L'Ecole valaisanne, mai 1980

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Votre tableau noir remplit-il encore toutes ses fonctions?

o y écrit-on facilement? o Est-il facile à nettoyer? o Lit-on facilement ce qui s'y trouve? o Peut-on y fixer des objets aimantés? o Est-il antireflets? o Ses réglures sont-elles impeccables? o Sa surface est-elle endommagée? o Est-il facile à déplacer?

Que faire quand vous découvrez un défaut? Si votre tableau noir présentait tel ou tel défaut, c'est-à-dire, s'il ne répondait plus entièrement aux besoins de l'enseignement, l'un de nos spécialistes pourrait vous aider. Il se fera un plaisir de l'examiner gratuitement et

sans engagement pour vous et vous dira - si un nettoyage approfondi spécial pourrait le femettre en état,

-si sa surface doit être restaurée, -si tout le tableau doit être remplacé.

Adressez-vous donc aux spécialistes

te ep one

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1980 XXIVe année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois.

(Documents photographiques en noir et blanc)

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4" page avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de text~ possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1 800.-1/4 page Fr. 1 000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages intérieures: 1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

2" et 3c pages avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible

II I page Fr. 3200.-1/2 page Fr. 1 650.-1/4 page Fr. 900.-1/ 8 page Fr. 500.-

Rabais pour ordres fermes : 5 fois : 5 %, lOfais: 10%.

DONNÉES TECHNIQUES Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.

RÉGIE DES ANNONCES Pub licitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCAR T Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.

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Somm.aire ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ

Jean-François Lovey Jocelyne Gagliardi Centre d'information sur le tabagisme

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Jean-Michel Mathey François Mathis Damien Bex François Mathis

DIDACTIQUE

J.-J. Dessoulavy

VIE CORPORA TIVE

Corinne Décaillet Alfred Monnet Alex May Jean Gay-des-Combes

Ethique de l'éducation ... ....... . .. ... ... .. . .. . .. ... .. .... . ... .... .. .. .. .. .

Un regard sur l'ODIS

Questionnaire à l'intention des enseignants

Une bibliothèque de CO ....... ... .. ..... ......... ... . ...... .. ............ . Enseignement du français: pourquoi un effort de rénovation? . Retroussons les manches et mettons-nous au travail Maîtrise du français .............. . .... .. .

Divertissements de Matix Solutions aux divertissem~~t~ 'd~ 'r\,1"~ti~ :

Une réalité qui dérange: la condition du remplaçant Des activités accessoires ....... .. .. ............... . ... ... ...... , ...... . .... ..

CIRCE III: Sous-commission d'histoire: information sur les ré~ul.tats de la consultation concernant le «Rapport de la com­mIsSIon romande d'éducation civique» Amicale des instituteurs

NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE

par y. Savi~z, R. Fournier, J. Gagliardi , G. Pralong, M. Zuber, R. Mittaz et abbé Pralong

NOUVELLES ACQUISITIONS À L'ODIS

ODIS

INFORMA TIONS OFFICIELLES

Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant DIP CME DIP DIP

DIP DIP

INFORMA TIONS GÉNÉRALES

TV éducative romande Service de l'ensei­gnement secondaire GRETI

Livres et cassettes du mois

Informons ........... ........ ....... . ................. , .. . ........ . Introduction au programme romand d'écriture en 4 P ... . A propos des cahiers utilisés à l'école primaire ...... ... .... . Instrl:1ct~ons concernant le calcul des moyennes annuelles .. . .. . InscnptIon pour des remplacements pendant l'année 1980-1981 ... ........... ........ ........................ ... ..... ...... ..... ... . Statut des remplaçants à l'école primaire ....... ..................... . P,résentation des nouveaux manuels pour l'enseignement reli­gIeux ..

La course autour de chez soi .

Communiqué aux maîtres de 6" primaire ............ .... .... . Les a.ctiv,ités de connaissance physique à l'école enfantine ..... . PublIcatIOn des cours de l'Association suisse d'éducation phy-sique à l'école .......... ... . . .. ....... , .. .. , .. .. , .. . , ... , ... .. ... .......... ...... .

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E~hique de l'éducation

Il ne nous appartient pas, en ces quelques lignes tracées à l'enthousiasme, de tenter une grandiose esquisse de la Morale, partie fondamentale de la philosophie, et encore moins d'y prê­cher la bonne parole ou l'évidence avec l'assurance d'un clerc ambitieux. Le fronton de l'histoire est orné de têtes illustres qui se sont risquées à une définition de nos droits et de nos devoirs, de nos libertés et de nos limites. Respect à tous ceux-là et oubli pour tous les autres qui ont confondu méditation et idéologie.

Mais qu'il nous soit permis, en revanche, d'avancer quelques réflexions qui pourraient servir à une modeste éthique de l'édu­cation, car telle est bien notre tâche en ces colonnes.

A u-delà des questions portant sur les différents courants péda­gogiques, au-delà également des querelles de méthodologie, se posent des interrogations fondamentales dont l'épanouisse­ment de l'être est l'enjeu. Celle dont nous traiterons brièvement aujourd'hui pourrait s'énoncer ainsi: quel type de morale est engagé dans le rapport quotidien de l'enseignant à l'élève? qu'est-ce qui fonde ces comportements? qu'est-ce qui les orien­te? de quel genre de société sont-ils le reflet?

Par souci de clarté et par commodité, schématisons à l'extrême et disons qu'il y a deux types de morale en éducation:

celle du (( fais )) celle du (( ne fais pas )).

La première est une morale du commandement, de l'invitation, de la stimulation; elle ne compte pas, semble-t-il, ses principaux disciples dans le domaine réservé de l'école. La deuxième est une morale appuyée sur l'interdit, l'obstacle, l'empêchement. o 'un côté, une morale du conseil et de l'ordre; de l'autre une morale de la loi et du règlement.

(Selon certains historiens des mentalités et selon certains penseurs, l'élément (dais)) domine lorsque la morale et la société sont en période de croissance, de développement. L'élément (( ne fais pas )), lorsqu'elles ont atteint leur matu­rité, lorsqu'elles sont rassasiées et qu'une rechute est à craindre.

A chacun de déterminer, sous cet éclairage, le climat de notre époque).

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Nous croyons, quant à nous, l'une et l'autre morale trop exclusi­ve, trop tranchée, trop compartimentée. Toutes deux sont pour­voyeuses d'excès bien connus: la crainte qui dégénère en ter­reur pour la première, la liberté qui se ruine en licence pour la seconde.

Mais est-ce que dans le domaine précis de l'éducation, le juste équilibre est trouvé entre les deux? Est-ce que nous usons autant du (dais)) que du (( ne fais pas))? A utant de l'encourage­ment que de l'interdiction? - Le vocabulaire et certaines attitu­des employées sont à cet égard révélateurs. A ujourd'hui, dans nos différents centres scolaires, on lutte beaucoup CONTRE: contre la drogue, contre le tabagisme, contre le laisser-aller, contre la paresse, contre la malhonnêteté, contre la tricherie, contre le manque d'intérêt, contre la filouterie. Très bien. Et si on luttait aussi un peu POUR: pour un meilleur équilibre de l'élève par le sport et l'amitié favorisés lors des temps libres, pour une meilleure harmonie entre l'effort et les loisirs de l'élève, pour une meilleure répartition des joies et des prévisibles déceptions, pour une meilleure connaissance de la famille, des amis, des proches de l'élève, pour une meilleure compréhension de son milieu et de ses difficultés, pour l'aider à meubler ses temps d'inactivité, pour répondre à ses nombreuses questions etc ... Et ce n'est pas là une spécieuse querelle de vocabulaire!

Nous sommes tous convaincus du bien-fondé de la lutte CON­TRE la drogue; le sommes-nous aussi de la nécessité de lutter POUR éliminer l'ennui. Et pourquoi pas des règlements, lus le premier jour et répétés fréquemment, où le (( fais ceci)) et le (( fais cela)) remplaceraient allégrement le rébarbatif (( ne fais pas)) ?

Réclamer ce réajustement de l'aspect ((positif)) de la morale éducative souligne le fait que nous devons plus APPORTER qu'EMPECHER, plus ECOUTER que TAIRE.

Jean-François Lovey

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Un regard sur l'ODIS Il y va des institutions comme des meilleures décisions: ilfaut un certain

temps avant qu'elles n'entrent dans les mœurs

Des remarques, questions, objections, critiques, interrogations ou simples éton­nements émanant du corps professoral à l'énoncé du sigle ODIS, nous montrent que tout n'est pas clair encore et nous poussent à présenter, en ce numéro, les principaux axes de travail et de recher­che qui ont leur siège en l'édifice, sis rou­te de Gravelone 5.

Un tel dossier avait été: entrepris en 1976 déjà, sous la direction de M. Rausis, alors qu'on inaugurait de nouveaux locaux pour la documentation et l'information scolaires; le travail publié dans le n° 6, Ecole Valaisanne de cette année-là, avait certainement permis alors à tout un cha­cun de se faire une idée précise du fonc­tionnement de ladite institution.

Mais depuis, l'office a pris de l'importan­ce, de l'ampleur, et il nous semble indis­pensable d'en présenter succinctement les principaux aspects: ce sera un judi­cieux rappel pour les connaisseurs et les intimes des lieux, une fiche signalétique encourageante pour les autres, parmi les­quels les nouveaux enseignants.

Introduction

L'ODIS est né en 1956 et, comme tout enfant il a eu des premiers pas hésitants et difficiles parfois. Malgré tout, "lI a grandi et celui que nous vous présentons aujourd'hui porte déjà les indéniables premiers signes de maturité et d'expé­rience. Il a séjourné à l'ancienne maison du sel, dans des locaux de la rue de Con­they et à l'école normale des garçons;

J,'ue générale de l'OD1S

voilà maintenant cinq ans qu'il se trouve dans les locaux que nous vous présentons aujourd'hui. Parallèlement à cela, en relation avec la bibliothèque cantonale, deux ODIS régionaux ont été créés: l'un à Brigue en 1971 (responsablè M. H. Zenhausern), l'autre à Saint-Maurice en 1973 (respon­sable M. M. Parvex). Ces deux offices sus-mentionnés consacrent un tiers de leur temps à la documentation pédagogi­que et deux tiers à l'animation des biblio­thèques communales.

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Deuxième étage: le dépôt des ou vragesfémin ins

Les buts

L'office de documentation et d'informa­tion scolaires a pour but avoue d'être un centre dynamique d'appuis pédagogi­ques au service des enseignants. Irest à la fois une aide et un lieu de recherche sco­laire.

Qu'il s'agisse de problèmes strictement didactiques, de renseignements précis, d'illustrations de cours, d'animation cul­turelle, de formation professionnelle, de méthodologie à revoir, de mise à disposi­tion de matériel indispensable, l'ODIS, dans la mesure de ses possibilités, répond «présent» et remplit ainsi son contrat et une tâche primordiale dans les perspecti­ves de l'enseignement actuel. Il Docu­mente; il Informe, il met à disposition des moyens ou vecteurs pédagogiques.

Présentation des lieux

1. Service de prêt

Livres de méthodologie, revues pédago­giques, ouvrages de lecture suivie, opus-

cules d'introduction à diverses matières appuis à la catéchèse et aux autres bran~ ches du programme, diapositives, casset­tes, vidéo-cassettes, caissettes de techno­logie (serrures, poulies, électricité), sont à la disposition des enseignants. Ils peu­vent" être consultés sur place ou prêtés à domicile pour une durée variable, selon le matériel. Comme un catalogue est à disposition, il est possible d'obtenir ce que l'on désire sous forme d'envoi à domicile. (Le matériel numéroté en ce service voisine les 10000 pièces): plus de 60000 dias; plus de 2000 cassettes-son; près de 300 cassettes-vidéo; plus de 3500 livres; des revues et des ouvrages de lec­ture suivie ...

II. Matériel technique à disposition

- photocopieurs (grands tirages, for­mats A4, A3, confection de dossiers, possibilité de réduction de format) _

- thermocopieur (pour confection de stencils et de transparents)

- copieurs de cassettes (1 mono et 1 sté­réo) 6 7

- duplicateur à alcool - audition et visionnement de docu-

ments à l'aide de magnétophone, diascope (petit et grand écrans), pro­jecteurs pour cassettes, épiscope, ensemble magnétoscope-TV, rétro­projecteur

- salle de visionnement à disposition des classes (25 places)

- laboratoire photo noir-blanc (maté­riel à la charge des utilisateurs) copie de dias, confection de dias à partir de documents macrophotos - microphotos

- studio son (salle insonorisée); copie de disques ou de bandes magnétiques sur cassettes, enregistrements, mixa­ge.

- matériel en prêt (diascope, projec­teurs 8 et 16 mm, cassettes super 8, appareils photos 24 x 36, valise à dias, rétroprojecteur)

Tout ce matériel n'a de sens que dans la mesure où il sert à animer un cours, une le<;on, un domaine d'investigation pré­cis. Il doit être le support ou le pro!onge-

Le sludio-son

ment d'un thème que l'enseignant a choisi; il est la partie visible, traitable, malléable de l'iceberg que le maître ou l'élève traite. Utilisé à des fins propres, réduit à son rôle de matériel, il transfor­me un cours en un tape-à-l'œil et en clin­quant de parade.

III. La vente Si l'ODIS n'est pas un magasin, il a quand même en lui, de par son histoire, un secteur où règne la vente. Il s'agit principalement des Travaux à l'Aiguille, avec tout le matériel que cela comprend (des tissus au matériel manuel) et d'un lieu d'Activités Créatrices Manuelles (matériel nécessaire et certaines réalisa­tions). Le tout se trouve au 1 er étage du bâtiment.

IV. Pour la connaissance de !'envÎron­nem,ent: Une pennanence pédagogique Sion - Saint-Maurice

Le recyclage de la connaissance de l'environnement se déroule en trois pha­ses:

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Groupe d'institutrices collaborant à la résolution des nombreux problèmes posés par l'environnement

- Une matinée d'information générale au cours de laquelle sont présentés aux enseignants les raisons de cette pédagogie basée sur les intérêts de l'enfant, ses buts et la nécessité de décloisonner les disciplines et d'abor­der de manière globale les sciences: sciences humaines, sciences naturel­les, sciences exactes. une semaine de cours de perfection­nement pendant laquelle les ensei­gnants sont appelés à vivre cette pédagogie de la découverte, de l'observation, de la recherche et de la communication. Au vécu de ces situations est joint un apport théori­que. des séances d'animation réparties tout au long de l'année scolaire: les enseignants se retrouvent par petits groupes et échangent leurs expérien­ces de classe, les réactions et compor­tements des enfants face à une situa­tion donnée et les travaux qui en ont découlé.

Certains enseignants souhaitent des ren­contres plus fréquentes. La permanence pédagogique leur offre la possibilité d'un contact personnel avec l'animateur, d'une recherche commune sur un pro­blème posé et d'échanges avec d'autres enseignants.

