L'Ecole valaisanne, mai 1969

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'<D Athéna, bas-relief (Athènes, Musée de l'Acropole)

mai 1969 treizième année 9

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L'école valaisanne

SOMMA IRE

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mai 1969 No XIIIe année 8

A. Pannatier

F. Pralong SM

Rémy Droz

Robert Rudin

XXVIe session pédagogique d'été du personnel enseignant ,

Un nouveau catéchisme pour nos enfants du cours moyen .

Mathématique moderne: Le point de vue du psychologue,

Chronique de la radio et TV scolaire: Une civilisation de

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l'image

Spécificité de la radio ,

Partie pratique

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A. Pannatier Programme de la XXVIe session pédagogique , 17

Partie officielle et corporative , 16

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 39365. Délai de rédaction: le 1 er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

bDpression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, téléphone (027) 3 71 Il.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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session pédagogique d' été

personnel enseignant

Les vingt-cinq sess'ions pédagogiques d'été, qui se sont succédé d'année en année, sans interruption, ont porté dans presque tous l'es cas, essentieHement sur la formation pratique, méthodologique et didactique

du maître. l;e dire ou le rappeler paraît superflu, tant il semble normal qu'un

cours de perfectionnement ait pour but de donner à ceux qui le fréquentent, l'occasion de se ... perfectionner sur le plan professionne1.

La manière, cependant, peut varier. S'i'l faut admettre que le devoir premier de l'enseignant consiste à con­

naître, pour les appliquer, les méthodes, les techniques, les moyens et les procédés les meilleurs, on ne saurait contester au maître le droit, voire l'obligation d'êtrë ouvert aux grands problè'mes de l'heure.

Cet aspect, secondaire peut-être aux yeux de certains, de la formation continue du per's01mel enseignant, revêt pourtant à l'époque présente, une importance de premier plan. Les slogans «Ecole dans la vie» «Ecole pour la vie» sonnent bien. Pour qu'ils passent au niveau des réalités , n'est-il pas indispensable que le maître lui-même ne demeure pas étranger et passif à tout ce qui tisse la trame des événements contemporains?

Que l'enseignant, dira-t-on, utilise au mieux les moyens modeTnes et efficaces d'acquisition des connaissances: radio, télévision, presse, revues et publioations à caractère économique, politique, scientifique, artistique ou pédagogique, sont à sa portée; que par un effort pef'Sonnel constant, il s'informe sans ces,se et soit en mesure de faire vivre sa classe au rythme de l'actualité. Cette nécessité de la formation individuelle permanente n'échappe à personne. Elle ne supprime pas , pensons-nous, l'opportunité de cours généraux au programme de la session pédagogique.

Celle-ci vise donc un double objectif: perfectionnement professionnel du maître, développement de ses connaissances globales , en vue d'une adaptation de l'enseignement aux nécessités et pour une meilleure ±ntégration

de l'école dans la vie. De par la nature de certains cours , la session dépasse donc cette année

les dimensions qui étaient autrefois les siennes. Au même titre que le personnel enseignant des écO'les primaires, les professeurs des écoles secon­daires du 1er degré et ceux de l'enseignement professionneiJ. s'intéresseront aux thèmes réservés à la musique, au théâtre, aux sciences, à l'économie, au civisme, à l'administration. Les prêtres et les cathéchistes suivront avec profit un programme d'enseignement religieux.

Ainsi, la semaine pédagogique d'août 1969 deviendra l'ocoasion d'une grande rencontre à laqueUe sont conviés les maîtres et les maître~ses de

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différents ordres d'enseignement M . l l'Instruction publique les Chefs de s~rlvl~leu~ t ~ C~ef du Département de

b f' ' Ice 111 eresses ont donné leu

a lOn , a oeHe proposition. Au-delà d'une ·r, , . ~ appro­telle reunron f'avorisera les contacts l'espü~tà )lte ~~~ct~I?ent. sco~aIre, une tous les ens'eignants Ce ne sera p'as la" '. de so ~ .ante qUl d01vent uniT . .' son mom re mente.

