LES CHIFFRES DU TRANSPORT FLUVIAL EN 2017

M A N C H E

ROUENLE HAVRE

BÉTHUNE

DUNKERQUE

LILLE

PARIS

REIMSMETZ

NANCY

DIJON

MULHOUSE

LYON

AVIGNON

MARSEILLESÈTE

TOULOUSE

BORDEAUX

NANTES

STRASBOURG

AUXERRE

E S PA G N E

I TA L I E

M E R M É D I T E R R A N É E

S U I S S E

B E LG I Q U E

L U X E M B O U R G

R OYA U M E - U N I

A L L E M A G N E

O C É A NAT L A N T I Q U E

02 / 03

FRET FLUVIAL :

LE RÉSEAU ET SES GABARITS DE VOIELe réseau des voies navigables dédié au fret fluvial peut être scindé en trois types de gabarit (grand, intermédiaire, petit), définis selon la taille des plus gros bateaux qui peuvent l'emprunter (longueur, largeur, tirant d'eau, tirant d'air) et donc leur capacité d'emport des marchandises.

Grand gabarit Bateaux de 90 m et plusGabarit maximal allant de 1 000 à 5 000 tLa Seine entre Le Havre et Rouen : gabarit maximalde 27 000 t

Gabarit intermédiaire Bateaux de plus de 38,5 m et de moins de 90 mGabarit maximal allant de 400 à 1 000 t

Petit gabarit Bateaux de 38,5 m et moinsGabarit maximal allant de 250 à 400 t

ÉDITO« Le transport fluvial affiche une relative stabilité en 2017. »Après la baisse importante des trafics

en 2016, le transport fluvial a connu une année nuancée selon les différentes filières de marchandises. 2017 a ainsi vu se poursuivre la chute des trafics céréaliers, en prolongement de la mauvaise récolte 2016 venue interrompre une progression de + 36 % entre 2002 et 2015. Le retour à un niveau de récolte moyen en 2017 et la hausse des trafics fluviaux observée au second semestre (+ 20 %) laissent espérer un sursaut significatif en 2018.

2017 a été plus favorable au transport des matériaux de construction soutenu par la dynamique du bâtiment et des grands chantiers d’infrastructure, notamment celui du Grand Paris, entré dans sa phase opérationnelle, et pour lequel VNF travaille aux côtés d’Haropa, de la Société du Grand Paris et de la Ville de Paris pour maximiser l’approvisionnement par voie fluviale.

Les trafics des filières industrielles (métallurgie, chimie…) ont connu quant à eux un rebond massif dans la lignée du redressement global de l’activité économique.

Les trafics conteneurs sont en revanche en diminution significative sur la Seine et sur le Rhône. VNF travaille avec Haropa et le Grand Port Maritime de Marseille pour

améliorer les conditions de traitement des bateaux fluviaux dans les ports maritimes. Une réelle mobilisation des différents acteurs paraît aujourd’hui indispensable pour renouer avec le développement à l’instar des bassins reliés à Dunkerque et des ports du nord de l’Europe.

VNF continue à mobiliser ses équipes pour assurer la plus grande disponibilité possible du réseau fluvial et améliorer son offre de service ; s’engager aux côtés des transporteurs pour les aider à améliorer la performance économique et environnementale de la cale fluviale, notamment via un nouveau Plan d’aide à la modernisation et à l’innovation ; stimuler la demande de transport fluvial des chargeurs en collaborant sur tous les bassins avec les ports et les autres gestionnaires d’infrastructures pour construire des offres logistiques fluviales performantes.

Nous espérons que cette brochure vous apportera les informations dont vous avez besoin. VNF se tient à votre disposition pour les compléter et vous aider à concrétiser vos projets de développement sur et autour de la voie d’eau.

Guillaume Dury, directeur du Développement de VNF

PANORAMA 2017 DU FRET FLUVIAL

DES ÉVOLUTIONS SIGNIFICATIVES SUR CERTAINES FILIÈRESAvec 52,5 millions de tonnes transportées en 2017, le transport fluvial affiche une certaine stabilité (– 0,4 % en tonnes) par rapport à l’année dernière. En tonnes-kilomètres, l’activité enregistre une baisse de 1,8 % due principalement à la mauvaise récolte céréalière. La reprise de la filière agroalimentaire sur le second semestre, le dynamisme de la filière des matériaux de construction et la relance de certaines filières laissent entrevoir de belles perspectives pour 2018.

