Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°496 du 10 mars 2011 - Ne peut être vendu séparément. Pauline Etienne Future grande Onze films, quatre récompenses, dont le Magritte du Meilleur Espoir Féminin, à 22 ans, la Belge Pauline Etienne voit la vie en rose, au niveau carrière. Des projets en masse pour cette jeune femme exigeante et si fraîche à la fois, photographiée dans le Palais des Beaux-Arts, en exclusivité pour Les Carnets de Paris Match. Les Spécial mode Vespa Le nouveau défi de Luc Duchêne Canapé Hande Kodja : Bette David eyes, le retour Portrait David Jeanmotte, le magicien de l’âme Tendance Les blogueurs chez Ferent CARNETS Pauline Etienne

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Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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Supplément détachable et gratuit de Paris Match n°496 du 10 mars 2011 - Ne peut être vendu séparément.

Pauline Etienne

Future grandeOnze films, quatre récompenses,

dont le Magritte du MeilleurEspoir Féminin, à 22 ans, la Belge

Pauline Etienne voit la vie en rose,au niveau carrière. Des projets en

masse pour cette jeune femmeexigeante et si fraîche à la fois,

photographiée dans le Palais desBeaux-Arts, en exclusivité pour

Les Carnets de Paris Match.

LesSpécial

mode

Vespa Le nouveau défi de Luc DuchêneCanapé Hande Kodja : Bette David eyes, le retourPortrait David Jeanmotte, le magicien de l’âmeTendance Les blogueurs chez Ferent

CARNETSPauline Etienne

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Les CARNETS_ 3

Pauline Etienne, la petite déjàgrande, pose avec sa spontanéité,au Palais des Beaux-Arts, dans la

rotonde Bertouille, en topBellerose et boucles d’oreilles

personnelles. Coiffure Damien ;maquillage Yvonna avec les

produits Artdeco pour le salonMarianne Gray. (02 511 00 01)

sommaire

Cover : © Michel Damanet - www.projectopress.com - (0475 61 01 81) assistant Benoît Féaux. Journalistes : Claude Muyls (people), Catherine Malaise (beauté, coiffure), Geoffroy d’Ursel (people), Marc Samain (évasion) Philippe Phievet (gastronomie), Viviane Eeman (portrait), Régine Kerzmann (Liège).Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en chef : Marc Deriez. Resp. éditorial: Jean-Pierre Tordeurs - Tél : + 32 2 211 29 11. Publicité RGP Michel Druart 02 211 29 10. Ray Vanderstraeten 02 211 27 73. Laurence Thomsin 0478 459 597. Conception graphique : Trinôme.Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°496 du 10 mars 2011. Ne peut être vendu séparément.

4 Interview exclusivePauline Etienne, entre deux mondes

8 PortraitPassionDavid Jeanmotte, le magicien de l’âme !

10 Agenda CulturePlaisir de tous les sens

12 PsychoCanapéHande Kodja ‘Bette Davis eyes’, le retour

TourismeVoyage14 Tentations multiples16 Les Croisières MSC

18 VespasAttitudeLuc Duchêne, une vie à 180 degrés

Spécial Mode21 La grande libération22 A la Stanley Kubrick24 Imprimez votre style26 A la gloire des rayures28 Entre passé et modernité29 Au bonheur de Frida30 La vie fait boum !31 Gardez le cap !

30 TrendsAttitudeLes blogueurs chez Ferent

32 PortraitRencontreLes bonheurs de Sophie

37 LiègeDécoVintage Addict

BeautéNews38 Coiffures en tête40 Olivier Dachkin,

collection en ‘totale fusion’42 Belle de printemps

44 NewsShoppingIncontournables

46 AromathérapieLe sport à l’état pur

NOTREcouverture

Se faire plaisirUn zeste d’ethnique avec un

collier magistral porté surune blouse sable à larges

nouettes et une jupe corolledans un orange subtil,

couleur majeure de cettesaison. www.natan.com

Le 8 mars, ce fut la journée de lafemme. Et aussi mardi gras...C'est sûr, il y a des collisionsplus heureuses. Mais au fond,associer ‘esprit de justice’ et ‘sensde la fête’, est-ce vraimentincompatible ?Injecter une dose d'humour aucoeur de revendications fonda-mentales, est-ce jouer au je-m'en-foutiste ? Au cynique ?Ce serait faire injure auxfemmes, même les plus radicales,de croire qu'elles manquentd'humour !N'est-ce pas Françoise Giroudqui écrivait : “La femme serait vrai-ment l'égale de l'homme le jour où, àun poste important, on désigneraitune femme incompétente.”

Et toc...Aristophane, déjà, avait biensaisi toute l'étendue de l'humourféminin en décrivant dansLysistrata cette grève du sexemenée par des femmes afind'obliger leurs maris à arrêter la guerre !Elles mènent les hommes à lab(r)aguette.Au Québec, on les appelle les‘Germaine’, celles qui gèrent etqui mènent. A Paris, elle s'ap-pelle Anne Sinclair. La femme joue de son pouvoirde séduction.Un pouvoir absolu, d'ailleurs.La preuve ? Regardez les photosde la mode de l'été prochain !Escarpins aux talons hauts per-chés, jupes très courtes, couleursen pagaille, la femme s'affichepimpante !

Elle pétille en orange ou vertpomme et dévoile toute sa fémi-nité en imprimés à fleurs ou àrayures.L'affirmation d'un style décon-tracté, d'une identité forte, d'uneassurance toute naturelle.A l'image de l'invitée de cesCarnets : Pauline Etienne, uneactrice belge aux choix très affir-més. Jeune étudiante dans ‘Elèvelibre’ de Joachim Lafosse, petitefille de Michel Piccoli dans le ‘Belâge’, elle jouera prochainementdans ‘La Religieuse’ de Diderot etdans une adaptation d'un romand'Amélie Nothomb.Prix Lumière du meilleur espoirféminin et nominée pour leCésar du meilleur espoir fémi-nin, Pauline a... 22 ans !Quant à Hande Kodja, autreactrice qui monte, qui montedans le club des actrices belgesqui comptent qui comptent, de‘Meurtrières’ à ‘Affaire deFamille’, elle allie déterminationet désinvolture.Pauline et Hande, deux actricesau tempérament fort.Deux belles promesses.Comme deux hirondelles annon-çant que, cette année, le prin-temps sera un mot féminin !

La FUREUR de rire

© L

ores édito de

Bruno Coppens

Saint-Trop’ au PérouKate Moss a créé quelques pièces cultespour la collection Longchamp. Parmi elles,un large panier dans un matériau tissé decouleurs vives, inspiré des échantillonsramenés par le mannequin d’Amérique duSud. De quoi se la jouer chic sur tous lessables du monde. www.longchamp.com

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4_ Les CARNETS

Entre deux mondes

interview exclusive

UN RÊVE DE JEUNE FEMME, COMBLÉE PAR UNE CARRIÈRE DÉMARRÉESUR DES CHAPEAUX DE ROUE. Un casting, un rôle dans ‘Elève libre’ de Joachim Lafosse et les films se succèdent. En quatre ans, toujourstimide et réservée, Pauline Etienne a conquis les réflexes et les choix des vraies actrices. Découverte d’unepart cachée derrière un minois si charmant… TOP EXCLUSIF !

Palais des Beaux-Arts, salon particulier…Pauline arrive endouceur, décontractée, le sourire engageant, le regard unzeste réservé. Pas la moindre trace de fatigue pour la comé-dienne, qui vient de réaliser sa première séance de modepour un magazine, Les Carnets de Paris Match. “Je me suisfollement amusée”, me confie-t-elle spontanément. “Toutel’équipe m’a mise en confiance : j’ai passé un bon moment”. Ellechuchote presque, comme pour protéger ses sentiments.Émouvante jeune femme, au visage sans aspérités, à la gen-tillesse spontanée, au trouble mystérieux.

Très jeune, vous vous passionniez pour les arts, la musique,le théâtre… Comment l’aventure du 7ème Art a-t-elledébuté ?Je suivais des humanités artistiques, avec douze heures dethéâtre par semaine, mêlant les cours de déclamation, dic-tion, orthophonie. Le cinéma me semblait très lointain, aveccette caméra vous scrutant de si près. J’en rêvais pourtantsans y croire. La réalité de mes débuts ? Un désir hasardeux ! Un ami m’aproposé de passer des castings, dont celui de JoachimLafosse qui m’a choisie. Je le remercie de tout mon cœur.

PAULINEETIENNE

À 18 ans un départ très jeune…Que doit penser Emilie Dequenne ? Par rapport à elle, j’affi-chais un sacré retard ! Débuter jeune est intéressant pour leréalisateur : la comédienne n’est pas formatée dans sa tête,plus spontanée ; elle se permet beaucoup de choses malgrésa timidité : une remise en cause permanente, le changementde la vision de certaines choses. Non, j’ai tellement appris !Votre premier film, pour lequel vous avez gagné le Magritte,décrit un univers fermé, lourd, dérangeant… Pas de problème d’intégration ?Ma première expérience peut être qualifiée de ‘trash’, mais jel’ai pleinement vécue sans m’en rendre compte. Après letournage, venaient un calme, des moments ‘zen’, les rencon-tres avec les autres, tout aussi enrichissantes. J’ai été trèsémue de me voir pour la première fois dans ‘Elève libre’,résultat de trois mois de travail intensif, de découvrir ce queJoachim avait fait de nos personnages en huis clos. J’ai com-pris la dimension oppressante du scénario que j’avais tournésans en prendre réellement conscience.Vous avez continué avec des réalisations fortes. Un hasard ?Au début, j’ai accepté les scénarii proposés. J’aime les rôlesinterdits ; si le film est cohérent, je rêverais d’interpréter un

Interview Claude Muyls

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Effet de fragilitéPauline, douce, fragile, presque éthérée, heureuse de seretrouver dans ce lieu hautement symbolique de Bruxelles,La Rotonde Bertouille, du Palais des Beaux-Arts. Simple, elle porte une robe Maison Vandenvos et une broche Les Précieuses.

Débuter jeune est intéressant pour le réalisateur : la comédienne n’est pasformatée dans sa tête, plus spontanée ; elle se permet beaucoup de choses malgrésa timidité.

