L’empreinte carbone, indicateur clé pour évaluer le risque ...

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L’empreinte carbone, indicateur clé pour évaluer le risque-climat ? Document non contractuel. Cet article peut être proposé à des investisseurs non professionnels au sens de la directive MIF. Les informations contenues dans ce document de doivent pas être considérées comme un conseil ou une recommandation en matière d’investissement. PUBLIC

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L’empreinte carbone, indicateur clé pour évaluer le risque-climat ?

Document non contractuel. Cet article peut être proposé à desinvestisseurs non professionnels au sens de la directive MIF. Lesinformations contenues dans ce document de doivent pas êtreconsidérées comme un conseil ou une recommandation en matièred’investissement.

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L’empreinte carbone : une mesure pertinente pour appréhender les risques liés au changement climatique ?

Le changement climatique n’est pas amené à devenir un risque financier dans un avenir plus ou moins lointain – il l’est déjà. La nécessité impérative d’agir sur le changement climatique entérinée par plus de 190 pays à Paris en décembre 2015, s’est traduite par une mobilisation internationale qui vise à contenir l’augmentation de la température de la planète en dessous de 2oC au-dessus des niveaux préindustriels. Cet engagement international implique désormais une transition vers une économie plus sobre en carbone. Cette transition est déjà engagée et va même s’accélérer sous l’effet conjugué des changements induits par l’évolution des politiques, des réglementations et de la demande, ainsi que de la baisse des coûts technologiques, au sein de secteurs clés comme, par exemple, l’énergie, l’automobile et les services collectifs.

Une meilleure compréhension des conséquences macroéconomiques des impacts physiques du changement climatique est à l’origine de la nécessité de la transition énergétique. Un récent rapport de la Banque Asiatique de Développement (BAD) a mis en évidence les impacts économiques dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et des investissements. En utilisant le scénario-catastrophe du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de hausse des températures supérieure à 20C, la BAD a prévu une baisse de 4,4 % du revenu moyen par habitant au niveau mondial et d’au moins 10 % en Asie émergente d’ici 2100 à croissance inchangée1.

La manière dont le changement climatique et la transition vers une économie sobre en carbone influera à terme sur les performances financières des investissements pour les différentes classes d'actifs est incertaine et dépendra de la trajectoire et du rythme de la décarbonation sur les dix prochaines années. A l’inverse, la nécessité pour les investisseurs de devenir plus attentifs aux risques financiers liés au climat dans le cadre de leurs décisions d'investissement et d’allocation d’actifs est une certitude, c’est une nécessité qui leur évitera d’être pris au dépourvu lorsque ces risques se concrétiseront .

Dans le cadre de cet article, nous nous penchons sur un indicateur spécifique qui permet de comprendre le risque lié au changement climatique, l’empreinte carbone, et nous expliquons son origine et la raison pour laquelle les investisseurs l’intègrent de plus dans leurs décisions d'investissement.

Note :

1. Source : Effects of temperature shocks on economic growth and welfare in Asia. Mandaluyong City, Philippines : Banque asiatique de développement, décembre et 2016.

Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de HSBC Global Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues àce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Global Asset Management. Par conséquent, HSBC Global Asset Management ne saurait êtretenue responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ce document et/ou analyse dans ce document.

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Définir les risques climat ?

En décembre 2015, la communauté internationale s'est réunie à Paris et s’est accordée sur un objectif visant à limiter à moins de 2OC le réchauffement planétaire. Satisfaire aux engagements de l’accord de Paris va imposer de substantielles réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) au cours des prochaines décennies grâce à une transition vers un e économie à faible intensité carbone.

Le groupe de travail sur la divulgation d'informations financières en rapport avec le climat (Taskforce on Climate-related Financial Disclosures, TCFD) du Conseil de stabilité financière (FSB)1, Initié par Mark Carneyen décembre 2015, a classé les risques induits par le changement climatique en deux grandes catégories : risques de transition et risques physiques 2. Ces risques différent selon les classes d'actifs et au sein de chaque classe d'actifs. Les opportunités associées au changement climatique, les réponses à ces risques, telles que le lancement de nouveaux produits, services et marchés sont également évoquées.

