L'Ecole valaisanne, septembre 1974

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-- Mme E. OLlVIER-ELSIG ET MICHEL RUDAZ

SION RUE DE LAUSANNE

L'ECOLE VALAISANNE

CONSEIL DE REDACTION

REDACTEUR

DELAI DE REDACTION

EDITION, ADMINISTRATON REDACTION

IMPRESSION, EXPED1TTON

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITE

DONNEES TECHNIQUES

REGIE DES ANNONCES

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XIXe année Septembre 1974 No 1

paraît à Sion le ] 5 de chaque mois, juillet et août exceptés.

MM. Arthur BorIoz, inst. secrétaire de la SPYal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons ; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction pu blique ; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone (027) 3 93 65.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1 f\ page Fr. 3 500.-

1/2 page Fr. 1 800.-

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2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.

Pages intérieures 1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %

10 fois: 10 %

Publicitas S.A., Sion, téléphone 027 371 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

Sommaire

EDITORIAL:

J.-P. Rausis

EDUCATION ET SOCIETE:

J.-P. Rausis E.I.P.

L'Ecole valaisanne: Une revue au service de tous les enseignants.

Session pédagogique 1974: Allocations d'ouverture Ecole instrument de paix

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7 10

ACTUALITE PEDAGOGIQUE:

J.-P. Rausis J.-P. Rausis

J.-P. Rausis

F. Pralong

DIDACTIQUE:

J. Gay J. Gay M. Moser

VIE CORPORATIVE:

V. Dus§-ex V. Dussex P. Fauchère J. Pralong J.-P. Rausis

INFORMATION:

Office du personnel E. Grichting Service cantonal de la santé Dr P. Calpini

Comité valaisan de« Notre Jeûne fédéral» SSMG P. Curdy

ODIS ODIS

ODIS

ODIS

ODIS ODIS

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Nomination d'un inspecteur au IVe arrondissement. La réorganisation de l'inspection de l'enseignement pri-maire en Valais. -Nomination d'un nouveau directeur à l'Ecole normale des instituteurs à Sion A propos des nouveaux catéchismes de 5e et 6e primaires

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18 21

Formes cylindriques. 27 Train et animaux statuettes . 30 Nicolas Copernic 31

Rentrée 33 SPVal : Un siglne connu? 33 Amicale des instituteurs. 36 Congrès SPR 1974 . 38 Nouveaux enseignants 39

Communiqués officiels

Analyse des fonctions «Etat du Valais» 41

Vaccination contre la rubéole 46

Communiqués généraux

L'initiative de «Notre Jeûne fédéral» 47 Publication des cours d'hiver 1974 49 Recyclage pour l'introduction du programme CIRCE d'éducation physique 51 Concours d'émissions radioscolaires 52 Appel aux enseignants 'concernant les diapositives 53 Communiqué concernant le prix de l'abonnement à l'Ecole valaisanne 53 Aux enseignants secondaires et professionnels du Valais romand 53 Aux abonnés à l'Ecole valaisanne qui ont quitté l'ensei-gnement au printemps 1974 . 53 Aux bénéficiatres de la caisse de retraite. 53

L'ECOLE VALAISANNE· une revue au service de tous les enseignants

Depuis 1956 l'Ecole Valaisann-e diffuse au per­sonnel enseignant valaisan des informations péda­gogiques. Issue de l'Ecole Primaire, bulletin de la SYE (Société Valaisanne d'Education) créée vers 1880, notre revue, par la pl ume de son premier rédacteur, M. Michel Veuthey, définissait ainsi son optique en novembre 1956:

«./l s'agit d'abord d'étendre la revue à tout le personnel enseignant du Valais. On déplore souvent la séparation exis­tant entre le Haut et le Bas-Valais, on déplore encore plus l'absence de rapports entre les enseignants primaires, pro­fessionnels et secondaires. Si chaque maître dans chaque degré, connaissait mieux les besoins et les buts des autres degrés, ne serait-il pas plus facile de s'entendre? >}

Un peu plus loin le rédacteur d'alors poursui­vait:

« Toute revue prétend être un lien entre ses lecteurs. Mal­heureusement nous devons avouer que cette formule se réalise rarement, car le lien reste passif. Les lecteurs sont simplement unis par le fait qu'il sabsorbent les mêmes idées. A condition encore, bien entendu, qu'ils lisent les articles..'

>} Mais nous osons souhaiter qlte « l'Ecole valaisanne >}

soit un peu plus que cela. Nous nOlis permettons enfin de demander à nos lecteurs de se montrer actifs en nous écrivant leurs réflexions. Envoyez-no[{s des critiques constl'llctives, des remarques, des suggestions. Répondez surtout aux points d'in­terrogation que les articles VO[{S fo[{rniront. Nous espérons que, dès le prochain nllméro, une place pourra être réservée à une « boîte aux lettres >} où vos réflexions amorceront dans nos colonnes une grande discussion. Car ce lien entre lecteurs et rédacteurs est le secret d'un. lien entre les lecteurs eux­mêmes >}.

Ainsi dès le premier numéro de l'Ecole valaisanne, un double objectif était visé:

Ouvrir la revue à tous les enseignants Offrir aux lecteurs, la possibilité d'échanger leurs expériences et leurs opinions.

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Une fois de plus, nous voudrions réaffirmer notre désir d'atteindre ces deux objectifs si souvent ré­pétés durant dix-huit ans. A cet effet, nous tenons à préciser le plus clairement possible l'orientation de notre revue et son optique face aux articles pré­sentés:

L'Ecole Valaisanne est au service de toutes les personnes et organisations concernées par l'enseigne­ment et l'éducation; à cet effet, elle comporte les chapitres suivants:

- Education et société: Articles généraux tou­chant tous les secteurs de l'éducation.

- Actualité pédagogique: Présentation d'innova­tions pédagogiques, ou de nouvelles orga­nisations scolaires, mises en place ou en voie de réalisation, soit dans notre canton, soit dans d'autres régions de la Suisse, soit à l'étranger.

- Didactique: Exemples pratiques de cours réa­lisés par des enseignants.

- Informations: Trois parties; l'une réservée aux communiqués officiels de l'Etat du Valais et plus particulièrement du Département de l'Instruction publique, une autre pour les com­muniqués généraux, la troisième étant à dis­position de l'ODIS.

- Vie corporative: Activités des enseignants et de leurs associations.

En fonction de cette structure, qui bien sûr n'est pas rigide et peut s'adapter aux besoins des lecteurs, l'optique du rédacteur et du conseil de rédaction est la suivante:

Seuls l~s articles présentés sous la rubrique Com­muniqués officiels engagent le Département de l'Ins­truction publique, tous les autres articles n'engagent que leur a\lteur. .

Il n'existe pas de censure dans le cadre de la revue p~ur autant que les articles respectent les règle~ sUivantes:

1. Le thème se rapporte à l'enseignement et à l'éducation (selon entente entre l'auteur et le rédacteur)

2. L'article présenté ne contient aucun élément pouvant heurter le bon sens ni aucune injure personnelle ou collective.

Dans le cadre de ces règles, conditions élémen­t~i~~s ,.po~r un. dialogue fructueux, chacun a la pos­sibilite d expnmer son point de vue d'ouvrir un débat, de poser des questions ou d'y ~épondre.

Nous espérons qu'ainsi chacun pourra mieux si­tuer le rôle de l'Ecole valaisanne' nous espérons s~.rtout q1l:e ses lecteurs sauront utiliser ce moyen d lI~.format1on au profit de l'enseignement et de l'édu­cation.

Ce premier numéro est envoyé à tous les ensei­gnants du Valais: nous attendons leurs réactions et surtout leurs suggestions.

Nous espérons qu'à l'heure où l'enseignement s'~ngage résolument dans une voie d'échange et de dIalogue, notre revue pourra jouer le rôle qui lui fut assigné dès sa première parution.

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Ouverture de la seSSIon pédagogique 1974

La session pédagogique d'été du personnel enseignant a connu un très grand succès. Lors de la séance d'ouverture à Sion et à Brigue, Messieurs les Conseillers d'Etat Zuf­ferey et Lorétan s'adressaient à près de 1650 enseignants (1100 à Sion et 550 à Brigue).

Nous reproduisons ci-dessous les allocutions présentées à cette occasion.

ALLOCUTION DE M. ANTOINE ZUFFEREY, CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

La 31e session pédagogique que j'ai le plaisir d'ouvrir aujourd'hui ressemble à celles qui l'ont précédées par la générosité de l'ac­cueil que lui réserve le corps enseignant va­laisan.

Elle y ressemble également par les dé­vouements qu'elle a suscités

- au niveau de mes 'collaborateurs du Département,

au niveau des professeurs venus de par­tout,

à celui des associations d'enseignants,

- aux mille et un postes obscurs ou remar­qués où

- derrière sa table de travail

- ou derrière ses fourneaux quelqu'un a accepté pour elle d'être dérangé.

A tous, je voudrais dire avant toute chose mon cordial merci.

Cette 31e session pédagogique se distingue toutefois des précédentes par les trop nom­breuses restrictions que nous avons dû ap­porter à la liberté que nous voudrions laisser aux enseignants

- dans le choix de leur programme

- ou dans leur décision de participer.

Vous savez que ce n'est pas par plaisir ou par doctrine que nous nous écartons quel­que peu

provisoiremen t

et durant les quelques années que nQus sommes en train de vivre,

d'une liberté qui - grâce à votre générosité à tous - a fait magnifiquement ses preuves.

Je voudrais vous affirmer que cette liberté voùs sera restituée dans sa plénitude tradi­tionnelle dès que les exigences de quelques recyclages massifs et obligatoires seront apai­sés.

J'espère que vous continuerez à vivre cette attente et cet effort supplémentaire avec l'es­prit qui est traditionnellement le vôtre, et dans la joie qui caractérise nos sessions pé­dagogiques.

Les mutations de l'Ecole valaisanne et celles que nous impose la coordination ro­mande exigent de nous tous un grand effort d'adaptation, et il importe qu'en cette période, nos méthodes soient celles de la plus grande efficacité.

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Vous attendez donc, peut-être, que je vous parle

de cette école en évolution

de ses promesses et de ses pièges,

ou que je réponde aux quelques inquiétudes qu'elle ne manque pas de soulever.

Je me permettrai, au contraire, de réserver à la vie quotidienne de notre école de faire,

- au cours des années qui viennent - la démonstration de la justesse de nos options de base,

et je me confie en le faisant, totalement à votre savoir-faire et à votre bonne volonté.

Je voudrais, pour aujourd'hui, vous rap­peler une fois de plus que l'école valaisanne, à travers toutes ses évolutions, entend fonda­mentalement demeurer une pépinière d'hom­mes et de chrétiens capables de rappeler à la technique et à l'argent qu'ils n'ont pas à être servis mais à servir.

Je voudrais que cette école place l'homme au centre de ses préoccupations.

Je voudrais qu'elle place l'homme au cœur de chacun de ses élèves.

Mais je voudrais que là, au cœur de chaque élève, comme moteur et comme but, l'homme ne soit pas présent en la forme du souci moderne et stérile de son épanouissement personnel, mais que soit implanté, au contrai­re,

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l'amour de l'autre

l'ambition de rendre heureux son en­tourage

et la volonté de servir.

C'est par celà qu'en cette époque, où tant de courants nouveaux soufflent sur le monde de la pédagogie, je voudrais vous rappeler un aspect tout traditionnel de nos ambitions:

Former ces hommes respectueux de leur entourage, attentifs à ne point incommoder, prévenan ts, serviables,

qu'on nomme des gens polis.

Cette politesse, qui trop souvent s'est figée en une formalité stérile, je voudrais que l'école crée les conditions de sa renaissance, à travers le souci de l'autre qu'elle développe en chacun.

J'espère que nous serons capables d'inspirer une telle attitude de base.

Je ne doute pas que - si nous y parve­nons - nos élèves et nous-mêmes saurons réinventer des attitudes

adaptées au monde moderne et à ses techniques

mais adaptées aussi à l'homme de tou­jours,

qui contribueront grandement à ce que -sans savoir trop le définir - le monde d'au­jourd'hui appelle

« la qualité de vie»

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

J'espère que cette semaine soit pour vous - par votre effort - et par ce qu'elle vous apporte,

une occasion nouvelle d'améliorer votre qua­lité de vie en vous améliorant vous-mêmes, pour le meilleur service des autres.

Je vous remercie de votre présence et de votre activité.

ALLOCUTION DE M. WOLFGANG LORETAN, CHEF DU DEPARTEMENT DES FINANCES

Après avoir félicité et remercié les organi­sateurs de la session et les professeurs pour leur apport d'expériences et de connaissances ainsi que les enseignants pour leur souci de perfectionnement, M. Lorétan poursuivait en ces termes:

« Loin de moi de vous donner des conseils paternalistes. Pour moi cette époque est ré­volue, mais je me permets de vous adresser les réflexions suivantes:

Le secret de la satisfaction, de la joie, de l'initiative, du succès réside dans l'hon­nêteté à l'égard de soi; dans la volonté et le courage de ses faits et gestes quotidiens; dans une interrogation portant sur ses pensées et sur ses actes pour se renouveler soi-même et par ce renouvellement, améliorer son pro­pre moi! C'est là le fondement de tout renouveau solide et moderne.

Renouveler, ce n'est pas un zèle irréfléchi et destructeur. Les rénovateurs sont ni des jeunes ni des vieux mais toute personne qui entreprend la formation de soi.

Nous vivons dans une période de recherche et de contradiction.

On désire la liberté et tous les jours on se limite par des lois et des règlements.

On exige l'autonomie et on demande la centralisation.

De la démocratie populaire, nous allons vers la dictature des règlements.

On veut bâtir un état social avec l'accès possible à un bien-être pour tous et on ne veut pas payer les impôts nécessaires.

On désire une autorité forte et courageuse et on fait tout pour détruire l'image de l'autorité.

Nous déplorons une jeunesse critique et, nous, anciens, nous ne nous fatiguons pas de mettre tout en question.

Dans ce mélange des pensées, une nouvelle échelle des valeurs doit être déterminée.

Mon opinion consiste à dire qu'il faut respecter l'homme dans un esprit chrétien; l'homme et non pas l'économie doit être le but suprême de notre engagement.

Nous n'avons pas à devenir des hommes d'action mais, d'esprit et de cœur; nous vivons à l'époque d'un combat de géant ma­gnifique, dans ces circonstances, soyez les porteurs de la flamme de bien et du meilleur.

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ECOLE INSTRUMENT DE PAIX

«L'éducation doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les na­tions et tous les groupes raciaux ou religieux. ainsi que le développement des activités des Nations Unies pOlir le maintien de la paix ».

Jean Piaget

I. Introduction En présentant des recommandations péda­

gogiques nous nous proposons d'établir un débat entre les personnes, les associations, les institutions scolaires publiques et privées concernées par la promotion d'une pédagogie de la paix. Cette pédagogie aura constam­ment à se conformer à la métamorphose incessante du monde et du savoir. Elle ne pourra être entreprise qu'avec l'ensemble des groupes concernés, en permanence associés à l'élaboration de programmes d'action. Notre préoccupation rejoint cel1e de nombreux pé­dagogues du monde entier qui nourrissent le désir de forger en commun des éléments didactiques qui pourront aider l'éducateur dans son travail. Cette contribution ne cons­titue donc qu~ l'ébauche d'un enseignement qui trouvera son expression et sa raison d'être dans la publication d'un rapport. Sa mise sur pied pourrait jeter les bases d'une pédagogie différentiel1e au service de prin­cipes universels d'éducation civique.

II. Objectif prioritaire L'EIP a pour sa part, formulé des {( Prin­

cipes Universels d'Education Civique ». Ceux­ci pourraient servir à l'élaboration de re­commandations pédagogiques susceptibles de dynamiser les enseignements traditionnels en

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les éclairant et, par la suite, en les trans­formant. Un édairage J.1ouveau nous semble indispensable. Vouloir faire de l'Ecole, un instrument de paix, c'est être persuadé que, dans une perspective évolutive. l'humanité en voie de progrès, au-delà du stade de ses maladies infantiles, parviendra à se donner les moyens d'une éducation à la mesure de chaque pays, de chaque ville, de chaque famille et de chaque être humain. Tâche para­doxale en apparence, mais que nous croyons possible et réalisable.

