L'Ecole valaisanne, novembre 1962

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montage soigné construction robuste

Les plateaux de tables, en hêtre compressé, sont pra­tiques et très solides. La turbulence des écoliers n'est à craindre en aucun cas , ce matériel résistant par­faitement bien aux égratignures, taches d'e'ncre, etc. En outre, l'encrier spécial de sûreté, exclut tout acci­dent possible. Le bâti en tube d'acier zingué, robuste, est toujours stable, grâce à un réglage des sous-pieds en caoutchouc. Le fonctionnement du mécanisme d'élé­vation (crans d 'arrêt et ressorts) ainsi que celui du réglage (à la manivelle) de la position horizontale ou inclinée du plateau de la table, . ne font jamais défaut. Réglage mécanique

Le siège, le dossier ainsi que le bâti métallique de la chaise, sont d'une construction à toute épreuve. Les meubles d'école Embru sont appréciés partout. Ils se distin­guent par la qualité du matériel utilisé, et une construction étu­diée jusque dans les plus petits détails. Demandez, sans enga­gement, notre documentation sur les meubles d'école, nous vous l'enverrons volontiers.

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novembre 1962 - septième année 3

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L'ECOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIle année No 3, novembre 1962

SOMMAIRE

Partie générale

CroCUS Les Parents 2

S. Roller

E. Claret

Ec. Val.

L'Institut J,-l. Rousseau a 50 ans 4

Cent titres: Pour vos bibliothèques et cadeaux de fin d'année 7

Bibliographie 35

Partie officielle

Nouvelle loi scolaire

Diplôme Montessori .

Rappel: Concours sur les professions du bois .

AMGVR: Cours de ski et de patin

Résumé de géographie .

Dépôt cantonal de travaux féminins

Partie pratique

E. Claret Travaux manuels pour Noël

R'ENSEIGNEMENTS

L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: Eug. Claret, Office de l'En­seignement, Sion.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: Office de l'Enseignement, Sion.

Impression: Imp. Fiorina & Pellet, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. II c 12, Etat du Valais, Sion (Pour le per­sonnel enseignant, Pabonnement est retenu Bur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 244 22.

Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/1 Fr. 700.­

~ Fr. 380.­X Fr. 200.-

Pages ordinaires, 1 insertion: 1/1 Fr. 60.­~ Fr. 33.­X Fr. 18.­l/S Fr. 10.-

5 insertions: rabais de 5 % . 10 insertions: rabais de 10 %

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Il

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Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

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,Les Cyprien est de nouveau furieux.

Il a appris qu'une maîtresse enfantine du chef-lieu donnait à ses bambins de 6 ans des devoirs à domicile ...

Le voilà qui se répand en indignations véhémentes de la cour de l'école au Café de la Place. Depuis trois jours, il ne décolère pas. en appelle à l'opinion, menace de faire intervenir la Commission scolaire, l'inspecteur, le Département et le Conseil d'Etat. Pourquoi pas l'Unesco et le Conseil de sécurité?

Pauvre Cyprien! Tu aurais bien mieux fait d'aller trouver cette jeunette et de discuter gentiment le cas avec elle. Tu aurais su en quoi consistent ces fameux devoirs (sûrement pas de la trigonomé­trie), leur longueur et leur fréquence. Tu aurais appris en outre que la maîtresse en a ainsi décidé à la demande de certains parents. Eh oui! Il y a des parents comme ça. Dès que leur rejeton connaît les lettres du syllabaire, ils pensent déjà à l'Université. Ils le pous­sent, le poussent pour hâ faire gagner une année, précipitant le rythme de la nature. Cela ressemble au « forçage» de certains fruits mûris hâtivement en serres, mais qui ne se conservent pas.

Evidem11'/'ent, d'autres parents protestent et voilà le drame.

As-tu déjà vu l'unanimité des parents quand il s'agit de l'école?

Les uns sont insupportables parce qu'ils sont toujours fou~'rés en classe; les autres parce qu'on ne les voit jamais. Madame Sabotier arrive infailliblement après chaque bulletin, comme mars en Ca­rême, pour demander raison de telle note imméritée; nwis les époux Carton, on écorcherait vif leur gamin qu'ils ne sortirctÏent pas de leur carapace d'indifférence. Le père Lagratte, petit fonct~onnaire au Ministère des Communications spatiales, ne cesse de vitupérer contre la classe du samedi matin qui empêche sa famille de partir en «ouikenne », comme il dit. Mais Madame Faisan préférerait de beaucoup un jour plein aux deux après-midi de congé hebdomadaire, pour que ses cinq enfants puissent dormir plus longtemps le matin.

C'est ainsi à propos de tout et de rien: de l'horaire, du pro­granune, des notes, des fournitures, des sanctions, des promenades scolaires, etc., etc. Les parents ne s'entendent jamais entre eux. Le plus cocasse, c'est quand Monsieur et Nladame prennent le maître à témoin de leurs propres divergences en éducation, essayant l'un et l'autre de le gagner à leurs idées !

Parfois le conflit tourne au drame. Grégoire est trop faible pour entrer en cinquième, la préparatoire au collège, comme chacun sait. Il est mentalentent en retard d'une bonne année sur ceux de son âge, non qu'il soit bête, mais son développement a été plus lent. De toute évidence, il faudrait lui faire redoubler la quatrième, sinon il traînera péniblement en queue de classe jusqu'à la maturité, faisant le complexe du petit dernier, mis au monde pour occuper ce poste irrémédiablement, incapable, quoi qu'il fasse. de monter plus haut. Les maîtres sont unanimes ,à conseiller de redoubler l'année. Mais allez donc le faire comprendre aux parents. Madame est irréductible: «Pensez donc! quelle honte pour la famille! Plutôt changer de domicile et aller habiter Lausanne!» On compromet le dévelop­pement normal, peut-être l'avenir de l'enfant pour une mesquine question d'amour-propre.

C'est pire encore quand le maître, timidement, parle de consul­ter le service médico-pédagogique. Ce seul mot jette l'épouvante dans la famille. On ne cherche même pas à comprendre la légiti­mité de cet organisme gratuit, les avantages qu'on pourrait en retirer pour l'enfant; on oppose un non catégorique en jouant la suprême indignation: «Sommes-nous des pestiférés? Pour qui nous prend­on ? Décidément le maître nous en veut; nous en avons maintenant la preuve! »

Et à dater de ce Jour, les relations vont s'envenimer entre la maison et l'école.

Parfois c'est toute une agglomération qui fait bloc pour des raisons plus sentimentales que logiques. On fait grève. On refuse le transport gratuit des enfants vers un centre scolaire mieux adapté. Ici on revendique avec force un maître pour les cinq gosses du ha­meau, alors que tant de classes sont surchargées! Là, on préfère entasser 40 élèves, garçons et filles, tous les degrés, dans un misérable local prévu pour vingt, plutôt que de les envoyer au village, éloigné de dix minutes. Ils sont confiés à des stagiaires qui changent tous les deux mois, parce qu'aucun maître exercé ne veut s'user la santé dans des conditions pareilles !

Quelle engeance que les parents! Et quel beau métier que le nôtre, s'il n'y avait pas ... les parents!

