L'Épouvante L'Émerveillement d'après Béatrix Beck HYBRIDE

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L’ÉPOUVANTE L’ÉMERVEILLEMENT d'après BÉATRIX BECK adaptation/jeu: Virginie Lacroix collaboration artistique: Gilles Masson costume: Zohra Alami scénographie: Sellig Nossam conception/ réalisation décor: Sellig Nossam/ Hervé Sonnet/ Hélène Messent avec les voix de: Alain Béhar, Alma-Lïa Masson-Lacroix, Lou-Lilâ Masson-Lacroix, Monique Solliliage. PRODUCTION: HYBRIDE hybridecie.perso.sfr.fr/HYBRIDE/ La compagnie est subventionnée par la région Basse-Normandie, le Département du calvados, La Drac Basse-normandie.

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présentation du sperctacle L'Épouvante L'Émerveillement d'après Béatrix Beck Compagnie HYBRIDE hybridecie.perso.sfr.fr/HYBRIDE/

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L’ÉPOUVANTE L’ÉMERVEILLEMENT d'après BÉATRIX BECK

adaptation/jeu: Virginie Lacroix collaboration artistique: Gilles Masson

costume: Zohra Alami scénographie: Sellig Nossam

conception/ réalisation décor: Sellig Nossam/ Hervé Sonnet/ Hélène Messent

avec les voix de: Alain Béhar, Alma-Lïa Masson-Lacroix, Lou-Lilâ Masson-Lacroix,

Monique Solliliage.

PRODUCTION: HYBRIDE hybridecie.perso.sfr.fr/HYBRIDE/ La compagnie est subventionnée par la région Basse-Normandie, le Département du calvados,

La Drac Basse-normandie.

À L'ORIGINE DU PROJET ET DU TEXTE J’ai rencontré Béatrix Beck au printemps 2002, alors que son écriture m’accompagnait de façon prégnante depuis quelques années à travers ses romans et ses nouvelles. Une rencontre à la fois surprenante et familière, hors des conventions : rare. Je parle ici de la femme et de l’écriture. En juillet 2006, j'ai créé une première forme de L'Épouvante l'Émerveillement à la demande du festival "Un Soir à la Campagne" en Normandie, travail de plateau que j'avais entrepris à partir de son écriture romanesque, qu'elle a accompagné de son attention tonique et sans concession au fil de nos échanges, et qui s'est enrichi avec le temps. Le 30 novembre 2008, Béatrix Beck est morte à l'âge de 94 ans. Elle laisse une œuvre ardente encore trop méconnue au regard de son indépendance d'esprit, de son amour de la langue française, de son attachement aux personnages en marge, aux chemins de traverse. L'écriture de Béatrix Beck contient en elle-même une matière spectaculaire, jubilatoire. Sa verve fouille les figures paradoxales de l’être. J’éprouve un rapport physiologique à cette langue, une nécessité de lui donner corps et voix. Un souffle. C’est l’enjeu de cette nouvelle création jouée pour la première fois en novembre 2009 et en tournée depuis : une traversée de plateau comme traversée de la langue. Non pas un simple montage, mais une avancée qui rende sensible mon chemin parcouru à travers ses livres, nos échanges, le déploiement d’un monde. Une intrusion dans l’intime, avec pour souci dramaturgique le déroulement du dire dans la vision d’un espace mental éclaté. L’articulation de la scénographie, des sons, lumières, enregistrements, nourrissant les liens ou les ellipses d’un fragment à l’autre. Faire entendre aujourd'hui la vitalité et la poésie de cette écriture est un hommage nécessaire au parcours exemplaire de cette femme, incroyablement présente au monde jusqu'au bout. Merci à Béatrix Beck de m’avoir permis d’utiliser L’ÉPOUVANTE L’ÉMERVEILLEMENT, titre de l’un de ses romans, pour ce projet. Il éclaire le paysage mental et émotionnel de la figure exposée: traversée des âges, distorsions du temps, syncopes… à la vie, à la mort. Merci à Béatrice Szapiro, petite fille de Béatrix Beck, pour la confiance qu'elle me témoigne dans la poursuite de mon travail. Le matériau-texte reste en mouvement, ouvert au travail du plateau, aux échanges avec ceux qui m’accompagnent aujourd'hui dans cette histoire.