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être perturbé. Pourquoi exercer cemétier si je n’explore pas ce qui nel’a jamais été ?Après quatre ans de carrière, vous affichez onze films, téléfilms et court métrages et quatre récompenses : une belleproportion? Comment gérez-vousvotre nouvelle gloire ?Vous trouvez ? (Moue dubitative) J’aiété très étonnée de recevoir unMagritte pour un film datant d’il y aquatre ans, par exemple. J’affiche untout petit ego ; j’accorde de l’impor-tance à mes actes et, à ce niveau, jesuis bien entourée. Ma famille, mesamis me rappellent de garder lespieds sur terre.Vous vous êtes retrouvée devant unmonstre sacré comme MichelPiccoli dans ‘Le Bel âge’ de LaurentPerreau, en 2009. Votre réaction ?Je ne savais pas qui il était avant dele rencontrer ; je ne fus pas impres-sionnée. J’ai ensuite appris la gran-deur de l’acteur. Quand je joue, jepeux être n’importe qui, face à n’im-porte quel partenaire ; ce n’est pasmoi qui suis devant lui, mais lacomédienne. Cela me permet desaudaces folles !On m’a glissé à l’oreille que vousmûrissiez un projet trèspersonnel…Je rêve de réaliser mon propre courtmétrage dont j’ai écrit le scénario. Jel’ai montré à plusieurs profession-nels, m’encourageant dans cettevoie. Le pitch est assez noir : unejeune fille de 17-18 ans, schizo-phrène, rencontre, dans lesannées’60, un jeune autiste. En fait,ils se ressemblent…

Pourquoi un tel sujet ?Je suis en réflexion permanente. Quereprésente à mes yeux le métier decomédienne, quel est mon messageaux autres ? Ma profession me sem-ble étrange : je me glisse dans lapeau de personnages n’existant pasréellement. J’ai alors commencé àécrire l’itinéraire d’un auteur se per-dant lui-même dans son histoire : iltombe amoureux de la fille qu’il acréée lui-même… Il passe dans lenon contrôle, ce que la sociétédéteste ; elle veut tout gérer :l’image, les vêtements, le maquillage,les coiffures. Est-ce un comporte-ment sain ? Qui est malade dans cecas ?Derrière votre visage de petite fillese cache une recherche du côtésombre de la vie… et une grandematurité !J’ai toujours été attirée par la partnoire de l’existence. Mes parentsexercent des métiers difficiles : monpère est pompier, ma mère médecin.Jeune, vous souhaitiez monter surles planches : pas de projet ?Non ! Quel manque… J’ai envie,mais avec des gens qui travaillentdans mon esprit. Le théâtre exiged’amplifier toutes ses émotions ;pourquoi pas ? Cet art demande unemaîtrise parfaite du corps qui meplaît beaucoup.Qu’est-ce qui vous amuse le plusdans ce métier ?Vivre plusieurs vies en une. Je m’in-vente joueuse de football, cham-pionne de natation, mais ces rôlesexigent une grande force de travail.Souvent, je fais appel à un coach

interviewexclusive

Pauline s’amuseUne première expérience d’une séance de photos de mode

et immédiatement le bon regard, capté par notrephotographe dans le salon royal du Palais des Beaux-Arts.

Quel est votre livre de chevet ?Cela dépend des moments. Je lis actuellement‘Le Moine’, dans la perspective de l’adaptationde Diderot.La musique qui vous fait planer ?Le mariage de Figaro, de Mozart. Quellerichesse…Le rôle que vous aimeriez incarner ?Une fille se déguisant en garçon dans un filmd’époque, montant à cheval, s’adonnant àl’escrime… Le tout baigné d’un esprit de contede fées à la Tim Burton !Ton mets préféré ?Un sandwich à l’américain… Une vraie Belge !Ta période historique ?J’aurais aimé vivre la deuxième guerremondiale, mai’68, l’arrivée sur la lune, desépoques aux enjeux forts.L’essentiel de ta vie ?L’amour…Et Pauline sourit, rit, car elle vit cetterelation !

CARNETSintime

6_ Les CARNETS

Je suis en réflexion permanente. Que représente à mes yeux le métier de comédienne,quel est mon message aux autres ?

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J’ai toujours été attirée par la part noire del’existence. Mes parents exercent des métiers difficiles :mon père est pompier, ma mère médecin.

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Les CARNETS_ 7

Remerciements : Vêtements Bellerose (050 34 43 30) - Hoss Intropia (03 289 95 75)Maison Vandenvos (03 231 89 93) Chaussures Pol Quadens (http://polquadens.com)Bijoux Hypnochic (www.hypnochic.net) - Les Précieuses (02 502 71 05)Coiffure Damien Maquillage Yvonna avec les produits Artdeco pour le salonMarianne Gray. (02 511 00 01) Palais des Beaux-Arts de Bruxelles Rue Ravenstein, 23 1000 Bruxelles (02 507 82 00 - www.bozar.be)

pour m’imprégner de mon person-nage, en saisir la gestuelle, les sen-sations. Je suis, en plus, immergée,dans des milieux tellement diffé-rents et passionnants.Pas de sentiment de jeunesseperdue donc ?Mon insouciance s’est envolée àmes douze ans, après un grave acci-dent d’automobile qui a changé mavision de l’existence. (Sa voix se fra-casse en murmure…)

Vos projets ?Très excitants ! L’adaptation de ‘LaReligieuse’ de Diderot. Pour prépa-rer ce rôle, je compte m’enfermerune ou deux semaines dans un cou-vent, pour comprendre cette atmo-sphère, cet état d’esprit, en restanttotalement isolée. J’ai besoin de cesmoments : je serais capable de mefaire incarcérée dans un asile defous s’il le fallait pour ressentir leschoses jusqu’au bout et les retrans-mettre sur l’écran. Je respecteimmensément les réalisateurs ; c’estma part du travail…Je prépare aussi l’adaptation d’unroman d’Amélie Nothomb, ‘Ni Eveni Adam’, orchestrée par StéfaneLiberski au Japon.

Votre dualité me trouble : douce etpassionnée jusqu’au-boutiste !Je suis très complexée du jugementdes autres, sans rien en laisserparaître. Malgré ce handicap, quandje me sens bien avec les gens, j’ex-plose de joie, je me lâche. Jeune, jefaisais des animations pour enfants,de la chasse aux trésors, je medéguisais en princesse, je me faisaisenlever par un dragon. Rien que detrès normal…

Féminité révéléeUne autre facette de Pauline

qui aime jouer despersonnages multiples.

Très ‘glamour’ dans cette robebustier Hoss Intropia lui

galbant le corps à laperfection et les sandales Pol

Quadens. Bijoux Hypnochic.

QUESTION BAZOOKAQuel est ton état psychologique après cette interview ?Fatiguée… Je me dis que j’ai peut-être parlé à tortet à travers de moi, mais je suis heureuse !

Filmo sélective2011

Paradis perdu, d’Eve Deboise

Une vie française (TV), de Jean-Pierre Sinapi

2010

Comment va la douleur, de François Mathouret et Philippe Lardon

L’autre monde, de Gilles Marchand

2009

Q’un seul tienne et les autressuivront, de Léa Fehner

Le Bel âge, de Laurent Perreau

2008

Elève livre de Joachim Lafosse

Prix :2011

Magritte du cinéma du MeilleurEspoir féminin pour ‘Elève libre’

2010

Prix Lumière du meilleur espoirféminin pour ‘Q’un seul tienne etles autres suivront’

Étoile d’Or de la révélationféminine pour le même film

Nomination pour le César dumeilleur espoir féminin, pour lefilm de Léa Fehner

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8_ Les CARNETS

Portraitpassion

Cet homme-là reflète la joie devivre, déborde d’énergie positive,aide avec talent les autres à seretrouver physiquement au premierdegré, humainement au second.Animateur de ‘Sans Chichis’ sur la RTBF, David Jeanmottedébarque sur M6 avec sa faconde et son humour baignant d’optimisme. Tapis rouge pour ce Pygmalion…

Cousette à DourÉlevé dans un petit village nomméDour, David s’invite rapidement dans lafamille algérienne voisine, dominée parles femmes, couturières innées ets’amusant à lui dévoiler leurs secrets debeauté. De deux ans et demi à 18 ans,David s’imprègne de cet univers fasci-nant où il crée très vite ses propresvêtements. Pour gagner un peu d’ar-gent, il travaille dans la publicité, pourles grands panneaux publicitaires, dequoi lui permettre d’accomplir sonrêve, partir en Floride. “J’y ai capté unetelle créativité, une énergie délirante, unecapacité de se dépasser. Après troissemaines, j’étais transformé : mes rêvesdeviendraient réalité”.

L’éclosion du papillonDès son retour, les projets s’enchaînent.David parle dans le désordre… Si nousnous connaissons bien, l’interview sepasse par téléphone avec quelques cou-pures de réseau. “Je dois beaucoup à mongrand-père au niveau artistique ; peintre, ilétait femme au foyer. J’ai hérité de sonADN : travailler dans ma tête comme une

femme tout en restant un homme.” Pêle-mêle, il nous raconte ce qui fait sa vieactuelle. “J’ai créé ‘The Five’, une vitrinevirtuelle que peut intégrer tout indépendant,suivant notre philosophie. Je pars de l’idéeque l’esthétisme n’est qu’une face de l’êtrehumain ; en transformant son physique, ilvoit sa vie évoluer, ose prendre des déci-sions, se permettre des audaces, retrouver saconfiance en soi. C’est magnifique ! ‘TheFive’ réunit des artisans de la beauté quiconduisent au bien-être.” Dans une sociétéoù le paraître occulte l’être, le discoursde David fait mouche. Il a placé l’hu-main au centre de son travail. Lesmagazines, les défilés, Cannes fontappel à lui. Il participe à nombre deréalisations des Carnets de Paris Match,dont Deborah François et s’investit,avec modestie, dans la cause des ‘Amisde Bordet’ en maquillant tous lesartistes réunis sur le disque l’année pas-sée. C’est cela David et bien plus…

L’explosionIl y a deux ans, la RTBF l’approchepour lancer une émission de relookage,‘Sans Chichis’. Jackpot ! Les femmesadorent voir cet homme leur parler, les

comprendre, les amener à se reprendreen main. “Au début de 2011, j’ai été solli-cité pour participer à une ‘Love Académie’,un symposium réunissant douze professeurs :psychologue, sociologue, comportementa-liste… et moi ! Tu t’imagines : je me sens sipetit…”. Dernière actualité : notre magi-cien déboule sur la chaîne françaiseM6, où il anime en direct, tous les ven-dredis, un relookage de deux per-sonnes. “Je passe d’une émission sur lachaîne belge de deux minutes cinquanteenregistrée à un direct de deux heures, pen-dant lequel je communique, j’essaie de perce-voir les besoins, les manques, les failles demes interlocuteurs. Leurs espoirs aussi. Ici,je deviens le chef d’orchestre d’un coiffeur etd’une maquilleuse. Nous voyons les genssourire devant leur transformation, vivreune émotion intense. C’est si beau,Claude…”. Bientôt, notre David lancesa gamme personnelle de produits cor-porels fabriqués en Belgique, marianteffets esthétiques et bien-être.On ne changera pas le discours de cegrand Monsieur qui s’ignore avec sim-plicité…

www.thefive.be - [email protected]

DAVIDJEANMOTTE

Le magicien de l’âme !Claude Muyls

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PHOTOGRAPHED BY SERGE LEBLON WWW.NATAN.BE

NATAN

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Agendaculture

Conte urbainUn soir, de sortie entre collègues Porte de Namur, unhomme, un petit coup dans le nez, cherche sa voituredésespérément… Egaré, il s’assied sur un banc de laPlace Fernand Cocq… Quand, levant la tête, il voitclair, il n’est pas prêt de retrouver sa voiture, mais lebruit des portes d’un bus, la sirène des pompiers, lamaison communale le ramène 30 ans en arrière… Ilretrouve la place où il a grandi, il revoit son enfance,sa grand-mère qui l’emmenait à la bibliothèque rueMercelis, sa première petite amie qui, une foismontée dans ce bus 54, a disparu à jamais… Et puis,ressurgit le fantôme de ‘Coco Parachute’. Un conteurbain pour une nuit rocambolesque qu’AloïsAlzheimer, lui-même , dans ses pires cauchemars,n’aurait pu prévoir… Lorsque l’on cherche sa voiture,il faut s’attendre à tout. Théâtre Mercelis, du 18 mars au 09 avril – 070 75 42 42

CocoricoLe chroniqueur gastronomique de La Libre Essentielle a remporté le PrixFernand Baudin 2010 des plus beaux livres publiés, ‘La Belgique Le Vin’.

