Les changement climatique en Moyenne-Garonne
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Transcript of Les changement climatique en Moyenne-Garonne
Le changement climatique enLe changement climatique enMoyenneMoyenne--GaronneGaronne
Conséquences attendues sur la production Conséquences attendues sur la production q pq pagricole et la production de semencesagricole et la production de semences
Dr. Jean-François BerthoumieuçACMG / AGRALIS ServicesAérodrome Agen47520 L P F47520 – Le Passage – FranceTel. 00 33 553 77 08 48acmg@acmg asso [email protected]@agralis.fr
Feugarolles 07/01/2014
1© JFB - ACMG 1
Association ClimatologiqueAssociation Climatologiquede la Moyenne Garonne et du Sudde la Moyenne Garonne et du Sud OuestOuestde la Moyenne Garonne et du Sudde la Moyenne Garonne et du Sud--OuestOuest
Centre expérimental Climat de la filière Fruits et Centre expérimental Climat de la filière Fruits et lé d B i d G d S dlé d B i d G d S d O tO tCrée en 1959
ACMG
légumes du Bassin du Grand Sudlégumes du Bassin du Grand Sud--OuestOuest Agro climatologie
Crée en 1959
Aérodrome d’Agen47520 LE PASSAGE
recherche appliquée sur le gel, la grêle, la pluie et le stockage inter saisonnier de l’eau
Tel 33 553.77.08.40Fax 33 [email protected]
inter saisonnier de l eau,
Services pour les agriculteurs: irrigation, télédétection, …
Internetwww.acmg.asso.fr
g , ,
Gestion de l’eau, sondes capacitives
Environnement, biomasse
C é 20032
Président : Jean-Claude BoyerDirecteur : Dr Jean-François BERTHOUMIEU
11/13personnes11/13personnes2
Crée en 2003
Plan de l’exposé:Plan de l exposé:• Quelle est notre
expérience?• Que pensonsQue pensons
nous du changementchangement climatique?• Quelles
conséquencesconséquences pour
l’agriculture etl agriculture et les semences?3
http://vivreabullion.blogspot.fr/2009/05/il-fait-froid-nest-ce-pas.html
www.acmg.asso.fr
Cliquer ici
Cliquer là pour les suivis irrigation et les conseils en ligne
44
ARVICLIMLes arboriculteurs et Les arboriculteurs et
viticulteurs français face viticulteurs français face au changement climatiqueau changement climatique
F ti d’ é d 6
au changement climatiqueau changement climatique
• Formation d’un réseau de 6 partenaires dans un projet (AAP de l’ADAR)l’ADAR).
• 2005 / 2007
PROBABILITE DU RISQUE DE GEL EN VALLEE DE GARONNE
Températures minimales à 1 m 50 à l’air libre en °C
Mois-décade0 -1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8
1
Mars 2Mars 2
3
1
Avril 2Avril 2
3
Exemple du cumul de 600°C à Agen
Variation de la date d'apparition d'un niveau de température Moyenne lissée 20 ans
2010 A
2000
2010
Seuil de somme
AgenMoyenne lissée 1977-06 : 21/03
Pl s précoce
1980
1990de température
base 0°C :600°C
Plus précoce 11/03
Plus tardif 14/04
1970
1980 MoyennelisséEcartMoyenne lissée
14/04
1950
1960EcartType Années1951 à 06
1951-70 : 14/03
1950
01/0
3
11/0
3
21/0
3
31/0
3
10/0
4
20/0
4
Démontre une avancée de presque 10 jours en 40 ans
Un paradoxe!p« Le risque de subir des gelées
est diminué par la tendance actuelle du réchauffementactuelle du réchauffement
climatique»q« mais cependant le risque
de perdre une récolte entière lors d’une descenteentière lors d une descente
froide est toujours aussi élevé ».
REPIQUAGE BETTERAVESREPIQUAGE BETTERAVES
Premières conséquences pour les productions de semences
• Il faut être prêt à subir - 5°C au ras du sol pendant 5 heures début avril tous les 7 ans environ!
• Il faut imaginer subir une gelée avec -3°C à 1 50 m à l’air libre tous les dix ans3°C à 1.50 m à l’air libre tous les dix ans en troisième décade d’octobre
• Des descentes froides en hiver sont possibles avec du -20°C comme auxpossibles avec du 20 C comme aux USA aujourd’hui 10
11
12
L’irrigation de précision pour une meilleure valorisation de laune meilleure valorisation de la
ressource en eauSe poursuit
j d’h iaujourd’hui sur le
t i13
terrain13
Pilotage de précisionSondes Sentek
Jours de stress par manque d’airJours de stress par manque d air
Irrigation
Début de Stress
Neuf Partenaires du Sud-Ouest de l’Europe
1515
Prévoir d’intégrer dans peu de temps les nouveaux moyens par satelliteles nouveaux moyens par satellite
Sun Satellite
L’utilisation du dèl SEBAL tmodèle SEBAL est
testée
16www.telerieg.net
Completed with remote sensing with thermal pictures12 août 201112 août 2011
NuagesNuages
Maïs non irrigué g
Maïs irriguéMaïs irrigué
Maïs irrigué
Tour d’eau non effectué ou culture
non irriguéenon irriguée
°C
Test de démonstrationdémonstration
2011
1821/08/2011
CONFIRME PAR TELERIEGwww telerieg net
Observation des gradients de températures sur le territoire par télédétection spatiale
www.telerieg.netProgramme européen de recherche
appliquée sur l’irrigation de précision (2009 2011)
Image LandsatTempérature de surface
précision (2009 – 2011)
Température de surface19/07/2010
Ré l i d i l 30
De grandesRésolution de pixel : 30 m
De grandes différences de t é ttempératures entre villes et
AGENe t e es etcampagne !°C
19
ADAPTACLIMA IIDe novembre 2012 jusqu’à 2014Obj tif di ti th iObjectif : diagnostic thermique
des villes et lien ville/campagnedes villes et lien ville/campagne autour de l’eau
20
Bas Intrants 2010/2013Projet CASDAR
Tester sur prunier d’Ente et pêchers de modes de pilotage de l’irrigation et de la fertilisation économes tout en
21permettant un revenu intéressant
IRRIGATION DE PRECISION
Micro irrigation enterrée avec des apports de 5 fois 6 minutes toutes les heures entre 23h et 3h du matin. Quand la demande augmente et que l’on g qs’approche du bas de la RFU, on apporte jusqu’à 30 minutes à chaque fois. RESULTATS non publiés
comparaison après 3 ans
Diamètre de tronc 80 mm
I i ti t éIrrigation enterrée sans enherbement et fertilisation
iorganique 57 jours d'irrigation 388,3 litres/arbre
7 l/jour
Plan de l’exposé:Plan de l exposé:Q l h t li ti• Quel changement climatique pour la Moyenne-Garonne?pour la Moyenne Garonne?
