L'Ecole valaisanne, octobre 1968

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CD C C CO (f) -- CO CO > «Héra de Samos », Mu sée du Lo uv re octobre 1968 treizième année 2

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«Héra de Samos», Musée du Louvre

octobre 1968 treizième année 2

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L~école valaisanne SO M MAIRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Octobre 1968 No XIIIe année

B. Truffer

A. Pannatier

Réorganisation des études à l'Ecole normale.

Signification d'un examen

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39 M. Veuthey Peinture égyptienne

Partie pratique

Ch. Cornuz

R. Grand

G. Debolls

Examens d'admission à la section générale des E. S . .

Lecture fouillée du mois .

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Leçon de gymnastique: 1re année primaire .

Programme de gymnastique pour une classe de promotion

Partie officielle et corporative . 43

R EN S EIG NE MENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­,gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Pub1icitas, av. de la Gare 25, Sion, téléphone (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­lis page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Réorganisation des études à I~Ecole normale

Par décision du 28 juin 1968, le Conseil d'Etat du Valais autorisa les écoles normales à modifier leurs plans d'étude par l'introduction d'un pre­mier et deuxième degrés. Ce fut en somme une réponse de confiance à l'égard d'une proposition présentée par l'Ecole normale des instituteurs et discutée préalablement devant la commission cantonale de l'enseignement primaire et ménager.

PREMIER ET DEUXIÈME CYCLE: PANACÉE INFAILLIBLE?

Les grandes classes de nos écoles secondaires du deuxième degré souf­frent d'un véritable malaise. Les programmes comportent un trop grand nom­bre de disciplines et d'heures d'enseignement. Cet enseignement lui-même est resté tributaire d'une tournure d'esprit qui date du XIXe siècle: il con­siste principalement à dresser une liste de définitions abstraites et bien cata­loguées, à la façon d'un inventaire de musée. Mais il est aussi indéniable que l'effort de la recherche scientifique a été couronné de succès éclatants. Les découvertes dans le domaine des sciences exactes et techniques ne se comp­tent plus. L'histoire s'aventure dans les méandres mystérieux, mais combien fascinants de l'archéologie et de la préhistoire. Les lettres elles-mêmes ne se contentent plus de l'étude des genres littéraires, elles cherchent à se ressour­cer à la philologie, à la sémantique, à la grammaire historique et aux langues comparées. Faut-il dès lors s'étonner que les enseignants, devant l'étendue des connaissances à inculquer à leurs jeunes auditeurs succombent à une grave erreur dont ils ne sont d'ailleurs pas les seuls responsables?

ZÈLE PEU ÉCLAIRÉ !

Le professeur développe, enfle son programme aux dimensions d'une encyclopédie; la hantise de vouloir être à jour, de devoir être complet l'y pousse; les programmes officiels et les exigertces des examens l'y contrai­gnent. Certains établissements du deuxième degré sont · en voie de devenir des universités en miniature. Il y a des directeurs qui s'en flattent et des parents qui s'en vantent. Mais le défaut du système est évident: le principal intéressé, l'étudiant, on l'oublie.

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DÉTRESSE D'ÉTUDIANT

A en croire les statistiques, 50 à 70 % des étudiants du secondaire échouent dans leurs efforts pour acquérir les connaissances qu'on exige d'eux. Un ~nseignement trop spécialisé et hâtivement encyclopédique les dés­oriente, bnse leur enthousiasme juvénile. Le savoir acquis ou du moins ap­proché sporadiquement en telle ou telle leçon privilégiée, reste comparti­menté, disparate et sans véritable lien entre les divers aspects des questions. A dix-huit et dix-neuf ans , c'est-à-dire à l'âge où précisément l'étudiant est psychologiquement prêt à faire les plus vastes synthèses, il se débat au mi­lieu d'un fatras de notions qu'il ne parvient pas à unifier logiquement ni à dominer intellectuellement. L'ancien professeur du gymnase de la ville de Bâle, M. Landmann, constate à ce propos qu'en Suisse nombre d'étudiants qui devraient normalement passer leur examen de maturité à 19 ans n'en sont capables en fait qu'à 21 ou 22 ans. '

Un autre facteur déprimant pour le jeune étudiant réside dans le nombre exorbitant. d'he!-:res de cours - il Y a des écoles normales en Suisse qui comptent Jusqu a 39 ou 40 h. de cours hebdomadaires. De sorte qu'à 19 ou 2~ ans, l'étudiant du gYn:n~se. n'a pas .encore pu opter d'une façon péremp­torre.pour telle ou telle dIscIplme scolmre, en vue de l'approfondir, d'en faire la raison et le but de ses meilleurs efforts. C'est l'éparpillement, c'est l'ennui la lassitude et la fatigue scolaire. Les suites sont inévitables: il faut se résou~ dre à redoubler une ou plusieurs fois, ou à changer une orientation pour ~aqu~lle à ~5 ?u 16 ,ans on n'~ ni goût, ni aptitudes. Ils ne sont pas rares les etudlants amSI forces de vemr augmenter le nombre de fonctionnaires ou employés subalternes parmi lesquels ils fero/nt fioure d'éternelles épaves de semi-intellectuels. b

. Ce mal est si généralisé et si inquiétant que, en octobre 1967, la société SUIsse des prof~sseurs .~e l'~ns~}gnement secondaire a voué ses efforts pen,· dant une semame entlere a 1 etude de ces problèmes. Les directeurs des Ecoles no:m~les de Suisse, de leur côté, ont 'Consacré, en 1967-1968, quatre de leurs reumons aux mêmes problèmes.

Des ébauches de remèdes se précisent lentement et prudemment dans ces journées de pédagogues.

DES TH,ÈSES QUI RETIENNENT L'ATTENTION DE L'ENSEIGNANT D'AUJOURD~HUI

. Les idées d.irectrices qui devraient à l'avenir davantage inspirer les en­seIgnants c0r:'-scients 'de leurs responsabilités vis-à-vis de la génération mon­tante pourrment se formuler de la façon suivante: 1. L'ense~g?emen,t, ~oit d'abord . viser. à l'ép,anouissement de toute la per­

sonnalIte de l eleve. Une onentatIOn umlatéralement intellectualiste et coupée du réel ne suffit plus. Les connaissances à acquérir devront le plus so~vent être découvertes par l'élève lui-même sous la direction et avec l'aide du professeur. Ces connaissances auront la priorité sur d'au-

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tres dans la mesure où elles touchent au problème humain de l'étudiant ou révèlent un aspect d'une situation actuelle.

2. Les procédés didactiques, la façon de progresser dans le domaine du savoir viseront à la formation du caractère. Ainsi dans les examens, l'élève ne devra pas faire uniquement preuve de mémoire ou d'agilité intellectuelle. On visera plutôt à obtenir un travail qui soit le fruit de la persévérance, de l'esprit de recherche, de la curiosité intellectuelle, même de la collaboration avec un autre groupe d'étudiants ou de camarades.

3. Les programmes doivent être réduits sensiblement quant à l'étendue de la matière proposée ou imposée à l'étudicmt. Certaines disciplines d'en­seignement comme l'histoire, la géographie, les sciences naturelles, la biologie et même l'étude des courants littéraires partiront de cas types. Une idée centrale, un fait important, une expérience riche en application serviront à approfondir telle ou telle question et formeront l'élève au travail personnel et scientifique. Le professeur n'a pas à être exhaustif, mais il éveillera chez les élèves l'habitude de se poser des questions, de parfaire le travail commencé.

4. Il faut éveiller l'intérêt de l'élève. La science apprise devra prendre un aspect plus immédiat pour lui. Elle devrait le plus souvent toucher à des problèmes vitaux. Ces propositions n'ont de chance de réussir et d'être efficaces que si l'élève peut faire un choix plus réel que par le passé dans les matières à étudier les dernières années de son gymnase. C'est la question des matières à option qui se pose ici. Cf. aussi Gyrnnasium helveticum, No 1, 1967-1968.

ESSAI PRATIQUE A L'ECOLE NORMALE DÈS SEPTEMBRE 1968

L'Ecole normale h"échappe pas aux critiques formulées plus haut. Il y a même quelques aspects du problème plus graves encore du fait que l'Ecole normale veut donner une bonne formation générale mais doit remplir égale­ment la fonction d'une école de formation professionnelle. Faut-il dès lors s'étonner que les directeurs des Ecoles normales en Suisse soient résolus à faire des essais dans le sens de la réforme proposée. L'une ou l'au­tre tentative déjà faite semble être concluante. Dès le début de l'année sco­laire 1967 par exemple, ia conférence des professeurs de l'Ecole 'normale s'est mise au travai1. Ce fut une magnifique expérience d'un team-work rêvé. Chaque professeur sacrifia de nombreuses soirées pour débattre les prin­cipes proposés, discuter la situation présente et concrétiser ses vues par des formulations claires et simples. Les débats ne manquèrent pas de vivacité par moments. Il s'agissait tout simplement de sacrifier certaines heures, de comprimer les programmes, de réduire parfois les disciplines voisines en une seule matière d'enseignement.

Dorénavant les cinq années d'étude à l'Ecole normale se répartiront en deux groupes distincts. Il y aura un premier cycle de trois a'ns. L'enseigne­ment y visera la formation générale. Au terme de ce cycle, l'étudiant aura

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la possibilité, dans quelques disciplines de passer les examens comptant pour le diplôme final. Ce sera un .~rand allègement en faveur d:un~ concen­tration plus grande des autres matIeres, celles pour lesquelles l'etudlant aura opté spécialement. C'est ainsi que le deuxième cycle comprenant les deux dernières années de l'Ecole normale verra au programme la langue mater­nelle, les mathématiques, les « branches» à option et toutes les spécialités visant à 1a formation professionnelle de l'enseignant de demain. Le nor­malien du deuxième cycle aura encore, en plus des leçons modèles de chaque semaine, un stage de cinq semaines à faire, partagé entre les classes de Sion et une école de village. Si le premier cycle garde le nombre impressionnant de 36 heures de cours hebdomadaires fixées uniformément pour tous, le deuxième cycle en aura une trentaine d'imposées, complétées par six heures à choix dans un des trois groupes de cours proposés : chaque groupe se subdivise en trois cours de d.eux heures consécutives cha­cun. Les voici: Premier groupe: 1. Langue maternelle. 2. Première langue étrangère. 3. His­

toire. Deuxième groupe: 1. Mathématiques. 2. Sciences naturelles. 3. Géographie. Troisième groupe: 1. Dessin. 2. Chant. 3. Philosophie.

L'élève des deux dernières années aura donc la possibilité d'opter dans un cadre restreirnt pour des matières qu'il aime et pour lesquelles sans doute il fournira volontiers un effort spécial. Ce système facilitera tant au profes­seur qu'à l'étudiant une étude suivie, continuée à plus long terme, soit indi­viduellement, soit en groupe. Chaque matière à option comportera un ou deux thèmes précis et bien délimités pour le laps d'une année scolaire. L'his­toire, la géographie et la philosophie pourront être interchangées, les autres disciplines devront former un bloc uni et stable pour les deux années du deuxième cycle.

Par la même occasio/n et comme suite logique de cette évolution, l'élève de l'Ecole normale pourra à titre personnel suivre un cours d'anglais ou d'italien. A l'heure où certaines directions d'école imposent aux enfants des écoles primaires une première langue étrangère et où, dans les écoles secon­daires du premier degré, l'anglais et l'italien en tant que deuxièmes langues étrangère jouissent d'une faveur accrue, les futur's régents font bien de s'ini­tier aux langues modernes, s'aidant d'ailleurs des méthodes audio-visuelles modernes.

