L'Ecole valaisanne, novembre 1967

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Transcript of L'Ecole valaisanne, novembre 1967

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

R .

SOM MAIR E

i>81'tic générale

Chants de mon pays

Novembre 1967 No ~ XIIe année J

A. Pannatier

C. Grand Tour d'horizon de Pro Juventute

Cinéma à l'école

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SSMD

Nos collègues: maturité pédagogique et brevet pédagogique

L'expression artistique dans les écoles suisses 10

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N. Carrupt

Ch. Cornuz

Bulletin Cuisenaire .

Partie pratique

Travaux manuels de Noël

Lecture fouillée du mois ...

Poésies de Noël

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Partie officielle et corporative 47

REN SEIG NEM E NTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 2 93 65. Délai de rédaction: le 1 er de chaque mois.

Edition, admmish'ation, expédition: .. oms, Rawyl 47, Sion, tél. 293 65.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. du Midi, Sion, téléphone 2 44 22.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/. page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/t page Fr. 90.-112 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/. page Fr. 25.-1/8 page Fr. 14.-

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~ Chants de mon pays»

La Maison Foetisch · à Lausanne vient d'éditer un nouveau recueil c~~nts à l'u~~g~ ~es. é~oles. Son tit~e, «Chants de ~on pays», nQUS est miller. PublIe a longme par le Departement de l'mstruction publique canton de Neuchâtel, l'ouvrage gagna rapidement la Suisse romande. écoles l'ont adopté il y a quelques années.

Quant vint ~e moment d'une réimpression, l'idée naquit, d'une co~mune, élargIe et diversifiée, pour certaines régions d'expression çaIse d.ans lesquelles la réserve d'anciens manuels était épuisée. C'est ains' q~e .Fnb~~rg, le ~ura bernois, Neuchâtel et le Valais confièrent à des corn~ misslOns 1 elaboratlOn du projet.

Le n?uveau cha.nsonnier a conservé le même forma.t que son prédéces. seur. SolIdement relié, il est ambivalent, pouvant servir à la fois comme livre de poche et manuel scolaire.

C~nt cinquante sept mélodies, groupées en sept chapitres, composent le recueIl. Les chants· sont généralement harmonisés à deux ou à trois voix,

Ceux qui ont le souci de «demeurer dans le vent» s'affligeront sans d'un .répert?ire de chansons qui ne sacrifie pas davantage à la mode du temps, Le tItr~ meme. du mam~el ne révèle pas une inclination particulière vers le modermsme nI une attirance marquante pour le yé-yé. Telle n'était pas ~n ,effet, la, préoccupation principale des éditeurs, ni celle des Départements mt~resses. a .la parution de l'ouvrage. Comme l'indique le texte de présen. tatIon qUi fIgure en exergue, une des tâches de l'école étant de maintenir le trésor propre à nos petites patries, il était normal que «Chants de mon pays» témoignât de cette volonté.

Publier les chansons les plus récentes dans un ouvrage destiné à durer quelques années présente d'ailleurs un danger évident quand on sait à quel point l'épreuve du temps est impitoyable à l'égard de nombreuses rengaines qui passent avec les sq.isons. . . ~ :

:. Il .eût été souhaitable par contre d'introduire des compositions de valeur conformes au goût du jour. Le ' manuel en contient heureusement quelques~ unes mais l'impossibilité d'obtenir en certains cas les droits d'auteurs ou !~ prix trop élevé qu'Ü eût fallu payer en d'autres circonstances pour se les procuter furent des obstacles majeurs souvent insurmontables. _ On C he saurait passer sous silence, en présentant le nouveau recueil de .cbants, la qualité des illustrations dues à un artiste de talent la solidité du papier, . s~ finesse qui réduit au minimum possible le volum~ de l'ouvrage, la perfectIOn de la typographie, . élégante, aérée et d'une très grande clarté, _. On ne .saurait minimis.er non plu~ lâ portée de cette réalisation qui con­cerne une Importante partie de la SUIsse romande et qui pourrait être l'heu­reux présage d'une coopération plus vaste dans l'esprit de laquelle œuvrent déjà, sans ostentation, de nombreuses forces.

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Cet instrument de travail, mis à la disposition des écoles dans des condi! (onS avantageuses que permet seule l'importance d'un tirage dépassant l~geIl1ent pour une fois les limites d'un canton, doit être utilisé avec UII

.axiIl1um d'efficacité. Dans cette intention, on étudiera la possibilité d'intét

III et. aU programme de la prochaine session pédagogique, sous une form~ fdéterminer, des cours ficilitant l'emploi le plus étendu du manuel. '.

Car il apparaît bien qu'en bon nombre de nos écoles, le chant demeuré encore un des parents pauvres de l'enseignement. Les leçons systématique~ doivent donner l'indispensable formation muiscale de base. Elles ne suffit sent pas. Il faut encore et surtout créer le goût, l'habitude du chant, du chanf qui est l'expression même de la vie, de la jeunesse et de la joie. 1

Le Valaisan, dit-on parfois non sans malice ni sagacité, mais en exar gérant sans aucun doute, ne chante spontanément que sous l'effet du vi~ Encdre conviendrait-il qu'il soit à même d'extérioriser un sentiment d'eu, phor~e passagère par des airs décents dont il devrait connaître plus que l~ refram... [

Si chaque journée de classe était égayée, ne fût-ce qu'un instant, par les accents joyeux de toutes nos écoles, un flot de bonne humeur se répandrait sur la jeunesse de ce pays et atteindrait peut-être aussi les adultes par re­bondissement. 1

Et croyez-vous que le succès général de l'enseignement pâtirait d'un tel état d'esprit?

«Chants de mon pays», Editions Fœtisch, Lausanne. En vente au dépôt scolaire au plix de Fr. 3.- l'exemplaire.

r-r our d'horizon

de Pro Juveniule

A. P.

«De toutes les qualités morales qui peuvent naître d'une éducation ju­dicieuse, la plus difficile à acquérir, mais aussi la plus féconde en résultat~ est le renoncement à soi-même». (Pestalozzi).

«Ces paroles de Pestalozzi confirment exactement notre position dan~ le monde. Pro Juventute existe pour toute la génération montante de notr5 pays, de quelque milieu et de quelque région qu'elle provienne, et par cela même pour l'avenir de notre peuple. " . »L'activité de Pro Juventute se concentre sur des questions vitales plutôt que théoriques, sur les contacts personnels avec les habitants de nos vi1le~ et. villages, dont les problèmes ne résident pas encore dans «le niveau trop élevé . du $tanding», mais bien dans la solution ,d'infortunes, de difficulté$ sur J~squelles ils trébuchent. Les collaborateurs des 190. districts de notr~

B

Fond/ation renco~trent jo~rne~ement des miseres étalées ou pudiqueIlle cachees et leur tache consIste a trouver sous quelle forme une intervent' Peut At b / /f' L /' / / lOt e re ene Ique, e secretanat general de Zurich reste constamment relations étr~ites avec les secrétariats de district et appuie leurs efforts et favel!r de l~ jeunesse et de la f~mille, soit en conseillant soit en allouant d: su~sl~e~, C es~, en ?r~nde partIe, de nos collaborateurs de district, dont 4 majonte travaille benevolement, que dépend la vitalité de notre Fondati e~ nous félicitons tous ces artisans dévoués à la cause de la jeunesse. pOt aIlleu,rs, notre œuvre d'entraide se doit de rester en contact permanent av 'dl

les dlve;ses / a.utres institutions sociales, afin de réaliser un échange fru: tueu~ d expenences. Pour notre Fondation, «être ou ne pas être» est en fon~,tIOn de la sympathie que nous rencontrons auprès de la populatio entIere de not!e pays qui, chaque année en décembre, nous donne la preuv~ par ~n accueIl enthousiaste des timbres et cartes Pro Juventute, C'est d sl!~c~s ~e. cett,e vente que dépend notre trésorerie et par là même nos poss~ blht~s ? aI?~ a de nombre~x /e~ants. ~'activité de Pro Juventute d'une pau, la gen~r?SIte dont nous beneflcIOns. d autre part, cons~ituent une source de dons reclproques entre notre FondatIOn et le peuple SUIsse tout entier.»

(Tiré du rapport de l'année 1966/1967 Pro Juventute et envoyé par C. membre valaisan du Conseil de la Fondation).

Cinéma '" a l'école

Parmi les nombreux films que les enseignants valaisans peuvent obtenir gratui. tement auprès de la Centrale du film scolaire (Erlachstrasse 21, 3000 Berne 9), nous signalons ceux qui ont été acceptés par la Commission intercantonale lors de la séance de visionnement, le 7 juin 1967.

1. Babel, 16 mm sonore, version française, couleurs, Ministère de l'Education na. tionale, Bruxelles.

Ce film sur la peinture de Bruegel est accepté à l'unanimité dans )a catégorie des documentaires sonores.

2. Sculpture d'aujourd'hui, 16 mm sonore, noir et blanc, version française, Ministère de l'Education nationale, Bruxelles.

Ce vaste panorama de la sculpture moderne qui présente les œuvres de quelques-uns des artistes les plus célèbres de l'époque contemporaine et qui essaye de montrer leur rapport avec la nature et avec les divers aspects de 4

la vie moderne, donne lieu à une longue discussion. Le film est finalement accepté à une très faible majorité dans la catégorie des documentaires sonores.

3. Suomi-Finland, 16 mm sonore, couleurs, version allemande, Filmiyhtyma Oy, Helsinki.

Ce premier film en couleurs sur la Finlande réalisé spécialement dans un but éducatif brosse un tableau rapide mais complet du pays nordique: sa situation géographique, son climat, ses forêts, ses lacs, ses fleuves, ses villes et ses industries principales, sa capitale Helsinki, célèbre par son architecture moderne, etc. Accepté à une grande majorité dans la catégorie des films d'enseignement sonores.

4. L'Oeil dans l'Univers, 16 mm, sonore, couleurs, version française, Ministère de l'Education na­tionale, Bruxelles.

Les différentes caractéristiques de l'œil depuis les animaux inférieurs jusqu'aux mammifères et à l'œil de l'homme. Ce film un peu long, mais très intéressant, est accepté à une grande majorité dans la catégorie des films d'enseignement sonores.

5. Les reptiles, 16 mm sonore, couleurs, version française, IPN Paris.

Etude des divers types de reptiles: la couleuvre et ses différentes espèces, la vipère, l'orvet ou serpent de verre, les lézards. Ce film un peu long est accepté après discussion à la majorité dans la catégorie des films d'enseigne­ment sonores.

6. Zwei auf der Tenasse, 16 mm sonore, noir et blanc, version allemande, Bundesstaatliche Hauptfilm­stelle, Wien.

Ce documentaire destiné à l'enseignement de la filmologie décrit les différentes phases de la réalisation d'un film de marionnettes, depuis l'éla­boration du scénario jusqu'au montage et à la sonorisation. Accepté à l'una­nimité dans la catégorie des films de filmologie.

7. Le cadrage, 16 mm sonore, noir et blanc, version française, IPN Paris.

Explication cinématographique du principe de cadrage. La caméra cadre dans l'espace, elle s'assure la maîtrise du sujet qui devient image, puis film. Accepté à l'unanimité dans la catégorie spéciale des films de filmologie.

8. La durée, "16 mm sonore, noir et blanc, version française, IPN Paris.

Explication cinématographique du principe de la durée, une unité de perception. Différence entre la durée réelle qui peut se chiffrer et la durée filmique. Accepté à l'unanimité dans la catégorie spéciale des films de filmologie.

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," 9. Le découpage,

16 mm sQnore, noir et blanc, version française, IPN Paris. Explication cinématographique du principe de découpage. Le choix

cadrage plus le choi.x de la durée constituent le décourage cinémato Accepté à l'unaiJi~té dans la catégorie des films de filmologie.

. 10. . Reisanbau in Amerika,

·16 mm sondre, couleurs, version allemàhde, Rice-Council for Market lopment, Zurich.

·Les différentes régions de culture de riz aùx Etats-Unis ('-' ..... L.u.V'.l.JIIP I

Louisiane, Mississippi et Texas), les méthodes fortement mécarLisées culture, de récolte, de préparation et d'emballage. Accepté à l'unaJtliD1li,il dans la catégorie documentaires sonores.

Il. Le radeau de la méduse, 16 mm sonore, couleurs, version française, IPN Paris.

Urie ' étude du célèbre tableau de Géricault. L'élaboration de l' basée sur un lQng travail de préparation, de ·nombreux croquis, des eS diverses et son sens, l'opposition entre la mort et l'espoir de vie. à une très grande majorité dans la catégorie des documentaires sonores.

