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1 LECTURE EFFICACE LA LECTURE INTÉGRALE Avertissement Vitesse de lecture ? Processus de VISION La SUBVOCALISATION Mécanisme de la COMPRÉHENSION Le CERVEAU Outils pour une lecture active L'Analyse globale Préalable La chaîne SQERR Conclusion AVERTISSEMENT Le site que vous allez visiter n'a pas la prétention d'être une formation à distance, ce n'est tout au plus que des indications qui vous permettront peut-être d'améliorer votre vitesse de lecture. CONSEILS 1. Munissez vous d'un chronomètre pour mesurer votre temps de lecture 2. L'ENTRAÎNEMENT est un élément essentiel de votre réussite - tout le monde peut réussir, et méditer le proverbe chinois : « NE CRAINS PAS D’AVANCER LENTEMENT, CRAINS SEULEMENT DE T’ARRÊTER ! » VITESSE DE LECTURE 1 - Constat Pour commencer, il faut connaître sa propre vitesse de lecture : pour ce faire il faut chronométrer le temps de lecture de plusieurs textes (au minimum deux). À votre disposition ces deux articles : " Pont de Tolbiac " - " Stages de formation " Les indications pour le calcul de la vitesse brute de lecture vous sont données dans les pages suivantes. NB : Lors des stages de formation cette vitesse brute est pondérée par un coefficient " taux de compréhension " pour obtenir une vitesse nette (c'est cette vitesse qui vous sera donnée plus loin pour le classement des vitesses) VITESSE DE LECTURE 2 - Unité de mesure de la vitesse de lecture :

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LECTURE EFFICACE

LA LECTURE INTÉGRALE

Avertissement Vitesse de lecture ?

Processus de VISION La SUBVOCALISATION

Mécanisme de la COMPRÉHENSION Le CERVEAU

Outils pour une lecture active L'Analyse globale Préalable

La chaîne SQERR

Conclusion

AVERTISSEMENT

Le site que vous allez visiter n'a pas la prétention d'être une formation à distance, ce n'est tout au plus que des indications qui vous permettront peut-être d'améliorer votre vitesse de lecture.

CONSEILS 1. Munissez vous d'un chronomètre pour mesurer votre temps de lecture 2. L'ENTRAÎNEMENT est un élément essentiel de votre réussite - tout le monde peut réussir, et méditer le proverbe chinois :

« NE CRAINS PAS D’AVANCER LENTEMENT, CRAINS SEULEMENT DE T’ARRÊTER ! »

VITESSE DE LECTURE 1 - Constat

Pour commencer, il faut connaître sa propre vitesse de lecture : pour ce faire il faut chronométrer le temps de lecture de plusieurs textes (au minimum deux).

À votre disposition ces deux articles : " Pont de Tolbiac " - " Stages de formation "

Les indications pour le calcul de la vitesse brute de lecture vous sont données dans les pages suivantes.

NB : Lors des stages de formation cette vitesse brute est pondérée par un coefficient " taux de compréhension " pour obtenir une vitesse nette (c'est cette vitesse qui vous sera donnée plus loin pour le classement des vitesses)

VITESSE DE LECTURE 2 - Unité de mesure de la vitesse de lecture :

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Deux unités de mesures pour constater la vitesse de lecture

1 en Nombre de Mots à l'heure même unité de mesure que pour la dactylographie

2 en Nombre de signes à l'heure (unité utilisée dans les pages qui suivent)

UN SIGNE = UN CARACTÈRE

La deuxième méthode semble plus appropriée bien que l'on puisse passer d'une unité à l'autre avec une très faible marge d'erreur. En effet en moyenne un mot comporte 5 à 6 signes

exemple texte de 100 mots = ((100*5)+(100*6))/2 = environ 550 signes

VITESSE DE LECTURE 3 - Calcul de la vitesse

Le chronomètre nous indique le temps de lecture.

Pour calculer la VITESSE, il faut connaître le nombre de signes que comporte le texte ou le nombre de mots (cf. page précédente).