QUELQUES CRAINTES A DISSIPER

Il ne manque pas de pédagogues chevron/nés qui craignent que cette réorganisation sacrifie les matières principales. L'horaire ci"'après montre que les heures obligatoires prévues pour la langue maternelle et pour les mathématiques donnent une garantie sérieuse d'une excellente formation en ces disciplines générales. D'autres penseront que ce nouveau système pré­parera avant tout aux études universitaires. Les expériences faites déjà dans d'autres Ecoles normales ne semblent pas permettre une telle conclusion.

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Certes, il Y a depuis de longues années un petit nombre de jeunes maîtres qui, après leur Ecole normale, poursuivent des études universitaires pour revenir ensuite dans l'enseignement du premier ou du deuxième degré secon­daire. Le gouvernement et l'Ecole normale s'en félicitent. Les études des cinq années d'Ecole normale gardent d'ailleurs toujours une orientation de pensée et de préoccupation visant les problèmes de l'enseignement à donner dans les écoles.

Et voici, pour concrétiser ces considérations, quelques chiffres:

Tableau des matières d'enseignement pour l'année scolaire 1968-1969

Matières

Religion Langue maternelle Histoire Civique Psychologie Méthodologie Leçons modèles Philosophie Sociologie Dessin Histoire de l'art Travaux manuels Chant Gymnastique Mathématiques Physique-Chimie Géographie Biologie Hygiène Comptabilité Première langue étrangère

Piano (exercices)

Cours libres Fanfare 2e langue étrangère Formation cinématographique Dactylographie

6

Premier cycle le Ile Ille 332 655 222

2

2 2 2

2 2 2 2 2 2 3 3 3 5 5 4 2 3 3 2 2 2 2 3 2

1 1 4 3 3

36 36 36

2 2 2

le Ile Ille 1 1 1

2 2 1 1 1 1 1 1

Deuxième cycle IVe Ve

2 2 4/2 4/2

/2 /2 2

3 2 2 4 4 2/2 /2

2 2/2 2/2

2

2/2 /2 3 3 3/2 3/2

/2 /2 /2 /2

2/2 2/2

30/18 30/18

2 2

IVe Ve 1 . 1 2 1 1 1 1

Groupes des cours à option du deuxième cycle

Langue-Histoire 1. Langue maternelle 2. Première langue étr. 3. Histoire

2 h. 2 h. 2 h.

Math. -Sciences 1. Mathématiques 2. Sciences nat. 3. Géographie

2 h. 2 h. 2 h.

Arts 1. Dessin 2. Chant 3. Philo.

2 h. 2 h. 2 h.

Les élèves ont pu opter pour tel ou tel groupe de cours après avoir pris connaissance des thèmes proposés par les professeurs. Dans certains cas, les professeurs ont changé le thème de l'année sur demande e.t après discussion avec les élèves. Les deux premières disciplines de chaque groupe sont incon­vertibles; seule la troisième discipline, comme indiqué déjà plus haut, est interchangeable d'un groupe à l'autre.

Mais que l'on ne dise pas que le jeune d'aujourd'hui manque d'esprit de travail et de bonne volonté. L'étudiant posé en face d'u/n' éventail de sujets intéressants choisira volontiers les thèmes qui demanderont beaucoup d'ef­forts ou qui combleront les lacunes de sa formation.

ET LES PÉDAGOGUES?

Avec Daniel Hameline, nous retiendrons pour le moment l'idée suivante: En place d'un programme objectif et intemporel, il nous faut apprendre à accepter la priorité du concret actuel où s'effectue le geste d'apprentissage. La classe elle-même devient significative en tant qu'événement humain. Re­venir au concret aGtuel, c'est donner à la situation globale de la classe toute sa valeur éducative, tant pour le jeune que pour le maître.

B. Truffer, directeur

PAGE DE COUVCERTURE

Satue de la déesse Héra, trouvée dans l'île de Samos et co1nservée à Paris, au Musée du Louvre, sous le nom d' «Héra de Samos». Cette œuvre mer­veilleuse correspond à la fin de l'époque primitive de la sculpture grecque. En effet, elle obéit encore exactement à la loi de frontalité, se présentant en un équilibre parfaitement stable. Mais la raideur des statues antérieures a disparu. Si elle se retrouve dans les plis, elle y prend une valeur réaliste de plis gaufrés, tandis que la ligne du corps assouplit avec beaucoup de grâce la fixité de la colonne primitive, pour faire apparaître, avec discrétion, certes, mais netteté, le mouvement du corps (vers 500 av. J.-C.),

Signification d'un

. Il peut paraître anormal que l'on reparle en automne d'un examen q~I s'est déroulé vers la fin de l'année scolaire précédente. Le temps néces­sa~re au recueil, à la récapitulation des résultats, au calcul et à la compa­raIson de~ moyennes justifie cependant ce délai et provoque le recul avec lequel on Juge plus sainement d'un événement.

Ap.pre~ant qu'un examen général de promotion était prévu pour le 18 mal, ?~en des maîtres auront peut-être émis des réserves, fait preuve de scepticIsme. Un examen! Quel anachronisme! N'est-ce pas nager à contre:c~urant q~e d~o~~aniser, sur un plan général, des épreuves de pas­sage, a l heure ou preCIsement la tendance veut que le travail de toute une crn:née soit pris en considération pour juger de l'aptitude d'un élève à pour­SUIvre ses études dans une cItasse supérieure!

Ces objections, prévisibles, ont été préalablement analysées. Elles ne fur~nt pas jugées suffisantes cependant pour justifier la renonciation à un projet que la Conférence des inspecteurs étudia sous ses différents aspects av~n! que le. Département publique ne le porte à la connaiss'ance des au­tontes scolaues communales et du personnel enseignant.

Le règlement du 23.8.1967 fixant le statut de la Commission scolaire contient, en son art. 15, litt. j) les dispositions suivantes:

«D'e~tente a;ec ~es inspe.cteurs, elle (la CommissioTI.' ·scolaire) fait subir, v~rs, la fm de 1 annee scolaire, un examen de promotion aux élèves des dlffer~nt~s classes. Le résultat de l'examen, les moyennes de l'année et le preaVIS du personnel enseignant constituent les critères de passage de l'élève à la classe supérieure».

Il ne s'agissait donc pas de donner à l'examen une valeur absolue mais d'en faire un des éléments d'appréciation pour ,la promotion de fin d'~nnée.

Selon les dispositions réglementaires 'citées c;est aux commissions sco­laires qU'il appartient de prendre les mesures propres à assurer ce passage. ~n preparant ~es épreuves générales et uniformes pour l'ensemble des ecoles ~u· ValaiS rom.a~d, la Conférence des inspecteurs n'entendait pas se substI.tue~ aux autontes responsables locales ni s'arroger leurs 'attributions; elle avaIt simple~en~ le souci de faciliter leur tâche. L'organisation des ~x,amens; la ~I~tT~butIOn et, la correction des épreuves, la surveillance des eleves, 1 appreCIatIOn des resultats et leur cotation incombaient entièrement aux c~mmissions .scol~ires o~, respectiveme1nt, aux directions d'écoles qui, sous reserve de dIrectIves et mstructions d'ordre général disposaient d'une totale liberté d'action. '

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Les renseignements communiqués par les inspecteurs ont démontré qu'ell~s se s~nt. acgu,it!ées de leur mission avec un souci très louable de préciSIOn et d obJectIvIte.

En prévoyant pour chaque classe d'âge des thèmes d'examens unifiés, on créait en outre l'occasion de procéder à des constatations intéressantes, notamment en ce qui concerne 'l'influence de la durée de la scolarité, de l'effectif et de la composition des classes sur les résultats obtenus. H n'était pas question, par contre, de vouloir comparer la valeur des maîtres et de leur enseignement sur des bases aussi précaires et fragiles que celles présen­tées par des épreuves fragmentaires et limitées.

Des conférences, organisées dans tous les arrondissements, avaient pour but de compléter et de préciser, par des co'ntacts directs, les indications écrites du Département.

En raison de la diversité - qui s'atténue heureusement - des calen­driers scolaires, le choix de la date ne fut pas facile. Le samedi 18 mai, ultime possibilité pour les classes à scolarité plus réduite, était prématuré pour celles dont la clôture se situe après le début juin. Cette date unique et uniforme fut néanmoins retenue, malgré ses i'n'convénients évidents, de manière à ne pas compromettre, par l'application compliquée de jeux d'épreuves différents, le succès d'une expérience tentée pour la première fois.

Par un même souci de simplicité, l'examen ne porta finalement que sur le français et les mathématiques, à l'exclusion d'autres disciplines dont le projet avait été étudié.

Et c'est ainsi qu'en cette journée du 18 mai 1968, tous les petits écoliers valaisans, penchés sur leur table de travail, rédigeaient leurs épreuves d'exa­mens, sous l'œil... intéressé des maîtres et, dans la plupart des cas, sous la vigilance mesurée de membres des commissions scolaires.

Mises à part quelques exceptions prévues et signalées, on peut admettre, dans l'ensemble, que le personnel enseignant, sur la sincérité duquel reposait finalement tout l'édifice, et les commissions scolaires ont bien joué le jeu, peut-être sans rigidité, mais certainement aussi sans trop de complaisance et avec objectivité. Il en fut de même pour la correction des épreuves dont les résultats, réunis par communes, parvinrent aux inspecteurs dans les délais fixés.

L'analyse complète et approfondie de ces résuhats exigerait bien plus de temps que celui dont nous disposons. Il devrait être possible en effet, d'établir, pour chacune des deux branches examinées, des comparaisons en rapport avec la durée de la scolarité, l'effectif des classes, leur composi­tion (classes à 1-2-3 degrés, mixtes ou séparées), le milieu, de manière à en tirer des enseignements utiles.

En règle générale, il est permis de constater que les difficultés de l'examen n'étaient pas trop élevées, peut-être même insuffisantes en certains cas, si l'on se fie aux moyennes que nous publions ci-dessous.

9

1er district: moyenne générale d'examen 1,96 2e district: 1,96 3e district: 2,15 4e district: 2,19 5e district: 2,21 6e district: 2,28 7 e district: 2,29 8e district: 2,43

Rappelons au passage que la meilleure note était la note 1, la plus faible, la note 5, la note 3 correspondant au minimum obligatoire pour la pro­motion, moyenne d'examen et résultats de l'année entrant en considération à parts égales .

. Une homogénéité relative caractérise ces résultats. Faut-il attribuer les différences qui existent au fait que l'appréciation de la composition fran­çaise n'était pas mathématique et qu'on aura montré plus de sévérité dans un district plutôt que dans un autre ou bien d'autres facteurs entrent-ils en considération? Il est malaisé de' répondre.

Quoi qu'il en soit, les résultats, s'ils correspondent à la réalité, et tout porte à croire que c'est le cas, prouvent que dans tous les districts et sur les points précis qui ont fait l'objet de l'examen, les exigences moyennes des programmes ont été atteintes.

