Les Cahiers Marseillais

CM#9 - B imes t r i e l

www . c a h i e r s m a r s e i l l a i s . c o m

Facebook : Cahiers Marseillais

Twit ter.com/cahiersmars

édité à

20 000 exemplaires

par sarl JMYL MEDIA

38 av. Benjamin Delessert 13010

Directrice de Publication :

Julie MAUDUY

julie@cahiersmarseillais.com

Directeur Commercial :

Yann LECAT - 06 09 11 66 11

yann@cahiersmarseillais.com

ont collaboré à ce numéro :

SéverineManna / Julie Séverine Bluteau /

Emmanuelle Guita / Julie Gence / Marc

Liotard / Vanessa Seigue / Gilles Courtin

/ Chloé Duprat / Marcelline of Marseille

/ Odilon Desmoulins / Marie-Pierre Rosa

Graphisme / Mise en page

Les Cahiers Marseillais

Couvertures

Julien Lardet Design - 06 98 61 36 92

Sommaire et illustrations

Bénédicte Dejean

Imprimerie

Horizon - Gemenos

Remerciements :

François / Eric / Josiane / Thierry / Jean-

Pierre / Julien /Manue /Marion / Alain

Bienvenue à

Jeanne

I S S N 2 1 0 3 - 3 3 6 6

C’est la fin de l’été...

Souvenirsrangés dans des albums sur l’étagère, c’est l’heure

d’attaquer les choses sérieuses ! Bimestriel c’est la

nouvelle périodicité des Cahiers Marseillais. Voilà deux ans que nous suivons les

évènements et l’actualité de Marseille pour vous, et il y a tant à dire que nous

avons décidé de publier plus de Cahiers pour plus de découvertes, plus d’idées

semées... L’actualité du moment c’est la rentrée, véritable pulsation cardiaque de

l’année. Les embouteillages sont de retour, le stress refait son apparition, les

plaques d’eczéma tentent d’envahir le moindre recoin de peau mal hydraté, c’est

la panique ? On se détend, on s’asseoit avec un café, et on feuillette les Cahiers

Marseillais : cette année vous vous inscrirez au sport et à l’anglais, c’est toujours

bien d’entretenir son niveau ; ensuite direction les Baux de Provence et la Ciotat

pour des reconstitutions historiques, avec les enfants c’est à la fois instructif et

amusant ; la Société Nautique des Sauveteurs en Mer est composée de bénévoles,

vous le saviez ? Et ce chiot labrador, êtes-vous sûr de pouvoir l’adopter...

Julie Mauduy

EDITOphotoJulieMauduy

Evènements p.06

Pierre Boucaud

p.28

Sports p.59

Bibliothèques p.58

Festivals p.46

Mouv’Art p.47

Reconstitutions

historiques p.54Equitation p.42

Les animaux passent

les frontières

p.38

Patrick Chemla

p.30

Recettes : La Table du Fort

p.08

Marcelline p.12

Fils rouges p.22

Magnif

ique

somma

ireréali

séavec

talentpa

rBénédict

eDeje

an

CM#9septembre-octobre 2010

Edito p.03

Evènements p.06

Recettes p.08

Expat p.10

l’humeur de Marcelline p.12

Bloggueurs p.14

L’atelier de Julie p.18

La page de FranKc p.20

Fils rouges p.22

Asso p.24

Figures Libres

Pierre Boucaud p.28

Patrick Chemla p.30

Denis Rebufat p.32

Animaux

Danse avec les Axololts p.36

Législation p.38

Elever son chien p.40

Equitation p.42

Les études Véto p.44

Culture

Festivals p.46

Mouv’Art p.47

Concerts p.48

itw Katie Melua p.50

Reconstitutions historiques p.54

Théâtres p.56

Je m’inscris

Bibliothèques p.58

Sports p.59

Inscriptions p.61

Ateliers peinture p.62

Antisèches de chloé p.66

Ateliers Peinture p.62

Inscriptions p.61

Concerts p.48

itw Katie Melua p.50

Théâtres p.56

Denis Rebufat p.32

Danse avec les Axololts

p.36

Etudes Véto p.44

Elever son chien

p.40

FranKc chez les Lucioles

p.20

Welcome to Miami p.10

Bloggueurs p.14

La SNSM p.24

L’Atelier de Julie : la dorure

p.18

Les Journées Européennes du Patrimoine

les 18 et 19 septembre 2010

C’est l’événement de la rentrée, les Journées Européennes du Patrimone sont

le moyen de faire connaître aux citoyens les monuments publics, les parcs et

jardins, les sites archéologiques, les objets mobiliers, le patrimoine littéraire,

fluvial ou militaire… et de les faire visiter gratuitement !

Découverte des édifices publics (Palais de l’Élysée, Sénat, ministères, ambas-

sades, préfectures, mairies, mais aussi théâtres, hôpitaux, écoles, gym-

nases…) et privés (villas, châteaux, usines…) qui ouvrent exceptionnellement

leurs portes, dévoilant leurs «coulisses» ou des collections « secrètes ».

Au programme : visites guidées, démonstrations de savoir-faire, concerts, re-

présentations théâtrales, circuits à thème…

Partout en France et sur www.journeesdupatrimoine.culture.fr

21èmecourse pédestre Marseille-Cassis

le 30 octobre 2010

Chaque année depuis 20 ans, la veille du marathon, un course pédestre

est organisée pour ceux qui veulent profiter du paysage en famille ou

entre amis, en marchant sur ce beau parcours que la terre entière nous

envie. Il y a 2 parcours possibles : le familial et le difficile (+ de 10 ans).

L’inscription coûte 18¤ par personne et les dossards se retirent les jeudi

28 et vendredi 29 octobre 2010 entre 11h et 19h au Hall 2 du Parc Chanot !

Départ aux barrieres des faculte s de Luminy.8h/8h15 - parcours difficile, comptez 7h (reserve aux randonneurs confirmes).

9h/9h15 - parcours familial, env. 5h. Et pique nique àmidi au col de la Gardiole !

www.kms.fr

roger.dumont.pagesperso-orange.fr

Massilia Volley-Ball Cup

le 25 septembre 2010

Un tournoi de volley ball pour rapprocher tous les étudiants de la

région Paca il fallait y penser et le BDS (bureau des sports) des étudiants

d’Euromed-Management Marseille l’a fait. Deux tournois en un en réa-

lité car les équipes déj expérimentées s’affronteront entre elles, tandis

que les équipes mixtes formées pour l’occasion pourront s’amuser éga-

lement à concourir ! Tous pourront gagner des lots ! Les inscriptions se-

ront ouvertes le jour J de 8h à 9h-- : 300 participants sont attendus.

www.massaliavolleyballcup.fr

Les évènements majeurs de ces deux mois... sport ou culture,

pourquoi devrait-on choisir !?

évènements

85èmeFoire Internationale de Marseille

du 24 sept. au 4 oct. 2010

Chaque année le rendez-vous est honoré par plus de 350 000 personnes

qui déambulent dans les allées de la Foire par simple curiosité ou bien

à la recherche d’une bonne affaire ! Selon que vous soyez plus ou

moins crédule, vous vous laisserez prendre au jeu des bonimenteurs,

ces vendeurs à la criée capable de vendre des objets miraculeux qui

ne fonctionneront jamais chez vous ! Au rayon des nouveautés cette

année le Canada sera à l’honneur, l’occasion trouver du vrai sirop

d’érable, des chemises à carreaux... Il y aura également des ateliers

cuisine avec des chefs qui dévoileront leurs petits secrets, des ateliers

relooking au passage de la mode, et même une surprise le 24 septembre

pour les amoureux du ballon rond... Rdv au Parc Chanot pour savoir !

Petite astuce : sur digitick.com, le billet est à 5¤ au lieu de 7,50¤ !

de 10h à 19h en semaine, jusqu’à 20h le week-end

et 23h pour la nocturne du 1eroctobre.

www.foiredemarseille.com

32èmeMarseille-Cassis : La course !

le 31 octobre 2010

Cette épreuve mythique sur route est inscrite

au calendrier de la Fédération Française d'Athlé-

tisme - Label International FFA -, inscrite au calendrier de la Fédération Internationale

d'Athlétisme et classée dans le top 50 des courses mondiales - IAAF Silver Label Road Races

2010. Environ 15 000 veinards prendront le départ, accompagnés de plus de 600 bénévoles

(départ - sécurité sur le parcours éponge - secours - massages - arrivée).

Le village au Parc Chanot sera ouvert au public (et pour retirer les dossards) les jeudi 28

et vendredi 29 octobre 2010 de 10h00 à 19h30 et le samedi 30 octobre 2010 de 9h00 à 20h00

• Départ: 9h30 – Stade Vélodrome (Boulevard Michelet) – Marseille

• Distance: 20,308 km sur route à effectuer dans un délai de 3h00

• Dénivelé: 327 m au passage du Col de la Gineste (10ème Km)

• Route entièrement fermée à la circulation

• Arrivée: Port de Cassis

www.marseille-cassis.com

12èmeSeptembre en mer

du 28 août au 3 octobre 2010

La période idéale pour décuvrir, approfondir ses connaissances ou tout

simplement prendre plaisir à cotoyer la mer. Un mois rythmé par des

activités proposées par l’Office de la mer et ses partenaires. L’Office

de la Mer est une association indépendante née en 1988, c’est le lieu où

tous les acteurs dumondemaritimemarseillais réfléchissent, construisent,

animentetpréservent le lien qui unit la citéphocéenneà laMéditerranée. Au

programme parmis tant de choses l’exposition de la cartographie des

fonds marins marseillais ; visites historiques du panier, rando-découverte

du frioul, des hommages à Antoine de St Exupéry...

www.septembreenmer.com

évènements

P7CM#9

Cahier

Général

À 15 mètres du Vieux Port, la Table du Fort est un restaurant au décor

chaleureux et contemporain, feutré et coloré. Emeline et Nicolas Muller

nous reçoivent avec le sourire. Quelle chance de pénétrer dans la cuisine

pendant les vacances ! Le chef est détendu, (bien qu’un peu stressé par

l’objectif), et il nous propose de découvrir deux recettes qui nous ont séduites

à 100% ! Dans ses mains un vieux carnet gribouillé, un peu gras par endroit,

et plus très bien relié : c’est le grimoire de ce talentueux cuisinier...

Bien sûr la cuisine est affaire de passion et

non de raison, et c’est en regardant son

père faire que la flamme de Nicolas s’est

allumée pour les fourneaux. La belle Emeline

met quant à elle en valeur les sublimes

assiettes de son bien aimé.

Avant de se lancer dans cette prenante

aventure de patron, Nicolas a beaucoup

bougé en France : Lyon, Montpellier, Annecy,

Perpignan, le Luberon... Il a eu la chance et le

talent nécessaire pour travailler dans les

cuisines de La Petite Maison à Cucuron, de

Bocuse, des frères Pourcelle... Il a mené une

brigade d’une vingtaine d’hommes mais au

final, quand on gère une équipe, on ne fait

selon lui “pas assez de cuisine”.

Se sentant éloigné de ses ingrédients et de

ses ustensils, désormais expérimenté, avec

un parcours bien fourni et étoilé derrière

lui, Nicolas a décidé de se lancer à son tour

en ouvrant la Table du Fort.

Rapidement une clientèle fidèle s’est

installée dans ses habitudes. Il y a une

trentaine de couverts dans la grande salle

du restaurant raffinée et confortable, et

très prochainement une seconde salle sera

inaugurée à l’arrière, côté cour avec une

quinzaine de places supplémentaires.

À la carte on salive devant ces “Mousse et

Croustillant de Langoustines, Asperges

vertes, jus de carcasse” et autres “Filet de

St pierre rôti, poêlée de Girolles et

Févettes, jus de Volaille tranché”... Le rapport

qualité-prix est excellent : menu à 19¤ le midi

et à partir de 32¤ le soir, avec entrée + plat +

dessert ! La carte évolue au gré des

saisons bien entendu, et il va sans dire que

ce sont des produits frais, sinon ils ne

seraient pas dans les Cahiers !

Nous ne pouvions pas nous contenter de

goûter, nous vous avons donc noté deux

recettes à essayer...

parJulie

Mauduy

P9CM#9

Cahier

Général

à taaable Nicolas ! La Table du Fort

8 rue Fort Notre Dame - 7ème

04 91 33 97 65

www.latabledufort.fr

Expat

Qu’est-ce qui vous a amené à Miami ?

Romain : L’envie de connaitre autre chose et

d'offrir à nos enfants une éducation multi-

culturelle. Miami est un compromis inté-

ressant pour une famille avec de jeunes

enfants, et nous en avons 4 : de 4 à 10 ans.