C111q chapItres principaux permettent d au programme: e classifier les cours prévus

a) Cour's d'enseignement religieux· b) Cours de mathématique· ' c) Cours de travaux manu~ls· d) Cours didactiques divers· ' e) Cours de formation et de' culture générales. Dans 'le groupe de cours formant l . .

avec joie l'arrivée de M~le Francoise D e ,premIer, ~h~pltre, nous saluons chrétie,nne des tout-petits Les ~ At e~rtang, ~pecl'ahste de la formation tines se réjoui'ront bea11CO~p de ~~~t~e~ ' es maltresses des da~'ses enfan­son nous assure une fois encore les s ~nne ~ouvell~ .. ~lle Odtle Dubui,s-. expérience. Un cours de formation b·~~~lces ~~ . a~precles de s'a très riche Gizard, complète heureusement c"'.t,t 1 lque; , Ing~ par le Rd Père Vincent

. v e prerrnere sene. La seSSlOll de mathématique pour l ' . séances ont eu lieu est orga . " a preparatIOn de laqueJ}le plusieurs

O ,msee cette annee d'une ma ., . . ,

n trouvera les renseignements da l mere partlcuhere. ns e programme. A cause de leur succès constant en rai dl ' . ,

davantage encore l'aotivité manueill ' 1' ,so~ e a necesslte de développer cartonnage et d'ouvrages féminins son~ a . ecO' e, les. ~0l!rs de vannerie, de de l'année dernière. mamtenus et dUlges par les professeurs

Dans la liste des cours didacti ues d· d:un ~roupe de travail di~igé ar

q M. ~:~r~, on not~ra la c,?nstitution

d un semmalfe sur la radio et 1 Pt ' ] ' .. nand, Deslarzes, ImstltutlOn ~our le personnel des é~abHsS'em~nt~ e;,~IO,n. scO'l'al1"es, ~\~n. s~age. éducatif tlOn d'un cours de gymnastique et ' l' . nsel~nement spe .... crahse, l'mtroduc-gnement ménager, l'organi'Sation d'~l: mtientlOnb~e~ maIt.re~ses de l'ensei-formation profeS'sionnell-e Nous cours corn me de littemtuœ et d'in-

t . pouvons compter à n d' par , sur la collaboration de Mmes Adh H ouveau, autre Pfefferlé, Sauvain et René Zuffere . emar et ubert, de MM. Baruchet,

L .. Y . a pr~~Clpa}~ Ï'nnovation, celle qui correspond au deuxième but de la

seSlsIO~ pe: agogl'que, es{ représentée par ' . plus ge~e~rnle dont Jes titres sont les snivauts: une sene de cours de portée

U~l~te. et sens réel' de IH musique; ImtlatIOn au théâtTe· Civisme europ ' ; bl' . ' een e pro emes d"assistance technique· SC1ences; ,

Cours d'économie valais'anne· Problèmes d"aotualité du Go~vernement vallais,an.

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Des spécialistes de l'administration, de l'économie, de la musique, de la pédagogie, de la politique et des sciences ont accepté d'animer des col­loques dans lesquels les participants auront aussi l'occasion de s'exprimer.

Ainsi, un éventail étendu et varié de possibilités d'information, de forma­tion et de perfectionnement permettra, nous l'espérons, les choix les mieux adaptés et les plus judicieux.

A la demande des titulaires d'écoles de promotion, nous n'avons pas prévu cette année de cours spéciaux pour cette catégorie de maîtres. Ainsi, la liberté d'option, si appréciée de chacun, leur appartiendra.

Un peu allégé l'après-midi, l'horaire autorise des activités marginales, facultatives et recommandées (approfondissement du travail des COUTS, démonstrations, conférences, visite d'une exposition) qui s'inscrivent dans l'esprit et l'optique de la session.

