L'Ecole valaisanne, novembre 1976

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Novembre 1976 XXIe année No

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-Pierre Rausis.

Le 25 de chaque mois.

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Sommaire

EDITORIAL :.

P.-A. Carron SPVal à votre service. 3

EDUCA TI ON ET SOCIETE:

J. Je Camus Droitiers et gauchers. 7

ACTUALITE PEDAGOGIQUE:

A.T. Veuthey

ODIS/D

DIDACTIQUE:

C. Dubuis ODIS/ACM P. Allégroz R. Salamin

VIE CORPORATIVE:

FMEF

INFORMATIONS:

Chef du DIP

Chef du DIP Chef du DIP

DIP

A. Pannatier

QDIS/doc. ODIS/doc.

P. Bruchez ODIS

ODIS ODIS

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Comment? Pourquoi?

Une expérience du CO du Val d'Hérens .

Crèches de Noël . Crèches de Noël . Boîte à disques .

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La FMEF à votre service. 35

Informations officielles

Admission aux sections littéraire, scientifique, socio-écono-mique, pédagogique et commerciale. 37 Admission au cycle d'orientation. 38

Dispositions concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation. . . . 40 Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique 43 Aux enseignants de 1 re année primaire . 45 Skaum-Cosma, mini-festival de Lausanne. 45

Informations générales

Forum des jeunes - Helvetas . 47

L'étoile des enfants: un livre de bricolage UNICEF pour le temps de l'Avent. . . . . . . . . . 48 Tournoi de basketball du 11 décembre 1976 . 49 Année européenne des zones humides. 50

ODIS-Informations

Stage CEMEA, animateurs de camps de ski 53 Ouverture de l'ODIS . 53

SPVal· A votre serVIce

Perdu dans le train-train quotidien., nous oublions parfois les nobles intentions du départ . Il est bon de regrimper périodique­ment, en pensée jusqu'à l'endroit où l'on peut scruter, à loisir, l'infini des cieux autant que la tangible réalité du «plancher des vaches ». Là-haut, l'éternel calme limpide, là-bas l'éphémère agitation parfois bien confuse.

Essayer de poser un regard critique sur la «Société pédago­gique valaisanne » est, comme pour toute activité humaine, une nécessité.

Dans ce numéro de l'« Ecole valaisanne » paraît le rapport d'activité de la SPVal pour l'exercice 1975 - 1976. Ces quelques lignes se voudraient une réflexion plus globale.

- La SPVal est-elle connue?

- Quels services peut-elle rendre?

Il est possible, aujourd'hui, d'affirmer à ceux qui, dans le passé, ont cru aux valeurs corporatives que l'avenir l~ur a donn,.é raison. Les enseignants en se groupant ont obtenu audlence aupres de nos autorités. Aux travers de difficultés innombrables, la SIVR (institutrices) et la SYE (instituteurs) puis par l'a suite ta SPVal ont valu à leurs adhérents bien des satisfactionsl

• Les travaux sont restés assez souvent ignorés d'une bonne partie de leurs membres. C'était très bien ainsi " les enseignants déléguaient

. certains d'entre eux et leur faisaient confiance.

A l' heu~e actuelle les communications grandement facilitées, l'information répandue à foison: l'appat:iti~n d~s idées. les plus inattendues, les changements rapzdes et « znseCUl'lsants » lmposent à chacun l'obligation de réunir tOilS les éléments capables de fa­voriser une réflexion approfondie. Laisser aux événements la bride sur le cou c'est risquer de voir conduire aveuglement la barque ... Si le passé nous dit qu:on n'arrête pas le cc:urs ~e l'his­toire, il est néanmoins primordzal de poser des chozx murement pensés afin de guider notre destin.

Si une actÏ>on cohérente nécessite une information, celle-ci ne va pas sans difficultés ...

Il est possible d'écrire mais ... « On reçoit tant de« paperasse »

qu'on ne lit plus! » Il est possible de parler, ma~s si c.e !,:~de de faire passe mieux, il réclame beaucoup plus de dzsponlbllzte.

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Pensez ... si vous écrivez dans l'Ecole valaisanne, 3000 per­sonnes recevront votre prose. Imaginez les exposés oraux qui seraient nécessaires pour atteindre un pareil auditoire .'

Cependant le plus déUcat se situe à la réception des diffé­rents messages. Comment parler, comment écrire de façon à être compris, à ne blesser personne? Comment prendre assez de pré­cautions pour ne pas lâcher la phrase fatidique qui pourrait être mal interprétée?

Certains pensent: « qu'importe cette prudence >}. ,Ils n'en ren­draient pas moins responsables, des conséquences fâcheuses, l'au­teur d'une affirmation mal exprimée.

Sans doute, il est à souhaiter que la discussion s'instaure, m~me si elle devait compliquer considérablement le travail du comité, même si elle comporte certains dangers. Ce sont les dan­gers de tout ce qui vit. Les parents ne refusent pas d'appeler à la vie des enfants même s'ils sont source d'innombrables difficultés, même s'il en meurt chaque jour d'accidents.

C'est dans l'échange que les arguments solides finissent par s'imposer. C'est en mettant en présence différentes affirmations, dans un esprit ouvert et en se référant aux plus hautes valeurs que naît l'équilibre et que les meilleures so/utrons sont trouvées.

Que les membres de la SPVal fassent donc part au comité, à la commission pédagogique, à la commission des intérêts ma­tériels, aux différents délégués de leurs avis, de leurs soucis, de leurs propositions. C'est à la mesure de l'intérêt et de l'amitié qu'elle suscite qu'une association est influente.

Les problèmes qui attendent une réponse ne manquent pas.

En un moment où la fatigue nerveuse n'est que peu reconnue par l'opinion publique, la défense des enseignants réclame beau­coup d'attention. La récession vient aussi talonner ceux qui ont dû longtemps se contenter du maigre, au temps des années grasses.

Les nouveaux programmes, les exigences multipliées, les ques­tions les plus imprévues harcèlent le maître d'école. Plus que jamais celui-ci a besoin de soutien, d'avoir le sentiment que les autorités sont nanties officiellement de ses difficultés et de ses peines. La tâche devient de plus en plus complexe et le processus est lorn de voir sa fin prochaine.

Toutefois le changement paraît impérieux à ceu:: qui piaffent d'impatience de voir enfin poindre l'école de leur reve.

Ces considérations réclament de la SPVal l'assurance qu'une réflexion permette de maîtriser la sitllati~n mouvante ,actuelle, elles demandent aussi qu'une argumentatzon ~ala.bl.e defen~e le statut de l'enseignant devant l'autorité et dans 1 opmzon publIque.

Ainsi l'école pourra jouer le rôle qui lui revient auprès de ses élèves.

Ceux-ci méritent toute notre sollicitude. Car, soyons' e~ bien conscients les enfants n'ont que la bonne volonté des adultes pour faire valoi~ lellrs droits. Pas de po~~i~ilité pour e;1X de se groufer, d" émettre des revendications justlflees. SI les defenseur~ de 1 en­fance ~e manquent pas, le corps enseignant po~te m~lgre tout une lourde responsabilité. Il est des con~itions,.ch enseIgnement que .lui seul peut apprécier dans la prat!~ue. ~ Il ne donne pas son avis s'il ne propose pas certaines amelzoratzons personn~ ne p~JUr­ra l~ faire à sa place. Il m.anquerait aux enfants une VOlX qUl de~ vrait se mettre à son serVIce.

On parle souvent de la mission de l'enseignant, ce!le-ci ~e:ait gravement tronquée si elle ne consistait pas, en~ore a partlcIPr' à la conduite générale de l'école hors de 1 Unique cadre de . a · classe.

C'est pourquoi nous croyons pleinement 1~stifiée l'i;nportance que prend de plus en plus la Société p!dago~lque valaIsanne tant sur le plan matériel que sur le plan pedagoglque.

P.-A. Carron président de la SPVal

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Droitiers et gauchers

Depuis que la grande presse s'est intéressée au problème de la latéralité, beaucoup ont le sentiment qu'on a à peu près tout dit sur la question et que ce qui a été dit n'a pas à être mis en doute. Soulignons d'emblée que nous ne partageons pas ces impressions: un bon nombre de croyances nous apparaissent comme non fondées et nous avons encore à nous inter­roger sur bien des points. Nous voudrions par cet article contribuer à un meilleur discerne­ment entre les opinions, fondées ou non, les vérités solides et les incertitudes.

Nous commencerons, pour dissiper quelques confusions de voca bulaire, par préciser le sens des quelques termes que nous utiliserons: plu­tôt que d'accepter comme des équivalents les expressions ({ latéralité» - ({ latéralisation» et ({ doininance latérale », nous considérerons la laté'ràlité comme une fonction de l'orga­nisme, au même titre que la mârche ou le lan­gage. Cette fonction pourra être saisie dans son évolution, sa genèse et dans ce cas nous parlerons de latéralisation ou plus précisément de processus de latéralisation; elle pourra être évoquée comme un état, une résultante et, dans ce cas, nous parlerons de dominance latérale ou plus volontiers de prévalence fonctionnelle (droite ou gauche).

Qu'entend-on alors par dominance latérale? Nous proposons alors la définition suivante: propriété de l'organisme qui se traduit habi­tuellement par le fait que les deux hémicorps ne sont pas fonctionnellement équivalents et qu'une spécialisation apparaît dans l'utilisation que nous faisons de certains organes - mem­bres supérieurs, membres inférieurs, dispositifs sensoriels symétriques (œil, oreille). On dit d'un individu qui utilise préférentiellement sa main droite ou sa main gauche dans les actes courants de la vie (écrire, frapper avec un marteau) qu'il est ({ latéralisé à droite

ou à gauche» ou plus simplement qu'il est droitier ou gaucher.

Chacun sait aussi que dans le rares cas où une prédominance n'apparaît pas, on dit qu'il y a ({ ambidextrie » et qu'il est devenu courant aujourd'hui d'envisager la prévalence à trois niveaux (la main - qui nous int~ressera en priorité - l'œil et le pied) chaque sujet pou­vant être alors caractérisé par une formule qua­lifiée ({ d'homogène» (DDD ou GGG) ou de ({ croisée» (les 6 autres cas).

Précisons enfin, pour en finir avec les défi­nitons, qu'on distingue la latéralité ({ d'usage », dite aussi socialisée, manifeste, et la latéralité ({ spontanée» qui serait native, constitution­nelle, déterminée à la naissance, et que d'au­tres préconisent de différencier en outre une latéralité des ({ extrémités », disons des mem­bres, et une latéralité de ({ l'axe» du corps ou plus simplement du tronc. Après ce long pré­ambule venons-en aux questions.

Jusqu'à 7 mois, apprendre à se servir de ses mains

A quel moment savoir si un enfant est droi­tier ou gaucher? Première interrogation, pre­mier motif de controverse entre les spécialis­tes de la psychologie du développement. De­vant la diversité des âges et des étapes avancés nous n'allons répondre que partiellement à cet­te question. Ce qui est certain, c'est qu'on ne peut pas parler de prévalence droite ou gauche tant que les comportements dits ({ archaïques» commandés par des centres nerveux sous-cor­ticaux n'ont pas disparu. On estime que c'est seulement à partir du 4e mois de la vie aé­rienne que le cortex commence à prendre en charge la motricité: entre le 4e et le Se mois, le mouvement volontaire apparaît au niveau des membres supérieurs qui deviennent capa­bles de prendre un objet à la vue.

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Mais il semble qu'une phase de symétrie ou de «miroir », autrement dit, le parallélisme fonctionnel, précède nécessairement l'appari­tion d'une dominance latérale: vers 4-5 mois l'enfant tente de s'emparer de l'objet attrayant qu'on lui tend en utilisant les deux membres supérieurs simultanément. Ce n'est guère avant la 28e semaine (en moyenne) que cette dépen­dance paraît pouvoir être surmontée et que progressivement va s'installer une « asymétrie fonctionnelle» : une observation récente tend à montrer que c'est entre 7 et 9 mois que le plus souvent se produit, d'une part, un perfec­tionnement décisif de la préhension (qui passe de la prise en « râteau» à la « pince ») et d'au­tre part, la manifestation de la prévalence la­térale.

Un dépistage précoce très souvent possible

Vers la fin de la première année, les 3/4 des enfants peuvent être dépistés comme de futurs droitiers ou de futurs gauchers. 11 est bien évi­dent qu'à cet âge, prédilection ne veut pas dire usage exclusif et systématique mais chez 75 9'0 des enfants environ ... les jeux sont faits.

Chez les autres, on parlera d'indifférence, de fluctuations et la « fixation» ne se fera qu'au cours des mois, voire des années qui suivront, suivant l'action de plusieurs facteurs parmi les­quels il faut citer la vitesse de maturation du système nerveux et surtout l'action de l'envi­ronnement facilitant ou contrariant plus ou moins les prédispositions innées.

L'évocation de cette action du milieu permet de comprendre la complexité de la première question posée: pour répondre convenable­ment, il faudrait observer d'importantes popu­lations d'enfants selon la méthode longitudi­nale, c'est-à-dire au fur et à mesure de leur évolution, pendant plusieurs années et en lais­sant seulement agir leur« nature », leurs poten­tialités organiques à l'abri de toute influence culturelle ... C'est à l'évidence purement irréali­sable.

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Comment expliquer que les droitiers soient « majoritaires» ? S'il y a un fait qui est mis en doute par personne c'est bien celui-là: toutes les enquêtes font ressortir que le pourcentage de gauchers manuels est nettement inférieur à celui des droitiers et ce, en dépit des varia­tions liées aux origines culturelles, au sexe, à l'âge. Nous pourrions faire état de nos propres études menées chez l'enfant d'âge scolaire ... nous retrouverions les résultats présentés dans tous les manuels spécialisés et qui sont connus de tous: la fréquence des gauchers manuels oscille entre 4 et 129'0' marge considérable qui vient sans doute du fait que les critères d'appréciation de la latéralité diffèrent - dans le temps et dans l'espace - selon les spécia­listes.

Nous n'insisterons pas sur cet aspect de la question mais, avant d'en venir au passionnant problème du déterminisme de la latéralité chez l'homme, nous signalerons que dans notre re­cherche nous n'avons pas vérifié l'idée très ré­pandue que le pourcentage de droitiers aug­mente de façon nette avec l'âge (phénomène dit de «dextralisation croissante »): entre 7 et Il ans le pourcentage des formules DDD reste relativement stable.

11 serait peut-être donc utile de vérifier avec des instruments précis et valides si ce phéno­mène qu'on considère classiquement comme admis est scientifiquement fondé. Selon nous, il est beaucoup moins sensible (de nos jours) que certains caciques le prétendent.

Pourquoi une majorité de droitiers?

Pourquoi donc la droiterie manuelle est-elle plus répandue que la gaucherie? Deux séries de facteurs sont le plus souvent invoqués: in­fluence du milieu, influence de l'hérédité.

Les environnementalistes disent que l'inégale répartition de la « dextralité» et de la « sénes­tralité» tient à des influences culturelles très anciennes: traditionnellement, le côté droit c'est le côté sacré, actif, bon, fort (dextérité est

synonyme d'adresse, droiture d'honnêteté mo­rale ... ) et pas seulement chez les peuples dits « civilisés» ; le côté gauche, c'est le côté pro­fane, passif, mauvais, faible (on ne prête pas serment de la main gauche, être gauche c'est être emprunté, maladroit, se lever du pied gau­che est un signe de mauvais augure et quoi de plus {( sinistre» que de passer l'arme à gau­che !) Une exception peut-être chez nous: en p'olitique il n'y a pas b~aucoup de ci~oyens qui osent se dire « de drOIte » ... En Ch1l1e cepen­dant, l'antithèse de la droite et de la gauche n'a rien d'une opposition absolue: leurs plus grands héros sont les uns gauchers, les autres droitiers. L'étiquette met à l'honneur tantôt la gauche, tantôt la droite: la droite est « yin », la gauche est «yang ». Arguments plaisants mais peu sérieux en somme: on risque de per­cevoir des causes là où il n'y a que des effets.

Une prévalence programmée à la naissance

D'autres auteurs, c'est bien connu, mettent j'accent sur les contraintes sociales que repré­sentent j'utilisation des outils (l'outillage étant le plus souvent conçu pour des droitie~s) et la direction de l'écriture, de gauche à drOIte. Que dire de ce type de raisonnement? Eh bien, que les effets de l'éducation sont incontestables; que, en dépit des avertissements autorisés, ils persistent... mais ils n'expliquent pas tout: la proportion droitiers-gauchers ne s'inverse pas dans les cultures (Israël, pays arabes) où la direction de l'écriture est inversée - le nombre de gauchers paraît seulement plus important­et par ailleurs, l'établissement de la prévalence latérale, dans la quasi-totalité des cas, bien avant le moment de la scolarisation.

A l'opposé, on a soutenu que l'asymétrie latérale était d'origine héréditaire: Trankell en particulier attribuait la droiterie à un carac­tère « dominant », la gaucherie à un caractère « récessif ». Le professeur René Zazzo qui a étudié ce problème dix ans plus tard (1960) adopte une attitude que nous pouvons qualifier de balancée; il écrit: «Le facteur génotypique

existe certainement: Chamberlain a trouvé un pourcentage de 50 9'0 de gauchers quand les deux parents sont eux-mêmes gauchers, 20 9'0' quand un seul parent est gaucher, 7 9'0 quand aucun n'est gaucher. Il s'agit d'un mécanisme mettant en jeu plusieurs gènes (hérédité pol y­génique). Par contre, le fait de trouver des la­téralités différentes chez des jumeaux identi­ques tend à prouver que le facteur héréditaire ne joue pas seul ».

