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LÊorganisation des études dans un séminaire est régie par un texte romain de la Congrégation pour lÊÉducation Catholique : la Ratio studiorum, et

un document émanant de la Conférence des Évêques de France : ÿ La For-mation des futurs prêtres Ÿ (Éditions Centurion/Cerf, 1998). Ces études serépartissent sur un premier cycle de deux ans et un second cycle de troisans, auxquels sÊajoute une formation à visée plus pastorale donnée sousforme de sessions durant lÊannée diaconale.

Ce livret présente la manière dont cette formation est mise en fluvre au Séminaire de Lille. Chaque cours est décrit en quelques lignes qui présententson contenu et son esprit. Sans préjuger de la bibliographie qui sera don-née par chaque enseignant, sont également indiqués, pour chaque cours,quelques titres de base classés selon la difficulté. Une étoile indique un ouvrage dont la lecture est requise pour tous.

Un accord signé entre la Faculté de Théologie de lÊUniversité Catholique deLille et le Séminaire de Lille permet à chaque séminariste de valider sa formation par lÊobtention du Baccalauréat canonique en théologie (ou de laLicence européenne en théologie). Une année à temps plein correspond à 60crédits (normes ECTS). Le nombre de crédits est indiqué pour chaque cours.Comme indiqué aussi dans ce livret, certains cours sont suivis à la Faculté deThéologie, ainsi quÊau CIPAC, lieu de formation des futurs animateurs en pastorale des diocèses de Lille, Arras et Cambrai.

Jean-Paul II, dans son Exhortation apostolique Pastores dabo vobis, a indi-qué que la formation des futurs prêtres repose sur quatre piliers : la forma-tion humaine, spirituelle, intellectuelle et pastorale. En présentant dans celivret lÊun des quatre piliers, la formation intellectuelle, nous souhaitons offrir aux séminaristes ou futurs séminaristes une vue dÊensemble de leurssix années dÊétudes, et donner à tous lÊoccasion de mieux connaître leur formation et le projet de notre maison.

P. Jean-Luc GARIN P. Pierre-Marie HOMBERTSupérieur du Séminaire de Lille Directeur des études

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Croire pour comprendre, comprendre pour annoncer

La formation intellectuelle des candidats au sacerdoce trouve sa justification spécifiquedans la nature même du ministère ordonné, et le défi de la ÿ nouvelle évangélisation Ÿ àlaquelle le Seigneur appelle l'Église au seuil du troisième millénaire la rend plus urgente

aujourd'hui. ÿ Si tout chrétien - écrivent les Pères synodaux - doit être prêt à défendre la foiet à rendre compte de l'espérance qui vit en nous (cf. 1 P 3, 15), à plus forte raison les can-didats au sacerdoce et les prêtres doivent-ils apprécier la valeur de la formation intellectuelledans l'éducation et dans l'activité pastorales ; en effet, pour le salut de leurs frères et de leurssflurs, ils doivent acquérir une plus profonde connaissance des mystères divins Ÿ. La situationactuelle est fortement marquée par l'indifférence religieuse ; elle l'est également par une défiance diffuse à l'égard de la capacité réelle de la raison de rejoindre la vérité objective etuniverselle ; elle l'est encore par les interrogations nouvelles suscitées par les découvertes scien-tifiques et technologiques. Tout cela justifie la forte exigence d'un excellent niveau de forma-tion intellectuelle permettant aux prêtres d'annoncer, dans un tel contexte, l'immuable Évangiledu Christ et de le rendre crédible face aux légitimes exigences de la raison humaine. En outre,le phénomène du pluralisme est aujourd'hui considérablement accentué non seulement dansla société humaine, mais aussi dans la communauté ecclésiale. Cela demande une aptitudeparticulière au discernement critique. Cette situation fait apparaître clairement la nécessitéd'une formation intellectuelle plus sérieuse que jamais.

JEAN-PAUL II, Pastores dabo vobis 51

Une théologie n'est pas ecclésiale par le seul fait qu'elle demeure par ses thèses àl'intérieur de la ÿ communio fidelium Ÿ ; c'est une condition indispensable, maisce n'est pas le but. Une théologie est ecclésiale lorsqu'elle a conscience d'une

solidarité avec les incroyants eux-mêmes et qu'elle comprend leurs questions comme desquestions posées à sa propre foi. C'est la responsabilité missionnaire bien comprise dela théologie dans l'Église qui lui impose de s'engager dans la voie de l'expérience et durisque. Nous pouvons résumer les choses de la manière suivante : 1. Le point de départ de lathéologie est la foi de l'Église, qui par définition se rattache, en se dépassant elle-même,au témoignage normatif de l'Écriture et doit constamment se transposer dans une situa-tion de prédication déterminée. La théologie dogmatique est au service de cette opéra-tion herméneutique. 2. En raison de cette fonction herméneutique, la dogmatique est lafides quaerens intellectum ; elle a comme point de départ et comme structure fonda-mentale la quaestio, l'interrogation vivante de la foi confrontée au monde, et non pas lathèse, qui correspond plutôt à une conception triomphaliste de l'Église.

WALTER KASPER, La méthode théologique

SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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SSOOMMMMAA IIRREE

� Tableau dÊensemble de la formation intellectuelle p. 6

� Les études de philosophie p. 8

� Les études bibliques p. 12

� Les études de théologie p. 17

� En 1er cycle p. 17

� En 2ème cycle p. 19

Û théologie fondamentale p. 19

Û théologie dogmatique p. 20

Û théologie sacramentaire p. 21

Û théologie morale p. 24

Û flcuménisme - dialogue interreligieux p. 25

Û théologie spirituelle p. 26

� Patrologie et Histoire de lÊÉglise p. 27

� Droit Canon p. 30

� Langues anciennes p. 30

� Les sessions de lÊannée diaconale p. 31

� Nos partenaires p. 31

SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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Introduction à lÊA.T.24 h.

Saint Paul (Ro-Co-Co-Ga)36 h.

Introduction au N.T.24 h.

Métaphysique 136 h.

Introduction à la vie spirituelle24 h.

Philosophie contemporaine24 h.

Mystère chrétien24 h.

Philosophie morale24 h.

Philosophie antique36 h.

Théologie morale 24 h.

Philosophie médiévale36 h.

Vatican II 124 h.

Philo. de la nature - Épistémologie12 h.

Patrologie - Hist. de lÊÉglise Ie-VIIe s.24 h.

Patrologie - Hist. de lÊÉglise Ie-VIIe s.24 h.

Grec12 h.

Grec12 h.

Introduction à lÊA.T.24 h.

Saint Marc24 h.

Introduction au N.T.24 h.

Sapientiaux24 h.

Introduction à la vie spirituelle24 h.

Métaphysique 236 h.

Introduction à la Liturgie24 h.

Vatican II 224 h

Philosophie moderne24 h.

Théologie morale24 h.

Anthropologie24 h.

Liturgie et art de célébrer24 h.

Philo. de la nature - Épistémologie12 h.

Patrologie - Hist. de lÊÉglise Ie-VIIe s.24 h.

Patrologie - Hist. de lÊÉglise Ie-VIIe s.24 h.

Grec12 h.

Grec12 h.

11eerr CCyyccllee11èèrree aannnnééee 22 èèmmee aannnnééee

1erSem

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Saint Paul (Eph. Col. Past.)24 h.

Pentateuque24 h.

Hébreux24 h.

Anthropol. théologique 124 h

Christologie30 h.

Sacramentaire 124 h.

Morale familiale et sexuelle24 h.

La question de Dieu24 h

Morale sociale24 h

Eucharistie30 h.

Ecclésiologie 124 h.

Évangéliser et prêcher24 h.

ficuménisme24 h.

Mariage24 h.

Sacrements de guérison24 h.

Accompagnement spirituel12 h

Spiritualité de lÊÉcole franç.24 h.

Spiritualité du Carmel18 h.

Dialogue interreligieux12 h.

Droit canonique 218 h.

Droit canonique 118 h.

Rituels des sacrements9 h.

Cipac18 h.

Latin 12 h.

Cipac18 h.

Saint Matthieu24 h.

Saint Luc24 h.

Saint Jean24 h.

Apoc./Épîtres cathol.24 h.

Actes des Apôtres24 h.

Prophètes36 h.

Anthropol. théologique 224 h

Christologie30 h

Sacramentaire 224 h.

Morale de la personne24 h.

Trinité24 h.

Sacrement de lÊOrdre12 h.

Foi et Révélation24 h.

Ecclésiologie 224 h.

Morale sociale24 h

Confirmation12 h.

Islam12 h.

Évangéliser et prêcher24 h.

Hist. de lÊÉglise médiévale24 h.

Hist. de lÊÉglise contempraine24 h.

Rituels des sacrements9 h.

Accompagnement spirituel12 h

Hist. de lÊÉglise moderne24 h.

Cipac18 h.

Latin 12 h.

Cipac18 h.

AA CCBB

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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La philosophie antique a inauguré lÊhistoire de la philosophie occidentale et traité toutes les questions qui sÊim-posent à la réflexion humaine. ¤ ce titre, elle est incontournable. De plus, elle a joué un rôle prépondérant dansle développement de la théologie chrétienne. Platon et Plotin ont exercé une influence considérable sur saint Augustin, et saint Thomas dÊ Aquin a été profondément inspiré par la pensée dÊAristote. Il sÊagira donc, pourlÊessentiel, de mettre en relief les idées directrices et les principaux arguments du platonisme et de lÊaristotélisme,puisquÊils ont été reçus avec le plus grand intérêt par les théologiens de lÊAntiquité et du Moyen-âge (et au-delà).Il sera également question du stoïcisme, et même de lÊépicurisme, puisque ces philosophies ont également exercéune certaine influence sur la pensée chrétienne.

Bibliographie de base :

* P.-B. GRENET, Histoire de la philosophie antique, Paris, Beauchesne, 21993.** M. CLÉMENT, Une histoire de lÊintelligence. T. 1 : La soif de la sagesse, Paris, Éd. de lÊEscalade, 1979.*** P. HADOT, QuÊest-ce que la philosophie antique ? coll. Folio, Paris, Gallimard, 1995.

66 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee aannttiiqquuee

Mr Stéphane CARPENTIER36 h. 1ère A.

LÊobjectif du cours est de permettre une rencontre avec les grandes figures de la période médiévale, dÊAugustin à Ockham. Il sÊagira de saisir comment les médiévaux ont pensé Dieu et son rapport àlÊhomme, tant dÊun point de vue existentiel quÊépistémologique : que signifie pour lÊhomme ÿ être fait àlÊimage et à la ressemblance de Dieu Ÿ ? Dieu peut-il être objet de connaissance ? Comment parler de lui ? Quelles preuves de son existence sont proposées par la philosophie médiévale ? Ce cours répondraà ces interrogations qui sÊinscrivent dans le vaste champ du rapport entre foi et raison.Bibliographie de base :

* K. FLASCH, Introduction à la philosophie médiévale, Paris-Fribourg, 1992.** S.-T. BONINO, Brève histoire de la philosophie latine au Moyen ˜ge, Paris-Fribourg, Cerf, 2015.*** É. GILSON, L'esprit de la philosophie médiévale, Paris, 1932.

66 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee mmééddiiéévvaallee

Mme Pascaline TURPIN36 h. 1ère A.

philosophiephilosophie

On enseignera les disciplines philosophiques de manière à guider tout d’abord les séminaristes dans l’acquisitiond’une connaissance solide et cohérente de l’homme, du monde et de Dieu. Pour y parvenir, ils s’appuieront sur le patrimoine philosophique à jamais valable ; il faudra tenir compte également des recherches philosophiques contem-poraines, spécialement celles qui exercent une plus grande influence dans leur pays propre, et aussi des progrès scien-tifiques récents. Ainsi, les séminaristes, comprenant bien la mentalité contemporaine, seront-ils utilement préparésau dialogue avec les hommes de leur temps.

