L'EROSION COTIERE IVOIRIENNE

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Master Spécialisé Gestion des Risques Naturels Page1 L’EROSION COTIERE SUR LA PARTIE ORIENTALE DU LITTORAL IVOIRIEN Présenté par : AGODIO AKPA MARIUS Université de Liège

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L’EROSION CÔTIÈRE SUR LA PARTIE ORIENTALE DU LITTORAL IVOIRIEN

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L’EROSION COTIERE SUR LA PARTIE

ORIENTALE DU LITTORAL

IVOIRIEN

Présenté par : AGODIO AKPA MARIUS

Université de

Liège

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INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE

L’érosion est le processus physique et chimique par lequel les roches de la couche terrestre

sont continuellement soumises à une abrasion et à une corrosion. Elle peut être naturelle

comme anthropique. L’intensité de l’érosion dépend de la nature des roches.

Plus la roche est résistante (socle composé de granite, dolerite), moins l’érosion est efficace.

Plus la roche est meuble (bassin sédimentaire composé de sables meubles, plus ou moins

argileux), plus l’érosion se fait rapidement.

D’une façon globale, les cordons littoraux du Golfe de Guinée sont démantelés par l’érosion

côtière. Ce phénomène inquiète par sa rapidité. Selon Blivi et Ajoussi, (2004), le recul peut

atteindre des vitesses comprises entre 5 et 15 m/an.

Le phénomène qui se traduit par une perte de la terre au profit de la mer est très préoccupante

en Côte d’Ivoire. Outre le taux de recul constant de l’ordre de 1 à 2 mètre par année observé

sur le littoral ivoirien (UEMOA, 2011), il se produit épisodiquement des retraits

spectaculaires de plusieurs mètres de terre.

Des érosions exceptionnelles sont arrivées dans les années 1984, 1986, 2007 avec un recul

spectaculaire du trait de côte allant de 6 à 12 mètres lors des marées de tempête. Des villages

entiers ont été envahis par la mer pendant ces tempêtes et des monuments historiques (entre

autres, la ville de Grand Bassam) ont été gravement menacés.

Par ailleurs, des cas mémorables sont survenus du 3 au 4 septembre 2008 et du 25 au 26 Août

2011 où à Gonzagueville dans la Commune de Port-Bouët (District d’Abidjan), plus de 10

mètres de terre ont été engloutis dans la mer, entrainant des pertes en vies humaines et de

nombreux dégâts matériels.

Le 17/06/12 la revue française Le Point a transcrit un reportage de l’Agence France Presse

(AFP) intitulé « l’érosion attaque la côte ivoirienne, le patrimoine menacé d’un désastre ».

Radio France Internationale a également publié un reportage « comment l’érosion lamine le

littoral ivoirien », une alerte sur le péril de la ville historique et balnéaire de Grand-Bassam.

En effet la géologie de type sédimentaire et la côte sablonneuse rend cette partie orientale de

la côte ivoirienne naturellement vulnérable à l’érosion. Les enjeux économiques, sociaux,

environnementaux et culturels sont énormes.

Les phénomènes de l’érosion menacent non seulement les populations ivoiriennes vivant sur

la côte mais également les installations industrielles de premier plan comme la Société

Ivoirienne de Raffinerie (SIR), l’Aéroport International Félix Houphouët Boigny, le Port

d’Abidjan et les grands axes routiers, ainsi que les installations hôtelières, touristiques et les

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espaces d’habitation urbaine et villageoise dans les régions d’Abidjan, Grand-Bassam,

Assinie, sans compter le désastre écologique (biodiversité, mangroves…).

Ruines d’une maison détruite par la mer (Photo Moussa, 2008)

Il est à redouter une érosion de plus en plus grave, au fur et à mesure que la moyenne du

niveau des océans s’augmente à travers les impacts du changement climatique. Le

réchauffement climatique, s’accompagne de phénomènes météorologiques extrêmes tels que

les fortes pluies, la sécheresse, les vagues de chaleur, les tempêtes et cyclones qui vont

exacerber la précarité de la vie sur la frange littorale.

Pour mieux cerner l’érosion du littoral Est ivoirien, la présente étude va s’articuler autour des

points suivants :

1. La présentation de la zone d’étude (littoral de la frontière ghanéenne à Abidjan)

2. Les facteurs naturels et anthropiques de la dynamique du littoral,

3. Les conséquences et impacts de l’érosion côtière,

4. Solutions et recommandations.

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1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

Elle s'étend de la longitude 4°W à la frontière du Ghana. Le sol est constitué de sable fin et

d'argile. Cette région est drainée par le fleuve Comoé, les rivières Mé, Bia, Ahania, Tanoé et

les lagunes Aby, Tendo, Ehy, Ebrié, Potou, Adjin et Abou abou. Le climat est de type

équatorial humide.