Que nous i lenseigne le
passé pourpassé pour anticiper le
f t r?24
futur?Dessin de Chapatte
La variabilité Exemple de 2012
15035
Année agricole 2011-12PLUIES et TEMPERATURES Station AGENclimatique est bien accrue
105
120
135
20
25
30bien accrue
75
90
10
15
ns e
n m
m
ture
s en
°c
45
60
0
5
Préc
ipita
tion
Tem
péra
t
15
30
-10
-5
0-15
1
Oct
2 3 1
Nov
2 3 1
Déc
2 3 1
Jan
2 3 1
Fév
2 3 1
Mar
s 2 3 1
Avr 2 3 1
Mai
2 3 1
Juin
2 3 1
Juil
2 3 1
Août
2 3 1
Sept
2 3
Normale Précipitations 1980-81 2009-10 Précipitations Normale Mini 1980-81 2009-10
Normale Maxi 1980-81 2009-10 T° Mini sous abri T° Maxi sous abri
T° Moyenne sous abri
Historique des températuresAnnées agricoles 1945-46 à 2012-13 Station Agen
De 17 à 19°C pour les maximales
19202122
g g
16171819
n °c maxima + 2 °C en 25 ansmaxima + 2 °C en 25 ans
12131415
péra
ture
s en maxima + 2 C en 25 ansmaxima + 2 C en 25 ans
89
1011
Tem
p
5678
47 49 51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 01 03 05 07 09 11 13
1946
-419
48-4
1950
-519
52-5
1954
-519
56-5
1958
-519
60-6
1962
-619
64-6
1966
-619
68-6
1970
-719
72-7
1974
-719
76-7
1978
-719
80-8
1982
-819
84-8
1986
-819
88-8
1990
-919
92-9
1994
-919
96-9
1998
-920
00-0
2002
-020
04-0
2006
-020
08-0
2010
-120
12-1
Normale Mini 1980-81 2009-10 Normale Jour 1980-81 2009-10 Normale Maxi 1980-81 2009-10Normale LisséeNormale Lissée
T° Mini sous abri T° Moyenne sous abri T° Maxi sous abri
Le réchauffement climatique est bien là!
CHANGEMENT CLIMATIQUEEvolution des Normales sur 60 ans – Secteur
AgenTempérature JournalièreTempérature Journalière
Sous Abri
7.17.37.57.7
n °C
Hiver
+ 0.17 °C+ 0 41 °C
7.17.37.57.7
n °C
Hiver
+ 0.17 °C+ 0 41 °C
20.620.821.021.2
n °C
Eté+ 0.69 °C
+ 0.40 °C20.620.821.021.2
n °C
Eté+ 0.69 °C
+ 0.40 °C
6.16.36.56.76.9
Varia
tion en
+ 0.73 °C
+ 0.15 °C
+ 0.41 C
6.16.36.56.76.9
Varia
tion en
+ 0.73 °C
+ 0.15 °C
+ 0.41 C
15 2
Printemps15 2
Printemps 19.619.820.020.220.4
Varia
tion en
+ 1.43 °C
+ 0.34 °C
19.619.820.020.220.4
Varia
tion en
+ 1.43 °C
+ 0.34 °C
12 0
Automne12 0
Automne
5.75.9
1951
‐80
1961
‐90
1971
‐00
1981
‐10
Normales
5.75.9
1951
‐80
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‐90
1971
‐00
1981
‐10
Normales 14 214.414.614.815.015.2
on en °C
+ 0.74 °C
+ 0.41 °C14 214.414.614.815.015.2
on en °C
+ 0.74 °C
+ 0.41 °C
19.219.4
1951
‐80
1961
‐90
1971
‐00
1981
‐10
Normales
19.219.4
1951
‐80
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‐00
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‐10
Normales 11 011.211.411.611.812.0
on en °C
+ 0.39 °C
+ 046 °C
+ 0.18 °C
11 011.211.411.611.812.0
on en °C
+ 0.39 °C
+ 046 °C
+ 0.18 °C
NormalesNormales
13.213.413.613.814.014.2
Varia
tio
+ 1.22 °C
+ 0.07 °C
13.213.413.613.814.014.2
Varia
tio
+ 1.22 °C
+ 0.07 °C
NormalesNormales
10.010.210.410.610.811.0
Varia
tio
+ 1.02 °C
10.010.210.410.610.811.0
Varia
tio
+ 1.02 °C
1951
‐80
1961
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1971
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1981
‐10
Normales
1951
‐80
1961
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Normales
1951
‐80
1961
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‐00
1981
‐10
Normales
1951
‐80
1961
‐90
1971
‐00
1981
‐10
Normales
Avec un nombre de jours de forte chaleur en été en augmentationchaleur en été en augmentation
T°Maxi sous abri, Juin à Août ‐ Nombre de jours SecteurAgen
50
60
> 30°C (Moyenne 19.7)
> 35°C (M 2 2)
2003
40
jours
> 35°C (Moyenne 2.2)
> 40°C (Moyenne 0.1)
30
mbre de
j
10
20
Nom
0
10
51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 01 03 05 07 09 11 13
195
195
195
195
195
196
196
196
196
196
197
197
197
197
197
198
198
198
198
198
199
199
199
199
199
200
200
200
200
200
201
201
Ce qui accroit les besoins en eau!
Les pluies en 2013 sur l’AgenaisLes pluies en 2013 sur l Agenais comparé aux normalesco pa é au o a es
Les pluies de l’année 2013 sont très nettement au dessus de la è
29Normale. Avec 898.8 mm, 2013 est la 8ème année la plus pluvieuse
depuis 1945. L’excédent est de l’ordre de 22%.
Notre eau de pluie comme ressource durable:La preuve: toujours plus de 500 mm et jusqu’à 1000La preuve: toujours plus de 500 mm et jusqu à 1000
mm mais avec de fortes variations
1400Précipitations année agricole - Agen - 1891-92 à 2012-13
Cumul 12 mois - 319 à 1314 mm
Moyenne 122 années 674 8 mm
1910
1000
1200
ons en
mm
Moyenne 122 années - 674.8 mm
Normale lissée
Ecart type - 170.6 mm 19591977
1993 2013
800
es p
récipi
tatio
400
600
Hau
teur
de
1976
200
891-
92
894-
95
897-
98
900-
01
903-
04
906-
07
909-
10
912-
13
915-
16
918-
19
921-
22
924-
25
927-
28
930-
31
933-
34
936-
37
939-
40
942-
43
945-
46
948-
49
951-
52
954-
55
957-
58
960-
61
963-
64
966-
67
969-
70
972-
73
975-
76
978-
79
981-
82
984-
85
987-
88
990-
91
993-
94
996-
97
999-
00
002-
03
005-
06
008-
09
011-
12
19291949
19641976
18 18 18 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20
A condition de la stocker et de la gérer
P é i i i é i l A 1891 92 à 2012 13
1200
1400Précipitations année agricole - Agen - 1891-92 à 2012-13
Cumul 12 mois - 319 à 1314 mm
Moyenne 122 années - 674.8 mm
1910
19771977Pinatubo
Météorite à
Tongousta
1000
1200
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Normale lissée
Ecart type - 170.6 mm 19591977
1993 2013
19771977en Sibérie le 30 juin
1908?
600
800
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400
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1976
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-07
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-10
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-13
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-22
1924
-25
1927
-28
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1933
-34
1936
-37
1939
-40
1942
-43
1945
-46
1948
-49
1951
-52
1954
-55
1957
-58
1960
-61
1963
-64
1966
-67
1969
-70
1972
-73
1975
-76
1978
-79
1981
-82
1984
-85
1987
-88
1990
-91
1993
-94
1996
-97
1999
-00
2002
-03
2005
-06
2008
-09
2011
-12
19291949
1964
Par contre impossible de prévoir les l l été ivolcans ou les météores qui impactent notre climat
Photo of June 15 1991 eruption of MtPhoto of June 15, 1991 eruption of Mt. Pinatubo in the Philippines, which had a VEI of 6 and lowered world global temperatures
by 1 degree Fahrenheit from 1991 1993by 1 degree Fahrenheit from 1991-1993. (Image: USGS, by Dave Harlow)
Historique des températuresAnnées agricoles 1945-46 à 2012-13 Station Agen
Effet du Mont Saint Hélène?