Miami c’est la ville des soirée, des belles

filles en maillots mais aussi avec un

fort taux de criminalité (cf Les Experts

Miami avec les aventures d’Horacio

Kane...), est-ce ce que vous ressentez ?

Ça, c'est le Miami cliché. C'est surtout vrai

dans la partie Sud de l'ile de Miami Beach qui

est consacrée à la fête, avec une ambiance

« Saint Trop l’été », mais toute l’année !

La partie Nord de Miami Beach et la ville de

Miami sur le continent, sont beaucoup plus

orientés famille, avec d’innombrables

quartiers résidentiels, de centres commer-

ciaux, d'écoles et de parcs. Ici, la ville a été

sécurisée il y a quelques années (à

l’américaine, avec une politique de

tolérance proche de zéro, cela a pris

quelques mois). Certaines poches, à

certaines heures restent dangereuses,

mais elles sont facilement identifiables. Aux

USA, la police est respectée et crainte, on

va en prison pour un rien. La majeure partie

de la population est citoyenne et pacifique.

Vous avez créé TheFrenchDistrict.com

est-ce une façon de vous obliger à

visiter et à bien connaître la région ?

Nous avons créé le French District pour

répondre a deux besoins :

- il n’existait aucun annuaire professionnel

des francophones de Floride, et ce malgré

une demande évidente d’une communauté

qui recherche en permanence des interlo-

cuteurs français pour de nombreux

services : avocats, assurance, voyage,

bâtiment, voiture,…

- il n’existait aucun guide culturel et touris-

tique "on line" sur la Floride digne de ce nom.

Sans être une façon de nous obliger à

visiter la Floride, The French District est

pour nous un moyen de capitaliser notre

expérience en Floride et de nous pousser à

approfondir notre connaissance du territoire.

C’est aussi un outil de développement local

L’Amérique chantée par Joe Dassin n’a pas fini de faire rêver et nos

expatriés Marseillais y sont nombreux. Rendez-vous avec Laure,

Romain et leur petite famille du côté de Miami. Au pays des

communautés, ils ont créé le premier annuaire des professionnels

francophones de Floride... utile pour les expats, les étudiants qui

cherchent des stages, mais aussi pour les touristes de passage

dans le coin ! Quelle bonne idée !!

parJulie

Mauduy

P11CM#9

Cahier

Général

Expat

pour la communauté professionnelle francophone de Floride, qui peut enfin

s’adresser aux 400 000 résidents francophones, et plus de 2 millions de

touristes qui parlent français.

Souhaitez-vous étendre ensuite TheFrenchDistrict.com à d’autres

états Américains ?

Oui, en priorité à la Californie et à New York. Pour cela nous recherchons des

profils indépendants qui maitrisent la plume et qui ont un vrai sens

commercial. C’est un projet sympathique pour un couple par exemple, qui

souhaitent s’implanter professionnellement aux US. Nous les

accompagnerions dans leur projet en leur faisant bénéficier de notre

savoir-faire et de notre expérience.

Quelles sont les similitudes ou les points divergents qui vous

marquent le plus entre Miami et Marseille ?

Miami ressemble beaucoup à Marseille : ses quartiers qui ressemblent à des

villages dans la ville, une taille très similaire, un lien fort avec la mer et une

population très cosmopolite. L’énorme différence avec Marseille est l’Histoire :

2600 ans pour la cite phocéenne, 100 ans pour Miami. Le « Miamien » est

difficile à trouver et tout simplement à définir. Par

exemple, la plus vieille bâtisse de Miami encore

debout date de 1916 - Le château Vizcaya.

Miami comptait à l’époque 10 000 habitants et 1000

d’entre eux ont participé à sa construction. Les

racines de Miami sont très fraîches alors que

celles de Marseille sont profondes. Cela change

beaucoup de choses dans le rapport à la ville.

Quelle relation entretenez-vous avec

Marseille aujourd’hui ?

Marseille nous manque, mais nous suivons à

distance sa politique, son urbanisme, son football et

son rugby. Pas question de devenir un Monsieur Brun !

A quelle fréquence revenez-vous en France ?

Tous les étés environ… des vacances et des visites

chez Médecins… Le système médical américain est

entièrement basé sur l’argent ce qui pervertit le

rapport avec le patient. Nos 4 enfants restent

suivis par leur pédiatre de famille à Marseille. La

reforme du système de santé d’Obama risque

d’être si réduite par des compromis avec les

républicains, qu’il vaut mieux continuer de chercher

un Docteur pour l’épouser que pour se faire soigner.

Voilà plus d’un an que je suis à la

recherche d’un certain Maïckie. Auteur

des temps modernes, il raconte avec

poésie, une histoire sur les murs de

la cité phocéenne...

Vous avez certainement vu au hasard

des rues ses messages enigmatiques

et évocateurs. Si ces derniers ne sont

pas tout à fait esthétiques, ils ont le

mérite d’être poétiques, contrairement

à bon nombre de tags. Aujourd’hui

tagger sur les murs de la ville c’est as

been, c’est sur les murs Facebook qu’il

faut se déchainer !

Les graffitis polluent en grande majorité, et à

mon sens ça fait du mal aux vrais artistes

graffeurs ! Il y a des pointures dans le

domaines, et d’ailleurs Damien Leclere ne s’y est

pas trompé : chaque année il propose des

ventes aux enchères d’Art Urbain, car oui le

graff peut aussi se pratiquer sur toile.

Mais la raison pour laquelle je vous parle de

graffitis, c’est parce que j’ai appris cet été,

qu’en 2009, 143 443m2(l’équivalent de 20 fois la

superficie du terrain de foot du Vélodrome)

ont été nettoyés par divers procédés. La ville

de Marseille dépense chaque année 900 000¤

en « prévention » ainsi qu’en « traitement

curatif » ! Bref un budget qui pourrait être très

utile s’il était attribué aux crèches par exemple !

S’il existe des espaces d’affichage libre, il n’y a

pas de mur de « tag libre ». Je ne suis pas

certaine que ce soit une solution, mais pour les

peinturlureurs du dimanche, ça leur éviterait

de risquer des peines de 3 à 5 ans de prison et

de 45 000¤ à 75 000¤ d’amende, en plus des

travaux d’intérêt général, tout en laissant

libre court à leur art !

parMarcellineofMarseille

Retrouvez toute l'actualité des tendances sur

www.madmoisellejulie.fr

Tendances, Mode, Luxe, Calme et Volupté...

Quand rentrée rime avec volupté, Madmoiselle Julie vous livre ses

4 secrets pour une reprise sur les chapeaux de roue. Petit tour

d'horizon des tendances des mois prochains...

Evènement > Marsatac déménage !

La polémique aura alimenté le buzz pendant de longs mois :

qu'adviendra-t-il du festival Marsatac ? Finalement, c'est au cœur

de la Friche la Belle de Mai que le Festival marseillais s'installera pour

une ambiance survoltée. Entre pop, rock et électro, les 4 scènes du

lieu accueilleront, entre autres, le trio Nasser, Curry & Coco,

la DJette britannique d'origine brésilienne Cibelle, Shakaponk, Beat

Assaillant, Success (pour la deuxième année consécutive) et Mr Oizo.

www.marsatac.com

Mode / Nouveaux créateurs > Você, l'art et la matière

Près de l'Opéra, rue Corneille, dans le nouvel espace dédié au

design et à la création, à la Fonderie, l'heure est à la

découverte. Parmi les jeunes créateurs présents, Você privilégie

des matières nobles. Les collections des deux fondateurs de la

marque, Cédric et Lou-Brian, dévoilent des tee-shirts

sérigraphiés, conçus tels des toiles de peintre : un véritable

support à la liberté de création.

www.voceclothing.com

Design > Le coup de crayon de Stéphane Manel

De sa plume, avec ses illustrations facilement reconnaissables,

Stéphane Manel signe l'artwork de quelques unes des références

du milieu artistique. Après avoir conçu les covers d'albums

comme ceux de Gainsbourg ou Sébastien Tellier, il a réalisé une

série de tee-shirts pour la marque Kulte, qui prouve que barbe

et musique font bon ménage. Paul Mc Cartney, Dennis Wilson,

Mick Jagger ou Sébastien Tellier... ces tee-shirts monochromés

ont même été vendus chez Colette, le fameux concept-store

parisien. C'est également lui qui se cache derrière le style de

l'artwork des soirées branchées Eté d'Amour.

http://boutique.kulte.fr/

Musique > Naïve New Beaters de Marseille à Porto Vecchio

Déjantés, les trois parisiens de Naïve New Beaters ? Inutile de le préciser,

lorsqu'on lit leurs noms de scène : David Boring, Martin Luther BB King et

Eurobelix livrent une musique électro rock assez formatée mais

particulièrement loufoque. En 2007, leur titre Live Good vantait les mérites

de la marque Nokia dans un spot publicitaire. Aujourd'hui, ils foulent les

planches des plus grands festivals du sud de la France. Ils seront au festival

(gratuit) de Porto-Vecchio, en Corse le dimanche 12 septembre dans un

cadre idyllique, et à Marsatac le vendredi 24 septembre.

www.myspace.com/naivenewbeaters

P15CM#9

Cahier

Général

Retrouvez le blog Marseille part en live ! à l’adresse :

www.photos-marseille.fr

Un nouveau bloggeur parmis les amis

des Cahiers Marseillais ! Marc Liotard

aime sa ville et le fait savoir à travers

son blog Marseille part en live !

(www.photos-marseille.fr). Son but est

de faire des instantanés du vrai

quotidien desMarseillais, avec des petits

articles savamment illsutrés par de

belles photos... Notez que son blog est

participatif, alors si vous aussi vous

avez envie d’écrire sur Marseille, rendez

vous directement sur son blog !

La Cigale marseillaise

Classée au guiness des records, la cigale est

l'insecte le plus bruyant de la planète. On

recense 4500 espèces de cigales. Un hasard si

elle est souvent associée au folklore

provençal ? Toujours est-il qu'on retrouve en

réalité des cigales jusqu'en Alsace, et même

partout dans le monde. Reste que le

représentant mâle de la Cicada Orni, espèce

la plus répandue en France, n'est capable de

chanter que lorsque la température dépasse

les 22°C... Pas étonnant donc qu'elles restent

muettes dans le Nord, c’est à dire une fois

passé Avignon !

Le Palais Longchamp, de l'eau pour l'apéro

Jaillissant en cascade en formant une magnifique

fontaine avec pour motif central un char

portant à son bord la figure de la Durance, l'eau

ne fait qu'une avec la sculpture constituant la

partie centrale du Palais Longchamps. Elle se

déverse alors sur l'encolure des quatre taureaux

tirant le char, avant de s'écouler dans les

bassins successifs... pour terminer certainement

dans un verre de Pastis sur le Vieux-Port !

textesetphotosparMarcLiotard

Bloggueuse

Avec mes cinq copines marseillaises on ne savait pas cuisiner. On

ratait à peu près tout, même la cuisson du riz, mais on aimait

tellement manger que parfois on essayait de se faire des petits plats.

SOS vous ne savez pas qoi faire à

manger... Maïté est là :

www.maiteandthegang.com

Nous cherchions souvent des

recettes sur internet, mais en

général c’est trop compliqué,

trop long et les sites peu

attrayant. Fan de design et de

nouvelles technologies, je me

suis dit pourquoi ne pas créer

un blog qui nous correspondrait,

avec un ton humoristique, pour

raconternospéripétiesencuisine.

Maite and the Gang c'est un

blog avec des recettes en

général très faciles, rapides, et

surtout avec des aliments

simples qu’on a tous dans nos

placards. Les recettes sont

classées par niveaux de difficulté,

chaque niveau correspond à une

de mes copines à qui j'ai attribué

un nom de Mémé provençale.

Pour résumer : si tu es

fainéante, que tu ne sais même

pas faire cuire un œuf, mais

que tu ADORES manger… alors

ce blog est fait pour toi !

12 Cupcakes salés à la TapenadePréchauffez votre four à 160° environ. Placez vos caissettes(pet its papier qu i font tout le charme des cupcakes !) dans vosmou les à muff ins. Dans un grand récip ient mettez 250g defarine + 1 sachet de levure et mélangez. Pu is ajoutez 4 œufs,150 g de beurre ramol l i , 30ml de la it, se l , po ivre et mélangezle tout rapidement. Enfin ajoutez 50g d’o l ives vertesdénoyautées, une grosse cu i l lère à soupe de tapenade etmélangez une dernière fo is . Rempl issez vos mou les au 3/4 etenfournez 20 min.

