L'Ecole valaisanne, octobre 1969

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Transcript of L'Ecole valaisanne, octobre 1969

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L'école valaisanne

SO M MAIRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Octobre 1969 No

XIVe année

p Marmy Charte européenne de l'Education Les écoliers et le Tiers-Monde

2 5 7 9

R. Hermenjat R. Rudin

La guerre des bonbons . Mise en boîte .

M. Salamill Documents d'histoire valaisanne. 10

Partie officiel1e et corporative . 14

Partie pratique

F. Deslarzes Centre d'études

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, cCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/ 2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

Charte Européenne de l'Educatioll

Voici ]a déclaration qui fut votée par 1'« Association européenne des enseignants» à l'occasion de son IVe Congrès statutaire à Bruxelles, du . 9 au 11 avril 1968. Si certains articles intéresseront particulièrement les responsables des -Départements de l'instruction publique, cer taines autres (3 - 4 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10) devra ien,t intéresser tous les maîtres (N.d.l.r .).

Artic'le premier

La construction économique et politique des Etats-Unis d'Europe doit s'Iaccompagner nécessairement d'une refonte concomitante de l'Education pour préparer à la communauté européenne ies citoyens capables de i"as~ sumer.

Art. 2

~es réformes déjà réalisées, ou en cours dans la plupart des pays eu­ropeens, sont fondées pour l'essentiel sur des considérations, et 'sont réalisées selon une procédure strictement nationaJles. Elies risquent ainsi d'accroître l~s . ~isparités, euroréennes da.ns Je domaine de l'école, et rendent plus diJffIcile ~a neces'smre ha'rmomsatlOn de nos sy.stèm-es scolaires, ainsi que la formatIon européenne de la jeunesse.

Nous demandons qu'à l'avenir toutes les réformes dans le domaine de l 'Edu~ation soient entrepritSes d'une manière concertée entre les pays europ~ens , et. que 1e Conseill de l'Europe, aussi bien que 'les Communlautés se VOlent enfm Teconnues les compétences s'colaiTes effectives qui corres-pondent à leur domaine d'action. c

Pou: faire entendre au niveau européen la voix de tous ceux qui sont ~oncer~es paT les problèmes de l'éducation, -nous préconi'sons la création, a ce mve~u, d'un Conseil Supérieur de l'Education Européenne, rattaché aux orgamsme·s européens, gouvernementaux et parlementaires de la cul1ture et de 'l'éducation.

Art. 3

P?ur nous Eu.Topéens, la formation et la promotion de la pm'sonne humal'lle restent l'objectif pTemi1er de l'Education. Celle-'CÎ doit mettre l'h~~e à mê~e de s'acc~~plir dans ,lia 'liberté, par le moyen des respon­~abIh~es professlOnne1!l.es, cIv'Iques et morales qui confèrent sens et dignité a sa VIe.

L'éducation doit respecter la diversité de nos peup'les et leurs multiples com?os~nres , cU!lturelles et spirituêNes, qui ensemble constituent notre patnmmne européen.

/ ,L'école. doit permettTe aux jeunes gens de prendre la mesure de leur epoqu.e: /aiflll que,. devenus adultes, i1l·s pui's-sent définir des objectifs pour la socIete de demam et mettœ en œuvre les moyens de réaliser ces objectifs.

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Elle doit 's'adapter constamment, en foncti0t; d~s . cond~tions so'CÏl(l!les et d.es orientations se,lon lesque'lles la communaute decide d engager son avemL

Répondre à la demande générali'sée et croissante d'éducation, à tous les degrés et à tous les âges, est donc le premier devoir de 'la Société.

Art. 4

L'école doit aussi favori'ser le progrès constant de la société et renforcer les idées de paix, de tolérance et de coopération.

Dans tous les pays européens, et particulièr-ement dans les pays mem­bres des Communautés européennes, ou susceptibles de le deveniT, l'école doit présente'!, par une ana'lyse objective des faits, les principes de i'inté­gration européenne.

Art. 5

Les nouvelles structures de l'éco'le, dans tous les pays européens, devront ouvrir à tous des chances égales d"accès à tous les ordres d'enseignement.

Cette démocratÎlsation de l'ens·eignement doit !S'iaccompagner d'un système permanent et organisé. ~'obser.vat~on et d'orientati~n, POU! aider l'é~è;e à se diriger vers les carneres qUI lUI permettront de fmT,e valmr ses capacItes.

'Art. 6

L'éco~e est une communauté au 's'ein de laquêlle les élèves apprennent aussi à de~enir des 'Citoyens. 1'1s y feront l'apprentissage de ~a démocratie, dans la mesure où élèves, maîtres et parents, dans un climat d'indépendance, y prendront 'Conscience de leurs communes responsabjllités.

Art. 7

L'influence des parenTIs -en matière d'éducation demeure de la plus gr·ande importanoe: nous pensons donc qu'il faut encourager tout ce qui peut favoriser les contacts entre ks enseignants et les f.amil1les .

Art. 8

L'éducation ne se l ~mite pas à l'écO'le. L'évolution rapide des sciences et des teohniques et le large éventail

de connai's'sances et responsabilités qui s'offrent à l'homme moderne, le mettent dans l'obligation d'apprendTe ~ans oesse.

Il faut donc aujourd'hui élargiT aa notion de la jeunesse et i'éducation permanente des ladultes: c'est dire qu'i'l faut intégrer au système moderne d'éducation les organismes qui, dans le domaine du travail et de la culture, aSSUTent 'la mise à jour des 'Connai's'Sance et la promotion de l'homme.

Art. 9

Cette nouvelle dimension de l'éducation 'Oblige à repenser la pédagogie e{ la substance de l'enseignement scoiaire.

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L'Ec~l~ ne p~ut plus l?réte~dœ !<lujourd'hui apporter à l'élève un aperçu encyclopedique d un saVOIr qUI se renouvelle sans ces·se et -s'étend rapide_ m~nt. .Tout en maintenant les exigences d'une formation générale, nous precomsons, en toutes disoiplines, après la mise en p~ace des grandes lignes du programme, la concentration sur quelques questions, dont l'étude stimulera les facultés de réflexion et d'invention.

La fonction es'sentielle de l'Ecole est de plus en plus d'apprendre à apprendre, et pius encore d"apprendre à' désirer apprendre.'

Art. 10

. Il est te~ps de donner dans tous les pays européens, la place éminente 9UI (leur reVIent aux enseignements qui permettront à l'élève de faire face ~. ~e~ r~sponsab.ilités d'hom~e et de citoyen. Il est primordial aussi de l, mItl-e: a cette fm aux techmques de recherches et d'action qui en facilitent l exerCIce.

Aucun jeune ne devrait quitte'f l'école sans avoir reçu les éléments d'une c~lture. écon~~ique, sociale et civile qui lui permette de comprendre les dimensIO~s regIOnales, Iliationales et européennes de 'ses propres prob1èmes et de les SItuer ·dans le contexte mondial.

Faut~ d':une r~flexion objective en ces domaines, on lance dans la vie des. espn,ts mfantIles, incapables de satisfaire à ,leurs devoirs de citoyens et 'lIvres a tous les slogans du nation<l1Ï'sme, du racisme et de la dém1agogie.

Art. Il

" L'éducation mode'fne doit tenir compte aussi du fait que récole a cessé d'etre le moyen d'information quasi exclus-if de l'enfance et de l'adolescence. La presse, la radio et 'la télévision, le cinéma, 'les clubs de jeunes, les maisons 1

~e la cuHure, les voyages 'et l'es rencontres internationales constituent une ecole paraHèle, dont Î'l faut utiliser l'attraction et l'influence afin de les 1

coordonner et de les harmoniser.

, Les .h?r/aires devront être allégés pour ménage'f les loisirs nécessaires a ces activites p<lra-scolaiTes.

D~~ exer~ices .d'initiatio~ ~. ces moyens nouveaux devront permettre aux . eley~s d~n, / tirer un benefice culturel authentique et d'acquérir Un espnt cntIque a 'l egard de ces moyens. .

Art. 12

/ La ~eche~chAescientifique, fondamentale et appliquée, relative à la pedagogIe dOIt etre coordonnée SUT le plan européen.

A cet effet, un Institut Européen des Sciences de l'Education devrait être créé, afin de promouvoir, de coordonner, de diffuser et d'exploiter les recherches entTeprises dans les divers pays.

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Art. 13

pour satisfaire aux exigences aotueUes de l'Education, la formation des maîtres doit être repensée et rev<llorisée.

L'enseignement européen, à tous :les niveaux et dans toutes les disci­plines, doit bénéfici~r d'un:e s~lide fo:mation. de niveau univ~rsitaire, qui présenteria les questIOns. htstonqu~s, econo~l'ques, t~chnologlques, cultu­relles dans leurs dimenslOns europeennes, VOl'foe mondIales.

Il doit avoir toute lattitude pour entreprendre, dans un cadre donné, des recherches pédagogiques, choisir ses méthodes d'enseignement et ses manuels .

Enfin, nous réclamons la définition d'un statut, organisant la libre circulation des enseignants ,sur tout le verritoire européen, pour leur per­mettre de faire à ce niveau une carrière normale et compléter leur formation professionnelle et communautaire.

ATt. 14

L'Europe a le devoir de contribuer à i"amélioration de l'enseignement dans les pays en voie de développement.

Les écoliers et le Tiers-Monde A l'époque où nos 'enfants sont ouverts au monde entier par les moyens

de communication sociale, les éducateurs jugent nécess<liT'e de les faiTe participer lau développement, non seulement matériel, mais aussi spirituel des peuples du Tiers-Monde. Cette ouvertuTe et cette action de 'solidarité les aideront à 'sortir de leur égoïs'me et à ne pas se lais·ser dominer paT le confort et la fadlité.

L'Enfance Missionnaire a:ppelée autrefois «Sainte Enfance», fondée il y a plus de 120 ans, aViant même qu'on ne parle du Tiers-Monde, veut aider nos ·enfants à mi'eux connaître les enfants lointains, paTticulièrement ceux des pays en voie de développement, à mieux les aimer et à les inclure dans leurs préoccupations, leuf<S prières 'et leurs dépenses.

L'Enfanée Mis'sionnaiTe n'est pas un mouvement et ne fait donc aucune concurrence à un mouvement quelconque; eHe est un esprit d'ouverture à tous 'les errfiants du monde, esprit que doit avoir tout chrétien.

Comment organiser l'Enfance Missionnaire?

A l'occasion des cours de géograph1e, d'événements actuels ou passés, par des lectures, des histoires, des tTavaux de classe ou des affichages, on rense~gne les écoliers sur le sort matériel et moral des enfants moins

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favorisés, non pour susciter la pitié, ce qui ne sernit pas éducatif, . mais pour éduquer l"esprit de so'lidarité et de fraternité chrétienne. Les prières de clas'se seront parloi·s orientées vers' les moins favorisés. On peut inviter les enfants à donner des habits, des objets de daslse, des timbres obHtérés quelques sous, par exemple une modeste cotisation de 20 ot. par mois' Oes petits sous réunis ont permis l'an dernier, d'aider, dans le Tiers-Monde' des quantités de maternités, de crèches, de dispensaires, d'écoles end:ia[ltine~ et autres œu~:es œ~n~a~ts, sans. di,stinct~on de couleur ou de religion, et cela, par ·1 mtermedlalre de mlSSlOnnaITeS quaHfiés, de chez nous ou indigènes, qui s'e dévouent gratuitement et souvent à vie.

La revue «En Mission» (demandez-la si vous ne la recevez pas) propose aux pl~s grands un~ Ilettre ~ d~.s écoliers du Tiers-Monde, aux moyens un des~m, et aux petl'ts, une hIstOIre. Nous nous chargeons de faire parvenir les meIlleurs travaux dans une école de mission. Lisez le numéro 4 de septembre. l!n "s~oga.n rappeHera la prière et la tire-Hre, l'offrande, l'affiche «Enfance ml'S'SIOnnaîTe» peut figurer en bonne place.