19202122
1415161718
s en
°c
1011121314
Tem
péra
ture
s
6789
10T
5
1946
-47
1948
-49
1950
-51
1952
-53
1954
-55
1956
-57
1958
-59
1960
-61
1962
-63
1964
-65
1966
-67
1968
-69
1970
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1974
-75
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1978
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1980
-81
1982
-83
1984
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1986
-87
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1992
-93
1994
-95
1996
-97
1998
-99
2000
-01
2002
-03
2004
-05
2006
-07
2008
-09
2010
-11
2012
-13
Normale Mini 1980-81 2009-10 Normale Jour 1980-81 2009-10 Normale Maxi 1980-81 2009-10Normale Lissée
T° Mini sous abri T° Moyenne sous abri T° Maxi sous abri
L b i d 2°C t 1990 t 1992 t33
La baisse de 2°C entre 1990 et 1992 est liée au cendres éjectées par le Pinatubo
En 1815 le Tambora!En 1815 le Tambora!• The amount of volcanic ash spewed into e a ou o o ca c as spe ed o
the atmosphere by Mount Tambora lowered global temperatures by as muchlowered global temperatures by as much as 0.7–1.3 °F. Much cooler temperatures i t f th ld th ftin many parts of the world the year after the eruption led to worldwide harvest failures, which is why that year is also known as the “Poverty Year.”y
Science 14/04/2013 http://membercentral aaas org/blogs/scienthttp://membercentral.aaas.org/blogs/scientia/year-without-summer
Premiers constats• Notre climat est variable et subit des ot e c at est a ab e et sub t des
contraintes dues aux poussières apportées par des volcans ou desapportées par des volcans ou des
météores
• Pour l’instant la résilience est confirméePour l instant la résilience est confirmée au bout de 2 à 5 ans suivant la charge
en particules réfléchissantes deen particules réfléchissantes de l’atmosphère qui doivent être lessivées
épar les précipitations.35
Rapide historique de notreRapide historique de notre compréhension du changement
climatique
• Du temps d’Aristote au Moyen-ââge
• Depuis que le travail scientifique• Depuis que le travail scientifique apporte des connaissancespp
• Aujourd’hui et demain!
Dans Meteorologica Aristote 384 à• Dans Meteorologica, Aristote, - 384 à -322, nous enseigne que “on obtient
un processus circulaire qui suit la course du soleil … qui circule vers le qhaut puis le bas et est constitué en
partie d’air et d’eau “partie d air et d eau.
• Il nous dit également que l’énergie sèche, le bruit, permet de luttersèche, le bruit, permet de lutter
contre les orages et la grêle,
Face à un phénomène rare commerare comme la grêle la
croyance sur yl’effet du
bruit d tdemeure et au début du
XXèmeXXème siècle la
France est couverte de
Canons êlparagrêle
Au XIX et XXème siècleAu XIX et XXème siècle• Les moyens de mesure seLes moyens de mesure se
développent• La climatologie s’appuie sur des• La climatologie s appuie sur des
outils mathématiques comme les probabilités et il est possibleles probabilités et il est possible d’imaginer les risques climatiques futursclimatiques futurs
• La microphysique et la mécanique des fluidesmécanique des fluides permettent d’expliquer et de modéliser les phénomènesmodéliser les phénomènes atmosphériques
Dans les années 60 la variation du climat est supposée liée auxclimat est supposée liée aux
tâches solaires
http://solarwatch.wordpress.com/2013/06/08/are-nasa-noaa-admitting-the-solar-max-has-passed/
Il existe bien une relation entre le nombre de tâches et l’énergie solairenombre de tâches et l énergie solaire
incidente sur la terre
1367 5 W/m² Maximum différence de 3W/m²1367.5 W/m² Maximum différence de 3W/m²
1364 W/m²
Evolution depuis 1960 de la variation moyenne globale de la température de l’air à la surface des continents (ligne bleue avec latempérature de l air à la surface des continents (ligne bleue avec la
moyenne lissée sur 37 mois en gras
El Niño
42Evolution depuis 1960 du nombre de taches solaires observées
http://www.climate4you.com/Sun.htm Dr Ole Humlum Oslo
Et ces tâches sont observées depuis longtemps y compris
quand il y a eu une période froidequand il y a eu une période froide en Europeen Europe.
Les arbres en sont témoin!D’après Leroy LadurieD’après Leroy LadurieHistoire du Climat depuis l’An MilHistoire du Climat depuis l’An Mil
Les arbres en sont témoin!Chronologie des croissances du chêne d'après Hollstein
300
250
275
300
Epaisseur annuelle en 1/100 mmM li é 11
225
250
e m
m
Moyenne lissée 11 ans Moyenne lissée 22 ans Moyenne lissée 36 ans Moyenne lissée 178 ans
175
200
men
t en
1/10
0 de
Minimum de
Maunder300 ans
125
150
Gro
ssis
sem Maunder
75
100
11171117
50
822
872
922
972
1022
1072
1122
1172
1222
1272
1322
1372
1422
1472
1522
1572
1622
1672
1722
1772
1822
1872
1922
Deux axes de pensées imprègnent le monde scientifique
• Ceux qui pensent que le climat est naturellement variable et que l’on doit q
comprendre ces fluctuations au regard de phénomènes naturels (soleil courantsphénomènes naturels (soleil, courants marins, poussières des volcans et des
météores )météores …)• Ceux qui pensent que, en plus de ces q p q p
phénomènes, l’activité humaine modifie les équilibres d’échanges par rayonnement deéquilibres d échanges par rayonnement de
la Terre
Seule la mesure et les échanges gde connaissance peuvent
permettre de savoir qui a raison• Dans les années 80 et début 90 c’est le
premier camp qui domine en se basant sur p p qde bonnes corrélationsPar exemple il est démontré que des• Par exemple il est démontré que des courants marins font remonter à la surface la mémoire de ce qu’il s’était passé au Moyen-âge quand il faisait plus douxy g q p
Les courants marins agissent comme notre chauffage central
Chaud
Froid
Transfert de chaleur de l’équateur vers les pôleset de froid des pôles vers l’équateur
48
Premières mesuresPremières mesures• Pour diminuer le risque de pluies
acides à la fin des années 70 on installe des filtres à la sortie des cheminées d’usine
• On élimine le gaz fréon de nos gfrigos qui détruit l’ozone de la tropopause qui nous protège des p p q p gUltra Violets
• On constate que l’humanité seOn constate que l humanité se multiplie comme elle ne l’avait jamais fait auparavantjamais fait auparavant
Au Moyen-âge on avait doublé en y g200 ans, aujourd’hui en 35 ans!