Pour conclure sur ce paragraphe nous ne pourrons que citer Henri Hecaen et Julian de Ajuriaguerra qui penchent comme René Zazzo pour une dou ble détermination: «Ainsi nous paraît-il que le déterminisme de la prévalence manuelle, s'il dépend très certainement de fac­teurs sociaux ne peut leur être totalement ré­ductible et que le rôle d'un élément structural inné et héréditaire intervient au départ ».

En d'autres termes, notre prévalence latérale serait donc programmée à la naissance ou, si l'on préfère, «virtuellement déterminée» et l'éducation ne pourrait que la conforter ou la contrarier (et en aucune façon la créer).

La gaucherie n'est pas l'inverse de la droiterie

Que signifie être droitier ou gaucher et com­ment s'y prendre pour établir un bilan de la­téralité? La thèse longtemps soutenue à la suite des travaux de Broca sur l'aphasie (trou­ble du langage qu'il attribuait à une lésion de l'hémisphère gauche), était qu'à la prévalence fonctionnelle d'un côté du corps correspondait une « dominance hémisphérique» : la dextra­lité était expliquée par la prééminence de l'hé­misphère gauche et, par déduction, on admet­tait que chez le gaucher l'hémisphère droit était l'hémisphère dominant ou « majeur ».

Il est sans doute superflu de préciser que les neurophysiologistes ont aujourd'hui une vue moins simpliste des choses. Sans faire état des travaux qui intéressent le spécialiste, il nous semble nécessaire de donner quelques préci­sions sur les conceptions actuelles.

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L'étude des fonctions dites symboliques a d'abord montré que la gaucherie n'était pas l'inverse absolu de la droiterie : Henri Hecaen et Julian de Ajuriaguerra ont noté que l'apha­sie par lésion gauche chez le gaucher était plus fréquente que l'aphasie par lésion droite.

Par ailleurs - et c'est fondamental - on ne défend plus, depuis une douzaine d'années, l'idée d'une dominance absolue, mais celle «d'une dominance hémisphérique variable se­lon la fonction envisagée et même celle de sim­ple prévalence fonctionnelle d'un des hémi­sphères ». Le rôle essentiel de l'hémisphère gauche dans les fonctions symboliques (disons, pour simplifier, l'élaboration et le fonctionne­ment du langage) n'est pas nié mais on sait aussi que l'hémisphère droit intervient dans la régulation de nombreuses conduites usuelles telles que s'habiller, situer les objets dans l'es­pace .. . disons chaque fois que nous utilisons des références spatiales et temporelles.

De plus, cette spécialisation hémisphérique est de même type et de même sens chez la plu­part des gauchers: les auteurs cités affirment que certaines apraxies (trouble du mouvement qui consiste, par exemple, à ne pouvoir exé­cuter un geste connu, à la demande) ne se ren­contrent que lors de lésions de l'hémisphère gauche, qu'il s'agisse de gauchers ou de droi­tiers.

En résumé, on tend à considérer que les hé­misphères jouent des rôles complémentaires, qu'ils coopèrent dans la plupart de nos con­duites et pas du tout que l'un « domine» l'au­tre.

La main dynamique et la main de soutien

Qu'est-ce qui va donc différencier le droitier du gaucher? Ce n'est pas du tout le fait, com­me aurait pu l'écrire Henri Focillon, « qu'une main soit rompue à toutes les adresses et que l'autre serve engourdie dans la monotonie pra­tique des gros travaux» mais c'est la compo­sition des rôles que va jouer chaque main. Plus précisément, sera dit droitier manuel ce­lui qui habituellement aura sa main droite spé-

la

cialisée dans le rôle dynamique, le rôle de ges­tualité fine, le rôle d'engagement dans le mon­de et sa main gauche spécialisée dans le rôle de contention, de soutien; sera dit gaucher celui chez qui l'inverse se produira.

Cette conception remet en cause certains tests dits de latéralité, couramment utilisés en France aujourd'hui; par exemple, l'épreuve de « distribution de cartes» ne nous paraît pas uti­lisable parce que, le plus souvent, la main qui tient le paquet joue non seulement le rôle de contention mais aussi un rôle actif, dynamique, ne serait-ce qu'au niveau du pouce qui fait glisser les cartes.

De même, la classique épreuve de la « ma­relie» nous semble peu valide: on demande à la même jambe - celle qui pousse le palet -d'assumer à la fois le rôle de soutien (elle sup­porte le poids du corps) et le rôle cinétique (elle propulse le corps vers l'avant).

Si nous devions proposer des tests de laté­ralité à des enfants, nous choisirions des épreu­ves dans lesquelles les fonctions jouées par cha­que segment peuvent être perçues sans ambi­guïté. Donnons quelques illustrations: au ni­veau des membres supérieurs nous pourrions demander de visser un écrou sur une tige te­nue, d'enfoncer une pointe dans un morceau de bois avec un marteau, d'appointer un crayon avec un couteau ... au niveau des membres in­férieurs de bloquer, de conduire et de frapper un ballon; de battre la mesure en soulevant et en abaissant un pied ...

Dans tous ces gestes qu'on pourrait qualifier d'instrumentaux, aucun doute n'est possible: on voit avec quel segment l'enfant préfère opé­rer pour assurer l'une ou l'autre des deux com­posantes de la coordination demandée. Sur ce registre des « moyens d'investigation» de la latéralité, il y aurait à notre avis bien des cho­ses à revoir!

L'enfant gaucher est-il maladroit?

Si ce que nous venons d'écrire est exact, il n'y a aucune raison pour que le vrai gaucher s'avère moins habile que le droitier dans les

épreuves d'adresse manuelle classiquement proposées. Or, par delà les préjugés auxquels nous avons déjà fait allusion, il existe des textes sérieux - et pas tellement anciens (1960) -qui indiquent que l'efficience motrice des gau­chers est moindre que celle des droitiers. Dans notre thèse de troisième cycle], nous avons net­tement démontré que les gauchers d'une popu­lation d'enfants normalement scolarisés dans le premier degré n'étaient pas inférieurs aux droi­tiers du même groupe scolaire dans des épreu­ves de coordination oculo-manuelle ou géné­rale. Nous rappellerons ici l'essentiel des ré­sultats. Une batterie de 8 tests psychomoteurs a été appliquée à 290 enfants, garçons et filles âgés de 7 à Il ans; nous avons distingué cinq niveaux de réussite en allant du bas de l'échelle vers le haut. Par ailleurs, nous avions repéré 33 enfants qui affichaient une « latéralité d'usa­ge » de type gauche; il était donc possible de comparer l'efficience des deux catégories de sujets. Or, le pourcentage de « maladroits»

l « Etude de la maladresse chez l'enfant» de Jean le Camus. - .Diffusé par Dain édit.

s'est révélé plus fort chez les droitiers que chez les gauchers.

Si la gaucherie ne doit plus être envisagée aujourd'hui comme un facteur de maladresse, c'est, croyons-nous, parce que depuis vingt ans les attitudes pédagogiques vis-à-vis des gau­chers ont heureusement évolué et parce que la gaucherie est de moins en moins considérée comme une anomalie et .de plus en plus com­me une propriété de l'organisme.

Cette affirmation ne justifie pas pour autant le jugement un peu réactionnel de ceux qui por­tent les minoritaires « au pinacle» : nous avons remarqué aussi que le pourcentage des plus adroits était plus élevé chez les droitiers (64 sur 257) que sur les gauchers (4 sur 33). En fait, ce facteur ne joue pas un rôle de première place dans la réussite aux épreuves de mo­tricité, et c'est là encore la catégorie socio­professionnelle du père qui s'est révélée com­me le facteur le plus agissant (le pourcentage de déficients moteurs d'une catégorie socio­professionnel1e donnée est d'autant plus fort que la place de cette catégorie dans la hiérar­chie est plus basse). '

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Pour en ,~evenir .au sujet qui nous occupe, retenons qu Il faut VIgoureusement s'élever con­tre ceux qui associent encore gaucherie et ma­ladresse.

« Aider l'enfant à se latéraliser nettement

Pour l'essentiel, dans le domaine de la laté­ralité, les principes éducatifs ou rééducatifs à appliquer sont connus de la plupart des éduca­teurs avertis ... Mais une fois de plus, il nous semble que des mises au point restent à faire. Nous allo~s donner ces précisions en prenant comme pomt de départ ce qu'ont écrit Ajuria­~uerra et René Zazzo dans diverses publica­tions au cours des vingt dernières années.

La règle générale est « d'aider l'enfant à se latéraliser nettement », c'est-à-dire à manifester une prévalence. Ce renforcement s'opère assez naturellement pour l'enfant dit normal au cours des jeux spontanés de la prime enfance (<< ma­nipulations » quasi impulsives, palpations d'ob­jets ~lus pour leurs qualités particulières, pré­henSIOn proprement dite d'objets situés à dis­tance ... ) ou au cours des séances d'éducation psychomotrice organisées à l'école maternelle voire au début de l'école primaire.

A la suite de cet énoncé, nous ferons une re­marque et poserons une question. Favoriser l'émergence de la latéralité native ne signifie pas qu'il faille exagérément renforcer la pré­valence unilatérale (excès dans lequel certains sont tombés) : l'exercice du côté anciennement dit «majeur », dynamique, ne doit pas s'ac­compagner d'une ignorance du côté « mineur» ou statique: l'immobilisation permanente du côté dominé serait préjudiciable au dévelop­pement. En d'autres termes, il ne faut pas confondre prévalence et exclusivité.

L~ambidextrie est-elle souhaitable?

Doit-on pour autant aller jusqu'à cultiver l'ambidextrie, jusqu'à rendre les deux segments équipotents? Gless a soutenu en 1968 qu'il

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était «grotesque» de n'utiliser qu'un seul des deux émisphère. Les auteurs soviétiques sont plus nuancés: ils penchent pour une éduca­tion bilatéralisée - mêmes exercices effec­tués alternativement des deux mains - à con­dition qu'elle ne soit pas entreprise trop pré­c.ocemen~. L'un d'eux a systématisé l'appren­tissage blmanuel de l'écriture entre 8 et 15 ans c'est-à-dire « entre le moment où la latéralité est bien établie et celui où la structuration cé­rébrale s'achève ». Un autre a soutenu plus ré­cemment qu'il ne fallait pas cultiver l'am bi­dextrie avant l'âge de 5 ans.

, Il se~ble ~?nc. qu'il n'existe aucun danger a. travaIller 1 eqUlpotence - le jeu des deux pIeds par exemple chez de jeunes footballeurs - chez des enfants bien latéralisés.

Mais si l'on tient compte des données les plus récentes de la neurophysiologie, ce qu'il faut rechercher - et ce bien avant 5 ans -c'est l'exercice de la synergie segmentaire, de I~ ,collaboration de deux hémisphères spécia­lIses: les deux segments opèreront en même temps mais chacun dans leur rôle et pas du tout en miroir. Nous rejoignons là l'idée de complémentarité hémisphérique sur laquelle nous avons déjà insisté. Ce qui est donc à encourager ce n'est pas la similitude (faire le même geste des deux côtés) mais la différence (faire coopérer deux segments destinés à « tenir des rôles» divergents et complémentaires).

Quand la latéralisation est «indécise» ou « ~rès lég~rement » du type prévalence gauche, «Il conVIent de donner une éducation droi­tière ». Pourquoi? Pour éviter à l'enfant les difficultés de l'apprentissage de l'écriture avec la main gauche. Difficultés motrices: on esti­me que les mouvements centripètes (c'est-à-dire ceux qui rapprochent la main de l'axe du corps) sont généralement moins aisés que les mouve­ments centrifuges et le gaucher doit pousser la plume au lieu de la tirer (à moins d'incliner douloureusement sa main). Difficultés visuel­les: la main recouvre le texte qui vient d'être immédiatement écrit.

Une éducation de préférence droitière

Comment? Par des exercices systématiques de consolidation de la droiterie à base de ma­nipulations (visages, frapper...), de jonglages, de « lancers-rattrapers », exercices utilisés en éducation psychomotrice.

Jusqu'où? Il convient de «stopper» cette action de dextralisation et « éventuellement de revenir à la gaucherie à l'apparition du moin­dre trouble ». Cette action doit être menée avec discernement, en douceur et bien évidemment sous la surveillance d'un pédopsychiatre.

Encourager parfois la gaucherie

Quand la prévalence est de type gaucherie franche et « qu'elle a résisté dans les premières années à une rectification (conduite toujours sans brutalité) », quand elle « s'accompagne de maladresse, de retard moteur ou de difficultés d'ordre affectif », il convient « d'encourager la gaucherie et de s'employer à dissiper tout ce qui pourrait être pour l'enfant l'amorce d'un sentiment d'infériorité ». Disons plus simple­ment qu'il faut dédramatiser et faire compren­dre à l'enfant que la gaucherie n'est pas un défaut mais une caractéristique individuelle compara ble à la taille ou à la couleur des che­veux.

Même si on a majoré l'importance des désor­dres causés par la «gaucherie contrariée» -

tous les bégaiements et toutes les dyslexies ne proviennent pas de là ! - il est hautement re­commandé de respecter les prédispositions de l'enfant... lorsqu'on est sûr de les bien connaître (car un libéralisme mal compris a parfois con­duit, nous en avons la preuve, à des névroses de droiterie contrariée !). Il faut aider les gau­chers sans en faire des victimes ... ni des héros. 11 faut savoir enfin qu'au-delà de 9-10 ans on ne change pas l'orientation prise même si on a le sentiment que ce n'était pas la bonne (phé­nomène de plus en plus rare il est vrai).

Les problèmes posés par la libéralité doivent toujours être situés dans un contexte plus gé­néral (il faut absolument connaître l'histoire de l'enfant en difficulté) et la rééducation dans ce domaine ne peut agir que si l'on entreprend une action psychomotrice totale (affinement des coordinations, de la structuration spatio­temporelle, de la maîtrise tonique, des capa­cités expressives ... ) Par ailleurs, il faut agir pour que les difficultés éventuelles soient réso­lues avant l'entrée au cours préparatoire: les maîtresses de l'enseignement préélémentaire devraient être aptes à dépister une erreur édu­cative que les parents auraient pu commettre. Sur ce point comme sur les autres, il vaut mieux informer que dénoncer, il vaut mieux éduquer que rééduquer.

Jean le Camus

Article extrait de la revue «Ecole des pa­rents ».

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A~'rIIAI~lrr~ 111~ltAt;ttt;ltPIII~

Nouvelle série d'articles:

Comment? Pourquoi? A la maison, personne ne nous a rien appris:

on ne savait pas; on se connaissait · et les cho­ses se réglaient d'el1es-mêmes. A défaut, on se supportait!

A l'école, la matière avait disparu du pro­gramme dans une société toujours plus « non conventionnelle ».

Mais, peu à peu, un besoin très humain de règles et de balises a recommencé à se faire sentir.

On s'est trouvé dans des situations où la question se posait: « Comment? », {< comment agir ?», « comment se tenir? ». Et, bien sou­vent, trop souvent sans doute, la question res­tait sans réponse. L'école nous avait enseigné le ca1cut des dates, des règles de morale, une ·culture religieuse.

Mais, . même cette dernière, trop souvent théorique, ne parvenait pas - pour autant que nous ayons appris ou cherché à la vivre -à nous fournir une réponse. (~ue faire, alors? Il existe tant de livres indiquant des règles

dont une grande partie se contredisent. . Nous nous trouvons dans des situations de­

mandant une solution immédiate. Allez cher­cher..un livr~- habituellement volumineux!­. en certaines circonstances!

• Comment faire, alors? , En premier lieu: apprendre à sentir. A sen­tir l'homme, ses besoins, ses réactions. D'a bord par l'observation toujours à notre portée. En­suite, pat la connaissance et théorique et pra­tique de ce même homme. De ses besoins fon­damentaux. De ses aspirations de base. Des réactions profondes que tous ces facteurs en­traînent. Puis, nous devrions étudier en pro­fondeur, « décortiquer» quelques règles élé­mentaires très simples, applicables dans la plu­part des circonstances à l'exemple des règles de grammaire.

Pour les appliquer ensuite, pour les ADAP­TER à ce même homme.

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Afin que de strictes, ces règles nous appa­raissent souples et simples. Faites par l'homme pour l'homme. Pour faciliter les relations en évitant heurts et tensions au lieu de les voir bloquées avant leur début même par crainte ou timidité.

Pour faciliter les relations car, ayant appris à connaître un peu cet homme autrement que par de pures théories anatomiques ou biolo­giques, nous aurons pris l'habitude de nous servir de ces théories pour les compléter et regarder l'homme dans la totalité de son être, avec des yeux plus humain, avec, aussi, les yeux du cœur.

Et alors, de ce qui nous semblait un en­semble de règles arbitraires que nous avions commencé à sentir, envers et contre tout, utiles, émergera non seulement le « comment? » mais le « pourquoi? », le « pour qui? » de nos actes, de nos attitudes, de nos options.

Et cet ensemble de règles nous ouvrant les yeux, deviendra vivant, nous ayant appris, et par la science et par l'observation, à connaître pour le sentir, et peu à peu, à vraiment aimer l'homme.