- Et encore, renchérit Cyprien, n'as-tu rien dit des tracasse­ries, des enquêtes plus ou moins vexantes qu'ils font sur nous! Ils veulent tout savoir: vos sentiments religieux, vos opinions politiques, vos relations, l'utilisation de vos dimanches et de vos soirées ... Vos

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paroles et vos gestes sont commentés d'un bout à l'autre de la Com­mune, amplifiés, tronqués, déformés. La phrase monstrueuse que Stendhal fait dire à l'un de ses héros me revient en mémoire: «Les parents sont nos premiers ennemis ! »

-- Oui, oui, je connais. Mais cet auteur ne m'est pas sympa­thique et il me serait facile de prendre le contre-pied de ce qu'il dit.

D'ailleurs les parents, par leur opposition même, nous protègent de trop grands écarts: le favoritisme, les préférences criantes, le laisser-aller coupable ... Avoue que sans les parents, tu préférerais quelquefois ton jardin à la classe, tes ruches aux participes passés. Le crainte des parents fait la sagesse des maîtres. Entre nous soit dit: tu te fiches joliment de l'inspecteur et de ses rapports. Mais ce que pensent de toi les parents de tes élèves, ça ne t'est pas indiffé­rent...

Cyprien ne répondit rien, preuve qu'il se sentait piqué. Il bourra sa pipe et m'entraîna vers le pressoir.

Crocus

,L'institfit 1-1 N otes rédigées à l'occasion du cinquantenaire de sa fondation

par Samuel ROLLER, codirecteur

LE FONDATEUR

C'est à Eqouard Claparède qu'on doit la création, à Genève, d'un Institut des sciences d~ l'éducation.

Claparède, médecin de formation, aborda la psychologie sous l'égide de son parent Théodore Flournoy auquel nous devons la première chaire de psycho­logie expérimentale à l'université de Genève (faculté des sciences) en 1889. Claparède le savant, demeure homme. Et si la psychologie est la science dl! comportement, il faut que cette science aide les hommes à mieux vivre. Il faut aussi qu'elle permette aux instituteurs de mieux éduquer les enfants des hommes. Claparède fut ainsi éducateur.

Les origines de l'Institut remontent à un séminaire de psychologie pédago­gique organisé par Claparède, en 1906, à l'intention des institutrices qui diri-

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eaient, avec grande peine, les classes d'arriérées ouvertes par le Département âe l'Instruction publique en 1898 déjà.

La m ême année paraît, sous forme de brochure de 76 pages, l'ouvrage capital de Claparède: «Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale» qui, constamment réédité, deviendra un fort volume de 600 pages.

Clap arède à la même époque lit Rousseau et découvre dans le Citoyen de Genève le père de l'éducation fonctionnelle.

« Cette conception fonctionnelle (de l'éducation, telle qu'on la trouve for­mulée p ar Rousseau dans 1'« Em"ile ») peut se résumer ainsi: l'éducation de l'enfant doit se faire du dedans, non du dehors; elle doit consister non dans une action extérieure exercée par le maître sur l'élève, mais dans un acte même de l'enfant, acte consécutif à l'éclosion de mobiles intérieurs. Connaître ces IIlobiles pl'opres à déclencher l'action et l'effort, et, une fois qu'ils sont connus, les mettre en jeu en plaçant l'enfant dans les conditions convenables, tel doit être le but de l'éducateur. »

(CLAPAREDE (Ed.) - Une école des sciences de l'éducation - « Ar. de ps. » T. 12, p p. 52-53.)

La révolution copernicienne de l'éducation s'annonce.

« C'est Rousseau, chacun le sait, qui a accompli dans notre conception de l'éducation. cette révolution que l'on a justement comparée à celle de Copernic, et qui consiste à regarder l'enfant comme le centre autour duquel doivent gra­viter les procédés et les programmes éducatifs, tandis que l'on considère habi­tuellement ces procédés ou ces programmes comme un Absolu autour duquel l'enfant tournera tant bien que mal, mais au sujet duquel il n'a absolument rien à dire. » (Id., pp. 25-26.)

P our donner corps à ses idées, Claparède décide de fonder une Ecole qui donnera aux éducateurs une meilleure formation psychologique et pédagogique et qui contribuera au progrès des sciences de l'éducation.

Dirigée dès la première heure, et jusqu'en 1944, par Pierre Bovet, l'Ecole s'ouvre le 21 octobre 1912 à la Taconnerie. Elle s'appellera -- pouvait-on trou­ver meilleure appellation en cette année Rousseau? -- Institut J.-J. Rousseau.

Claparède se proposait alors un plan de travail en cinq points qui reste valable de nos jours.

1. -- Développement de l'enfant: comment l'enfant se développe-t-il et quelles sont les conditions les plus favorables à ce développement? Toute la psych ologie génétique se trouve dans ce premier thème. Jean PIAGET y consa­crera ses travaux et assurera, par eux, la renommée de l'Institut.

II. -- Psychologie individuelle: comment connaître les caractères spéci­fiques de chaque enfant pour pouvoir réaliser «l'école sur mesure» (un mot de Claparède encore; 1920) ? Nous parlons aujourd'hui de psychologie diffé­rentielle. André REY s'y dévoue et nous devons à ce professeur, en plus de ses multiples ouvrages savants, la formation d'un nombre imposant de psycho­logues-cliniciens qu'on retrouve dans les services médico-pédagogiques de Suisse et de l'étranger.

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III. - Technique et économie du travail: comment déterminer, par exel1l. pIe, les conditions les plus favorables à l'art d'apprendre? Le cours actuel d'André REY sur la psychologie scolaire répond à cette question. Celle-ci avait, chez Claparède, en 1912, un caractère « prospectif» car c'est aujourd'hui seule. ment que l'on se met, dans nos pays du .moins, à étudier systématiquement les problèmes du «learning ». Une « pédagogie programmée» est en train de s'éla. borel" L'Institut central ORT à Anières y pourvoit. Nous attendons beaucoup de ses travaux.

IV. - Didactique: quelles sont les méthodes pédagogiques les meilleures, c'est-à-dire celles qui produisent le meilleur rendement? Claparède, ici, songeait à la pédagogie expérimentale dont les maîtres, à l'Institut, furent Pierre BOVET et Robert DOTTRENS. Ce derniel' créa, en 1945, un Laboratoire de pédagogie expérimentale dirigé plus tard par Samuel ROLLER.

V. - Psychologie du maître: quelles sont les qualités que doivent posséder leE! bons éducateurs et comment s'y prendre pour les développer en eux? L'Institut, sur ce point, n'a jamais été très fertile. Il n'est pas interdit de penser néanmoins que l'exemple de plus d'un de ses professeurs aura servi à renforcer leE! qualités d'éducateurs des centaines d'instituteurs qui furent ses élève.

Quant au rôle de son école, Claparède le voyait ainsi:

L'Institut devait être une éc~le destinée à informer (problèmes de psycho. logie de l'enfant, problèmes relatifs aux réformes pédagogiques) et à initier les élèves à la méthode scientifique (montrer ce qu'on ne sait pas, pourquoi on ne le sait pas, comment on pourrait s'y prendre pour le savoir).