1. Les risques de transition sont liés aux conséquences et aux coûts des changements d’ordre politique, juridique, technologique et de marché nécessaires pour limiter le changement climatique et pour s’y adapter. Concrètement, cela se traduira par un prix élevé des émissions de carbone. Comme le montre l’Illustration ci-dessous, une tarification du carbone existe déjà dans plus de 42 États, y compris dans des régions/pays clés comme l’Europe, la Chine et le Canada où les prix s’échelonnent de 5 $ MtCO2 dans le système d'échange de quotas d'émission (SEQE) de l’Union Européenne à 126 $ MtCO2 pour la taxe carbone de la Suède (prix en date du mois de juin 2017). Les entreprises qui ne tiendraient pas compte des répercussions de la transition vers une économie bas-carbone s’exposent à des risques financiers et des risques de réputation sus ceptibles de nuire à leurs notations crédit et aux niveaux de valorisation des actions.

Note :

1. FSB : Financial Stability Board (Conseil de stabilité financière)

2. Source : recommandations du groupe de travail sur la divulgation d'informations financières en rapport avec le climat (Taskforce on Climate-related Financial Disclosures), juin 2017

Source : Banque mondiale/Ecofys Carbon Pricing Watch 2017 (p.5)

Afrique du Sud

AlbertaCanada

Colombie britannique

WashingtonOregon

Californie

Mexique

Colombie

Chili

Brésil

Rio De JaneiroSao Paulo

ManitobaOntario

Québec

RGGI

Nouveau-Brunswick

Nouvelle-Écosse

Terre-Neuve-et-Labrador

Islande

UE

Ukraine

Turquie

Kazakhstan

Chine

Thaïlande

Japon

République de Corée

Australie

Nouvelle-Zélande

NorvègeSuèdeFinlande

Danemark

Royaume-Uni

Irlande

PortugalFrance

EstonieLettonie

Pologne

SlovénieLiechtensteinSuisse

République de Corée

SaitamaTokyo

PékinTianjin

Shanghai

TaïwanFujian

ShenzhenGuangdong

ChongqingHubei

Singapour

SEQE existant ou à venir

Taxe carbone existante ou à venir

SEQE ou taxe carbone envisagé(e)

SEQE ou taxe carbone existant(e) ou à venirTaxe carbone existante ou à venir,SEQE envisagé

Illustration 1 :

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2. Les risques physiques sont liés i) aux conséquence physiques du changement climatique telles que l’augmentation de la fréquence et de la gravité d’événements climatiques extrêmes comme les périodes de sécheresse, inondations, tempêtes (risques graves) ou ii) à l’évolution à plus long terme des tendances climatiques (risques chroniques) tels qu’un changement des régimes des précipitations impactant les rendements agricoles et, ce faisant, les prix des produits alimentaires et la sécurité alimentaire. La vulnérabilité des infrastructures clefs et les conséquences en termes de santé publique peuvent également considérablement compromettre la productivité et la viabilité économique.

L’Illustration 2 met en évidence l’impact potentiel des deux types de risque sur les entreprises.

Les investisseurs peuvent ajuster leurs expositions de manière à atténuer les risques climat dans leurs allocations. Ils peuvent également apporter l eur soutien financier aux efforts des économies et des entreprises qui se préparent à relever ces dé fis. Ces deux options impliquent une capacité à identifier les entreprises les plus vulnérables et c’est là que la mesure l’empreinte carbone entre en jeu.