En plus de cette invitation au dialogue, elle présente aux enseignants:

des travaux d'enfants (dossiers indivi­duels, dossiers de classe, panneaux). A travers ces documents, les maîtres peuvent remarquer les différentes manières de traiter un sujet selon les intérêts des enfants, les possibilités du lieu d'enseignement, le nombre d'élè­ves, etc ... des documents théoriques «Appro­che de la démarche». Ces documents sont en cours d'élaboration. Ils com­prendront pour chaque point du pro­gramme le pourquoi, les objectifs et des suggestions pédagogiques. 8 9

des ouvrages: livres, revues, fiches, certains réservés aux maîtres, d'autres aux enfants.

- Une nouvelle série de diapositives sur les animaux de chez nous, chacune accompagnée d'un document com­plet sur l'animal.

des exemples d'ateliers que chaque enseignant, à partir d'un matériel de récupération peut mettre à disposi­tion de sa classe. des cages pour petits élevages, fabri­qués à partir d'un matériel simple et d'un peu d'habileté manuelle. un service photos pour les documents d 'histoire en 3 P.

D'autre part, ce secteur vise aussi à la conservation des oiseaux, petits animaux et insectes.

Si, par la permanence pédagogique, les animateurs sont informés des problèmes et besoins des enseignants, ceux-ci peu­vent pour une grande part, contribuer au développement de ce secteur en conti­nuant d'y apporter leurs expériences et leur réflexion ...

Horaires

Sion

IP - 2P: tous les premiers mercredis du mois tous les lundis dès 16 h. 30

3P: tous les mercredis

Saint-Maurice

IP-2P-3P: tous les premiers mercredis du mois

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Il

Action d'information sur le tabagisme 1979-1980

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Vous nous avez certainement apporté votre collaboration dans la campagne organisée par le centre d'i~formati0!l sur le tabagisme, sur instructIon des lIgues valaisannes contre le cancer, contre la tuberculose et les maladies pulmonaires, contre les toxicomanies et du Départe­ment de l'instruction publique.

Vous comprendrez qu'une évaluation, d'ailleurs annoncée dans le journal de l'Ecole valaisanne de juin 1979, est indispensable afin de poursuivre tous ensemble un travail correspondant au but recherché.

L'évaluation annoncée est conçue de la façon suivante:

Nous demandons à tous les maîtres qui ont requis le matériel d'information auprès du centre, de même qu'à un cer­tain nombre d'autres, de nous apporter le résultat de leurs observations. Nous rap­pelons qu'une brochure, sous forme de bandes dessinées, a été éditée pour être

remise à tous les élèves de cycles d'orien­tation et des Se et 6e années primaires, afin qu'ils les apportent à leurs parents en vue d'un échange d'idées.

Ceci dit, nous nous permettons ~e vous mettre à contribution en vous pnant de nous renvoyer le petit questionnaire ci­joint pour le 31 mai 1980. Selon vot~e désir vous pouvez soit signer l'exemplaI­re que vous nous retournez, soit nous l'adresser de façon anonyme.

Par la même occasion, nous vous signa­lons qu'une évaluation de notre action sera également conduite auprès d'un groupe restreint d'élèves (choix d'un cycle d'orientation moyen).

Les résultats de ces différents question­naires seront publiés dans l'Ecole valai­sanne.

Nous souhaitons pouvoir compter sur votre collaboration et nous vous en remercions. Nous vous présentons, Mes­dames, Mesdemoiselles, Messieurs, nos meilleures salutations.

Le centre d'information sur le tabagisme

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Questionnaire à l'intention des enseignants

1. Avez-vous eu l'occasion d'aborder le thème du tabagisme avec vos élèves?

Par: 1.1 1.2 1.3 lA

Cours magistral Cours de français Cours de biologie Autres

D D D D

2. Avez-vous eu l'occasion d'y revenir au cours de l'année scolaire?

2.1 Si oui, combien de fois?

3. Quel matériel vous a semblé le mieux adapté à ce genre d'enseignement? (Etablir un classement par ordre de priorité)

3.1 Bande dessinée D 3.2 Films D 3.3 Livres D 3 A Fumeur mécanique D

4. Cette information semble-t-elle aboutir à un apport chez vos élèves?

4.1 Savez-vous notamment si les élèves ont discuté le contenu de la bande dessi-née avec leurs parents? .

5. Pouvons-nous continuer notre campagne dans une voie analogue?

6. Que pensez-vous de ces méthodes de sensibilisation?

7. En complément du matériel mis à votre disposition, avez-vous eu d'autres idées?

7 .1 Lesquelles?

7.2 Comment les avez-vous appliquées?

8. Suggestions - Remarques:

Le centre d'information sur le tabagisme

1

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Une bibliothèque de CO

Responsable d'une bibliothèque scolai­re, en l'occurence celle du CO de Ley­tron, je me propose d'exposer les réflexions et les suggestions suivantes à mes collègues enseignants et/ou biblio­thécaires.

Le goût de lire n'est pas inné. Cependant, dès que l'apprentissage de la lecture est effectué, l'enfant ressent un appétit de lire, un des moyens d'appréhender la réalité environnante ou de s'identifier à des héros de son âge.

Cette inclination est pourtant vite anni­hilée par toutes sortes de phénomènes de société, propres à notre époque: le mau­vais parti que l'on tire de la télévision , la débilité affligeante de certaines bandes dessinées, la recherche de la facilité en général. L'effort de lire, car il s'agit d'un effort que tous nos élèves doivent s'imposer, disparaît ainsi peu à peu.

Dans le but de remédier à cet état de fait, l'Ecole doit s'efforcer de revaloriser le livre de récits d'aventures et les docu­mentaires, adaptés à la faculté de com­préhension des lecteurs. L'enrichisse­ment intérieur de ce genre de lecture a été clairement établi et pour s'en con­vaincre, il suffit de converser avec des élèves très friands de livre pour constater l'emploi d'un vocabulaire approprié et abondant.

La bibliothèque du CO de Leytron

Afin de promouvoir la lecture, le CO de Leytron possède depuis peu une biblio-

thèque scolaire digne de ce nom , un local spacieux (95 m2), très bien équipé.

Le nombre des volumes mis à la disposi­tion du prêt reste cependant faible (800), quoique tout à fait acceptable pour un CO de 250 élèves.

Les ouvrages sont répartis approximati­vement de la façon suivante: 1/ 3 livres documentaires 2/ 3 livres de récits d'aventures.

Puisque cette bibliothèque comporte une partie réservée à la consultation , un effort particulier est entrepris dans l'achat de documentaires et d'encyclopé­dies.

Le prêt

L'horaire d'ouverture de la bibliothèque (5 x par semaine) doit donner la possibi­lité à tous les lecteurs potentiels d'em'prunter les livres, spécialement à ceux qui habitent hors du lieu de cons­truction du bâtiment scolaire.

Le prêt des livres a progressé de façon très satisfaisante. Ainsi, il a passé de 1481 livres prêtés en 1977/ 78 à 2421 en 1978/ 79 (en augmentation de 70%).

Si tous les élèves du CO lisaient le même nombre de livres, cela signifierait que chacun aurait lu presque dix livres durant l'année scolaire. Or, la réalité dément sans conteste ce raisonnement simplifié à l'extrême. Constatons la répartition dans le graphique ci-dessous

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Certains maîtres, conscients du rôle important joué par la lecture, viennent régulièrement à la bibliothèque avec tou­te leur classe, en incitant les élèves à emprunter un livre, leur conseillant dif­férents ouvrages. A cet effet, un élève de confiance a été formé dans chaque classe pour assurer le prêt en l'absence du bibliothécaire.

Les dossiers de l'ISP se trouvent réperto­riés aussi à la bibliothèque et sont prêtés selon le même procédé que les livres.

Un contrôle après chaque ouverture per­met de se rendre compte quels élèves ont empruntés un ou plusieurs ouvrages.

Le choix des livres importe beaucoup. Le marché vend de la littérature pour tous

les âges et plonge dans l'embarras le bibliothécaire lors des acquisitions de nouveaux volumes. Dans le meilleur des cas, les propositions d'achats provien­nent des élèves et des maîtres .

Un concours, qui n'a pas d'autre but que d'attirer le plus grand nombre possible d'élèves et ainsi de susciter une relance du prêt est organisé chaque année avec succès.

Ainsi, la bibliothèque, élément impor­tant et dynamique d'une école, doit sou­vent trouver de nouvelles formules, afin de revaloriser le livre et stimuler la curio­sité intellectuelle des élèves.

lean-Michel Mathey

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Enseignement du français Pourquoi un effort de rénovation?*

Une question que peuvent légitimement se poser tous ceux et celles qui seront appelés prochainement à participer aux rencontres de recyclage. Ces quelques réflexions ne prétendent pas y apporter une réponse définitive, mais peut-être aideront-elles à mieux saisir les divers aspects du problème.

Disons d'emblée que l'argument consis­tant à dire qu'il faut «changer pour chan­ger», ou par souci pur de nouveautés, de modernisation, voire même de scandale n'est qu'une affirmation gratuite que nous abandonnerons volontiers aux amateurs de polémique.

Repenser l'enseignement de la langue maternelle, tel est notre propos et notre préoccupation. Sera-t-il permis d'imagi­ner que les enseignants eux-mêrries s'interrogent sur la satisfaction qu'ils retirent de leur propre enseignement? Et les élèves? On ne leur demandera pas bien sûr s'ils Sont satisfaits de l'enseigne­ment qu'ils reçoivent; mais qu'il nous soit permis, à nous adultes, d'imaginer une réponse à cette question ...

L'investissement en temps - 9 ans de scolarité obligatoire, ce n'est pas à négli­ger! - en efforts de patience et de répéti­tions, en moyens de toutes sortes est-il justifié par les résultats obtenus? L'ennui de «certains» élèves ou même de «cer­tains» maîtres parfois, est-il à considérer une fois pour toutes comme une chose normale et inhérente à l'enseignement?

* «Maîtrise du Français», Introduction, p. 1 On pourra lire également avec profit R.H. ROBINS «Brève histoire de la linguistique - de Platon à Chomsky», Seuil, 1976

On entend, ici et là, relever avec nostal­gie la baisse du niveau de l'orthographe de la lecture ou de la composition fran­çaise: vaut-il la peine d'y prêter une quelconque attention?

Quels rapports existe-t-il entre l'école d'une part et la vie, le milieu, les intérêts des élèves d'autre part? Les liens sont-ils si artificiels que l'on doive s'empresser d'oublier un monde sitôt que l'on a fran­chi les portes de l'autre?

La pédagogie évolue et progresse: pour­quoi ne pas tirer parti de ces découver­tes? Même question pour d'autres scien­ces telles que la psychologie, la linguisti­que ou la sociologie. Les publications de manuels suivent les progrès de ces découvertes; il suffit de parcourir les col­lections de toutes les éditions actuelle­ment sur le marché pour s'en assurer.

Notre langue maternelle, par définition, est une langue vivante, une langue qui évolue; pourquoi voudrions-nous à tout prix persister à calquer notre enseigne­ment - de la grammaire par exemple­sur celui, plusieurs fois centenaire, de la grammaire latine?

Il ne s'agit pas, ici, de dénigrer un ensei­gnement traditionnel par lequel nous avons tous passé et qui a fourni ses preu­ves. Les raisons de cette rénovation se veulent d'abord constructives, axées vers une réflexion véritable sur l'enseigne­ment de la langue maternelle dans le but d'en améliorer l'efficacité.

François M athis

16 17

Retroussons les manches et mettons·-nous au travail

Cinq cents pages et plus de méthode renouvelée du français nous attendent. Avouons-le, pour une méthode, elle est monumentale. Le mot n'est pas trop fort. Mais le personnel enseignant valaisan n'en est pas à ses premières prouesses. Lorsque jadis, nos vieux héros de l'ensei­gnement devaient assumer des classes de 50 à 60 élèves à tous les degrés et dans des salles de quelques mètres carrés, ils s'en sortaient. Honneur à eux et bravo pour l'exemple qu'ils donnent à leurs cadets. L'étude d'une méthode nouvelle, même monumentale, paraît un jeu d'enfant à côté de cet héroïsme. Et puis notre per­sonnel enseignant ne manque ni d'auda­ce ni d'imagination. Je lui fais confiance pour apprivoiser une nouvelle méthode et l'adapter à l'enseignement.

Comme responsable scolaire, je veux aussi me mettre à l'ouvrage avec vous tous et m'efforcer d'apporter mon écot à cette tâche. La concertation, sous toutes ses formes, est bénéfique, lorsqu'elle est guidée par une réelle bonne volonté et non par le goût du bavardage et de la cri­tique stérile.

Au lieu de foncer tête en avant au cœur de cette méthode, au risque de me faire mal et de m'y perdre, je préfère m'en tenir à son avant-propos, à son introduc­tion, à sa table des matières et à un rapide coup d'œil sur l'ensemble. A ce jeu-là je découvre les multiples intentions des auteurs, leurs options, les grandes lignes de l'ouvrage, l'équilibre entre ses diffé­rentes parties, l'ordre des valeurs etc. Ensuite, en feuilletant le livre, je me rends compte que ses grandes options sont excellentes, parce qu'elles s'adres­sent à l'homme tout entier: intelligence, mémoire, imagination, cœur, sensibilité et même à ce subconscient qui sommeil­le en chacun de nous. Tandis que les méthodes traditionnelles ne s'adressaient

qu'à notre intelligence et à notre mémoi­re, ces deux glacis de notre être, laissant nos forces vives sans engagement et sans emploi.

Je remarque également que les auteurs de la méthode ont fait la part belle à la technique, et cela à tel point que les grandes options de la méthode subissent, ça et là, une espèce d'étouffement, jus­qu'à perdre quelque peu de leur valeur. De plus, certains développements tech­niques, poussés à l'excès, ressemblent fort à des vérités de La Palice. Je pense que les techniciens, sans même s'en aper­cevoir, se laissent emporter par le démon de la technique qui les entraîne de divi­sions en subdivisions, de subtilités en subtilités, de déductions en déductions, jusqu'à ce qu'il sont prisonniers de leur technique, comme l'araignée de sa toile. Entre temps, ils ont perdu de vue le maî­tre et l'élève qui sont à la réception et à la mangeoire. C'est un peu là le péché mignon de tout technicien.

Tenez, prenons un exemple dans la construction, une branche que j'ai sou­vent côtoyée, à cause des multiples cons­tructions qui me sont tombées sur les bras.

Architectes et ingemeurs vous arrivent avec une montagne de plans. On se met à table, on examine tout cela en partageant le verre de l'amitié. Aussi longtemps que nous faisons les stratèges en chambre, tout va bien . Ces plans nous paraissent d'une bonne cuvée et tout le monde est content. Mais, comme l'édifice se cons­truit sur le terrain et non sur le papier, nous nous rendons sur le terrain, et là, patatras! Plus rien ne va. Le terrain a bousculé notre rêve et nous a ramenés à la réalité. Penauds et humiliés, nous quittons le terrain en nous disant qu'il eût été plus sage de commencer par là.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Ce sont là de mauvaises farces que la réa:­lité se permet de jouer à la technique, lorsque celle-ci empiète sur celle-là.