L'Institut devait ainsi devenir un centre de recherches (ce qu'il n'a jamais cessé d'être), un centre d'informations (ce que fait le Bureau international d'éducation né de l'Institut) et un centre de propagande destiné à renseigner les autorités comme le grand public de tout ce qui a trait aux droits de l'enfant (songeons ici à la Déclaration universelle des droits de l'enfant de 1958).

Les méthodes que Claparède a voulu mettre en honneur dans son Institut sont celles de l'école active (le mote!:>t de Pierre Bovet; 1919).

«Ce qui sera la caractéristique de l'Institut, écrit Claparède, c'est que l'accent sera mis avant tout sur le travail personnel de l'élève. Nous ne voulons pas que celui-ci, écrasé par l'instruction livresque et terrorisé par un examen final, soit inhibé dans ses facultés actives. Ce qui est nécessaire, au contraire, c'est de l'initier au travail personnel. » (Id., p. 56.)

Cette méthode, idéale sans doute, connut ses plus belles heures quand l'Ins­titut ne comptait que peu d'élèves - à la Taconnerie, à la rue Charles Bonnet, à l'école du Boulevard Carl-Vogt (musée d'ethnographie) -. Elle n'a pourtant rien perdu de ses exigences puisque, aujourd'hui encore, les élèves ne peuvent obtenir leurs diplômes ou leurs licences sans avoir rédigé plusieurs mémoil'es attestant la poursuite longue et minutieuse de travaux de caractère expérimental.

P~ndant près de quarante années, Edouard CLAPAREDE fut l'âme de sa maison. Sa mort, survenue en automne 1940, a laissé un vide qui ne s'est pas encore comblé.

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- Cent titres pour vos bibliothèques scolaires et vos ('adeaux de fin d'année

11 ans

13 ans

12 ans

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UNE SELECTION DES MEILLEURS LIVRES POUR ENFANTS

EDITES OU REEDITES AU COURS DE L'ANNEE

1. - A CEUX QU~ AIMENT L'ACTION, L'AVENTURE, l 'E MY'STERE

Bel (François): LE COFFRET NOIR Un enlèvement au fond d'un parc, point de départ d'une passionnante aventure.

Chamson (André): L'AUBERGE DE L'ABIME Une aventure dramatique dans les · Cévennes au temps de Watedoo.

Castex (Pierre): LE RALLYE FANTASTIQUE Pour les garçons passionnés de mécanique!

Castle (Douglas): MISSION SECRETE

Cesco (Frederica de): L'AFFAIRE LAFLAMME

Duval (Colette): MON PARACHUTE ET MOI

Heyerdahl (Th.): L'EXPEDITION DU KON-TIKI

Gant (James): LES FAUSSAIRES DU TROISIEME REICH Une authentique tentative des Nazis pour inonder l'Angle­terre de faux billets de banque ...

Guillot (René): DEUX GARÇONS POUR UN CHEVAL

La Combe (Jean): A MOI L'ATLANTIQUE En 1955, la téméraire traversée de l'Atlantique par Jean La Combe à bord d'un petit bateau de sa fabrication.

Macdonnel (J.E.): DUEL DANS LE PACIFIQUE 24 heures de lutte sans merci entre un sous·marin allemand et un destroyer australien.

Perkins (Peter): EN PLEIN CIEL Une bande de blousons noirs devenu's « équipe» passionnée de vol à voile

Sous/wll (Yvan): LE TROISIEME PILOTE Missions dramatiques à bord d'un hydravion de la RAF

Fleurus

Bourrelier

Spirale

Relais

Marabout

Idéal-Bibl.

Idéal-Bibl.

Marabout

N. Bibl. rose

Marabout

Marabout

Signe de piste

Marabout

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Il ans

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13 ans, f.

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Tourrasse( André La}: L'ALBUM DE SATIN ROUGE Un roman policier - ou presque - pour nos garçons et pour nos filles .

W/alker (David): OPERATION AMSTERDAM Authentique exploit de 3 homm es qui enlèvent aux Nazis un fabuleux trésor de diamants industriels.

Jf/ all.ace (Lew): BEN-HUR Relié, 286 pages, avec les plus belles photos du film (10 fr.)

Il. - A -LA 'DE'COUVERl'E IDU MON'D:E SOCIAL L'EQUIPE· L'AMITIE· LE DON DE SOI

Allan (Mabel-Esther): LAURENCE A GENES Une jeune fille belle mais pauvre, un homme riche et gé­néreux ... est-il besoin de dire la suite?

Alcott (L.-M.J: GILLES ET JACOTTE

A vril (Gilles): LES RAISINS DES TROPIQUES

Bernard (P.-André): MARCO Le drame d'un adolescent qui apprend brusquement sa situation d'enfant adopté.

Benoît (J.-P.): LES COMPAGNONS PERDUS Dans l'Allemagne déchirée de 1945, la vie d'une bande de garçons que le destin groupe peu à peu.

Bessy (Claude): DANSEUSE ETOILE

Brisson (5.): EMMANUELLE S'EN VA-T-EN GUERRE Un domaine sauvé de la ruine par une petite fille tendre et malicieuse.

Cervon (Jacqueline): LE LAC AUX SORTILEGES L'histoire de Véronique et de Didier dans un climat étrange de sauvagerie et de tendresse.

Clairval (Anne): L'INOUBLIABLE KATY Une idylle sous Benjamin Franklin, en Amérique et à la cour de Louis XVI.

Crisenoy (Maria de): LES 3 TULIPES

Crisenoy (M . de): UNE MYSTERIEUSE PETITE COUSINE

Diélette : DEMOISELLE DE SAINT-CYR Réédition de ce livre qui obtint le Gd Prix du Salon de l'Enfance en 1956.

Konttinen (Aili): RESTE AVEC NOUS, PETITE SOEUR Le drame d'une petite fille transplantée dans une autre famille par suite de la guerre.

G. P.

Marabout

Tallandier

Spirale

Idéal-Bibl.

Jamboree-Aîné

Sign~ de piste

Jamhoree

Idéal-Bibl.

Spirale

Spirale

Souveraine

Jean-François

N. Bibl. ro se

N. B. de Suzette

Dauphine

10 ans, f.

12 ans

12 ans

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15 ans

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13 ans

12 ans

Jan (Jeannette): LA DEMOISELLE DU TROUBADOUR

Lamarque (G.): MARIO ET LE GOELAND L'émouvante histoire d'une famille de pêcheurs au Portugal

Lavolle (L.-N.): LE MAGICIEN D'ISTAMBUL Grand Prix du Salon de l'Enfance en 1960.

Lavolle (L.-N.): LA PORTE DE JADE

Meillan (Claude): PENELOPE, REINE SOLITAIRE Ses longues années d'attente, jusqu'au retour d 'Ulysse.

Nagaï (Paul): LES CLOCHES DE NAGASAKI

Paton (Alan): PLEURE, 0 PAYS BIEN-AIME Deux classiques du XX s. pour nos grands et nos grandes. La reliure et l'illustration en font un cadeau de choix. (Fr. 17.-)

Pays (J.-Fr.): LA MONTAGNE INTERDITE Un garçon de famille adoptive finit par découvrir son vrai père qui vit dans la clandestinité pour sauver les vrais coupables .

