COMMUNIQUÉ DE PRESSE

17/10/2018

Les animaux ne nous regarderont plus comme avant...

Le studio 104 de la Maison de la Radio a accueilli les 6 et 7 octobre 2018 un évènement inédit consacré à la communication inter-espèces : les Dialogues avec l’Animal. Beau succès pour cette première édition qui sera suivie d’un grand projet en faveur du rapprochement entre humains et non humains.

Oser présenter ce sujet émergent au grand public était un défi de taille. L’association TAAC - The Animal Alliance Channel, encore méconnue du grand public, l’a relevé avec grâce.

Peut-on réellement dialoguer avec un animal ? Peut-on interagir avec les plantes et tout le Vivant ? Qu’est-ce que la communication de conscience à conscience ? Doit-on accorder des droits aux éléments de la nature ? Quelle éducation pour nous reconnecter à notre intuition ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

17/10/2018

Pour répondre à ces questions, un panel de spécialistes d’horizons variés (scientifiques, éthologues, philosophes, enseignants, juristes, journalistes...) est venu livrer au public des analyses d’une grande qualité.

C’est par un « escalier pédagogique, marche après marche », que les différentes facettes de la communication inter-espèces ont été abordées. L’expérience de la médiation animale en prison a montré par exemple que même les criminels considérés comme perdus pour notre société peuvent retrouver leur part d’humanité, grâce au contact avec l’animal, qui ne juge pas.

Le dialogue subtil, silencieux, qui opère entre l’humain et le non-humain est un sujet qui commence a être appréhendé par le monde scientifique. Les récits faisant état de véritables dialogues inter-espèces se multiplient, les témoignages sont troublants, comme ceux délivrés par les dauphins dits « ambassadeurs ». « Ce que m’a surtout appris Dony, c’est qu’avant de m’occuper de l’état de la planète, je devais m’occuper de mon état intérieur. Plus je serai en harmonie avec moi-même, plus je pourrai agir efficacement. Ces êtres exceptionnels ouvrent littéralement les coeurs », témoigne Frédérique Pichard, fondatrice de l’institut qui porte le nom du dauphin Dony avec qui elle entretient une relation hors normes depuis 2004.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

17/10/2018

Les récits édifiants des communicatrices animalières venues relater leurs échanges tant avec des animaux sauvages que domestiques ainsi que les témoignages des interconnexions fortes avec le végétal et le vivant, font ressortir un point commun : nous sommes tous reliés : humains, animaux, plantes...

L’intelligence émotionnelle dont nous sommes pourvus nous permet en effet de communiquer avec les différentes formes de vie sur terre. Mais cela nous l’ignorons encore massivement. Comment retrouver cette capacité à entrer en résonnance avec le Vivant ? Pour Don Marcelino, Homme de connaissance amérindien originaire du Pérou, il est possible de « contacter l’énergie du silence, pour recevoir, écouter ce que nous dit la sagesse de l’arbre, de la fleur, de l’oiseau ».

Une fois cette conscience acquise, il nous devient plus évident de vouloir protéger l’ensemble du Vivant qui nous entoure, afin de « coexister tous ensemble en harmonie... dans la grande symphonie de la vie », relate la juriste internationale de renom, Valérie Cabanes.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

17/10/2018

« L’animal nous remémore l’essence de qui on est véritablement, il a énormément à nous apprendre », a rappelé Tippi Degré, revenue du bush africain pour l’événement, dans un émouvant duo conversationnel avec Leina Sato, sur fond de merveilleuses images illustrant la connexion entre l’enfant et l’animal sauvage, tant sur terre, que dans la mer.

Les perspectives offertes par la communication inter-espèces sont vertigineuses : mieux connaître l’animal et le vivant en général nous permet non seulement de devenir « plus humain », mais donne également l’élan nécessaire au grand changement de paradigme auquel nous devons faire face si nous voulons continuer à habiter la planète terre qui nous héberge.

Grâce aux regards croisés des intervenants venus témoigner sur la scène du studio 104, nous ne pourrons plus jamais regarder les animaux et les plantes comme avant.