D'ores et déjà, nous remercions les nombreux professeurs et conféren­ciers qui nous ont assuré leur coilabopation. Nos sentimentlS de gratitude s'adressent également au Comité de la Société pédagogique valaisanne pour ses conseils et ses propositions. Que Monsieur le Chef du Départe­ment de l'Instruction publique, les Chefs de service de l'enseignement secondaire et de l'enseignement professionnel veuill[ent bien savoir à quel point leur intérêt et leur appui furent et demeurent précieux.

Quant à vous, participants des divers ordres d'enseignement, nous vous souhaitons déjà une très cordiale bienvenue en formant le vœu que la session pédagogique vous plaise et soit utile.

A. Pannatier

PAGE DE COUVERTURE: ATHÉNA

Le bas-reHef occupe une place importante dans la sculpturre grecque, que ce soit pour omer les surf.aces des édifices (frontons; frÏ's'es) ou c~lles des stèles funér/aires. Ce bas-relief se Nouve au Musée de l'Aoropole, à Athènes. On y reconna~t la déesse Athéna, à la foirs médi~ative et désinvolte, contemplant une stèle vue de profi[. On remarquera le camotère naturel de l'attitude et la souplesse des gestes: main gauche s"appuyant sur la, lance, main droite po-sée sU![ la hanche, pied repos/ant sur la pointe et soulevant le pan inférieur du vêtement (péplos). Tout le personnage est ré·misé pourtant avec les moyens extrêmement limités d'un bas-relief peu accusé, dont on admirera surltaut 1a souples'se dans le modelé du bras et du casque, et dans la grâce des plis du pépIas.

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Un pour nos

nouveau enfants

catéchisme du cours moyen

D~puis deux ans, une vingtaine d'équipes de prêtres, de cathéchistes et d',e~seIgnants de Genève, Vaud, Valais, Neuchâtel, Fribourg et du Jura, ex­penmer:tent auprès de quelque 400 à 500 enfants du cours moyen deux a~apta{rons du nouveau oathéchisme adopté en 1966 par l'ensemble des dio­~e~es de Fran~e. Au terme de leur expérience, ces équipes ont présenté aux eveques de SUIsse rom1ande, par l'intermédiaire de la Commission romande de, catéchèse, les ,résultJ~ts ~e leurs travaux. Nos évêques, après avoir consa­cre une long~le ,se'ance a l'~tude de ces conclusions ont décidé d'adopter le nouveau catechIsme françaIS du cours moyen pour l'ens'emble de la Suisse romande. L'adaptation choisie en principe est celle de Lyon.

Pourquoi un nouveau catéchisme?

, On parle dO~lC d'u,n nouvea~ catéc~lisme, pourquoi? Serait-ce que notre fOl auraIt change depUIS le ConcIle Vatwan II? Nullement. Notre foi catholi­q~e deme~re la même à travers les <siècles, oar nous croyons toujours ce que

1 Je~us-C~nst ~ous a révélé définitivem~nt 'au nom de son Père et qui est expri­me en re,s~~e dans le symbole des apotres. Le nouveau catéchisme n'apporte pas de ventes nouvelles .

. lvlais si notP~ foi de chréviens est toujours la même, il importe qu'eUe s'en­racme dal1!~ la. vre d'un monde qui évolue continuellement et, par conséquent, que le cateohIsme assure en même temps la transmission des vérités tradi­t1o~melles, et l'éduoation d'une foi confrontée avec la vie réelle d'aujourd'hui. ~l Importe que les J?-~uveaux manuels d:u oatéchisme aident effectivement les educateulis de la fOl a trouver les chemms les plus aptes à rejoindre l'intelli­gence et le c~~r de J'.enfant de 6, de 9 ou de 12 ans, pour l'amener à donner au message dlvm une réponse personnelle, vivante et sincère.