Une autre constatation intéressante peut être tirée de la comparaison des moyennes obtenues dans les classes à durée de scoJ.arité différente:

classes à 42 semaines (218 cl.): moyenne: 2,09 classes à 41 semaines (2 cl.): moyenne: 2,40 classes à 40 semaines (9 cl.): moyenne: 2,01 classes à 39 semaines (234 cL): moyenne: 2,16 classes à 37 semaines (90 c1.) : moyenne: 2,28 classes à 36 semaines (5 cl.): moyelme: 2,45 classes à 35 semaines (6 cl.): moyenne: 2,57

Ainsi donc, à l'exception des dasses à 41 semaines qui sont trop peu importantes pour que la loi du nombre joue, une logique presque scru­puleuse existe en ce sens que la moyenne est meilleure dans les écoles à durée plus étendue.

Nos considérations sur les résultats des examens n'iront pas plus loin dans le cadre de ces réflexions. Toutefois, les documents en notre possession

. nous permettront de nous livrer encore à d'autres investigations dont les enseignements pourront être commnniqués au besoin.

Il nous est agréable de terminer en exprimant nos remerciements au personnel enseignant, aux directions d'écoles et aux commissions scolaires pour l'esprit de collaboration qui s'est manifesté dans la conduite d'une expérience pour laquelle la coopération aux divers échelons était indis­pensable.

Anselme Pannatier

10

E.V. No 2, octobre 1968

ÉCOLES SECONDAIRES:

Orthographe

Examen d!J admission section générale à la

1968

Remarques: 1) Préparer la feuille avec nom et prénom. 2) Lire ensuite le texte en entier. 3) Commencer la «dictée», en indiquant chaque signe de

ponctuation et en adoptant un' rythme lent.

LA PETITE BÊTE

Ecoute la petite bête! Ces mots me sont dits par mon père sur les genoux duquel je boude,

assis, tout enfant, en culotte de velours. Nous sommes chez le photographe, et la petite bête, c'est le tic-tac de la montre appliquée sur mon oreille pour que je reste tranquille ...

J'ai sous les yeux, en ce moment, cette photographie que le temps a jaunie. Mon père y est représenté très brun. Ses cheveux sont châtains, sa moustache est noire, sa barbe, taillée en collier. Et moi, dans ses bras, je suis comme un bébé qui ne sait pas s'il va pleurer ou rire. Par derrière, ma mère a écrit mon âge: j'ai deux ans et demi. Et voici la vieille montre, mais aujourd'hui, c'est moi qui la tiens, la même, plate et mince, douce à caresser, dont les éclats d'argent m'enchantaient. Depuis longtemps elle a cessé de fonctionner. La petite bête est morte. Mais vivrait-elle toujours que je ne l'entendrais plus.

Raréme: - moins un point par faute - l'accent compte pour une faute - nombre -de points: 18.

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E.V. No 2, octobre 1968

Problèmes

1. Pour paver une rue sur une longueur de 12 m., on a utilisé 22, 8 m3

de sable. Combien faudra-t-il de m3 de sable pour paver toute la rue qui mesure 75 m. long?

2. Deux grues commencent ensemblent à décharger une péniche de 15 m. de longueur, 4 m. de largeur et 3 m. de profondeur. La première enlève 25 m3 à l'heure et l'autre 35 m3 à l'heure. Combien d'heures leur fau­dra-t-il pour vider la péniche?

3. Trois personnes s'associent pour fonder une société. La première met dans l'affaire 8 500 francs; la deuxième met 3 200 francs de plus que la première et la troisième 1 400 francs de moins que la deuxième.

1) Combien chacune a-t-elle versé?

2) Au bout d'un an, le bénéfice a été de 9 150 francs. Quelle est la part de bénéfice de la première personne?

4. Les 3/8 d'une pièce d'étoffe ont été vendus 145,8 francs. Le mètre d'étoffe avait été acheté 13,5 francs et on a fait un bénéfice de 20 % sur le prix d'achat. Quelle était la longueur de la pièce?

5. Je pars en auto à 6 h. 45 pour me rendre à la ville voisine distante de 210 km. où je pense arriver à 10 h. 1/4.

1) Quelle est la vitesse moyenne par heure que je compte réaliser?

2) A 7 h. 27, alors que jusque-là j'avais effectivement roulé à cette vitesse, un de mes pneus crève. Quelle distance me reste-t-il à par­courir?

3) La réparation me prend 10 minutes. A quelle vitesse dois-je rouler 'si je veux arriver à l'heure prévue? (arrondir au km. supérieur).

6. Les ardoises d'un toit forment 43 rangées de 176 ardoises chacune.

12

1) Combien a-t-il fallu acheter d'ardoises pour couvrir ce toit si 12 ardoises sur 100 ont été cassées en les posant?

2) Ce toit, d'une surface totale de 217 m2 , est formé de deux pans rectangulaires dont la surface de l'un est les 4/3 de la surface de l'autre. Calculer la surface de chacun des deux pans.

B.V. No 2, octobre 1968

Mathématiques

1) 0,06 : 0,3 = 2) 0,404 X 0,305 = 3) 5184: ?=432= 4) 2/3 + 3/4 = 5) Volume d'un cube de 3 m. d'arête ~ 6) Réduire en m2 : 45 cm2 = 7) Réduire en 1.: 0,46 dal. = 8) Réduire en cm3: 3,468 m3 = 9) Réduire en g: 43,2 hg =

10) Réduire en a: 42,683 ha =

Géographie

1. Comment se norru;nent les aérodromes sit1,lés: a) dans le canton de Genève? . b) dans le canton de Zurich?

2. Qu'est-ce que le Jura et où se situe-t-il?

3,6 dam2 = 146 cl. = 0,46 mm3 = 3mg= 4,63 ca =

qu~lle est la principale industrie pratiquée dans les localités de cette regron?

3. Pourquoi la vigne peut-elle prospérer en Valais? Quelle~ sont les quatre principales cultures pratiquées dan. s la plaine du Rhone? .

4. Co~ent s'appellè la plaine qui s'éte:nd dans le canton de Berne entre les trOIS lacs du pied du Jura? '. " Cite la principale ' localité de cette région?

5. Comment s'app~lle la vallée traversée par la Petite Emme? Comment s'appelle la· mon~agne se trouvant à la frontière de Lucerne Unterwald et Berne? . ,

6. Ton frère doit se rendre en juillet prochain de Sion à Discntis. 1. Dans quel canton se trouve Disentis? . 2. Quelles li~es de chemin de fer utilisera-t-il pour s'y rendre (le plus

court chemm)?

l3

B.V. No 2, octobre 1968

Histoire

1. Quelle était la capitale de l'Helvétie romaine? Cite deux grandes routes construites par les Romains en Helvétie?

2. Quels envahisseurs ont occupé l'Helvétie à la chute de l'Empire romai'n (vers 476)? Quel peuple s'empara de l'Helvétie vers 534?

3. En quelle année l'Helvétie fut-~lle rattachée . ~ }'Empire d'Allemagne? Comment appelait-on l'organisatIOn de la socIete au Moyen Age (sou-verains, vassaux)?

4. Quelle invention favorisa les rapides progrès de l'instruction vers 1450?

A qui la doit-on?

5. Quelles sont les trois causes principales du succès de la Réforme pro­testante? Qui prêcha la Réforme: 1. dans le canton de Vaud? 2. à Genève?

6. Que sais-tu de Nicolas de Flüe? (Lieu de naissance - ce qu'il devint et ce qu'il a fait) Quel titre lui accorda la Diète?

Texte

Lis attentivement ce texte et réponds aux questions qui s'y rapportent.

La vieille maman va chercher son fils

1. Julia Demunster, la mère de Germain, sortit de sa maison, et 2. ~'en fut à la rencontre de son garçon ...

3. Elle ne se souvenait pas toujours qu'elle avait passé la septan-4. taine. La vie s'écoule vite. Elle était restée, en pensée, la 5. même Julia, qui, à vingt ans, était partie «se placer» en 6. France, et y avait connu François le Charpentier. Ils s'étaient 7. épousés, avaient peiné à deux, vingt années durant, pour nour-8. rir leurs huit enfants. Un jour, François, en réparant le toit

14

B.V. No 2, octobre 1968

9. de l'église, tomba du clocher. .. Lorsque la faim guette à la 10. porte, dIt n'a pas beaucoup le temps de pleurer les morts. Il 11. fallut travailler, coudre, laver, bêcher la terre, aller au champ, 12. nourrir les petits, guider les grands, se priver de sommeil et 13. de pain. La nichée grandit. .. Et Julia, vieille et seule, après 14. un demi-siècle d'exil, était revenue dans son pays natal, à 15. Bruges, pour y finir son existence ...

16. Passé le marché, Julia fut au Bassin, le quartier neuf de Bruges. 17. Et de loin, sur le quai, elle reconnut la grande machine que 18. conduisait son fils ... La vieille s'approcha de la lourde grue, 19. lentement... Elle en fit le tour, pas trop près, regardant cet 20. assemblage déconcertant de poutrelles d'acier et d'engrenages de 21. fonte avec la curiosité un peu craintive des gens d'un autre 22. siècle. Germain n'était pas là. Grondante, fuma'nte, largement 23. étayée sur ses quatre vérins comme une bête aux membres trapus, 24. la grue, solitaire, semblait bien, en vérité, quelque animal hale-25. tant, se reposant d'une besogne cyclopéenne. «Jésus!» soupira Ju-26. lia en pensant que son cher garçon devait mener tout seul cette 27. effarante mécanique.

28. «Mère, mère, bonjour!» 29. L 'appel venait d'en haut, Julia leva la tête vers le ciel bleu, 30. où, en volutes sales, s'étirait la fumée charbonneuse de la grue. 31 . Et à vingt mètres du pavé, tout petit, accroché aux derniers 32. croisillons de la flèche, elle reconnut Germai1rr. Il était là, 33. comme un marin sur une vergue, qui graissait, à l'aide d'une bu-34. rette énorme, la poulie du sommet. Sous lui, le vide. On avait le 35. vertige, à le regarder. Julia détourna les yeux, le cœur serré ... 36. Mais Germain ~vait fini. De barreau en barreau il redescendait 37. lestement. Sur le pavé ses gros souliers ferrés claquèrent. li 38. vint vers sa mère, il l'embrassa sur les joues, les mains en arrière, 39. pour ne pas la salir.

Vérin: appareil servant à soulever une charge.

Cyclopéen: gigantesque, qui dépasse la force de l'homme.

15

E.v. No 2, octobre 1968

Compréhension du texte - QUt!stionnaire ·

2e paragraphe "

1. Quel malheur "vint frapper la famille de Germain? 2. Par quelle phrase l'auteur, dans ce 2e paragraphe, vous fait-il comprendre

la lourde besogne de Julia, après l'accident? 3. Que signifie l'expression «quand la faim guetté à la porte»? 4. «Guider les grands»: remplacer le verbe par deux synonymes.

3e paragraphe

1. Julia est impressionnée par la grue énorme. Citez ·deux passages du texte qui montrent la peur de Julift devant la machine cyclopéenne?

2. Donnez au moins une raison pour laquelle Julia est impressionnée par la machine?

4e paragraphe

1. «Tout petit», : c'est ainsi que Julia voyait son fils. Pourquoi apparaît-il ainsi?

2. Pourquoi l'auteur compare-t-il souventJa grue à un bateau? 3. Julia détourne les yeux, le cœur serré. Elle a pepr pour son fils. Pour­

quoi encore son cœur se serre-t-il?

Remarque: Deux points, au maximum, pourront être retranchés à toute épreuve raturée et mal écrite.