S'attacher à la promotion d'une humanité adulte, apte à maîtriser ses conflits constitue à nos yeux, l'objectif prioritaire de l'Ecole, instrument de paix, ceci dans le sens d'une meilleure compréhension des conflits et d'une plus profonde acceptation des changements.

III. Attitudes pédagogiques De cette compréhension nouvelle résultent

des attitudes pédagogiques précises. Dans l~ domaine du développement de

l'affectivité, nous nous attacherons ù pro­mouvoir: la joie de la création

plutôt que la patience et la résignation l'esprit d'entreprise

plutôt que la vertu de prudence l'efficacité

plutôt que la vanité de l'effort humain le droit à l'erreur

plutôt que la culpabilité la découverte

plutôt que la reproduction la réalisation de soi

plutôt que l'esprit de récompense

La réalisation de ce travail ne peut ignorer les méthodes proposées par la pédagogie moderne sur lesquelles nous reviendrons.

Dans le domaine du développement des facultés intellectuelles et de l'éthique, nous proposons de valoriser particulièrement: le pragmatisme

plutôt que l'emprise de la théorie l'évolution et l'adaptation

plutôt que l'immobilité et la perfection les croyances multiples

plutôt que le dogme l'action bénéfique

plutôt que la morale codifiée afin de contribuer au développement de la dynamique interne de chaque individu; créer cette stimulation, c'est favoriser une situa­tion éducative pour chacun, mieux à même de transposer dans de nouvelles expériences les réussites éprouvées dans diverses situa­tions.

En ce qui concerne la structure sociale, nous nous efforcerons de valoriser: La valeur de la personne

. plutôt que la propriété des biens l'initiative

plutôt lju e l'autorité répressive la responsa bilité

plutôt que l'obéissance passive la décentralisation

plutôt que la centralisation les structures dynamiques

plutôt que la hiérarchie officielle la fonction à remplir

plutôt que le pouvoir la liquidation des conflits

plutôt que le refoulement des conflits. Dans le domaine des relations avec autrui

nous veiller,ons à privilégier: la personne dans le groupe

plutôt que lindividu

Il

l'interdépendance plutôt que l'indépendance

la confrontation des idées plutôt que le refus de communiquer

la diversité et la tolérance plutôt que l'uniformité

l'épanouissement plutôt que le prestige personnel

l'ouverture sur les autres plutôt que la solitude

la coopération plutôt que la compétition.

Nous rappellerons l'importance des premiè­res années de l'existence dans le développe­ment de la structure de la personnalité. Aussi parlons-nous en faveur d'un système d'édu­cation et d'information des familles permet­tant de proposer des modalités de prévention, aussi tôt que possible. Il nous semble indis­pensable que les parents puissent multiplier les situations éducatives aptes à stimuler pour leurs enfants et pour eux-mêmes le développement de la personnalité.

D'autre part, il nous semble important de mieux tenir compte du potentiel d'énergies investi dans la transformation bio-psychique qui s'opère pendant la phase de la puberté, afin de mieux adapter les exigences scolaires de cette période.

TV. Les méthodes

Nous rappellerons que les méthodes de travail d'équipes multidisciplinaires exigent l'apprentissage de techniques nouvelles. Le principal obstacle à leur mise en place ne semble pas comme on aurait pu s'y attendre, le manque de crédit, mais l'acquisition de nouvelles compétences aptes à répondre aux exigences de groupes considérés.

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Les échanges entre les interlocuteurs (en­seignants, animateurs, directeurs, parents) en contact avec la créativité des élèves appa­raissent comme une des conditions pour une meilleure compréhension des situations édu­catives.

Dans le domaine de l'expression, notre souci est d'ouvrir aux enfants, au maximum, une gamme étendue de possibilités de créa­tion artistique, dans la liberté et le respect qu'il nous est possible de leur accorder. La pédagogie moderne met à disposition d'une pédagogie de la paix, des modèles élaborés. Il nous incombe donc d'en faire le recen­sement et d'expérimenter leur application dans des enseignements dont les programmes auront été soigneusement revus et corrigés.

V. Les programmes

Ils devraient respecter un équilibre entre les facultés mémorielles, intellectuelles, sen­sorielles et imaginatives. Chaque discipline serait rapportée au rôle qu'elle joue ou pour­rait jouer dans la vie sociale des hommes, à leur utilité au sens large du terme qui est aussi bien éthique et esthétique que matériel­lement pratique. En ce sens il n'y a pas, comme on le croit à tort, seulement l'ensei­gnement de l'histoire qui doive «s'humani­ser », mais celui de toutes les autres branches, mathématiques, physiques, biologiques, lin­guistiques, économiques.

Quant à nous, l'ensemble des sciences hu­maines sociales (économie politique, socio­logie, psychologie sociale) promues au rang de disciplines essentielles, mériteraient une présentation constamment en rapport avec les références à la vie quotidienne.

L'enseignement de la biologie ne constitue désormais plus seulement la science de la vie, mais celle de notre survie.

Nous en appelons à une déontologie et une hygiène planétaire à enseigner à la jeunesse. Nous sommes responsables des soins que nous prodiguons au corps de la nature comme nous soignons notre propre corps.

Dans le domaine de l'enseignement inter­disciplinaire nous pourrions, selon la propo­sition de l'Institut de la Vie, inciter les en­seignants à regrouper les cours par thèmes à certains moments de l'année, afin d'éviter le cloisonnement des connaissances.

Dans toutes les disciplin"es nous veillerons à stimuler la curiosité naturelle des enfants et à partir des questions qu'ils formulent à cultiver le dialogue. .

La connaissance scientifique des divers as­peds (sociologiques, économiques, politiques, psychologiques) du phénomène guerre pour­rait contribuer à enrichir les éléments consti­tutifs d'une pédagogie de la paix.

De plus, une croissante information et une meilleure connaissance des grands problèmes internationaux - faim, surpopulation, dis­crimination, racisme, sous-développement, in­fractions aux droits de l'homme, pollution, destruction de la flore et de la faune -fourniraient les thèmes de réflexion à déve­lopper en commun, dans la perspective d'une constante recherche de l'objectivité.

PRINCIPES UNIVERSELS D'EDUCATION CIVIQUE

L'Ecole est service de l'humanité.

II L'Ecole ouvre à tous les enfants du monde, le chemin de la compréhension mutuelle.

III L'Ecole apprend le respect de la vie et des hommes.

IV L'Ecole enseigne la tolérance, cette qua­lité qui permet d'accepter chez les autres, des sentiments, des manières de penser et d'agir, différents des nôtres.

V L'Ecole développe chez l'enfant, le sens de la responsabilité, l'un des plus grands privilèges de l'homme. Plus sa condition s'améliore, plus il se doit de prendre des responsabilités.

YI L'Ecole apprend à J'enfant à vaincre son égoïsme. Elle lui fait comprendre que l'humanité ne peut progresser que par des efforts personnels et l'active collaboration de tous.

Comprendre et respecter - Aimer et servir, tel est l'esprit de ces principes.

Pour toute information:

E.I.P. - 27, rue des Eaux-Vives - 1207 Genève (Suisse) - tél. (022) 35 2422.

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Nomination d'un inspecteur au arrondissement Comme annoncé dans notre numéro de

juin 1974, le Conseil d'Etat a procédé à la nomination de M. Michel Zu ber au poste d'inspecteur du IVe arrondissement.

Né le 12 janvier 1925 à St-Jean, M. MI­chel Zuber, après avoir suivi les classes pri­maires de sa localité, poursuivit ses études à l'Ecole normale de 1948 à 1952. C'est donc à l'âge de vingt-trois ans qu'il se décide à entreprendre une carrière d'enseignant. Fruit d'une décision lucide et réfléchie, son engage­ment en sera d'autant plus solide et fructueux.

Au cours de ses 22 ans d'activité à Sierre, M. Zuber dispensa son enseignement aux enfants de 1re à 5e primaire. Ses qualités d'enseignant lui valurent de participer aux travaux de CIRCE 1 au sein des commissions de géographie et d'environnement.

Conscient du rôle social qu'il devait jouer dans le cadre d'une association profession­nele, M. Michel Zuber participa activement · aux travaux des associations du personnel en­seignant. Il assuma la présidence du comité du personnel enseignant du district de Sierre durant 6 ans. Dans le cadre du canton, il fit partie de la SYE (Société valaisanne d'édu­cation) puis dès 1970, il est membre du comité cantonal de la SPVal dont il est le délégué au sein de la commission des intérêts maté­riels.

Actuellement, il assume encore la prési­dence de l'assemblée du district de la caIsse de retraite du personnel enseignant; il fait également partie de l'assemblée des délégués de la FMEF.

En dehors de sa vie professionnelle, M. Mi­chel Zuber a ressenti la nécessité pour l'ensei­gnant qu'il était, d'apporter son message de chrétien au milieu dans lequel il vivait et

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c'est ainsi qu'il accepta la responsabilité des cours de préparation au mariage pour la ré­gion de Sierre et qu'il œuvra dans l'action catholique.

C'est donc riche d'expériences que M. Mi­chel Zu ber va entrer dans sa nouvelle fonction d'inspecteur. Il ne fait aucun doute que ses qualités d'homme et d'éducateur rejailliront sur tous les enseignants qu'il saura ~onsei.ller et encourager avec tact et bienveillance.

Nous souhaitons à M. l'inspecteur Michel Zuber nos meilleurs vœux de réussite dans sa nouvelle activité et nous lui laissons le soin de conclure par une présentation de ses souhaits et de ses préoccupations. MES SOUHAITS: - Ecouter, voir, comprendre et mettre ('11

commun plutôt qu'imposer. - Etablir ainsi un climat de confiance avec

les enseignants et être davantage un conseiller qll'un contrôleur dans la me­sure où il est possible de jouer ce rôle dans une période de mlltations rapides et profondes qui interviennent dans toutes les disciplines et à tous les degrés.

MES PREOCCUPATIONS: - Intensifier les relations maîtres-parents

dans un climat de franchise et de collaho­ration.

- Encourager la formation de groupes de travail à tous les niveallx afin de faciliter la mise en application des programmeJ romands.

- V ouer une attention toute particulière aux enfants faibles qlli se renferment au liC!t

de s'épanouir. - Me libérer le plus possible des charges

administratives pour consacrer le maximum de temps aux visites des classes. J.-P. R.

La réorganisation de l'inspection dans l'enseignement primaire en Valais

La présentation du nouvel inspecteur du IVe arrondissement nàus amène tout natu­rellement à nous poser la question de savoir comment l'organisation actuelle de l'inspection des écoles a été mise en place?

Il faut remonter au 4 juillet 1962, date de l'adoption par le Grand Conseil de la loi sur l'instruction publique, pour découvrir le premier acte générateur d'une procédure de réorganisation qui s'échelonnera jusqu'en 1970. En effet, l'article 103 de la loi dit: «Le canton est divisé pour l'inspection des écoles en arrondissements délimités par le Conseil d'Etat ». Il restait alors au Départe­ment de l'instruction publique à mettre en place la nouvelle organisation prévue par la loi.

L'inspection avant 1962

Pour bien saisir le cheminement de toute cette procédure il faut d'abord savoir qu'avant 1962 l'inspectorat était organisé par district et les inspecteurs n'assumaient pas cette fonc­tion à plein temps. C'est ainsi que chaque district avait son inspecteur qui très souvent était un religieux (curé, professeur, directeur d'établissement) ou un enseignant. Les dif­férents arrondissements ont été créés par étapes successives.

Les différentes phases de la réorganisation

1re phase: NOMINATION DE M. PRA­PLAN: 1er INSPECTEUR A PLEIN TEMPS

A la suite du départ des inspecteurs de district:

Révérends abbés Romain Zufferey (Sierre) Joseph Pitteloud (Conthey) Charles Enard (Sion) Gustave Oggier (Sion)

Monsieur Marcel Praplan est nommé par décision du Conseil d'Etat le 18.9.1962 pre­mier inspecteur à plein emploi. L'arrondisse­ment de Monsieur Praplan comprend alors:

le district de Conthey

le district de Sion à l'exception des classes allemandes de la ville de Sion et des com­munes de Bramois, Salins et Veysonnaz

le district de Sierre à l'exception des clas­ses allemandes de la ville de Sierre.

2e phase: CREATION DES 4 ARRON­DISSEMENTS DU V ALAIS ROMAND

Sur proposition du Département de l'ins­truction publique et après la démission de trois inspecteurs de district. MM. Clément Bérard, Jacques Rieder et Chrétien Follonier, le Conseil d'Etat dans sa séance du 25.8.1965 a procédé à la nomination de 2 nouveaux inspecteurs à plein temps soit:

Monsieur Lévy Pitteloud et Monsieur Charles Buttet.

Au début de l'année scolaire 1965 la situa­tion était donc la suivante:

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1er arrondissement: (M. Praplan, poste per­manent) District de Sierre (moins communes de Gran­ges et Grône) District de Sion: ville et banlieue.

Ile arrondissement: (M. Camille Sierro, poste semi-permanent) District d'Hérens Communes de Granges et Grône District de Sion moins la ville.

Ille arrondissement: (M. Pitteloud, poste per­manent) District de Conthey District de Martigny

IVe arrondissement: (M. Buttet, poste per­manent) Districts d'Entremont, de St-Maurice et de Monthey.

Les quatre arrondissements sont ainsi créés avec 3 Yz postes d'inspection. Il faut pré­ciser ici que M. CamiIIe Sierro, n'a pas fait l'objet d'une nomination spéciale car il était déjà inspecteur de district avant 1962, il a ainsi été confirmé dans la nouvelle organisa­tion comme inspecteur à mi-temps. Les modi­fications porteront dès lors sur l'attri bution des arrondissements et sur l'augmentation des postes d'inspecteurs de 3 Yz à 4.

3e phase: PASSAGE DE TROTS POSTES ET DEMI A TROTS POSTES DEUX TIERS D'INSPECTION ET NOUVELLE REPAR­TITION DES ARRONDISSEMENTS.

Au printemps 1966, à la suite du décès de M. Camille Sierro, inspecteur en fonction à mi-temps, le Conseil d'Etat, par "décision du

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28.6.1966, nomme M. Louis Pralong comme inspecteur du Ille arrondissement et décide d'augmenter au 7j d'une occupation totale le poste d'inspection de cet arrondissement.

A la suite de cette décision, le Conseil d'Etat en date du 10.8.1966 décide de la répartition suivante des arrondissements d'ins­pection:

1er arrondissement: M. l'inspecteur Buttet (poste permanent) Districts de Monthey, St-Maurice et Entre­mont.

Ile arrondissement: M. l'inspecteur Pitteloud (poste permanent) Districts de Martigny et de Conthey

Ille arrondissement: M . l'inspecteur Pralong (7j de poste)

District d'Hérens District de Sion à l'exception des classes pu­bliques de la ville de Sion Classes privées de la ville de Sion Classes privées de la vile de Sierre Ecoles d'application des Ecoles normales.

IVe" arrondissement: M. l'inspecteur Pra plan (poste permanent) District de Sierre à l'exception des écoles privées de la ville de Sierre Ecoles publiques de la ville de Sion.

Il est intéressant de noter qu'à partir de cette date les arrondissements portent la nu­mérotation actuelle: de 1 à IV à partir du Bas-Valais, alors qu'avant, cette numérota­tion suivait l'ordre chronologique des nomi­nations.

4e phase: CREATION DE QUATRE POSTES D'INSPECTION A TEMPS PLEIN ET REPARTITION ACTUELLE DES AR­RONDISSEMENTS.

A la suite de la démission de MM. les inspecteurs Pralong et Buttet, le Conseil d'Etat procéda en date du 18 mars 1970 à la nomination de Messieurs Fernand Des­larzes et André Rey, avec passage d'un 7j de poste à un poste permanent pour le 3è arropdissement.

A la suite de ces nominations et compte tenu du fait que tous les inspecteurs exer­cent à partir de cette date leur activité à plein temps, la division du Valais romand en quatre arrondissements d'inspection de l'en­seignement primaire est adopté par décision du Conseil d'Etat du 15.4.1970 comme suit:

1er arrondissement: M. Rey

District d'Entremont District de St-Maurice District de Monthey

Ile arrondissement: M. Pittdoud

District de Martigny District de Conthey

Ille arrondissement: M . Deslarzes District de Sion District d'Hérens (- commune d'Ayent)

IVe arrondissement: M. Praplan District de Sierre Commune d'Ayent

Depuis 1970 la situation n'a pas changé hormis le départ de M. Praplan et la no­mination de M . Michel Zuber au IVe arron­dissement.