On enseignera l’histoire de la philosophie de telle manière que les séminaristes, en parvenant jusqu’aux principesderniers des différents systèmes, en retiennent ce qui se révèle vrai, en puissent découvrir, à leur racine même, les erreurs et les réfuter.

La méthode même de l’enseignement stimulera chez les séminaristes l’amour de la vérité qu’il faut chercher, examiner, démontrer avec rigueur, tout en reconnaissant honnêtement les limites de la connaissance humaine.

(Vatican II - Optatam totius 15)

On sÊimagine parfois que la philosophie moderne est intrinsèquement anti-chrétienne, ou dangereusepour lÊintégrité de la foi catholique. LÊobjet de ce cours est de renverser ce préjugé. Non seulement la plu-part des philosophes modernes se réclamaient du christianisme (Leibniz dialoguera avec Bossuet surlÊunité de lÊEglise ; Kant proposera, en Allemagne, une philosophie des Lumières très différente de cellediffusée en France par lÊEncyclopédie) ou même étaient catholiques (Montaigne, Descartes, Malebranche,Pascal), mais surtout, on trouvera dans leurs pensées, pour peu quÊon fasse preuve dÊun véritable effortde discernement, de quoi étayer la foi des chrétiens dÊaujourdÊhui. Nous nous intéresserons tout particu-lièrement à Descartes, Pascal et Kant, dont lÊinfluence sur la pensée contemporaine a été considérable.Bibliographie de base :

* R. VERNEAUX, Histoire de la philosophie moderne, Paris, Beauchesne, 1958.** DESCARTES, Discours de la méthode, Introduction dÊÉ. Gilson, Paris, Vrin, 1999.** PASCAL, Pensées, édition et introduction de Philippe Sellier, Le livre de poche, 1972.

33 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee mmooddeerrnnee

Mr Stéphane CARPENTIER24 h. 1ère A.

La philosophie contemporaine est traversée par deux tendances contradictoires. On trouve dÊabord uncourant relativiste et empiriste, représenté par des penseurs comme M. Foucault, G. Deleuze ou J. Derrida, essentiellement inspirés par Nietzsche. Ce courant a profondément imprégné les mflurs et lesmentalités de nos contemporains en les rendant souvent indifférents ou même hostiles au message delÊÉvangile. Il importe de connaître les thèses et les arguments de cette ÿ école Ÿ, si lÊon désire entrer endialogue avec les non-croyants et leur faire comprendre les raisons des positions de lÊÉglise sur les grandesquestions du sens de la vie. Mais toute la philosophie contemporaine nÊest pas antichrétienne, loin de là.En effet, un second courant, où figurent des hommes au demeurant très divers comme M. Blondel, H.Bergson, S. Weil, G. Marcel, ou ceux issus de lÊécole de la phénoménologie husserlienne tels E. Lévinas,M. Henry ou J.-L. Marion, a en effet puisé dans la tradition biblique ou chrétienne pour nourrir la réflexionphilosophique et contribuer positivement aux débats contemporains sur le sens de la vie et lÊéthique.Bibliographie de base :

* R. VERNEAUX, Histoire de la philosophie contemporaine, Paris, Beauchesne, 1960.** J. PARRAIN-VIAL, Nouvelles tendances de la philosophie, Paris, Le Centurion, 1978.

33 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee ccoonntteemmppoorraaiinnee

Mr Stéphane CARPENTIER24 h. 2ème A.

Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que mÊest-il permis dÊespérer ? De ces trois questions fonda-mentales de la philosophie selon E. Kant, le cours sÊintéressera particulièrement à la première (dans sonlien aux deux autres). Centré sur lÊexploration de la nature par les sciences, il sÊemploiera à déterminerles conditions dÊaccès à la connaissance et à la vérité ; et ce, dans une perspective anti-relativiste, maisaussi anti-positiviste. Nous découvrirons en effet que les sciences ne peuvent se déployer et progresser sanspostulats et sans visées métaphysiques. LÊenquête que nous mènerons sÊemploiera aussi à répondre àdeux questions : comment le rapport du christianisme à la vérité et au savoir contredit ou sÊaccorde aveclÊépistémologie déployée par la philosophie occidentale ? Le christianisme influence-t-il notre rapport

33 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee ddee llaa nnaattuurree -- ÉÉppiissttéémmoollooggiiee

Mr Philippe SANCHEZ24 h. 1ère A.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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contemporain à la nature, notamment concernant une éthique écologique ? Nous chercherons des ré-ponses argumentées aux différentes questions qui jalonneront notre parcours en étudiant des textes de phi-losophes antiques, modernes et contemporains : Platon, Aristote, Diderot, Kant, Condorcet, Nietzsche,Canguilhem, Frege, Russell, Theilhard de Chardin, Maritain, Jonas, Illich, Gorz, Klein, Dupuy, Fraisse,Cassin.Bibliographie de base :

* M. SIGGEN, La science a-t-elle réponse à tout ?, Paris, Edifa-Mame, 2007.** F. EUVÉ, Science, foi, sagesse : Faut-il parler de convergence ?, Paris, Éd. de lÊAtelier, 2004.*** G. CANGUILHEM, La connaissance de la vie, Paris, Vrin, 2009 (1952).*** A. KOYRÉ, Du monde clos à lÊunivers infini, Paris, Gallimard, coll. Tel nÀ°129, 1988 (1957).

33 EE..CC.. AAnntthhrrooppoollooggiiee

Mr Olivier ANTOINE24 h. 1ère A.

Le cours de philosophie morale se propose de montrer les conditions dans lesquelles lÊexpérience moralese constitue. Or celle-ci sÊéprouve par le surgissement dÊune question morale. La philosophie morale estavant tout interrogation au cflur dÊune situation dans laquelle il est urgent dÊagir. Elle nÊest pas dÊabordthéorie, mais naît dans mon existence confrontée à autrui. ÿ Que dois-je faire ? Ÿ Cette question résumetoute la philosophie morale, et les penseurs moralistes sÊy sont confrontés dans leur époque qui les pres-sait dÊy répondre. Les philosophies morales particulières répondent à des situations particulières. La phi-losophie morale est aussi celle qui va penser le Bien et donc le Mal. En cela, elle rencontre lÊexpériencechrétienne qui prend nécessairement en compte la question du Bien et du Mal. Le cours sÊemploiera doncaussi à répondre à ces questions : QuÊest-ce que lÊexpérience chrétienne du bien et du mal, et du rapportà autrui, peut dire à la philosophie morale ? Ces deux approches peuvent-elles sÊenrichir ? Dans quellesconditions le dialogue entre la philosophie morale et lÊexpérience chrétienne est-il fécond ?Bibliographie de base :

* ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, Paris, Flammarion, coll. GF, 1997.** A.-M. LÉONARD, Le fondement de la morale. Essai dÊéthique philosophique générale, Paris, Cerf, 1991.*** H. JONAS, Le principe de responsabilité, Paris, Flammarion, coll. Champs, 2013.

33 EE..CC.. PPhhiilloossoopphhiiee mmoorraallee

Mr Olivier ANTOINE24 h. 2ème A.

LÊobjectif du cours est de montrer les conditions dans lesquelles la question anthropologique a surgi defaçon récurrente au cours des temps. Cette question se présente comme une longue interrogation delÊhomme sur lui-même. Mais deux grandes conceptions anthropologiques apparaissent au cours de lÊhis-toire. La première reconnaît lÊhomme comme un être qui se reçoit dÊun autre que lui ; la seconde, commeun être qui se construit par lui et ne se reçoit que de lui. Dans le concert des conceptions anthropologiques,la voix de lÊÉglise se fait entendre et propose sa propre réponse. Le cours montrera comment la penséephilosophique sÊest représenté lÊêtre humain afin, en tant que chrétien, dÊentrer dans son intelligence etdÊexercer le discernement critique requis par les temps actuels.Bibliographie de base :

* PLATON, Alcibiade, Paris, Flammarion, coll. GF, 1999.** BERGSON, LÊénergie spirituelle, Paris, Puf, 1967.*** P. RICOEUR, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990.

66 EE..CC.. MMééttaapphhyyssiiqquuee 11

Mme Pascaline TURPIN36 h. 2ème A.

LÊobjectif du cours est de fournir des outils conceptuels et historiques pour rendre compte de la foi etlÊéclairer par la raison, comme tout baptisé doit être à même de le faire pour sa propre édification et sondialogue avec le monde, mais comme on est spécialement en droit de lÊattendre de futurs pasteurs. Plusprécisément, le cours entend conduire une initiation à la théologie naturelle. Son objet central est donclÊidée de Dieu, sa présence dans lÊhistoire de la philosophie, la place quÊelle tient dans la plupart des sys-tèmes philosophiques. Nous accorderons une place notable à la question de lÊexistence de Dieu : le senset lÊintérêt de la question, les formes quÊelle a prises dans lÊhistoire et les réponses quÊelle a connues, lesenjeux de celles-ci pour la foi, ainsi que leurs limites. Des questions connexes de métaphysique généraleet dÊépistémologie seront abordées à lÊoccasion des éléments de théologie naturelle qui les mettraient encause.Bibliographie de base :

* B. S˚VE, La question philosophique de lÊexistence de Dieu, PUF, Paris, 1994, 32010.** A. LÉONARD, Foi et philosophie, guide pour un discernement chrétien, Lessius, Bruxelles 1991.*** P. PIRET, LÊaffirmation de Dieu dans la tradition philosophique, Lessius, Bruxelles, 1998..

66 EE..CC.. MMééttaapphhyyssiiqquuee 22

Mr Dominique MAERTEN36 h. 2ème A.

La métaphysique – discipline inclassable – fonde et porte le projet dÊune compréhension du monde. Elleregroupe de nombreux problèmes que nous serons amenés à examiner : Pourquoi y a-t-il quelque choseplutôt que rien ? QuÊest-ce que lÊêtre en tant qu'être ? Quelle est la différence entre lÊêtre et lÊessence ?entre lÊessence et lÊexistence ? Au-delà de la mort de la métaphysique proclamée aujourd'hui, le cours visera à en montrer la pertinence pour qui sÊinterroge sur ce qui est.Bibliographie de base :

* P. IDE, Introduction à la métaphysique, Paris, Mame, 1994.** É. GILSON, LÊêtre et lÊessence, Paris, Vrin, 1948, 21962.*** H. U. VON BALTHASAR, La gloire et la croix. Les aspects esthétiques de la révélation, t. IV : Le domaine de la métaphysique, Paris, Aubier, 3 vol., 1981-1984.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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LÊobjectif du cours est lÊassimilation des connaissances minimales permettant dÊentrer dans la Bible. On fixerales grands repères historiques, afin de pouvoir situer chaque livre dans son contexte, tout en regardant commentla Bible fut progressivement écrite. Le cours articulera lÊhistoire sainte (lÊhistoire telle quÊelle est racontée par lesrécits bibliques), lÊhistoire critique (celle qui peut être recomposée par les données de lÊarchéologie et lÊétude desautres écrits du Moyen-Orient ancien) et lÊhistoire croyante qui regardera comment la foi dÊIsraël a évolué aufur et à mesure des étapes de son histoire.

Bibliographie de base :

* L. MAZZINGHI, Histoire dÊIsraël des origines à la période romaine, Lumen vitae-Novalis, Bruxelles, 2007.** P. GIBERT, Comment la Bible fut écrite ?, Paris, Bayard, 2011.*** Th. RÖMER, Introduction à lÊAncien Testament, Genève, 2004.