Je me réjouis, en constatant que les auteurs de la méthode y ont fait une large place à la psychologie. La civilisation moderne surexploite le système nerveux et crée des cas au sein de chaque classe. Face à cette réalité, on se rend de mieux en mieux compte combien il est néces­saire que la psychologie, comme une grande sœur, prenne la pédagogie par la main et la conduise dans les dédales du cœur humain.

La pédagogie de la peur et de la contrain­te doit arrêter ses massacres et prendre conseil de la psychologie qui l'invite à observer, à s'informer, à écouter et à comprendre. Jean Piaget, ce grand psy­chologue de notre temps, nous invite

sans cesse à aller à la découverte de l'enfant, pour mieux réussir son éduca­tion. En voilà de la bonne pédagogie! Mais prenons garde que, sous le prétexte de faire de la psychologie, l'éducateur pratique l'abandon et le «fais ce que tu veux» comme il se constate malheureu­sement de nos jours chez bon nombre d'éducateurs. Ceux-là se trouvent davan-

. tage à leur place dans un champ de pata­tes qu'à l'école.

A notre époque, l'enseignement doit réussir une entente et une franche colla­boration entre la pédagogie, la psycholo­gie et la technique. La nouvelle méthode renouvelée du français s'est orientée dans cette direction. Il faut en féliciter les auteurs.

Damien Bex

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-18 19

Maîtrise du français Séance d'information du personnel enseignant du Valais rOlnand

Décembre 1979 Résumé de la conférence de M. Jean-Luc Bagnoud (Texte recueilli par François Mathis)

Jean-Luc Bagnoud - licencié ès lettres - sous-directeur de l'Ecole normale des instituteurs - professeur à l'ENG ., - membre de la commission d'examen de «Maîtnse du FrançaIs»

décédé des suites d'un accident le 31 décembre 1979.

Je ne parlerai pas en tant qu'auteur de «Maîtrise du Français», mais tout sim­plement en tant que lecteur, comme peut-être la plupart d'entre vous. J'ai eu l'occasion de lire ce livre au fur et à mesure de sa parution et de le relire maintenant dans sa nouvelle facture et avec le titre «Maîtrise du Français».

Deux remarques liminaires

«Maîtrise du' Français» est un ouvrage qui met en lumière les deux pôles de la langue, à savoir la liberté et la contrainte. La langue est liberté, dans la mesure où elle permet à chacun de s'exprimer, de s'affirmer. Mais la langue est également contrainte ; elle est un code, un système de signes structuré, qui obéit à des lois internes. Et ce code est contraignant comme tous les codes.

Il m'a semblé, à la lecture de «Maîtrise du Français», que l'enseignement renou­velé du français tient compte à la fois de ces deux pôles: libération de la parole et structuration de la langue.

On peut craindre que les nouvelles méthodes ne privilégient unilatérale­ment la créativité. Nous pouvons décou­vrir, dans «Maîtrise du Français», ·des activités d'émission et de réception du message (oral ou écrit), qui tendent vers le pôle «libération», c'est vrai , et c'est heureux, me semble-t-il. Mais il y a aussi des activités d'analyse et d'apprentissage qui tendent vers le pôle «structuration» ; et je pense qu'il y a là, pour nous ensei­gnants, une certaine sécurité.

Concernant les changements auxquels l'école est soumise, en cette période de mutations et de transformations profon­des, je crois que la langue ne change pas. «Maîtrise du Français» n'a pas la pré­tention de changer la langue. C'est peut­être l'approche de la langue qui peut . changer. Il n 'y a donc pas de «français rénové», mais un enseignement du fran­çais qui peut être rénové.

Les objectifs

1. Le plan de l'ouvrage

Première partie: «Les Objectifs» Deuxième partie: «La Démarche»

Ces deux parties, extrêmement impor­tantes, quoique peu volumineuses, don­nent ce que j'appellerai «l'esprit nou­veau», un «nouveau style», une manière de concevoir l'enseignement du français qui n'est pas «révolution», je le répète , mais plutôt «évolution» ou «transfor­mation».

Troisième partie: quatre exemples d'activités-cadres qui permettent de constater que les objectifs qui figurent en tête de l'ouvrage sont effectivement atteints et réalisés par la nouvelle démar­che.

Quatrième partie: «Les Ateliers» c'est la partie la plus importante du livre (quelque 400 pages), et qui présente l'étude de la lecture, de l'élocution, de l'orthographe, de la syntaxe, du verbe, du lexique. .

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1980

2. Les objectifs proprement dits

Ceux-ci ont été considérés comme une partie indiscutable de «Maîtrise du Français». Ils se présentent sous forme

TABLEAUX GÉNÉRAUX

SAVOIR PA RL ER

1 EIre capable de produire des énoncés oraux

A. Encoder

1. Produire des phrases selon kcodcoral

2. ProduireCl3rt icu lerdes

3. Produirc.· lcsphonêmes

SAVOIR ÉCO UT E R

1 Elreca pabled 'enlendre l'ora l

A. Décoder

1. Rcconnaitrcglobalcment la phrase

2. ReconnaÎtrc lcssynlagmes

3. Rcconnai tn: lcsphonérncs

Ils peuvent être lus d'abord horizontale­ment et présentent les quatre domaines de l'enseignement de français: savoir parler, savoir écouter, savoir écrire et savoir lire. Remarquez, en passant, la place de l'oral, qui vient en tête, mais aussi la place de l'écrit.

Remarquez également la place de L 'écoute, un objectif peut-être un peu oublié de l'enseignement traditionnel, où l'on parlait surtout ~ à l'école -d'apprendre à calculer, à écrire, puis seu­lement à parler, et peut-être pas beau­coup à écouter.

Vous distinguez également

les activités d'émission du message (première et troisième colonnes) et les activités de réception du messa­ge.

A signaler, en passant, que «savoir lire», c'est précisément «savoir écouter» quel-

de tableaux - généraux puis détaillés -extrêmement utiles pour le praticien , le pédagogue, dans la pratique de tous les jours. Voici quelques-uns de ces tableaux:

SAVOIR ÉCRIRE

1 EIre capable de produire des énoncésécrils

A. Encoder

1. Produire des phrases selon le code écrit

2. Produi re CI articule r des

3. Maitriserlesys tc:mede transcnptlon

SAVOIR LIRE

1 EIre ca pable de prendre connais ­sance de l'écril

A. Décoder

1. Reconnaitreglobalementla phrase

2. Reconnaitrelessy ntagmes

3. Maitriserlc!sys têmede tr anscrip tion

qu'un qui n'est pas présent et qui s'adres­se à nous à travers un texte écrit.

Dans sa dimension verticale, ce premier tableau présente des objectifs qui portent sur la production orale ou la compréhen­sion de la phrase. Il s'agit, comme disent les linguistes, de «capacités linguisti­ques» au sens étroit du terme. Il s'agit en effet de savoir prononcer des énoncés oraux. A un autre niveau , comme nous le verrons plus loin , «savoir parler» signifie parler comme M. Nussbaum ou M. Camus. Je ne voudrais pas commen­ter les quatre domaines, mais ici nous sommes au niveau de la phrase.

Dans un deuxième tableau , «Maîtrise du Français» présente les problèmes relatifs aux capacités linguistiques au sens large. Il ne s'agit plus du mot, ou même de la phrase, il s'agit du discours. Ces capaci­tés touchent à l'organisation de la pen­sée, à l'usage de la langue en tant que moyen de communication.

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20 21

SAVOIR PARLER

Il EIre capablcdc sc faire comprendre

A. Organiser les idées

1. Etablir unplan

2. FormulerJ'idéeprincipale

B. Adapler lajorme du message

1. Chois-ir le niveaude langue

2. Doser le message

C. Produire des aCIeS de parole

1. Prcndrcposit ion comme locu teur

SAVOIR ÉCOUTE R

Il EIre ca pa ble de comprendre

A. A daplerl'écolile

1. Adap ter l'ecoute a u message entendu

2. Adaptcr J'êcou tcaub ul visê

.B. Saisir l'organisalion du message

1. Saisir l'cnchainemcnt des fa its . la suite des idées

2. Saisi r l'idée pr incipale

3. Reconnaitre lesdctails

C. Identijierdes acleS de parole

1. Reconnaitrc lesintcntions du locuteu r

D. Uliliser l'injormalion

1. Selectionner l'informat ion

3. Agi r en fonc liondeJ'in­for mation retenue

«Savoir parler» , ici, ne signifie plus se u­lement «prononcer des mots», mais «organiser des idées». «établir un plan» «formuler l'idée principale». etc .. . Le

SAVOIR PARLER

III EIre capable de s'exprimer

A. S e dire

1. Exprimer sessensa tÎons

2. Exprimer ses impressions, sessenUments

3. Exprimer son opinion

B. Décrire

1. Decrireu ncrêalitc presente

2. Dc:crire uneréali tê non prêsenle

3. 0 ccri rel 'imaginaire

C. Expliciler Ull lexie

1. Résumer 2. Paraphraser 3. Interpreter

D. Jouer avec les mois

1. Jouer avec les sons 2. Jouer avec les rythmes 3. Jouc!ra"ccJesstruc turcs

syntaxiques 4. Joul! r a"l!cJcsens

SAVOIR ÉCOUTER

III EIre capable d'éla borer

A. Associer

1. Elabli rdesrclalionsà partir du messagccntendu

B. Prolollger l'écollle

1. Se poser des questions sur et/ou à part ir du message entendu

2. Porter un jugement 5 ur ee qu 'onaentcnd u

3. Crccr a partirdumessage entend u:activ ites d'ex­pressio n dive rses

SAVOIR ÉCRIRE

Il Elrecapablcdc se fair e comprendre

A . Organiser les idées

1. Etabl ir un plan

2. Formulerl'idécpri nc ipalc:

3. Choisi rlcsdétaÎls

B. A dapler lajorme du message

1. C hoisir lc niveaudelangue

2. Doser le message

C. Produire des aCles de parole

1. Prendre posi tion comme aute ur

SAVOIR LIR E

II EIre capable de comprendre

A. A dapler la leclUre

1. Adaptcr la lcc tureau tcxtclu

2. Adaptt:r lalcc tu rcau but visé

B. S aisir l'orgallisa lion du message

1. Saisir l'cnchainemcmdes faits , la suite des idées

2. Saisir l' idce principale

3. Rt:connaitrclesdctails

C. Idelll ijier des acies de parole

1. Rcconnai lre lcs intcntions dcl'autcur

D. Uliliser /'injormalion

2. Relcnir l'information

3. Agi r cn fonction de l'in· forma tion rclcnue

nieau est diftërent: le locuteur commen­ce déjà à s'exprimer.

Si nous passons au troisième tableau ,

SAVOIR ÉCRIRE

III EIre capable de s'exprimer

A. Sedil'e

1. Exprimer sessensalions

2. Expri mer ses impressions, ses senti ments

3. Exprimer son opinion

B. Décrire

J. Dccrircune rêalité présente

2. ~éc rire une reali té non presente

3. Dêcrire l'imaginaire

C. Expliciler 1111 lexie

J. Résumer 2. Paraphraser

D. Jouer avec les illOIS

1. Jouer avcc les sons 2. Jouer avec les graph ies 3. Jouer3\'cclesrytbmes

4. Jouer avec less tru ctu rl!s syntaxiques

5. Joueravt!c lc sens

SAVOIR LIRE

III EIre capable d'él aborer

A. A ssocier

1. Etabllr des rclationsâ part ir du teX1C lu

B. Prolonger la leClUre

1. Se poser des questions sur el/ouaparti rdutcxte lu

2. Porter un jugement 5 ur cc qu'onalu

J. Crecrâparti r du tcxtelu: aC livÏlcsd 'cx pression diverses

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Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1980

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vous constatez que «savoir parler» signi­fie «se dire», «exprimer ses sensations», «jouer avec les mots», etc ...

En résumé, ces trois tableaux insistent sur le savoir. Il s'agit des capacités lin­guistiques, du domaine cognit~f

SAVOIR PARLER

IV Vouloir s'affirmer

18

A. Prel/dre la parole

1. Participeractivementâune conversa tion, unediscus­sion,undebal

2. Acceplerd'être leportc­parole d 'un groupe et/ou de lepresider

B. Aimers'exprimer

1. Aimerdonneruneinformation

2. Aimer expri mer sessentiments, son opÎnÎon

3. AÎmerfaireparldeses experiences

C. Valoriser laforme dl/message

1. Donneruntourpersonnclà c(q u'ondit

2. Mctt recnvaleu r cequ'ondit

SAVOIR ÉCOUTER

IV Vouloir s'eduqucr

A. Ecol/teral/trl/i

1. SuÎ" rcatten tÎ "t!mentune convcrsation,uncdiscus­sion,u n dcbal

2. Manirc.!sterdcl'interéta J'ecoute d'autrui

B. S 'il/téresser al/ mOI/de et al/x idées

1. Elrcenquélcdclaplus largeinrormationpossible

2. Etrecurieux de l'opinion d'au trui

3. Ecouter pourelargir sa comprehension du monde

C. Apprécier la qI/alité dl/message

I.Prendreplaisi r:i ecouter celuiqui s'cxprimeavcc aisance et de façon personnelle

«Vouloir s'affirmer» signifie ici «parti­ciper», «aimer s'exprimer», etc ...

Deux remarques pour terminer

Il n'y a pas de chronologie à re~pecter: les objectifs du quatrième tableau ne se situent pas à la fin de l'apprentissage. Ils doivent être constamment présents. Tous sont des objectifs à long terme, valables pour l'ensemble de la scolarité.

Quand, en 6e primaire, par exemple, vous corrigez des défauts d'élocution, vous essayez d'honorer les objectifs du premier niveau. Et quand, en 3e , vous invitez les élèves à «vouloir prendre la parole», vous honorez des objectifs affectifs du quatrième tableau.

Le quatrième tableau présente des objec­tifs du domaine affectif: il ne s'agit plus des «aptitudes», mais des «attitudes», ni de savoir, mais de vouloir.

SAVOIR ÉCRIRE

IV Vouloir s'affirmcr

A. Ecrire spolllanémel/t

J. Corrcspondrefrcqucmment

2. Rëdigervolonticrsun rapport , unproces·ycrbal

3. Ecri re pour son plaisir: journal,poemes, essais

B. Aimers'exprimer

J. Aimer donner une information

2. Aimer cxprimer ses sentiments, son opinion

3. Aimerfairepartdescs ex~ë(]ences

C. Valoriser laforme dl/message

1. Donner un tour personnel àcequ'onecrit

2. Mettreenvaleurcequ'on ecrit

SAVOIR LIRE

IV Vouloir s'eduquer

A. L ire spontanément

2. Emprunterctprêterdcs li vres

3. Conslituer ct/oufrëqucn tèr uncbibliothêquc

B. S'illléresseral/ mOI/de et al/x idées

1. Liredcslivres.desrcvues. des journaux, pour recueil · lirla plus large information possible

2. Lirt!pourconnaitrcle point de YUC d'au trui

3. Lirepourelargirsacom· prehension du monde

C. Apprécier la qualité dl/message

1. Seconstituerune echclle de valeurs

2. Choisi r ses lectures en foncliondeccttcêchclle

Ces tableaux ne sont pas une superstruc­ture qui viendrait gonfler les program­mes; ils sont là essentiellement pour per­mettre à l'enseignant une prise de cons­cience de l'immense éventail des disci­plines, des activités que nous pouvons pratiquer à l'école primaire. Ils permet­tent au maître de préparer son program­me d'une façon équilibrée, et à chacun d'entre nous de prendre conscience de notre «zone d'ombre», de voir les sec­teurs que nous laissons de côté à l'école - pour certains, c'est peut-être l'oral, pour d'autres l'orthographe [ ... -] et ce que peut-être nous privilégions de façon unilatérale ou exagérée.

