Lenquête RETARD REcours TARDif aux soins des personnes séropositives pour le VIH. Marcel CALVEZ...
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L’enquête RETARDL’enquête RETARD
REcours TARDif aux soinsREcours TARDif aux soins des des personnes séropositives pour le VIH.personnes séropositives pour le VIH.
Marcel CALVEZMarcel CALVEZ LAS, Université Rennes 2LAS, Université Rennes 2Caroline SEMAILLE Caroline SEMAILLE Institut de Veille Sanitaire Institut de Veille Sanitaire (InVS)(InVS)Anne LAPORTE Anne LAPORTE SAMU Social ParisSAMU Social ParisFrançois FIERRO François FIERRO PRISM & Université Toulouse le PRISM & Université Toulouse le MirailMirail
Subventions ANRS #02201 et 03157Subventions ANRS #02201 et 03157
Qu’est ce qu’un accès tardif aux Qu’est ce qu’un accès tardif aux soins ?soins ?
Deux constats 1. Des personnes accédant à l’hôpital à un stade
clinique avancé : faible taux de CD4 ou pathologies indicatrices d’un sida
2. Comme pour d’autres maladies (cf. cancer), des personnes qui n’ont pas le plus le plus souvent« conscience » d’être en accès tardif souvent« conscience » d’être en accès tardif
Une étude tenue par deux nécessités 1. Considérer l’accès tardif à partir de données
cliniques2.2. Prendre en compte le point de vue du patient et ses Prendre en compte le point de vue du patient et ses
modalités d’accès aux soinsmodalités d’accès aux soins
La population de l’enquête La population de l’enquête RETARDRETARD
Critères d’inclusion Une première prise en charge hospitalière entre le 1eroctobre
1997 et le 1er octobre 2003 Un taux de CD4 < 350/mm3 au moment de la première prise en
charge
Constitution de la population File active de 7 services de maladies infectieuse (6 en Ile de
France et 1 en province) Proposition de l’enquête par les médecins (prise en compte de
l’aptitude à répondre)
► Une enquête non représentativenon représentative, mais illustrative des tendances récentes de la population en accès tardif (en Ile de France)
L’enquête RETARDL’enquête RETARD
Le questionnaire 260 questions – duré de passation : 40 mn en face à face Modalités du dépistage et de l’accès aux soins. Evaluation des risques de transmission du VIH Variables sociodémographiques :
conditions de vie, de travail, d’habitat, de revenusprise en compte de l’univers relationnel (nature et perceptions de
l’entourage)
La population d’enquête 267 personnes (57 % hommes, 43 % femmes) 36 % nés en France (85% des étrangers nés en Afrique subsaharienne)
Le mode de transmission inconnu pour 21 % des hommes et 44 % des femmes relations hétérosexuelles pour 30 % des hommes et 41 % des femmes relations homosexuelles pour 38 % des hommes voie sanguine, rapportée à une transmission dans un cadre
professionnel
La connaissance de la La connaissance de la séropositivitéséropositivité
53,6 % ont découvert leur séropositivité lors d’un test 53,6 % ont découvert leur séropositivité lors d’un test suite à des symptômes ou une maladiesuite à des symptômes ou une maladie
Environ 1 femme sur 3 a découvert sa séropositivité Environ 1 femme sur 3 a découvert sa séropositivité lors d’un test en lien avec une grossesselors d’un test en lien avec une grossesse
Pour les personnes d’Afrique subsahariennePour les personnes d’Afrique subsaharienne 21% dépistées dans leur pays21% dépistées dans leur pays 24% dépistées moins d’un an après leur arrivée en 24% dépistées moins d’un an après leur arrivée en
FranceFrance 22% dépistées plus de 5 ans après leur arrivée en 22% dépistées plus de 5 ans après leur arrivée en
FranceFrance
Les lieux de dépistageLes lieux de dépistage
Profil spécifique d’une population en accès tardifProfil spécifique d’une population en accès tardif
Le rôle central de l’hôpital Le rôle central de l’hôpital 52 % de la population de l’enquête52 % de la population de l’enquête plus fréquent pour les personnes originaires d’Afriqueplus fréquent pour les personnes originaires d’Afrique
Le CDAG faiblement utiliséLe CDAG faiblement utilisé 5% de dépistages quelque soit le sexe ou la 5% de dépistages quelque soit le sexe ou la
nationaliténationalité
Laboratoire de ville et hôpital pour les hommes nés en Laboratoire de ville et hôpital pour les hommes nés en FranceFrance
Deux groupes dominants dans la Deux groupes dominants dans la population en accès tardifpopulation en accès tardif
Femmes de moins de 35 ans, Femmes de moins de 35 ans, – originaires d’Afrique subsaharienneoriginaires d’Afrique subsaharienne– récemment arrivées en Francerécemment arrivées en France– faiblement diplôméesfaiblement diplômées– sans emploi ou en situation précairesans emploi ou en situation précaireCe groupe représente 21% de la population totale et 49 % Ce groupe représente 21% de la population totale et 49 %
des femmesdes femmes
Hommes de plus de 35 ans, Hommes de plus de 35 ans, – nés en France, nés en France, – majoritairement contaminés lors de relations majoritairement contaminés lors de relations