Illustration 2 : risques, opportunités et impacts f inanciers liés au changement climatique

Source : rapport TCFD (p.16) – Juin 2017

Opportunités

Planification stratégique de la gestion des risques

OpportunitésGestion efficace des

ressources

Sources énergétiques

Produits/services

Marchés

Résilience

Chiffres d’affaires

Dépenses

Actif & passif

Fonds propres & financement

Compte de résultat

État des flux de trésorerie

Bilan

Risques de transition

Risques physiques

Politiques/juridiques

Technologiques

De marché

De réputation

Graves

Chroniques

Risques

Impact financier

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Note :

4. Pour obtenir de plus amples informations et les définitions complètes, veuillez vous reporter à la méthode de comptabilisation et de déclaration des émissions de GES pour les entreprises : le GHG Protocol « A Corporate Accounting and Reporting Standard » (2015) du Conseil Mondial des Entreprises pour le Développement Durable (World Business Council for Sustainable Development, WBCSD) et du World Resources Institute (WRI), ainsi qu’à l’adresse suivante http://www.ghgprotocol.org/standards/scope-3-standard

Que révèle l’empreinte carbone aux investisseurs ?

Le GHG Protocol*, norme de comptabilisation la plus utilisée dans le monde pour quantifier les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre), différencie les émissions directes et indirectes de GES d’une entreprise tout au long de la chaîne d'approvisionnement selon trois catégories : les émissions directes (Scope 1), les émissions associées à la production d'électricité, de chaleur ou de vapeur importée ou achetée (Scope 2) et les émissions résultant des activités de la société mais qui proviennent des fournisseurs (Scope 3)4.

Le volume des émissions des GES annuel couramment mesuré en tonnes équivalent CO2 d’émissions de dioxyde de carbone est présenté comme l’empreinte carbone.

L’analyse de l’empreinte carbone peut-être réalisée à deux niveaux :

• au niveau de l’entreprise – Le volume des émissions de GES rapporté au chiffre d'affaires permet de calculer l’intensité carbone d’une entreprise et permet la comparaison entre les différents secteurs d’activité

• au niveau du portefeuille ou du fonds – l’empreinte carbone est souvent mesurée par million de dollars investi et constitue une mesure de l’intensité carbone moyenne pondérée par la capitalisation boursière et par le montant investi dans le portefeuille

* GHG Protocol : standard international de mesure des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES)

Illustration 1.1 : Panorama des différentes catégor ies d’émissions du Protocole des GES tout au long de la chaîne d'approvisionnement

CO2 CH4 N2O HFCs PFCs SF6

Activités en avalActivités en avalEntreprise déclaranteEntreprise déclaranteActivités en amontActivités en amont

Scope 2Indirectes

Scope 1Directes

Scope 3Indirectes

Scope 3Indirectes

Produitset services

achetés

Biens d’équipement

Activités d’ordreénergétique

Transport etdistribution

Déchets issusdes activités

Voyagesd’affaires

Déplacements domicile-travail des employés

Actifsloués

Installationsde l’entreprise

Véhicules del’entreprise

Transportet

distribution

Traitement desproduits vendus

Actifsloués

Utilisation desproduits vendus

Traitement de fin devie des produits vendus

Investissements

Franchises

six principaux gaz à effet de serre

CO2: Dioxyde de carboneCH4: MéthaneN2O: Protoxyde d’azoteHFCs:HydrofluorocarburePFCs: PerfluorocarbureSF6: Hexafluorure de soufre

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Recommandations du FSB à l’intention des investisse urs sur les mesures relatives aux émissions carbone

HSBC Global Asset Management a apporté un soutien public franc et massif à la recommandation finale du groupe de travail du Conseil de stabilité financière (FSB) sur la divulgation d'informations financières en rapport avec le climat. Ce rapport a notamment clairement fait apparaître la recommandation du FSB pour les investisseurs visant à privilégier, au niveau d’un portefeuille, l’intensité carbone moyenne pondérée en tant que mesure du risque lié aux émissions de carbone. Le FSB souligne que cette mesure permet d’évaluer l’exposition aux entreprises à haute intensité carbone.

Intensité carbone

L’intensité carbone est la mesure financière qui illustre l’efficacité énergétique d’une entreprise, c’est-à-dire le rapport entre ses émissions de CO2 (équivalents carbone) et son chiffre d’affaires. Elle est calculée sur la base du ratio émissions de GES (scopes 1 et 2)/chiffre d'affaires d’une entreprise et est exprimée en tonnes d’équivalent CO2 (tCO2e) par million d’euros de chiffre d’affaires. Ce ratio peut ainsi être utilisé afin de comparer les performances des entreprises au sein des différents secteurs et zones géographiques de manière à pouvoir prendre des décisions d'investissement éclairées.