N.B. Dans un prochain numéro, paraî­tront les textes des autres exposés.

22

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1

Les divertissements de Matix

Treizième série

Pour les petits degrés

13.1 Il faut trois minutes pour cuire un œuf à la coque. Combien faut-il de minutes pour en cuire six?

13.2 Un promeneur a mis deux heures pour aller de Sion à Vex. Combien de temps mettraient ensemble trois promeneurs?

13.3 Il y a 150 mètres entre la maison de Paul et l'école. En courant, il va deux fois plus vite qu'en marchant. Quelle distance parcourt Paul quand il va à l'école en courant?

13.4 Doit-on dire 7 et 5 fait onze, ou 7 et 5 font onze?

Pour les degrés moyens

13.5 Un ouvrier doit couper une barre de fer de 5 mètres de long en 5 morceaux égaux. Pour scier chacun de ce~ mor­ceaux il travaille pendant 12 mmutes. Quel temps mettra-t-il pour terminer son travail?

13.6 Deux garçons, François et Luc, sont nés le même jour, à la même heure; dans la même maison. Tous deux ont vecu exac­tement une année dans cet immeuble et ont déménagé le même jour. Ensuite chacun d'eux a habité des appartements différents.

François a occupé successivement cha­que appartement le double du temps qu'il avait occupé le précédent.

Quant à Luc il a occupé successivement chaque appartement le triple du temps qu'il avait ocuupé le précédent.

Tous deux, hélas, sont décédés avant de pouvoir prendre leur retraite à 65 ans, et le jour même où ils allaient déménager une nouvelle fois!

Quel est l'âge atteint par François?

Quel est l'âge atteint par Luc?

13.7 Papa pèse deux fois plus que moi. Mon frère pèse 10 kg. de moins que moi. Les trois ensemble, nous pesons 150 kg. Quel est le poids de chacun de nous?

Pour les degrés supérieurs

13.8 Cinq équipes participent à un tournoi: Sion, Martigny, St-Maurice, Zermatt et Brigue.

Lorsque chaque formation a joué contre les quatre autres on a pu lire dans une chronique sportive:

- un des clubs a gagné toutes les parties, Sion a gagné une fois de plus que Zermatt, il n'y a eu qu'un seul match nul, entre Martigny et St-Maurice, Brigue et St-Maurice ont perdu cha­cun trois fois.

Pouvez-vous donner le classement des cinq équipes, sachant qu'un match gagné donne deux points et un match nul en donne un.

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Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1980

13.9 Une maison de jeux possède huit boules de billard qui seraient rigoureusement semblables, si l'une d'elles, et une seule, n'était légèrement moins lourde que les autres. La différence n'est pas visible à l 'œil nu. On possède une balance à pla-

teaux, mais pas de poids. Et pourtant on peut isoler à coup sûr la boule la moins lourde.

Comment procéder en effectuant un minimum de pesées?

J. -J. Dessau/av)!

1

il: Solutions aux divertissements de Matix

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13.1 Réponse irréfléchie: 18 minutes. Réponse correcte: 3 minutes!

13.2 Réponse irréfléchie: 6 heures. Réponse correcte: 2 heures! Pourquoi trois promeneurs mettraient-ils plus de temps qu 'un seul?

13.3 Réponse irréfléchie: 300 mètres. Réponse correcte: 150 mètres.

13.4 7 et 5 font douze!

13.5 Réponse irréfléchie : 5 x 12 = 60 minutes . Réponse correcte: 4 x 12 = 48 minutes car il n'y a que 4 emplacements à scier.

:11 1 13.6

1 Le calcul devient facile en établissant un , tableau:

Appartement

François

Temps passé

1 année 2 ans 4 ans 8 ans 16 ans 32 ans 64 ans

Age au moment de quitter

·1 an 3 ans 7 ans

15 ans 31 ans 63 ans

impossible

Luc

Appartement Temps Age passé au moment

de quitter

1 e r 1 année 1 an 2e 3 ans 4 ans 3e 9 ans 13 ans 4e 27 ans 40 ans 5e 81 ans impossible

13.7 En ajoutant à 150 kg. les 1 0 kg. que mon frère pèse en moins on pourra partager en quatr~ parts égales. Suggestions pour un croqUIS:

80 1 I~-'

Papa ~'.

13.8

160

150 Hai Frère 1 ';) .

On raisonne et au fur et à mesure les résultats dans un tableau:

- un seul match nul entre MA et SM donc 1 dans la case MA/SM et 1 dan~ la case SM/ MA' .

- BR et SM p~rdent chacun trois fois, donc SM a perdu les trois autre-s matches, et on note 0 dans les cases SM/ BR, SM/ SI, SM/ ZE, puis 2 dans les cases BR/ SM,SI/SM, ZE/ SM;

<p

24 25

/ MA SM BR SI ZE

MA

SM

BR

SI

ZE

- BR ayant gagné un match, a perdu les trois autres, donc on note 0 dans les cases BR/MA, BR/ SI, BR/ ZE, puis 2 dans les cases MA/BR, SI/BR, ZE/ BR.

«Sion gagne une fois de plus que Zer­matt» et «un club gagne tous les mat­ches», c'est forcément Sion qui gagne tous les matches, donc:

2 dans les cases SI/MA et SI/ZE, puis 0 dans les cases MA/ SI et ZE/ SI.

Enfin: 2 dans la case ZE/ MA et 0 dans la case MA/ZE.

On fait les totaux par colonnes. On en tire le classement:

1e r Sion 8 points 2e Zermatt 6 points 3e Martigny 3 points 4e Brigue 2 points 5e St-Maurice 1 point

13.9 Deux pesées suffisent:

On pose trois boules dans chaque pla­teau. Si l'équilibre est parfait la boule la plus légère est l'une des deux qui restent. En les plaçant chacune sur un plateau de la balance, on saura laquelle c'est.

Si l'équilibre n'est pas normal à la pre­mière pesée on saura que la boule la plus légère est l'une des trois du plateau le plus haut. On en met de côté une et on place chacune des deux autres sur un plateau. Ou bien la boule la plus légère se trouve sur la balance et on le voit, ou bien c'est celle qui a été mise de côté par­ce que la balance est en équilibre.

Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Une réalité qui dérange: la condition de remplaçant

Avec la pléthore sévissant dans l'ensei­gnement, la situation de remplaçant devient commune à des jeunes de plus en plus nombreux, alors que jusqu'à ces dernières années, elle était réservée à des personnes qui s'y inscrivaient volontai­rement et qui bénéficiaient déjà de quel­ques années de pratique. Cette condi­tion, étant actuellement imposée, crée chez celui qui démarre dans sa profes­sion un réel sentiment de frustration et d'insécurité, insécurité autant psycholo­gique que pédagogique et matérielle.

Personne ne peut juger positives l'attente d'un coup de téléphone, l'obligation de choisir tel ou tel remplacement sans pouvoir présager des conséquences de ce choix. De plus un remplaçant est certai­nement considéré comme moins apte du moment qu'il a été écarté lors des nomi­nations. A l'heure actuelle, le nombre de postulants étant très élevé, les raisons pédagogiques sont-elles seules détermi­nantes? Le fait de ne jamais se sentir appartenir à un groupe d'enseignants ou à une classe représente également un fac­teur non négligeable.

Face aux enfants, le problème de la disci­pline intervient quasiment à chaque nouveau remplacement, cette période étant pour eux synonyme de relâche­ment. Surgit aussi la question de la per­sonnalité du " remplaçant, de ses idées pédagogiques. Il est obligé de les calquer à chaque nouvel emploi sur celles du titulaire de classe, même si la ligne dans laquelle le maître travaille ne lui corres­pond pas du tout.

Déjà pour tout jeune sortant de l'école normale, les premières années d'ensei­gnement sont pénibles, sans être pour autant plus profitables aux élèves: il a une conception de l'enseignement à réa­liser, des attitudes à acquérir, des pro­grammes à respecter. Pour le rempla­çant, le problème est encore plus aigu. A chaque fois, c'est une nouvelle atmos­phère à laquelle s'intégrer, un nouveau programme à enseigner, de nouveaux élèves à comprendre.

Malgré les fréquents changements, «on» lui demande d'être aussi capable et aussi «rentable» dans son enseignement que ses collègues titulaires. «On», ce sont les autorités scolaires, le maître remplacé qui jugera de ce qui a été fait en son absence, les collègues qui catalogueront le nouveau venu, les parents aux préju­gés trop souvent défavorables et par le fait même leurs enfants curieux de tester les limites de leur maître du moment.

Du point de vue pédagogique, la princi­pale difficulté vient de l'insécurité face aux programmes, le remplaçant devant parfois travailler avec des enfants de qua­tre ans et d'autre fois avec des adoles­cents de quinze ans. Cela favorise d'une certaine manière une vue d'ensemble des programmes, vue d'ensemble malheu­reusement superficielle car, presque à chaque fois, l'approche, à peine ébau­chée, prend fin. Dans ces conditions, il est difficile, voire irréalisable, d'entre­prendre des travaux à long terme. La motivation et la bonne volonté du rem­plaçant sont ainsi mis à rude épreuve, 26 27

tous les espoirs et idéaux réduits à peu de chose. Bien sûr, quelques points positifs éclai­rent ce tableau somme toute assez som­bre. Le fait d'avoir moins de responsabi­lités à longue durée face au programme et à la tenue de la classe n'est pas à dédai­gner. Il ne faut pas sous-estimer non plus ces expériences multiples qui permettent au remplaçant d'acquérir un sens de l'organisation absolument nécessaire, une faculté d'adaptation toujours mise à contribution et un à-propos face à toute situation nouvelle. Le contact avec diffé­rentes méthodes d'enseignement est éga­lement à mettre en valeur car il permet d'augmenter l'éventail de ses concepts pédagogiques. De même, le dialogue tou­jours renouvelé avec des enseignants et des enfants de milieux différents mène à une plus grande ouverture.

La situation financière du remplaçant n'est pas à négliger. S'il est vrai que le

salaire journalier dépasse celui d'un titu­laire, les jours de congé et les vacances ne sont par contre par rémunérés. Comme dans toutes les professions, les jours ou les semaines sans emploi, il est possible de bénéficier de l'assurance-chômage à condition de ne pas se laisser décourager par toutes les difficultés rencontrées.

Cette situation d'insécurité totale serait acceptable pour les remplaçants s'ils avaient la certitude d'obtenir un poste fixe pour l'année suivante. Certaines communes ont conscience de cette situa­tion délicate et ne les oublient pas par la suite. Par contre, d'autres communes ignorent délibérément ceux qui ont répondu à leurs appels en cours d'année et ceci au profit de nouveaux n'ayant jamais pratiqué.

Pourquoi?

Corine Décaillet

Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Des activités accessoires

L'éditorial que nous a donné M. Ansel­me Pannatier dans «L'Ecole valaisanne» d'octobre dernier a relancé le débat sur le vieux problème des activités accessoires. Il faut dire que le contexte actuel quant au marché de l'emploi, ainsi que le souci de certains députés y sont pour quelque chose.

Très habilement, avec objectivité aussi, et beaucoup de tact, - trop peut-être -M. Pannatier brosse le tableau de la situation: référence au passé, loi de 1962, nécessité pour l'enseignant de «sortir» de ses préoccupations stricte­ment scolaires, allusion à quelques acti­vités complémentaires admises ou à ban­nir, difficultés du moment, récession ...

De cette analyse intéressante, voici un passage clé, souligné dans le texte, et qui pourrait constituer une conclusion défi­nitive à la question, ou à la controverse:

«En fait, c'est chaque enseignant, lui~ même, qui doit s'interroger et apprécier dans quelle mesure telle occupation complémentaire est de nature à porter atteinte à la qualité et à l'efficacité de son travail principal».

Seulement, M. Pannatier poursuit:

«Mais on n'est pas toujours bon juge quand il s'agit de sa propre personne et de ses intérêts particuliers ... ».

Cette remarque ne saurait être contestée, tant elle ressortit à la nature humaine, et cette remarque s'applique donc à tout homme, qu'il soit enseignant, dentiste, mécanicien, manœuvre, journaliste ou avocat.

Dès lors, comment expliquer que l'on ne se soucie généralement que des activités accessoires des fonctionnaires et des enseignants? Parce qu'ils ont un travail garanti? Voir. .. Parce que c'est la caisse de l'Etat qui les rétribue? La belle raison! ' On est rémunéré par ceux pour qui l'on travaille. Et, parce qu'un travailleur

serait payé par l'Etat, il n'aurait pas le droit de disposer librement de ses loisirs? Des questions qui font tourner en rond ...

D'autant plus qu'en fin de compte l'enseignant peut disposer de sa vie extra-scolaire en toute liberté, pourvu qu'il ne gagne rien de plus. Car le nœud du problème est bien là: indépendam­ment du temps investi, une occupation accessoire est admise, et souhaitée, dans la mesure où elle ne rapporte rien à celle ou à celui qui s'y adonne ou s'y consacre.

Le maçon, le libraire, l'agriculteur, le pharmacien, et tous les autres peuvent, quant à eux, à peu de chose près, faire ce que bon leur semble parallèlement à leurs activités professionnelles.

Seraient-ils meilleurs juges que les en.sei­gnants?

Cependant, pour ces derniers - pour eux seulement -, l'on parle d'une liste à établir, et qui mentionnerait, d'un côté, les activités accessoires tolérées, et de l'àutre, celles qui ne le seraient plus.

Cette liste accordera-t-elle encore le droit, aux enseignantes et aux ensei­gnants, d'accepter les occupations, les charges ou les responsabilités suivantes:

- ménagère - chef de section? - président, caissier ou secrétaire d'un

club de ski, de football et de toute autre société sportive?

- preneur d'assurance? - chroniqueur ou correspondant

auprès d'un journal, d'une revue? - président de commune? - organiste paroissial? - courtier en fruits? '- bricoleur avec atelier? - membre d'une société de chant, de

musique? - juge de commune? - entraîneur d'un club de football, de

hockey, de volley-baIl ... ? 28 29

- mUSICIen, danseur ou responsable d'un groupe folklorique?

- président de la chambre pupillaire? - sculpteur ou peintre? - directeur de la chorale? - membre d'un conseil d'administra-

tion? - mère de famille, sans «bonne»?