Grammaire - Tirée du texte

La lettre L et lë numéro indiquent la ligne du texte d'où l'expression a été tirée. Il faut donc relire une partie du texte pour répondre à certaines questions. . "

Réponds aux questions suivantes:

1. Acc~rde o~. rit~ts au plurielles expressions suivantes: Une mère et un fils uni des Un animal haletant des Un pays natal des

2. Ecris le verbe de cette expression, au passé du subjonctif, à la forme affirmative: .. -. . '. . "

16

B.V. No 2, octobre 1968

L. 3. Elle ne se souvenait pas toujours ... Que je Qu'il Que nous

3. Quelle est la nature du mot «en» dans les exemples suivants: L. 19 Elle en fit le tour en: Il a voyagé en France en: Il en revient en:

4. Quel est l'antécédent de qui, dans cet exemple: L. 33 Qui graissait à l'aide d'une burette énorme ...

5. Ecris au plurielle mot œil: Un œil-de-bœuf des L'œil du sarment les Il a un œil de lynx des

6. Indique le groupe, la voix et le sens du verbe de cette expression: L. 38 Il l'embrassa sur les joues.

Analyse - Tirée du texte

La lettre L et le numéro indiquent la ligne du texte d'où l'expression a été tirée. Il faut donc relire une partie du texte pour répondre à certaines questions.

Analyse grammaticale

Donne la fonction des mots soulignés: Ex., sujet de, introd. la subord. L 1 Julia, la mère de Germain mère: L 3 Elle ne se souvenait pas toujours ne pas: L 4 Elle était restée, en pensée, la même Julia Julia: LlO Il fallut travailler travailler: L 17 Elle reconnut la grande machine que conduisait son fils que:

fils: L 18 L 28 L 32

La vieille s'approcha de la lourde grue Mère, mère, bonjour! Il était là, comme un marin sur une vergue.

grue: Mère: marin:

17

B.V. No 2, octobre 1968

Analyse logique

Donne la nature des propositions suivantes: Ex. principale, subord. relat. L 25 1. «Jésus» soupira Julia en' pensant:

2. que son cher garçon devait mener tout seul cette effarante mé­canique:

L 32 3. Il était là: 4. comme un marin sur une vergue: 5. qui graissait la poulie du sommet:

Travail de style

Ponctuation: Ecris les virgules qui conviennent à ce texte:

Mais Germain avait fini. De barreau en barreau il redescendait lente­ment. Sur le pavé ses gros souliers îerrés claquèrent. Il vint vers sa mère l'embrassa sur les joues les main en arrière pour ne pa la salir.

Correction de la phraséologie:

Les phrases suivantes sont incorrectes. Corrige-les en ajoutant ce qui leur manque - en retranchant ce qu'elles ont de trop - ou en changeant l'ordre de leurs mots. 1. Au milieu du cirque, il y faisait son numéro d'acrobatie. 2. Je vous envoie une belle poupée par ma servante, qui a une figure en

cire. 3. César, informé qu'une révolte s'organisait en Gaule contre les Romains,

il se hâta de quitter Rome .. 4. Quand il sortit de l'ombre.

Imitation: Modèle: «Il fallut travailler, bêcher la terre, aller aux champs, nourrir les petits, guider les grands ... »

En gardant le début «D fallut ... » et en imitant cette succession d'infinitifs, compose une phrase qui montre l'activité fébrile d'un automobiliste, témoin d'un accident.

Composition:

Compose un texte (8 lignes au plus) où tu décris les premiers bruits mati­naux du village ou de la ville ..•

Remarque: Deux points, au maximum, pourront être retranchés à toute épreuve raturée ou mal écrite. '

18

B.V. No 2, octobre 1968

Corrigés des examens d!' admission à la section générale 1968

Problèmes

Le surveillant est prié de lire à haute voix les problèmes et d'avertir les élèves qu'ils peuvent demander des explications concernant la signification d'un terme, mais qu'il ne sera pas répondu aux questions concernant le sens général du problème.

Barème: 1 er problème: 7 points 2e problème: 7 points 3e problème: 7 points

Problème juste: note maximale.

4e problème: 5e problème: 6e problème:

1 erreur d'opération: on enlève 1 point. Plusieurs erreurs d'opération: on enlève 2 points Raisonnement faux: zéro point.

6 points 6 points 7 points

Raisonnement en partie faux : o'n enlève un nombre de point proportionnel à l'erreur. Par exemple: raisonnement moitié faux = note maximale divisée par deux. Pour l'importance attribuée aux différentes parties du raisonnement, voir la cotation adoptée dans le corrigé ci-dessous.

1. Volume du sable: 22,8 X 75 = 142,5 m3 7 points

12

2. Volume de la péniche: 15 X 4 X 3 = 180 m3

Ensemble en 1 heure: 25 + 35 = 60 m3

Nombre d'heures: 180 : 60 = 3 heures

3. 8500 + 3200 = 11700 francs 11700 - 1400 = 10300 francs Total des parts: 8500 + 11700 + 10300 = 30500 francs 9150 X 8500 = 2550 francs

30500

3 points 1 point 3 points

2,5 points 2,5 points

2 points

19

E.Y. No 2, octobre 1968

4. 8/8 = 145,8 X 8 = 388,8 francs

3 13,5 + 20 % = 13,5 + 2.70 = 16,20 francs 388,8 : 16,2 = 24 m.

Autre solution 13,5 + 2,70 = 16,20 francs 145,8 : 16,20 = 9 m. 9X8=24m.

3

5. de 6 h. 45 à 10 h. 15 = 3,5 h. 210 à 3,5 = 60 km./h. de 6 h. 45 à 7 h. 27 = 42 minutes 60 X 42 = 42 km.

60 reste à parcourir: 210 - 42 = 168 km. temps à disposition: 210' - 42' - 10' = 158 minutes = 168 X 60 = 64 km./h. (réponse arrondie au chiffre sup.) =

158

6. 43 X 76 = 7568 ardoises 7568 X 100 = 8600 ardoises

88 217 X 417 = 124 m2

217X3j7=93m2

Mathématiques

3 points

1 point 2 points

1 point 2 points 3 points

0,5 point 1,5 point 0,5 point 1 point

0,5 point 0,5 point 1,5 point

1 point 3 points

3 points

Une réponse même juste, donnée dans une unité autre que celle de­mandée sera considérée comme fausse.

Une réponse partiellement juste sera considérée comme fausse. Une réponse juste, donnée dans l'unité demandée sans indication de

l'unité, sera considérée comme juste.

20

B.Y. No 2, octobre 1968

On attribuera: pour les 5 premiers Nos, 2 points par question, soit 5 X 2 = 10 points. pour les 5 derniers Nos, 1 point par question, soit 10 X 1 = 10 points.

Note maximale = 20 points.

1. 0,2 6.

2. 0,12322 7.

3. 12 8.

4. 17/12 ou 1 5/12 9. 5. 27 m3 10.

Géographie

1. a) Aérodrome de Cointrin; b) Aérodrome de Kloten.

0,0045 m2

4,6 1. 3468000 cm3

4320 g. 4268,3 a.

et 360 m2

et 1,46 1. et 0,00046 mm3

et 0,003 g. et 0,0463 a.

2. Le Jura est une chaîne de montagne plus basse que celle des Alpes. Il se situe à l'ouest de la Suisse. La principale industrie pratiquée dans le Jura est l'industrie horlogère.

3. La vigne peut prospérer en Valais parce que son olimat est sec et chaud. Son vignoble est abrité contre les vents du nord par la chaîne des Alpes bernoises. L'arboriculture, la culture maraîchère, les céréales, le tabac, la culture des fraises, la production de fourrages, etc.

4. C'est le Seeland. La ville de Bienne.

5. L'Entlebuch. C'est le Rothorn de Brienz.

6. Dans le canton des Grisons. La ligne du Simplon, la ligne Furka-Oberalp.

Barème: 2 points par numéro.

21

E.V. No 2, octobre 1968

Histoire

1. Avenches. La route du Grand-St-Bernard (Mont Joux) Martigny-Vevey, Soleure, Bâle. La route du Splügen, Coire, Lac de Constance ...

J

2. Les Alémanes, les Burgondes, les Ostrogoths (Barbares). Ce sont les Francs.

3. En 1032. C'était la Féodalité (Souverains, vassaux, etc.).

4. C'est l'invention de l'imprimerie. On la doit à Gutenberg.

5. Les abus qui existaient dans l'Eglise catholique. Le relâchement dans les mœurs. L'ignorance du peuple, etc. 1. Farel; 2. Calvin.

6. Nicolas de Flüe est né à Flüe, commune dt{ Sachseln. Il devint soldat, juge et député. Il devint ensuite l'ermite du Ranft. Il servit de médiateur entre les Confédérés, _etc. Titre: Pacificateur de la Suisse.

Barème: 2 points par numéro.

Compréhension du texte

Points

2

2

4

22

2e paragraphe

1. Quel malheur vint frapper la famille de Germain? La mort du pèl'e

2. Par quelle phrase l'auteur, dans ce 2e paragraphe, vous fait-il comprendre la lourde besogne de Julia, après l'accident? n faUut travailler ... de pain.

3. Que signifie l'expression «quand la faim guette à la porte»? Cela mo?tre la pauvreté extrême de la famille, le manque d'argent, de nournture. .

B.V. No 2, octobre 1968

2

2

4

2

4

2

4. «Guider les grands»: remplacer le verbe par deux synonymes.

Eduquer, conseiller, etc.

3e paragraphe

1. Julia est impressionnée par la grue énorme. Citez deux passages du texte qui montrent la peur de Julia devant la machine cyclo-péenne. Elle en fit le tour pas trop près .. . La curiosité un peu craintive .. .

2. Donnez au moins une raison pour laquelle Julia est impressionnée par la machine?

à cause de son énonnité à cause de son aspect bizarre (forme) à cause du bruit et de la fumée qu'elle dégage.

4e paragraphe

1. «Tout petit», c'est ainsi que Julia voyait son fils. Pourquoi appa­raît -il ainsi? Cela montre la hauteur de la machine.

2. Pourquoi l'auteur compare-t-il souvent la grue à un bateau? - Nous sommes dans un port; - Le bras de la grue ressemble au mât du bateau.

3. Julia détourne les yeux, le c:œur serré. Elle a peur pour son fils. Pourquoi encore son cœur se serre-t-il? Elle se souvient de l'accident qui a coûté la vie à son mari.

Barème: total des points: 24.

Grammaire - Tirée' du texte

Points

3 1. des mères et des fils unis des animaux haletants des pays natals

23

E.V. No 2, octobre 1968

3

3

2

3

2. que je me sois souvenu qu'il se soit souvenu que 'liOUS nous soyons souvenus

3. Elle en fit le tour: pronom personnel Il a voyagé en France: préposition Il en revient: adverbe de lieu

4. il

5. des œils-de-bœuf les yeux des sarments des yeux de linx

2 (4 X 112) 6. Il l'embrassa sur les joues ... 1 er groupe - active - transit. dir.

Analyse - Tirée du texte

mère: ne pas: Julia: travaiUer: que: fils: gnle: Mère: marin:

apposition à Julia modifie se souvenait attribut de elle sujet réel de fallut complément d'objet direct de conduisait sujet de conduisait complément d'objet indirect de s'approcha (c. circ. de lieu) mis en apostrophe sujet de est sous-entendu

1. «Jésus» soupira Julia en pensant: proposition principale

2. que son cher garçon devait mener tout seul cette effarante mécanique: proposition subordonnée conjonctive

3. Il était là: proposition principale

4. comme un marin sur une vergue: proposition subordonnée conjonctive

5. qui graissait la poulie du sommet: proposition subordonnée relative

Barème:

Grammait'e: Chaque faute enlève 1 point.