Transformant le « savoir-vivre» de simple élément de connaissance et de supériorité en facteur d'ha-rmonie et de service. Favorisant la naissance et le développement de ces rela­tions que tous recherchent, dont tous parlent et qui meurent avant d'éclore à cause de nos craintes, de nos timidités, de nos « pudeurs », de notre « discrétion}) qui presque toutes re­lèvent de notre manque d'aisance, de notre manque de sayoir réellement VIVRE pour les autres.

Cette ru brique que nous aimerions créer et qui semble répondre à un besoin se voudrait tout d'abord un guide, un illustrateur. Puis une aide, voire, un début de réponse.

A cet effet elle sera heureuse - de répondre, avec le temps, à toute de­

mande ou question, de tenir compte, dans la mesure du possi­ble, de toute suggestion ou critique. Pour mieux servir!

A TV

Une expérience du CO du val dJHérens Dans l'optique d'une information sur la vie des centres scolaires, nous présentons ci-dessous

une expérience réalisée par un cycle d'orientation. Nous espérons que cette forme de présentation sc renouvelle car elle permet de mieux connaître nos institutions scolaires et elle offre l'avantage de favoriser les échanges. Nous attendons donc avec intérêt des comptes rendus semblables.

- Monsieur le directeur dans quel cadre s'insère votre expérience?

- Cette activité s'insère dans le cadre du programme d'éducation physique du cycle d'orientation. 11 faut peut-être rappeler que la marche d'un jour fait partie des tests d'apti ­tude physique que sont amenés à pratiquer les élèves de fin de 8e année d'école obligatoire. Sur le plan du CO du Val d'Hérens, cette jour­née de marche représente le point fort des ac­tivités du 1er trimestre avec les courses d'orien­tation. Durant le deuxième trimestre l'accent

sera mis sur le ski (1 semaine prise en dehors du temps de classe) alors que durant le troi­sième trimestre nous organisons une journée d'athlétisme.

- Q[{els sont les objectifs que VOllS vous êtes fixés pOlir cette jOlirnée ?

- Nous ne voulons pas entrer ici en détail sur les objectifs éducatifs d'ordre général que l'on peut atteindre par une telle journée d'ac­tivités tant ils paraissent évidents à chacun. Je voudrais plutôt insister sur un des buts essen­tiels que nous poursuivons. Pour nous, l'édu-

Le cône Mandelon-Pic d'Artzinol avec en bas: à droite le village d 'Hérémence et à gauche Euseigne

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PROFIL de COURSE

Distance horizontale totale

Au-dessus de 2000 m. alt.

Dénivellation : montée

descente

2300

2200

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2000

1900

1800

1700

1600

1500

1400 Evolène

1300

5 km

cation physique doit permettre à l'élève de se développer, de révéler à lui-même ses capacités, ses limites, et ainsi atteindre un épanouisse­ment de sa personne. Nous luttons donc contre le culte de la vedette, entretenu dans le sport actuel et nous affirmons que ce n'est pas à l'école à former de futurs champions. C'est dans cette optique générale de notre conception de l'éducation physique que s'inscrit cette jour­née de marche où tous participent et tous arri­vent au terme de l'épreuve.

- Quels sont les problèmes d'organisation qui se sont posés cl VOUS?

- A vrai dire nous n'avons pas rencontré de difficultés majeures dans l'organisation de cette journée. Bien sûr, une course d'une jour­née qui nous amène au-dessus de 2000 m. de­mande une préparation sérieuse d'autant plus que nous devons tenir compte de la période de la chasse pendant laquelle il est exclu de se déplacer dans cette région avec un groupe d'élè­ves. Comme nous voulions d'autre part effec­tuer cette course par beau temps pour procu­rer à nos élèves le plus de plaisir possible, nous deviqns être prêts afin de décider rapide­ment du départ. Précisons encore que le plaisir de découvrir, par beau temps, un magnifique paysage d'automne nous paraît le point le plus important à prévoir sur le plan de l'organisa­tion. Durant le déroulement de la course il est important de respecter une discipline de mar­che: - équipement au départ

13 km 500

8 km 500

1000 mètrss

700 mètres

10 km

32 km/effort

11 12

déplacement par groupe

arrêts réguliers

service sani taire

13

calcul du temps de marche

etc.

Leteygeon

14 15 km

et de s'y tenir tout au long de la journée.

- Après une telle expérience, quel bilan pouvez-vous en tirer?

- Nous pouvons dire que tous les partici­pants ont été enchantés de cette journée. Le bilan est donc positif sur le plan sportif mais aussi et surtout au niveau des relations pro­fesseurs - élèves ,et élèves. - élèves. L'expérience vécu par ces derniers leur a été d'un enrichisse­ment certain et les extraits de journal de course que nous publions ci-après en sont un témoi­gnage. Nous sommes prêts à rééditer une expé­rience de ce genre et nous signalons aux cycles d'orientation qui s'intéresseraient à réaliser cet­te course que nous leur transmettons volontiers tous les renseignements nécessaires. Nous pou­vons également mettre à disposition une ou deux personnes comme guide pour la réalisa­tion de cette marche. Les personnes qui s'in­téressent peuvent prendre contact directement ·avec

Monsieur Georges BONVIN CO du Val d'Hérens 1961 Hérémence.

ODIS

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... un troupeau et son berger ...

Journal de course des élèves de 3A (extrait d'un travail d'élève de 3 A)

Depuis la fondation de notre cycle d'orien­tation, l'une des préoccupations du personnel enseignant demeure d'agrandir les liens entre les élèves de chaque commune voisine. Si vous ajoutez à cette raison le temps radieux promis par la météo et la joie des classes à se retrouver ensemble, vous obtenez une randonnée en mon­tagne depuis la commune d'Evolène jusqu'à celle d'Hérémence par Mandelon.

Dès 8 heures nous nous retrouvons tous sur l'étroit sentier qui mène aux alpages. La fraέcheur matinale aiguise l'intérêt de la marche et la longue colonne multicolore impressionne fortement ceux et celles qui ne pensent pas en­core aux difficultés.

Le grand troupeau s'étire alors peu à peu offrant à chaque groupe l'aisance de bavarder, du moins pour ceux qui ont du souffle en rabais, et d'échanger leurs opinions sur des

Page de gauche: ... la longue colonne multicolore s'étire sur l'étroit sentier qui mène aux alpages ...

sujets fort divers. D'autres, avares d'oxygène, préfère regarder au-delà des grands mélèzes, cette nature automnale qui livre sa parure aux derniers rayons bienfaisants du soleil d'octo- · bre.

Lentement nous nous élevons et le silence devient impressionnant! Restent les pas caden­cés martelant le sentier, le bruit mélodieux des torrents et le souffle de chacun ressemblant étrangement à celui d'un orchestre merveilleu­sement uni.

Après avoir marché ainsi dans la forêt, la première difficulté nous tira brutalement du rythme que nous avions adopté! Un raidillon abrupt trouvé généreusement par un professeur, nous fit souhaiter l'herbe tendre des mayens - on sua à grosses gouttes - puis enfin la pause: ouf! Mais elle fut de courte durée -Il fallait monter, monter encore, monter tou­jours - Nous avions cependant atteint les hauts alpages et la course devint plus aisée, parce que le sentier plus horizontal.

19

Nous apercevions déjà l'alpage de« Vendes» mais nous nous arrêtâmes bien avant pour la messe. Une messe comme ça, on n'en trouve pas tous les jours! Entre ciel et terre, au pied d'une vieille croix, un autel rudimentaire, un trou­peau et son berger réunit pour le culte divin , la voix du vent qui soufflait discrètement et la parole de Dieu redonnant un certain souffle intérieur de bien-être.

Ainsi sanctifié et reposé (les deux choses . peuvent se concevoir) nous repartîmes pour «Vendes », impatients d'ouvrir les sacs pour le repas du jour, heureux d 'éponger les fronts et de soulager les pieds.

Un repas en montagne est une chose fa­buleuse r Chacun fait pour son voisin l'inven­taire de ses richesses et les propose à qui n'en a pas. On rit à gorge déployée, on photographie à gogo (ceci pour le directeur).

Cependant tout à une fin! Nous repartons donc pour «Mandelon» en contournant le « Seppey ». Que dire de cette descente verti­gineuse? sinon qu'elle fût sympathique et me­née par un train d'enfer!

Nous sommes arrivés devant le chalet de M. Follonier où les caJ:s vinrent nous chercher.

Quelle belle journée nous avons passé en­semble! Découvrir qu'un professeur n'est pas toujours celui qui parle mais peut-être aussi quelqu'un qui écoute. Découvrir que tout un tas de petits sentiers peuvent ravir les yeux et nous instruire sur certaines valeurs profondes dont la plus importante est peut-être celle de constater combien nous connaissons mal notre région. Vivre enfin avec les camarades une journée de liberté où l'on met autre chose der­rière certains masques, où certains visages nous révèlent enfin quelqu'un.

... les professeurs s'étaient particulièrement bien préparés à la lutte contre la déshydratation .. .

Crèches de Noël 1. Démarche

Noël exige une réalisation manuelle mais chaque année n'apporte pas une idée nou­velle. Aussi, d'un commun ac­cord, nous avons décidé d'en­treprendre un tra vail «sé­rieux », (conséquent à leurs yeux !) une crèche et ses per­sonnages.

II. Matériel - Panneaux de bois de gran­

de dimension - Paille, ouate (pailles), joncs

Clous, scies, marteaux, li ­mes à bois Peinture, colle Vieux tabliers, chemises usitées pour protéger nos vêtements.

III. But Nous évitons la copie, les modèles; chaque enfant a pporte ses idées et crée une crèche personnalisée. Joseph risque d'être quel­que peu difforme et Marie très originale mais peu im­porte!

1

- Le découpage des person­nages nécessite également patience et habileté. Création personnelle, adresse, enthousiasme: un gros ·programme!

IV. Déroulement du travail

Première étape: préparer de petits pans pour les murs et le toit. . (Certains font un toit à un pan, d'autres à deux pans ou à bardeaux seulement).

- On assemble les murs. Ce n'est pas tâche facile de clouer 2 pans à angle droit mais chacun y parvient tant bien que mal!! Le toit vient recouvrir cet édifice à 3 ou 4 -murs se­lon les goûts. (Certains

21

n'ont laissé qu'une simple ouverture).

Ceci effectué les élèves for­men t les personnages, dé­coupage assez délicat! Toutes les versions sont ad­mises: mages, bergers, agneaux, guitarites, pas­sants, bûcherons.

Beaucoup d'amour et de patience pour les finitions. Certains se découragent un peu. Quelques camarades leur viennent en aide.

Les crèches sont ensuite peintes, vernies, garnies de paille, de cailloux, d'ouate, selon le goût du «créa­teur ».

On fabrique un support pour chaque personnage qui sera également vêtu ou peint.

Le résultat est assez sur­prenant, divers, parfois co­casse mais fait toujours la fierté de son artiste! On a parfois peiné, limé, recou­pé mais « l'œuvre» est fi­nie pour le grand jour!

(La réalisation a pris envi­ron 5 après-midi de brico­lage - Elèves de 4e, 5e et 6e primaire).

Christine Du buis

QUELQUES SUGGESTIONS POUR

NOEL Voici quelques idées pour

renouveler la crèche de Noël et remplacer la boîte rectan­gulaire à toiture de carton pliée en deux, ainsi que les per­sonnages ou santons de Noël.

Pour les personnages orien­taux on choisira donc le décor d 'une grotte de préférence. A vec les personnages de chez nous, on aimera l'étable que ce soit dans une ferme, un mas, la vieille tour d'une ville etc. Dans les photos présentées, nous avons tenu compte de ces possibilités.

Voici une crèche très simple, faite d'un rond de bois pour le sol, un morceau d'écorce soutenu par quelques rameaux de sapin et un peu de mousse.

Une crèche faite avec un rectangle de carton recouvert de rabane. Les personnages sont découpés dans la feutrine et collés. Une étoile en carton

doré complète le centre du tableau.

23

POUR LES PERSONNAGES

Les possibilités sont nom­breuses. Il faut d'abord déci­der si l'on veu t une crèche orientale ou une crèche tradi­tionnelle de chez nous. Mais dans tou te crèche, Joseph et Marie sont généralement vêtus à l'orientale tandis que les ber­gers et les autres figurants s'en viennent à nos coutumes loca-

-les. Les personnages peuvent

être confectionnés en bois dé-

coupé, en pâte de modelage, en carton, en feutrine, en pa­pier découpé et plié, en cure­pipes, etc.

Les animaux font natureJJe­ment partie de la crèche et peuvent être faits dans la mê­me matière que les personna­ges.

CRECHE EN SPIRALE

Sur un socle de bois rectan­gulaire commencer par coJJer

les deux pièces de bois de dif­férentes grandeurs pour don­ner la forme de spiral. Les pa­rois de la crèche sont une lon­gue feuille rectangulaire en carton léger. On y découpera les ajours (portes, fenêtres, étoiles, etc.). On fera aussi les encoches pour poser les pou­tres du toit. Il est évident que la crèche peut être montée sur carton ou boîte et de même éclairée par une lumière indi-recte. -

CHANT.

Il NOEL POITEVIN J)

A l' heure ou -les "itri.,es Se r=arc~nt de ,oirl.:mdes ~~ da \1..H,,,i~r~s i\ e!tt ~emrs

d~ 1arnir nos bou9ud!. do!. c.hot1 .. ons de ~ual9ves n1~lodies de Noël. Si 1.:::. r\l./p~:u+

d.~ cel\e~-ci &'OPfreVlnQVl+ \,:)0' audin~n, l~our9uoi VIe ~~ rfD{i\-er d~ \'u\')e d'ellc!!'s

rOUf rOf~ire V\ot. eonI1::liUQVlceS. c:t l''IOUS enrichir de 9ue.\'1u~s oIëeouv~rt4!'s?

La \'o, ... \V~lle ,ri Ile. horaire nou~ 0ffrGIII"~ 9u.::atre - viV',~ minut-e!'s. d~ ehan+ For .s.emCll'VI~)

je \lOU!. fr0f'0$e, chers. - co Il i,"u & , pour vo!. .d:1~v •• d« ~.e o.,,,é~, If opp('e..,tis. ... :::lC:r~

d'une n1elodie de Noël, 0prret1h6r.Q,~ 9uenou$ .h:~Ie!'ron6 Sour 9uo+re le~o\')s.

Cette fi mOfcl-te leVlh: fi nous. r>er.."etfra de nous fo,-n;llon·se.r avec: le mode de

re miVlll.Ur Qt'\cie.VI (''l,odèl~ f la mi"eur nQ~ur~') , ole' .oléc.ouvrir le si I?~mol .. t

al~ revoit l~ ry+l1me dQr\s.Q"~ conduit p:u 1'~n1ploi d~ la croche.

j)~I.l,lc Lcn';oinu, - pour uite c.han!.on, n'e&t~c~ po&. hop? NoVI ~ car au ~ra\lers

d'e(\~ 1 t10U& QMf'OV'l6 a6si~i\è de l'e6j'>ère, I~ mode t'Y1ÎV'leur aV'lcien e~ l'al+ér::ln.3rl,

oIeux e.1~meYlt5 '1lJe nous. apr'rochons Qvec une!' ce,...~oine crointe!'.

Qu......elle vidoir~, !»Î ~ 10 l.- Ie'son, no& èlèves. $olf'ent avec ~h,a ou moi~s. .::{·.::Ili~Q"C:C,

- ce Noèï Poitevin, une vjc~oire 9ue nous -lê+er.::ms Ql...\)( QCCd\l'lts d'ou+res ehoV'l$l5l"I~

Qrrti~e!. far OIudlnon en -tin ole. le~oVl. ~

Couplet:

1$~4 .tJt@5Is bi/El:3 22GS S 1J

1· Prol1l/O- ~e - l'nent le - \-et· vou, 1 mon voi - &in ,

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A l'enta\1t e.t $Q h'lc!re, mon voisit1..

Jn~onation. le mode de r« mineur ancien.

Rythme l'"Ot='pel .ole 10 croc.he.

Melodie. la '2,e phrose du re1rain.

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14C Leçon 1

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RYTHM~ .

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La FMEF à votre serVIce Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais (FMEF)

Le problème de l'emploi chez les enseignants préoccupe de façon prioritaire les organes de la FMEF. A fin de renseigner utilement les lecteurs de l'Ecole valaisanne, nous nous plaisons à publier ici la requête de notre Fédération au Département de l'instruction publiql/e, ainsi que la réponse de ce dernier.

Sion, le 9 juillet 1976.

Monsieur le conseiller d'Etat Antoine Zufferey chef du Département de l'instruction pu blique 1950 SION

Monsieur le conseiller d'Etat,

La situation de l'emploi chez les enseignants prtmaires de notre canton préoccupe au plus haut point les responsables de la FMEF.

A diverses reprises, nous avons eu. l'occasion de débattre de cette question avec votre chef du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, M. Anselme Pannatier, et de nous tenir ainsi ait courant de l'évolution de la situation en la matière.

Cependant, depuis quelque temps, certains échos, recueillis auprès de milieux intéressés, laissent transparaître une grande inquiétude face au spectre d'une pléthore imminente d'en­seignants dans certains cantons suisses.

Soucieux de disposer d'une information conforme à la réalité, nous vous demandons de bien vouloir nous renseigner sur les points suivants,'

1. Quelle est la situation de l'emploi chez les enseignants primaires, dans les différentes régions du canton, au débl/t de l'année sco­laire 1976-1977 ?

2. Y a-t-il, en Valais, risque de pléthore dans un proche avenir? Si tel devait être le cas, le Département de l'instruction publique est­il en mesure de nous renseigner d'ores et déjà sur les dispositions envisagées?