Virginie Lacroix

BÉATRIX BECK EST D'ACTUALITÉ Disparue le 30 novembre 2008, dernière secrétaire d'André Gide, prix Goncourt en 1952 pour Léon Morin prêtre, grand prix de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre, grand prix littéraire France-Wallonie-Bruxelles en 1997, et d'autres distinctions encore … Célébrée dans l'émission le Mardi des Auteurs sur France culture réalisée par Valérie Marin La Meslée, à laquelle nous participions, diffusion le 17 avril 2011. Sa petite fille Béatrice Szapiro, écrivain également, fait paraître en mars 2010 un livre sur le père de Béatrix, poète, écrivain et ami d'André Gide, "Christian Beck- Un curieux Personnage" (Arléa) et prépare un nouveau livre sur sa grand-mère Béatrix Beck. À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles et la Société des Gens De Lettres ont consacré deux hommages à cette lignée d'écrivains les 25 et 27 mai 2010 avec nos spectacle et lectures. Rappelons que le Salon du Livre de Paris 2009 lui a consacré un colloque auquel nous avons participé, le Salon du livre de Caen également. Depuis 2010 les éditions Du Chemin De Fer rééditent certains de ses livres épuisés, et notamment en juin 2013 un recueil de poésies complètes inédites à ce jour, Entre le Marteau et l’Écume. L’association des amis de Béatrix Beck est crée en 2013 et l' IMEC accueillera prochainement ses archives.. Sans compter d'autres hommages qui lui sont rendus régulièrement au sein de divers cercles de littérature et poésie. Voilà qui motive, si besoin était, et au-delà de l'histoire personnelle de Virginie Lacroix avec Béatrix Beck, le désir de plonger dans cette écriture et de revisiter la figure de cette femme anti-conformiste et libre. VISIONS ET SENSATIONS L'écriture romanesque adaptée pour le théâtre en lien avec l'écrivain donne naissance à un théâtre de visions, de réminiscences, de vibrations. Le plateau est un organisme mouvant, respirant et jubilatoire, à l'image de l'univers de Béatrix Beck. Que l'actrice soit seule en scène ne signifie pas soliloque mais croisements de figures nourries par le souffle de la langue, traversées par les états de corps et d'esprit qui animent le monde fantasque de Béatrix Beck.

À la fois fiction poétique, performance plastique et hommage d'une actrice amoureuse de la langue à un grand écrivain C'est aussi un voyage contemplatif Avec l’acuité particulière de Béatrix Beck sur le Vivant, des rapports sociaux au monde du sensible, du « sacré » au « profane » intimement liés. Beauté subtile et magique des plus petites choses, des grouillements brouillés d'une vie humaine. De l'effroi passer à l'émerveillement, devant le fait qu'il y a quelque chose plutôt que rien. Un émerveillement non soluble dans la raison. Envoyer valser. Se faire cuire un œuf. N’y être pour personne, même pas pour soi. Bic qui passe du nom propre à la gloire du nom commun, Goupil devenu renard. Papier recyclé, envers des lettres, factures, poèmes, pub, faire-part. Feuilles volantes garrottées de trombones pour les empêcher de jouer les filles de l’air, tapisser les nids d’oiseaux, régaler les souris, devenir cocottes en papier, bigoudis, torche-culs. Efface, douce gomme fatale qui caresse pour détruire. Biffer comme on tue des nuisibles, pas de sensiblerie. Flambez, pages de bravoure. Autobiographie d’autrui ? Conte de la bifurcation ? Essai de ventriloquie ? Prière à L’Ego ? Journal d’un têtard ? Sujets plus tentants les uns que les autres. L’inspiration me gonfle les ouistitis, les gens me chauffent les oreillettes. Quant aux ventricules, obscénité ridicule. Deux diminutifs dépréciatifs pour des cavités essentielles. Il est vrai que si nous-mêmes ne sommes pas essentiels… S’il existe la dérive des continents, pourquoi pas celle des textes qui sont eux aussi des océanies et autres. (La Petite Italie – Grasset)