Que nous révèle l’empreinte carbone?

En termes simples, l’empreinte carbone nous révèle combien de tonnes équivalent carbone sont liées à une entreprise et, à l’aide d’une approche moyenne pondérée, à un fonds ou un portefeuille. Elle ne renseigne certes pas sur les risques physiques liés au changement climatique (risque le plus important pour certaines entreprises), mais sert toutefois d’indicateur indirect pertinent pour comprendre le risque de transition et identifier les entreprises les plus vulnérables.

L’entrée en vigueur de nouvelles politiques pourrait conduire à une augmentation directe des prix du carbone, via la fiscalité par exemple, ou indirecte, via des contrôles de pollution, la mise en place d’objectifs ou de normes en matière d’énergies renouvelables, de réglementation relative à l’efficacité énergétique et la suppression des subventions sur les combustibles fossiles. Logiquement, les entreprises qui émettent le plus de GES seront les plus durement touchées.

De plus, le mouvement en faveur de la réduction de l’intensité carbone va favoriser l’émergence de nouvelles technologies et la réduction des coûts des technologies existantes. Là encore, les entreprises et les industries à forte intensité carbone seront les plus vulnérables à ces changements technologiques.

Les entreprises les plus efficaces en matière d’émi ssions de carbone ont plus de chances de survivre et se développer dans un mouvement de transition d’ une économie à forte intensité carbone vers une économie plus sobre en carbone, et ce, quels que so ient les changements politiques pouvant induire la mise en place d’une taxe carbone ou la hausse de s prix du carbone.

La transition vers une économie moins carbonée exige de se détourner des processus et des actifs à forte intensité de carbone. Si cette transition est graduelle, les coûts des mesures d’atténuation et la réévaluation des prix des actifs carbone seront tout aussi graduels. Le risque pour les investisseurs, mais également pour les marchés financiers, est celui d’une transition brusque. Une réévaluation soudaine des prix pourrait conduire à des problèmes de faillite à grande échelle dans les cas des financements par emprunt ou d’une baisse rapide des cours des actions.

Les investisseurs peuvent utiliser la mesure de l’e mpreinte carbone pour comprendre l’exposition des entreprises au coûts potentiellement induits par le prix du carbone et, en tant qu’indicateur indirect simple, il permet d’évaluer le risque de transition lié au changement climatique, pris isolément, ou combiné avec un objectif de réduction de l’intensit é carbone.

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Emergie renouvelable (19.68%)

Efficacité énergétique (10.66%)

Transport durable (6.82%)

Secteur du bâtiment (23.72%)

Territoire/Sylviculture/Agriculture (6.04%)

Gestion des ressources hydriques (13,3%)

Traitement des déchets (7.29%)

Autres (12.49%)

Intégrer le risque-climat dans la gestion de portefeuille

A mesure que les investisseurs prennent conscience de l’ampleur des conséquences économiques et financières du changement climatique, les approches suivantes se sont dégagées afin d’intégrer ce risque dans la gestion de portefeuilles.

1. Exclure – l’exclusion restreinte ou généralisée de secteurs considérés comme étant les plus exposés au risque de transition. Un exemple est celui de la première compagnie d'assurance vie norvégienne KommunalLandspensjonskasse (KLP) qui, en novembre 2014, a décidé de ne plus investir dans les sociétés houillères qu’elle définit comme les groupes miniers et de services collectifs dont la majeure partie des chiffres d’affaires est réalisée grâce à des activités charbonnières ou basées sur le charbon.

2. Dialoguer – le dialogue individuel ou collaboratif avec les entreprises afin de les encourager à développer des stratégies et de mettre en place des objectifs de réduction de leur empreinte carbone, ainsi qu’à renforcer leur communication d'informations financières relatives au changement climatique. Au nombre des exemples figurent notamment des projets d’engagement initiés par des investisseurs tels que le Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC). Les investisseurs savent également tirer avantage des résolutions des actionnaires afin d’améliorer les performances dans ces domaines. C’est ce qu’illustre notamment l’exemple des résolutions spéciales intitulées « Stratégie de résilience pour 2035 et au-delà » votées en 2015 lors des assemblées générales de BP et Shell par la suite appuyées par les directions.