Combien d'enfants? - officier d'état civil? - écrivain? - directeur de la fanfare? - conseiller communal? - courtier en vins? - animateur d'une troupe de théâtre? - tuteur? - responsable de la bibliothèque muni-

cipale? - président de la bourgeoisie? - agriculteur de montagne? Combien

de bovins? - membre ou président du Conseil

Général? ' - caissier ou président de la Caisse­

Maladie? - musicien, musicologue ou musico-

graphe? - président du conseil pastoral? - arboriculteur? Combien d'arbres? - représentant d'une banque? - membre ou président de la section

des samaritains?'

- teneur du cadastre? - couturière occasionnelle? - vigneron? Quelle surface? - membre ou président de la Commis-

sion Culturelle? - officier dans l'armée suisse? - député?

Le parfait mélange est intentionnel...

Et la liste pourrait s'allonger. .. A chacun de la compléter, et de se demander à cha­que fois: admis? interdit?

Mais laissons là ces préoccupations toutes matérielles pour faire deux pas dans les nuages!

Dites-mois, s'il vous plaît, Où loge un ver luisant Beau comme une beau sonnet De Rùnbaud maudissant!

Vous suivez ce sentier, Il saura, .. Il viendra ... Et vous tendra les bras Lourds de son amitié.

Il habite dans un mur-à-sec Qu'ombrage un très ancien griottier. Ecoutez la musique des becs Et prenez à gauche aux noisetiers!

A. Monnet

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1980

CIRCE III SO~ls-commission dJhistoire

Information sur les résultats de la consultation concernant le «Rapport de la commission romande d'éducation civique».

Rappel Janvier 1975 Constitution de la commission romande d'éducation civique dont le mandat est de préaviser sur les objectifs, la méthodo­logie, le programme et les moyens d'enseignement de l'éducation civique pour les deux derniers degrés de la scola­rité obligatojtre. Présidence:' M. Maurice Parvex, Saint­Maurice

Juin 1977 Constitution de CIRCE III (degrés 7 -8-9)

Novembre 1977 La commission romande d'éducation civique remet son rapport à CIRCE III.

1978-1979 Procédure de consultation. En Valais, les maîtres enseignant la civique au CO ont reçu le rapport puis leurs délégués sont réunis par le DIP, le 29 mai à Martigny, pour un échange de discussions et de remarques sur l'analyse de ce document. A fin octobre, cantons et organismes pro­fessionnels remettent leurs conclusions à CIRCE III.

Résultats de la consultation

Dans l'ensemble, ce rapport a été bien accueilli : a) Quant à ses objectifs qui visent à la

fois à informer et à former; à donner à l'élève un esprit civique, un esprit de tolérance; à former un futur citoyen conscient de ses droits mais aussi de ses devoirs envers lui-même et la société.

b) Quant à sa méthode inductive consis­tant à partir de l'actualité, du concret; et active, demandant la participation dynamique de l'élève: travail de grou­pe, enquêtes, débats, ce qui est bon

moyen de l'engager à participer à la vie sociale.

c) Quant à son programme intéressant, ouvert, actuel. Celui-ci paraît ambi­tieux , vaste, difficile pour les élèves du CO, mais il laisse assez de liberté et d'initiative au maître pour l'adapter à sa classe.

Les associations professionnelles (*SPR -CARESP - CROTCES - CDRESC) ont donné un avis favorable. Les départe­ments cantonaux aussi. A des titres divers et en formulant réserves et remar­ques, ils considèrent soit que ce rapport est une bonne base de départ pour la sous-commission d'histoire, soit qu'il est nécessaire de travailler dans la perspecti­ve de ce rapport. La commission d'édu­cation civique, dite aussi commission Parvex, a fait un très bon travail. Elle est di.ssoute et son mandat n'a pas à être repris par la sous-commission d'histoire. Celle-ci, ayant pour mission de définir la conception pédagogique de l'enseigne­ment de l'histoire et de l'éducation civi­que et d'en élaborer le programme-cadre pour les degrés 7-8-9 dispose, en civisme, d'un rapport remarquable. Elle main­tiendra une certaine unité de conception puisqu'elle compte en son sein trois membres de la commisison d'éducation

*CARESP Cartel romand des associations du corps enseignant secondaire et professionnel

SPR Société pédagogique romande

CROTCES Conférence romande et tessinoise des chefd'établissel1'zents secondaires

CDRESC Conférence des directeurs romands des écoles supérieures de commerce

30 31

civique, dont le président, M. F.-L. Rey­mond. A elle donc de fixer le programme en corrélation avec l'histoire, de propo­ser les moyens d'enseignement en fonc­tion des dotations horaires de chaque degré et voie de formation. Ceci en tenant compte des réserves et remarques qui reviennent dans la plupart des rap­ports cantonaux et dont les principales concernent les points suivants:

- primauté des connaissances, en parti­culier des institutions.

- nécessité de dégager des plages horai­res suffisantes.

- instauration d'un programme-minimum

- intégration ou non au programme d'histoire. (Aujourd'hui, l'instruction civique figure séparément à la grille-

horaire dans les cantons de FR - NE -VD; elle est incluse dans le program­me d'histoire, dans les cantons de BE - JU - GE - VS).

- formation spécifique du maître - création des moyens et coût: dossiers

et/ou manuel.

Remarques A Genève et Neuchâtel, l'enseignement de l'éducation civique s'inspire du Rap­port Parvex. A Neuchâtel, ce rapport amendé constitue le programme-cadre de la ge année. Il s'agit de la première série d'un système de fiches du «Sémi­naire d'éducation civique» .édité par le DIP de ce canton.

Alexandre May Jean Gay-des-Combes

Amicale des instituteurs

Le 22.3.69, s'est constitué« l'Amicale des instituteurs» comprenant tous les membres ayant appartenu à la Société valaisanne d'Education. Des rencontres ont été organisées à diverses reprises, mais à chaque fois avec un peu moins de fréquentations.

C'est ainsi que le comité provisoire se pose des questions quant à la survie de l'Amica­le et sur l'utilisation des fonds (Fr. 2 000.-).

Pour résoudre ces problèmes, nous invitons tous les membres de l'Amicale à se retrouver dès midi le dimanche 28 septembre 1980 au Restaurant de la Colline aux

Oiseaux à Chamoson.

Le Comité

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1980

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Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire

Connaissance de l'environnement

La connaissance de l'environnement contribue à l'épanouissement de la per­sonnalité de l'enfant et vise à développer chez lui des attitudes et des aptitudes. Les sujets présentés dans les deux guides suivants sont le produit d'un vécu péda­gogique et apportent au maître une information:

- sur des activités qui suscitent l'intérêt et la participation des enfants

- sur les réactions et les questions fré­quentes des enfants

- sur les recherches expérimentales qu'ils sont capables de conduire

- s~r les savoirs qu'ils peuvent acqué­rIr.

1. L'eau, l'air, le temps qu'il fait guide du maître - Bordas - Collec­tion Tavernier 1 P à 4P

Les sujets proposés dans ce livre offrent des possibilités particulièrement riches de tâtonnement expérimental: essayer de reproduire un phénomène, en recher­cher les causes, manipuler, faire des essais ...

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CEVElL PAA l ES ACTJllTTESSC€NTlFlOUES

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l'eau; l'airl::. le temps qu'il fait

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LÉVEL PAA LESAcmrrTéSSCIENT!FICUES

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2. Les animaux, les élevages guide du maître - Bordas - Collec­tion Tavernier- IP à 4P

Le maître doit constamment faire face à des situations imprévues: par exemple, si les élèves apportent en classe des gril­lons, une mante religieuse, des escargots, il doit pouvoir trouver rapidement des idées précises d'exercices. Le présent volume doit permettre d'exploitér au mieux toutes les occasions. De plus, la grande variété des sujets offre la possibi­lité de ne pas reprendre chaque année les mêmes travaux.

3. Initiation technologique de la mater­nelle à l'école élémentaire OCDL - ULLRICH et KLANTE -IP -2P - 3P.

Ce livre offre des exemples vécus, des références précises concernant les élèves qui ont effectivement réalisé les études et les montages présentés, des suggestions pédagogiques ainsi que tous les rensei­gnements utiles sur le matériel nécessai­re, comme sur les objectifs visés.

nIBUOGRAPHIE pour une ~llKk de l'tm'irooncrntot

lYa.laisfOlTJ.lIx!)

4. Quelle est donc cette fleur? Nathan IPà6P

Ce guide est destiné à l'amateur sans con­naissances scientifiques. La classification étant faite d'après la couleur des fleurs, cet ouvrage est d'un emploi facile.

4

32 33

S. Bibliographie pour une étude de l'environnement (Valais romand)

L'objectif de cette brochure est de ~igna-1er aux enseignants de tous les degres, l~s princjpales publications ou études relat;­ves aux différents aspects que peut reve­tir le milieu dans lequel vit l' enfant. Les thèmes choisis sont l'histoire, l'art, la géographie , les sciences, le folklore, l'économie.

Texte de présentation pour les livres de lecture suivie et les cof­frets de jeux bibliothèque destinés aux élèves de 1 P

A la rentrée 1980/ 81, les titulaires de 1 P pourront se procurer 5 livres de lecture sui vie pour leurs élèves:

La petite lille et la pluie Tito pirate le naufragé Petit Jean et le marchand de sable

- La petite chenille qui faisait des trous - La promenade de Monsieur Gumpy

Chaque livre est assorti d'une quinzaine de jeux-bibliothèque présentés dans un coffret.

Ces jeux progressifs s'~dres~e!lt aU~~,i bien aux non-lecteurs qu aux eleves deja familiarisés avec les rudiments de la lec­ture.

Les exercices les plus simples sont basés sur la lecture de l'image et font appel au sens de l'observation de l'enfant. La deuxième série de jeux, plus difficile , demande au lecteur d'ordonner, de clas­ser, de trier des informations écrites.

Pour l'exécution de chaque activité, l'enfant est invité à se référer au texte de base. Par conséquent, nous conseillons aux titulaires de 1 P de se procurer des exemplaires supplémentai~es ~ des livre~, également disponibles au depot du mate­riel scolaire.

Premier Dictionnaire Nathan

(pour 2e année)

200 mots illustrés en couleur

Le Premier Dictionnaire Nathan est co~­çu pour faire entrer l'enfant dans l'UnI­vers des mots.

Les mots choisis se réfèrent à un univers concret: monde animal , végétal, vie quo­tidienne.

Les définitions abstraites ont été évitées. La définition du mot est donnée à l'inté­rieur d'une phrase, d'un petit texte, d'une comptine, d'un petit poème, d'une

Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1980

chansonnette, associés à des illustrations très agréables.

A l'intérieur de ces textes, on s'est efforcé de créer des associations telles que: abeille, ruche, miel ou lettre, enveloppe, timbre ... etc.

L'alphabet est représenté au sommet de chaque page avec, en rouge, la lettre par laquelle commence le mot que l'on cher­che.

Ce dictionnaire a l'aspect d'un livre d'histoires. La présentation est nette, agréable, aérée. La grosseur des caractè­res est bonne.

Ce dictionnaire serait un livre de classe et non un livre personnel. Il serait à introduire dans la bibliothèque scolaire. Il ferait lajoie de tous les élèves mais spé­cialement des moins doués.

Dictionnaire Actif Nathan (2e année)

1000 mots illustrés en couleur

Ce dictionnaire fait suite au Premier Dictionnaire Nathan. La démarche utili­sée est sensiblement la même.

Mots choisis dans un univers concret

Pas d'abstractions mais introduction du mot dans de petites phrases, de petits tex­tes joliment illustrés.

Alphabet au sommet de chaque page.

De plus, ce dictionnaire:

utilise le système des renvois: chaud est renvoyé à tiède, brûlant, froid, glacé. (Cette invitation à ne pas limiter la recherche à 1 seul mot favorise d'autre part l'entraînement au maniement du dictionnaire)

essaie de prévoir certaines erreurs possi­bles comme de chercher le mot hameau à la lettre a ou cygne à la lettre s. Il fait donc figurer hameau à a et cygne à s et il indique à l'enfant qu'il doit se reporter à h et à c.

propose des activités après les défini­tions.

Ce dictionnaire a plus l'aspect d'un livre de classe. Il serait également à introduire dans la bibliothèque scolaire, ce ne serait pas un livre personnel.

Ce dictionnaire est plus difficile que le Premier Dictionnaire Nathan. Il con­vient donc aux élèves plus doués qui pourraient ainsi aller de l'avant.

Planches de majuscules (Ecriture romande)

Tableau de l'ensemble des majus­cules

(Ecriture romande)

Pour l'enseignement de l'écriture, les maîtres de 2P, 3P, 4P, disposeront désor­mais de deux auxiliaires didactiques sup­plémentaires:

- un jeu de lettres majuscules: chaque lettre est dessinée sur carton plastifié, formatA4;

- un tableau présentant l'ensemble des lettres majuscules, pratique pour l'affichage en classe.

Franc-Parler 5

Les livres Franc-Parler se distinguent avant tout par la part prépondérante accordée au langage.

Par des textes parfois nouveaux mais toujours captivants, Franc-Parler 5 vise

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les objectifs suivants: l'expression orale, la lecture, l'expression écrite, l'éducation dujugement, le travail en groupes.

Franc-Parler 6e

de A. de Meur et G. Huget

Livre de français divisé en 15 unités de trav'ail comprenant pour chaque chapi­tre des textes et des images avec ques-

1 tionnaires pour réponses orales ou écri­tes. Ce livre propose des exercices variés de vocabulaire, de jugement, de recher­che, de phraséologie, de prononciation, de rédaction, d'expression orale, de tra­vaux en groupes.

Les chemins de l'expression CM2

Il s'agit d'une grammaire pour 6e année primaire.

Si le contenu de ce manuel n'est pas en tous points conforme aux exigences de «Maîtrise du Français», il présente une conception nouvelle de l'enseignement

de la grammaire. On y trouve de la varié­té dans l'introduction et l'étude de certai­nes notions. Un recours à la bande dessi­née et à la photo en couleur apporte une touche esthétique à l'ouvrage et permet une exploitation orale des illustrations.

Nouveaux manuels de catéchèse pour les classes primaires

'Après deux années d'étude et d'expéri­mentation, la Commission cantonale de catéchèse a proposé à Mgr Schwéry d'adopter pour nos classes de 1 re, 2e et 3e

primaire les nouveaux manuels belges de Sœur Marie-Carmel Plissart, parus aux éditions LUMEN VITAE, et pour la classe de 6e, celui de A. Kesch et G. Dechambre paru aux éditions de la Pro­cure.

Pour les classes enfantines, l'équipe d'animation mettra au point une démar­che, avec des propositions de livrets de la collection «Réjouis-toi».

Dans les classes de 4e et de 5e années, il est prévu de maintenir momentanément les ouvrages existants, Marche en ma présence et Vous serez m.on peuple, avec des livrets complémentaires ronéotypés à l'ODIS.

La commission a proposé en outre deux brochures pour la préparation des enfants de 2e année à la première confes­sion et à la première communion; il s'agit des ouvrages édités par les Editions «Bible et Liturgie»: «Va d'abord te réconcilier» et «Communions ensem­ble».

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Elle a proposé en outre que l'on mette à la disposition des élèves de se et de 6e

années un Nouveau Testament, traduit en français courant, édité par les Sociétés bibliques, «Bonnes nouvelles aujour­d'hui».