Des besoins pour nourrir 80 millions d’être humains par an en plusd être humains par an en plus
jusqu’en 2050 !!j q
Au moment où(en hectare par habitant)
• Au moment où la surface des terres fertiles
Source FAOterres fertiles diminue, car
les villesles villes progressent, 8% en France8% en France
par an
DIMINUTION PRÉVISIBLE DES SURFACES CULTIVABLES PAR HABITANT
Consommation d’eau en litres par Average daily water consumption per person
pjour et par personne
2000 - 3000
2000
2500Pour
produire sa nourriture
1500
2000
res
20 - 300500
1000Litr
2 - 30
500
Drinking Input for food Domestic needsPour Pour des usages purposes production
Il faut entre 2 et 3 litres par jour pour satisfaire aux besoins biologiques (eau du robinet) d’une personne et environ 1000 fois plus pour produire sa
boire domestiques
nourriture.Ou d’une autre façon il faut 1000 fois plus d’eau pour nourrir que pour rassasier
une personne qui a soif!
Revenons à ce que l’on pensait dans les années 90
L’effet des gaz àL effet des gaz à effet de serre (gaz carbonique CO2carbonique CO2,
méthane CH4, vapeur d’eau H2O,vapeur d eau H2O,
la suie, …) semblent êtresemblent être
responsables des tendancestendances
observées du changementchangement climatique
54http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/77/Radiation_transmise.png
Bilan radiatif moyen de la TerreEffet de Serre
RayonnementS l i
103 W/m2
Rayonnementsolaire
239 W/m2
Rayonnement
y/ 236 W/m²
Solaireincident moyen
visible
solaire réfléchi
20 W/m2 89 W/m2 130 W/m2
yterrestre
infrarouge
342 W/m2
Atmosphère21 W/m2 68 W/m2
20 W/m 89 W/m2 130 W/m14 W/m2
+ CO² = - 2W/m²
Atmosphère
10 W/m254 W/ 2
+ NH4 = - 1W/m²
10 W/m254 W/m2154 W/m2
O é Continents
174 W/m2
Océans ContinentsD’où recherche d’un nouvel équilibre à une température un peu plus élevéeD’où recherche d’un nouvel équilibre à une température un peu plus élevée
CHANGEMENT CLIMATIQUECHANGEMENT CLIMATIQUE
• Confirmé en septembre 2013 par les travaux du GIECtravaux du GIEC
• Les gaz à effet de serres sont responsables à plus de 90 % de la
modification du climat actuel avec unmodification du climat actuel avec un réchauffement qui va se poursuivre
• et d’une augmentation de la variabilité de ce climat
56de ce climat
Une fois la chaleur du soleil stockée, cette Une fois la chaleur du soleil stockée, cette ,,énergie se déplace sur des supports liquides énergie se déplace sur des supports liquides
ou gazeux surtout par convection leou gazeux surtout par convection leou gazeux, surtout par convection, le ou gazeux, surtout par convection, le principal moteur du transfert thermique dans principal moteur du transfert thermique dans
l’air ou l’eaul’air ou l’eaul’air ou l’eaul’air ou l’eau
57A l’origine des mouvements d’air dans l’atmosphèreA l’origine des mouvements d’air dans l’atmosphère
Pôle NordAir polaireAir polaire
Air tropical Zones de frontogenèsefrontogenèse
Pôle Sud58
Pôle Sud
La France est privilégiée car à l’aval des flux océaniques
59Source: http://www.ngdc.noaa.gov/
La pluie se produit à la rencontre des ces 2 masses d’air
Ce qui a été le cas en décembre et le sera à nouveau à mi janvier 2014
60
Au printemps et en été des pluies orageuses localisées parfois accompagnées de grêle
Sens de déplacement: vent à 500hPa
p p g g
vent à 500hPa
N t li ti ti l!Notre climatiseur estival!
Animation Gérard RouquetteAnimation Gérard Rouquette
Dans les années 2000 et aujourd’hui
• Le premier axe de pensée n’a plus beaucoup de soutien scientifique p qalors que politiquement il a tenu jusqu’au milieu des années 2000jusqu au milieu des années 2000
• Des recherches pour comprendre édans le passé plus ancien des
évènement similaires à celui que qnous vivons commencent à donner des résultatsdes résultats
Pour imaginer le futur, il faut comprendre le présent et étudier lecomprendre le présent et étudier le
passéC’est ce que font les scientifiquesC est ce que font les scientifiques avec de plus en plus de moyens
D l iDes glaciers de plus de 4
km d’épaisseurd épaisseur
pour remonterremonter
400 000 ans
Maxi 300 ppm il y a 325 000 ansMaxi 300 ppm il y a 325 000 ans
Mini 180 ppm
+ 3°C
- 8°C
Fig. 1 IPD (top), ice core CH4 records (middle), and calculated emissions from scenario L3 (bottom).CH4 data points show the mean concentration from replicate samples measured at
that depth.
Des travaux récent démontrent en comparant le contenu de méthane dans les
l tt l iè dcalottes glacières du Groenland et de l’Antartique,
que le CH4 commence à grimper aux latitudes desgrimper aux latitudes des
tropiques avant de progresser aux latitudes dans l’emisphére
nord Des sources d’originenord. Des sources d origine naturelles (lacs et marais) et anthropiques expliquent les
observationsobservations
L Mitchell et al. Science 2013;342:964-966
Published by AAAS
Fig. 2 Modeled CH4 concentrations from the IPD (top) and box 1 (60° to 90°S, bottom) for scenarios N1, N2, A1, and A2 (left), as well as the combined scenarios A1+N2, and A2+N2 with
a 50% reduction in per-capita rice agriculture emissions (right).All scenarios are tuned to match the concentration and IPD at ~1400 C.E. The emission histories used to produce these
scenarios are shown in fig. S10
L Mitchell et al. Science 2013;342:964-966Published by AAAS
Travaux du CNRS, Mme Valérie Masson-Delmotte
Alors qu’aujourd'hui on en mesure 397 et qu'à ce rythme on en aura 500 vers 2065!
397
CO2 CO2 ppmCO2 CO2 ppm
397
+2 ppm par anppmppm
330 330 ppmppm
ppmppm
330 330 ppmppm
+2 ppm par an
pppppppp
288 288 ppmppm288 288 ppmppm
10001000 180018001400140010001000 1800180014001400
68
Comprendre notre passé p pDes leçons pour le futur de notre
li tclimat• Durant l’été 2011 le conseil de rechercheDurant l été 2011 le conseil de recherche
des USA a publié les travaux de géologues qui ont tenté de reproduiregéologues qui ont tenté de reproduire
l’évolution du climat sur la Terre depuis 850 millions d’années à partir de l’analyse
de carottes et de forages des roches et gsédiments.
De: Understanding Earth’s Deep Past, Lessons for Our Climate FutureN ti l R h C il f ti l A d i USA 2011National Research Council of national Academies. USA 2011www.national‐academies.org
Estimation du taux de CO² depuis 45 millions d’années à partir des sédiments
De: Understanding Earth’s Deep Past Lessons for Our Climate Future
70
De: Understanding Earth s Deep Past, Lessons for Our Climate FutureNational Research Council of national Academies. USA 2011www.national‐academies.org
Notre planète a souvent été pplus chaude qu’aujourd’hui!