, Po?r le ternp~ de l'Avent, i'l est bon d'intéres·ser les enf'ants aux mis­SIOnnaIreS, c~thoh9ues ,ou protestants, de leur région; de les intéresser à leurs pays, d adoptl'On, a. leurs trav.auxapostoJiques; les enquêtes sont non seulement a ~a rn'~de, ,m~ls fo~t partl'e de~ méthodes tactives. On peut suggérer a~x ~nfan~s de fane a 1 occaSIOn de la fete de Noël, une offrande pour leurs rnrssmnn'alres, comme ce'la se fait si bien en certaine's régions du Valais,

Et tout c,ela ne demandera pas de temps spécial, mais une ouverture ~t ,une attentIOn de la part de l'éducateur, ouverture qui se communique a 1 enfant pour son propre épanouissement.

P. Marmy \,\ responsable de l'Enfance missionnaire

de Suisse romande

Page de couverture:

SAINTE BARBE, par Tilman Ri,emenschneider (Würzburg, Mainfrankisches Museum)

On retrouve. dans cette, œuvre le recuejIJJlem'ent médHatif 'et lIa dignité d~s ~tatues gothiques f,rançaI'ses de l'a fin du Moyen Age. MailS ooe hUIna­lll'satIOn plus réaliste - visib~e notamment dans la oheveiure et dans le bas d~ vi,sage ~ trahit les aspirations nouvelles de la Renai's'sanoe. Le caractere gernl.,~que, de cette sculpture apparaît dans ,les pHs cassés - la soulpture flfançaIlSe presente des mouvements plus arrondils - visible notam­ment dans la partie basse antérieure du vêtement. La ligne généra:le trahit un~ grande ?obl~esse et u~e solide unité, assurée surtout par la padjaite f~lSlon ,entre la tete 'et les ep.aules du pen;onnages, où cheveux et vêtement s accordent sans 'aucun heurt.

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La gue re des bonbons

Fléau moderne, la carie dentaire latteint 98 % de 'Ia popu}~tion. Notre mode de vie, nos mau\'aises habitu~es a:~imentaires ,et m~e h~gIèn~ b~ccale «au rabais» aggraveront encore la SItuatIOn dans les annees a venIr SI nous ne réagissons pas. .

Maladie cachée, honteuse, la carie dentaire n'est pas Ile mal 'Specta.culaI,re d nt on peut fia'conter tes péripéties à s'es amis. Jamai.s, au grand jaI?aI-s, u~e prothèse dentaire n'aura le prestige d'un:e greffe cardi~que,' et -SI. M. Bla1berg est devenu célèbre, ce n',est pas pour son talent de medecm-dentrste, roa1s bien pour sa retentissante opération.

Et pourtant, que de ·souffrances, d'inf'ections, de répe-rcussions à longue échéance ... Bien des maladies infecüeuses, rhumastimales et 'autres trouvent leur origine dans une dentition en ma:uvai:s étiat.

Il semble pourtant que «tout le monde 'sait cela», que l'on a appris depuis toujours la nécessité de s'e brosser Iles dents réguiièrement, de 'se faire contrôler chez le dentÎlste deux fois par an, et que 'le SUCRE EST CARIO­GENE. M,ais la négligence et la tentation du pla1sir immédiat restent les plus forts.

Une civilisation d'abondance

]il faut dire que .Je contexte so'ciétl dans lequel nous vivons ne nous incite guère à l'austérité et à ila dilscip'line ... La publicité, les ~ou;mandises,~ portée de main en touves circons,tances 'sont tenem~nt ommp~esentes qu Il faut une réelle force de ,caractere pour ne pas ceder aux mnombrabks tentations.

Les magasins libre-service ont cerVainement une influence 'sociale dans la manière de s'alimenter. Glaces, bonbons, chocolats, gâteaux de toutes sOli1es ,sont à partée de «nez» des enfants, et si bien présentés, -si bien'p'la~és aux endroits «'stratégiques» que peu de mamans osent refuser la ff'landlSe convoitée par les petiTS enfants qu'elles emmènent la'Vec elles «en commis­sions».

Qui de nous n'a assisté à cette 'scène pénible: la mère fait :la queue à la cai'sse. EUe a résisté victorieusement tout au long de son parcours dans les divers rayons aux demandes de 'son ou 'ses enfants, mais, dIe doit attendre pour payer, et là, justement, se trouve un panier de bonbons mU'lticolore·s, de chocolats présentés avec un petit jouet, chewing-gum affolants, décorés de cow-boys souriants, à hauteur teille que les enfants ont juste .Je nez dessus.

Il n'est pas rare que la mère, harcelée ne cède, ou qu'une brave dame compatissante n'offre à l'enf'ant un «cara» rpour l'apaiser .. ,

Bien sûr, diriez-vous, pourquoi donc cette femme n'offre-t-el'le pas une pomme à son enfant? Par m·alheur, la plus belle pomme n'auTa jamais le

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succès d'une «chic1et» de couleur vive, enveloppée dans un papier à fenve duquel on trouve la photo de la dernière idO'le en vogue... les f,iilbricant le savent. .. et ils font fortune.

Mai's les enf'anûs, gavés de 'sucreries, ne mangent pas à table les ~égume et les fruits dont leur organilsme 'a besoin et 'le sucre, consommé par petite doses, tout au long de la journée ,attaque insidieusement ~'émaill dentaire

Tant pis ... oe ne sont que des dents de~irt: ... Brreur. Les dents de lai cariées sont 'aus'si des foyers d'i,nfeotion et si on doit les ,extraire prématuré ment, les dents définitiv,es ,risquent de «poU's'ser» de manière anarchique nécessitant un long, coûteux :et pénib1e traitement pour les redresser.

Lor'sque Iles dents définitive sont cwiées, alors, on ne peut que gagne, du temps avant l'éohéance-tprothès'e. Les plus beB.es couronnes ne 'Sont qu des cache~nrisère et la teohnique des implants n'la pas que des partisans malgré la pubücité faite dans certains journaux de IVulgariosation Iscientifique

En matière de oarie dentai,re, il vaut mi'eux prévenir que guéri'r.

Lutter par tous les moyens

Répéter, ,répéter inlas'sablement les mêmes conseNIS, c'esr usant pOUr les médecins-dentistes qui, eux, voient 'les dégâts de tout près. Et pourtant, i faut «taper 'sur 'le clou» et dire et rediife, à l"envi, les règle,s élémentairel d'une hygiène buccale bien compüse:

- Ne jamairs consommer de suoreries entre les repas - Se bros'ser Iles dents IMMEDIATEMENT après avoir mangé son

des'ser't Se brosser les dent's SOIGNEUSEMENT, DE BAS EN RAUl (et non pas horizonnaJlement comme le font 'Ia plupart d'entre nous) el PENDANT TROIS MINUTES (procurez-vous donc un sablier) Faire CONTROLER sa dentition 2 fois par 'an.

Sont cariogènes le,s bonbons, ,le chewing-gum, ,les glaces, ks limonade~ et autr'es boilSisons indus tri eUes , 1'es bi'scuits, le pain blanc, etc.

. Entre rIes repas, consommons donc des fruits, du fromage, du pain nOIr ou tout autre aliment ne contenant pas de sucre. ~ camp~gne de prophylaxie dentaire romande qui a commencé l ',année

deI"D:Ier'~ ,a mI'S en œuv're tous 'ses moyens pour ,lutter contre la carie, portanl partIcuherement ses efforts 'sur la popU'lationenfantine.

Mais, toulS, parents et éducateurs, responsables de ~a jeune's;se et aussi les commerçants qui croient bien faire en dis,trihuant des bonbons aux enfant~, doivent participer à cette campagne en EDUQUANT les enfants, dès :leur plus jeune âge, en leur 'apprenant 'Combien le sucre est mauvais pour le~ dents et ,en leur donnant à la p'~ace de ces dangereuses sucreries, des frUIts dont notre pays est producteur en si grande abondance, pour Je plus grand bien de tous.

(H.S.M. Renée Hermenjat)

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Chronique de la radio et de la télévision scolaires

lM-1 Ise en boîte

«A un heure déterminée un ,sujet déter'miné.» Passe encore au sta~e hIiaire. MailS à l'école secondai're! A~t-on déjà vu un profe-s'seur de latm

P~crj[ier son heure pour suivre une émus sion de géographi'e? s Si l'avlantage numéro un de 'Ia radio et de la. t~'lévision sC?laires, / c~est

e manipulation simple 'et un ,encombrement mImmum, -son mconvement :ajeur 'est la tyrannie des temps de diffusion.

Ainsi reçoit-on au printemps une émissi'On que l'on 'aurait bien aimé prendre ~n _ /au~omne, et qui de plus pi8'sse à chevall SUT deux cours en 'englo­bant la recreatlOn.

Mais voi'là le temps des cassettes! Pour 'la rladio [e magnétophone offre depui's des années, déjà, un agré­

ment indéniable.' Enregistrer :sur bande une émission (ou plutôt la faire recopier par un t1er's); l'écouter tranquiUe~ent dans le te~ps. des pré~ara­tions ; l'effacer 'si ene ne convient pa's; Ja fm,re passer une. fms SI ,eUe plaIt; la conserver quelques années si e1He est utHe, ou tout SImplement valable. La belle affaire! Un jeu d'enfant! Et l'on a, 'au bout ~e que,lque temps, unAe coHection d'émis'sions qui rendent franohement 'serVIce. Dont on conn aIt le contenu. Qui pas1sent au bon moment.

A vrai dire, 'la radio 'scolaire y perd un peu de son agrément: elle devient encombrante. Il faut olas'ser, consacrer du temps 'et de la place. En revanche, elle y gagne 'en 'efficacité et en opportunité.

Quant à la manipulation de l"enregistreur à cassettes, eUe est un jeu d'enf.ant, même pour ce'lui qui, comme me disait mon père, est «bête de ses doigts}).

Le 'magnétoscope, j'ai l'impres.sion très nette que l'on v~ en parler b~au­coup, oes proobaines années. Il n'est que de songer aux projets de la mmson d'édition Rencontre pour envisager un avenir prodigieux aux bandes magné­tiques qui 'enregi1strent et diffusent des films, des émis'sions de télélVision. Image et 'son.

Lorsqu'on aura enfin ,compfi.s, en SuilSse romande, qu'une coordination à tous les stades est indi'spensable pour tous les moyens d'enseignements, en particU'lier audio-visuels, on pourra 'alor's utHi'ser d'une manière systé­matique la radio et la télévision sco1laires; pour ne parler que d'eux.

Si 'l'on imagine plusieulis 'Sources de production, ou mieux un centre du genre de l'Institut pédagogique nationa!l, réal1sant des fBms, des clichés, des émirs si ons de radio ,et de TV; 'si t}' on 'suppos'e, dans -le meiUeur des mondes une coordination constante entre 'les Départements d'instruction

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publique et ce centre, entre ce dernier et tous les centres audio-visuels possibles; si l'on admet que les programmes et :les enseignants deviennent ouverts à ces possibilités d'enseignements; si l'on prospecte dès aujourd'hui dans ce sens; si l'on recherche et si l'on ose; 'alors ....

Alors, cela vaut la peine de jouer aux pionniefiS, de s'obstiner à croire à l'avenir des moyens audio-vÎ'suels.

Tout~fois, avec mes idées extravagantes, je risque d'être mis en boîte systématIquement, bien avant mes émissions!

Robert Rudin

Documents d'histoire valaisanne

En complément à nos Documents d'histoire suisse, 1798-1847 ~ierre 1969 135 pages, au «Dépôt scolaire», au prL'\ de Fr. 4.10 l'exemplaire, l'E~ole val~isann: veut bien publier mensuellement des documents d'histoire valaisanne. Nous pensons que cette publication rendra service au personnel enseignant. C'est donc avec plaisir que nous apportons, en un domaine précis, notre collaboration au rédacteur responsable de l'Ecole valaisanne.

Michel Salamin

Le pillage de Sion (17 mai 1798)

A la suite de l'acceptation du régime helvétique par les communes valaisannes, l'assemblée électorale se réunit à Sion, le 26 avril 1798. Dès les premiers jours du mois de mai, les districts du Haut-Valais s'insnrgent. Le représentant de la France, Mangourit, s'enfuit à St-Maurice d'où il fait marcher contre les insurgés des troupes françaises et vaudoises.