Pendant ce temps, préparez le g laçage : fouettez 250g deSt Môret, Kir i ou Phi ladelph ia avec du sel et de l 'a i l en poudre.Mettez la préparation dans une poche à dou i l le et p lacez la aufrais. Une fo is les cupcakes cu its et un peu refro id is, vousentamez la part ie la p lus amusante : la déco !Récupérez votre poche à dou i l le et décorez le cupcake defromage selon vos envies, en forme d'escargot, d 'éto i le, c 'estvous qu i voyez. . .Ensu ite ajoutez la touche f ina le avec un peu de graines desésame ou autres (pavot, avo ine. . . ) et ajoutez une pet itetranche d 'o l ive ! Et vo i là, bon appét it !

8 Nems Nutel la BananePréchauffez votre four à 220° . Dans une poê le à feux doux : 2 c. à s. de mie l etune banane coupée en pet its cubes. 3 à 4 min. , le temps que les morceaux debananes fondent et réservez dans un pet it bo l .Coupez 4 feu i l les de briques en deux. Déposez une grosse cu i l lère à soupe deNutel la vers le bord arrondi de la br ique (en la issant un espace entre le Nutel la etle bord). Ajoutez une pet ite cu i l lère à soupe de bananes sur le Nutel la . Rabattez lebord de la br ique de sorte à enfermer la farce, rabattez chaque côté et rou lez lafeu i l le tout en serrant bien pour en faire un nem. Badigeonnez légèrement le nem debeurre fondu et déposez-le sur une feu i l le d ’a lumin ium. Recommencez l ’ opérat ion pourchaque nem.Poêlez 4 à 5 min. le temps de dorer le nem mais sans faire cu ire le Nutel la !Saupoudrez d’un peu de sucre g lace et servez avec un pet it pot de mie l .

“ “

De retour de vacances, vous avez envie

de prolonger ces instants de douceur

en famille ou entre amis, en encadrant

vos suvenirs... Vacances dorées que vous

souhaitez garder comme tel... et bien

chiche ! Essayons nous à la dorure !!

Fastoche vec les conseils avisés de Julie

Gence, qui va dorer le portrait de Tante

Monique sous vos yeux ébahis...

Le matériel nécessaire pour dorer un cadre :

Comment dorer son cadre :

Un cadre, des feuilles d’or que vous trouvez dans tous les magasins de Loisirs créatifs, de

la “mixtion” prête à l’emploi pour encoller les feuilles, trois pinceaux : un pour coller, et

2 autres très doux et secs, et enfin, de l’eau.

Etape 1 :

Avec le pinceau, appliquez la

mixtion sur toutes la parties du

cadre que vous souhaitez dorer. Il

ne faut pas trop en mettre pour

éviter les coulures. La mixtion doit

être répartie dans tous les petits

coins et laisser sécher pendant 5min

maximum. Du temps rincez le pinceau.

L’info en plus :

Les feuilles d’or que l’on achète sont en fait en cuivre. Vous pourrez en trouver des dorées,

des argentées, et des cuivrées. La mixtion est une colle prête à l’emploi, qui remplace la

colle de lapin utilisée par les doreurs professionnels.

parJulie

GenceetJulie

Mauduy

P19CM#9

Cahier

Général

Etape 2 :

Avec les mains propres et sèches, déchirez une

feuille d’or en 2 et posez la sur le cadre encoller.

A l’aide d’un pinceau doux et sec, tapotez de

façon à remplir tous les interstices du cadre.

Répétez l’opération jusqu’à ce que tout le

cadre soit doré. Si vos mains deviennent

collantes entre temps, lavez les et séchez

les bien. Si le pinceau devient collant, utilisez le

second pinceau sec ! Ce n’est pas grave s’il y a

des manques.

Etape 3 :

Une fois que le cadre est recouvert, lissez

avec un pinceau sec et doux de façon à enlever

le surplus d’or. Ces “déchets dorés”, peuvent

ensuite être collés pour combler les manques,

mais il est possible de laisser en l’état pour un

côté plus ancien. Pour les plus gros vides, on

peut remettre un peu de colle, laisser sécher

et combler avec les “déchets”, en tapotant

comme précédemment. Les déchets peuvent

être conservés pour un autre cadre ou

bien des galets, verres...

Dorons Tante Monique !

Il vous suffit de mettre la photo

dans le cadre et de l’installer !

Pour réaliser cette dorure,

Julie a mis 15 minutes. C’est

très facile, rapide et pas du

tout salissant !

Pour en savoir plus sur la

dorure, nous vous conseillons un

beau livre : La Feuille d’or

(éditions Minerva).

La page de Frankc

Frankc est un poète urbain, plein de sensibilité, qui pose un

regard bien à lui sur le monde qui l’entoure. C’est aux com-

merçants qu’il a souhaité s’attaquer cette fois :

“Je me suis prêté au jeu avec les

Lucioles, Claude et Céline (mère et

fille si vous ne l'aviez pas deviné)

Une photo... une inspiration... qui nous

parle évidemment de thé !”

L'envie ?

Passer derrière le comptoir

pour mieux connaître nos

commerçants !

L'idée ?

En chemin, les magasins inspi-

rent à Frankc des thèmes qu’il

prend en photo avant de les

montrer aux commerçants pour

mieux connaître leur univers...

alors qu'y vois-tu ?

Le CV de Luciole

Crée en 1998, le magasin Luciole

demeure la référence en

matière de Japon et de thés. Le

comptoir dispose de plus 200

thés de la maison Mariage

Frères... le must...

L’adresse incontournable

15 rue Venture, dans le 1er.

LLee TThhéé eesstt llaa bbooiissssoonn llaa pplluuss bbuu aauu mmoonnddee aapprrèèss ll’’eeaauu..SSeelloonn llaa llééggeennddee cchhiinnooiissee,, ll''uuttii--lliissaattiioonn dduu tthhéé ccoommmmee bbooiissssoonn sseerraaiitt aappppaarruuee eenn ll''aann 22773377 aavvaanntt nnoottrree èèrree,, qquuaanndd ddeessffeeuuiilllleess ssee sseerraaiieenntt ddééttaacchhééeess dd''uunn aarrbbrree ppoouurr ttoommbbeerr ddaannss ll''eeaauu cchhaauuddee ddee ll''EEmmppeerreeuurr..

par FranKc Orsoni

P21CM#9

Cahier

Général

La page de Frankc

ll’’ééccrriittuurree ddee CCéélliinnee

ll’’ééccrriittuurree ddee CCllaauuddee

Fil Rougepar Julie Mauduy // p

hotos CBW

www.marcemigetmoi.com

Marc Emig sera le premier Marseillais en lice pour le Vendée Globe en 2012.

Après de longs mois d’arrêt suite à une fracture du tibia-péroné en février

dernier, Marc a remis le ciré pour la Solitaire du Figaro. “Je dois trouver mon

sponsor le plus rapidement possible, afin de pouvoir m’entraîner à temps

plein et améliorer mon niveau de performance. (...) la Solitaire m’a permis de

me rendre compte de l’écart qui me restait à combler avec les premiers”.

De retour à terre, nous avons demandé à ses collaborateurs : quelles sont

vos réactions sur la reprise de course de Marc Emig ?

Fabrice Kéhayan - Chef de projet Marc Emig et moi, Marseille

autour du Monde

D’abord et surtout, j’ai ressenti une immense fierté et une grande

excitation à suivre la Solitaire de Marc, durant un mois. Fierté « d’en

être », aux côtés de ce grand bonhomme humble, exigeant, ambitieux ;

excité de me jeter sur le site internet de la course toutes les quatre

heures, durant un mois, pour savoir où en est Marc, quelle est sa route…

C’est une belle aventure que nous allons vivre pendant quatre ans.

C’est génial !!!

Fred Bonnet - Boat Captain et coach sur la saison Figaro

On se connaît depuis quinze ans, et même si j’ai dix ans de moins que lui,

ça ne me pose absolument aucun souci de lui dire ma manière de penser.

Ce qui est bien, c’est que malgré son égo de sportif, il est toujours à

l’écoute, même dans les moments difficiles. J’apprécie sa générosité,

son envie, son courage, même si sur le Figaro, il manquait de repères,

de sensations, après deux ans sans course. Vous allez voir la Cap

Istanbul qu’il va nous faire ! Il est sans arrêt en quête d’idées, de nouveauté,

d’innovation. On ne s’ennuie jamais… Il a toutes les qualités pour mener

à bout un projet de l’envergure du Vendée.

Jean-Christophe Gache - Skipper et second préparateur du

bateau de Marc Emig

Le retour à la compétition de Marc s’est bien passé, même si sa

performance n’est pas à l’image de sa valeur. Il est très rigoureux et

organisé, il ne laisse rien au hasard. Ces facteurs de performance sont

deux armes qu’il a en lui. Son envie pour ce projet est impressionnante,

il y est investi à 200% ! Humainement, je l’ai découvert et je le trouve

exceptionnel, du coup, quand tu dois te lever le matin à 5h du matin et

plonger dans le port du Havre (16°), pour nettoyer la coque de son bateau,

tu le fais d’autant plus facilement et consciencieusement.

P23CM#9

Cahier

Général

Fil Rougetexte et photos par Julie Mauduy

Episode 2 : Réunion avec le CNRS.

Avant de se lancer dans la réalisation des deux bateaux Gyptis

et Prôtis, il faut réfléchir. Denis Borg, accompagné de Patrice

Pomey (directeur de recherche au CNRS et responsable du

Centre Camille Jullian), cherche à comprendre les méthodes

employées à l’époque. La rupture technique du Moyen-Âge a

effacé de nos mémoires la conception mais aussi les techniques

de réalisation en vigueur durant l’Antiquité. L’intérêt de ce

projet est de redécouvrir et de re-comprendre ces mécanismes.

A ce stade, on pense que les arbres étaient abattus en

septembre/octobre à la pleine lune. Le bois travaillé par une

cinquantaine d’ouvriers, les bateaux étaient mis à l’eau en avril,

avant que le bois ne sèche. Alors Denis fait des essais sur des bois

verts qu’il taille et perce avant de voir ce que ça donnera en

séchant... Des pièces “martyres” qui permettront de comprendre.

Dans cette phase expérimentale, chaque pièce est étudiée,

fabriquée en différentes versions, et cette réunion s’est

longuement attardée sur la profondeur des mortaises (au

millimètre près) et la forme des tenons... Vous savez ce que

c’est vous les mortaises et les tenons ?

Pour l’instant Denis utilise les outils d‘aujourd’hui, mais ça ne

va pas durer car il va falloir valider l’hypothèse des 6 mois de

fabrication... une histoire à suivre !

La Société Nationale des Sauveteurs

en Mer, SNSM, est une association a but

non lucratif et reconnu d’utilité

publique. C’est ainsi que la station 75, à

La Ciotat est composée d’hommes et de

femmes bénévoles et dévoués aux autres. Cette année la station

ciotadenne a fêté ses 50 ans d’existence avec ses 38 membres. Une

vocation et un élan de générosité pas assez reconnus par l’ensemble

de la population et en particulier de la part des plaisanciers car le

nombre d’adhérents est de 12% à la Ciotat (7% au niveau national).

Historique des Sauvetages en mer :

Si au XIXème

siècle le manque de moyens techniques, humains, financiers et d’organisation ne

permettait pas l’efficacité nécessaire au sauvetage en mer. Petit à petit des hommes se

sont réunis pour mettre en place des structures locales dont les équipements étaient

encore très limités. C’est ainsi que né la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés le

12 février 1865. Puis la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons voit le jour en 1873, qui

apparaît comme une société de secours mutuel avant de s’intéresser à la création de

postes de secours, au service des quatre départements bretons puis sur tout le littoral.

La SNSM, est créée après la Seconde Guerre Mondiale, en 1967, lorsque les métiers de la

mer sont en pleine expansion et les loisirs nautiques en plein essor. Les deux sociétés s’unissent

à la demande des pouvoirs publics, et fusionnent pour donner naissance à la Société Nationale

de Sauvetage en Mer. L’Amiral Amman est le premier président de la toute nouvelle SNSM.

Créée sous forme d’association loi 1901, la SNSM, dont la vocation est de secourir bénévolement

et gratuitement les vies humaines en danger en mer et sur les côtes, est reconnue d’utilité

publique en 1970. Elle est aujourd’hui présidée par le Vice-Amiral d’Escadre Yves Lagane.