homosexuelles, homosexuelles, – bien insérés économiquement et socialementbien insérés économiquement et socialementCe groupe représente 24 % de la population totale et 41 % Ce groupe représente 24 % de la population totale et 41 %
des hommesdes hommes
Une précarité des conditions de vie chez Une précarité des conditions de vie chez les personnes nées en Afrique les personnes nées en Afrique
subsahariennesubsaharienne
61 % ne vivent pas dans leur propre logement (une 61 % ne vivent pas dans leur propre logement (une majorité de femmes)majorité de femmes)
70% des femmes et 50 % des hommes sont sans 70% des femmes et 50 % des hommes sont sans activité professionnelle au moment de l’enquêteactivité professionnelle au moment de l’enquête
30 % sont en dessous du seuil de pauvreté (majorité 30 % sont en dessous du seuil de pauvreté (majorité de femmes vivant en couple)de femmes vivant en couple)
En association avec la précarité En association avec la précarité Isolement social et relationnelIsolement social et relationnel Absence de communication sur la séropositivité Absence de communication sur la séropositivité Amplification des peurs relatives au sidaAmplification des peurs relatives au sida
Une bonne insertion sociale et Une bonne insertion sociale et professionnelle chez les hommes nés en professionnelle chez les hommes nés en
FranceFrance
94 % vivent dans leur logement94 % vivent dans leur logement 60 % exercent une activité professionnelle au moment de 60 % exercent une activité professionnelle au moment de
l’enquête (dont plus de la moitié comme cadres) l’enquête (dont plus de la moitié comme cadres) 63 % déclarent vivre seuls, mais bénéficient de réseaux 63 % déclarent vivre seuls, mais bénéficient de réseaux
relationnels combinant famille et amisrelationnels combinant famille et amis MAIS : 1/3 sans emploi et bénéficiant de faibles réseaux 1/3 sans emploi et bénéficiant de faibles réseaux
relationnelsrelationnels
En association avec l’insertionEn association avec l’insertion Une bonne appréhension des risques de Une bonne appréhension des risques de
transmissiontransmission Une communication sur sa séropositivitéUne communication sur sa séropositivité avec avec
l’entouragel’entourage
Une diversité de trajectoires entre deux Une diversité de trajectoires entre deux types d’accès tardif types d’accès tardif
Un accès tardif, caractéristique d’une condition Un accès tardif, caractéristique d’une condition précaire et associéprécaire et associé
à une perception du sida comme stigmate à une perception du sida comme stigmate à une absence de réseau social de soutien à une absence de réseau social de soutien
La connaissance de la séropositivité s’opère dans La connaissance de la séropositivité s’opère dans des situations obligées (ex : examens de grossesse, des situations obligées (ex : examens de grossesse, recours hospitalier lors de pathologies avérées)recours hospitalier lors de pathologies avérées)
Un accès tardif, caractéristique d’une insertion Un accès tardif, caractéristique d’une insertion sociale et associésociale et associé
à une chronicisation de la séropositivité à une chronicisation de la séropositivité à une croyance dans l’efficacité des thérapiesà une croyance dans l’efficacité des thérapies
La connaissance de la séropositivité à partir de la La connaissance de la séropositivité à partir de la perception de symptômes ou de pathologies. perception de symptômes ou de pathologies. Adhésion à des conduites de santé.Adhésion à des conduites de santé.
Les facteurs de variation dans ces Les facteurs de variation dans ces différents accès tardifsdifférents accès tardifs
Le genre et la situation de migrationLe genre et la situation de migration
L’autonomie socioéconomique L’autonomie socioéconomique – disposer d’un logement, d’une activité professionnelle, disposer d’un logement, d’une activité professionnelle,
de revenusde revenus
La place de l’entourage relationnel La place de l’entourage relationnel – bénéficier d’un réseau ouvert ( non contraint)bénéficier d’un réseau ouvert ( non contraint)– avoir confiance dans ses proches avoir confiance dans ses proches
La confrontation avec sa propre condition La confrontation avec sa propre condition – L’importance accordée à la religionL’importance accordée à la religion– La place des craintes de contagionLa place des craintes de contagion
Accessibilité des rapports de Accessibilité des rapports de rechercherecherche
Rapport final (enquête RETARD)Rapport final (enquête RETARD) http://http://www.invs.sante.frwww.invs.sante.fr/publications/2006//publications/2006/recours_tardirecours_tardi
fs_vih/index.htmlfs_vih/index.htmlhttp://http://halshs.ccsd.cnrs.frhalshs.ccsd.cnrs.fr/halshs-00007973/halshs-00007973
Rapport intermédiaire ( première analyse Rapport intermédiaire ( première analyse d'entretiens)d'entretiens)
http://http://halshs.ccsd.cnrs.frhalshs.ccsd.cnrs.fr/halshs-00006060/en//halshs-00006060/en/