Nous vous remercions vivement de tOlIt l'in­térêt que VOLIS portez à la défense de la profes­sion d'enseignant et, dans l'attente de vos nou­velles, nOLIs vous prions de croire, -Monsieur le conseiller d'Etat, à l'expression de notre consi­dération distingllée.

Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires de l'Etat du Valais

Le président: Le secrétaire: Bernard Bornet Eras~ne Pitteloud

Département de l'instruction publique du canton du Valais

Sion, le 8 septembre 1976.

Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais 9, rue Pré-Fleuri 1950 SION

Monsieur le président, Monsieur le secrétaire fédératif,

Nous revenons à votre lettre du 9 juillet 1976 concernant la situation de l'emploi chez les enseignants primaires et sommes, à l'heure actuelle, en mesure de vous renseigner de ma­nière précise, la nouvelle année scolaire venant de commencer.

Dans le Bas-Valais, les preVISIons établies par le Service cantonal de l'enseignement pri­maire et des écoles normales se sont réalisées.

35

Tous les candidats et toutes les candidates di­plômés de nos Ecoles normales au printemps 1976 ont obtenu un emploi sans difficulté. Il a même fallu, pour pourvoir tous les postes, engager par anticipation quinze normaliennes de 4e année, section enfantine, autoriser qua­torzes maîtresses non diplômées en Valais à exercer provisoirement leur activité dans no­tre canton, permettre à une trentaine d'ensei­gnants et d'enseignantes bénéficiaires d'une au­torisation provisoire antérieure de poursuivre leur travail à titre temporaire dans nos classes officielles et donner enfin à deux maîtres de chez nous la possibilité d'enseigner au-delà de l'âge de 65 ans . Ce ne sont donc pas moins de 60 postes qu'il a fallu pourvoir ainsi par des mesures d'exception. De Jà à la pléthore, il existe une marge considérable.

La situation est différente dans le Haut-Va­lais où la pénurie est maintenant complète­ment résorbée. En ce moment trois instituteurs dont deux au service militaire jusqu'à la mi­novembre se sont annoncés au Département de l'instruction publique pour requérir un emploi. Ils n'auront probablement pas de poste fixe mais seront engagés dans des activités de rem­placement.

Ce qui vient d'être dit au sujet du Valais romand montre qu'il n'y a pas lieu de craindre une surabondance de maîtres pour J'année pro­chaine dans cette région. Dans la partie aléma­nique du canton, la situation sera plus serrée sans qu'elle provoque cependant de trop vives inquiétudes. Quant à un avenir plus lointain, tout dépendra en fait de l'évolution de notre économie.

Si l'éventualité d'une pléthore pour les an­nées 1978/ 1980 devait se préciser, tout un train de mesures préalables permettrait de la pré­venir ou d'en atténuer les effets; nous citons les principales: politique restrictive dans le domaine de la reconnaissance des diplômes étrangers au canton; application .des disposi­tions légales et réglementaires relatives à la ré-

36

admission des maîtres dans l'enseignement ; remplacement de cours de formation en emploi par des cours de durée continue; abaissement éventuel de la moyenne des élèves dans cer­taines catégories de classes ; augmentation des exigences de promotion des élèves dans les écoles normales et développement du secteur éducatif dans les institutions et établissements spécialisés.

A plus longue échéance, il est possible d'évi­ter la pléthore par des mesures restrictives à l'admission des élèves dans les écoles normales. Comme vous le savez, des dispositions ont été prises dans ce sens en 1976 et en 1977; elles produiront leurs effets dès 1981.

Il importe toutefois de signaler qu'il ne sera jamais possible d'ajuster parfaitement l'offre à la demande dans le domaine qui nous oc­cupe. En effet, les fluctuations de la conjonc­ture, les variations de la démographie, les im­pondérables de l'avenir empêchent dans l'es­pace de cinq ans qui sépare l'admission des élèves à l'école normale et leur entrée dans l'enseignement cette cqrrespondance idéale que l'on souhaiterait.

Nous pouvons néanmoins vous assurer que notre Département voue une attention très vive et continue à l'évolution de la situation et qu'il s'efforce, dans toute la mesure de ses possibi­lités, d'éviter aussi bien une pléthore à tous égards malsaine et dangereuse qu'une pénurie non moins préjudiciable.

Dans cette recherche d'un équilibre difficile et pourtant nécessaire, nous savons pouvoir compter sur votre aide et sur votre compré­hension. Aussi tenons-nous à vous exprimer nos remerciements.

Nous vous priàns d'agréer, Monsieur le pré­sident, Mqnsieur le secrétaire fédératif, l'assu­rance de notre considération distinguée.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

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Admission aux sections littéraire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

VU les articles 2, 4, 14 et 39 du règlement général du 26 août 1970 concernant les éta­blissements de l'enseignement secondaire du deuxième degré;

Vu les dispositions des articles 29, 33, 36 et 39 du règlement de l'Ecole normale du 21 avril 1964;

Vu les dispositions du décret du 16 mai 1972, du règlement d'application du 20 décembre 1972 et du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orienta­tion;

Sur proposition des services de l'enseigne­ment primaire et secondaire,

décide: Les dispositions ci-après concernant l'admis­

sion aux sections littéraire, scientifique, socio­économique, pédagogique et commerciale du canton du Valais pour l'année scolaire 1977-1978 sont adoptées.

Article premier

Admission

La première année des sections littéra ire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale est ouverte aux élèves de la deu­xième ou de la troisième année de la division A du cycle d'orientation.

Pour y être admis, les exigences suivantes doivent être remplies: a) Conditions générales:

une moyenne générale de 4,0 dans l'ensem­ble des branches ainsi que dans les branches du premier groupe (langue maternelle, deu­xième langue, mathématiques) ;

- un préavis favorable du conseil de classe; b) Conditions spécifiques: - . une moyenne de 4,0 en langue materne]]e

pour l'accès en section littéraire; - une moyenne de 4,0 en mathématiques pour

les sections scientifiques et socio-économi­que;

la réussite d'un examen particulier ayant le caractère d'un concours pour l'admision à la section pédagogique.

Art. 2 Examen de promotion

Les élèves fréquentant la classe de deuxième A du cycle d'orientation sont astreints à des examens de promotion.

Cet examen organisé par le Département de l'instruction publique a lieu les jeudi et ven­dredi 2 et 3 juin 1977.

La note finale de promotion s'obtient en combinant ce]]es des trois trimestres et celle de l'examen de promotion. Les notes des trois trimestres sont affectées du coefficient 1, la note de l'examen de promotion du coefficient 1 éga­lement.

Art. 3 Préinscription et inscription

Les directions des écoles du cycle d'orienta­tion doivent transmettre, aux directions des établissements secondaires du deuxième degré, jusqu'au 15 avril 1977 sur formule ad hoc, la liste de leurs élèves de 2 A avec indication de leurs notes.

Le délai d'inscription définitive est fixé au 30 juin 1977. Elle s'effectue individuellement avec la remise du livret scolaire.

Art. 4 Autres candidats

Les autres candidats provenant d'une classe de 2 B ou de 3 B du cycle d'orientation, d'éta­blissements privés ou de l'extérieur du canton, sont admis sur la base des résultats d'un exa­men général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils dési­rent fréquenter.

Art. 5 Organisation de l'examen

L'organisation et la surveillance des examens prévus à l'article 2 incombent à la direction des établissements sous le contrôle du Départe­ment de l'instruction publique.

La correction des travaux est assurée par la direction de chaque école. Le barème pour l'épreuve commune est établi par le Départe­ment de l'instruction publique.

37

Art. 6 Contrôle de l'examen

Les travaux corrigés restent en possession de la direction de chaque établissement qui les tient à disposition de l'inspecteur avec un ta­bleau récapitulatif des résultats.

L'inspecteur peut, dans les huit jours, pro­céder à un contrôle par sondage. Si une modi­fication est envisagée, il en avise la direction intéressée. En cas de divergence, le cas est sou­mis au chef du Service de l'enseignement se­condaire: le recours au chef du Département de l'instruction pu blique est réservé.

Art. 7 Caractère provisoire

Durant toute la premère année, l'admission dans les sections gymnasiales, pédagogique et commerciale revêt un caractère provisoire.

Si, pendant cette année, le conseil de classe respectivement pour l'Ecole normale la confé­rence des professeurs estime qu'un élève n'est pas en mesure de suivre ses cours avec profit, il adresse un rapport motivé à la direction de l'école. Celle-ci, en accord avec l'inspecteur, décide de l'orientation à donner à l'élève après avoir pris contact avec les parents.

Art. 8 Section pédagogique

En ce qui concerne la section pédagogique, les dispositions des articles 36 et 39 du règle­ment de l'Ecole normale du 21 avril 1964 de­meurent réservées.

Art. 9 Litiges

Les difficultés qui peuvent surgir dans l'in­terprétation ou l'exécution des présentes dispo­sitions sont tranchées par le Département de l'instruction publique.

Art. 10 Recours

Les cas de recours sont de la compétence du Département de l'instruction pu blique. Sous ré­serve de la législation cantonale en vigueur, le

38

chef du Département de l'instruction publique tranche en dernière instance.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zllfferey

Sion, le 15 octobre 1976.

Admission au CO

LE CHEF DU DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

VU les dispositions du décret du 16 mai 1972, du règlement d'application du 20 décembre 1972 et du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orienta­tian;

Sur proposition du Service de l'enseigne­ment .secondaire,

décide:

Les dispositions ci-après concernant l'admis­sion au cycle d'orientation pour l'année scolaire 1977-1978 sont adoptées.

Article premier Principe

Les élèves ayant terminé la SIXleme pri­maire sont admis dans l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu'ils aient satisfait aux conditions de promotion.

Art. 2 Conditions d'admission en divisions A et B

Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observation (5e et 6e années), obtien­nent une note moyenne entre 4,0 et 6 sont ad­mis au cycle d'orientation.

Ils peuvent, 'moyennant la réussite d'un exa­men, accéder à la division A ; les élèves dont la moyenne de promotion est de 5,0 et plus sont dispensés de cet examen.

Demeurent réservées les dispositions de l'ar­ticle 4 ci-après.

Art. 3 Redou blement de la sixième primaire

et admission en classe terminale

Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 peuvent redoubler la sixième primaire s'il leur reste plus de deux années de scolarité obliga­toire à accomplir.

Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'article 2 ci-devant et qui n'ont plus que deux années de scolarité obligatoire à accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du cycle d'orientation.

Art. 4 Limite de l'admission sans examen

Dans les cas où les appréciations chiffrées du dossier scolaire sont manifestement trop généreuses, le Département de l'instruction pu­blique fixe le pourcentage d'élèves admis auto­matiquement en division A. A cette fin, J'ins­pecteur scolaire est chargé d'établir un rapport particulier sur les classes dans lesquelles plus de 41 70 des élèves atteignent la moyenne de 5,0 et plus.

Art. 5 Date de l'examen

L'examen d'admission prévu est ouvert éga­lement aux élèves des écoles privées et dans les cas particuliers définis par le Département de l'instruction pu blique. Tl a lieu le lundi 13 juin 1977, à 8 h. 15, dans chaque école du cycle d'orientation.

L'examen dure toute la journée.

Les candidats, exception faite de ceux des écoles privées, recevront une convocation du centre scolaire du cycle d'orientation concerné.

Art. 6 Cas particuliers

L'élève dont la moyenne de promotion est suffisante pour accéder au cycle d'orientation ne peut redoubler la sixième primaire. Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolon­gée etc.) sont de la compétence du Départe­ment de l'instruction publique.

Art. 7 Résultats

Les élèves qui obtiennent] 20 points et plus sont admis en division A, les autres en divi­sion B.

Les cas particuliers sont de la compétence du Département de l'instruction publique.

Art. 8 Examen complémentaire

Les candidats qui, pour cause de maladie, ne peuvent pas participer aux examens, doi­vent, au préalable, faire parvenir un certificat médical au Service cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement pour une nouvelle session.

Le Département de l'instruction publique peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure.

Art. 9 Droit de regard

Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et les inspecteurs peuvent consulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bonne information et un bon contact entre les intéres­sés.

Art. 10 Inscription au cycle d'orientation

Tous les élèves mentîonnés à l'article pre­mier doivent être inscrits au centre scolaire régional par les communes intéressées jusqu'au 6 juin 1977.

L'inscription se fait au moyen d'une formule ad hoc qui sera remise au personnel enseignant par les soins de la commission scolaire qui est chargée de la retourner dûment remplie et si­gnée en trois exemplaires.

L'inscription parvient à la direction du cy­cle d'orientation accompagnée du dossier de chaque élève.

La date du 6 juin ne supprime pas l'obliga­tion, pour les communes, d'annoncer les effec­tifs probables des divisions A et B aux centres scolaires pour le 1 er mai, selon l'article 5 du règlement général du 15 novembre 1973.

39

Art. Il Litiges

En cas de contestation, les parents du can­didat pourront adresser une réclamation écrite, dûment motivée au Service cantonal de l'ensei­gnement secondaire dans les vingt jours qui suivent la notification des résultats. 11 est pos­sible de recourir dans le même délai contre la décision du service auprès du chef du Départe­ment de l'instruction pu blique. Sous réserve de la législation cantonale en vigueur, le chef du Département de l'instruction publique tranche en dernière instance.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

DISPOSITIONS du 15 octobre 1976

concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orientation

1. Bases légales

1.1 Décret du 16 mai 1972 concernant l'in­troduction du cycle d'orientation, article 2;

1.2 Règlement d'application du 20 décembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, article 7 ;

1.3 Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation, articles 3, 15, 19, 20 et 21.

2. Généralités

2.1 Article 21. Transferts

Le passage d'une division à une autre est possible pour les élèves qui, manifestement, ne paraissent pas à leur place. Le passage inter­vient en général pendant le premier trimestre de l'année.

Le conseil de classe auquel est associé le conseiller d'orientation propose et motive le transfert d'un élève. La commission scolaire ou la direction d'école, en accord avec l'inspecteur, décide du passage après avoir pris contact avec les parents de l'élève.

40

Les points 4.2.1.1 et 4.3 ci-après demeurent réservés.

2.2 Principe

Le transfert d'une division à l'autre vise uni­quement à intégrer l'élève dans une classe cor­respondant mieux à ses aptitudes et à ses possi­bilités intellectuelles, physiques et psychiques. En aucun cas un transfert ne doit être imposé pour des raisons de comportement ou autres.

2.3 Procédure

2.3 .1 Chaque proposition de transfert relève du conseil de classe qui la fonde sur le dossier scolaire, le rapport écrit du titulaire de classe et le préavis écrit du conseiller d'orientation. Cette proposition est soumise par la commis­sion scolaire ou la direction d'école aux maîtres intéressés des deux divisions.

Avec l'accord de l'inspecteur, la commission scolaire ou la direction d 'école décide selon les normes ci-après.

Les cas exceptionnels sont du ressort du Dé­partement de l'instruction pu blique.

2.3.2 Les transferts se font en principe à la Toussaint ou à la fin du premier trimestre. Tout transfert survenant après le début du troisième trimestre est assimilé à un transfert en fin d'année.

2.3.3 Avant chaque décision un entretien avec les parents doit avoir lieu et la décision motivée leur est transmise par écrit avec indi­cation de la voie de recours.

2.3.4 Les pièces justifiant le transfert et la décision communiquée aux parents font partie intégrante du dossier scolaire.

3. Transfert en cours d'année

3.1 Transfert de la division A en B

3.1.1 Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou si les conditions suivantes sont c;umulativement remplies:

la moyenne des branches principales (lan­gues, mathématiques) et la moyenne gé­nérale n'atteignent pas 4,0 ;

l'élève ne manifeste pas un intérêt suffisant pour le program~~ de la division A et la voie d'études choIsIe;

- l'élève se trouve parmi les derniers la 0/0 de sa classe 1.

3.1 .2 Aucune propositi?n de transfe!·t. ne se­ra faite sans que le consetl de classe n a~t ana­lysé les causes des insuffisances s~o.lalre~ et envisagé les autres moyens ~'y remedler : etu­des surveillées, cours d'appUI, etc.

3.2 Transfert de la division B en A

3.2.1 Il peut être prop?sé par le conseil de classe si les conditions SUIvantes sont cumula­tivements remplies:

- la moyenne des branches ~ri.ncipales e,t la moyenne générale sont superIeures ou ega-Ies à 5,0 ; . 01 d l'élève se trouve parmi le premIer 10 /0 e sa classe 1 ; . , A

l'élève fait preuve d'un grand mteret sco­laire.

3.3 Transfert de la division B générale en classe B terminale

3.3.1 Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la dem~nde ou si les conditions suivantes sont cumulatIvement remplies: - la moyenne des branches principales (~a~­

gues, mathématiques) et la moyenne gene-raIe n'atteignent pas 3,0;. , A •

l'élève ne manifeste pas un I.n~e~et suffI~al~t pour le programme de la dIVISIOn B gene-

raIe; . 01 d l'élève se trouve parmi le der11ler la / 0 e sa classe 1.

3.3 .2 Aucune propositi?n de transfe;t. ne se­ra faite sans que le conseIl de classe n a~t ana­lysé les causes des insuffisa,nces s~o.laI~e~ et envisagé les autres moyens d.y remedler . etu­des surveillées, cours d'appUi, etc.

1 Pour tout transfert, en cours co.mme en fin d'an­née, le la % se ra~porte à l'effectIf de la classe en début d'année scolaIre.