Merci les gars !

par Séverine Manna

P25CM#9

Cahier

GénéralIls ne ménagent pas leurs efforts

Pour rester performants, les membres de

l’équipage suivent des formations et se

recyclent en permanence. Même s’ils sont

tous bénévoles, la rigueur, l’exactitude des

gestes, les connaissances du milieu marin et

de secourisme sont des points essentiels de

leur engagement. Ces hommes et femmes

d’exception font preuve d’une générosité

sans faille au service des autres. Dès qu’une

personne est en difficulté en mer et peu

importe les conditions, ils sont présents et

parfois au péril de leur vie comme Gilles Pons

en 1999. C’est pourquoi les plaisanciers, se

doivent de consulter la météo, de connaître le

milieu marin, d’avoir les cartes de navigations

et de regarder le niveau de carburant et le

trajet à effectuer. Les interventions de la

SNSM de la station La Ciotat couvrent 66%

des différents secours en mer de jour et

90% de nuit ce qui représente en moyenne

60 interventions par an avec le canot acquit en

1992 «Le Bec de l’Aigle II» dont le responsable

est Philippe Peyrusse. A La Ciotat, 2 femmes

canotières se sont bien adaptées au système

et au milieu masculin en évoluant avec les

mêmes formations au sein de la SNSM.

Les entraînements

Hommes et femmes suivent des stages de

secourisme, de navigation, ils effectuent des

entrainements avec la Marine Nationale

dont une équipe est spécialement détachée

pour le sauvetage en mer. Cette spécificité

requiert une certaine expérience surtout en

ce qui concerne le pilotage et l’hélitreuillage.

L’hélitreuillage à partir d’un bateau n’est

pas sans risque et bien plus difficile de nuit.

Chaque équipage d’un hélicoptère de la

Marine Nationale pour un tel exercice est

composé de 4 membres qui ont chacun une

fonction bien distinctes : le Lieutenant de

Vaisseau Gabriel Charlie, chef de bord aux

commandes de l’Hélicoptère, l’Enseigne de

Vaisseau Poulain Sylvie dans la fonction de

co-pilote, 1erMaitre Patrois Francis, plongeur

homme d'action qui descend sur zone, Maitre

Merci les gars !

Robielle Fabien treuilliste, le Quartier Maitre Teolis Sébastien au sol, une équipe qui forme une

«bordée», 4 personnes volant et une technique à terre. Deux équipes se relayent ainsi 15 jours

alerte et 15 de repos physiologique.

L’hélicoptère de renommée internationale, le Super Frelon a été mis en arrêt en mai pour

que son successeur le NH90 assure les mêmes types de missions. Il sera officiellement mis

en place en automne 2011. Aujourd’hui il est testé par le Centre d’Expérimentation Pratique

de l’Aéronautique Navale de Hyères, le CEPA, qui est l'organisme spécialisé de la Marine pour

l'expérimentation, la validation de nouveaux matériels aéronautiques.

Toutes les opérations de sauvetage en

mer sont coordonnées par le CROSS MED

Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance

et de Sauvetage en Méditerranée, le CROSS-

MED, dépend du ministère chargé de la mer et

est dirigé par un Administrateur en chef des

affaires maritimes . Il est armé par du personnel

militaire des Affaires Maritimes et de la Marine

Nationale. Le CROSSMED, créé en 1968, a son

centre principal implanté sur la commune de La

Garde (Var) et fait partie des sept CROSS et

COS répartis le long du littoral français mé-

tropolitain et outre-mer.

En application des conventions internationales

et des textes nationaux qui régissent son fonc-

tionnement et ses missions, le CROSSMED

exerce dans la zone de responsabilité française

méditerranéenne sur une zone de 2000 km de

côtes (1000 km sur continent et 1000km en

Corse) les missions opérationnelles suivantes :

recherche et sauvetage en mer, surveillance de la

navigation maritime, surveillance des pollutions

maritimes, surveillance des pêches maritimes et

diffusion des renseignements de sécurité maritime

et peut ainsi répondre à différents ministères :

Ministère de la Défense, Ministère du budget,

Ministère de la Santé, Ministère de l’Intérieur.

L'originalité de l'organisation française réside

dans le fait que le CROSS qui ne dispose pas de

moyens propres, met en oeuvre, dirige et

coordonne les moyens nautiques et aériens des

différentes administrations de l'Etat.

Alors faites un geste citoyen en adhérant à la

SNSM, avec en prime une déduction des impôts

à hauteur de 66% !

par Séverine Manna

BBiillaann 220000992500 opérations

4700 personnes secourues1700 navires secourus

29 décès8 disparus

100 sorties par an 70 vies sauvées en 2009

29 vies sauvées depuis janvier 2010

Merci les gars !

Pierre Boucaud, racontez-nous votre

parcours, comment êtes-vous arrivé

aux media ?

Un peu à l’envers ! j’ai démarré d’abord dans

la publicité en travaillant dans les groupes

Havas et Publicis au début de ma carrière,

puis j’ai intégré le groupe Lagardère au

début des années 90, où je me suis longtemps

occupé des activités numériques, cd roms,

internet puis TNT. Le groupe Lagardère m’a

ensuite envoyé à Toulouse comme PDG de la

Chaîne locale Télétoulouse, et je suis ensuite

venu à Marseille en 2005 pour lancer LCM,

que j’ai dirigé jusqu’en 2008. J’ai quitté un plus

tard le groupe Lagardère, et après

quelques mois au sein du groupe High Co, j’ai

crée Raj Médias, une société spécialisée dans

le développement de projets internets locaux,

dont le premier bébé a été marsinfos, qui

s’appelle aujourd’hui Marsactu.fr, et qui est

né le 21 janvier 2010. Le jour de la date

anniversaire de la mort de Louis XVI, ce qui n’a

évidemment rien à voir. Vous voyez j’ai tout

fait à l’envers. J’ai démarré à Paris pour finir

en Province, alors que généralement quand on

veut réussir dans les médias, on fait l’inverse,

et j’ai dirigé assez tôt des médias, pour

aujourd’hui redescendre à la mine, sur le

terrain. Un Rastignac à l’envers !

Qu’est-ce qui vous a décidé à lancé le

site Marsactu.fr ?

Un double constat. D’abord, je crois que

l’internet est le média d’information de demain.

C’est une lapalissade, d’accord, mais c’est

totalement vrai. Rapide comme la radio,

impactant comme la tété, riche comme un

quotidien, il a tout pour lui. Et les technologies

vont tellement vite ! Avant, il y a encore 3 ans

quand je dirigeai LCM, il nous fallait louer un

car satellite pour faire un direct, aujourd’hui

avec un iPhone, une connexion 3G, vous faites

un reportage live qui peut être vu dans le

monde entier, pour le prix d’une communication !

Et d’autre part j’ai toujours été frappé par

le sous développement de la France en matière

de médias locaux. Regardez l’Italie, chaque

ville à un grand quotidien, de dimension

nationale, comme la Stampa à Turin ou le

Corriere de la Serra à Milan ! En Espagne il

y a plus d’une centaine de télés locales, rien

qu’en Catalogne ! Sans parler des Etats-

Unis, ou de l’Allemagne. La France est un cas

unique ou nous avons quelques quotidiens

régionaux, les mêmes depuis l’après guerre,

et quelques télé locales qui vivotent, j’ai été

bien placé pour le savoir. On connaît la chanson,

on nous explique que la France c’est un pays

centralisé, qu’il n’y a pas de grandes régions

comme en Allemagne ou en Espagne, donc

pas de grands médias. C’est sans doute vrai.

Mais il y a aussi le fait que nos grandes élites

médiatiques ont toujours un peu méprisés

« la Province », comme on dit à Paris, et

également le fait que la PQR a toujours

cette culture détestable du monopôle. J’ai

Figure Libre

Ancien directeur de LCM, Pierre

Boucaud est aujourd’hui à la tête

de Marsactu.fr, un site dynamique

au ton parfois corrosif qui ren-

contre un franc succès !

Un Rastignac à l’envers !

Figure Libre

P29CM#9

Cahier

Figures Libresdonc pensé, très immodestement que le

moment était venu d’informer les gens d’une

façon nouvelle et différente et d’aller

batailler, en bon Don Quichotte, contre ces

fameux monopoles…

Un site participatif, était-ce évident ?

En réalité, ce qui est aussi à la fois vertigineux

et fantastique avec l’internet, c’est que

tout change tout le temps. Rien n’est acquis,

aucune certitude, aucune évidence. Il y a

encore quelques mois, tous les sites d’infos,

Marsactu.fr y compris se devaient de dévelop-

per des forums, du participatif… En réalité

on s’aperçoit aujourd’hui que les internautes

préfèrent partager une information que

vous avez écrite, avec leurs amis sur Facebook,

plutôt que sur vos propres forums. C’est

comme la presse, quant on achète un journal,

on ne va pas le lire et le commenter avec les

passants, devant le kiosque. On l’emmène au

café et on va le lire avec ses potes. Sur le

web c’est la même chose, on prend un papier

de marsactu et on le poste sur son Facebook

pour y faire réagir ses amis. Après, l’internet

c’est la liberté. Les gens font comme ils veulent,

s’ils veulent réagir à nos articles, même en

exprimant leur désaccord, et c’est souvent,

ils peuvent le faire sur notre site.

Marsactu.fr soufflera sa première

bougie en janvier prochain, quel bilan

dressez vous de ces premiers mois

d’activité ?

Première bougie. Si marsactu a prouvé une

chose c’est qu’on pouvait aujourd’hui donner

naissance, avec peu de moyens à un nouveau

média d’information, et qu’il y avait une

vraie demande. C’est faux de dire que les

Marseillais ne s’intéressent pas à l’info, qu’à

part l’OM il n’y a rien d’autre. C’est un problème

d’offre éditoriale. Pas de demande. Je suis

très franchement surpris par le nombre de

gens qui s’intéressent à ce qu’on fait. Nous

arrivons à toucher près de 50 000 visiteurs

uniques par mois ! Malgré toutes nos imper-

fections, nos lacunes. J’en profite pour

remercier très sincèrement ces lecteurs,

réguliers ou occasionnels de Marsactu.fr.

Souvent, on agace, on énerve, mais on fait

réagir, c’est la vie, quoi. Il y a de la place pour

une autre presse.

Pensez-vous que les media locaux soient

une puissance en plein essor ? Que

pensez-vous la presse locale et gratu-

ite comme Marsactu.fr ou Les Cahiers

Marseillais (au hasard) ?

Oui je crois sincèrement qu’avec internet,

plus rien ne sera jamais comme avant. Le

modèle économique est encore à inventer, à

construire mais il n’est pas bien loin. Les

marseillais, comme les français veulent être

informés, différemment. Ils veulent plus de

transparence, ils veulent pouvoir s’exprimer,

ils veulent pouvoir réagir, ils veulent pouvoir

choisir. Et le numérique permet aujourd’hui

quasiment à chacun de créer son propre

média. Ca ne plait évidemment pas à tout le

monde, c’était tellement plus confortable

quand c’était toujours les mêmes qui

expliquaient ce qu’il fallait penser, ce qu’il

fallait voir, ce qu’il fallait aimer. Ce temps

est révolu. Et c’est pour ça que de mon point

de vue il y a aujourd’hui une nouvelle place à

prendre pour des médias nouveaux,

différents, plus modestes, moins arrogants

aussi, comme vous le prouvez vous aussi tous

les deux mois avec les Cahiers Marseillais !

Cours camarade, le vieux monde est

derrière toi…

Figure Libre

par Julie Mauduy

Quel a été votre parcours ?

Je suis diplômé d’Euromed, promo 87. A

l’époque, j’ai fait un stage dans une société

de logiciel de comptabilité nommée SAARI -

Société d’Aide d’Assistance Réalisation

Informatique. C’était la 1ère

société en

France qui proposait un logiciel de compta-

bilité informatique, importatrice d’APPLE,

bref c’était le début... C’était mon stage de

1ère

année, j’ai répondu à une annonce dans

l’école. C’est comme ça que j’ai eu le poste. Je

suis rentré dans cette société au moment

du salon de l’informatique sur Paris. J’ai été

formé pendant 5 jours sur ce logiciel. Ce

n’était vraiment pas mon truc la compta,

mais avec le logiciel c’était déjà plus facile.

Pourquoi avez-vous créé votre 1èresociété ?