PROPOSITION SCÉNOGRAPHIQUE

VOYAGER LÉGER ... Alors plutôt les vieilles boutiques, le marché noir, et le direct chez le producteur… Casser la dépendance, bricolage contre. Se construire un radeau plutôt qu’une maison pour voyager entre ces mini états fermés, sur la grande mer, celle des pirates. Une flotte plutôt qu’un lotissement, une malle de voyage plutôt que…

Seule, autonome, avec le texte, le son, la lumière et le décor, l’actrice trace son propre chemin .

Elle déploie la scénographie, actionne interrupteurs et gradateurs des ampoules et du projecteur, lance et interrompt les plages de cd sur les lecteurs qu’elle fait apparaître. Une prise 16 ampères . Moins de 1kwh de consommation et pas de régisseur. Sellig Nossam

Une économie donc, une concentration des moyens du théâtre, Matériel nomade permettant une totale autonomie de l’actrice au plateau, du spectacle lui-même. S'adaptant à toutes les sortes de configurations de lieux de diffusion possibles, pas seulement des théâtres (médiathèques, librairies …), pour répondre aux invitations inattendues et éclectiques. Nous avons conçu pour le petit plateau de la SGDL une forme TRÈS légère avec l’intégralité du texte et la scénographie en quelques objets . Et aussi des performances musicales à partir des poèmes de B.Beck avec Christian Gerber, plasticien sonore, et Sellig Nossam, vidéaste.

Le son et la lumière sont essentiels. Partenaires directs, manipulés par l'actrice du plateau, Ils sont intimement mêlés à son travail. Peuplement malgré le jeu solitaire, enregistrements audio, zones matièrées, lumières enfouies comme autant de portes sur l'imaginaire. Des sons diffusés du plateau: Certaines séquences dialoguées sont enregistrées, Certains dialogues d'autres séquences s'établissent entre la voix en direct de l'actrice, et d'autres voix enregistrées Cet ensemble nous ravit comme un voyage fleuve, douceur et tourmente, toujours éclairé par le flot ludique et rageur de la langue.

PRESSE L’Épouvante-L’Émerveillement – Tanit Théâtre © Benoît Noël- Éditions BVR Vérité ou poncif, les médias nous répètent à satiété que la femme moderne, contrainte et sublime, fait mille choses à la fois. Téléphoner de la main droite, changer le petit dernier, repousser du pied le chien, tout en faisant répéter ses leçons à l’aînée, songeant avec effroi au frigo vide ; et ce, non sans revivre le psychodrame matinal de son patron souffrant comme un âne de ne plus être son amant depuis que… Bref, elle assure en Rodier et si Rodier n’est pas votre cup-of-tea, en ce que vous voudrez. Avec la précision d’une montre suisse, Virginie Lacroix ajuste un pan de sa blouse, une mèche de ses cheveux, déploie une pelote de corde au-dessus de sa tête tout en se ruant vers l’angle vif d’un décor qui risque d’entamer son genou jusqu’à l’os, sait qu’elle doit éteindre à tout prix l’ampoule menaçant d’incendier le plateau, récupérer au plus tôt la distraction contagieuse du spectateur réfractaire à la poésie au bout du sixième rang, anticiper l’émoi du régisseur tremblant qu’elle se goure au même endroit qu’hier soir -ce que personne n’a vu sauf lui- sans négliger parallèlement d’envoyer le texte à haute et intelligible voix ou d’enjamber cette foutue poutre du décor sur laquelle elle s’est maintes fois éraflée. Le tout, les doigts dans le nez, sans avoir l’air d’y toucher ou de suer sur tout. Mademoiselle, Madame, la Lacroix est un cas d’école, un phénomène de foire, un cirque ambulant. Je ne connais pas de plus beau compliment adressé à une comédienne que celui de Michel Cournot à l’adresse d’Anne Brochet : Ses parents n’ont pas dû s’ennuyer à l’observer dans son landau. Que V. Lacroix soit une actrice née, qu’elle soit douée de l’oreille absolue passe encore mais qu’elle soit dans le même instant, illusionniste, acrobate, jongleur, dompteur et clown agace, énerve avant de rendre jaloux. Car elle endosse sans complexe le frac de Madame Loyal, aussi, encore, en plus