Si l'on voulait résumer brièvement toute l'évolution de cette procédure de réorgani­sation, on pourrait le faire ainsi:

1962 Loi sur l'instruction publique Nomination du 1er inspecteur à temps plein.

1965 Mise en place des quatre arrondisse­ments avec 3 postes et demi d'inspec­tion.

1966 Passage de trois postes et demi à 3 postes 7j d'inspection et nouvelle ré­partition des arrondissements.

1970 Etape finale de la réorganisation.

Situation dans le Haut-Valais

Le travail de réorganisation mené dans le Bas-Valais permit une mise en place plus rapide de l'organisatilm de l'inspection dans le Haut-Valais.

Le passage des inspecteurs de district aux deux inspecteurs d'arrondissement s'est ef­fectué en une seu le phase.

Par décision du Conseil d'Etat du 3.5.1966, Messieurs Otto Supersaxo et Marcel Salz­mann sont nommés inspecteurs à plein temps à la tête des Ve et VIe arrondissements.

J.-P. Rausis

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Nomination d'un nouveau directeur à l'Ecole normale des instituteurs à Sion

L'Ecole valaisanne a le plaisir de présenter à ses lecteurs le nouveau directeur de l'Ecole normale.

Né le 7 novembre 1941 à Berne, mais ori­ginaire de Varen, Johann Roten fréquenta les classes primaires à l'Ecole de Brigue de 1948 à 1954. Il poursuivit ses études au collè­ge St-Michel à Fribourg de 1954 à 1962, année où il obtient sa maturité de type A. Durant son collège, il quitte Fribourg pendant l'an­née scolaire 1958-1959 pour le noviciat qu'il choisit d'effectuer à Greisinghof en Autriche.

Après l'obtention de sa maturité, gréco­latine, il poursuivit en 1962-1963 ses études à l'Ecole normale de Sion où il obtient la maturité pédagogique. Il enseigne une année dans les classes primaires d'Altdorf.

En 1964, c'est l'entrée à l'Université de Fribourg où il entreprend, dans le cadre du Séminaire, des études de théologie. 1969, mar­que un tournant important de sa vie puisque après avoir obtenu sa licence en théologie, c'est le 22 mars 1969, le jour de son ordi­nation sacerdotale.

Depuis 1969, Johann Roten, réside à Fri­bourg où tout en poursuivant ses études, il œu­vre dans le cadre de la Société de Marie com­me membre du comité directeur du Chapitre Général. Parallèlement à son activité au sein de la SM, il obtient la licence en philosophie en 1972 et entreprend une thèse de doctorat en sociologie qui paraîtra en automne 1974

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sous le titre «La catégorie sociologique du changement social dans la sociologie alle­mande et américaine de l'après-guerre et ses fondements philosophiques ».

Dans le cadre de ses activités extérieures à Fribourg, il donne des cours de psychologie et de sociologie à l'Ecole normale des gar­çons durant les années 1972 à 1974, il colla­bore à une suite d'émissions religieuses à la Radio suisse à Berne, section Amérique du Sud, il est chargé d'une suite de cours de sociologie à l'Université de San Antonio au Texas.

Voilà retracés de façon bien incomplète la formation et les domaines d'activités du nouveau directeur de l'Ecole normale.

L'Ecole valaisanne souhaite à Monsieur le Directeur Johann Roten un plein succès dans sa nouvelle activité. Nous sommes persuadés que son sens de l'humain et son désir de rela­tions franches et sincères ainsi que ses qua­lités d'homme et de chrétien authentiques ne pourront que faire progresser l'éducation dans notre canton.

Pour les lecteurs de l'Ecole valaisanne le nouveau Directeur de l'Ecole normale a bien voulu faire part de quelques idées géné­rales qui guideront son activité, nous le remer­cions chaleureusement et nous lui laissons le soin de conclure:

., J

«J'essaie d'assumer cette fonction sans parti pris. Je ne suis ni l'homme de 1'« unius libri », ni celui d'un parti donné. L'appui principal je le trouve dans une «Weltanschauung» qui n'est pas seulement celle de ma vocation Oil celle de ce pays .. elle correspond aussi et surtout à mes convictions profondes. Quant au changement (avec lin «CH » majuscule) et à la transformation de la société, je tends à opter pour «le meilleur des mondes possi­bles », sachant toutefois que même ce monde­là sera perfectible. Je ne connais pas de tâche plus passionnante que celle d'opérer pour le rapprochement progressif entre les idées et la réalité. Mais je considère l'optimisme réaliste comme tout aussi important que le perfectionnisme. Et finalement, ne faut-il pas en tout une bonne dose de saine ironie de soi?

Il s'agira pour moi, entre autres, d'observer le fonctionnement et d'étudier de près les atouts et les limites d'un système éducatif qui, pour n'être pas unique dans le monde scolaire, possède néanmoins l'avantage d'avoir passé le cap du stade purement expérimental et d'en­trer peu à peu dans une phase institutionnelle aux problèmes bien spécifiques. Il s'agira donc, après mûres réflexions, de planifier l'avenir du «Système de gestion associative» qu'est le nôtre et de lui donner, le cas échéant, un visage plus adulte.

Il reste à l'Ecole normale une importante tâche d'information à accomplir. Une infor­mation qui soit assez objective pour admettre les limites et les échecs inévitables de notre entreprise, mais assez confiante également pour dire toute la fierté qui nous anime de

vivre un authentique apprentissage de la res­ponsabilité personnelle et sociale. Il incom­bera à cette politique d'information de dissi­per le «petit relent révolutionnaire» - com­me on a pil l'appeler - qui entourerait l'Ecole normale et de montrer au contraire, les véritahles préoccupations de notre institu­tion.

Notre système n'est qu'un cadre structurel auquel il faut donner lin contenu. Et là, malgré le procès qu'on a pu intenter à l'école « humboldtienne », la double optique de toute éducation, celle de la «Formalbildung» et cel­le de la «Materialbildung» restent encore et toujours vraies. Et je considère la première comme étant prépondérante pour la forma­tion de l'éducateur. Elle doit se faire dans le sens d'une anthropologie chrétienne, c'est:.à­dire, d'une vision complète de l'homme, ne renonçant à aucune dimension de la personne. Et c'est de là aussi que provient le caractère ardu, et aux yeux de certains, contradictoire, de 1'« Humanisme chrétien» qui ne saurait verser dans la facilité et -le simplisme dé­concertants de certaines visions du monde il sens unique.

Le prix de ce réalisme est très élevé, mais c'est à cette condition seulement que se fera l' homme complet. C'est pourquoi la forma­tion du caractère, et celle religieuse, doivent occuper une place toute particulière dans nos préoccupations. Il y aura, dans le domaine du savoir et de son acquisition, à faire face à l'équilibre toujours instable entre la formation générale et la formation professionnelle. Il ne me semble pas qu'il existe une solution défi­nitive à ce problème propre à toute Ecole

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normale de notre type. Mais il faut se garder d'y voir une tare héréditaire uniquement Les situations conflictuelles ne présentent-elles pas les exigences nécessaires il toute crois­sance, à tout progrès et dépassement de soi?

L'EcoLe normale est au service de ce pays, de sa jeunesse surtout. Elle tiendra compte pour cela d'un type d' hom/Jle donné, d'une éthnie précise et d'un patrimoine sans lequel un peuple n'est plus un peuple. L'Ecole nor­male est consciente de la situation-clé. qu'elle occupe dans le processus de socialisation des jeunes générations de ce pays. De là aussi la conscience de la grave responsabilité qui nous incombe dans le manie/Jlent des idées et des hommes.

Plus qu'une autre institution, nous nous savons intégrés dans un réseau dont nous sommes une coordonnée importante mais non pas le concept total. Nous en tirerons pour conclusion le besoin impératif d'une colla­boration toujours loyale et amicale avec les

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instances dont nous dépendons et d'échanges constructifs avec les milieux scolaires qui poursuivent la même tâche que nous.

Etant prêtre, je suis porteur d'une « idéo­logie » certaine. D'ailleurs, je ne suis que le représentant des Marianistes auxquels l'Ecole normale a été confiée. Tout cela fait que nous sommes les détenteurs d'un messaue religieux. Je ne pense pas qu'il aille à l'encontre de la liherté indi,'iduelle et de la responsahilité !Je!'sonnelle.

Si notre /Jlessage n 'est pas toujours trans­parent, s'il n'obéit pas cl la loi de l'offre et de la demande, il reste néanmoins ce témoignage fraf.?ile que seuls les « Cœurs purs» sauront découvrir.

C'est là notre grande ambition éduquer la sensibilité de nos étudiants pour qu'elle s'ouvre à la transcendance. là où elle s'an­nonce, et pour qu'elle se plie à la SURNA­TU RE, là où elle s'impose.

A PROPOS DES NOUVEAUX CATÉCHISMES DE Se ET 6e PRIMAIRES Voici d'abord un communiqué que nous a tr ansmis Monsieur le chanoine Henri Bérard, vicaire épiscopal, responsable de la catéchèse dans le diocèse.

CHANCELLERIE EPISCOPALE CH-1950 SION 2, case postale 246

BISCHOFLICHE KANZLEI CH -1950 SITTEN 2, Postfach 246

Sion, le 29 août 1974

Communiqué de l'évêché

Catéchèse des enfants de Il à 13 ans

Les manuels de catéchèse "Avec Jésus-Christ" et "Cherche ta route"

ont été expérimentés ces dernières années, dans plusieurs classes

réparties sur l'ensemble du Valais romand. A la suite de cette expé­

rience suivie par la commission de l'enseignement religieux, les deux

manuels cités ci-dessus deviennent officiels; ils peuvent donc être

utiliffiés pour la catéchèse des enfants de Il à 13 ans.

Les nouveaux catéchismes pour les enfants de Il à 13 ans

L'esprit des nouveaux catéchismes des 11-13 ans

Les nouveaux catéchismes de 5e et de 6e, « AVEC JESUS-CHRIST» et «CHERCHE TA ROUTE» se présentent extérieurement sous formes de fiches illustrées de 4 pages, qui

constituent des dossiers permettant à l'enfant de réaliser son classeur de catéchisme. Cha­que année comprend un livre de l'éducateur, document indispensable, pour assurer aux enfants une catéchèse valable. Ces derniers sont également invités à se procurer un ou­vrage des Evangiles, en vue des recherches

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et des travaux qu'ils auront à réaliser indi­viduellement ou en équipe.

Après avoir étudié longuement ces nou­veaux catéchismes et les avoir utilisés durant trois années, nous croyons pouvoir définir l'esprit qui les caractérise par les traits sui­vants: 1. Un catéchisme dans la vie et pour la vie

des jeunes;

2. Un catéchisme utilisant un langage adapté aux jeunes;

3. Un catéchisme qui fait appel à l'activité des jeunes.

1. Un catéchisme dans la vie et pour la vie des jeunes

Ce qui caractérise d'abord les nouveaux dossiers de 6e « CHERCHE TA ROUTE », comme ceux de 5e « AVEC JESUS-CHR IST » d'ailleurs, c'est que chaque thème part de la vie du jeune à catéchiser, de ses expériences réelles, de ses intérêts quotidiens. Les auteurs de ces dossiers veulent aider les enfants à prendre conscience de ce qu'ils vivent actuel­lement, pour les amener à le vivre en chrétiens, en fils de Dieu. C'est dans leur vie que la Parole de Dieu doit être entendue et comprise et c'est leur vie d'aujourd'hui que cette Parole divine vient éclairer.

Une catéchèse d'apprentissage de la vie avec le Christ

Dans la préface du manuel du maître de «Cherche ta route », Mgr A. Quelen, précise bien la pensée des auteurs de ces dossiers, lorsqu'il dit:

«Se plaçant dans la ligne du D.C.G. (Di­rectoire Catéchétique Général) No 83 qui discerne chez le pré-adolescent «la naissance

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}) laborieuse de la subjectivité », cette caté­chèse veut être une catéchèse d'apprentissage de la vie avec le Christ " «aider à dépasser }) une vie menée sans le Christ, pour que la » vie dans le Christ progresse toujours davan­}) tage}) (Docl/ment de base de ~'épiscopat français), une catéchèse de converSlOn.

}) Le Christ présenté n'est pas un Jésus humaniste réduit à son utilité pour la bonne marche des relations de ce monde. C'est vrai­ment le Fils de Dieu, seul Sauveur et Seigneur des hommes, les entraînant dans sa nouveauté de vie, vers le Père, grâce cl l'Esprit qu'ils nous donnent.

}) L'Eglise nous apparaît bien comme ce grand peuple répandu par tout l'univers, fait d' hommes partageant la vie des autres hommes, mais que rassemble la commune reconnaissance de Jésus-Christ pour leur unique sauveur. La Parole de Dieu, reçue et portée par l'Eglise, est bien la référence de foi }). op. cit., pp. 4 et 5).

Une catéchèse qui va à l'essentiel de la foi Parlant de cette orientation de la nouvelle

catéchèse, dans une lettre à ses fidèles, le cardinal Gouyon, archevêque de Rennes écri­vait le 12 novembre 1972:

«Dès la fin du premier cycle (c'est-à-dire dès 11-12 ans), il apparaît comme impossible de donner [(n enseignement magistral continu . Il fallt se servir alors des centres d'intérêt, car les jeunes ont l'obsession de centrer leur réflexion religieuse sur la vie. Ils veulent vivre plus ql(ils ne veulent savoir.

» Cela nous déconcerte, nous qui, enfants, avons docilement appris un catéchisme où tout était enfermé dans un système de de­mandes et de réponses qui nous donnait, au

terme de notre étude, l'illusion de posséder les réponses à toutes nos interrogations et à tous nos besoins et d 'être sûrs de notre foi parce que nous adhérions cl un corps homo­gène et complet de vérités.

}) Certes, il serait mal honnête de déclarer que nOus avons ainsi perdu notre temps cl donner une adhésion à des formules dont nous ne pouvions comprendre les profondeurs.

}) ,Il n 'est pas certain toutefois que nous ayons ainsi touché à l'essentiel de la foi . Si j'interrogeais l'un d'entre vous en lui deman­dant: «Qui est Jésus-Christ? }), il me ré­pondrait probablement que «Jésus-Christ est » Fils de Dieu fait homme ». Mais si j'in­terrogeais un jeune d' aujourd' hui, tout inca­pable qu'il serait de répéter cette formule toute faite, il me dirait sans doute, s'il est croyant, «Jésus-Christ, c'est un ami qui a pris place dans ma vie. » A lors, je vous de­mande, quelle est la meilleure des deux ré­ponses? N'est-ce pas celle qui définit Jésus comme un être vivant et expérimenté, plutôt que celle qui le définit à partir de notations philosophiques abstraites? La meilleure, au fond, serait celle qui unirait la défiiûtion à l'expérience. IMais si on peut toujours redire une définition, on n'exprime pas d'un coup une expérience. C'est beaucoup d'avoir acquis une expérience.

» Acceptez donc que, forcée dans ses re­tranchements, la catéchèse ne soit plus celle que vous avez connue. Mais pourquoi, pour aider vos enfants, ne vous mettriez-vous pas sur la voie qu'ils sont en train de parcourir? Vous serez parfois scandalisés devant certai­nes de leurs attitudes religieuses, en appa­rence désinvoltes vis-à-vis d'un sacré qui vous à fortement marqués et dont ils n'ont plus le sens. Mais souhaitez d'entrer avec eux, plus

que vous ne l'avez fait jusque-là, dans cette religion d'esprit et de vérité dont Jésus disait à la Samaritaine qu'elle est celle que désor­mais Dieu attend. >} (Doc. Cath. du 17 déc. 1972).