La société SAARI vendait des logiciels de ges-

tion et un jour un client a téléphoné pour

avoir de l’aide. C’est là que je suis entré en

jeu et que j’ai démarré mon activité. J’ai aidé

un 1erclient, puis d’autres. A l’époque je fac-

turais 5 000 francs par journée. J’étais

l’élève le plus riche de l’école ! A la sortie de

ce stage, j’ai crée ma société d’aide et de

formation à l’utilisation du logiciel en ques-

tion. L’informatique était en plein boom,

c’était une aubaine formidable ! C’est comme

ça que j’ai décidé de créer mon entreprise,

mais aussi pour ne pas faire l’armée !

Quelle a été l’évolution ?

Quand j’ai commencé à bosser pour moi, ma

mère était ma secrétaire et comme il y

avait de plus en plus de clients, j’ai commencé

à embaucher. A la fin de ma scolarité, j’étais

moitié en cours et moitié dans mon entre-

prise, et j’ai quand même eu mon diplôme ! La

société s’appelait « Formatsoft » puis j’ai

GARDER SA LIBERTELa caisse enregistreuse, c’est has been ! Aujourd’hui la plupart des points

de vente utilisent l’informatique, et Pointex s’est donné pour mission

d’apporter aux commerçants un outil simple et très pratique. Patrick

Chemla est un « euromédien », 100% formé à l’école de commerce

marseillaise. C’est grâce à un stage qu’il a pu se développer un réseau…

l’importance des stages dans un parcours professionnel est trop souvent

négligée, mais regardons jusqu’où ça peut mener…

Figure Libre

P31CM#9

Cahier

Figures Libres

GARDER SA LIBERTE

vendu des parts à mon fournisseur avant de

tout céder au bout de 4 ans. J’ai ensuite été

salarié de cette entreprise qui est passé de

3 à 25 salariés. La société anglaise éditrice

de logiciels Sage a ensuite racheté à son

tour. J’ai bien négocié mon licenciement afin

de pouvoir remonter une entreprise avec

des anciens de ma boite. J’ai investi dans

Pointex, cette grosse société qui allait

déposer le bilan. Je me suis associé à la

branche CHR (cafés, hôtels, restaurants)

pour les logiciels. Nous avons développé des

logiciels, plus un centre de compétences

pour former les clients. Aujourd’hui il y a la

partie CHR mais aussi « points de vente »,

« vente à emporter » et « PME ». Nos clients

sont les Eaux de Marseille, Veolia, des filiales

d’Air France, Kaporal, Meublena, mais aussi H.

Landers, la Route des vins... On forme les

clients, on adapte le logiciel en fonction de

leurs besoins... On vend le logiciel, la licence,

contrat de maintenance, mise à jour, la télé-

maintenance et le matériel.

En fait Pointex « points de vente » est né

d’une rencontre avec quelqu’un qui avait

créé le logiciel pour les boutiques. Un de mes

clients en avait besoin et donc l’association

s’est faite très vite. C’est un logiciel qui est

basé sur les besoins réels, né d’une exigence

d’efficacité. Ce sont les références qui

comptent : si on arrive à s’implanter dans un

magasin, cela fait boule de neige dans la rue.

Les commerçants parlent entre eux et s’ils

sont satisfaits de nous et bien cela nous ap-

porte d’autres clients.

Etes-vous implanté à l’étranger ?

On essaie de se développer au National. On

est déjà des bureaux à Paris, Bordeaux,

Nantes. On compte 2 000 magasins et 10 000

restos. Nous sommes présents à l’étranger :

au Maroc, qui est le 1errevendeur de Pointex.

On est aussi en Belgique, Suisse et Tunisie.

Le plus dur dans le développement c’est de

ne pas ouvrir le capital. Entre le moment du

rachat et de mon licenciement, je suis resté

un an comme cela, à ne pas savoir quel se-

rait mon lendemain. Donc il faut éviter de se

faire racheter pour garder sa liberté. Poin-

tex a un chiffre d’affaires de 7 millions d’eu-

ros sur 2009. Il y a beaucoup de concurrents,

des petites sociétés sur Internet...

Aujourd’hui vous prenez des stagiaires ?

Dans ma société je prends des stagiaires,

des contrats en alternance car ils sont plus

dynamiques, plus malléables. Mais il y a aussi

des personnes qui ont plus d’expérience !

Comment est née la Juris Cup ?

Elle est née d’un concours de circonstances. A la fois d’une envie de retrouver tous les

juristes que nous avions connus sur les bancs de la faculté et avec qui nous faisions de la

voile. Les orientations diverses nous ont séparées, car ce qui est particulier c’est que les

avocats, les policiers, les notaires, les huissiers se rencontrent peu ou mal durant leurs

carrières. J’étais président du CNTL (Centre Nautique et Touristique du Lacydon). J’aimais

- et j’aime toujours - ma ville, mon club, la rade… et j’avais envie de faire venir des tas de gens

à Marseille car à l’époque la ville souffrait d’une mauvaise réputation. Personne n’avait

envie de venir à Marseille.

Cette année la Juris Cup a 20 ans. La Juris Cup c’est avant tout une

aventure humaine, qui rassemble chaque année anciens et nouveaux

copains tous issus des milieux juridique et judiciaire, autour de la

voile, entre colloque et régates. En 20 ans la Juris Cup est devenu

la plus grande régate corporate d’Europe ! Pour le grand public,

c’est surtout l’occasion de voir de beaux bateaux régater dans la

rade de la Cité Phocéenne. Mais saviez-vous que les équipages sont

composés au minimum de 50% de juristes ? Et oui, derrière leurs

robes et leurs dossiers, notaires, avocats, huissiers et magistrats

portent parfois un ciré ! Rencontre avec le président fondateur de

cet événement, Maître Denis Rebufat.

la convivialité et le plaisir

© Eric Lambert

Figure Libre

P33CM#9

Cahier

Figures Libres

Suite à une nuit d’insomnie à Serre Chevalier, on a eu

l’idée de lancer une régate. Comment l’appeler,

comment s’y prendre… ni une ni deux nous sommes

redescendus pour voir le bâtonnier de l’époque qui nous

a soutenu et a même enchéri le projet en proposant

de mettre en place un colloque inédit jusque là : un

colloque sur le Droit de la Plaisance. Avec

l’enthousiasme de la jeunesse - c’était il y a vingt ans - nous

avons lancé la première régate avec 27 petits bateaux !

Quel est l’esprit de la Juris Cup ?

C’est avant tout la convivialité et le plaisir de se

retrouver, se rencontrer, se découvrir. Comme les

professions sont assez cloisonnées, on apprend à se

connaître. Tant et si bien que pour la soirée d’ouverture

tous les magistrats, la chambre des notaires, l’ordre

des avocats, la chambre des huissiers, tout le monde

est réuni dans une très bonne ambiance. La magie

marseillaise opère à tous les coups. Il semblerait même

que cette année, les 3 candidats au bâtonnat du

barreau de Paris soient présents…

Combien de personnes participent à la Juris Cup ?

Cette année il y aura environ 130 bateaux, ce qui

représente 2000 personnes. Les navires sont de plus

en plus grands (jusqu’à 25 ou 30m), il y a également des

bateaux de tradition… Et chaque année de nouvelles

nations sont représentées : 2 bureaux de Moscou

seront présents, il y a un bureau suédois, les notaires

de Bruxelles, du Luxembourg, des cabinets de

Lausanne… et bien sûr beaucoup de Parisiens qui

prennent beaucoup de plaisir à venir à Marseille. Lors

de cet événement il y a quelque chose en plus dans les

relations humaines.

Quelle organisation !

Oui, il faut saluer le travail de Fanny Mireur et Delphine

Pichoux qui travaillent toute l’année pour que la Juris

Cup se déroule parfaitement. C’est extrêmement

important d’avoir une organisation de qualité pour ne

pas être dérangés par des détails d’ordre pratique

durant les 3 jours, et que les gens soient heureux !

© Guilain GRENIER

Pour cette édition anniversaire, vous avez

un programme particulier ?

Il y aura un peu plus de mer, un peu plus de fête

mais pas de révolution. Ces 3 jours sont à chaque

fois merveilleux.

A chaque édition le colloque sur le droit de la

plaisance est un moment fort, quel sera le

thème cette année ?

Oui dès la première édition le colloque s’est avéré

être un moment important car il s’agit du seul

colloque français sur le Droit de la Plaisance.

Cette année nous aborderons le thème de la

pérennité des investissements dans la plaisance.

C’est un rassemblement d’ampleur nationale qui

apporte beaucoup à la réflexion sur Droit de la

Plaisance.

Les soirées de la Juris Cup sont-elles ou-

vertes au public ?

Non, lors des soirées, il y a environs 2000

personnes attablées au Dock des Suds et il s’agit

d’une soirée corporate. En revanche le public peut

venir sur le grand village monté pour l’occasion

devant le CNTL avec des stands et surtout le

plaisir de voir tous ces beaux bateaux rentrer au

port le soir et ressentir l’ambiance du village !

Figure Libre

© Guilain GRENIER

© Gilles Martin-Raget

Wouf ou Miaou. C’est selon. Dans le hit

parade des adoptions des animaux de

compagnie, le chien et le chat mènent la

danse (10 millions et 9 millions respectivement

en France). L’un est l’ami complice et l’autre

sait se faire discret, histoire de ne pas nous

marcher sur les pieds. Deux qualités au top,

qui caracolent en tête depuis presque

toujours. Mais si l’histoire connaissait déjà

sa fin, cet article n’aurait aucun intérêt.

Alors, pour vous, Mesdames, Mesdemoiselles

et Messieurs, rebondissements !

Dans notre danse ancestrale avec nos amis les animaux, de

nouveaux représentants se sont invités. Un tango imprévu

ou le plus latino de tous s’est fait une place de choix dans

la catégorie bocal. L’axolotl. Axo quoi ? Axolotl. Original. Venu

du Mexique, cet amphibien n’est ni une grenouille, ni un

têtard, il est les deux. Figé dans la phase tétaro-grenouillaire,

il est l’équivalent d’un adolescent en plein mue, qui chausse

du 45 avec un demi-corps d’enfant, des premiers signes

pubères et une voix qui s’éraille. Quatre pattes, une tête

plate aux yeux globuleux, et une longue queue, l’axolotl a la

particularité de naître, vivre et mourir dans un stade

larvaire. Ainsi, il a la possibilité de se régénérer. Reconstruire

un œil, une patte ou un bout de son cerveau si l’un d’eux

venait à être endommagé, bref une véritable source

d’inspiration pour les chercheurs. De taille moyenne d’environ

15 cm en aquarium, notre ami est la véritable coqueluche

chez les nouveaux adoptants.

par Odilon Desmoulins

P37CM#9

Cahier

Animaux

Autre nouvel arrivant, le furet. Ou plutôt,

ancien nouveau partenaire. En témoigne

la peinture du grand Leonardo da Vinci

« La Dame à l’hermine », où notre ami

furet s’exhibe au bras d’une créature

féminine. Déjà. Comme l’effet de mode

des « Converses » qui s’éteint et ressuscite

au gré des décennies, le furet pourrait

être le phœnix de la tendance chez les

animaux de compagnie. Si l’on peut dire.

Problème : le furet est sujet à l’abandon.

L’abandon justement. Parlons-en. Véritable fait de société

chez nos amis les bêtes, comme le chômage pour nous les

hommes. Quelque chose d’inopiné. Plus dur encore, les

conséquences que cela peut engendrer. Exemple. Dans les

années 90, le joujou en vogue des adoptants européens était

la tortue de Floride. Le problème fut que la dite Tortue,

peut mesurer prés de 2 mètres à maturité. Dur pour

l’aquarium ou le jardin. Surtout si l’on habite dans un T2. Ainsi,

des tonnes (si, si, des tonnes) de tortues de Floride ont été

abandonnées dans la mer ou au parc Borély. Pratique. Et

donc, second effet comme dirait la pastille à la réglisse, ces

tortues, plus voraces, se sont développés dans ce nouvel

habitat, chassant les tortues locales. Et ces dernières de

lentement disparaitre. Moche. Et puis son contraire.

Victime d’abus depuis des années, les rats de laboratoire

bénéficient désormais des faveurs de nos nouveaux

adoptants. Sauvés de la chaise électrique. En quelque sorte.

Alors, avant d’adopter, renseignez-vous sur la taille

de votre animal à l’âge adulte, son climat

d’origine, son alimentation, sa longétvité et

surtout laissez de côté la tentation de faire

comme les autres, en suivant un effet de mode.

Un animal est vivant. Cela peut paraître bête,

mais à la fin de la danse, les « Converses », elles

ont au moins le mérite de patienter dans un

placard que ce soit de nouveau leur tour !

