L'Ecole valaisanne, septembre 1958

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Rédaction: MICHEL VEUTHE1' Office de SION Redaktiorl : Prof. ERNS1' SCHMIDT Sc1lUli1upektor BIUG Tet . ( 028 ) 31516 L'ECOLE VALAISANNE REVUE PEDAGOGIQUE POUR L'ECOLE ET LA FAMILLE PARAIT CHAQUE MOIS 2me ANNEE - N0 11 /12 SION, LE 15 SEPTEMBRE 1958 WALLISER SCRULE ZEITSCHRIFf FOR JUGENDBILDUNG IN SCHULE UND ELTERNHAUS ERSCHEINT MONATLICH 2. JAHRGANG . Nf. ll/l2 SITTEN, DEN 15. SEPT. J958

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Page 1: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

Dr. J . Jumili s

Michel Veuthcy

r:rnst Schm id t

Jus. Sd lU 1 be tte ...

]ose l}h Antz

Josef von Malt

Albel'I Vui stincr

Gahriel Arldlu'1.

SOMMAIRE - INHALT

fr/ir sind Heffer IInd l''rclIllde

l,ecture et XXe siècle

Le /ll'er und ScllUlbibliothek

Le.~ bibliotllè(jues

ErzielHlIlg zum Huche

!Pie richtet ml/Il cille Scllldhiblio,hek cil, ?

l ... e COli te ii l'écol.e

C~/lt.res culLurels ml, viU/lge

COllltnUnÎl'u lioll S - Mittei/llllgell

RENSEIGNEMENTS - HINWEISE

474

478

485

'193

495

503

508

511

514

« L'Et:ole vil laisanne panlÎI il Siuli lit' lt'I' d e chaque mois d e nov~lll"n~ à juin . F:n é lë. numéros douhles le ]5 juille t 0 1 le 15 sepltl lHhn:.

Die «Walli scr Scinde :. l' r sclte illl in Sillt!1l um 1. jt'{)(·s MOllutli. Jill SOUlmer, Dopp('lnllllllllcl'II al1l ] 5. Juli tlnd ] 5. Septf'llIbCJ'.

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le 15 de chaque mois am 15. des Monats

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Rab.

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Eq

Rédaction:

MICHEL VEUTHE1'

Office de l'e /lsejgllemell~

SION

Redaktiorl :

Prof. ERNS1' SCHMIDT

Sc1lUli1upektor

BIUG

Tet . (028) 31516

L'ECOLE VALAISANNE REVUE PEDAGOGIQUE

POUR L'ECOLE ET LA FAMILLE

PARAIT CHAQUE MOIS

2me ANNEE - N0 11/12 SION, LE 15 SEPTEMBRE 1958

WALLISER SCRULE ZEITSCHRIFf FOR JUGENDBILDUNG

IN SCHULE UND ELTERNHAUS

ERSCHEINT MONATLICH

2. JAHRGANG . Nf. ll/l2 SITTEN, DEN 15. SEPT. J958

Page 2: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

Nos amis les livres Chanoine Alexis ROUILLER

Die Leklii re geh(irt zu den .~ch w~erig.~ ten Problemen. mit dellclI sic" der heu tige Erziehel' :za~ belas:~en flClt. Abgesehen lion Jcncll. die un/ühig sind : 11 lesen, ulld jClleli a/ldem _ sie b~ldell ~me .. selJ,~lIc A.ftSlla lf.l1Lc -, dCIl~lt ihr i"nereT Rcichtwn gel/ügelld Stolf zur BeLrctclttung b'~te!, Is t lur die Inf?/StCI~ Menschen dle Lektiire die erst.e Qwdle, welche Ulllfm die lI otwetldige gClStlge lVahnlllJJ cr~c"lJ e.ut. Die Lekliire drüngt sich scholl in der Volks!ic11111e uls Ergiill' :t,·g ~es Lel~. /'lit0.l/es tut/. Le,~en llllein. aber geniigt nic/il, mali I1IU SS guI lesell . rf/jl' diir/en es

~? lIIc/a nllt elll er IIl1geol'~rwum ~eldenschû/t, de.r sog. Lesewllt, bewcl1dcII huse" , ~'orldent m.ussen den Gesc/lI1~tJck des Jugc/ldllChen T.Jf~sers k.oll trollieren IInd orienÛererl. WC/lire [( ultur el1t,~teht /lUT (/Us dleser lrmgsamf?1l Assimiliel'ullg, welche erst die 1lI1O.bdirtghare Vertielung der durch d~n !ex~ geb~~el1ell Gedullhen und Geliihle ermiiglicht. Die LesewLlt lIat ilmm U~spr~lIIg !ne., .~t 1ft ellwr /I/r das Alter des Leser.~ /loch nicht geeigllf?ten Delaiire. Es ist daher wl chtJ~, d~e. )llIIgel1 Lese~ darU/.I. Zll lI.~wOll/le/.I , das ,'iie ihre Le/rliire richtig lIuslvüllleu, Dt! diese Wflh~. IIUlllilducli v.ers~/lUulelt .,.st, Inusse" Wlr L/IIS mü ganz allgcrnein gehalt61w Il I<.aLSchlügcll begnuge~t. derCI1 ItlIchtlg.'iler ~fe .MaluULlIg zur KIllgheit ;.5t. V ide IV erke setzen IlIlSiichlich eine Vf)rber~lLlmg .vormu. E, set ll1 cr (1/1 den Illde~.' erilillert, der liir dell Katlwli/rell bei der Beurledw'g Cilles Huches vou IUtScllèitzbarern Vorteil ist, weil. el' j !1II hiusichtlich der Wahl lIoT.lo~gellsclll~rell Irrtiimern . . ~C~iilZt. Leider bildell sich vide eù" ,~ie h:Ollll tell sc/wcllas jede ~el' eb,g~ Le~tLlre ertrttge,lI ; ln ,lIrem Diillkel verge,~essen ,'l je gllllZ, das., jedes Bllch sowohl UU. !?edac"lUls al~ auch un UllterbewnssL~e;'l w",eJ·wi.~chb(lre SIJUren hillt.erUis.u. Auch wer", es Stclt w"". gllte LeJ..ti!r: IICllldell, miislien w;r soviel lIls moglich flU/ d ie Walll"lUig der Ge. schlo.~se~l lt ell, ll.nseres Geute.~leberlS bed~IC·ltt ,~eill ; dellll selhst die M",~se ... llllldell sollen ;11 die Irun,nonlsclt e Synthese lmserer Gottcslalldsclralt eilfgl!bullt werde/l. Verst.eht es den/lluch der ~:zleTter" aIs kf:uger u/ld w1tsir:"ti?er Bemtcr dus be,wllders heik le l'roblem der Lektiire Zlt

l~sell, unrd es "uu gegeben seUl , Hl el1 tscheidellder rf/ei::e die Bildl/llg se irler Schüler zu be. em/lussen .

Une revue d'enseignement et d'édu~ cation se doit de revenir souvent sur ce qu'il est convenu d 'appeler « le pro­blème des leclures». Car problème il y a, et pas des moindres parmi ceux qui se posent journellement à l'édu­cateur. Pourtant, lorsque la question lui est franchement posée : « Comment

lire? Que dois-je lire? », il est sou­vent pris au dépourvu. Ce désappoin­tement n'a pas de quoi étonner, car ici la réponse n'est pas simple, valable une fois pour toutes. Conseiller un lecteur est une entreprise périlleuse qui exige une grande sagacité, et ap­prendre à lire est un art aussi difficile

que celui de « metlre un peu plus d'ombre avant les doubles croches».

Nous nous bornerons ici à quelques réflexions fort simples. Puissent-elles être utiles par leur banalité même, un peu comme cet examen de conscience, toujours pareil, que le bon chrétien fait chaque soir.

Nécessité de la lecture

Une première remarque s'adresse à notre paresse. Nous devons nous persuader intimement qu'il est utile et nécessaire de lire. Il n'y a guère que deux catégories de personnes qui puissent échapper à cette obligation :

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ceux qui ne savent pas lire, sons qu'il y ait faute de leur part - l'analpha­bétisme est un péché social, pas tou­jours individuel - et ceux qui, ayant assez lu et bien lu, trouvent dans les richesses de leur cœur, où souffle "Esprit de Dieu, une n.ourriture suffi­sante pou,· la paix et la vie de leur âme. Mais, s'il n'est pas imprudent de dispenser du devoir de lire une Sainte Thérèse qui s'achoppe aux pl'emiers mots du Pater, tant son âme

y découvre de nouveaux horizons; s'il n'est pas douteux que la pieuse ménagère, harassée de fatigu2 et d'humble besogne, peut compter sans autre effort sur la sagesse d'en haut qui confondra savants et lettrés, il reste vrai que, pour tous ceux dont le devoir d'état est d'étudier, la lecture es·t un des fadeurs importants de leur formation humaine, et un des grands moyens dont Dieu se sert pour conso­

ler, illuminer et fortifier leur âme.

La lecture est nécessaire pOUl' celui qui va à "école. Les leçons et devoirs, les explications du maître ne sau­raient suffire, et cela dès les premières années. Une lecture personnelle com­plètera et rendra attrayant ce qui est imposé comme un devoir de classe. Puisque la bonne manière de ne pas subir une obligation e5t de la dépas­ser, d'en faire un peu plus, le vrai pédagogue, en imposant devoirs et leçons indispensables, laissera à son élève une marge de loisirs où il pourra supplée,· à l'inévitable rigidité des pro­grammes. Les grands « bûcheul's» ont peine à l'admettre et cerlains profes. seurs, peut-être, ne sont pas tou jours enclins à préférer l'élève ouvert au-

delà de la classe, à celui qui, rive a son hOI'aire, a plus facilement la con­science tranquille parce qu'il a fait tout son « devoir». Pourtant, s'il faut empêcher chez "élève un dilettantisme de mauvais aloi, l'expérience montre qu'une dosse spirituellement aérée, où un minimum eât imposé et exigé, mais où l'esprit d 'initiative peut s'épanou ir et la lecture personnelle trouver sa place légitime, accuse un progrès qu'on ne pourrait obtenir autrement. Sans lecture, l'orthograph.e reste sou~ vent indécise et la plume nulle. Sans lecture, l'élève « scolaire» et intelli­gent peut con naître cette triste défor­mation de l'esprit, qui croit toute science épuisée avec la dernière page de son manuel, ne sachant être, hélas, selon le mot du poète, ({ d istra itement docile à quelque fin profonde».

Goût ou passion de lire

Avant même de parler du choix des lectures, une deuxième remarque s'im­pose : il faut bien li re. Un bon livre mal lu n'est pas meilleur à l'esprit qu 'un livre quelconque bien lu. Aimer à lire n'est pas attraper la passion de la lecture, mais en avoir le goût. Beau­coup de gens constatent assez platonia

quement qu'ils ont la passion de lire, et ils ne font rien pour s'en corriger. Ils ont tort. Car il s'agit évidemment dans leur langage d'une passion pres~ que irrésistible, et partant désordon~ née. Si l'appétit est le goût de manger, la g loutonne rie en est la passion. On ne les confond pa5 sans dommage. La passion qui n'est pas goût, qui est {( antécédente» à la raison, comme

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disent les philosophes, est un dange­reux tyran et non plus la docile ser­vante des facultés de l'homme.

La passion de lire peut entrainer une indigestion de l'esprit, au détri­ment de la vraie culture qui est lente

et organique assimilation. Si elle com­mande à la raison, fait se taire la pru­

dence, dicte le choix des livres, elle provoque un malheureux déséquilibre: l'intoxication caractéristique de ('éru­

dit sans culiure, de l'homme informé sans formation, de l'esprit plongé dans les livres et pourtant superficiel. Au­jourd'hui, le danger d'y succomber est grand, car la faiblesse de l'homme, déjà trop complice de ses passions, Irouve en cette matière une .tentation

accrue par la facilité avec laquelle il est désormais loisible de se procurer toutes sortes de lectures. Si bien que pour certains esprits, adultes mais pas­sionnés, on se demande s'il ne serait

pas préférable qu'ils se risquent à lire trop peu, plutôt que de faire la chasse sans discernement à tout ce qui parait.

Pour ce qui est des jeunes, "éduca­teur aura intérêt à se souvenir que si

l'appétit vient en mangeant ... de bons mets, le goût de la lecture se déve­loppe en lisant des livres susceptibles d'être assimilés. La passion au con­traire vient d'une nourriture trop forte

ou inadaptée. Elle nait plus faeile­ment du vin que de l'eau. Celle-ci est pourtant plus nécessaire à l'organisme

que celui-là. Habituer un enfant à fermer libre­

ment un bon livre el aHendre, quand l'histoire .trop captivante risque de l'arracher à son devoir immédiat, est

un succès dont l'éducateur peut être fier. Ce premier pas met l'enfant sur le chemin de la lecture sérieuse. En ap­prenant à lire bien, il acquerra la' maέ

trise de ne lire que du bon.

Le choix des lectures

Mais il faut savoir que lire. Au­jourd'hui l'embarras du choix est réel. On ne peut suggérer ici que quelques directives générales, car si l'on ex­

cepte le franchement bon et le claire­ment mauvais, le choix d'un livre est

affaire de prudence et cas d'espèce. D'abord, le meilleur livre n'est pas

nécessairement le plus récent ou celui qui a eu le mérite d'enthousiasmer un

ami. Il est des émotions qui passent, des découvertes qu'on croyait neuves

et qui sont très anciennes, des engoue­

ments louches qui marquent trop de snobisme ou d'intérêt publicitaire. Il faut savoir aHendre. Le temps purifie les passions ~t, dissipant l'illusoire,

consacre la vérité. Ce n'est pas dire, pour autant, que

tout livre substantiel puisse être lu par n'importe qui, sans préparation ou

sans permission. Si la morale naturelle et une conscience droite réprouvent

d'emblée un écrit, même objectivement défendable, qui meHrait tant soit peu en péril la pureté de la foi ou l'équi­libre toujours instable des mœurs (in­dex naturel), il ne faudrait pas aublier nan plus l'immense privilège des ca­tholiques, qui possèdent en matière

de lecture une loi positive précise. L'index des livres prohibés, maintenu,

quoi qu'on en ait, par l'Eglise, est une sauvegarde certaine et une orientation

très sûre. Le mépriser est une faute

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grave, et vouloir simplement le con­

tourner, en sollicitant par exemple des dispenses sans contrôle ou sans véri­

table utilité, serait la marque d'un esprit orgueilleux, à qui échapperaient

le « sens de l'Eglise» et les raisons de sa sollicitude pour le peuple fidèle.

Bien que le nombre des livres nuls ou mauvais déborde largement le ca­talogue qu'elle en dresse, affirmons catégoriquement que l'Eglise est into­lérante e,n la matière. Mais sa déci­sion, reprise à chaque Pontificat, ne

saurait être versée au compte de la

maladresse ou d'une tradition pares­seuse. L'Eglise est intolérante parce qu'elle est maternelle, par amour. La vie de ses enfants, devenus fils de Dieu

par le saint baptême, est trop pré­cieuse pour ne pas être défendue fa­rouchement.

La loi de l'Index, ses tenants et ses

aboutissants, ne pourrait, dès l'école

primaire, être escamotée sans grave préjudice. Quelle meilleure occasion, en effet, de faire découvrir à l'élève

un aspect important de l'Eglise: sa di­vine clairvoyance et son autorité, en

faveur des petits enfants que nous restons toujours, ici-bas! Et sans même

recourir aux valeurs surnaturelles, il n'est pas difficile de faire justice en ce domaine à des objections trop enten­dues, parce que les irréfléchis aiment à se répéter: «A moi, qui suis averti, telle lecture légère ne me fait aucun mal. Je lis par curio!iité, pour savoir ... »

Lorsque, dans le langage courant,

nous disons à quelqu'un qui ne par­tage pas notre point de vue: « Je

n'ai pas la même conception que vous », nous employons là un bien

gros mot, sans nous en douter. Et pourtant, c'est vrai, il y a plus qu'une métaphore, mais une véritable ana­

logie, entre la naissance des idées et l'éclosion d'une nouvelle vie. Les théo­logiens du Moyen Age, dans une lan­gue crue et précise, intraduisible au­jourd'hui où les choses de la nature

font peur, si elles ne sont pas artificieJ­lement présentées, n'hésitaient pas à

illustrer leur traité de la connaissance humaine par des comparaisons em­pruntées au mystère de la procréation.

Il n'est pas une seule page lue, même distraitement, pas un seul sentiment

évoqué en passant, qui ne laisse une

trace certaine dans la mémoire ou le subconscient de l'homme. Il n'est mê­me pas besoin que les découvertes

récentes de la psychologie des pro­fondeurs vie"nnent au secours d'une

telle affirmation. Celui-là, qui a un peu l'habitude des mouvement de son cœur, et qui s'est soumis généreuse­

ment aux longues purifications de "âme, «si elle cherche vraiment Dieu)},

sait toute la douleur et le prix des poisons avalés dans une joyeuse in­

souciance.

Parmi les bons livres eux-mêmes, le choix, pour être judicieux, tiendra

compte, non seulement du respect pro­fond dû à notre qualité d'enfants de Dieu, mais aus!:i des exigences d'une

saine philosophie. Viser à faire du continu et non du contigu, de l'organi­que et non de l'artificie.I, est une des

lais fondamentales de la vie natu­relle et surnalure!le. C'est dans la ligne d'une synthèse harmonieuse, en conformité avec sa divine voca­

tion, que l'homme sage cherche sa

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nourriture intellectuelle et prévoit mê­me ses loisirs.

Ce qui impose à l'éducateur, s'il veut être un conseiller bienfaisant et un protecteur averti, une continuelle attention à l'enfant, à ses goût::; pro­fonds, aux appels plus ou moins pré. cis dont il est l'objet sous l'effet de sa mystérieuse et gratuite prédestination. Choisir avec lui, à partir de lui, tout en voyant plus haut et plus loin que lui, n'est-ce pas la bonne façon de

diriger, sans l'étouffer, une liberté qui s'essaie, d'apaiser !ians l'agacer la jeune intempérance d'un esprit qui s'ouvre, jusqu'au jour où, dans une lucide reconnaissance, l'enfant devenu homme aura acquis asse,z de mûre vigueur pour risquer lui-m ême la dé­pense de ses propres dons?

« Bienheureux les pauvres par l'es­prit, car le Royaume des cieux est à eux! ».