12. Albert Schweitzer, 16 mm sonore, couleuTs~ versidn àllemahde, FWU Munich.

Il s'agit ici d'uhe version réduite, réalisée spécialement pour scolaire par l'Institut allemand du film d'enseignement à Munich du film tourné à Lambarène sur l'œuvre du Dr Schweitzer. Accepté à l'Wlanimitél dans la catégorie des documentaires sonores.

13. Le moustique,

16 mm sonore, noir. et blanc, version française, IPN Paris. D~scription dJ,Lmoustique mâle et femelle. La piqûre de la femelle, l'œuf!

la larve, ' la nymphè, l'insecte panait. Accepté à l'unanimité dans la caté­gorie des fillils d'enseignement sonores.

14. Karl der Grosse,

16 mm sqnore, couleurs, version allemande, Ambassade d'Allemagne, Berne. 'rourné lors de la 10e exposition du Conseil de l'Europe en 1965 à

'Aachen qui était consacrée à Charlemagne, le film fait revivre l'activité politique et culturelle du souvërain. Accepté à l'unanimite dans la catégorie des films d'enseignement sonores.

15. Le scorpion,

16 mm ~nore, couleurs, version française, IPN Paris. .ce film sur la vie et les habitudes du ~corpï6n est accepté à l'unanimité

dan~ la catégorie des films d'enseignement sonores.

Berne, le 30 septembre 1967. Le rapporteur: J.P. Dubied

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Nos collègues,

Voici la liste des 'élèves' des écoles normales qui ont obtenu le certificat de maturité pédagogique en J 967. " ' . . ,

A ces jeunes maîtres et maItre~ses, nous souhaItons plem. succes et beauCOUP d'enthousiasme dans l'exerCIce de leur nouvelle profe,sslOn. .

Maîtres primaires

Beney Natcisse 1966 Ayent Boillat Jean.,.Pierre 2300 La Chaux-de-Fonds Bruchez Piéire 3941 VaasjLens Carron Mi"chel 1937 Orsières Carron Viilcent . 1926 Fully Crettaz Jean-Claude 1961 Eison Crettaz Raphy 1961 Mase Debons Grégoire 1965 Drône Fournier Philippe 1961 Haute-Nendaz Germanier Jean -Bernard 1961 ErdejConthey Germanier J eall-Char les 1961 SensinejConthey . . Germanier Jean-Michel 1961 ErdejConthey . Héritier Henri 1965 Savièse - " Masson Edouard ' 1934 Sarreyer Métral Mrchel . 3958 St-Léonard Michaud Régis 1934 MédièresjBagnes Rausis Jean -Pierre 1907 Saxon . 1

Rey Jacques .. 39.41 Flanthey Salamin Roger 3957 Granges "

Maîtresses primaires

Arlettaz Françoise 1950 Sion Bruchez Micheline 1933 Vens jSembrancher Duroux Léonie . 1890 St-Maurice Dussex Roselyne 1966 Ayent Fellay Marianne 1950 Sion Follonier Suzanne 1961 Vernamiège Fragnière Rose,...Marie 3960 Veyras (Veysonnaz) Gaillard Marie.,.J osèphe 1917 Ardon Germanier Marie-Josée 1964 Conthey-Place Héritier Monique 1965 GranoisjSavièse Lamon Annette 3941 Lens Lomazzi Marie-Christine 1950 Sion Marclay Nicolette 1897 Bouveret Martin Agnès 3960 MurazjSierre Michelet Monique , 19f)1 Haute-Nendaz

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Moix Gabrielle 1961 Praz-Jean/St-Martin (Suite de la page 8) Roduit Eliane 1926 Fully Roten Suzanne 1965 Drône/Savièse

Rvde Sr Rial Marie-André institutrice St-Maurice Sierro Marie-Claire 1961 Hérémence Varone Antoinette 1965 Granois/Savièse MM. Bérard Marco instituteur Ardon Zufferey Marie-Madeleine 3960 Muraz/Sierre Carron Roland instituteur Fully

Fournier Jean-Bernard instituteur Nendaz Maîtresses ménagères Michelet Philippe instituteur BaarjNendaz

Mottet Denis instituteur MolIens Baruchet Monique 1897 Bouveret Roduit François instituteur Fully Caloz Liliane 3966 Réchy/Chalais Savioz Marcel instituteur Ayent Favre Danielle 3960 Sierre Tornay Gérard instituteur Orsières Hug Marie-Rose 1961 Champlan ~ Laccomoff :f\Aarie-Thérèse 1906 Charrat

Mmes Bolli-Dussex Fernande inst. ménagère Ayent ~,-:

Moix Yolande 1961 Praz-Jean/St-Martin Denise inst. ménagère Orsières Lovisa-Murisier :~ Nanchen Annette 3941 Flanthe:yjLens ,j

Paccolat !viaria ! 1933 Sembrancher Mlles Bérard Juliane inst. ménagère Ardon Zuber Jeanine 3966 RéchyjChalais Bitz Emilie inst. ménagère Nax f; Zufferey Christiane 3960 Sierre Jacquier Michèle inst. ménagère Salvan ~~

Luisier Marie-J eanne inst. ménagère Sarreyer /Bagnes 1'1

BREVET PEDAGOGIQUE Meilland Marie-I\1arthe inst. ménagère Fully ~!

Murisier Marianne inst. ménagère Orsières .~~ Nous félicitons également les maîtres et les maîtresses qui viennent Sierra Berthe inst. ménagère Hérémence )

d'obtenir leur brevet pédagogique (après cinq ans d'activité) et leur souhai. ;.(

tons de la persévérance dans l'effort et un avenir couronné de succès. Rvde Sr Varone Danièle inst. ménagère Sion/Ste-Ursule

Mmes Bornet Marie-Rose institutrice Sornard jN endaz Bacher-Ruppen Laura Institutrice Münster Dayen Gabrielle institutrice Plan-Conthey Mmes

Institutrice Saas-Fee Blumenthal Mathilde De Jaco Rose-Marie institutrice Sion Lehner-Imwinkelried Marina Institutrice Turtmann Emery Marguerite institutrice Lens Schumacher Margrit Institutrice Glis Goye Monique institutrice Saxon

Lamon Rose-Marie institutrice Lens MM. Biderbost Casar Instituteur Birgisch Pannatier-Rudaz Fernande institutrice Chippis

Burgener Armin Instituteur Randa Rausis Solange institutrice Saxon Kummer Hilar Instituteur Naters Rausis Josiane institutrice Saxon Walpen Franz-Josef Instituteur Fieschertal Rey Marie-Jeanne institutrice Sion

Varone-Dumoulin Julie institutrice Savièse Mlles Antille Raymonde institutrice Chalais PAGE DE COUVERTURE Brunny Marie-J eanne institutrice Sierre

Deslarzes Madeleine institutrice Sion Bourg-Saint-Pierre. - Cette croix processionnelle est ex~cu.té/e en ~ro~e de Preux Ghislaine institutrice Grône ,massif. On prêtera une attention spéciale aux quatre extreffilt~s, de~?rees Dorsaz Danièle institutrice Fully de motifs en forme tréflée, représentant les symboles d~s quatre evangel~stes,' Favre Anaïs ins ti tu tri ce Chamoson On remarquera avec quel art l'orlèvre .a su tirer par!~ de, la,.surl~ce mIse a Lorenz Mireille institutrice Sion sa disposition, façonnant chacune des fIgures de mall1~re a 1 Inscnre exact~-Mathey Madeleine institutrice Sion ment dans sa forme. Le dessin manifeste un style VIgoureux et expreSSIf. Vaudan Aline institutrice Bagnes (XVe siècle - Photo Paul Ducrey) Zermatten Anne-Marie institutrice Sion

8 ' 9

SOCIETE SUISSE DES MAITRES DE DESSIN

Exposition: «L'expression artistique dans les Ecoles suisses», 1967:

«LE ROLE nE LA NON-FIGURATION DANS L'ENSEI.~J.".LiJ.T.AA:Jl' DU DESSIN»

La Société suisse des Maîtres de dessin, pour la quatrième fois, présente son exposition itinérante «L'expression artistique dans les Ecoles suisses», Elle est consacrée cette année au «Rôle de la non-figuration dans l'ensei. gnement du dessin». Toutes les classes de Suisse ont eu la possibilité de proposer leurs dessins, peintures et gravures. La Section bernoise, attachée depuis plusieurs mois à l'étude de ce problème a choisi parmi les trava~ reçus ceux qui pouvaient le mieux illustrer et compléter ses thèses. Celles-ci sont présentées dans un catalogue en couleur gracieusement mis à la dis. position des visiteurs.

Avec ce ' thème d'étude, la SSMD poursuit ses recherches sur. la péda. gogie du dessin. Elle aborde aussi un domaine nouveau. Mais il ne fau­drait pas en déduire que' l'école ne se vouera maintenant qu'à l'art' abstrait, en se contentant d'imiter les artistes contemporains. Certes, . l'école a tau. jours été peu ou prou influencée par l'art de son temps, mais cette expo­sition doit montrer qu'il s'agit de tout autre chose. Ces exercices·· doivent permettre l'épanouissement de la sensibilité à la forme, à la ligne, à la valeur, à la couleur, à la structure ... La couleur, par exemple, se laisse mieux étudier et connaître détachée de tout prétexte figuré. Mais c'est dans l'at­tente que cette connaissance profitera . ensuite à l'expression figurative, L'exercice non-figuratif n'est ainsi qu'une partie de l'enseignement des arts plastiques.

Au degré supérieur, c'est-à-dire dans les gymnases et écoles normales, le développement plus avancé des élèves permet de considérer la non-figu­ration comme un but. La valeur symbolique du dessin et de la couleur y sera en grande partie comprise et permettra d'avancer d'un nouveau pas dans la connaissance et la jouissance esthétiques.

Cette exposition ne s'adresse donc pas seulement à l'admirateur du dessin d'enfant, mais aussi au chercheur, à celui qui a le sentiment que l'école doit choisir un nouveau chemin, allégé du poids de la figuration. Ce sera pour beaucoup une découverte, si l'on en juge par la réticence des classes :cqmandes à présenter leurs expériences. Raison de plus pour ne pas manquer cette manifestation.

Cette exposition, réalisée sous les bienveillants auspices de la Chevron 'Oil S.A., Bâle, sera visible à Lausanne, au Musée de l'Evêché (Vieux.:.Lausanne), 2, place de la Cathédrale du mercredi 15 novembre au dimanche 26 no­vembre 1967. En semaine: 9.30-12.00 - 14.30-18.00. Le dimanche: 10.00-12.00,14.30-18.00. Lundi matin fetmé.

SSMD

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é ID a t i .q u ' e

C O ·L .E Rédacteur: s. Raller, ~ervice de la recherche

'dagogique, 1202 Geneve, rue de Lausanne 63 ~~léphone (022) 31 71 57 -: Abonnement: Suisse, F 5.-, étranger, F s 6.- - CCP 12 - 16713, Genève - . Paraît 5 fois par an.

-Novembre 1967

Le développement moderne

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de l'enseignement Je la mathématique au niveau se('ondaire

. Cet article, dû à la plume du professeur André Revuz de -l~ Faculté des Sciences de Paris, résume la ~rillante ~onfé!ence que ce de~Ier ~ ~ro­

ncée devant les professeurs SUIsses de 1 enseIgnement secondaire a 1 oc-~~sion de leur Semaine d'études de Genève (16-21 octobre 1967). . .

Le professeur Revuz qui nous a au.torisés à publier son texte, voudra bien trouver ici l'expression de la reconn.aIssance des ,lecteurs de «M~th-Ecole». Ceux-ci se rendront compte, une fOlS de plus, d un ~es as~ects l~portants du renouvellement de l'enseignement de la m~thématIque, ~ ~avOIr que l,es barrières qui ont pu, jadis, séparer les enseIgnants. des differents degres, sont définitivement tombées. De cela les lREM (InstItuts de recherche. pour l'enseignement de la mathématique) récemment cré~s en Fr~nce fourmssent une preuve éclatante: ils sont rattachés aux facultes des, SCIen~es et entre­prennent des recherches pédagogiques de la maternelle a la fIll du secon­daire.