Recher (R.): RUDI ET LE CHAMOIS Prix Enfance du Monde 1962. Les joies tonifiantes de l'alpinisme dans l'Oberland b,el'llois.

Slaughter (Fr.): AFIN QUE NUL NE MEURE Pour les grands de 15/16 ans, dans une présentation luxueuse.

Sutton (Félix): LE DANGEREUX SAFARI

Vauthier (Maurice): FAON L'HEROIQUE Grand Prix du Salon de l'Enfance 1962. C'est l'histoire d'un garçon de 13 ans qui, atteint de leu­cémie et se sentant condamné, donne un but à son exis­tence: réconcilier sa famille douloureusement divisée.

Vignes (Henri): LE PIRATE AU GRAND COEUR

Il. bis - ROMAN'S MIS,SIOINNAIRES

Monique

Casterman

N. B. de Suzette

Amitié

Marabout

Super

Super

Spirale

Amitié

Super

Jean-François

Signr. de piste

Relais

N ous croyons utile de mettre en vedette, dans cette catégorie de livres à thèmes sociaux, un certain nombre de romans dit missionnaires, soit par l'intention manifeste qui les inspire, soit par le rôle important qu'y jouent effectivement les missionnaires.

V oir aussi le section VI, Biographies.

12 ans Bourçois-Macé (A.): PEAUX-ROUGES ET ROBES NOIRES Le roman vrai du christianisme canadien et les aventures du Père Isaac Jogues, deux fois martyr.

Belle-Humeur

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14 ans

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Bu.na (VllllllnU): URSU, ENFANT DE LA BROUSSE Un jeune Africain du Tchad, pris entre la civilisation an­cestrale et la civilisation européenne. Les problèmes dou­loureux qu'il doit résoudre.

Delor (André): GARE A TOI, TARAMIS Un roman missionnaire au temps de Saint Irenée et de Sainte Blandine.

Du;ncsnil (Jacqueline): LA FILLE DU ROI DE LA MER La conversion au christianisme d'un clan de Wickings.

Edwards (R .-P.) : CES DEUX MAINS Le drame intime d'un missionnaire aux Philippines qui arrive à dominer sa peur des lépreux pour l'amour du Christ.

Fabrice (Paul) : LA ROUTE DU SUMATRA Un conquistador qui se fait missionnaire, à l'époque des caravelles .

Ferrier (Francis): DANS LES GRIFFES D'ONG-KOP La vie périlleuse du Bx Théophane V énard, au Viet-Nam, jusqu'à l'ultim.e témoignage de sa foi.

Cine (Victor): LES JUMEAUX DE PEKIN La persécution communiste en Chine et l'héroïsme des jeunes chrétiens.

Pouget (R.P. Jean): TERRE D'AMITIE Un écolier gagne un concours mlSSIOl1l1aire qui lui vaut un voyage au Gabon. Mais il ne s'attendai t guère à tant de péripéties ...

Renaud (Denise): LE CERCLE ENCHANTE Un jeune missionnaire au-delà du cercle polaire; un vieux trappeur qui lui sert de protecteur et de père; récit vivant et enthousiaste.

Renal/d (Denise): L'ILE AUX PARADIS Un jeune étudiant s'est vu offrir un voyage en Nouvelle­Guinée. Il ne croit guère à l'apostolat désintéressé du mis­sionnaire qui l'héberge. Mais un lent travail s'accomplit et nous assistons à l'éveil d'une vocation missionnaire.

Roche (R.P. Aimé): LE SECRET DES IGLOUS Une périlleuse mission aux confins du monde habité.

Roche (R.P. Aimé): LE CHEF A L'OEIL D'IVOIRE

Roche (R.P . Aimé): LA CLAIRIERE AUX WAPITIS Deux romans pour les jeunes où les missionnaires de l'Ex­trême-Nord jouent un rôle prépondérant.

Vergriette (J.): LES RANDONNES DE SAINT PATRICK La vie rude du saint patron de l'Irlande.

Alsatia

Mission sans bornes

Signe: de piste

Alsatia

Mission sans bornes

Mission sans bornes

Alsatia

France-Empire

Mission sans bornes

Mission sans bornes

Ed. Chalet

Signe de piste

Signe de piste

Missj on sans

bornes

E.V. No 3, novembre 1962

REM A R QU IE S G 'E N E R ALE S'

"J. L'Office de l'Enseignement n 'envoie de fournitures que pour les montages signalés dans le présent numéro; il est inutile de demander du matériel p our les modèles des années précédentes.

2. Les commandes sont servies dans l'ordre d'arrivée (date du timbre postal). Ne rien commandel' par téléphone! .

3. P assé le 15 décembre, nous ne garantissons plus d'arriver à temps pour les livraisons de Noël. Faites vos commandes si possible avant le 10 décembre.

4. P lusieurs des modèles 1962 utilisent le SAGEX comme matière de base. On peut se procurer du sagex chez la plupart des entrepreneurs en bâtiment. L 'Office de l'Enseignement ne le fournit que si on vient le prendre sur place (en plaques de 50 x 100 cm). En aucun cas, il n'est envoyé par la poste.

C(lUl'S inférieur:

Fournitures:

Le travail:

ETOILE A SUSPENDRE No 620

2 papiers forts, 350 gr, 16,5 x 19 cm chacun, de couleur pas trop criarde ; 2 images-nativité; 12 à 15 cm de fil de coton.

Prx: Fr. 0.30.

La maîtresse aura soin de préparer une dizaine d'étoiles à 6 pointes en carton mince. (Cil·conf. de 9 cm de rayon; porter 6 fois le rayon sur la circonférence et joindre les sommets de deux en deux.) Au milieu, elle découpera une fenêtre dont les volets ne sont pas séparés mais se rabattent sur la ligne médiane. L'enfant décalque ce patron deux fois, puis le réalise par découpage aux ciseaux ou par piquage. Coller deux images dos à dos et cachant avec les fenêtres, puis · assembler les deux étoiles en les collant ou en les cousant au point de croix avec de la laine.

LI

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E.V. No 3, novemhre 1962

Fournitures:

Le travail:

Cours inférieur:

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PETIT MONTAG~ No 621

Une grande étoile de carton doré (forme Schubiger No 41); Une languette de carton doré 24 x 1 cm, pour la poignée; Une il11.age de l'Enfant Jésus (très petite); Une once d'ouate colorée (ouate à démaquiller).

Pl'ix: Fr. 0.15.

- Peut être réalisé dès 5 ans. - Fixer les deux extrémités de la poignée sous l'étoile (speed-

fix); . - Coller lm peu d'ouate au centre de l'étoile (quelques tou­

ches de Cementit), puis coller l'image (onglet de collage) sur l'ouate.

CALENDRIER A BRODER No 622

Pour les tout-petits, on trouve à l'Office de l'Enseignement trois motifs à broder Schubiger sur cartons de 23 x 30 cm (papillon, fruits, fleur). C'est un travail de dernière heure ... pour les maîtresses qui n'ont encore rien prévu. Il n'y a rien d'autre à fournir qu'un peu de laine. Le calendrier avec le bloc-éphémérides coûte Fr. 1.50.