04 / 05Les effets de la crise céréalière se poursuiventEn 2017, avec des reculs importants de 9,6 % en tonnes et 15,6 % en t-km, la filière agroalimentaire demeure le principal secteur orienté à la baisse.

Une année marquée par la vigueur de plusieurs filièresL’impact de cette baisse a toutefois été compensé par le dynamisme de certaines filières. Abstraction faite des frets céréaliers, le trafic fluvial a progressé de 2,5 % en tonnes et de 4,2 % en t-km.

La filière des matériaux de construction poursuit sa progression (+ 2,5 % en tonnes et + 7,8 % en t-km), avec un accroissement constant de la demande dans le secteur du bâtiment qui se ressent sur les trafics nationaux. Le bassin séquanien bénéficie d’une conjoncture favorable du BTP sur l’Île-de-France, tout comme le bassin Rhône-Saône, qui profite en plus d’une forte demande en sel de déneigement. À l’inverse, l’activité de la filière sur le Nord est restée stable, et elle s’est même légèrement contractée sur le bassin rhénan.

La filière métallurgique se relance fortement en 2017. Après des années

de baisse, le trafic se développe sensiblement aussi bien en volumes transportés (+ 11,3 %) qu’en t-km (+ 13,6 %). La tendance est globale dans les différents bassins de navigation. Sur le réseau Nord, la forte augmentation des exportations à partir de Dunkerque (+ 78 %) reste le facteur déterminant de cette hausse. De même, l’accroissement d’activité au port de Neuves-Maisons, avec + 9 % pour les acheminements de déchets pour la métallurgie et + 10 % pour les expéditions de fils machine et de ferrailles diverses, explique la progression du trafic sur le bassin mosellan. Sur la Seine (+ 12,4 % en t-km), le secteur bénéficie à la fois du développement des importations de produits métallurgiques par la façade maritime et de l’augmentation des chargements à partir de l’Île-de-France.

La filière engrais-chimie renoue quant à elle avec la croissance (+ 6,8 % en t-km). Cette hausse concerne aussi bien les engrais (+ 10,3 %) que les produits chimiques (+ 4,3 %). Pour ces derniers, l’évolution est soutenue sur le bassin rhodanien (+ 9,1 % en t-km) mais également sur la Seine (+ 11,2 % en t-km), qui bénéficie notamment du développement du trafic des déchets de papier.

235BATEAUX FRANÇAIS DE PLUS DE 1 500 TONNES EN ACTIVITÉ

1,12 Mtpl (TONNES DE PORT EN LOURD), C'EST LA CAPACITÉ TOTALE DE TRANSPORT DE LA FLOTTE FLUVIALE FRANÇAISE

– 0,4 %C’EST L’ÉVOLUTION DU TRANSPORT FLUVIAL ENTRE 2016 ET 2017 (EN TONNES, HORS TRAFICS FLUVIO-MARITIMES ET TRANSIT RHÉNAN)…

+ 11,3 % C'EST LA HAUSSE DU TRAFIC GLOBAL ENREGISTRÉE POUR LA FILIÈRE MÉTALLURGIE EN TONNES

560 000 EVP TRANSPORTÉS SUR LE RÉSEAU FRANÇAIS

93 700 EVP TRANSPORTÉS SUR LE RÉSEAU NORD-PAS-DE-CALAIS EN 2017, SOIT UNE ÉVOLUTION DE + 6,4 % PAR RAPPORT À 2016

... Soit 53 Mt DE MARCHANDISES TRANSPORTÉES SUR LE RÉSEAU FRANÇAIS

+ 1,7 % C'EST L'AUGMENTATION DES TRAFICS FLUVIAUX SUR LA MOSELLE EN VOLUME (EN TONNES)

129 kmC'EST LA DISTANCE PARCOURUE EN MOYENNE PAR LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION SUR LE BASSIN DE LA SEINE

2 000 km DE RÉSEAU À GRAND GABARIT VOUÉ PRIORITAIREMENT AU TRANSPORT FLUVIAL DE MARCHANDISES

Une évolution contrastée des trafics de conteneurs selon les bassinsLe transport de conteneurs s’établit à 560 000 EVP, soit une baisse de 2,5 % par rapport à 2016. L’évolution est disparate entre les lignes conteneurisées sur les bassins frontaliers, orientées à la hausse, et les lignes conteneurisées sur les bassins en relation avec la zone maritime, qui sont plutôt orientées à la baisse.