Mais à chaque question, on ne pourra retrancher que deux points au plus.

Analyse: Chaque faute enlève 1 point.

Total des points grammaire 16 - Analyse 14.

24

EV. No 2, octobre 1968

Travail de style

Ponctuation: Ecris les virgules qui conviennent à ce texte:

Mais Germain avait fini. De barreau en barreau, il redescendait lente­ment. Sur le pavé, ses gros souliers ferrés claquèrent. Il vint vers sa mère, l'embrassa sur les joues, les mains en arrière, pour ne pas la salir.

Correction de la phraséologie:

Les phrases suivantes sant incorrectes. Corrige-les en ajoutant ce qui leur manque - en retranchant ce qu'elles ont de trop - ou en changeant l'ordre de leurs mots.

1. Au milieu du cirque, il (y) faisait son numéro d'acrobatie.

2. Je vous envoie une belle poupée par ma servante, qui a une figure en cire.

Par ma servante, je vous envoie •..

3. César, informé qu'une révolte s'organisait en Gaule contre les Romains, (il) se hâta de quitter Rome.

4. Quand il sortit de l'ombre. TI sortit de l'ombre ou bien Quand il sortit de l'ombre, il vint vers nous.

Imitation

Composition: on jugera selon les critères suivants:

-:- logique des idées; - richesse de l'expression; - correc­tIon de la phraséologie.

Barème:

Ponctuation 4 points moins 1 point par faute Phraséologie 4 points moins 1 point par faute Imitation 4 points moins 1, 2, 3, 4 points selon

l'imitation du «patron» Composition 12 points

TOTAL 24 points

25

E,V, No 2, octobre 1968

La lecture fouillée du • mOIS ...

Le groupe se demande souvent, non sans une certaine appréhension, quel sort est réservé aux feuilles de lecture ainsi préparées. Sont-elles remises sans autres aux élèves qui se débrouillent tant bien que mal avec les questions et exercices proposés? L'étude est-elle suffisamment fouillée au préalable par le maître, qui connaît alors jusqu'aux moindres détails du morceau? Ne seraient-elles parfois qu'un oreiller de paresse au lieu d'être un . stimulant bienvenu? Ce souci était particulièrement présent à notre esprit lors de la mise au point de ce texte. Celui-ci n'est pas difficile à saisir, en tout cas dans son fond, Chacun sait, les enfants les premiers, ce que c'est que d'at­tendre quelqu'un avec une anxiété irritée. C'est toutefois dans la forme de l'étude que les difficultés apparaissent. C'est pourquoi, toutes les idées du début doivent ainsi être creusées par le maître et les élèves, travaillant ensemble, cherchant à bâtir des réponses valables, plausibles, appuyées par des raisons précises. C'est donc bien au moyen d'un dialogue, par un travail en commun que s'élaborera toute la première partie de l'étude, de la situation géographique au climat du texte. Bonlne route donc, et bon cou-

rage à tous!

TEXTE 1 C'était à la côte de Longeverne, chez Lisée le braconnier. Dans la

chambre du poêle donnant sur le revers du coteau dominant le vinage que la route neuve de Rocfontaine enlace de ses contours, La Guélotte, la ménagère, venait d'allumer sa vieille lampe. La nuit était déjà tombée mais, afin de ménager un peu sa provision d'huile, elle avait attendu la pleine obscurité, se contentant, pour vaquer aux soins du ménage, de la clarté brasillante qui sortait par les soupiraux du poêle et laissait flotter par toute la pièce un grand mystère paisible et calnie où les choses semblaient sommeiller.

Dans le brûleur de cuivre, se balançant sur ses charnières, la mèche de coton rougeoya, s'enflamma doucement; une lumière jaune, faible, comme hésitante, imprécisa les arêtes des meubles, et la femme, brandissant son flambeau devant la caisse historiée de la grande horloge comtoise, qui bat­tait dans un coin son tic-tac régulier, ne put s'empêcher de dire tout haut, bien qu'elle fût seule:

_ Huit heures! grand Dieu! et il n'est pas là! Le goûilland!. .. Je gagerais qu'il s'est soûlé! Pourvu qu'il ne soit pas arrivé malheur au petit cochO'n!

... Les soupiraux du poêle de fonte rougeoyaient comme des yeux malades, lançant leurs rayons sur les ventres des buffets et jouant avec les moulures des pieds du lit. Le couvercle d'une marmite où cuisait le

26

E.V, No 2, octobre 1968

lécher des vaches, soulevé par la vapeur se mit a' battre u 1 . / Il' . ' n rou ement seml-~eta lb que, cdomme u~ appell:Uernal. La chatte, Mique, s'étira sur son cous-sm au out u canape, fit un enorme dos bossu bâilla en t , '. ,ouvran une gueule Immense qUI projeta ses moustaches en devant s'étira du dt' d d

. , t' 't nf' l ,evan pUIS u ernere, e s aSSl e m, es yeux mi-clos, la queue soigneusem t /

devant ses pattes. en ramenee

La Guélotte retira la soupière placée sur l'avance d f d le ventre, chaud et poli, luisait comme une joue d'enfa~t rrneal~ et ont dissait et s'enflait en elle avec l'appréhension et le doute. . a co ere gran-

- Grand gouilland! grand soulaud! grand c.ochon! monologual't-elle à mi-voix.

LES IDÉES

Louis Pergaud (Le roman de Miraut)

Situation: Sur le croquis m t '1 A d , on re. a ,cote e Longeverne - la maison de L' / - .le

n revers du coteau. Dessine la route neuve. Dessine auss:s~:

~~e{e e route; ~uelle différence caractérise les routes d'aujourd'hui s routes d antan, en montagne en particulier (tracé), Explique.

La chambre. du poêle: Que nous laisse supposer cette expression en ce ~U1. con~erne les autres pièces? On serait tenté d'en déduire 1 o~IetntatlOdI?- de cette chambre. Sur ton croquis, montre les quatre pOIn s car maux,

Le poêle: ~n, quelle matière est-il? Dessine-'le.N'oublie pas les sou iraux f:s~:e~:;ce du fournean. Deux objets sont posés sur ce Ppoêle;

La lampe: Quel c~mbustible ~rûle-t-elrle? Cherche dans le texte le no ~e ses ?IV~rSes partIes (3). A quelle heure fut-elle allumé~

ourqum SI ~ar~? A quel moment de l'année pourrait donc s~ passer cette hIstOIre?

Autres me~bl~s: DresJes-en l~inventaire. Lequel te semble le plus précieux? ue !lOID' onneraIs-tu à cette pièce? Les deux objets osés su~

le po~le ne te semblent-ils pas déplacés? Que dévoil!t-il d caractere de la ménagère? s u

Personnages: Qui, vi.t dans cette pièce? Que fal't l

Ia femme? Quels senti-ments amment présentement? ChOl'Sl'S '

t ' parmI les adj' ectifs sui-

v~n, s, ceux qui lui conviennent: !qS~~,gtuée ~ ;egardante - col,érique - riche - vulgaire - paisible _

le e - aIsee - calme - SOUCieuse,

27

E.V. No 2, octobre 1968

Quel autre personnage lui tient compagnie? Quel adjectif résu­merait le mieux son attitude?

Climat du texte: Quelle impression générale se dégage de cette descrip­tion? Cite au moins cinq exemples (mots importants, faits, atti­tudes, bruits) à l'appui de tes dires. A cette atmosphère, Pergaud oppose une attitude particulière. Qu'apporte cette opposition?

LES MOTS - Si tu ignores le sens de certains mots, consulte le dictionnaire, puis complète:

vaquer aux soins du ménage: en vue de ma course d'école, je vaque à ... -avant notre départ en vacances, papa et maman ....

les soupiraux du poêle: les soupiraux de ... - de ... - de ....

La Guélotte brandit son flambeau: le directeur de fanfare ... - ... brandit son livret scolaire.

je gagerais qu'il s'es.t soûlé: ... dit celle-ci, que ... (le lièvre et la tortue) un appel infernal: un ... 3 ... infernal.

monologuer: quelles sont les deux parties de ce mot? Trouve cinq mots construits 'avec le préfixe, cinq autres bâtis sur la racine grecque LOGOS.

l'appréhension et le doute: qu'appréhende donc la Guélotte: de quoi doute-t­elle? Pourquoi ces deux sentiments s'installent-Hs en eUe:

Demi, semi, hémi, mi? Choisis: L'eau monte à ... -jambe, puis à ... -corps. L'arbitre siffle la ... -temps. Il rentra de course à ... -mort de fatigue. En bordure des déserts, les habitants sont souvent ... -nomades. Les spectateurs ont pris place dans l' ... -cycle. Groupez­vous en .. . -cercle. La neige tomba vers la . . . -décembre. Cet enfa!nt paralysé est atteint d' ... plégie. Il nous regarde ... ' -figue, .. . -raisin. La Suisse est située dans l' ... sphère nord. Cette machine est ... -automatique. Arrivés à ... -chemin, ils firent ... -tour. Le chat les attendait, l'œil ... -clos. La salle sera .. . -circulaire.

Définis chacun des verbes suivants en utilisant le mot d'où il est tiré: exemple: rougeoyer, c'est prendre une teinte rougeâtre. Nettoyer, c'est rendre .... Larmoyer, c'est fondre en .... Procède de même avec: fossoyer, chatoyer, flamboyer, giboyer, rudoyer, s'apitoyer, cor­royer, dévoyer, convoyer.

Classe dans l'ordre ces divers moments de la journée: Lever du soleil - après-midi - crépuscule - aurore - matinée -

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B.V. No 2, octobre 1968

potron~minet - soir - midi - aube - la brune - minuit - coucher du solell - couvre-feu - point du jour - la nuit close.

Les phrases - Copie la phrase suivante: La nuit était ... fin 3e ligne) ... semblaient sommeil'ler. C t omme u peux le voir, cette phrase est très riche. Analysons tout ce qu'elle nous apporte: Que font: la nuit? elle '" La Gué/lotte: elle ... , eUe ... , elle ... et elle ... la clarte brasillante? elle ... et elle ... les choses? elles '"

dRecherche les mots de liaison. Etablis le schéma de construction e cette phrase.

P~o.cède de même avec la phrase suivante: La chatte M' s'et1ra sur son c . l ' ' lque, OUSSIn, ... , a queue SOIgneusement ramenée devant ses pattes. Pergaud affectionne l'emploi de la forme verbale terminée par ANT (participe présent). Recherche tous les exemples du texte. Cett~ forme, mal employée, est souvent un peu lourde. Evite ce defaut dans les phrases suivantes: D~nhs Ide brûleur de cuivre, se balançant sur ses charnières la meCl e e coton rougeoya. ' Sous l~ soleil de pl.omb, ... (darder) ... ', les baigneurs ... Courbe sur son gUIdon, ... (pédaler) ... , Poulidor ... Mon camarade; '" (poursuivre) ... , ne tarda pas à A ma question difficile, mon père '" (réfléchi~)' .. . , répondit ...