1. LES RAISONS QUI IMPOSENT UNE TRANSFORMATION DE L'ENSEIGNEMENT

a) Les transformations intrinsèques de la Science Celle-ci ne se développe pas seulement pa~ accumulation. de ,ré.sultats,

mais aussi par la réorganisation de ses theones et par la ~l,se a JOu~ de grandes idées simples qui ordonnent l'acquis,. metten~ en ~umIere la raison

. profonde des succès passés et ouvrent les VOles de 1 ave~lr. .., Le développement des mathématiques dans le. dermer dem~-sl~cle est

particulièrement remarquable à ce propos: u~e mOIsson ext~aordIllaIreme~t riche de résultats a été accompagnée d'une mIse en ordre, qu elle a en pa~t~: provoquée et dont elle a bénéficié. Cette mise en ordre a radIcalement modIfIe

11

les points de vue en mettant l'accent plus sur les méthodes que sur l'objet de l'étude. Elle a dégagé des idées très simples, qui étaient latentes dans les activités mathématiques les plus simples, et dont elle a montré la fécondité,

, . I:a ~athé~atiqu~ a a~quis du même coup une souplesse et une adapta. bIll.te qu elle n avaIt Jamais connue et a vu s'accroître le champ de ses appli. catIOns.

. Elle a, en même temps, pris conscience de sa nature véritable: elle est mOlfis que toute autre science, une somme de connaissances, mais avant toUt un mode de pensée, extrêmement solide et extrêmement pénétrant.

L,a. première mission de l'enseignement est, dans ces conditions, de faire acquen! ce mode de pensée dans sa richesse, sa souplesse, et sa rigueur et aUSSI de montrer comment il peut être mis en œuvre dans les situation~ concrètes les plus variées.

b) La transformation des Sociétés et l'accroissement du rôle qu'y jouent la Science et la Technique

. Le développement des Sociétés modernes a pour moteur essentiel le I}I:veau c~ltur~l, scientifique et technique et l'importance numérique de ses elites. C est la que se trouvent les plus graves obstacles que doivent sur­monter les Sociétés en voie de développement. Quant aux sociétés déve· loppées, elles font une consommation sans cesse grandissante de mathémati­ques et de mathématiciens: la pénurie de mathématiciens et de professeurs de mathématiques est un problème mondial. La mathématique, non comme u}1e technique al:lx objectifs particuliers, mais comme un mode de pensée fecond aux applications innombrables, est un des éléments importants de la culture d~ XXe siècle. Il n'y aura bientôt plus de discipline qui puisse totalement Ignorer les mathématiques. En contre-partie, les mathémati­ciens doivent savoir que la mathématique ne résoudra jamais rien à elle seule, et c'est UQ des problèmes les plus importants du développement scien­tifique, et, par suite, de l'enseignement, que de savoir utiliser la mathématique dans les diverses activités humaines. .

La nécessité d'élever le ·niveau culturel moyen des nations modernes a modifié les objectifs des divers niveaux de l'enseignement. La prolongation, lég~le ou de fait, de la scolarité a transformé le rôle de l'enseignement pri­:r;nalre, dont la tâche n'est plus de fou.rnir, en ·matière d'instruction, le mini­mum vital à la totalité de la population, mais de préparer à l'ed~eignement secondaire, qui, lui, devra donner un minimum vital, plus élevé que le pré­cédent, à une partie de la population et en préparer une fraction de plus en plus . grande à l'enseignement supérieur. .· , .. La ·. rapidité du développement scientifique et technique est. d'ailleurs telle qu'il . est. impossible à .la formation la plus poussée d'enseigner tout ce dont l'étudiant pourra avoir besoin en tant que citoyen et en tant que producteur. Il f~ut ~onc surtout, comme on l'a dit maintes fois, apprendre a apprendre, c est-a-dire . former des esprits autonomes, capables de se poser des questions, d'attaquer les problèmes qu'ils rencontreront et de juger l~ validité des solutions propos~es. . . .

12

Il. LES TACHES DE L'ENSEIGNE~ENT

Face à ces impératifs, l'enseignement a une tâche exaltante, mais d'autant lus difficile que le travail ~'éducation a toutes le~ caractéristiques d'un ~nves­

~ sement à long terme; qUI en tant que tel, coute cher, et dont les erreurs !~ront aussi très onéreuses et, de plus, difficilement amendables. .

par rapport à l'enseignement traditionnel, il s'agit de modifier non seu­lement les. contenus, mais plu,s ~nco:~ les. méthodes., Les progrès felatifs à l'amélioratIOn du contenu· et a ~ amelloratIO~ des m~tho?es . de ?01Vent pas "tre recherchés séparément, malS au contraire acqUIS SImultanement. Une e cellente mathématique est quelquefois enseignée de telle sorte que seuls ex dl' .. t h les initiés ou les très doués peuvent la compr~n re. nve~s~m~n ~ne re~ er~ he pédagogique sur une mathématique médIOcre ou penmee n aboutIra a ~en de valable. C'est d'un· approfondissement. du. contenu, . d~ l'ét~de ~e ~a valeur, de la connaissance précise de ses applIcatIOns que dOIt naltre, la pe­dagogie appropriée. Dire que la mathé~atIque est un mo~e de p~nsee .:veut dire que seul un enseignement actif, banmssant tout dogmatIsme, lUI conVIent. L'élève doit construire lui-même sa mathématique.

III. REGLES DE CONDUITE POUR L'ENSEIGNEMENT DE LA MATHEMATIQUE

a) Surmonter l'opposition entre la Science faite - qui est celle que le professeur détient - et la Science à faire, qui ~~t celle que l'élève d?it bâtir pour son compte et assimiler. Cette OppOSItIOn semble, au premIer abord, poser un problème insoluble à l'enseignement et le condamner inexorablement au dogmatisme, car l'élève ne retrouvera bien sûr pas seul tout ce que l'humanité a eu tant de peine .à ,élab?rer. En réalit~, la situation n'est pas si sombre car les grandes Idees SImples sont pre­sentes dans les démarches les plus familières de l'humanité, et s'il a été difficile de les en dégager pour la première fois, il est infiniment moins difficile de les mettre en lumière, une fois qu'on sait qu'elles y sont (utilisation de l'expérience des générations passées): Seulement, ~l faut s'y prendre de telle manière que l'élève les vo~t.par lUI-même (acqu~­sition personnelle d'une connaissance). Il fa~t. dlnge~. son r~gard, malS il faut que ce soit le résultat de sa propre VISIon qu 11 expnme, et non celle du professeur. Les situations les plus simples: mettre en r~lation, me~urer, compter ... peuvent être envisagées sponta~ément de bIen., des .pOl?tS de vue .. La Science faite a péniblement appns au cours des siecles a separer les pOlfits de vue féconds des points de vue stériles. Il faut mettre l'élève dans ces situations, provoquer ses réactions et mettre l'ac~ent sur celles de s~s réactions qui correspondent aux idées dont la SCience a, r~conn,u la fe: condité. Il faut aussi diri crer son regard vers des procedes qUI ne lUI viennent pas à l'esprit sp;ntanément, mais dont il devra décou~rir lui­même la puissance, apprenant ainsi ce q,ue tout homme de SCIence a appris à ses dépens que les idées les meIlleures ne sont que rarement celles qui se présentent à l'esprit.

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. Cett~ pédagogi~ . s~ppose .u~e organisation toute no?velle de la classe: au lieu de la division traditionnelle entre un ' cours fait par le professeUr ,et des exercices d'application de ce cours, une formule plus heureus~ semble . être l'étude de situations par les élèves eux-mêmes (guidés par exemple, par des fiches de travail, qui leur sont distribuées. Q~ ex~ériences !yonnaises, parisiennes ... ); les conclusions auxquelles la class~ arrive constituent alors le «cours»; un théorème n'apparaîtra plus alors comme un~ vérité révélée par le professeur, mais comme ce qu'il a été pour s~>n Inventeur, la réponse à une question, et un outil pour aller pIns lOIn.

Tout ceci suppose un changement profond dans les rapports humains ma~tre-élève. Le maître n'est pas le prophète qui enseigne une vérité qu'Il faut admettre inconditionnellement, mais le guide expérimenté sous ;la conduite de qui la découverte sera plus facile et plus riche de consequence. L'erreur ne doit pas donner lieu à un blâme stérilisant mais .à une discussion amicale: rien n'est plus fécond que de prendr~ conSCience des raisons d'une erreur. N'y a-t-il pas, au reste, dans presque toute erreur, une part de vérité qu'il s'agit de dégager et de développer?

b) Le mot situation prononcé plus haut est un mot-clé des tentatives actuel­les de renouvellement de la pédagogie (avec le danger d'en devenir la «tarte à la crème»). L'idée fondamentale est de ne pas court-circuiter le passage du problème réel, tel qu'il se pose dans la vie, au problème mat?éII?-atisé. Si l'on veut que les mathématiques soient utilisables, il est mdispensable que les élèves apprennent à observer, à mathématiser (exprimer en termes mathématiques le résultat de leur observation et construire un modèle qui en rende compte), à déduire à partir de l'axio­matique qui décrit le modèle, à confronter les résultats de la déduction

c)

avec l'expérience. . Trouver des situations pédagogiquement exploitables est une des tâches les plus importantes que nous ayons à accomplir actuellement (1). . A ce propos, l'enseignement des mathématiques ne doit pas être replié sur lui-même, mais doit s'efforcer d'entretenir des relations suivies et de plus . en. ' plus profondes avec les autres enseignements. .

-One iùitre règle; souvent Iriécànnue dans l'e~seignement traditionnel et d~nt l'expéri~nce pédagogiq~e. ~~~ant que_ le~ études psychologiques dem.ont:ent la valeur est la necesslte d'exercer tot l'esprit des enfants. En partIculIer, lo~squ'une notion mathématique est difficile, la solution n'est pas d'en retarder l'introduction (et de l'asséner ensuite d'un ' seul

. coup pour ratt~aper le temps p'erdu!), mais de la préparer soigrieuse-

(1) . Voir, en particulier deux numéros spéciaux du «Courrier de la recherche pédagogique» (Institut pédagogique national, Paris 6e, 13, rue du Four, Service d'édi­tion et de vente des publications de l'Education nationale). No 27, mars, 1966, L'initiation mathématique au cycle élémentaire; No 31, 1967, L'enseignement des mathématiques modernes.

14

. . . ",' . ment ' et longtemps à l'avance .par la présentation de situations :.appro­priées (Cf les émissions télévisées fra~çaises) (1). '

Une règle d'or de l'enseignement de la mathématique est «Tôt et pro-gressivement» (2). ' -

C'est à l'école matenielle que commence l'apprentissage de la mathéma­tique, . c'est au niveau de l'enseignement primaire que se jouera la ba­taille décisive de l'élévation du niveau culturel moyen de nos pays. Cha­que niveau d'enseignement ne doit d'ailleurs pas être considéré isolé­ment, mais comme un maillon dans la chaîne qui va, selon le mot d'ordre de l'association française des professeurs de mathématiques,. «de la Maternelle aux Facultés». La règle «Tôt et progressivement» est en outre, et toutes proportions gar-dées, valable à tous les niveaux. .

d) Le contenu de l'enseignement. Dans l'immensité de la mathématique connue, quelle est la région qu'il convient d'explorer dans le second degré, en tenant compte des règles énoncées ci-dessus? Il faut enseigner des notions dont: a) l'élabor.ation soit relativement simple, b) la portée aussi grande que possible, tant du point de vue de la cul-

ture désintéressée que du point de vue des applications. On ne peut prétendre donner, au niveau secondaire, une vue d'ensem­ble de toute la mathématique, mais on peut organiser les connaissances que l'on y enseigne de telle manière que les enrichissements ultérieurs apparaissent bien comme tels et non comme un bouleversement complet. Il faut se garder également de donner l'impression d'un édifice rigide et immuable ou, à l'opposé, d'une collection disparate de résultats inorga­nisés.

(1) Télévision scolaire française: Lundi, de 10 h. 12 h. à 10 h. 32, mathéma­tiques 5e, Mmes Wattiaux et M. Vincent, et autres; de 17 h. 25 à 17 h. 55, Chantiers math. (Inform. des professeurs, MM. Balibar, Revuz et Guilbaud. Mardi, de 10 h. 12 à 10 h. 32, mathématiques 6e, MM. Mas, Vincent et autres. Mercredi, de 10 h. 12 à 10 h. 32, mathématiques 4e, MM. Haug, Giraud et autres; de 17 h. 55 à 18 h. 25, atelier de pédagogie (Inform. des professeurs), Mme Picard, M. Planque. Vendredi, de 17 h. 30 à 18 h., chantiers de mathématiques (Inform. des prof.) (2e cycle), MM. Revuz, Balibar et Guilbaud. Samedi, de 10 h. 12 à 10 h. 32, mathématiques 3e, MM. Delplanche, Dumont, Mme Ducomus et autres.