Ces cas sont examinés préalablement par le conseiller d'orientation .

Plus qu'ailleurs, un contact étroit avec l~s parents est ici indispensable avant chaque de­cision.

3.4 Transfert de la classe B terminale en classe B générale .

Un tel transfert est envisageable dans les SI-tuations suivantes:

l'élève a réalisé des progrès scolaires qU,i laissent espérer une intégration normale a la division B générale; . ,. le conseil de classe et le conseIller d .onen­tatï.-:m sur la base d'une étude attentIve du cas, proposent ce transfert.

4. Transfert il la fin de l'année scolaire

4.1 Généralités Ce transfert se fait, en principe, selon ,les

mêmes critères et la même ~r?c.édure qu en cours d'année scolaire. Les decislOns dOl~ent être prises, dans toute la mesure du pOSSible. jusqu'au 10 juillet. .

Cf. points 2.3.1,2.3.3,2.3.4 des présentes diS­positions.

4.2 Passage de division B en division A 4.2.1 Passage au degré -parallèle ou à un de-

gré inférieur. , 4.2.l.1 A la fin de chacune des ann~es de l~

division B, l'élève promu p.e~t se pres~nter a un examen d'entrée en divlslo.n A, S?lt dal:s la classe parallèle à celle qU'li termme, salt dans une classe de degré inférieur. Cet ,~xamen est organisé par le Département de 1 mstruc-tion pu blique. ."

4.2.1.2 A la fin de la premlere ann~e de la division B, un élève peut être propose par le conseil de classe pour un tral:sfert sans exa-men en 1 A aux conditions SUIvantes: . .

la moyenne annuelle des branches p:l~lCI­pales et la moyenne générale sont supeneu-res ou égales à 5,0 ; . l'élève se trouve parmi le premier 100/0 de la classe 1 ;

41

- l'élève fait preuve d'un grand intérêt sco­laire.

4.2.1.3 A la fin de la deuxième année de divisi?n B, un élève peut être proposé par le conseIl de classe pour un transfert sans examen en 2 A ou en 1 A aux conditions suivantes:

- la moyenne annuelle des branches princi­pales et la moyenne générale sont supé­rieures ou égales à 5,0 ;

- l'élève se trouve parmi le premier 10 0/0 de sa classe 1 ;

- l'élève fait preuve d'un grand intérêt sco­laire.

4.2.2 Passage à un degré supérieur

4.2.2.1 Un élève de la classe 1 B peut, en fin d'année être directement proposé pour la classe de 2 A dans les conditions suivantes:

- la moyenne annuelle des branches princi-pales et la moyenne générale sont supé­rieures ou égales à 5,0 ;

- le conseil de classe préavise favorablement cc transfert;

- l'élève se trouve parmi le premier 10 0/0 de sa classe 1 ;

- l'élève doit réussir l'examen figurant sous le point 4.2.1.1.

4.2.2.2 L'élève pourra au besoin être astreint à un cours de rattrapage pendant les vacances.

4.2.2.3 L'élève qui ne réussit pas l'examen de promotion, toutes les autres conditions étant remplies, peut accéder à la classe de 1 A.

4.2.2.4 Dans les cas exceptionnels, un pas­sage de 2 B en 3 A peut être effectué dans des conditions analogues.

4.3 Passage de division A en division B

Lorsqu'un élève n'est pas promu dans un degré de la division A et qu'il a déjà doublé cette classe, il doit être transféré au degré su­périeur de la division B.

1 Pour tout transfert, en cours comme en fin d 'an­née, le 10 % se rapporte à l'effectif de la classe en début d'année scolaire.

42

4.4 Passage d'une classe B générale en B ter­minale ou B terminale en B générale

4.4.1 Un passage en fin d'année, d'une classe B générale en classe B terminale peut être ef­fectué par analogie au point 4.3.

4.4 .2 Un passage d'une classe B terminale à L1ne cI.a~se B générale est envisageable dans les conditions définies au point 3.4.

5. Promotion

5.1 Généralités

, L~ prof!1olion de l'élève à l'intérieur du cycle d OrIentatIOn est réglée par l'article 19 du rè­glement général du 15 novembre 1973.

5.2 Promotion aux sections gymnasiales

. L'accès aux sections gymnasiales, commer­c.lale et pédagogique est réglé par des disposi­tions particulières.

5.3 Admission à l'école de commerce

A la fin de la troisième année de division B les élèves peuvent se présenter à un examel~ d'admission en première commerciale, section diplôme. La préinscription doit être faite en principe, pour le 15 avril de l'année scol~ire en cours auprès de la direction de l'école de commerce qu'ils désirent fréquenter.

6. Dispositions finales

6.1 Les présentes dispositions entrent en vi­gueur le 15 octobre 1976 et abrogent celles du 1er octobre 1975.

6.2 Les cas de recours sont de la compétence du Département de l'instruction publique. Sous réserve de la législation cantonale en vigueur, le chef du Département de l'instruction pu blique tranche en dernière instance.

Le chef du Département de l'instruction publique

A . ZlIfferey

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

Les enseignants qui prétendent avoir droit au brevet pédagogique au terme de la présente année scolaire sont priés de faire parvenir la formule ci-dessous dûment remplie au Service cantonal de l'enseignement primaire et des éco­les normales pour le 30 novembre 1976.

Remarques

- Le certificat de maturité pédagogique ou le diplôme de maîtresse enfantine sont déli-

vrés après 5 ans, respectivement 4 ans de formation à l'école normale.

- L'autorisation d'enseigner est obtenue après la première année d'enseignement accom­plie avec succès (l'année d'ense~gnement e!1 qualité de stagiaire n'est pas pnse en conSi­dération).

- Le brevet pédagogique est délivré 4 ans après l'obtention de l'autorisation d'ensei­gner.

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

1. Curriculum

Nom

Prénom

Né(e) le

Rue

Domicile (No postal) ...... ... ..................... ..... .. ... ... ............ .

Tél. privé

Tél. de l'école

Etat civil: célibataire 0 marié 0 veuf 0

2. Lieu d'enseignement en 1976-1977

Commune

Lieu

Degré

Année de programme .. .. ............. .. .. .. .................. ............ ..

3. Titres

Obtention:

- du certificat de maturité pédagogique

à la fin de l'Ecole normale en 19 ... .. .. .. / 19 ...

1 Très important: communiquer sans retard ~ tout changement d'état civil ou d'adresse.

- de l'autorisation d'enseigner à la fin de

l'année scolaire 19 ... .. .. / 19 ... ..

oro 43

4. Année de ser.:vice (indiquer également l'année d 'ens~ignement en qualité de stagiaire et les rem­placements eventuels).

Année scolaire Lieu d'enseignement

Entrée dans l'enseignement en Valais (sans la dernière année d'école normale)

Interruption d'activité du

Motif de l'interruption

Classe année de progr. Nbre de semaines

Jour Mois Année

au

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)

Année Cours Lieu Nbre de jours

, ......................................... ........ .. ............. , . ........................ ............. , .............. .. ............ ................................................. .............. .. ..... .. ....... .. ... .......................... ,

.............. ....................... ....... .............................. ...... ..... ........... ......... ............. ................. ....... ................. ......................................... ....... .................. ..................... ,

.... ......... ..... ............. .. .......... .... ... ...... .. .. .......... ......... ... ........... ..... ... ..... .. .. ......... ... .. . ................................. .. ... .. ................. .............. ... ...... ... ....... .. .. ... .. ......... .... ...... ..

............ ........ ..... .... .. .. .... ........... ..... ...... ............... ........... ..... ........ ... ... ...... ... .... ... ............ ...... .... .. ..... .................. ...... ..... ............. ........... ............ .... ........................ ..

..... .. .. ....... ......... .. .................... .... .. ... ............. .. ....... ...... ................ ...................... ... ...... .. .. ....... .. .... .... ... ............... ... .. .. ........... .. ............ ....... ... ....... .. ..........................

6. Remarques

Lieu, date Signature :

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AUX ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES DE 1re ANNEE PRIMAIRE

Le mode d'évaluation du travail des élèves de 1re année primaire et la manière de rem­plir le nouveau carnet scolaire feront l' objet d'une information particulière lors des rencon­tres de novembre prévues dans le programme des activités de perfectionnement pour l'an­née scolaire 1976-1977.

Nous prions les intéressés

- d'attendre que ces rencontres dans les ar­rondissements respectifs aient eu lieu avant de remplir le carnet scolaire; d'apporter lors de la séance, un exemplaire du nouveau carnet scolaire.

SKAUM - COSMA Commission suisse des moyens audiovisuels

MINI-FESTIVAL DE LAUSANNE 3 - 4 décembre 1976

Instituée par la Conférence suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publique, la Commission suisse pour les moyens audiovi­suels et l'éducation aux mass media (COSMA) a commencé ses travaux en septembre 1975, sous la présidence de Monsieur Eugène Egger de Genève.

Les principaux buts visés par cette commis­sion sont les suivants: a) coordonner et favoriser l'acquisition et la

distribution des moyens audio-visuels, sur le plan suisse et celui des diverses régions de notre pays;

b) favoriser la production et l'adaptation des MAV;

c) organiser et coordonner la documentation et l'information concernant les MA V et l'éducation aux mass media en collabora­tion avec les centres de documentation pé­dagogique existants ;

D'autre part, une partie de la séance étant réservée pour répondre aux questions et per­mettre un échange mutuel, nous demandons aux participants de s'y préparer en réfléchis­sant aux difficultés qu'ils ont rencontrées et éventuellement en apportant des idées, expé­riences, travaux d'élèves réalisés en classe.

Enfin nous invitons les intéressés à s'expri­mer lors de cette réunion sur les cours de per­fectionnement à organiser pour le personnel en­seignant de ] re année primaire en été 1977.

Département de l'instruction publique Le chef du Service de l'enseignement primaire

et des écoles normales A. Pannatier

d) favoriser la formation en vue de l'utilisation des MAV et l'éducation à la compréhension des mass media.

Divisée en deux sections, l'une alémanique et l'autre romande et tessinoise, la COSMA compte, au sein de ces sections deux groupes de travail: l'un s'occupant essentiellement de production de MA V, l'autre d'organisation de cours et de manifestations. .

Dans une première phase, le groupe romand­tessinois « cours et manifestations» a pris l'ini­tiative d'organiser deux journées de réflexions et de discussion qui auront lieu les 3 et 4 dé­cembre 1976, au Centre d'initiation au cinéma, chemin du Levant 25, Lausanne .

La première journée (vendredi 3 décembre), animée par Monsieur J.-P. Golay, directeur du Cr.C., aura pour thème Le film documentaire et l'école. Il y sera projeté des films de la Cen­trale du Film scolaire de Berne, documents traitant du mnnde actuel et de notre environne­ment.

n s'agit de permettre au corps enseignant a) de visionner un certain nombre de films

récents, facilement disponibles et

45

b) d'en discuter avec les coIIègues les possibi­lités d'exploitation dans l'enseignement. La deuxième journée (samedi 4 décembre)

animée par M. Bettex, responsable MA V à l'1RDP, sera consacrée à une présentation de montages audiovisuels réalisés en Suisse ro­mande par des maîtres et leurs élèves.

Le but de cette journée est de mettre en évi­dence, d'une façon concrète, l'emploi de MA V dans différentes disciplines et à des niveaux d'enseignement divers. La plupart des réalisa­teurs seront présents et participeront aux dis­cussions qui auront lieu après chaque présen­tati~n . . 11 s'agit de faire. connaître au corps enseIgnant quelques expénences de réalisations originales et intéressantes qui sont le plus sou­vent ignorées.

L'inscription à ces journées est gratuite.

Les enseignants qui désirent y participer doi­vent obtenir de leurs autorités scolaires les per­missions nécessaires. Les DIP en ont été aver­tis .

Afin de permettre aux organisateurs de faire parvenir aux participants le programme détail­lé et la documentation utile, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir retourner le bulletin d'inscription ci-dessous à

Monsieur René JEANNERET Président de la Commission COSMA Cours et manifestations ' 4, rue DuPeyrou 2000 Neuchâtel

jusqu'au 26 riovembre 1976.

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Le (la) soussigné(e) participera

o à la journée « Ecole et Document» du ven­dredi 3 décembre 1976

o à la journée Mini-Festival du samedi 4 dé­cembre 1976

o aux deux journées.

Nom:

Prénom: ... .... ..... ..... .

Adresse:

.. .......... .. ............ .. ......... .. ....... . ............ ... ... ............. ...

Ecole:

Niveau d'enseignement:

0 primaire

0 secondaire inf.

0 secondaire sup.

0 technique et prof.

0 autre

Forum des Jeunes Helvétas

Dès l'automne 1976, Helvetas, Association Suisse d'Assistance Technique, organise diver­ses actions de propagande dans le cadre du Forum de Jeunes.

Par un engagement créatif, appropne (concours d'affiches; marchés publics, concours de journalisme, etc.) la jeunesse suisse pourra se familiariser avec les thèmes et problèmes du tiers monde. Cette génération, qui devra de­main déjà pratiquer la politique de développe­ment, reçoit ainsi aujourd'hui l'occasion d'exer­cer la solidarité. Et elle le fait avec enthousias­me ! Les actions Forum de Jeunes des années précédentes (1968-1970) ont eu un plein suc­cès. Des dizaines de milliers d'enfants et de jeunes de toutes les contrées du pays y ont participé, ont fourni des travaux pleins d'idées, ont accompli des performances remarquables grâce surtout à l'initiative d'institutrices et ins­tituteurs engagés.

Les répercussions de ces actions sur le monde des adultes, parents, connaissances et amis, ont été très sensibles. Au cours de ces campagnes le principe de base d'Helvetas - une solidarité active avec les peuples du tiers monde - a été mieux propagé auprès de larges couches de l'opinion publique que pendant les treize an­nées d'activité d'Helvetas qui les ont précé­dées.

Aujourd'hui des efforts certainement plus importants encore, sont nécessaire pour que la majorité de notre peuple prenne conscience de son devoir de solidarité envers les populations miséreuses d'Afrique, d'Asie, ou d'Amérique latine. La reconvalescence laborieuse de l'éco­nomie, le sourd sentiment d'insécurité qui sub­siste, ne s'aténuent que lentement, d'où la diffi­culté accrue d'éveiller une compréhension ac­tive pour les exigences de la politique de déve­loppement.

Il faut donc de nouvelles impulsions pour arriver à ce but, car la misère inimaginable des hommes dans le tiers monde n'a pas dimi­nué, bien au contraire.

Le travail de l'enseignant avec une jeunesse spontanée, libre d'idées préconçues, nous a ap­porté de tout temps des suggestions nouvelles, critiques, précieuses. La capacité d'enthou­siasme, l'engagement en particulier pour des but humanitaires constatés, ne peuvent être as­sez estimés à leur juste valeur. Par bonheur le temps est passé où le maître devait faire lui­même un pénible travail pour arriver à intégrer dans son enseignement des thèmes de la poli­tique de développement. Aujourd'hui du ma­tériel adéquat, des exposés et des faits actuels, sont rassemblés au fur et à mesure, adaptés aux nécessités d'un enseignement méthodique et mis à sa disposition. De même plusieurs sources d'information peuvent être consultées sur toutes les questions entrant en ligne de compte. Le Forum des Jeunes d'Helvetas qui est relancé cet automne après un arrêt de 6 ans invite garçons et filles de notre pays à peindre, dessiner, bricoler ou écrire. Par leurs travaux originaux, créatifs, ils participeront ac­tivement à la formation de l'opinion, condui­sant ainsi spontanément à de nouvelles idées, permettant de familiariser d'autres personnes avec les problèmes qui nous préoccupent.

Des exemplaires gratuits de la publication «Partenaires Forum de Jeunes» (avec les infor­mations d'actualité et de nombreuses sugges­tions pour la campagne qui débute), ainsi qu'un montage audio-visuel sont mis à disposition par Helvetas.

(Helvetas, Asylstrasse 41, 8030 Zurich, tél. (01) 472300).

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L'ETOILE DES ENFANTS ou

CHRISTOPHE N'A PAS LE TEMPS

Un livre de bricolage UNICEF pour le temps de l'Avent

Un calendrier de l'Avent fait partie de la préparation de Noël, tout comme les couron­nes, la fête de la St-Nicolas et l'odeur des bis­cuits à la cannelle: chaque jour réserve une surprise derrière la petite fenêtre, et l'impa­tience augmente de jour en jour. L'ambiance dans laquelle nous vivons, nous et nos enfants, pendant le temps de l'Avent et de Noël, est particulièrement belle; c'est un temps béni, d'abondance et de joie.

Mais~ hélas! le monde n'est pas parfait. JI n'y a pas partout de l'ordre. Des enfants vivent dans le besoin et la détresse; Ja misère et le désespoir, la peur et la terreur règnent chez les hommes. Peur de la maladie, peur de la faim. Il faut du courage pour faire comprendre à nos enfants que le monde est affligé de bien des maux, et cela même pendant les réjouissances du temps de l'Avent.

Ce courage, Je comité suisse de l'Unicef le prouve par ce nouveau livre de bricolage de l'Avent qui explique aux enfants, durant les 24 jours qui précèdent Noël, que notre monde n'est pas en ordre et même qu'il est régi par un monstre. Ce monstre, c'est « l'indifférence », c'~st « ne pas avoir le temps », c'est « ignorer », c'est « négligence» et « orgueil ». Jusqu'à ce jour, ce monstre n'a pas pu être vaincu par les adultes. Pour le corn battre, les adultes ont besoin que les enfants participent à la lutte.