Si j’écris, « elle joue comme on aime, on aime comme elle joue », on dira « ouais, ce sont des mots, et pourquoi pas, elle met le feu, pendant que vous y êtes » ? Précisément, elle joue un tiercé éternellement gagnant : don-travail-générosité. Ce qu’elle donne sur scène, la grâce avec laquelle elle abolit l’effort, la peine et le travail vous requinque pour l’éternité. Et pour faire étalage de confiture, j’ajoute, ici, cet implacable dicton dogon : Il faut jouer avec le feu sinon il ne se passe rien.

Avançons plus gaillardement encore. La « Lacroix » vous hèle, vous happe et vous hypnotise. Elle-même, à n’en point douter, au bord du gouffre, over the edge, sur le fil du rasoir, on the razor’s edge joue sous hypnose. Néanmoins, si vous interrogez sa maman, le directeur du théâtre, votre voisine de salle ou la serveuse du bar sur la nature des ressorts de cette main la guidant dans l’obscurité scénique, vous obtenez des réponses très différentes voire contradictoires. Une seule issue, venir vous forger une opinion par vous-même car ainsi va la vie et « pourquoi se cassouler la tête » puisque « tout fait farine » comme disait Beatrix Beck à laquelle V. Lacroix rend un hommage aussi sororal que mérité ?

Je n’ai guère, jusqu’ici, que laissé deviner la scénographie. Minimale, elle se révèle magistrale. Monochrome, elle met en valeur le spectre chantourné et chatoyant de la langue (de vipère et d’or) de la « Beck » (ett) ? Entre Vsévolod Meyerhold et Oskar Schlemmer, Sellig Nossam trace la route, la sienne, la leur, celle de la compagnie Hybride, hydre à mille têtes si complémentaires.

LA MORT : POINT DE FUITE

Par Sophie Eustache (Le Journal Potentiel)

Béatrix Beck n’a cessé d’interroger l’existence et le langage. Sur un plateau dépouillé, la comédienne Virginie Lacroix ne donne pas seulement vie aux textes, elle leur offre un organe respiratoire, une forme toujours en mouvement, une réécriture matérielle et vivante, minérale et végétale.

Un grattement de plume. Un halo de lumière. Une comédienne. Seule. Assise sur une longue boite comme suspendue dans le noir. Cette longue boite trônant au centre du plateau, voilà la raison d’être de la création. Le personnage plonge le nez dedans, « Maman chérie, je pense à toi tout le temps », ainsi le cercueil devient le point de fuite d’un tableau qui se dessine peu à peu sous les yeux épouvantés émerveillés des spectateurs. La comédienne y puise la lumière, les souvenirs, toute la matière de sa création, comme si la mise en scène s’écrivait et s’inventait sous nos yeux. Au fil des objets. Des chemins se tracent. Mais quel chemin ? « Chemin de halage. Chemin de ronde. Chemin des écoliers ». Chemin de la création ? Chemin de la vie ? Car peu importe le point de départ, tous reviennent vers le centre du plateau, où selon Pascal Quignard, « la mort est l’ultima linea sur laquelle s’écrivent les lettres de la langue ».