Jugend und Lektüre Dr. F. BACHMANN, luzern

Les lectw'es jouent lm rôle d écisif dUIts la formation de la jellIIesse, Le bon livre en plu ... qfl'Ult .simple diverLi,~semc/lt: il ouvre les jeunes sur le monde et la vie. Il leur montre leflT.'! de voirs dmu la comm.WlUlIt t! f(l1llilialc ou scol/tire, et dans la société, Un bOit livre doit élever et ellrichir Îlltérieuremcllt. Le choi.x des lcclllres et le dl~vfdoppemcnl. d" gOlÎt pour le livre dc valeur COIISLÎtllC!rIt dOli C IJour l'édf/Cllleur une tâche lr è,~ importun te, T/école doit cn mare apprendre il l,iell lirc et li llO/'ler un jugement sur la valeur des écrit,s . Pour atteindre ce but, les OUvrages dorl/ellt dOliC êlre fldaptés à l'âge: le bon livre llU bOIl 1ll0l'Uent, Les psychologues modem€s recommlllulelit le UrJre d'images pOlir « l'âge des cont.es ,. (5,9 aIlR), car, Ile l'oubl, i(m.~ l1US, l'éduca tion (114 bon IiI/l''' ,~'opèrc dès les premières ullltées d 'école! Puis l'Olt llIlÎ.t se développer chez l'ellflllll. l';lI téJ'ût pour cc qui. l'ellt.ou/'e. Ses lectlll'es doivent dOllc sc cent_l'm· su/' SOll milicu ( hisloil'e,~ d 'animaw.\:, n'icits faciles d~ voyages), Le d élJe, loppemeut de lu l}er,~ollflUlité, dlllu 1/1 pr~/m.berté, S'llccoln/mglle ll'lm fort ollrl/it pour ce lJui cst 10;lIlll;" et j'ICOII/"': le.~ lectures préférées ,~erunt dOliC les récits de voyrlges et d'uvcutures. Les filles /JI'éfèrellt ci cet âge le.~ ouvruge,~ qui les renseigneut sur les problèmes de leur dévelol)pement. Il fU lIt lellr mOllll·er d'(wthellticlues portraits de femmes ou de jeunes /ille,~, Les bibl;otlrèque,ç $co laÎl·e,~ detJmient êLre ci mêm.e dp. procurer 10 littérat_ure adaptée il cet âge. Mais de bOlls livres Ile suffi,.e/l t I)US: il faut encore appN!IIdre (//1.1: el1fClllt.s à bien lire, il ne IJltS « dévoTer > les IJolumes. C'est le devoir de l't!cole el. celui des /Hfreu t$. T.Ai comme ailleur,~, III collaboratiol1 s'UVI!re indispensable. Nous devolls pri!sel'l1cr la jeIWp.$Se des « cumies > WIIS

valeur illl.ellecwelle, (lui souillellt l'il1ll1gÎlwtioll des ell/allts. sllggèrellt c1e,~ idées crimillcllcs et, répandeut Ull éTotÎsmp. nwls(';/l, Tl f(Ult vl'U;meut lutter con tre la littérature corrompue, vérita' ble épidém.ie de /lotre époque, qui ellgl!lId1'f~ la ru ine momIe, hl pcrte dc /" lal/gll e maternelle ct l'accoutu1IIultce à la liuérature ",édiucI·e. Tl serait temps (IU'lI/l IIcconl i/lt_el'call t_onal meUe bientôt rut Lenne cÀ ce trÎ$tf! floL. Mais lu meilleure arme dall ,~ ce comlJut est CL re,~te la. pro· Imga!io/l du hall lirwe, Les diveoes CQ"'llIi.~sion,~ fI'our la lecwre de la jelUre,~,~e pelf.IJellt lIppor· tcr lI.lle aide IJrécieuse, CCII' il est, impossibl.e, pOlir 7.cs éducateurs 01/ les bibliothécaire$ isol~s, de t.ouL Ihe et de portt::r un jugemen t, $1/1' t,out. l:école est /(1 meilleu re orgorlisalion pOUl' (IIIWIUJI' la, jeulles.~e HfI. bOIl li/Jre, li. e.~t dOlIC d 'au/ clll i pll1,ç llécessl1;"e que le l)cl'sOIl/lel eJlMÛ' !;lIfmt s'illtéresse da va liLoge il ce problème et complète ,m forrn/l l ioJl, 0" ,'ecomll!(lIIde villement (Illl! des COlll',~ d'illfomwûoll Sllr ce,~ (IUestÎfms soiPllt ol'g{lI1i,~és il l'ill/ention des ~lèves des Ecoles /lormales,

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Das gedruckte Wort in Zeilung, Zcitschril't und Bueh ist trotz Film, Radio lUul Fernsehen ciner der mii ch­tigsten Bildungsfah.."1.oren Ullserer Zeit. Die Lcktill'e 1st vor .allcm im Er.t ie­hllngs- <und Bildungsprozess der 'Kin­ùer 'Und Jugcndliehen von entschei·

dender Bedeutung, Mit Recht wh'd die J ugendlektüre nIa « dritte Erzie­hUl\gsgl'ossmacht » nehen E'lternhaus und Schulc bezeichllet.

Dem geJclrllcktell Wort wohnl C'Îne ungeh eure Kraft ~11ne. Darum sU'cht jecler, dem (He geigtige N ahrllng unse­

rel' J ugenù nicht gloichgiiltig ist, Mit­tel und Wege, um d.as gute Bueh nach I(.riiften zu fijrdern und den Einflnss ungeeignetel' Lite11altu ein­

zlldanunen.

Es ist eine der scbonsten Erzieher­aufgaben, zwisehen dem heranwach­selldcn jungen Mensch en und dem Buch cine lebendige Verbindung h er· zustôllcn ; das Kind, vor aUpffi clell

J llgellclliehen zur Behe11schung dieses wichtigen BHdungsmittels anzuileiten und ilun clen 'B'Jiek zu 6charfen für den Wert der guten und [ür den Scha· den dllreh IlI1'inclerwerl~ge Literatur.

Sicher mncht lœin Buch clas Kind gut oder sclùeehl, aber es maoht das IGnd hesser oder sclùeohter. Dass die Lektfu'e das Kind mitformt, miter­zieh t, und zwar auf eine stlÎBe, unhe· merkte, laber desto nac1ùla16gere Art und W'eise, ist eine Tatsaehe, die sich durch violc BeispJe1e Ibeweisen Hisst,

Dus Buclt ist mehr aIs nul' Unter· Iwltung oder Freizeitbeschiift.igung : cs hiHt llem j'llngen M'ellsch en, die \Veh und (las ILeben ke.rlllen zu ler-

nen, 'l1nd es hiHt ihnl ,au c:h, das Lehen zn meislcrn,

« Rohinson » fcsse1t die I(tillder des­halb 80 stark, weil er 5ioh in schwie­rigster Lage zurec11tfindet, weil el' nicht ven;weife1t, weil 'el.' naeh dam Scl:tiffbrnch ein ganz nelles Leben

aufbaut. J ugend Hisst sich lias oh fÜl' grosse

Leistn.lllgen begeistern; nützen wi'r cliese HegcjsterungsHihigkeit UUI:! ! Jn­gencltiimlioh gesohr:iehene B<iogra­phien ,b eriihmter Erf,inder und 'Ent­decker sind Illlcht nul' Ilehta'cich, son­

dern auch erzieheriseh wertvoll , weil sie die Einsicht verlurÏttcln, duss tmer­müdlicller Fleiss und nie erlahmende Ausc1uuer - auch scheinbar Unmogli­eh es - moglich machen,

Das gute Bueh zeigt dem jungen Mensehen aueh, welche Auigaben el' in der Gemeinschaf.t der Familie, der Schule, del' Gemeinde lmd des Volkes

zu erfiiUen hat. Und wie manche Erzahlung schil­

dert eindrückHch eine Jugendfreund­schaft, entstanden aus gege'llseitiger Riick sichtnahme und stetet' HiUsbe­

reitsdlafrt ! VOl' ·allem für die religiose Ent·

wicklullg braueht del.' junge Meru ch nachahmeruwerte Vorbilder. ,P,ak­kende Darstellungell von Martyrern und Glau'benshelden, maehtvolile Ge­stalten 'DUS der Kirchengeschichte und der Gegenwart weisen den Weg ZUT Bohe, l'1ufen auf zur Nachahrnung,

Ein .Tugendbuch, dus den Leser nic/r.t hohe" f iihrt, nicht tiel bel'ei­cher t, ist kein. gu Us lttgendbuch!

Bcsonders -in der Entwicklu'llgspe­l'iode, wo sich clie jungen Mensohen

- 527-

Page 5: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

von den Ehern gel8tlg 108en , wo sie slch in einer erwach senenfeindHch e Trotzhaltnng ein'w jlseln , sich uilver­st'anden fiilclcn und einsam, gwade in (Lieser Zeit ist das Buch ein Z UVel'­

Hissiger und tre uer Fremul.

Sohlcchte Lireratur ahel' verf5lscht das Wei tbild der J ugend, demon­sU'ierrt cill f.aIsch es Heldentum, er­zieht zur Unelll'lichkeit, Liige, Ver­stellung, Roheit und Gl1au samkeit.

DanJiln d 3iJ.'f es uns l1icht gleich­gülcig -sein , was die jungen Mensohen lesen!

Eltern und Lelu-et'schaft h aben die Aufgab e, b ei der Ju gend die Fre"de am gehaltvollen Buch zn wecken , zu 01.'Ih ah en und zu vCl,tie fen, Dje Schllile muss die J ugend zmn rich tigen Lesen und zn ciner kriLisch en Einstenung den Htera risohen P'l'oduktionen ge­genüber erziehen, Die B'Ch orden ha­hen die PfJicht, die Jllgend vor sch'lechter LileI1utur zu schützen.

Denn «ein BUM hat oft nuC eine ganze Lebenszellt einen Mensch en ge­bildet oder ve"dorben » (Herder) .

* Damit b ei der J ugend die F reue!e am wer.tvollen Buch geweck,t, er.h a]­teu und vevtie f t wÎlld , muss die ge­botene Lekti.u'e altcrsgemiiss sein, d.h. bei der Walill. eines Buch es muss immer auf die psy.ch ologisch e Eigen­art d es Le'sers und ·auf seine Albers­sture Rücksicht genommen werden .

Darum fOllclern wdr: Da,Ii reclue B uch - zur rechten Zeit !

Die m oderne K~nder- und Jugend­psyoh ologie hat wertvoHe Erk,e:tUll~

nisse über die E igennl' l der einzelnen Entwi cklnngsstltfen lmd üher die Art

der bevorz ugtcn Lektüre h erausgcar_ bei te l.

Zn e iner Cl."s l c tl Begcgnung mit dem Buch riihrt dus Bilderbucll , das dem Kinde im Vorschulalter i n die H and gegeb en wi rd .

E twa VOlU 5.-9. Lebcnsjahr zeigt das K.ind eill auffa]lendes Interesse am

Ma rch en, sodass man diese E ntwick­lungsperiode aIs « Marchena1lter » he­zeichnet hat , IFür das K ind ist das Marchcn nich t eLwas Unwirkllich es, ETflllldes, sondem rreale \VirkJichkeit. Und die vel'einfachte Typisienmg in C nte, die helJo'hnt wcrden, und Scll1echte, weloh e d ie verdiente Strafe el,leid en, cntspriüht der einfiach en

Denkweise und dem ausge.priigten Oe­~'eoh1li gkeit'Sempfinden dieser Altel's~

.!!ufe. Fü l' die Erst- bis DrittkHisgler gibt

es h eute einige gcdiegene Bildet·. biich eT mit kiinstJl enisch h ocJ1\verti­gen TIlusllratl'onen und 'lei'Cht lesha­rem Text . So bietet si ch im ers tell und zwe iten Scbn.rlj ahr, wenn die Leseschwierigkeiten etwas ühen vun­den sind, bereits die 'Moglichkeit zum selbslitiitigen men und d amit die erste Angewohnung an die Besclüifti­gnng Jn.]t guter Lite.r:atul'.

Vergessen wir nie, class die Erzie­hung zum gu ten 'Buoh nicht erst in den obern Iilla .. en der V"lksschule

, heginnt, sOl1dem in den ersten Sallu1-jahren !

Etwa vom 10. Leb en sjahr an wen­det sich das Kind yom Mlh'ch en­haf<en und W,rklichkeitsfremden ah: es zerigt ei n inuner starkeres Interesse an den R eaHUi.Len ,der Ulllwel t, Jetzt wird eine Lek1iire h evorzu gt, !Cli e Hue

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Stoffe aus d em Kinderleben srol,er und seiner Umwelt nÎnllut und cleren Helden oder Heldinnen m eist eÜl Bub oder ein M~idchell sind, A lt8SCl'

diesel' 'r caIisLi.sch en Unl.welLsgeschich­te sind aueh 11ierbüch er und einfachc R eiseerzahhmgen Lei Knahen und Madch en seru heliebl.

Mil k:lem E'l:wach en des Bewussl­seins der e.igen en Pe rsonlichkeit jn der V011puhcrtii L geht pal,alle1 eine starke lSehnsucht n aoh delu Fernoo und Unhekannten, Die Zwolf- his F ünfzehnjahrigen bevorzugen cine Lek!türe, dic den h eintatilich en R ah ­men sp rengt und in ferne, fremde Welten fiili l'l.

F~nden wil' llns nüt diesel' - 1Jsy­chologisch verstallcUich en! - VOl'­liehe nil' Ahen lcuCl'- und R eisebüch er ab; geben wir der Jugen,d spanllende Büch er , sonst verfiil1t sie dem Sclumd!

Waluend rlie Knaben in ihrcm wach senden TatigkeiLs- und SeIbsüin­digkcits dl~ang n ach spanncllden Reise· und AbenteuBl'biich ern und historέschen Erzahlungen hUllgern, hevorzu· gen die Miidch en eille Lck tiire, die auf ihre entwieklungsbedingten Scbwiel'igk ei ten Auskunh giht. Die­sem BeeUu-fnis en tsp rach f.l'ül1c r clie sog. « Hackf1schlliteratur » ; h eu te h a­ben elie « H elclil111ell » vieU ach nul' den Nam en gewccllselt, und d ie Ku­lisse ist oInodernisier t wordell."

Psyclwlogisoh wild das Ved an gen n ach so'l ch er Litcl'atur aus dem sog. «Erw,a1.1tlUngsgefühb cler Miidch en er­kliil'!f.: sie sehuen sioh nach GlUck, Geborgenheit, sie <1110ch l1en im Buch e Erfüllung Huer T raume Cinden , sie

suchen Ersatz für das 4: 110ch niclll ge:leble Le1)en »,

\VÜ l e:hnen eine so:lch e «Lehens­crsatzli1eratur» ab, hesonder s jene Madch enbiich er, welch e ,Puhertliotskvi­sen Ma HtellaTisch en Stoff '8.uskosten. !Vl an sollte den Madch en in diescm Alter m oglichst wenig litel'al'isch e Selhslip ortl'iits geben, sonde."n ihllell natüvl ich enlp'Ündencle- und tapfer ihren \Veg s llch ende Maclch ell- uud Fl"allcngeStlalten V Ol' Augen stellen.

Rcifere Mad:ch en lehnen d-ie sog. « Miidch eubüch el'» alJ , sie fühlen sich bcreits erwach sen un d wollcn nicht nlehr aIs «K~nd » heh undelt wm.den, Es i9t 11Ul1 ullsere Amf gaLe, elne Brück e zn sch!lagen z.u d en g l'OS­

sen Di chtel'Il der Vcrgangenheit und zn deu m oderueJl Sch.rifts teJlern, U1U

in ihren Werken die ,richtige Auff a S­

sung von der E igenal1t der Fl'a u und ihrel' Au fgahe '.Ï..m soz.ialell 'Und kuJtu­rellen Lebell zu zcigen,

Leide .. wioo dem l'roblcm der Lek­tiil'e der reii fel'en JrugcndHch en im a].l geJu einen \\Icuig AuInlerksmnkeit geschel1.kt,

Wlas Iesen die k1auf,mannisohen Lehdiuge und Lehl.'1tochter , cl ie Ge· werbesch iûer und -schüJerinnen ?

Es i8t cine deprimierende Tatsach e, eJ.ass viele jUl1ge Leute l1üt dem Lese­buch zugleich dus letzte Buch weg­gelegt h ah cll !

Dlll'ch gut dotierte Sehul-, PJ"an ei­und V'OlksbiJ,liotheken soli diesen jungen Menscll ell ein e lahel18gentiisse

Lekttürc ZU I' Verfügung gestellt wer­den.

VOl'aussetzung ist allerdings, c1ass die BUl'sch en und Ma:dchen der oberll

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Page 6: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

I(Ilassen l)uit der BenützlUlg der of· fcntlich ell Bihliotheken ve l'l1.1aut ge­

macht wel'den. VOl' allem aber soll durch eillen fruchtbarell D eutsohun­

terricbt die Fl'eude '81n gutell Duch e rhalten und vertieft werden, d a.mÎl die Lektüre werùlal1!iger HUch er zu eincm eigentlich en Bedül,fnÎs der p el'­sonlichen \Veiterhildung wit'd ; denn « die walue UnjversiUit l1nserer Zeit i st cine Sanuulung von Büch er.n » (IOal~y.]e) .

Wer die Schule vedii s.s t, solJte li­ter,arisch so k flitisch geschult sein, (lass 61' W'el,tvolles und \Vcl'bloses un­

terscheiden krann, class cr zu ciner Auseindersetzung - auch mit d er moclernen ! - Liter.artur imstande ist und nicht eineJll w,ahllosen Vel'schHn­gen von Illustriel·,ten , M'agazinen und

Schundheften ·vœ:liillt. Vor a1lem aber lllUSS genügend

preiswerte gale Literatul' zur Ver­fÜgWlg gcste1lt wel'elen , wic (lus z. B, die Ve111age Sauelùander, A1a11au, mit d'en « D.l1acherrbüchcl'n » oder B:enzi­ger, Einsiedeln, mit der Reihe der « Jugendtasc.hCllbüch el' » erfolgl'e ich ver511chen,

* Es gibt h oute 'gute, rassige Jugend-büch er für jede A!ltc l'sstufe. Dooh genügt es nieht, der Jugelld gute Lektiire zu vertJl1itteiln, die Kinder miissen auch zu.m richtigen Lesen an­geleitet werden,

Es ist Aufgabe der Schule, das K,ind in die K1.1118t d es ,Lesells einzu­führen. ,In d er S cluille ]ernt es die ers Len Verse aus dem Schatze der P-ocsie, Di'e Scl1.1Ùe besitzt , wie k-amn cine arrderc 'Institutiou, die Moglich-

keil, die Kindc.l' mÎl gutCll neucn J u· gendbiich enI vertrl1aut zu mach en,

ALer es ist niohl nur S ache d er Schu!e, der Jugend den Weg zur Lek­tÜl-e zu chnen , cs ist Z'uerst und eben-

50 seIn Au~gaJJe der elte rli ch en El'­zichung,

W.o für E ltel'n Bücherlesen ein Luxus ist., oiu kostspialiger , unpro­

duktiver Luxus, wo del' Büch er Le­sende ah Flilule.nzer gotadelt wird,

kurz : wo für so~che geis tige BeJange wenig odel' gal' kein PJatz ist, da wi:r.d auch der besle Lehrer ,das Kind nul' mit Milhe ans Buch h er anfüluen konuen,

Auch dOl't, wo nur « H eftlli » und ausHindisch e lllllstrierte den FIrmi­lientisch bcvülkeru, wird kaum deI' Koutakt zum anapruoh svO'llen Buch h ergeslelll. Denn die lllusllûel'ten la­den weniger zum Lcsen und zwn sich Anseinandersetzen ,ah zwn ü berfJie­gen cin ; sie sind eine Konzession an dus Sensationsbedül1fnis der Ino­

dernen M'enschen und hiiuf~g .in Auf­lil3chung und R ekl alJn et eN eth- den Jugendlich en geraclezu sch iicl1ich .

\Vil wollen Iclafül' sorgen , da'58 die l('inder uicht der - h eute weit ver­breite ten - Geraltr der Oberfliich­lichkeit erliegen.

E s braucht vj el .Liebe zur SJnache lUIel viel E infiilùllngsvenuogen in die Schonheiten eines <lichterischen W er­kes, um d ie IGnder Zllnl Verweilen , zum Sichversenken anzuregen ,

Bücher dürfen nicht «verschlun­gen » werden !

Das ast ja deI' grosse Unterschied znID Filin und zwu Radio: beim Ruch ktanll m·an verweiilen, hat man

- 530 -

Zeit ; und was man nicht versLanden h at, kann Inan in R nhc Booh einmal

cltu-ch stuclieren,

D al'ltm h at das AuswendigleI'n eu guler Verse oder eirres vorbildlich en Pl'OSa lextes in der Schulc noch h eute einen Siml. «1\1.an lliuss immw' wlÎe­ùel' innch ah en und die S~itze aLklop­l'en , bis man ihl'en Kern erfaSSl »

(Geo.rg Th üre l' ) .

AlllCh d us Lesen mu&; gedcrut sein, Goethe sagle eUlluu·l : « Die gulen Leutch en wissen uicht, was es einem für Zeit und Miihe koste t , das Les~n zu lel'u ell. Ich h alJe achtz.ig J alue d aZili gebll 3u chl und kann jetzt noch nicht sagen , d~ss ich 'anI Ziele wit re ».