A. La version du général français iLorge

!--~ lendemain de la prise de la ville de Sion, le général Lorge instruit son supérieur, l~ general Schauenbourg, des circonstances qui ont amené le pillage de la ville de SIon. Sa lettre est publiée dans Johannes Strickler, Actensammlung aus der Zeit des helvetischen Republik (1798-1803), 1. Band, Bern, 1886, pp. 1 050-1 051, No 43.

J"avais envoyé le 27 (floréal = 16 mai) un parlementaire aux rebelles po.ur l~s engJag~r ~ poser les armes et à s'abandonner à la générosité fran­çaIse; Je leur dISaIS dans cette lettre tout ce que me dictai'ent vos principes

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t les miens; ces misérables ont refusé d'ouvrir ma dépêche et ont men,acé ~e tuer l'officier qui len était porteur; H n'a eu que le temps de se re~Irer à toute bride et a essuyé à une ce.rtaine distance quelques coups de carabmes. Indigné de cette conduite atroce, j'ai. mis de suite ~es troupes en mo~vement. A trois heures du matin 28 (17 maI), elles passaient le pont de Riddes sur le Rhône; arrivé à la hauteur du vinage d'Ardon, j'ai fait marcher le bataill?n de Joa 16e 'légère parr des rochers impraticabies à d'autres qu'à des FrançaIS, pour prendre l'ennemi sur sa droite. Je côtoyai,s le Rhône !avec la 31e demi­brigade, ~e 18'e d~ ~avalerie et ul! détachemen~ du. 8e de h?~sard.s, quelq~e~ compagmes de tiraIlleurs vaudOIs et leur artillene. Je n aI pomt tarde a renconûrer les Hauts-Valaisans; ils étaient retranchés derrière la Morge, torrent impétueux et profond. Leur ligne de bataille, parfaitement établie et flanquée, ce qui n'la point 'laissé de m'étonner, offrait un corps de 5 à 6 mille hommes, et tous les rapport's en font foi. Quoique du double infé­rieur en nombre, je n'ai point hésité à les attaquer. J'lai négligé leur centre et leur droite, que j'ai amusés avec quelques ürailleurs, et ai fait vivement attaquer qa gauche par quelques compagnies, soutenues d'un feu d'artillerie très vif de cinq à six pièces. L'ennemi, bien loin de s'épouvanter, descendait de sa position et se 'flapprochait de nos troupes en les insultant. J'ai senti qu'il n'y ava~t pas de temps à perdre, et qu'il fallait employer les grands moyens. rai fait avancer le 1er bataillon de la 31 e, 'soutenu par le second, avec ordre de franchir le torrent au pas de chlarge 'et d'emporter la position, qui était un énorme rocher S'e prolongeant jusqu'à Sion. Ces malheureux ne se sont reÜorés qu'à brule-pourpoint; nous !}es avons poursuivis jusqu'à la ville,en livrant toutefois un nouveau combat à chaque dent de rocher. Dès que nous avons été en présence de Sion, ils ont arboré le drapejau blanc, et déjà un détachement d'hussards ,s'avance vers la porte; au même instant pal1t des crénaux une déoharge de mitraiHe et de petites armes qui tue un officier et quelques hussards. Alors je n'ai plus été maître des troupes; 'la ville 'es1 'esoaladée, et on y fait un massacre horrible de ~'ennemi qui tirait des fenêûres; 7 à 8 cents des leurs s01;1t restés sur la place, autant à peu près sont bkssés ou pfi,s; 7 drapeaux, 8 pièces de canon ·sont un des fruits de la victoirre. Cependant, Montserrat, à la tête de son bataillon d'infan­terie légère, attaquait par les Tochers de mauohe; les obstacles les pius incroyables n'ont pu l'arrêter; là c'était la Morge à franchir vers la source, d'où elle 'se précipite avec un fracas horrible. Dans ce trajet, les Valaisans, non contents de tirer dessus, faisraient encore rouler des éclats de roches d'un autre côté des monts, qu'on ne pouvait gravir qu'en y fichant la baïonnette. Il faudrait, mon génér:al, voir cet affreux pays, pour 's'en faire une idée.

B. Description du pillage de la ville

Dans Mes souvenirs, le Dr Bonaventure Bonvin (1775-1863) a décrit entre autres faits le comportement des troupes françaises dans la ville de Sion prise d'assaut. L'extrait suivant est tiré des pp. 42-43 du manuscrit conservé aux archives cantonales du Valais dans le fonds Flavien de Torrenté, p. 23, No 2.

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r La soldatesque f.rançaise, furieuse et exaspérée de la trahison commis de leur rage que pa:rce qu'il voulait rétablir l'ordre et empêcher les cruautés.

prur un H~~t-V alai.sa:n en tu~n.t .un officier malgré le drapeau blanc hilssé pal Mai's tout la é.t~ inU'tH~. La s'eule. flai'~on qU,i l~s interr.o~p~t dans leurs excè~ l.a borgems'l'e en S'Igne de reditIOn, s'est vengée. L'évêque Blatter fut ross' est la proposItIon qu'On 'leur fait d aller a SIOn, qUI etait tout proche, ou le grand-doyen (Eüenne Oggier), percé de coups de baïonnette; un drago: ~ls pourra!lent butiner plus ~vantag~us~ment;. ?ffective:n~nt, rIs s'y rendire~t enttia ~n g~lopp~nt avec son cheva:l dans la Oathédrale, chas's~ de l'aute' auS's~tôt ou. lesso1ldats f'~'ança:~s travaIHment deJ'a car le general L'Orge. leur avaü le 'CUlfe qUI dl~'alt la messe et le força d'ouvrir l'armoir'e où se trouvlp.ren donné le pIllage d,e ~a vIl'le pou~ quatre heu~es de temps. ~es Fr~nçaI'S. ne c~er­les vas'e~ 'sa~res et . les OJinements :sacer~otaux. En .même temps, un autr ohaient que de '1 argent, du VIn, ,etc.,. maI'S les V.audms. avarent Vln.gt-CI~q so~dat depoul'Ha tous Iles lautels de leurs .lmges et tapIS, pendant qu'une dou voitures doubles pour ·emmener -le pIHage. Us ramaS'SaIent tout ce qu Ils za~ne de fem';n'e~, qui s'étai'ent réfugiée~. a~ dooher, confessèrent à hautl trou~,aient à ~eur ~iens~ano~, jusqu'à. uI?- poêl,e à feu et aux clous d~ns les v~~x .1~f'S peches,. croyant que 'l~s mlJ.h~aIres viendra:Ï'ent les massacrer parOl's .. Toute la v1'lile epto/ree 'se plaIgmt ·amerem.ent de cette cond~~te des L eonv~m de ces llignes 'se trouvaIt aussi là avec 'son ami, écoutant cett Vaudms. LO'fge ·en fut outre, leur ordonna de se œtIrer chez eux dans l Instant confeSSIOn et recevant ,les baUes de fusills qui 's'applaüss,aient sur Iles doohes~ même, ce .qui fut ponctuellement exécuté. et les, bOU'l'ets, de canon pétssailent en, '8iff'lant par~des'Sus le tort de l'église en endomma7elfen! la po~nte de L~ fleche du docher au point que la croh D. Les réflexions du commissaire Vincent Perdonnet se ~,~cha. L on vIt ~epul's Iles fenetres de ce dooher tuer plusireur's paysan ha~ü~es de dvap nOIr et armés, qui furent enfilés par }es baïonnettes a fU~IUes l?ar 'les. rs:oldats qui les prirent pour des prêtres. Un 'ecclésiastiqu qUI venait adm~m~trer les ~ourants fut de même fusülé. On entendit partou le fracas que tfiaiisaient les pINards en cassant 'et brisant coffres, bufuets, garde. robe~, bahuts pour s'en partager le contenu: mouchoivs chemises drap de hts., co~~er<tures, mate,las, robes, argenterie et arge~t compta~t. Le: ya~ld,ms ~r,r~v~rent, ravec des ahars pour emmener le butin et maint domestique Indigene 1'l1[;de!e s empara du trésor daché de son maître. Bien des portraits fur:ent p~fI~es a c~ups de 'sabres et de baïonnettes pour découvrir quelque objet preCIeux qUI pourraÏrt y êtœ caché.

C. Les excès des troupes vaudoises

Jean-Joseph Cm-rupt (1741-1811), alors desservant de la paroisse d'Ardon a laissé d~ns ses ~anuscrits le récit des attrocités commises paT les troupes vaudoise~ dans la vll~e de SlO~ et. dans ses e~virons. Le texte suivant est tiré de la p. 711 du Manuscril Clement, depos.::' aux archIves cantonales du Valais, sous la cote L 526.

, .~es .~a~dois, qui .suivaient les .Français, sie hâtèrent de partir de ",-, V~JlI.UI;:;\1 ou Ils plHa1'ent et. tua}ent ceux qUI S',)pposaient au piB·age et qu'il'S rl""(Tr)10 .... tI

~egarder pour iaml'S, etant du Bas-Valais: et qui avaient fourni 50 (hom a leur secours p/ou~ attaquer les Ormonts, arrivèrent à Chandolin que tou~ ;danger ~t~It pas'sé ~t voulurent faire main basse sur tous les des ~avIes'ans, ou .1'ls commIrent des excès les plus horribles dont on ~seraIt e~ parler SI les choses n'étai'ent attestées d'une manière si ,r)"' ,,. .... ,"' ... 1

tIque qU'I! n'y a point de d~ute, étant en présenC'e de plus de cent I~s coucherent un de 11euflS officiers par terre et lui ouvrirent une Hv~eIJinnIJe]·ns.1 ~ITent coul~ son 'sang dans un pot jusqu'à ce que cet officier fût en défaiU a n~/ POUV?II~ ,'8: ~ouger d~ lieu, que l'on fit porter dans ,cet état par qu SavIesans a i hopitaii de Sl'an. Ensuite, ils mirent de 1a poudre pilJlée d sOI?- ls~ng. et eurent le courage de boire ceHe dégoûta:nte et crue'llle liqu qUl fal'saIt horreur à tous les assistants. Cet officier (n') était devenu -l'otbj

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Envoyé dans le Valais pour y «soumettre efficacement et sans retour les rebelles», pour y protéger les habitants contre les excès des militaires et pour y «faire accepter la constitution et la mettre en activité», Perdonnet informe le Directoire helvétique de la situation qui règne en Valais. Voir Le rapport de Vincent Perdonnet, commissaire pour le gouvernement helvétique, sur sa mission en Valais (mai 1798), publié par Michel Salamin, dans Vallesia, 1. 14, Sion, 1959, pp. 39-63. Le passage suivant est

extrait de la p. 48.

Comment se fait-il que des Suilsses déjà as'srez malheureux de devoir prend1ie Ileur's armes contre des flrères qu'égarait Ile fanatisme aient pu encore aggr'aver Iles maux de 'Ces infortunés ensouiUant leuT's mains de cet odieux pillage? Comment n'ont-Hs prus reculé d'effroi à las'eule pensée de cette action? Comment 'le 'cri de l'humanité désotée ne 's'est~H pas fait 'entendre au fond de leur cœur? Cœurs ba1ibares, Hs son.t donc inacces'sibles aux sentirments de la pi,vié. Ah! citoyens directeurs, cet événement couvre de honte le canton du Léman et cette honte rejaillit !Sur lIa nation tout entière. Si nous nous pi<l'l'Ons les uns les autfles, ne trouvons plus étrange d'être pillés par les étranger-s. Nous nous 'somm'es ôtés k droit de nous p~aindre. Etait-ce là ce que nos frères du Valais devai'oot 'attendre de nous? Ils nous regardaient comme des ami,s et nous avons comblé leur m~sère; nous devions [eur porter des paro~es de paix et nous avons oflgJani,sé le brigandage; nous devions adoucir la 'sévérité des loirs mi'li1:aires et nous en avons doublé ~a srigueur. TI est impos's~b'le que ceHe ,affaire n'ait palS ~es plus fune'stes conséquences; déjà relies se font sentir. Amils let voi'sins autrefoi's, nous 'Sommes dervenus ùdieux à tous nos frères du Valais; ~es iJiai's-ons de la fraternité vont s'éteindre; les rela:tions de Icommcrce, se di:s'soudre; cette hlaine 'se transmettra avec le sang aux génévations futur,es et, 'si jamai1s l'ocoasion Ise présente, tremblons que 'les Valaisans n"exercent 'sur ;Je canton du Léman de justes :représailies. Hs 'les exercent déjà, car 'si les Vaudois, qui ,sont créancief'S des Valaisans pour des sommes n-ès con'sidéJ.1ables, réclament le payement d'une partie de leurs créances, on leur répond: «Nous ne vous devons rien, car vous vous êtes payés par vos propres mains».