(2) Le professeur Revuz nous permettra peut-être d'observer que l'adverbe 4:tôb implique que les .enfants possèdent l'équipement mental, psychologique et neuro- phy­siologique requis pour aborder telle ou telle notion nouvelle. Cela soulève le problème de la maturation et de l'apprentissage, Pas d'apprentissage sans une certaine maturation, pas de maturation sans un exercice fonctionnel qui est une forme de l'apprentissage. (N.dJ.r.).

15

J'~i so.uvent pro.po.sé l'image (qui serait très dangereuse, si o.n la prenait tro.p à ~a lettr~) d'un bâtitnent dont.les fo.n?atio.n.s ser~ieI?-~ co.nstituées Par les notIOns d ensemble et de relatIOn, qUI aurait des pIlIers, ' les uns al. gébriq~es (les diverses strUctures fondamentales et surtout celles d'~space vectonel pour le niveau secondaire) et dont le corps, reposant SUr ces piliers serait constitué des grandes disciplines plus élaborées et dont trois d'entre ' elles seraient abordées au niveau secondaire: , la Géométrie eu. clidienne,' fondée sur l'algèbre linéaire et la notion de produit scalaire qui fournit une distance, l'Analyse (fonctions d'une ou de plusieurs variables réelles), où structures algébriques et "structures topologiques sont également en action, le Calcul des Probabilités. L'étudiant qui connaîtrait bien l'agencement interne de ce premier édi. ficé, ne risquerait vraisemblablement pas d'ici quelques décennies d'être radicalement dépaysé lors de l'approfondissement et de l'élargissement de sa culture mathématique. Il sera d'autre part bien préparé aux ap­plications les plus importantes, et il aura gardé, si l'enseignement s'est conformé aux préceptes énoncés plus haut, un esprit ouvert et actif lui permettant d'aborder sans complexes les problèmes qu'il rencontrera dans son existence (1).

André Revuz

MATHEMATIQUES ET METHODES ACTIVES

«Il est essentiel . que la mise en application de nouveaux programmes de mathématique aille de pair avec un renouveau pédagogique et il semble que celui-ci ne peut être imaginé que dans le sens du développement des méthodes actives. Celles-ci ne se dégagent parfois pas complètement de tout 40gmatisme et}l est co~nu que toute méthode a tendance à se figer, que toute p:1éthode active a tendance à dégénérer en une «technique». C'est pour· quoi il faut attacher la plus grande importance aux jeux conduits ou imaginés par les , enfants (suivant les suggestions des maîtres): jeux préliminaires à l'acquisition des ,notions, jeux structurés faisant apparaître les divers as· pe'cts d'uIl:e notion, jeux pratiques montrant comment sont utilisées les pro~ priétés de la notion. Si les enfants ont la part la plus importante dans l'action, ily ~ura vraiment progrès dans ~es méthodes actives.» (2). '

(1) Rappelons ·à nos lecteurs l'ouvrage du professeurA. Revuz, «Mathématique moderne, Mathématique vivante», Paris, 1963, a.C.D.L., ouvrage déjà signalé dans notre bulletin, No 14, septembre 1964, page 7.

(2) Gilbert Waiusinski, Mathématiques d'aujourd'hui ),l0ur hommes et felDmes de demain, «Le courrier de la recherche pédagogique» No 27, mats 1966, pp~ 9-10;

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Georges Cuisenaire au Quéhec

Jean de Groef nous communique:

Le Ministère de l'Education et l'Association Cuise~aire ?U, Québ.ec ont . 't' Georges Cuisenaire à se rendre ' dans leur provmce a 10ccaSlOn de tnVI e . ' . , l'Expo 67. Le voyage a eu lieu en octobre dermer et fuMt,. p~m! notMre ad ml, u~ vne-ritable triomphe. Monsieur Charles Bi.lo~eau Cd~ l?lsterse, aStemJOlse e y une Leduc présidente de l'AsSOCiatIOn ' UISenaIre, œur e- eanne d:~rance, Sœ~r Marguerite A:rchambault. ~t ~onsie~r Mich~l Girard, chef du Département ~es m.athémat19ues d~ Mmistere de 1 Educat,lOn ont accom= agné Georges CUISenaIre, l'~?t mtro.dUIt dans de nombreuses ecoles - ~o.nt

P, 1 Québec Arvida JonqUIeres Nicolet, Magog, Granby, Hull- et lUI ont rea , ' , " . 1 . t donné l'occasion non seulement de s entretemr a~ec e l~or~s e~set~gtntan, mais aussi - et cela n'étonnera pas ceux qui connaissent anCIen ms lueur de Thuin - de travailler avec les enfants.

L'organisation fut parfaite et l'accueil grandiose, cord~al" chale~re~x; attentionné ... et plus encore. Toutes les .commission~ scolaires ont nvalI~e d'amabilité et de gentillesse pour receVOIr notre ami. On a vu des. cen~al-

d'enfants brandissant des petits drapeaux belges, acclamant CUIsenmre, f:: chantant des chansons composées par eux, lui ser~ant la, main, l'e~?ras­sant, lui adressant de Jolis compliments. Il y eut aUSSI des seances offICIelles et des hommages publIcs ...