Le hit parade des animaux

Amoureux des animaux sachez que vous ne pouvez pas faire n’importe

quoi avec ces derniers ! Ils ne peuvent pas traverser les frontières

aussi facilement que nous êtres humains. Que vous deveniez expat

ou bien que vous souhaitiez ramener en France un animal pensez à

respecter ces quelques recommandations...

Pour le déplacement d’un chat, d’un chien ou d’un furet depuis un pays tiers (situé

hors de l'Union européenne) :

- faites tatouer votre chien, votre chat ou votre furet ou faites lui implanter un

transpondeur électronique (micropuce) sous la peau (s'il s'agit d'un achat, rappelez-vous

que le tatouage est réalisé aux frais du vendeur).

- assurez-vous que la vaccination antirabique sera valable au moment de votre voyage (pensez

aux rappels de vaccination).

- au moins 3 mois avant le voyage, faites réalisez un titrage sérique des anticorps antirabiques

(examen de laboratoire effectué sur un prélèvement sanguin et permettant de s'assurer

de l'efficacité de la vaccination contre la rage) dans un laboratoire agréé de l'Union

Européenne (liste des laboratoires sur le site Europa).

Vous souhaitez ramener, dans la limite de 5 specimen, des rongeurs, des lagomorphes

(lièvres, lapins...), des reptiles, des amphibiens et des poissons d’aquarium depuis

un pays non membre de l'Union européenne :

- Pour pouvoir être importés sur le territoire français, ils doivent être accompagnés d’une

attestation de bonne santé établie par un vétérinaire praticien. Les mammifères doivent

être en plus soumis à un traitement contre les parasites.

Des conditions spécifiques existent pour l’introduction de ces animaux

dans les autres Etats membres de l’Union européenne. Il convient de se

rapprocher de l’Ambassade du pays où l’animal va résider.

Quant aux tigres et autres grands félins dangereux, leur transport suit

également des règles très particulières sous le contrôle des services

vétérinaires. Les conditions d’adoptions sont ultra drastiques car il faut

posséder un certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces

non domestiques ; être en mesure de leur offrir un espace suffisamment

grand et sécurisé au maximum. Mais là, plus qu’une question de législation,

c’est une question de survie !

par Emmanuelle Guita

Vivre avec un chien quel plaisir ! Une

compagnie joyeuse et affectueuse,

mais qui donne parfois du fil à

retordre. Plus le chien est petit plus

on a tendance à le laisser faire,

mais quelque soit la race du canin, il

est indispensable de définir

quelques règles que nous décrit le

Docteur Vanessa Seigue, vétérinaire

à Marseille.

Avant toute chose il faut comprendre comment

raisonne un chien. Cet animal social de meute se

place instinctivement dans une hiérarchie. L’indi-

vidu alpha d’une meute, le chef autrement dit,

est celui qui mange en premier, qui édite les règle

de vie du groupe. En l’occurrence ce doit être le

maître. Ainsi il est préférable de ne pas laisser

les croquettes à disposition toute la journée,

mais de donner à heure régulière et après le

repas de famille, sa gamelle au chien. Il va de soit

qu’il ne faut rien donner lorsque l’on est à table

sous peine de voir son fidèle compagnon baver à

proximité des convives jusqu’à la fin de ses jours.

Pour que Dex obéisse il faut lui parler de façon

claire en employant de préférence son nom

avant de donner l’ordre : « Dex, au pied ». Le chien

est plus sensible à l’intonation qu’au sens des

éduquer son chien

P41CM#9

Cahier

Animaux

mots, donc il ne comprendra plus l’ordre si

vous le remplacez par « viens voir mon chien,

viens au pied de maman ».

Dans la communication avec le chien il faut

des ordres et des encouragements. Quand il

obéit on peut lui donner une croquette, une

bonne caresse ou un jouet. Si la croquette

permet dans les premiers temps d’inculquer

une éducation pavlovienne (je reconnais un

ordre, j’exécute, j’ai une croquette), elle peut

rapidement être remplacée par les

caresses seules.

En ce qui concerne les punitions, elles doivent

uniquement permettre d’arrêter un

comportement interdit sur le vif, car au

bout d’une minute, le chien aura déjà oublié.

Donc si Lili fait pipi dans le salon, il doit être

puni en flagrant délit, il est inutile de lui

mettre le nez dedans après coup !

Lorsqu’un bébé arrive dans la maison, le

chien sent un bouleversement. Il faut laisser

le chien s’approcher, le sentir. Il ne doit pas

le lécher, ni le croquer bien entendu, mais si

le maître engueule le chien dès qu’il

s’approche du couffin, l’animal va associer

l’enfant à quelque chose de négatif, ce qui

pourrait s’avérer dangereux par la suite.

La solution la plus simple est encore de

passer par un centre de dressage !

L’adoption

Le piège c’est d’avoir un coup de cœur pour

un chiot, de l’acheter de façon compulsive,

ou pire de l’acheter pour un enfant qui

aurait promis de s’en occuper quotidiennement

(on sait tous comment ça fini !). L’adoption

d’un animal doit être mûrement réfléchie :

avez-vous assez d’espace à lui offrir, avez-

vous le temps de faire une activité quotidienne

avec lui, avez-vous les moyens financiers de

subvenir à ses besoins (croquettes, soins

vétérinaires…).

Le chien doit impérativement rester

pendant les deux premiers mois de son

existence auprès de sa mère. Assurez-vous

qu’il soit puce ou tatoué, ce geste est à la

charge du vendeur !

éduquer son chien

Pour que l’animal conserve sa condition

physique et morale, il faut qu’il s’entraîne

tous les jours tel un sportif de haut niveau.

Ses repas sont constitués de foin ou de

granulés à base de vitamines et de

céréales. Il est nécessaire que le cheval

sorte régulièrement se dégourdir les

pattes afin d’éviter la bête noire de ces

équidés, les coliques, à savoir un bouchon

dans l’estomac pouvant entrainer la mort.

Si l’envie vous prend d’acquérir l’une de ces

charmantes bêtes, certaines conditions

sont requises.

Un terrain d’au moins 2 hectares doit être

disponible avec de préférence un boxe

ouvert, pour que le cheval puisse rentrer

et sortir à sa guise sans dépendre de son

maître. Si votre domicile est malheureuse-

ment trop petit, il est possible de le laisser

dans un centre équestre à condition de

LLee ccoonnsseeiill dduu VVééttéérriinnaaiirree GGiilllleess CCoouurrttiinn Le soin indispensable reste le pansage quis’effectue avant et après avoir monté lecheval. Ce geste qui correspond à un

brossage des pieds à la tête de l’animal,sert à vérifier qu’il n’est pas blessé et

qu’aucun danger n’est à signaler.

Murmurer à l’oreille des chevaux, cela n’est pas de tout repos.

Rigueur mais surtout attention, sont les maitres mots pour

réussir à garder un animal au top de sa forme. Au galop !

venir lui rendre visite quotidiennement ou

presque. Ce système de pension est parfois

préférable puisque l’animal est surveillé et

entouré en toutes circonstances. Les

chevaux sont loin d’être solitaires, il faut

penser à leur donner un peu de compagnie,

sinon ils s’ennuient vite !

Vous voilà prévenus, ces animaux ont un

sacré caractère. Les femelles sont plus

taquines et têtues que les males, notamment

en période de reproduction. Quelque soit

votre choix, le bon traitement de l’animal

permettra de créer un lien unique entre

vous. Enfin, ne jamais oublier que le cheval

garde un instinct sauvage qui peut

reprendre le dessus à tout moment. Il faut

savoir lui imposer des limites afin d’éviter

toute mauvaise surprise....

Equitationpar Chloé Duprat

Qui n’a pas rêvé quand il était enfant de devenir vétérinaire ? Moi,

oui ! Mais lorsque j’ai vu le nombre d’années pour y arriver, je m’y

suis résignée. Et oui, il faut avoir envie de faire de longues études

(BAC +7 !!!), car pour devenir vétérinaire, il faut beaucoup de

patience et de travail.

Etudes

Tout d’abord, il n’existe que quatre Ecoles

Nationales Vétérinaires (ENV) en France

(Maisons-Alfort, Toulouse, Nantes et Lyon).

Les études au sein de ces écoles durent 5 ans.

Mais pour y rentrer, il faut passer un concours

et les places sont limités à 400 par an !

Alors pour prétendre passer ce coucours il

y a 4 voix d’accès possible :

> il faut avoir en poche de préférence un

Bac Scientifique et être inscrits dans une

classe pre�paratoire option BCPST (Biologie,

Chimie, Physique, Sciences de la Terre)

qui dure 2 ans.

> c’est aussi ouvert aux titulaires d’un Deug

> titulaires d’un DUT ou BTS

> ou être éle�ve de me�decine, pharmacie,

dentaire (en gé�né�ral 2 places par an).

Pour récapituler, il vous faut un bac S (ou

autre), 2 années de classes préparatoires

avec option BCPST, 5 ans d’école nationale

vétérinaire répartis en 4 années de formation

vétérinaire avec à la clé un Diplo�me d’Etude

Fondamentale Ve�te�rinaire et la 5ème

année

est consacrée aux approfondissements au

sein des filières spécialisées. Les élèves peuvent

suivre au choix : Clinique des animaux de

compagnie ; Clinique des é�quidés ; Clinique

des animaux de production ; Sante �publique

ve�te�rinaire ; Recherche ; ou Initiation aux

me�tiers de l’entreprise.

Sans oublier qu’à la fin il faut rédiger une

thèse et faire une soutenance qui termine le

cursus en accordant à l’étudiant son Doctorat

d’Etat en Me�decine Ve�te�rinaire, impératif

pour la pratique. C’est comme cela que l’on

devient “Docteur Ve�te�rinaire”... Allez, il faut

avoir des bonnes notes dès la première !

par Emmanuelle Guita

www.veterinaire.fr

P47CM#9

Cahier

Culture

C’est la troisième édition de cet évène-

ment incontournable de la vie marseillaise.

Qu’on soit adepte d’art contemporain ou

simple passant sur la place aux huiles, on

ne peut s’empêcher d’approcher... Et

n’hésitez pas car en plus c’est gratuit !

La place aux huile transformée durant 5 jours en espace de création et de rencontres

autour et à l’intérieur de containers transformés pour l’occasion en galeries d’art.

Marseille et son port ; le port et ses containers ; les containers et leurs artistes ! Cette

année ils seront au nombre de 8 les containers, et comptez une trentaine d’intervenants, qu’ils

soient plasticiens, photographes, sculpteurs, chanteuse, danseurs ou étudiants en métiers d’art.

Oui étudiants, car les élèves de la classe Bac AMA MES (Artisanat et métiers d’art, métiers

de l’enseigne et de la signalétique, option verre) et leur professeur Haïfa Hassaïri ont

travaillé pendant un an sur une œuvre collective autour de la récupération et du thème

« rêver la ville »… une belle surprise en perspective.

Le public pourra également s’intéresser au projet « perception » de l’artiste Richard

Aiguier. Un travail autour des « pleins » et des « vides » de la ville, les passages inaccessibles

et les connexions que l’art peut développer...

Nicolas Simon proposera quant à lui un projet plus ludique : une reproduction géante de

wayfarer blanches à peindre, à taguer, à signer, à dessiner… Cet artiste marseillais ne

manque pas d’humour, et il vous attend pour co-réaliser cette œuvre !

Dans un autre registre Adila Carles, soprano,

sortira la musique de ses salles closes pour

envahir l’espace de la rue de sa voix puissante

et magistrale. Des performances sans

sonorisation, sans artifice qui plairont aux

grands et impressionneront les plus petits.

Tout ceci n’est qu’une petite partie du

programme, mais aura peut-être suffisamment

éveillé votre curiosité… Chapeau à toute

l’équipe d’Emmanuelle Saint Denis fondatrice

de Mouv’art pour cette excellente initiative !

Quand l’art contemporain

bouge Marseille

concerts

Petite sélection des concerts de la

rentrée. Réservez vos billets !

P49CM#9

Cahier

Culture

En 2002 encore, cette talentueuse anglaise native de Georgie

était plus tournée vers le R&B, la pop et écoutait Eminem, Groove

Armada et So Solid Crew. Puis Katie Melua a commencé à s’in-

téresser à des artistes plus anciens, des pointures comme Bob

Dylan, Joni Mitchell et Cat Stevens. Si sa voix enchanteresse est

plus en valeur sur scène, son dernier album studio est une jolie

surprise musicale. Rentrée oblige, on vous fait faire un peu de

gymnastique intellectuelle : interview est en VO, mais rassurez-

vous elle est traduite plus loin !

Who's Katie Melua ?