Mais comment peut-on annoncer cet impor­tant message aux enfants? L'Etoile des en­fants * montre, pendant 24 jours, l'histoire de

* L'Etoile des Enfants, un livre de bricolage UNICEF pour le temps de l'Avent, texte de Max Bol­liger, adapté en français par Bernard Clavel, illustré par Fred Bauer, Zurich, 1976.

On l'obtient au comité suisse de l'UNICEF, Werd­strasse 36, 8021 Zurich, téléphone (01) 234030 ou 23 1806, au prix de Fr. 13.80.

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Christophe qui part à la recherche du monstre. 11 voyage pendant sept ans du nord au sud, de J'est à l'ouest. Au cours de son voyage, il rencontre chaque année un enfant. Ces enfants vivent dans la peur. Ils ont peur de la neige, de J'eau, de l'obscurité, des tremblements de terre, de la maladie, de la bagarre et de la faim. Les enfants demandent de l'aide à Chris­tophe. Mais, sept fois, Christophe se détourne. TI n'a pas le temps. 11 n'a qu'une chose en tête: découvrir le monstre et le combattre. Ce n'est que lors de sa rencontre avec l'enfant Jésus, la huitième année de son voyage, que Chris­tophe réalise qu'il a déjà rencontré sept fois Je monstre, et il s'effraye de son aveuglement. Alors, tous les enfants qui l'avaient supplié de les aider lui apparaissent. 11 sait maintenant où il doit chercher le monstre. Mais peut-il, seul, le vaincre? N'a-t-il pas besoin de l'aide de nous tous?

Les enfants à qui l'on explique l'important message de Noël sont attristés. Pendant quel­ques instants ils participent aux souffrances du monde et des autres enfants. Cela les fait réfléchir et, l'espac~ d'un moment, ils se ren­dent compte que leur bien-être ne va pas de soi. Ils se souviennent aussi de conversations tenues à table sur des catastrophes, de nouvel­les de la télévision sur des enfants qui vivent dans la misère, ou encore de photographies d'enfants vues sur des panneaux d'affichage, demandant des dons en leur faveur. Nous som­mes tentés d'éviter à nos enfants de connaître la cruauté qui règne dans le monde. Nous ai­merions plutôt leur dépeindre un monde joyeux et paisible. Toutefois, nous devons aussi parler de la misère à nos enfants et leur apprendre à ne pas l'ignorer. Ainsi seulement peut-on es­pérer arriver un jour à ce que Jes droits de tous les enfants soient respectés, afin qu'ils puissent vivre dignement, sans aucune discri­mination, condition nécessaire au plein épa­nouissement de chaque individu.

L'histoire de Christophe a été écrite pour des enfants qui commencent à lire mais elle intéressera aussi les plus petits. Les textes de

Max Bolliger, adaptés en français par Bernard Clavel, sont judicieusement illustrés par Fred Bauer. En plus, il y a huit feuilles comprenant chacune trois parties à découper et que l'on colle sur le poster annexé. Le tout forme une étoile qui sera complète le jour de Noël.

Même les tout petits peuvent faire cette étoile. Ce n'est pas seulement au foyer qu'elle trouvera son rayonnement pendant le temps de l'Avent. Dans les jardins d'enfants, elle sera aussi la bienvenue 'et, dans les classes primai­res, elle provoquera des conversations et sti­mulera des discussions, en particulier sur les droits de l'enfant. La Déclaration des droits de l'enfant, adoptée à l'unanimité par l'assem­blée générale des Nations Unies, le 20 novem­bre 1959, est d'ailleurs reproduite sous forme abrégée à la dernière page du petit livre. Ces discussions pourront peut-être même conduire à une action commune l'année suivante.

Ce calendrier de l'Avent est inhabituel et at­trayant. Ceux qui en feront cadeau à leurs en­fants, leurs neveux et nièces, leurs petits-en­fants ou filleuls auront contribué par là, tant soit peu, à la lutte contre le monstre.

Noa Vera Zanolli (traduction)

TOURNOI DE BASKETBALL

DU 11.12.1976

Le traditionnel tournoi de basketball des en­seignants aura lieu à Monthey, à la salle du Reposieux.

Le rendez-vous est fixé à 13 h. 30, le samedi Il décembre 1976.

Les inscriptions doivent parvenir pour le sa­medi 4 décembre 1976 à l'adresse ci-dessous:

PIERRE BRUCHEZ 54, rue de Lausanne 1950 SION Téléphone (027) 22 69 85

P.-S. - TI est possible d'inscrire une équipe homme, une équipe dame mais pas d'équipe mixte.

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1976 Année européenne des zones humides Dans le cadre du vaste programme d'infor­

mation qu'elle mène pour cette année des zo­nes humides, la Ligue suisse pour la protec­tion de la nature a demandé à M. Paul Gé­roudet, éminent ornithologue et naturaliste, l'autorisation de pu blier des extraits d'une étude qu'il a faite sur la conversion des gra­vières. Les zones humides, naguère nombreu­ses dans notre pays, ont peu à peu été « assai­nies» sans beaucoup de discernement et il faut saisir chaque occasion de recréer maintenant ces biotopes d'une nécessité primordiale pour nos oiseaux, notre faune et notre flore . La récupération des gravières du point de vue

de la sauvegarde de la nature

L'ouverture de gravières, notamment dans les régions de plaine, a pris une très grande expansion, accélérée encore par les exigences de la construction des autoroutes. Il s'ensuit qu'un peu partout le problème de la récu­pération de ces terrains se pose avec acuité, aussi bien du point de vue agricole que de celui de la sauvegarde du paysage et de la nature.

Ces exploitations ont des dimensions très variables, parfois gigantesques par leur éten­due et leur profondeur. En de nombreux cas, elIes peuvent atteindre des nappes phréatiques et touchent donc à des réserves d'eau qui sont

50

précieuses.

On constate que la nature tend à coloniser les lieux exploités, dès qu'elle en a le temps. D'anciennes gravières sont devenues des refu­ges pour une flore et une faune d'autant plus intéressantes que leurs biotopes naturels ont été largement supprimés. Ces lieux sont aussi devenus par là-même des sites favorables à l'étude et à l'éducation de la jeunesse. Mais après une période d'abandon, ils sont en gé­néraI repris à la nature par le rem blayage, qui anéantit ces refuges et ne donne pas toujours les résultats escomptés. 11 apparaît qu'aux so­lutions traditionnelles apportées à la récupéra­tion des gravières, il était urgent d'en ajouter

de nouvelles et de présenter des suggestions concernant leur aménagement.

Transformation en « zone verte»

En de nom bi'eux cas, c'est l'affectation la plus opportune à longue échéance, en ce sens que d'abord elle permet d'économiser de l'hu­mus au profit de meilleures terres arables, puis parce qu'elle peut satisfaire soit un intérêt de conservation de la nature, soit un besoin social, les deux pouvant être mêlés ou séparés. Enfin, elle répond aussi aux intérêts de la protection des eaux et du paysage.

Zone verte réservée à la nature Toute gravière désaffectée peut devenir une

réserve naturelle, surtout si elle comporte une mare permanente ou un étang.

La gravière « sèche» peut être simplement laissée à la régénération normale de la végéta­tion. On peut aussi concevoir un modelage des talus se rapprochant le plus possible d'un relief naturel et réservant: des zones sèches ensoleil­lées, des mini-steppes, des sites pierreux, des massifs de broussailles, des bouquets d'arbres, etc., de façon à permettre l'implantation d'une micro-faune et d'une flore variées.

La gravière possédant une nappe d'eau ou un affleurement humide mérite plus que toute autre de devenir une réserve naturelle. L'exca­vation dirigée d'étangs aux profondeurs va­riées, aux rives en pente douce et de contours sinueux, avec des îlots plats, permet d'y créer un milieu aquatique d'autant plus intéressant qu'il est plus vaste et plus diversifié. Si on peut combiner avec l'aménagement «sec» déjà esquissé, il est possible sans beaucoup de frais de recomposer un site de valeur. Dans les cas où des falaises avec couches de sable existent, elles méritent d'être conservées: des colonies d'hirondelles de rivage s'y instal­leront volontiers. de même que le martin-pê­cheur.

Les grandes nappes d'eau deviennent aussi des milieux propices à l'hivernage des canards, surtout s'il peut y être maintenu des îlots, des

Gravière de Versvey (Plaine d[{ Rhône). Exemple typiq[{e d'[{ne Rravière encore en ex­ploitation, q[{i a créé lin joli petit lac où niche déjà le petit gravelot, et qui mériterait de constituer [{ne réserve natu­relle.

presqu'îles, des rives plates. De bons exemples de tels aménagements ont été réalisés en Gran­de-Bretagne et en AlIemagne. En Suisse, on peut citer les étangs de Chavornay, prove­nant de l'exploitation de l'argile et qui sont ac­tuellement un véritable paradis ornithologi­que; la gravière de la Paulière, à Boudevil­liers, qui est encore partiellement en exploita­tion et partiellement réserve naturelle; à La­conncx, près de Genève, une ancienne gra­vière de 2,27 ha a été aménagée dans un hut identique.

Selon la situation, la qualité et la surface du site, on peut envisager:

soit la réserve naturelle dirigée par un groupe de scientifiques et dont les secteurs sensibles sont interdits au parcours, ce qui peut être compensé par l'aménagement d'un sentier et de postes d'observation ca­mouflés; soit le terrain d'études pour des groupes de jeunes naturalistes, de classes et d'étu­diants.

L'expérience montre que le site doit être en­tretenu pour demeurer favorable, l'abandon total aboutissant à un développement excessif de la végétation. Il ne peut pas être ouvert sans restrictions, sous peine d'être souillé et de voir sa flore et sa faune péricliter. Une cer­taine surveilance est donc nécessaire.

Zone verte à but récréatif Même une surface modeste peut être consa-

51

Une portion de gravière con­vertie en réserve natlirelle : la Paulière près de BOlidevilliers (NE). Site idéal pOlir les oi­seaux pt /ps hotroc;ens.

crée au repos, au pique-nique, aux jeux (sans équipement spécial). Il suffit de prévoir une arborisation, quelques haies, des talus her­beux, des bancs rustiques (billes de bois), éven­tuellement des foyers pour bivouac. L'aména­gement doit rester très simple. En principe, il faut interdire la pénétration des véhicules, ceux-ci devant être parqués à l'extérieur dans un lieu déterminé. Un entretien régulier consis­tera à nettoyer les déchets, à vider les pou bel­les, etc .

Dans une ancienne gravière « en creux », on peut ainsi offrir au public et surtout aux en­fants un site de délassement à l'abri des nui­sances, sans dommage pour le paysage, au contraire.

Attribution à des activités sportives et au camping

Une telle utilisation peut être envisagée près des localités, dans des gravières sèches. La pra­tique du moto-cross doit être obligatoirement cantonnée dans des terrains de ce genre (et pro­hibée dans la nature). Les aménagements spor­tifs peuvent aussi parfaitement s'accommoder d'anciennes gravières, au lieu d'empiéter sur des terrains agricoles. Mèmes remarques pour les camps de tentes ou de caravanes.

Dans tous les cas, il importe de réserver des secteurs arborisés et des haies périphériques et de veiller à l'amenée et à l'évacuation des eaux. Ceci est aussi important dans les cas où

52

une nappe deau fait envisager un aménagement pour des sports aquatiques: baignade, cano­tage, etc. 11 est alors à souhaiter que l'on y prévoie un environnement aussi naturel que possible, rompant avec le style indigent trop souvent en faveur dans de telles réalisations.

Conclusions

D'une manière générale, le rem blayage et la remise en état devraient être soumis au contrôle périodique d'une instance désignée par les au­torités, quelle que soit la destination adoptée.

Nous proposons surtout que toute récupéra­tion de gravière désaffectée implique la resti­tution à la nature d'une certaine proportion d'espace, spécialement afin de restaurer des haies, de petites friches et des bouquets d'ar­bres, voire des lieux humides . Même de mo­destes concessions permettraient de créer des refuges pour la flore et la faune et de réinté­grer le site dans le paysage.

Dans cette perspective, il est souhaitable que toute autorisation d'exploitation soit assortie de conditions réservant les diverses possibilités, et que la décision d'affectation soit prise assez tôt, avant la cessation de l'exploitation, en considérant les caractères écologiques du site.

La collaboration des services et des grou­pements de protection de la nature devrait être requise pour que le meilleur parti soit tiré de chaque cas.

Informations LSPN, Paul Géroudet

STAGE CEMEA ANIMATEURS DE CAMPS DE SKI,

DE VACANCES ET CLASSES DE NEIGE

Un stage ayant pour but la recherche en commun des moyens permettant de répondre aux besoins de sécurité affective et matérielle ainsi qu'aux besoins d'activités des enfants en classes de neige ou camps de ski aura lieu à Veysonnaz du 27 décembre 1976 au 5 janvier 1977.

Il ne s'agit pas de former des moniteurs tech­niciens du ski, (ceci relève de la compétence d'autres organismes) mais de sensibiliser les responsables de ranimation à la vie collective et aux problèmes qu'elle pose en séjour de neige.

Le temps sera partagé entre des activités de plein-air: jeux à ski promenades et ski de fond, jeux de neige, découverte du milieu naturel et humain, ski de descente et à des informations, échanges, discussions, veillées, activités ma­nuelles et d'expression ...

* * *

Déroulement du stage: le stage se veut une expérience de vie collective où chaque partici­pant est sollicité pour assurer les tâches jour­nalières touchant à l'entretien des locaux, du

matériel et de l'aménagement du cadre de vie. L'hébergement est assuré dans une maison de vacances. Le stage constitue un tout où chaque moment à son importance: activités, repas, veillées. La réussite du stage tient à la disponi­bilité et à la participation de chacun. Les sta­giaires s'engagent à vivre ensemble le stage d'un bout à l'autre, il ne sera donc pas accordé de congé ou de départ anticipé, le dimanche y compris.

Conditions d'admission au stage: a voir 18 ans révolus et être en bonne santé. Ce stage est ouvert à toute personne s'intéressant aux activités des classes de neige ou camps de ski et quel que soit son niveau de ski. Le stagiaire pourvoit lui-même à son assurance maladie et accidents.

Prix du stage: Fr. 400.- (remontées méca­niques comprises).

Renseignements: ODTS, route de Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 53 65.

OUVERTURE DE L'ODIS

En fin d'année, rODIS sera ouvert les same­dis suivants: 27 novembre, 4, Il et 18 décem­bre.

53

Service de presse OFREX

COMPAS DE COULEURS

pour une technique multicolore

Nous savons aujourd'hui grâce à l'exemple donné par de nom breuses professions, et par l'informatique en particulier, que le temps de la grisaille est révolu pour les outils et instru­ments techniques. On vient donc de voir apparaître sur le marché des compas de la marque Ofrex qui se distinguent par leur gam­me de gais coloris.

Le producteur, une firme chevronnée, a en effet fait appel à un procédé éprouvé pour ré­soudre le problème du revêtement de ses com­pas en laiton étiré: une matière plastique ré­siliente, lavable et donc parfaitement hygiéni­que.

Ira-t-on jusqu'à parler de révolution de la couleur à propos des nouveaux compas d'Ofrex?

Il est certain que leur emploi apporte nom­bre d'avantages, ne serait-ce qu'un travail plus aisé de la « technique multicolore ».

Quoi qu'il en soit, on s'étonnera et l'on ad­mirera la véritable cure de jouvence subie par un outil possédant une longue tradition de qua­lité. Les nouveaux compas de couleur présen­tent en outre quelques perfectionnements fonc­tionnels des plus intéressants!

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Sion - Novembre 1976

Sommaire

2

RAPPORT D'ACTIVITE DU COMITE CANTONAL

Sur le plan cantonal

1. Sections de districts;

2. Perfectionnement et recyclage; 3. Grille horaire;

4. Education permanente;

5. Service médico-pédagogique ;

6. Séance avec les inspecteurs; 7. Examens de promotion; 8. FVAP;

9. Présentation de la SPVal aux EN; 10. Commission pédagogique;

1 1. Commission des intérêts matériels: ]2. FMEF;

13. Future présidente de la SPVal ; 14. Nos délégués;

15. Remerciements.

Sur le plan romand

1. Société pédagogique de la Suisse romande; 2. Les programmes; 3. COROME;

4. ({ Formation des maîtres de demain» ; 5. Educateur;

6. Commission ({ pléthore» ;

7. ({ Le plein temps SPR » ;

8. Commission ({ Orientation nouvelle»: 9. Le fichier préscolaire;

1 O. Nos délégués.

Conclusions.

RAPPORT D'ACTIVITE DE LA COMMISSION PEDAGO­GIQUE.

Grille horaire.

La formation des enseignants.

RAPPORT D'ACTIVITE · DE LA COMMISSION DES IN­TERETS MATERIELS.

Rapport d'activité du comité cantonal (CC) 1975 -1976

Comité cantonal:

M. Pierre-André Carron, président

Mlle Lucette Perruchoud, vice-présidente

Mmes Maria Jean Marie-J osèphe Solioz

Mlle J osina Fellay

MM. Vincent Dussex Réginald Broccard François Mottet Pierre-Marie Gabioud Alexis Emonet, secrétaire

Deuxième exercice pour le comité actuel. L'activité ne va pas en diminuant, bien au contraire; ] 8 séances ont été nécessaires, pour essayer de régler au mieux les nombreux pro­blèmes à résoudre.