3. Réallouer – des indices bas carbone délaissant les entreprises à forte intensité carbone ou excluant les secteurs reposant sur les combustibles fossiles. Les investisseurs peuvent également recourir à des fonds thématiques afin de s’exposer aux secteurs les plus susceptibles de bénéficier de la transition vers une économie sobre en carbone tels que ceux des énergies renouvelables, des technologies d’efficacité énergétique ou des obligations vertes.

En Europe, les actifs sous gestion des fonds ayant pour thématique le développement durable sont passés de près de 59 milliards d'euros à plus de 145 milliards d'euros e ntre 2013 et 2015 selon Eurosif, l’organisation européenne qui milite en faveur de la promotion de l'Investissement Socialement Responsab le (ISR). La majeure partie des actifs sous gestion de ces fonds ISR est liée au thème du changement climatique.

Note : la catégorie « Autres » inclut les multi-thématiques, les opportunités liées au changement climatique, la santé, l’éducation, la sécurité, le bien-êtreSource : European SRI Study 2016 – http://www.eurosif.org/wp-content/uploads/2016/11/SRI-study-2016-HR.pdf

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Quel avenir pour l’empreinte carbone ?

A mesure que la communication des informations s’améliore, nous nous attendons à voir l’empreinte carbone évoluer selon trois directions :

1. Amélioration de la couverture et de la qualité de s données carbone – le reporting carbone est un document difficile à trouver dans le cas des entreprises de petite taille et celles des pays émergents; il en est de même dès lors que l’on s’éloigne des actions et des obligations d'entreprises pour aller vers des classes d'actifs telles que les obligations gouvernementales. Nous nous attendons à ce que les recommandations du TCFD permettent d’accélérer la couverture et la qualité des informations en rendant les données carbone plus exhaustives, plus exactes et, par là même, plus utiles à la prise de décision d’investissement. L’obligation pour le secteur financier de communiquer son empreinte carbone devrait également favoriser une couverture et des méthodologies plus complètes au-delà des seuls titres actions.

2. Intégration des opportunités – à l’avenir, la mesure de l’empreinte carbone est susceptible d’être utilisée dans le cadre de recherches d’opportunités d’investissement liées au thème du changement climatique (par exemple, des « chiffres d’affaires verts ») afin de délivrer un niveau d’exposition plus précis qui illustrera l’adéquation ou non avec un scenario 2 degrés.

3. Evolution de l’exposition au risque – l’empreinte carbone va probablement être de plus en plus utilisée en combinaison d’informations géographiques et d’informations produits, qui permettront ainsi aux investisseurs d’agréger les informations relatives aux risques de transition et aux risques physiques.

L’engagement HSBC en matière d’investissement respo nsable et de changement climatique

Figurant parmi les premiers signataires des Principes pour un investissement responsable (PRI) des Nations Unies (ONU), nous nous employons à intégrer les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (« ESG ») dans notre processus d'investissement. Le changement climatique figure au premier plan de ces aspects – nous nous appuyons sur diverses données liées au changement climatique, dont des données relatives à l’empreinte carbone, obtenues auprès de différents fournisseurs et que nous intégrons à notre plateforme global de recherche ESG. Cela permet des prises de décision d'investissement qui tiennent compte de l’empreinte carbone des entreprises.

Nous prenons très au sérieux nos responsabilités en matière de « bonne gestion » (stewardship) – nous sommes directement et collectivement engagés auprès du Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) afin d’inciter les entreprises à forte intensité carbone à mettre en œuvre des stratégies de transition

et à rendre publiques les informations financières en rapport avec les risques climat.

Nous soutenons les résolutions d’actionnaires dignes d’intérêt et en cohérence avec notre inflexion sur les stratégies et la divulgation d'informations financières en rapport avec le climat.