That is a big question. I think we all spend our whole lives trying to find out who we are.

Are you as sensual as your voice?

Is my voice sensual??? That's the first time I've heard that, thank you!

You sold more album than Dido or Norah Jones, but you're less exposed to the

media. How do you explain that ?

I love writing songs and I love singing and performing live and feel very happy and

fortunate that I get to do that as my job. But I am a private person and have never

wanted to live a celebrity life.

Who do you like to be compared to ?

It is flattering sometimes to be compared

to other people, but to be honest I think

like most artists I prefer not to be

compared to other singers.

How can you describe this 4th album ?

I spent most of last year writing songs. I

didn't have a specific direction for the

album, but I knew it would be experimental

and I wanted to explore my imagination, go

deep in to my head and see how far I could

go. Inspiration is everywhere. It just

depends on whether or not you allow it in

to your conscious. I think that people who

liked my other albums will also like

“The House” but it also seems to be

interesting new fans.

Can you explain this song " a moment

of madness" ?

"A Moment Of Madness is about having a

huge crush on someone, so much that it

almost disables you and you have to laugh

at yourself. I wanted to capture that

moment when you realise how obsessed

you have become - and it worked!

Would you like your entire life as a

"moment of madness" ?

I think in some ways my life has been

completely mad! I could never had dreamt

that I would have done so much already.

Sometimes quiet girls are going wild

on stage and you seem to be shy on

TV... Does it mean the Dome will be

blazing on october 18th in Marseille ?

The concert in Marseille will have a lot of

material from the new album and also

some of the old songs because I still love

them. Some of what I do on stage is

spontaneous, because that makes every

show special. Usually, I'll include a set of

English

acoustic songs, which is fun and intimate. On the other hand, the band and

I definitely do rock out sometimes !!! I love that we can go from intimate

and quiet to loud and rocky.

If you were a notebook, which kind were you ?

I think I would be a diary. Full of thoughts that only I know...

Katie Melua

Qui est Katie Melua ?

C’est une bonne question. Je pense que nous

passons tous notre vie entière à essayer de

découvrir qui nous sommes.

Etes-vous aussi sensuelle que votre voix

le laisse entendre ?

Sensuelle, ma voix ? C’est la première fois

que je l’entends, merci !

Vous avez vendu plus d’album que Dido

ou Norah Jones, mais vous êtes moins

exposée médiatiquement. Comment ex-

pliquez-vous cela ?

J’adore écrire des chansons et j’adore chanter

et me produire sur scène. Et je suis très heu-

reuse et chanceuse que ce soit aujourd’hui

mon travail. Mais je suis une personne discrète

et je n’ai jamais cherché à être une célébrité.

A qui aimeriez-vous être comparée ?

C’est flatteur parfois d’être comparer à

d’autres personnes mais pour être honnête,

comme la plupart des artistes je préfère ne

pas être comparée à d’autres artistes.

Comment décririez-vous ce 4èmealbum ?

J’ai passé la plupart de l’année dernière à

écrire des chansons. Je n’avais pas une direction

prédéfinie pour cet album, mais je savais que

cela serait expérimental et je cherchais à

explorer mon imagination, à chercher

profondément dans mon esprit pour voir

jusqu’où ça me mènerait. L’inspiration est de

partout. Tout depend de la place que vous lui

donnez. Je pense que les gens qui ont aimé

mes albums précèdents, aimeront “The

House” mais il me semble aussi être intéressant

pour les nouveaux fans.

Pouvez-vous nous expliquer la chanson

“a moment of madness” ?

Il s’agit de ces coups de foudre passagers

que l’on peut avoir pour quelqu’un. Dans ces

moments on est presque incapable de faire

quoique ce soit. C’est alors qu’il faut avoir le

recul nécessaire pour rire de soi-même. Je

voulais capter ce moment où l’on se rend

compte de l’ampleur de cette obsession, et

il me semble que ça a fonctionné !

Aimeriez-vous que votre vie soit un

énorme “moment of madness” ?

Je pense que d’une certaine façon ma vie a

été jusqu’ici complètement folle. Je ne pensais

pas arriver à faire tout ça.

Parfois les filles calmes deviennent

sauvages sur scène, et vous semblez

être presque timide sur les plateaux télé…

Cela signifie-t-il que vous allez enflammer

le Dôme le 18 octobre prochain ?

Pour le concert à Marseille il y aura beaucoup

de morceaux du nouvel album mais aussi

certaines anciennes chansons car je les aime

toujours. Les trucs que je fais sur scène sont

spontanés, cela rend chaque concert unique.

Comme d’habitude, j’incluerai un moment en

accoustique, c’est amusant et intime. Et

d’autre part avec mon groupe on envoie pas

mal souvent ! J’aime quand d’intime et

tranquille ça part en rock et fort !

Si vous êtiez un cahier ?

Je pense que je serais un journal intime. Plein

de pensées que seul moi connais…

Traduction

C’est la 4ème

édition de cette merveilleuse reconstitution.

Depuis 2007, le public est de plus en plus nombreux chaque

année à s’emerveiller devant ce spectacle grandiose.

L’assaut du Château commence le vendredi 24 septembre jusqu’au

dimanche 26. Plus de 1000 reconstituants feront le spectacle. Comme

lors des précédentes éditions, le village entier sera animé et paré de ses

plus atours médiévaux. Les nouveautés de cette année : des tribunes

seront mises en place pour que les spectateurs soient dans de meilleures

conditions, 1h30 de spectacle 2 fois par jour ; un nouveau sce�nario avec une

nouvelle mise en scè�ne et de nouveaux effets techniques... C’est le plus

grand rassemblement médiéval d’Europe et ça se passe aux Baux-de-

Provence pour la plus grande joie des petits et des grands.

Un programme de pure folie :

> le spectacle de fauconnerie é�questre... A� 11h et 16h.

> l’Assaut du Châ�teau, à 11h30 et 16h30 (l’affrontement entre les

troupes de Raymond des Baux et celles de Robert de Duras).

> Le campement mé�dié�val et les animations du Château. Pour ponger dans

le Moyen-âge et découvrir les scènes de la vie quotidienne de l’époque.

Chaque jour, les enfants de 5 à� 15 ans pourront s’essayer aux vé�ritables

combattants des Baux avec l’Atelier des Petits Chevaliers. Des initiations au

tir à� l’arc, tirs à l’arbalè�te et tirs à� la catapulte amuseront tout le monde !

Infos pratiques :

journée complète avec accès à tous les spectacles et animations 25¤ - 30¤

Pour les enfants de moins de 4 ans c’est gratuit !

Vendredi - samedi : 9h-minuit

Dimanche : 9h-19h

PPaarrkkiinngg eett nnaavveettttee ggrraattuuiittss

L’assaut du Château - 04 90 54 55 56

www.assautduchateau.com - www.chateau-baux-provence.com

par Emmanuelle Guita - ©

Marc Fasol

P55CM#9

Cahier

Culture

par Séverine Manna

Reconstitutions historiques

A La Ciotat, durant tout un week-end, la ville se

transforme et se pare pour replonger en 1720, où

attaques de pirates, bourgeois et gueux, paysans

et pêcheurs se mélangent pour vous faire revivre

l’Histoire durant la période où l’audace des habitants,

le courage des femmes préservent la cité maritime

et la Région de la famine du terrible fléau : la Peste.

Pour cette 9ème

édition, le festival historique «La Ciotat, il était une

fois 1720» se déroulera du 22 au 24 octobre, avec un programme

vous fera passer la porte du temps, «la ferveur et la joie se respirent

au son des cornemuses, les cris d’alerte font craindre une attaque de

pirates, les coups de canon confirment et les capitaines de navires

prêtent serment avant de débarqué, les soldats veillent sur la cargaison

de blé. Les poulets sont à la broche et les marmites sur le feu de bois

annoncent le souper, la procession en l’honneur de Saint Roch fait

place au spectacle de feu et la nuit s’illumine » expliquent les organisateurs.

L’origine de cette fête historique remonte en août 1994, « après la

sortie de crise des chantiers navals et la volonté de voir renaître

La Ciotat » commente la conceptrice du Festival Mireille Benedetti.

« Le deuil était profond et il fallait que les ciotadens se réapproprient

la ville et reprennent leur fierté. C’est avec l’équipe du Musée ciotaden

que l’idée est née ». Mais il restait un détail pour cette femme dévouée

et dynamique membre actif de l’association Maguy Roubaud et du blé

de l’espérance « le blé qui a sauvé le peuple en 1720 sauve encore

aujourd’hui les enfants malades ». L’année dernière, un camp de boulan-

ger a été reconstitué par un des partenaires « Levez le Solei » dont

les actions portent sur le patrimoine naturel et bâti, pour aller «

jusqu’au bout de l’histoire ».

Depuis sa création, plus de 450 000 visiteurs ont partagé cette

grande épopée avec les ciotadens mobilisés toute l’année pour offrir ce

magnifique et captivant voyage dans le temps labéllisé par la Fédéra-

tion française des fêtes et spectacles historiques. Spectacle de

Fauconnerie équestre, reconstitution de scènes de vie courante dans

tous les camps de vie et tavernes, arts de rue, baladins, jongleurs et

saltimbanques, combats, campements de pirates et de corsaires,

artisanat d’art : souffleur de verre, forgeron, vannier, potier, arracheur

de dent et autres métiers d’antan... L’arracheur de dent, l’arrestation

d’un pesteux, mais également dans le Port Vieux : des attaques des pirates

avec des canons... La chaussée est recouverte de substrat...

09 50 52 87 29

www.creation1720.org

www.fffsh.eu

Théâtre

Cette année abonne-toi !

La Criée - 04 96 17 80 00

www.theatre-lacriee.com

Toursky -04 91 58 54 54

www.toursky.org

Théâtre du Jeu de Paume - Aix

0820 000 422

www.letheatres.net

Théâtre du Gymnase - Marseille

0820 000 422

www.letheatres.net

BIBLIOTHÈQUE DES CINQ-AVENUES

Impasse Fissiaux, 13004�

04 91 49 42 36

ALCAZAR

Bibliothèque de Marseille à vocation régionale

58 Cours Belsunce, 13001�

04 91 55 90 00

BIBLIOTHÈQUE DU MERLAN

Centre urbain du Merlan�

Avenue Raimu, 13014�

04 91 12 93 60

BIBLIOTHÈQUE DE BONNEVEINE

Centre vie de Bonneveine

124 av. de Hambourg, 13008�

04 91 25 10 10

BIBLIOTHÈQUE DE CASTELLANE

Station Métro Castellane, 13006

04 91 42 92 09�BIBLIOTHÈQUE DE LA GROGNARDE

2 Square Berthier, 13011

04 91 89 57 04�BIBLIOTHÈQUE DE SAINT-ANDRÉ

6, bd Salducci, 13016�

04 91 03 72 72�

BIBLIOTHÈQUE DU PANIER

Place du Refuge, 13002

04 91 91 20 50

Je m’inscris

Evidemment il est très agréable de s’acheter SON livre et de le

garder sur SA table de chevet mais… aucune date butoire pour le

lire donc poufpoufpouf, j’oublie que je l’ai et je reste les yeux rivés

sur les Cahiers Marseillais ! Je vous félicite, c’est très bien, mais ce

n’est pas pour autant de la littérature qui vous emmènera dans les

sphères métaphoriques du lyrisme imprimé ! De temps en temps il

vous faut de l’aventure, du fantastique, de la passion... Et si on

s’inscrivait à la bibliothèque ?

Vous qui n’avez jamais ou presque fini un livre

entier depuis les derniers Tom-Tom et Nana

ou Mickey Parade que vous ayez eu sous la

main, la bibliothèque est faite pour vous ;

Vous qui êtes un mordu de livres, qui les

dévorez en une nuit, la bibliothèque est

faite pour vous ; Vous qui avez peu de place

dans votre appartement pour ranger tous

les livres que vous rêvez de lire, la bibliothèque

est faite pour vous ; Vous qui ne savez pas

quoi faire de vos adorable petits monstres

surtout quand il ne fait pas beau, la

bibliothèque est faite pour vous !

C’est un havre de paix, calme et apaisé, qui

ouvre entre deux rangées de livre, des

horizons insoupçonnés. Vous seriez surpris

de voir vos enfants sages et curieux de

découvrir toutes les histoires qui se cachent

dans les livres... Pour le développement

personnel de l’adulte comme de l’enfant, le

temps de la bibliothèque est indispensable.

Temps de réflexion, temps de contemplation

mais aussi temps d’évasion et de rêverie,

bref, pourquoi on n’y va pas plus souvent ?!