Le réseau Nord enregistre la croissance la plus importante du trafic conteneurs. Avec près de 93 700 EVP transportés sur le bassin, l’activité augmente de 6,4 % du fait du développement du trafic sur les lignes régulières. Les réseaux rhénan et mosellan enregistrent également une hausse de l’activité conteneurs, avec respectivement + 1,8 % et + 1,6 %.

À l’inverse, le bassin de la Seine et le bassin rhodanien affichent des baisses du trafic conteneurs de 6,6 % et de 6,2 %. Sur la Seine, l’activité pâtit de la diminution des échanges entre les ports maritimes du Havre et de Rouen. En revanche, les dessertes urbaines parisiennes liées à la grande distribution continuent leur croissance avec une progression de 14 % par rapport à 2016. Enfin, sur le bassin rhodanien, la diminution des dessertes fluviales en partance de l’enceinte maritime freine l’activité des lignes conteneurisées.

FRANCE FRANCE

PAYS-BAS PAYS-BAS

IMPORTATIONS/EXPORTATIONS : LES PRINCIPAUX FLUX

ZOOM SUR...

Matériaux de construction : l’embellie se poursuitPour la deuxième année consécutive, le trafic fluvial sur le segment des matériaux de construction enregistre une hausse notable à la fois de ses volumes transportés (+ 2,5 %) et de ses prestations en t-km (+ 7,8 %). Cette filière, qui représente désormais plus de 42 % du trafic d’ensemble en volume, conforte aisément sa première place des produits transportés par le mode fluvial. L’activité, qui a amorcé sa croissance dès 2016, reste dynamisée par l’embellie du secteur des travaux publics. Cette augmentation touche la quasi-totalité des bassins. Sur la Seine, l’accélération des chantiers liés au Grand Paris entraîne une forte croissance du transport fluvial. Concernant le bassin rhodanien, la hausse de la filière est alimentée par la progression de la demande en sel de déneigement mais également par la fourniture de granulats liée aux besoins de maintenance des infrastructures existantes (voiries, bâtiments…).

LES PRINCIPAUX TYPES DE FLUX EN 2017

Millions de tonnes

Évolution 2017/2016

Millions de t-km

Évolution 2017/2016

Importations 11,0 4,0 % 1 202,6 2,8 %

Exportations 15,0 1,5 % 1 548,3 3,6 %

Trafics intérieurs 26,5 – 3,2 % 3 961,3 – 4,9 %

Sous-total fluvial 52,5 – 0,4 % 6 712,2 – 1,8 %

Fluvio-maritime 2,0 41,8 % 193,3 6,9 %

Transit rhénan 11,6 1,2 % 1 392,0 6,8 %

Total 66,1 0,8 % 8 297,5 – 0,2 %

La tonne-kilomètre (t-km) est une unité de mesure correspondant au déplacement de 1 tonne de marchandises sur 1 kilomètre. Utilisée dans le domaine des transports, elle constitue la principale mesure d’activité des flux sur un réseau.

Le transport fluvio-maritime concerne le réseau navigable intérieur, à grand gabarit principalement, où le trafic est réalisé par des navires

spécialement conçus à cet effet. D’un faible tirant d’eau et dimensionnés au gabarit du réseau navigable, ils peuvent charger jusqu’à 3 000 tonnes (plus d'informations en page 13).

Le transit rhénanest le trafic fluvial empruntant le Rhin dont l’origine et la destination sont situées à l’étranger. Il est comptabilisé à l’écluse française de Gambsheim.