La région de Grand-Bassam possède une végétation de type forêt dense humide qui s'est

dégradée par suite d'une activité humaine très intense. Autour des lagunes on rencontre un

écosystème particulier de type mangrove. L'économie de cette région repose essentiellement

sur l'agriculture et le commerce avec le Ghana. Les plantations de palmiers à huile, de

cocotiers, de café-cacao dominent le paysage agricole.

Au plan géologique le secteur est entièrement constitué de sables quaternaires. Il représente la

partie orientale du bassin sédimentaire de Côte d'Ivoire. Cette partie du trait de côte se situe

au Sud de "l'accident majeur" des lagunes. Il s'agit d'une côte basse, lagunaire, rectiligne,

bordant une large plaine littorale quaternaire. Au niveau d'Abidjan, à l'emplacement de la tête

immergée du "Trou Sans-Fond", la côte subit un brusque changement de direction

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Carte bathymétrique du plateau continental ivoirien (N’Dri, 1998)

(Source : Abe J, 2005)

2. LES FACTEURS NATURELS ET ANTHROPIQUES DE LA DYNAMIQUE DU

LITTORAL

Le recul du trait de côte généralement observé en Afrique de l’Ouest découle de facteurs

divers, notamment liés au changement climatique, mais aussi et surtout d’origine humaine.

L’artificialisation des façades littorales, la dégradation des formations naturelles

(infrastructures vertes telles que mangroves, lagunes ou encore cordons dunaires littoraux),

l’extraction de matériaux ou encore la multiplication des barrages, privent ces littoraux

fragiles d’apports sédimentaires importants. S’y ajoutent les déficits de coordination des

aménagements de défense des côtes, tant au niveau local que national et inter Etats. Ces

différents éléments concourent à aggraver les situations de risque observées, ainsi que les

menaces qui pèsent sur les biens et la sécurité des populations.

Selon Wognin (2004), les principaux agents dynamiques responsables de la migration du trait

de côte en Côte d’Ivoire sont la marée, la houle et la dérive littorale qu’elle entraîne. A ces

forçages naturels, on peut ajouter la pression anthropique.

La marée : Sur les côtes ivoiriennes, elle est de type semi-diurne à forte inégalité diurne. Le

marnage varie entre 0,40 m en marées de mortes-eaux et 1,3 m en marées de vives eaux. Le

niveau moyen de la mer se situe à la côte de 0,69 m (Varlet, 1958).

La houle : La houle qui déferle sur le littoral a une direction moyenne Sud-Sud-Ouest et Sud.

La période varie en moyenne entre 10 et 11 secondes. Les amplitudes observées au large

dépassent rarement 4m (Varlet 1958). Ces houles varient saisonnièrement avec une forte

occurrence dans les mois de Mai-Juin et de faibles houles s’observent en novembre, décembre

et janvier. Les fortes houles de grandes amplitudes et de longues périodes sont rares.

Cependant, l’on observe aussi des houles exceptionnelles de grandes amplitudes (5 m) et de

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longue période (20 s). Selon Bonnefille et Cormault (1964), la probabilité pour qu’une houle

dépasse 2,4 m sur une durée d’observation de 60 h est de 0,002.

Caractéristiques des houles sur le littoral (Varlet, 1958, Tastet et al, 1985).

Certaines fortes houles historiques qui frappent le littoral sont d’origine sismique. Dans la nuit

du 13 au 14 août 2007, de grosses vagues ont détruit une dizaine de maisons dans les environs

des pipe-lines de la SIR. Ces vagues ont été engendrées par un séisme de magnitude 4,8 sur

l’échelle de richter dont l’épicentre était situé dans l’océan atlantique à 1800 km des côtes

(Fofana et al. 2007).

La dérive littorale est un transport de sable parallèlement à la côte. Elle est générée par la

houle le long du littoral. Elle a une influence prépondérante sur les phénomènes d’érosion et

de dépôt et donc sur la morphologie de la côte. La dérive littorale est la résultante :

- du courant guinéen, en surface avec une vélocité moyenne de 0,26 m/s ;

- et du sous courant ivoirien, avec une vélocité moyenne de 0,21 m/s (Colin, 1988)

D’une manière générale, l’obliquité de la houle par rapport à la côte engendre une importante

dérive littorale de direction Ouest-Est. Tastet (1987) estime cette dérive à 800.000 m3/an de

sable déplacé à l’ouest du canal de Vridi contre seulement 400.000 m3/an à l’Est.

A l’Est du canal, la ligne de rivage recule car la dérive littorale est sous-alimentée, tandis qu’à

l’Ouest, il est stable, voire en progradation. Une partie des sédiments est abandonnée dans le

canyon du Trou-Sans-Fond. Notons que le Trou-Sans-Fond est la principale morphostructure

du plateau continental de Côte d’Ivoire (Monde, 1997).