Eine sorgfiiltige E rz.iehung Z LUll

r.i cht.igen Lcsell i SL h eute nütigel' denn j e, weil unsere K inder (nich t zulet zt als l"oi ge eUler iiherlrÏebenen An­sch aulichkei L in cle r Scllule ! ) eÏ.llem l'i chtigen «Bildel'gotzendienst» (H ans

ZllLliger ) ""111 0 l'fel' faUcn.

LI111nel' lll'ehr Verbreitnn g f,iudcn die COlnics amerikanisoh el' Prove­lliellz; sie geben den lnhah cines Schundhcftlch ens in der Foun einer BjJde.rgcschichte wieder. Der Text bescl1.l'ankt sich auf ein M inimlUu, die A us1111fe quellen als Blasen aus denI Munde der einzel llCll P ersonen,

Diese Bildergeschichten erspal'Cll d cm lG nd d as Lescn, s ie sind auIs l.iusser ste konzell'h'iel'l und shnplifi­

zicl't.

Die gewohnJ:ich en Comics wie die

Mick ey-Maus- und T.arzanheftch en sind für drie l(ile inen h estinuut. Fiir die Grosse.To wurde die Crime Comics gesch afCen , « 1JJustl"iel'te von 40-50

- 531

Sei ten , die a llssch.liesslioh Bilder des Verbrech ens und der Gewalt m.it Va­ria tionen des Sch1'ecklich Cll dal'stel­len (Fulton) . Sie .ehildel'll den AL­lauf eines Verbrechens JJis l11s letzte Detail. Die Grausamkciten und M IUI'­

terszenen sind so n atu.ralistisch genau gezeichne:t, dass o ft J ugendliche in die T,nt umsetzen , was sie gele:sen

haben, Es 'Îs t 1(1ahe1' m cht ven vlluder­Jich , welln mit der steigenden P lro­dukLion von COlnics ,auch <lie J ugend­

kl,inlÎnalitiiL mm l'lUlcl 20 % zugcnom­men h at.

D el' Gross teil cler Crime Comics l iiuf,t unler ·dem B egdff « Western » (Wildwcstgeschichten ) . Die Jungcl Comics spezi'alisie ren sich auf Mar­tenl und Blulta ten i m cxotisch en

Rahmen . Es dan ert l1ioht Dlehl' l'ange, werden

auch wil' mit diesel' le tzten « E rrul1-gensch aft » der L iLeratul' hegliickt ; vel'schriedelle Z.eitsch :ri ftcn und Zei­tl1ngen verwende.n diese Art Erûih­lung - wenn rauch rin h arnùoscl' F Ol'oltl - sch Oll sei,t cinigcr Zcit.

\Vanun bek~bllpfen wit- die Co­mics 'r \Veirl sie zur U enkf.unlheit el"

:l ich en, weil sic ke ine geistigcll An­spl'iiche steHen, weil sie die klÎl1d1iche PhantasÎe ver clerben, weil sic ve:r· brecherisch e Icleen suggel'iel'en und eine vC.l,<lorhene Erotik propagieren,

* SchOll I)uehrmals ist in diesem Al'­

tikel das Wort Schllndliteratur ge­faJ!len,

W as verslcht m'au untel' S(;hund­wul Schmut,zlitel'atul' ?

Page 7: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

Untel' SChll1utzliteraLur ve-rstelll man unziichtrige ISchni~tell, deren Ver­lrieb in der 'Schweiz Idurch das Su~af­

geseLz verhoten ist . Unter SchundliteralJur verst eht !lUlU

litel1.al'Îsch mil1dcrwertige, zu Roheit und GrausuntkeÏ:t ·erz-iehende HeCole und Büch cr, welche die S prache ver­del'ben und zum Gellusse werthahiger Lektüre unfahig machen. Aussere IMerkl11ale der Schundli1.el~a­tur sind:

1. Elin bumes ToiteJbild, dus eine Mm· ter- oder Revolverszene oder eine kitscbig-sentimentale Frauel1sp er­son darsteWJ.t.

2. Elin zügiger Tite'l, der znm Katlfe l1eizt.

3. Rilliges ~a.piel' , .mlsol'gfaltIigel' Druck.

4. Aluslanoosch e,· Vedagsol't (<< Rolf Torrings Abentenel'» werden in der Sch weiz gedrllck1 ! )

5. Edition in R eihen, wobei am Sdhluos eines Heftes b ereits auf ,die nuch ste Nummer hingewiesen wh'd.

Innere Merkmale :

1. nie ETzalrlnngen handeln meist in fremden Brdteilen.

2. Die Sprach e Îst 'gvob, die ,Gegner werden !]llit «Ha'lunke», «Gnuner» llSW. lÛtuliert.

3. Nachsœnhehe, Gottvel'trauen, üLerhaupt eine positive christJlidhe hroden » unbelol>nnt. WeltJall'Schauung sind den «Super-

4. E . feh1t den H eften jeder erz'e· hel'isch e Wert : Menschen, die mi t Huer Hiil1de A'rheit ,das Brot vel'­dienen, gibt es nicht. Sehwierigkei.

ten lüst man, indem m an den Gegncr erschicsst, erwürgt oder Zn

Tode martert.

Mit R eoht stellt sich der ver,ant­wortungshewusste Erzie-her clie Fl'ü­ge: 'Varm liest unsere Jugend solchell Sehund?

Die SollU11dJriteratnr ist wie eine Seu che : sie befant den P'l"irnarschü· 1er eLcnso wie Iden Lell1'Iing, Und die IGiufe rsch aft el'stl'eckt sich VOJI1

}i"ünftkliisslel' bis ZUlll - Erw,achse-nen.

M~idchen ilesÔll naturgem ass selten brutale Gal1gster~ und IOowhoyge­schi'ohten ; s talJt rd'essen verschilingen sie siiss'lich-k1tscllige Liebesromane in IVI.agazinen, lllustI'Î'orten und R"()~

lllanheften.

,E~ne der H1aup1unmcbel1, Wal'mn Sehund gelesen wil'd, Jiegt hn drin~ genden Bedül'fnis nach Ab:lenkung und SpannW1g. Die P'roduzenten von Schund und Sehll11urtz sl1ekulierw « auf die Tl'aUJllwünsche iunoooh unreiCel' Menschen, auf die Gross~

Inannssucltt, den Ge:11ungstltieb, die Sensationslu t . Auch Erlebllishunger , DIlang in die Ferue und Wunsch nad1 grosser Leistung werden in diese:m SohriCttlUll !]uissbl1auoht, VOl' a IJcun

aher die Sehnsucht des lJesel's, sich mit den «Helden » und d eI' «Helrlill» zu ideutif~ziereJl » (Hall1berger ),

Innel'e Leel'C, Langweile und Unzu­f.,~edenheit machen rdie jungell Men· sehen aufnahol1eb-ereit lür Reize, wie sie ·Schund und Schnrutz bieten.

Die Lektüre von Sehund. und Sohulutzlitel'atul' i'st nichts anderes

ais eille feige FJucht vor d er W'rk·

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lichkeit und de'r Verantwor~ung zum Nervcnkitzel , in e ine verlogen e Phan­tasiewelt.

Zudem 'bilc1en d1ese Hefre, in denen henununglos geboXlt, gesohossen und getotet wird, eille eigentliche inu­strierte Anlei'bung Zunl Verbreeh:en. Thr Einfluss l st besondcrs geHihrilich auf J ugendliche mit unterduvch­schnit1l1icher Intelligenz~ auf W1Hen­lose und Mili.Îeugescllii.digte.

Eine wcitere Folge ist die Verw.ahr­losung der Mutrersprache und dje Gewübnung an mind erwerLigc JJi te­ratnr. Wer jabrelang solche Kost ge­nossen hat, wil'cl sohwer.1ich den Weg zum gllten Huch e f,inden,

* Als nach clem Kriege di e trübe Flnt der meist alls dem Ausland starn~

menden Schmrdlitero tur lansc11wo11, appe11ierten die drei christliohe.Jl Landeskil'ch en an die schweizerisch e Üffentl1 chkeit, class die staailichen Hehorden «die beslehenden Ges-etze Zur Atbwc]11' unsim:Licher Li tel'at'll l' und moraHsch millc1erwcl'tigct' SChl;f­tell strenger » handhahen llnd cl ass « dort, wo sich in clet' Gesetzgelnmg Lücken zeigen, diese clurch neue M1afsnahmen enôrgiscll geschlos­!jon werden ». Sie baten sncb Eltern und Lehrerschaft, « durch positive Massnahmen, wie Hinweise <Duf gute Jrugendbücher, den Einfluss ,dieser verderblich en S chund. und Schmutz· liter.atur übenY'Ïnclen zu h elfen » und ersuohten .die IE ltern, «-ihre Vel'l8nt­wortJung anoh .dort. wa11l'zunelunen, wo es 'Uln -die ILeklliirc ihre.l' Kindel' geht, indem sie sie allf.kJliiren liber sehlechte Literatur und ..-Jafiir sorgen,

d'ass das gute Buch rund .die gute Zeit~

schriCt 'e illen Phtz im Ran.se habelu. Ini Niationnilval WlU1den Iclul'ch z.wei

IntOl'pellatiol1en eine l'iicksichtslose Bekiilllp~ung der Sohund· und Schmlltxlitera'Llll' und eine verschi:irfle KontroNe .all der Greuze veI1]angt. Der Bundesl1at wies QUC die beste-hen­den gesetz1ichen Grundlagen des Strafgeset zeR gegen unzüchtige Liter·a· luI' hin 'lm.cl sagte, c].nss es rocht Bun­dessach e, 'Bondern Sache Idel' einzeJnel1 I(,antone lSe·i, gegen die nichterotisch e Liter·atm' 2JU Ilegiferiel'CJ1,

J.&idel' ]13ben sioh his h ente erst die Kantone SoJothurn und Luzel'n ' Z ll

einem Vel'hot der wiehtigstcn SdlUnd~ lhel'aturserien enrtschîlossen ; 111 den Kantonen Zllg und Nidwalden ist ein di esb ezü glich cs Gesctz in Vorhe­reitung, Wil' hoffen, dass in abseh­harer Zeit c1urch ein interkantonales Konkord-at der trühell Fhlt Eillhalt gebot en wird !

Es -envies sich lfcl'uer aIs notig, aHe Kriifte, we1che dtÎe FOl"c1erullg des werh,O'llen Schrif1:tnms und die Be· kampfung mjnderwerti-iger Litel'atrur anstreben, il'gendwie zu kool"dinieren.

Diesem Zweoke dient der 1955 ge· gründe-te «Schweizerische Bund fUr Jugendliteratur» ( Zentra~sekretal'iat:

Haldenst"as,e 20, Bem), der auf .p<lli. tisch und konfessionell neutva:J.er und stark foderaUstisoher Basis Eltem und Lehrerschaf1, kirohliche und staaÙiche Behorden, 'Buchhiindler und Verleger, Bihliothekare und Ju. gerrdsohrifrtstetHer, llherhaupt -aUe am Jngond:scll'liftttull àuteressÎ'eI~ten K.rei~

se zllsanunenf.asst <Ulld in seinen « Nachri'chten » perio'disch über aUe

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Page 8: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

\vichtigen Vcroffentl ichungen, IVluss­nahmen, V'crzoichni sse und Aktioncn zur Forderung des gnten JugelldLu­clms orienti ert.

Denn dic bcste Waffc ,hl! Kampfe gegen clie Schunil - 'Und Sclnnntzlite­llatlll' rjst und hlciht die Verhrehung des gutcn JugencllJllch cs.

Wonn i.~t ein lugendbuch gut? \Venn es in ein~achel', aber gepfJegtcl' Spl'ach e verfasst, psychologisch wahl' und dem lugendlichen Empf~nden

ange'p ass t, \Velm es snchlich l'i chtig und erzieh erisoJl wc .. tvo~ l ist, welm

cs den Grundsatzen unse1'e l' chl'isùi­chen Lebcusallffassung ent~pricht.

(Diese Gesich ts]>unkte sind eine Syn­these der Von den lugenclscJlTIHlcn. kommissionen des 5chweizel'isc11ell Lehrervel'eins und des J(athoHschen Lelll~rvereins fler Schweiz .anf.gestell. Len Gmndslitze).

Es ist bel dent heutigen Angehot an qualitativ guten und s!yannenden J'u. gendhiichel'n rncht S'chwiel,jg, den

TGnderl1 eill'e geeigneteL:ektiil'e zu

verschaffell. Es i8t aber dl'Ïngeud no· tig, dass die jungen Leser "nssen , wje. viel gute und spannende Jugendbü. cher cs giht und dass gute Lek1ürc keineswegs e r1Jlangvreillig, br-av und aufdringlich mora:lisicrcnd sein muss.

.na es weeler der Lehrerschaf1: noch den cinzell1'e.l1 Bihliothckal'C-fl und BnchhancUem moglich ist, ·aUe Nener. scheinnngen zn beUl\teHen, wh'cl im~

mer m elll' bei dcI' Anscllaffung von Büahern aur das Urteil ciner der J,ugendschrifJtenkommissionen abge. stellt, die anf gesamtschweizel'lschem Boden oder in verschiedenen Kanto.

nen wesenclich zUt' VerbJ'eitung gutel' Litcl'atUl' heitt·,agen.

Del' Schwe.izeri scl lc Lehrerverein vel'offcntlicht seine Rezensionen in der «SchweizDr-isdleu Lchrerzeitung» und gibt -uusscl'dem - in Verh-inclung mit dOln Schweiz.eriscllen Buchhand. 1er· 'Und Vel'legel'verein - das 'Ver· zeichnis «Bii.cher für die lugend» ~l er~ aus.

Ailleh di e JugendschLùftenk'Olnmis. sion des Katholischen ILehrervereins der Schwelz sichtet fortJlanfcnd das Ilenere Sohrifttlll11 der J ugend und hespricht die wichtigSL-e1l Neuel'soh ei· lllmgen in der « Jll genrlschri fltenbei­la'ge » .der « Schwe1z-er Sclllùe ». Diese « J1ugelldscluiftenbeilage» hat sich aIs ,kritischel' Wegweiser so gut ein. geIührt, Idass iu'Uuer d11il1gender der Ruf nach eillem Scpal'RtJdol Ck e1'ho. b en wlll'de : 50 el'scheint jahrlicll der illustl'Ïcl'tc I<!atalog «Empfehlenswerte neue lugenclbücher », der ,auf Grund (1er in der «Schweizer Schule» ver· off enllicllten Rezcnslonen re.d~giel't

und von (1er rSchweizemsch en 1(lat11o]i· sch en Al'heitsgenleinschaft fiir claR Ju. gendscluiftcnwesell h ef1ausgegeb ell wiI-d.

* Die erwahntell Publikationen ol,ien.

tieron VOl' allem die LehTerschaft. Es ist nun Sache ,der einzelnen Lelu·· personen, clas Gehotene auszuwerten.

Das Kinder- und Jugendhuch sollte iUlmel' s türkcr in den Bi1lduIlgsplan

nllserer VoJk~scllll'len eingeLaut wer­den.

Es clad nicht m ohr dem ZufaH üherlassen werd"en, wie das IGnd den

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Weg zur Lektüre ofilldet, noch weni· gel', was der Jugen(lHche lausserha.lh del" SchuJe ~ie.l.

Keine and cre Erziehungseinrrich~

tung vennag besser bei der J ugend die Freude am gurten Buch zu 'wek· ken, Zu erha!lrten und zu ver-Lief en ails die Schule.

Oie LehrerschaCt verfiigt auf GnuuI illl'er speZJiellen Aushildtmg üher erlne gute allgellleÏne .J.iter,a11isch e Hilclung.

lm 'gÜDstrigsten FaMe wird die'Se Bil· dun g dUl'oh weitere rT..elctüre und eine wache A1l.1fgescll10ssenheit liternri· sch en Fragen gegeniiber fri sch e.rha1-ten und vCl'tieft; im scllil immsten Fa lle bescln81lkt sie sich auC das im Seminal' erworhene ail'el1arlsche Wise

sen. Es 'ist notig, dass si oh die Lehrer·

schaft veVmehl'it lUll die F,r·agen der J llgendliL'ffi'atur interessierL. Verïlangt wird aueh eine gewisse Belesenheit Wld Vertl1autheit mit d en bcsten Ju· genclbüchern ·u nd d~e K enTI tnis der wich tigsten Neuer,sch einullgen.

Der LehrcrschafL soli schon im Se· minar dns no1JÏge Rüstzeug geboten werden, rd-as gale Buch zu forclern und den EillfUllSS ·mrinden ... ertigel· Li4 tel'atur einmdammen. Dazu dient cli c « E i.nfühnmg in lelie Jugendschrif. tenkunde », wie sie 'an ver-sclriedenell Schweizer Seminarien mit Er.folg ge· p~legt wiro.

Wie kann die Schule da, gute Buch /ordern ? 1. Eine erste Aufga'be beste:ht dalin, die Kincler m-it empfehJenswerten Nell ersch einungen bekmmt Zll ma· ch en. Denn anl ehesten weT'llen Bil· oh er auf Em"pfehllung hin ge~aufrt.

- ,Der Lelner elllpfiehlt ein Jugend· JJll ch, indem el' kul'Z auC ,den 1nha1t h'Ïnweist. oder eine P,arlIie claraus VOl'.

IHesst. 2. Es ist wünschenswert, dass in der Schule wenigst en s einma'l eiugehend über das Prohlem von ·Schulld· und Schnlutz.lite11alJlIl' gespl'ochen whxl, wn so eine Jm·i.tische Eil1ste:Hung den 1itel'8rischen Produktionen gegenüber Zll wecken. 3. ISicher fOrdert auch cine gut do· tierte Schulbibliothek die iFreucle am Buch, ,besouders eine Bjbliothek mit ziigigen Neuerscheinungen. Hei {1er Schuilbihlio.,hek -einsparen, hiesse mu

f.a'lscheu Oille sparen ! Sem zu empfe1rlen ist e i.ne eigene

Krlassenb.ibliothek. W'o das nicht ·mo· g1ich IÎst, hezieht der Kilasseruehrer trh:ncsterwe.Îsc rans den Bestiind"en der alJ]gC111einen Sclnùhihliolih'ek eine An· z"ahl Bücher tUld ist Idan:n selher für die Ausleihe besorgt ; diese kleine Me:hrarbeit lohnt sich bestillullt : be· konunt "Cl' cloch so cine über&icltt über da s, \v.as der einzeJ..n"e Schülel' liest, Cl' krann r:aten und denkell und ihn au( einige Titél hinweisen.

18t es nicht palla'(lox, dass die lneistell S"chul· lUId IPlfarreihibliothe· ken gerade ühel· die FerienZCIÏt ge· schlossen sind ? 4. Auch clie Verleilinng von Buch· preisen ·tragt wesentld.ch zur Verbrei· t,mg guter Lektüre bei. 5. Jedes Ja]lI sallte mindest ens ein gutes Buch vor.gelesen wellden. Man klage nicht liber 'Z::itmangel ! Wenn clie Schiller viel VCl'gessen von dem, \Vas iluien eingetci:chtel"t wurde, dass ein spannendes BllCh vorgelesen wur·

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Page 9: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

de, das vcrgessen sie bestiJUJl1t ni cht ! 6. Sehr Zll empfchlen sinel die be. l'CitS in vielen Gem cinden clurch ge­führten vorweiJ1J1uchtlIj ch en Buch aus­stcllungen,

7. Die von cler Pro Juventute vorbe­reiLete Aktion « J ugendkoiosk » iSl ein weitercr Bcit11ag zum K'31Upf gcgen mindenvertige ·Literat l11', 8, Eine segens\'cich e InstitlltrÎon IÏst die !« inde11IesesIJUbe, wie sie in ·ve.r­schiedenen Stüclten chu'ch die zusUin­digen SchuldiJ'cktionell oder von ge· meinnützigcn Organisationen ins Le­b en ge.rufcn wUl'd e.