A Sherbrooke, il y eut enfin une rencontre historiqu~, cel.le de Cuise-. e et de Dienes. Après une conférence de Georges CUIsenaue, au cours

~~~:e réception et d'un dîner, Dienes a offert à l'inventeur des Nombres e~ couleurs les gages de la plus fidèle affection, le. serrant dans ses bras et lUI exprimant sa joie de le rencontrer sur terre canadIenne.

* «INSTANTANES MATHEMATIQUES»

Il s'agit de la nouvelle forme que revêt le bulletin de l'Association Cuise­naire du Québec (3255, Mgr Gauthier - Giffard - Québec Se).

Cinq numéros par an. Le numéro 1 d'octobre 1967, se présente sous les aspects d'un d?ssier

contenant autant de fiches que d'articles rangé~ eux-m~mes S?US les r~bnq~es: Editorial biographie (celle de G. Cuisenaue), pedagOgie mathematiq~e (la notio~ d'ensemble et le nombre), atelier, tra:rail libr,e (com~ent LoUIS a compris la division d'une fraction par une fraction) et InformatIOns.

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A GENEVE

Maîtres et parents .face au renouveau

de renseignement de la mathématique

Cours de mathématique moderne destiné aux maîtresses des divisioll8 préparatoires et inférieures

Au début .du mois d'octobre 1966, la Direction de l'Enseignement pri~ maire invitait les titulaires des classes de 1 E, 2 E, 1 P, 2 P et 3 p . à suivre un cours organisé par elle et intitulé: «Présentation des mathématiques modernes». 12 séances ayant lieu toutes les 2 semaines à l'école du Parc Trembley de 17.15 à 18.00 étaient proposées. Les maîtresses pouvaient choisir leur jour: lundi ou vendredi. La lettre accompagnant le bulletin d'inscription disait l'importance que le Directeur de l'Enseignement pri~ maire, Monsieur A. Christe, attribuait à un tel cours et montrait en quelques phrases les transformations qui ont lieu actuellement, à tous les degrés, pour l'enseignement des mathématiques.

279 titulaires ont répondu à l'appel. Ce nombre représente une forte proportion des maîtressès concernées. Il dépasse de loin ce que nous osions ~spérer. C'est dire toute la curiosité et tout l'intérêt qui se manifestent au­jourd'hui dans le corps enseignant genevois pour l'optique nouvelle de cette discipline. 4 groupes ont été formés:

Groupe I: maîtresses de la division préparatoire (1 E, 2 E, 1 P) inscrites pour le lundi (85 maîtresses) Groupe II: maîtresses de la division préparatoire inscrites pour le ven­dredi (78 maîtresses). Groupe III: maîtresses de la division inférieure (2 P, 3 P) inscrites pour le lundi (60 maîtresses) Groupe IV: maîtresses de la division inférieure inscrites pour le ven­dredi (56 maîtresses). Notons que la plupart des inspecteurs et inspectrices ont suivi ce cours. En ce qui concerne la fréquentation, nous nous attendions à un assez

fort déchet. Nous pouvions penser que les maîtresses se heurteraient aux difficultés que présentent les notions nouvelles de la mathématique pour des adùltes fortement conditionnés par les mathématiques traditionnelles. Ce ne fut heureusement pas le cas. Les défections ont été relativement peu nombreuses. Dans les groupes I et II seulement, groupes de la division pré­paratoire, elles ont été , sensibles. La plupart des renoncements ont été ceux de personnes égarées. En effet, il semble que «Mathématique moderne» était l'expression synonyme de «réglettes en couleurs» pour bon nombre de maîtresses. Celles-ci s'attendaient donc à un complément de formation Cuisenaire. D'autres encore pensaient recevoir au cours qui leur était pro-

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B.V, No 3, novembre 1967

Travaux manuels de Noël

, l' d' . e l'ODIS vous propose quelques modèles faciles Conun~ a .or ~:lf Noël Le matériel nécessaire pour ces travaux est

pou~ d~~ :~~~~:;lf~ classes v~laisannes, mais veuillez passer vos commandes expe le " 'bl t ant le 15 décembre 1967. le plus tot pOSSI ; e av r les modèles de cette année, mais si vous en

Il n'y a pas e ~age~ p~u ue ce matériel délicat et encombrant n'est pas désire~; nous

l vous tSlgnvaouosn le

q trouverez chez un menuisier, un entrepreneur,

édle par a pos e. " eXp . 1 cherchez vous-meme. oU à l'ODIS dSI vous V:ceneezauepersonnél enseignant, l'ODIS sera exception-

pour ren re serVI . b 2 9 t 16 nellement ouvert toute la journée des samedIS 25 novem re, , e

décembre 1967.

TRA V AIL MANUEL - DEGRE INFERIEUR

CRECHE EN PAPIER DECOUPE

No 670

Matériel 1 mi-carton noir de 50 cm de large sur 22 cm de haut. 1 papier gommé jaune de 22 cm de large sur 18 cm de haut. 1 papier gommé bleu de 20 cm sur 12 cm.

_ 1 papier gommé rouge ,?e la cm sur la cm. _ 2 étoiles en carton dore.

Montage . . _ A 12 cm de chaque bord dans le sens de la largeur (50 cm) plIer le IDl-

carton noir selon modèle. 11 "1 . ommé _ Sur la parti~ central/e du t~iptyquhe ainsi ~~t:~ir~~ e; c~p~~le~i~carton

jaune en laIssant depasser. de caque co e

_ ~~:~er ou découper les personnages selon schéma et les coller sur le

.. papi~r gommé. jaune. . directement sur le papier gommé jaune. - Dessmer l~s vlsaglels eut nIe eS e~~fes dorée sur les deux battants du triptyque _ Pour termmer co er

qui sont les supports de la crèche.

Prix du montage Fr. -.50. 19

E.V. No 3, novembre 1967

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E.V. No 3, novembre 1967

TRA V Aa MANUEL - DEGRE INFERIEUR

pANIER DE NOEL No 671

Matériel

_ 1 boîte de fromage sans couvercle. _ 1 bande de papier doré gommé de 24 cm sur 36 cm. _ 1 bande de papier rouge ou bleu de 70 cm sur 2 cm 1/2 _ 3 étoiles en carton doré.

pour variante a): _ 1 bande de carton doré de 50 cm sur 2 cm pour la anse du panier. _ 2 agrafes parisiennes.

Montage

_ Plier le papier doré gommé de 24 sur 36 cm dans le sens de l,a longueur afin d'obtenir une bande double de 12 sur 36 cm. '

- Tracer une ligne au crayon sur la bande de papIer plié, -à 1 cm du bord en suivant la ligne pointillée sur schéma. ._ . ~

- Découper ou piquer régulièrement des bandelettes à partir du pli du papier (voir ·schéma).

- Coller ensemble les parties du papier doré non découpé afin que les franges restent doubles, puis coller cette même partie autour .de la boîte de fromage ainsi les franges dépassent au-dessus de la _ boîte. "

- Couper en deux la bande de papier rouge ou bleu et coller chacune des deux parties, une à l'extérieur de la boîte de fromage, l'autre à l'intérieur.

- Coller les étoiles dorées sur les franges selon schéma. . - Pour terminer mettre quelques branchettes de sapin dans le panier et

le remplir de friandises avant de l'offrir. . Pour variante a): .,

- Avant de coller les franges autour de la boîte, fixer la anse avec deux agrafes parisiennes.

Prix du montage Fr. -.80.

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B.V. No 3, novembre 1967

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B.V. No 3, novembre 1967

TRAVAIL MANUEL - DEGRE MOYEN

LANTERNE DE NOEL No 672

Matériel _ 1 mi-carton noir de 20 cm de haut sur 37 cm de large. _ 1 papier-vitrail jaune ou rouge de 20 cm de haut sur 37 cm de large.

1 boîte de fromage sans couvercle. _ 1 bougie de Noël (non livrée par l'ODIS).

Montage _ Découper aux ciseaux le mi-carton noir selon schéma 1 (pour les me­

sures voir schémas pages suivantes). _ Dans les trois parties de mi-carton noir qui tombent, découper aux ci-

seaux les personnages de la crèche selon les modèles. _ Coller le premier découpage (schéma 1) sur le papier-vitrail. _ Coller les personnages sur les trois parties restées rouges ou jaunes. _ Coller la lanterne ainsi obtenue autour de la boîte de fromage au centre

de laquelle on a fixé préalablement avec de la colle, une bougie de sapin format normal. Prix du montage Fr. -.50.

CALENDRIER 1968 No 673

Matériel _ 1 carton gris de 20 cm de haut sur 16 cm de large. _ 1 mi-carton brun de 20 cm de haut sur 16 cm. de large. - De la feutrine rouge, jaune, verte et brune. - 1 bloc-calendrier 1968.

Montage - Coller le mi':carton brun sur le carton gris. "

" _ Découper les formes en feutrine et les coller sur le mi-carton brun selon schéma.

- A l'aide d'un ' couteau, percer le carton et fixe~ le bloc-calendrier. - Il ne reste plus qu'à fixer au haut du calendrier une boucle pour le

suspendre. (Ùn fil de coton passé à travers ~e carton suffit). Prix du montage Fr. 1.20.

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TRA V AIL MANUEL - DEGRE SUPERIEUR

ETOILE-VITRAIL :No 674

Matériel

- 2 mi-cartons 'noirs de 25 sur 25 cm. - Du papier. transparent rouge et jaune.

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Montage

- Découper au couteau, dans les deux mi-cartons noirs en même temps, l'étoile selon schéma (les parties ombrées restent en mi-carton noir).

- Entre les deux étoiles ainsi obtenues, coller les papiers transparents pour couvrir les parties vides. .

- Passer un fil noir dans un des bords de l'étoile afin de la suspendre sur une fenêtre, un miroir ou au-dessus d'une porte ou d'une table. Prix du montage Fr. -.50.

ICONE DE NOEL No 675

Matériel

- 1 carton: a'ssez épais de 25 sur 15 cm. - 2 p~pit(.rs -dorés de 25 sur 15 cm, - 1 carte de Noël «Icone». '

Montage 1

- Découper i~ carton de 25 s~( 15 cm en trois parties: 1 partie ceritrale selon schéP-ta 1, 'et 2 parties latérales qui sont la moitié du schéma 1 en suivant: la ligne pQintillée. ' ,

- Assemblet· ces trois parties avec un papier collant afin d'obtenir un . triptyque qui s'ouvre et se ferme facilement.

-.: Reèo:uvrir le triptyqUè ave'c. 'le papier doré de 25 sur 15 cm et ,découper , en languettes ce qui dépasse. le ~~fton. Coller ces languettes ' âu verso , a véç du papier collant. . , , ' , ' .. : ":, ' : ,

- 'Découper le second papi~r doré en trois ' parties selon schéma 1 et coller . chaGl..llle d'elle au verso du triptyque. ",

- PQur terminer découper la Vierge et l'enfant . sur .. la carte «Icone» et , C911er ces personnages sur la partie centrale. ' frix du montage Fr. 1.50.

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B.V. No 3, novembre 1967

TM V AIL MANUEL - DEGRE SUPERIEUR

TROIS CARTES DE VOEUX No 6,76

Matériel

_ 3 mi-cartons blancs de 20 sur 14 cm 1/2 chacun. - 1 papier. gommé brun, un rouge et un bleu -de 20 sur 15 cm chacun. - 10 brins de paille naturelle de 21 cm de long.

, Montage .

- Coller les divers papiers gommés sur les mi-cartons blancs. - Plier les cartes en detix dans le sens de la largeur (20 cm) de façon que , les papiers sie. couleur soient à l'extérieur. (Découper le papier qui dé­

passe la carte). ~ Repasser la 'paille: au moyen d'un couteau pointu, fendre le brin de

paille sur toute-sa longueur mais seulement d'un côté; le tremper pendant quelques minutes ', da~s ' l'ea.u froide et le repasser au fer chaud par 1'in­térieur en l'ouvrant, ce 'qui donne une large bande de paille. Si l'on veut des brins de paille plus foncés,.il suffit de les laisser plus longtemps: sous le fer chaud.

- Découper les bandes 'de paille repassées selon les 'modèles ou selon votre imagination et les coller sur les çartes de couleur:

- Sur le schéma vous trouverez différentes façons de déco'uper l~s brins '.de paille pour en fairt? des étoiles. .

Prix des trois cartes Fr .. -.70. :

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B.V. No 3, novembre 1967

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Lecture fouillée du mois

UN COMBAT SANS MERCI

Sur le bord de la fosse étaient posés sept poignards de même taille ... _ Choisis, dit Moulaï Ibn Ager à Igricheff. Le Kirghize, attentivement, les essaya tour à tour à sa main. Lorsqu'il

eut désigné son arme, on le descendit avec des .cordes au fond de la fosse. De la même manière, la cage d'Iphid y fut déposée.

- Tu ouvriras sans peine, cria Moulaï. Il faut soulever un tout petit morceau de fer.

Du fond de la fos~e, Igricheff répondit: . \ 1

- Ne t'inqui.ètes , pas, Sans-Oreille. Je saurai ouvrir, tuer ton serviteur et toi-même quand le jour viendra. l '

Puis il oublia tout au monde, . sauf son adversaire et l'espace réservé au combat qu'il devait livrer. Il en fit le tour deux fois, l'arpenta de long en large, faisant crisser le sable sous ses bottes. Toutes les aspérités, ' toute~, les déviations, il les conçut, les assimila. Enfin, ayant rempli l~1,'gement ses poumons d'air vif, il se p'laça sur le côté droit de la cage et leva la targette. Iphid sortit lentement, s'étira, aiguisa ses griffes. La liberté l'étourdissait un peu. Il dilata ses épaisses narines ., Sa queue commença de battre ses flancs . Une seconde, Igricheff, qui se . tenait derrière, eut la tentation de se jeter sur lui, et de planter son, poignard dans sa nuque offerte. Mais il pensa que s'il manquait l'attaque, il trébucherait et serait perdu. Il attendit, se déplaçant in­sensiblement. Un grand ~ilenct? pesait sur les spectateurs et tous jugèrent Igricheff égorgé d'avance, car i;l se mettait face au soleil, donnant ainsi l'avantage à la bête .. . ' .

S'étant 'habitl:lé . à, l'air ' libre, le grand guépard poussa une plainte rauque. La faim qui le travaill~it depuis deux jours lui devenait, hors de sa cage, plus cruelle. Il leva la tête vers la ·foule amassée, inaccessible, ,ram'ena son regard bleu sur Igriche.ff ... · .-.'. ..

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E.V. No 3, novembre 1967