Le livre sera exposé au Wiels. Bravo pour cet ouvrage signé René Sepulet la photographe Cici Olsson, à la tête d’une jeune maison

d’édition ‘Sh-OP’ (www.prixfernandbaudinprijs.be) En dernière minute, nous apprenons que le tandem a aussi gagné le ‘Best

Wine Book 201’ en Espagne en se classant 4ème. Prochain projet : ‘Mange’ ... à Bruxelles suivi d'autres villes. info - www.sh-op.be

EXPO

Le secret du pharaonUn parcours à ne rater sous aucun prétexte. ‘Toutankhamon, sontombeau et ses trésors’ s’installent dès le 20 avril, pour 6 mois auHeysel (Palais 2), sur plus de 4000 m2. Après un passage remarquédans différentes villes européennes, il met en scène la découverte dela tombe de Toutankhamon grâce à la reproduction effectuée jusqu’àla perfection des trois chambres funéraires du jeune pharaon et desnombreux trésors ensevelis avec lui. Rien d’authentique pour lespuristes mais une belle immersion pour les amateurs. Une expositiontrès grand public qui rappelle la fabuleuse découverte de Carter en1922. Coproduction entre le BITC (Brussels International Tourism &Congress) et Semmel Concerts. Tickets déjà en vente : 070 25 20 20 ou www.sherpa.be.

Avec ce roman

vertigineux, Henry

James est sans nul

doute au sommet de

son art, son tout

grand art. ‘Cela

revient sans doute à

déclarer que, même

parmi les sujets

d'une qualité

suprême [...]

il y a une beauté

idéale dans la

qualité, dont l'effet

réclamé est d'élever la

foi artistique à son

sommet.

GASTRO LIVRES

MUSIQUE

THEATRE

Défi !Très belle initiative au Bozar qui présenteune œuvre rare « A Sea Symphony » deRalph Vaughan Williams, sous la directiond’Eric Delson. Le plus de cette soirée ? LaBrussels Choral Society, patronnée par sonAltesse Royale la princesse Claire nous feraune démonstration de son talent. On noteaussi la présence de la soprano Anja VanEngeland et du baryton Thomas Bauer. Le 12mars - rés : 02 507 82 00 - www.wedding-heart.com

PLAISIR de tous les sens

Claude Muyls

Carnet de lecture

Nouvelle rubrique pour cette rentrée tendances. Dans chaque agenda, un libraire nous

présente son livre coup de cœur. Le choix de Tropismes: ‘Les Ambassadeurs’, Henry

James, éditions Le Bruit du temps, nouvelle traduction et présentation de Jean Pavans

Alors vraiment, je l'affirme, on peut dire

que le thème choisi resplendit,

et celui des Ambassadeurs, je l'avoue,

a présenté ce type d'éclat à

mes yeux du début à la fin.

Par bonheur, je me trouve par là en mesure

de considérer cet ouvrage comme

franchement le meilleur,

‘dans l'ensemble", de tous ceux que j'ai

produits ; à défaut d'être ainsi

justifiée, cette extrême assurance

aurait eu une allure de fatuité publique."

Henry James, extrait de la préface à

l'édition de 1909

Galerie des Princes, 11

1000 Bruxelles - 02.512 88 52

www.tropismes.com

[email protected]

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BRUXELLES / BRUSSEL 1050 BRUXELLES / BRUSSEL 1000 - 10, rue d’Arenbergstraat BRUXELLES / BRUSSEL 1000 BRUXELLES / BRUSSEL

FORT-JACO) 1180 BRUXELLES / BRUSSEL 1050 - 245, galerie Louise -BRUXELLES / BRUSSEL 1050 ARLON 6700 - 9, rue Netzer

GENT 9000 - 8, Korte Dagsteeg - 09/225 64 15 - HASSELT 3500 HUY 4500 KNOKKE LE ZOUTE 8300 LIEGE 4000 - 12, rue du Mouton Blanc

NAMUR 5000 - 76, rue de Fer - 081/22 46 51 - VERVIERS 4800 WATERLOO 1410WAVRE 1300 22, place de l’Hôtel de Ville - 010/24 20 12

P O R T R A I T D E F E M M E

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12_ Les CARNETS

Psychocanapé

‘Bette Davis eyes’, le retour

HANDE KODJA

A 27 ANS, HANDE KODJA, QUI VIENT DE TOURNER SON QUATRIÈME PREMIER RÔLE, FIGURE PARMI LESMEILLEURS ESPOIRS DE NOTRE CINÉMA. Cette jeune Belge possède ce je-ne-sais-quoi qui fait la différence : un charme étrange mâtinéd’intelligence intuitive et une capacité hors norme à la rencontre. Ce cocktail détonnant pour-rait bien la mener à une carrière à la Bette Davis ou à la Jeanne Moreau, bref aux meilleursrôles psychologiques, comme elle l’a déjà démontré lors de ses prestations décapantes de‘Meurtrières’ et ‘Marieke, Marieke’.

Interview : Geoffroy d’Ursel.

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L’esprit Lauren BacallComme la légendaire star américaine quel’on surnommait ‘The look’, la jeune belge

possède ‘le regard qui tue’. Pourtant,soyons honnêtes, Hande n’a pas besoin de

ces artifices ; c’est au naturel que soncharme et son talent opèrent le mieux.

Robe et chaussures Paule Ka, bague Tahizea..

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Les CARNETS_ 13

Ce qui fait le plus peur dans ce métier, c’est la découverte en soi de choses dont on ne se croyait pas capable.

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‘‘HANDE KODJA

Tu fais ton chemin comme actrice,mais tu as commencé par lamusique classique. Quand j’étais petite, ma mère m’aforcée à faire du piano, ce que jedétestais. Elle m’a tenu tête et j’ai finipar adorer ça, au point de m’atteler àquatre instruments en même temps :piano, violon, flûte et flûte traver-sière. A mon sens, tous les arts s’inscrivent dans une sorte de conti-nuité : la musique m’a menée authéâtre, lequel m’a guidée, plus tard,vers le dessin et la sculpture. Comment ta vocation d’actrice s’est-elle imposée ?Progressivement, comme une évi-dence, tout au long de mon adoles-cence. A dix-huit ans, je voulais par-tir en Inde et me lancer dans l’huma-nitaire. J’ai toujours eu une penséepour les orphelins. Ma mère a refuséet elle avait raison : j’étais trop fra-gile. J’ai donc négocié des études dethéâtre à Paris et tout s’est enchaînéassez vite. Je recevais tout le tempsdes cadeaux de la vie et il fallait queje les déguste ; je ne pouvais pasfaire marche arrière. Au bout d’unan, je participais à mon premiertournage (j’étais la fille de RichardBerry dans un téléfilm, ‘Mon voisindu dessus’) et j’étais découverte parmon agent. Puis est venu ton premier grandrôle, très remarqué, dans‘Meurtrières’ de PatrickGrandperret…C’est arrivé en même temps que monentrée au Conservatoire – unechance extraordinaire puisque nousétions 1200 candidates dont seulesquinze étaient acceptées. Or le règle-ment du Conservatoire précise qu’ilnous est interdit de jouer ou tournerprofessionnellement pendant lesétudes. C’est idiot ! Qu’est-ce qu’ilss’imaginent, que nous sortirons ettrouverons du travail en claquant lesdoigts, sans expérience réelle nicontacts ?? J’ai choisi de ne gâcheraucune des deux magnifiqueschances qui m’étaient offertes et dementir. J’ai raconté au Conservatoireque le tournage avait eu lieu pendantles vacances, qu’il s’était très malpassé et que j’étais tombée endépression profonde.

T’est-il arrivé de ‘trop donner’ pourun rôle ?Oui, dans ‘Marieke Marieke’, un filmqui m’a marquée à vie. Il était réalisépar une Flamande, SophieSchoukens, avec des capitaux fran-cophones et ce grand acteur qu’estJan Decleir. C’aurait donc pu être lefilm de la réconciliation belge.Malheureusement, il a reçu beau-coup d’éloges dans la presse fla-mande et rien dans la presse franco-phone. Toujours est-il que ma rela-tion au personnage, une jeune fillequi se jette à corps perdu dans desrelations avec des hommes qui pour-raient être son grand-père, a pris desproportions que je n’aurais jamais puimaginer… J’ai ressenti quelquechose d’étrange quand, profitantd’un vide de trois jours dans le plan-ning du film, j’ai filé à Paris pour unbout d’essais. Ce fut la catastrophe.J’ai d’abord pensé que j’étais épuiséepsychiquement avant de me rendrecompte que j’étais devenue Marieke.Je ne l’ai pas sentie s’installer à l’inté-rieur de moi ; elle est venue sans queje m’en rende compte. Je ne pouvaispas incarner quelqu’un d’autre àmoins d’être complètement schizo-phrène. Je ne sais pas comment fontles acteurs chevronnés. Peut-être yarriverai-je dans dix ou quinze ans ?

Est-ce que cela fait peur ?Ce qui fait le plus peur dans cemétier, c’est la découverte en soi dechoses dont on ne se croyait pascapable. J’ai ressenti cela au cours dutournage de ‘Meurtrières’. Jusqu’oùl’inconscient peut-il nous mener ? Cafout la trouille de se dire que nousne maîtrisons pas ce que nous avonsdans la tête autant que nous le vou-drions. On a l’impression d’être unclown fou, comme quand on s’en-ivre. On boit sans sentir l’alcool

monter. En un coup, en sortant, onse rend compte qu’il est dix heuresdu matin, que la vie active a reprisson cours et qu’on est complètementdécalé. Tout tourne. Je me suisretrouvée en face de mes deux meil-leures amies, qui étaient comme messœurs, et je n’arrivais plus du tout àleur parler. J’étais devenue uneétrangère. Toutes les choses futilesde la vie étaient devenues ridicules.En même temps on se rend comptequ’on a besoin de ces futilités souspeine de mourir. Au secours !Comment trouver l’équilibre ?A travers un entourage stable car jesuis hypersensible. En plus je doisgérer ce métier, déstabilisant en soi,et affronter des rôles comme celui deMarieke qui m’a littéralement fracas-sée… Ce genre d’exercice d’équilibristedoit donner une sacrée maturité…Il y a chez moi quelque chose à lafois de très enfantin et très mature.J’ai une espèce de naïveté par rap-port au monde, aux gens… Je perçois plus la maturité que lecôté enfantin…C’est parce que tu ne me connaispas ! (éclats de rire partagé)

QUESTION PSYOù se trouve ta part enfantine ? Dans le fait de croire que les choses sont trop belles dans la vie. Je sais bien que tout n’est pas rose, mais je l’oublie. Je suis comme un gosse : je me cogne à un mur, je me relève, je repars en courant, et j’oublie instantanément qu’il existe d’autres murs.