Voici une brève présentation des nou­veaux lnanuels de catéchèse qui seront disponibles à l'Economat de l'Etat dès la rentrée 1980.

1. Pour les classes de 1 re prilnaire:

VENEZ ET VOYEZ

Dans ce manuel de 1 re année, Sœur Marie-Carmel a voulu tout spécialement s'inspirer de la démarche du Christ qui disait à ses disciples «Venez et voyez» et qui voulait vivre avec eux pour les aider peu à peu à découvrir le Père. Parents et maîtres sont invités à rejoindre les enfants dans ce qui fait leur expérience vitale, pour leur apprendre à découvrir Jésus, à s'ouvrir à lui et reconnaître l'Esprit qui l'inspirait.

A ce niveau il y a un livre de l'enfant et des parents qui voudrait aider les parents à vivre en famille ce qui s'apprend à l'école, un dossier de fiches pour les enseignants et 80 fiches de dessins pour les activités à proposer aux enfants.

2. Pour les classes de 2 e prilnaire:

HEUREUX ENSEMBLE

L'objectif de ce manuel de 2e année est d'approfondir la connaissance de Jésus, en aidant les enfants à «vivre ensemble» et en les initiant progressivement au sacrement de la Récon'ciliation et à l'Eucharistie. Autrement dit, il s'agit d'aider les enfants à «communier», com­munier aux autres, communier à Jésus. Cette initiation se fait par le procédé pédagogique de l'histoire, l'histoire d'une famille où l'on vit heureux ensem­ble.

Deux documents seront disponibles cette année pour les catéchistes de 2e année: un dossier de fiches catéchétiques et un dossier de 72 dessins. Le livre de l'enfant est en préparation.

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3. Pour les classes de Je primaire:

SEIGNEUR, A QUI IRIONS-NOUS?

La catéchèse de la 3e année est centrée sur huit thèmes de vie: le renouveau, la croissance, la parole, le respect, la récon­ciliation, la fidélité, la fête et le feu. Ces thèmes ont pour but d'initier progressi­vement les enfants au langage symboli­que de l'évangile, des sacrements et de l'agir moral. Chacun de ces thèmes s'appuie à la fois sur l'expérience de l'enfant, sur un aspect de la vie de Jésus et sur un sacrement ou une fête liturgi­que.

Les documents disponibles pour cette année comprennent un dossier de fiches catéchétiques pour les maîtres et un livre-cahier pour les enfants où se trouve insérée une page pour les parents à la fin de chaque thème.

4. Pour les classes de 4 e primaire:

RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR!

Cet ouvrage de Sœur Marie-Carmel n'est introduit qu'à titre expérimental, dans les classes à deux degrés - de 3e et 4e

ayant utilisé l'an dernier l'ouvrage Sei­gneur, à qui irions-nous?

Ce cours est centré sur trois thèmes: la maison, le repas-la nourriture, la route.­le chemin. Chacun de ces thèmes s'appuie sur l'expérience familière des enfants, l'éclaire par un aspect de la vie de Jésus ou une Parole du Nouveau Tes-

36 37

tament, et mItle aux différents 'sacre­ments et aux fêtes liturgiques. Les dossiers disponibles pour cette année comportent une sorte de fiches pour les enseignants et un cahier pour les élèves où sont insérées trois pages spéciales pour les parents. 5. Pour les classes de 6 e primaire:

BÂTISSEURS DE COMMUNAUTÉ

L'objectif de cet ouvrage est d'aider les

enfants à se sentir «d'Eglise», à accepter, au nom de Jésus, des responsabilités à la mesure de leur âge, à découvrir leur vocation de «bâtisseurs» de communau­tés fraternelles. Les enfants seront stimu­lés dans leur effort par la présentation de certains témoins de l'histoire de l'Eglise.

Les documents disponibles pour ce degré comportent un livre du maître, particu­lièrement abondant, et un livre de l'élè­ve.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1980

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Ouvrages nouvellement acquis Bruno Bettelheim Survivre Rob . Laffont «Réponses» Harlan Lane L'enfant sauvage Bibliothèque

Mira Rothenberg de l'Aveyron Payot scientifique Des enfants au regard de pierre Seuil

Françoise Dolto Lorsque l'enfant paraît 3 vol. Seuil

Maud Mannoni Secrète enfance: et Guy Seligmann Les enfants et les parents

de Bonneuil prennent la parole EPI

AvnerZiv L'humour en éducation: E.S.F. Science

André Giordan approche psychologique de l'éducation U ne pédagogie pour les

Ginette Raimbaut sciences expérimentales Le Centurion Paidoguides L'enfant et la mort. Des enfants malades parlent de la mort: problèmes

Claude Levy-Leboyer de la clinique du deuil Privat Educateurs Psychologie et environnement P.U.F. Le Psychologue

Philippe Aries L'homme devant la mort Seuil Univers historique Hans Koningsberger Vermeer et son temps

Carl Gustav Jung (1632-1675) Time-Life Le monde des arts La psychologie du transfert Albin Michel

CASSETT ES VI DÉO

ART, LITTÉRATURE, MUSIQUE

CVaim 9607 Initiation à la musique: formons un orchestre

HISTOIRE

CVH 9307

CVH9396

SCIENCE

Le tem ps des cathédrales IV: La cathédrale, la ville, l'école Trotsky Il (Guillemin)

CYS 9605 Le voyage de Charles Darwin (6) CYS 9606 Le voyage de Charles Darwin (7)

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

CVE9510 CVE9616

Une fiction et un reportage d'actualité Téléactualité: Une enquête sur l'auto l Un phénomène du XXe siècle 38 39

Caisse de retraite Informons

Jusqu'à ces dernières années, la plupart des caisses de prévoyance versaient des prestations en fonction du nombre d'années de sociétariat.

Cett solution présentait un inconvénient majeur; elle ne tenait pas compte des besoins des jeunes assurés.

Ainsi la personne qui serait devenue invalide à l'âge de 35 ans recevait une rente fortement réduite puisqu'elle ne comptait, au mieux, que 15 ans de socié­tariat, alors qu'il en aurait fallu 40 pour espérer la rente maximum. Situation fort précaire, d'autant plus que 35 - 40 ans , c'est souvent l'âge où l'on a le maximum de charges de famille.

Ce système ne répondait pas non plus à la conception moderne en matière d'assurance sociale: le 2e pilier doit per­mettre de maintenir d'une manière appropriée le niveau de vie antérieur en cas de décès d'un soutjen de famille, d'invalidité ou de vieillesse.

Il fallait donc y remédier. Nous l'avons fait , il y a quelques années déjà, par l'introduction de la notion des années possibles d'assurance , dont il n'est pas inutile, me semble-t-il, de rappeler le prinCIpe.

Au moment où le risque survient, on ne tient pas compte du nombre d'années effectives de sociétariat, mais du nombre d'années possibles jusqu'à l'âge de la retraite obligatoire.

Ainsi, pour une personne assurée depuis l'âge de 23 ans, le nombre d'années pos­sibles est de 42 (de 23 à 65 ans). Pour une personne qui s'assure à 27 ans, le nombre d'années possibles est de 38.

Tous les assurés ayant 40 années possi­bles d'assurance disposent, dès le début, de la couverture maximum, soit 60% du traitement assuré; en cas d'invalidité. Pour chaque année manquante, ce taux est réduit de 1 %.

Reprenons les exemples cités ci-dessus: un assuré est membre de la caisse depuis l'âge de 23 ans. Il a donc 42 années possi­bles d'assurance. Devenu invalide à l'âge de 26 ans, il a droit aux prestations maxi­males, soit 60% de son traitement assuré, jusqu'à ce qu 'il puisse reprendre son tra­vail ou,jusqu 'à sa mort.

L'autre assuré, rentré à l'âge de 27 ans, avec ses 38 années possibles, aurait droit , quel que soit le moment où il deviendrait invalide, à une rente égale aux 58 % du traitement assuré (60 % - 2 % pour les 2 années manquantes).

A ces prestations s'ajoutent les rentes fédérales AI et pour les pères et mères de famille, les rentes d'enfants. Nous reviendrons dans un prochain article sur ces diverses prestations. . 1

l 'Administrateur:

V. Darbellay

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Introduction du programme romand d'écriture en 4P

Le programme romand d'écriture a · été introduit dans les classes de 1 P en 1977. Les élèves qui ont appliqué ce nouveau programme depuis le début de leur scola­rité obligatoire constituent donc l'année prochaine l'effectifdes classes de 4P.

Chaque année jusqu'à maintenant, les maîtres chargés d'enseigner pour la pre­mière fois l'écriture romande dans leur classe ont été réunis pour une séance d'introduction. Compte tenu du fait que le programme de 4 e année est avant tout une consolidation du travail de la 3e, le Département n'a pas jugé utile de réunir les enseignants cette année. Toutefois les titulaires de ces classes sont invités d'une manière pressante à se préparer à dispen­ser cet enseignement en tenant compte des changements intervenus.

Les maîtres liront avec profit les pages 57 et 62 du chapitre consacré à l'écriture dans le Plan d'études de Suisse romande. Ils se procureront au dépôt des livres sco­laires les documents suivants:

a. Ecriture, méthodologie 1 b. Ecriture, méthodologie III.

Nous signalons particulièrement à leur attention les pages 55, 56, 57 du cahier de méthodologie n° 1 qui traitent de la posture, de la tenue de l'instrument, de la leçon d'écriture proprement dite, de l'attitude du maître, de l'organisation du travail. Des suggestions sont faites en ce qui a trait au nombre de leçons par semaines et à leur durée. Dans le cahier n° III sont présentés entre autres les caractères d'écriture liée droite adoptés par les cantons romands.

L'écriture liée penchée n'a pas été intro­duite dans notre canton. Toutefois, les enfants prédisposés à incliner leur écritu­re vers la droite ne sont pas systémati­quement contrariés, pour · autant que la posture, la tenue de l'instrument et l'inclinaison du cahier soient corrects. En revanche, les écritures penchées vers la gauche sont redressées.

Les lettres majuscules sont revisées systé­matiquement. Les graphies défectueuses prises séparément, sont corrigées e~ commençant par celles qui enlaidissent le plus l'écriture.

En plus des exercices effectués dans les cahiers, la méthodologie insiste sur la valeur de la mise en page réalisée sur feuilles blanches. L'élève doit être parti­culièrement attentif aux points suivants: dat.e, titre, marges, centrage du texte, calIbrage des lettres, intervalles entres les 'mots, interlignes.

L'ensemble des documents mis à votre disposition mérite une lecture attentive particulièrement les pages qui traitent d'éléments nouveaux: exercices picto­graphiques, exercices scriptographi­ques ...

Il est indispensable que l'apport de la nouvelle méthodologie soit exploité tout au long de l'année afin d'en tirer les effets attendus.

Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales

40 41

A propos des cahiers utilisés à l'école primaire

De nombreux enseignants s'interrogent quant auJype de cahie.rs à utiliser dans tel ou tel degré de l'enseIgnement.

La commission des moyens d'enseigne­ment leU'! soumet le préavis né de l'ana­lyse;· des offres du marché et du choix opéré dans la multiplicité des formats et des réglures.

. toute l'année pour les leçons de calligra­phie. Dans le courant de l'année, les t~a­vaux écrits sont à réaliser sur le cahIer sténo à gros carrés (N° 155 ou N° 23 selon les fournisseurs)

En 1 re 2e 3e et 4e années, l'utilisation des cahie;s d'écriture présentés est obligato~­re Ces cahiers correspondent aux eXI­ge'nces du programme romand d'éc~itu~e introduit en automne 1980 en 4e pnmaI-re.

Les propositions faites pour 5e et 6e pri­maires, gardent pour le moment, un caractère facultatif.

1 re primaire

Ecriture: cahier format oblong, réglure spéciale 5 mm., inter;Jt&ne 8 à 10 mm., Math: cahier format oblong, carres 7 mm.

2e primaire

Ecriture: cahier de 1 P en début d'anné.e pour la répétition des mi~uscules; pUIS cahier format quarto, reglure 4 mm. interligne 8 mm. . , Math: cahier quarto quadnlle 6 mm. (conseillé)

3e primaire Ecriture: cahier format quarto avec la réglure suivante: _ corps d'écriture 4 mm. avec fi~ets gras _ jambage 4 mm. avec filets maIgres - interligne 8 mm.

Ce . cahier est à utiliser pour les travaux de classe en début d'année afin d'assurer la transition avec la 2e primaire et durant

Math: cahier quadrillé 5 mm. (conseillé)

4e primaire

Ecriture: cahier format quarto avec la réglure suivante: _ corps d'écriture 4 mm. avec fi~ets gras _ jambage 4 mm. avec filets maIgres - interligne 8 mm.

Ce cahier est à utiliser pour les travaux de calligraphie dans le courant de l'année scolaire. Les travaux écrits sont à réaliser sur le cahier sténo à gros carrés (N0 155 ou N° 23 selon les fournisseurs).

Math: cahier quadrillé 5 mm.

Se et 6e primaires

Français: sténo normal ou ligné 20 lignes Math: cahier quadrillé 5 mm.

Remarques

Il sera demandé aux fournisseurs de cahiers de prévoir pour les 2e

, 3e et 4e pri­maires des paquets de feuilles détachées pour des exercices d'écritu:e (ré~~ur~s et formats identiques aux cahIers d ecnture mentionnés ci-dessus pour 2eP, 3eP et 4eP.

Nous conseillons aux enseignants de communiquer aux commissions scolai­res les informations ci-dessus avant que les commandes pour l'année scolaire 1980/1981 soient effectuées.

Commission des l1'wyens d'enseignement

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Instruction concernant le calcul des moyennes annuelles

et le passage au cycle d'orientation

1. Calcul des moyennes annuelles du livret scolaire

1.1 Calcul de la moyenne annuelle par branche

Ce calcul se fait en additionnant les notes de chacun des trois trimestres et celles de l'examen: la somme est divisée par 4. Ex. grammaire-orthographe: 4 + 4,6 + 4,6 +4,8

4 4,5

Dans les branches pour lesquelles n'exis­te pas l'examen de promotion, le calcul se fait en additionnant les notes de cha­cun des trois trimestres; la somme est divisée par 3. Ex.ACM: 4,9 + 5,3 + 5,2

5,1 3

1.2 Calcul de la moyenne annuelle du premier groupe

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5 e colonne) de cha­que ligne; la somme est divisée par le nombre de lignes. Ex. 4,9 + 4,5 + 4,6 + 4,3 + 4,5 + 4,5 + 4,6

4,5 7

1.3 Calcul de la moyenne annuelle générale

Le calcul se fait en additionnant la moyenne annuelle (5 e colonne) de cha­que ligne (éviter d'y inclure la moyenne annuelle du premier groupe); la somme est divisée par le nombre de lignes. Ex. 4,9 + 4 5 + 4 6 + 4 J + 4 5 î~ 4 5 + 4 6 + 5 B : 5 6+5 1+5 3+5 2. 4,9

2. Calcul de la moyenne pour le passage au CO

2.1 Les critères d'admission au cycle d'orientation demeurent inchangés pour

les élèves fréquentant la 6e année primai­re durant l'année scolaire 1979-1980.