Ces quelques renseignements aideront à comprendre le sens gé ' al d et pe~~ettront de donner aux élèves des précisions en cours d'é~e:e u texte

L1see est un chasseur, un braconnier à ses heur' , . croches avec le garde-chasse qu'il a dû s 1 es, .qUI a eu tant d alll-sa femme, se déraire de son chien et de s;n ~~~il a pr.esslOn de la Guélotte, ne saurait mentir; Lisée a la nostalgie des joies ai~s~~I1~d~~~ sang de chasseur

Il ~'est rendu à la foire, nanti des économies familiales un petIt cochon Bon vivant il s'arrAt 'l' b ' pour y acheter P

t d . .' ,e e a au erge avec ses amis Qu 1 ose vm aIdant, ,il accepte les offres alléchantes de . e ques

rentrera porteur d'un nouveau fusil d h ses comparses, et ch' t M' e c asse et accompagné d'u .

10 , lfaut, héros de ce roman Fa t-1 / . n Jeune s'est vidé à ces achats et '. u 1 preCIser que tout son bas de laine toujours à la foire! ' que le petIt cochon espéré par la Guélotte attend

II est tiré du texte ei des . . ~rix de 10 ct. (dix) l'exemPlaireP:~:;e~H:;:~~;s ~~~euille. qu~on peut obtenir au a Gobet s. Lausanne. UZ, mshtuteur, 1075 Chalet

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E.V. No 2, octobre 1968

Leçon de gymnastique Première année primaire

LA COURSE DES CHEVAUX

1. Les chevaux se rendent tout joyeux au départ de la course (galoper sur le chemin: alterner la course et le galop).

2. Voici une fontaine: les chevaux l'aperçoivent et vont se désaltérer (à gen. br. en h., fI. le torse en av.: tirer les mains et la tête le plus en av. possible 10 X).

3. Un taon pique les chevaux (ruer) nouvelle piqûre, les chevaux s'enfuient (courir à toute vitesse).

4. Les chevaux sont fatigués (marcher lentement). Pour se reposer: (sau­tiller souplement sur la poi/nte des pieds. Assis j. tendues, toucher les gen. avec la tête).

5. Reprise de la course et arrivée au stade: reconnais'sance du parcours (installation et explication du circuit).

6. Début de la course: départ deux par deux comme en classe (veillez à une bonne exécution et non à la vitesse). 1er passage: haie (banc suédois) 2e passage: ruisseau (double corde posée à terre) 3e passage: le cavalier doit saisir un ruban au passage (sauter pour

toucher un sautoir de la main - tête) 4e passage: haie (élastique: atterrissage en souplesse, j. fI. à fond).

7. La course terminée, les cavaliers discutent entre eux mais les chevaux s'enfuient (L. II p. 16 No 18: les chevaux échappés).

8. Tout le monde est content de cette belle journée: (marcher en cercle en chantant «alouette».

René Grand

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B.V. No 2, octobre 1968

Programme de gymnastique pour une classe de promotion

SEPTEMBRE Mise en train

Rassemble~ent sur un rang, ordre ouvert, (rapidité, ordre); marcher au rythme donne - courir au rythme donné. Flexion

Stat. normale ou lat. / t / ~l l tendus. ecar ee l.' . e torse avec mvts de ressort, genoux

Extension Stat. lat. écart. torse fléchi en av bras e d rb

le torse à l'incl. en lev. les bras de côté, d'e côté e~~. ant 1 rement, redresser

Rotation • Flex. lat.

à dr S~~'telantd' élceabrtée, bras g. fléchi à la position du jet, tourner énerg. le torse . . ras g. en avant.

Aisance - Mobilité

Sautil.ler aIt. d'un pied sur l'autre en lanç. l'autre j. de côté (aussi en lanç. aIt. J. g. en av. et j. dr. ell arr.

ATHLÉTISME Course

Vitesse: 80 m. - entraîner progressivement - durée: 600 à 800 Saut m.

Longueur: extension - hauteur - performance Jet

Jeu Boulet: 4 kg. - tenue - élan (sans techn.) extension - performance

Handball: exercer la passe et le J'eu d' /. . .. . passes courtes _ N -B P rf .. l'b eqUlpe - mterdlctlOn de dnbbler -

. . a OIS Jeu 1 re en petit tournoi.

OCTOBRE Mise en train

Rassemblements brefs au début de la le . . tend. en avant et pieds frappant le derrière. çon - marcher et counr Jambes

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EV. No 2, octobre 1968

Flexion Stat. lat. écart. - FI. les j. à fond et rnvts de ressort puis se relever en levant les bras en av. Extension

Elan des bras en arr. - incliner le torse en av. en levant les bras en av. obI. en haut. Rotation - Flex. lat.

Lever le bras g. de côté, fI. le torse à dr. de côté - aussi avec mvts de ressort (inverser). Aisance - Mobilité

Sautiller plusieurs fois sur place en haut.

ATHLÉTISME Course

Vitesse: 80 m. performance - durée: 800 à 1000 m. performance.

Saut Longueur: performance - extension - hauteur.

Jet Boulet: 4 kg. performance. " . . N. B. - Camp d'automne: marches, courses d onentatIOn - Jeux: hand-

ball - football. Jeu

Handball: passe - permission de dribbler - 3 pas (sinon balle à l'adver-saire) - rechercher la rapidité et la précision.

NOVEMBRE Mise en train

Rassemblements brefs - conversions - marcher ou courir avec exercices de réaction - s'accr. - saut de course. Flexion

Position couchée dorsale - s'asseoir - fI. le torse en av. avec mouve-ments de ressort. Extension

Position couchée dorsale - chandelle - chandelle puis abaisser les j. pour toucher le sol derr. la tête. Rotation - Flex. lat.

Elan des bras à g. de côté, touner énergiquement le torse à dr. en bal. les bras à dr. de côté - aussi avec mvts de ressort. Aisance - Mobilité

Sauter sur place en levant les genoux à la poitrine j. tendues en av. avec un sautiller intermédiaire.

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E.V. No 2, octobre 1968

AGRES Saut

Hauteur: en profondeur avec l'espalier - puis saut en haut. ciseau en 1re roulé en 2e. .

'Appui: mouton en longueur - cheval en largo - écarté ou serré - cheval en long. Perches

Perches obliques: exercer les prises des jambes et des bras - stat. devant les perches - sauter - saisir la perche en susp. - fléch. - redescendre - grimper avec performance. Corde

Saut à la corde pieds joints par série - recherche de la rapidité et de la résistance. Medizinball

Stat. lat. écartée baIl. levé en haut - fI. le torse obI. à dr. en av. - passer le ballon en cercle par l'ext. autour des jambes - décrire un 8 - Stat. lat. écartée - baIl. en haut - bal. tors dr. et g. bras tend.

Jeu Jeter verticalement à 2 bras P-t recevoir à 2 mains - Handball: jeu sans

restriction - but: jeu d'équipe avec passes courtes et rapides ..; esprit sportif et d'équipe.

DÉCEMBRE Mise en train

Marcher ou courir - exercice de démarrage au signal donné - réaction -démarrage. Flexion

Elant des bras en avant - fI. et tendre les hanches en bal. légèrement le torse en av., et en bal. les bras e'n bas en arr. Extension

Position couchée faciale: lever le torse et les jambes et les bras. Rotation - Flex. lat.

Stat. lat. écart.: lever les bras de côté en h. fi. le torse à dr. de côté et rnvts de ressort (fI. le' haut de la ·colonne). Aisance - Mobilité

Sauter en écartant: lat. les jambes - transv. les jambes avec un sautiller intermédiaire.

AGRES Saut

Hauteur: ciseau et roulé - performance.

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E.V. No 2, octobre 1968

Appui: mouton - chevallarg. et long. Perches droites: grimper à une barre - performance - estafettes à combiner

avec course d'estafettes ou course d'obstaGles. Corde à sauter: saut à pieds joints - rapidité, endurance - 2 tours pour

1 saut. Medizinball: idem à novembre - par couples: assis pieds contre pieds -

A - se coucher sur le dos pour poser le ballon sur le sol derrière la tête, se relève à la position assise avec ,le ballon qu'il passe à B - alterner. Jeu

Handball: jeu - Basketball: exercer le tir au panier et le dribble.

JANVIER Mise en train

Alterner marcher ou courir avec sautiller sur place sur un pied, pieds joints. Flexion

Position couchée faciale mains sur le sol à la haut. des épaules, accroup. en av. et appui facial. Extension

Elan des bras en dedans - lever les bras de côté en h. - aussi cercle des bras en dehors. Rotation· Flex. lat.

Position couchée dorsale tourner les jambes en cercle. Aisance • Mobilité

Trois pas de course s'aut sur place à pieds joints en écart. lat. ou transv. les jambes. Barre fixe 1. De la position d'un pas en avant sauter en av. par-dessus la barre à

la station (loin et haut). 2. S'établir en avant à l'appui (d'un pas en avant) exercices de préparation

p. 58 pour les faibles. 3. Saut costal (barre basse) de l'appui fléchir le corps, se repousser en éle­

vant les hanches. Saut avec un pied sur la barre. Saut costal.

Barres parallèles 1. De la suspension accr. à l'int. des barres lever les j. à la susp. renv. accr.

puis (droit) tendue. . 2. Du siège transversal écarté derrière les prises (radiales): s'abaisser en av.

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E.V. No 2, octobre 1968

en tournant en av. en rep. les barres prises rad~ales dessous à la stat. sur le sol.

3. Elancer à l'appui: écarter lat. et joindre - sortie av. et arr. 1;4 et 1/2 tour.

Jeu Basketball: jeu sans déplacement ni dribble - précision des passes et rapidité de démarquage. Camp ou journées de ski.

FÉVRIER

Mise en train Alterner marcher ou courir avec sautiller en stat. lat. écartée et stat.

fermée (en bal. les bras de côté et de côté en haut).

Flexion S'accroupir avec mouvements de ressort.

Extension Tourner les bras en cercles en av. et en 'arrière. (Ne pas oublier l'ex­

tension). Rotation· Flex. lat.

Elan des bras en av. - tourner énergiquement le torse à dr. en bal. les bras en arr. en h. à dr. du corps. Aisance · Mobilité

Stat. lat. écart. - élan des bras à g. de côté - déplacer le poids du corps à dr. et sauter à dr. de côté tour complet (pirouette). Barre fixe 1. Balancer et sauter en av. et en arr. à la station. 2. S'établir en av. à l'appui. 3. Saut costal. 4. Tourner en arrière à l'appui - exercice préparatoires (p. 69). 5. De la suspension fléchie s'établir en av. à l'appui (pour les meilleurs). Barres parallèles

1. - 2. - 3. idem à janvier. 4. Du siège écarté, s'élever à l'appui renversé sur les épaules - du siège

trans~. écarté derr. les pri,ses abaisser le corps en av. - poser les épaules (partIes sup. des bras) sur les barres et lever les hanches jusqu'à ce que l~ torse soit. vertical (les pieds restent sur les barres) - tendre progres­SIvement les Jambes avec l'aide d'un camaJ1ade d'abord.

Jeu Baskettball: jeu - dribble 3 pas - précision et répidité. Camp ou journées de ski.

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B.V. No 2, octobre 1968

MARS

Mise en train Alterner marcher ou courir avec le pas marché sautillé et le pas chassé

de côté ... Flexion

Assis en saut de haie: fI. le torse en av. et mvts de ressort.

Extension Stat. lat. écart. bras en haut - petit élan lat. à gauche et à dr. - roue à

gauche.

Rotation - Flex. lat. Elan des bras en av. - tourner énerg. le torse à dr. en tourn. les bras en

cercle en bas en arr. à dr. du corps (Vz 8 puis en 8).