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PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

Aux institutrices et instituteurs commençant cet automne leur ~" L""""~I"~_ .

deuxième ou troisième année d'enseignement

Nous vous rappelons que, par décisrion du chef du Département l'instruction publique, vous êtes tenus d'adres'ser à l'inspecteur de aYuu.H'."'lI' li que, avant l'ouverture du cours scolaire, le programme de gYI~nasti.q que vous avez élaboré pour votre classe.

que 'ceux qui n'ont pas encore rempli cette obligation veuillent bi'en le faIre sans tarder et nous éviter de [eur adreslser un nappel personnel.

ODIS: Prêt de bandes magnétiques

P. Cm'dy, inspecteur cantonal de gymn,

Av. Ritz 35, 1950 Sion

Dans le catalogue de l'ODIS paru le moi,s dernier dans l'Ecole valraisanne ~ous avez pu prendre connaÎ'ssanc~ de la lis"te des bandes magnétiques qu~ I,ODIS met aotuellement en serVIce de preto En complément, nous Vous s:gnalons que [es émissions radioscolaires sont copiées 'sur bandes à la vI~esse 9,5 et 'sur cassettes. Nos bandes WSD viennent de .Ja Maison Payot. Vitesse 9.5.

BOTANISTES VALAISANS

Une v'aste ,enquête «Cartographie de ,la flore 'Sui's'se» vient d'être mise en train. Plusieur's centaines de collaborateurs bénévoles étudiants 'avancés ou retraités 's'y intéressent. Pour ,le Valai,s, il n'y a m~mentanément que quelques ,secte~f'S attr~bués .. Que l,es botanistes valaisans qui accepteraient cette coUaboratlOn veUIllent bIen s'adresser à

Monsieur Adolphe Ischer, Fontaine-André 44 - 2 000 Neuchâtel.

Au personnel enseignant féminin du canton du Valais

-Le manuel «TŒ'avaux à l'IaiguiIle)) est toujours disponible. Mi-!·a blanc 170 0fil: à Fr: 8.45; semelles rouge/noir Nos 36/37, 38/39,

40/41 a FL 4.80 la paITe; CIseaux à bout's ronds 13 cm à FT. 3.70. 14

CENTRE D'ETUDES

Thème: Adieu!' les vacances l

Les centres d'études pour Se, 6e années, qui feront l'objet de publications biIDestrielles, sont conçus en vue de l'enseignement du français, bien qu'ils permettent de toucher, accessoirement, à plusieurs autres disciplines. .

Ces centres comprennent:

_ Un questionnaire indépendant des textes, _ Deux textes de lecture avec questionnaires, _ Des exercices de vocabulaire, - Des suggestions de phraséologie et de rédaction.

C'est à dessein que la grammaire, l'analyse, la conjugaison, l'orthographe n'y ont pas été traitées. Chacun les introduira, selon le MOMENT de son programme particulier.

Adieu~ les vacances!

1. - Nous traversions, mon ami Lili et moi, l'endroit le plus sauvage de ,~a forêt, quand un grondement de tonnerre roilla 'sur nos têtes. Des gouttes de p'luie, très écartées les unes des autres, tombèrent avec bruit. Puis, ces gouttes se rapprochèrent dans l"espace et dans le temps, et les rochers autour de nous brillèrent comme un trottoir mouillé. Enfin, tout à coup, un éclair rapide, suivi d'un coup de foudre sec et vibrant, creva les nuages qui s'effondrèrent sur la forêt dans un immense crépitement.

2. - Lili éclata de rire. Ii me poussa contre Ile tronc d'un vieux sapin dont les branches s'inolinaient presque jusqu'à terre, et ~l me dit d'un air mysté­rieux:

- Si tu me jures de ne jamais en parler à personne, je vais te faIDe voi'r quelque chose!

Je dus lui prometûre, de la f.açon la plus sOlennelle, que je 'serais muet comme un tombeau. Alof'S, il m'entraîna, sous ~a tempête et les éclairs" jusqu'à un bu1sson qui masquait l'entrée d'une étroite caverne, et me poussa à l'intérieur.

3. - Un couloi'r assez [ong nous conduisit à une espèce de chambre obs­cure. Nous y étions parfaitement à l'abri et nous narguions les forces de 1'orage, tout en éprouvant, malgré tout, une crainte lsecrète.

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E.V. No 2, octobre 1969.

- Ce qui est mallieureux, dit LiU, c'est qu'on ne sait pas nous aHans rentrer à la maison, et. ..

Il Is'arrêta ne[ et regarda fixement un coin de la voûte. D;g. lèvres, il murmura:

- Baisse-'toi doucement et ramasse deux gros's'es ' pierres!. .. Soudain terrorisé et rentIjant ,la tête dans mes épaules, je Te·stai 1"1 nnlOt)lqpl

Mais je le vis se bai's'ser 'lentement, Jes yeux toUjOUT1S fixés sur q , chose qui se trouvait derrière moi ·et plus haut que moi. I II avait pds pierres aussi grosses que mon poing. Je fi.s de même.

- Tounie-toi doucement! chuchota->1-H.

4. - Je fis tourner ma tête et mon buste: je vrs ~à-haut briUer l'ombre deux yeux phosphores'cents. Je d1s dans un souffle:'

- C'est un vampire? - Non, c'est le grand-duc! En regardant de toute mes forces, je finis par distinguer tle contour

de l'oiseau. Perché sur une sai!llie de roche, ill avait bien deux pieds de haut. Les eaux l'av'aient probablement chassé de son nid, qui devait quelque part, en forêt. '

- S'il nous attaque, attention ·aux yeux! chuchota Lili. L'épouvante m'envahit soudain. - Partons! dis-je, partons! i[ Vlaut mieux être mouiHé qu'aveugle! Je ,sautai dans la brum'e. Il me suivit.

5. ~ Qand nous ar,rivâmes à la maison, après bien des détouTs in des chutes, des alarmes) des fr·ayeurs, un grand feu ronflait devi3ut l' mon père ~t mon oncle, en pantoufles et peignoifiS, bavardaient + ... ..,,"r1'n~d"I~ ment rtandrs 'que leurs costumes de chaSSie, sur 'les épaules de chaises, séohaient devant les flammes. .

- Tu vois bien qu'ils ne sont pas perdus! ,s'écria joyeusement mon Ma mère toucha mon blouson, puis 'celui de Lili et pous'sa des cris d

quiétude.

- Ils sont trempés! Trempés comme s'ils étaient tombés à ~a mer - Ça leur fait du bren! dit l'oncle avec un caJlme parfait. Les ,enfan

ça ne craint pas l'eau, surtout que c'est de l'eau du ciel!

6. :-- On nous ÏnstaJlla ensuite devant le feu, et je Tlacontai notre odyss Le po~nt culminant fut l'attaque du hibou, que je ne pouvais pas lms'ser immobile contre le rocher. Il s'élança donc sur nous, les ~n feu,. les 'serres en 'avant, et tournoya autour de nos tê-ves. Tandi,s Je battms des ailes, LiU poussla les cris aigus du monstre. Tante Rose écou la bouche 0l1;verte; 'ma mère secouait la tête, Paul protégeait 's'es yeux a ses deux mams.

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EV. No 2, octobre 1969.

Notre succès fut 'si complet que j'eus peur moi-même, et que bien souvent dans mes rêves, même quelques années plus tard, cette bête agres­sive est revenue me crever les yeux.

7. - A table, je mangeais de grand ,appétit, lorsque mon oncle dit une phrase toute simple, à laquelle je n'accordai d'abord aucune attention

_ Je pense que nos paquet's ne seront pas une bien lourde charge, sur la carriole! Il sera donc possible d'y instlaller aussi les enfants ...

Je pres'sentis un malheur. _ Qu'est-ce que tu as dit? _ Je dis, répondit l'oncle, que les vacances sont finies et qU'Ï!l faut

songer au déménagement! Je demandai d'une voix étranglée:

. - C'est fini quand? _ Il faut partir après-demain, dit mon père. Aujourd'hui, c'est vendredi.

Tu sais bien que lundi c'est la rentrée des classes!

8. - Je fus un instant 'sans comprendre, et je les regardais avec stupeur. Le choc me coupait 1a paro'le et presque la resph·ation. Mon père [e vit. et me parla gentiment.

_ ,Voyons, mon garçon, voyons! Tu as eu deux très grands mailS de vacances ...

- Ce qui est déjà abusif! interrompit mon oncle. Si tu étais président de la République, tu n'en aurais pas eu autant!

Cet ingénieux argument ne me toucha guère, car j'avais décidé de n'aspirer à ces hautes fonctions que dans bien des années ...

- Tu 'as devant 'ioi, reprit mon père, JUne année qui comptera dans ta vie! J'espère donc que tu ne vas pas preurer avant de la commencer!

Je l'espér,ais aussi, et je fis un grand effort, l'effort d'un Comanche au poteau -de torture. Oui, les Viacances étaient finies ... Malgré moi, je sentis mon menton qui t'rembiait.

Marcel Pagnol (Le ' château de ma mère)

Adieu, les vacances! Je réfléchis, je cherche, je parle.

1. Où as-tu passé tes vacances? 2. On dit que les vacances sont nécessaires. Pourquoi? 3. Autrefois, peu de gens prenaient des vacances, tandi,s qu'aujourd'hui,

des foules énorm'es y consaoren'i des semaines, des mois. A quoi tient ce changement?

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E.V. No 2, octobre 1969.

4. QueUes Œ."égions choisit-on pour les vaoances? 5. Connais-tu des régions valaisannes très fréquentées? 6. Des régions suisses? 7. Des pays qui attirent les touristes? 8. Quels moyens de transport 'sont utiHsés de préférence? Avantages et

inconvénients de chacun d'eux ... 9. Un voyage à l'étranger exige queiques prépaTatifs; lesquels, par

exemple?

10. Les 'stations touristiques tâchent de ,se montTer aCCllIe,iHantes. Comment? Il. Le tourisme rapporte des centaines de 1Ilillions de francs à notre pays.

Qui profite de cet argent? 12. Mais ill nous impos,e des charges. L,esquelle'S? 13. Que peut-on faire pendant les vacances? 14. Il existe 'aussi des dangers. Lesquels, paT exemple? 15. Il serait bien agréable de voir les vacances durer toute l'année. Il y

aurart cependant des inconvénients. Lesquels? 16. Rjaconre en très peu de mots un fait que tu as vécu pendant ces dernières

vacances.

17. Peux-tu citer quelques événements dont notre pays ou le monde ont été le théâtre pendant ces dernières vacances?

Adieu, les vacances! Questionnaire sur la lecture

1. Cette aventure n'est pas précisément une aventure agréable. Cependant, les deux enfants en garderont . probablement longtemps le souvenir. Pourquoi?

2. Comment l'rauteur dit-irl: les rochers étaient moui1tlés? 3. Comment dit-il que l'orage est devenu terrible? 4. Pourquoi Lili éclate-t-il de rire? 5. Pourquoi me paf'le-t-il d'un air mystéri'eux? 6. Pourquoi tient-il. à garder pour lui ,seul le Isecret de cette grotte? 7. Une 'expression pour diTe: je serai très dis oret. 8. Explique: nous narguions les forces de l'orage. 9. Pourquoi éprouvions-nous malgré tout une crainte 'secrète?

10. Lili me parle, mais s'arrête net. Pourquoi? 11. Une expression: parler du bout des lèvres ... 12. Quels conseils Lili me donne-t-ill? 13. Je n'étais pas fier. Comment l'auteur dit-ill ceLa?