2. Un catéchisme utilisant un langage adapté aux jeunes

En deuxième lieu, ces nouveaux dossiers se caractérisent par leur LANGAGE qui n'est plus celui du catéchisme du Concile de Trente, ni celui des théologiens, mais bien celui des jeunes à catéchiser, comme le de­mandait le décret concilaire Christus Dominus, sur la charge pastorale des évêques (No 14). A ce sujet, le DIRECTOIRE CATECHE­TIQUE GENERAL, reprenant l'idée du dé­cret conciliaire, déclare:

({ En puisant la vérité dans la parole de Dieu et en s'attachant fidèlement à l'expres­sion sûre de cette parole, la catéchèse s'ef­force d'enseigner en pleine fidélité cette parole de Dieu. Cependant sa fonction ne peut se restreindre à la répétition des formules trans­mises, mais demande que ces mêmes formules soient comprises et, quand cela est néces­saire, soient exprimées fidèlement, même de manière nOl/velle, dans lin LANGAGE A DAPTE à la capacité des auditeurs. Et ce langage variera selon les âges, les condi­tions sociales et les formes de culture humaine ou de civilisation. >} (cfr. DV, 8 ; CD, 14).

Une difficulté à surmonter

Il est certain que ceux qui abordent pour la première fois ces nouveaux dossiers de Se et de 6e sont un peu désemparés. Comme l'écrivait Mgr Adrien GAND, président de la Commission épiscopale de l'enseignement,

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religieux, à ses fidèles du diocèse de Lille: «Ce qui fait souvent difficulté aux parents,

ce n'est pas tellement la présence Oli l'ahsence des réalités auxquelles croit l'Eglise, mais la forme et les modalités de leur présen­tation. Ne retrouvant pas les mots reçus ou appris dans l'enfance, ils s'imaginent que les réalités de foi sont absentes,' ils ne les per­çoivent pas dans d'autres lllotS et d'autres expressions.

>} Or, comme le dit saint Thomas d'Aquin, «l'acte du croyant n'a pas son terme dans >} les formules, mais dans la réalité >}. Et on lit dans GAUDIUM ET SPES, No 62 : « Au­>} tre chose est le dépôt ou les vérités de la »foi, autre chose la façon selon laquelle ces >} vérités sont exprimées, à conditions toute­>} fois, d'en sauvegarder le sens et la signifi­>} cation >}. (Doc. Cath. /9 mars 1972, p. 295).

Un exemple

Dans les nouveaux dossiers, en parlant de l'Eucharistie, les auteurs n'utilisent pas le mot TRANSSUBSTANTIATION. Le mys­tère de la présence réelle y est pourtant claire­ment affirmée lorsqu'ils disent que dans J'Eu­charistie nous «partageons le corps du Christ», «le pain, corps du Christ ». S'ils ont évité le mot employé par saint Thomas, c'est parce que - dans le langage d'aujour­d'hui, le mot substance n'a plus le même sens que dans la philosophie de jadis. Pour les jeunes d'aujourd'hui, une substance, c'est ce qui tombe sous les sens - la forme, la · couleur, la matière ... c'est-à-dire ce que saint Thomas appelait les «accidents» qui ne changent pas lors de la consécration du pain et du vin. Voilà pourquoi - au dire des auteurs eux-mêmes de ces manuels -le mot transsubstantiation na pas été retenu dans les leçons sur l'Eucharistie.

3. Un catéchisme qui fait appel à l'activité des jeunes

Mentionnons enfin, que ces dossiers -comme d'ailleurs les nouveaux catéchismes du cours moyen - font davantage appel à l'activité des jeunes à catéchiser que ne le faisaient les anciens manuels de catéchisme. Comme nous l'apprend la pratique de la pédagogie, les enfants de 11-13 ans ne sont pas très sensibles aux discours abstraits, ni aux longues causeries bien charpentées. Par contre, ils se livrent volontiers à des recher­ches personnelles dans les Evangiles, à des enquêtes sur une fête - comme celle de Noël - ou à d'autres activités en groupe ou individuellement, et à travers de telles activités, ils apprennent à mieux connaître Jésus-Christ et à mieux vivre en chrétiens. ' Nous nous sommes rendus compte - tout particulièrement à l'occasion de l'enquête sur Noël et à travers les recherches concernant le Procès de Jérusalem - de l'intérêt éveillé chez les jeunes et de la qualité des travaux réalisés à ces occasions.

Conditions pour utiliser avec fruits ces dossiers

Mais pour obtenir des résultats valables par l'utilisation de telles méthodes, à notre avis, trois conditions sont requises de la part du catéchiste:

1. Il faut y croire et ne pas s'obstiner à penser que la foi de nos jeunes dépendra du nombre de formules mémorisées; nous croyons toutefois à l'utilité de mémoriser certains textes ou formules qui résument un thème ou certains chants et certaines prières en vue des célébrations paroissiales.

2. Il faut investir de son temps pour renou­veler ses préparations en fonction des jeunes qui sont devant nous, pour cher­cher de nouvelles activités à leur propo­ser. .. Nous n'aurons jamais trouver la re­cette idéale et immuable!

3. Tl faut également accepter de nous re­mettre en question: nous n'avons pas tout dp('.ouvert ce qui fait l'objet de notre foi: les Jeunes peuvent nous interpeller et nous amener à chercher avec eux.

C'est dans ce sens qu'une mère de famille, dont l'enfant suivait le catéchisme de 6e « Cherche ta route », nous disait récemment: «Ces catéchismes nous obligent à nous re­mettre en question et nous amènent cl appro­fondir ail même à redécouvrir certains aspects de notre foi >}.

L'APPROBATION DES NOUVEAUX DOSSIERS DE CATECHISME

D'aucuns ont écrit ou affirmé que les nou­veaux catéchismes auraient été refusés, voire condamnés par Rome. Qu'en est-il au juste?

1. A qui revient la compétence d'approuver les nouveaux catéchismes?

Voici ce que le Directoire catéchétique géné­ral (D.C.G.) publié à Rome, en avril 1971, dit à ce sujet:

«Il est nécessaire que cette fonction diffi­cile de la catéchèse s'accomplisse sous la conduite du magistère de l'Eglise, à qui il revient de garantir la vérité du message divin, et, en outre, de veiller à ce que le ministère de la parole use de manières convenables de s'exprimer et tienne prudemment compte de l'aide que la recherche théologique et les sciences humaines peuvent apporter >}. (No 38).

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Le même Directoire précise que le magistère compétent en cette matière, c'est d'abord l'Evêque «chef de la communauté et maître de la doctrine» (No 126) qui se sert de l'Of­fice catéchétique, «pour diriger et régler toutes les activités catéchétiques de son dio­cèse ». (loc. cit.).

Ce sont éga.Iement les Conférences épisco­pales dont la charge est «de donner en ce domaine des normes plus précises et de les expliquer à l'aide de directoires catéchétiques, de catéchismes adaptés à l'âge et aux condi­tions culturelles, et des autres moyens qui sembleraient opportuns ». (No 46).

En dernier ressort, il appartient à la Sacrée Congrégation pour le Clergé - selon les termes mêmes d'une lettre de son cardinal préfet à Mgr Adam, du 3 juillet 1974, «d'ap­prouver les directoires généraux (de caté­chèse) et les catéchismes nationaux» (Prot. 147199/11) (voir D.C.G. Nos 119 et 134).

2. . Quelle est donc la position du magistère par rapport aux nouveaux catéchismes de Se et de 6e? (pour les 11-13 ans)

La position de Mgr Adam, évêque de Sion, étant connue par la déclaration donnée en tête de cet article, nous préciserons ici le point de vue des autres instances compétentes du Ma­gistère de l'Eglise.

« Le DOCUMENT DE BASE», document qui donne les grandes lignes de force et les grandes orientations de la catéchèse des 11-13 ans, a été approuvé par l' Assem blée plé­nière de l'épiscopat français, le 14 novembre 1969 (100 oui, 6 non, 1 blanc) (cf. Doc. Cath. du 7 décembre 1969, p. 1080).

Ce document a été présenté à la Congré­gation du Clergé par Mgr GAND, président de la commission épiscopale française de

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l'enseignement religieux. Par sa lettre du 3 juillet 1974 à Mgr Adam, le cardinal Wright, préfet de cette congrégation romaine affirme que son dicastère «a revu et approuvé le «Document de base» pour les catéchismes de Se et de 6e, au sujet duquel il s'est limité à faire quelques suggestions secondaires ».

A partir de ce document de base, divers manuels de 5e et de 6e ont été rédigés, parmi lesquels les deux manuels qui viennent d'être expérimentés dans notre diocèse, à savoir « AVEC JESUS-CHRIST» et «CHERCHE TA ROUTE ». Ces dossiers approuvés par l'épiscopat français ont également été pré­sentés à Rome, comme l'atteste la lettre du cardinal Wright, disant: «Nous ne les avons pas refusés, mais avons fait quelques sugges­tions qui sont étudiées maintenant par le même épiscopat, en vue de l'édition défini­tive». Cette édition, au dire de M. l'abbé Pilet, auteur des dossiers utilisés chez nous, aura lieu pour la rentrée de 1975.

CONCLUSION

En concluant cette présentation 'des nou­veaux catéchismes de 5e et de 6e. nous ai­merions inviter les catéchistes, les éducateurs et les parents à faire confiance à ceux qui dans l'Eglise assument la responsabilité de veiller à l'intégrité de la foi. Qu'ils fassent l'effort de s'informer sur la situation actuelle de la foi, sur les travaux et les recherches sérieuses menées dans l'Eglise, en vue d'une présentation vivante et adaptée de l'Evangile . aux jeunes d'aujourd'hui. Qu'ils se laissent eux-mêmes interroger dans leur foi, renonçant à juger tout ce que fait l'Eglise à la seule lumière de leur raison, comme s'ils en étaient les propriétaires absolus, voire exclusifs.

Abbé François Pralong, sin

Relief:

Matériel

1 mi-carton noir 35 X 35 cm. l mi-carton blanc de 28 X 28 cm. 1 mi-carton bleu de 25 X 25 cm. 25 rectangles de bristol cou­leur ou métallisé de 8 X 4 cm.

r- -- ---

----------

1

Formes cylindriques

Marche à suivre

Coller les mi-cartons en les superposant du plus grand au plus petit et en les centrant exactement. Au crayon, très légèrement, tracez sur le carré bleu un autre carré de 20 cm. Divi­sez cette surface en carrés en traçant des perpendiculaires et parallèles à 4 cm. Sur le premier de ces carrés, collez un des rectangles de

or

bristol en n'étalant la colle que sur les bords marqués de pliures. Le rectangle épousera la forme d'un arc. Coller un second arc de bristol sur le carré suivaùt perpendiculaire au premier. Continuer et col­ler en alternant les positions des rectangles bombés jusqu'à ce que soient reCQuverts les 25 carrés. Vous pouvez inventer des tra­vaux à partir de cette idée en variant les coul~urs des arcs.

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CORPS

LE MOUTON LE KANGOUROU

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Fourniture Boîtes d'allumettes. RondeÜes de carton (roues). Rouleau papier hygiénique. Attaches parisiennes ou ru­ban. Tiges de bois.

Marche à suivre Voitures pour voyageurs: col­ler côte à côte, deux boîtes d'allumettes. Toit: tube de

ANIMAUX STATUETTES

On peut réaliser ces animaux articulés en diverses matières et en diverses couleurs. Pour cela on peut utiliser de la carte bristol, carton d'embal­lage, papier peint, papier mé­tal. Découper soigneusement les différentes parties du pa­tron. Percer les trous d'assem­blage.

On peut garder le carton tel quel et le peindre à votr.e gré ou recouvrir de feutrine ou de tissu par collage, il faudra recouvrir toutes les pièces sur les deux faces.

2. Avant de plier les diverses pièces, marquer les plis le long des lignes pointillées en s'aidant d'une règle et du dos d'une lame de couteau.

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rouleau de papier hygiénique ouvert aux ciseaux, sur la longueur et étalé en voûte, avec têtes d'allumettes insé­rées sur son grand axe (che­minée d'aération). Feriêtres: découper dans du carton gris mince. Roues: rondelles de carton de 3 cm. Axes: Tiges de bois forcées dans les trous préalablement ouverts au poinçon. Locomotive: chaudière à par­tir d'un tube en carton (boîte

cylindrique) cheminée bobine de fil de soie.

Wagon-citerne, citerne section de tu be de rouleau papier hygiénique.

Accouplement: à coller un ru ban continu sous le châs­sis de toutes les pièces du train, découper des barres d'accouplement en carton et les colJ.er en place. Les percer pour le passage des attaches parisiennes.

NICOLAS COPERNIC

1473-1543

Le 12 février 1973 le monde des savants célébra le cinquième centenaire de la nais­sance de Nicolas Copernic à Thorn . Ce dernier fut l'un des esprits les plus éminents de son époque. De nos jours encore, son nom est en honneur et connaît la notoriété et la gloire.

Né en Bohême, son grand-père s'établit à Cracovie comme commerçant. Un de ses enfants, boulanger de profession, épouse en 1464 Barbe Wasselrode. De cette union naît Nicolas Copernic. Dans sa ville natale il commence ses études et en 1491, il est envoyé à l'Université de Cracovie où il suit le cycle des arts libéraux. Il fit aussi des études de médecine (il sera docteur de Padoue) et de droit-canon (docteur à Ferrare). En 1493 le Jeune Nicolas revient dans sa ville natale de Thorn. Il songe à entrer dans les ordres, mais renonce à son projet pour continuer ses études à d'Université de Padoue. Là, il prend son inscription parmi les étudiants polonais. A ses heures perdues, il va à Bo­logne auprès de l'astronome Dominique- Ma­ria de Ferrare. Bientôt ses connaissances lui font un telle réputation de savant en Italie qu'il est appelé à Rome, afin d'y professer les mathématiques. Nicolas n'a que 27 ans. Ses leçons publiques lui attirent un auditoire nombreux et attentif.

En 1501, il retourne à Thorn, mais repart bientôt pour l'Italie. Par la suite, il revient à Cracovie et en 1510 il s'établit définitive­ment à Frauenburg sur les bords de la baie

formée par la mer Baltique. C'est ici qu'il fait construire un observatoire. L'heure de ses grandes découvertes a sonné. 11 aura soin de les développer dans son célèbre ouvrage en six volumes, portant le titre de «De revolutionibus corporum coelestium », c'est-à­dire «A propos de la révolution des corps célestes », qui lui demandera neuf années de travail. Il s'y montre convaincu que le soleil est une étoile fixe entourée de planètes qui tournent autour d'elle. C'est l'héliocentrisme. De plus, il y a encore, comme il ajoute, des planètes principales et des planètes secon­daires qui circulent d'abord comme satellite autour de leurs planètes principales, et ensuite, avec celles-ci autour du soleil. La terre est ' une planète fort importante, asujettie à un triple mouvement diurne. Tous les phénomè­nes du mouvement diurne et annuel, le retour régulier des saisons, toutes les vicissitudes de la lumière et de la température de l'atmos­phère qui les accompagnent, résultant de la rotation de la terre autour de son axe et de son mouvement périodique autour du soleil. La course apparente des étoiles ne constitue qu'une illusion d'optique produite par le mou­vement réel de la terre, et par les oscillations de son axe. Enfin, le mouvement de toutes les planètes donne lieu à un double ordre de phénomènes qu'il est essentiel de distinguer les uns dérivent du mouvement de la terre; les autres, de la révolution des planètes au­tour du soleil.

Nicolas Copernic écrit au commencement de son livre qu'il ne doute pas que les mathé­maticiens seront de son avis s'ils veulent se donner la peine de prendre connaissance, non pas superficiel1ement, mais d'une manière ap­profondie des démonstrations qu'il donne dans l'ouvrage cité. Et il ajoute encore qu'il croit qu'aussitôt que l'on connaîtra ce qu'il a écrit

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dans cet ouvra~e sur les mouvements de la terre, on rendra hommage à sa science et on l'honorera. Du reste, amoureux de ses idées, il pressent ce que d'autres en penseront.

On devine une certaine crainte de l'opinion chez Copernic, jointe à une réelle modestie. Et cette sorte d'anxiété a été que son livre ne fut imprimé à Nuremberg que lorsqu'il atteignit l'âge de 70 ans. 11 n'en vit que le premier exemplaire lorsqu'il mourut le 24 mai 1543.