Aisance - Mobilité Trois pas à g. de côté en comm. par le pas croisé dr. devant g .. au 3e

pas sauter sur le pied dr. en lanc. la j. g. de côté - retomber sur le pied dr. (inverser). Barre fixe 1. - 2. - 3. 4. - 5. 6. Idem à février. 6. Suspension par le jarret - élancer plusieurs fois en ~v. en arr. et s'éta?l.

en arr. au siège - avec les avancés essayer le tourmquet (1 tour) -voue début de la fusée.

Barres parallèles 1. - 2. - 3. 4. Idem à février. 5. Saut costal entrée - sauter costalement par-dessus la première barre à

la stat. lat. à l'int. des barres. Combinaison d'exercices pour les plus avancés.

Jeu Basketball: jeu libre: passes courtes - esprit d'équipe - camaraderie -

tournois à l'occasion.

AVRIL

Mise en train Alterner 1a course et le saut de course (3 ou 4 temps).

Flexion Elan du bras dr. en av. ou en arr. en h. fI. les hanches et frapper dans

la main g. (épaules, hanches). Extension

Elan des bras en arr. - incliner le torse en av. - lever les bras en av.

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E.Y. No 2, octobre 1968

obI. en haut - fI. le torse en av. en bas - redr. le torse à l'incI. en levant les bras en av. obI. en h. - redresser le torse br. bas.

Rotation - Flex. lat.

Assis - tourner les jambes en cercle sur le sol autour du corps (p. 37, fig. 9) .

Aisance - Mobilité Sautiller à pieds joints à g. et à dI. de côté - aussi avec 14 ou V2 tour.

Course Courses d'estafettes en salle - courses d'orientatio'n d'une heure à l'extré­

rieur quand le temps le permet.

Lancer

Exercices de lancer à la petite balle - toucher des buts précis avec points attribués selon difficulté.

Perches

Exercices de grimper le moins de brasses possible - performance.

Saut

En hauteur performance - à la corde endurance rapidité.

l\'Iedizinball

Idem à décembre - par couple - lancer de côté - petite stat. lat. écartée élan e'L1. tournant le torse - lancer en av. à 2 bras par-dessus la tête position par en avant baH. levé en haut - assis ballon tenu devant la poitrine rouler en arrière avec élan des bras derr. la tête rouler en av. assis et lancer la balle. L'autre reçoit et exécute le même mouvement.

Jeu

Basketball - Handball: jeu compétitif - esprit d'équipe.

MAI

Mise en train

Alterner marcher ou courir avec démarrage avant et arrière, de côté avec ou sans conversion.

Flexion

Par couples dos contre dos , mais sans prise des mains, s'asseoir, se relever.

Extension

Dos à dos bras levés en ht prise des mains: bal. aIt. le torse en av. et en arr. en soulevant son partenaire jusqu'à le faire tourner à la stat. arr.

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Rotation - Flex. lat. , . Stat. lat. écartée - torse fléchi - tourner énergiquement le torse a drOIte

et à g. - bras pendant souplement. Aisance - Mobilité

2 pas chassés à dr. de côté et pas dr. de côté en sautant av. 1f2 tour à dr. - retomber sur le pied.

ATHLÉTISME

Course - Saut - Jet Vitesse 80 m. reprendre l'entraînement progressif - durée 800.à 1000 m.

- longueur - boulet 4 kg. - balle 80 g. - performance - mensuratlOn.

Jeu . Basketball - Handball - Football: jeu rapide et correct - Tournois durant

l'heure une ou deux fois.

JUIN

Mise en train Alterner la marche à longs pas avec marche accélérée et course sautée.

Flexion Face à face - prise des mains - j. iL à fond: danse cosaque.

ExtensnOD Balancement asymétrique des bras si possible cercles asymétriques.

Rotataon - Flex. lat. Station lat. faucher.

Aisance a Mobilité Trois pas en av. (marchés ou courus) en commençant par le pied g. ~g'/dr.

g.) et sauter sur place sur le p. g. en lançant la j. dr. en av. 1f2 tour et repeter invers.

ATHLÉTISME

Course - Saut Jet Vitesse 80 m. - durée 1000 m. - longueur - boulet - balle 80 g. - per-

formance. . /, .. Natation si le temps est favorable - par 1f2 Journee a la plscme.

hu . Basketball - Handball .- Football: jeu rapide et correct - sens de l'éqUipe

- interdire les dribbles prolongés.

Grégoire Debons

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Peinture égyptienne 'l'rois musiciennes

L'ÉGYPTE ANTIQUE

Avec 'le sud-est de la Mésopotamie, l'Egypte représente l'une des plus anciennes civilisations historiques. Elle remonte en effet à environ 3200 avant] .-C., au moment où Ménès réunit sous une seule autorité les royau"­mes de Haute et de Basse Egypte. Dès lors se déroule une histoire de plus de 3000 ans, exceptionnellement homogène, les conditions géographiques du pays - une longue vallée isolée du reste du monde par la mer et le désert - ne favorisant guère les contacts et les affrontements avec les autres peuples.

Rappelons, schématiquement, les grandes périodes de l'histoire égyp­tienne:

Ancien Empire: 3200-2200

Moyen Empire: 2200-1500

Nouvel Empire: 1500-1100

Bas Empire: 1100-30

Ménès, premier pharaon Apogée sous la IVe et la Ve dynastie: les Pyramides de Gizeh (vers 2800) Période de troubles, décadence

Renouveau, grâce aux pharaons de Thèbes Apogée sous la XIIe dynastie Invasion des Hyksos

Les pharaons thébains de la XVIIIe dynastie chassent les Hyksos et les pou"rsuivent XIXe dyn;astie: contacts avec les Hittites en Syrie Construction des temples de Karnak et de Louqsàr

Période de décadence, anarchie Invasions: VIle s.: Assyriens

VIe s.: Perses IVes.·: Alexandre 1er s.: Romains

Cette continuité historique relative se retrouve dans 1'art, l'évolution de l'art égyptien ne subissant pratiquement aucune influence jusqu'au pre­mier millénaire avant J .-C. Au contraire, les traditions artistiques se ren­forcent au cours de l'évolution, engendrant des formes et des styles très caractéristiques, que même les Grecs et les Romains sauront respecter.

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L'ART ÉGYPTIEN

On ne peut comprendre l'art égyptien si l'an omet d'en ~ignakr l'?r.igine et la valeur religieuses. Le peuple égyptien est profondement rehg.le~x. Sentant que sont existence dépend dire~te~er:t. des deux sources vita es que sont pour le pays le soleil et le. ~il, Il dlvmlse ces forces ~e la ~~ture et organise toute s'a vie avec une VlSlOn sacral~ du mor:~e. L autonte du pharaon lui apparaît comme l'incarnation de la pmssance dlvme.

Si le culte des dieux nous vaut un grand nombre de statues e~ une série de temples remarquables, le culte des morts est enc~re plus fec?nd sans doute. On lui doit les multiples ton:be.au~ - pyramld~s, hypogees, mastabas _ des pharaons et des hauts dlg11lt~lfes ~e }a ~OUI, les. m~o~­brables statues de calcaire, de granit ou de bOlS destmees a so~lte11lr l eXIS­tence posthume de l'âme en cas de désintégration de la momIe, et toutes les scènes, peintes ou gravées, chargées d'animer les murs des tombeaux.

LA PEINTURE

La peinture égyptienne est surtout funéraire. EllIe décore les .hypogées et les mastabas. Son réalisme provient tout naturellem~nt ~u SOUCI consta~t des artistes d'assurer au défunt des éléments de la. VIe r~elle, ~ne repr.e­sentation fidèle de ce qui meubla son existence et lm pemnt de l entrete11lf. Ainsi fleurissent sur les murs des tombeaux des scenes de chasse et de pêche, de moissons, de banquets et de fêtes. . / '

Contrairement à ce qu'on croit couramme1nt, la pemture egyptlenne précède le bas-relief: on n'a pas d'abord enrichi de .couleurs les zones ,sculp­tées ou gravées, mais le bas-relief, avant de devemr . autonome, fut d a~ord un procédé visant à assurer une meilleure conservatlO~ ~e, <la forme ~emt~,

A première vue, la peinture égyptienne se,mble hmttee par les Impe­ratifs de la stylisation. On ne recherche 'aucune profondEu~ et aucune perspective rédIe, se contentant de superposer en zones honzontales les diverses scènes de l'ensemble.

Les Egyptiens n'utilisent que des teintes plates, égales, unies, sur des surfaces plates, sans recherche de nuances:, Il n'y a donc pas de contraste entre des zones d'ombre et des zones de lumlere.

D"autre part, ce souci de se contenter d'une rigoureuse ~echIl:iq?e à deux dimensions engage les artistes à se priver d'une reproductlOn fldele de la nature, représentant notamment les personnages so.us leu: a~p~ct \e plus intéressant graphiquement: la tête est vue de proftl, maIS l œil est représenté de face; les épaules sont de face, mais le reste du tronc est vu de profil, comme les jambes. .

Malgré cela, les limites de cette stylisation n'empêchent pas l~s artl~tes d'atteindre à des sommets. Il suffit d'observer av~c ~~ peu d attentlOn les lignes du dessin, qui manifestent toujours une h.abIlet~ etonnaIl:te, plaçant les maîtres égyptiens au rang des artistes les pl.us fms. Fmesse qm, dans son élégance, ne compromet jamais la netteté et la vigueur.

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Les Egyptiens sont d'habiles coloristes, et cela non seulement dans la peinture proprement dite, mais aussi dans le travail du verre. A la fin de la XVIIIe dynastie, en particulier, les artistes acquièrent une grande maîtrise dans l'harmonisation des tons, devenus nombreux. L'art des émaux manifeste égaIement un très grand sens décoratif, qu'il s'agisse de vases ou de bijoux, voire de chapiteaux.

En exploitant diverses ressources, les peintres égyptiens parvinrent à obtenir une gamme de couleurs assez complète:

noir: os d'animaux calcinés; blanc: plâtre mêlé d'albumine ou de miel; rouge: sulfure de mercure; bleu: poussière de lapis-lazuli ou sulfate de cuivre; jaune: ocre ou sulfure d'arsenic.

Ils conservaient la couleur sous forme de poudre, en sachets. Pour l'utiliser, ils la délayaient à l'aide d'un bâton ou d'un genre de pinceau, dans de l'eau additionnée de gomme.

ÉVOLUTION DE LA PEINTURE ÉGYPTIENNE

Dès l'Ancien Empire, on a des exemples étonnants de leurs réalisations, notamment avec les célèbres oies de Meidoum, peintes vers 2800 avant J.-C. Mais la peinture est éclipsée durant quelques siècles par les progrès de la sculpture. Elle retrouve la faveur des artistes et des maîtres d'œuvres sous l~ Moyen et !e / Nc:uvel Empire, notamment sous les deux principales dynastIes du Ile mIllenaIre, la XVIIIe et ,la XIXe. En pdnture comme dans tous les autre~ secteurs d~ l'activité humaine, le règne d'Aménophis IV marque une etape exceptIonnelle. En effet, les fresques d'El-Amarna centre religieux et politique de l'époque, trahissent un grand effort d~ libération par rapport aux conventions stylis-tiques traditionneHes. Les scènes deviennent plus vivantes, les personnages et les animaux acquièrent une souplesse de mouvement toute nouvelle, les éléments observés dans la nature manifestent un sens aigu de l'observation. A cette époque apparaissent des recherches révolutionnaires: effets d'ombre, perspective aérienne.