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B.V. No 2, octobre 1969.

Explique: des yeux phosphorescents. Qu'est-ce qu'un vampire? Le gl1and-duc appartient à l'ordre des ..... Qu'est-ce qu'une saillie de roche? Comment peut-on regarder de toutes ses forces? Deux pieds de haut: cela fait à peu près combien de cm ? Je presse Lili de partir. Qu'e,st-'ce que j'e lui dis, pOUT le décideT? Sur <le chemin de ta maison, i'l y eut bien quelques difficultés ... Montre qu'à la maison, on ne se préoccupait pas trop de nous. Maman pousse des cris. Pourquoi? Mais l'oncle la rassure. Cite ses paroles. Explique: je racont/ai notre odyssée... le point culminant. De quelle façon faventure est-eNe contée? (No 6). Pendant le 'souper, grosse surpri'se ... Quatre expressions montrent mon étonnement.

14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30.

Mon père et mon oncle cheTchent à me convaincre. Que disent-ils? Pourquoi mon père a-t-Î'l dit: «Tu 'as devant toi une année qui comptera dans ta vie?

31. Une expression qui dit à quel point mon effort fut grand.

Vocabulaire Exercice 1. - Les vacances. Idée de repos

un congé un répit une détente une pause) une interruption une suspension un rarrêt une trêve

un armistice ,le chômage Ile délassement un 'felâche la dilsponibHité la cessation .le loisir la récréation

Je remplace les points par l'un des mots ci-dessus

L'usine a fermé ses portes; les ouvriers s'Ont ,au .. .. .... Après une heur~ de trav'aill, nous ferons une courte ........ ; cet instant de .... .. .. nous fera grand bren. Les Services Industrie/ls 'Ont prévenu ~es ménages qu'une ........ de courant interviendI1.ait ent'l'e midi et 14 heuTes. L'opéré 'est décédé d'un ........ du cœur.

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E.V. No 2, octobre 1969.

Les belligérants ont décidé d'un commun accord d'observer une ........ de N Beaucoup de jeunes gens s'adonnent au bricolage pendant leurs heures de II est bientôt l'heure de la ........ Le Il novembre 1918, la France et l' magne ont signé un ........ qui cons'acrait la ........ des hostilités entre leurs années. Aujourd'hui, maman est ha,rce:lée de travail; quelques minutes de ........ lui feraient grand bien. Le mardi 'est jour de ........ au cinéma. Nous auront demain: cette journée de sera la bienvenue. L'officier à te'rminé s'~'~ temps de service; il sera désormais en ..... Le commandant a ordonné la ........ des tirs.

Exercice 2. - Idée d'inactivité

l'oisiveté l'inertie le farniente une grève la retraite une flânerie le désœuvrement l'apathie!

rIa mollesse la nonchalance la fainéantise la paresse la torpeur l'engourdissement l'ankylose la paralysie

Je remplace les points par l'un des mots ci-dessus

A 'l'âge de 65 ans, les fonctioIl1ljaiTes prennent une bien méritée. Les ouvriers de l'usine sont len ........ Hs Tevendiquent une augmentation de sallaiTe. Quand un véhicule démalITe brusque:ment, la force d' ........ fait rbia;sculer en ar'fièœ les passager's. Il 'est agréable, pendant 'les vacances, de se livrer qu~lque peu à la ........ , de ' pratiquer le do'lce ........ La ........ , le ........ prolongés fatIguent plus que le trravail. Ce grand jeune homme march~ avec ........ , quelle ........ dans 'Son maintien! On dirait que rien ne le touche; son ........ ·est décou­rag~ante. Le. boa repu est prlongé dans la ..... et l'........ La .. ...... inf~ntile peut aVOIr des ISUltes redoutables. Quand on est resté trop longtemps accroupi, 0I?- sent un peu d' ........ dans ies jambes.

Execice 3. - Les verbes

flâner muser 'lambiner lanterner paTesser se prélasser stationner baguenauder se reposer

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se re1âcher interrompre suspendre soufner bayer aux comeillles se croiser les bras, croupiT dans l'inaction 'séjourner

B.V. No 2, octobre 1969.

EKercice

Mon onole, malade, a dû ........ toutes ses activité.s .. Je suis au travaill dep~i-s trois heures: la~ssez-moi .. ....... un peu! QUe!1 p'lmsrr de ........ au grand ~lf, ous i'ombTage des mélèzes! Ce travail est urgent: nous n'avons guere

~e temps de ........ ou de ........ A force de ........ sur ~es trottoirs, mon petit f'rèr~ est arrivé en retard à l'école. Oe trottoirr est é,trOlt; on ne peut. y ........ 'sans gener la drculation. L'été dernier, nous avons pu .. . deux mOlS au bord de la mer. Le dimanche après-m~di, on voit des foules de gens dans les rues .

Exercice 4. - Des adjectifs

inactif inoccupé oisif inerte immob~le lambin lent retraité

honoI1arre flâneur badaud arpathique mou négligent nonchalant désœuvré

Je me 'suis éûalé de tout mon long sur tle trottoiT, sous l'œH amusé des ........ Ton travail est terminé? Ne reste donc pas ........ , ........ , fais un peu de lecture. OeHe société compte des membres aotifs et mes membres ........ Si tu étais moins ........ , tu saurais où retrouver tes af~aires. Irlest pénible de demeurer longtemps ........ quand on est jeune et pl~in de vi~. Tu ne. peu~ / donc 1?as me suivre; quel ...... ..! l;e bles-sé est ........ ; esperoIlis qu I~ ne 'S01't qu evanoUl. Mon grand ... père est des chemins de fer; hl aime cependant s'~ccuper et ne reste jamais ........

Exercice 5

empoté engourdi sédentaire oasanier stagnant fainéant parres,seux décowagé

langoureux abattu accablé endormi anéanti impotent perclus

Pendant l'hiver" la marmotte est ........ dans 'son terrier. Ce viemard est. et tout ........ de rhumatÎlsmes. Les 'eaux .... .... sont souvent nauséabondes. Cette mauvaise nouveJHe ra ~aissé ........ , ........ J'aime le g~and a~r ~t n~ suis pas du tout ........ Le peupk d'1!sraël, d'abord nomade, devmt petIt a peut ....... : Le ........ , le ........ trouvent toutes sortes d"excuses à leur mol1lesse.

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E.V. No 2, octobre ' 1969.

Exercice 6

Nous lisons dans le texte: «Un grondement de tonnerre roula sur têtes». Parlons des bruits. Je fais suivre chacun des noms suivants d complément:

Le clapotement de Le gargouillement Le oraquement Le crépitement Le froufrou Le bruissement Le crissement Le cliquetÎls

Exel'cice 7

Comment appeHe-ton:

Un bruit qui ne œtentit pas. Un léger bnlit de va,gues. Le cri du hibou.

La pétarade La détonation Le grincement Le gazouillis Le murmure Le vrombissement Le ronronnement La stridulation

Le bruit de la mer déchaînée.

Le bruit sourd et confus d'une foule. Le bDuit léger de la brise

Le bruit d'un drapeau dans le vent. Le bruit des clochettes. Le cri de l'éléphant. Le cri du cheval.

dans le feuillage. Le bruit du tonnerre.

Le cri du chat.

Le bruit d'une branche qui se casse. Le cri du pigeon. Le bruit du vent.

Exercice 8

Je donne à chacun des noms de la colonne de gauche un complément pris dans la co'lonne de droite.

Le fracas de Le c1apoti:s Le bruissement Le crépitement Le craquement Le froufrou Le' cliquetis Le grincement La détonation Le murmure Le vacarme Le tumulte

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eau armes bois mort bombe freins fusillade foule soie avalanche feujl11age bataille ruisseau

B.Y. No 2, octobre 1969.

Exercice 9

. Les verbes qui expriment la vie d'un bruit.

s'élever ou monter ébranler jaillir

retentir éclater résonner

A l'ouverture de la chasse, des coups de feu ....... nombreux dans la cam-pagne. Les notes graves de la pendule ... .. ... dans la saHe à manger. La pluie ........ sur les vitres. Une lumeur confuse .. ...... la saHe du cinéma. Un pas lourd ........ dans l'esca:lier. Un cocorico ........ dans la cour de la ferme. Le chant des vendangeurs ........ à t'ravers les vignes.

Exercice 10

Je classe iJ.es qualificatif,s 2 à 2, le second étant le contraire du premier.

Un bruit clai'l' ou ........ imperceptible sourd étourdissant amorti sonore infernal faible mat formidable tonitruant étouffé confus perçant strident fort assourdissant agréable monotone suave

Exercice Il

Je fais des noms de la famille de celui qui est en caractères gras.

Nous traversions 1a forêt. Une longue ........ Un éclair rapide. Sa ........ nous étonna. Un coup vibrant. Les .. ...... des cordes de violon. Un immense crépite­ment. L' . ... de ,l'océan. Je serai muet comme un tombeau. Un ........ étonnant. Je restai immobile. Une .. ....... de statue. L'épouvante m'envahit. Une .. ...... étrangère. Des ........ exigeants. On nous installa devant le feu, Une ........ pro­visoire. Ma mère secouait la tête, Une .. ... énel'gique. Paui protégeait ses yeux. Une efficace.

Exercice 12

Je fais des adjectifs qualificatifs.

Des gouttes de pluie. Une journée .. ....... Elles tombèrent avec bruit. Des ' jeux ....... Lili éclata de rire. Une revanche ...... Une étroite caverne. Une voix

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E.V. No 2, octobre 1969.

........ Une crainte secrète. Des fiHetltes .... .... ADtention aux yeux. Le globe ....... . Des cris d'inquiétude. Un ma:! ....... Les cris aigus du monstre. Des formes ...... .. Je restai S'ans comprendre. Des paroks ........ Le choc me coupait la respiration. Des exercices ....... .

Exercice 13

Je fais des ve.l1bes de la même famiil'le que les mots en caractères gras.

Des gouttes de pluie. Les arbres mouinés s' ......... au 'soleil. ENes tombent avec bruit. Il ne ~aut pas ........ cette affaire. Les branches s'inclinaient jusqu'à terre. Nous devons ........ ce sapin. Nous étions à l'abri. Je vais m' ........ sous ce porche. Je resrai immobile. Le train Is"est ........ devant la gare. Des pierres grosses comme mon poing. La police a ... ..... le malandrin. Des détours inutiles . On a dû ... ..... la cÏTculation. Mon père et mon oncle bavardaient tranquille-ment. Je dois vous ...... .. Je me mis à table. C'eSit le moment de vous .. ...... Mon oncle dit une phrase simple. On va ...... .. ce calcul.

Exercice 14

Etude du préfixe pré qui signifie avant, devant.

préavi.s prédi'fe prédisposer prédominant préfabriqué préface

préfixe préhi'stoire prélever prématuré prémédi,té prémo'lai~e

prénom préocoupation préposition prévenir prévoir prévision

As-tu suivi ~es ........ météoro'logiques? Veux-4:u écrire ton nom et ton ...... ? On a édifié un bâtiment scolaire en ...... Le ........ pré signifie: avant, devant. Les mots à, de, ver's, sans sont des ........ Les archéo1logues ont mis à ·jour des vestiges de l'époque ........ As-tu lU Va ......... de ton livre? Un crime est puni avec plus de 'ligueur s'hl est ........ Les prophètes ont réus'si à ........ des événements des siècles à rI'avance. Les parents ont une grande ........ : le bien de leurs enfrants.

Quelques racines

Le hibou est un nocturne (nox, noctis: la nuit). Un noctambule. L'équi­noxe.

Le contraire: diurne (dies: le jour) lundi, mardi, mercredi, jeudi, ven-dredi, samedi, dimanche. (Sens de ces mots). .

Ambulant (ambulaœ: marcher). Un marchood ,ambulant. Une ambu­lance. Un traitement ambulatoire. Déambuler.

Le repos (quies, quietis). La quiétude, inquiet, illquiéter. .. ) Le requin ...

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E.V. No 2, octobre 1969.