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6t:o\le à sus­pendre.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

E.V. No 3, novembre 1962

Cours moyen:

Fournitures:

M ontage:

UNE CRECHE DANS LES RUINES No 624

Sagex épais (3 cm) de 21 x 10 pour le socle; Sagex mince (1,5 cm) de 20 x 24; Etoiles de carton; Bougie; Image Prix: Fr. 0.50 environ.

- Découper le sagex mince suivant le schéma de la page sui­vante (2 morceaux de 20 x Il); ouvrir fenêtres et créneaux. Les arêtes qui doivent être collées sont à angle droit et d'une coupe franche; les autres peuvent être plus ou moins ébréchées pour imiter des ruines. La tour du fond est distante d'un bon centimètre du mur qui est devant; cependant lm déchet de sagex camouflé et collé entre les deux leur donnera plus de solidité. L'image est collée sur la tour. Pour fixer la bougie: chauffer lille épingle (dont on aura coupé la tête) à la flamme, puis l'enfoncer de moitié dans la bougie. Laisser refroidir. La seconde moitié de l'épingle s'enfoncera dans le sagex (étoile dorée comme socle). Une branchette givrée, un panneau portant «Joyeux Noël !», une étoile accrochée à la tour complèteront le montage.

UN ORATOIRE EN TRIANGLE No 623

Autre modèle facile. Sagex épais (3 cm) de 18 x 10 cm pour base. Sagex mince de 22 x 18 pour le triangle. On découpe au couteau le triangle intérieur, on le sort et on le recolle à l'arrière. Décoration comme pour le modèle précédent.

Prix: Fr. 0.50 enVIron.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

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Une grande nouveauté!

La carte de la Suisse en reli ef en matière plastique, au 1 : 500.000.

Edition en couleurs d'une beauté par­ticulière. Impression irréprochable. Ca­ractères facilement lisibles.

Ce relie,f animera les leçons de géo­graphie e'l', grâce à ses qual,ités édu­catives, constituera un ornement mural de grande valeur.

Livrable de notre stocl<. à Fr. 98.-.

MAR CEL GAI L L A R D & FIL S S. A.

MARTIGNY Grand Verg'e'r 12

E.V. No 3, novembre 1962

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E.V. No 3, novembre 1962

Cours moyen:

TABLEAU DE NOEL SUR FOND NOIR No 625

Fournitures:

Le montage:

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Papier noir assez fort: 36 x 14 cm; Rectangle de papier vert pour les feuilles de palmiers ~ 25 x Il cm; Bande de papier gris-vert ou brun pour le tronc :25 x 2 cm; Bande de papier blanc : 14 x 3 cm, pour la ville; Enfant-Jésus dans sa crèche; Etoile dorée gommée; Brin de fil de coton ou de laine.

On commen ce par r eplie!' deux centimètres au sommet de la feuille noire pour la rendre plus r ésistante; passer le fil de suspension, puis coller. Préparer 6 ou 7 rectangles de papier de 4 x 1 lcm; les plier en deux, puis découper la palme au ciseau. (Les élèves avancés essaieront de réaliser une véritable palme aux découpures nombreuses et profondes.) Ne coller que le commencement de la palme (feuille), vers le tronc, pour mieux dOlmer l'impression du relief. La crèche se colle aussi « en relief» (une partie est repliée contre le papier noir et celle-la seule est collée). L'herbe au sol: avec les déchets des pahnes.

E.V. No 3, novembre 1962

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Page 12: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

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E.V. No 3, novembre 1962

TRAVAUX MANUELS - Cours supérieur:

F oUl'nitul'€s :

BAR Q UE DE NOEL

No 626

Modèle communiqu é par Mme G. Brechbuhl, Sion

Un carton de b ase : 8 x 16 cm; Papiel' gommé brillant vert: 12 x 20 cm ; Carton doré sur deux faces: 10 x 16 cm; Papier transparent rouge clair: 32 x 15 cm; Un bâtiment de 20 cm de longueur et de 3 ou 4 mm de diamètre pour le mât; Deux brins de paille de 12 et de 17 cm p our les vergues; Un cube de sagex de 3 cm de côté pour consolider l a coque et le mât;

- Une étoile gommée à coller sur l a voil e; Une étoile de carton doré ser vant de socle à une bougie de Noël ; Colle Cem entit.

Prix: Fr. 0.50.

MAR CHE DE TRAVAIL

Le socle :

La barque:

La voile :

Entourer le carton de b ase (8 x 16 cm) avec le papier gom­m é vert. Bien soigné les angles !

Découper le carton doré selon le schéma ABCD de la page suivante. Inciser à mi-carton les lignes AB et CD pour obtenir un pliage n et . (Attention à la moiteur des doigts sur le doré!) Faire au centre un trou de 3 mm de diamètre à l'aide du poinçon.

Plier en deux le papiel' transparent, puis le découper selon le schéma de la page suivante. En MN, rabattre une des parties sur l'autre et coller. Introduire dans le transparent les deux vergues de paille et l es fixer par quelques points de Cem entit. Mettre sous presse durant quelques minutes. Coller une étoile de papier doré dans lm des angles supé­rieurs.

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E.V. No 3. novembre 1962

Le mât: - Le rendre pointu aux deux extrémités et le coller sur la voile par deux touches de colle, en haut et en bas, à la hauteur des vergues. Mettre sous presse !

- Fixer un pavillon au sommet du mât (déchet de papier coloré).

LE MONTAGE DEFINITIF

La bougie:

Introduire sous la barque un petit cube de sagex (3 cm de côté) et le coller latéralement aux parois. Le sageX doit pouvoir reposer sur le socle et fixer toute la barque.

- Introduire le mât porte-voile et l'enfoncer dans le sagex pour l'immohiliser. t- t .\l r 1,1 barque sur le socle, en encollant le dessous du sagex, non sur la ligne médiane, mais à 15 mm d'un des bords. De l'autre côté de la barque, il y aura ainsi plus de place pour la bougie.

Coller tille étoile de carton doré sur le socle, du nlême côté que le mât. Sur cette étoile de carton, fixer la hougie (gouttelette de cire chaude ou épingle s'enfonçant dans la bougie; opérer à chaud, sinon la base de la bougie éclate). Il ne reste plus qu'à éteindre les lampes électriques et à allumer la bougie. Par transparence, la flamme ressemble à un soleil couchant sur la mer !

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E.V. No 3, novembre 1962

Cours supérieur:

CRECHE-GOURBi EN SAGEX No 628

Fournitures: Un morceau de sagex de 3 cm d'épaisseur: 25 x 18 cm; Un moiceau de sagex de 1,5 cm d'épaisseur: 30 x 25 cm; Image-nativité à l'intérieur du gourbi; Eventuellement petite lampe rouge avec pile (non comprise dans le prix);

- Etoile de carton ou d'aluminium; Cèmentit. Prix: Fr. 0.65 environ.