Règle de Trois

Vitesse (Nb de signes à l'heure) = (Nombre de signes lus / temps de lecture (en secondes))

x (multiplié par) 3600

Après avoir lu 2 à 3 textes (ou plus si le cœur vous en dit) calculez la VITESSE MOYENNE et se situer par rapport au classement des différentes vitesses (page suivante)

VITESSE DE LECTURE 4 – Classement des vitesses

Lecture intégrale Lecture sélective

Lecteur LENT 30.000 s/h

Lecteur MOYEN 70.000 s/h De 500.000 signes/heure

Si SUBVOCALISATION

90.000 s/h à 5.000.000 signes/heure

BON Lecteur 110.000 s/h

Très BON Lecteur 150.000 s/h

Lecteur RAPIDE 250.000 s/h

Ces vitesses sont dites NETTES, c'est à dire qu'elles sont comptées avec un taux de compréhension de 100%

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SE FIXER UN OBJECTIF

À partir du tableau précédent se fixer la VITESSE à atteindre en tenant compte de la citation suivante de SAINTE BEUVE :

" Il faut dépasser le but pour l'atteindre "

NB. : Partant d'une vitesse de MOINS de 90.000 signes à l'heure, un entraînement de 5 jours permet en moyenne d'atteindre une vitesse de 160 à 180.000 signes à l'heure en LECTURE INTÉGRALE

PROCESSUS DE VISION

LES ÉLÉMENTS à mettre en œuvre pour LIRE

Les YEUX pour voir

Le CERVEAU pour comprendre

Ce sont les DEUX SEULS ÉLÉMENTS INDISPENSABLES et INDISSOCIABLES

LES YEUX 1 - Processus de VISION

1 -les yeux ne peuvent capter une "unité d'information" écrite que lorsqu'ils s'arrêtent, (Immobiles)

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LES YEUX 1 - Processus de VISION (suite)

2 -le temps NÉCESSAIRE ET SUFFISANT pour capter cette unité d'information est de l'ordre de 1/4 de seconde,

3 -pour passer à l'unité d'information suivante, l'œil fait "un saut" (l'œil bondit sur l'unité d'information suivante).

Le point sur lequel l'œil s'arrête c'est le POINT DE FIXATION L'unité d'information est représentée par le nombre de signes captés ou l'empan

POUR LIRE VITE : "IL NE FAUT PAS S'ATTARDER SUR LES POINTS DE FIXATION"

LES YEUX PROCESSUS DE VISION

Unité d'information

Pour un lecteur LENT : temps de lecture 3 secondes 1/4

Il m'a vait con duit à la por te de la mai son (l'unité est la syllabe)

Pour un lecteur MOYEN : temps de lecture 2 secondes 1/4

Il m'avait conduit à la porte de la maison (l'unité est le mot)

Pour le lecteur RAPIDE 3/4 de seconde ou 1/2 seconde

(Il m'avait conduit) (à la porte) (de la maison)

OU (Il m'avait conduit) (à la porte de la maison) (l'unité est le groupe)

POUR LIRE VITE "IL FAUT LIRE LARGE"

Voir (et comparer vitesse de déplacement des yeux)

PROCESSUS DE VISION Exemple

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Exemples : 2 Points, 3 points avec guide, 3 points

CHAMP VISUEL La rétine

La FOVEA perçoit très nettement 3 signes La MACULA peut percevoir nettement jusqu'à 20 singes La VISION PÉRIPHÉRIQUE a une perception floue : on devine plus que l'on ne voit

PROCESSUS DE VISION EN CONCLUSION

Pour lire vite :

1. Il ne faut pas s'attarder plus de 1/4 de sec. par point de fixation

2. Lire large (en utilisant un faisceau actif de vision le plus large possible)

Tout ceci est possible dans la mesure où nous abandonnons l'habitude de lire mentalement syllabe par syllabe c'est à dire de SUBVOCALISER (chapitre suivant)

LA SUBVOCALISATION 1 - Schéma de l'apprentissage de la lecture

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Schéma classique de l'apprentissage de la lecture : Texte est capté par les YEUX, transformé en SON par la VOIX, le son est transmis à l'OUÏE ce n'est qu'ensuite qu'il y a réaction du CERVEAU siège de la COMPRÉHENSION

LA SUBVOCALISATION 2. Explication

L'apprentissage de la lecture passe par la syllabisation : l'enseignant peut ainsi "vérifier" le "bien lire" à l'aide du "bien dire" Cette méthode "traditionnelle" nous est transmise depuis le temps où l'on a commencé à apprendre à lire dans la Bible ainsi : ... d i c i t a d m o y s e n e t a a r o n u t e d u c e r e n t f i l i o s i s r a e l i s d e t e r r a a e g y p t i ...