LE SAVIEZ-VOUS

Produits agricoleset denrées alimentaires

Matériaux de construction

Conteneurs et colis lourds

Produits pétroliers

Produits chimiques

5,4 MtDONT

3,4 Mt

ET 1,3 Mt

4,6 Mt DONT

1,1 Mt

ET 0,9 Mt

En 2017, après un premier semestre négatif (– 10,8 %), le trafic fluvial se redresse pour se stabiliser au terme de l’année. Les trafics internationaux enregistrent un tonnage en hausse de 2,5 %. À l’inverse, le trafic intérieur concède une baisse de 3,2 %. Fortement impactée par la crise céréalière, l’activité fluviale est compensée par les bonnes performances de trois filières (métallurgie, engrais-chimie et matériaux de construction).

ÉVOLUTION GÉNÉRALE DES FLUX

06 / 07

BELGIQUEBELGIQUE4 Mt

DONT 1,9 Mt ET 0,8 Mt

 3,6 Mt DONT

1 Mt

ALLEMAGNE ALLEMAGNE

5 MtDONT

2,3 Mt ET 1,7 Mt  

2,7 Mt DONT

1,2 Mt

08 / 09

LES TRAFICS PAR BASSIN FLUVIALET PAR RÉGION

Directions territoriales Millions de tonnes

Variation 2017/2016

Millions de t-km

Variation 2017/2016

Bassin de la Seine 20,7 – 2,5 % 3 440,5 – 1,1 %

Strasbourg (ports français du Rhin) 13,0 1,0 % 1 130,3 – 1,7 %

Nord-Pas-de-Calais 8,7 – 2,4 % 831,0 – 4,7 %

Nord-Est 5,9 1,7 % 435,2 0,8 %

Rhône Saône 5,2 6,2 % 1 109,3 – 1,5 %

Millions de tonnes

Variation 2017/2016

Grand Est 19,8 1,1 %

Île-de-France 15,5 2,0 %

Hauts-de-France 11,0 – 4,8 %

Normandie 9,4 – 10,3 %

Auvergne-Rhône-Alpes 4,2 7,8 %

PACA 2,9 – 2,0 %

Bourgogne-Franche-Comté 1,4 1,1 %

Occitanie 0,4 16,1 %

ÉVOLUTION DES TRAFICS PAR BASSIN*

ÉVOLUTION DES TRAFICS PAR RÉGION

L’activité fluviale poursuit sa progression sur le bassin rhénan (+ 1,0 %). L’année 2017 est aussi marquée par une relance des trafics sur le bassin Rhône Saône et le bassin Nord-Est. À noter également, une activité en augmentation sur quatre des huit grandes régions concernées par le fret fluvial.

ZOOM SUR...

Bassin mosellan : un regain d’activité au second semestrePénalisée par la mauvaise campagne céréalière mais également par les basses eaux sur le Rhin au premier semestre, l’activité fluviale sur le bassin mosellan s’est fortement redressée au second semestre pour afficher des augmentations annuelles de 1,7 % en tonnes et de 0,8 % en t-km. Portée par le développement notable des exportations depuis la Moselle, l’activité fluviale atteint 5,9 millions de tonnes transportées en 2017. À signaler, sur ce bassin, la progression de la filière des matériaux de construction (+ 9,9 % en t-km), qui profite de la reprise d’activité à l’étranger pour exporter des produits tels que le gypse, le gravier ou la pierre de Jaumont.

* Selon l'organisation administrative de VNF.

21 Mt DE MARCHANDISES

TRANSPORTÉESSUR LE BASSIN

DE LA SEINE

+ 6,2 % d'évolution

DES TRAFICS FLUVIAUX EN 2017 SUR LE BASSIN

RHÔNE SAÔNE (EN TONNES)

+ 2 % d'évolution

DES TRAFICS FLUVIAUX EN 2017 EN ÎLE-DE-FRANCE

(EN TONNES)