Cel~i-ci se. tenait ~égèrement courbé, les épaules et les reins souple Le soleIl donnait en plem sur sa vareuse de cuir, la faisait ruisseler de lumièr~ ~omme une eau som1:'re. Cette tache animale et luisante fascina Iphid. n e~r~s~ son ventre un mstant contre la terre comme pour y puiser une for de~lslve. Et sa détente fut si magnifique et si juste qu'une rumeur d'ad~: ratlO~ se propagea au-dessus de la fosse. Mais les griffes du félin ne ren. ~o~:rerent que du sable. Igricheff, d'un saut aussi précis, aussi ferme, ava't eVlte le choc. 1

Le guépard se retourna et bondit comme la foudre ... Cette f?i~, . il s'en f~llut d'un pouce qu'Igricheff ne fût culbuté, déchiré.

Il ne put eVIter c?mpletement le contact. Il sentit le souffle du félin l'en. velopper. Et les gnffes frappèrent son dos. , Le vêtement de cuir le sauva. La bête glissa dessus en la lacérant. Mais ~ travers ~e~ fentes? parut un cercle rouge. Les Yéménites hurlèrent d'excita~ tIon et de JOIe. La fm approchait. ..

Joseph Kessel- «Fortune Carrée» - Ed. Juillard, Paris

Le cadre: une guerre entre l'armée de l'Iman du Yémen et une grande tribu révoltée, dans les années 1920 . .

Les personnage~:. - Igricheff: chef de la mission soviétique à Sana; il a reçu l'or~re de rejOIndre Moscou, mais a décidé de ne pas obéir; il s'enfuit avec la Caisse de l'ambassade, et se trouve mêlé sans le vouloir à la guerre civile; c'est le fils d'un comte russe et sa mère était une Kirghize.

- Mo:ulaï Ibn.Ager: chef de l'armée du Yémen; au cours d'un combat à cheval, Ignc?~ff 1~11 a .enlev~ par dérision une oreille avec un sabre cosaque; l~ .Ru.sse ~ ete fait pnsonmer, et Moulaï, qui ne lui pardonne pas l'injure, 1 «lllv~te» a se battre en duel avec l'un de ses serviteurs; Igricheff accepte' on presente le serviteur au Soviétique: c'est le guépard Iphid... '

1 Questions

1. A que! moment Igricheff découvre-t-il la nature de son adversaire? 2. Quelle est sa réaction devant Iphid? 3. 7 poignards de même taille· ne signifient pas 7 poignards identiques; ex-

plIque. 4. Pourquoi descend-on l'homme dans la fosse avec des cordes? 5. Comment comprends-tu le conseil de Moulaï: «Tu o~vriras sans peine»? 6: Comment Igricheff réagit-il? 7. Que signifie: «Puis il oublia tout au monde, etc ... »? 8. Prouve que le Kirghize prend très au sérieux le combat qu'il va mener.

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B.V, No 3, novembre 1967

9. Explique l'observation de l'auteur: «La liberté l'étourdissait». 10. Comment faut-il interpréter le silence des spectateurs, au moment

de la sortie du fauve? Il. Le guépard n'a pas été nourri depuis 2 jours. Est-ce par négligence?

ou faute de nourriture? donne ton avis à ce sujet. 12. Comment comprends-tu l'avantage de la lumière? fais un croquis. 13. Cite des passages du texte montrant que les Yéménites ne montrent

aucune compassion. 14. Qu'aurais-tu fait, à la place d'Igricheff, pour essayer de sauver ta

peau, après la dernière attaque du guépard?

n. Vocabulaire

1. Moulaï a organisé un véritable meurtre; au moyen du suffixe cide, forme les mots répondant aux questions suivantes:

le meurtre d'un homme? celui qui tue son père? la piqûre qui tue les microbes? celui qui s'ôte la vie commet un .. .

- l'exermination systématique d'un groupe social ou racial est un ... - la poudre qui extermine les insectes?

un produit qui tue les mauvaises herbes? le meurtrier d'un roi est un .. une guerre entre frères, parents, concitoyens est une guerre ...

2. Comment appelle-t-on les habitants? Yémen, Jura, Suisse, Valais, Provence, Portugal, Java, Corée, Anjou, Grèce, Perse, Touraine, Flandre, Toscane, Madagascar.

m. Rédaction

1. «Sur le bord de la fosse étaient posés sept poignards de même taille» . Analyse et compose 5 phrases selon le même modèle.

2. Rédige 5 phrases avec une succession de verbes ayant un sujet commun: «Iphid sortit lentement, s'étira, aiguisa ses griffes».

3. Termine le récit. 4. As-tu aimé cette lecture? En quelques phrases, fais-en la critique, donne

tes impressions.

N. B. Le texte, accompagné du questionnaire, fait l'objet d'un tirage à part que l'on peut obtenir au prix de 10 ct. (dix) l'exemplaire chez Charles Cornuz, instituteur, 1075 Le Chalet-à-Gobet sur Lausanne.

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E.V. No 3, novembre 1967

Poésies NOEL

J'ai pris du beau papier: Ce sera le rocher. Quelques brins de paillettes: Ce sera la couchette, Où je mettrai Jésus.

Et dans mon petit cœur Ce sera le bonheur. Mais l'ange va manquer. Je le remplacerai En chantant la NoëL

S. Mostade

BERCEUSE

Tout le ciel chante, Jésus est né. Il dort dans une crèche Et sa maman le berce, Doucement, Doucement.

Tout le ciel doute, Jésus est né. Comme Il est beau, le Fils Que Dieu nous a donné Doucement, Doucement.

Tout le ciel chante, Jésus est né. Et j'aime tant ce petit frère, Que je veux dire mes prières Doucement, Doucement, Pour ne pas le réveiller.

S. Mostade

de Noël NOEL

Noël! Noël! 0 nuit étrange! Dans une étable un tout petit Fragile et nu sans feu ni lange Vient de naître et joyeux sourit.

Au ciel une étoile nouvelle Nous conduit vers le doux Enfant. Près de lui, tendre, pure et belle, Sa mère veille en le berçant.

Joseph rassemble lill peu de paille Pour protéger le Nouveau-Né ... Les pauvres gens n'ont sou qui vaille Et le grand vent souffle glacé!

Levez-vous, bergers et bergères, Voisins, sortez de vos maisons, Portons-leur, lait, crèmes légères,

Fromages frais et blancs moutons.

Remplissons paniers et corbeilles De mille présents, bons voisins, Portons-lui raisin de nos treilles, Froment d'or, toiles de nos lins.

Offrons-lui nos mains généreuses, Nos peines, regrets et pardons, Nos regards clairs d'âmes joyeuses, Nos rêves, danses et chansons.

Levez-vous sur toute la terre, Braves gens, voisins d'alentour, En cette Nuit, Divin Mystère, Dans une Crèche est né l'AMOUR.

Jacqueline LERICHE.

(Christiane).

posé des indications immédiatement utilisables dans la · classe. Les abandons ont d'ailleurs . été enregistrés après le premier et le deuxième cours~ La fré­quentation a été ensuite remarquablement régulière. Après urie interruption dans la série des leçons, interruption due à la maladie, on a vu revenir des maîtresses qui entre temps s'étaient hâtées de compléter leurs notes. Con­trairement à ce que nous pensions, la difficulté de la matière n'a entraîné qu'un nombre négligeable de défections.

Initialement, je m'étais fixé le programme suivant: 1) Les ensembles 2) Les relations 3) Les opérations

Le rythme de travail ayant été plus lent que celui prévu, il ne m'a été possible de traiter que les points 1) et 2).

A la fin de chaque leçon, les maîtresses recevaient une série de 5 ou 6 exercices qui devaient leur permettre de vérifier si les notions présentées avaient été assimilées et comprises. Ces exercices étaient corrigés et com­mentés à la leçon suivante. D'une part ils permettaient ainsi de faire chaque fois une revision qui est nécessaire lorsque les cours ont lieu tous les quinze jours. D'autre part, ils donnaient l'occasion d'insister sur les sujets les plus délicats. Les maîtresses ont apprécié cette manière de travailler. Elles ont souvent exprimé leur satisfaction et cela ne participait pas d'un simple geste de courtoisie.

Le premier point du programme a compris les notions d'ensembles et de sous-ensembles, puis les opérations les plus importantes sur les ensembles: intersection, réunion et complémentaire. Les symboles courants de la théorie des ensembles ont été utilisés (1).

Le deuxième point du programme a été introduit par la représentation sagittale d'une relation d'un ensemble dans lui-même. Ensuite la relation a été définie comme un ensemble de couples. Les propriétés des relations: réflexivité, symétrie, transitivité, puis non-réflexivité et anti-réflexivité, non­symétrie et anti-symétrie, non-transitivité et anti-transitivité ont été montrées à partir d'exemples simples. Cette partie du programme a paru être la plus difficile. Les maîtresses ont été déroutées par certains cas de transitivité. (Serait-il préférable de passer très rapidement sur les situations qui peuvent présenter des difficultés?) Il a ensuite été possible de donner les définitions des relations d'ordre (total et non-total) et d'éqllivalence. Une seule leçon a pu être consacrée à la 'généralisation: relation d'un ensemble E vers un ensemble F, et au cas particulier de la bijection.

La dernière leçon a été réservée aux jeux et aux exercices mettant en évidence les notions vues et destinées aux élèves des divisions préparatoire et inférieure.

. L'atmosphère générale a été très agréable. L'intérêt manifesté, l'atten­bon soutenue, l'active partiCipation des maîtresses qui, malgré leur nombre

(1) Pour des raisons techniques, nous devons renoncer à donne~ i~i ces symboles.

élevé, n'ont pas ·hésité -à poser des questions, à répondre aux ·questions posées à manifester spontanément leur surprise devant une erreur du conférencier' leur attitude franchement sympathique ont été -extrêmement .encourageants:

.Ch. Burdet, lic. ès-maths assistant pédagogique pour l'enseignement

des mathématiques

DANS LE CANTON DE VAUD

1964

Cette année voit la parution du livre «Avant le calcul» dont les exercices sont basés sur la «Genèse du nombre», œuvre maîtresse de M. Jean Piaget.

Immédiatement, en octobre et jusqu'en mars 1965, des cours de trois jours sont mis sur pied; le Département y convoque tous les enseignants des classes enfantines (6 ans), du degré inférieur (7 et 8 ans), des classes semi-enfantines (6 à 8 ans). Des monitrices, qui ont participé à l'élaboration du livre «Avant le calcul» et . qui ont eu l'occasion de le mettre à l'épreuve dans leur classe avant sa parution, commentent les principaux chapitres, conduisent certaines expériences devant leurs élèves et, surtout, font cons­truire aux maîtresses le matériel de première urgence nécessaire aux tests de base. Le Département fournit le matériel ainsi que quelques jouets: 12 avions, 12 autos, 12 cyclistes, 12 bateaux. Cet enseignement auprès des enfants de 5 et 6 ans se poursuit dès lors normalement et à la satisfaction des enseignants et surtout des enfants qui, à travers des situations mathéma­tiques, peuvent satisfaire utilement leur besoin de jouer.

1965

Le matériel Cuisenaire prend pied officiellement dans nos classes. Nous organisons des cours pour le personnel enseignant de notre ar­

rondissement: 5 cours (5 après-midi) de mai à octobre, puis un cours de 2 jours et demi en novembre sous la direction d'une institutrice qui consacre tout son temps à cette mission.

Participent à ces cours: les maîtresses enfantines, celles du degré infé­rieur et les maîtres des classes à 3 degrés (6 à 16 ans). Les classes sont pourvues de matériel: une boîte pour 4 élèves en section enfantine et une boîte pour 2 élèves en section primaire. L'enthousiasme est certain, tempéré par un peu de crainte ...

L'expérience de cette première année Cuisenaire a fait l'objet d'un article paru dans «Les Nombres en Couleurs» No 23 de mai 1966 et dans 1'«Educateur» No 31 du 16.9.1966. Nous renvoyons les lecteurs à ces jour­naux et ajoutons simplement que cette première année fut très encoura­geante.

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1966

TI nous ~ paru alors que nous mettions l'accent trop unilatéralement sur les exerCIces de calcul où les enfants témoignaient d'une réelle maîtrise et qu~ le~ problèmes a~aient été, laissés. de côté. Nous adressâmes quelques conseIls a tous les maItres de 1 arrondIssement, les rendant conscients de cette .crainte et/les !nvitant à exploiter le problème inventé par l'élève, les situatiOns mathemahques de «Avant le calcul» pouvant servir de base . .

Dans le même temps, un guide pour l'enseignement du calcul aux élèves de 6 à 8 ans fut envoyé aux maîtres. Ce guide visait trois éléments essentiels à nos yeux:

1) Rassurer les hésitants - peu nombreux, mais ils existaient. 2) Insister sur les mécanismes de base mis en évidence par la pratique

du matériel Cuisenaire. 3) Mettre un certain ordre dans l'acquisition des connaissances nou-

velles. .

Ces quelques principes furent commentés lors d'une conférence de district. En novembre 1966, le cours de Mme Picard, qui portait sur le calcul

ensembliste, nous fit comprendre que le fossé que nous pressentions entre le pré-calcul et l'emploi d'un matériel structuré (Cuisenaire) pourrait être comblé.

1967

En juillet, les conférences de district, toujours destinées aux maîtresses des petites classes, se consacraient à l'étude de la méthode Picard. Un guide de 10 . pages , commenté· par l'inspecteur, précisait les notions d'ensemble de groupement; les bases et leur notation; les opérations et les notions d~ commutativité et d'associativité; la nature du pont à jeter entre Picard et Goutard-Cuisenaire, c'est-à-dire, comment passer du calcul ensembliste au matériel structuré. .

. Le mQis de mars-avait vu encore la conférence d'introduction à l'emploi d'u)1 nçmveau manuel ppûr le degré. supérieur (12 à 15 ans). Le matériel ~u~senaire est admis aux degrés moyen et supérieur et les maîtres qui s'y mteressent et en font la demande reçoivent une boîte pour 8 élèves. · ..

Il reste à découvrir la didactique de l'emploi de ce matériel auprès des enfants de 9 à 15 ans. C'est notre préoccupation actuelle.