Le texte était recopié par les scribes sans espaces ni ponctuation et à haute voix on reconnaissait :... … dicit ad Moysen et Aaron, ut educerent filios Israelis de terra Aegypti ... (Traduction : « Il dit à Moïse et Aaron d’emmener les fils d’Israël hors de la terre d’Egypte »)

L'habitude aidant, nous continuons à prononcer mentalement : NOUS SUBVOCALISONS.

LA SUBVOCALISATION 3. vitesses

Le circuit ORAL

(texte ���� Yeux ���� Voix ���� Ouïe ���� Cerveau)

permet d'atteindre une vitesse maximale de 30 à 40.000 signes à l'heure.

Le circuit SUBVOCALISÉ ne peut en aucun cas dépasser les 90.000 signes / heure (certains peuvent bien entendu dépasser cette vitesse mais c'est du fait qu'ils sautent des mots en lisant - cf. "LECTURE SÉLECTIVE")

Seul le circuit VISUEL permet d'atteindre les 250.000 signes / heure, vitesse butoir en lecture intégrale.

LES YEUX SERVENT À LIRE MAIS NE COMPRENNENT PAS, LA VOIX ET L'OUÏE ENCORE MOINS : C'EST LE CERVEAU QUI COMPREND. (Richaudeau)

LA SUBVOCALISATION 4. Inconvénients et Dangers

1. La subvocalisation conséquence de la syllabisation (ou l'inverse, peu importe) FREINE la vitesse de lecture 2. La subvocalisation n'est pas nécessaire SAUF pour certains textes écrits pour être déclamés ou comportant des jeux de mots basés sur une confusion phonique "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes" "C'est assez, je me cache à l'eau" 3. Toute erreur de prononciation nous amène à RELIRE la phrase entière, or une partie est déjà lue : "Les chaussettes de l'archi duchesse sont-elles sèches archi sèches ?" 4. Il existe des mots qui ont une prononciation différente selon le contexte.

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"Les fils et filles ..." "Les fils vendus par la mercière, .." "Ils content ..." et " Il est content ..."

LA SUBVOCALISATION 5. Il n'y a pas de remède miracle

S'obliger à LIRE VITE permet de surmonter cette tendance de prononcer mentalement

Remarque : Cette tendance à prononcer revient la plupart du temps lorsque nous rencontrons des MOTS NOUVEAUX ou des NOMS PROPRES.

Chacun doit trouver "son" moyen pour vaincre la subvocalisation ( mettre de la musique douce en lisant, ...)

LA SUBVOCALISATION EST UNE HABITUDE DONT IL SERA LE PLUS DIFFICILE À SE DÉFAIRE

1 - Les deux mémoires

Existence de DEUX mémoires

Avant d'être traitées, les "unités d'information" transitent par la Mémoire à Court Terme dont les caractéristiques sont décrites à la page suivante.

MÉCANISME de la COMPRÉHENSION 2. Caractéristique de la Mémoire à court terme (MACT)

1. La MACT identifie les éléments acquis (le graphisme de l'écrit)

2. Sa CAPACITÉ est limitée (inextensible) environ 120 signes (15 à 20 mots)

3. La durée de rétention est de l'ordre de la seconde, elle oublie à mesure que d'autres "unités d'information" lui arrivent

4. Elle transmet les informations à la Mémoire à Long Terme (MALT)

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Remarque : La MACT n'est qu'un "bac de transition", elle IDENTIFIE mais NE COMPREND PAS. Seule la MALT donne tout son SENS à l'écrit

MÉCANISME de la COMPRÉHENSION 3. Vitesse et compréhension

Dans un texte, les éléments essentiels à la compréhension peuvent être très proches les uns des autres (exemple dans une phrase simple : "Un camion a heurté un passant, blessé celui-ci a été hospitalisé")

Mais l'événement aurait pu être relaté de la manière suivante : (Texte)

Les éléments permettant de comprendre l'information essentielle sont, par effet de style disséminés dans la phrase.