Le système de Copernic fut accueilli avec enthousiasme par les plus grands savants de son temps, mais décrié toutefois par quel­ques autres. De là, de longues et regrettables querelles. Copernic l'avait d'ailleurs soupçon-

né puisque, comme il a déjà été dit, il atten­dit si longtemps pour faire connaître ses théories. A cette époque, rien ne permettait de fixer, même approximativement, les prin­cipaux éléments de notre système planétaire. Ainsi, la découverte de Copernic, son propre système, devait demeurer jusqu'à nos jours, la base de l'astronomie. Aussi, un monument dans sa ville natale de Thorn, devait-il im­mortaliser son génie, ses observations et ses calculs des mouvements des astres. On le présente en grandeur naturelle, la main droite levée, dans la gauche il tient un instrument représentant les planètes, sous forme de sphè­res, symbole de ses idées a vancées, de ses découvertes savantes et du rôle de pionnier qu'il a joué.

Marc Moser, Zurich

RENTRÉE

SPVal un sigle connu?

... Il trottait, ses livres sur son dos et sa toupie dans sa poche. Il avait le cœur un peu serré: c'était la rentrée ...

Ce texte d'Anatole France, collègue, tu l'as lu et dicté peut-être à tes élèves. Non pas un jour de juin mais bien dans l'arrière été, lorsque septembre est à nouveau revenu et que la classe a repris.

Septembre, le mois qui ouvre la saison du poète, qui fait la nature colorée et fraîche dans la sérénité.

Septembre qui nous voit aussi tous revenir pour la reprise d'une activité qui nous accroche dès le premier instant et qui ne connaît pas ce que l'on appelle en d'autres secteurs: la période d'adaptation.

Une ribambelle de trente volontés, de trente cœurs, de trente intelIigences, une ribambeIle jeune et ne demandant qu'à livrer son énergie intérieure ça vous prend sur-le-champ. Et voilà la classe a commencé et avec elle l'année scolaire.

Une responsabilité qui pèse. Il faut éduquer et instruire.

Il faut encourager, contrôler, animer, intéresser. Il faut exiger et sanctionner au besoin: collègue, bon courage à toi!

Il faut aussi réussir. L'énergie utilisée doit être source de richesses nouvelles pour l'enfant. Le tonus nerveux de l'ensei­gnant et de l'enseigné ne doit pas s'épuiser en vain. C'est l'efficacité. Collègue, bonne chance à toi!

Courage et réussite ne sont pas d'un jour. Une année scolaire c'est long. Il faut se ressourcer en ' permanence, psy­chologiquement, pour être plus disponible, plus enthousiaste, plus gai, pour soi et pour les autres. Collègue, bonheur à toi!

V. Dussex

La SPval, Société pédagogique valaisanne est une associa­tion groupant toutes les institutrices et tous les instituteurs primaires du Valais romand. Elle existe depuis 1968, année qui a vu la fusion de la Société des institutrices du Valais romand (SIVR) et de la SYE Société valaisanne d'éducation. Cette union a fait des enseignants primaires d'expression française un groupement plus fort et mieux organisé.

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BUT DE L'ASSOCIATION

ORGANES DE L'ASSOCIATION 1. Les sections de districts

2. L'assemblée des délégués

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La SPval poursuit les buts suivants: développement et progrès de l'éducation, de l'enseignement, de l'instruction et de la culture,

~ perfectionnement de ses membres, - défense de leurs intérêts professionnels, sociaux et matériels.

Elle réalise ces objectifs par ses initiatives et par ses collabo­ration avec le Département de l'instruction publique, la Fédé­ration valaisanne des Associations pédagogiques (FV AP) et la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais (FMEF).

Au total huit sections formant la base de notre groupe­ment. Organe important, le seul qui permette l'expression personnelle de chaque membre. C'est dire sa valeur. C'est dire aussi l'importance des réunions organisées par les respon­sables de district. Il est donc indispensable, pour la vitalité et la bonne marche de la corporation, que chacun fasse preuve dans ces réunions de curiosité, d'intérêt, de participation in­tellectuelle et donne généreusement de son temps. Dès que l'on quitte la section, la base cesse d'agir. Son action ne s'opère plus que par délégation de pouvoir.

Cette assemblée est constituée par les délégués des districts. Un délégué pour vingt membres ou fraction de vingt membres. L'assemblée des délégués est le pouvoir suprême de la corpo­ration . C'est en quelque sorte le Parlement de l'Association, le pouvoir législatif.

Ses principales tâches: - elle adopte et modifie les statuts, - elle approuve la gestion du comité cantonal et des diverses

commissions, - elle nomme, pour une durée d'une année, le président, le

vice-président' et le secrétaire de l'assemblée, - elle nomme le comité cantonal, le président et le vice­

président de ce comité, - elle ratifie le choix du secrétaire, - elle nomme les membres des commissions et les vérificateurs

de comptes. Les délégués sont élus pour une période de quatre ans.

Ils sont rééligibles pour une période au maximum.

La présidence de l'assemblée des délégués est confiée par rotation. Pendant un an à un membre de la délégation fé­minine et pendant un an à un membre de la délégation mascu­line.

3. Le comité cantonal

4. Les commissions

Le comité cantonal (CC) est l'exécutif de l'Association. Il est composé de 9 membres dont 4 (2 institutrices et 2 instituteurs) choisis dans les districts du Centre et 4 (2 institutrices et 2 instituteurs) dans les districts du Bas. La présidence est désignée dans l'une ou l'autre de ces régions. -

Les membres du comité central sont élus pour 4 ans. La durée du mandat ne peut dépasser 2 périodes consécutives. La présidence est confiée par rotation pendant 4 ans à un membre de la délégation féminine et pendant 4 ans à un membre de la délégation masculine.

Le comité cantonal administre et dirige la Société et la représente auprès des autorités. Il prend toute initiative en vue du progrès de l'éducation et de l'instruction et de la défense des divers intérêts de ses membres. Son bureau (pré­sident, vice-président et secrétaire) traite les affaires courantes.

Le comité cantonal est aidé dans son travail par deux com­missions, l'une s'occupant de problèmes pédagogiques (pro­gramme, manuels, etc.) nommée commission des intérêts péda­gogiques, l'autre s'occupant du statut matériel, des conditions de travail, de la rémunération, désignée commission des intérêts matériels. Chaque district est représenté à chacune de ces commissions. Un membre du comité cantonal en fait partie de droit.

V. D.

AMICALE DES INSTITUTEURS Grâce à la compréhension du chef du

Département de l'instruction publique, la convocation de l'assemblée triennale, un jour de travail, est devenue réalité.

La réforme de l'école nécessite une réor­ganisation des différentes associations d'en­seignants.

L'Amicale doit-elle survivre ou les autres organisations professionnelles répondent-elles

à tous les souhaits de ses membres? II n'est pas inutile de rappeler que l'Amicale

est la survivance de la Société valaisanne d'éducation, devenue la Société pédagogique valaisanne par la fusion avec l'Association des institutrices. Mariage de raison à l'épo­que; aujourd'hui mariage d'amour.

Au décès de la Société pédagogique valai­sanne, il y eut, parmi les anciens, des lar-

mes versées; l'Amicale fut leur consolation.

Aujourd'hui, l'Amicale a-t-elle encore une raison d'être? -

L'Assemblée générale en débattra et dé­cidera.

L'Amicale est donc convoquée pour le samedi 28.9.74 à 9 heures à l'Auia du Col­lège de Sion.

Tous les collègues participant à cette as­semblée sont autorisés par le Département à quitter leur classe sans compensation.

J'ose insister pour que chacun joue le jeu correctement. Celui à qui cette Amicale orga­nisation ne dit rien, doit rester dans sa classe. Une juste exécution des ordres du Départe­ment ne peut qu'être utile à tous les contacts futurs de l'une ou de l'autre de nos associa­tions avec l'autorité.

Votre président, jusqu'au 28.9.74, souhaite pourtant une assemblée massive; ce n'est qu'à ce moment que notre organisation aura des chances d'être écoutée.

ORDRE DU JOUR:

1. 0900 Ouverture et lecture des comptes; Tour d'horizon sur nos associa­tions par le président;

2. 0915 Survivance ou liquidation de l'Amicale. Discussion et décisions;

3. 1000 Conférence de M. le colonel divi­sionnaire Mabillard : L'Armée -Discussion;

4. 1100 Suite No 2 - Divers - Dislocation et apéritif offert par la maison Provins dans les jardins du Col­lège.

N.-B. Le soir: Sion-Grasshopper à 20 h. 15.

Le comité est convoqué le même jour à 8 heures au Buffet de la Gare à Sion.

Amicale des instiuteurs: Le président: P. Fauchère

Autorisation En raison du caracètre particulier qu'elle revêt et qui est dû à la mise en place du Cycle d'orientation et à l'accession d'un important contingent de maîtres dans la division B de cette nouvelle organisation scolaire, l'Amicale des Instituteurs peut se dérouler exceptionnellement cette année durant l'horaire scolaire, soit le samedi 28 septembre dans la matinée.

Seront donc libérés de la classe les maîtres qui désirent y prendre part et uniquement ceux-là. A cet effet ils voudront bien signaler à l'avance et suffisamment tôt à la Commission scolaire ou à la Direction d'école leur intention de participer à l'Amicale afin que les parents puissent être avertis à temps par l'autorité scolaire locale.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

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Invitation au la s. P. R. de ,

congres

La Société pédagogique romande tiendra son prochain Congrès à Genève les 8 et 9 novem bre prochains.

Les enseignants valaisans, intégrés depuis peu à la SPR sont cordialement invités à participer à cet important rassem­blement pédagogique.

Lors de chaque Congrès, un rapport touchant une des préoccupations essentielles des maîtres d'école est distribué à tous les membres SPR et discuté en séance plénière.

Rappelons que le rapport du Congrès de Bienne en 1962 lançait l'idée d'une Ecole romande. Les congressistes de Mon­treux en 1966 ont évoqué le problème de la pénurie des ensei­gnants et les moyens d'y remédier.

A la Chaux-de-Fonds en 1970, le principe de l'éducation per­manente des enseignants a été discuté et adopté par tous les membres présents.

Pour préparer la rencontre de Genève, une quinzaine d'en­seignants romands se sont réunis depuis une année et ont élaboré un rapport intitulé «L'Ecole, perspectives nouvelles ».

Une présentation succinte de cet ouvrage a paru dans l'Educateur No 24 du 30.8.1974.

Nous invitons tous nos collègues à lire ce rapport qui vous parviendra dans le courant du mois de septembre. Cette mo­deste recherche témoigne du désir de tous les enseignants romands de dépasser le cadre des programmes scolaires, uni­formisés pour aborder une remise en question plus fonda­mentale de l'Ecole romande.

Rendez-vous à Genève le 8 et 9 novembre 1974.

Pour la Commission du rapport SPR

G. Pralong

NOUVEAUX

Nous saluons l'arrivée des nouveaux en­seignants et leur souhaitons plein succès dans leur tâche.

Certificat de maturité pédagogique

ANDENMATTEN Béatrice, Chippis ANTILLE Colette, Noës AU DER SET Marianne, Vétroz A V ANTHEY Geneviève, Champéry BAGNOUD Maria, Lens BERCLAZ Noëlle, Muraz-Sierre BEYSARD Monique, Sierre BOCHA TAY Madeleine, Le Trétien BOCHA TA Y Marie-Jeanne, Le Trétien BROCCARD Annette, Basse-Nendaz BRUCHEZ A.-Lise, Versegères CARRON Gisèle, Fuly CARRON Jeanne-Andrée, Fully CARRUZZO-CERUTTI M.-Lucie, Chippis CHANTON J oanne, St-Maurice CLA VIEN Lily, Miège DELALOYE Elvire, Ardon DELALOYE Myriam, Riddes DELA VY Monique, Bouveret DESSIMOZ Raphaëlle, Vétroz FAUCHERE Cécile, Evolène FAVRE Denise, St-Maurice FELLAY M.-Pascale, Le Châble-Bagnes

ENSEIGNANTS

FOURNIER-DELEZE Françoise, Haute-Nendaz

FRANZETTI Romaine, Sierre GABBUD Irène, Versegères-Bagnes GAILLARD Françoise, Ardon GASSER Marie-Rose, Venthône GILLIOZ Marianne, Riddes GILLIOZ M.-Bernard, St-Léonard HUMBERT-DROZ Danielle, Sion LABATE Anne-Marie, Sion LAMBIEL Martine, Riddes MASSY Bernadette, Vissoie MAYENCOURT Antoinette, Saxon MAYORAZ M.-Hélène, Hérémence PACCOLAT Monique, Collonges PANNATIER Jacqueline, Sion PERRIN Arlette, Val d'IlIiez PITTELOUD Antoinette, St-Léonard PRALONG Fabienne, Sion PRAZ Marie-Cécile, Basse-Nendaz de RIEDMA TT EN Isabelle, Sion ROH Marie-José, Leytron ROH Marie-Paule, Conthey RUDAZ Edna, Vex SARRASIN EIisaleth, Bovernier SCHMID Jacqueline, Sion SIERRO Liliane, Hérémence THET AZ Josette, Fully V ARONE Yolande, Ormône-Savièse VIAN IN Josiane, Sierre ZERMATTEN M.-Hélène, Bramois ZUFFEREY Denise, Montana

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Maturité pédagogique après 4 ans d'étude

BERTHOUZOZ Eric BONVIN Jean-Bernard DUBUIS Rémy JACQUIER René MOTTET Jean-Pierre PAPILLOUD Jean-Jacques PELLISSIER Pierre-André RAPP AZ André ROH Patrick TACCOZ Eric ZENKLUSEN Pierre BARMAZ Gérard BERTHOUZOZ André-Marcel BERARD Pierre-Alain DECAILLET François-Louis DUMOULIN Félix GENOLET Gérard J AMBERS Xavier

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MAY André-Louis MICHELOUD Régis VETTER Paul VOGEL François

Maturité pédagogique après 5 ans d'étude

ABBET Jean-Marie CORDONIER Noël DAR BELLA y Raphy DUMOULIN Marius FARQUET Maurice GEIGER Charles MABILLARD Jean-Paul PIERROZ Christian RABOUD Yves RARD Paul-Marie REY Paul-Michel

Analyse des fonctions "ETAT DU VALAIS" Communiqué officiel

Le 9.1.1974, le Conseil d'Etat décidait d'entreprendre une vaste étude concernant l'analyse des fonctions du personnel de l'Etat du Valais. Tous les enseignants étant concernés par cette étude, l'Ecole valaisanne tiendra au courant tous ses lecteurs des différentes phases de cette étude.

1. L'homme au centre L'administration est au service du public.

Elle n'attend ni un profit ni un gain quel­conque, mais au contraire est au 'service du prochain. Cela est également valable pour tous les services, quelle que soit la position hiérarchique de la collaboratrice ou du col­laborateur. A ce sujet, chacun peut donc se réjouir de travailler dans l'administration can­tonale valaisanne. Sa tâche est à la base d'une fixation des buts positifs tendue vers la prospérité de tout le monde.

Mais dans l'administration, J'homme se trouve aussi au cœur du problème. Il est le garant de l'organisation. Son engagement détermine la valeur et les utilités de l'organi­sation publique. Ainsi, tout est interdépen­dant: le crédit des fonctionnaires et em­ployés crée l'estime dont jouit l'administration qui, elle-même, en retour reçoit ce crédit grâce au travail exécuté par les colla bora­teurs. Sur ce point de vue, le contact entre les fonctionnaires, les services et les offices est d'une importance non négligeable, du fait que tous les collaborateurs dépendent à nouveau d'une étroite collaboration. li vaut la peine de renforcer ces contacts qui nouent plus étroitement les liens entre tous les sec­teurs et niveaux hiérarchiques de l'admi­nistration.

Le projet d'analyse des fonctions, qui a été décidé par le Conseil d'Etat dans sa séance du 9.1.1974, est une plate-forme idéale allant

dans le sens précité. Des informations à ce sujet suivront périodiquement.

2. Que signifie «analyse générale des fonctions» ?

Elle est un moyen pour le plus juste clas­sement possible des niveaux salariaux indi­viduels et, par conséquent, un instrument pour réaliser la justice salariale interne. Ce but prétentieux doit être atteint à travers la saisie objective de toutes les exigences et sollicitations réclamées aux collahorateurs par leurs places de travail (analyse des fonctions « analytique ») . De plus, il est nécessaire de déterminer très soigneusement les domaines d'actions des fonctions individuelles, ceci par l'emploi du catalogue de critères. Il fait res­sortir selon des critères objectifs une « valeur de l'emploi» de chaque fonction et la fixe en rapport avec celle de toutes les autres fonc­tions.