De: Understanding Earth’s Deep Past Lessons for Our Climate Future
71
De: Understanding Earth s Deep Past, Lessons for Our Climate FutureNational Research Council of national Academies. USA 2011www.national‐academies.org
Hypothèse d’évolution du CO² atmosphérique l l édi t lselon les sédimentologues
On serait d’ici 1000 ans comme durant l’Eocéne ou la Terre ét it b l h d
72était beaucoup plus chaude
Températures à la surface de la Terre à l’Eocène, il 40 illi d’ é d il it l dil y a 40 millions d’année quand il y avait plus de
1000 ppm de CO² comparé à aujourd’hui
37°C à l’équateur soit 9°C en +
A nos latitudes on d °passerait de 13°C
aujourd’hui à 28° ou 30°C soit un climat30 C, soit un climat
tropicalAujourd’hui
73+15°C de plus au pôle Nord
Elévation du niveau des mersElévation du niveau des mers
En ce moment, il y a une élévation y
moyenne de 3 mm par an et qui p q
pourrait atteindre 7 ou 8 mm/an lorsque les glaciers des
S it 3 t l 10 t d
pôles fondront plus rapidement
Soit 3 cm tous les 10 ans et donc entre 30 et 75 cm de plus en 2100
Fig. 5 Cumulative changes in the mass of (left axis) the EAIS WAISmass of (left axis) the EAIS, WAIS, and APIS (top) and GrIS and AIS and the combined change of the
AIS and GrIS (bottom) determinedAIS and GrIS (bottom), determined from a reconciliation of
measurements acquired by satellite RA, the IOM, satellite
gravimetry, and satellite LA. Also shown is the equivalent global
sea-level contribution (right axis), calculated assuming that 360 Gt of ice corresponds to 1 mm of o ce co espo ds to o
sea-level rise. A Shepherd et al. Science 2012;338:1183-1189
M d l f dMasse de glace fondue depuis 1992 et augmentation du niveau de la mer
Published by AAAS
de la mer
Température pole nord Août 2013Diffé à l l• Différence à la normale
Il y a 110 000 ans le niveauIl y a 110 000 ans le niveau moyen des mers était 4 à 6 m au dessus du niveau actuel
alors que la température étaitalors que la température était légèrement plus chaude et lelégèrement plus chaude et le
taux de CO² inférieur à j d’h iaujourd’hui
De: Understanding Earth’s Deep Past, Lessons for Our Climate FutureN ti l R h C il f ti l A d i USA 2011National Research Council of national Academies. USA 2011www.national‐academies.org
Autres conséquencesAutres conséquences d h tdu changement
li ticlimatique
Des risques d’évènementsDes risques d’évènements violents et extrêmes plusviolents et extrêmes plus
fréquents78
Deux tempêtes en 11Deux tempêtes en 11 ans, 1999 et 2009!ans, 1999 et 2009!
www.jacobins.mairie-toulouse.fr/.../TPH18_.htm
Crue 1930 - http://www.aquadoc.fr/article.php3?id_article=22
Cependant il demeure encore des incertitudes et donc:
• Besoin de poursuivre des travaux scientifiques pour modéliser le plusscientifiques pour modéliser le plus
fidèlement l’évolution la plus probable• Sachant que la complexité des
phénomènes est immensephénomènes est immenseMais ce qui est certain, c’est que à notre Mais ce qui est certain, c’est que à notre
échelle il faut s’y préparer en réduisant auéchelle il faut s’y préparer en réduisant auéchelle il faut s’y préparer en réduisant au échelle il faut s’y préparer en réduisant au plus vite nos gaspillages de CO² etplus vite nos gaspillages de CO² et’ d t t t t ’ t d’ d t t t t ’ t d
82en s’y adaptant tout en s’appuyant sur des en s’y adaptant tout en s’appuyant sur des
principes durables!principes durables!
Le débat s’anime maintenant autour de deux thèmes
lé t icomplémentaires• Diminuer à la source les gaz à effetDiminuer à la source les gaz à effet
de serre• S’adapter à ce changement
Quelles conséquences ?Quelles conséquences ?
• A/ Une mer qui va monter légèrement?• B/ Des risques d’évènements violents etB/ Des risques d évènements violents et
extrêmes plus fréquents?C/ Pl h d l t t d• C/ Plus chaud, plus souvent et des besoins énergétiques plus sollicités en été pour maintenir notre confort?
• D/ Une demande en eau pour se nourrir• D/ Une demande en eau pour se nourrir plus importante?
Face au changement climatique que faire?
Se déplacer?Se déplacer?
+2.5°C = 500 km vers le Nord ou
400 m en altitude400 m en altitude
85
Situation de canicule de SudLes versants Nord-Est les premiers concernés
Pourquoi?86
Pourquoi?
Transformation adiabatique :( Sans échange de chaleur Q=0 T
A cause de l’effet de Foehn( Sans échange de chaleur, Q 0. T constant, variation de P )
DETENTE
P COMPRESSION
P
Soulèvement d’une masse d’air par un relief:
Affaissement d’une masse d’air par un relief:
87
par un relief:Détente, refroidissement, saturation puis condensation.
par un relief:Compression, réchauffement, évaporation.
Exemple de poussée très chaude d’août 2003d août 2003
88
89
Niveau d’ozone le 8 août 2003Danger!
Niveau d ozone le 8 août 2003µg/M3 d’air
90
Source Prév’air -INERISLes fortes températures favorisent sa formation dans les villes
Avec un nombre de jours de forte chaleur en été en augmentationchaleur en été en augmentation
T°Maxi sous abri, Juin à Août ‐ Nombre de jours SecteurAgen
50
60
> 30°C (Moyenne 19.7)
> 35°C (M 2 2)
2003
40
jours
> 35°C (Moyenne 2.2)
> 40°C (Moyenne 0.1)
30
mbre de
j
10
20
Nom
0
10
51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 01 03 05 07 09 11 13
195
195
195
195
195
196
196
196
196
196
197
197
197
197
197
198
198
198
198
198
199
199
199
199
199
200
200
200
200
200
201
201
Ce qui pousse à la Clim en ville!
Nombre de nuits à Agen avec des minimales supérieures à 18 et 20°C
T° Mini sous abri, Juin à Septembre ‐ Nombre de jours Secteur Agen
minimales supérieures à 18 et 20°C
40
45
50
18°C
2003
30
35
40
ours
> 18°C
> 20°C
20
25
30
mbre de
j
10
15
20
Nom
0
5
1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
Ce qui pousse à la Clim en ville!
ICU selon la taille de l’agglomérationl agglomération
ffé l à l’ l
m(°C)
Différence due principalement à l’usage des climatiseurs
rmaxim
um
5
t de chaleu
e
Îlot
Toulou
se
Carm
aux
Paris
AGEN
A
93Source Météo France
Chaleur / énergie/ eauChaleur / énergie/ eauClimat
Adaptation
Sur quels principes durables peut on s’adapter?