2.2 Toutefois, il faut remarquer ' que pour être admis au cycle d'orientation, l'élève doit satisfaire aux critères de pro­motion définis dans l'Arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de .l'enseignement obliga­toire (art. 10): « L'élève doit obtenir au moins la note 4 dans la moyenne du pre­mier groupe et dans la moyenne annuel­le générale ». Les conditions de l'article 2 des dispositions du 7 décembre 1977 concernant l'admission au cycle d'orien­tation doivent être interprétées dans ce même sens (double moyenne de 4).

2.3 La note 5 à la moyenne générale annuelle se + 6e P dispense l'élève de l'examen d'admission en division A.

2.4 La moyenne de passage au CO est calculée comme suit

. - moyennes annuelles 1 er groupe et générale de fin de 5e P affectées du coefficient 2

- moyennes annuelles 1 er groupe et générale de fin de 6e P affectées du coefficient 3

- résultat moyen des classes d'observa-tion (5 e et 6e P): total divisé par 5.

2.5 Les élèves de 6e P quin'atteignent pas la note 4,0 à la moyenne annuelle du premier groupe et/ou à la moyenne annuelle générale peuvent, dans certains cas, redoubler la 6e année primaire s'îl leur reste plus de deux années de scolari­té obligatoire à accomplir (condition absolument nécessaire).

Ces cas particuliers doivent être soumis pour examen et décision à l 'inspecteur de l'enseignement primaire concerné. .

Département de /';nstruction publique Service cantonal

de l'enseignement primaire et des écoles normales.

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Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1980/1981

Le(la) soussigné(e):

Nom: . .. Prénom: .

Date de naissance: ..... N° de tél.: (indispensable) ....... .... ....... ... ... ....... ... .

Domicile: ... Adresse exacte: ...... ...... ... .

Titres pédagogiques obtenus: D Certificat de maturité pédagogique en 19

D Autorisation d'enseigner en 19

D Brèvet pédagogique en 19 ..

(Marquer une x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1980/1981 aux conditions approxImatives suivantes:

Périodes:

Durée: du .. .... .... ... au: . .... ........... .

Degrés: ..... . .. Régions: ... ......... ... .. .

Lieu et date: .... ..... .. ...... ... .. ... .. .. ..... .. .. Signature: .

REMARQUES: Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que I?ossible, . mais à la fin juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseIgnement prI­

maire et des écoles normales Planta 3,1951 SION

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Projets de courses d'écoles 1980 Lieu

Derborence - Rawyl- Ovronnaz Evolène - Siviez - Thyon

Arolla - Col des Planches G rimentz - St-luc - Zinal Loèche-Ies-Bains - Marécottes

Champex - Champéry - Verbier Fouly - Fionnay - Betten Morgins - Môrel- Fafleralp

Bouveret - Fiesch - Saas-Fee Tasch - G rachen

Col des Mosses - Chamonix Col de Croix - G letsch

Val d'Abondance - Evian Sauvabelin - Servion

Signal de Bougy - Col du Jaun + Pillon - La Gruyère

Château de Grandson Zoo de Garenne Les Grottes de l'Orbe Musée de l'Auberson Morat - Fribourg - Avenches Estavayer-Ie-Lac

Berne - Tour du Lac - Stresa Annecy - Interlaken Pillon et Mosses

Zoo de Bâle - Melide Suisse miniature

Aoste (y compris tunnel)

20 places 30 places 40 places 50 places

220.-

260.-

310.-

340.-

390.-

430.-

450.-

490.-

590.-

770.-

520.-

250.-

300.-

360.-

390.-

440.-

490.-

520.-

560.-

650.-

830.-

580.-

290.-

350.-

410.-

440.-

490.-

540.-

600.-

640.-

720.-

900,-

640.-

340.-

400.-

460.-

490.-

540.-

610.-

690.-

720.-

790.-

980.-

720.-

Les tarifs mentionnés ci-dessus sont valables au départ de Sion

DUBUIS EXCURSIONS

LATHION VOYAGES

THEYTAZ EXCURSIONS

VOYAGES l'Oiseau bleu Les fils d'A. Melly

SAVIÈSE SION SION SIERRE ~ (027) 22 13 01 ~ (027) 22 48 22 ~ (027) 22 18 01 ~ (027) 5501 50

45.

Statuts des remplaçants

à l'école primaire:

Décision du ·Conseil d'Etat

du 9 juin 1978

Le Conseil d'Etat,

Vu la décision du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 chargeant le Département de l'instruction publique d'étudier un statut particulier pour les maîtres qui n'auront pas un emploi permanent au début de l'année scolaire 1978-1979 et qui seront engagés dans des remplacements;

Considérant qu'il y a lieu d'établir une distinction entre les maîtres qui accom­plissent des remplacements occasionnels et ceux qui ne pourront obtenir un poste fixe en raison de la pléthore ;

V u les mesures générales adoptées par le Conseil d'Etat en séance du 22 mars 1978 et destinées à éviter les effets d'une trop grave pléthore de maîtres dans l'enseignement primaire;

Sur la proposition des Départements de l'instruction publique et des finance~ ,

décide: 1. Les institutrices et les instituteurs for­més en Valais, qui ne pourraient en rai­son de la pléthore occuper un poste fixe dès l'automne 1978 et qui de ce fait s'engageraient en qualité de remplaçants bénéficient des dispositions arrêtées ci­après:

1.1 Leur traitement est celui prévu à l'article 14 du règlement concernant le traitement du personnel enseignant auxiliaire et des remplaçants;

1.2 Les remplaçants mariés reçoivent proportionnellement à la durée de leur activité les allocations de ménage et les

allocations familiales prévues pour les titulaires de classes;

1.3 En cas de maladie ou d'accident sur­venant en cours d'activité , les rempla­çants dont il est ici question sont mis au bénéfice des dispositions de l'article 10 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires.

Le calcul du traitement de maladie est basé sur celui d'un maître titulaire et doit correspondre aux années de service du remplaçant et à la durée de la scolarité en vigueur dans la commune où celui-ci a exercé sa dernière activité; ce traitement est servi pour une période maximale de 6 mois;

1.4 Les communes, respectivement les commissions scolaires des écoles régio­nales assurent les remplaçants contre les risques d'accidents professionnels, au même titre que les titulaires des classes ;

1.5 En cas d'interruption de travail pour cause de grossesse et d'accouchement, le traitement prévu pour les titulaires est versé à la remplaçante dont il est ici question durant trois semaines au maxi­mum, conformément aux dispositions figurant sous chiffre 8 de la décision du Conseil d'Etat du 5 mai 1976 et à celles prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision;

1.6 Lors de l'accomplissement d'un ser­vice militaire, obligatoire ou non obliga­toire, l'Etat sert au remplaçant dont il s'agit ici, s'il est engagé depuis plus d'une année au service de l'Etat, le traitement complet du titulaire d'une classe jusqu'à concurrence de 6 mois conformément aux dispositions prévues sous chiffre 1.3, paragraphe 2 de la présente décision.

Si la durée de l'engagement, avant le ser­vice militaire, est inférieure à l'année, la part du traitement à payer est détermi­nées par la décision du Conseil d'Etat du 9 juillet 1969;

1.7 Tout remplacement dont la durée effective dépasse 90 jours (congés d'été ,

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Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1980

de la Toussaint, de Noël, de Carnaval et de Pâques non compris) compte comme année de service déterminante pour le calcul de la prime d'âge et de la prime de fidélité . .

2. Les instituteurs et les institutrices concernés par cette décision ont l'obliga­tion de s'annoncer par écrit au Départe­ment de l'instruction publique, Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, jusqu'au 20 août qui précède l'ouverture de l'année scolaire.

3. D'entente aveè les commissions sco­laires et les directions d'écoles, le Service de l'enseignement primaire et des écoles normales s'efforce de fournir en priorité des activités de remplacement aux maî­tres sans emploi permanent, désignés sous chiffre 1 de la présente décision.

Demeurent réservées les questions relati­ves aux qualifications professionnelles.

4. Conformément aux dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du person­nel enseignant, les commissions scolaires et les directions d'écoles sont tenues de signaler au Département de l'instruction publique tous les cas de remplacement. Elles font appel en priorité aux ensei­gnants désignés sous chiffre 1 de la pré-

sente décision: la liste leur en est fournie par le Département de l'instruction publique.

5. La «Caisse de retraite et de prévoyan­ce du personnel enseignant» est priée d'étudier des possibilités d'adhésion pour les maîtres et les maîtresses d'école dont il est ici question et de présenter ses propositions au Département de l'ins­truction publique si possible avant l'ouverture de la prochaine année scolai­re. 6. Les institutrices et les instituteurs qui n'accomplissent que des remplacements occasionnels sans être à la recherche d'un emploi permanent demeurent sou­mis aux anciennes dispositions les con­cernant. Celles contenues dans la présen­te décision ne leur sont pas applicables.

7. Les mesures d'application et autres dispositions de détail non contenues dans la présente décision sont prises d'entente entre le Département de l'ins­truction publique et le Département des finances.

8. La présente décision qui entre en vigueur le 1 er septembre 1978 est valable jusqu'au 31 août 1982.

Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat

Fondation Pierre Gianadda

Martigny Musée Gallo-Romain

Ouvert tous les jours sauf lundi Tél. (026) 2 39 78

Ecoles: entrées gratu ites

Présentation des nouveaux manuels pour l'enseignement religieux

1. Indication générales

La présente information concerne spé­cialement les enseignantes et les ensei­gnants des classes enfantines et des degrés 1,2,3 et 6 de l'enseignement pri­maire. Depuis quelques années sont expérimen­tés dans les classes de nouveaux manuels de catéchèse pour les degrés 1,2,3 et 6 de l'enseignement primaire ainsi que du matériel didactique pour la formation religieuse à l'école enfantine.

Sur la base des rapports communiqués par la commission catéchétique nommée à cet effet, rapports qui font suite aux résultats de l'expérimentation, et avec l'approbation de l'autorité diocésaine , le Département de l'instruction publique a décidé d'introduire ces nouveaux moyens d'enseignement, dans les degrés indiqués ci-dessus, avec effet au début de l'année scolaire 1980/ 1981.

Des journées de présentation de ces ouvrages et de ces moyens sont organi­sées comme suit:

- à Sion , les 25 août 1980, de 08.30 h. à 16.30 h. , au nouveau collège, pour les enseignantes et les enseignants des degrés concernés, des districts de Sierre , Hérens, Sion et Conthey (parc pour véhicules à proximité)

à Martigny, le 26 août 1980, de 08.30 h. à 16.30 h., à la salle comnnmale, avenue du Grand-St.-Bernard, pour les enseignantes et les enseignants de mêmes degrés, des districts de Marti­gny, Entremont, Saint-Maurice et Monthey. Il s'agit ici de la salle qui se situe derrière l'ancienne gendarmerie (parc pour véhicules: cour de l'école et place du Manoi r).

Prière de se présenter un quart d'heure à l'avance.

Pour vos prochaines courses d'écoles, dans la flore alpine

4 buts merveilleux, pour 1 jour inoubliable

* Champéry:

* Les Diablerets:

* Leysin:

* Villars- Bretaye:

Planachaux - Portes du Soleil­Le G rand Paradis, etc.

Isenau - Lac Retaud - Meilleret - Glacier, etc.

Lac d'Aï - Berneuse - Pierre du M oellé, etc.

Chamossaire - Bretaye et ses lacs, etc.

LAC DES CHAVONNES, restaurant rénové, barques sur le lac

Partout restaurants d'altitude, télécabines, téléphériques

Pour tout renseignement ou projet de courses, adressez-vous, s.v.p., aux

TRANSPORTS PUBLICS DU CHABLAIS, 1860 AIGLE

Chemins de fer et autocars AL - AOMe - ASD - BVB - Tél. (025) 26 16 35

Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1980

2. Présentation

Ces journées de présentation seront ani­mées par

Sœur Marie Carmel Plissart, auteur des manuels de 1 ep, 2eP, 3eP M. l'abbé Dechambre, coauteur du manuel de 6e P

- des membres de la commission caté-chétique

- des prêtres et des enseignants ayant participé à l'expérimentation

3. Annonce

Pour permettre une bonne organisation et un bon déroulement de ces journées, tous les enseignants concernés voudront bien s'annoncer en utilisant le bulletin d'inscription prévu à cet effet.

4. Congés

Dans les communes où l'année scolaire aurait déjà commencé, les élèves devront être mis en congé .

5. Manuels

Pour bénéficier pleinement de la journée d'information, les participants voudront

~~_.- - - - --8. BULLETIN D'INSCRIPTION

8.1 Nom: .. .. ...... ... ..... . ... . ... ... . ..

8.2 Domicile, NP: .. ... ....... .. .. ..

Adresse précise: .

8.3 Degré d'enseignement: Enfantine

o 0 Primaire

o 0 0 0

bien apporter avec eux les nouveaux manuels concernant leur degré (voir dans ce même numéro de «L'École valaisanne», la présentation des ouvra­ges faite par M. l'abbé Pralong). Ceux-ci peuvent être obtenus au Dépôt scolaire sur présentation d'un bulletin de com­mande officiel muni du sceau et de la signature de l'autorité communale. On peut obtenir les bulletins de commande au Dépôt scolaire à Sion ou au Secréta­riat communal.

6. Indemnité

Les participants ont droit à une indemni­té pour le repas de midi pris dans un res­taurant de leur choix s'ils ne sont pas domiciliés à Sion ou à Martigny.

7. Convocation

Cet avis tient lieu de convocation. Il n'en sera pas envoyé d'autre, à titre indivi­duel.

Service Cantonal de l'Enseigne­ment Primaire

et des Ecoles Normales

Prénom: .. ....... ........ .

N° de tél.: .... .. ... .. ... .... .. ... ... ..

Développement o

Spéciale o

8.4 Lieu: Sion le 25.8.1980 0

8.5 Remarques

Sous 8.3, marquer une x dans la ou les cases qui conviennent Sous 8.4, marquer une x dans la case qui convient Envoyer le bulletin, rempli et signé,jusqu'au 15 juin 1980 au Service cantonal EP + EN, 3, Planta, 1950 Sion.

8.6 ......... .... ... .... .. ... .. .... ...... ..... . le.

Signature:

1980

48 49

Télévision éducative romande « La course autour de chez soi))

« Je n'ai rien appris que je ne savais déjà. Que l'on soit au Zaïre ou en Valais, les gens sont en gros les 111êm.es et ma manière de voir le monde n'a pas chan-gé ».

«Jeferais bien le tour de la Suisse en sei­ze semaines. Ça oui. Vous savez Sion­Lausanne, ça vaut Kinshasa-Les Sey­chelles. Il y a beaucoup à voir partout, ça n'est pas une question d'espace ».

Gérard Crittin Lauréat de «La Course autour du Monde»

1978-1979 , à son retour en Suisse.