Deux nouveaux membres sont entrés au co­mité: Mme Marie-} osèphe Solioz et M. Fran­çois Mottet, en remplacement respectivement de M. Jean-Charles Poncioni et Mlle Chan­tal Pignat.

L 'abondance des objets à traiter, la prépara­tion des séances et de nom breuses représenta­tions ont rendu nécessaire la demande d'une journée de décharge par semaine, pour le pré­sident.

Plusieurs séances ont eu lieu en présence d'invités.

- M. Anselme Pannatier, chef de service au DIP.

- M. Gérard Comby, pour l'environnement.

. - M. Raoul Chedel, prés. ass. de~ maîtres spécialisés.

- M. Raphy Héritier, prés. CO-B.

- M. Jean-Pierre Rausis, rédacteur EV.

- M. Charles Borel, prés. secondaire Ile de-gré.

MM. Chedel et Héritier souhaitent travail­ler en collaboration avec la SPVal.

Sur le plan cantonal

]. SECTIONS DE DISTRICTS

L'année dernière, le souci numéro UN du comité, était la vie des sections de districts. Tout découle de l'activité de ces dernières pour le règlement des problèmes ardus qui sont à résoudre actuellement et dans un avenir proche.

Quatre réunions, entre présidents des sec­tions de districts et le CC, ont été organisées.

Lors de la réunion du 2 septembre 1976. tous les districts étaient représentés, ce qui prouve le souci de vos présidentes et présidents de se tenir au courant des principales préoc­cupations du comité cantonal.

Finie la vie en vase clos, dans son village ou sa ville, l'évolution actuelle a trop d'inciden­ce sur la marche de l'école. Un ({ haussement d'épaule» ou un « on ne peut rien faire» ne ré­solvent rien. Seule une prise de conscienèe gé­nérale des problèmes posés peut faire avancer notre profession.

3

Il a été demandé aux comités de sections un rapport sur:

- école et perspectives nouvelles;

--'- les recyclages;

- place de l'allemand dans l'horaire;

- propositions diverses.

Actuellement, les sections doivent fournir un. inv~ntaire des objets qu'elles souhaitent VOIr traIter par le comité cantonal.

Po.ur .augmenter l'efficacité des assemblées de dISt:ICtS, une demi-journée de congé a été accor.dee par M. le chef du Département, M. AntolJ1e Zufferey, que nous remercions vive­ment.

. Ce congé a .~té a,ccordé à des conditions pré­CIses, la premlere e~ant la présence obligatoire en classe pour celUi ou celle qui n'assiste pas à l'assemblée.

Le comité souhaite que ces réunions se tien­nent en octobre ou au début novembre.

2. PERFECTIONNEMENT ET RECYCLAGE

.Lors de deux séances avec M. Anselme Pan­nat~er, chef d: service de l'enseignement pri­m~lre et des ecoles normales, les propositions SUivantes ont été faites:

4

2.1 PERFECTIONNEMENT

Organisation d'un plus grand nombre de cours à la fin juin;

Maintien de la décentralisation;

Intensification des cours de culture géné­raIe;

Mise sur pied des cours suivis sur le même thème et sur plusieurs années;

- Diversification plus grande dans les cours de 5e et 6e années primaires;

- Présentation plus précise des cours afin de permettre un meilleur choix.

. Monsieur Pannatier admet chaque proposi­tion, en .outre il donne son accord de principe au SOUtIe~l des efforts spontanés des ensei­gnants .q~l ent~eprennent un travail · pédagogi­que SUIVI. MalS comment découvrir les per­s~nnes ?e ~onne volonté manifestant un inté­ret 'partl~ul,ler '? Ne. faudrait-il pas entre autres malJ1tel1lr 1 enthousiasme engendré par certains cours.

2.2 RECYCLAGES

Les questions suivantes ont été soulevées:

Prendre le 50 % des recyclages sur le temps de la classe;

- Dans la forme actuelle, les cours d'alle­mand sont trop longs, surtout aux 2e et 3e niveaux. Tout doit être mis en œuvre pour les rendre plus intéressants et plus ef­flcaces;

Le cumul des recyclages pose de sérieux p.roblèmes aux titulaires des classes à plu­SIeurs ?egrés et à ceux qui doivent suivre les trOIS niveaux d'allemand.

3. GRILLE HORAIRE

. ~ous avons demandé de participer à la réa­lIsatIOn de cette grille et nommé Mme Marie­Jo.sèphe So!ioz à la commission qui devait être n: lse sur pied par le DI P. Tout s'est passé si vite que le comité de la SPVal a été très peu en­gagé dal~s l'établissement de cette grille. C'est pourquOI, nous avons demandé expressément de pouvoir participer à l'enquête qui sera faite à ce sujet à la fin de l'année.

Le comité souhaite que chacun s'exprime franchement et avec précision lors de cette en­quête.

4. EDUCATION PERMANENTE

Une commission a été mise sur pied. Elle est paritaire et composée de six membres, son mandat est le suivant:

- élaborer un projet de programme annuel pour le perfectionnement;

- étudier et donner son a vis sur les projets de recyclages présentés par le DIP ;

- proposer des activités susceptibles de fa­voriser la formation continue et l'éducation permanente;

- assurer la liaison avec les différents or­dres d'enseignement.

La constitution de cette commission est pri­mordiale pour l'avenir de l'école face · à son évolution et aux recyclages qui suivront.

5. SERVICE MEDICO-PEDAGOGIQUE

Ce service a fait l'objet d'une intervention de notre part auprès de M. Pannatier. Comme cet organisme ne dépend pas du DIP, il est nécessaire de faire parvenir nos remarques au Département des finances . .

6. SEANCES AVEC LES INSPECTEURS

Le président de la SPVal a été invité plu­sieurs fois aux séances élargies des inspecteurs présidés par notre chef de .service. Nous re­mercions le DIP pour cette nouvelle forme de collaboration, qui est pour nous une source précieuse de renseignements et l'occasion de réitérer nos propositions.

Lors de ces séances auxquelles participaient également la directrice et le directeur des écoles normales, le conseiller pédagogique, le direc­teur de rODIS, la plupart de nos démarches ont été présentées.

7. EXAMENS DE PROMOTION

Une assemblée de quatre représentants par district, des degrés 3 - 4 - 5 - 6, s'est tenue à Martigny le 14 juin 1976. Les remarques faites à cette occasion ont été transmises au DIP.

Remarques générales

1. Les examens de promotion nécessitent souvent l'acquisition d'un amas · de con­naissances.

2. Pour que les examens de promotion soient un facteur d'équité, les directives et les temps impartis doivent être respectés.

3. Une simplification du barême est souhaité, les 1/4 et les 1/3 de point sont à pros­crire. Les épreuves pourraient comporter 50 points, 100 points, etc. La note se calculerait de la façon suivante: pour 50 points (nom bre de point-s obtenus + 10) : 10 = note;

pour 100 points (nombre de points + 20) : 20 = note etc.

Le barême serait ainsi identique pour tou~ tes les branches et les notes faciles à cal­culer.

4. Les maîtres devraient avoir leur mot à dire dans certains cas particuliers de pro­motion.

5. C'est une erreur de mathématiser toutes les branches.

6. L'année d'approche est à supprimer pour les prochains recyclages; si, toutefois, elle était maintenue, elle devrait être mieux précisée.

7. Un principe pédagogique partout recon­nu, milite en faveur de l'alternance des différentes disciplines dans le temps . La concentration d'épreuves de français ou de mathématique sur une demi-journée ne convient pas.

8. Vu la difficulté d'établir des examens adaptés au niveau des élèves concernés, l'expérimentation préalable des épreuves s'impose.

5

9. Si l~s titu~air~s de classe de 1 re et de 2e anne~s. pnmaIre~ disposaient de moyens de depista?~ (qUi I?e seraient pas des exa­mens) les eleves faIbles attendraient moins so~vent les examens de 3e année pour qu on leur porte l'attention qu'ils méri­tent.

1 O. C~lcule~ ~es n~te.s au dixième simplifie­rait le cot,~ a~mll1lstratif des examens sans porter prejudice aux élèves.

Il. Compter l~s examens pour 1/4 de la note de promotIon paraît judicieux.

12. ~e maintie.n , de ,l,a pratique des examens ~l est souhaite qu a la condition qu'on voue a leur élaboration le plus grand soin.

Remarques particulières sur les examens 1976

l. Epreuves de français trop longues.

2. Supprimer les questions « pièges ».

3. Les accords difficiles sont du domaine de la 5e et 6e années et non de la 4e.

4. L,es épreuves d~ gé?graphie de cinquième n ont pas donne satisfaction.

Si les remarques qui précèdent portent l'ac­cent sur les lacunes et les faiblesses des exa­mel?S de promotion, il n'en reste pas moins vraI qu'~n t:avail intéressant a été réalisé. Peu~-on Imagmer qu'un jour la perfection soit attelllte dans ce domaine'? ...

Les points positifs suivants peuvent être relevés:

- !es examens sont un facteur d'équité;

- Il~ ~ont un soutien aux enseignants dans le dehcat problème des promotions'

- ils permettent la présentation d~ nouvel­les formes d'exercices;

- en 1976 plusieurs épreuves étaient très bonnes;

6

la SPVal remercie les collègues qui accep­tent de n;e.ttre à disposition leur temps et le~~ expenence pour collaborer à un si dehca t travail.

8. FVAP

, Cett~ Feùtlati(;r~ qui, s'occupe des intérêts ped~g0!?iIque~ des eleves a partir de l'école en­fant~ne Jusqy au secondaire 2e degré a vu cette annee ~ne .mtéressante activité. A la suite de la constItut!On des commissions étudiant le pas­~a?e ,des ,dIvers degrés, un premier rapport a ete.dep?se. Nous attendons avec intérêt les deux q.UI sUIvron,t. Tous les renseignements paraî­tlont dans 1 Ecole valaisanne.

Commissions de la coordination valaisanne

Participe!lt aux travaux de ces commissions les aSSocIatIOns suivantes:

SPVal: Société pédagogique va­laisanne

AVPES 1er degré: Association valaisanne du personnel enseignant secondaire du ] er degré

A V PES 2e degré : Association valaisanne des professeurs de l'en­seignement secondaire du 2e degré

AE COB:

AVMEP:

AMES:

Association des ensei­gnants du CO, div. B Association valaisanne des maîtres d'éducation physique

Association des maîtres de l'enseignement spé­cialisé

Sous-commission 1 : enfantine - primaire

Présidente: Mme.Chantal Fumeaux (SPVal) chemm des Collines 2, ] 950 Sion

Membres: Mlle Carmen Mabillard (SPVal) rue des Ecoles 9, 3965 Chippis Mme Christiane Melly (SPVal) 1903 Collonges M. Marius Bagnoud (SPVal) avenue d'ache 7, ] 920 Martigny M. Samuel Delaloye (A VMEP) Mazerettes 30, 1950 Sion

Sous-commission: primaire - CO

A dater du 31 mai ] 976, la sous-commis­sion 2 : primaire - CO s'est constituée de la manière suivante:

Président: M. Luc Brouyère (SPVal) avenue Maurice-Troillet 95 1950 Sion

Rapporteur: Mlle Marie-Rose Turin (SPVal) avenue de l'Europe 89A 1870 Monthey

Membres: Mme Odile Jollien (SPVAL) 1966 Ayent M. Cand ide Gaspoz (AE COB), 1961 La Luette M. Lucien Tête (AE COB) 1920 Martigny-Croix M. Alain Roserens (A VPES 1) 1931 Liddes M. Guy Voide (A VPES 1) 1920 Martigny Petits-Epeneys 4 M. Roger Theux (A VMEP) 1920 Martigny Place du Manoir M. Tony Collard (AMES) 1950 Sion, Ste-Marguerite 12

9. PRESENTATION DE LA SPVal AUX EN

L'expérience de l'année dernière a été re­nouvelée; elle s'avère nécessaire pour la mise au courant de nos futurs collègues, sur la mar­che de notre association.

10. COMMISSION PEDAGOGIQUE

Le rapport d'activité de cette commission est très complet. Nous remercions ses mem­bres pour leur travail consciencieux sur les mandats qui leur ont été confiés. Les différents programmes de CIRCE H ont été étudiés en commun: comité SPVal et commission péda­gogique. (Voir rapport d'activité de la CP).

1]. COMMISSION DES INTERETS MATERIELS

Un travail fouillé de 6 pages dactylogra­phiées a été fourni par cette commission, sur­tout en ce qui concerne la pléthore.

Elle signale une forte baisse de la natalité.

Parmi les nombreuses propositions nous re­levons: les admissions aux EN doivent être réduites.

La restriction faite à l'engagement des conjoints n'est pas un facteur de justice tant que beaucoup d'autres mesures n'ont pas été prises.

12. FEDERATION DES MAGISTRATS, ENSEIGNANTS ET FONCTIONNAIRES

DE L'ET A T DU VALAIS

La FMEF a heureusement défendu nos in­térêts dans les entretiens qui ont abouti à deux réalisations importantes: - Amélioration des prestations en cas d'ac­

couchement; - Nouveau mode d'indexation des traite­

ments.

L'arrêté du 19 mai 1976 stipule que le trai­tement est versé durant 9 semaines en cas d'interruption de travail due à la grossesse et à l'accouchement.

Selon le règlement du 19 mai 1976, les trai­tements de base et les allocations de ménage sont indexés deux fois par année. Ainsi le renchérissement si discuté est maintenu.

Les projets de la FMEF pour l'exercice en cours sont les suivants:

sécurité de l'emploi; - réadaptation à la moyenne suisse: - analyse générale des fonctions.

Mademoiselle Joséphine Briguet quitte le comité directeur de la FMEF. Les membres de la SPVal lui expriment leur reconnaissance pour avoir défendu avec compétence la cause des enseignants.

7

. Si notre dévouée représentante a toujours œuvré dans ]a discrétion, elle n'en a pas moins été extrêmement efficace. Le nom de Made­moiselle Briguet restera gravé dans nos esprits comme le souvenir d'une présidente exception­nelle qui a marqué fortement notre association de son empreinte.

. Le comité actuel a jugé bon de déléguer à la FMEF en remplacement de Mademoiselle Briguet, son président, M. Pierre-André Car­l'on.

La représentation féminine et celle des dif­férentes associations doit être revue.

] 3. FUTUR PRESIDENTE SPVal

Il est indispensable, afin de ne pas créer de « vide» que ]a future présidente à son en­trée en fonction soit au courant des dossiers, des structures et de ]a marche générale de ]a SPVal. .

C'est pourquoi, le comité suggère que la fu­ture présidente soit élue une année à l'avance. Si cette proposition est acceptée, la désignation aura lieu lors de l'assemblée des délégués de 1977.

14. NOS DELEGUES

Délégués aux commissions cantonales

Deuxième langue:

Mlle Lucette Perruchoud, 3966, Chalais

Education permanente:

Mme ·Marion Salamin, route de Riondaz, 3964 Veyras

Mme Daveline Chede], Les Rappes, 1920 Martigny-Combe

M. Régina]d Broccard, 1917 Ardon

Grille-horaire:

Mme Marie-Josèphe So]ioz, 1908 Riddes

8

Catéchèse:

Mme Thérèse Bruchez, ] 931 Lourtier

Mlle Germaine Marquis, Les Martinets 6, ]920 Martigny

M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66 1950 Sion

Chant:

M. François Mottet, · Cité-Rhône A, ] 890 St-Maurice

Formation et information des jeunes aux pro­blèmes de la vie et de l'amour humain:

M. Marcel Boven, 1924, chemin du Nant, Monthey

Ecole valaisanne (conseil de rédaction) :

M. Réginald Broccard, 1945, Ardon (démissionnaire)

Analyse générale des fonctions:

Mlle Joséphine Briguet, rue du Manoir 1, 3960 Sierre

Comité de la FV AP :

M. Pierre-André Carron, 1931 Versegères

Mlle Carmen Mabil1ard, 2932, Ecole 9, Chippis (démissionnaire)

M. Pierre Fellay, Vignettes 2, 1950 Sion

15. REMERCIEMENTS

En terminant ce rapport nous adressons nos remerciements au président du gouvernement, Monsieur Antoine Zufferey, chef du Départe­ment de l'instruction publique.

Dans le tournant décisif qu'amorce notre école valaisanne, nous savons que la tâche de Monsieur Zufferey est ardue et ses responsa­bilités très importantes.

Sous l'écorce ferme qu'exige sa fonction, notre chef de service de l'enseignement pri­maire et des écoles normales, Monsieur An­selme Pannatier, dévoile un grand cœur, une foi, un dynamisme infatigable qui le fait ap­précier de tous ses collaborateurs et du person­nel enseignant valaisan. Nous le remercions, ainsi que Messieurs Roger Besse et Luc Ger­manier.

Il s'empresse, s'enthousiasme, se multiplie pour la noble cause de l'enseignement, tous auront déjà pensé à Monsieur Jean-Pierre Rau­sis, responsable de l'ODIS et rédacteur de l'Ecole valaisanne. Nous lui adressons nos re­merciements reconnaissants.

A l'aube de la nouvelle année scolaire, nous avons pris connaissance de la mutation inter­venue au sein de notre inspectorat.

Ainsi, nous voulons adresser à Monsieur Lé­vy Pi tteloud, notre vive gratitude pour la tâche accomplie au service des maîtres et de la jeu­nesse. Nous lui exprimons aussi nos souhaits de longue et heureuse retraite.