• Une agriculture irriguée de précision• Une réduction des besoins énergétiquesUne réduction des besoins énergétiques
basés sur des ressources fossiles qui ramènent dans l’atmosphère du carboneramènent dans l’atmosphère du carbone sédimenté il y a des millions d’années
• Par exemple en évitant de promouvoir la « Clim » en été que les poussées chaudes« Clim » en été que les poussées chaudes
de Sud rendent parfois nécessaires
95
Conséquences pour les cultures de semences
• Plus d’extrêmes du climat à supporter• D’où des moyens de prévention à mettreD où des moyens de prévention à mettre
en œuvre pour en atténuer les conséquencesconséquences
• Accroître la ressource en eau et savoir que certaines années on n’aura besoin que de 800 m3/ha alors que d’autres il enque de 800 m3/ha alors que d autres il en faudra plus de 2500!C é d il t d f î h éd i• Créer des ilots de fraîcheur pour réduire l’ETP local 96
Le continuum sol, plante atmosphère
Rayonnement solaire
Transpiration
Ph t th i
ConvectionDe 50 à 150 litres/jour
solairePluieHumidité atmosphérique
temperature Air
Photosynthesis & respiration
Echange de chaleur Infiltration
EvaporationRuissellement de surface
vent
Interception
Flux de chaleur
p
aeration du sol & respiration
Microfaune & microorganismes
Absorption racinaire Mouvement de sels
respiration g
Capillaritédrainage & recharge des nappes
97Nappe alluviale ou phréatique
Que devient l’énergie solaire incidente?
couvert nuageux clair
Partie réfléchie
De 250 W/m² maxi par temps couvertDe 250 W/m² maxi par temps couvert à prés de 900 W/m² par ciel clair en été
98Jan Pokorný et al.; Solar energy dissipation and temperature control by water and plants; Int. J. Water, Vol. 5402
Répartition de l’énergie solaire incidente en milieu de journée
En W / m²
210Energie réfléchie ou
Albédo160
En W / m²
210
70Energie latente de transpiration qui
48070
350transpiration qui
rafraichit l’airEnergie qui réchauffeEnergie qui réchauffe
l’airE i d d ti 150Energie de conduction
dans le sol9050
99Sol nu Champ irrigué
Irrigated corn fieldsSurface Temperature
Il y a 13°C de différence entre les champs chauds et les champs fraisSurface Temperature
12 august 2011 – New presentationCl dClouds
Corn without irrigationCorn without irrigation
Well irrigated cornWell irrigated corn with i b t ithWell irrigated corn in between rows with
les water
Irrigation not yet arrived or not done
°C
Première nécessité!St kStocker davantagedavantage
d’eau douce au i di lniveau mondial
sur les continents pour compenser lacompenser la
disparition des glaciers.
Que ce soit l’eau du toit pour son jardinQue ce soit l eau du toit pour son jardin ou celle des champs pour la nappe
Stocker par exemple dans des lacs de nouvelle génération comme ici prés denouvelle génération comme ici prés de
Laugnac sur le Bourbon au Moulin d’Arasse
Principe de fonctionnement d’un lac de nouvelle génération
B i dPréleveur à
Nitrates (14/05/03)
7 mg/lBassin de décantation
Digue hauteur variable
Nitrates Stratification (14/05/03)
25 mg/lNitrates
(14/05/03)8 mg/l
des eaux
104
Prévenir les inondations rapides et drainer à condition de restituerdrainer à condition de restituer
localement l’eau aux nappes ou dans un lac voisin
ASSOCIER PROTECTION CONTRE LE VENTASSOCIER PROTECTION CONTRE LE VENTLUTTE PASSIVE CONTRE LE GELLUTTE PASSIVE CONTRE LE GEL
Haies Haies LUTTE PASSIVE CONTRE LE GELLUTTE PASSIVE CONTRE LE GEL
ET LUTTE RAISONNEEET LUTTE RAISONNEEirriguéesirriguées
105
Un autre potentiel du 47: les nappes
Il faut 300 mm en hiver pour remonterIl faut 300 mm en hiver pour remonterles nappes
Les nappes comme lieu de stockage
70038 0 )
Evolution du niveau de la nappe alluviale à Colayrac St Cirq
600
700
3 2
37.6
38.0
à av
ril (m
m
)
400
500
36.8
37.2
d'oc
tobr
e à
cote
ngf
(m)
30036.0
36.4
e cu
mul
ée c
100
200
35.2
35.6
3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 Pluv
iom
étrie
Projet en démarrage avec Conseil
199
199 4
199
199
199
199
199 9
200
200
200 2
200
200 4
200
200
200
200
200 9
201
201
201 2
201 P
Projet en démarrage avec Conseil Général de Lot‐et‐Garonne
D’où l’idée de la recharge avec de l’eau de qualitépour court-circuiter la partie imperméablepour court circuiter la partie imperméable
On peut également augmenter la porosité naturelle des sols à l’aide d’amendementsnaturelle des sols à l aide d amendements organiques ou avec des bactéries et des
mycorhizes
Contrôle de qualitéVanne
Puits Puits
G é
Limon
Graviers non saturés
Graviers saturés
terrain imperméablep
Testé et validé en 1996 en Lot-et-Garonne
Quelques mois plus tard
Et aussi pour de l’eau potable ou au moins de qualitéou au moins de qualité
200 à 420 €/Ha d’investissement pour stocker de 800 à 1500 m3/Ha
Enfin une fois l’eau stockéeEnfin, une fois l eau stockée,• Il faut en optimiser sa gestion• Il faut en optimiser sa gestion
• Ce qui nécessite desCe qui nécessite des investissements en
moyens et en savoir faire
POURQUOI IRRIGUER?POUR COMPENSER DES BESOINS PHYSIOLOGIQUES DES PLANTES
450
ETP Penman à Agen du 11 juin au 31 août, années 1971 à 2012
PHYSIOLOGIQUES DES PLANTES
450
ETP Penman à Agen du 11 juin au 31 août, années 1971 à 2012
410
430
450
Cumul - 298 à 436.1 mm
Moy 41 ans - 350 mm
Ecart Type - 29 mm
2003
410
430
450
Cumul - 298 à 436.1 mm
Moy 41 ans - 350 mm
Ecart Type - 29 mm
2003
370
390
410
mm
20041976 1989 1998
20091995
370
390
410
mm
E yp 9 mm2004
1976 1989 199820091995
330
350
ETP
Penm
an en
330
350
370
ETP
Penm
an en
m
290
310
Cum
ul d
es E
1979290
310
330
Cum
ul d
es E
1979
201
250
270 199219771987
1979
19801997
250
270
290
199219771987
1979
19801997
13
1971
1972
1973
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2012
Années
250
1971
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2009
2010
2011
2012
Années
POURQUOI IRRIGUER?Que les pluies ne compensent pas toujours
260
Précipitations à Agen du 11 juin au 31 août, années 1971 à 2012
Cumul - 50 9 à 237 mm 1992260
Précipitations à Agen du 11 juin au 31 août, années 1971 à 2012
Cumul - 50 9 à 237 mm 1992
200
220
240Cumul - 50.9 à 237 mm
Moy 42 ans - 128 mm
Ecart Type - 50 mm
19711992
1972
1997
1999200
220
240Cumul - 50.9 à 237 mm
Moy 42 ans - 128 mm
Ecart Type - 50 mm
19711992
1972
1997
1999
160
180
200
n m
m
19761972
1984 19991993
160
180
200
n m
m
19761972
1984 19991993
120
140
réci
pita
tions
en
120
140
réci
pita
tions
en
20
60
80
100
Cum
ul d
es P
r
60
80
100
Cum
ul d
es P
r
13
20
40
19912005
1985
2009
20102012
2000
20
40
19912005
1985
2009
20102012
2000
0
1971
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0 00
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1976
1977
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1984
1985
1986
1987
1988
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1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Années
0 0
La réserve du sol varie en fonction du type de sol et de sous-sol
Et de la vie dans le sol qui améliore les macro porosités
Caractéristiques hydriques du solCaractéristiques hydriques du sol
Pour 10 cm dePour 10 cm de profondeur de
sol
30 cm 50 cm13% 25%
Dynamique en profondeur
10y) 20 cm49%
20 cm32% 30 cm
32%
70 cm4%
20 cm
70 cm90 cm
13%
13% 25%
27%22%% of total water use by depth
9
8
7(mm
/day
68%20 cm
49%
30 cm
50 cm4%
50 cm32%
V18
VT
R1Detasseled
R4 R5 R6 Physiological Matur
7
6
5upta
ke ( 30 cm
47%
V9V6
V12V15
R4 R5 R64
3
2rn w
ater
20 cm 30 cm32%
V6V3VE
2
1
0
Cor
(cm
)
30
Roo
t D
epth
30
60
90
120R 120
De jour, le soleil permet la photosynthèse
La pompe solaire aspire l’eau du solLà où elle est disponiblep
Sol de surface
En premier lieu en surface car c’est plus facile à
humidecar c est plus facile à
pomper
Réserve d’eau en
profondeur disponible
Quand la réserve de surface s’épuise
La pompe solaire aspire l’eau du solLà où elle est disponiblep
Sol de surface
sec
Réserve d’eau en
profondeur disponible
QUAND IRRIGUER?