66 EE..CC.. IInnttrroodduuccttiioonn àà llÊÊAAnncciieenn TTeessttaammeenntt

P. Jean-Luc GARIN48 h. 1ère A.

Le cours partira dÊun constat : le NT est composé dÊun ensemble de documents très différents en raisonde leur taille, mais surtout des contenus, des auteurs, des genres littéraires, des destinataires et des datesde rédaction. Dès lors des questions se posent : comment ces documents ont-ils été rassemblés pour former le NT ? Au-delà de leur diversité, y a-t-il une unité ? Si oui, laquelle ?Le cours suivra six étapes : 1) Quelques repères géographiques et historiques ; 2) Au début du NT, uneproclamation de foi ; 3) La naissance des communautés ; 4) Jésus-Christ, modèle des communautés ; 5) Le Christianisme naissant face au Judaïsme ; 6) Le Christianisme naissant face au monde non-juif. Le cours sÊappuiera sur lÊanalyse de textes choisis dans toutes les parties du corpus. ¤ chaque étape, ilfera droit aux différentes méthodes dÊanalyse littéraire qui permettent dÊaborder les textes du NT. Bibliographie de base :

* C.-H. DODD, La prédication apostolique et ses développements, Paris, 1964.** J.-N. ALETTI, Jésus-Christ fait-il lÊunité du Nouveau Testament ?, Paris, Desclée, 1994. *** R. E. BROWN, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Paris, Bayard, 2000.

66 EE..CC.. IInnttrroodduuccttiioonn aauu NNoouuvveeaauu TTeessttaammeenntt

P. Christian BERTON48 h. 1ère A.

éé tudes bibl iquestudes bibl iques

La Parole de Dieu est le fondement permanent de la foi et de la vie de l’Église. Les Écritures en sont l’expression privilégiée, comme texte, et comme texte inspiré. Comme texte, elles relèvent des méthodes de lecture et d’analyse qui s’appliquent à tout écrit. Comme texte inspiré, elles relèvent d’une lecture croyante et ecclésiale qui reconnaît en elles la Parole que Dieu adresse à son peuple. Il s’agit donc, à la fois, de se soumettre au texte selon la rigueur des techniques delecture, et d’accueillir la Parole de Dieu à l’intérieur d’un acte de lecture qui se veut croyant et ecclésial.

Le séminaire vise à former des prêtres compétents dans la lecture et l’interprétation des textes bibliques, familiers de laParole et capables de la dire aujourd’hui de manière fidèle et responsable. La mission particulière des ministres ordonnésrequiert de leur part la connaissance du “sens littéral” des Écritures pour en exposer le “sens plénier” avec assurance, sanstomber dans des interprétations partielles ou partiales qui réduiraient l’Écriture à un simple faire-valoir d’une opinion per-sonnelle. (Ratio studiorum § 2)

Les cours dÊintroduction à lÊAncien Testament et au Nouveau Testament sont donnés en 1ère année.Les autres cours dÊÉcriture Sainte sont répartis sur les quatre années suivantes.

Le poète Heinrich HEINE a dit de la Torah quÊelle était ÿ la patrie portative des juifs Ÿ. De fait, le Pentateuque ouTorah constitue la clé herméneutique de tout lÊAncien Testament et sa connaissance est fondamentale pour com-prendre le Nouveau Testament : Jésus-Christ étant présenté tour à tour comme nouveau Moïse et Torah vivante.Les cinq premiers livres de lÊAT déploient un monde, une histoire, une quête, dans lesquels le lecteur est invité àsÊinscrire. La première partie du cours consistera à mettre au jour le programme narratif à lÊfluvre dans le Pen-tateuque. Nous conjuguerons pour cela les approches diachroniques et synchroniques, afin dÊéclairer les enjeuxthéologiques et spirituels dÊune ÿ identité en débat Ÿ (Th. Römer). Une deuxième partie analysera quelques textesfondamentaux en veillant à ce quÊon acquière les techniques et les outils fondamentaux des différents types dÊexé-gèse. Nous étudierons aussi plusieurs thèmes qui traversent tout le Pentateuque, ainsi que quelques targums.Bibliographie de base :* O. ARTUS, Le Pentateuque, histoire et théologie, Cahier Évangile 156, Paris, Cerf, 2011.** Th. RÖMER – J.-D. MACCHI – Ch. NIHAN, Introduction à lÊAncien Testament, Genève, Labor et Fides, 2009.

33 EE..CC.. LLee PPeennttaatteeuuqquuee

P. Christophe AERNOUTS24 h.

Le cours commencera par replacer le prophétisme biblique dans le cadre socio-culturel et religieux duProche-Orient Ancien, afin de montrer comment les rédacteurs bibliques ont mis en exergue un prophé-tisme qui se distingue de la divination. Nous essayerons par là de définir ce quÊest un prophète en Israël.Puis nous analyserons le corpus prophétique en replaçant les prophètes dans leur cadre historique, afinde mettre au jour leurs questionnements et leurs réflexions théologiques qui nous inspirent aujourdÊhui en-core. Dans une deuxième partie, nous croiserons un prophète avec un thème spécifique de son activitéprophétique : Amos et la justice, Osée et lÊamour, Isaïe et la maison de David, Ezéchiel et le Temple, etc.Nous conclurons en montrant lÊinfluence décisive des prophètes sur le Nouveau Testament.Bibliographie de base :

* J. ASURMENDI – J. FERRY – A. FOURNIER-BIDOZ, Guide de lecture des prophètes, Bayard, Paris, 2010.** S. ANTHONIOZ, Le prophétisme biblique. De lÊIdéal à la Réalité, coll. Lectio Divina 261, Cerf, Paris, 2013.

66 EE..CC.. LLeess LLiivvrreess pprroopphhééttiiqquueess

P. Christophe AERNOUTS36 h.

Troisième partie de la Bible hébraïque, les Écrits de Sagesse ont été longtemps marginalisés, considéréscomme ayant une autorité théologique moindre. Ils rassemblent des fluvres très différentes, mais qui ontdes caractéristiques théologiques communes et originales. Devant la soif de nos contemporains en matière de philosophie, de spiritualité et de sagesses, parfois exotiques, il est urgent de redécouvrir lestrésors de la sagesse dÊIsraël, préparant Celui qui se présentera comme la Sagesse personnifiée : le ChristJésus. Nous définirons la sagesse biblique en la replaçant dans le contexte des sagesses du Proche-Orientancien et de la philosophie grecque, puis nous étudierons les textes sapientiaux incontournables en mettant en fluvre les méthodes de lÊexégèse contemporaine. Nous scruterons ensuite un certain nombrede thèmes abordés par les sages dÊIsraël, comme la critique de la doctrine de la rétribution, les femmeset la sagesse, etc. Nous verrons enfin comment des fluvres comme Qohelet et le Livre de Job permettentdÊéviter à tout discours théologique ou spirituel de se transformer en idéologie. Bibliographie de base :

* M. GILBERT, Les cinq livres des Sages, coll. Lire la Bible 129, Cerf, Paris, 2003.** G. VON RAD, Israël et la sagesse, Labor et Fides, Genève, 1971.

33 EE..CC.. LLeess LLiivvrreess ssaappiieennttiiaauuxx

P. Christophe AERNOUTS24 h.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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LÊun des grands enjeux de lÊévangile de Marc est la reconnaissance juste de la messianité de Jésus. Nousverrons comment tout lÊévangile est structuré autour des deux professions de foi, celle de Pierre et celle ducenturion romain. Une approche synoptique nous permettra de mettre en relief la singularité de Marc etde voir comment lÊévangéliste agence son récit de façon à exprimer une christologie très construite. LÊensemble du texte sera parcouru avec le souci dÊutiliser diverses méthodes dÊanalyse exégétique, avecleur valeur propre, sans nous enfermer dans aucune.Bibliographie de base :

* J. HERVIEUX, LÊÉvangile de Marc, Paris, Bayard-Centurion, 1991.** C. FOCANT, LÊÉvangile selon Marc, Paris, Cerf, 2004.*** É. TROCMÉ, LÊÉvangile selon Saint Marc, Genève, Labor et Fides, 2000.

33 EE..CC.. SSaaiinntt MMaarrcc

P. Lionel DEWAVRIN24 h.

LÊévangéliste Matthieu est un familier de lÊAncien Testament et son langage judaïsant lui sert à exprimerune théologie très profonde. LÊétude plus particulière de la langue utilisée par lÊévangéliste permettra dedécouvrir toutes les nuances de son texte. Nous verrons comment les grands discours de Jésus propres àMatthieu sÊenracinent dans lÊAncien Testament tout en sÊen détachant pour donner au message du Christtoute son originalité. Une étude continue des récits de lÊévangile permettra de bien comprendre chaquepéricope en la situant dans lÊensemble du texte et dÊappréhender ses nombreux liens avec lÊAncien Testament. Bibliographie de base :

* C. TASSIN, Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, Cahier Évangile 129, Paris, Cerf, 2004.** R.-E. BROWN, ÿ LÊévangile selon Matthieu Ÿ, dans ID. Que sait-on du Nouveau Testament ?, Paris, Bayard, 2000, p. 213-264.*** J. CAZEAUX, LÊÉvangile selon Matthieu, Lectio divina 231, Paris, Cerf, 2009.

33 EE..CC.. SSaaiinntt MMaatttthhiieeuu

P. Lionel DEWAVRIN24 h.

Luc sÊadresse à tout homme qui recherche la Vérité, celle qui se dévoile en Jésus-Christ. Guidé par lÊEsprit Saint, lÊétudiant (Théophile) mettra ses pas dans ceux du Christ et découvrira sa prière, mais aussila miséricorde du Père et la joie du pardon. La lecture continue de lÊévangile permettra de suivre étapepar étape le mouvement du texte, et chaque péricope sera replacée dans le mouvement dÊensemble durécit. Des exemples concrets tirés de la pastorale viendront éclairer et actualiser le texte de Luc. Différentesméthodes dÊanalyses exégétiques seront utilisées pour rendre compte de la richesse du texte lucanien. Bibliographie de base :

* Y. SAOðT, Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc, Cahier Évangile 137, Paris, 2006.** H. COUSIN, LÊévangile de Luc, Paris, Bayard-Centurion, 1993.*** F. BOVON, Luc le théologien, Genève, Labor et Fides, 32006.

33 EE..CC.. SSaaiinntt LLuucc

P. Lionel DEWAVRIN24 h.

Plusieurs séances dÊintroduction aborderont des questions propres à lÊévangile de Jean : SÊagit-il dÊunévangile ÂspirituelÊ ? LÊaccusation dÊantijudaïsme est-elle pertinente ? QuÊen est-il de la date, du lieu decomposition et de lÊauteur de lÊévangile ? Mais aussi : le style littéraire, lÊintrigue narrative ; la structuredÊensemble ; les grandes apories de Jean. Certains passages ou événements du ÿ Livre des signes Ÿ (ch.1-12) seront ensuite étudiés de façon plus approfondie : le Prologue, Cana, Jésus au Temple, le dialogueavec Nicodème, la guérison de lÊinfirme de la piscine de Bethzatha, le discours sur le Pain de vie, lÊonc-tion à Béthanie. On scrutera aussi quelques éléments des discours de Jésus dans les ch. 14-17. Les der-nières séances seront consacrées à la Passion, lÊheure de la Gloire et de lÊexaltation du Fils de lÊHomme.La lecture des récits de la résurrection se fera à lÊaide dÊune approche historico-critique qui cherchera àétablir une chronologie cohérente dans les apparitions racontées par le rédacteur évangélique.Bibliographie de base :* A. MARCHADOUR, LÊévangile de Jean, Paris, Bayard-Centurion, 1992.** X. LÉON-DUFOUR, Lecture de lÊÉvangile selon Jean, Paris, Seuil, 1996.*** R.-E. BROWN, The Gospel according to John, vol. 1-2, New York, 1966-1970.

33 EE..CC.. SSaaiinntt JJeeaann

P. Lionel DEWAVRIN24 h.

Le livre des Actes des Apôtres retrace le cheminement de la Parole de Dieu de Jérusalem à Rome à travers ses témoins : Pierre, puis Paul. ¤ lÊaide dÊune exégèse narrative nous suivrons, étape après étape,cette progression de la Parole grâce aux prédications de Pierre et aux voyages missionnaires de Paul. Uneattention à la dimension théologique des textes permettra de découvrir comment Luc fait fluvre de théo-logien à travers son propre récit des faits historiques. Le livre se prêtant aisément à une mise en parallèleavec la pastorale de nos églises locales, nous verrons comment il est une source dÊinspiration inépuisa-ble pour que la Parole de Dieu continue sa course aujourdÊhui. Bibliographie de base :

* O. FLICHY et al., Relecture des Actes des Apôtres, Cahier Évangile 128, Paris, Cerf, 2004.** J. CAZEAUX, Les Actes des Apôtres, Lectio divina 224, Paris, Cerf, 2008.*** J. DUPONT, Nouvelles études sur les Actes des Apôtres, Lectio divina 118, Paris, Cerf, 1984.