Si le plateau est un espace vide au début du spectacle, la comédienne y déverse rapidement des fragments de vie, souvenirs entremêlés et tas de sable informes comme les restes d’un temps qu’on a égrainé trop vite. Ici, l’expression « vider son sac » n’a jamais autant fait sens. Enfance et vieillesse, vie et mort, épouvante et émerveillement, tout se mêle et tout converge, dans le désordre, pareils à ses cordes qui se tendent entre la longue boîte et les murs du théâtre.

« Les pince-sans-rire, les punaises de sacristie, les boute-en-train, les grenouilles de bénitier, les empêcheurs de danser en rond, les pique-assiettes », énumère la comédienne en accrochant des photographies aux cordages. Comme la photographie fige les souvenirs sur du papier glacé, le temps fige la langue. Phrases toutes faites, stéréotypées, figées. Sous la plume de Beatrix Beck la langue renaît de ses cendres et les mots résonnent, avec gravité ou humour, toujours avec nécessité. Sur le plateau, la comédienne se fait l’écho d’une langue qui sans cesse se réinvente, comme ce gros coquillage posé sur le cercueil dans lequel la mer vient résonner. À l’infini. (Tanit Théâtre novembre 2009)

FICHE TECHNIQUE: - durée du spectacle : 1h10 - surface de jeu minimum : 5m X 5m - Nécessité de faire le noir dans la salle - 2 prises 16 ampères - la possibilité d'organiser la disposition du public pour assurer la vision du sol du plateau. ( à réfléchir sur place suivant les possibilités) - l'aide d'une personne sur place est la bienvenue pour l'installation l'actrice se déplace avec son régisseur. OU FORME LÉGÈRE : - durée du spectacle : 1h10 - surface de jeu minimum : 2m X 2m - 1 prises 16 ampères - l'actrice se déplace avec son régisseur.

VIRGINIE LACROIX

8 rue de la corderie 75003 Paris

tel: 06 18 92 45 80 [email protected]

Virginie Lacroix fait ses débuts dans le théâtre avec Julien Bertheau. Tout en préparant l’ENS Lettres, elle accompagne Alain Béhar en fondant avec lui sa première compagnie en 1986: LE CARROUSEL, Paris. S’ensuit une longue aventure où on la retrouve notamment dans Arlequin valet de deux maitres (béatrice), La Ronde ( la prostituée, le jeune femme), La seconde surprise de l’amour (la marquise), Le cercle de craie caucasien (groucha), Casimir et Caroline (caroline)… puis ensuite dans les pièces écrites par le metteur en scène lui-même : Monochrome(s), Bords et bouts, Sérénité des impasses ou encore Manège… Parallèlement à partir de 1989 elle suit les aventures du groupe T’CHANG et jouera dans les spectacles écrits et mis en scène par Didier G. Gabily: Gibiers du temps (léa), Les cercueils de zinc(la journaliste), Don-Juan (elvire), Chimères(la chèvre)... Elle est par ailleurs comédienne dans des spectacles mis en scène par Antoine Caubet, Jean Négroni, Agathe Alexis... Elle crée en 2004 la compagnie HYBRIDE avec Gilles Masson et Sellig Nossam en Normandie, pour laquelle elle adapte et met en scène: La passe imaginaire (d'après Grisélidis Réal), L'épouvante l'émerveillement (d'après Béatrix beck), Qui parle ( d'après fragments d'un discours amoureux, Barthes), Les baigneuses (d'après Daniel Lemahieu), Mais où est donc mac guffin (d'après Eugène Durif), Peut-être Yes Peut-être (Marguerite Duras).. et codirige le festival d'été UN SOIR À LA CAMPAGNE –biennal- créé en Calvados en 2004. Elle dirige également des ateliers de théâtre au sein de diverses structures.