19,8 Mt DE MARCHANDISES

TRANSPORTÉES SUR LES VOIES D'EAU DANS LE GRAND EST

Filières NST

Agroalimentaire

Engrais, chimie

Matériaux de construction

Métallurgie

Énergie

Conteneurs,colis lourds

Produits pétroliers

Engrais

Combustiblesminéraux

Minerais, ferraille

Produitsmétallurgiques

8 %

3 %

9 %

4 %4 %

3 %

Produitschimiques

Produitsagricoles

Minéraux bruts,matériaux de construction

4 %

5 %

17 %

Denréesalimentaires

43 %

10 / 11

Tonnages PrestationsMilliers de

tonnesÉvolution

2017/2016Millions de t- km

Évolution 2017/2016

Filière agricole (NST 0 + 1) 11 512,0 – 9,6 % 1 727,4 – 15,6 %

> 0 • Produits agricoles 8 699,7 – 10,6 % 1 351,7 – 18,5 %

> 1 • Denrées alimentaires, fourrages 2 812,3 – 6,4 % 375,7 – 3,0 %

Filière énergie (NST 2 + 3) 5 721,1 – 3,1 % 697,5 – 5,4 %

> 2 • Combustibles minéraux 1 375,1 – 3,8 % 192,9 – 9,6 %

> 3 • Produits pétroliers 43 46,0 – 2,9 % 504,6 – 3,6 %

Filière métallurgie (NST 4 + 5) 4 405,1 11,3 % 678,6 13,6 %

> 4 • Minerais, déchets pour la métallurgie 2 101,6 13,4 % 249,0 15,9 %

> 5 • Produits métallurgiques 2 303,5 9,4 % 429,6 12,3 %

Filière matériaux de construction (NST 6) 22 486,3 2,5 % 2 314,3 7,8 %

> 6a • Minéraux bruts, mat. de construction 22 306,2 2,3 % 2 256,7 6,9 %

> 6b • Sel 180,1 47,2 % 57,6 59,0 %

Filière engrais-chimie (NST 7 + 8) 3 942,2 5,6 % 607,5 6,8 %

> 7 • Engrais 1 643,1 9,7 % 259,1 10,3 %

> 8 • Produits chimiques 2 299,1 2,9 % 348,4 4,3 %

Filière conteneurs, colis lourds, automobile (NST 9) 4 456,8 – 0,8 % 686,8 – 6,6 %

Total 52 523,5 -0,4 % 6 712,2 -1,8 %

LES TRAFICSPAR FILIÈRELa filière des matériaux de construction confirme son dynamisme. À noter également, la relance de la filière engrais-chimie et de la filière métallurgie sur tous les bassins de navigation. Comme en 2016, l’activité fluviale reste fortement marquée par les effets de la crise céréalière.

AGRICOLE

– 15,6 %

MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

+ 7,8 %

ÉNERGIE

– 5,4 %

ENGRAIS, CHIMIE

+ 6,8 %

MÉTALLURGIE

+ 13,6 %

CONTENEURS, COLIS LOURDS

– 6,6 %

LES VARIATIONS PAR FILIÈRE ENTRE 2016 ET 2017 EN T-KM

RÉPARTITION DES TRAFICS FLUVIAUX PAR TYPES DE MARCHANDISE (EN TONNES)

ÉVOLUTION DES TRAFICS PAR FILIÈRE ET PAR NST

LA NST (Nomenclature statistique des transports)

est la nomenclature officielle européenne codifiant la marchandise transportée. Elle regroupe les marchandises selon leur filière et la nature du transport qu’elles nécessitent.

LE SAVIEZ-VOUS

ZOOM SUR...

Le transport fluvial et le recyclage font bon ménage

Acteur majeur du recyclage en France et en Europe, GDE (groupe Ecore) maîtrise l'ensemble de la chaîne d'activité, depuis la collecte

de matériaux en fin de vie jusqu'à la commercialisation de nouvelles matières premières secondaires. Sur les 3,7 millions de tonnes recyclées et valorisées par l'entreprise en 2017, 1,6 million de tonnes (40 % du total) ont fait l'objet d'un transport par voie navigable. GDE exploite une quinzaine de sites reliés aux principaux axes

de navigation. Parmi eux, les sites situés en Île-de-France au bord de la Seine (Bonneuil-sur-Marne, Limay, Gennevilliers) sont appelés à jouer un rôle dans la réalisation des chantiers du Grand Paris Express. GDE a notamment pris en charge une partie des matières ferreuses et non ferreuses issues de la démolition d'un bâtiment EDF

à Vitry-sur-Seine à la fin de l'année 2017. Forte de quatre barges possédées en propre en région parisienne – chacune pouvant contenir jusqu'à 2 500 tonnes de matières recyclées, soit la capacité de 100 camions –, l'entreprise ambitionne de se développer sur les projets de logistique urbaine.