, p est ce~vai~ que les. an~ie:ls caté'Chismes ont fait leur preuve et qu'ils ont aId~ les ca~eChI!stes de ] adls a remplir leur mission d'éducateurs de la foi. Mats de meme que la pédagogie scol1aire a évolué et a nécessité la création d~ n,ouv:ea~x ma~uels I?ieux. ~daptés, à la, psychologie des enfants d'aujour­d ~UI, amSl la pedagog/le reJligIeuse s est egalement perfectionnée et eUe re­qUIert de nO~lV~a~x manuels qui nous permettront de mieux éduquer la foi chez nos oatechIses.' en, tenant compte de leur âge et de leurs possibirlités in­tepecÉU'e~le~. DemaIn, a nouveau, les manuel/s changeront: à mesure que la pedagogIe evo/luera, à mesure que l'e monde se transform'era . .

So.ulignons maintenant quelques-uns des aspects qui nous paraissent les plus nches dans ces nouveaux manuels adoptés pour le cours moyen.

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Nombreux textes bibliques et liturgiques

Ce qui frappe lorsque Pon parcourt le livre de l"enfant, c'est l'impor1Jance accordée aux textes bibliques ou liturgiques. Chaque leçon, en effet, déve­loppe un thème unique, à partir de deux ou trois extrai'1:s d~ la bible ou du mis,s'el, qui constituent véritablement les sources de l'enseIgnement et de l'éducation religieuse et non une si.'mple iHustmtJÎon. Ainsi, pour la leçon sur le péché oüg1neJl1 , on oitera le nexte de la Genèse et ceJlui de ~'Epître ~ux Ro­mains, pour Ira leçon sur l,a Vierge Immaoulée, divers extrmts de samt Luc et de saint Jean et le texte de l'Ave Maria2 .

Les textes de la bible sont pré s'entés aux eruanns dans une traduc1Jion qui leur permet de s'aisÏJr l'essentiel du message: les dé1Jai,ls qui pour,fiaient di'sper­ser leur attention sont omils. C'est le C3lS nonamment, pour le réoit de la Ge­nèse sur la flaute de nos premiers parents. Certains regretteront sans doute que des textes scripturaires, même évangéliques, soient ains,i «adaptés», voire tronqués. Nous pensons pourtant, avec les auteurs de ces nouveaux caJté­chismes, que cela n'est pas manquer de respect au texte sacré, maLs le servir respectueusement. En effet, comme l'éorit M. l'abbé Henri Riguet3 : «Nous avons tous constaté, un jour ou l"autre, que pour un enfant il y a des mots qui, au lieu de faire passer la paro'le de Dieu, donc de nourrir la foi, lui font, parfois biZiarrement, obstaole. Alors ces mons qui, pour le moment, ne por­tent pas mais arrêtent le message, omettons-les provisoirement. C'est à la fois respect de la parole de Dieu et respect des petits à qui dIe doit parvenir. L'es'sentiel, dans une inititation, religieuse ou non, n'est pas de tout dire, mais de ne rien dire qui risquerait d'être plus ttard contredit paT un errsteignement complémentaire. »

Les nouveaux manuels de l'enfant ne contÎ'ennent pas seulement des récits bibliques; on y ttrouve aussi de nombreux textes hiÛurgiquelS, teŒs que le Gloria, le Credo, la Préftace, le Sanotus, la Prière eucharisnique, des prières de l'As­semblée, comme celle des défunts, des prières tirées des Psaumes, des chants que les en~ants entendront à l'église. Cela per'met aux enf1ants, non seulement d'acquérir un vocabulaitre biblique et Hturgique, m'aiLs surtout de découvrir comment l'Eglise vit concrètement s·a foi dans lia li1:mgie.