Lire vite permet d'aller à l'essentiel et évite que la MACT oublie les éléments importants pour la compréhension. "De quels fils brillants sont composées ces ..." Le mot "fils" n'aura de SON et de SENS qu'avec la suite de la phrase. (mettez à la suite soit "ROBES" soit "FAMILLES")

MÉCANISME de la COMPRÉHENSION 4.Mémoire à Long Terme

La Mémoire à Long Terme (MALT) traite l'information transmise par la MACT et lui donne un sens : C'EST LA MÉMOIRE INTELLIGENTE

1. Elle RÉFLÉCHIT

2. Elle STOCKE les informations

3. Elle fait des liens entre les éléments reçus et les connaissances antérieures et à partir des éléments (nouveaux et connus antérieurement) permet d'ANTICIPER la suite

PLUS ON LIT VITE ET PLUS ON LIT LONG, MIEUX LA MÉMOIRE À LONG TERME TRAVAILLERA ET MIEUX ON COMPRENDRA

MÉCANISME de la COMPRÉHENSION 5. en guise de conclusion

1. Le bon lecteur perçoit la totalité d'une phrase en 4 à 5 points de fixation (c'est possible dans la plupart des textes) soit une seconde : il n'a pas ainsi matériellement le temps d'oublier.

2. La transmission à la MALT ayant une très grande capacité d'absorption, libère la MACT pour continuer sans être saturée.

3. La vitesse est aussi synonyme de concentration, en effet une certaine saturation de la MACT empêche les "bruits" de s'installer.

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EN RÉSUMÉ La vitesse est facteur de COMPRÉHENSION, de CONCENTRATION ce qui favorisera une meilleure MÉMORISATION.

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LE CERVEAU 1. fonctionnement des DEUX hémisphères

Hémisphère gauche Hémisphère droit

CORTEX GAUCHE Logique

Analytique Matheux

Technique Séquentiel

CORTEX DROIT Intuitif, Imaginé, visionnaire

Synthétique Artistique Esthétique

Global

LIMBIQUE GAUCHE Contrôlé Planifiant Organisé

Administratif Critique

LIMBIQUE DROIT Expansif

Relationnel Spontané

Non verbal Chaleureux

LE CERVEAU 2. Activation de l'hémisphère gauche

Nous activons notre CORTEX GAUCHE lorsque : Nous posons des questions concernant les faits : qui, quoi, où, etc. Nous découpons un problème en sous problèmes Nous considérons les faits plutôt que le vécu Nous trouvons des mots justes

Nous avons branché le LIMBIQUE GAUCHE lorsque : Nous vérifions un plan d'action pour le rendre réaliste Nous contrôlons Nous sommes prudents en prenant des sécurités appropriées Nous voyons facilement les coquilles dans un rapport

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LE CERVEAU 3.. Activation de l'hémisphère droit

Nous utilisons notre CORTEX DROIT lorsque : Nous associons librement avec ce qui vient d'être lu Nous laissons des images, des analogies, nous inspirer Nous utilisons une vue d'ensemble de la situation Nous écoutons la musique

Nous avons branché le LIMBIQUE DROIT lorsque : Nous entrons en contact informel avec nos interlocuteurs Nous sentons l'ambiance (" radar intuitif ") Nous utilisons notre registre non verbal Nous exprimons nos émotions ce qui permet un contact direct.

LE CERVEAU 4. En résumé

Hémisphère gauche Hémisphère droit

Commande la partie droite du corps

Commande la partie gauche du corps

* Procède en séquentiel (une chose à la fois) * Analyse les détails un à un * Produit une pensée en linéaire * Recueille l'information neutre

* Traite simultanément la complexité (plusieurs choses à la fois) * Capable de reconnaître des totalités * Produit une pensée spatiale * Recueille les émotions

Maîtrise la syntaxe, fait des distinction, est bavard (langage parlé), utilise les mots selon une signification précise (dénotation)

Syntaxe pauvre mais sensible à la poésie, fait des analogies, est muet (gestuel et mimiques), utilise les mots selon leur graphie, leur sonorité, ou pouvoir d'évocation