Filmographieexpress :

Hande Kodja fut et sera : Une sympathiquemanipulatrice dans‘The unlikely girl’ deWei Ling Chang(2010)

La trop jeune amantede Jan Decleir dans‘Marieke, Marieke’ de Sophie Schoukens(2009)

La fille de Miou-Miouet André Dussolierdans ‘Une affaire defamille’ de ClausDrexel (2007)

La belle-mère dujeune ‘CapitaineAchab’ dans le filmde Philippe Ramos(2006)

Une inoubliable jeuneautostoppeuse dans‘Meurtrières’ dePatrick Grandperret(2005)

La fille de RichardBerry dans ‘Monvoisin du dessus’de Laurence Katrian(2003)

Remerciements : Coiffure Adrien pour Espace 70 - Piotr Hairstyle(02 511 99 54 - www.espace70.be) - maquillageMac (02 538 17 30 - www.maccosmetics.com)Paule Ka (02 513 62 42 - www.pauleka.com)Tahizea (www.tahizea.com.Canapé : Customobili, nouvellecollection belge de mobilier haut degamme, prêt à être customisé.

Page 14: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

14_ Les CARNETS

Tourismevoyage

Tentations MULTIPLES

Un jardin sans fleur, c’est comme un printemps sans saveurs.Escapades, week-ends découvertes…A l’orée des premiers beauxjours, pensez à vous évader. Quelques idées à noter dans vos carnets.

Marc Samain

Le soleilproche oulointain à petit prix ! Une offreexceptionnelle quiprésage des vacancestout aussiexceptionnelles. Le ClubMed offre 1000 séjoursà moins de 990€ à saisirrapidement. Uneoccasion unique deprofiter de vacancestout compris, haut degamme etmulticulturelles enmaîtrisant votre budget.En réservant entre le 7mars et le 10 avril (pourtout séjour entre le 20mars et le 31 juillet) ,vous profiterez desdestinations les plusprestigieuses aumeilleur prix.Marrakech La Medina,Opio en Provence ouencore Napitia, desvillages idylliques àmoins de 990€. De quoise réjouir de l’arrivée duprintemps annonciateurde vacances sous lesoleil. Adepte dessessions de bronzageou des sessions desport, vous aurez tout leluxe de choisir avec unseul mot d’ordre : vousfaire plaisir dans uncadre enchanteur.Dépêchez-vous, lesplaces sont limitées !www.clubmed.be

LégendaireSebago c'est bien sûr l'authentique chaussure bateau (Docksides) avec un cuir traité eau de mer, une semelleanti-dérapante en caoutchouc moulé, pour voguer sur terre ou sur mer. Mais c'est aussi une ligne dechaussures de ville avec les célèbres mocassins américains. De renommé internationale grâce auxnombreuses collaborations avec des concepts stores comme Colette à paris et Vane à New York, la marquejouit également d’une belle notoriété dans la mode. Infos au 0 2 344 18 71 - www.berghen.com

L’art du voyagePour sa 14ème exposition, l’Espace culturel Louis Vuitton propose une nouvellevariation sur le thème du voyage et choisit de faire découvrir l’‘Ailleurs’ de dix-huitartistes dits ‘expéditionnistes’. Ou l’expédition comme pratique artistique... Unnombre croissant d’artistes choisissent ce cadre de travail qui consiste àrelocaliser la création pour la qualifier différemment, partir, installer l’oeuvre d’artou la produire hors de son lieu de vie conventionnel. Ailleurs jusqu’au 8 mai 2011 à l’ Espace culturel Louis Vuitton 60, rue deBassano - 101, avenue des Champs-Élysées 75008 Paris. +33 1 53 57 52 03 Ouvert du lundi au samedi de 12h00 à 19h00, le dimanche de 11h00 à 19h00.www.louisvuitton.com/espaceculturel

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Antartic Village (2007)

Vie de châteauC’est au cœur des Ardennesles plus sauvages que sedresse la Manoir de Lébioles,avec ses tours et sesclochetons à bulbes. Un cadreidyllique qu’aurait adoré leGrand Meaulnes et qui sertaujourd’hui d’écrin à un hôtel-spa de charme, aussi bien pourles escapades que pour lesséminaires. Les uns et lesautres y découvriront avecravissement des chambres etsuites de classe internationale,un centre de bien-être au luxeintégral et, cerise sur legâteau, une partitionhautement gastronomiquesignée Olivier Tucki. Domainede Lébioles 1/5 à 4900Spa(Creppe) 087/ 791 900 –www.manoirdelebioles.com

Escapades printanièresCe printemps, la chaîne internationale des Logis, présente aussi dans le Bénélux, propose

de nombreuses offres printanières pour un week-end ou un mini-trip. Près de 35 hôtelsdans notre pays et 12 au Grand Duché de Luxembourg répondent à une charte qui fait

l’objet de contrôles réguliers et anonymes. Accueil personnalisé, confort privilégié, cuisineinspirée et goût de la découverte sont les valeurs fondamentales que vous retrouverez par

exemple chez les Boreux, à l’Auberge de la Ferme à Rochehaut ou à l’Erasmus hôtel aubord des canaux de Bruges… www.logishotels.com ou 084 /412 767

Page 15: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

29, rue de Namur - 1000 Bruxelles(proximité Palais Royal)

Tél. 02/514.08.85

Page 16: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

16_ Les CARNETS

Lorsque découverte de nouvelles terres rime avec détente… Lorsque voyages riment avec confort, gas-tronomie et bien-être… Les navires de la compagnie MSC Croisières, véritables palais flottants, sillonnentles mers du monde pour votre seul plaisir. Ces navires bénéficient d’un savoir-faire français sans pareilalliant l’élégance italienne des lignes et des décors, au confort et à la sécurité.

DES RIVAGES DE L’EUROPE AUX TERRES LOINTAINESAu départ de Marseille, Amsterdam et Gènes, vous embarquerez pour des voyages à la fascinante douceur, des rivagesitaliens aux côtes lumineuses de Tunis, des splendeurs de Venise à la gaieté de Barcelone. Plus à l’est, les naviresMSC Croisières vous emmènent vers les magies du Bosphore ou des couchers de soleil des Cyclades, ou plus au nord,entre capitales de la Baltique et fjords norvégiens.Au gré des saisons, à chacun selon ses passions et ses rêves, nos navires sauront y répondre, vous emmenant jusqu’auxCaraïbes et au Brésil. A partir d'octobre vous pourriez embarquer pour une croisière unique dans le Golfe Arabique!

Vacancescroisières

MSC CROISIÈRES

Luxe, plaisir et découvertes

Page 17: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Les CARNETS_ 17

Le luxe, en toute simplicitéLes navires MSC Croisières vous offrent des univers debien-être et de confort. En effet, le raffinement descabines, spacieuses et pour la plupart dotées de balcons,un personnel en nombre -un membre d’équipage pourmoins de trois passagers- avec un service chaleureux etattentif. Et bien sûr, la cuisine se met au service dessaveurs.

La compagnie MSC Croisières est née en Italie gardant àbord la tradition tout en perpétuant les subtilités de lagastronomie méditerranéenne pour le plus grand plaisirde vos papilles.

Le plaisir de vivre, pour tousParce que le luxe est synonyme de plaisirs et de joie devivre, MSC Croisières met à votre disposition des profes-sionnels, soucieux de vos loisirs : piscines, massage, Spa,tennis… spectacles ou discothèque le soir. Autant deplaisirs à goûter en famille. Les navires MSC Croisièresproposent à bord des mini clubs pour enfants, et desactivités pour les ados, encadrés par des animateurs professionnels. Et pour tous les enfants de moins de 18 ans, la croisière est gratuite !

Le MSC Yacht ClubDeux navires de la flotte MSC Croisières sont à présentéquipés du MSC Yacht Club : Le MSC Fantasia et le MSCSplendida

Le MSC Yacht Club est une zone d’exclusivité à bord desnavires de MSC Croisières, destinée aux clients qui ontrésolument choisi de se faire dorloter. Ce ‘navire dans lenavire’, situé sur le prestigieux pont avant, est réservéaux clients accordant de l’importance à la vie privée, àl’exclusivité et au service personnalisé. L’équipement etles services proposés sont exceptionnels :

• Suites luxueuses sur le prestigieux le pont avant avecfenêtre panoramique ou un balcon.

• Un service de majordome.• Des dîners luxueux dans les restaurants du MSC Yacht

Club qui, selon le nouveau concept, sont exclusivementaccessibles aux clients du Yacht Club.

• Un ascenseur privé permet un accès direct au MSCAurea Spa.

• Un chauffeur privé pour les excursions.

Autant de plaisirs qui vous aiderons à conjuguer à l’infini. Parce que c’est ainsi que MSC Croisières a conçuses navires, pour combler vos désirs d’ailleurs, en toutesérénité.

OFFRES PARIS MATCH / MSC CROISIERESFORFAIT RAIL&CRUISECroisière (transport en train inclus) * 8 jours/7 nuits en Méditerranée à partir de 749€ par adulte.Départ depuis Marseille en TGV, chaque semaine entre avril et novembre 2011

* 9 jours/ 8 nuits dans les Fjords à partir de 799€ par adulte.Départ depuis Amsterdam en Thalys, chaque semaine entre avril et novembre 2011

FORFAIT FLY & CRUISECroisière (vols inclus)* 8 jours/7 nuits en Méditerranée à partir de 799€ par adulte.Départ depuis Marseille, Gènes et Venise avec Brussels Airlines, chaque semaine entre avril et novembre 2011.

Toutes les conditions sur www.msccroisières.be

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18_ Les CARNETS

vespaattitude

Cet homme-là nous a habitué à tout : de la

restauration, il est passé à la distribution de

marques à succès, avant de créer son propre

label ‘Chine’. À 60 ans, il recommence une

nouvelle aventure avec ‘Duchene’, dont

l’égérie n’est autre que la ravissante Elettra

Rossellini. Un hasard ? Non !