Pourtant, certains ne manqueront pas de se demander, en feuil}lle1Jant ces nouveaux catéchismes: «Où sont les nombreuses quesüons qui faisaient le oatéchis'me d'hier?» En effet, la présentation par questions-réponses y est ré­duite, car le nouveau catéchisme propose aussi d'autres manières d'exprimer la foi, plus proches des réelles possibilités des enfants. Ceux-oi sont invités à mémoriser non seulement des ques,tions rédigées dans un langage qui est le leur, mais également des récits bibliques, des prières, des chants et de petits résumés des cause,ries qui leur ont été faites·. '

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1 C.M. 2, Vous serez mon Peuple, p. 13. 2 C.M. 2, idem, p. 28-29. 3 Dans un article paTU dans l'Ami du Clergé du 20 mars 1969, No 12, p. 203.

On programme axé sur l'année liturgique

, Une autre innovatio? d~ n~uve~u cours moyen, c'est l'ordonnance des theme~ sur le pLan de l annee lIturgIque, comme le ront d'aiHeufis dé]'à l

t , h dl' nf' . es ca ec Is'mes en usage ans e cours I efile'UJf: «Avec le SeigneUr» »Condu· . 1.. ' IS-mOi sur e chemm de ta maIson» et «Dans ta maison, fais-moi grandir».

C~rtes, auparavan~ chaque C'atéchis!e s'efforçait de préparer l'es emants aux fetes ?e La To;rs.st3ll'llt, de l'Immaculee Conception, de Noël, de Pâques et de .Pentecote, en s aIdant des manuel}ts en usage. «Mais trop souvent comm é~nt enco~e M. l'abbé .Riguet, dans l"artJiole cité plus haut, on avait hmpres~ s:on ~e ~Ul~re deux VOles p3l.fial~è:les: celle du programme à «voir», ceJUe de la ht~rgle ~ VIvre. Il nous arnvalt de lâcher l'un pour mieux garder l'autre.» Desormal~, les deux ~1stes se sont heureusement rejointes et elJe's passent de surcrOlt par l'es «pomts d"appui» de la vie quotidienne des enfants. Ainsi par exemple, c'est en reviViant leurs petites expéri'ences d'attente comblée o~ dé?ue, e? réf.léchislsant sur les préparatifs de Noë!l à la maÎ'son ou dans la rue qu Ils s,a:sl'Slsent le sens et perçoivent les dim'ensions du message des prophètes de l'AnCIen Testament et de l'arrivée du Sauveur.

<?,es nouveaux oa~échi'Smes, qui veulent amener les enf,ants à vivre d'une ~al1le're p'~us. él'~th~n~lque l~s gran;des étapes de Pannée liturgique - comme Ils, seront I~vltes d ~l'Heurs a le fmre durant le res;te de leur vie - et qui les preparent a receVOlr }tes sacrements de Pénitence et d'Eucharistie avec une ferveur S'ar:s cestse renouvelée, grâce aux motivatti'OTI's Hturgiques actuelles s~emblent b'l~n répondre à la première exigence de toute catéchès'e, l'éduoa~ tlOn de la fOl progre,ssant au rythme de la vie.

D'aucuns reg~etteront peut-être que ces manuels ne contiennent pas toutes les connalSStanc'e's que l'on trouv3lit dans l"anden catéchilsme aux 4~9 questio~s e~ répo?s'~s. Evidemment, et l"exrplication est radIe à donner. L an~Ie~ ,oateohlis.me etait CO??U, comme une 'petite ency~'lopéc1ie de toutes l~s reahtes et de toutes les ve~l~es de r:otr~ fOl. Il n'y avaIt donc qu'un seul l1v!e pour t~s les degres de l ecole pnmmife. Les auteurs du nouveau caté­chls'me ont ralt un auure choix pour des r'aisons pédagogiques; ris 011lt voulu surtou~ mettre en valeur ce qui est essentiel} pour de-s enfants de 9-10 ans ~e qu'l'ls peuvent assimiler et vivre à leur âge. OeJla ne signifie pas qu'on' Ignore le ~eslte. D'létÏ'llleurs, l'enseignement reIŒgÎleux et l'éducation de la foi ne ~e. termm~nt, ras à la fin de la dixième année. Les oatéchismes du degré supeneur qUl s elaborent actueltl'ement auront enCOfie l'intélfêt du nouveau pour les enfants qu~ auront derrière eux qurutre années de oatéchisme.