LE CERVEAU 5.Utilisation du cerveau en lecture

Le lecteur lent n'est pas à blâmer car sans s'en rendre compte il ne fait que reproduire le schéma (se référant à son corps)

droite (côté) = bon / gauche (côté) = mauvais

En effet dès notre plus jeune âge les éducateurs nous apprennent à travailler avec la main droite, on utilise les adjectifs "ADROIT" et "GAUCHE", on nous apprend à être objectifs (hémisphère gauche) plutôt que se laisser aller à nos émotions (hémisphère droit), les "maths" (hémisphère gauche) ouvrent toutes les portes, la poésie ou le plaisir (hémisphère droit) c'est toujours pour après ("après l'effort, le réconfort")

POUR LIRE VITE IL FAUT UTILISER LE CERVEAU TOUT ENTIER : ON PEUT LIRE EN SÉQUENTIEL (passages avec détails importants) ON PEUT LIRE EN SPATIAL (pour visualiser la structure d'ensemble)

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ON PEUT LIRE AVEC SA VOIX (quand c'est poétique) ON PEUT LIRE EN ANTICIPANT LA SUITE. (dans l'ordre Cortex gauche, Cortex droit, Limbique gauche, Limbique droit)

OUTILS POUR UNE LECTURE ACTIVE

Outil pour sécuriser le lecteur 1. L'ANALYSE GLOBALE PRÉALABLE (1ère partie)

Les chapitres précédents permettent d'optimiser la fluidité de la lecture. Cependant subsistent encore certains OBSTACLES.

Obstacles imputables au lecteur OU au texte

Sa CULTURE en ce qui concerne le sujet traité

Vocabulaire Sigles Noms propres Mots étrangers Mots spécifiques (jargons) Style (phrases longues) Présentation

Son manque de MOTIVATION, son état émotionnel, son manque de confiance en soi ou encore à son ABSENCE d'OBJECTIF

Outil pour sécuriser le lecteur 1. L'ANALYSE GLOBALE PRÉALABLE

AGP (2ème partie)

Pour ne pas buter sur les difficultés AU COURS de la lecture et être obligé de relire les parties déjà lues, il faut faire (cf. hémisphère droit)

AU PRÉALABLE une ANALYSE GLOBALE DU TEXTE

1. Voir sa longueur, sa présentation 2. Recenser les difficultés (cf. liste page précédente) 3. Déterminer l'intérêt du sujet et le but de la lecture

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Outil pour sécuriser le lecteur 1. L'ANALYSE GLOBALE PRÉALABLE

AGP (3ème partie)

I. En fonction de cette analyse : ÉLIMINER en un premier temps les difficultés et ENSUITE déterminer la vitesse de lecture (plus lente pour les parties intéressantes, rapide pour les parties de moindre intérêt, très rapide pour les parties ornementales)

II. ATTENTION : LA VITESSE DOIT ÊTRE PROGRESSIVE (on ne démarre pas une voiture en 5ème)

III. IL FAUT SAVOIR MODULER la vitesse en fonction des parties repérées pendant l'AGP

Outil pour sécuriser le lecteur 2. Cheminement SQERR

Des méthodes existent pour une LECTURE INTÉGRALE ACTIVE et EFFICACE, parmi lesquelles le cheminement SQERR (ou SQLRR – au Québec – L = « Lire »)

1. SURVOLER le texte

2. QUESTIONNER pendant le survol

3. ENTREPRENDRE la lecture Lire, comprendre, critiquer, comparer

4. REFORMULER Résumé succinct Réorganiser les idées, restructurer

5. RÉACTIVER Restituer Exploiter

REMARQUE : les phases S et Q représentent l'AGP vu précédemment

LES QUATRE VÉRITÉS de la

LECTURE INTÉGRALE

1 - LIRE c'est PENSER 2 - Lire plus vite fait comprendre mieux 3 - La lecture doit être FLEXIBLE 4 - Il faut savoir changer d'allure

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LA LECTURE SÉLECTIVE

Introduction Analyse

Mots CLÉS & SIGNAUX

Technique Outil SPRI Application

Conclusion

LECTURE SÉLECTIVE Introduction Lecture intégrale et lecture sélective

La lecture intégrale consiste à percevoir la succession des mots, les reconnaître et comprendre le texte de façon linéaire.