Il n’a pas été biberonné aux standards dela capitale, avec ses petits snobismes etcoups de foudre éphémères. Luc nousvient de Dinant pour rejoindre Bruxellesavec sa famille. Cet autodidacte curieux,débrouillard, mais aussi perfectionnisteet exigeant se dirige dans l’Horeca.Banco : avec une petite somme d’argent,il crée un concept qui fait les beauxjours du Sablon : ‘La Sablonnière’. Unnom moins original mais qui cache desidées : mélanger les genres, développerl’esprit bar, lunch, restaurant. Il nereste pas sur place : l’établissementdevenu un succès, il le vend etimplante sa ‘Pomme d’Amour’ àWaterloo. Un hasard ? “J’ai toujourssuivi mes instincts”, confie un Lucépanoui, entouré de deux de sesenfants. La famille : un ‘must’ pourlui…

Le virus de la mode…Visionnaire malgré lui, ilrencontre le boss de Chipie puisde Chevignon : les ‘hits’ de lagénération de ces années-là au

point de provoquer l’hystérie desadolescents. Duchêne a le nez, est

devenu riche, avant sa trentaine. Maispourquoi s’arrêter là ?

Avec son esprit tourné vers toutes lestendances, ses nombreux voyages, son besoin

d’agir, de franchir une nouvelle étape, il décidede développer sa propre marque ‘Chine’, réaliséesur place. Il nous jure avoir toujours soigné unequalité à l’occidentale... Parole d’un homme de

Une vie LUC DUCHÊNE

LE DEFIPERMANENTÀ soixante ans, Luc crée unlabel qui colle à son imageactuelle, pour une femmejeune, indépendante,élégante.

Page 19: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

à 180 degrésAgathe de la Tour

La marque Chine ne correspondplus à sa propre histoire…

Il la balaie d’un revers de la main et lance

‘Duchene’, pour une femme libre, raffinée, essentielle, active et moderne.

Infos : www.luduchene.com - 02 546 16 16

‘foi’ ! Parallèlement, il gère ‘Mer du Nord’,une marque plus ‘casual’ qui s’adapte auxhumeurs du temps.

Changement de capEn 2009, il demande à Tim VanSteenbergen, styliste anversois de talent, degérer la collection. Malgré le talentmagnifique du créateur, Luc n’est passatisfait : Chine ne colle plus à ses envies, àsa perception du vêtement. Peut-être a-t-ilsenti intuitivement que sa marque devenaitsymbole d’un style ‘baba bobo’, unmélange qui ne pouvait le satisfaire. Soncaractère entier le pousse à tout changer.Chine ne lui ressemble plus : il créera doncun autre label à sa nouvelle image. Sa vieprivée a changé, ses aspirations, sa visionaussi : il balaie sa marque et lance sanscomplexe ‘Duchene’. Pourquoi en aurait-il,lui qui a tellement prouvé la justesse de sesperceptions ? Et si les autres le traitentd’égotique, il balaie d’un revers de main

l’argument, en rappelant tous les labels auxnoms de leurs concepteurs. Tim VanSteenbergen reste aux côtés de Luc, dirigel’atelier avec ses connaissances techniques.

Chic et essentielleLa femme, Duchêne la voit élégante, libre,sensuelle, intemporelle, ‘glamour’... Pour lareprésenter, un nom lui vient à l’esprit :Elettra Rosselini, fille d’Isabella, petite-filledu réalisateur culte Rossellini (‘Rome, villeouverte’). Une fille intégrée dans un passé,une histoire de famille, comme il aimevivre la sienne, représentante de sonépoque. La mode ‘Duchene’ retourne à unenouvelle sagesse, plus en phase avec notrepériode, tournant le dos aux dictats troparrogants de certains stylistes. Dans sesboutiques, se découvre, en ce début desaison, beaucoup de noir. Un pied de nez àla palette de couleurs ‘flash’ des podiumsparisiens ? On le sait : Luc aime titiller etsurprendre.

CONTRASTEDES GENRESBlouson en cuir, robeen dentelle, portéeavec modernité parEllettra Rossellini.

SENSUELLEAu top de la ‘branchitude’,un blouson lamé, porté sur un top en coton et un pantalon stretch ‘skinny’

RED CARPETLa robe toute simple, bien coupée, en twill de soie

Page 20: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

AGATHAC'EST MOI

1050 Bruxelles 24, Espace Louise/Galerie Louise, tél. 02 514 48 15 1180 Uccle 670, Chaussée d’Alsemberg, tél. 02 347 19 111200 Bruxelles Nouvelle boutique : Woluwe Shopping Center, tél. 02 762 32 11

Page 21: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Modetendances

LA GRANDE

La page est tournée…Même si la crise n’estpas encore terminée, lescréateurs s’éclatent surles podiums par un arc-en-ciel de coloris,des tissus unis travaillés,des imprimés positifs,des ourlets courts, des talons improbables.Grand gagnant de cettepensée positive :la femme, mise en valeur

par des formes joyeuses,des nuances pétillantes,une joie de vivre. La mode nous rend bellesà nouveau et nous donneenvie de séduire.Démonstration enquelques pages phare…

Agathe de la Tour

GourmandeUn petit côté ‘sweet’ pour cette

silhouette signée avec talentBlumarine : veste en cuir smocké

et ‘zippé’, jupe droite assezcourte et sac d’inspiration gitane

pour casser le côté trop bcbg.www.blumarine.com

LA GRANDE libération...

Page 22: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

22_ Les CARNETS

Modetendances

Pop starJean-Paul Gaultier donne soninterprétation des coloris flash. Robetunique asymétrique, avec un brasnu, à porter courte, avec des basrésille et des bottillons argent.www.jeanpaulgaultier.com

FruitéeUn mélanged’orangespulpeuses pour ceshort et cette petitechemise très sage,gentiment volantée,la longue maillefuschia et lapochette plusdense. Réussitesignée Cacharel.www.cacharel.com

Stanley KubrickA LA

Agathe de la Tour

Couleur vedette de cette grande explosion de joie,l’orange, dans toutes ses nuances, celle du marchéque chantait Bécaud, un zeste mandarine, avec unepointe de rouge. Nouveauté : il ose se porter en‘total look’, sans choquer. Le plus ? Ajouter un acces-soire pour casser l’unité de la silhouette. Une ten-dance pure jus !

La légèreté de l’êtreLe coloris vedette de cette saison se

porte dans une robe toute simple,droite, volantée dans le bas, sans

manches. Sportmaxwww.sportmax.com

IncontournableLe’must’ de la saison :le sac en cuir vernitricolore signé LouisVuitton, avec ledessous orange.www.louisvuitton.com

ContrasteNatan aime le contrasted’une blouse en soie sansmanches et d’une jupecourte pailletée mouchéebleu et blanc.www.natan.com

Chic et chocUne robe dans un orange dense, valoriséepar le drapage chez Fendi, qui choisit une

nuance profonde. www.fendi.com

Page 23: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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AVANT-PREMIÈRESPRING

WOLUWE I GENVAL I IXELLES

Page 24: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Imprimez VOTRE STYLE

Agathe de la Tour

Modetendances

24_ Les CARNETS

Longtemps boudé, le motif est de retour. Les stylistes se lâchentdans les domaines floraux, la faune, ou carrément la BD et leconte de fée, quand ils ne choisissent pas le pointillisme.

PositiveEsprit joyeux, silhouettecolorée, imprimé sympa ?Une seule recette : cellesignée par Jean-Charlesde Castelbajac, aveccette robe à la jupecorolle. Le plus, le petitcalot en tête.

PicturaleOn reste médusée devant le talent d’Afsart. Cette marque belge allie l’excellence de la coupeet la recherche d’imprimés artistiques inédits. Le choc du bleu électrique, du jaune, de l’orangeet du vert percute la mode traditionnelle. Une robe collection. www.a-afsart.com

www.jc-de-castelbajac.com

TendreUne robe douce bicolore

noir blanc, avec unjaillissement de fleurs

dans des tons assezpastel, réalisée avec

talent par le belge DriesVan Noten.

www.driesvannoten.be

JoyeuseUn souffle printanier, unzeste d’élégance, un motifnaïf parfaitement étudié… Mer du Nord nous renvoiel’image d’une femme sexymais espiègle avec cettepetite robe courte, auxpetites manches.www.merdunord.com.

LibertyLa saharienne est en cuir patiné et se portepar exemple sur une superbe robeà fines bretelles en liberty. Décolleté àvolants croisés. Le style baroudeur seconjugue à la féminité. Pauline B.02 527 03 43

D’un pas alerteL’imprimé fleuri s’anime avec bonheur d’une ballerine plate dans unetonalité ‘flash’. Ici, elle se présente en chèvre velours de Belle SigersonMorrisson et est ouverte sur le côté. Chez Walk the Line. 02 346 55 30

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A la gloire DES RAYURES

Agathe de la Tour

Modetendances

26_ Les CARNETS

Elles font partie de notre quotidien,grâce aux marinières remises augoût du jour par Jean Paul Gaultieret Petit Bateau. Sans oublier, lemotif fétiche de Sonia Rykiel, icônede la rive gauche parisienne.Aujourd’hui, les rayures acquièrentle statut de motif culte repris parles plus grandes marques, dePrada à Moschino, en passant parMarc Jacobs.

EspiègleOn ne résiste pas à la fraîcheur decette silhouetteEssentiel,composée d’unejupe ample rougeet d’une marinièreblack and white.Que demander de plus ?www.essentiel.be

Femme de 2011Elle a toujours réussi àtransmettre une dynamiqueparticulière à toute sa maillesouple. Sonia Rykiel nouspropose la rayure dégradée,longueur au genou, sur deschaussures à semellescompensées hyper hautes.www.rykiel.fr

VestaleLe style d’Issey Miyaké garde cette épure qui fit son

succès, mais en libérant ses matières. Il nous offre ici unerobe sans manches, col montant, resserrée aux hanches,

plus courte devant. En noir et blanc évidemment.www.isseymiyake.com

2. Effet de styleIdéal pour accompagner la femme

active toute la journée, ce petit pullbien moulant, à rayures dans des

coloris saumon, taupe et noirs,boutons d’épaules dorés.

Marc by Marc Jacobs.www.marcjacobs.com

1.‘Disneygirl’On dirait un personnage sorti d’un

film de l’univers du grand Walt.Moschino nous joue la fraîcheuravec cette marinière noir-blanc,

assortie aux sandales à talonshauts, portée sur une jupe corollejaune vif et ceinturée par du cuir

verni à gros pois. Charmant : le turban assorti.

www.moschino.it

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Page 27: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

PLUS DE 100 BOUTIQUESDécouvrez les collections printemps/été de marques internationales mode et life-style, toujours à des prix de 30 à 60%* plus avantageux.