Exercice 15

L' ........ est une époque de l'année où les jours et les nuits sont d'égale longueur. La chouette est un rapace tandi1s que le faucon est un Parfois, ta nuit, on perçoit le pas 4e qudque ........ en train de dans la rue déserte. Les march,iands ........ , qui vont de por-te en porte oUrir leur mar­chandise, ne sont pas toujours bien acoueillis. Lorsque mamran me confie la garde du bébé, eIJe n'a pas à 's' ........ ; eNe peut sor-tÎr en toute ........ Une ........ circulant en ville a la priorité sur les autres véhicules. Le ........ est un tenible poisson dont le nom évoque le repos ételneJ!.

Exercice 16. - Exercice sur les synonymes

Je donne un 'synonyme du mot en caractères gras.

Un endro1t sauvage. Des Vracances agréables. Un pays prospère. Un temps beau. Un temps orageux. Une chaleur tOl'lide. Une contrée sauvage. Des sokées calmes. Des touristes charmés. Des jeux passionnants. Un repos salutaire. Un air salubre. Une course en montagne. Je suis content.

Je donne 'le contraire du mot en caractères gras.

Les vacances commencent. Des journées monotones. Des plages ena

combn!es. Un climat sec. Un train direct. La marée montante. Des régions fertiles. Des touristes curieux. Une population accueillante. La montagne meurtrière. Des voisins sympathiques. Des Nibus nomades. Des fJ.'uits im­FOliés.

Les homonymes.

Des gouttes de pluie. Je goûte. - Dégoutte-dégoûte. - L'e beau temps. ]ant. Taon. T'ien. Tend. Tends. Tan. - Un air mystélieux. Erre. Ere. Hère. Air. Aire. - La mer. Mère. Maire. - Une voix étranglée. Vois. Voit. Vie.

Exercice 17

Goutte - Le cuisinier.... la sauce. Il faÎJt nuit: on n'y voit ........ Dégoutte - Ta saleté me ........ Le parap1uie sur le parquet. 'Ilemps - Le ........ est un insecte. Tu ........ vas. Un partenaire me ......... le

témoin. Tu m'en diras ........ ! Le ........ sert à la préparation des cuirs. Air - Le loup ........ dans la forêt. Ce pauvre .. .. ..... n'a pas 1'.. ..... très heureux.

L' .. ... des villes es1 pollué. Mer - Le .... . préside les séanoes du Conseil munidpal. Ma ...... .. exige

que je fasse de mon mieux. Voix - Le train circuie sur la ........ ferrée. On que tu es habi'le.

Je ne ........ pas de faute dans ton travail!.

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Mésaventure d!) enfant

1. - Chaque foi·s que nous passions près de la buanderie, nous admirions le grand cuvier qui ·s'y prélassait sur son trépied. Nous avions entendu notre père nous affirmer plus d'une fOLS qu'un te:! cuvier, mis à l'eau porterait parfaitement un homme et même deux. L'affirmation n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, et je m'étais dit qu'à la première occasion favo. rable, je tenterais l'aventure.

2. - Un matin, apprenant que mes parents ne Isont pas à la ma~son, j'appelle mon frère et Ilui dis que voici i''Occasion ou jamais d'essayer le cuvier. Nous COUTons à l·a buanderie et, 'avec l'assistance du fi!ls du jardinier, plus âgé et plus fort que nous, nous parvenons à Touler, jusqu'à la berge du canal, l'énorme demi-tonne et à la mettre à l'eau. En prévision de cet heureux événement, depu1s plusieurs jours, à l'aide d'une perche à haricots et de deux bouts de · planchettes cloués à chaque extrémité, j'nvais fabriqué une pagaie sans prétention.

3. - Le cuvier flotte. Mes collabO'.P.a!teuftS le mamtrennent d'aplomb pendant que je m'y installe précautionneusement et cherche un préoaire équilibre. Je suis assis conforta;blement au mirlieu de ma barque ronde. Je donne le srignal du départ. A l'aide d'une perche à houblon, plus longue que ma perche à haricots, ils me poussent au large et je risque mon premier coup de pagaie. A l'ins~ant, mon cuvier 'se met à tourner comme une toupie.

4. - J'arrête de mon mieux ·sa redoutable rotation et je me rends compte que la navigation sera moins ·agréable que je ne l'avairs prévu. Il faudra procéder très lentement, très prudemment, à petits coups de péllgaiealternés, en évitant de me pencher à droite et à gauche, oar l'esquif a des inclinaisons inquiétantes. Je ,sens qu'au moindre mouvement mal calculé, il s'e retoumem tout d'une pièce en m'envoyant au rond de l'eau.

5. - Me voici au milieu du cana1. Je voudrai·s bien trouver un prétexte honorable pour revenir au rivage, mais l'amour-propre ne m'en fournit pas encore, lorsque, tout d'un coup j'entends des cris perçants et je vois, sur ~a berge, s'Iavancer et se rappro'Cher mon .père et ma mère. Ma mère hurle et se démène comme une folle. Mon père ,s'efforce de la retenir et de la calmer. Subitement, eHe rebrousse chemin et court ve'rs le pont tournant quise trouve à 350 m en amont du point où nous sommes.

6. - Pour comble d'horreur, j'entends la sirène d'un grand cargo qui rugit impérieusement pour qu'on lui tourne Ile pont. Si on lui livre passage

l

il sera sur moi dans quelques instants, ne me vema pas, et Je serai perdu. De la berge, mon père, qui s'est rapproché, me fait .signe de revenir, me n'arle gentiment, me dit de ne pas m'affoler et de pagayer lentement vers

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B.V. No 2, octobre 1969.

la rive. J'ai tout le temps qu'ii me faudra. Ma mère a couru vers les pon­tonniers pour leur dire de ne pas tourner le pont tant que je serai en dange'f.

7. - J'aborde tranquillement. Mon père me -saisit tranquillement par le collet, m'emporte dans sa chambre, et, là, tout ·en essuyant de grosses larmes de joie, dans sa colère, m'administre, sur le derrière sans pantalon, la plus mémoJ1able fessée de ma caHière.

Ma mère survient hors d'ha:leine, arrête l'exécution, m'embrasse à m'étouffer pendant que je me frotte les reins et, comme si j'étais sorti tout ruisselant de l"eau, m'es·suie à l'aide de servlÎettes chaudes, m'enveloppe de couvertures brûlantes dans lesquelles j"étouffe jusqu'au soir.

8. - On m'abreuve de lait de pouie dont fiai horreur, alors que je meurs de f.aim et que j'raspire, sans oser ravouer, lIa merveilleuse odeur du meilleur pot-au-feu de ln saison qu'on savoure loin de moi, dans la belle sa:lle à manger.

Mésaventure d'enfant. Questionnaire

1. A quoi pouvatt bien servir ce cuvier?

Maurice Maeterlincl, (Bulles bleues)

2. Qu'est-ce qu'un trépied? Connais-tu d'autres mots contenant le préfixe tré ou tri?

3. Qu'avait dit un jour le père? 4. Comment l'auteur dit-il qu'il se souvenait très bien des paroles de son

père? 5. Un matin, une occasion favorable ·se présente. Comment cela? 6. Qui doit prêter son aide? 7. Qu'est-ce qu'une pagaie? 8. Comment a-t-eile été fabriquée? 9. Explique: je cherche un précaire équilibre.

la. Qu'est-ce que le houblon? 11. Pourquoi pa:t'le-t-on d'une redoutable rotation? 12. Le navigateur a-t-il beaucoup de plaisir? 13. Que f,audra-t-il faire pour que tout aiJlle bien? 14. Qu'estce qu'un esquü? 15. Que faudra-t-il éviter? 16. Le marin voudnlJÏt bien revenir au rivage. Qu"est-ce qui l'en empêche? 17. Soudain, ... 18. Qui, du père ou de la mère, est le plus calme? Pourquoi?

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E.V. No 2, octobre 1969.

19. Que fait la mère? Est-ce utHe ? 20. Où est ramont d'un cours d'eau? Et le contraire? 21. Explique l'opération réclamée par le cargo. 22. Pourquoi est-ce dangereux pour le navigateur au cuvier? 23. Quels consei~s le père donne-t-Î'l? Sur quel ton le fait-il? 24. Quelle est ensuite l'attitude curieuse du père? 25. Et ceNe de la mère? 26. Quels soins prodigue-t-on au rescapé? 27. Est-Ï'l complètement heureux? 28. Une observation curieuse. En lisant attentivement, tu pourras constater

que Il'auteur, dans son récit, n'uülise pas constamment les mêmes temps de verbes. Quels temps emploie-t-il au paragraphe 1? Et aux ·suivants?

Adieu, les vacances! Des familles de mots

Le repos (rep ........ quiet ........ ) Se reposer. Reposant. La quiétude. Inquiet L'inquiétude. Inquiéter. Une nouvelle inquiétante.

Quitte. Quiottoc. Quittance. Acquitter. Un acquittement. Pour ·a:cqui,t. Acquies­cer. Un acquiescement.

La sieste (repos de midi, la 6e heure chez les latins). Sextuple. Un sextant. Un 'sextuor. Un setier. Seize. Seizième. Soixante.

Un sexagénaire. Un semestre. Un hexagone. Hexagonal.

Le jeu (jou ...... ..) JOID·. Un jouet. Un joujou. Un joueur. Le verbe déjouer. Un garçon enjoué. Un enjouement. L'enjeu de la parme.

La mer (mar ...... ..) Un marin. La marine. Un marinier. Le vocbe mariner. La marée. Maritime. Le verbe amerrir.

Libre. La liberté. Le verbe libérer. Libéral. La übération .. Un libérateur. Une libéralité. Un libertin. Le verbe livrer. Un -livreur. La livraison. La livrée. Livrable. DéliJ/rer. Une délivrance.

La phraséologie et la rédaction

1. Nous tl1aversions, mon ami et moi, l'endroit le plus sauvage de la forêt, quand un grondement de tonnerre roula sur nos têtes.

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(Phrases contenant le quand ...... ..) Nous nous promenions .... Nous étions en train ........ Nous jouions ibranquiHement .... Nous étions à tab'le ........

B.V. No 2, octobre '1969.

2. Lili me di{ d'un aIT mystérieux: «Si tu me jures de ne jamais en parler à personne, je vais te faITe voir quelque chose.» .... .. .. d'un aIT grave: « .. ..... .. . ........ d'un air joyeux: « ...... ..

d'un air mécontent: « ..... ...

3. «Ce qui est illétlheur eux , dit-H, c'est qu'on ne '81ait pas comment nous aillons rentrer à la maison! »

: .« Ce qui est triste, .. .. .. .. : «Ce qui est épatant, ...... .. : «Ce qui est curieux, .. .. .. ..

4. Le hibou. - Perché sur une saHlie de roche, hl avait bien deux pieds de haut. La marmotte. L'écureuil. Le chamois.

5. Quand nous alTivâmes à la maison, un grand feu ronflait deViant l'âtre. .. .. .... au chalet, ....... .. .... .. .. au sommet, ........ . .. .. ..... au bord de iJ.a mer, ........

6. Chaque ·fois que nous passions près de la buanderie, nous admirions le grand ouvier qui s'y prélassait sur son trépied. Chaque fois que ........ (3 phrases commençant ainsi).

7. Un matin, apprenant que mes parentIs ne sont pas à la maison, j'appelle mon frère et lui di,s que voici i'occasion d'essayer le cuvier. Un soir (+ patfticipe présent). Un jour (+ partidpe présent). Une nuit (+ participe présent).

8. Subitement, ma mère J.1ebrousse chemin et court vers le pont tournant qui se trouve à 350 m en amont du point où nous sommes. Soudain, ........ Tout à coup, .... .. .. Enfin, ... ..

9. Pour comble d'horreur, j'entends ia sirène d'un grand oaifgo qui rugit impédeusement pour qu'on lui tourne le pont. Par malheur, ...... .. Par bonheur, ...... .. Par comble de malchance,

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B.V. No 2, octobre 1969.

10. Trois actions: Mon père me saisit brutalement parr le conet, m'emporte dans 'sa chambre et m'administre sur le derrière la plus mémoflable fessée de ma carrière. (Quelques phrases contenant 3 actions).

La Rédaction

Textes libres.

Rédactions semi-dirigées.