Le montage: Le sagex de 3 om d'épaisseur sert de socle. Dans le sagex de 1,5 cm d'épaisseur, découper successive­ment 3 carrés de 10 x 10 cm (2 grandes cloisons et le toit) et 2 rectangles de 10 x 7 cm (2 petites cloisons). Ouvrir une porte et une fenêtre, ainsi que l'indique le sché­ma de la page suivante. Placer les figurines ou l'image et camoufler la lampe rouge à l'intérieur, avant de coller le toit. La demi-sphère sur le toit s'obtient en collant tille demi­balle de ping-pong ou en taillant un morceau de sagex épais. Sur l'esplanade autour de la maisonnette, coller des déchets de sagex figurant les aspérités du terrain; planter un pal­mier en papier ou en feutrine. On pourra aussi chercher dans les terrains vagues_ou le long des chemins des grami­nées ou autres plantes desséchées ressemblant à la végéta­tion désertique. Etoile de carton ou d'aluminium maintenue par un léger fil d'archal ou de nylon.

IMPORTANT: Le sagex se découpe au couteau bien aiguisé (ou au coupe­carton) le long d'une règle ou d'une équerre. Procéder par petits à-coups; enlever les franges (bavures) aux ciseaux. On veillera à tenir . le couteau bien vertical pour obtenir une arête franche, à angle choit avec la surface principale, sinon il sera difficile de coller les cloisons entre elles.

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- Le sagex s'achète chez les entrepreneurs. Le prix varie de 2 fI'. le m 2 (1,5 cm) à 5 ou 6 h. (4 et 5 cm d'épaisseur).

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ÛLic.he. -Ci~ CM..~~e,c. ~ Ng 628

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E.V. No 3, novembre 1962

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L'Office de l'Enseignement n'envoie en aucun cas le sagex par la

poste. Il peut éventuellement dépanner un maître dans l'embarras,

mais il faut venir prendre le sagex sur place, lequel n'est livré qu'en

plaques de 1/2 m 2•

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Cours supérieur:

LAMPE-APPLIQUE ET CADRE DE NOEL

No 627

Fournitures:

L'applique:

Le gobelet cl' illumination:

Le cadre:

- Un carton: 10 x 10 cm; Papier gommé doré ou autre couleur brillante: 14 x 14 cm; 2 bandes de carton souple: 50 x 1,5 cm; 1 ou 2 fils de fer de 48 cm chacun; 3 mètres environ de raphia noir;

- Un gobelet d'illumination avec bougie spéciale; Une bande de papier métallisé (même couleur que socle) de 22 x 2 cm, pour garnitul'e du gobelet; 6 ou 7 agrafes parisiennes; 1 m de fil doré pour suspendre le gobelet. Pour le cadre: fournitures divel'ses (sagex, carton, allu­mettes, l'aphia, mousse plastique).

Prix: lampe-applique: Fr. 0.40. Cadre: prix variable suivant la teclmique choisie.

Entourer le carton 10 x 10 cm avec le papier gommé. Soigner les angles ! Fixer le fil de fer sur la bande de carton souple au moyen de papier collant (speedfix); puis entourer les deux bandes mises l'une sur l'autre avec le raphia préalablement ouvert. Façonnez cette bande de carton comme un motif de fer forgé et la fixer sur le socle à l'aide de 2-3 agrafes.

Découper la garniture métallisée en guirlande et la fixer autour du gobelet (partie supérieure) par quelques lan­guettes de speedfix (papier collant transparent) ou par quatre agrafes parisiennes également espacées. Fixer le fil doré aux quatre agl·afes.

Choisir un sujet de Noël (carte postale, page de revue, reproduction d'art chromo). En, faisant votre commande, précisez si vous désirez que l'Office de l'Enseignement vous fournisse un sujet. Le cache peut se confectionner en écorce de mélèze, en carton et allumettes, en carton avec raphia, en sagex, en mousse plastique.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

E.V. No 3, novembre 1962

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Le plus simple et le plus rapide est un cadre en sagex. Prévoir un morceau de sagex peu épais (10 ou 15 mm), mais de 10 cm plus grand (en longueur et en largeur) que l'image choisie. On fixe l'image par des épingles ou par quelques touches de colle. Derrière le cadre un carton protecteur. En outre l'image sel'a mieux protégée par un papier cellophane.

E.V. No 3, novembre 1962

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Page 17: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

9 ans

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12 ans

14 ans

9 ans

8 ans

14 ans

10 ans

III. - CONT'ES ET LEGENDES .. PROLON'GATION DE lA FEERIE ENFANTINE

Andersen: CONTES (Vanini G.B.) Grand album 23 x 31.

Bourliaguet (L.): CONTES DE MON PERE LE JARS

Duhamelet (G.): CONTES DU SONNEUR DE CLOCHES ... Et toutes ces histoires aboutissent toujours à une joie, à une lumière, un repentir, une goutte de bonheur ...

Fabiola, r. des Belges: DOUZE CONTES MERVEILLEUX

Genevoix (Maurice): LES DEUX LUTINS

Perrault (Charles): CONTES (Durand P.) Grand album 23 x 31.

Pineau (Christian): LA MARELLE ET LE BALLON Délicieux petit conte qui enchantera petits et grands.

Auteurs divers: DOUZE CONTES DE NOEL

IV. - LA FEERIE ANIMALE

Disney (Jr7 aIt): LE JAGUAR, SEIGNEUR DE L'AMAZONE Coll. «Tout par l'image », 18,5 x 24· cm.

Genevoix (Maurice): LA DERNIERE HARDE Très riche réédition de ce roman paru en 1938.

Manière (Renée): LA PETITE FILLE DES BOIS PERDUS Une petite fille au milieu d'un monde heureux de bêtes familières, au fond des bois.

New"at (Marie): COMMENT VOYAGENT LES ANIMAUX

LE MONDE ETONNANT DES ANIMAUX LE MONDE CURIEUX DES INSECTES LE MONDE ETONNANT DE L'INVISIBLE

Ces quatre albums 18 x 21 cm de la collection « Je voudrais savoir» (Gautier-Languereau, Paris), sont destinés au pre­mier âge. Illustrations abondantes; texte réduit au mini­U1Um, 40 pages.

Pergaud (Louis): DE GOUPIL A MARGOT Un livre classique d'un instituteur, attentif observateur des bêtes et fin lettré. Réédition 1962 de ce livre paru en 1910 et couronné l'année même par le prix Goncourt. A rappeler du même auteur: « La revanche du Corbeau» et « Le roman de Miraut, chien de chasse ».

Schips-Lienert (Lina): AU MERVEILLEUX ROYAUME DES FOURMIS

Hachette

N. Bibl. rose

Alsatia

Desclées

Casterman

Hachette

Idéal-Bibl.

«Livr~ de Vie»

Hachette

Super

Dauphine

«J e voudrais savoir»

Mercure de France

Ed. G. Meyer Genève

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Page 18: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

9 ans

Il ans

11 ans

16 ans

12 ans

13 ans

13 ans

8 ans

13 ans

13 ans

11 ans

9 ans

13 ans

13 ans

9 ans

12 ans

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Saint-Cérère(G.J: EN QUESTIONNANT LA RIVIERE«QUI»

V érité (Marcelle): MAISONS ET METIERS DES ANIMAUX Superbe album 22 x 30,5, illustrations parfaites (Fr. 20.-).