Les bibliothèques municipales de Marseille :

gratuit jusqu’à 18 ans ; 5¤ pour les étudiants et

21¤/an pour les adultes !

Cahier

je m’inscris

P59CM#9

Rugby

Marseille XIII Avenir

13 av des mimosas 15ème

04 91 60 98 64

www.rugby-association-marseille.com

Gym suédoise

Espace Biosport ASPTT

82A boulevard Michelet 8ème

04 91 22 08 56

Maison de quartier des Lices

12 rue des Lices 7ème

04 91 31 29 24

Capoeira

Maison pour tous

Vallée de l’Huveaune

4,Rue Gimon 11ème

04 91 35 06 07

Danse Brésilienne

Maison pour tous Julien

33 Cours Julien 6ème

04 96 12 23 90

Equitation

Club Hippique Marseille-Allauch

Campagne La Louise

La Pounche 13ème

04 91 68 41 89

Centre Equestre Pastré

33 Traverse de Carthage 8ème

04 91 73 72 94

Natation

ASPTT Marseille

Piscine ASPTT

131 avenue de Mazargues 8ème

04 91 22 66 66

Je m’inscris

Faire du sport, oui c’est bon pour tout le monde !

Pour un enfant de moins de 6 ans, c’est le moyen de

canaliser son énergie, de lui faire découvrir de nouvelles

règles de vie en société et tout un tas d’autres choses

psychologiquement bénéfiques, mais aussi de développer

harmonieusement la musculature, d’assurer une bonne

statique vertébrale, et de lutter contre la sédentarisation

galopante. Il s’agit généralement de “baby-sport”, de

parcours, de petits jeux de balle... bref d’une approche

très ludique et simplifiée d’un sport.

Pour les enfants de 6 à 12 ans, la pratique d’un sport

est bien évidemment recommandée car elle permet

d’accroître la socialisation, de développer l’esprit

d’équipe et d’évacuer les tensions quotidienne. Ceci

étant dit, il ne faut pas trop pousser non plus, car à

l’inverse un excès d’activité physique peut avoir des

conséquences néfastes sur la croissance.

Pour les ado, il est recommandé de s’adonner au sport

environ 1h/jour, mais très peu y parvienne à cause

principalement de l’agenda scolaire. Les tentations sont

grandes et les raisons pour arrêter les entrainements

nombreuses. Mais il faut tenir bon, car les performances

s’améliorent tout d’abord, mais surtout pour lutter

contre la sédentarisation encore une fois. Le sport

permet de plus de mieux accepter les changements

corporels dus à la puberté. Filles et garçons sont alors

inégaux car tandis que les premières voient leur masse

graisseuse croitre, les seconds constatent au fil des mois

et des ans leur musculature qui prend forme. C’est normal,

c’est la vie, c’est la nature, “c’est comme les fleurs”

(comme disait un certain Doc)... On se motive Maïlys et Kévin !

Pour les adultes, aucune excuse, l’activité physique est

accessible à tous, quels que soient les petits maux qui

vous font grimacer ! On choisira l’activité qui nous

amuse le plus : la country (www.massalia-bluestar.com),

le Pole Dance (www.poledancemarseille.com), le badmington

(ASPTT ou Set Squas)... Pour certains médecins il s’agit

même du remède pour une jeunesse presque éternelle !

Une activité de 10 minutes quotidiennes ou bien 3

bonnes séances hebdomadaires suffisent. Le secret à

tout âge c’est de surveiller sa fréquence cardiaque à l’aide

d’un cardiofréquencemètre qui calcule automatiquement

le rythme cardiaque à ne pas dépasser. Et ce conseil

est valable jusqu’à la fin de votre vie ! Et oui Angèle, on

ne reste pas sur le canapé toute la journée !

par Julie Mauduy

www.maryse−pourlavie.com

P61CM#9

Cahier

je m’inscris

Inscriptions de rentrée

à la musique !

“Un air de rien” c’est l’école de musique dont nous vous parlions

dans le CM7. Sour l’égide du jeune et talentueux Benjamin Fau-

gloire, cette école est une véritable porte ouverte à la dé-

couverte de la musique dans son aspect le plus ludique !

C’est tout naturellement que Benjamin partage sa passion

avec les enfants mais aussi les plus grands, pour improvi-

ser des boeufs et s’enivrer de notes réjouissantes...

www.benjaminfaugloire.com

142 rue Jean Mermoz 8ème

06 22 65 27 08

au théâtre !

Quel incroyable moyen de s’extériorisé ! Le théâtre a des vertus

pour tous, et ce n’est pas un hasard si les cours de théâtre

rencontrent un franc succès. Voici une toute nouvelle école, crée

cette année par Chantal Holzinger 1erprix du Conservatoire).

www.theatresurcours.com

2 Boulevard Cauvin 9ème

06 09 73 67 23

au cours d’anglais !

Depuis une dizaine d’années Brigitte enseigne l’anglais aux

enfants dès 6 ans ainsi qu’aux adultes (sous forme de cours

ou de dîners). Basée sur la méthode des 3 P (Practice,

Presentation and Production) l’apprentissage se fait dans

la bonne humeur et permet aux enfants de chasser leur

timidité. Une bonne façon d’assurer de bonnes notes !

Brigitte Baudou English School

04 91 71 29 89

Un Rêve au Sud

Liberté, expressi-

vité, créativité !

Depuis une quinzaine

d’années, la charmante

Sophie Gallo-Geider peint.

Les voyages, les femmes,

avec des cadrages très

sensuels. Ses couleurs sont

éclatantes, pleines de vie, elle

suspend le temps et nous trans-

porte dans un rêve… Dans ses souvenirs de

petite fille, elle a en mémoire un centre de

vacances où l’on pouvait peindre sur les

murs, avec toutes les couleurs sur une table

centrale, un lieu où enfants et adultes

s’amusaient à dessiner, à rêver sur papier…

Chiche !

Depuis le 1erjuillet dernier, elle a créé son

propre lieu, à la fois atelier professionnel,

et espace ouvert à ceux qui aimeraient bien

peindre. C’est en se basant sur la méthode

d’Arno Stern qu’elle a pensé cet endroit

baigné de soleil : on accroche les feuilles sur

les murs, on peut dépasser, toutes les

Artmedia

Valérie Ploux enseigne depuis une quinzaine d’années la

peinture et le dessin à des enfants, adolescents et

adultes dans diverses maisons de quartier et associations.

Mais depuis juin 2009, elle a posé ses pinceaux et ses

couleurs dans l’atelier Artmedia, rue des bons enfants.

Dans cet espace dédié à la création, outre la peinture

on peut apprendre le stylisme et la couture, la

sculpture, mais également la céramique (5 prof). Cette

volonté de structurer un lieu est née du constat que trop

souvent les gens ont envie mais n’osent pas. Quel dommage !

En petits groupes (jusqu’à 8 personnes), Valérie donne les bases du dessin, de la composition,

différentes techniques : fusain, craies d’art, plumes… puis chacun développe son style.

Pour les petits comme pour les grands ces ateliers permettent de mettre en pratique

créativité et savoir-faire. Ça évite de répandre de la peinture ou de la terre partout dans

la maison, ou d’annexer le salon pour le séchage d’une toile… Mais aussi de faire des rencontres,

de découvrir d’autres sujets, de prendre

conscience du travail fourni par les artistes… Bref

qu’est-ce que vous attendez pour vous inscrire à

un atelier !!!?

couleurs sont à disposition au centre, il y a

des livres pour chercher l’inspiration… Les

cours sont ouverts à tous, dès 5 ans (ou 3

ans si accompagné d’un adulte). Sophie

accompagne jusqu’à 10 élèves par cours

d’1h30, du lundi au samedi. Comptez 10¤

d’adhésion puis de 120 à 160¤ par trimestre.

« Pour que l'acte traceur puisse se produire

- libéré de toute entrave - la présence

stimulante d'un praticien est

nécessaire. Il n'enseigne pas. Il

ne juge pas. Il ne fait pas

commenter la trace. Son rôle

est celui d'un servant. » Arno

Stern, fondateur de la

sémiologie de l’expression.

Bref tout ça pour dire que

cet espace de libre peinturlure

a également un écho dans

le développement de

l’enfant mais aussi dans le

développement personnel de

l’adolescent et de l’adulte.

Peinturlurons près

de la maison !

UUnn RRêêvvee aauu SSuudd - 58 bd Amédée Autran - 7ème

06 88 06 91 64

unreveausud.over-blog.com

AArrttmmeeddiiaa - 66 rue des bons enfants - 6ème

04 91 37 53 23

artmedia.unblog.fr

Les utiles en Urgence

Pompiers 18 - SAMU 15 - Gendarmerie 17 ou 112

depuis un mobile - Pharmacie de garde 32 37 -

Centre Anti-Poison de Marseille 04 91 75 25 25 -

S.O.S médecins 36 24 ou 04 91 52 91 52 -

Enfance maltraitée (n° vert) 119 ou 04 91 22 15 52 -

Sida info service (anonyme et gratuit) 0800

840 800 - Tabac info service 39 89 - Drogue info

service 0800 23 13 13 - Alcooliques anonymes

04 91 42 99 03 - Accueil sans-abris/Samu-Social

115 - Urgences de la ville de Marseille 0800 30

63 06 - S.O.S Amitié 04 91 76 10 10 - S.O.S femme

battue 04 91 24 61 50 - S.O.S Viol 04 91 33 16 60 -

Allô Mairie 0 810 81 38 13 - Accident de plongée

04 91 74 49 96 - Urgences vétérinaires 04 91 13 44 44 -

Urgences Dentaires 0 892 566 766 -

Se déplacer à/de/dans Marseille

SNCF - 36 35

Aéroport Marseille Provence et MP² - 04 91 14 14 14

www.marseille.aeroport.fr www.mp2.aeroport.fr

Métro/Bus/Tramway RTM - 04 91 91 92 10 www.rtm.fr

Cartreize - 0811 880 113

Info route - Bison futé - 0800 100 200 (n°vert)

Taxi Radio - 04 91 02 20 20

Taxi TUPP - 04 91 05 80 80

Taxi du Soleil - 04 91 45 57 06

Taxi Aéroport Marseille Provence - 04 42 14 24 44

Petit Train Marseille - 04 91 25 24 69

Bus à impériale - 04 91 91 05 82

Où manger tard le soir ?

Brasserie Paulaner - 8 avenue du Prado 6ème-jusqu’à 23h. 04 91 37 95 96

Don Carléone - 128 rue Sainte 7ème-jusqu’à 22h30 / 23h30 le WE. 04 91 33 85 24

Mélo Café - 68 cours Julien 6ème-jusqu’à 23h / 2h le we. 04 91 42 77 68

La Tasca - 102 rue Ferrari 5ème-jusqu’à 1h. 04 91 42 26 02

Dos Hermanas - 18 rue Bussy l’Indien 6ème-jusqu’à 1h. 04 96 12 00 23

La Part des Anges - 33 rue Sainte 1er-jusqu’à 2h. 04 91 33 55 70

Le Mas de Lulli - 4 rue Lulli 1er-jusqu’à 5h. 04 91 33 25 90

O’Stop - 16 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 6h30. 04 91 33 85 34

Fuxia L’épicerie - 27 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 23h30. 04 91 55 02 63

Epiceries/boulangeries de la nuit

Maloula - 130 rue de Lodi 6ème

Alimentation de nuit - 30 bd Baille 6ème - 19h-6h

Supérette de nuit - 25 bd Baille 6ème - jour + nuit, 7/7

Midnight Express- 8 cours Lieutaud 6ème

Boulangerie Au Blé d’Or - 68 bd Baille 6ème - 24/24 7/7 sauf mercredi 1h. 04 91 78 22 54

Pour éviter la panne sèche...

Shell - 44 bd des Dames 2ème- 04 91 90 93 88 (6h-21h30 et CB 24/24)

Relais Elf - 70 bd F. Duparc 4ème- 04 91 49 50 98 (6h-00h)

Total Chanot - 35 bd Rabatau 8ème- 04 91 29 42 85 (6h-00h+CB 24/24)

Esso Express - 14 av Mar de Lattre de Tassigny 9ème (24/24 CB)

Shell - 41 av. A. Ansaldi 14ème- 04 91 98 02 06 (5h-1h30)

Agip - 104 bd Charles Livon 7ème- 04 91 52 68 48 (6h-22h)

Office de Tourisme de

Marseille

4 la Canebière

13001 Marseille

0826 500 500

marseille-tourisme.com

Objets trouvés

41 bd de Briançon

13003 Marseille

04 91 14 68 97