3. Ce qui est fondamentalement nouveau Ce processus consiste d'une part, en une

application totalement ouverte et, d'autre part, en la possibilité de participation pour les collaborateurs masculins et féminins de l'ad­ministration. Tous les «concernés» doivent être informés sur la marche du projet. Dans les départements, les établissements et les services, des spécialistes auront été formés spécialement pour ce travail. lis pourront par conséquent répondre à toutes questions éven­tuelles.

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Sans aucun doute, l'organisation du projet (voir annexe) mérite aussi d'être expliquée. Nous entendons ainsi répondre à la question: «Qui exécutera ce travail considérable?» Pour un tel projet, il ne s'agit pas de faire appel à une organisation externe, de la char­ger de tout le travail et en conclusion de n'accepter que le résultat final tel quel. Une telle analyse des fonctions doit plutôt être effectuée par les propres organes de l'admi­nistration, avec l'assistance d'un expert qua­lifié en la matière.

Se chargeront essentiellement de ce travail:

La commission de classement (CC), en tant qu'« organe porteur» composée de 14 personnes, représentant le personnel, nom­mée par le Conseil d'Etat. La tâche de cette commission consiste avant tout à prendre position sur toutes les questions fondamentales pendant la durée du projet. En ce qui concerne la composition de la CC, l'Ecole valaisanne d'octobre vous in­formera.

- La direction du projet incombe au chef de l'Office du personnel, M. E. Grichting, à qui est confiée l'entière direction du pro­jet (coordination, administration, etc.). A ses côtés travaillent ses collaborateurs, MM. H . Rey et R. Gasser: tous trois sont aussi membres du Comité central d'ex­perts (CCE). MM. G. Launaz, Service des Contributions et B. Jolien, Service des Améliorations foncières sont en plus dé­signés à titre de collaborateurs à mi-temps.

Pour un tel projet, il est judicieux de s'appuyer sur un conseiller étranger à l'ad­ministration - et par conséquent neutre -comme indiqué brièvement plus haut.

Dans notre cas, il s'agit de l'Institut d'orga­nisation scientifique de l'Ecole Polytechnique

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Fédérale de Zürich. Il s'occupe déjà depuis une dizaine d'années de projets similaires dans le secteur de la science du travail, et a déjà une riche expérience en ce qui concerne une ordonnance nouvelle des salaires dans l'administration publique. Cet lnstitut dé­lègue pour ce projet MM. le Dr Scharen et l'ingénieur diplômé H.-P. Uehli et, en plus un spécialiste en informatique.

4. Les prochains pas Les premiers travaux préparatoires de

l'analyse des fonctions sont déjà en cours. Ils comprennent les étapes de la planification, de la mise à disposition de l'instrumentation (catalogue de critères, documents d'enquête, etc.), qui seront adaptées aux situations spé­cifiquement valaisannes ainsi que la concep­tion de la phase d'instruction et d'information. Le communiqué d'information 1 que vous avez sous les yeux en fait partie intégrante.

Une fois les plus importantes instances du projet bien instruites sur l'exécution du sys­tème (phase 0), suivra en phase 1 la «des­cription du poste ». Dans la phase 1, les titulaires de «postes-clés» (environ 40-50) seront interrogés au moyen d'un questionnaire et par une interview d'une manière appro­fondie et soignée sur leur domaine de travail et leur incorporation hiérarchique. Il s'agira essentiellement de saisir, le plus objectivement possible et de la manière la plus complète, les indications sur certaines fonctions (adminis­tration et enseignement). Il faut les choisir de telle manière qu'elles puissent être considé­rées comme représentarives du spectre global des fonctions de l'administration cantonale et du corps des enseignants de toutes catégories.

La phase 1 sert donc de mise à l'épreuve du système, mais aussi de familiarisation des personnes concernées, afin qu'elles se préparent à la tâche dans son ensemble.

5. Objections possibles et leurs réfutations

Inévitablement, des reproches s'élèveront contre ce projet, l'accusant de négliger l'hom­me en ne prenant pas suffisamment en consi­dération son rendement. Il est heureux de constater qu'un désir se rapportant à une appréciation (qualification) du travail indivi­duel soit exprimé. En effet, seule une analyse des fonctions exécutée correctement, combi­née avec une qualification des collaborateurs, peut conduire à une pleine justice en matière de salaires.

Vu que l'analyse des fonctions servira de base pour un système de qualification, le Conseil d'Etat s'est prononcé en faveur d'un tel procédé.

Le fait d'avoir déjà exécuté une analyse des fonctions il y a environ 20 ans et d'en con­naître suffisamment les résultats est, il est vrai, une objection compréhensible, mais cela

ne peut en aucune façon être un argument contre le projet actuel - bien au contraire! Ce qui suit le montrera clairement si on effleure brièvement les différences entre les deux procédés :

- le classement des fonctions résulte de l'emploi d'un catalogue de critères (ana­lytique) ;

la description du poste n'est pas seule­ment le résultat du questionnaire rempli, mais au contraire, s'appuie encore sur les résultats d'une conversation entre le titu­laire du poste, son supérieur, ainsi que des membres de différents groupes de l'organisation du projet;

cette organisation de projet permet juste­ment d'un côté, une participation beau­coup plus prononcée de la part du colla­borateur de l'administration et, d'un autre côté, la préparation par étapes des résul­tats avec la possibilité de toujours re­contrôler le système utilisé et le mode

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d'exécution ainsi que de supprimer les inepties;

le résultat de ce procédé de classement sera, en complément du plan de classe­ment, un instrument ayant une valeur plus qu'actuelle et permettra de vérifier sans cesse les relations existantes, de même qu'une prise en considération des déve­loppements dans le secteur du personnel et dans la structure de l'organisation.

A cela s'ajoute:

- que la garantie de la situation actuelle reste naturellement assurée

- que le Conseil d'Etat a l'intention de s'en tenir au système étant à la base de ce travail.

En d'autres mots, l'incidence de classe­ment ne proviendra pas uniquement du « tapis vert» mais, au contraire, n'aboutira qu'après un éclaircissement objectif de données réelles.

6. Résultat possible

La tâche à venir de l'analyse des fonctions est un véritable travail de coIIaboration. On a beaucoup parlé ces temps-ci de coIIabo-

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ration, de coopération, d'entretiens communs; nous avons maintenant tous l'occasion de transformer ces mots en faits réels. Nous voulons user de cette possibilité et créer un résultat qui corresponde aux efforts communs et à un but ambitieux .

Si quelqu'un vous demande un renseigne­ment au sujet de ce projet, soit comme titu­laire d'un poste-clé, ou d'une fonction quel­conque, nous vous remercions d'avance de votre disponibilité et de votre coIIaboration. Notre but doit être de faire en sorte que le projet qui nous incombe soit un enrichisse­ment personnel pour tous les participants et forme une base excellente pour faire face à l'avenir aux problèmes de la gestion du personnel.

Pour le projet

«Analyse des fonctions, Etat du Valais»

Le chef du projet: L'expert BWI :

E. Grichting F. Scharen

Page suivante: organisation de projet.

Porteur:

Conseil et assistance en matière d'AGF IOS/BWI

Divers groupes d'état major

ORGANISATION DE PROJET

Conseil d'état

Groupes de valorisation Groupes de travail

Instance mandatée: Office du personnel

Commission de c la,8 semen t

(cc)

Direction opératrice

Comité central d'experts

Comités d'experts (CE)

VACCINATION CONTRE LA RUBEOLE Communiqué officiel

Dans le cas où une mère est atteinte de ru béole dans les premiers mois de sa grossesse, il s'ensuit un danger pour l'enfant à venir. Dans presque la moitié des cas, l'on constate des handicaps graves chez l'enfant.

Depuis quelques années, l'on dispose d'un vaccin contre la rubéole qui protège d'une contamination avec toute la sécurité néces­saire. La protection conférée dure plusieurs années et même peut être toute la vie.

Le canton du Valais, par décision du Conseil d'Etat, désire donner à toutes les jeunes filles la possibilité de se faire vacciner vers la fin de la scolarité obligatoire.

Nous pensons utile d'apporter les quelques renseignements suivants:

1. Etendue de la vaccination La vaccination est proposée aux jeunes

filles de 14 et 15 ans. Chacune d'entre-eIle recevra, en même temps que la fiche d'ins­cription, les renseignements essentiels sur la vaccination. En principe, la vaccination est sans aucun inconvénient. Le seul danger est celui de l'administrer à une personne enceinte au début de la grossesse ou le devenant dans un avenir immédiat. C'est ainsi qu'aucune grossesse ne doit intervenir dans les deux mois qui suivent la vaccination. C'est d'ail­leurs pour des raisons de sécurité que l'âge de 14 et 15 ans a été retenu.

2. Points particuliers - une seule injection sous-cutanée suffit

(donc une seule séance de vaccination) ; - les réactions sont rares ou de peu d'im­

portance.

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la vaccination est facultative; la jeune fille ne doit pas ou blier de prendre son carnet de vaccination; la vaccination est à charge de l'Etat.

3. Accord des parents Chaque élève recevra au début du mois

d'octobre une formule d'inscription qui devra être signée par les parents. Les maîtresses et maîtres les recueillent et les transmettent sans retard au médecin de district.

4. Organisation Les médecins de district organisent la vacci­

nation sur leur territoire et l'assurent en principe avec la coIlaboration des médecins scolaires. Les séances de vaccination étant en principe organisées en groupe, les maîtres­ses et maîtres voudront bien accorder toute facilité utile aux élèves convoquées.

5. La vaccination devra être inscrite dans le carnet de vaccination sous la rubrique ({ Au­tres vaccinations ». Les maîtresses et maîtres sont priés d'apporter leur concours en veil­lant à ce que chaque élève qui désire se faire vacciner dispose d'un tel carnet.

6. Il n'y a pas d'inconvénient à vacciner les jeunes filles qui auraient déjà eu la rubéole, ceci n'étant pas toujours une certitude, car d'autres maladies éruptives peuvent simuler cette affection.

SERVICE CANTONAL DE LA SANTE PUBLIQUE:

Dr P. Calpini

Communiqués généraux

L'initiative de "N atre Jeûne fédéral" Origine du Jeûne fédéral

Le jour du Jeûne fédéral est une ancienne tradition helvétique.

C'est le premier août 1832 que la Diète fédérale décréta, sur proposition du canton d'Argovie, que le troisième dimanche de septembre serait un jour officiel de jeüne pour tous les cantons confédérés. Cet arrêt, repris par la Constitution de 1848, est encore en vigueur aujourd'hui.

Cette décision de 1832 était elle-même l'aboutissement d'une longue évolution. Dès la fin du moyen-âge et durant les siècles sui­vants, les cantons suisses, catholiques et pro­testants, avaient décrété des jours de péni­tence et de prières à l'occasion d'événements graves: peste, guerres, cataclysmes, disettes. L'usage s'était imposé de réduire au minimum les apprêts des repas des jours de pénitence. Jusqu'à une certaine heure de la journée, il était interdit de boire et de manger, les auberges étaient fermées. Dans plusieurs can­tons, les tartes aux fruits faisaient les seuls frais du repas de midi.

La décision de la Diète de 1832 poursuivait d'autre part un but politique: elle visait à fortifier l'unité des Confédérés. Il n'y avait pas encore de fête 'nationale suisse à cette époque (la fête du premier août ne fut -célé­brée pour la première fois qu'en 1891, et instituée en 1899). Le Jeüne fédéral devait unir tous les Suisses dans un même senti­ment d'humiliation et d'action de grâces.

Aujourd'hui Les temps ont changé depuis lors. Et aussi

les dispositions intimes des Confédérés. L'Etat ne peut plus, comme sous l'ancien régime, prendre des dispositions contraignantes dans

l'ordre spirituel. Il appartient aux Eglises ex­clusivement d'appeler leurs fidèles à la re­pentance et à l'action de grâces.

Mais le jour du Jeûne fédéral est resté, semblable à un coquillage déposé sur le rivage par le temps et au fond duquel un grand nombre de nos compatriotes ne peuvent plus, en le portant à l'oreille, entendre le bruit de la mer. Chaque année, l'autorité fédérale se borne à rappeler aux cantons la décision de la Diète, et chaque canton la porte à son tour à la connaissance des ci­toyens.

Le jour du Jeûne fédéral est devenu un cadre vénérable, mais vide pour beaucoup. Il fait partie du folklore helvétique. Et l'on sait que le folklore appelle la gastronomie ... Ce qui est tombé en désuétude devient aussi dérisoire.

But de «Notre Jeûne fédéral» Le mouvement ({ Notre Jeüne fédéral» a

voulu revaloriser le J eüne fédéral. Il aurait pu en proposer la suppression aux

autorités fédérales. Ce n'est pas le courage qui lui a manqué pour faire cette démarche. Mais il lui a paru qu'il fallait conserver un cadre qui avait le mérite d'exister et d'offrir une possi bilité d'unité confédérale, en lui donnant un sens nouveau, accessible à tous aujourd'hui.

Comment faire de cette journée non pas un jour de dérision et qui ne rime plus à rien, mais un jour auquel tout le peuple suisse puisse donner une signification? Une action à laquelle tous les chrétiens - catho­liques et protestants - puissent joyeusement s'associer, et aussi les incroyants, ces hommes et ces femmes de bonne volonté qui pensent

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que seuls les efforts des hommes permettront que le monde devienne meilleur pour tous.

«Notre Jeûne fédéral» a répondu: «II faut inviter tout le peuple, autorités civiles et religieuses en tête, à consentir ce jour-là un sacrifice pour ceux qui n'ont pas nos privilèges helvétiques, c'est-à-dire essentielle­ment pour le tiers monde ».

Le canton de Neuchâtel a donné le branle en 1957; Vaud a suivi; Genève s'est joint au mouvement, puis le Valais et d'autres régions. La Suisse alémanique a commencé d'em boîter le pas et nous espérons étendre l'action à l'ensemble de la Confédération. Les trois Eglises officiellement reconnues (protestante, catholique-romaine, catholique­chrétienne) ont pris l'initiative du mouvement et en demeurent les éléments moteurs, mais il comprend parmi ses responsables des re­présentants de tous les milieux de la popula­tion. Il s'agit en effet de conserver au leûne fédéral son caractère officiel et populaire, et pas seulement ecclésiastique.

Les croyants ne sauraient évidemment ac­cepter que, pour l'Eglise, le Jeûne fédéral soit réduit à une offrande et à un acte de phi­lanthropie. L'Eglise connaît d'autres dimen­sions spirituelles au jeûne, et elle doit y rendre attentifs ses fidèles. Mais comme une vivace tradition de l'Eglise ancienne le prouve, le jeûne chrétien a aussi le sens d'une priva­tion alimentaire pour les autres. Citons seu­lement un exemple: un des plus anciens écrits chrétiens, le Pasteur d'Hermas (milieu du Ile siècle) s'exprime ainsi: «Tu ne prendras, ton jour de jeûne, que du pain et de l'eau, puis tu calculeras le montant de la dépense que tu aurais faite ce jour-là pour ta nourriture et tu le donneras à une veuve, un orphelin ou à un indigent: ainsi tu te priveras afin qu'un autre profite de

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ta privation pour se rassasier, et prier pour toi le Seigneur ». Le chrétien peut donc s'associer de plein cœur: l'offrande du leûne fédéral constitue pour lui un «minimum commun: qu'il peut accomplir avec les autres ce jour-là.

Mais il ne s'agit pas, d'autre part, de don­ner et de faire donner pour que, comme l'a écrit un hebdomadaire romand, excessif dans sa généralisation «les produits de certaines actions précises viennent s'inscrire dans la colonne «recettes» des budgets de certains Etats du "Tiers Monde ».

Non, les responsables de «Notre Jeûne fédéral» choisissent chaque année un ou plusieurs objectifs, et l'application des mon­tants recueillis est contrôlée strictement et sur place. Ce contrôle s'effectue en tout premier lieu par «Swissaid », l'organisme cen­tral et officieux, politiquement et religieuse­ment neutre, d'aide au Tiers Monde, mandaté par la Confédération; en second lieu par les Missions et les organisations religieuses ou laïques auxquelles notre institution confie cette tâche et qui répondent envers elle de l'utili­sation adéquate des montants reçus.