Souci pastoral et pédagogique plus conforme à la psychologie de l'enfant

~e. souci pastoral et pédagogique des nouveaux manuels du cours moyen est · eVldent. C;oll:tme les manuels du cours infériooT cités plus haut, les nouveaux oatechismes «Marche en ma présence» et «Vous serez mon

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peuple», utilisent ou suggèrent largement le langage total, les méthodes actives qui perme,ttent au catéchiste d'atteindre les enfants da~s leur vie réelle et de les amener à intérioriser profondément la Parole de DIeu,

Relevons tout d'abord le fait que les deux manuels de l'enfant peuvent rivaliser désormais, quant à leur présentation extérieure, avec res meiUeures manuels utilisés pour l'enseignement des branches profanes. Les enfants peuvent être fiers de leur Catéchisme.

Chaque leçon compœnd une ou plusieurs iHustrations pour concrétiser le fait de vie que viendra éclairer la Parorle de Dieu ou pour faire mieux revivre par l'enfant le récit biblique qui lui est proposé. Chaque manuel contient en outre des cartes en couleurs et des photos permettant de mieux s~tuer le pays et les localités où ont vécu les personnages de la Bible et en particuHer Jésus-Christ.

Ces manuels, bien que tous deux ordonnés se[on le plan de l'année liturgique, évitent les répétitions ennuyeuses. Les récits bibliques sont dif­férents d'une année à l'autre, ainsi que l'optique selon laqueBe les thèmes sont développés. Le manuel prévu pour la troi.sième année cherche avant tout à susciter chez l'enfant une réponse personnelle à l'appel de Dieu; celui de la 4e année, insi,stera sur la dimension communautaire de la foi. On pourra d'ailleurs utiliser ces manue1ls d'une manière cyolique, là où ~es enfants de 3'e et 4e années sont pris ensemble pour la leçon de oatéchisme.

A chaque manuel de l'enfant correspond un manuel pour le catéchiste: «Orientations pour le catéchiste.» Ces livres du maître donnent de préci'euses orientations doctrinale-s et pédagogiques pour les deux oause["ies et les aoti­vités prévues pour chacun des thèmes proposés. H's sont d'Ia~lleurs indispen­sables pour saisir et exploi,ter toutes les richesses des manuels de l'élève. Ils ne doivent cependant pas empêcher les catéchi's,tes de resrrer toujours à l'écoute des enfants et soucieux d'atteindre le but proposé, slans craindre les cheminements imprévus, les pistes neuves que l'Esprit révèle aux petits.

Education de la foi assurée avec la collaboration de tous les éducateurs

L'éducation de la foi, but premier de toute oatéchèse, ne saurait se limi­ter à un ens'eignement de connaiss'ances reügieuses assuré par des spécialistes, prêtres, catéchistes ou maît'res. Il s'agit d'une œuvre qui requiert la colla­boration intelligente de tous les éducCliteuIiS de l'enfant, et de l'enfant lui­même.

Nous avons déjà montré comment les nouveaux catéchismes tiennent compte des inté["êts et des pos,sibiütés de l"enfant à catéchis'er et comment les catéchilstes sont aidés par les manuels du maître, à pader à leur:s élèves dans un langage aussi total que pos,sible, un langage qui fait appel à toutes les ressources de leur être pour accueillir et intégrer dans leur vie la Paroie de Dieu.