33 EE..CC.. LLeess aacctteess ddeess aappôôttrreess

P. Lionel DEWAVRIN24 h.

Une étude des différentes techniques littéraires à lÊaide desquelles les lettres de Paul ont été écrites nouspermettra de bien écouter lÊapôtre et de ne pas lui faire dire ce quÊil ne dit pas. Après une étude fouilléede lÊépître aux Romains, nous verrons comment les thèmes majeurs de cette dernière se retrouvent dansles épîtres aux Corinthiens et aux Galates. Nous étudierons les grandes problématiques de Paul, en particulier le rôle de la Loi, le thème de la Foi et des fluvres, la question de la justification, la vie dans lÊEsprit, Israël et les nations. Bibliographie de base :

* P. DE SURGY ‒ M. CARREZ, Les épîtres de Paul I : Corinthiens, Paris, Bayard-Novalis, 1996.* J.-P. LÉMONON, Les épîtres de Paul II : Romains-Galates, Paris, Centurion-Novalis, 1996.*** S. LYONNET, Études sur lÊépître aux Romains, Rome, 1989.

66 EE..CC.. SSaaiinntt PPaauull 11 ((RRmm--CCoo--GGaa))

P. Lionel DEWAVRIN36 h.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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Si la tradition la plus ancienne attribue à Paul un corpus de 13 lettres au sein du NT, certaines de ces lettres sont volontiers considérées comme ÿ pseudépigraphiques Ÿ, cÊest-à-dire dÊune autre main que lasienne. Si la lettre aux Colossiens connaît aujourdÊhui un retour en grâce, la lettre aux Éphésiens gardeson statut disputé, et 1 et 2 Timothée et Tite sont presque unanimement attribuées à une plume plus tardive que celle de Paul. La question nÊest pas secondaire lorsque lÊon se demande sur quelles lettres ondoit fonder une théologie paulinienne, dÊautant que les lettres mises en cause sont dÊun grand apport ecclésiologique et cosmologique. Il est donc important de se faire un avis motivé et pour cela de les parcourir à nouveaux frais. Bibliographie de base :

* E. COTHENET, Les épîtres aux Colossiens et aux Éphésiens, Cahier Évangile 82, Paris, Cerf, 1992.** H. PONSOT, ÿ Le mirage de la pseudonymie paulinienne Ÿ, dans LÊamour du Christ nous presse, Mélanges offerts àPierre Debergé, Éditions de Paris, Versailles, 2013, p. 73-85.*** C. SPICQ, Les épîtres pastorales, coll. Études bibliques, 2 vol. , Paris, Gabalda, 41969.

33 EE..CC.. SSaaiinntt PPaauull 22 ((EEpphh--CCooll--PPaassttoorraalleess))

Fr. Hervé PONSOT op24 h.

Tardivement inscrite au canon latin des Écritures, en raison de doutes légitimes touchant son origine paulinienne, la ÿ Lettre aux Hébreux Ÿ occupe par là une place un peu à part, ce qui lui vaut aussi dÊêtrepeu commentée. Sa reconnaissance croissante tient dÊune part au fait quÊelle apparaît comme un témoinéminent de la réflexion exégétique alexandrine, et dÊautre part à sa christologie originale et profonde :Jésus y est présenté comme le restaurateur du véritable sacerdoce, que sa condition divino-humaine institue comme parfait et unique médiateur entre Dieu et les hommes. La lecture commentée de cette fluvrefondamentale donne les clés du véritable sacerdoce. Bibliographie de base :

* P. GRELOT, Une lecture de lÊépître aux Hébreux, Lire la Bible 132, Paris, Cerf, 2003.** A. VANHOYE, Situation du Christ : Hébreux 1-2, Lectio divina 59, Paris, Cerf, 1969.*** A. VANHOYE, La lettre aux Hébreux : Jésus-Christ médiateur dÊune nouvelle alliance. Paris, Desclée, 2002.

33 EE..CC.. LLaa LLeettttrree aauuxx HHéébbrreeuuxx

Fr. Hervé PONSOT op24 h.

La première partie du cours sera consacrée à lÊApocalypse. Ce livre réputé difficile, et donnant souventlieu à des interprétations fantaisistes, sera replacé dans le contexte de la littérature apocalyptique juiveet de ses sources vétérotestamentaires. Nous nous attacherons à comprendre, sous lÊabondance desimages et des symboles, la riche christologie et lÊecclésiologie quÊil renferme, et comment il est un appelà vivre lÊespérance chrétienne dans le temps de lÊhistoire tandis que lÊÉglise pérégrinante fixe son regardsur lÊÉglise céleste et sa liturgie. La deuxième partie du cours sera consacrée à la Lettre de Jacques et sonrapport à la théologie paulinienne, ainsi quÊà la Première Lettre de Pierre.Bibliographie de base :

* H. DE VILLEFRANCHE, Lire lÊApocalypse de saint Jean, Paris, Parole et Silence, 2001.** E. COTHENET – M. MORGEN – A. VANHOYE, Les dernières Épîtres, Paris, Bayard, 1997.*** P. PRIGENT, LÊApocalypse de saint Jean, Genève, Labor et Fides, 2000.

33 EE..CC.. LLÊÊAAppooccaallyyppssee -- LLeess LLeettttrreess aappoossttoolliiqquueess

P. Christophe AERNOUTS24 h.

Ce cours vise à mieux faire connaître les fondements de la foi chrétienne et se veut un commentaire dÊensemble du Credo. En partant de la révélation biblique, nous aborderons les thèmes suivants : Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme, Dieu unique et Trinité, lÊÉglise et les sacrements, la Création du monde etsa destinée, la résurrection de la chair et la vie éternelle.Bibliographie de base :

* Catéchisme de lÊÉglise Catholique Ière partie.** J. RATZINGER, Foi chrétienne hier et aujourdÊhui, Tours, Mame, 1969 ; Cerf, Paris, 2005. *** H. DE LUBAC, La Foi chrétienne. Essai sur la structure du Symbole des Apôtres, Paris, Aubier, 1970.

33 EE..CC.. IInnttrroodduuccttiioonn aauu MMyyssttèèrree cchhrrééttiieenn

Fr. Franck DUBOIS op24 h. 1ère A. – Cours donné à lÊICL

Le cours portera sur les principaux documents de Vatican II, lÊévénement majeur de la vie ecclésiale auXXe s. Le concile a renouvelé la notion de ÿ Tradition Ÿ, affirmant que celle-ci nÊest pas un enseignementajouté à ceux de lÊÉcriture, mais la vie même de lÊÉglise porteuse de la Parole de Dieu et animée par elle.CÊest pourquoi Vatican II a été lui-même lÊun des grands moments de cette Tradition vivante, renouvelantbien des aspects de la vie ecclésiale, sans rompre pour autant avec la Tradition antérieure. Le premier semestre comportera une introduction générale au Concile, puis lÊétude de Dei Verbum (la Révélation etla Parole de Dieu au cflur de la vie chrétienne), de Gaudium et Spes (la parole prophétique de lÊÉglisepour le monde contemporain) et de Nostra Aetate (le dialogue avec les religions). Le second semestre setournera vers lÊecclésiologie avec lÊétude de Lumen Gentium (lÊÉglise enracinée dans le mystère de lÊamourtrinitaire). Seront également analysées la déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis Humanae et lÊencyclique de Jean Paul II Christi fideles laïci.Bibliographie de base :

* G. MARTELET, Les idées maîtresses de Vatican II, Paris, DDB 1966 ; Cerf, 1985.** H. DE LUBAC, La révélation divine, Paris, Cerf, 31983.*** J. W. OÊMALLEY, LÊévénement Vatican II, Bruxelles, Lessius, 2008.

66 EE..CC.. LLeess CCoonnssttiittuuttiioonnss eett DDééccrreettss ddee VVaattiiccaann IIII

P. Paul Agneray48 h. 2ème A.

théologiethéologie

La théologie sacrée s’appuie sur la Parole de Dieu écrite, inséparable de la sainte Tradition, comme sur un fondementpermanent ; en elle aussi elle se fortifie, s’affermit et se rajeunit toujours, tandis qu’elle scrute, sous la lumière de la foi,toute la vérité cachée dans le mystère du Christ. Les Saintes Écritures contiennent la Parole de Dieu et, puisqu’ellessont inspirées, elles sont vraiment cette Parole ; que l’étude de la Sainte Écriture soit donc pour la théologie sacréecomme son âme.

VATICAN II - Dei Verbum 24

L’Église vérifie et prouve son enseignement par l’Écriture. Mais elle interprête l’Écriture dans sa Tradition et dirimeles controverses par son Magistère se référant à l’Écriture et à la Tradition.

Yves CONGAR, La Tradition et la vie de l’Église

EEnn 11eerr ccyyccllee,, les cours correspondent aux 4 grandes parties du Catéchisme de lÊÉglise Catholique.SÊy ajoute une étude des principaux textes du Concile Vatican II.

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Ce cours dÊintroduction à la théologie morale situera dÊabord celle-ci dans lÊensemble de la théologie etdans son lien intrinsèque à lÊÉcriture Sainte. Nous regardons ensuite la finalité de lÊagir moral : répon-dre à la quête de lÊhomme, la béatitude, et à lÊappel quÊest lÊAlliance biblique et christique. Nous entre-rons alors dans la complexité de lÊagir humain, en détaillant lÊacte de liberté et de volonté, définissant ainsice qui fait la moralité. Nous étudierons ensuite les principes intérieurs qui développent en chacun un êtremoral qui unifie lÊagir. Ce sera lÊétude des vertus. Celles-ci nous mèneront à considérer le péché delÊhomme et le rôle de la grâce. En tout cela nous nous laisserons guider principalement par saint ThomasdÊAquin, sans quitter le socle de la Parole de Dieu. LÊensemble du cours, qui comportera aussi une étudede lÊencyclique Veritatis Splendor et un regard critique sur les moralistes modernes, doit permettre un dis-cernement des actes de lÊhomme appelé à la sainteté. Bibliographie de base :

* J.-L. BRUGU˚S, Précis de théologie morale générale, T. 1 Méthodologie, Paris, Mame, 1994.** J.-M. AUBERT, Loi de Dieu, loi des hommes, Paris, Desclée, 1964.*** S. Th. PINCKAERS, Les sources de la morale chrétienne, Paris, Cerf, 2007.

66 EE..CC.. TThhééoollooggiiee mmoorraallee

P. Pierre POIDEVIN48 h. 2ème A.

Le cours ne visera pas seulement à définir le ÿ comment Ÿ de la liturgie, mais surtout ÿ le pourquoi Ÿ dela liturgie. Nous nous attacherons donc moins à décrire les rites liturgiques et leur environnement quÊà endécouvrir le sens et la portée. Dépassant la simple introduction à la liturgie, le cours tentera de dégagerla théologie mise à jour par lÊacte liturgique, cÊest-à-dire dÊidentifier la foi qui se dévoile dans la prièrede lÊÉglise. Le célèbre adage ÿ lex orandi, lex credendi Ÿ (les règles de la prière révèlent les fondementsde la foi) constituera notre maxime de référence : Ce nÊest pas tant lÊÉglise qui, en fonction de sa foi, pro-duit des liturgies, que la Prière liturgique elle-même qui manifeste et structure la foi de lÊÉglise. Le plan ducours suivra celui du Catéchisme dans sa section intitulée ÿ LÊéconomie sacramentelle Ÿ (§ 1076-1209). Bibliographie de base :

* CONCILE VATICAN II, Constitution Sacrosanctum Concilium du 3 décembre 1963.** P. DE CLERCK, LÊintelligence de la liturgie, Paris, Cerf, 1995.*** L. BOUYER, Architecture et liturgie, Paris, Cerf, 1991.