* Der ErroIg aller Bem.iihungen der Sclllùe, der cinzClln en Jugenclschl'if. tenkOlllmissionen Ilnit ih1"cn cmpfeh­lenden K,atalogen, de.. zahlt-cich en Vcroffenùiollllngen in pndugogischen Zeitschl'iften, aller .A!nstrellgungen zur Bekarnpfllng von Sclnllld und Schmutz hangen letz·tcn Endes ah von der Eills teHung der ciuzellleu

'E:1tern zur 'Lek'lil1'e il1l'er IGndel'. ~rie "iele Ehern lllltersdûitzen

cloch die B edeutung der Lekliire, e l" kel111Cll nicht. Welcll treuer ReHer

. das gute Buch und weich unerwüllsch-

ter, ja gef'üJwlj eh el' Mï terzleher min­cle l'werl:>ige _Literatur sind !

WOUCIl nicht aBc Eltern ihrc Kin. der zu wel'tvo]]cn und toiichtrigen Men sch eu e1'Zieh en ? Sic achten d.ar. auf. mit wem das l(.jncl vel'kehrt, weil der Umgang mit andel'n Men­sch en den ChaJ'uktel' entseh ciclend h eein,f,}usse; nul' clanul1, oh und \Vas

ih1' Künd l-iest., d'arum intcressieren sie sich im \aUgemeinen ni eht.

Bücher sind Ill ch!.' a'ls nul' Zeit. vertreib, Untel'hal]tung : sic sincl Sch:icksa1 im e igentHch en Shllle des W'Ortes, weil sie das Gcsehick des K'Înc1es entsch cldcnd beeinfilussen.

«Wcr Büch cl' h at und Verstalld b esiLzt, sie 'lJll lesen , der kanu cloch nie gunz nngliicldi ch sei n ; hat cr cloch die beste GeseUsch af1, die es auf E"den giht » (Paul Ernst) .

Litemtul' : Dl'. Ri chard BlIlllhel'ger : Ju gefl(ll ckliirc, Ve.r­lag ni!' J.u ge..Ild ·und VoUe, Wien 1955. Theo MUI,thaler: Wir bckiimpfcn die Sclnmcl, Iitel'aJur, in: Dic Il tou e Schulpl'axtis., JUI1 ,

194·5. 15, J g, NI'. ]. P'l'O Ju.ventutc, SO liderIH'(,1 : Djc Jugenc1 um] ihre Lf'ktiire. 35. J g. III Nr. 2/3, Züri ch 1954 (wo auch cine re ichJlItlli ge BibJiographie zum Thc mn dei' Jugend lck,rUrc zn (illde n ist !).

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Le rôle de la Bibliothèque cantonale Dr André DON NET

Die SchiiJcrbibliothekell sind bcru/clI, da!. im Untcrric"t gcbote"c Lelal'gut dllrcl~ Lektitre LI/lei

li eue K c/ltltni!.se zu ergü/lr.en ; die Jlf)l.k!.bibliot/wlwn, uuclt jelle der Planei, l.oo11en vor al.lem UllterhalLUtIJ;!.lekliire bielelt; die Fac.libibliothelcell ~tellen IUr jcne Leute, die (IJ(!IIig Zeit. zum eigenen Forschen !tabell, aul den uersc.lticdenen Spezia lgcbiclclt dus lertige wissellsc.1wltlic.he Muterial zur JlerliigulIg, Der KallLOIlsbi.bliothck elld.lic.h liillt cine zweifac. lI e Aulgabe zu: sie MUftmelt ei/l.er~eit~ un e jcnc JTI' erke, die sich irgend.wie nuf da!. Wallis beziellen; andeneits bercic/1crt sie ihre BCSliinde lorl_wiihrend mit IlCUell DUc.hem, welche der A llgcmeinbildung im /(alltoll VOlt Nuttmt seill kiilmell. Die KUlIlQlLsbil,liolhek iu !.omit litr alle Fragen, die das JTl'allis in irgend ci_ner lJ7eise angehen, besondel's gut dokum.enticrt. lhr zweiLes Ziel. die AUge, mei/lbildulIg, ist pralaisch unbegrenzt; dic einzige Grenze wird illr durch die relativ bc!.chei, dell ell Kredite gezogell, ii.ber welche sic 'L'erfiigt.. Vergabungelt !.tellen eine weitere Quelle dar. welche die KUII1,on.sbibliothek bereicheru, Elldlich nlltcht sich let%tcre delt AuSlausch 'VOIt

fr/aUiser Zeitsc.llriftclI gegc/l fremde Periodilw zu Nutze'l. Mit i ltrelt Biicherkat.alogell und i/lre" KartothelwlL ist die KuuLOn.d}ibliothek liir jeden Geisteslorscher ei-n wertvolle!. Werk:.eug gewordell.

IiI. subsiste toujours, m ênIC chez les personnes lIlllla fréquentent régu­Jièl'cm cnt, un m a:l cntenclu sur le rôle de l a Bibliothèque cantonale. Ce mal­entendu a son origine dans le fail cru e, généralement, on ignore le but llui lui est assigné et (fU'on mécon­naît lcs princi pes qui président à sa formation et à son développement. TI ~mporte dOlIC <le cléflÎnil', une fois de plus, ce but et ces principes et, au surplus, de préciser les tâches cles bib1iothécail1cs à l'égard du pu­

bHe. La BiL1iothèque cant.onMe se dis·

tingue neUement des biblioth èques scolaires, des ]JiblioÙlèqllCS looales et cles centres de docmnentation,

Les bibliothèelues scolaires, insti· tuées dans un étmblissClllent primahe ou secondaire à l'i ntention d'une classe ou d'un ensemble de classes, se proposent d"appoflter un cOJuplé. m ent de JecLurc e t d'ffiformaLioll aux disciplines enseign ées pal' les maîtres; elles consti tuent en pl'latique une }>l'e­J1]jèl'e introduotion au monde des Ji. vres,

Les biuliothèques locales (parois­siales on communaoles), bien qu'elles soient soucieuses de contribuer à l'é­clif~oation ou à l'à.nshmcl:Ï.on gélléraJe de leUl1s Œecteul\s, ont un but essen­tiellelllent récréatif.

Les ocnll'es de docUDlentat'Îon pro·

p11ement dits ont pour mission d 'of·

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Page 10: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

frir à l'honune d ',affaires et au publi­ciste l'état !.le pIns r écent de rIa ques­tion qui lcs oeCUl}e. Leur clientèle cOluprend des gcns pressés, ex;igeants, pour la plupart du .tclnps incapables de faire eux-mêmes des rech erches ; c'est l}Oluqlloi l es centres de docu­m entation se chargent de faire pow· eux, à prix d'argent, recherch es, lis­tes hibliographillues, copies, r és mués, traductions, e lc. ; en lill mot, ils leur présentent Ja matière toute prépal'ée.

La Bibliothèque cantonale, elle, a tille mission bien déterminée, que sÜptùe l'aTrticle premier de son règle­m ent « lu 7 aOlLt 1943) : elle « re. cueiHe l es imprimés intéressant le Valais e t les ouvrages qui offrent de l'intérêt pour 13 culture géné11ale du canton, BIle l es lnet gratuitelnent à la disposition du public ».

Elle es t, par conséquent, tme ins­titution Tégionale e t publique, Préci­sons ce double cal··aotère.

La BibI,iothèque oantonale est d'a­bord une institution régionale. En ce sens, e1le ·u pour but premier de recueillir toutes Iles publications re­latives au Valais 1)ar le contenu, pal' l'auteur, pnr J'illust.rateur, par l'im­primeur, pal' l'écliteul'. Ce pl'ogram­m.c, qtÙ p eut ·appalialt:re 'mesquin et facile aux non initiés, se heurte toute­fois dans sa r éalisation, en dépit de multiples r echerch es e t sollicitations, à de nombreuses difficultés dues pour la rplllpal't à J.a n égligence c t au Ulan­que d'~Jltérôt. TI n 'en a p'as moius pOlU ambition de rassemhler dans le pays, aussi complets que possiLie, Jes matériaux impl'imés indisp ensables à l'é tude e t à Ja colUlaissance de la vie

valaisanne à toutes ,les époques c t ta tous les 'points de vue. Si nos collec­tions de Vallcsiarw ne sont pas en­COl~, et de Join, aussi r i c11es qu'cl1 es clev11aient l'ê tre, 1l0us Ipouvons aSSn­l'el' qu'elles réunissent lactuellelllellt l'ensemble le plus co'mplet.

La BiLliothèc!uc cantonale est aussi une institution publique. Non seule­ment parcc c[u 'elle prête gratuitement ses ouvl'uges, mais surtout parce que, conséqucn ce logique ,de son dévelop­p c.ll1e nt, elle -es t un instrument de tra­v·ail qui se perfectionne d 'année en année, à J'usage de n 'importe quel lecteu l' domicilié dans le canton,

Voloutaireluent, le règlem'ent assi­gne dcs limites très souIlles au do­maine propre là Ja bibliothèque pu­blique; « des ouvl1ages de culture généliale » ; en réalité, l'extension de ce domaine es t subordonnée aux cré­dits consentis pour Iles acquisitions, Cependant, on ne saurait s'étolmer qu'une Iluodeste bibliothèque 'l'égio­nale ne puisse offrir là ses clients, dans l 'éventail Îlumense des disciplines mo­rales et soientifiques, tous Jes ouvru­ges ,donnant l'éLat le plus récent et le plus complet d es questions suscepti­bles de 'les Jntéresser , comme Je fait une gl,ande biblioùlèque uni,versi­taire.

Quoi qu 'il e n soit, notre BibLiothè­que cantonale est pourtant en m esure de crnettlre à !la disposilIion du public un ensemble déjà considérable ,d'ins­

tl'UDlel:rts d e 1:echerches peJ.1ll1elltant à chacun de puiser en tout c as une pre­mière informatJion qui elle-mêm e sera l e point de dépal't d'une inf.orlllation

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plus cOluplète (dictionnaires, ency­clopédies, r evues, collections, OUV1·U­ges isolés, <lU total environ 100'000 vohmles).

Cet ensem ble, enrichi année pur au­née dans chacune de ses parties selon une réparLition équitaJ)le, est encore augmenté d' apports divers : dons, échanges, dépôts.

Les dons cOllslJituent une pad ap­préciable des aC01'ojsSeJ1l.ell.~s . .ns s'Ont d'intru:êt extrêmement variable, allant des ouvrages anoiens e t des brochures périodiques ([ui viennent cOlllhler tel­les Ilacunes de nos collections, aux l'ornans les 1)Ju5 llloderllcs,

Grâce à des alTallgeulel1ts p 'al1tÎcu­Hers, les échanges que font de felu's blliletins la Société valaisanne des Sciences naturelles (B ulleti./t. (le la MLU'ithienne), la Socié té d'histoire du Valais romand (A nnales valaisannes) et la Bibliothèque e t ~es Arohives can­tonales elles·mêmes (V allesia) amè­nent gratuitement sur nos rayons plu~ d'une centaine ùe l"eVUeS d'histoüe e t de sciences natul'elles.

La biLdiothècfue de Monte·Rosa, seotion valaisanne du Oluh alpin sruisse, qui est 1\1n dépôt à ,l'usage à l a fois des luembres du olw) et des clients de la Biblio'Ùlèque cantonale, s'accroît modesteulent mais régulière­ment d'ouvrages relu tifs à l'alpinism e.

Enfin, le DépaJ.1temellt de l'Instruc­tion publicJUe, pal.' le Servioe de la F0l"111ation pl·ofessionneUe 'et par son Secrétariat génél'a~, contribue chaque année .à ldével01)per un J'ouds d ''Ou­

VI'ages et de xevues de formation rpxo­fessiolmelle et de pédagogie.

Ainsi, en dépit de moyens nnalt­ciel"S ex'tl'êmemcnt limités, la Biblio­thèque cantonale accroit régulière­ment ses collections, cle lnanièl'e à

êu·e toujours l1ueux à mêm e de r é­pondre aux exigences du public. Les statistiques 1ll1ontJ.rent p·ar ailleurs que ce puLli c, (lui s'cs t fonué ~elltClnent,

ne cesse de s'étendre d'année en année.

Beaucoup de gens, {JUI Ignorent l'e~;stence et jusqu ',au nom mênle .des cenU'cs de dOCtllilentatioll, s'imagi­nent que les bibliothécaires ont pOUL· foncliÎoll de se substituer au ch el·· cheUl: et de ~ui mâcher la besogn e.

Une bibliollhèquc demeul·e un asile de clùture où Ile ,profit réside lllOins ù,an.s le xésul}llat de lIa xechereh e quc dans la recherche elle-même, c'cst-à­dÎl"e dans le contact avec les SOUl'ceS,

Les biblioùlécaires ont pOUl' rôle, à l'égard cl" public, de lui faciliter l e tl~av,ail . lis m ettent ta sa disposition de précieux instJ.1LUllents de r e'chel'ch es : les oa talogues .sUt' fiches et les Jistes imprimées des püncipales acc{Uisi­tions de leur bibliothèque, les ca talo· gues imprimés d~al1tres bihlioùlèqlles, des bibliogl181}hies, des r ép ertoires, elle. Ils lll'i expliquent le lllanielnent de ces illstnullcnts_ E s guident ~es dé­butants.

l'tillais ils ne p euvent pousser ~a com­plaisance jusqu'à se suhsLÎLuer au chercheur. Il cst indispensable que celui-ci accomplisse 'Un effo11t initial personnel pour se fami!ül1,iser avec les moyens Iqui 'Ont êté créés à sou intention : il en r ecueiHel'a alol's tout le m érite e t la joi~ de la décQllvel1le.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

Was die I(antonsbibliothek

dem Lehrer bietet Dr. A. GA TTlEN

La BiuliothèqllC c(lIltomile est avant tout une Source de docrtm.enl«tiolt Slir les questio/ls volai. sannes. Mais elle est en méme temps U,I Le collection d 'ouvrages gém!raux. Les ouvrages spéciali. ,~és SOllt. Cil nQn~bl'e plus ,'cstrejl1t. Âussi existe-t-il lHl service de prêts Îttterurba;n , permetlant, .~allS froM suppl(!mentcu'res, d'obtenir à peu près ,t'importe quel livre. La Bibliothèque cUTItoTiole comple quelque 1000 ouvrages pédagogiques. Chaque wUlée ce fonds se complète grâce à l'acquisition des récentes pltblicaLÎons. En outre, 011 peut obre/lir, reliée,~ Imr anflée.ç, toute une série de re vues pédagogiques, Par contre, les ouvrages .~I)écialemellt édités à l'ùttelltiolt de la jeunesse ne figurent pas sILr les rayollS de la Bibliothèque cantonale. DepUl~s 1944, la liste des ucquÎ..<; itiolLs récentes paraît 4 fois par OIl ; elle est d'a illeurs publiée dWll ['Eco1'C "dru. saune. La Bibliothèque cantonale tient à la disposition de .~es usugers un répertoire par auteurs et par matières. Quelques conseils pratiques pour lu commande des livres complètent ceL article.

l

Naoh .hrem Reglement hat die I(,aJlltonsbibl,iothek in crs ter -Li nie die

Aufgabe, die das W.hlôs bctœffeuden, von W'allisern ved assten oder im W.al1is gedl'llckten und verlegten Schriftell zn salllmeln und aufzube~ \\"lahren. Auf Idieselll Gebiete strebt

die Kantonsbibliothek nach V"hlstan­digkeit nnd sie b esitzt ohne Zweifel die umftangreichs te V.allesiana-!Sallun~

Jung. Del' Lelue}' ,>lird desh "lb ;mme .. gut beraten sein, wenn cr sich für die Dokumen1lation über WalJiswnngele~ genheiten an die KalltOJlsbibliothek wendet,

Ausscl' dent WiaBiser Schniflt1:lt.ml saunmelt die KantonsbibHothek Dach Moglichkeit ·auch Werke .l1gemeiner Natur. Sie Ïst bestrebt, für jedes Fach-

gehiet wenigsteus ein..ige gu1le Ein­führungen, sowie die llôtigsten Nach~ schlagewerke, Bobliogl'aphien und Zeitschriften zn LesÎ1zen . Litel'atur über Spezirulfragen kann dagegeu in Anhetracht d er ~ur Ve..fügllllg ste­heuden MiHel und der F ü1le und Vielfl3~t der Neuorscheiuungen nur in JJeschrank1.em Masse angeschalft wer~ den. Der Mangel wird dadu~·ch etwas ausgeglichell, ..dass der illtel'urbane LeihveI~ehr in der Schweiz sehr fll"ei~ zügig gesbahet ist. Die I~antonsbib1io­bhek kann nahezu ·nJle Werke ("us­genOlluuen UntedlaltungsHteratur und Lesondel's weltvolle oder gross­fOl'matige Büoher), die in eiuer der oHent1ichen B~bliolhekeiJl del' Schweiz vorhanden sind, besorgen, ohne da.. dem Benützer d"du:rch Kosten ent8'tehen.

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II

An paclllgogisch en Werken besitzt clie Kantoshlh'lioÙlek hente l'und tau­.end Bande. Ein Teil ;'t ru.Jerdings rutenl IDa1llUllS und hat deshalb für

d·je PI1llX·is nul' nO'oh ger.ingen We l't. Dank dem Enbgegcnkonunen des kan­tonmlen Ul1tCl'l'ichtsaJnt es i st es d er KalltollsLihij-othek jeLzt aber moglich, j edes J ahr v.ierzig bis fünfzi'g neue padagogisoh e Büoher zu enverben, 8 0

dass in 'ah8ehba1'e1' z.eirt cill ansehn­licher Bestan:d moderner Fachlitera­tur vorh>3uden sein wird . Fiir die Ans­wahl cl ieser Werke kalul die Kantons­hibliot11Ck in verdankenswertcl' Wei se

auf die Mitarbei'l der l)irektion de r TOJ'malschule zahlen. Die Kantonsbibliothek hal ,auch

cine Reih e padagogischcl' Zeitschrif­ten abonlliert, ,80 ~n deu~schel' Spr,a. che : Schweizer Schule, Neue Schl __ u1~

praxis, Sohweizerische Lehrer~itu'l1g,

porlagog;'che Wellt. nie Zeitschriften werd en rra'ch kbschlllSS !des lahrgan­ges gcbunden und konnen d-alm aueh nach au swürts entliehen werden.

Jugendbücher loauft die Bibliothek dagegen nicltt. Sie gehoren, wie auch di e reine UnterhaJ1Jungslitcratur, in den Snmmelbereich der Schul- und VoJksbibliotheken.

IH

Über di,e gesamten Bestande der Kantonshibiiothek (l'Und 100'000 Bande) geben ein Verfasser- und ein Sachkatnlog Auf'8chluss, die in Zettel­form e l"Ste1lt sind und in der Bib1io­thek eingeseh en werden konnen. Da­nehen vel'offell't1Hcht die K,antonsh:i-1iliothe:k in der: « Wallisel' '5chu1e»

vierteljührlich ein VerzeichIl'Ïs der wichtigsten iNeuauschaffnngen. Es l St

sorni t in den Randen cines j eden Leh rers . Dieses Vm·zeichnis e r.seh eillt seit 1944. Die altern J all1'giinge kon­nen von cler Bibliallhek unentgeltiich 8usgelie'hen oder gegen ein b escheide­nes Entgelt gekrarufrt wer.den. Diese Zuw:a'ohsvel'zeichnisse ersetzen zwar nicht den Gesamtka1laJog, sind aber fiir den auswartigen Beniitzer <loch eiu wi1iJk01nmerres HiHsmittel

IV

Anfragen Zllm Bezuge \"On Biichern sollt:en Înunel' seIn genau gehalten soin. Wer eiD Lestimmtes Bueh wiinscht, der gebe NaJllen und VOl'­namen des Verfrnssers, den vollstiindi­gen Theil und wenu moglich Erschei~ nungsjahr, Verlagsort und Verlegel' an. Es sollte auch angegeben werùen, ob 'dus verlangte Buch, \VenD 'CS in der KanilonshihlioÙ1Ck fe1ùt, auswarts ge­fl uch t wellden sO'll, oder ob es durch eÎn vorhnnc1elles, ungefiihr gleichwer­tiges ersetzt wea.xlen claTf.