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. <?es manue'ls d'orientation offrent encore le précieux , avantage de facIhter gpandement la collaboration entre le prêtre catéchiste et Iles insVÏitu­teurs ou in~tJ~.tutrices des classes o~ l'ens'eIÎgnement religieux figure au pro­gramme offIcreL Dans ce.s olasses, lil y avairt aSfsez souvent deux catéchèses parallèles: celle du prêtre et ceNe du maÎiÙfe, OClir il était diff,ioile de faire autrement. P'ClirfOÎ'S, il n'y avait qu'une seUile catéohè'se, celle du prêtre, ceHe du maître n'étant qu'un e~ercice de mémor1sation plus ou moins serville. Désormai's, dans l'esprit du nouveau oatéchisme, il ne d01t plus en être ainsi. Les maÎtJres qui ont partioipé à l'expér1menvation des nouveCliUX ~a~~els ont exprimé leur satisfaotion de n'être plus réduit,s à de simpies repetl'teur.s .. En effet, ces ~o'Uveaux manuels prévoi'ent pour chaque thème hebdomadaIife deux causenes et une ou deux séances d',activités· si l'une des oauseries est rés'ervée normalement CliU prêtre, l'autre causerie ~insi que les séances d'ractivités et de contrôle des tex>1es à mémoriSe[" reviennent au maître. L'unité du programme e,st ainsi CliS'surée.

Ajoutons que ces nouveaux manuels demandent aux oatéchistes eux­mêmes, p~êt~es ou laïcs, un approfond1S's'ement de leur foi peŒonrreiUe plus qu'un ennchlissement de connaissances, afin de pouvoir porter un témoignage véIllabl.e devant les enfants. N'importJe qui peut acquérk et tmnsmettre des connaIssances, même religieuses; quand il s'agit de SeTV'irr la croissance de la foi, c'est autre chose ...

Enfin les parents sont également invirtés à entre[" dans le jeu. A cet effet, les auteuTS du nouveau catéchisme ont prévu des fi'ches pour aider les p~rents à jouer leur rôle d'éduoatJeurs de la foi, qui ne se réduit pas non plUS chez eux à celui de simples répétiteurs. Les fiches l'es orientent sur ce qu'ils peuvent f,aire concrètement pour aider leurs enfants à vi'vre le ~es'sage qui }~ur a été tlfansmis au catéchisme. BHe.s leur Clippo1fitent ré gu­herement UI:e Information sur ce qui a été dit aux 'em1ants, des suggesltions pour leur duvlogue avec eux et elles leur proposent une réflexion sur leur propre. vie et une a~de rus crète poU!r leur prière, de s'O'I1te qu'd.'l'S puissent vivre leur fOl en harmome avec ce que vivent aotueHement leU!f'S enfants.

* *

y <:>ilà; les / a~peots qui nous ont partiClUJli~rement fVClippés durant les deux annees d lexpenence que nous venons de fmre avec ce nouveau oatéchisme d~ cours moyen. En gui1se de cono'lusion nous voudrions vo1'Ontieifs faire notres ces paroles de M. !l'abbé Rigue1:: «Ce qui nous paraît constituer le pas en avant ~écisif des n~)Uy.eaux manuels, c"0's1: de mettre encore plus ~e~temel!-t ces methodes (aotIve.s) au servrce d'uue aotivité supérieure et pnmor~lale: la vie de la foi.. Dés?r;mais noU!s sommes mieux outillés pour que, SUivant la. f'Offilule du Direotmre de Pa-slt'orale Oatéchétique, «~a progres­SIon des connmslsances serve la croiss1ance de la foi» (art. cité, p. 201).

F. Pralong SM

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Mathématique moderne:

LE POINT DE VUE DU PSYCHOLOGUE

Le psychologue et le pédagogue

Rémy Droz, assistant du professeur Piaget au Laboratoire de psychologie ex­périmentale de la faculté des Sciences de l'Université de Genève, développe ici, pour les lecteurs de Math-Ecole, quelques réflexions sur le renouveau de l'enseignement de la mathématique et sur ce que ce dernier implique au double point de Vue psy­chologique et pédagogique. L'été dernier, à Genève, à l'occasion du cours de la SSTMRS, Rémy Droz avait été l'hôte du professeur Walter Senft qui l'avait chargé de montrer comment la psychologie pouvait aider le maître de mathématique (1)