En résumé, l'étape de base de 5 à 8 ans: . Ayant-calcul - Calcul ensembliste - Matériel structuré, nous paraît bien

remplIe et, :péd~gogiquement, solidement pensée; il y a là, nous semble-t-il, une .adaptatlOI?-. mtéressante de la psychologie aux possibilités de ·nos · petits enfants. En revanche, . nous avons quelque hésitation devant l'étape future. Nous espérons que les expériences menées par M. Bernet, professeur en vue de l'élaboration d'un livre . pour les écoles secondaires vaudoises, s~ront de nature à ajder aussi le~ . éc·oles primaires. B. Beauverd

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A SION

DANS LES ECOLES PRIMAIRES

LE CORPS ENSEIGNANT

. 'Not!e chance c'est d'avoir une équipe absolument mordue qui ne lâchera pas faCIlement le morceau. Cette équipe fait des merveilles; la troupe suit avec plus ou moins de succès, mais tout le monde s'y est mis. .

Que faisons-nous à Sion pour notre corps enseignal1t? .

Nous avons eu un cours général de mathématiqUe moderne ouvert alll en.seignants p:imaires et secondaires durant les deux premiers trimestres, une fOlS par semame. Ce cours fréquenté par vingt participants au début a vu son effectif s'enfler jusqu'à compter la presque totalité des enseignants primaires. Nou~ pensons que ce cours a été extrêmement fructueux et aura permis . aux en$eIgnants de dépasser les différentes méthodes et procédés mathématiques prônés · aujourd'hui pour pénétrer un peu ' dans la math~matique. '

D'autre part, nos chefs de file furent sur la brèche toute l'année, une fois par semaine, pour parfaire aux différents degrés la formation de leurs col­lègues. Le troisième stimulant est constitué par les nombreuses visites que reçoivent nos maîtres de la part d'enseignants suisses et étrangers qui viennent les voir à l'œuvre.

Il faut bien dire que le Valais, et Sion en particulier, ont eu la chance de bénéficier des services et des talents de MM. Léo Biollaz et Nicolas Savary. Ces professeurs se sont dévoués sans compter pour nos écoles et nous leur devons un très grand merci.

Il faut également être reconnaissant à nos autorités cantonales et com­munales qui nous permettent d'œuvrer dans la liberté. Notre canton n'est, pour le moment, pas encore trop suradministré et c'est une chance; la roue administrative trop lourde peut devenir un frein qui empêche l'évolution et le progrès.

L'INITIATION DES PARENTS

Nous pouvons signaler deux faits: L'habitude, surtout dans les premières années primaires, prise par les

maîtresses d'inviter les parents à des leçons de mathématique et à des leçons d'apprentissage de la langue allemande.

Le deuxième fait à mentionner est le cours aux parents donné par M. le professeur Savary. Malgré le succès remporté par les conférences et les dé-42

JIlonstrations Savary, il nous semble que l'initiation des parents faite par le maître nous paraît préférable. Il n'est pas possible de dire si l'Université populaire qui avai~ J?ris l'initi~tive des ~ou~s . aux parents poursuivra l'année prochaine son expenence extremement mteressante.

Paul Mudry, directeur des écoles

A L'ECOLE D'APPLICATION

Partant de l'idée d'une collaboration plus étroite entre l'école et la fa­mille, une série de cours furent organisés pour les parents des élèves des quatre premières années. Durant cinq lundis de suite, le soir de 20 h. à 22 h., une quarantaine de parents se sont réunis régulièrement pour s'initier à l'emploi du matériel Cuisenaire. Le but de ces rencontres était surtout de montrer aux parents le travail sérieux que l'on peut entreprendre en partant d'un matériel très simple mais aussi riche de possibilités.

Cette expérience fut extrêmement enrichissante pour les parents qui de­mandèrent à la renouveler.

Léo BioUaz

A FRIBOURG

Université

Un cours permanent d'initiation à la mathématique par les Nombres en couleurs a été introduit à l'Université de Fribourg dès l'automne 1963.

. Ce cours, obligatoire pour tous les étudiants de l'Institut de pédagogie curative, est donné durant le semestre d'hiver. Des enseignants en fonction peuvent également s'y inscrire. C'est ainsi que de nombreux maîtres fri­bourgeois, vaudois, neuchâtelois et bernois suivent régulièrement ce cours donné par Léa Biollaz.

Autres cours

Deux :cours parallèles; en allemand et en français:, ont été donnés à Fri­bourg, du -17 au -21 juillet 1967, · principalement à l'intention dq corps en~ seignant des deux premières classes primaires. Mais les 67 participants comptaient aussi des normaliennes frais émoulues, quelques maîtres des 3es et 4es c~as~es, curieux de mieux connaître quelle formation apportaient leurs nouveaux élèves, et l'inspecteur lui-même des classes françaises de la ville.

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Programme parcouru: ·

~pe.rçu hist?rique - Directives pédagogiques :- Pré~calcul .- Exercices quah~atifs - Ecnture -Les nombres de 0 à 20 - Les nombres de 20 à 100 (Eg~htés - Equiva!en~es- Propriétés des opérations) - Les nombres produits. Sys~emes de n~mera~lOn - Le cours allemand a comporté en outre quelques notiOns du systeme PIcard et des blocs logiques.

L'exposé, présenté par deux maîtresses fortes de plusieurs années d'expérien~~, a condensé, sur quelque trente heures, leurs leçons de calcul aux deux premIeres classes, en sorte que les auditeurs avaient à se mettre dan l~ .~ituation d'élèv~s âgés de 7 à 8 ans ... Ce fut aisé pour ceux qui avaien~ deJa que~que pratique des réglettes. Quant auX autres, le rythme accéléré de l'enseIgnement leur fit des difficultés. Mais tous se sont activement et joyeusement affairés à leur boîte! .

. Le "cours a été illustré d'une dénionstration avec un groupe d'élèves de 2e :ep~c~ées des vacances. Elles ont fort intrigué leur auditoire par leur habilete a effectuer des additions et soustractions dans les numérations de base 2, 3, 4... . : .

. E~in, une .maîtresse de 5e et 6e classes (Mlle M.-T. Chassot) a mis le pomt fI?al au cours français en présentant sa manière de concrétiser l'ana­lyse logIque par les réglettes, méthode qui suscita un grand intérêt.

Ruth Eicher • Thérèse Descloux

A BERNE

Mademoiselle Elsbeth Merz, qui a dirigé des cours Cuisenaire cantonaux et fédéraux, nous signale qu'elle organise chaque année trois à quatre soirées pour les parents de ses élèves. Elle arrive ainsi à vaincre un certain scepti­cisme à l'égard des nouveautés.

A ZURICH

Deux conférences sur l'emploi du matériel Cuisenaire ont été données au synode de Hinwil et de Rüti le 10 juin dernier. M. Poppitz, instituteur à Muttenz, fit un exposé sur l'emploi du matériel réglettes à tous les degrés de l'école primaire. M. Paul Nidoli, maître d'école secondaire à Zurich, intéressa vivement l'assemblée par un témoignage personnel sur les possi­bilités extrêmement variées de l'utilisation des réglettes Cuisenaire au niveau de l'école secondaire.

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pUBLICATIONS REÇENTES

* COLLECTION: . LES REGLETTES EN COULEURS

Le .bulletin Cuisenaire belge s'est transformé en une collection «Les réglettes en couleurs». Le rédacteur en est le professeur Louis J eronnez et l'éditeur la maison Calozet avec M. Jean de Groef. La diffusion pour la Suisse et pour la France est confiée à la maison Delachaux & Niestlé.

Le premier numéro est consacré à la numération: il a pour auteur le professeur J eronnez.

Le second numéro traite de la mathématique qualitative en 1re primaire: il a pour auteur M. A. Raveschot de l'Institut de la Vierge Fidèle à Bru-xelles.

Ces deux livraisons constituent d'utiles mises au point. Elles fournissent de précieuses informations quant à l'intégration du matériel Cuisenaire dans la nouvelle psycho-pédagogie du calcul.

* L'ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES MODERNES

(Enseignement élémentaire et préscolaire) No 31, 1967 du «Courrier de la recherche pédagogique».

Ce numéro du «Courrier» consacré à l'enseignement des mathémati­ques est préfacé par Louis LEGRAND, directeur du Département de la recherche à l'IPN, qui souligne le fait que, si la mathématique nouvelle doit faire son entrée dans toutes les écoles, une grande prudence expérimen­tale est requise: expériences nombreuses dans les classes et contrôles ri­goureux.

Madame . Nicole Picard rend compte de ses travaux au cycle élémen­taire. D'autres auteurs parlent des essais tentés à Lille, Montpellier, Amiens et Aix-en-Provence.

* FI~HES DE CALCUL. Les vingt premiers nombres par Léo Biollaz.

Exemples: l = . ..- 0; . -:- 5 - 2 = 1; 4 + . = 9 - 2; 8 X· 0 =8~ .. ;10: .2=1 ·X.;4/5X 10=.;(5X2)-(4X2)==.; (4:4) X (8 X 8);::::: .; (3/4 ·X 8) - (1.f5 X 10) ~ 1/2 X· . . .

Cahier de solutions.

. * FICHES DE CALCUL. Les. nombres de 20 à 100, par Léo ·Biollaz.

Exemples: 100 - (60 : 3) = . ; (25 X 3) - (25 X 2) == . ; (3/4 X 20) + (2/5 X 25) =:.; (84 -.) - (72 -47) = 31. ;·

Cahiers de solutions.

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* ANGEWANDTES RECHNEN (1. Stufe)

Problèmes, en allemand, pour le 1 er degré. Ces 3 collections de fiches sont en vente aux Editions Franz Schubiger

Winterthour. . . . . . . . . , " . '

LA MAIN

«J'irai jusqu'à dire qu'une relation réciproque des plus importàntes doit exister entre notre pensée, et cette merveilleuse association de propriétés toujours présentes que notre main nous annexe. L'esclave enrichit son maître et ne se borne pas à lui obéir. Il suffit pour démontrer cette réciproci~ de services de considérer que notre vocabulaire le plus abstrait est peuplé de .termes qui sont .indispensables à l'intelligence, mais qui n'ont pu lui être fourni que par les actes ou les fonctions les plus simples .de la main . . Mettre' - prendre; - saisir; - placer; - tenir; - poser, et voilà: synthèse, thèse, hypo: thèse, supposition, compréhension... Addition se rapporte à donner, comme multiplication et complexité à plier.

» Ce n'est pas tout. Cette main est philosophe. Elle est même, et même avant saint Thomas l'incrédule, un philosophe sceptique. Ce qu'elle touche est réel. Le réel n'a point, ni ne peut avoir, d'autre définition. Aucune autre sensation n'engendre en nous cette assurance singulière que communique à l'esprit la résistance d'un solide. Le poing qui frappe la table semble vouloir imposer silence à la métaphysique, comme il impose à l'esprit l'idée de la volonté de puissance.

» Je me suis étonné parfois qu'il n'existât pas un «Traité de la main», une étude approfondie des virtualités innombrables de cette machine pro. digieuse qui assemble la sensibilité la plus nuancée aux forces les plus dé. liées. Mais ce serait une étude sans bornes. La main attache à nos instincts, procure à nos besoins, offre à nos idées, une collection d'instruments et de moyens indénombrables. Comment trouver une formule pour cet appareil qui tour à tour frappe et bénit, reçoit et donne, alimente, prête serment, bat la mesure, lit chez l'aveugle, parle pour le muet, se tend vers l'ami, se dresse contre l'adversaire, et qui se fait marteau, tenaille, alphabet? ... Que sais-je? Ce désordre presque lyrique suffit. Successivement instrumentale, symbolique, oratoire, calculatrice, ' - agent universel, ne pourrait-on la qualifier d'organe du possible, - comme elle est, d'autre part, l'organe de la certitude positive?»

Paul Valéry, Discours aux chirurgiens, in «Oeun'es», l, «Bibliothèque de la Pléiade», Paris, 1962, NRF, p. 919.

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* * *

[ p AR TIE OFFICIELLE ET- C'OKp' ORÀTIVE

PROCHAIN NUMERO DE L'ECOLB ·V AhA:ISANNE~ ~ ;'..J '·U.,'I ' , ' \

L'Ecole Valaisanne de décem~re' i1967 s~ta ~c~n~~~t~~ enti~re~e~t a~ blème des LOISIRS DES JEUNES: C~ -DUlhero 'speCial ~ eté pre~ar~

pro M. l'abbé Prâlon'g avec la tdllaboratfon de '~èfut 'Mane-Colette, de M~demoisel1e Lucienne Gillioz, de M. Maurice 'NaJ1ch~n~ .1?~~ch~~b~u·e~ de M. Maurice Deléglise ... , sur la base des. deux en9uêtes re,ahs~~s . recem-

t dans le Valais romand par M. FrançOIS Brunelh et M. l·aobe Pralong. men . , TI est illustré par M. l'abbé Theurillat. - , . , ' . ,

Publié sous le pàtionage de l'Association Valals_ann~ des Profe~se~rs de l'Enseignemen~ . secondaire ~~ ~euxième degr~ et 'celUI ?e r A~S?CIatlOn Valaisanne des Centres 'de- LOISIrs et de Cu1t?re, ce numero spec:al sera tiré à part sous la forme d" une-pfaq~ette d:.en~Iron 6~ pages, p~ur etre en­voyé à ceux qui 's'intéress-ent ou ' dOIvent s mtetesser a ce probleme actuel.

LECTURE ET ORTHOGRAPHE

Vous trouverez en vente à l'ODIS des boîtes de lettres mobiles facilitant l'apprentissage de' la' iecture;; (lre et 2e ·enfantinês) ,et de l'ort~ogr~p~e ,~~re­mière primaire et ,élassè . dè -dével?Pfiement), specialement I.destmees· , aux enfants présentant des troubles gtaphiques. ·

LA RADIO A VEC()LÉ

Voici la liste des prochaines émissions: Vendredi 17 novembre: Le temps dans la vie moderne, par Paul Daniet · . ~. . , " 1

Vendredi 24 novèmbre: _. Connaissez-vous Verlaine?, par Jeanne Kocberhal1S. Vendredi 1er décembre: , L'apprenti sorcier, de Paul Ducas, présenté par le M~tfe Ernest Ansermet avec l'Orchestre de la Suisse romande. Vendredi 8 décembre: Les voyages de Gulliver, par Richard Bernard. , ." " , .1 '

Vendredi 15 décembre: Une cantate de Bach: «Wie schon leuchtet der Morgenstern» i- par' Jacques Burdet. Vendredi 22 décembre: .... ',1) j " .

Un grand concours et deux contes, de ·~Noël; par. Maurice ,May~de~R.ahm.