W<illsich jemand weI' ein Fach­gebiet oder eine 5pezialfrage ol'ientie­l'en, ohne die einschlagige Lite r.atur zu kennen, 8 0 übernimmt ·das Perso· n.1 der I{;antonsbililiothek geme die entsprechende Suoharbeit. Man moge aber in solchen Fallen gut priizisie­l'en, worüber man Aufschluss hahen mochte, I\lIld .angeben, oh nur eine kurze E4nfiihrung oder -eine l8.usriihr~ .liche Dnrstel'lung gewünscht wil'd.

V

Die Au.leihe edoIgt ohne Leihge­hü111'. Auswartrige Henützer hahen ein~

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Page 12: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

zig die P ortospcsen Z ll vergiHcn, die znfolge cines A bkoJll111ens mit del' eillgen ossisch en P ostvcJ"wal tung stark reduzie:vt sind. B üch cl'pakete bis Z li

2 1/2 k g kosten tll1r 30 R appcn und die Riicksendung ,ist h ei gleich em Ge­wicht gratis.

Die nOl'malle Allsleiheduller be t.riigt einen Monat. We I' die Biich er langer hehalLen moch1e, k,ann VOl' Al>lauf

diesel' 1i'1'i5t sch r iftJi ch mn Verlange­l'ung nach su ch en, die Ïlnmer gewiihrt wird, WeJlll das Buch nl C'lIt in­zwisch en voo einem Ululern Lesel' dringend vcvlaJlgt wurde.

W'citeren A llfschluss über die Be­nut2Îllngsordnllng dcr Bihli othek gibt cIas R eglement, d us j ederm ann mit der ersten B iich el'scnclung zuges tellt bekommt.

En avant pour une

Bibliothèque scolaire! Paul PIGNAT

Der V e,./asser, Lelu"cl' in V mwry, "POt z fllliich st den Einflil s"~ cille,· Schiilerbibliothek;1l tlll serm a/l. so 'Uielen millderwcl't.igcll /I/ld frugwiirdiglm Druckel"Zcugllissen reieTlen ZeilalteJ' Itervor Ulld en;â"hZt dal/H, w ie in ,~e;,tcJ' Klasse de" T raml/. 1wcll eine,. Bi-bliothek Tflil'Idichkcit gcwo,.den i Sl,

Die Schiilcl' fiil,,'ten cille A ltpapi f!1"' uild Flaschenalainn durci" mit del'cu Ertmg deI' Gnl1td. "~ tock allgesclwfft wcnZen 1cOlUlte, Scithcl' IIÎmmt der Beslfl lld der DibliuLlr ek d,m;!t Ncuall' sc1UflfulIgen Imcl Vergablllrgen jiilt rlich Z lt . Eilt Schiilel' ist /iir deI' V iller/wit d er Biic1rer sowie fiir tien. L eihdienst tlcrcwtlVort,uch ; lUIl SeI,lusli des Jahres ve.rfasst er einen k le il1en B el';cht iiber seille Tiitigkcit,

A l'heure actuelle où le flot inces­sant de lia mauv,aise presse, de la lec­ture douteuse .. . ou n eutre (sans hla­gue) pénètre d ans tou s Iles Juilieu x e t tend, pal' des formul es neuves, auda­cienses, séduisantes, fi 'conquérir la j eunesse, la oreation d'uue biJ>lioth è­que scolaire, à l a foi s éducative, il1s-

tl'uctive et r éoréative, s'Îlnpose. Je la crois m ême indispensable dans les g-rancles classes où la tâch e du maÎLre

consiste, non seulem,en t à 'apprenrh e aux élèves « ~'al' t de lire », m a,is SUl'­

tout à Jes Ol'ienter dans Je choix juc1i· deu x de lem's lectures et à suppléer ainsi bien souvent à '1'incnde na-

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vl'a llLe des pal'ents dans ce dmnuine. Or, cet aphorisme d ' Ovide : On ne clé!~il'e pa,'i ce qu.' on n e connaît pa,,'i,

s' applique, ~à aussi, avec une impé­ri euse rnécessité. Pourquoj ne pas m et­tre à l a disposition de nos enf!8nts de jOliR livres de leur âge, de r êel1 e valeut' morale, a ttrayants, bien é"crits ct aussi iHusLrés, oar les gosses (nous atlssi, du :L'Cste) adorent les images ?

Que voilà une idée généreuse, mai!' flont l a réalisation lJratirp1e 1Jient de la chimère, m e dire z-vous d'un ail' sceptique ! Détrompez-vous, d'-autl'es Collègues raffirmeront aussi , les moyens ahondent et 'pour p eu qu 'on le veuille vraiment. ..

Un exemple : voulez-vous connaÎb'e l'ol'igill c touLe prosaïque de notre bi­blio thèque scolaire qui compte une cenLalÏ ne d'ouvrages de 200-400 p ages, p OUl" l a plup art r eliés avec goût ? L'idée de sn cr é.ation présentée aux élèves (car conmle en politique il faut SIU1tOU't convaincre e t ne pas s'imposer, MT 110S diablotins de 1110U­

tal'ICls auraient t ôt fait de l'a résistance pass ive) e t admise à l'unan~ll1ité, cha· cun , ,connue 'au forLUll ,de R adio·JJau­sanne, émit son point de vue sur ,les nloyens Ipropres à ratJt6Ïndre l e ,but proposé, Chasse aux papiers, récolte de bouteilles ... vides, recueiUirent la tnajoûté des auUrages de cmte consul­tation toute démocratique.

Le venellct popmaire dÉsigna un organisateur qui répartlit ,à chaque oamarad e une ,tâche pré"cise d'ans tel quartier du vinage, fixa le (".,Entre de rs'tllé.lSsage, délhnita rle ,temps de 'la canllpagne et !lint, par la suite, une rigoureuse cOllltptnhilité afin de dépis-

leI' les l1lalins, l es « cossards :». Le len­dem ain, le dép a.l't de J.a course aux trésors fut donné. Après trois sem!8i. nes de perefui sition génévale, de fouil· les cl an s tous les coins et r ecoins des greniers ct des caves, ile hilan de l'o pé. ration se solda ainsi:

a) vente de 700 10H05 de papier à la fahrique locale de carton au prix de fr. 0,08 soit, 56 fran cs ;

h ) t'emise à un luagasin de l'endroit d 'un ~ot impressionnant de 60 l>ou­teililes d'un litre sccHé'es à fI'. 0:50 h pièce 1(10n c, tlrente ,francs ;

c) versement de fr. 6.- (colltrihu­Lion eJ..i gée cIe trois écoliers ne participant p as 'à cette vaste action cle nettoyage), Iplus Je contenn .de

fl', 112.- d' tille tireilire Spéciale (don s anonym es) .

Rrche. d e f r . 104.-, une commi s­sion «ad h oc» PTocéda, avec le m ai· u'e, il l',achat des trente premiers li­vres, D' année en lannée , sous une forme ou une ,autre, la oampagne se poursuit et permet de doter notl'e hi hliothèque de nouveaux ouv"l'ages.

Un élève ordonné et conscien oieux en tient l'inventaire à jour. Tout li­vre, soigneusem ent recouvert, porte un numéro et le sceau d"e ila cl'asse. Le samedi, de 16 h . 30 à 17 h . 30, notre responsable est 'à la disposition ,de ses camarades. Sur un ,cahier s téno dont une page parr êcolier contient les co­lonnes <suivantes : Date, 'llmnéro, ti­ll'e, uuteur, payé, rendu, remarque, il fait les inscri~)tion s 'l1écessa!Ïres. Prix de Iloeation d 'un volume : fl', 0,10 par quinz.aine, 'pOUl' c1u(Iue se­maine en plus, supplé..ment Ide fr. 0,05.

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Page 13: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

A la fin de ]a période scolaire, notre bibliotJlécaÏTe procède ù une

révision t otale et é ta blit un bref va p­pON. J e vous tr·Hl1scris fid èlcment et in ext enso ce dernier . Actiwté 1957-58 Livres prêl.és = 150 Location e t divers = 16,50 fr. 1 nventaÜ"c à ce jour = 98 volu.rnes

A ltgmentation = 10 soit achat 6 dons 4

En. caisse = 0,95 fr. A'LLeu.rs pré férés = Albe1't Bonneau., Jean Bruce, Daniel de Foë, Jack Lon­don, H ector Malot, P .-I. Stah!, Iule., Verne .

Remarques et p ropositions

En général, les livres prêtés ,'ÎOnt

bi.en soignés, tToi ,'Î d'cnt.re eux ont été

rendu.s en mauvais étaL Je propose d'infliger une amende de Ir. 0,50 pOur chaque volume sali o u. détérioré. E n cas de récidive, interclire pendant deux ou. trois m.ois le prêt de nou­vealtx ouvrages alL 1 ctlLti 1 ...

Jantes Vu" approl,tVé et m erci pour la par·

fu ite tenue (b~ la bibliothèque et pour tout ton d évoll.entent.

Ton maître

Un heau livre l'écompenscra mon gentil élève. I!l le mérite bien , n 'est·ill pas vrai ? Comme tout cela es t sim­ple, vons ai-je (:onvaincl1s ?

TI n'y a que le premjer pas qui coûte: j e vous engage à le faire. Bonne année scol aire, .Chers Collè· gues !

Ein Bergdorf errichtet el,ne

Schul- und Volksbibliothek Edua rd HEINEN

Maintenant. plus que jamais, les bibliothèques scolaires SOllt d 'une gm"de nécessité, car elles constituent une excellente source pour la formation de la jeunesse, et alusi lUt précieux moyen pour lutter contre la littérature m éd iocre et malsaine. Elles 10111. e/lcore défaut en de nombreux villages valaisans, parce que l'o" croit impossible de réunir les fonds nécessaires à une telle œuvre. Un in.stituteur haut,.vala;'san, en m ême tem,M président d'une comm une .de montagne, montre comment on a réussi à recueillir les moyertS financiers indispensables à la création d'une bibliothèque à la lois scolaire et populaire. Il raconte le .~ !lccès rernporté par le loto organisé à celle intention . Quant au. mobilier néces.mire, c'est lu commune qui s'en chargea. Un chemin que ,l'olt pourrait cerUlÎllement su;,vre aille!lr ...... QuelljUeS inclicaûons IJratiques expli. quent pour fermi/1er l'organislitiun et l'ent.retien de cette bibliothèl/u e.

Es müssen SchllJhihllioÙleken h er ! Das Buch stell t h eute, nebst R'adio und Kino, eine geisbige Wehl118cht

clar. Schundllteratul' überschwemmt den Markt . Mit VCl'hl'ellllen von schlechten Büo]l ern und Schilupfen

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nuf die gotÙose Welt und <lie 1eicht­sinnige Jugend ist "es nicht getall. Wjr miissen unserll .Tnngcn Besseres hieten aIs der Geguer , clann haben wir ge· wonnen cs Spial.

Soweit wHren wir uns ziemlich alle eillig. Nun stellt sich aber die deli· k'a te Frage : « Wi e kOlllmen wh zu 6Ïnel' Sclmlbiltli01>hek? » Wertvolle Büchel', und nUl' unI sO'lche kann es aÏch hei uns handeln, sind teuer , und deshalb schallen wir uns nach l'echt viel Geld tuu. Der Tagedieh sagt: « &I.'beiten lllag ioh n icht und :tiU hel­teln scllame ich mich! » und das sind dO'cll die zwei ehrlichsten Mittel Uln zn Gald zn konunen. DanlÎt wiiren wix wieder aU1 Anfang, d. h . wù.r sind lll1rch und dUl'ch üherzeugt von der guten Sache rond steh en ratios VOl'

dem l em'en KlassR-'Schrank.

Die n achstehenden ZeiJen soUen clen Weg weisen , wie .. nan zu einer Bihl;othek kommen kann. Es Hegt mil' ferne, ein allgemein giihiges Rerept aufsteHen zu wollen. Auch hier gilt das Spl'ichwol't: «Viel. Wege führen nach Rom ». Oieser Weg hat vi"Ueicht den Vorteil, das. el' bei uns erprobt wurde und verhalt· nisnûissig rasch und leieht zurn Ziel führte. VoraUl!geschickt sei auch noch, dass der Rochw. Kilchherl' die Züged. führte. Wil', Vereinsvorstande und Leh r personal, waren eigentli cb nUT die Gaule, die sich mehr oder weniger k'rii,ft,ig in die Strange legten, vrielJeicht '3ucll manchmal die Miihne sohüttci},ten oder sogar ·aussch 'lugen, we nn uns die Saoh e zu bunt 'V'Ulldc.

Ahel' , c1,liesslich hatten wil' den KaI'-

l'en doch ans Zie1 gebracht und wil' IllUsstell lIllS eingesteh eu, dass es nicbt einnuù so schlimlli g·ewesen sei.

Zu env~ihnen ist noch , .daas wir zu­srunmen m:Ît der Schtùhibliothek auch eine Vo1kshihl iothek grül1det en. Nehst arrdern wichtigen MQmenren , die fül' e'În e sol che Ve rkoppelung sprcoh en und auf die ich am Schl'll8.S noch kUTZ eintl'cten mochte, hat diese Losung deu Vorteil, dass d·adurch viel melu- Krafte eingespannt werden konnen.

Entgegen den 'Oherlegungen des Ta ­gediehcs machten wir uns also an die A rbeit, d. h. wir setzten uns an d en « griinen » Tdscb im Pf.arrhaus und stecktcn kl are Ziele ab :

AIs unLcrc Gl'enze set zten ,vil' für di e Schulhihliothe k, (f\ir 80 IGndel') 100 Blinde ein und Hu die V"lkshi­lJIiotl,ek (filr 550 Einwohner ) 200 Blinde.

Die KoslJenhel'eclmung e rgah, bei einem +.Durchschnittspreis von Fr. 8.­pro Bueh , F,·. 2'400.-.

Al. Bihiioù,ekzimmel' wurde da. z. Zt. leere ISchubimm:er in Aussicht gel1ommen. Zur Versorgung der Bü· cher soUten zwei Schranke zu:r Ver­fügung stehen. Wir meldeten umare Anspriich e hirurichtJich Art, Ausmass und Form b eim Schreiner an und er­hielten eine Offerte im Betrage von

FT. 700.-.

D as Ergebnis war a1so folgendes : Die Ernichtung einer kleinen Bibl~o­

thek kostet, Unvorhergeseh enes aus­ge,ch!lossen, Fr. 3'100.- une! al. Ge­genwel1t 8teh en cHesen Ausgahenpos· ten eine Auzoahl Ideen gegenüber,

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Page 14: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

,';rje man viellei cht das Geld zusmn­menhringen konnœ.

Wh eini gten uns schI.icsslich auf die Dllrchfü'hl'lLng cines LoUos, Wer sich in -e ineJn (ln eh!' odel' wClliger ab­

gescb10ssen en BergdOl{ auskennt, weiss, dass hier kaŒm viel h el'aus· sehant, wenn die auszusetzendcn Lot­topreise gekauft werden müssen.

D;c Regel tle. 'l1agediebe, nochmal. nnssachtencl , veJ.'legten wil' uns aufs Betteln.

An alle Haush altungen <1er Ge­meinde wilu c1en Wel'be]nie fe ver­schickt, wor in 'SiJm und Zweck einer Bihliothek knrz erHiutert wUl'den UI1(l

die a'bschlossen mit der Biue, die­jenigen, di e sioh nachstens einfincl cn w'ürden ZlU' Entgegennahm.e von Gr(L­tispreisen, gut aufzuue'hmen. De.1' SamnH~lakbion war ein voMer Err oig h eschicden , wiUl'den doch für ca. F<l'. l 500.- Prcisc ZUSaIllinellget11agen, Das sich 'aJlschliessende Lotto zeiti gte eincn Reiner1l1ag von Fr. 2"500.- , Wir warfen oine11 Blick auf unsere Kostenbe1'echnung und stcllten Fest, dass eigenllid 1 nul' noeh das Ge1d für ,lie beiden Schranke fehlte. J e­mond okom ,onf die glücklich e Idee, dnss man hier d er Gemeindebehorde emen 2lal·ten Wink gehen konnte, die sich bis jetzt e igentilich recht ~till verhalten habe.

Gesogt, get.n! Wissend mn die vorausgegangen e Op-ferfreudigkeit und Begeisterrung der Bevôlkernng, konnten I(lie Gelueindeva<ter 1h1'e Zl1~

~tÎlnmullg ntÏ'cht verS3'gen.

DaUli,t waren die finanzj eHen VOT­al1ssetznngen zur Err.ichtl1ng einer Bi-

hliothek gesc1mffen, abel' gctan wnr ejgenùich noch recht wenig. Eine fünfkopfi gc K:omm~ssion, die sich mchr oder weniger selbst erkor, der ah~r bis 'Buf den h eutigen T ag noch nieman.d den Platz streitig m achte, arbeitete eiu Reglem.ellt aus.

Stolz J<.ündj gten wir dann dem E r­ziehullg..sdepartcment die IEl'of.fnung ciner SchulhibHothek an und liessen durchh1icken, dass em h esche:i dener Staa1:sh eitrag das IGt1te noch verbes· sern wÜl"de,

Dje allsscrs t schwierige und wich­tige Al'beit der Biich erausw.ahl 'l1nd anschllessenden BesteHnng ühel''ll'u­gen wil' dem hoc1rw. Hen'n p,raner, l1'atiirli Gh aus Bescheidenheit.

Er '1iess sich u. ·a, heraten dureh di c Leitnng der ,Schulbib);othek in Brig, dm'ch die K ongregationszentrale \lSW .,

t,-ug P 'l'ospckte zusammcn und ver­tiefte sich in Zeitschriften, dje Wel't­urte.hle üLer Büch er enl!hicJ ten, Bis die crsten 193 Biinde der Sch,ùhi­hlioth ek , vcrseh en mit Einhand, im Schrank VCl'SOl'g t waren, verstl,joh cn ca 2 Monate , Die aufgewendeten Stun­den h a t mir der Kilchherr nicht. verraten, aber es dürflten eri.nige hun­dert gewesen sein.

lm Vel"llaufe des ,Sommera wurden dann noch die ersten 240 Bande der Volkshibliothek zusammen getvogen und hn H erbst 1955 konnte d •• « ICind » aus der Thure gehoben wer­den. E. e"hielt den N"men «Scl" ù­und Vo:lk. hi1>lioù,ek ».

In den zwei Sc:hranken wal'cn BU­chel' ver.sorgt fUr etwa Fr. 3'500,­und verausgaht waren F'l'. 2'400.­Werke flir ea. 1'100.- k",nen durch

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Ilintertürd1en h crcin aIs Folge von eine111 lStoss an BitllJl'icfen und g ULCll

Beziehungen . Damit <Ï st eigent lrieh die Geschi chrte

des Werd eganges abgeschlossen . ,Sic

hort sieh sehr cinCaeh an und jcder Leser wjrd sagen: « Has kann ich aueh! « Sich e)', das kaillst Du auch ! Mach Dich an die Arbei t, es lSt hoch ste Zei t ! »

I ch nlochte nun noch Cill WOl't vel1lieren über die Betreuuug und Forderung der Bibliot hek.