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Page 28: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

ENTRE PASSÉ ET MODERNITÉMagnifique robeimprimée signée Versace.Donatella a su retrouverl’ADN de la maison, enrappelant la frise fétichede son frère décédé, et enconstruisant avec talentcette silhouette étagée envolants. Le plus ? Lescoloris pétillants et trèsfrais de l’ensemble.www.versace.com

Page 29: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

AU BONHEUR DE FRIDAOde à l’une des collections les

plus réussies de la saison. Pradasort de son ascétisme pour

s’éclater dans des lignes plussouples, animées de rayures. Ici,

dans un esprit mexicano ibérique,avec cette robe moulante, juste

volantée en son bas. Les coloris pétillants contrastant

avec le noir sont parfaits. www.prada.com

Page 30: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

LA VIE FAIT BOUM !D&G réussit à réunir dans un seul ‘look’plusieurstendances majeures de ce printemps. Le court, toujours très prisé,se transforme en shortbloomer en matière vernie et s’accompagne d’unchemisier à petits fleuris. Le tout dans des tonsexaltants. www.dolcegabbana.com/dg

Page 31: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

GARDEZ LE CAP !Le salut de Galliano à lacollection Dior. Parka blanche,pratique à porter dans toutes lescirconstances, ici, en contraste,avec une petite robe courteimprimée ‘jungle fever’. www.dior.com.

Page 32: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Trendsattitude

Les blogueurs chez

INEXISTANTS L’ANNÉE DERNIÈRE,ILS ONT FLEURI EN ÉTÉ ET DEPUIS, ONT TENDANCE À ENVAHIR LA TOILE. Au nombre d’environ 80, les blogs mode cartonnenten Belgique. Un phénomène nouveau dont PhilippeZone, directeur du multimarques Francis Ferent avoulu prendre la température en organisant unepremière Blogger’s Night.

Ils sont venus, ils sont tous là. Plutôt timides. Pas tapa-geurs. De plus en plus courtisés et gâtés, les blogueursont pris l’habitude de truster les ouvertures de boutiqueset de faire le tour des attachés de presse en profession-nels. Avec une pointe de regret. “Quand il y a des events, toutle monde est invité et du coup, chacun a la même chose sur son blog”.Ces fashion victims ont fait tourner la tête de PhilippeZone qui a voulu les rencontrer. “Ce qui m’a séduit leurdira-t-il, c’est que vous parlez à cœur ouvert sur vos blogs où j’aitrouvé des associations très intéressantes et des recherches de looks qui,pour certains, sont plein de maturité. On voulait rencontrer votre jeu-nesse”. Et jeunes, ils le sont, mais raisonnablement. Entre20 et 30 ans. En majorité bruxellois et francophonesmême si une escouade néerlandophone s’est déplacée.Une assemblée essentiellement féminine. Au masculin,ils se comptent sur les doigts d’une main. The fashion-alists, à l’affût, oreille vissée à son gsm est adepte dustreet styling et passionné de mode avant d’être blo-gueur. “Je fais partie de ceux qui pensent qu’un vêtement peut faireune personnalité, dit-il. C’est le premier contact qu’on a d’une per-sonne quand on la croise, surtout dans la société actuelle où l’appa-rence compte énormément”.

Un défilé sous hautesurveillanceImpeccable, le magasin brille de millefeux, le champagne rafraîchit et les petitsfours sont de sortie. L’ensemble del’équipe, 14 personnes, s’est mobilisé.Curieuse. “Plusieurs fois, nous nous sommesdemandés comment ils seraient habillés. Ilssont très sobres. C’est paradoxal, mais lamode ce n’est pas toujours l’extravagance”.Sacs au bras et chaussures à (très) hautstalons, les miss papotent, appareilsphoto de gros calibre prêts à mitrailler.Comme Dorothée qui est architecte d’in-térieur et a créé son blog pour partager

ses bons plans et ses coups de cœuravec l’envie d’amener les gens à oser,plus et mieux, ou Lucie, ‘personalshopeuse’ qui vient de s’y mettre.“J’aime surtout les vêtements. Il n’y a pasde règle pour les assembler. C’est unemanière de s’amuser et de se sentir biendans sa peau”. Contentes d’avoir l’op-portunité d’approcher des griffes peuaccessibles ailleurs et de pouvoirtout regarder à leur aise. Le défilécommence. “Le but n’est pas de mon-trer ce que nous avons, mais bien de sui-vre l’impulsion des vendeuses qui sont encontact avec la clientèle” précisePhilippe. Les ravissantes brindilles et

Philippe Zone et l’équipe de Francis Ferent

Dorothée et Lucie en pleine action

Pantalon large jupeculotte camel Marc

by Marc Jacobs.Chemise

saharienne en linTory Burch.

Écharpe cashmereJoseph. Chapeau

Paul Smith.Chaussures Tory

Burch. Montre OPS.

Page 33: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

FERENTleur pendant masculin aux yeux develours s’avancent suivis par le com-mentaire de l’acheteuse. Les blo-gueurs s’extasient, ciblent, déclen-chent à toute vitesse. Mais PhilippeZone les attend au tournant .... illeur livre son magasin !

De grandes marquesà portée de main“Les produits sont à vous. Prenez-les,n’ayez pas peur. Les mannequins sont àvous, habillez-les. Le photographe ce soirest là pour vous.” Pour un cœur deblogueur, le choc est rude. Jamais

encore, on ne leur avait fait ce coup-là. Prudentes, lesjeunes femmes surtout, s’égaient, furètent, se perdentdans les cabines, chacune de leur côté, pour revenirrayonnantes dans la tenue de leurs rêves. Avant deprendre la pose, le plus souvent immortalisées parleurs copines. “Rien que de les regarder plongées dans mesvêtements, les toucher, les prendre, je pense qu’on aurarépondu à une partie de leur passion. Je vois qu’elles parlentavec nos équipes de vente. Il y a un échange d’idées. Ce quisera important pour moi, ce sera le ressenti de mon équipevis-à-vis de la sélection des produits”. Dorothée a craquépour Tory Burch et Miu Miu, Lucie pour Prada etJimmy Choo. Aucune n’a songé aux mannequins“parce qu’on sait que tout leur va. On les voit dans lesmagazines. Ce serait comme habiller une poupée. Ce qui estbien dans nos blogs, c’est justement que nous ne sommes pasmannequins. Je trouve que c’est plus intéressant de sentir lesvêtements sur soi, voir comment ils tombent et comment onva les associer. On pourra mieux en parler qu’en ajustant unparfait 34 ou 36” remarque Lucie. Philippe Zone, lui, est convaincu que demain, ceseront elles et eux qui dessineront le paysage de lamode. “C’est un vecteur hyper important. Je ne donne pastrois ans aux grands noms pour essayer de se les approprier.Déjà aujourd’hui le phénomène existe”. Alors ? De futuresvedettes comme en Italie où ce genre d’événementsprovoque l’émeute et où l’on se presse aux vitrines enfaisant la file pour essayer de les entrapercevoir. Maisà quoi tient leur pouvoir ? La réponse est unanime.“Nous donnons notre propre opinion sans subir de pression”.Une opinion qui pourrait valoir (ou vaut déjà) sonpesant d’or.

AdresseFrancis Ferent. Avenue Louise, 60. 1000 Bruxelles.

02 545 78 30 - www.ferent.be

Quelques blogslulufashioncoach, dorothée dancing, thefashionalists,

troprouge, lateafternoon, tavi,cupcake & cashmere, sea of shoes, forever 21,

express, max azria, urban outfitters, H&M, accessorize, american vintage, mulberry

Pantalon Flare Pradaavec top en soieStella McCartney.Ceinture Prada.Chaussures Fendi.Sac Falabella StellaMcCartney

Les blogueurs

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Page 34: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Superbement stylisées :une des bagues-fleursdessinées par Sophie,

façonnées au Cambodgeen corne et argent.

34_ Les CARNETS

Portraitrencontre

Les bonheurs LÔ EN CONSCIENCEELLE DIT NON, DE TOUT SON CŒUR,

À LA SURPRODUCTION. Sophie Ysabelle Stinglhamber a fondé Lô en Conscience pour

distiller le meilleur du savoir-faire artisanal et des matières bio-éthiques. Bijoux, accessoires, vêtements, objets : ses

expositions-vente proposent du haut de gamme qui a une âme...

Sophie Ysabelle Stinglhamber, aliasSYS, c’est l’énergie et la générosité àl’état pur. Elle vous accueille avec leplus vrai et le plus chaleureux dessourires. Rien de toc en elle. Niautour d’elle : le regard capte immé-diatement des couleurs, desmatières, des formes. Toutes façon-nées par des artisans et créées “enconscience”, précise Sophie. C’estbeau, raffiné et à mille lieues del’image parfois rugueuse du Fairtrade et de la non-industrialisation.Le concept ? Pas facile à expliquer,concède-t-elle. D’abord, être enaccord avec elle-même et avec sesconvictions : le respect des autres,celui de la planète... “J’avais aussienvie de dépoussiérer le côté bioéthique,prouver que l’on peut trouver de trèsbelles matières dans l’artisanat local etles utiliser d’une manière haut degamme”.

Un parcours à facettes La fondatrice de Lô a passé sonenfance à Ibiza en pleine mouvancehippie. Pendant 8 ans, elle s’estintensément investie dans l’associa-tif avec la création d’ActionInnocence qui luttait – et lutte tou-

jours – contre la cyberpédocrimina-lité. Son itinéraire passe aussi par lamode et la haute joaillerie pourlaquelle elle a longtemps dessiné desbijoux. Chaque étape de sa vie sem-ble l’avoir conduite aujourd’hui ‘aufil de Lô’ ! Les années solaires àIbiza ont tissé son goût pour la cou-leur et les matières naturelles, l’asso-ciatif a épanoui sa force intérieure etla haute joaillerie son sens du raffi-nement et de la créativité. “J’ai eu lachance de travailler les matières les plusprécieuses et de pouvoir laisser parlermon imaginaire. Mais, humainement,rien d’enrichissant ! On manipulait detrès beaux objets mais personne ne pou-vait me raconter leur histoire, ni celledes gens qui les avaient façonnés. Je mesouviens que je trouvais cela très triste”.

Du cœur à la place des carats Saine réaction : Sophie décide, unjour, de faire des bijoux ‘autrement’.Son projet est d’aller à la rencontred’artisans et de décliner son talentcréatif dans des matières simples etaccessibles. Cette quête la conduirad’abord au Maroc où elle découvreun orfèvre de Marrakech dont lemartelage de l’argent l’éblouit. “Je lui

ai proposé un challenge : réaliser mesbijoux contemporains. Il a d’abord refusé,puis s’est vite pris au jeu de mélangersavoir-faire traditionnel et art moderne àporter sur soi”. Leur collaborations’est concrétisée, entre autres, avecles ‘boucles conjugables’ de Lô.Sophie a gardé de la haute joaillerie,la passion des bijoux transformables:on y glisse un carré de soie pourobtenir une ceinture ou un tour decou. L’été, on s’en sert pour attacherles paréos avec élégance ! Tout cequ’elle voit l’inspire : des médaillonsberbères traditionnels deviennentdes bracelets, des flots de baguesd’agate se tressent en spectaculairescolliers très ‘haute couture’ et brace-lets manchettes.