Il n'y a donc aucun risque que les dons ne reçoivent pas la destination voulue par les donateurs.

C'est sans crainte dès lors que nous faisons appel à la précieuse collaboration des mem­bres du corps enseignant, à leur générosité et à ceIle de leurs élèves, étant bien certain que tous tiendront à manifester leur solida­rité à ceux auxquels le produit de la coIlecte est destiné, des jeunes qui, comme eux, ont la volonté de s'instruire et de se former.

Au nom du Comité valaisan de «Notre Jeûne fédéral»

Le président: Norbert Roten

Société suisse des maîtres de gymnastique Commision technique

Publication des A. COl)rs de répétition pour instructeurs

suisses de ski et pour «professeurs SSMG» de ski, 5-8 décembre 1974

Aux cours centraux de Verbier (cours No 7) et Davos (cours No 10) sont admis les IS et les prof. SSMG de ski qui, n'étant délégués ni par leur canton, ni par la SSMG, désirent faire leur cours de répétition (1 + S inclus !) ; ces participants ne peuvent pas être indemnisés par la SSMG ; les frais de pension et de skilift s'élèvent à Fr. 150.- environ.

B. Cours de moniteur de ski 3 (cours prépa-ratoire au brevet IS) No 50

1re partie: 26 au 31 décembre 1974 à Laax­Flims GR.

2e partie: 26 février au 2 mars 1975 à An­dermatt UR. (destiné aux participants de langue allemande et française).

Conditions de participation: 1. Moniteur de ski scolaire 2 ou moniteur

J +S 2, avec recommandation pour la for­mation de moniteur 3.

2. Avoir participé à un cours de ski de fond, ou de slalom, ou d'excursions.

3. Prendre l'engagement de se mettre à dis­position de son canton ou de la SSMG pour l'enseignement du ski dans le cadre scolaire.

Ces attestations ou certificats doivent être joints à l'inscription.

cours d'hiver 1974 (Le prochain cours de moniteur 1 + S 2:

14 au 19 avril 1975 à Andermatt. Le prochain cours d'excursions: 31 mars au 5 avril 1975 au Grand-St-Bernard).

C. Cours de moniteur de ski 1, du 26 au 31 décembre 1974

No 45 Monts Chevreuils VD (enseignement en langue française) formation de moniteur 1 +S 1 et cours de répé­tition 1 +S.

No 46 Grimmialp BE (Diemtigtal) (ensei­gnement en langue allemande) for­mation de moniteur 1 + S 1 et cours de répétition 1 +S.

No 47 Seebenalp SC (Flumserberge) (lan­gue allemande) formation de moni­teur J + S 1 et cours de répétition J+S.

No 48 Les Breuleux (Jura bernois) cours spécial de fond - formation de mo­niteur 1 +S 1 ou 2 possible.

No 52 Champéry VS (langue française) for­mation de moniteur 1 +S 1 possible.

No 53 Sorenberg LU (langue allemande) pas de formation de moniteur J + S.

No 54 Stoos SZ (langue allemande) - pas de J +S.

No 55 Airolo TI (langue italienne) - éven­tuellement moniteur J + S 1 !

No 56 Laax-Flims GR - cours spécial de slalom (conditions de participation: très bonne technique de ski avec maîtrise de la godille.

49

Remarques:

1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues.

2. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique, au brevet secon­daire, les maîtresses ménagères et de tra­vaux à l'aiguille peuvent être admis aux cours, pour autant qu'ils participent à l'enseignement du ski.

3. Pour les participants aux cours de moni­teurs J +S 1, la maîtrise du virage en stem dans toutes les neiges, ainsi que l'attestation sur l'inscription qu'ils ensei­gnent le ski aux III/IV degrés sont condi­tions d'admission.

4. Seule une petite subvention de logement et de pension sera versée; les frais de voyage ne seront pas remboursés. Pour cette rai­son, les maîtres auront la liberté de choisir leur lieu de cours. Cependant la commis­sion technique se réserve le droit d'opérer

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des changements au cas où une égalisa­tion entre les différents cours s'avérerait nécessaire.

5. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits rece­vront dans la deuxième moitié de novem­bre un a vis leur signalant si leur inscrip­tion est acceptée ou refusée.

6. Pour tous les cours de formation de mo­niteur J +S il faut remarquer sur la carte d'inscription si on désire formation ou répétition.

7. Les inscriptions tardives ou incomplètes ne pourront pas être prises en considéra­tion.

Inscriptions : Au moyen d'une formule d'inscription au­

près de M. Hansjbrg Würmli, président de la Commission technique, Schlatterstr. 18, 9010 St-Gall.

Délai: 25 octobre 1974. Les formaIes d'ins­cription peuvent être obtenues auprès de M. Paul Curdy, inspecteur, Gravelone 12, 1950 Sion.

RECYCLAGE POUR L'INTRODUCTION . DU PROGRAMME CIRCE D'EDUCATION PHYSIQUE

Direction:

Paul Curdy, inspecteur cantonal de gym­nastique, Gravelone 12, 1950 Sion.

Les maîtres et maîtresses donnant les cours d'éducation physique dans les classes de 1 re à 4e année primaire sont astreints à suivre en septembre 1974 une journée de cours d'introduction du programme CIRCE. Ces cours se dérouleront durant l'horaire ordi­naire de la classe.

En principe chacun doit suivre le cours organisé pour son district et pour le degré

scolaire auquel il enseignera durant l'année 1974-1975.

Les cours débutent à 8 h. 30 en tenue de g~mnastique et se terminent à 16 h. 30.

Les participants apportent avec eux le programme CIRCp. Le repas de midi est pris en charge par l'Etat. Il sera servi dans un établissement désigné ultérieurement.

La présente tient lieu de convocation. Les enseignants des degrés concernés sont tenus de se présenter au cours.

Pour les dates et lieux des cours, prière de consulter le TABLEAU DES COURS ci~

dessous.

TABLEAU DES COURS

Dates 16.9.74 16.9.74 17.9.74 17.9.74 19.9.74 19.9.74 20.9.74. 20.9.74 23.9.74 23.9.74 24.9.74 24.9.74 26.9.74 26.9.74 27.9.74 27.9.74

Lieux Vouvry St-Maurice Vouvry St-Maurice Martigny Châble Martigny Châble Sion Sion Sion Sion Sierre Sion Sierre Sion

Salles Ec. primaire Ec. primaire Ec. primaire Ec. primaire Ec. primaire Ec. primaire Ec. pr~ma~re Ec. pnmaIre ENG Sacré-Cœur ENG Sacré-Cœur Borzuat Sacré-Cœur Borzuat Sacré-Cœur

Maîtres Joris Delaloye Joris Delaloye Bovier Theux Bovier Theux Dessimoz Grand Dessimoz Grand Michellod Bruchez Michellod Bruchez

Participants Degrés Districts

Monthey St-Maurice Monthey St-Maurice Martigny Entremont Martigny Entremont Conthey Hérens-Sion Conthey Hérens-Sion Sierre Sion Sierre Sion

1re - 2e année 1re - 2e année 3e - 4e année 3e - 4e année 1re - 2e 'année 1 re - 2e année 3e - 4e année 3e - 4e année 1 re - 2e année 1re - 2e année (- ville) 3e - 4e année 3e - 4e année (- ville) 1 re - 2e année 1 re - 2e année (ville) 3e - 4e année 3e - 4e année (ville)

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Concours d'émissions radioscolaires

La Commission régionale. romande de ra­dioscolaire invite tous les intéressés à parti­ciper à un concours de créations d'émissions radioscolaires, destinées aux élèves de Suisse romande.

Conditions:

1. L'émission est destinée aux élèves de Suisse romande de l'une des 4 catégo­ries suivantes:

- élèves de 6 à 7 ans - élèves de 8 à 9 ans - élèves de 10 à 12 ans - élèves de 13 à 15 ans

2. Le thème traité doit s'intégrer aux pro­grammes scolaires actuels ou traiter de notions que l'école a borde dans ses le­çons, même si elles ne figurent pas ex­plicitement au programme.

3. La durée de l'émission peut varier de 15 minutes à 30 minutes suivant l'âge des élèves auxquels elle est destinée et le sujet.

4. L'émission présentée peut s'intégrer à une série d'au plus 3 émissions dont il con­viendrait alors de donner un plan général.

5. Le projet est à présenter sous deux formes à choix:

52

1re possibilité: Texte complet de l'émission accompagné des indications souhaitées pour la mise en

onde (extraits musicaux, acteurs, bruitage, etc .). Tl peut être accompagné d'éléments so­nores enregistrés sur bandes magnétiques.

2e possibilité:

Enregistrement complet de l'émission sur bandes magnétiques, y compris bruitages ou autres accompagnements sonores. Les enregistrements doivent être d'excel­lente qualité. Les bandes en cassettes ne sont pas acceptées.

6. Les travaux seront envoyés à Radio-té­lévision Suisse romande, Emissions ra­dioscolaires, 1211 Genève 8, jusqu'au 31 décembre 1974, accompagnés d'une en­veloppe fermée contenant le nom et l'adresse de l'auteur.

7. Les travaux seront examinés par un jury formé des membres du groupe de travail de la radioscolaire romande et de délé­gués de la Commission régionale romande de radioscolaire. Le concours est doté de 3000 francs de prix. Le 1er prix pourra atteindre 1000 francs.

8. En échange du montant reçu, l'auteur cède tous ses droits d'exploitation de l'œuvre par la RTSR.

La Commission régionale romande de radioscolaire

N.-B. Pour tous renseignements supplémen­taires, vous pouvez vous adresser à l'ODIS, tél. 027 3 93 65.

AUX ENSEIGNANTS ABONNES A L'ECOLE VALAISANNE ET QUI ONT QUITTE L'ENSEIGNEMENT A LA FIN DE L'ANNEE SCOLAIRE 1973-1974

A de nombreuses reprises, les personnes qui quittaient l'enseignement nous ont émis le désir de toujours recevoir l'Ecole valaisanne.

Par conséquent nous adressons la revue à tous ceux qui ont quitté l'enseignement au printemps 1974. Ceux qui ne voudraient plus recevoir la revue sont priés de refuser le numéro d'octobre. Merci.

AUX BENEFICIAIRES DE LA CAISSE DE RETRAITE

Nous rappelons qu'à la suite d'un accord avec la caisse de retraite du personnel en­seignant, tous les enseignants bénéficiaires de la dite caisse reçoivent la revue gratuitement.

SEMINAIRE POUR LES ENSEIGNANTS SECONDAIRES

Comme chaque année, la Commission na­tionale suisse pour l'UNESCO organise cet automne un séminaire destiné aux professeurs de l'enseignement secondaire de Suisse ro­mande et du Tessin. Ce séminaire a pour but d'informer les enseignants de la manière la plus complète possible sur une région, dans l'esprit de la compréhension internationale dont s'imprègne l'idéal de l'UNESCO.

Cette année, le séminaire aura pour thème

LE SAHEL Il aura lieu du jeudi 1 0 octobre 1974 (12

heures) au samedi 12 octobre (14 heu res) à l'hôtel Mont-Fleuri, 1842 Territet-sur-Mon­treux. Des exposés sur les aspects politiques, économiques, culturels, géophysiques, etc. du Sahel sont prévus au programme.

La participation aux frais est de Fr. 80.­par personne. Les frais de logement (chambre à · deux lits) et de transport (voyage aIler­retour en 2e classe) sont à la charge de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO. Le nombre des participants est limité à 50.

Les feuiIleB d'inscription sont à disposition au Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO Département politique fédéral 3003 BERNE Téléphone 031 61 35 50.

COMMUNIQUE CONCERNANT LE PRIX DE L'ABONNEMENT A L'ECOLE VALAISANNE

Vu l'augmentation constante des frais d'im­pression, nous ·nous voyons obligés d'aug­menter le prix de l'abonnement de Fr. 15.­à Fr. 20.-. Nous vous remercions pour votre cam préhension.

.,AUX ENSEIGNANTS SECONDAIRES ET PROFESSIONNELS DU VALAIS ROMAND

Durant les mois de septembre, octobre et novembre, l'Ecole valaisanne sera envoyée à tous les enseignants du Valais romand.

Comme nous le précisons dans notre édi­torial, notre désir est d'offrir un moyen d'échange à tous les enseignants dans ce canton. Joint au numéro de novembre chaque enseignant non abonné à la revue recevra un coupon-réponse qu'il voudra bien nous faire parvenir s'il désir s'abonner à l'Ecole valai­sanne. Merci de contribuer à la réalisation d'un désir maintes fois exprimé.

APPEL AUX ENSEIGNANTS CONCERNANT LES DIAPOSITIVES

Afin de mieux répondre aux besoins des enseignants et pour améliorer la qualité des diapositives en prêt à l'ODIS, nous lançons un appel à toutes les personnes qui s'intéres­seraient: 1. A reprendre les collections de diapositi­

ves de rODIS, les examiner et décider de les retirer du service de prêt, d'en acheter d'autres ou de les dédoubler.

2. A mettre à disposition des diapositives privées et ainsi en faire profiter tous les collègues.

3. A faire des diapositives sur des sujets à déterminer (géographie, science, etc ... )

En fonction du nombre de personnes qui s'annoncent, nous examinerons comment nous pourrons structurer ce travail.

Vous pouvez contacter rODIS (027 3 93 65) pour des renseignements complémentaires.

Nous comptons beaucoup sur la collabo-ration des enseignants de tous les degrés. 1

Merci. 1

53

3 compléments de valeur pour aider

Vous voudriez que vos enfants soient plus tard des hommes libres et heureux, des chrétiens au­thentiques qui seront à même de remplir leur rôle dans la communauté humaine.

Pour atteindre ce but, vous n'hésitez pas à employer les moyens les plus' adéquats à influencer, d'une manière heureuse, les petits qui vous sont confiés. Et, sans doute, vous vous êtes posé la question: «Quelles lectures donner à nos enfants? )}

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Les maîtresses y trouveront des histoires en bandes dessinées (sans texte), des exercices d'association, des puzzles, des bricolages, du pré-calcul, de la catéchèse, des exercices préparatoires à la lecture, tout cela bien entendu, sous forme de jeux et d 'activités amu-

. santes. Le programme détaillé de toute l'année ainsi que des numéros spécimens seront en­voyés gracieusement sur simple demande.

2 BONJOUR - hebdomadaire des 6 à 8 ans

54

Un journal frais et gai qui passionnera d'em blée les enfants des petites classes pri­maires (lre, 2e et 3e années). Un complément quasi indispensable pour donner à vos enfants le goût à la lecture et partant un moyen efficace pour en acquérir la pratique. Bonjour apporte, par ailleurs, tout un programme qui illustrera d 'une façon vivante les principaux cours donnés en classe. Citons: la mathématique moderne, présentée ici sous forme de jeux; l'initiation à la lecture; la catéchèse richement illustrée de photos en couleurs; les activités socio-culturelles: bricolages, comment apprendre à bien des­siner, etc.; le monde des animaux: grâce à des photos très réussies nous apprenons aux enfants à observer les animaux, tout en leur racontant, sous forme d'une histoire, leur vie et leurs mœurs. Chaque numéro apportera en outre, une belle planche d'images­chromos qui illustreront les cahiers. Et en exclusivité: une initiation à l'expression orale et écrite. Pour plus de détails, demandez-nous le programme d'année de Bonjour!

NOS ADRESSES: Editions Presse Européenne ~ Adm.: 3281 AVERBODE (Belgique) - CCP 2357.01 Tél. : (013) 77.16.60 ~ Rédaction: avenue du Suffrage Universel 14, 1030 BRUXELLES Tél. : (012) 215.99.46.

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3 T·REMPLIN - hebdomadaire des 9 à 14 ans

Journal-pilote des -moins quinze, Tremplin se présente sous une forme jeune et dy­namique.

A côté des rubriques de délassement, le journal apporte lui aussi une riche documen­tation plus particulièrement utile aux élèves des 4e, 5e et 6e primaires.