Si le déficit sédimentaire causé par ce canyon sous-marin participe à l’érosion du littoral de

Port-Bouet, la morphologie du reste du plateau continental n’influence que très peu le recul

du trait de côte dans les secteurs les plus érodés. En effet, la morphologie du plateau

continental est assez monotone avec des isobathes généralement parallèles.

A l’Est du canal de Vridi, la dynamique du trait de côte depuis les premières observations en

1957 montre une érosion aggravée ces dernières décennies, du fait des activités anthropiques

et des tempêtes.

Les zones fortement érodées sont situées immédiatement à l’Est du canal. Il s’agit de la plage

du Lido, du secteur de la SIR (Société Ivoirienne de Raffinerie) et du secteur de l’aéroport.

Sur la période de 1975 à 1979, le taux de recul est estimé à 4,25 m/an.

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Abbe (2005) estime le retrait du trait de côte entre 1984 et 1987 à 1,9 m/an dans le secteur du

Lido et 3,63m/an dans le secteur de Palm-Beach entre 1984 à 1987. Entre 1979 et 1989, le

trait de côte a reculé d’environ 1 m/an. Le taux moyen de recul entre 1975 et 2008 est de 1,75

m/an. La Figure 3, photographie prise en mars 2008, illustre les dégâts causés par le recul du

trait de côte.

Les zones plus ou moins stables correspondent aux secteurs de Capko et du Bidet. Le secteur

de Cakpo, après une forte érosion entre 1928 et 1956 dont, la vitesse était estimée à 3,66 m/an

Cinématique du trait de côte de 1975 à 2008 à Vridi Port-Bouet

(Wognin V. Coulibaly S, Akobe A, Monde S, Aka K., 2013)

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Cinématique du trait de côte de la plage du Lido (Est du canal de Vridi)

(Wognin V. Coulibaly S, Akobe A, Monde S, Aka K., 2013)

Le trait de côte de Grand-Bassam, recule à une vitesse moyenne de 1,2 m/an. Cependant, la

zone de l’embouchure se singularise par rapport au reste de la côte. L’embouchure du fleuve

Comoé souvent colmaté par les sédiments de la dérive littorale se referme quelques mois

après son ouverture artificielle. Le courant de chasse de l’estuaire du fleuve Comoé n’est pas

assez fort pour maintenir le grau ouvert. En effet, après le percement du canal de Vridi, une

partie des eaux est détournée en direction d’Abidjan (Koffi et al., 1991). Il en résulte un

engraissement très localisé qui ne concerne que la zone de l’embouchure. En période de crue,

le stock de sable souvent énorme maintient le grau fermé, ce qui provoque des inondations en

amont (ville de Grand-Bassam).

Cinématique du trait de côte de 1989 à 2006 à l’embouchure du fleuve Comoé à Grand-Bassam

(Wognin V. Coulibaly S, Akobe A, Monde S, Aka K., 2013)

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3. LES CONSEQUENCES ET IMPACTS DE L’EROSION COTIERE,

Les plages peuvent connaître uniquement des érosions naturelles. D'une façon générale, on est

autorisé à dire que la conjoncture actuelle, qui résulte à la fois du stade de leur évolution

géologique, du comportement du niveau planétaire des mers, du cadre hydrodynamique

général,

n'est pas favorable au maintien de leur équilibre (Paskoff, 1993). Il en résulte une grande

fragilité et une sensibilité marquée aux interventions humaines d'aménagement.

Parmi les responsabilités de l'Homme dans la déstabilisation des plages, il convient de citer la

construction de barrages sur les fleuves, l’urbanisation et le défrichement pour cultures intra

et péri urbaines, l'extraction de matériel sableux, la construction de structures de protection

des accès portuaires.

La construction de barrages sur les fleuves a pour conséquence une réduction drastique de

l'alimentation des littoraux en sables et en galets à une époque déjà marquée naturellement par

une pénurie en sédiments. N'échappent aux barrages que les particules fines charriées en

suspension au moment des déversements en période de crue ou des dévasements périodiques

d'entretien, mais elles n'alimentent pas les plages qui ont besoin de sables et galets. Or, ces

classes de sédiments sont tractées sur le fond du lit des cours d'eau et sont irrémédiablement

stoppées dans leur déplacement.