SEINE-OISE

NORD-PAS-DE-CALAIS

MOSELLE

RHIN

RHÔNE-SAÔNE

+ 6,4 %93 700EVP

– 6,6 %234 700 EVP

+ 1,8 %142 900 EVP

– 6,2 %86 700 EVP

+ 1,6 %1 900 EVP

NIVEAU DU TRAFIC DE CONTENEURS EN 2015 ET ÉVOLUTION ENTRE 2014 ET 2015, PAR BASSIN FLUVIAL

ÉVOLUTION DES TRAFICS DE CONTENEURS PAR BASSIN

12 / 13

LES TRAFICS CONTENEURISÉSEn 2017, le trafic de conteneurs atteint 560 000 EVP, soit un recul de 2,5 % par rapport à 2016. Le dynamisme de l’activité se confirme sur le réseau Nord-Pas-de-Calais et le bassin rhénan avec des augmentations notables, respectivement de 6,4 % et 1,8 %.

L’EVP (équivalent vingt pieds) est l'unité de mesure de conteneurs la plus usuellement utilisée, qui correspond à une boîte de 20 pieds, soit 6,10 m x 2,59 m x 2,44 m.

LE SAVIEZ-VOUS

6,10 m

2,44 m

2,59 m

MONTOIR- DE-BRETAGNE

CORDEMAIS

DONGES

CHALON-SUR-SAÔNE

SALAISE-SABLONS

ARLES

LYON-ÉDOUARD-HERRIOT

PORTES-LÈS-VALENCE

LA MANCHE

MER MÉDITERRANÉE

OCÉANATLANTIQUE

SAINT-AUBIN/ PORT ANGOT

BONNIÈRES-SUR-SEINE LIMAY

VILLEFRANCHE

PAGNY-LA-VILLESAINT-USAGE

TRAFICS MANUTENTIONNÉS EN 2017 EN TONNES

PLUS DE 200 000 DE 100 000 À 200 000

DE 10 000 À 100 000

MÂCON

Axes fluvio-maritimes et activité des principaux ports fluvio-maritimes en 2015

La navigation fluvio-maritime se définit comme celle d’un navire (unité inscrite au registre maritime) sur le réseau navigable intérieur. Ces trafics sont réalisés par des navires spécialement conçus à cet effet. D’un faible tirant d’eau et dimensionnés au gabarit du réseau navigable, ils peuvent charger jusqu’à 3 000 tonnes. Une navigation fluvio-maritime permet de relier deux ports de part et d'autre de la mer sans manutentions intermédiaires dans un port maritime.

Bassins Milliers de tonnes

Évolution 2017/2016

Millions de t-km

Évolution 2017/2016

Seine-Oise 80,7 – 27,0 % 17,4 – 26,6 %

Rhône-Saône 558,9 – 5,9 % 151,3 4,8 %

Loire et Garonne 1 384,1 91,6 % 24,5 92,3 %

Total 2 023,7 41,8 % 193,2 6,9 %

LES TRAFICSFLUVIO-MARITIMESL’année 2017 a été marquée par une reprise du trafic fluvio-maritime liée exclusivement au restockage de charbons d’importation pour le compte de la centrale de Cordemais, située sur la Loire.

ÉVOLUTION DES TRAFICS FLUVIO-MARITIMES

L'ACTIVITÉ DES PRINCIPAUX PORTS FLUVIO-MARITIMES

LE SAVIEZ-VOUS

GPM* DEROUEN4,4 Mt 16 %62 kEVP

GENNEVILLIERS3,6 Mt 21 %120 kEVP

METZ1,7 Mt 1 %2 kEVP

STRASBOURG3,7 Mt 29 %107 kEVP

PORTS DEMULHOUSE-RHIN4,8 Mt 5 %33 kEVP

* GPM : Grand Port Maritime.