Dass ciu gutm' Bib]rjothekar von aus­schlaggebendel' Bedeutung ist, wc nn das geseh affen e Werk for tbesteh en soli, 6teht ,ausser 'Fl'age, Wh fiihren die Kon tl'olle in Form ciner K08. l'­tothek und haben eincn Büeherk~lta­

log angelegt, der ~e:d es J1a111' nach ge­führt wird und sich er unel~Hlss1 i ch ist. Die Kontrolle klappt, denn wil' muss­teu bis hcute noch keine einzige Vernliss'tlll cldung d m"ch geben .

Für die 6chulldllder ist die Be­nützung der Bibliotllek grundsatzli'Ch gratis, j e'doch werden für stark he­schlnutze E inbanc1 e jeweils 10 Rap­pen verrechllet .

Dass einer BibIiothek alljiihrlich eine Anza!,l n eu e Werk e zu gefiilu-t werden Inüssen, ~st seihstverstandlich . Die Bestande nutzen sich ab und ·vo r allem ist es gO, dass fJeis'sigc Leser noeb recht b. ·ld aNe. gelesen h aben, was cine kleine Bi hliothek ihnen bie­teu kann, Wh cliir fcn z. B. eine1n Leser , cler siclI nul' für El'zahlungen b egeist enl k ann, nicht zumuten, class el' aBe vOl'handenen 300 Bande li est , hevor wh d a-ran Illenken, ffu' ihn et­was Nenes zn b escl1.affen.

ZUt' F inanzienulg ,diesel' regcil milssi. gen k1einen E inkiiufe kann natili.j}i ch ni cht g10ich wieder e.in Lolito h elfen . Anders(}its konunt der Bibliothekar nach meinem Dafürhalten in 1lllSCl'n finanzschwach en Bergdorfern mu die Bittges l1 ch e nicht h enull , Wichtig ist, dass man dic l'Ïchtigen, Adre.ssen el'­wiseht.

Die. H en en Schulinsp ektoren ·so]]en diesheziiglich eine ganz schwach e Sei te haben, besondel,'s -i n llnserm Be­zirk. Bestcn Dank !

Vl enn man noch (lie Gerneinde ~ elnem jiihdioh en Beih1ag von F r . 100.- bis 150.- verpflichten kann, wie das h ei uns ,del' Finll ist, UTIlSO hesscl',

Unsere Schulhibliothek h.t inne1't 3 J ahrcn eine AufwcI'ltllng erfa1hl'en von 78 Biinden unel die Volksbjblio­thck eine sol ch e von 65 Banden . Da­mit ]loff e ich , DUlen einen Weg ge­wiesen zn hahen, der zur E l'richtung ciner Bihiioihek führen k31Ul, Es ist sich er nUl' einer von vielen ,

W cnn ich eingangs erwahnt hahe, dass wir unsere guten Griiude hat­ten, wenn wir neb st der Scllulbiblio­thek au ch e;ne Volksbjbliothek er ­richteten , mochte ioh nul' nom eine einzige überlegung arutellen. Wir ha­hen un8e1'e Schiiler dar~n gewohnt, dass sie 'l'egelmassig Büch~l' Iesen, Das Lesen ist ihnen zur Heb en Gewohn­h eit geworden. Wohin wenden sich nun die Sclnùel1'ùassenen, wenn ihnen keine Volksbihlio tbek ZUl" Verfügnng steht? Der bequolllste und biJ.li gste Weg zut' E indeckung des Beclal'fs füht"t zLUn 'Kiosk und nicht wenige wiil!den il1n einschlagen !

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Page 15: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

son jede Anschaffung für die

Schulbibliothek zuerst gelesen werden?

Anselm ZENZUNEN

Wenn ein Kind 11lÜ dem Anliegcn Zlun Pfancr oder ,Lehrer konuut:

« lch hallle gen1e cin Bueh », sind sicher beide vom Willen beseelt, dem Kinde dn gute.s Bueh in clic Hand zn drucken. Untel' dem guten Jugend­bucb, mag es nun bilc1end oder wltcr­haltend .sein, mochte ich jenes Buch verstarnden wissen, daa in der Aus­s lat1lUng geschmackvoll, sprrachHch g.ut, psychologisch wahr, dem jugend­lichen ,Empf~nden angemessen, saeh­lîch richtâg, von erzieher~schem We l't und weltanschaulich positriv ist. Oder sagen wir kur'.l : FAn Jugendbuch i 8t

gUl, wenn es, 'crhellt von de r Sonne

der chcistilichen Wehanschauung, für das Auge des Kindes cin Genus.~ ist und sein Herz erfreul und adelt.

Auf die gewaltige Beeinflussung des Kindes, des Menscl1en überhaupt, durch rue Macht des Buclles brau­chen wir I3n dieser Ste:l:le nicht na-her ei:nzug-ehcll. Das Bueh isl wie e in Freund. Wie es nach einem Aus­sp'Tllch von Ch. Tschopp zwn Wesen der FreUllclscl.1.'aft gehol-t, die ken­Behen ISee'le~ voreinunder zu enthill~ len, 8 0 enthüUt ul.lch das Buch die

Tiefen der Scele, seine inllersten

Gedanken, die den Leser znr Hohe fiihren, oder in die Tiefe stiirzen konnen.

Der Lehrer, dcm meisten s die Ver· waltung der Y"lks- oder Sd11l1lbihlio­Lhek obliegt, ist danun wie cin Haus­valer, der nach eigel1cm Gutdiinken ans seinem Scllatze Alles und Neues hervorholt (iMtth. 13, 1'2 ). AIls >Mit­erzieher lst ihm die BUdung von Geist und Hen des J(indes anver­traut, das ,charles Péguy mit den schûnen W oNen h esingt :

«Es ruht flmf dern Kinde, es ruh1 nuf der Kindheit

Eine Gnade, die einzig ist. Eine Ganzhei t, ein erst er Beginn, Del' ,alles umsolcldessl. Die Kinder sind neue Geschopf e. Auch sie, sie voraUem; sie &tÜl··

m en als e r8t e gewaltsam den Himmel .... »

Der ETzieher wil1d ,daher, Uherzeugt von der Macht 'dea Buch es und crfiilrlrt von EJ1l1fuLcht 'VOl' Idem K,inde, ldieseln nul' das gute Bnch dn die Halld gchen. WlÎ.e kann el' s ich vergewi8sel'n, oh

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-ein Buch gul ist, das e.l' anschaffen mochte oder das in der Bibliothek sioh vorfindet. Dus Ideal ware wohl, weun vou ihm" Q:der sa'gen wir hesscr, von den tErziehel'u in e iner Pfal'l'e i, jede Neuanschaffung zuerst gelcsen wiirde. Nul' was wir selbst gelesen, edeht und crlauscht h 'ahen, wer.den ,v.il· mit umso grossercr Sicherllei'L und gl'oSSerenl Nutzen de!1l1 Ki11'de, seiner Eigenar:t ent.sprechend, (aus­hiindigen künncn . 'Vei,l es al)er in vieJen Fa!llen nicht gul mogHch tÎsl, RI]]e BUcher zuersl zn ]esen , klIl11l1

sich der &ibliothekar auf a"dere HilfsmibteJ, 'auf die Buchbesprechun­gen und insbesondere auf die Ber.a· tu ngs5tellen stützen.

Es seien Jlun zuniichst die wJ.clltig. sten ~athO'lisohen Be1'atmlgstdJen llnd Vedage fiir Jugendliœr,atur in der Schwe iz angefiill1't. (Verlage, die nul' Jugendbücher hel1œnsgeben, sind selten. 'Meistens hahen wir es mit ge· mischten Vedagen zn tun, die Bücher fÜl' junge und erwachsene Leser ver· legen ) .

Katholische Beratungstellen und 1 n­stitutionen lür Jugendliteratur

Sclttveizerische Katholische Arbeits­genteinschaft für das Jugerulschriften­

wesen

In diesel' Arbeitsgem-einschaft sind f olgende Vereine massgeberrd vel·tre· ten : Der Schweizeriscllc, kiatholische Lehrervel"ein, die Sohweizelù.schen, k'athO'lischen Müt1.ervereiue und der Yerein k.~hQl}ischer Buchhiindler wrd Y'er.Jeger.

Organ: « Empfehlenswcrte, n eue JugendbÜ. cher ~ . Der reichlich illustrierte Bü. oherkatralog i9t hai den Buchhlind· lern erhiilÙi ch und ersch eint in der Osterzeit.

L e itu.ng,' Dr. phil. }i'ritz Bachm8lUl, Sekundar· lellrilehror, 'Luzeru.

Vereinigung des katholischen Buch· handels der Sdt,weiz

Die Vereinigung wurde 1926 in na­den aIs Untergruppe des neutl'alen Schweizel'Ïschen Buchhandlerverban­des gegründet.

Priisident : Th. Pf,aUllllatter, Buchandh.mg, Sar· nen .

P"blikation : Herausgabe eiuf""s jahl'llich en Weill· nachtsk,atailoges.

Sch.wei,zerischer katholischer Pl'e1l'se.· verein

Organ liir Bnchberatung " « Das neue Buoh »

Sc"rif tleitung : Dr. W·aJter Sperisen, Obere Datten­bergstr. 26, Luzern.

Schweizerische V olksbnchgerneinde SVB

Die SYB ist die christl.iche Buchge­m eillschaft der (leutschspl'adrigen Sohweiz. Sie will gute, in jeder Hill· sicht hoohstehende BÜ'cher bester Au· tOren in gediegener Ausstattung und Z'U günsbigem 'Preis !Untel' das V O'lk

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Page 16: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

tragen, Eine IHlerarisch e KOm.'lll:i sS'Ïon v-on Facbieuten llljffL die Auswahl von NeuerscLeilllUlgell. 1000 Ver­u1auensp ersonen sind chrenamtlich für die SVB tiitig und 30000 Mitglie. der bilden ihren F reuncles- und Leser­

kreis.

Organ: SVB·Bücherliste und SVB·J(Ulùer flir Ver.u'auensleutc,

Zentralstelle : Luzem , HahsburgerSll'. 44.

Oeuvre St, A u.gu.stin, St . Mau.rice, V s

1906 dureh Chanoine Cergneux ge­griindet. Das Werk b eschiiftigt sich besonders mit deJll Dl'uck k<atholi­sch er Zeitllngen, ' Büch er und Bro­schüren, der H erausgabê cin er Reihe von Zcitschriflten , sQ,wie deu tsch er und franzosisoher P'~anblafltel' .

K.anisiu.swerk Fl'eiburg

1898 von Pdlat Johatul IGeiser gegründet . Das Werk beschiiftigt sicb mit der H el'stellul1g und Vel'hrehung gute!' KJeinschriften für Schrifte.n­stande wld Bihliothekcn.

Katholische Verlage in. der Sclnveiz

He~iger & !Co A,G., E insiedeln Ver.bg Kongl·eg.ationsz.elltrale, Zi.u·i c.h Rüber & Oo.-Verlug, Lu z'enl R ex-Vedag,' Luzerll Ve l"!l:ag W-alclstatt A.G., E insiedeln Ve rlag Otto Walter A.G., Oltell

E1n Hinweis Quf die wi chtigsten katholisch el1 Verlage für Jugend1ite­ratur in der Schweiz war im ~usam­menhang mil der vor1icgcnden A rbeit aicher gegehell . Andersci ts wollen wir aber auch nicht unerwühnt Iassen, dass unsel'e OLer w·alliser-Buchhiindel' gel'llc hereit sind, dem BiblioÙlekaI' hei Neuallsch aHungel1 lnit Rat und Tat zut' Seite zu steh en . Dm'wu soli abschHessend ein Buchhauùler au s dem OberwaHis ZLUn WOllt k Olllluen,

dessen AnsichLen 'lnil' v·ol!lauf hegreif­lic11 sch einen: ... « l ch moch te m il' erlauben, dUl'auf hillzuweisen, dass es c.igentli ch gl'undsat zlich nic11t 1uc11-t~g ist, den Leser , Îlll vorJ.iegenclen Fall lmser Lehl1>ersonal , nut den Verlagen b ckannt Z ll m ac11en und sie dadu.rch e:inzuluden, die Büch el' hei den Verlagen zn Lestellen . Leider praktiz.i cr en dies auch Ullsere Zeitl1n­

gen Lei den Bucllbespl'ccbungen.

Der Buc/werm,iulel' zwischen Ver­lng und Leser ist der B u,chhiindler,

der <aIs gebiJldetel' Fachmann da ist, mu jedes Bueh ans alleu inHinclischen und laus]ündischen VClIlagcll zu he­schaffen und zwar Z lllll gl'eich en l),r eis, wie es vom Vel'lag ausgescluie­ben ist. W eI' die Büch er h eim Venlag bestellt, erhaJ.t sic namli ch dOI1t nicht billiger , aIs wenn el' scine J3estelhmg der Buohh au (Uung aufgibt, weil d ies aUes zwiscb en Verl ag und Buchhand­lung gel'egelL i. t . Du« h die direkten Bestellwlgen beim Ved ag sch ade t da· h er der B estelle l' dam Bu chlüincller , ohne class el' selbst einen ma1.erieJ.len Nutzen clavon hat » .. ..

- _550 -

Et

Une excellente brochure

sur les journaux pour enfants

On '8 t ehle:rnent parlé, à tort e t à travel's, cles jOLU'naux d 'enfants, qu'on peul apprécier l es eCfOl'ls d e ceux qui ont tenté d'établir, non plus seule­ment UI1 r équisitoire, lllais une syn­thèse comme celle qu'offre ~a bro­chure Choisi,. leurs journaux (J).

Dans 'l"avant-propos, Mgr Lallic l', évêque de Nancy, fait !le procès de l'indifféren ce e t des capitulations coupables cn fa ce de .1a question. TI l1arppellc qu'il n e suffit (p'as de voir clair, qu'il ,f.aut agil', c'est-à-dü'e r e te­Dil' ce qui es t bon Ipour en assurer la djffllsion.

Quelques p ages r ésument la situa­tion de la presse enf.autine en 1954. Le car ac tèl'e de celle-ci a été, plus d'u ne fo is, souligné : ce sont trop sou­vent ,les ,thènles limités e t m édiocres, l'intrigue e t les mobiles non élaborés, les h éros invhlcibles au }>restige phy­sique e t ,aux ressources injustifiables. Les inflluences diverses du journal iHust!'é sur l'imagination enfantine dépendent, évidemment, de sa v·aleur ;

(1) Ch oisir leurs journaux, une brochul'e, 13,5 X 18 cm ., 32 p , ; Ed. Livres et LeclUl'CS,

184, avenue de Voer.dun, lossy (Seine).

c t c'es-t sur celle-ci qu'il convient, d 'agÜ' s i l'on veut donner , à la presse pOU.l' tles j eunes, u ne ol'.Îell lJation nou. volle.

Dans un al,ticle fort pertinent, J eau P i llan, m enlbre d e l.a Commission de conl'l.·ûle e t de surveillance de la presse destinée à Iren~ance e t à l'ado­lescence, expose ,les effets Ide Ja ~égi s­

l'a tion e t ce qu'il r es te à faire sur ce plan. La loi tde contrôi e a l>ernlÎs d'entérinel' des r ésllhats h eureux r e­présentés par la dispal1Îtion de la presse fl\all'che:mènt no.cive, luais elle lùm l aisse Ipas moins persister la m é­diocrité, la (].aiclelu, 'la bêtise. « P a.l· delà la loi, il r este 'aux p-are nts e t '8. UX

édu'cate tU's .... n hl1avail positif de séle'c­tion à opér eJ.' ». J ean Pillan r emal'que fort justCluenl qu'existe 'aussi tla masse des publioations pour adultes qui sont d angereuses 1>our ,l'eman ce et la ~eu­

nesse. n e ce côté, Je législateur n'oa pas toujours l'éussi à -a tteindre les maliaileurs .

Le cle, 'oi l' d e vigilance n'exolut pas la nécessité et l"lugence ,de l'enlplscel' ce que l'on condamne. C'est l'a lôaison p OUl' laqlle1le }oa brochure dont nous p arlons tourn~t une hrève étude SlU'

_ 551 ._

Page 17: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

la manière de ùiff,user le journal pour enfants. La ,prop agande doit, en l'occasion, 1° tenir compte de Ja per . sonnalité du jeune tlecteur sensible à

ceUe propagande; 2° s'inspirer du but <Iue poursuit ae jouJ'nal e t s'avi­ser du milieu où celui-ci doit être diffusé ; 3i.! aider les éducateurs à

coopérer aux visées éducatives des publications. Un questionnaire, pa rti­culièrem ent utile à t Otl S ceux <lui ont couscience de leul's devoirs à cet égard, s'intitule: «Le journal est un f11uit: qu'il soit sain ou vénéneux, apprenez à le décortiquer ». C'est

extrêm em ent judicieux.

Joseph F oUiet, 'avec sa verve cou· tumière, adrcsse un app el virulent aux paren ts qui ne sem.blent guère se douter qu'avec cert,aina journaux, ils ne llonncnt rien llloins à l eurs enfants que « des <ch ampignons véné­neux et du sublimé corrosif » ... « des cockt ails :de bêtise, de laideur et d 'une inconsciente 'pCl'vel'sité ».

Un ess'ai de olassifi cation des jour­naux actuels pour enfrants complète cet opuscule qui répond ·ainsi aux intenogutions des éduoarteurs qui, Lien qu' ailertés, n e peuvent néan­moins, n i connaî tre tout ce qui se publie, ni lire t out ce <fui est entre les

maiDs de la jeunesse.

Une page indiquant ,le til'age moyen des illustr és e t - en r egard - le <ti­r.age de certaines oatégories de publi­cations p ·OUf adultes - est pl·opre· ment effaran te. Une llloyenne de pro­duction de 4,225,000 exemplaires de journaux sont lus, ch aque semaine, par nos fiNes et nos garçons. (Or, le R eacler's cUgest p'ar exemple, th·e à 1,200,000 exemplaires e t l'enselnhle de la presse di te « du cœu,r » à

3,700,000 ! )

Chois;,r /enrs journaux lnérite une

large audien ce. Ajoutons <fue, pOUl'

notre pal't, nous souh aiterions que l'œuvre positive am orcée par cette brochure soit rp arach evée par des tra­

vaux spécialisés, t els que ceux qui y

s.ont cités et par d'autres qui pour­roaient être Flus poussés en core . li est indéniable que l'on n'al~rivera

à assainir la presse pour enfants qu'en re v.ailorisant 'les .g l1ands thème"s de la littérature de jeunesse et en essayrant de voit· comment hl fra'ut introduire cbns ceBe-ci Iles grands p roblèm"es de notre t omps. Cel a ne peut ailer sans une étude approfondie de cette lit­térature "mêan e e t sans l 'obstiné labeur

des sp éoia'listes.

Tiré de Littérature de jeunesse · Bt'uxolles, m a l1S ] 955.

- 552 -

RÈGLES

pour la création et la direction d'une

bibliothèque scolaire

élaborées pal' la lû :nnmission canto­nale bernoise pour les Ilectures e t les

bihliothèqne5 scolaircs

La Direction de l'enseignement du Canton de B erne a donné en septem­bre 1955 quelques règles devant servir il la création et à la direction d'une bibliothèque scolaire; ces indicat.ions ont ensuite été publiées par les Edi­tions cantorUl.[es de moyens didacti­ques, qu.i nous ont aimablement pero mis d. les reproduire dans l'ECOLE VALAISANNE. Si, nous tenons compte de nos conditions locale.,> par­ticlLlières, ces règles peuvent aussi nous être utiles .

La Rédaction

1. L'réooHer c10irt pouvoir satisfaiœ son désir nnt.urel de lire en dehors de l a classe. Les parents, les ser­vices 'Publics e t l'école doivent s'efforcer de nlettre là ia disposi ­l!Îon de l'écolier de bons ouvra~

ges adaptés à son âge.

2, La bibliothèque scolaire est le moyen idé3il pour fournir de bons livres aux enfants.