Titres à choix: Mes vacances 1969 Quelle aventure!

- Egarés, la nuit, d'ans la forêt. - La nuit, dans la grotte ... - Ça a bien failli mal tourner! - En l'absence de papa maman. - Le petit conteur exagère ... - La fin des vacances.

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etc.

Quelques règles éiémentaïres de rédaction: a) Je réfléchis bien à ce que je veux dire. Je pense aussi aux termes

que je désire employer. b) Je classe les idées dans un ordre logique. 'c) Je fais des phrases courtes. d) Je puis très bien conter une aventure passée en employant le présent

de l'indicatif. Exemple: Le texte Mésaventure d'eruant. Les paragraphes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 sont au présent.

e) Si j'utilise 1e pas'sé, attention à l'emploi correct de l'imparfait et du passé simple.

Exemples: ---:' Nous traversions la forêt quand un grondement de tonnerre

roula. Lili me poussa contre le tronc d'un sapin dont les branches s'inolinavent jusqu'à 'terre. Il m'entraîna jusqu'à un bui'sson qui masquait l'entrée d'une caverne. Je vis un oiseau qui aViait bien deux pieds de haut.

- Quand nous arrivâmes à la maison, le feu ronflait devant l'âtre.

Boules à Q'a's bois et plastiques; pression-nylon; mouchoirs à crocheter; fermeture éclair 15 et 20 cm; le fil Coats 500 Y. à Fr. 1.30 ne sera p~us f3Jbriqué, le Sylko le remplacera.

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Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins du canton

A PROPOS DES NOUVEAUX CATECHISMES DU COURS MOYEN

Les nouveaux catéchismes du cour's moyen adoptés pour la Suisse romande par nos évêques 10f'S de leur rsess,ion extraordinaire du 6 mars 1969 vont être introduits prqgressivement dans la partie romande du diocèse de Sion. T'fois 'sessions d'information ont eu lieu pour le clergé et le per­sonnel enseignant intéres'Sés à Sion le 29 août et le 3 septembre, à Sierre le 17 septembre dernier.

Désor'mais, les manuels du maître et de l'élève peuvent être obtenus au Dépôt du matériel scolaire de l'Etat du Valais, à Sion. Il s'agit:

- du cours moyen de 1 re année: Marche en ma pl'ésence: livre de l'élève; Marche en ma présence, orientations pour le catéchiste: livre du maître;

'- du cours moyen de 2e année: Vous serez mon peuple: livre de l'élève; Vous serez mon peuple, orientations pour Be catéchiste: livre du maître.

Nous rappelons que le livre du maître est indispensable pour quiconque veut utiliser les 'manuels de l'enfant.

En outre, on trouvera également au dépôt scolair'e: - le dossier: en famille: ce dossier es't prévu pour les catéchistes

(insütuteur·s, institutrices 'et prêtres). Il contient deux séries de fiches pour les parenvs et -des notices pour les catéchi'Stes, aidant ceux-ci dans lIeurs relations avec ,les parents (rencontres individuelles ou réunions de parents).

- les sél'Ïes de fiches pour les parents (A et B) numérotées de 1 à 6 , d ' IS a ressant aux parents des enfants du cours moyen 1 et du cours

moyen 2. On commande autant de séries A ou B que l'on a d'enfants en 3e année ou 'en 4e année primaire. Ces fiches sous forme de mini­journaux de 4 Plages seront distribuées à ,la rentrée, à la Toussaint, avant Noël, vers les vacances de février, après Pâque·s et av,ant les

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vacances. Ces fiches :aJbordent avec un regard chrétien qudques pro~ blèmes d'éducation familliale, ,informent les parents sur la manière dont se pas'se 'le catéchisme et leur propos'ent quelques réflexions sur les grands thèmes du catéchisme qui sont les points-clefs de la Foi.

F. Pralong

A PROPOS DES CATECHISMES DU COURS INFERIEUR

Depuis plusieuI1S années, les catéohi'stes initiés (maî~res et prêtres) utÎilisent les manuel,s de M'li}e Odile Dubuislson: « Conduis-moi sur le chemin de ta maison» (lre année) ,et «Dans ta maison, fais-moi grandit·» (2e année)

que l'on trouve égaJlement au dépôt 'Scolaire. L'iauteur de ces manuels vient de publie-r des Feuilles pour les parents, afin de les info-rmer sur ce qui se fait ,et 'se dit au catéohi'sme et leur suggérer des 'Pis~es pour aider les enfants à vivre ce qu'Îl's ont lappri's au catéchisme. La série parue est intitulée: Conduis-moi sur le chemin de ta maison: feuilles pour les parents, ISPC, Ecole de la Foi, Fayard, ~e. EUe comprend un feuiUet de 2 pages pour chaque semaine de catéchisme. F. P.

CATECHISME DES CLASSES ENFANTINES

Les participantes du cours d'enseignement religieux pour les tout-petits avaient demandé au Dépa-rtement de l'instruction publique qu'el1es puis'sent obtenir au dépôt de matéTiel scolaire l'ouvrage Enfant de Dieu, 'livre de vie ohTétienne des enfants de 3 à 7 ans, de M'Ne Fi"·ançoi'se Destiang, publié aux éditions Marne. Leur demande a été agréée aussi bien par Mgr Adam que par [e Département de l'instruot,ion publique. Désormais, oet ouvrage peut donc être obtenu au dépôt de matériel sco~!aire.

D'autres ouvrages 'pour la formation 'chTétÎ'enne des tout-petitis pourront être consultés sous peu à l'ODIS, dans le rayon de la formation religieuse. On y trouvera éga!lement la revue «Dans la lumière» qui s'adres'se aux éducatrices des 'enfants de 3 à 7 ans. F. P.

Laïcs missionnaires de Suisse romande, 34, Grand-Rue; 1700 Fribourg

ANNEE DE FORMATION 1969-1970

1. Thème des rencontres

Octoibœ 1969: Novembre 1969:

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Mis'sionnaire au [oin = missionnaire ici Témoignages de jeunes engagés dans l'AC Les exigences du laïoat missionnaire

Décembre 1969:

Janvier 1970:

Févri:er 1970:

Mars 1970:

AvriQ 1970: Mai 1970:

Juin 1970:

2. Stages de formation

Par centre: récollection sur l'engagement, la vocation pei"sonneUe La vie en groupe: problèmes de r·elations, de dyna­mique, de psychologie de groupe Les religions non chré~iennes, notamment l'is'lam et l'hindoursme; la ,liberté religieuse Retraite commune à tous les futuf<S partants, durant les trois dernieI1S jours de [a Semaine Sainte Le racisme, ici et au loin Fêtes de Pentecôte à T,aizé (du samedi au lundi); l'œcuménisme Témoignages d'anciens laïcs mis,sionnaires Rencontre avec les parents des futurs partants

a) du 26 décembre au 31 décembre 1969 (pour les futurs partants) Le 'Sous-développement 'et 'ses aspects économiques, sociaux, cuhu­re'ls, poHtiques La Suisse et le Tiers-Monde Témoignages de jeunes du Tier,s-Monde EvangéJi:saHon et développement; Populorum progres'sio

b) Stage final de formation: 4 au 19 juillet Selon programme étabE

3. Calendrier des rencontres

Valai's: 4-5 octàbre;8-9 novembre; 6-7 décembre; 10-11 janvier; 7-8 février; 7-8 mars; 26-28 matS; 16-18 mai; 6-7 juin;

Vaud: 18-19 octobre; 8-9 novembre; 13-14 décembre; 17-18 janvier; 14-15 février; 26-28 mars; 11-12 avril; 16-18 mai; 13-14 juin;

Fribourg: 11-12 octo'br'e; 15 -16 novembre; 6-7 décembre; 31 janvier -1 févrie-r ; 28 février-1 mars; 26-28 mars; 25-26 avri[; 16-18 mai; 27-28 jwin;

Jura: 27 -28 septembre; 25-26 octobre; 22-23 novembre; 24-25 janvier; 21-22 février; 26-28 maliS; 25-26 avrH; 16-18 mai; 30-31 mai;

Genève: 18-~9 octobre; 22-23 novembre; 13-14 décembre; 24-25 janvier; 21-22 févner; 26-28 mars; 18-19 aV'liil; 16-18 mai; 20-21 juin.

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Cbjaque rencontre mensuelle est un week-end de réflexion, de travail et de prière. Les thèmes sont communs aux centœs de Sion, Lausanne Fribourg, Delémont et Genève, pour assurer l'unité de la formation. '

La partioipation aux rencontres ne sous-entend pas automatiquement un futur départ en mis'sion. Elle laisse à chacun sa pleine liberté d'aotion. Par contre, cette participation -s'impose pour ceux qui ont décidé de s'engager comme laïcs missiOlmaires. En deho.l1S de ces rencontres communes, chaque oentre organise des rencontres se'lon -son programme particulier.

Adresses des responsables

Responsables romands Tél. privé bureau

Président: Aum. gén. :

Secrét. gén.:

Aumônier:

Aumônier:

Aumônier:

34

M. Guy Balet, 1961 Grimisuat, VS P. G. Mas·serey, Collège MiiSsions, 1897 Le Bouveret, VS 34, Grand-Rue, 1700 Fribourg Baul J ubin, 3, Impasse EgJ.antines Fribourg Edith Noesberger, 10, rue Yverdon, 1530 Payerne

Centre du Valais Mlle Yolande Schweickhardt,

(027) 2 05 01 2 49 06

(021 ) 60 61 02 60 61 02 (037) 9 14 32

(037) 2 14 64 9 14 32

(037) 61 19 88 9 14 32

34, av. de Tourbillon, 1950 Sion (027) 20057 2 18 17 Abbé Othon MabiHard, di,r. Gd-Séminaire, 1950 Sion (027) 2 12 66

Centre de Lausanne Mlle Marie-~gnès Pittet, 9, Vérlmont, 1010 Lausanne (021) 4025 37 P. Robyr, Collège des Missions, 1897 Le Bouveret (021) 6061 02 6061 02

Centre de Fribourg M. Marcel Schneider, 43, av. des _Morgines, 1213 Petit-Lancy Mlle Claudine de Weck, 22, rue Grimoux, 1790 Fribourg (037) 2 1072 P. Arnold Werner, 18, Botzet, 1700 F,ribourg (037) 2 39 53 2 39 53

Centre du Jura Mlle Myriam Theurillat, 4, Grand-Rue, 2800 Delémont (066) 2 39 77

ArwnônÎer : P. Charles Masserey, Il, ch. des Bâts, 2800 Delémont (066) 243 33

Centre de Genève M. Charles Russy, Coll, St-Louis, 1246 Corsier (022) 51 18 61 (repas)

Aumônier: M. Charles Rus-sy, Coll. St-Louis, cure Ste-Trinité, 58, rue Rotschild, 1202 Genève (022) 32 79 25

Société suisse des maîtres de gymnastique - Commission technique

PUBLICATION DES COURS D'HIVER 1969

La Société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Départem-ent militaire fédéral, les COUf,S de perfectionnement ,suivants:

a) cours de répétition pour instructeurs suisses de ski.

Les cours centraux de Verbier, Andermatt, Petite-Scheidegg et de St-Moritz, qui se dérouleront du Il au 14 décembre 1969 et qui sont réservés aux directeurs des COUTS cantonaux et à ceux de la SSMG, seront complétés, au vu des demandes, parr une clacs-se destinée aux IS qui dési'fent effectuer leur cours de répétition sans pour autant fonctionner dans les dits cours.

Ces participants ne pourront pas être indemni'sés. Les frais s'élèveront à environ Fr. 80.- pour 1a pension, en plus des frais de voyage.

Les inscriptions à ces cours de répétition devront parvenir à Kurt Blattmann, rue Principale 38, 2533 Evilard, jusqu'au 10 novembre.

b) cours préparatoires pour l'obtention du brevet d'instructeur suisse de ski: du 26 au 31 décembre 1969.