NOGENT-SUR-SEINE0,4 Mt 22 %9 kEVP

BONNEUIL-SUR-MARNE1,1 Mt 11 %34 kEVP

GPM* DEDUNKERQUE2,2 Mt 4 %20 kEVP

GPM* DUHAVRE3,4 Mt 37 %165 kEVP

LYON1,4 Mt 49 %77 kEVP

VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE1,3 Mt 0 %

GPM* DE MARSEILLE1,3 Mt 56 %83 kEVP

NANCY0,8 Mt 1 %

COLMAR0,5 Mt 0 %4 kEVP

PORTS DE LILLE1,2 Mt 44 %58 kEVP

VALENCIENNES1,0 Mt 29 %30 kEVP

MÂCON0,4 Mt 15 %7 kEVP

MONTEREAU-FAULT-YONNE0,3 Mt 0 %

SÈTE0,3 Mt 0 %

CHALON-SUR-SAÔNE0,3 Mt 0 %

AVIGNON0,2 Mt 0 %

THIONVILLE0,6 Mt 0 %

TRAFICS MANUTENTIONNÉS

5 Mt ET PLUS

ENTRE 2 Mt ET 5 Mt

ENTRE 0,75 Mt ET 2 Mt

MOINS DE 0,75 Mt

DONT PART DE CONTENEURS,COLIS LOURDS, AUTOMOBILE (NST 9)

... %

DONT NOMBRE DE CONTENEURSMANUTENTIONNÉS

... kEVP (milliers d’EVP)

L'ACTIVITÉ DES PRINCIPAUX PORTS PUBLICS EN 2017

LES PORTS PUBLICS FLUVIAUXEn 2017, 11 ports publics ont dépassé le million de tonnes manutentionnées. L’activité reste dominante sur la Seine avec notamment le GPM de Rouen, le GPM du Havre et le port de Gennevilliers. Ils cumulent à eux seuls près de 11,4 millions de tonnes manutentionnées.

Un port public fluvial est une installation logistique implantée bord à voie d’eau et équipée pour effectuer de la manutention pour compte de tiers. Elle se compose généralement de quais, de terre-pleins voire d’entrepôts de stockage, et propose selon les sites une offre trimodale (route, fer, voie d’eau). Le port public s’oppose au port privé, dédié à un client unique.

LE SAVIEZ-VOUS

Le tonnage de port en lourd (tpl) est le poids maximal autorisé, exprimé en tonnes, qu’un bateau peut transporter d’après les documents de bord.

Le vrac sec est la marchandise non liquide, non conditionnée, transportée directement dans la cale du bateau. Sont considérés comme vrac sec les céréales, le charbon, le sable, etc.

Le vrac liquide est la marchandise liquide non conditionnée, transportée directement dans la cale du bateau-citerne. Sont considérés comme vrac liquide les hydrocarbures, les huiles, etc.

La productivité des bateaux est l'indicateur reflétant le trafic réalisé par un bateau au regard de sa capacité maximale théorique.

14 / 15

L'ACTIVITÉ DE LA FLOTTE FLUVIALE FRANÇAISEEn 2017, la flotte fluviale française* est composée de 1 086 bateaux, avec une part toujours plus importante de grands automoteurs.

* Sont considérés uniquement les barges et les bateaux automoteurs battant pavillon français ou en cours de francisation.

ÉTAT DES LIEUX ET ACTIVITÉ DE LA FLOTTE FLUVIALE

LE SAVIEZ-VOUS

Nombre d'unités

Milliers de tpl

Évolution tpl 2017/2016

235 577,0 4,4 %

133 165,0 3,7 %

386 252,7 – 2,5 %

332 122,5 – 2,3 %

Total flotte fluviale 1 086 1 117,3 1,9 %

dont part de vrac sec 95 % 91 % 2,0 %

dont part de vrac liquide 5 % 9 % 0,2 %

de 400  t à 999  t

de 1  000  t  à 1  499  t

1  500  t et plus

moins de 400  t

Crédits photographiques : VNF / Alexandra Lebon (p. 8, 11 et 14), Damien Lachas (p. 3, 6 et 12). • Conception-réalisation-rédaction • Impression : • Document imprimé avec des encres végétales sur papier PEFC, • Mars 2018 • ISSN : 2493-1276

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