33 EE..CC.. IInnttrroodduuccttiioonn àà llaa lliittuurrggiiee

P. Bertrand ESTIENNE24 h. 1ère A.

Le cours entend développer une théologie de la liturgie à partir de la célébration elle-même, et de lamesse en particulier, telle que le Concile Vatican II la donne à vivre. Il abordera la manière de célébrerla liturgie à partir dÊune réflexion fondamentale de théologie liturgique. En suivant la Présentation géné-rale du missel romain et la Présentation générale de la liturgie des Heures, il cherchera à développer unvéritable art de célébrer pour aujourdÊhui et comportera les parties suivantes : QuÊest-ce que lÊart de célébrer ? ; la Présentation générale du Missel romain ; entre fidélité et adaptations : le cas de la Liturgiedes Heures ; la juste inculturation de la liturgie dans nos assemblées.Bibliographie de base :

* LÊart de célébrer – Guide pastoral et Aide-mémoire des animateurs, Guide Célébrer°9 et 10, Paris, Cerf, 2003.** F. CASSINGENA, La liturgie, art et métier, Genève, Ad Solem, 2007.*** J.-Y. HAMELINE, Une poétique du rituel, coll. Liturgie 9, Paris, Cerf, 1997.

33 EE..CC.. TThhééoorriiee eett pprraattiiqquuee ddee llaa lliittuurrggiiee

Mr Philippe BARRAS24 h. 2ème A. - Cours donné à lÊICL

Comment Dieu se fait-il connaître ? Comment, à partir de la simplicité des Évangiles, est-on arrivé à unemultiplicité de dogmes parfois complexes ? Pourquoi et comment définir la foi de lÊÉglise ? Certainscroyants sont tentés par une approche individualiste de la foi ; dÊautres, au contraire, revendiquent un retour à la tradition. Alors que la méfiance envers les institutions et le relativisme tendent à discréditer lesdoctrines, il est urgent dÊexplorer à nouveau le lien essentiel qui unit la Révélation biblique avec la règlede foi définie par lÊÉglise. Tradition, Magistère, dogmes, foi : autant de termes importants à redécouvrir,pour une meilleure intelligence du mystère chrétien. De lÊAncien Testament à Vatican II, en passant parquelques textes des premiers Pères de lÊÉglise, de Saint Thomas dÊAquin et de John Henry Newman, nousverrons comment la réflexion sur la Révélation a évolué dans lÊÉglise, pour en dégager la pertinence aujourdÊhui.Bibliographie de base :

* K. RAHNER - J. RATZINGER, Révélation et tradition, Desclée de Brouwer, 1972.** H. URS VON BALTHASAR, LÊamour seul et digne de foi, Paris, Parole et Silence 1999.** Ch. THEOBALD, La Révélation, Paris, Les Éditions de lÊAtelier, 2006.*** R. LATOURELLE, Théologie de la Révélation, Bruges, Desclée de Brouwer, 1963.

33 EE..CC.. FFooii eett RRéévvééllaattiioonn

Fr. Franck DUBOIS op24 h. Cours donné à lÊICL

QuÊy a-t-il de changé à lÊépoque contemporaine dans le rapport à Dieu ? Depuis des siècles, en effet, notrecivilisation a recherché les fondements de ses valeurs en posant la question de Dieu, de son identité et deson existence, de sa bonté et de sa puissance face au mal, de son action créatrice et de son rapport àlÊunivers. Mais aujourdÊhui, la sécularisation et le pluralisme religieux invitent à réinterroger ces fonde-ments. Une mise en perspective historique nous aidera à percevoir les évolutions et leurs enjeux, et à renouer les fils dÊune fidélité à reconnaître.Bibliographie de base :* M. NEUSCH, Aux sources de lÊathéisme contemporain : Cent ans de débats sur Dieu, coll. Foi Vivante 329, Paris, Cerf, 1993.** H. DE LUBAC, Athéisme et sens de lÊhomme, Paris, Cerf, 1968.*** H. URS VON BALTHASAR, Dieu et lÊhomme dÊaujourdÊhui, Paris, DDB, col. Foi Vivante, 1966.

33 EE..CC.. LLaa qquueessttiioonn ddee DDiieeuu

Mr. Antoine FLEYFEL24 h. Cours donné à lÊICL

EEnn 22èèmmee ccyyccllee,, les cours sont cyclés sur 3 ans et honorent les grandes parties de la théologie : théologie fondamentale, dogmatique, sacramentaire, morale, etc.

théologie fonda mentalethéologie fonda men tale

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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11èèrree ppaarrttiiee :: EEsscchhaattoollooggiiee eett aanntthhrrooppoollooggiiee ffoonnddaammeennttaalleeLÊanthropologie théologique considère lÊêtre humain selon la Révélation : appelé à la résurrection et à lavie éternelle (eschatologie), il est créé à lÊimage de Dieu, libre, spirituel et corporel (anthropologie fondamentale). Nous traiterons de ces questions à partir de lÊÉcriture, des grands écrits théologiques dela Tradition et de la recherche contemporaine.Bibliographie de base :

* G. MARTELET, LÊau-delà retrouvé, Paris, Desclée, 21995.** J. RATZINGER, La mort et lÊau-delà, Paris, Fayard, 1979.*** L. LADARIA, Mystère de Dieu, mystère de l'homme t. 2 : Anthropologie théologique, Paris, Parole et Silence, 2011.

22èèmmee ppaarrttiiee :: GGrrââccee eett ppéécchhéé oorriiggiinneellCréé à lÊimage de Dieu, lÊêtre humain est appelé à la communion avec Dieu par-delà la mort. LÊentréedans cette communion est un don gratuit (Grâce) de Dieu, Père, Fils et Esprit, qui se donne progressive-ment à lui et le rend juste par la foi. La grâce du Christ le conduit à reconnaître lÊuniversalité du péché età sÊinterroger sur son origine : en quel sens parler de péché originel ?Bibliographie de base :

* F. URFELS, La grâce. Paris, Parole et Silence, 2014.** P. GRELOT, Réflexion sur le problème du péché originel, Tournai, Casterman, 1968.***B. SESBOÜÉ (éd.), Histoire des dogmes t. 2 : LÊhomme et son salut, Paris, Desclée, 1995.

66 EE..CC.. AAnntthhrrooppoollooggiiee tthhééoollooggiiqquuee

Fr. Jean-Baptiste LECUIT ocd48 h. Cours donné à lÊICL

Contrairement aux anciens traités scolastiques qui distinguaient formellement Christologie et Trinité, cecours annuel envisagera conjointement les deux disciplines, tant les questions relatives au Christ, Verbede Dieu fait homme pour le salut du monde, et celles relatives à la Tri-Unité divine sont étroitement liées.La démarche sera à la fois génétique et synthétique. Après avoir recueilli la confession de foi apostoliquedans le corpus néotestamentaire, nous étudierons lÊélaboration du dogme christologique et trinitaire autravers des controverses et des conciles des premiers siècles, en étant particulièrement sensibles aux répercussions que la confession de la Trinité entraîne sur le dogme de lÊincarnation et vice versa. Nousregarderons aussi les approfondissements spéculatifs que la réflexion médiévale (thomasienne) a appor-tés. Mais en étudiant le renouveau à la fois christologique et trinitaire de la période contemporaine, nouschercherons à comprendre comment une juste christologie, articulée à une théologie trinitaire qui soit plusquÊune réflexion sur lÊunité et la distinction des Personnes divines, ne peut être quÊune théologie du Dessein divin, tout entier christocentrique et trinitaire, où la séquence création-rédemption-divinisationdéploie lÊfluvre dÊamour de Dieu pour lÊhumanité. Le cours intégrera par le fait même un temps spéci-fique consacré à la rédemption par la croix, ainsi quÊune pneumatologie, puisque lÊEsprit Saint est envoyépar le Christ, dispense son fluvre et ramène par lui au Père.

1122 EE..CC.. CChhrriissttoollooggiiee eett TTrriinniittéé

P. Pierre-Marie HOMBERT84 h.

théologie dogm atiquethéolog ie dogm atique

Bibliographie de base :

* J. LIÉBAERT, LÊincarnation. Des origines au concile de Chalcédoine, Paris, Cerf, 1966.** E. DURAND, LÊoffre universelle de salut en Christ, coll. Cogitatio fidei 285, Paris, Cerf, 2012.** B. SESBOÜÉ, Jésus-Christ dans la tradition de lÊÉglise, Paris, Désclée, 22000.** J.-P. TORELL, Pour nous les hommes et pour notre salut, Paris Cerf, 2014.*** G. LAFONT, Peut-on connaître Dieu en Jésus-Christ ?, coll. Cogitatio fidei 44, Paris, Cerf, 1969.*** E. VETÖ, Du Christ à la Trinité. Penser les Mystères du Christ après Thomas dÊAquin et Balthasar, coll. Cogitatio fidei283, Paris, Cerf, 2012.

11èèrree ppaarrttiiee :: LLee MMyyssttèèrree ddee llÊÊÉÉgglliisseeLÊobjectif du cours est de fournir les outils essentiels – bibliques, historiques, magistériels – pour appro-cher théologiquement la réalité de lÊÉglise. LÊaxe privilégié sera celui dÊune approche théologique delÊÉglise comme relevant du mystère de la foi. On montrera en particulier comment une approche de lÊÉglisesurtout comme ÿ société Ÿ a faussé lÊecclésiologie et comment le concile Vatican II a renouvelé en pro-fondeur la théologie de lÊÉglise en approchant celle-ci comme ÿ mystère Ÿ.Bibliographie de base :

* J. RATZINGER, Le nouveau peuple de Dieu, Paris, Aubier, 1971.** B.-D. DE LA SOUJEOLE, Introduction au mystère de lÊÉglise, Paris, Parole et Silence, 2006.*** J.-M. R. TILLARD, Église dÊÉglises. LÊecclésiologie de communion, Paris, Cerf, 1987.

22èèmmee ppaarrttiiee :: DDeess mmiinniissttrreess ppoouurr llÊÊÉÉgglliisseeLÊobjectif de ce cours est de fournir les outils pour une approche la plus juste possible de la question ministérielle telle quÊelle se pose de nos jours à nos Églises. Dans cette perspective, on ne se centrera pasdÊabord sur lÊactualité, mais sur les fondements que fournissent lÊÉcriture et la Tradition.Bibliographie de base :* Le ministère sacerdotal, Rapport de la CTI, Paris, Cerf, 1971.** J. RIGAL, Services et responsabilités dans lÊÉglise, coll. Foi vivante, Paris, 1987.*** H. LEGRAND – Chr. THÉOBALD (éd.), Le ministère des évêques au concile Vatican II et depuis, Paris, Cerf, 2001.

66 EE..CC.. EEccccllééssiioollooggiiee

P. Paul SCOLAS48 h. Cours donné à lÊICL

11èèrree ppaarrttiiee :: SSaaccrreemmeenntt eett ssaaccrraammeennttaalliittééQuÊest-ce quÊun sacrement ? Quelle est sa raison dÊêtre ? Clarifiant la notion dans son ancrage bibliqueet patristique, le cours examinera à partir de deux sacrements de lÊinitiation chrétienne – le baptême etlÊeucharistie – les grandes questions qui se posent en théologie sacramentaire, celles de lÊefficacité, de lanécessité et de la validité. Nous serons donc amenés à interroger tant le rôle du ministère que celui dusujet du sacrement.