La lecture sélective prend de la distance par rapport aux mots de façon à saisir l'ensemble de la pensée de l'auteur.

Prenons le texte suivant (cliquer) Et voyons les éléments essentiels (cliquer)

LECTURE SÉLECTIVE Radiographie d'un texte

Que contient un texte ?

1. Des informations dont nous avons besoin 2. Plus ou moins d'ornements (dus au style) 3. Des redondances (au moins 50%) 4. Des exemples (citations ou complément d'info) et deux types de mots

5. les MOTS CLÉS 6. les MOTS SIGNAUX

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LECTURE SÉLECTIVE Définitions

Redondances : répétition de mots, ou tout ce qui n'est pas chargé d'information

MOTS CLÉS : tous les mots dont le sens ont un rapport avec l'information recherché par le lecteur

MOTS SIGNAUX : (pensez aux panneaux de signalisation routière) tous les mots ou signes qui donnent au texte sa cadence, son rythme, son ossature.

Exemples de mots signaux

LECTURE SÉLECTIVE Exemples MOTS SIGNAUX

a. Mots donnant le rythme du texte : les titres et sous titres, la typographie (gras - italique - souligné), la ponctuation, etc. ...

b. Mots indiquant la progression de la pensée : 1° ...2° ..., D'abord ... ensuite ... enfin, D'une part ... d'autre part (ou par ailleurs), mais (pondération de ce qui vient d'être dit), cet - cette - cela (mots désignant ce qui précède), donc - par conséquent (annonce une conclusion) etc. ..

LECTURE SÉLECTIVE Exercice

Lire sélectivement en s'appuyant sur les " Mots Signaux "

Texte brut : Le sens critique. A première vue, le sens critique est une faculté utile et nécessaire à l'auditeur avisé. Se laisser bercer par les paroles qu'on entend, sans les passer au crible de la critique intellectuelle, rend l'audition passive, donc inutile. Il est bon d'examiner soigneusement, à la lumière de ce que l'on sait, chaque argument fourni par celui qui parle. Mais on reste rarement dans une sage moyenne. Autant un sens critique modéré et raisonnable est nécessaire, autant il est dangereux quand on s'y livre sans frein. Certains auditeurs pensent tout en écoutant les autres aux erreurs de leur raisonnement, à leurs fautes, aux arguments qu'on pourra leur opposer..., ces gestes toujours les mêmes, ce ton de voix monotone ou irritant, ces répétitions fâcheuses. Valéry disait : "Tu n'es pas sans avoir remarqué quel poids et quelle portée prennent les moindres petits mots et les moindres silences..." Que dire des tics, des " heu " ou des " n'est-ce pas ? " Il est peut-être amusant de se moquer intérieurement de celui qu'on écoute. Cela donne un

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sentiment de supériorité de découvrir ce qu'il peut avoir dit de ridicule ou d'erroné. Mais, à part ce petit triomphe intérieur, vous ne retirerez pas grand chose de positif d'un temps passé à écouter dans cet état d'esprit. Il est plus rentable de chercher ce qu'il y a de sensé et de juste dans les idées exprimées devant vous.