CourOs No 37 Iltios (partiôpants de langue aNemande). Cours No 38 Monts-Chevreuils Cl classe composée uniquement de parti­

cipants de langue française). Les maîtres qui désirent participer à ces cours prépar-atoires s'inscrivent

au moyen du bulletin ad hoc (voir remarques) auprès du président de leur -association cantonale (pour le Valais, Samuel Delaloye, rue du Chiii, 1870 Monthey) en joignant à l'envoi: 1. une attestation certifilant qu'iQs 'Ont déjà pJ.1is part à un cours de ski

(technique) ;

35

2. rengagement de se mettre à la dispos.ition de 'leurs autori~és et de leur association pour l',enseignement du skI dans le cadre scolaIre. Délai pour l'envoi des inscriptions: Il novembre 1969.

c) cours pour l'enseignement du ski dans le cadre scolaire: du 26 au 31 décembre 1969

COUŒ No 38 Monts-ChevreuHs Cours No 39* Champéry Cours No 40 Grimmi'aJlp (Diemigtal) Cours No 41 * Sorenberg Cours No 42 Stoos (Schwytz) Couros No 43* Seebenalp Cours No 44 AiroiOl Cours No 45 Tschtamut: ski de fond et s,lalom (ré,servés aux

entraînés) .* Cours dans iesquels est prévue une dasse pour le-s participants âgés

de plus de 40 ans.

Remarques

Participants. - Les cours de ski de 'la SSMG sont ouverts aux membres du 'corps enseignant, chargés de l'enseignement du ski dans leur classe ou qui participent à la direction de camps de ski scolaires. Les cours sont mixtes.

Indemnités. - Les participants reçoivent: a) un subside couvrrant la grande partie de leurs frais de pension; b) le rembouf<Sement des frais de voyage du lieu où ils enseignent à

celui du cours, par le chemin le plus court.

Inscriptions. - Les maîtres qui désir'ent suivre un couros demandent une formule d'inscription à P. Ourdy, inspecteur de gymnastique, avenue Ri'tz 35, 1950 Sion. Dûment remplie, cette formule 'est à retourner jusqu'au 15 novembre 1969 à M. Kurt Rüdisühli, Selibühlweg 19, 3632 Thoune· Allmendingen.

Les maîtres 'sont priés de s'insorire pour le cours !<e plus proche. La com­mission teohnique de la SSMG Ise réserve le droit de procéder à des échanges.

Des inscJ1iptions t'ardives ou incomplètes (par ,exemple: 'sans attestation des autorités scolai'l"es) ne ,seront pas pri'ses en considération. Le nombre de place est limité pour ohaque COUfrS.

Tous les maîtres insorits recevront une réponse jusqu'au 6 décembre. Des démarches supplémentaires doivent être évitées.

SSMG - CT Le président: Kurt Blattmann

36

SSMD (Société suisse des maîtres de dessin)

MOYENS DE TRANSPORT ET VOIES DE COMMUNICATION

En complément du pr'emier rappel '1a~cé. ce printemps var la SSMD près du corps ensei!gl1\ant romand et tesslllOlS (cf Ecole valaI's'anne No 8,

a~tjl'l 1969) nous avons le plai'sir de vous soumettre ci-dessous un choix de aVL' • • , T . t tr t suggestions: cette liste n'est aucune~ent ~estnctive. out ~utre .s~Je en an dans le thème géné~al - surtout IS'1'1 re:5le~e. quelqu.e partIculante ~ocale -er,a accueiUi avec intérêt. Au maître de 'OhOlSlf techmque et format convenant

~e mieux à ses conditions d'renseignement. Prière de conserver esquisses, ébauches et exercices interrompus.

Transports aériens

Imagination, contes, mythologie: ole tapis volant - aéronefs de f.antaisie -Icare - k char du soleill - de la terre à la lune.

Appareils anciens, actue:ls ou futurs: aéroplanes - montgolfières - pla­neurs - zeppe:lins - cerf-volant - baHon-s'Onde - fusée - téléférique - sateUite habité - 'soucoupe volante - hé1licoptèTe.

Installations: aérodrome - aéroport - cosmodrome - hangar - parachute -rada'l" - balise - manche à air - trainer - gouv<ernail - équipement personnel -masque à 'Oxygène - tableau de bord - radio.

Personnes: aérostier - pi'lote - 'ast'ronaute - chef de pi'ste - hôtesse -parachutiste.

Divers: 1e plein d',essence - soute à bagages - atterris'sage sur une planète.

Chemins de fer

Véhicules: anciens, actue:ls -et futuliS: 'locomotives à vapeur, à électricité, diese:l - voitures - wagons ,spéciaux - aérot'r'ain - métro souterrain ou aérien -monoJ1a]l - de'CauviUe - funÎ'oulaire - fraise à neige - draisine.

Installations: gare de triage - signaux - poste d'aiguillage - pas·sage à niveau - pont - tunne:l - grue - élévateur - ate:liers - passage sous-voie -conteneur's - ferrY...Jboat chariot d'hôtes'se - accouplement.

Personnes: chef de gare - lampiste - aiguilleur - accoupleur - poseur de ra~ls - monteur de caténaire - vOy/ageuf'S (attendant 'sur le quai - au guichet - dans leur coupé).

Divers: chargement de marohandises - embarquement du oirque.

Affiches: «Sécurité par le rail» - «En train par mauvais temps» -«Trains lauto-couchettes» - «M'angez au wagon-restaurant» - «Deviens conduoteur» - billlets et abonnements.

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Transports routiers

Non-motOlisés: porteurs (cacolet) - luge - chariot - brouette - vélo. trottinette - patin à roulettes - pousse-pousse - triporteur - char à échelles à pont - tombereau - diligence - animaux de somme (âne, mulet - lama ~ chameau - éléphant), de selle, de trait (chien de laitier).

Motorisés: voiture de Cugnot, de Rivlaz - automobiles anciennes, ac· tuelles, futures - taxi - autobus - trolleybus - camion - ambulance - tracteur. véhicule à chenilles, sur coussin d'air - moto - vélomoteur.

Installations: route - autoroute - échangeur de circulation - garage. ohaîne de montage - chantier routier - goudronnage - marquage de la chaus· sée - trax - rouleau compresseur - coupe de chaussée - roue - frein - boîte à. vitesses - différentiel - colonne à essence - chaîne à neige - signaux de cIrculation - ponts (bois, couvert, maçonnerie, béton, fer).

Personnes: conducteur - chauffard - livreur - agent de po'lice - patrouil. leur scola~re - voyer - charretier - piéton perdu dans la circulation - aveugle et son chIen - coureur (auto, moto-cross, cycliste) - mère et enfant sur 'Un vélo.

Divers: embouteillage - accident - examen de conducteur - voiture remorquée - réparation de pneu - confrontation de véhicules ancien et moderne.

Affiches: «Signe de la main)) - «Utilisez les passages jaunes)) - «Atten­tion au dépassement)) - «Alcooll :au vOilant - accident)) - «Salon de l'auto» - Prospectus de 'marque.

Imagination, contes, légendes: entrée du Christ à Jérusalem - carrosse de CendriUon - caravane des Rois mages - véhicule «passe-par-tout)) ~ le grand trek - la ruée vers l'or.

Navigâtion

V éhlcuies: bâtiments anciens, actue[s, futuf'S: f1adeau - kayak - tronc évidé - nacelle - bateau grec - sampan chinois - pirogue de roseaux - voHier - chaland - remorqueur - pousseur - bâtiment de haute mer - cargo - voilier de p1aisance - canot pneumatique - bateau de sauvetage - bouée - hydropla­neur - hydroglisseur - bateau à aile portante - véhicule à coussin d'air -bac - ferry-boat - sous-marin - 'mésoscaphe - bathyscaphe - cabine de Beebe.

Installations: débarcadère - chantier naval - bassin de radoub - dock flottant - grue - ponts transporteurs - pont tournant ou à bascule - écluse - bosse d'amarrage - ancre - motoor - hélice - drisses - cabestan - radar -compas - phare - sémaphore - pavillons - membrure - mâture - carénage.

Personnes: 'capitaine - loup de mer - pilote - radeleur - constructeur de bateaux - voilier - cordier - chauffeur.

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Contes, légendes, mythologie: Jonas et la baleine - l'odys'sée - voyages de l'apôtre Paul - décO'Uverte de l'Améd que - périple de Magellan - le J{on-Tiki - Alain Bombard - Ra - explorations de Charcot.

Lieu et date pour le rassemblement des tr1avaux seront communiqués ultérieurement.

Pour la Société sui s'se des mJaîtres de dessin:

Charles-Edouard Hausammann rédacteur de «Le Dessin ))

Christian Hat1mann président de ,la section grisonne

5, place Perdtemps - 1260 Nyon

OEUVRE SUISSE DE LECTURES POUR LA JEUNESSE

Nouveautés

No 1044

No 1045

No 1046

No 1047

«Moustache et la reine de la nuit», par Madeleine Magro

Série: pour les petits - Age: depuis 7 ans

Moustache est un chat, pas tout à fait comme les autres chats. Une fois l'an, et pendant une seule nuit, il parle. Cette histoire raconte ce qui arrive à Moustache et à sa petite maîtresse Christine pendant une je ces nuits-là.

({ Trott)} par Ulla Steffan

Série: Littéraire - Age: depuis 8 ans

Voici les aventures de Trott: Un petit gnome, au bord de l'eau, découvre son pouvoir magique. Tous veulent en profiter, surtout le sot géant, mais le miracle se produit seulement si Trott est gai. Et bravement, malin aussi, délivre-t-il la belle princesse.

«Les mésaventures de Patapon» par Henriette Gibelin

Série: littéraire - Age: depuis 9 ans

Patapon est un enfant de Provence. Il est né au bord de la Méditer­ranée. Sa vie s'écoule, pleine d'imprévus entre une petite ville, capitale des fleurs et du parfum, et un village perdu dans les Alpes sèches et odo­rantes de la Haute-Provence où il passe ses vacances. C'est un heureux gar­çon, joyeux, bon vivant, aimant le soleil, le ciel bleu et les rochers de son pays. Il vous emmènera avec lui parmi les lavandes et les amandiers. Il vous fera connaître sa maison, ses camarades et sa famille où l'on n'a pas, grâce à lui, le temps de s'ennuyer.

«Tempête, la Curieuse» par Jeanne Clavel

Série: littéraire - Age: depuis 9 ans

Elle s'appelle Tempête. C'est une petite chamelle blanche née dans les sables du désert au cours d'une tempête de sable. Elle est si curieuse

39

qu'eUe veut 'tout voir. Elle a des aventures et des mésaventures donnent beaucoup de soucis à son maître. Comment cela se terminera-t-il'

N.B. - Vous pouvez obtenir les brochures OSL au prix de 80 ct. l'exemplail'( auprès des dépositaires suivants:

Karl Wicki, Knabenschule, 3900 Brig Guy Germanier, instituteur, 1961 Erde-Conthey Louis Pitteloud, instituteur, 1961 Hérémence Fernand Moulin, ch. des Bonnes-Luites, 1920 Martigny Joseph Ribeaud, instituteur, 1870 Monthey Jean-Gérard Morisod, instituteur, 1904 Vernayaz Tony CoUard, Morgettes c, 1962 Pont-de-Ia-Morge Max Raiber, Sekundarlehrer, 3930 Visp

BIBLIOGRAPHIE

Georges et Simonne MONLAÜ: OU EST-CE?

...

(Les beaux livres Hachette) - Volume relié 21 X 28 cm - 190 pages - 500 dessin! en couleurs - Prix: Fr. 23,50.

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• 500 dessins gais et coloriés illustrent graphiquement et définissent les formes de l'objet choisi. Ils sont dus au talent bien documenté de Philippe DAURE et de Jacques POIRIER.

• 500 textes imprimés en bleu situent géographiquement l'objet ou son oirigne. Une carte planisphère précède chaque chapitre pour aider à mieux déterminer les coordonnées du lieu.

• 500 textes plus détaillés apportent les indispensables informations complé· mentaires à l'usage des plus curieux et des explications plus complètes encore.

Dix grands chapitres sont abordés, après une introduction intitulée découvertes et explorations: site naturels, plantes étranges, animaux bizarres, peuples et races, usages et traditions, trésors de l'art, grands monuments, lieux célèbres, réaHsations humaines et activités de l'homme. '.

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