Vérité (Marcelle): IL ETAIT UNE FOIS ... UNE RIVIERE Une rivière et tous ses hôtes. Album superbe (Fr. 20.-).

v. - LA NATURE - LE'S S'CIENCE'S LEURS APPLICATION'S IPRATIQUES

Blot (JacCJues): LE MONDE VEGETAL Utile et rationnel comme un manuel, intéressant comme un livre de vulgarisation.

Cousteau (Jean-Yvers): LE MONDE DU SILENCE

Hoge (Edm.): EXPLORATION DE LA TERRE Se familiari ser avec les l'oches, les eaux, les glaces, la vie de la planète !

Lechêne (R): FEU VERT POUR L'ESPACE

Neurat (Marie): LE MONDE SECRET DES OCEANS EXPLORONS LE FOND DES MERS EXPLORONS LE CIEL PLANTES ETRANGES

Coll. «Je voudrais savoir » pour les petits.

Pierroux (Jacques): POLICE SPATIALE Un l'oman d'anticipation!

Tazieff (H.): LES RENDEZ-VOUS DU DIABLE Toute la science des volcans.

Vente (Jules): DE LA TERRE A LA LUNE

Fantasia

Gautier-Lang.

Gautier-Lang.

L'Ecole

Idéal-Bibl.

Soleil-Levant

La Farandole

Gautier-Lang.

Marabout

BibL Verte

Idéal-Bibl.

VI. - BIOGRAPHIE,S - HISTOIRE - GEOGRAPHIE BEAUX-ARJS

Bouin (abbé Paul): LES MARTYRS DE L'OUGANDA

Hofmann (M.-R): SUR LE SENTIER DE LA MUSIQUE A la découverte de la musique, des origines au jazz mo­derne avec une équipe dynamique et compétente. Excellent!

Hopfinger (K.-B.): LE SCARABEE DE LA ROUTE La passionnante biographie du Dl'. POl'sche, génie de la mécanique.

Marchand (~bbé Norbert): SAINT FRANÇOIS-XAVIER

Mahuzier (Philippe): LES MAHUZIER EN AUSTRALIE Un excellent documentaire, remarquablement illush'er, sur le continent australien.

Fleurus

Spirale

Marabout

Fleurus

Rge et or

9 aIl S

12 ans

Il ans

9 ans

dès 8 ans

9 ans

9 ans

9 ans

8 ans

10 ans

Richomme {Agnès}: KATE RI TEKAKWITA La jeune et attacbant~ sainte Iroquoise.

Riverain (Jean): MARCO POLO A TRAVERS L'ASIE INCONNUE

Sénéchal (Jean le): LE VOYAGE A ROME Une véritable histoire romaine dans un style très moderne.

Vignon (abbé Jean.): CHARLES DE FOUCAULD Collection « Belles Histoires et belles Vies ».

Collection « Connais-tu mon Pays ? » . texte de C. Nast - 32 pages - 40 photos - Fr. 6.­

EN GRECE AVEC PERICLES EN SUEDE AVEC KARIM AU PORTUGAL AVEC CARLITO EN HOLLANDE AVEC HANS EN ECOSSE AVEC DONALD EN ITALIE AVEC GIOVANNI

Fleurus

Spirale

Monique

Fleurus

Hatier

VII. - CO·MPl'EMENT A LA FORMATION RELIGIEUSE

Cappe (J.): LES SAINTS DONT VOUS PORTEZ LE NOM

Hunermann (G.): LES LEVRES SCELLEES Le sacrement de Pénitence raconté aux jeunes. 14 x 19; 240 pages; 15 fI'.

Hunermann (G.): LE CHANDELIER D'OR Le Crédo raconté aux jeunes; 240 pages.

Hunermann (G.): JE TE FAIS CHEVALIER Le sacrement de confirmation présenté aux jeunes; 204 p.

Morrisson (Margaret): LES PETITS ANES DE NAZARETH Vous racontent, en fidèles témoins, la vie du Christ, de la Crèche au Calvaire. 160 pages, relié pleine toile, 100 illus­trations.

Desclée

Salvator

Salvator

Salvator

Spes

P ianos Vente . Location - Echan~

Roporations . Révisions

Accordage H a.rmoniums

Radios

isques

Télév ision

/étr'IHzCO~ il.. Cl E.

Tél. (027) 21()63 SION

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Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

. _______________ P __ A_-_R __ T __ I_E ____ O __ F __ F __ I_C __ I __ E __ L_L __ E _____________ ~ LA lOI SCOLAIRE

La nouvelle LOI SCOLAIRE a brillamment passé. L'ECOLE VALAISANNE s'en réjouit avec tout le corps enseignant. Elle se permet de féliciter les artisans de cet immense travail, à commencer par M. le Conseiller d'Etat GROSS, chef du Département, M. EVEQUOZ, dont c'est le chant du cygne à l'Instruction publique, MM. CHASTONAY, SIERRO, MUDRY et tant d'autres qui ont œuvré dans l'ombre.

Un grand travail de détail reste à faire, car ce n'est qu'une loi-cadre. On parle d'une quarantaine de règlements particuliers à mettre au point, qui deman. deront des mois et des mois. Mais l'essentiel est acquis qui va donner à notre école un statut solide, homogène, résolument orienté vers l'avenir, suffisamment souple pour permettre en tous temps les adaptations nécessaires ... Une loi qui reste fidèle aux principes du passé, dans un appareil modernisé.

DIPLOME MONTES'SORI

Pour la première fois dans notre histoire valaisanne, des maîtresses de chez nous ont obtenu le DIPLOME INTERNATIONAL MONTESSORI après une année de stage et après examens passés devant Mme Joosten, secrétaire générale de l'Association Montessori.

Ce sont Mmes Gex-Fabry-Roh Germaine, Gauye-Boviel' Lydia, Gay-Balmaz Anne-Marie et MUe Oggier Clairette.

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Avec les félicitations de l'ECOLE VALAISANNE.

RAPPEL: CONCOURS SUR LE'S PROFES'SIONS DU lOIS

Nous rappelons le titre de la rédaction-concours: «Je me trouve en âge de choisir une profession: pour quelles raisons choisirai-je un métier du bois? (menuisier, ébéniste, charpentier)» Le concours est ouvert à tous les enfants de 10 à 16 ans (école primaire et secondaire) . Chaque travail portera le nom, prénom, l'âge et la filiation du concurrent, ainsi que son domicile. Les travaux doivent être envoyés au BUREAU DES METIERS, RUE DES MAYENNETS, SION, jusqu'au 31 décembre au plus tard. Le jury est composé comme suit:

M. Adolphe Wyder, Président AVM, Martigny-Ville M. Paul Parchet, vice-président AVM, Vouvry M. Denis Puippe, professeur, Martigny-Ville M. André Pont, instituteur, Sierre M. Eugène Claret, Office de l'Enseignement, Sion

Des prix substantiels récompenseront les lauréats (3 travaux par classe au maXImum peuvent être envoyés): l prix de Fr. 100.-, dont Fr. 40.- à l'élève et Fr. 60.- à la classe; l prix de Fr. 75.-, dont Fr. 30.- à l'élève et Fr. 45.- à la classe;

3 pr~x de Fr. 50.-, dont Fr. 20.- à l'élève et Fr. 30.- à la classe; 7 pnx de Fr. 30.-, dont Fr. 10.- à l'élève et Fr. 20.- à la classe. TOial des prix: Fr. 535.-Excellente idée que celle de stimuler à la fois l'élève et la classe! Le délai du 31 décembre approche: ne comptez pas sur les derniers jours!