En exclusivité : une ligne du temps géant e construite, semaine après semaine, avec la collaboration des lecteurs et donnant un panorama de l'Histoire de la civilisation eu­ropéenne. Une rubrique originale et amusante formant à l'epression orale et écrite. Géographie générale et reportages à travers le monde.

Citons encore les planches de vulgarisation scientifiques, la catéchèse, les activités socio­culturelles et la très belle planche de documentation scolaire. Programme complet et détaillé sur simple demande.

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QUELQUES REFLEXIONS

t;ür les examens d'admission aux écoles normales de mai/juin 1974

FRANCAIS

Les travaux écrits révèlent des connaissances très satisfai­santes en grammaire. Par contre, les rédactions des candidats sont plutôt faibles dans l'ensemble:

- le manque de suite logique et les incor­rections de style dévalorisent plusieurs travaux,

- le vocabulaire apparaît souvent pauvre, - les clichés abondent

et même l'effort élémentaire de soin et d'orthographe est mainte_s fois négligé, ce qui est 'regrettable pour un certain nombre de candidats, probablement aptes à faire mieux, malgré l'ambiance propre aux jours d'examens ~t qui n'est pas plus propice à la prose qu'à la poésie ...

Lors de la présentation d'un texte au cours de l'examen oral de français, plusieurs candidats éprouvent de la peine à faire une simple lecture expressive du morceau proposé. Beaucoup rencontrent _également des difficultés lorsqu'il s'agit de résumer le passage lu en respectant l'idée de l'auteur.

Par contre, d'autres candidats s'expriment avec aisance, mais ils constituent la minorité, peut-être pour que l'on se souvienne que le Valaisan est taciturne par tradit ion ...

ALLEMAND

Les épreuves écrites donnent des résultats bons à très bons. L'examen oral nous incite à souhaiter un effort exigeant et persévérant dans le domaine de la prononciation.

Examens pour les candidats de formation classique, ~cientifique ou commerciale.

Les épreuves des .examens écrits de 1974, destinées aux candidats d"e formation classique, scientifique ou commerciale qui désiraient être admis dans les cours supérieurs des Ecoles Normales peuvent être obtenues à

- l'adresse suivante: Secrétariat de l'Ecole Normale des Ins-titutrices Pré d'Amédée 14

1950 SION

. LANGUE

1. Soulignez les propositions relatives des pharases suivantes. Relevez en face de chaque phrase, le nom complété par la proposition relative ainsi que la fonction de ce nom.

Ex.: J'admire la maison ,qui se dresse sur la colline, la maison = compl. d'obj. dir. d'admire.

Sur la carte que vous observez avec intérêt se trouvent deux précieuses indications.

La cour est envahie par la foule qui, depuis votre arrivée, déborde d'enthousiasme.

Le village où vous demeurez . est connu.

Les fleuves sont des chemins qui marchent.

Plusieurs personnes ont vu que l'artiste était fier de l'oeuvre qu'il avait créée.

2. Si possible, reliez par des flèches, d'une colonne à l'autre, les phrases dont les propositions sont de même nature indépen­damment de leur fonction.

ex. : 1 princ. + 1 sub. inf~n. ________ l princ. + 1 sub. conj. 1 princ. + 1 sub. conJ. _________ l princ. + 1 sub. infin.

L'idée que l'hiver ap­proche me désole.

Tu entends les oiseaux chanter.

J'observe la mésange qui joue sur le pré.

Il n'a que trois francs dans sa poche.

· Nous déposerons, si tu es sage, quelques sous dans ta poche.

· La maison que tu habites me plaît.

· Tu voudrais cueillir des fleurs.

· Nous avons vu sortir la marmotte de son trou.

3. Remplacez les périphrases par l'un des mots suivants:

observer - guetter - distinguer - dévisager

voir nettement un objet parmi d'autres

regarder avec intérêt, en vue d'apprendre

regarder quelqu'un avec indiscrétion

f regarder dans l'intention de surprendre

quelqu'un.

4. Dans les phrases suivantes, soulignez la finale qui convient

Me s parents et moi · attendrons votre retour · attendront votre retour

Si tu pars pour l'Italie · je t'accompagnerais · je t'accompagnerai

En attendant de vos nouvelles

· je vous envoie mes meilleures salutations · veuillez agréer mes meilleures salutations

Il nous présente · un argument convaincant · un argument convainquant

Tout a été détruit · cette maison excepté · cette maison exceptée

. J' e spère · que tu réussisses · que tu réussiras.

5. Soulignez la ou les réponses qui conviennent

Le s verbes "s'évanouir, s'en aller, se taire, se repentir"

· peuvent se trouver dans une proposition comportant un complément circonstanciel

· s'emploient en général avec un pronom qui joue le rôle de complément d'objet direct.

Les adjectifs qualificatifs composés (par ex.: sourd-muet, bru n - clair, haut placé, mort-né) restent tous les deux invaria­bl es.

quand ils qualifient l'un et l'autre le même nom

· quand ils désignent une couleur · quand le premier a une valeur adverbiale.

Le p articipe passé conjugué avec l'aux iliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte, quand il s e trouve dans une proposition relative commençant

. par qui . par dont . par que

En gé n é ral, les compléments circonstanciels de temps ou de ma n ière

· peuvent facilement être déplacés dans la phrase · ne sont jamais en tête de phrase · peuvent facilement être supprimés sans que la

phrase devienne incorrecte · peuvent être remplac é s par un adverbe.

dant f émin l n de forme dlf erente: un correspon

le fils · le professeur

le lion le gendre

l'écrivain le jouet

7. Soulignez .L. la de-f~nition qui convient:

tribut redevance groupe d'hommes

le médecin le soleil

homme politique ayant des attributs pr écis

ballade

Cheminot

presbytérien

chanson à danser promenade lampe électrique

- d l'entretien des chemins publics homme charge e employé des CFF vagabond

membre d'une communauté protestante homme habitant dans une cure défaut de la vue.

. en mettant une croix 8. Indiquez la signification des.mots SUlvants dans la ou les cases qui conVlennent:

r-

instant précis ~ère lueur lueur brillante -

où le jour suc- blanchâtre et rosée qui an-

aube

aurore pointe du jour

pré

prairie

champ

,-

,..-

r-

sède à la nuit

étendue

de grande dimension

qui annon- nonce le lever ce le jour du soleil

J

de terre mise en valeur

de petite . pour la pour dimension culture l'élevage

-

-

l

'REDACTION

1. PAYSAGE

On a dit qu'un paysage est un état d'âme. Décrivez un paysage familier au moment où sa lumière, son atmosphère, éveillent en vous des sensations et des impressions que vous préciserez.

2 . DEPART

Les grands trains transcontinentaux, les transatlantiques, les avions font Souvent rêver de départs vers des pays lolÏ:ntains.

Vous accompagnez des voyageurs à la gare, à l'aéroport ou dans un port de votre choix . Pris dans l'atmosphère du départ, vous imaginez les villes, les pays qu'ils vont traverser ou visiter.

3. CIVILISATION

Dans une de ses chansons les plus célèbres, Jean Ferrat évoque avec beaucoup d'émotion et de poésie, la désertion des campagnes et l'exode vers les villes:

"Pourtant, dit-il, que la montagne est belle"

Partagez-vous sa nostalgie et regrettez-vous les bouleverse­ments actuels, le déclin de la vie champêtre avec ses charmes simples et ses traditions, au profit de la vie plus artifi­cielle et mouvementée des villes ? Ou êtes-vous heureux sans restriction d'appartenir à la deuxième moitié du XXè siècle à la civilisation des villes, de la vitesse, de l'atome et de la conquête spatiale?

MATHEMATIQUE MODERNE - 1ère partie

(24 points)

1 . Dans un immeuble il y a 23 personnes (ensemble E)

17 personnes ont la télévision 15 personnes ont une voiture 20 personnes ont la radio

Toutes les personnes qui ont une télévision ont aussi une radio.

Toutes les personnes qui ont une voiture ont aussi une télévision.

a) Représenter cette situation par un diagramme de Venn (Euler) sans plage vide

b) Combien de personnes ont la radio et n'ont pas de télévision?

2. Déf inir en ClomITéhens ion:

A U B

B x A

CE A

3. Dans E = [ fZJ ) ~ 1 ru ) * J b. JO, ~] On prend les ensembles:

Placer dans chacun - des diagrammes suivants les éléments x de E qui conviennent

xt,lA ,et xt -B

~ (, A et x t -B

x.~ A pu 2:C € B

4 . Soit A { x/x €, IN et x <15 1 B { x/x E: IN- et 100 ~ll } C { x/x €: IN et x~ B etX> 12 }

a) Ecrire en extension

A C

B cp (B)

b) Répondre par une croix dans une des deux colonnes Vrai Faux Vrai Faux

CeA {ls} E.: A

BeA {lsJ C (jl(A)

CeB (0,1) t. A

5 . Soit les ensembles A f 0, 2, sJ

B { 0, 2, 4, 5, 7, la}

a) Donner A x "A en extension

"A x A =

On considère l'application f

(x ,y) I----)~ X + Y

b) Faire le diagramme sagittal de cette application

c) Répondre par oui ou par non:

f est-elle une relation? ..... . f est-elle une surjection ? ..... .

f est-elle une injection? .... . f est-elle une bijection? ...... .

6. Placer sur le schéma les éléments de l'ensemble E

E = [5, 7, 15, 8, 30} pour que la relation représentée

ait pour critère "est diviseur de"

E Q Q

/\ O~) () o

7. a) Déterminer l'ensemble A des éléments x de ~ qui vérifient

à la fois

8.

4x + 3 < -5 et 3x + 2 ') -7 .................... .

b) Déterminer de même l'ensemble B des éléments de "Z. qui

vérifient à la fois

et 2x 5 <-3 ........ . .. . . . . .......... .... .

c) Déterminer alors leur réunion

A uB ............................

1

2

4

9

11

9.

a) Quel(s) chiffrees) occup(nt) l'espace inclus dans le rec­tangle et le grand triangle, mais non dans le cercle

b) Combien d'espaces sont communs à deux de ces figures mais à deux seulement

c) Combien de triangles y a-t-il dans ce dessin de figures géométriques

On considère l'ensemble A défini par A = f a, b]

a) Déterminer Card A Card

b) Ecrire en extension 0 (A) 9J c) Quel est le cardinal de f> (A) Card tp

A

(A)=

(A) =

MATHEMATIQUE MODERNE - 2ème partie

(18 points)

1. Soit 3 fonction

f h IN~ IN

x~3x x~2x +

a) Déterminer g -1

IN~IN

x~ x~

b) Compléter h(3) f (0)

g(O) f( 3

h- l (3) g( ) h(7)

c) Soit A { x/x € IN et 4 < x < Il }

Calculer f(A) h(A)

1

2. Dans.chacune des 3 sér ies de nombres il y en a un qui est

inexact. Tracez-le et écrivez le nombre exact.

1 2 4 8 16 36 64

1 2 4 7 11 16 23

1 5 2 6 3 7 4- 9 5

3. Effectuer les calculs suivants

1.

«_2)21 3 3

a) c) (_3)°)

b) 3 (2:)4 d) (-1) 17

5 125

2 8

2 f)(Effectuer sans calculer)

II. Ecrire sous forme de carré

x 2 _ 2ax + a2

III. Factoriser

3x - 9xy

4. Compléter sachant que la base est quatre

a)

b)

5. La différence de deux nombres est 570. Trouver ces deux nombres sachant que' si l'on divise le plus · grand par le plus petit on obtient 19 pour quotient et 12 pour reste.

9

6. Compléter le

7 .

tableau suivant:

2 (x+y+z)

z (x - y)

2 (x+y)

xyz

x 2 °

y -3 2

z 4 -5

Al' aide d bl . es ensem es sUlvants, compléter si possible les étiquettes et pointillés du schméa ci-dessus:

0 1/3 Z+ 0,3 ° ; R ; lN'

0,12345279 ..... .. ; -12 0,25 j ~ ; - 1/3 4"

-3

-1

2

8. Un train parcourt une distance de 225 km en 2h~

a) Compléter le tableau suivant:

durée du parcours en heures 1 1 q 2

longueur du parcours en km

b) Représ enter les couples trouvés ci-dessus par des points dans le diagra l' ::"e sui v[lnt.

h. ~"l' ~. ~~ ~

li

3.

~

t

.. IIto ~.~o 31:>0 'tpo 5(0 6~~o ~

ALLEMAND

(18 points)

1. Insérer le verbe qui convient:

1. Bitte, ...... Sie morgen nicht wieder so spat Die Schule

............ um 9 Uhr ........... .

2. Der Lehrer sagt: "Bitte, ........ Sie den Füller und ..........

Sie den Satz ! "

3. Bitte, .......... Sie noch nicht .Hause Die Schule ......... .

drei Stunden.

4. Der Lehrer .......... :"Auf Wiedersehen !", dann ........... er

das Zimmer.

5. Der Kellner .......... Kaffe und wir .......... ihn

6. Die Taxifahrt nachCrans .......... nicht billig, Sie ...... ... ..

25 Franken.

7. Der Zug .......... um 10.16 Uhr von Siders .......... : in Salgesch

........... er nicht, denn es ist ein Schnellzug.

II. Donner le résultat en lettres

a) 1. Neunundvierzig und siebzehn ist ............................. .

2. Vier mal acht ist ....................... .

3. Hundert weniger neunundneunzig ist ........................... .

4. Zweihundertzehn durch sieben ist ............................. .

Donner le résultat en chiffres

b) 5. Heute ist ................ Mai 1974 (Datum)

6. Am Anfang eines Briefes schreibt man: Sitten, ............... .

7. Wann fangen die Sommerferien an ? ............. Juni 1974 (Datum)

III. Compléter:

Wohin gehst du Ich gehe .......... Freundin

.......... Konzert

Wohin fahrst du Ich fahre ............. Deutschland

............. Ferien.

Wo ' bleibt er Er bleibt ........... . Brig

. Büro.

Wo wohnt Hans ?

.......... Sommer wohnt er .......... Land

.......... Herbst wohnt er .......... Eltern.

Winter wohnt er .......... Ferienhaus ........ Verbier

Frühling wohnt er ........ Genfersee.

IV. Mettre l'adjectif possessif qui convient et accorder:

Es lautet. Frau Braun affnet die Tür. Der Brieftrager gibt Frau

Braun einen Brief. Frau Braun geht in .......... Zimmer zurück.

Dort sitzt .......... Mann und arbeitet.

"Hier ist ein Brief, Paul! Er kornrnt von Frankfurt", sagt sie,

Herr Braun affnet den Brief und liest. Dann sagt er .......... Frau:

"Heute kommt Besuch. Mein Freund Walter fahrt nach Hamburg und

unterbricht .......... Reise hier in kaln ... . ....... Zug kommt um

3.45 Uhr an ! "Oh, dann kommt er bald. Ich koche jetzt Kaffee."

Frau Braun geht in die Küche. Herr Braun hilft .......... Frau und

kauft Kuchen.

Um vier Uhr kommt der Freund. Herr und Frau Braun grussen ......... .

Gast herzlich : "Guten Tag, Walter Was machst du ? Wie geht es

.......... Frau und .......... Kindern ? " Danke, danke ! ..........

Familie geht est gut ........... Sohn studiert jetzt in Frankfurt, und

.......... Tochter geht noch in die Schule. Ich mache eine Geschafts-

reise und komme von Stuttgart. Ich fahre heute abend weiter."

"Schade ! .......... Besuch ist sehr kurz" , sagt Herr Braun und führt .......... Freund ins Zimmer .......... Frau gibt ........ Gast

Kaffee und Kuchen."

V. Former des pharses en respectant le singulier ou le pluriel donné:

a) au présent

1. Franzose, fagen, deutsch-Polizist.: ........................ .

2 . Madchen, tragen, bunt - Kleider: ............................ .

3. Ihr, l1elf en, krank - Arme: .................................. .

b) au prétérit

1. Ich, kennen, Name, hoch - Berge: ............................ .

2. Kino, bieten, schlecht - Film: .............................. .

3. Wirt, bringen, Gast, Essen.: ................................. .

c) au passé composé

1. Polizist, folgen, gefahrlich - Dieb.: ...................... .

2. Dieb, verschwinden, dunkel - Keller.: ...................... .

3. Du, werden, gut - Arzt.: ................................... .