66 EE..CC.. TThhééoollooggiiee ddeess SSaaccrreemmeennttss :: IInnttrroodduuccttiioonn ggéénnéérraallee

Mme Pascaline TURPIN48 h. - Cours donné à lÊICL

théologie sacra mentairethéologie sacra mentaire

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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Bibliographie de base :

* M.-J. R. TILLARD, Le sacrement, événement du salut, Bruxelles-Paris, 1964.** E. SCHILLEBEECKX, Le Christ, sacrement de la rencontre de Dieu, coll. Lex orandi 31, Parois, Cerf, 1964.*** J.-Ph. REVEL, Traité des sacrements, t. I : Baptême et sacramentalité vol. 1, Paris, Cerf, 2004.

22èèmmee ppaarrttiiee :: LLeess sseepptt ssaaccrreemmeennttss¤ partir du problème de lÊinstitution des sacrements, le cours abordera les aspects doctrinaux essentielsà chaque sacrement, insistant sur les centres de gravité pointés par la théologie contemporaine. Nous serons amenés à clarifier tant la mise en place du ÿ septénaire Ÿ que les questions que chacun des septsacrements pose à la conscience chrétienne aujourdÊhui.Bibliographie de base :

* B. SESBOÜÉ – H. BOURGEOIS (éd.), Histoire des dogmes t. 3 : Les sacrements, Paris, Désclée, 1995, p. 15-338.** L.-M. CHAUVET, Du symbolique au Symbole, Paris, Cerf, 1979.*** J.-Ph. REVEL, Traité des sacrements, t. I : Baptême et sacramentalité, vol. 2, Paris, Cerf, 2004.

Achèvement de lÊinitiation chrétienne, mémorial du mystère pascal, prière par excellence de lÊÉglise quisÊoffre et rend grâce, sacrement de lÊunité ecclésiale et de la croissance dans la charité, lÊEucharistie estau cflur de la vie chrétienne. CÊest à en approfondir toute la signification que le cours sÊemploiera. Pource faire, on croisera les approches liturgique (cÊest en partant de la lex orandi que lÊon parvient à la lexcredendi), historique (le sacrement a une longue histoire et diverses controverses lÊont jalonnée, surtouten Occident), dogmatique (en écoutant les grandes voix de la tradition théologique, dÊAugustin et Théo-dore de Mopsueste à H. de Lubac en passant par Thomas dÊAquin et lÊÉcole française) et spirituelle. Toutcela, afin de ÿ prendre conscience de ce que nous faisons et de vivre ce que nous accomplissons Ÿ (Rituel des Ordinations).Bibliographie de base :

* M. THURIAN, LÊeucharistie, Neufchâtel, 1963** J.-M. R. TILLARD, LÊeucharistie, Pâque de lÊÉglise, Paris, Cerf, 1964.*** C. GIRAUDO, In unum corpus. Traité mystagogique sur lÊeucharistie, Paris, Cerf, 2014.

66 EE..CC.. LLÊÊEEuucchhaarriissttiiee

P. Pierre-Marie HOMBERT30 h.

Après avoir étudié le Christ Prêtre et Serviteur dans le Nouveau Testament, le cours abordera les grandesétapes de lÊhistoire des ministères ecclésiaux et de la théologie du sacrement de lÊordre, jusquÊà VaticanII et la liturgie des ordinations issue du Concile. Il traitera de la différence et de la relation entre sacer-doce baptismal et ministère sacerdotal, de lÊunité dÊun sacrement comportant trois degrés, du caractèremasculin du ministre ordonné et du célibat sacerdotalBibliographie de base :

* Décret Presbyterorum Ordinis de Vatican II : Vie et ministère des prêtres.** A. VANHOYE, Prêtres anciens, prêtre nouveau selon le Nouveau Testament, Paris, Seuil, 1980.*** G. MARTELET, Deux mille ans dÊÉglise en questions. Théologie du sacerdoce, 3 vol. Paris, Cerf, 1984-1990.

22 EE..CC.. LLee ssaaccrreemmeenntt ddee llÊÊOOrrddrree

P. Matthieu ROUGÉ12 h.

Parent pauvre des sacrements de lÊinitiation chrétienne, mais retrouvant aujourdÊhui une place importantedans la pastorale des jeunes et des ÿ recommençants Ÿ, la Confirmation a, en Occident, une histoire complexe qui ne facilite pas la compréhension de ce quÊil a en propre, ni son lien au baptême et sa place normale avant lÊEucharistie. CÊest à éclairer ces questions que le cours sÊemploiera, à lÊaide des donnéesde la Tradition, mais aussi des questions contemporaines (le Âbaptême dans lÊEspritÊ, lÊâge de la confir-mation). Peu à peu sera défini ce que signifie ÿ marcher sous lÊempire de lÊEsprit Ÿ (Rm 8, 5).Bibliographie de base :

* G. de MENTHI˚RE, La confirmation. Sacrement du Don, Paris, Parole et Silence, 1998.** L. LIGIER, La confirmation. Sens et conjoncture flcuménique hier et aujourdÊhui. Paris, Beauchesne, 1973.*** J.-P. REVEL, Traité des sacrements t. II : La confirmation, Paris, Cerf, 2006.

22 EE..CC.. LLee ssaaccrreemmeenntt ddee CCoonnffiirrmmaattiioonn

P. André MERVILLE12 h.

Ces deux sacrements seront dÊabord étudiés en tant quÊils naissent du Mystère pascal. Miséricorde et guérison sont en effet les premiers fruits de lÊacte sacerdotal du Christ. Nous nous arrêterons ensuite longuement sur lÊhistoire du sacrement de réconciliation et les formes variées quÊil a revêtues au cours desâges (réconciliation des pécheurs dans lÊAntiquité, mise en place de la pénitence tarifée durant le HautMoyen-âge, confession de dévotion, nouveau rituel de Vatican II), pour définir lÊanthropologie, lÊanthro-pologie spirituelle, la théologie et lÊecclésiologie qui sÊexpriment à travers elles. Les préoccupations pastorales seront en toile de fond de notre parcours, ainsi que le souci de rester fidèle à trois vérités essentielles : lÊappel à la sainteté, fondement de la vie chrétienne, la réalité du péché qui affecte la relation entre Dieu et lÊhomme, et la miséricorde de Dieu, toujours plus grande que notre cflur. Le sacrement de lÊonction des malades fera lÊobjet dÊune étude spécifique. Bibliographie de base :

* B. SESBOÜÉ, Réconciliés avec le Christ, Paris, Cerf-Radio Notre-Dame, 1988.** P. GERVAIS, Le sacrement de réconciliation. Histoire et théologie, Polycopié, Institut dÊÉtudes Théologiques, Bruxelles.** J.-Ph. REVEL, Traité des sacrements t. VII : LÊonction des malades, Paris, Cerf, 2009.

33 EE..CC.. LLeess ssaaccrreemmeennttss ddee gguuéérriissoonn :: RRééccoonncciilliiaattiioonn eett OOnnccttiioonn

P. André MERVILLE18 h.

Le cours abordera le sacrement de mariage, et la vie de famille quÊil inaugure, à partir de la célébrationelle-même, afin dÊen percevoir la portée théologale et dÊappréhender une pastorale du mariage pournotre temps en prenant en compte toutes les questions que cela soulève. On suivra le plan suivant : his-toire du mariage et théologie du mariage à partir de la célébration sacramentelle ; la pastorale du ma-riage comme lieu dÊévangélisation ; les questions canoniques et pastorales liées au mariage ; commentdéployer concrètement un projet pastoral dans le cadre de la préparation au mariage ?Bibliographie de base :

* Le sacrement de mariage – Guide pastoral du nouveau rituel, SNPLS, Guide Célébrer nÀ°14, Paris, Cerf, 2006.** X. LACROIX, Le mariage tout simplement, Paris, éd. de lÊAtelier, 1999.*** G. MATHON, Le mariage des chrétiens I-II, Paris, Desclée, 1993-1995.

33 EE..CC.. LLee ssaaccrreemmeenntt ddee MMaarriiaaggee

Mr Philippe BARRAS24 h. - Cours donné à lÊICL

23

SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

24

Ce cours a pour objet de découvrir les différents rituels de lÊÉglise catholique (ceux des sept sacrements,des funérailles chrétiennes et de lÊexorcisme) et de former les séminaristes à leur utilisation concrète. LÊitinéraire proposé passe par lÊhistoire de chaque rituel, son évolution, sa structure et son organisation.Le détour par lÊhistoire permet de développer la connaissance des diverses expressions que lÊÉglise a don-nées à sa prière selon les circonstances historiques et géographiques. Les orientations spirituelles, doctri-nales et pastorales (Praenotanda) de la réforme liturgique de Vatican II, dÊune grande richesse, ferontlÊobjet dÊune étude attentive qui permettra de ne pas limiter les rituels à lÊapplication des seules rubriques.Bibliographie de base :* Chacun des Rituels avec son ÿ Introduction générale Ÿ (Praenotanda).

33 EE..CC.. LLeess RRiittuueellss ddeess SSaaccrreemmeennttss

P. Christian PORTIER18 h.

LÊobjet du cours est ÿ la dignité de la personne humaine, de sa conception à la mort Ÿ. Il traitera les prin-cipales questions morales liées à lÊexistence humaine et à la dignité personnelle : embryologie et aide médicale à la procréation ; sexualité(s) ; vie conjugale et mariage ; contraception et avortement ; familleet parentalité ; souffrance et maladie ; fin de vie et euthanasie. Dans ces domaines brûlants, la Traditionthéologique catholique sera présentée et évaluée en fonction des débats actuels. Bibliographie de base :

* JEAN-PAUL II, Encyclique Evangelium vitae ÿ sur la valeur et lÊinviolabilité de la vie humaine Ÿ (1995).** M. DUPUIS, article ÿ Dignité Ÿ, dans Dictionnaire Encyclopédique dÊÉthique Chrétienne, Paris, Cerf, 2013.*** Mgr E. SGRECCIA, Manuel de bioéthique. Les fondements de lÊéthique biomédicale, Montréal, Wilson et LafleurLtée, 1999. En particulier les chapitres IX et X.

33 EE..CC.. MMoorraallee ddee llaa ppeerrssoonnnnee eett bbiiooéétthhiiqquuee

P. Dominique FOYER24 h. - Cours donné à lÊICL

théologie moralethéolog ie morale

Ce cours portera sur la sexualité humaine, sur les processus de mise en couple et de vie conjugale, et surles réalités familiales. Tout en prenant en compte les évolutions récentes constatables dans ces domaines,nous reprendrons lÊensemble de lÊenseignement de lÊÉglise en matière de sexualité, de conjugalité, de viematrimoniale et familiale. Sans négliger les débats survenus autour du double synode romain sur la famille, nous chercherons à justifier de façon convaincante les positions magistérielles. Notre méthode detravail combinera des apports théoriques, des études de cas, ainsi que des recherches à mener plus personnellement.Bibliographie de base :

* JEAN PAUL II, Exhortation apostolique Familiaris consortio (1981).** X. LACROIX, articles ÿ Famille Ÿ et ÿ Mariage Ÿ dans Dictionnaire Encyclopédique dÊÉthique Chrétienne, Paris, 2013.*** X. THEVENOT, article ÿ Sexualité Ÿ dans Dictionnaire de Spiritualité, Paris, Beauchesne, 1990, vol. 14.

33 EE..CC.. MMoorraallee ffaammiilliiaallee eett sseexxuueellllee

P. Dominique FOYER24 h.

Le cours de morale sociale voudrait aider chacun à découvrir lÊhistoire de lÊEnseignement Social de lÊÉglise,tel quÊil sÊest développé depuis lÊencyclique Rerum Novarum de Léon XIII en 1891, et permettre à chacunde prendre conscience de lÊacte de Tradition ainsi posé par le Magistère ecclésial, acte qui ne cesse desÊécrire. Une initiation à la méthode même de la Doctrine Sociale de lÊÉglise, telle quÊelle ressort notam-ment du numéro 4 dÊOctogesima Adveniens (Paul VI), sera nécessaire, de même quÊune attention parti-culière aux principes qui se dégagent du corpus magistériel. Des travaux dirigés permettront soit lÊétudedÊun des documents pontificaux soit une mise en fluvre pratique de la méthode sur un sujet donné. Le cours se poursuivra par lÊétude de ÿ quelques problèmes plus urgents Ÿ : place du politique aujourdÊhui,question du travail, communautarisme, exclusion sociale, écologie. Bibliographie de base :

* B. ROGER, Doctrine sociale de lÊÉglise, Paris, Le Cerf, 2012.** CONFÉRENCE DES ÉV¯QUES DE FRANCE – Service National Famille et Société, Notre Bien Commun, Paris, LesÉditions de lÊAtelier, 2014.*** CONSEIL PONTIFICAL ÿ JUSTICE ET PAIX Ÿ, Compendium de la doctrine sociale de lÊÉglise, Rome, Libreria EditriceVaticana, 2005.