Remarques: 1. Toutes ces émissions sont diffusées à 9:.b. 15 • 10 h.,1S et '14Ib. ·i S. ;' .' . : L •

2. Les enseignants qui désirent se .procurer ' les feuillets de documentation sont priés de s'adresser au Département de l'instruction publique.

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TELEVISION SCOLAIRE

Emissions expérimentales 1967 1 novembre: De l'artisanat à l'automation. 8 novembre: Le rôle éducatü des sports.

15 novembre: Le Conseil de l'Europe. 22 novembre: Le Rhin, fleuve européen. 29 novembre: Comment fait-on une émission de télévision scolaire?

6 décembre: Le verre. 13 décembre: L'orgue.

Remarques: 1. Chaque émission sera diffusée 3 fois dans la matinée soit à 8 h. 30, 9 h. 15 et

10 h. 15 et sera reprise le samedi après-midi de la même semaine. 2. Dans chaque canton, un membre de la commission est à la disposition des pero

sonnes qui ont des informations à demander ou des communications à présenter. Pour le Valais, s'adresser à M. Paul Mùdry, directeur des écoles de Sion. Adresse: 19, rue du · Chanoine-Berchtold, Sion, tél. privé 027 / 22463, tél. prof. 027 / 23565. .

COURS DE SKI DE L'AMGVR

Le cours de ski aura lieu à Haute-Nendaz du 2 au 6 janvier 1968. Inscriptions jusqu'au 10 décembre 1967, auprès de Samuel Delaloye le Chili, 1870 Monthey, téléphone 025 / 4 20 84. '

STATISTIQUES DES EXAMENS D'APTITUDES PHYSIQUES DE FIN DE SCOLARITE 1967 DANS LE VALAIS ROMAND

1. Examen 1. Dispensés médicalement 2. Examinés 3. Ont réussi les 6 épreuves 4. N'ont pas réussi les 6 épreuves 5. Ont réussi la course 6. Ont réussi le saut longueur 7. Ont réussi le saut appui 8. Ont réussi le lancer 9. Ont réussi le grimper

10. Ont réussi le jet du boulet II. Insignes

1. Insignes délivrés 2. Ont rempli les conditions à la coürse-3. Ont rempli le~ conditions au saut longueur 4. Ont réussi les conditions au grimper 5. Ont réussi les . conditions au jet de boulet

Nombre 72

1110 654 456 948 951 984 919 903 850

253

% 6,09

58,91 41,09 85.40 85,67 88,64 82,79 81,35 76,57

22,79 33,70 37,51 41,88 40,87

. L'inspecteur cantonal de gymnastique: P. Curdy

48 ·

AM GVR

Chers(ères) Collègues,

Désireuse de renouveler son !ll0de de t!,avail afin de t?ujours mieu.x ré ondre à vos besoins, l'Association des maltres d/e .gymnastIque du ValaIS rdmand organisera au début 1968 quelques cours specIaux.

Cours de hockey à l'école Le Valais dispose actuellement d'un grand nombre d~ pati~oires arti­

f ielles ou naturelles. Il est normal que nos gosses en profItent; a cet effet, JCest organisé 2 cours de hockey à l'école, l'un à Vissoie et le se~o.nd à Lens.

Ces cours seront dirigés par nos collègues Guy Revaz et PhIlIppe They­taz. Les dates exactes, les horaires et le matériel à prendre seront commu­niqués directement aux intéressés.

Cours de jeu Choisir un jeu convenant à sa classe est quelquefois délicat. Aussi, si

vous avez des problèmes de gradation dans l'étude des jeux, ou. si simple­ment vous aimeriez rafraîchir vos ~o/nnai~sances, nous orgams.ons pour vous un cours de jeu dans les locahtes SUIvantes: Vouvry, TrOIs torrents , Le Châble, Vernayaz, Saxon, Miège, Grône, Savièse et Flanthey.

Ces cours seront supprimés si le nombre des participants est trop faible. En vous attendant nombreux à ces prochains cours, nous vous souhaitons,

chers(ères) collègues, une bonne fin d'année. Le Comité.

Je m'inscris au cours de ......................................................................... Lieu .... ...... : ............................................ .

Nom: ....................... ~ ...................... ,................................ Prénom: ....................................................... ......................... .

Adresse: ....... _ ....................................................................................... ~ ............... ...... ................................................................. .

No postal: ................................ Domicile: ......................................................... ... .............. _ ...................................... .

Téléphone: ................................................ .

A renvoyer jusqu'au 15 décembre chez:

Monsieur Roger Theux Maître de gymnastique Les Glariers 1920 Martigny

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Pour les enfants

QUELQUES BEAUX LIVRES POUR LES PETITS

Combien de parents' et de pédagogues s'alarment ' de . l'emprise des bandes dessi, nées sur les enfants! Voilà une nouvelle série de livres animaliers, destinés à, former d'autres goûts. Une nouvelle et heureuse forrilUle allie intimement texte et image L'enfant, qui aime surtout voir, est ainsi incité à lire et à s'iristruire tout en s'amusant' Il s'~git de petits livres richement illustrés., d'un prix: abordable, Fr. 4.90 ahacun" qui contIenne~t chacun quelque 60 photographies d'animaux pris .sur ·le vif,paii des · chasseurs d'images réputés. Ces images, à la fois claires et expressives . créent ,un' climat 'qu'on, né retrouve que dans les bons films. Ces histoires relatent les péripéties de divers ,jeunes héros du monde animal: .

Véra: «GOUPIL APPRENTI CHASSEUR». ' . ..,.....:... Les.1 aventm:es d'un: .renardeau qui a de la peine à capturer la moindre proie. Le petit lecteur en dégagera aisément une morale réaliste: «Il faut se débrouiller soi-même pour manger à' sa faim... il n'y a pas de magasins dans· la forêt.»

Véra: «HOPPI AU SECOURS DE BAl\tfBl»." - ' Une fable de l'entraide. Le faon Bambi a perdu sa maman et l'écureuil Hoppi met sur pied une ,équipe de petits éclai. reurs pour le retrouver. Morale: «lI faut penser avant d'agir et s'unir pour· réussir,)

Véra: «YANKI, LE ·JOYEUX RATON LA. VEUR». - , Une excurskm dans les bois du Canada. Des ours noirs, des·. castors, des sarigues, des écureuils-volants, des porcs-épies, des visons, des mouffettes, des tortues et le héros un petit raton laveur peuplent cette forêt d'outre-mer.

Véra: «CIGONET PART POUR L'AFRIQUE». - Traits amusants d'histoire natu. relIe, où l'on voit les cigognes couver les œufs, veiller sur leur nichée, donner des leçons de vol et partir avec leur progéniture pour l'Afrique des éléphants, des gira­fes, des échassiers et leur proie: des millions de grenouilles.

Editions des Deux Ours, Berne.

ETRE EN BONNE SANTE: CELA S'APPREND

Chaque année, les charges médico-sociales des pays indust~ialisés augmentent considérablement. Avec le perfectionnement des techniques médicales et ~entaires les installations deviennent de plus en plus coûteuses 'et fepdx des soins et de la journée d'hôpital augmentent inexorablementl " On , exige -toujours plus du personnel hospitalier qui, d'ailleurs, manque partout tragiquement.

Il semble que, parallèlement, le nombre des malades augmente, particulièrement celui des malades mentaux, 'victimes de la vie moderne.

Il existe aussi un autre danger,: c~est la manie de plus en plus courante de se droguer sans avis médical. Fortes de :la lecture de quelque article de vulgarisation

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, dicale 1 ou des conseils puisés ici . où là, ,:beaucoup de :personnes se font leur petit me "d 'do . dia nos tic personnel et ,prennent a tort · et a travers es me lcaments qUI ne sont pas du ~out appropriés à leur cas. On «essaye» les nouvelle~ spécialités dont la pharmacopée s'enrichit chaque jour.

Il est grand temps .. que l'opinion publique prenne conscience de l'importance d'une bo~ne hygiène ' de vie et que chacun se persuade 'que la ·santé: est très souvent affaire d'hygiène et de volonté personnelle.

Une des grandes folies de notre' temps est -notre 'manière de nous alimenter. En cette période ·d'abondance, nos "contemporains ' se' nourrissent mal et compromettent gravement leur santé.

DEUX ENNEMIS: LE SUCRE 'ET LE PAIN RAFFINES

Qui dit abondance dit raffinement. Et c'est justement ce raffinement qui nous perd. Le pain très blanc et. les fines pâtisseries dont nous faisons si grande consom­mation n'ont pas, et de loin, la valeur du. p.ain bis .de jadis. L'abus des sucreries pro­voque des dégâts con~idérables . dans J'organisme d~s epfants et .fait «progresser» de manière spectaculaire la carie dentaire qui affecte maint~nant. ·99 % de la popula­tion ... En un siècle la consommation de. sucre a pa§s.é de 3 à. 50 kg. par an et par habitant! Or, le sucre, c'est l'aliment du muscle, le doping des sportifs, mais c'est un poison pour la dactylo, le travailleur sédentaire, l'usager de l'ascenseur, le passionné de télévision ou d'échecs.

ET L'ABUS DE GRAISSES

Nous absorbons tous trop de matières grasses: dû beurre sur les tartines du matin, encore du beurre dans les croissants ou les sandwichs de 10 heures, et puis une noisette de ,beurre dans la soupe de midi, avec un peu ' de graisse aussi pour saisir les biftecks, et une noix de beurre dans le:S macaronis ou 'de l'huile pour les frites, une portion de ctème Chantilly ou de glace au dessert... Vers 4 heures une petite pâtisserie (garantie au beurre) pour ·accompagner le 'thé, thé-crème plutôt que thé-citron; et pour le soir, cervelas, thon, mayonnaise ou café complet.;. ·a:vec encore du beurre.

Voilà comment se 'nourrit à peu ' près la moyenne de ' la population. Nous ne par­lerons 'Pas des «repas ' soignés» lors des fêtes carillonnées.; ; ·arrosés de vins fins et d'alcools divers 'et généreusement 'enrobés de chocolat.

'NOUS NE SOMMES PAS DES BUCHERONS

liJne ·telle quantité de nourriture conviendrait à des 'travailleurs de force, à des soldats en campagne,: mais pas ' aUX travailleurs sédentaiœs ·que nous sommes pour la plupart.

Il faut réviser de A à Z ,notre manière de manger. En: commençant d'abord par réduire de la bonne moitié la c.onsommation de graisse· et de · sucre. Il faudra ensuite remplacer dans la mesure.du .possible le. pain blanc .par .le pain .bis. ou mieux, par du pain complet, surtout pour les enfants, et le sucre raffiné par du sucre brut ou du miel. Faire une plus large place aux légumes et aux crudités. Remplacer les limonades in­dustrielles par des jus de fruits naturels, les huiles bon !marché, pali des huiles obtenues

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par le pressage à froid des graines oléagineuses, donner aux enfants une pomme plutot que du chocolat pour leur goûter et du miel plutôt que de la confiture.

TRES IMPORTANT: COMMENCER LE REPAS PAR DES CRUDITES

Les diététiciens recommandent de commencer les repas par une assiette de cru. dités. Primo, ces crudités arrivent dans l'estomac vide et préparent celui-ci à recevoir les aliments plus consistants en excitant les sécrétions indispensables à la digestion. Secondo, ces crudités contiennent peu de calories mais apaisent la faim et permettent de réduire la quantité de nourriture totale, ce qui est une bonne chose, puisque d'une manière générale nous mangeons trop.

PREVENIR VAUT MIEUX QUE GUERIR

On met en œuvre des forces et des moyens considérables pour soigner, traiter rééduquer les malades: hommes, femmes, enfants et aussi vieillards. Il semble qU~ l'on ne pratique pas assez une propagande de masse pour PREVENIR les maladies. Certes, on dépiste méthodiquement la tuberculose, par exemple, mais on n'atteint lors des contrôles massifs que des gens qui ont déjà contracté la maladie.

Une meilleure information en matière d'hygiène alimentaire et hygiène tout COUrt aurait souvent pu empêcher la maladie de s'installer, ce qui aurait tout de même mieux valu pour chacun.

R.H. B.S.M.

ALMANACH PESTALOZZI

Le nouvel Almanach Pestalozzi (1) est paru. Garçons et filles y trouve­ront, cette année, des renseignements sur les sports typiques de divers pays, un «flash» sur Meta Antenen, la jeune championne suisse, des reportages réalisés dans le monde des animaux et une foule de suggestions pour passer agréablement une journée de pluie, entre copains.

Les esprits les plus curieux, dans les domaines les plus divers, appren­dront «tout», aussi bien sur la façon de réaliser une émission radiodiffusée ou sur certaines activités de la police, que sur la manière dont se déroule la journée de X enfants du monde, de la petite Japonaise au petit Mricain. Ce volume abondamment illustré leur enseignera en outre comment on s 'habille ou comment on construit sa maison, quand on habite le Sahara ou le Grand-Nord. Ils suivront avec intérêt l'évoluion des moyens de trans­ports à travers les âges ou les étapes d'une création artistique.

Quant aux jeunes bricoleurs, ils y trouveront leur compte, tout comme les techniciens, chercheurs et philatélistes en herbe.

Sans oublier, bien sûr, le traditionnel concours! Voilà donc un cadeau de Noël qui ne manquera pas de faire plaisir.

(1) Editions Payot, Lausanne.

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HUMOUR

Une jeune fille vient de brûler un feu rouge. Un agent de la police la siffle et He se range au bord du trottoir.

e . ? _ Votre permIS. _ Le voici. L'agent examine les papiers et soudain éclate de rire. _ Enfin! J'attendais cela depuis

vingt ans ... Vous êtes institutrice, n'est­

ce pas? _ Oui. _ Eh bien, figurez-vous que j'ai un

compte à régler avec votre corpora­tion. Vous n'aurez pas de contravention, mais vous allez me copier 100 fois le verbe: «Brûler un feu rouge».

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