L’ensablement des estuaires se fait en même temps que les plages sont érodées et que les

sorties des fleuves se trouvent bloquées par le sable. Le constat est remarquable sur le littoral

est de Côte d’Ivoire. Le courant principal océanique, du sud-ouest au nord-est, ramasse du

sable d'un endroit et le laisse dans un autre. Si le débit d’un fleuve se trouve diminué, par

exemple à cause d’un barrage, il n’a pas la force de lutter contre la marée et se frayer un

chemin vers la mer, et le sédiment est abandonné progressivement à l'interface jusqu'à ce qu'il

bouche toute l'entrée. Au contraire, s’il y un déficit de sable disponible au point X (peut-être à

cause de la diminution de sédiment descendu d’un fleuve endigué), le sable apporté par le

courant du point Y, ne peut pas être remplacé complètement et la mer le prend du littoral,

sous forme d’érosion. La différence entre ensablement et érosion est, en une question de

l’équilibre entre mer et fleuve.

L’urbanisation et le défrichement pour cultures intra et périurbaines concourent au dénuement

des terres qui sont ainsi facilement lessivées par les eaux de pluies. Les produits de l'érosion,

transportés par les cours d'eau contribuent à augmenter leur charge, à remblayer et à

exhausser les fonds des rivières et des lagunes.

Les dragages de sédiments sur les avant-plages sont dangereux. Cette pratique courante sur

les plages, entame sérieusement le stock sédimentaire.

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Extraction de sable au Nord de la péninsule du Cap Vert (Sénégal)

(UEMOA., 2011)

Outre l’érosion, il y a un lien étroit entre élévation du niveau marin et submersion marine. La

submersion prolongée des terres basses devrait accroître la surface des marécages et modifier

la géographie de la mangrove. Celle-ci disparaîtrait ou reculerait vers la terre ou encore

s’étendrait sur les nouvelles zones de sédimentation. La salinisation des terres et des eaux qui

accompagnera immanquablement la pénétration de l’eau de mer sur le continent aura pour

conséquences :

- des modifications hydrologiques et morphologiques des estuaires et des lagunes ;

- un déplacement latéral vers la terre de la frontière entre les eaux douces continentales

et les eaux salées marines ainsi que le rehaussement du niveau piézométrique des

nappes. Il est à craindre une réduction du volume des eaux douces souterraines

consécutive à la réduction de la surface d’alimentation de la nappe phréatique d’eau

douce par l’infiltration des pluies.

Pour ce qui concerne la ville d’Abidjan, le biseau salé a rendu inutilisable les forages d’eau

potable de la Société de distribution d’eau (SODECI) situés dans les quartiers sud d’Abidjan

(Port-Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville et Plateau).

4. SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS.

Cependant, face à la dégradation persistante de l’environnement et sous l’impulsion de

partenaires internationaux, différentes mesures d’actions ont été initiées à travers notamment

des programmes et des projets qui comprennent l’espace littoral. Il s’agit entre autres de :

- Le projet Grand écosystème marin du Golfe de Guinée, qui a permis l’élaboration d’un

profil littoral et d’un plan d’action de la zone côtière,

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- Le projet de développement des communes côtières,

- Le projet de gestion des forêts côtières,

- Le plan national d’actions pour l’environnement ayant des composantes consacrées à

la gestion de l’espace littoral.

- Le projet de contrôle et de réduction de la pollution des fleuves et de la lagune par les

végétaux flottants communément appelé le projet végétaux aquatiques envahissants

(VAE /Pnud /Ciapol),

- Le Projet d’appui à la restauration des côtes (AEM),

- Le projet d’appui à la gestion durable des mangroves (FEREADD),

- Le programme de création d’une plantation biologique (WODJRADON ODON)

Aujourd’hui, les traits côtiers sont davantage menacés par la mer et la réalisation des grands

ouvrages d’infrastructures économiques, en termes d’investissement sur le littoral ne devra

plus être encouragée. Désormais, de tels investissements doivent être réalisés sur les terres

plus élevées et plus stables

Chaque pays, chaque région géographique, est différent et mérite des études spécifique pour

déterminer exactement par combien de mètres la mer doit s’augmenter chaque année et par

combien de degré

Bibliographie

Abe J., 2005. Contribution à la connaissance de la morphologie et de la dynamique

sédimentaire du littoral ivoirien (cas du littoral d’Abidjan) essais de modélisation en vue

d’une gestion rationnelle. Thèse de Doctorat d’Etat, 352.

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Halle B, Bruzon V., 2006. Profil environnemental de la Côte d’Ivoire, Rapport final. Lettre

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Le Point « L'érosion attaque la côte ivoirienne, le patrimoine menacé d'un désastre » publié le

17/06/2012 à 12h15min par AFP

http://www.lepoint.fr/culture/l-erosion-attaque-la-cote-ivoirienne-le-patrimoine-menace-d-un-

desastre-17-06-2012-1474340_3.php

RFI REPORTAGE : comment l’érosion lamine le littoral ivoirien

http://www.ael225.net/index.php?action=show_page&id_page=6205

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http://www.uemoa.int/Documents/Actes/Annexe_Reglement02_Programme_Erosion_cotiere.pdf

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