A Monsieur Michel Pellaud, appelé à lui succéder, vont nos messages cordiaux de bien­venue et nos vœux pour une activité fructueuse et longue à ]a tête de son arrondissement.

Sur le plan romand 1. SOCIETE PEDAGOGIQUE DE LA

SUISSE ROMANDE

Chaque membre de la SPVal abonné à «l'Educateur}} a eu la possibilité de lire le rapport d'activité de la SPR (Ed. No 20) . Nous serons donc brefs.

2. LES PROGRAMMES

Que des critiques s'élèvent à propos des nouveaux programmes, c'est dans l'ordre des choses. Quel renouvellement se réalise sans re­mous? Nous devons néanmoins nous deman­der si nous maîtrisons suffisamment cette évo­]ution?

Tout doit être tenté pour que nos élèves ne souffrent pas d'une école désuète, sans devenir pour autant des cobayes. Les programmes sont expérimentaux, préparons-nous à participer pleinement aux prochaines mises au point.

3. COROME

Les membres du comité central SPR ont eu l'occasion de donner leur avis sur les prescrip­tions générales concernant les moyens d'ensei­gnement; discutées par la SPR et les DIP. Pour le praticien, les programmes passent souvent par les instruments mis à sa disposition .

4 . «FORMATION DES MAITRES DE DEMAIN»

Le rapport «Formation des maîtres de de­main}) réalisé à la demande de la CDrp est à l'étude.

5. EDUCATEUR

Le rédacteur de l'Educateur, M. Pierre-Ma­rie Gabioud essaie de constituer une équipe afin de mieux étoffer la partie valaisanne de la revue. Nous espérons ainsi que de nom breux collègues s'y abonneront, renforçant par là mê­me notre position au sein de la SPR rendue de plus en plus indispensable par la coordination romande.

A l'assemblée des délégués SPR, notre force est proportionnelle au nombre d'abonnés à « l'Educateur }) .

6. COMMISSION « PLETHORE»

La commission pléthore a déposé un rapport qui nous permet de mieux nous préparer à af­fronter la délicate situation à venir (Educateur No 22).

7. « LE PLEIN TEMPS SPR »

La SPR aura-t-elle un président ou un se­crétaire à plein temps? La prochaine assemblée des délégués en décidera .

9

8. COMMISSION «ORIENTATION NOUVELLE»

La commission « orientation nouvelle}) va bientôt déposer son rapport définitif. La SPVal saura-t-elle prendre position dans le calme? Souhaitons qu'en ces temps difficiles, elle sache le faire dans l'unité.

Dans les circonstances actuelles, il est néces­saire de préserver l'indépendance de la SPVal et de renouveler la confiance dans la FMEF. Toutefois, dans tous les domaines, des contacts doivent être maintenus avec la SPR.

Le sondage d'opinion a montré qu'en Valais, sur 25,96 % du corps enseignant qui a désiré se prononcer, 36,86 % sont pour une syndica­lisation et 63,14 % sont contre. 11 serait oiseux de définir la pensée du 74,04 % qui n'a pas donné son opinion. Dans cette situation, le comité s'en tiendra à la position prise par l'as­semblée des délégués de la SPVal.

9. FICHIER EDUCATION PRESCOLAIRE

L'unité n'ayant pu se faire à son sujet à la SPR, une enquête a été organisée dans chaque canton. En Valais, deux représentantes par district ont été choisies par les présidents(es) de section pour l'étudier et faire rapport.

Lors de la séance du 6 octobre] 976 à Lau­sanne, ce fichier a été accepté sous réserve d'importantes modifications.

Les concepts, idées, exercices développés dans ce document ne sont que des suggestions faculta ti ves.

10. NOS DELEGUES

Comité central :

M.

M.

M.

.10

Pierre-André Carron, ] 931, Versegères

Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion Jean-Charles Poncioni, rue de la Fusion 60, 1920 Martigny

Bureau SPR:

M. Jean-Charles Poncioni, rue de la Fusion 60, 1920 Martigny

Education permanente: M . Jean-Pierre Rausis, 1920 Martigny

chemin de la Prairie 2 Mme Daveline Chedel, 1920 Martigny

Les Rappes

Orientation nouvelle: Mme Stéphanie Coudray, 1963 Vétroz

Educateur (correspondant) :

M. Pierre-Marie Gabioud, Neige et Soleil, 1874 Champéry

Guilde de documentation: Mlle Carmen Mabillard, rue des Ecoles 9,

3965 Chippis

Caissière pour l'Educateur: Vérificatrice des comptes SPR :

Mlle J osina Fellay, 1937 Orsières

CIRCE II: M . Marius Bagnoud, 1903, Collonges,

délégué SPR

Sous-commissions:

Français: M. René Zufferey, 3961 Mayoux

Histoire: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon

Sciences:

M. Victor Joris, 1950 Sion, Rawyl 47

Dessin: Mlle Christiane Guex, route de Fully 29,

1920 Martigny

Travaux manuels: Mlle Julianne Bérard, 1917 Ardon

Travaux à l'aiguille: Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais

COROME :

M. Pierre Fellay, Sion, vice-président

Groupe d'étude « Ecole enfantine» : Mlle Evelyne Heymoz, institutrice,

Petit-Chasseur 67, 1950 Sion

Géogra phie (commission d'examen) : Mme Monique Pitteloud, 1950 Sion

route de Sa vièse 4

Commission d'examen des moycns d'enseigne­ment en mathématique: M. Marius Bagnoud, instituteur, Martigny

Groupe d'étude « Education musicale» : M. Bernard Obcrholzer, illsti~lIteur, Col-

lombey

Commission d'examen pour l'étude de l'envi­ronncment: M. Gérard Comby, Saillon

Commission d'examen « Education préscolai­re» : Mme A.-M. Gay-Balmaz, 1904 Vernayaz

Commission d'examen du français: M. Félix Carrupt, La Tour, 1915 Chamoson

Conclusions

Pouvons-nous affirmer que, durant cet exer­cice, la SPVal a œuvré de façon satisfaisante '?

Sans faire trop vite un constat d'autosatis­faction, nous pensons, néanmoins que les trois francs versés chaque mois, trouvent largement leur justification.

Durant cette période, nos structures ont été renforcées, ce qui permet de mieux répondre aux besoins actuels.

La décharge du président, un jour par se­maine (avec beaucoup d'exceptions) est de­venue effective.

Les assemblées de districts disposent d'une demi-journée de congé. Une plus grande participation, une information facilitée, des réunions plus intéressantes en sont les conséquences directes.

Le renouveau pédagogique inquiète beau­coup de nos membres; c'est pourquoi, la commission « Education permanente» peut rèndre les plus grands services. Espérons qu'elle réponde aux espoirs mis en elle.

Une deuxième assemblée des délégués a permis de débattre librement ct plus lon­guement de nos problèmes et difficu Ités.

- La synchronisation de nos assemblées de districts devrait favoriser une meilleure ac­tivité de nos sections et mettre de l'ordre dans l'appareil administratif.

Pour représenter une force satisfaisante, la SPVal se doit de préserver son unité. Celle-ci se nourrit d'ouverture d'esprit, respire l'air de l'amitié et se fortifie dans le dévouement. Le parti-pris est son cancer et l'égoïsme sa mort.

C'est pourquoi, le comité cherche à connaέtre l'avis des enseignants et essaye d'y répondre le plus fidèlement possible.

Parmi les démarches importantes, seules ont des chances d'aboutir celles qui bénéficient de l'appui massif de nos mem bres.

Le président: Le secrétaire:

Pierre-André Carron Alexis Emonet

11

Rapport d'activité de la commISSIon pédagogique

(CP) 1975 - 1976

Mme Marion Salamin, présidente

M. Jacques Vuignier, vice-président

Mmes Christiane Melly Gisèle Muller

Mlles Yolande Rouiller Anne-Marie Moulin

MM. Claude Fumeaux Firmin Riand Réginald 8roccard, délégué du comité Alexis Emonet, secrétaire

Au début de cette période d'activité, le co­mité cantonal a confié deux mandats de tra­vail à la commission: grille horaire et forma­tion des enseignants. Mandats devant faire l'ob­jet d'un rapport pour la fin de l'année 1976.

Notre travail est donc loin d'être achevé, mais nous tenons à vous faire part des re­cherches faites jusqu'à maintenant.

1. LA GRILLE HORAIRE

L'étude de la grille horaire a porté en par­ticulier sur les points suivants:

1. La grille horaire, avec étude des points sui­vants:

a) Insertion de l'allemand dans la répartition hebdomadaire:

b) Réalisation d'un horaire différencié pour la première année primaire à six ans.

a) Insertion de l'allemand dans le programme

Relevons qu'actuellement le temps consacré à cet enseignement est souvent pris sur les branches non coordonnées. Ce temps doit éga~ lement être pris sur les branches coordonnées.

12

D'autre part, il est possi ble de trouver des minutes pour l'allemand sur chacune des bran­ches du programme. Mais c'est une solution boiteuse car pour être appliquée, il faut que le programme des autres disciplines soit allégé.

Par ailleurs, nous pensons qu'il n'est pas in­dispensable de réserver à l'allemand le meilleur moment de la journée.

b) Horaire différencié pour la première année primaire à 6 ans

1. S'appuyant sur de nombreux documents, dont le rapport établi par une commission haut-valaisanne, sur l'avis des spécialistes concernant le développement physique, la maturité du système nerveux, les possibi­lités qui en déçoulent et la nécessité de do-. sel' graduellement les diverses exigences à cet âge, les besoins différents dans divers domaines (temps de sommeil, jeux, mouve­ments), s'appuyant sur le fait que tous les autres cantons suisses appliquent déjà un horaire différencié, la commission en a dé­duit que cette solution est justifiée et doit être possi bIc;

2. D'autre part, il a été constaté que l'articu­lation entre le préscolaire et la première pri­maire se fait mal. Cette rupture engendre de nom breux pro­blèmes qui risquent de compromettre gra-vement la suite de la scolarité. -Un système plus souple et plus adapté est souhaité pour ces degrés;

3. La commission n'ignore pas ·les problèmes de tous ordres posés par une innovation de ce genre: problèmes d'organisation, pro­blèmes d'ordre scolaire, psychologique, fi­nancier.

Des solutions pourraient être trouvées, par exemple:

Réorganisation des congés hebdomadai­res;

Occupation des maîtres par la prise en charge de certaines heures: gymnasti­que, activités créatrices etc ., par la prise en charge d'élèves en difficulté;

- La décharge des maîtres âgés ou trop chargés;

- Des recyclages ou des formations com­plémentaires ;

De nombreux enseignants, parents et mé­decins se plaignent de la tension nerveuse, de la fatigue observée auprès des enfants. 11 apparaît urgent de rechercher des solu­tions à ce problème bien réel.

Grille horaire pour les 4e, Se et 6e année

En tenant compte du travail déjà fait dans le Haut-Valais et en prenant en considération les orientations du nouveau programme romand, une grille horaire a été établie qui prévoit entre autres:

1. Pas de différenciation entre filles et garçons quant aux branches données. De plus en plus, les classes primaires sont mixtes. Filles et garçons accèdent à une profession:

2. Une diminution de programme dans les trois branches suivantes: géographie, scien­ces et histoire. le temps imparti à cet en­seignement ayant été jugé insuffisant.

REMARQUES

Le DIP nous ayant fait parvenir une grille horaire expérimentale, la commission a décidé de continuer son mandat en examinant la nou­velle grille proposée.

Nous incitons vivement tous nos collègues à la tester réellement et à communiquer des re­marques qui permettent des rectifications posi­tives.

2. LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

comprenant:

a) la formation initiale;

b) la valeur du diplôme de l'école normale. Peut-on envisager l'unification des diplômes et maturités pour la Suisse romande?

c) La formation continue - recyclages - perfec­tionnement.

a) La formation initiale

- La pénurie qui a sévi dans notre milieu du­rant ces dernières années a amené parmi nous des collègues de formation initiale et de formation tout court très différentes;

- Les programmes des écoles normales res­pectives, fort bien conçus, mais par néces­sité toujours en modification, n'ont pu être suivis puisque les étudiants ont presque tous sacrifié leur dernière année d'étude. De ce fait, nombre d'entre eux, ont débuté dans l'enseignement par des recyclages;

b) Valeur du diplôme

La situation actuelle inverse va donc per­mettre un retour à la normale.

Nous pensons, nous appuyant sur le rap­port de la commission pour « La formation des maîtres de demain» commission man­datée par la conférence suisse des direc­teurs cantonaux des DIP que le moment est venu de rénover quelque peu ce système de formation;

Le maître de demain a besoin d'une for­mation générale de qualité, plus solide et adéquate pour faire face à l'école en trans­formation.

Il a besoin d'une formation professionnelle comportant un heureux mélange de théo­rie et de pratique durant sa formation de base, la période d'adaptation, la formation continue ou complémentaire;

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- Cette formation peut être acquise en sui­vant deux filières:

gymnase plus institut de formation ou école normale. Celle-ci s'étend sur six ans et conduit tous les élèves à une maturité, for­mation équivalente à celle d'un établisse­ment universitaire ;

c) Formation continue

Nous entendons, par formation continue, la possi bilité, .pour les maîtres, de développer leur connaissance dans tous les domaines de leur activité et pendant toute leur car­rière.

Nous disposons actuellement d'un certain choix de formation:

Semaine pédagogique internationale à Tro­gen (lnstitu~ Pestalozzi) . Thème 1976 pour la 22e semall1e : Le rythme dans la forma­tion du psychisme;

CEMEA : Centres d'entraînement aux mé­thodes d'éducation actives, pour la forma­tion de moniteurs de centres de vacances, d'animateurs de camps de vacances, de ski, de classe de neige;

Séminaire de Crêt-Bérard: organisé par la S P vaudoise;

Cours normal suisse: cours divers, mais spécialement activités manuelles;

- Séminaires de Chexbres: sujets d'intérêt général et scolaire;

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Cours du GRETI : (Groupe de réflexion et d'étude sur l'éducation et les techniques d'instruction) . Cours d'une journée à Lau­sanne, Lutry ou Genève. Adresse: Greti 2, chemin des Allinges, 1006 Lausanne; ,

Session pédagogique valaisanne;

PROGRAMMES CIRCE II

Il a été examiné avec le comité cantonal, les programmes d'histoire, de sciences de fran­çais, de géographie pour les degrés 5 et 6.

, Les progr.ammes sont en général admis quant a le~r esprIt. Il s suscitent cependant de gros SOUCIS devant les temps de recyclage que de­mande leur introduction, les moyens nécessai­res à mettre à disposition et la possibilité aux maîtres généralistes de les appliquer. Le pro­gramme de science ne peut être accepté à cause de son ampleur.

DIVERS

En cours de séance, d 'autres problèmes ont été traités : l'enseignement de la religion, la for ­mation pré-scolaire et la lecture en deuxième enfantine, les classes spécialisées, les anima­teurs ou conseillers pédagogiques, le rapport sur.l'enquête de mathématique de première pri­maIre.

CONCLUSION

En conclusion de.son rapport, la commission pédagogique remercie le comité cantonal et son président de la confiance qu'ils lui ont accordée. Elle remercie le secrétaire et tous les collègues qui ont travaillé avec elle.

Elle souhaite ardemment plus d'intérêt et une plus grande collaboration de la part de tous les t::nseignants.

. Que I~s mem bres de la commission pédago­gIque SOIent remerciés aussi de leur assiduité et de leur bonne volonté.

Pour la commission pédagogique:

La présidente: Marion Salamin

Rapport d'activité de la commISSIon des intérêts

matériels (CIM) 1975 - 1976

M. Gaspard Fournier, président

Mmes Hélène Salamin, vice-présidente Stéphanie Coudra y

MM. Michel Pralong Marcel Carron Jean-Marie Farquet Etienne VouilIoz Claude Coulon Alexis Emonet, secrétaire

La CIM a tenu dans le courant de l'année 5 séances plénières et 4 séances séparées: 2 à Sion et 2 à Martigny.

Malheureusement, dès la première séance, la CIM a dû se séparer de son président, M. Félix Carrupt, démissionnaire. Elle le remercie pour le travail accompli et regrette de n'avoir pas pu profiter plus longtemps de son dyna­misme et de ses capacités.

L 'attention de la CIM a été particulièrement attirée cette année par la menace de pléthore. Bien que le danger ne soit pas imminent, la commission a étudié en détail les causes de cette pléthore et les moyens de la prévenir, d'y remédier si nécessaire. Elle a établi un dossier qui a été transmis au CC. Les membres de la

CIM restent à disposition des comités de dis­tricts pour tous renseignements souhaités.

La CIM s'est également occupée de la caisse de retraite et des différentes possibilités d'affi­liation et a fourni les renseignements deman­dés, en particulier au district de Sierre.

La troisième activité importante de la CIM a été l'étude des 3 systèmes projetés pour le calcul du renchérissement. La CIM a effectué des calculs détaillés qui ont été transmis à la FMEF qui était directement intéressée par cet­te étude.

ActuelIement, la CTM prépare un question­naire détaillé concernant la situation de l'en­seignant valaisan en Suisse romande qui per­mettra de découvrir les avantages et les désa­vantages d'enseigner dans notre canton.

La CIM se propose évidemment de suivre de près l'évolution de ces problèmes tout en de­meurant attentive aux nouveaux sujets de pré­occupation qui pourraient se profiler à l'hori­zon et compte sur tous les enseignants pour lui transmettre tous renseignements.

Le président: Gaspard Fournier

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