La Télévision éducative vous demande de vous inspirer de ces propos de Gérard Crittin et de les prendre aux mots. Alors entre Genève, Berne et Sion qu'est-ce qui se passe? Nous vous donnons la possibi­lité de le faire s~voir, en nous envoyant vos films super 8 mm., tournés cet été en Suisse. Il s'agira de reportage fait par des élèves en âge de scolarité. Pour plus de détail voir le règlement ci-joint.

Deux émissions diffusées les mardis, en début d'après-midi, à fin avril-début mai, vous permettront en outre d'en savoir plus. (Les émissions sont disponi­bles à l'ODIS).

REGLEMENT

«La cou.rse autour de chez soi» n'est pas un concours. Le seul gain que les partici­pants peuvent attendre est la diffusion par la télévision suisse romande des films les plus intéressants.

1. La participation est ouverte à tous les enfants en âge de scolarité de la Suis­se romande (francophone). Ils peu­vent participer seuls, en groupe ou en classe.

2. Les enfants, groupes ou classes qui veulent participer nous informeront de leurs intentions, au plus tard jus­qu'à fin juin 1980, en nous envoyant une carte postale, sur laquelle figure-ra:

a) l'adresse le nom et le numéro de téléphone d'un responsable.

b) notre adresse:

Télévision Suisse Romande Télévision Educative

«La course autour de chez soi» case postale 234

1211 GENEVE 8

3. Les films devront parvenir au plus tard, à notre adresse, le samedi 4 octo­bre 1980.

4. Un jury de spécialistes choisira les films qui seront diffusés lors des deux ou trois émissions prévues pour le mois de novembre 1980.

5. Les films choisis et diffusés seront payés, tout droit compris, Fr. 40.-la minute (quarante francs).

6. Les films seront envoyés dans le for­mat super 8 mm., muets ou sonores (piste couchée sur le film), vitesse 18 ou 24 images/ seconde. Leur durée sera de 5 à 8 minutes au maximum. Ils seront envoyés avec une amorce de 2 mètres au début et à la fin de chaque bobine.

7. Une fiche technique accompagnera les films, avec les indications suivan-tes: a) Nom, adresse et N° de téléphone

d'un responsable. b) Une liste des musiques utilisées,

avec un minutage précis de chaque thème, le nom du ou des auteurs,

Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1980

compositeurs, la marque et le N0 du dIsque. (Les musiques origina­les sont souhaitées).

c) Un texte précisant les conditions de r.éalisation, les intentions, qui serVIra pour un commentaire de présentation des films.

8. ~e choix des sujets est totalement lIbre. Toutefois, il s'agira de reporta­ges sur des thèm,es ou des évènem,ents d'actu,alité de la Suisse. Reportages tournes, entre le mois de mai et sep­tembre 1980.

9. Les adultes, notamment les ensei­gnants, qui participeraient avec des classe~, limiteront leur rôle à celui de conseIller technique. Nous n'accepte­rons aucun film conçu ou réalisé par un adulte.

10. Tous les films diffusés ou non seront retournés à leurs auteurs à fi~

novembre 1980 au plus tard.

Pour toute question concernant «La Course autour de chez soi», vous pouvez vou~ adresser aux Centres cantonaux de RadIO et Télévision éducatives, dont les adresses figurent ci-dessous. Ces Centres peuvent aussi donner des conseils et de cas en cas fournir une assistance techni­que qui est à convenir avec eux.

La . Télévision éducative se réserve le droIt de copier tous les films envoyés et de

A les rediffuser en tous temps aux

memes conditions.

Adresses des Centres:

Monsieur Pierre JELMI Instituteur Les Longues Royes

2854 BASSECOURT

TV Educative Rue du Châtelet 37

2500 BIENNE

Centre d'initiation aux Mass Media case postale 7

1700 FRIBOURG

Service des MA V Av. de France 15

1202GENEVE

Centre cantonal Radio- TV Educatives Fbg. de l'Hôpital 65

2000 NEUCHÂTEL

ODIS Gravelone 5

1950 SION

Centre Initiation Cinéma Ch. du Levant 25

1005 LAUSANNE

Lausanne et Genève, mars 1980

Télévision Educative et

Sous-Comlnission Rom,ande de Produc­tion

Communiqué aux maîtres de 6 e primaire Lors de l'examen d'admission au c t d'· . le mardi 17 juin 1980 dans les d· yc e onentatlOn qui se déroulera élèves devront être en possession/~e;s cen,t~es. du. cycle d'orientation, les les constructions géométriques soit: r;;~:e~:::,ndlsp;nsable pour réaliser Les maÎtres concernés doivent en informe/les é/~::~. equerre et rapporteur.

Service de l'enseignement secondaire

50 51

Une journée d'étude au GRETI

Les activités de connaissance physique

à l'école enfantine

Comment développer l'intelligence de votre enfant? Des livres, des articles trai­tent abondamment de ce thème, tout comme la publicité consacrée au maté­riel et jeux dits éducatifs.

Tous les exercices spécifiques proposés dans les livres, la variété du matériel mis à disposition dans le commerce sont cer­tainement appréciables, mais risquent de faire oublier aux parents et aux ensei­gnants toutes les situations naturelles et significatives dans lesquelles l'enfant développe son intelligence, parce que mis en contact avec des problèmes réels. Par l'expérimentation, il trouve seul la réponse à certaines questions, il cherche des explications auprès de ses camara­des, de ses parents. Quelques exemples:

J eux avec de l'eau: certains objets mis dans l'eau flottent, d'autres coulent, pourquoi? Parce qu'ils sont petits, gros, légers, lourds... Des objets rouillent, d'autres pas, certains récipients se remplissent et se vident plus rapidement que d'autres, paraissent plus petits mais peuvent contenir la même quantité d'eau, etc.

Plans inclinés: les billes, les pelles, les voitures ne s'arrê­tent pas au même endroit. Qu'est-ce qui les fait rouler plus ou moins loin, plus ou moins vite?

Jeux d'adresse (quilles, par exemple): emplacement des éléments-cibles, quelle est la disposition qui permet d'en faire tomber le plus d'un seul coup. Distance de celui qui vise, force nécessaire, poids, dimension de la boule qui renverse les quilles, etc.

L'enfant, amené à agir sur les objets, pose des questions de plus en plus com­plexes. Il observe comment ces objets réagissent à son action, il anticipe le résultat, il ajuste son action pour produi­re l'effet désiré; par tâtonnements suc-

cessifs, il parvient à trouver la cause objective d'un phénomène. Il met les choses en relation les unes avec les autres, compare, observe les différences et les ressemblances, ordonne progressi­vement les phénomènes qui l'entourent. Les interactions avec d'autres enfants permettent un recul de l'égocentrisme tant socio-affectif qu'intellectuel. Le lan­gage se précise de plus en plus, la repré­sentation graphique imaginée par l'enfant est une indication précieuse sur sa capacité d'abstraction.

Ces activités développent l'autonomie et la confiance en soi: elles aident l'enfant à construire lui-même ses connaissances, à son rythme, selon son degré de maturité. La réponse donnée par l'objet et non tou­jours par l'adulte encourage les initiati­ves, l'esprit de recherche.

Pour aider les maîtresses enfantines et les parents à promouvoir une telle pédago­gie centrée sur l'enfant et sur son activité, le GRETI organise à nouveau cette année une journée d'étude ayant pour thème «Les activités de connaissance physique à l'école enfantine».

Cette journée sera animée par Madame Constance Kamii, professeur à l'Univer­sité de Chicago et chargée de cours à l'Université de Genève, avec la collabo­ration de trois maîtresses enfantines genevoises, Mesdames Capt, Glayre et Hegy, qui pratiquent ces activités dans leurs classes.

Le thème débordant largement le cadre de la préscolarité, la présence de parents, d'enseignants de différents niveaux est vivement souhaitable.

Monique Gobet

Renseignements et inscription: Administration du GRETI Case postale 301 1217 MEYRIN 1 (tél. 022/821481, matin)

Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1980

Pu~~icati0!1 des c0':lrs de l'Association suisse d education physique à l'école- Eté 1980

Cours de cadres N°2 L'éducation physique à l'école sous l'aspect de la santé 6.17.5. Zurich N°8 Introduction du manuel N° 5 «EMT» (CP J +S) 16.-19.6. MacoIin

Ce.s cours de cadres sont réservés aux anI~ate.urs des cours cantonaux. Les maitres mtéressés sont priés de s'adresser aux ~esponsables d'éducation physique scolaire de leur canton.

Cours normaux

N°31 1 re à ge année: Plein air 14.-17.7. Yverdon

Suggestions tirées du nouveau manuel ~o.9; exploit~tion des nombreuses possi­bIlItes ? enseIgnement en plein air sous form~ jouée. Activité complément~ires: natatIOn: Ce cours s'adresse également aux enseIgnements du degré inférieur.

N°33 Se. à ge année: Natation, plongeon bad-mmton 14.-19.7. ' AdIiswil

Méthodol?gie de la natation, compre­~ant des jeux dans l'eau et des sugges­tIons ~our un entraînement à niveau. Pe,rfectIOnnement personnel et directives methodologiques dans le domaine du plongeon. Initiation au badminton.

N°34 Dès la Se année: EMT, introduction du manuel N° 511.-16 .. 8. Coire

~e cours ~st réservé aux maîtres d'éduca­tIon physIque diplômés. Il sera reconnu comme CP J + S.

N°35 Dès la Se année: N t f 7.-11.7. a a IOn et jeux

Lausanne

Entraînement des styles de natation ~o~ern~s avec. un. accent sur les formes jouees, 1 org~nISatIOn de l'enseignement et les C?rrectIOns des erreurs principales PerfectIOnnement personnel Su . t' . gges-Ions P?ur l'appreI?tissage du plongeon

en bas sm de natatIOn scolaire. Volley­ba!l: perfe~tionnement technique et methodologique, entraînement.

N°36 10e à 14e année: Volley baIl à l'école 28.7.-1.8. Marin

Analy~~ et essais des différentes métho­d~s d mtroduc~ion du volleyball au nIve.a~ g.ymnasIal; exercices correctifs

. stabdIsa~I~n: Perfectionnement person~ ne!. ActIvIte complémentaire: canoë et voIle (gratuit).

N°37 Tous l~s degrés: Les possibilités éducati­ve~ dU.Jeu dans·le sport scolaire 7.-12 7 Hltzkuch ..

Comment ~duquer les élèves par le jeu (l~~ gr~nds jeux d'équipe et les jeux sco­lalI.es), comI?ent atteindre des buts édu-

dcatIfs pa; le je~: où se situent les limites

e cette educatIOn.

N°38 Tous les degrés: Volleyball à 4.-8.8. l'école Marin

~nalyse . des différentes méthodes d a~p~e,ntIssage (suisse et étrangère) ACtIvI.te complémentaire: canoë et voil~ (gratUIt). 52 53

No39 Tous les degrés: Gymnastique spéciale (théorie et pratique) 4.-8.8. Bâle

Mesures permettant la prévention préco­ce des faiblesses organiques, musculaires et de coordination (y compris les trou­bles psychomoteurs). Education spécifi­que du mouvement et de la tenue par l'EMT, la gymnastique aux agrès, la natation et le jeu.

No40 Tous les degrés: Education et création du mouvement aux agrès, avec et sans engins 7.-11.7. Kreuzlingen

Vivre et expérimenter différents proces­sus de création dans le domaine de l'EMT, de la danse et de la gymnastique aux agrès. Suggestions pour une action indépendante: chercher, trouver, élabo­rer, varier et créer des enchaînements de mouvement. Activité complémentaire: planche à voile et volleyball.

Cours J +S

No41 CP: Education du mouve.ment dans la gymnastique aux agrès 4.-8.8. Kreuzlingen

Expérimentation de différentes possibili­tés méthodologiques d'une gymnastique éducative aux agrès. Apprentissage cons­cient et développement de la personnali­té (responsabilité, confiance en soi etc.) par le travail avec partenaires. Activité complémentaire: planche à voile et bad­minton.

No42 CM 1/ CM 2: Sauvetage 28.-31.7. St Gall

Possibilité d'obtenir le brevet de sauve­teur N° 1. Condition de participation: maîtrise de la brasse poitrine et de la brasse dos, du plongeon simple et de 400 m. de nage. Les porteurs du brevet 1 peu­vent obtenir le brevet 2 pour autant qu'ils soient également porteurs du certi­ficat de samaritain.

No43 Sans J + S : Le tennis dans le sport scolai­re facultatif 21.-24.7. Baar

«Comment introduire le tennis à l'éco­le?

No44 CM 1/ CP: Le tennis dans le sport sco­laire facultatif 28.7.-1.8. St-Gall

No45 CM 1/ CP: Le tennis dans le cadre du sport scolaire facultatif 30.6.-4.7. Genève

Les cours 44 et 45 s'adressent aux ensei­gnants du sport scolaire facultatif (attes­tation des autorités scolaires nécessaire). Condition de participation: être classé au moins dans la catégorie D; prière d'indiquer cette classification sur l'ins­cription.

Cours spéciaux

No46 Perfectionnement: Natation pour maî­tres débutants ou d'un certain âge 6.-9.8. Aarwangen

Réservé aux enseignants qui désirent apprendre à nager ou qui souhaitent per­fectionner des connaissances élémentai­res. Perfectionnement personnel, en par­ticulier dans le crawl dos et le crawl poi­trine. Activités complémentaires: EMT et jeux.

No47 Enseignement: Excursion en montagne et technique alpine 4.-10.8. Arolla

Initiation et perfectionnement de la tech­nique alpine pour les responsables de camps scolaires. Des groupes à niveau seront formés, aucune connaissance par­ticulière préalable n'est donc nécessaire.

Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1980

N°48 Enseignement: Excursion dans les Alpes 7.-12.7. Gstaad

Excursions de cabane en cabane sans varappe. Au cours des excursions, d'autres aspects seront traités (géologie , botanique, zoologie, etc.).

N°49 Sport scolaire: Organisation du sport au niveau communal 17.-18.9. Zurich

Exemples d'organisation de journée sportive scolaire, de concours de jeux et de natation, de course d'orientation etc. destinés aux enseignants responsables de telles manifestations dans leur commu­ne. Di rection princi pale: Herbert Donzé

N°50 Sport scolaire facultatif: Le canoë dans le cadre du SSF 14.-19.7. San Vittore

Réservé aux enseignants du sport scolai­re facultatif (attestation des autorités nécessaire). Initiation et perfectionne­ment technique, navigation sur la Moesa

et le Ticino, possibilités d'application dans le SSF.

Inscriptions:

1. Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou recon­nues paI-I'Etat.

2. Les étudiants, futurs enseignants, peuvent être admis lorsque le nombre de places disponibles est suffisant.

3. Les moniteurs du sport scolaire facul­tatif, non enseignants, peuvent égale­ment être admis au cours avec une attestation des autorités scolaires.

4. En cas de manque de places, la prio­rité sera donnée aux membres de l'as­sociation. L'inscription peut être ac­compagnée d'une demande d'admis­sion à une association cantonale.

Délai d'inscription: 1 cr juin 1980 (pour le cours N° 49: 1 er septembre 1980) Inscription à envoyer à la Commission technique de l'Association suisse d'édu­cation physique à l'école CT ASEP Urs Illi, 8561 Wiildi.

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Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1980

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