En septembre 2015, nous avons signé le Montréal Carbone Pledge. En tant que signataires, nous nous engageons à mesurer et diffuser publiquement une fois par an l’empreinte carbone consolidée de nos portefeuilles actions de manière à ce que nos clients puissent comprendre que nous participons à la transition de leurs investissements avec l’objectif de les rendre plus résistants.

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Investir dans la transition vers une économie bas-carbone

Informations importantesCette publication est produite et diffusée en Franc e par HSBC Global Asset Management (France), au Luxe mbourg par HSBC Private Banking (Luxembourg) SA et en Suisse par HSBC Global Asset Management (Switzerland) Ltd. Elle peu t être proposée à des investisseurs non professionnels au sens de la directive MIF.L’ensemble des informations contenu dans ce document peut être amené à changer sans avertissement préalable. Toute reproduction ou utilisation (même partielle), sans autorisation, de ce document engagera la responsabilité de l'utilisateur et sera susceptible d'entraîner des poursuites. Ce document ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas ni une sollicitation d'achat ou de vente, ni une recommandation d'achat ou de vente de valeurs mobilières dans toute juridiction dans laquelle une telle offre n'est pas autorisée par la loi.Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de HSBC Global Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Global Asset Management (France). En conséquence, HSBC Global Asset Management (France) ne saurait être tenue responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ces commentaires et/ou analyses. Toutes les données sont issues de HSBC Global AssetManagement sauf avis contraire. Les informations fournies par des tiers proviennent de sources que nous pensons fiables mais nous ne pouvons en garantir l’exactitude.Le capital n'est pas garanti. Il est rappelé aux investisseurs que la valeur des parts et des revenus y afférant peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et qu’ils peuvent ne pas récupérer l’intégralité du capital investi. Les performances présentées ont trait aux années passées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.Source : MSCI. Les données MSCI sont réservées exclusivement à un usage personnel et ne doivent être ni reproduites, ni transmises ni utilisées dans le cadre de la création d’instruments financiers ou d’indices. Les données MSCI ne sauraient constituer ni un conseil en investissement, ni une recommandation de prendre (ou de ne pas prendre) une décision d’investissement ou de désinvestissement. Les données et performances passées ne sont pas un indicateur fiable des prévisions et performances futures. Les données MSCI sont fournies à titre indicatif. L’utilisateur de ces données en assume l’entière responsabilité. Ni MSCI ni aucun autre tiers impliqué ou lié à la compilation, à l’informatisation ou à la création des données MSCI (les "parties MSCI») ne se porte garant, directement ou indirectement, de ces données (ni des résultats obtenus en les utilisant). Les Parties MSCI déclinent expressément toute responsabilité quant à l'origine, l'exactitude, l'exhaustivité, la qualité, l'adéquation ou l’utilisation de ces données. Sans aucunement limiter ce qui précède, en aucun cas une quelconque des parties MSCI ne saurait être responsable de tout dommage, direct ou indirect (y compris les pertes de profits), et ce même si la possibilité de tels dommages avait été signalée (www.mscibarra.com). Si vous avez un doute sur la pertinence de cet investissement, contactez un conseiller financier indépendant. Informations pour un Investisseur suisseCe document est fourni à titre d’information uniquement et ne revêt aucun caractère contractuel. Ce document n’est destiné qu’à des investisseurs qualifiés au sens de l’Article 10 paragraphe 3, 3bis et 3ter de la Loi Fédérale sur les placements collectifs. Ce compartiment est autorisé à la commercialisation en Suisse en vertu de l’article 120 de la Loi Fédérale sur les placements collectifs. L’investisseur doit prendre connaissance impérativement et attentivement du prospectus complet, des informations clés pour l’investisseur (KIID) et des derniers rapports financiers, disponibles gratuitement sur simple demande auprès du représentant en Suisse: HSBC Global Asset Management (Switzerland) Ltd Gartenstrasse 26, Case Postale, CH-8002 Zurich. (Website: www.assetmanagement.hsbc.com/ch)

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