• Quand les besoins d’évapotranspiration des feuilles deviennent supérieurs à ce que les p qracines sont capables de prélever instantanémentinstantanément
• Avant que le stress hydrique ne provoque é édes conséquences irréparables et une
réduction du potentiel de productionp p• A condition qu’il n’y ait pas de forts risques
de pluies dans les heures ou jours à venirde pluies dans les heures ou jours à venir 119
QUAND IRRIGUER?QUAND IRRIGUER?Les outils de prises de
décision
• L’école Française du Bilan çHydrique Théorique
• Les mesures in situ• Les mesures à distance
120(télédétection)
Appui TechniqueWith a long experience in irrigation monitoring
Appui Techniqueaux Irrigantsaux Irrigants
En Moyenne-Garonneansansans
1963 1993 2003
Les outils de l’ACMG en collaboration avec la CA 47 et l’aide du CG47, deavec la CA 47 et l aide du CG47, de
l’Agence de l’Eau et du CR AquitaineToutes les semaines Toutes les semaines plusieurs fois
/ Semaine
Tensiomètre
GSM GPRS
200620041985
SENTEK
Gravimétrie Diviner 2000 EnviroScan
EasyAGSonde neutronique
Mesures de l’eau et du selMesures de l eau et du sel
© Sentek Pty Ltd 2009
Les Sondes SentekLes Sondes Sentek
• Des mesures fines du diélectrique du sol avecdiélectrique du sol avec des sondes capacitives p
nous donnent en l tquelque sorte un
électrocardiogramme duélectrocardiogramme du fonctionnement de la vie
du sol et des racines 124
Matériels utilisésMatériels utilisés EnviroScan
Diviner 2000
Pour les suivis individuels Pour les référentiels
G â à hGrâce à un champ électrique émis
par chaque Diélectrique de l’air : 1capteur,
ces derniers
l air : 1du sol : 4 à 7de l’eau : 80
mesurent l’humidité dans le
sol à chaquesol à chaque horizon
en détectant les
10 cm
en détectant les molécules d’eau
présentes
10 cmet exprimant ainsi l’humidité en illi èt d’millimètres d’eau
pour 10 cm de solAgralis Services – Aérodrome d’Agen – 47520 Le Passage – 05 53 47 24 00 – 06 11 36 35 88
Ce pilotage est facilité en goutte-à-goutte !
Humiditédu sol 2
p g g g
Capacité au champ
du sol 2
RéservRFUe
UtileBas de RFU
Point de flétrissement permanent
1L’objectif est de rester dansla zone de confort hydrique
Les sondes Capacitives SENTEKde nombreuses utilisations & gestions possiblesde nombreuses utilisations & gestions possibles
Plantées dans le sol, ces sondes mesurentla salinité et l’humidité de ce dernier
50 cm30 cm10 cmObjectif : aider au pilotage de l’irrigation et de la fertilisation
Carte-mère
la salinité et l humidité de ce dernier.
Capteurs : - Duo salinité et humidité
« TRISCAN »
ou-Humidité seulement
Fréquence de recueil des
CapteurFréquence de recueil des
données paramétrable
Suivant les modèles, transmission desNOUVEAUTE NOUVEAUTE
données par navette, réseau mobile ou PC
Traitement des donnéessur Irrimax (logiciel)
EnviroScan
sur Irrimax (logiciel)
Diamètre des capteurs différent51
mm
Position des capteurs variables
Longueur sur mesure
EasyAGCapteurs tous les 10 cmLongueurs: 10, 30 ou 50 cm
Priméesau SIMA
Permet de créer unePermet de créer une véritable station
agrométéorologique sur mesure, ,évolutive et modulable,
comprenant les d itisondes capacitives
et des capteurs météo pour aller jusqu’au pilotageMultiples jusqu’au pilotage
des électrovannes.
Plusieurs modules
usages
peuvent être reliés en radio (4km en
champ libre)Une seule carte SIM
Envoi des donnéesau format CSV sur
un serveur FTP
SIM
Mesures, analyses, un serveur FTP
Notre équipe est là pour étudier avec vous la solution qui correspond à vos projets !
y ,transmissionset pilotage
131Pour plus de simplicité
Sableux Limoneux ArgileuxSableux Limoneux Argileux
Goutte-à-goutte
10 cm20 cm30 cm
50 cm
70 cmBulbe
Remplir le bulbe la nuit pour l'utiliser le jourRemplir le bulbe la nuit pour l'utiliser le jour.