Une histoire, unrécit, un voyage“Il faut qu’il y aie un échange, une réci-procité”, explique SYS quand elleparle des artisans qu’elle rallie à sacause. Au Vietnam, ce sera Tan, l’ar-tisan expert de la corne à qui ellecommande des pièces d’une finesseinimaginable pour cette matière :bracelets à maillons, couverts incrus-tés d’argent, pendentifs zen, bagues‘fleurs’ aux pétales de corne et d’ar-

Rayures Paul Smith ?

Ces petitescuillères d’argent

au manchemulticolore ont été dénichées

à Taroudant.

Charlotte C. : une jeune stylisteà suivre ‘enconscience’.

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de Sophie

www.groux.be

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Ouvert Lundi de 13h30 à 18h30du Mardi au Samedi de 9h30

à 18h30 et le Dimanche de 10h00 à 12h30

gent. De quoi redécouvrir la noblesse de lacorne de buffle... Chaque objet, présenté enpetites séries ou en pièce unique, raconte doncmille choses. A nous de les entendre. L’universde Lô sait donner du charme au commerceéquitable, découvrir des merveilles rares oudes coups de cœur pleins de poésie. De 18 € à5000 €.

Matières bioéthiquesPartir sur leur piste, ‘en conscience’, c’est lavocation de Lô. Et le choix de Sophie. Lapalette de ses trouvailles va de plaids arach-néens en laine de chèvre de Sibérie (divine dedouceur !) aux soies délicates produites de façon ancestrales au Cambodge.“J’y ai découvert un atelier qui m’a particulièrementtouchée : celui de Kikuo Morimoto. Un japonais tel-lement amoureux de la soie qu’il a voulu réapprendreson artisanat aux femmes cambodgiennes et leurrendre une part de leur identité. J’y ai passé deuxsemaines !” Cette soie, bioéthique du cocon àl’étoffe, Sophie la partage avec une jeune sty-liste : sa propre fille, Charlotte. La jeune créa-trice, très ‘Lô en Conscience’, s’est spécialiséedans le sur mesure, les petites séries et la cus-tomisation. Pas question, pour elle non plus,de tomber dans le piège de la surproduction !Sortie des Ateliers Lannaux en 2005, la créa-trice affûte son style et suit la réalisation de sesmodèles confiée à des petits ateliers familiauxdu Vietnam. La griffe ‘Lô’ en Conscience by

Charlotte C. a déjà séduit plusieurs boutiques àBruxelles (Dressing-Room, Parvis St-Pierre, Elles,avenue Louis Lepoutre). La prochaine exposition Lôen Conscience présentera sa nouvelle collectionprintemps-été. Par exemple, des tee-shirts de cotonbio jolis comme des tops couture, parés de soie etde nœuds de cuir récupéré...

Catherine Malaise

Exposition ‘Au fil de Lô’ 30 mars au 3 avril

62, boulevard de la Cambre, 1000 Bruxelles. Infos : 0496/288 188 - [email protected]

www.loenconscience.com

Sophie YsabelleStinglhamber et satenue préféréepour le printemps :un chemisier ensoie de KikuoMorimoto, longsautoir en corne etécharpe adaptéeaux frileux soirsd’avril.

Boucles‘conjugables’ en argent

Coups de cœur :chapeaux de paillede Marrakechparés depassementeriesmarocainestraditionnelles.

Poétique : kimono décoratif en soie bioéthique orné d’une photo de papillon.

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Liègedéco

VINTAGE ADDICT, nous sommes devenus...Régine KERZMANN

Le long d’un bras de Meuse, les férusd’un passé qu’on disait révolu, lesacharnés de meubles anciens, origi-naux, de déco tendance et d’acces-soires industriels ne lésinent pas leurplaisir de déposer leurs armes dansl’espace inauguré en 2009 parDamien François et Cédric Declercqet portant le doux nom rêveur de‘Passé Simple&Vintage Addict’.Dans un ancien hangar de 500 m²,ces deux jeunes antiquaires ont unileur destin professionnel et leur pas-sion du Beau nommé vintage qu’ilsdénichent soigneusement au fur et à

A l’heure où la maison lorgne dans le rétroviseur nostalgique et glamour des années 50 et 60,il est temps de la parer d’une authentique déco ‘vintage’

mesure de leurs tournées respectives.“C’est ainsi que tout a commencé”,explique Damien, nous étions toutdeux à la recherche de meubles demétier, d’accessoires et de mobilierdes années 50 et 60, les pièces lesplus recherchées aujourd’hui. ». Levintage, pour les néophytes, est unetendance amorcée dans le courant desannées 90 pour un retour au styleretro. Le terme s’applique à unmoment particulier de l’histoire de lamode du 20ème siècle d’abord, à tra-vers les créations anciennes de sty-listes prestigieux, avant de s’étendre àcelle de la déco. Pour la petite his-toire, cet anglicisme signifiant ‘ven-dange’, était de prime abord usité enœnologie pour parler de millésimes.“Le vintage, c’est le reflet, le sceau d’uneépoque, d’une authenticité, que ce soit parla marque, la technique ou le styleemployé”. En un mot comme en cent,

opter pour le vintage c’est ne pas vouloir faire commetout le monde et ce, même si cette tendance ‘has been’tend à se généraliser. Chez ‘Passé Simple& VintageAddict’ pas de réédition, ni de simili reproduction, quedu matériau authentique chiné sur le circuit du débal-lage, dégoté dans des successions ou par le biais de vide-maisons chez des particuliers ou des professionnels. “Fautse lever tôt pour dénicher la perle rare mais on y parvient ; onrentre régulièrement des lots de nouveautés, si je peux m’expri-mer ainsi (rires)”. Meubles de métier, bar en acier, balancede maraîcher, table en formica, commode reflétant l’es-thétisme du temps qui passe..., tout ici a une histoire.“On n’a jamais une idée précise de ce que l’on va ramener, voilàtout le plaisir de notre passion devenu notre métier”. L’œil seperd, on se balade à travers deux décennies d’objets detoutes sortes griffés d’une page d’histoire. Ces antiquitéssomnolentes, retapées s’il le faut, pour être présentables,nourriront demain les imaginaires de leurs nouveauxpropriétaires. Qu’il en soit ainsi, elles ne parleront pas.

Quai de la Dérivation, 9, 4020 Liège. 0477/635 381. Ouvert le vend. de 11 à 18h., sam. de 14 à 18h.,

dim. de 11hà 15h et lundi de 14 à 18h.

Page 38: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Le court, le long, les couleurs profondes ou patinées, lescarrés revisités ou les chignons destroy chic : on peut

tout oser aujourd’hui ! Chez les coiffeurs, comme sur lescatwalks, la tendance est à la liberté. Un net avantage

pour trouver la coupe qui convient le mieux...

COIFFURES en têteRetour du beau blond…Le célèbre ‘coiffé décoiffé’ Dessange revientavec son alter ego le plus glam’: le blondnacré ou vanille. Lumière, simplicité,sophistication : toute l’expertise de lablondeur du grand coiffeur parisien seconcentre dans cette coupe aux mouvementssouples et sensuels. 02/345 24 04 – www.dessange.com

Secret de coiffage Les chignons déconstruits des tops côtébackstage, style ‘je-me-coiffe-sans-faire-attention’ : comment les réussir ? Secret n° 1savant désordre naturel : feindre la négligenceet utiliser une fixation imperceptible quimaintient sans cartonner. Le must en lamatière, c’est la Mousse Volupté Tenue ExpertL’Oréal Professionnel. Ses protéines de soieassurent éclat, réparation et toucher soyeux. Gamme Tenue Expert L’Oréal Professionnel, envente dans les salons.

Ondulations seventie’sRepéré dans les salons Camille Albane : un look retro70’s avec un effet wavy pour une féminité sage. Leblond vénitien assure la profondeur et l’éclat d’unepatine ‘effet soleil’. 02/345 24 04.

Catherine Malaise

Beauténews Carré sexy chicStylé, pratique, moderne : un carréà la coupe précise. Le plusimaginé par son créateur Olivier Dachkin ? La petite frangeau-dessus des sourcils, afin de nepas masquer les yeux. Un peu deSérum nutri-actif ‘maison’ assuredouceur et brillance. A s’offrir sans rendez-vous : 02/733 99 91www.olivierdachkin.com

SOS cheveux longs Plus ils poussent, plus ils se fragilisent ! Dès 25 cm,leur résistance diminue : d’où pointes rugueuses,manque de brillance, coiffage difficile. Solution‘petit prix’ bluffante d’efficacité : 1 2 3 Long RepairNivea. La formule de la gamme combine huilelissante, actifs soignants et ingrédients semblablesà ceux du cheveu. L’action estimmédiate : on récupère illico unechevelure resplendissante, soupleet pleine de vie. Promis, j’ai testé...

Mèches mielMettre de l’or dans ses cheveux, c’est le conseil ‘spécial

printemps’ des salons bruxellois Andy& Jeff. Ses coiffeurs etcoloristes aguerris ont concocté ce carré court tout en

souplesse et légèreté. La base naturelle est rehaussée par un‘coulage’ et un savant travail de mèches dorées.

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On enprofite ? Très branché artcontemporain, lesalon MarianneGray réaliserabientôt uneperformance ‘bar àchignons’ au Muséedu Point de Vue àBruxelles.

Philippe Zen, son hair-artist, y coifferagratuitement toutes celles quisouhaitent fairepartie du tableauvivant : chignonssophistiqués,sérieux oucomplètementdéjantés...

Quand ?Vendredi 29 avril

Où : 192, rueAntoine Dansaert,1000 Bruxelles.

38_ Les CARNETS

Page 39: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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Page 40: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Beautécoiffure

40_ Les CARNETS

Chaque saison, il ne cesse de nous étonner. Grandparmi les grands, Olivier Dachkin suit ses instincts,palpe l’air des tendances, les mouvements sociétairespour réaliser des coupes aux effets naturels, réser-vées aux femmes affranchies, sexy, élégantes, exi-geantes, actives, modernes. Cette année, il perfec-tionne ses techniques et propose aux femmes un stylesur-mesure, en ‘totale fusion’ avec son art de la coupeet de la coloration. Avec brio…

Au-delà des règlesAucun dictat n’arrête ce créateur. Pour ce printemps,Olivier Dachkin bouscule les traditions, s’inscrit dans ladualité de la mode où les extrêmes se côtoient. Du longet du court, du mat et de la totale transparence, du largeet du ‘slim’. Son seul impératif : réaliser des coupesvivantes, brillantes, faciles à vivre, optimistes, avec unzeste de sexe appeal. Dans l’esprit de Mademoiselle Chanel, il joue plus le styleque la mode éphémère. Son secret ? Le visagisme, pouradapter chacune de ses créations à la morphologie et austyle de vie de sa cliente, sans faute d’équilibre. Pour cela,il a réussi à induire un rapport de confiance totale entresa clientèle et ses coiffeurs. Une écoute, une discussion,un service personnalisé.La raison de son succès : la justesse de ses coupes milli-métrées, travaillées pour un tombé parfait et une remiseen forme rapide.