66 EE..CC.. MMoorraallee ssoocciiaallee

P. Jean-Luc VEDRINE pss48 h.

Le cours sÊattachera à donner aux étudiants une formation historique, théologique et pratique dans le domaine flcuménique en accordant une place importante aux transformations actuelles du paysage religieux. Après avoir rappelé lÊorigine des principales familles confessionnelles et leurs caractéristiquesmajeures, le cours présentera la compréhension catholique de lÊunité des chrétiens depuis le concile Vatican II, par rapport à celle des autres grandes confessions, puis il sÊattachera à donner les élémentsde discernement pour permettre aux étudiants de sÊengager de manière responsable dans le mouvementflcuménique.Bibliographie de base :

* B. SESBOÜÉ, La patience et lÊutopie : Jalons flcuméniques, Paris, 2006.** F. FROST, ÿ ficuménisme Ÿ dans Catholicisme IX, Paris, Letouzey et Ané, 1982, col 1501-1536, et X, Paris, Letou-zey et Ané, 1985, col. 2-21.*** P. NEUNER, Théologie flcuménique. La quête de lÊunité des Églises chrétiennes, Paris, Cerf, 2005.

33 EE..CC.. fificcuumméénniissmmee

Fr. Michel MALL˚VRE op24 h. ‡ Cours donné à lÊICL

œc uménisme - dialo gue interrel igieuxœc uménisme - dialogue interrel igieux

Nous vivons dans un monde pluriculturel et plurireligieux. CÊest un fait que nul ne peut ignorer. Cela entraîne une exigence de la part de lÊÉglise : la connaissance et lÊestime de lÊautre. Mais dialoguer de manière féconde avec ceux qui croient autrement demande un enracinement solide de notre foi au Christen Église. Le syncrétisme et le refus de lÊautre sont à proscrire, sous peine de sombrer dans la violence.Comme le dit le Cardinal Tauran ÿ nous sommes condamnés au dialogue, afin que les conflits, les

33 EE..CC.. LLee ddiiaalloogguuee iinntteerrrreelliiggiieeuuxx ºº‡‡ LLÊÊIIssllaamm

P. Pascal DAME24 h.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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les préjugés et lÊindifférence ne prennent pas le dessus Ÿ. Le dialogue nÊest pas le consensus, ni lÊefface-ment. Il sÊagit en effet dÊêtre témoin de lÊÉvangile, tout en respectant la liberté de conscience de chacun.Au cours des séances nous nous interrogerons sur les fondements théologiques du dialogue interreligieuxqui est une mission de lÊÉglise, puis nous appréhenderons les diverses religions en nous arrêtant particu-lièrement sur lÊislam. Cela nous permettra en final de dégager les linéaments dÊune ÿ théologie des religions Ÿ : y a-t-il un sens théologique ou seulement historique et contingent au pluralisme religieux ?Bibliographie de base :

* H. DE LA HOUGUE, LÊestime de la foi des autres, Paris, DDB, 2011.** J. DUPUY, La rencontre du christianisme et des religions. De lÊaffrontement au dialogue, Paris, Cerf, 2002.*** A. SFEIR, LÊIslam en 50 clés, Paris, Bayard, 2006.

Les auteurs de la tradition carmélitaine sont nombreux, mais ont sans doute dans les fondateurs du XVIe

siècle leurs représentants majeurs. ¤ côté de Jean de la Croix, Thérèse dÊAvila brille dÊun éclat particu-lier. CÊest à elle que nous nous attacherons principalement, en faisant une lecture suivie et commentée duLivres des Demeures, pour y découvrir les caractéristiques de la spiritualité carmélitaine, et, au-delà, unprogramme de vie spirituelle valable pour tout chrétien qui cherche Dieu.

33 EE..CC.. LLaa ssppiirriittuuaalliittéé ccaarrmméélliittaaiinnee

Fr. Didier CAULLERY ocd18 h.

Le cours propose de découvrir les fondamentaux de la vie spirituelle en se mettant à lÊécoute de la sainteÉcriture et des grands témoins de la tradition mystique du christianisme : Pères du désert, Jean de laCroix, Thérèse dÊAvila, Ignace de Loyola, Thérèse de lÊEnfant Jésus, ainsi que de quelques témoins contem-porains : Carlo-Maria Martini, Jean Lafrance, André Louf, Anthony Bloom. Le parcours se dérouleraselon les étapes suivantes : la vie spirituelle et la consécration baptismale ; la prière (Oraison, Lectio divina, Liturgie des Heures) ; lÊEucharistie ; la réconciliation ; le discernement et le combat spirituel ; lÊaccompagnement spirituel ; la place de la Vierge Marie dans la vie chrétienne ; la spiritualité du prêtrediocésain ; les différents états de vie. Celui qui cherche Dieu ne peut se contenter dÊune quête intellectuelle,il doit Le rencontrer et Le découvrir en lui. CÊest aussi le but du cours qui vise moins à lÊacquisition deconnaissances sur la tradition spirituelle du christianisme quÊà permettre lÊapprentissage et la croissancede la vie filiale, en Christ, par lÊEsprit.Bibliographie de base :

* A. LOUF, Seigneur, apprends-nous à prier, Bruxelles, Lumen vitae, 1975.** R. GUARDINI, Initiation à la prière, coll. ÿ Livre de Vie Ÿ, éd. Alsatia, 1951. *** C.-A. BERNARD, Traité de théologie spirituelle, coll. ÿ Théologie Ÿ, Paris, Cerf, 1986.

33 EE..CC.. IInnttrroodduuccttiioonn àà llaa tthhééoollooggiiee ssppiirriittuueellllee

P. Christian PORTIER24 h.

théologie sp ir ituell ethéolog ie sp ir ituelle

Après le cours «ÿ Introduction à la vie spirituelle Ÿ en 1ère année, les cours de spiritualité sont répartis sur les trois années du 2ème cycle

Après avoir situé dans le contexte du XVIIe siècle français lÊÉcole française de spiritualité, nous cherche-rons à montrer ce quÊil en est chez les auteurs de cette école de leur chemin de vie chrétienne. Celui-ci lesfait passer du théocentrisme au christocentrisme et constitue ainsi une véritable révolution copernicienne.Nous porterons notre attention à ce quÊil en est chez eux de lÊunion avec Jésus et de la place quÊils accordent à Marie, Mère de Jésus.Bibliographie de base :

* R. DEVILLE, LÊÉcole française de spiritualité, Paris, DDB, 2008.** Y. KRUMENACKER, LÊÉcole française de spiritualité. Des mystiques, des fondateurs, des courants et leurs interprètes,Paris, Cerf, 1998.

33 EE..CC.. LLÊÊÉÉccoollee ffrraannççaaiissee ddee ssppiirriittuuaalliittéé -- MMaarriioollooggiiee

P. Jean-Luc VERDRINE pss18 h.

Le cours entend donner quelques éléments dÊinitiation à une pratique pastorale que chacun aura à exer-cer durant son ministère : lÊaccompagnement spirituel. Après un regard sur lÊenracinement théologiqueet historique de cette pratique ecclésiale, nous nous attacherons à examiner ce quÊil en est du vocabulaire,des objectifs et du déroulement de lÊaccompagnement. Des éléments concernant le statut de lÊaccompa-gnateur et la place du secret dans ce cadre seront également abordés.Bibliographie de base :

* M. BELLET, LÊécoute, Paris, DDB, 1995.** A. LOUF, La grâce peut davantage, Paris, DDB, 1992.

33 EE..CC.. LLÊÊaaccccoommppaaggnneemmeenntt ssppiirriittuueell

P. Jean-Luc VEDRINE pss24 h.

Bibliographie de base :

* THÉR˚SE DÊAVILA, Le Château intérieur ou Livre des Demeures. ** M.-J. HUGUENIN, LÊoraison selon Thérèse dÊAvila et Jean de la croix, Nouan-le-Fuzelier, 2010.*** Th. ALVAREZ, Dictionnaire Sainte Thérèse dÊAvila : Son temps, sa vie, son fluvre et la spiritualité carmélitaine, Paris,Cerf, 2009.

Ce cours est dispensé sur les deux années de 1er cycle à raison de 2 h/semaine et regroupe la Patrolo-gie et lÊHistoire de lÊÉglise Ancienne. Il est en effet opportun dÊétudier les Pères de lÊÉglise dans le contextehistorique qui fut le leur, marqué par les évolutions du monde antique, les relations conflictuelles ou de collaboration entre lÊÉglise et lÊEmpire romain, et par les évolutions propres de lÊÉglise, avec les différentsaspects de sa vie institutionnelle, culturelle et pastorale. Les cours dÊhistoire proprement dite alternerontavec les cours de patrologie. Pour ces derniers, on sÊappuiera sur un important corpus de textes, afin

1122 EE..CC.. PPaattrroollooggiiee -- HHiissttooiirree ddee llÊÊÉÉgglliissee aanncciieennnnee ((IIee--VVIIIIee ss..))

P. Pierre-Marie HOMBERT96 h.

patrologi e - histoire de l ’ égl isepatrologie - histoire de l ’ égl ise

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

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dÊentrer peu à peu dans leur intelligence et de donner le goût de lire les Pères. Tous les aspects de leursécrits (exégétiques, dogmatiques, apologétiques, antihérétiques, catéchétiques, spirituels) seront étudiés.Puisque les Pères ont été les premiers interprètes de la Révélation donnée dans le Christ et consignée parles Apôtres, et que leurs écrits représentent la première explication complète et cohérente de lÊÉcriture etdu mystère chrétien, il sÊagira en définitive de vérifier quÊau-delà de lÊinévitable distance historique et culturelle, ÿ les Pères sont pour ainsi dire une structure stable de lÊÉglise et y accomplissent, à travers lessiècles, une fonction ininterrompue Ÿ (Jean-Paul II).Bibliographie de base :

* J. LIÉBAERT - M. SPANNEUT, Les Pères de lÊÉglise, vol. 1 (I-IVe s.) et vol. 2 (IV-VIIIe s.) Desclée, 1986 et 1990.**J. DANIÉLOU – H.-I. MARROU, Nouvelle Histoire de lÊÉglise I : Des origines à Grégoire le Grand, Paris, Seuil, 1963.*** J.-M. MAYEUR – Ch. PIETRI – A. VAUCHEZ (éd.), Histoire du christianisme t. I, Le Nouveau Peuple (Des origines à250) ; t. II, Naissance dÊune chrétienté (250-430) ; t. III, Les deux Églises. LÊoccident latin et lÊOrient byzantin (432-610),Paris, Desclée, 1995-2000.