http://www.acmg.asso.fr
http://www.acmg.asso.fr
La position pde la sonde
estest réfléchie à partir de donnéesdonnées
spatiales de sol ou des végétauxvégétaux
http://www.acmg.asso.fr
Exemple de suivi au Diviner sur betterave porte graine en 2010
Aspersion 260 mmPluie 134 mmPluie 134 mm
136
BETTERAVESBETTERAVES
Exemple d’enregistrement 2011 sur b tt t ibetterave porte graine
138Aspersion 134mmPluie 260 mm
Le cas d’un maïs de semences en 2013, vers Mézin
Aspersion 175 mmpPluie 47 mm (18 mm jusqu’au 04/09)
139
Cela permet par exemple de suivre la dynamique des prélèvements de l’eau du soldynamique des prélèvements de l eau du sol
A 10 cm
A 20 cm
A 40 cmA 50 cm
Sur 60 cm
140
Mais aussi le prélèvement des ionsMais aussi le prélèvement des ions
IONSIONS
EAU
141
Exemple de prélèvements mesurés toutes les 10 minutesA 10 cm
A 20 cm
A 30 cm
A 40 cm
A 50 cm
142
D’où la propositionD où la proposition• De privilégier les champs frais et les
haies irriguées pour atténuer l’impact des canicules en été
• De stocker plus d’eau de ruissellement lors d’épisodes pluvieux intenseslors d épisodes pluvieux intenses
De manière à mettre cette eau à disposition de tous, ville et campagne, lorsqu’il fait chaud pour atténuer l’impact des coups p p p
de chaleur et réduire les besoins énergétiques de climatisationénergétiques de climatisation
Notre climat est lié à l’eau
Précipitations
100%62%
Évapotranspiration
62%
16%Ruissellement
En France en22% 144
Écoulement souterrain en Km3/an
Adapté EGID22% 144
Des chiffres très différents en ville
100%12%
Précipitations
100%
ÉÉvapotranspiration
Ruissellement
Écoulement souterrain78%10%
14510% Fuites du réseau
d’assainissementÉvaluation variable d’une ville à une autre
145
La zone mal irriguée fonctionne comme le sol nu
En W / m²
170Energie réfléchie ou
Albédo160En W / m²
170170Energie latente de
transpiration qui480
350transpiration qui
rafraichit l’airEnergie qui réchauffeEnergie qui réchauffe
l’airE i d d ti 90
90Energie de conduction
dans le sol9050
146Champ non irrigué Champ irrigué
Dans un verger irrigué il fait de 5 à 12°C plus frais que dans le chaume voisin –
mesures ACMG 2008mesures ACMG 2008
26°C dans le verger et 38°C au dessus du chaume voisin le
31/08/2008
Mesures ACMG 200826°C dans le verger 38°C d h38°C dans chaume
voisin
Lien Micro Climatique entre Ville et Campagne ?148
q p g
Température de surface – 11/07/2011
L’EAU ET LA VEGETATION COMME MOYEN DE RAFRAICHISSEMENT NATUREL
Zoom Agen - Boé - Le Passage d’AgenDE RAFRAICHISSEMENT NATUREL
Eté – Juillet 2010Printemps – Mai 2010 Eté Juillet 2010Printemps Mai 2010Source : PLU Communautaire Durable de la Communauté d’Agglomération d’Agen (CAA)
149
le rôle du végétal : constat
L’arbre ou des bandes boisées, c’est naturellement :
constat
naturellement :
un climatiseur d’espacepublic car il réfléchit unepartie de rayonnementsolaire.
Un «évapotranspireur» et Un «évapotranspireur» etdonc un moyen naturelpour climatiser l’airambiant situé en dessouset à proximité, sous levent, à condition depouvoir l’irriguer sans
D 30 à 70 3 d’g
excès.
Un moyen de transformerune autre partie de cette
De 30 à 70 m3 d’eau s’évaporent par Ha et par jour dans une zone
150
une autre partie de cetteénergie solaire en matière(puits à carbone),
par jour dans une zone boisée irriguée 150
100%35%
Précipitations
100%
ÉÉvapotranspiration
Plus de photosynthèse
Moins chaud
Ruissellement
photosynthèse
Écoulement souterrain45%20%
25%151
20%40%Vers la nappe 151
Programme ADAPTACLIMA IIProgramme ADAPTACLIMA II
PROJET EUROPÉENPROJET EUROPÉENADAPTATION AU CHANGEMENT ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LE SUDOECLIMATIQUE DANS LE SUDOECLIMATIQUE DANS LE SUDOECLIMATIQUE DANS LE SUDOE
OBJECTIF GLOBALRenforcement de la protection et de la conservation durable de l'environnement et du milieu natureldurable de l environnement et du milieu naturel
152
1/ RÉDUIRE L’ÉNERGIE SOLAIRE 1/ RÉDUIRE L’ÉNERGIE SOLAIRE INCIDENTE…INCIDENTE…
En W / m²
170Energie réfléchie ou Energie réfléchie ou
AlbédoAlbédo 23017050
350Energie latente de transpiration qui
230
50350transpiration qui rafraîchit l’air
Energie qui assèche
50300Energie qui assèche
l’airE i d d ti 90Energie de conduction
dans le sol 80
Avant Après153
… ET 2/ RAFRAICHIR L’AIR … ET 2/ RAFRAICHIR L’AIR AMBIANTAMBIANTAMBIANTAMBIANT
En W / m²
Energie réfléchie ou Energie réfléchie ou AlbédoAlbédo 230 230170
Energie latente de transpiration qui
230
50
230
270
17050
transpiration qui rafraîchit l’air
Energie qui assèche
50300
270350
Energie qui assèche l’air
E i d d ti100
Energie de conduction dans le sol
A è
80 6090
Avant Après154
2. Diagnostic des îlots de chaleur et de fraicheur urbains
Comparatif des images thermiques Landsat 8 et visibles à Agen le 04/08/13
B é i i d i L d155
Bonne précision des images Landsat
Mise en avant des zones industrialisées beaucoup plus chaudes
/Comparaison mesures mobiles / Landsat Variations de la
température de l’air de 6,5°C entre les différents quartiers qdu centre de l’agglomération agenaiseagenaise
Bonne corrélation des variations dedes variations de températures mesurées entre les diffé t tdifférentes zones et les températures de surfaces
Image Landsat 8 au 4/08/13 et représentation de l’évolution des températures de l’air en fonction des différents quartiers
156
D à é ét li dVégétaux irrigués et pérennisés en ville
Des espaces à végétaliser de manière pérenne pour :
• Mieux isoler, avoir moins froid l’hiver et moins chaud l’été
(P i i d l’h bit t(Principes de l’habitat bioclimatique)
A éli l b i• Améliorer le paysage urbain
Terrasse végétalisée irriguéeSource : Traité d'architecture et d'urbanisme bioclimatiques, ADEME
157
Des gouttelettes s’évaporant prennents évaporant prennent
800 calories par gramme à l’air !
1 litre d’eau qui s’évapore1 litre d’eau qui s’évapore refroidit de 2°C 1000 m3 d’air
I té êt l f t iIntérêt pour les fontaines, jets d’eau, dispositifs de
b i ti tbrumisation, etc.
158Photo par Brume System
L'IDÉE EST DEL'IDÉE EST DEL IDÉE EST DE L IDÉE EST DE PASSER DE LA PASSER DE LA SITUATIONSITUATIONSITUATION SITUATION AAAAÀ LA SITUATION À LA SITUATION BBB B
FRAIS CHAUD
°C159
Depuis 30 ans un fossé ps’est creusé entre la ville
et la campagne.Il est temps de le remplir
d’eau en hiver pour tili bl tutiliser ensemble cet
bl d il f it« or bleu » quand il fait trop chaud!
160trop chaud!
160
Une initiative dede
l’économie agricole du
département pde Lot-et-GaronneGaronne
161
Egalement au niveau du Conseil Général qui lance une mission d’i f ti t d’é l tid’information et d’évaluation:
D l’ d t lDe l’eau pour adapter le t it i h tterritoire au changement
climatiq eclimatiquePremière session de la commission le mardi 28 janvier
162
Première session de la commission le mardi 28 janvierRapport pour juin 2014
Egalement au niveau de l’Agglo d’Agen qui lance
U l & liUn cluster eau&climatUne ZA Agen Garonne
axée sur l’eau et le climat
163
3e
2013
embr
e n
ove
edi 2
2en
dre
Ve
www.agglo-agen.fr
Un meilleur partenariat entre la pville et la campagne pour durer
blensemble
Cela existait déjà durant l’Empiredurant l’Empire
Romain
Chaque crise climatique q qprovoque des conséquences,
i l é i tsociales, économiques et environnementales
• Pourquoi attendre les prochaines environnementales
q pcrises pour s’impliquer dans des
dé h l l ùdémarches locales où« l’or bleu » de nos régions« l or bleu » de nos régions soumises au flux océanique q
serait si bien valorisé?
Venez nombreux !Vendredi 24/01/2014Vendredi 24/01/2014
167