Collection OLIVIER DACHKIN PRINTEMPS-ETE 2011

ESPIEGLE COURTEOn adore cette petite tête en totale liberté, preuve de la technique d’OlivierDachkin dans les coupes courtes. Un côté mutin pour ce ‘look’ poussin aux

longueurs maintenues. L’ensemble est à peine dégradé et dégage unecoupe nette et asymétrique. Le côté gauche est coupé en arrondi en

suivant la forme du visage, pour ouvrir le regard. Le résultat ? Un semblantde carré boule ‘brushé’ entièrement à la brosse plate, personnalisé par une

coloration foncée, pour une touche finale très stylée ! Du pur OlivierDachkin pour s’amuser avec les rayons de soleil en toute liberté.

OLIVIER DACHKINToujours la même passion de la coiffure.Ici avec son mannequin Olga.

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La palette des couleursPour la coloration, pas d’interdit : ici, on aime les blondes et les brunes,même si cette saison, le cœur denotre coiffeur chouchou penche versdes marrons vibrants, gourmands,sensuels et les blonds ‘glamour’.Chaque trait, chaque nuance valorisel’art de la coupe. Des lignes pourescorter joyeusement un printempset un été colorés. Et toujours le nec plus ultra sansrendez-vous.

DOUCEUR BLONDELa féminité au superlatif avec cette coupe sensuelle, féminine,

naturelle, sublimée par le Blondor de Wella Professionnel.Technique : le coiffeur décolore de larges mèches intercalées avec

de fins voiles travaillés en balayage. La coupe joue le carré dégradé,version ultramoderne, tonique et lumineuse. Le résultat ? Une coupe

facile à vivre, demandant un minimum d’entretien. Le finish estréalisé de manière très naturelle : les cheveux sont séchés à la

brosse plate. L’idéal : utilisez un shampooing pour cheveux colorés,suivi d’un masque nourrissant Olivier Dachkin.

Soin HydratantHYDRA BI PHASE : pour cheveux secs sans rinçageCe soin exclusif bi phase, sans rinçage, s’applique sur toustypes de cheveux. Son secret ? Sa formule double actiondémêle le cheveu instantanément. Les protéines de soieapportent brillance, hydratent le cheveu et donnent unvéritable coup d’éclat capillaire. Pour l’utiliser : agitez le flacon, vaporisez uniformément surles cheveux essorés sans rincer. Séchez ensuite sansproblème. Il peut même s’employer sur cheveux secs,avant un coup de peigne.

Soin SublimateurCOLOR BI PHASE : pour cheveux colorésCe traitement sans rinçage démêle instantanément lecheveu. Ses principes actifs prolongent la tenue de lacouleur et apportent brillance aux cheveux colorés. Mode d’emploi : agitez le flacon, vaporisez uniformémentsur vos cheveux essorés, ne rincez pas. Procédez ensuiteau séchage de vos cheveux. Son plus ? Il s’utilise surcheveux secs avant un coup de peigne.

Color CareCONDITIONERVous souhaitez une chevelure brillante ? Olivier Dachkinvous propose son Soin Sublimateur de reflets, Color Care,permettant la fixation des pigments sur la fibre capillaire. Ilrenforce la tenue des reflets colorés. Pour des cheveuxdoux, brillants, aux reflets chatoyants…Quand l’employer? Sur vos cheveux essorés, appliquez leColor Care, laissez poser quelques minutes, émulsionnezavec de l’eau. Rincez soigneusement.

Flash hits actuels : info : 02 733 99 97 - www.olivierdachkin.com

‘TOTALE FUSION’

La performance des soinsDans sa logique de cohérence, les salons OlivierDachkin ont conceptualisé des produitsparfaitement adaptés à tous types de cheveux. Du sur-mesure, conseillé avec vigilance par lescoiffeurs de cette enseigne.

Michèle Montjoie

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Page 42: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

Bye, l’hiver ! Le renouveau printanier s’empare de nos beauty-cases ! Envie d’être à fleur de tendance?Suivez les conseils des créateurs de maquillage :l’heure est à la douceur, enjôleuse et charmeuse.Paupières gris perle ou pastels, lèvres tendrement roses, teint frais et naturel...

Shoppingbeauté

BELLEde printemps Catherine Malaise

Le Diable se parfume en...Jimmy Choo ! La marque dont les stilettos foulent les red carpet lesplus prestigieux lance sa fragrance. Le style Jimmy Choo, traduit en

parfum, cela donne un chypré fruité et puissant, tout en séductionet sensualité affirmée. Orchidée Tigrée, caramel, patchouli

indonésien au cœur d’un précieux flacon en verre de Murano...

Couture, jusqu’au bout des ongles...Sophistiqué, fashion, inattendu : le vernis Dior Gris Montaigne ! Envie d’oser ? Tyen, le créateur dumaquillage Dior, décline aussi sur les paupières le gris perle qui règne avec élégance dans lamaison de couture parisienne. Indispensable contrepoint frais et tendre : du rose sur les lèvres !Rouge Dior Rose Chic 658.

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les deux nuances tendres et ensuite, lesquatre en all-over. A adopter dès maintenant

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44_ Les CARNETS

newsfashion

Incontournables !

Et un de plus !On ne le cache pas : Kielh’s est lamarque de beauté que l’on serefile sous la manche. Après avoircréé son ‘corner’ chez Senteurd’ailleurs, le label américain, né en1851, s’établit à Gand. Desproduits qui s’expriment plus parleurs qualités cosmétologiquesexceptionnelles, que par leursemballages. Les stars l’adorent !Nouveau point de vente : Gand.(Koestraat 18 9000 Gand)

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IconiqueDe simple botte en caoutchoucportée par les campagnards, lesmarcheurs et les chasseurs, labotte Aigle a su conquérir leterrain de la ‘fashion attitude’ etsort régulièrement des ‘collectors’.La boutique Francis Ferent, encollaboration avec la marque, vousentraîne dans les coulisses de saconfection, au travers d’uneexposition ‘Savoir Faire SavoirVivre’, du 15 au 18 mars. Av.Louise, 60 - 1050 Bruxelles

Branchitude assuréePour les accrocs des marques pointues de chaussures, AudreyJaeger, biberonnée aux marques de Chanel et Paule Ka, ouvre sonécrin de tatanes haut de gamme. Entendez par là, des marquesinaccessibles dans les autres points de vente comme Pierre Hardy,Tsumori Chisato ou Indress. Une seule adresse : Walk the lineChaussée de Waterloo, 525 a 1050 Bruxelles – 02 346 55 30

La palette du peintreL'obsession du détail forme désormais l’une des caractéristiques marquantesdu concept Betwoin qui, pour sa nouvelle collection, a puisé son inspiration ausein du monde de l’art. Les pantalons sont munis d’un brevet international pourla qualité du mélange de deux tissus (coton et nylon), l’un fixe et l’autre stretch,réunis en un seul et même vêtement, le rendant ainsi incomparable etinimitable. Coupe "Regular" ou slim fit, la ligne se décline dans une vaste gammede couleurs lumineuses et éclatantes, de nuances, de délavages délicats et dedétails raffinés. Jeremy Fashion – 02 263 21 21

BOUTIQUESChic à la parisienneOn adore tout ce que cette marque de qualité faitaujourd’hui, J.M Weston inaugure un nouveau conceptde boutiques. Première du genre : rue Victor Hugo dansla capitale française. Un espace hors du temps et desmodes, totalement intimiste. Le plus ? La tradition’twistée’ avec la modernité des collections, l’esprit artdéco du mobilier, bousculé par des pièces vintage.www.jmweston.com

BEAUTÉ

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C’est au cœur de la MaisonHowards au Sablon àBruxelles que la gagnante de notre concours, Patrizia Schrank, a reçu, des mains du bijoutier, le pendentif ‘Coeur Secret’ en or jaune qui incarne lamodernité du célèbre joaillierPoiray, surnommé la jeune fillede la place Vendôme.

Michèle Montjoie

Les Carnets ont du cœur

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Page 46: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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Tout le monde n’a pas comme les champions un masseur préparateursous la main ! En cas de fragilité articulaire, les huiles essentiellesanti-inflammatoires et antalgiques de Gaulthérie, Cajeput, Camomilleromaine, clou de Girofle et Menthe poivrée font des miracles sur lesligaments échauffés (tendon d’Achille ou rotulien) et dissipent lescontractures. Adoptez le roller Puressentiel Articulations (enpharmacie) qui, grâce à sa large bille, reproduit la technique dumassage transversal profond effectuée par les kinésithérapeutes.Pratique, ce roller réunit ces huiles essentielles antidouleur majeures, très utile aussi à tout momentpour se masser sans se salir les mains ! Son efficacité est démontrée : soulagement immédiat pour 93%des utilisateurs ! Votre coach anti-douleurs à glisser dans votre sac de sport ! A tester aussi : la versionGel pour les zones douloureuses étendues.

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Isabelle Pacchioni. Aromathérapeute.Créatrice de la gamme Puressentiel.Auteur d’ “Aromathérapie, 150 vrai/faux sur les huilesessentielles” (éditions du Rocher) et de “50 auto-massages aux huiles essentielles” (éditions Leduc.S).

Le conseil de la spécialiste, Isabelle Pacchioni

LE SPORTÀ L’ÉTAT PUR !Du sport sans douleur grâceaux huiles essentielles. Judith Van Glock

Préparer le corps à l’effortL’aromathérapie est plébiscitée par les championssportifs pour son efficacité : au quotidien commeen compétition, les huiles sont essentielles. Onprépare ainsi ses muscles et ses ligaments à l’effort.D’abord, en s’échauffant systématiquement avecétirements, flexions et rotations, puis, enenchaînant exercices de tonicité et de cardio-training pour éviter les blessures.

Bien récupérer pour éviter les douleursLa phase de récupération est indispensable pouréviter les courbatures. Massez-vous avec l’huilede massage bio Puressentiel Effort Musculaire(huiles essentielles de Gaulthérie, Eucalyptus,Lavande, Menthe poivrée et Romarin, associéesà une huile végétale d’arnica). Appliquez-la en

friction sur les ischio-jambiers, fessiers,jumeaux (muscles dumollet) et en massageprofond le long de lacolonne vertébrale, destrapèzes et de lanuque, pour oxygénerles muscles et limiterles courbatures.

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leurs propriétés drainantes et tonifiantes,ces huiles essentielles relancent lacirculation veinolymphatique et les jambessont immédiatement plus légères.Notre sélection :La gamme Puressentiel Articulations aux14 huiles essentielles, idéale pour soulagerles douleurs articulaires et musculaires etrelaxer le corps.

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Page 47: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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Le funambule de la pop est mort

le 25 juin à LosAngeles. Il avait

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Page 48: Les Carnets de Paris Match / 10 mars 2011

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