REPÉRER LES MOTS SIGNAUX LES PLUS SIGNIFICATIFS

LECTURE SÉLECTIVE Exercice (étape 1) - résultat du repérage

Le sens critique. A première vue, le sens critique est une faculté utile et nécessaire à l'auditeur avisé. Se laisser bercer par les paroles qu'on entend, sans les passer au crible de la critique intellectuelle, rend l'audition passive, donc inutile. Il est bon d'examiner soigneusement, à la lumière de ce que l'on sait, chaque argument fourni par celui qui parle. Mais on reste rarement dans une sage moyenne. Autant un sens critique modéré et raisonnable est nécessaire, autant il est dangereux quand on s'y livre sans frein. Certains auditeurs pensent tout en écoutant les autres aux erreurs de leur raisonnement, à leurs fautes, aux arguments qu'on pourra leur opposer..., ces gestes toujours les mêmes, ce ton de voix monotone ou irritant, ces répétitions fâcheuses. Valéry disait : "Tu n'es pas sans avoir remarqué quel poids et quelle portée prennent les moindres petits mots et les moindres silences... ". Que dire des tics, des " heu " ou des " n'est-ce pas ? " Il est peut-être amusant de se moquer intérieurement de celui qu'on écoute. Cela donne un sentiment de supériorité de découvrir ce qu'il peut avoir dit de ridicule ou d'erroné. Mais, à part ce petit triomphe intérieur, vous ne retirerez pas grand chose de positif d'un temps passé à écouter dans cet état d'esprit. Il est plus rentable de chercher ce qu'il y a de sensé et de juste dans les idées exprimées devant vous.

LECTURE SÉLECTIVE Exercice (étape 2) - Lire

Le sens critique. A première vue, le sens critique est une faculté utile et nécessaire à l'auditeur avisé. Se laisser bercer par les paroles qu'on entend, sans les passer au crible de la critique intellectuelle, rend l'audition passive, donc inutile. Il est bon d'examiner soigneusement, à la lumière de ce que l'on sait, chaque argument fourni par celui qui parle. Mais on reste rarement dans une sage moyenne. Autant un sens critique modéré et raisonnable est nécessaire, autant il est dangereux quand on s'y livre sans frein. Certains auditeurs pensent tout en écoutant les autres aux erreurs de leur raisonnement, à leurs fautes, aux arguments qu'on pourra leur opposer..., ces gestes toujours les mêmes, ce ton de voix monotone ou irritant, ces répétitions fâcheuses. Valéry disait : " Tu n'es pas sans avoir remarqué quel poids et quelle portée prennent les moindres petits mots et les moindres silences... ". Que dire des tics, des " heu " ou des " n'est-ce pas ? " Il est peut-être amusant de se moquer intérieurement de celui qu'on écoute. Cela donne un sentiment de supériorité de découvrir ce qu'il peut avoir dit de ridicule ou d'erroné. Mais, à part ce petit triomphe intérieur, vous ne retirerez pas grand chose de positif d'un temps passé à écouter dans cet état d'esprit. Il est plus rentable de chercher ce qu'il y a de sensé et de juste dans les idées exprimées devant vous.

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LECTURE SÉLECTIVE Exercice (Résultat)

Le sens critique. A première vue, le sens critique est une faculté utile à l'auditeur avisé. Se laisser bercer par les paroles qu'on entend rend l'audition passive. Il est bon d'examiner soigneusement chaque argument fourni par celui qui parle. Mais on reste rarement dans une sage moyenne. Autant un sens critique modéré est nécessaire, autant il est dangereux quand on s'y livre sans frein. . Certains auditeurs pensent tout en écoutant les autres aux erreurs de leur raisonnement, ..., ..... disait : " ... " .... Il est peut-être amusant de se moquer intérieurement de celui qu'on écoute. Cela donne un sentiment de supériorité. Mais, vous ne retirerez pas grand chose de positif. Il est plus rentable de chercher ce qu'il y a de sensé et de juste dans les idées exprimées devant vous.

Le taille du texte a été réduite d'environ 50% tout en gardant tout son sens

LECTURE SÉLECTIVE Conseils

La lecture sélective comprend des techniques variées. Mais elle s'appuie sur 5 éléments fondamentaux :

1. La recherche des " Mots signaux " 2. L'Analyse Globale Préalable 3. Le repérage des " mots clés " 4. L'écrémage (sauter les éléments superflus - ornementaux ou exemples) 5. L'anticipation et l'organisation

Refaire l'exercice précédent si nécessaire ATTENTION : Il n'est pas prudent de commencer une lecture sélective à une trop grande vitesse, mieux vaut accélérer progressivement ET surtout savoir MODULER sa vitesse. « Le conducteur doit être maître de son véhicule, le lecteur est maître de sa vitesse. »

LECTURE SÉLECTIVE Exemples de Technique

Une des techniques consiste à lire le début et la fin du texte.