Le cours portera sur lÊhistoire de lÊÉglise du VIIIe au XVe siècle, à partir de la renaissance carolingienne,introduisant le temps de la féodalité, le temps de la décadence et du désordre du clergé et de la vie religieuse, du déclin de la papauté, que suivra la réforme grégorienne, avec en parallèle la renaissancede la vie monastique, la réforme de Cluny et Cîteaux. On étudiera la vie des paroisses au XIIe et XIIIe

siècle, et lÊapparition des ordres mendiants. Les tensions entre Rome et Constantinople déboucheront surla rupture de 1054, et les heurts des États occidentaux et de la papauté se poursuivront jusquÊau tempsde la papauté d'Avignon et du grand schisme dÊOccident.Bibliographie de base :

* P. CHRISTOPHE, 2000 ans dÊhistoire de lÊÉglise, Desclée-Mame, 2012.** J.-R. ARMOGATHE et Y.-M. HILAIRE (éd.), Histoire générale du christianisme, des origines au XVe siècle, Paris, PUF,2010, vol. 1.*** J.-M. MAYEUR – Ch. et L. PIETRI – A. VAUCHEZ, Histoire du Christianisme des origines à nos jours, t. IV, Evêques,moines et empereurs (610-1054) ; t. V, Apogée de la papauté et expansion de la Chrétienté (1054-1274) ; t. VI, Un tempsdÊépreuves (1274-1449), Paris, Desclée, 1990-1993.

33 EE..CC.. HHiissttooiirree ddee llÊÊÉÉgglliissee mmééddiiéévvaallee ((VVIIIIIIee -- XXVVee ss..))

Mme Béatrice GOUTERMANOFF24 h.

Le cours envisagera la période allant de Luther à la Révolution française. Au XVe siècle, les besoins deréforme de lÊÉglise sont toujours là, des tentatives de réforme ont eu lieu, insuffisantes pour empêcher lequestionnement de Luther, amenant le temps des Réformateurs protestants, suivi du Concile de Trente etde la mise en fluvre de la réforme tridentine. La période du XVIe et XVIIe siècle est aussi celle des saintset des mystiques, des formateurs et réformateurs, accompagnant le dynamisme apostolique, la créationdes séminaires, et la formation des futurs prêtres. CÊest également lÊépoque du dynamisme missionnaireen Inde, Japon, Chine, Canada, le temps de ÿ lÊexplosion mondiale du christianisme Ÿ, comme aussi celuides querelles doctrinales du jansénisme et du gallicanisme. Le cours sÊachèvera par un vue dÊensemblede lÊétat de lÊÉglise en France à la veille de la Révolution.

33 EE..CC.. HHiissttooiirree ddee llÊÊÉÉgglliissee mmooddeerrnnee ((XXVVIIee -- XXVVIIIIIIee ss..))

Mme Béatrice GOUTERMANOFF24 h.

Bibliographie de base :

* P. CHRISTOPHE, 2000 ans dÊhistoire de lÊÉglise, Desclée-Mame, 2012.** J.-R. ARMOGATHE et Y.-M. HILAIRE (éd.), Histoire générale du christianisme, des origines au XVe siècle, Paris, PUF,2010, vol. 2.*** J.-M. MAYEUR – Ch. et L. PIETRI – A. VAUCHEZ, Histoire du christianisme t. VII, De la Réforme à la Réformation(1450-1530) ; t. VIII, Le Temps des confessions (1530-1630) ; t. IX, Lʘge de raison (1630-1750), Paris, Desclée, 1994-1997.

LÊobjectif du cours est de donner les repères indispensables pour la compréhension de lÊÉglise dÊau-jourdÊhui qui reste très marquée par ce quÊelle a vécu au XIXe siècle. Ce dernier débute avec la mise enplace de lÊÉglise concordataire au lendemain de la Révolution, ce qui nÊexclut pas des rapports ambiguset parfois difficiles avec lÊÉtat. Le XIXe siècle, ÿ siècle des révolutions Ÿ, place lÊÉglise de France devantdes choix difficiles, dÊautant que la question sociale se pose avec une acuité croissante. La lutte est parfois vive entre une tendance intransigeante et ultramontaine et un courant qui cherche une concilia-tion avec les idéaux démocratiques et socialistes. Mais cÊest aussi une période de renouveau considéra-ble, notamment pour le clergé régulier et son activité missionnaire, en France comme outre-mer. Le XXe

siècle met lÊÉglise face à des défis supplémentaires : quelle attitude adopter face au premier conflit mondial, aux régimes totalitaires et à la sécularisation croissante des sociétés ?Bibliographie de base :

* P. CHRISTOPHE, 2000 ans dÊhistoire de lÊÉglise, Desclée-Mame, 2012.** G. CHOLVY – Y.-M. HILAIRE, Histoire religieuse de la France contemporaine (1800-1988), 3 vol., Toulouse, Privat,1985-1988..

33 EE..CC.. HHiissttooiirree ddee llÊÊÉÉgglliissee ccoonntteemmppoorraaiinnee ((XXIIXXee -- XXXXee ss..))

Mr Manfred PIAT24 h.

La prédication est un acte ÿ quasi sacramentel Ÿ (Evangelii Gaudium 142), au cflur de la vie du prêtre,auquel on ne saurait trop se préparer. De plus, lÊépoque actuelle requiert une nouvelle évangélisation oùlÊannonce du Christ ne se limite pas à lÊhomélie liturgique, mais se déploie dans une ÿ parole longue Ÿ àlÊinstar des catéchèses des Pères de lÊÉglise. CÊest précisément en nous mettant à lÊécole des Pères, dontla prédication brille dÊun éclat unique, que nous étudierons comment lÊannonce chrétienne, tant aux fidèlesdéjà rassemblés quÊaux personnes ÿ de la périphérie Ÿ doit être tout à la fois scripturaire, dogmatique,existentielle, morale, anthropologique et spirituelle, en même temps que pédagogique et rhétorique, afinde toucher réellement les cflurs et les esprits, de convertir et de former.Bibliographie de base :

* SAINT AUGUSTIN, La catéchèse aux débutants et autres textes fournis.** A. LENDGER, Prêcher ou essayer de parler juste, Paris, Cerf, 2002.*** C. LAGARDE, Pour raconter lÊévangile dans lÊhomélie et la catéchèse, Paris, Le Centurion, 1991.

66 EE..CC.. PPrrêêcchheerr eett éévvaannggéélliisseerr àà llÊÊééccoollee ddeess PPèèrreess ddee llÊÊEEgglliissee

P. Pierre-Marie HOMBERT48 h.

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SÉMINAIRE DE L ILLE Programme des études

30

66 EE..CC.. DDrrooiitt ccaannoonniiqquuee

P. Emmanuel PETIT36 h.

droit canondroit canon

11èèrree ppaarrttiiee :: DDrrooiitt ddeess CCoommmmuunnaauuttééssLe cours présente le droit des communautés à partir du livre II du Code de Droit canonique intitulé ÿ lePeuple de Dieu Ÿ. Le baptême constitue le fidèle, laïc ou clerc, comme sujet de droits et de devoirs danslÊÉglise du Christ, structurée entre Église universelle et Églises particulières. Seront ainsi étudiés : la pa-roisse et ses différents acteurs, le diocèse et la charge des évêques, lÊautorité du pontife romain, maisaussi le droit des consacrés et les instituts séculiers.

22èèmmee ppaarrttiiee :: DDrrooiitt sseess SSaaccrreemmeennttssLe cours traitera du droit des sacrements, selon la présentation du livre IV du Code sur la fonction desanctification. Chacun des sept sacrements sera étudié sous lÊangle canonique : ministres, conditions delicéité, empêchements, règles diverses. On sÊefforcera de comprendre ces principes à la lumière de cettevérité fondamentale : les sacrements ont une place centrale dans la vie du chrétien et contribuent à lÊédi-fication du corps quÊest lÊÉglise dont la loi suprême est le salut des âmes. Le mariage sera lÊobjet dÊuneétude approfondie, avec la doctrine traditionnelle du consentement, ses conditions et ses effets.Bibliographie de base :

* E. PETIT, Pourquoi le droit canonique ?, Paris, Parole et Silence, 2013.** P. VALDRINI – J.-P. DURAND – O. ÉCHAPPÉ – J. VERNAY, Droit canonique, Dalloz, Paris, 1999, 2e éd.*** J. GAUDEMET, Le mariage en Occident, Paris, 2012, 2e éd.*** R. PARALIEU, Guide pratique du Code de Droit canonique. Notes pastorales, Paris, Tardy, 1985.

Le cours de Droit canon comporte deux parties réparties sur deux ans

l angues ancienne sl a ngues anciennes

Le séminaire initie les étudiants aux langues anciennes. Le niveau 1 de latin est exigé pour lÊobtention duBaccalauréat de théologie. Une connaissance minimale du grec est aussi requise pour accéder au textemême du Nouveau Testament, condition indispensable pour étudier avec précision la Parole de Dieu. Uneinitiation à lÊhébreu est proposée au cours du second cycle.

IInniittiiaattiioonn aauu GGrreecc ((66 EE..CC..))Mr. Jean DUQUENNE ‡ 24 h/an pendant les 2 années du 1er cycle.1ère année : Initiation générale à la lecture, la morphologie et la syntaxe. Étude de quelques passages des évangiles.2ème année : Poursuite de lÊétude de la grammaire. Exercices dÊanalyse et de traduction de textes néotes-tamentaires ou de Pères de lÊÉglise.

IInniittiiaattiioonn aauu LLaattiinn ((33 EE..CC..))Mr. Jean DUQUENNE ‡ 24 h pendant le 2ème cycle.

IInniittiiaattiioonn àà llÊÊHHéébbrreeuuP. Christophe AERNOUTS ‡ 24 h facultatives pendant le 2ème cycle.

les sessions de l ’ année diaconaleles sessions de l ’ a nnée diac onale

En 6ème année, les séminaristes sont en paroisse, mais reviennent au séminaire dix jours par moispour des sessions de formation pastorale pour lesquelles des intervenants spécifiques sont sollicités.Lors de chaque session, deux ou trois jours sont aussi réservés à la rédaction du mémoire de baccalauréat canonique.

SSeessssiioonn 11 Journée de rentrée - Session découverte pastorale - Retraite

SSeessssiioonn 22 LÊacte catéchétique - La présidence des sacrements - LÊaccompagnement des familles en deuil

SSeessssiioonn 33 LÊhomilétique - Atelier liturgique - LÊinculturation - LÊaccom-pagnement spirituel

SSeessssiioonn 44 La pastorale de la santé et du handicap - LÊaccompagne-ment spirituel - Les mouvements de spiritualité sacerdotale

SSeessssiioonn 55 Les finances diocésaines - LÊéconomat diocésain - Les finances paroissiales - Célébration de la Réconciliation

SSeessssiioonn 66 La chancellerie diocèsaine : aspects canoniques et adminis-tratifs pour les sacrements - Session flcuménique

SSeessssiioonn 77 Mariage et sexualité - Le management opérationnel - Formation ÂTalenthéoÊ - ÂDes pasteurs selon mon cflurÊ

SSeessssiioonn 88

Découverte de Mouvements (Action Catholique, MCC, Pas-torale familiale, etc.) et de propositions pour la NouvelleÉvangélisation (Cours Alpha, Cellules paroissiales dÊévan-gélisation, etc.)

nos partenairesno s partenaire s

FFaaccuullttéé ddee tthhééoollooggiiee ddee llÊÊIInnssttiittuutt CCaatthhoolliiqquuee ddee LLiillllee ((IICCLL))Comme indiqué dans la présentation des cours, les séminaristes de Lille suivent certains enseignementsà la Faculté de théologie avec laquelle le séminaire a établi un accord. CÊest elle qui délivre le diplômecanonique de Baccalauréat de théologie sur présentation du dossier dÊétudes du séminariste.

CCeennttrree iinntteerrddiiooccééssaaiinn ddee PPaassttoorraall CCaattéécchhééttiiqquuee ((CCIIPPAACC))Établi dans une aile du séminaire, le CIPAC forme les catéchistes et laïcs en mission ecclésiale des diocèses de Lille, Arras et Cambrai. Plusieurs types de relation régissent nos rapports, en particulier des ateliers pastoraux communs, des célébrations liturgiques et diverses sessions.

SSéémmiinnaaiirreessCertaines sessions sur un sujet spécifique (session de psychologie, session sur la vie affective...) sont organisées de concert avec un autre séminaire de France.

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74, rue Hippolyte Lefebvre 59000 Lillewww.seminaire-lille.fr