3. Le choix doit être opéré par des p ersonnes compétentes, soit direc­t em ent ([m l" lecture personnelle), soit i rrdirect em ent (en se basant

RICHTLlNIEN

für die Errichtung und Führung einer

Schülerbibliothek

ausgearheitet von der K01mrussion rü,. Klassenlektüre und Schulbiblio.

t h eken des :K!lllltOllS BenI

Die Erzie/r.ungsdirelaion d es Kan. tons B em !tat in. Sept, 1955 Richtli· nien fiir die Errichtung und Führung ciner SchiUerbibliothek heruusgege­ben, d ie dann ùn Staatlichen Lehr· ntiuelverlag €nchienen sind. Diesel" hat. uns die freundliche Erlaubnis ge­geben, dic betr. R ichtlinien auch in der W A LLlSER SCHULE zu verof· fentlichen. Untel' Berücksichtigung unse.rer ortseigenen Verhiiltnisse kan­,.u~n diese Richtlinien auch fÜl" uns recht nütz lich sei n,

Di. Redaktion

1. Das Schu1kind hat einen natih-Ji · oh en An.''ipruch auC ausreichencle Befriedigung seiner normalen Le­sewün.'îche auob ausscrhalb der S chule. Elltern, offentlichkeit .. nd Schule soUen sich im Bestlreben begegnen, dem Schüler weNvolle J ugendliteratur zur Verfügung zu steillen.

2. Die Schülerbibliothek ist die pa, · sende Stelle zur VenniMllung gu· te r }ugendhücher an di'e Schüler,

3. Der Lesestoff soli nur durch S ach· vemtandige direkrt (dureh cigene p. ,ü'cung) ode.' imlirek. (durch

Berücksi ch trigung eines massge-

- 553-

Page 18: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

sur des publications spéoiaUsées), en tenant compte, d rans tous les cas, des ,conditions locales et en se plaçant en fonoliion de l'enfant.

4. Le financement de la bibliothè­que 'Scolaire el ila réWibll'tion du bibliothéoaire sont l'af,faire des autorités scolaires. On doit pou­voir compter e n 'premier lieu sur un appui officiel j ou 'prendra ensuite en considération ,les con­tributions ,des Iparents, des asso­oiations d'·anciens élèves et des écoHers.

5. Pour con.~titue'1' la bibliothèque, on1Jlacera l'aspect éducatif avant l'aspect instructif.

6. On peut tenir coonpte des besoins de l'enseignement quand il s'agit d 'ou'\Tages se l'a'pportant directe· ment au u'avail de la d 'llSSe, desti· nés aux élèves qui veu~ent appr,)­fondir un sujet. On évitera toute· fois le ,danger d'un contact pré­maturé ou trop 't'ardif avec la ma,tière et \l'ouvrage en question.

7. La bibliothèque ,scolaire doit ai· der l'icole ,à remplir la tâche: que la loi lui impose, c'est-à-dire aider à former Ile cU1'actère, l'ïntelli· gence ·et le cœur ,(le -la jeunesse.

8. La di,sposition et Je fonctionne­ment "de la bib'lio,tl1èque Idoivent f'avor.iser Il'indépendance de Jl'usa­gel', ,alHu que le contaot ·familiel· et soigneux ,avec des livres étr:an-

- 554-

benden Verzeichrrisses, wie «Das gute J ugenc1huch :») ausgewah'lt, tdlenfalls den ortdichen VedüiM­nissen ,angepasst und dem Kinde zur Vei'fügung geste:llt werden.

4. Die Fina.nzierun.g .der 'Schülerbi­blioÙlek und die Entschüdigung

des Bibliol'hekarB sind Sache der Schu~hehollde. In el'stel' Linie soŒ­len offcnttliche Mittel oin An­Slwuch genOml11'en werden; in zweirtel' Linie kommen auoh Bei­Lrage von E lt:ern, Vereini.gungen Ehemalig81' und Soh'Ülern jn Be·

tracht.

5. Hei der Zusa"unenstellung der Biicherei sind al1gmnein erziehe· rische IdeaJe VOl' unterl,juhtHche zu ste:LIen.

6. Unl.e,,·richllichen Bediirfnissel1 und Wünschen kann Rechnung getr.agen werden, indem hestimm­te W'erlœ slch 'auf die 'S'chU!la'l~bei,t

beziehen und demjenigen Schüler Zlur Verfügung stchen-, der sich in ein Gebiet vel,riefen wiN. Doch muss hier Idie Gcfalu eiIl'er ver­frühten oder ver..spateten Bcriih· rung mit dem betreUenden Stofrf und Buch beachtet werden.

7. Die SchiilerhiJ;liothek s<YU -die ge­setzliche Aufg,a,he der Schule un· tel\Stützen, d. 'h. Cltarakter, Ve,.~

stand und Gemüt der jugend hi!­,den he;]fen.

B. Anlage und Betrieb der Büchel'ei so11en die SeJhstiindigkei1 der Buchbenützer f6l'Î(lern, -so dass der veJ.,traute und sor:gfa1ltige Umgang mit fremden Hüohern na ch und

gers lui d:eViÎenne peu à peu natu­rel.

9. ILes acqu.i!;itiolls do~vent s'eHec­tuer selon lun plan, soit en se con­centrant successivement sur divers dOlna:ines opart,icuhers, soit en s'é­tendant simulJ.tanénlent à t'ous les dOlna.Ïnes de la littérature pour la jeunesse.

10. Des ouvrages destinés à être, con~ sultés (d~otiolmail'es) doivent frai­re partrie d'rune hibliotlhèque des· 1JÎnée aux gr:an'ds é;.lèves. Els ~ami­liarisent lavec J'onlonnance alpha­hétJique, en:coul'agent 1'.otuode plus arpprofoudie des swj'ffi:s pal1ticu­,HeroS 'e t Ja recherche in'déopen. dante.

Ir!. Par 'Jeurs pl'0pD.';iti.ons d'acquisi­

tion., les élèves peuvent signaler certlaines J'a-cunes au bibliothé­oaire et prévenir que les goûts pa11liculiers cIe l',acquéreur ne se lll'anifestent contre l'intérêt des usagers.

12. ,Les ~ivres trop usés et ceux dont ~ e contenu a vieilli doivent dis­p-ar.aîrtre de Ja ])ibl:iotrhèque. n faut v,eiJoIer à luue exceiien~e qua· lit~ et non à la qu'antité.

113. 'Des l~v,res propres ha'bitue nt au soin et à la propreté. Uné parol:iÎe des finances doit ê tre 'aff'ecooe aux repar.atiol1s. Des petits accid'en~

peuvent être I)'ép'arés par :les éilè­ves el.1x-mêm'es. Les doublures ne doivent p'as 'empêcher de voir la couverture.

nach zur Selbstversûindlichkeit wird.

9. Bei Anschaffnngen soU pilianmas­sig vorgegangen ,verden, entweder durch ·abwechselnde K.onzentra­tion auf ein einziges Gebiet oder durch gleichmiissiges Arufnen aller Gcbiete der JugendJ.iteratur.

10. ln eine Schulbücherei f.ür Gros· sel'e geh6ren 'auch Nachschlage­werke (Lexiken ) kleineren Um­fangs, Sie (l'egen an zur Gew6h­nung an die 'alphabetische Ord­nUl1g, zum Ve11liefen in Donder­gehietre, Zll111 sdbsta'lldigen For­schen,

l 'l. f)urch ein Buch für Anschaf~

f ungsvorschliige (Wunschbuch) künnen rdie Schü1ler den Bihlio­thek'ar auf Lücken aufmerksmll maohen und verhüten, dass he­sonclere Necigllngen der anschaf­fenden Stel.ile sioh zUJn Nachtei,l der Buohhenü'tzer auswÎTken.

lo2. Stal,k abgenützte oder inhalrili'ch veral tete Biicher sollen aus der Bibl,iothek vel"schwinden. Es muss auf ho'he Qua'litat, ni'cht _Quanti. tat geac.htel. werden.

13. Saubere Bücher erziehen in Sorg­fait und Reinlichkeit. Für Repa­raturen werde ein Teil ,des Biblio­·tlhekkI1edits ausgechieden. KJeine­Te ISo]ûi'den künllen dtu'ch die

'SchUler hehohen werden. 'B""h­einf.assùngen l$ollten ruC1lt verhin­del'n, dass ,das IGnd das Deckel­hiId si'eht.

- -555 -

Page 19: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

14. Une bibliothèque scolaire n'eAt

pas un musée; elle se justifj e seu­lement par un u.sage fréquen.t.

15. On doit pouvoir retirer ou échan­ger les livres I8U moins une fois par semaine. Le service de prêt peut être 'Ïntevl'ompu otuant les vacances, mais il faudrait fournir les ·lectures de vaoances durant la dernière semaine d'école.

16. En tant que bihliothécaire, le maJtre doit s'innniscer le mo'Îns possible <lans !le choix des Hvres par les élèves; ri] <loit pourtant intervenir discrètement en cas de besoin ct, par aiIIeurs, se tenir toujours à la ,disposition de ceux qui vouchaienl lui demande r con· seil.

17. Il f.aut acouciHir favorablement el encourager le désir ex'primé p'ar un é'lève d e cons-tituer sa propre bibli.othèque avec ses Ji­vres préférés.

18. ,L'interdiction. de se servir de la bihliothèque -doit intervenir tout au plus comme mesure discipli­naire pour comportement incor­rect dans ~es Ilo'caux de la biblio­thèque ou manque de soin des volumes, mMs jamais comme pu· nition pour des m-anquements qui se sC[lai'ent procllllÎts en tl elTors du domaine d'e la bihJ.io'lhèqlIe. (Les oas (]'oabus Ide ~eotllre ·sont à consi­

dérer à part) .

14. Die Schülerbibliothek ist keill Mnseum ; sie rechûertigt sich nur durch ilue hiiufige Verwendung"

15, 'Mindestens jed e Woch e einm al soH ZlUll1 Bu.chbezu.g und -aus­tausch Gelegenheit besteh en, In den F erien kalln ,die Ausleihe un­rterhrochen sein, doch soIlte der WUllsch nach Fevienlektiirc in der leLztell SchuJwoche ,herück­

sichtigt werden.

16. Der ,Lehrer aIs Bibliothek<lr be­teilige sich lTIoglich wenig -an der A U!ïle.'ie Idol' IBüc.h er durch die Schüler, greife jedoch notigen­fails b ehutsam ein und stehe im übrigen jederzeit auf Wunsch he­ratend zur Verfiigung.

17. Die Neignng eines ScJliilers, aus Lieblingshiicherll eine eigene Bii­chcrei zusammenzustellen, ist zu

begrüssell und zu ford em.

18. D<l. VeTbot der Bibliothekbenüt­wng 50H hochstens als Diszi-pli­narmassnahme wegen ungebühr. Jichen Betragens im BibHothek­... aum oder J\lIisshandlung von Bü­chern in Frage kommen, niemals aher laIs Strafe für Verfehlungen, die allsserhalb des BilJlicrthekhe­reiches sich ereignet haben. (oFliJ. le von kl'asser Lesesuchl \S ind be­sonders zu hehall'deln.)

- 556-

19. n faut recommander le classe­m ent des ilivres par noms d' au· tetu'.S, sur catalogue p'ar fiches avec rubl'iques 'Înteroolées. Ce systè.me est pr.atique wnt pOUl' le bjbHoùlécaire que pour l'usage ... lL'établjsseluent d 'une fiche de

lecture ponr <tOut livre sorti .faei­Hte -le contrôle, habitue Jes en­fants au système des biblioùlè­ques pOUl' ·adultes, lIeur apprentl à faire attention 'au nom de l'au­teur et ta u titre, offre enfin au bibliothécaire un riche matériel statistique et psychologique sur ~es r.appor.ts exisoont entre J'en­fant et les livres.

20. ]il est précieux et f aeile d'engager les -lecteurs à indiquer sur Ja fi che de lectIure (.au dos, par exemple) ·leur appréciation sur Je livre qu'ils ont lu, sans que Ile hi-bliothéoaire influence leur ju­gement.

21. lil faut 5'effo~"cel', p-ar des réunions

de parents _avec confél"ences ap­propriées, .par des expositions de livres pour la jeunesse, par d'au· tres moyens encore, d'obtenir que les aelultes apportent toute la compréh ension nécessaire ·aux lec­turcs des enfants.

22. ,POUl' que la 'lecture porte ses frui ts, il faut 110n -seu1ement le livre convena'ble, nl-ais aussi un endroit et 'Un moment aFpropriés. La solution idéale, si cHe doit

19. Die alphabetische Au/stel/ung der Bücher nacl. Verfassernamen und ei n ZettelkaLalog mit eingcscho­benen Slichworthinweisen emp­

fehlen 5ich a-ls praktisch sowohl für ,den Bibliothekar 'a18 für den Benützer. Das se:lbstandige ~us­

fiillen 'Cines Le!wzettels aIs Beleg fül' ein hezogcnes BllCh macht die KontrdI1e leicht ; es gewohnt ,die Kinder fl'üh an das Syst'em einer Bibl·iothek für ETwachsene, lehrt -sie lau-ch Verfasscrnamen unù Ti­rtel h esondeTs beaohten und bietet dem Bibliothekar eill reiches Ma­terial [ür statistisch e und rpsy­chologisohe Untersu chungen iiber die l1l3nrugfach en IBeziehungen zwisch en Kind und Ruch.

20. M s wel'tvoll und leicht durch ­fülubar erweist sich fenler die rege1mass.ige Ve1'pf,lichtung CUles BiblioÙlckbenützers, auf dem Le­sezettel (zum Beispiel Rückseite) bei der Rückgabe ein Urleil über das gelesene Buch niedel"Zuschrei­ben, ol1ne dass der Bib]iothckar -diese Beurt:eilung heeinflusst.

21. 'Dul'ch Elter11.ubende mit geeigne­tell Vortragen, dUl"ch lugend­buchausstellungen lmd auI andere Weise ist zu erstreben, dass die Erwachsenen der Lektüre der Kinder das notige Versliindn.is entgegenbringen . .

22. ZUlU fI;uchtbaren Lesen gehort

ausser dem passenden Buch auch eil1 ,p-assender Leseo1"t und Zeit. Die ideale Losung (weIll sie -aus­scrha']b det· Famiiic gesucht wer-

-557 -

Page 20: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

être cherchée en dehors de la fa­Juille, doit être envisagée ainsi: un ioca·) 'tranquille 'eJl accueillant, contigu là la hiblioùlèque, .1nissë à la libre disposition des ~ ecteurli .

23. On peut concevoir une bihlioùlè­<[ue S'colaÜ"e entre les tdeux solu­tions eXiLrêmes «To ut polU' tous» (,hihlri:oùlèque unique fpour les pe­,tits et 'les grands) e t « Le hon livre au Lon moment » (Biblio­t hèque par classe,) . Les hihliothè­ques pal' écoles et par d eg"és sont des solutiom~ intermédiaires.

24. Pour l'·installation et ~'exploita­

t·ion d'une bihliotJlèque scolaire conçue comme bibliothèque géné­rale, il f'aut au moins e.x.iger la sé.paration (Ics deux groupes. L'insLaUation idéale est celle qui p ermet le libre accès aux livres (~ibre serviÏee) .

25 . Si h hihliothè'Iue scolaire est prévue 'pou r tous les degrés de la scolarité, e lle présente tous les av.antages ,d 'une cenm·aJ.e, mais exige toute la force d 'une per­sonne eXlp évimentée. L'i mportnn­ce probable de son m atériel e L le nombre des opérations peuvenl r endre difficjLl e Je précieux ean· tact 'avec les u sagers.

26. La bibliotJlèque par degré s'aùres­se à l , 2 ou 3 affilées ,d'âge. Elle doit êtl"e adminisLl'ée pat une pel'· sonne compétente coHab01:ant, ponr ,les aClluisitions, avec le per ­sonnel enseignant du degré cor­respond'anl. Son aUlp]eur est in-

den muss) ist im Auge zn beha1~

ten : ein mit der Bibliothfu-. ver­hUlldener stiller und f reundlicher Lescraum zu freier und ungestor­ter Beniitzung.

23. nie Schiûerhiblioth ek kaun or­ganisiert weruen Ïlulerhalli der beiden Extreme « alles ffu' aUe» (Einbau in eine Gesamtbiblio· thele für klein und gross) und « das passende Bueh nit" das passende Alter» (K.J.assenhihlio­thek ) . Zwischenfornlen sind die Sc/",l- und die Stufenbibliothek .

24. Die MindeslIfo1'derung für An­h ge und Betrieh einer Schüler­hibliothek ais BestRnd einer Ge­sam.tbibliothek 1St clie organisato­risch e Trcnnung der beiden Grup­p en. Als vorhilldlich ist eine An­lage zu bezeichnen, dje den freien

Zugang zu den B üchern el'mog­licllt Wreihandsystem ).

25. Die Sch"lbi.bliothek ist die Bü­cherel fül' BLUe Schulalter. Sie hiete t aMe Vorteile einer Zentvale, et{ol'd ert a her die g-anze K raft eines ISach verslandigen und kallJl durch die moglich e Grosse ihres Bestandcs und Umsatzes den wic1üigen Koutak,t mit dem ein­zelnell Beniitzcr erschwcl'en.

26. Die Stufeltbibliothele is t ,]je Bü­chere; für 1-3 SchuJa.lter. Sie vcr­langt die Verwal.tung chuch einen Sachverstancligen, der mit der Leluersch"ft der hetl'effenden Sture oder Stufen hjnsi chtll~ cL

der AnschaUU11gen zusalnUlenal"­beitet. Die Stufenhihlio~hek hat

-558 -

férieure H celle d'une bibliothè­que d'école, mais e:lle est adaptée à ses usagers et permet d'ohtenir un contact plus direct avec Ie~

enfants.

27. La biJyliothèque organisée dans Je cadre d'une classe permet natu· rellenlent des rapports très étroits entre l'enf.ant, les livres et le hihliothécah-e (i:n.stitutClU), et p eut donc obtenir des effets édu· catifs précieux. Pourt'8l11, des in­convénients peuvent aussi se mu­nifester (,Introductioll consdcHte ou inconsciente de consic1ératiol1!l d"ordre instr:ucLif, négligen ce quand J'intérêt du maître est 'Orienté ai]]Clu's, amateurisJne et manque d '.adaptation à l'âge 1I t::3

enfauts, matériel restreint p ar

suiLe de moyens restreints, simili­t ude avec les bibliotJlèqlteS im­médiateluent inférieure ou supé. 11eure) .

28. P our m onter ou COl1tplétel' une bihliotJl èque scal·aire, il f'aut tenil' COHtpLe, .à Lous 'les l)oin15 de vue,

des ~ntérêts et des 'goûts par.ticu­liers à ,l'âge d'es e nfants en ques­tion.

29. lUne bihliothèque pour enf'nuts de 7 à 9 ans doit contenir: li­vres d'images, abécéd·au-es, poé­sies, chants, rondes, contes, ['a­hIes, histoires, récits, saynètes.

30. Une bihliothè'Jue po"r 10-12 ans doit présenter: contes, f'ables, ré-

eine)} kleineren Bestan.d aIs die Sc1lU~ bibliothek , cloch .ist sie den Boniil~e.l'n angerpasst und erlaubt dem HiljlioÙlckar nahern Kon­lakt mit den Kindern.

27. n ie J(las.'5cnbibliothek - .d ie Bii­v-Ile.rei einel' einzelnen Sch ulklasse - elùaubt naturgemass die e ng­sten Beziehllngen zw.isch en Kind, Buch und Bihlio.hek-ar ('Lehrer) und kann dafluffi wohl die er­ziehel'iseh wel'tvoUsten Wi·l·kun­gen hahcll. Hu' künnen jedoch auc11 Nachteile anha·f.ten . ( Bewus8~

t es oder runbewoUsstes Hineinspie. ]en von el11scitJig unterr-ichtdic11en Motiven, Vernaclrl.assigung durch andersgerichtete rnteressen des Lehrers, 'Liebhabergestaltung slal·t a.l tersgemasser Kindstünl~

licJlkeit, lcleinel' Bestand wegen kleiner Anschaffungsmittel, Ahn. Hohkei-L mit der nachstllutern oder nachstabcrn KlassenJJihlio­ùlek .)