A.M.G.V.R.: COURS DE SKI ET DE PATIN

COURS DE SKI: Le ,cours de ski 1963 aura lieu à Morgins 1es 3, 4, 5 et 6 janvier. Prix: 50 fr. de penSIOn pour les 4 jours. Indemnité: L'Association verse un s.ubside à ses membres, et prendra à sa charge

le car sur le parcours St-Maunce - Morgins. Inscriptions: Jus~u'au 20 décembr~ 196? auprès de Samuel Delaloye, Monthey.

! l y ~ura trOIS classes de travaIl: debutants, moyens, avancés. Les membres Inscnts recevront une circulaire les convoquant au cours.

COURS DE 'pATIN: L~ traditionnel cours de patin se déroulera à la patinoire de MartIgny le 8 decembre de 8 heures à Il heures.

lnden:n~té: 10 fI'. aux membres et remboursement des frais de voyage. InscrLptLOn: JUSq~l'~U 30 ~ovembre auprès de Pau~ Glassey, 24, avenue de la

Le ComIte techmque Gare, SIOn.

RESUME DE GEOGRA1PHIE: LE'S CANTONS SUIS'SES

Le résumé, .de géographie des C~n:o~s ~uis,se,s ~ur feuil,les polycopiées, par ~1me Anne-Mane GAY-.BALMAZ, qUI etaIt epmse l an dernIer, peut de nouveau etre obtenu pour le prIX de Fr. 2.- chez l'auteur, institutrice à Vernayaz ou à l'Office de l'Enseignement. . ,

A U PERSONNE'l ENSEIGNANT FEMININ DU CANTON DU VALAIS

N;. .pas oubli~r le retonr des échantillons, ils nous font déjà défaut! D ICI au 15 decembre, les maîtresses qui nous font une commande d'au

moin s 50.fr. de laines .peuvent exiger le dernier catalogue de modèles BUCHER et un petIt sachet-lessIve Angora, gratis !

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EPINE EN FLEUR, nouveau syllabaire pOUl" les classes élémentaires des cantons de FriboUl"O' et du Valais. 140 pages. Fr. 4.-. 1:>

Illustrations de Teddy Aeby.

THERESE ET FRANÇOIS CALCULENT, arithmétique de première année, 14~ pages. Prix: Fr. ???

Aux dépôts scolaires cantonaux de Fribourg et d'e Sion.

, Le nouveau syllabaire est donc paru, qui remplace le vénérable et regretté «Marchand ». RIen a dire du texte qui a été pensé mot après mot, ligne après ligne, par une commission

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, novembre 1962

intercantonale de spécialistes. Le format est commode, les caractères agréables; de charmants

textes terminent le volume. Mais deux points me chicanent. D'abord, le I!OUVeau syllabaire a abandonné l'écriture anglaise pour adopter une graphie

sans pleins ni déliés analogue à l'écriture vaudoise. L'anglaise demeurant au programme va­laisan, cela posera quelques problèmes. Pour moi, je n'en ferai pas un dogme. Crayons à billes et stylos sont aujourd'hui les maîtres. Il n 'y a plus un pour cent de nos adultes qui

s'appliquent encore à faire des pleins et des déliés. Les faits sont les faits. Il faut marchel' avec son temps. Pourv 1 que l'écriture soit nette et lisible. Mais j'en connais qui vont crier

au scandale, à la démission, et qui ne manqueront pas de poser le problème sur le plan moral.

Ensuite, ce qui me . chicane encore, ce sont les illustrations. Je sais que beaucoup d 'artistes défendent cette idée que pour être goùtés des enfants, il

faut dessiner aussi naïvement qu'eux-mêmes, mettre les oreilles à la hauteur du menton, allon. gel' les souliers à la dimension d'un transatlantique, faire voir à la fois l'intérieur et l'extérieur

de la maison ... Tant pis pour moi! Au risque de passer pour un Béotien de quinZleme cuvée, je pro­

clame hautement ma déception personnelle (mon opinion n'engage pas l'Etat), déception que

partageront probablement les 4/ 5 du corps enseignant valaisan. Est-ce ainsi qu'on forme le goùt des enfants? Combien je préfère les illustr.ations de

Melle Rio dans le nouveau livre d'arithmétique! Dans LA LIBERTE de Fribourg, un Monsieur qui ne signe pas fait l'éloge enthousiaste

d'EPINE EN FLEUR. Il félicite les Départements fribourgeois et valaisan de l'Instruction pu­blique «qui eurent le bon goût de patronner une telle réalisation ». Pour moi, je confesse

n'avoir pas ce «bon goût ». Et je crois savoir que plus d'un membre de la Commission sera déçu, à qui l'on a montré tout au début un spécimen isolé d'illustration, qui pouvait passer

pour acceptable. Il y a, au Centre de Documentation du Département une bonne quinzaine de syllabaires.

Tous ne sont pas de la meilleure veine quant à l'iUustration, mais aucun n'a le «bon goût» d'EPINE EN FLEUR. Il faut croire que les Français, qui ont pourtant de splendides manuels

scolaires, sont, comme moi, affreusement retardataires. Un collègue m'a dit, avec son franc parler: «Ce nouveau syllabaire serait mieux à sa

place dans les vignes, comme épouvantail à étourneaux, qu'entre les mains de nos enfants ».

C'est aussi mon avis. E. Claret

REVUE «TREIZE ETOILES»

M. Roger Bonvin, nouveau conseiller fédéral, a trouvé dans sa capitale un, accueil tel

qu'on n'en avait .point vu de semblable depuis Mathieu Schiner. Avec le film radieux de cet

événement, notre revue illustrée montre l'essor extraordinaire du Comptoir de Martigny, à l'ouverture. duquel le canton de Genève était présent en toute officialité et où l'ONST occupait la place d'honneur. «Retour à la nature» est le slogan de l'année: c'est aussi le titre d'un ballet de Jean Daetwyler et José Atienza donné à l'occasion de la Quinzaine valaisanne de Sierre, dont le. revue prolonge l'écho. D'illustres personnages, dont le président Fanfani, ont laissé en Valais leur carte de visite. Notre nouveau conseiller national, M. Félix Carruzzo. A l'enseigne des «rosseries valaisannes », un conte d'anticipation qui vous fera rire, et de plus

une histoire corsée d'Alphonse Fux. La chasse, les vendanges, le dernier combat de reines -

un bouquet de chroniques d'automne à lire et à relire au coin du feu. Abonnement annuel 15 fr., le numéro 1 fr. 40. Administration: Imprimerie Pillet, Martigny.

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