Ce style découle de notre apprentissage * de la rédaction : Introduction (contexte du sujet développé) Développement (explications argumentations) Conclusion (but de toute la rédaction) * de la dissertation : Thèse - Antithèse - Synthèse

Une autre technique consiste à abandonner la phrase dès que le passage lu est assez chargé de sens (en général rechercher la proposition principale - attention ce n'est pas une règle absolue)

(EXEMPLE - Le trac et ses mystères)

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LE TRAC ET SES MYSTÈRES

Le rideau vient de se lever au Théâtre des Ambassadeurs sur la 228ème représentation de la pièce d'André Roussin, le Mari, la Femme et la Mort. La comédienne qui joue le rôle principal, Jaqueline Gauthier, se trouve sur la scène depuis un bon moment : elle est à l'aise, elle connaît son texte sur le bout des doigts, l'émotion de la "générale" s'est depuis longtemps estompée. Soudain, un trouble indicible s'empare d'elle. Ce qu'on appelle dans le métier "un trac épouvantable". La peur, l'angoisse, la gorge serrée, le tremblement des mains, le texte qui fuit votre mémoire. En un instant, elle éprouve, elle connaît tout cela.

LECTURE SÉLECTIVE Une Technique d'ORGANISATION Méthode S. P. R. I. - définition

En règle générale, pour faciliter la lecture les écrits se composent de 4 parties distinctes :

1. Une description du contexte, une sorte d'état des lieux (la SITUATION)

2. Une analyse des problèmes issus de ce contexte (le PROBLÈME)

3. Les orientations préconisées par l'auteur pour résoudre les problèmes (la RÉSOLUTION)

4. Les moyens à mettre en œuvre dans la réalité du terrain (les INFORMATIONS)

D'où le nom de la méthode dite "S. P. R. I." (Cf. "L'écriture créative" Louis TIMBAL-DUCLAUX)

LECTURE SÉLECTIVE - S. P. R. I. - précisions

SITUATION VOIR

Observation Constat(s) État des lieux Existant

PROBLÈME SAVOIR

Réflexion Analyse

RÉSOLUTION FAIRE SAVOIR

Décision Projet Ligne de conduite

INFORMATIONS SAVOIR FAIRE

Action Mise en œuvre des moyens

LECTURE SÉLECTIVE Méthode S. P. R. I. -application

Dans la mesure où le lecteur cherche dans le texte le SPRI, il va MOBILISER son énergie mentale,

d'autant plus que cette méthode lui permet de RESTRUCTURER le texte. De ce fait la méthode va

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favoriser sa CONCENTRATION, et la MÉMORISATION. La prise de notes, si toutefois la lecture se

fait avec prise de notes, s'en trouve facilitée. La restitution pourra se faire non pas dans la chronologie

linéaire de la lecture mais sous une forme retravaillée.

Autre avantage de la méthode : le lecteur s'apercevra si une étape (S, P, R ou I) a échappé à son attention

ou bien si l'auteur sciemment a favorisé telle ou telle partie au détriment de telle ou telle autre.

LECTURE SÉLECTIVE Méthode S. P. R. I. - exemples

1. Textes de Loi législative Situation : le responsable, vu ..., vu ..., etc. ... Problème : attendu que ..., Résolution : décide, article 1, article 2, .... Informations : décret d'application

2. Roman : "Vent d'est, Vent d'ouest" (Pearl Buck) Situation : décès 1ère épouse, il va falloir la remplacer Problème : la femme du fils aîné est étrangère Résolution du patriarche : obliger le fils à la répudier Résolution du fils : quitter la famille Informations : suite de l'histoire ...

L

ECTURE SÉLECTIVE En guise de conclusion

Avec de l'entraînement, et en suivant les étapes et principes suivants :

Analyse globale préalable (titre, auteur, jaquette, sommaire, introduction, conclusion) Repérage des parties essentielles (correspondant au SPRI) Ne pas hésiter à écrémer (sauter les ornements et exemples)

et sachez que : " Il y a des livres dont il faut goûter, d'autres qu'il faut dévorer, d'autres enfin mais en petit nombre, qu'il faut pour ainsi dire mâcher et digérer " (Sir F. BACON - 1561-1626) un livre, développant une thèse ou traitant un fait de société, peut être lu, dans la majorité des cas, en UNE heure

BONNE LECTURE !