28. Bei ,dcr Auf'te.llung ode1' Ergiin­zu.ng ciner Sohü1erbibliothek jSl

aur 131lseitige BerücksichLigwlg derjenigen kindHchen Interessen und Neigungen zu adllen, die fiir <tas bctreffende AJter t ypiseh und nntürlich sind.

29. Die Bücl,erei für [(inder von

7-9 la"relt soli enÙ1alten : Bilder­hüc'hel', F.ibeln, oGedichte, Lieder, Singspiele, Marchcn, F1abein, Ge~

schichten und Erzahlungen, Büh­nenstücke.

30. Die Bücherei ,für 10-12jiihrige soli aufweisen : Marchen, Fahel'll, Er-

..... 559-

Page 21: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

cits, hiJ;lo1res d'animaux, légen­des, récits historiques, saynètes, 'pièces de théâtre de marionnettes.

31. Une bib1iollh èque p Oli/' 13-J5 ans doit être ouverte aux mêmes do­lllaines que celle pour 10-12 ans, avec, en plus, poésies, biogra­phies, ilettres, histoire .génél,ale, histoire de l'Iurt ot de la Uuéra­ttu'e, géographie, voyages, aven­ttues, scien ces naturelles, techni­que, sp ort, OCCUl)ation I)C1'S011-

neMe.

32. Si les moyens sont restreints, on reconunaude p our le début une coHectJion de oahiers rOll p etits livres bon m ar ch é. En outre, i l faut toujours veiller , autant que possible, à une bonne présenta­tion matérielle (reliure, impres­sion, papier, inUSlvation) ,

33. A (p-lnlités égales, le livre slûsse doit avoh' J'a p référence sur les ou vrages él.rangem, ceci pour des raisons .d'économie nation al e.

34. Le livre pour la jeunesse et la bibliothèque scolaire d oivent con­tribuer à ]a formation humaine dans le cadre .de notre démoe,r·atie.

û i.hlungen, Tiel:geschichtell, Sa­gen, l1egel.1.den, geschichtlich e E l'­ziihlungen, Bühnen stücke, Pup­p entheat erstiicke.

31. Die Büch erei flir 13-1 5jiihrige soli die gleich en Gebiete vel'lreten h a­b en wie diejenige Hu.- 10-'l ·2~ahr.i ge,

ferner Gediohte, LebensbiJder , Briefe, a1l1gemaine Geschiohte, Li· teratur- und K Ullst gesdüchte, Erdkunde, Reiscll, A,benteuel', Na­turkullde, T echnik, Sp ort, Serlhst­beschaftigung.

32. Bei beschl'iinkten Ansclta'tfILngs­mitteln en1!pfiehlt sich für den Anfang ellle S ammiung von Lilli­gen H eften oder B iindch en. Dabei ist imnler aur mogHchst ge'diegen e aUSSCl'e Ausst attung Z'U achten (Einband, Dl'uck, P.a!pier, Bil­der ) .

33. Bas ... chweizel'ische Buch verdient aus nartionaJen und wi rtschaftli­chen Gründen hai sonst gleichen Qualiüiten den Vorzug VOl' d em ausliirrdisch en.

34. Das J ugendbuch und die Schiiler­hibliothek in d er Schweiz soNen zur Menschenbildung aur schtue. i­zerisch-demokratischer GnUlt1·

lage h eitl1agen.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

COMMUNICATIONS

CONCOURS DE LA SEMAINE SUISSE

Le traditionnel concours de composi.tion de la Snmni ll c sui5~e sera consacré ICe tte année

au prohlèlllc de )'6!)ugne. Grace Utl bienveil­lalll c.oncoUl·,o,; cie l 'AlSsol'Ïation uiss~ des han­

qui ers, 011 il édité ulle broll.hure eX1l'ii cutivc

illustrée inlirtul éc ;

~ Les éC01W/tl ies, tfm argent et toi :lo .

ElLIe traite Ides rdiffére nts nSl'l ects d'u1\ suj et

qni re"êt 'Lill illlBré.t certuin (mtanl du point

de vue éducatif que de l'économie natiouale. COlllllle chaque ilnnée, noll.s n~co mmllll{lon~ \,jvcm e nl ce concours 'élU corps eJlseignant

valai S'll ll .

Département de l'lllstructioll publique

NOUVELLES DU B.I.E.

XX le Conférence internationale de "ins­truction publique

La XXle Conférence internationale de ~'ins ·

tl"uctÎon publ-ique, convoquée co njoinlClU cllt par l'Unesco "et" ,Je Burellu JIlIC'·lHltimml

d 'Education, 'S'ts t r éunie nu Palnis Wilson,

à Gf',nè\'e, du 7 au ]6 juillet 1958, LC6 travaux ~lc Ja Conrél"ence, 'ù Ilaquelle

771 Etats sc -sonl (ail rcpl·é!>enrer, ont é té

présidés pal' !le d élégué de lia Colomhi~. Je

Dr A. Nielo CabaUero, recleur du Gymlla~c

moderne -de Bogota , Les 'Ei ix "jec'l>rô:3hJenca<i

onl été attribuées à MM. Mohammed Anas,

vice-minisn·c d e l'éduca tion -de d'Afgh"anj-stan, E. Mander-Joncs, dircctf"ur -du Département

de l 'éducation de Il'Austra li e du Sud, Mgl·

J. Maroun, memhre du Conseil exécu.tif de l'Unosco, dél égué du Liban, Mme M. I. ILeil~ da Cu;sta, Iprofesse .. r 'de 'P';'-Ingogic, ulelllln'e

de Il 'A'Ssemblée nationllie pOI'lugaisc, l\iM. S. Balan, minis tre I8djoint IlU Milli~tère de

l'ICll'seigll.emenl 'e t dt! da culhll'c de Roumanie, A. Mzali, tcrétuire gélléral à l'éducation na­

tionale, à la jeunesse let au x 'SpOl1ts tle Tu­

nisie.

Les deu x discussions .gé lléral~ sur ~ CIS ,points

J e'l 11 de l'onhe tlu jour (l·ccomnHl1Idatiolls Nos 46 'e t .... 7 anx ministhes de ll' insh·\lotion

publi<lue) ont été introduites par les ira})­

portem·s, le pmfesseul" Rohert Ooth-CIIS, pré­sid ent d t:. la cctioll ri e l'éducation Il e la

COllunission nationale 5ui sse pour J'Unesco

(Sn.i-ssc) el M, Matta Ahawi, r ecteur d e

l'Unive.rsité de Bagdad (l,'ak).

La pre.mière .d c ces n 'comuralldations con­cCl'Ile l'élaboration el lia ,promulgation tles Jll'ogramm e-s de l'elisrugll'e/llcllt primtlil'e et COllllll"Cnd 23 articlc s. L'ilHlb't:. ~ccollunaJl(ln­

tion <anx ministères de !l'ills truction pw)li­qut:. votée par la ConMl'enc.e a tt·ait aux

p()'5sibilités d 'uceès il d'éducation duns des

zones nll'ules c t COlUpn: ltd 47 articles grou· Ités dam! des I:hapitres suivants : adminis­

n·ation et olj;anisation de J'enseignemcnt, plans rl'6hld es, progl'tumn es e l !lné thodes,

accès à J't'llsc Îgnement postpriUlttil·e, édu­cation ,des adultes, personneJ on seignanl el

collaboration internationale.

Une partie dei! seize 'séa llces de lia Con­

rérence a éré consacrée à la ,discuss ion d es rapports d es mini stères Id e Il'instruetÎon pu·

lilique sur l e mouvem ent éducntif en 1957-

1958, rapports (lui lSero llt r eproduits dans l'Annuaire intel·nRtiollRI de J'·Education 1958. Commc dO-ClilIlents d e Il-llvail, Ile Bureau

În'tc.mational (l 'Education 'Ct 11'Unesco Qllt

é{Jit~, conjointement deux étud es comparées intitu.lées « L'élaboration e l ~a promulga­

tion 'tIes progl·amme" cie l'enseignetnent lJll'i­

nmil·e )o c t « Les possihiLités d'accès à l'éduca­

tion 'tians Les zones nlt'ales Jo , qui oUrent

'Une vi'Sioll de l'état de ces lJ.)rohlè.lllcs dans

Jes diHérenn; p-ays.

Le !texte d e Ce'S deux ll"ecomUlandatiolls vo­

té:es par !la Conrérence a é té Ic'omllluniqué officiellement à lous les 'goltvemements, avec

la ,prière de les ,porter il la c onnaissance d es autor,jlés 'S'colaires ct des éduea tctll's el 'de

lc"s mettre en pratique. Ce docum ent '6e.-a

ell"o~.é gl'atuilelllf"llt il eluiconque en fel'n Ja demande So,il "au Bm·eau internutioJlul d 'Edu­

cation (Palais Wilson, Genè"e), so il il l'Un t$co (9, place d e Fontenoy, PilJ"iS VIle),

- 562-

SUISSE

Situation des maîtres pour enfants arriérés

La loi scolaire du cü nlon de Sol eure, qui li

A'té lllodiriée au COlU'6 {le l'année 1956-1957,

pré"oit da cr~!l tion dc olasses spé(:iall!s ,pour les enJant6 uriérés. Les enseignBllts dmr.

gés de ces classes, }Jour tlesqu cUcs il s ont dll

se JlI'éparer spéoialement, ,·eçoivellt des trai­tom en ts 61lpérieul's il ecux des insnhJleUl·S

d t:. dlasS"es onlinah·'cs. Des inspe:cteul"'s sont

rJral 'gé.s de 'toutl·ôler r.e t ~nseignemellt. (DIE) Troubles de la parole A aa sui,te d'une réOrg"lIlisiltiOll du ser"icc

m&li co-péda gogique de Genève, une c'lasse pour dyslexiqUe! 18 été ou.vet'te, la pl·emi~re de ce type dall'S cc canton. Elle 'Sera 6uivie pa." d 'uutf;e5, d ',ioi peu. (BlE)

ACTIVITE PEDAGOGIQUE INTERNATIONALE

Pénurie de maîtres et durée des études pédagogiques

De's l'apport!! de 73 vars >sm· le mouvement

éducatif en 1956-1957 pl"ésen.té-s à ia Conlé­l'enee internUliona'le de a'insn·uctioll pubJi­

qu e, il Ifessort que la pénurie ,(l'enseigll'ants

du pn:mi'Cl' degré s'atténue. tandis qne celle

des I6l1'seiglHl1lts du ,second degré s'nggl'R"c (exception faite de ia situation aux Etats­Unis et en Nouvelle-Zélande)_ Ge sont l'iur­

tout les 'pl·ofesseur·s (le mn:rh~,_lllatiques et de sciences qui font défaut, La <crise du re·

cruteme nt n 'a cep'eudant pas empêché .sept pa)',s de prolonget· la durée des études péda­

gog i<lues : République rM él·ale 1:l'Alllemagne,

Biéloruss ie, Hondul'as. Israël, Pologne, SaI­\'udol·, Ukraine. (BlE)

Constructions scolaires

Voici qu.elqucs <données sur le d éve.loppe­

ment d es CO nSIJ1l1crlons scolaires dnn'S de

lllon(l e : ,les d épcnses eHectuées 'dan'S Je do­maine ,des constl."lletions scolaires par (l"Etal

t1 'Israël ,·eJlI'~5enfellt tille augmentation de

]6,66 % Ipar rallpO,·1 il cdlilcs de J'année pré­cédelltc i l'uugmentation elll'cg1stréc (lUX

P,ays-Bas s'~s t élc\',ée li 30,43 %. en Bco,<)se, li 22 %, tandi-s qu' cil U,R.S.S. les allocotioll'S de

l'Elol ont été nugment6es de 18 %; a\l

JUPOI1, lu s lll-fnce occupé"e par les hlitimtm Ui

scolaires primaires a üugmenté dt' 2,8 % et cbll e oc:cllltée par le~ bâtimell18 de l'ensei­

gnem ent seconda.ire, d c 5,4 % ; cn NouveLle­

Zé lande, le nombre d e da,;-ses co nstruites 'a

augmenté de 6,7 %; aux PhilipllÎnes. le

1101ll111'e ri es bâtiments scolaires s'est E!.ecru de

10 % ; en i\ngleten-e et au Pays-de-Galles. r 'ulIgmt:.lltulilJfl du nombre des places cluns

Ie-s écult'~ IlI"inraircs ct secondaires s'é lhe il 7,94 %. (BlE)

1 BIBLIOGRAPHIE ;) BOCHER

OEUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE

268 rapport annue l. Ulle lI/lllée iJrillfl/lle. L'Oeuvr'C .sùisse de5 lec­

tures I)Ottr la jeulIcsse, cOllnue -de ronte la j eunesse ,sui sse 'Ct de tous 'les milielllx qui

s' intére.ssént à l'éd ucation e l à la littérature

juvénile, peul avec ltiati.i!f.action cons idérer quelques·uns des m eiilleurs succès qu'elle fi

obtenus au coul's!(le lSa 26c année d 'elCistence. Lor!:! de lu session d e décembre 1957, l es Chantbrœ fédérales ont déc.idé d 'attr,ilmel'

à partir de 1958 il Il'OSL 'Ulle subvention

'fIIUIUeiUe de Fr. 30000.-, üette reconnni s· sance des effol'l9 ~nratigahles accomplis pen.

dunl 26 nus pal· l'OSL, l'ecolllJai ssalJW éluE!.­nam d es 'aulorités ~upér-jeures du ll'ays, es t

pour l'œuv.re un nouveau -stÎ.nllrlal1t el l'en­gage il toujours mieux servir Ja j eunesse tic ch ez nous en ·Iui off,·ant de"s Je.cture's nationll­

les, 'à bml Illrix 'e t convenant à .son âge, 1957 a ,ru !I.' anciwUlc <association '(le l'OSL se Imns­

former en Wle tCondation. Ceue nou"eUe fomle légale n'apporte laucurlC mo:d-irication

tlu but et de l'esprit de d'entre.prise. L'édi­

lion de la 600e brochure OSL a été rocou­

sion d'orrrir aux jcunes Il'ecteuns une œuvre dont Je contenu et Ilu forme '5ont éga:lement

l"Cmar(IUalile-s e'l qui Icn:d amsi une mnin

' secolll'able il ~a Croix-Rouge. C''es t d'œuvre de Suzallne Oswald <intitulée c: Kiiui WÜ'd

Sc~hwes ter ;) ; elle dépeint 'la deslinée d'une

infh1uièl'c. L'éloejlwflce des chiffres. Bien qu' il n'nil

IIHllheureUsClllcnt pas été possihle en 1957

- 563-

Page 23: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

d'éviter une J.égèl'C augmentAtion du I>r ix dcs bl'ochures 'et ,d !}.'! ,.'cc-ue iJ s, la ve nte a en core au gm enté, LOB enfants '5ui 3'iS ~s son.t demellr~

Hdè:l.6S ,à ,leurs brochures OSL CI Cil ont acheté 889039, ce <lui représe nt e lIll "e.curd, Ainsi la vente tOfale d eIl ui il 1932 d é.passe lu limite des ]2 'millioll'l', Afin de oti sfail'c le goût cons tant dCii: cnfan ts pu ur ci e nouvelles r]ectures, ,l'05L a édité, c.omme nOllVL'HlItés ,

21 brochures ,en all emand, 9 'Cn lrançlli 1! et 5 en ~talien, ainsi ''Ille 11 recueils, 2]

"6impressions 60nt Ja }H"Cli ve d e la fnv cm' dont jouissent cel'taines bnlchul"cs, A fin 1957, 611 Lrochul'c'S 'avnient p lU'U -au totaJ clans '100 dif.f.éren te:s sél'Ïf".5 : cP our Ilcs Pcti1\5» (16%), c 5ér-ie liué..-aü 'c. (3]%) et c Sél"Ît' hi's.torique:. (10 %) occul>enl l es P l'c mi er.s

ran gs, Mettre entre les nutins d es euf .... ll ts

pl'ès d e 900000 hrodmres suppOSe Illll {' reu,

" re r emanluuhlemcllt orgullIsee, TOul cc tra vail IÎIlr.O'Inbe, outre uux lihrail'ics donl le nombn' gra ndît fOI,t h e llrousem ent, U\'illlt

tou.t à pins ,<le 3500 eO Ua bOl"llteurs b éné, vo les chargé,:; Ile la vente, de 1l lus souvent d es éduca.tcu l'lS; c'~ t n leur d évo uement iniassa:ble (lue ~'œu"re doit d'exister e l d e PI"OSpél'e r ,

Vn noble bl/l, Un rallptlJ1! alUl1IcI n e (1011110111

que des t:hi Hre:i est incomplet. La fière série des 'broc.lnn'es OSL montre, ell e, d'litre mnnièl"C 'Sai sissante ccci: fl ellui s 26 ans.

l'œuvl'e lI 'effone lJ>fll' ISe'S 111l.blieAtion s d 'évt'.:i l. 1er dans ,l es enfant.~ le gol'H dn hean e l du hon, d e fOl"m e.l' Je ut" go ût e t ~CUl' jugem ent.

Ce but, qui finaJenltm t es t ·un scI'\'-icc l'endu au I}ycuplc tout tm ti er, est pOUl" .'QSL sa Illi:S:iÎO Il vél-itahle,

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- la richesse de leur matière facilite la tâche du professeur,

C'est à la gronde expérience de pédagogues rompus aux méthodes modernes de l'Ecole active que sont dus les 22 cahiers parus dans la Collectioo. Ils traitent de l'orthographe, de la lexico logie, de la syntaxe et de la sty­listique.

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Page 24: L'Ecole valaisanne, septembre 1958

Chne Alcxis ]touill er

Dr. F. Bachman n

Dr Andrté DOllnel

Dr. A. GUIIllen

r -aul Pignat

Eduu!,I(J Heinen

AIl'Sl.'llm Z't': llziine n

SOMMAIRE - INHALT

NOl amis les lirJYI?s 522

Jugelld und Leklii. re 526

Le rMe de la BibliOÛtècju€ CUIlL01wle 537

Ir' us die KeUltonsbibliolhek dem Lehrer bidet 540

Eu U1JaTtL prlllr une bibliothèflue ,scolaire! 542

Eill BcrgdorJ errichtet cille Scll11l. und Volhsbibliolhek 544

SoU jecle Ansclwffung liir die SclllLlbiblioth ek zuerst gd escll wf!rdtw? 548

Ulle exceUe/ite brochure sur le~ jOl/mmlx ]Jour ellfants 551

Hèg/e,f - /{i chtlill Îell 553

COllllllun irntiollt; - Mitteiluligell 562

RENSEIGNEMENTS - HINWEISE

« L'Ecole valaisanne puruÎt ù Sion le 1er l1c chaque mois Il e novembre ft juin. En é té, Huméros douhles le 15 juillet el le 15 septentbl'e.

Die «Walli sel' Schule» ~rsch cjllt in SitlCIl Bill 1. jedes Monats. lm SOll1nH~I', Doppeluullllllcru 0 111 15. Juli und 15. Sep tembcr.

Edition et ndmillistl'ution Hcrausgebcl' und Ven yaltung

Département de l'Instruction publique, Sion El'ziehungsdepartclllcnt, Sittc l1

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5 insertions = l'abai s d e 5maliges Erscheinell =

JO insertions = l'abnis de

JOmaliges El'sch eincn

Cpte de chèqucs II c J2 (Etat du Volais· Sion)

Délai de rédaction R edaktionsschluss

le 15 de chaque mois am 15. d es Monats

- 568-

5% 5%

10 % 10 %

Rab.

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