TROIS IHUSICIENNES (XVIIIe dynastie)

La reproduciton présentée ce mois-ci par l'ODIS correspond à un fragment de fresqu~ décorant l'intérieur de la tombe de Nakht, prêtre d'Amon et haut fonctîonnaire du XVe siècle avant J.-C. , On y voit ~rois jeunes femmes, vraisemblablement d'origine étrangère _ la f?rme du VIsage, les cheveux, la couleur employée par l'artiste pour les partIes nues .d.u corps semblent .l:indiquer nettement - jouant de la musique, celle du mIlIeu, presque entlerement nue, accompagnant son jeu d'un ill?UVement de m~rche ou de danse. L'une joue de la double flûte, la s~lva~te semble pmcer les cordes d'~~e ~orte de mandoline très longue, decoree de deux pompons, et la dermere Joue de la harpe. Coiffées d'une

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sorte de diadème, elles portent de volumineuses bo~~les d'oreilles et de larges colliers, leurs bras étant ornés d'une double se:Ie d,e ,bracelets. Les deux musiciennes vêtues portent d'amples robes tres legeres, dont on admirera la ligne souple.

Telle qu'elle nous a été conservée, cette fresque ne no~s pe!met. pas de nous faire une idée suffisante du sens des couleurs des artIstes egyptlens. En effet seuls ' deux tolns dominent: le blanc du fond des vêtements, et la cramm'e des bruns et des ocres formant les parties nues des corps et les div~rses surfaces des instruments. On admirera toutefois la fraîch~ur du bleu qui vient animer les diadèmes et les colliers, ainsi qu'une 'p~rtle de l'arc de la harpe, accordant ces divers éléments aux yeux des mUSICIennes.

Mais on notera tout spécialement l'élégance de ces trois jeunes femmes, la souple stabilité des musiciennes vêtues, le gracieux m~uvement de la tête de la joueuse de mandoline, qui , avançant vers ,la, drOIte, se ret~~r~e vers sa voisine de gauche: tout en respectant les procedes f,,?rmels tr~dltlOl1-nels, l'artiste parvient à imprimer à cette f~~ure une g~ace parfa:tement naturelle. Cela est dû non seulement à la posltlOn de la te.te, observe~, avec une admirable précision, mais aussi à l'élégance de la J~mbe replIee, le pied étant légèrement posé sur le sol. Si le contour. des vlsage~ avec leu~s larges lèvres et leur nez arrondi, manifeste un. sens aigu du dessl~, on admI­rera plus encore le jeu des mains et de~ dOIgtS~ ~ouchant , l~s mstrum~nts avec une grâce merveilleuse. Toutes les lIgnes, d aIlleurs, rev~lent la m.eme sûreté de trait, que ce soit le mouvement des cheveux crepus, la ligne des corps ou la forme des trois instruments. Malheureusement, l~ fra~~nt reproduit ici permet seulement d'elntrevoir le personnage aSSIS dernere les trois musiciennes.

Certes, la présentation d'une telle œuvre exige. u~ soin. particulie:, car elle échappe au genre auquel nos yeux sont habltue~. ~~lS ~eux qUI, l'an dernier, ont présenté la fresque étrusque commentee ICI meme, on~ pu faire l'expérience enrichissante d'une découverte nouv~lle. A ceu~ qUI emprunteront cette belle fresque égyptienne, nous souhaitons les memes joies!

COMBLES

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Quel est le comble de l'avarice pour un myope? Regarder par-dessus ses lunettes pour ne pas les user.

Quel est le comble de la tristesse pour un peintre?

Broyer du noir.

Quel est le comble de l'art professionne l pour un acconleur?

Accorder la main de sa fille.

M. Veuthey

PARTI E O FF I C I ELLE ET CORPORA T I VE

AI\1GVR

CURS RÉGIONAUX DE GYMNASTIQUE POUR LE PERSONNEL ENSEIGNANT

Tou~ les professeurs de gymnastique du Valais romand ont bien voulu se mettre à la disposition des instituteurs et institutrices pour les aider dans leur travail en dirigeant un cours régial1al. Nous espérons que le corps enseignant saura profiter de cette occasion, et que chacun aura à cœur de se présenter à l'un ou l'autre de ces cours, avec manuels, nécessaire pour prendre des notes et au moins des pantoufles pour participer à la leçon.

Les régions non touchées par ces cours ne sont pas oubliées: si vous en faites la demande à R. Theux, Martigny, quelqu'un viendra chez vous pour une séance de travail à la date que vous proposerez.

Liste des cours: ·

SIERRE:

MONTANA:

GRaNE:

SION:

SION:

SAVIÈSE:

NENDAZ:

CONTHEY:

CHAMOSON:

SAXON:

école secondaire de Goubing, vendredi 8.11.1968, à 17 h., direction M. Perrin. centre scolaire de la statioln, jeudi 7.11.1968, à 17 h. , direction J.-B. Fournier. .

salle de gymnastique, vendredi 25.10.1968·, à 17 h., direction R. Grand.

salle du Sacré-Cœur, lundi 28 .10.1968, à 16 h. 45, Ile degré, direction A. Cereghetti. salle du Sacré-Cœur, mardi 29.10.1968, à 16 h. 45 1er degré, direction A. Cereghetti. ' convocation par la commission scolaire, direction A. Fournier.

salle de gymnastique de Basse-Nendaz, vendredi 8.11.1966, à 16 h . 30, direction P. Glassey. salle de St-Séverin, vendredi 8.11.1968 à 16 h. direction B. Dessimoz. "

salle de gymnastique, mardi 29.10.1968 à 16 h. 45 direction J.-P. Michellod. ' ,

salle de gymnastique, mardi 29.10.1968, à 17 h., direction R . Theux.

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MARTIGNY:

MARTIGNY:

ORSIÈRES:

CHABLE:

VERNAYAZ:

ST-MAURICE:

l\10NTHEY:

TROISTORRENTS:

VOUVRY:

salle du collège Ste-Marie, jeudi 17.10.1968, à 16 h., direction E. Bovier. patinoire, vendredi 25.1 ~.1968, à 16 h., patinage scolaire direction E. Bovler. local d: la Retorderie, mercredi 30.10.1968, à 19 h., direction Fredy Darbellay. salle de gymüastique, samedi 26.10.1968, à 16 h. 30, direction D. Darbellay. salle de gymnastique, mardi 29.10.1968, à 17 h., direction A. Maillard. salle de la ville, mardi 22.10.1968, à 17 h., direction B. Allet. salle école secondaire, mardi 29.10.1968, à 17 h., direction R. Coppex. salle de gymnastique, vendredi 25.10.1968, à 17 h., direction S. Delaloye. salle de gymnastique, mardi 12.11.1968, à 17 h., direction R. Joris.

Nous vous souhaitons une bonne séance de travail et vous saluons cordialement.

Pour l'AMGVR: La commission technique

ENVOI DES PROGRAMMES DE GYMNASTIQUE A L'INSPECTEUR CANTONAL

Nous rappelons aux intéressés qu'ils doivent soumettre leur programme de gymnastique pour l'année en cours à P. Cm-dy, inspecteur, avenue Ritz 35, 1950 Sion.

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Voici quelques précisions à ce sujet: . a) Tous les instituteurs et institutrices. entrés en fonctl;:m en ~966!

1967 et 1968, ainsi que les normalIennes. de Se ~nnee appelees a enseigner la gymnastique à leur classe dOIvent presenter leur pro­gramme avant le 31 octobre' 1968;

b) Pour les instituteurs actuellement en: service dans les écoles de re­crues, ce délai est prolongé jusqu'au 10 décembre 1968.

c) Le personnel enseignant entré en fonction en 1964 et 1965 ne présente son programme que sur .demande. personnell~. L'i~specteu: de gymnastique étudiera toutefOIS volontiers les preparatIOns qm lui seraient soumises spontanément.

Cette obligation fait partie des prestations prévues par l'article 49 du ' a1ement sur les écoles normales pour les oandidats au brevet pédagogique.

~;ui1lez donc respecter les délais prévus pour vous éviter des rappels personnels.

Pour le Départemeüt de l'instruction publique: P. Clll'dy

inspecteur de gymnastique

AU PERSONNEL ENSEIGNANT FÉMININ DU CANTON DU VALAIS

De plus en plus le dépôt reçoit en retour de fournisseurs comme Schaff­house, Bucher, Handschin, etc., des commandes adressées par des maîtresses ou des élèves. Ici ces marques sont à votre disposition avec encore la Fileuse, évidemment que nous ne pouvons pas stocker toutes les gammes de couleurs, de qualité ou de grosseurs, mais nous sommes à même de vous les faire obtenir en quantité minimales: kg. ou 500 g.

Vous trouverez encore les ciseaux-tailleur à Fr. 10.20. Ciseaux à bouts ronds 13 cm. à Fr. 3.50. Pochettes de 50 aiguilles à coudre et broder pour Fr. -.55. Des boules à bas plastique et bois. Nouveaux boutons fantaisie couleurs. Epingles de sûreté, etc... .

Dépôt scolaire pour les ouvrages féminins du canton

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La maison «Siemens» pourrait livrer 3 ou 4 projecteurs d'occasion à un prix très avantageux. Se renseigner à l'ODIS où vous trouverez doré­navant un appareil de démonstration.

COURS DE MATHÉMATIQUES

Il est rappelé aux ' participants du cours No 9 «Enseignement des mathé­matiques au degré moyen» la réunion du jeudi 7 novembre 1968 à 17 h. 30 à l'Ecole normale des garçons, salle de Mlle Fellay. Les collègues ayant suivi d'autres cours mais possédant une certaine connaissance de la technique des ensembles peuvent y participer en s'inscrivant chez Roger Rieder, Chamoson, téléphone (027) 8 70 96.

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ODIS: TABLEAUX DE SCIENCES NATURELLES

Le personnel enseignant pourra obtenir dorénavant à l'ODIS des tableaux de sciences naturelles. Ceci gratuitement et pour la durée d'une semaine.

Anatomie 1. Nos muscles - Le corps humain 2. La peau et le toucher - Le système nerveux 3. L'oreille - L'œil et la vision 4. L'absorption - Le cœur et les vaisseaux sanguins 5. Les dents - La respiration 6. Le squelette et les os - Nos articulations 7. La digestion - La circulation sanguine 8. L'excrétion - Hygiène

Botanique 1. La plante - La germination 2. Les rosacées: le cerisier - Les ombellifères: la carotte 3. La fleur: la fécondation - La multiplioation végétative 4. Les renonculacées - La giroflée: les crucifères 5. Les solanées: la pomme de terre - Les primulacées 6. Le chêne: les cupulifères - Les liliacées - Les composées 7. Le blé: les graminées - Les plantes sans fleurs 8. La classification des plantes - Les champignons

Leçons de choses 1. La balance Roberval - La boussole 2. L'eau dans la nature - Les balances 3. L'eau: changement d'état - Dissolution dans l'eau 4. Propriétés dissolvantes de l'eau - L'hydrogène 5. L'oxygène - Le gaz carbonique 6. L'air indispensable - Les combustib~es usuels 7. La lampe à pétrole - Les combustions lentes 8. Composition de l'air - Les combustions vives 9. Fusion - Solidification - L'air 10. Les gaz - Les solides et les liquides

Zoologie 1. Les oiseaux - Les batraciens 2. Le cheval à la ferme - La vache 3. La vache à la ferme - Le cheval 4. L'abeille - Les poissons 5. La poule - Les reptiles 6. Le lapin - Les insectivores 7. Les insectes - Les invertébrés 8. Le porc - Le chat

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