Les contributions de la psychologie à la pédagogie ne sont pas aussi spectaculaires que l'aimeraient les uns, ni aussi néfas{es et gratuites que le prétendent les _ aUNes. Les difficultés pour arriver à une coopération féconde entre la psychologie et la pédagogie sont essentieJllement dues au fait que les spécialistes de l'une et de i'autre discipline orientent leur érude de l'être humain et leur action -SUT Ilui à paflti1r de poiifi'~s de vue bien différents. Les psychologues s'intéressent, d'une part, à ce qu'on pounait appeler «le sujet en généra!», sans trop -se préoccuper des différences individuelles, parfois énonnes, et, d'Iau~re pafit, (souvent en tant que psyohoiogues-pfiati­ciens) Hs 's'intéres-sent à l'enfant ou à l'aduhe qui présentent des conduites situées légèrement ou fr'anchement 00 dehors de l'habituel.

L'éducateur, de 'Son côté, est confronté à un problème bien différent: il s'occupe, le plus souvent, d'enfants normaux, sains, dnférents les uns des autres. Son problème quotidien consiste à ens'eigner un certain savoir à chacun de ces individus. Cela permet d'laiH-euf'S de douter qu'i'l pui'sse Jamais exister des techniques d'instruction adaptées une fois pour toutes à n'im­porte quel enfant (si l'on veut bien faire abstraction du «dressage» qui prés'enter-ait évidemm-ent des avantages indéniables pour certains).

En ce qui concerne l'enseignement des mathématiques, tout le monde a pu COll'srtatr(~lr que quelque chose a changé à !J'école. C'est peut-être bien, en parti'e, grâce à cer'taines contributions de la psychologie du déveJloppe­ment que cette évolution a pu se faire. On sait, en effet, depuis trente ans, que les jeunes enf'ants comprennent fOJ1t bi'en certIains chapirtlre:s de la géométrie non-euolidienne et qu'irlrs 's'aisirssenrt certains aspects de la théorie des ensembles mieux et plus tôt que l,es quatre opérations de l'arithmé­tique classique.

Il y a, en fait, un pavaUélisme étroit 'entre le développement de la pensée enfantine et les théories de la mathématique moderne. Le psychologue rencontre le mathématicien et tous deux peuvent guider le pédagogue.

, (1) Math-Ecole, No 35, novembre 1968, p. 11.

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Le contenu de l'enseignement de la mathématique

Le contenu des progpammes ,soO'laires lest donc en tr'ain de se modifier afin de mieux s'adapter à ilia pensée spontanée de l'emant et afin de rendre renseignement plus efficace. L'ens'eignement va de l'avant. Qu'on me penn'ette, cependant, de faire à ce propos, quelques remarques.

l. Les programmes

Actuellement, de multiples efforts se font dans le monde entier pour développ~r d~ nouveaux pfiogrammes d'enseignement de la mathématique. La coordmatlOn entre les responsabl'es n"e'st 'cependant pas parr,aite et irl est fadle d~ c~nstater qu'ici ou là on a adopté des solutions divergentes, voire contradlctO'lTe5. Le 'séfiieux, l'honnêteté et la rigueur de ceux qui élaborent ces programmes ne doivent ni ne peuvent être mus en doute d'où cette évidence: plusieurs programmes différents peuvent êrtJre bon's et uüles. Il se peut que cervains programmes soient mieux adaptés à la mentalité de certaines régions ou à Ila tournure d'esprits de cefibains enfants voire même à oelle de certains maî'vres (car on a partoùs tendance à ~ublier que des différences individuelles n',existent pas seulement 'entre les enfants mais aussi entre les -maîtres, dont les «styles d'ens'e~gnement» peuvent di~ verger tout en étant parlaitement effioaces.

Le problème de la coordination des ens'ei:gnements se posera néanmoins un jour où fautre et ill convient de se demander dès à présent comment on. compte le résoud~e: unification parfaite et totale des progpammes (ce ~U1 ne. s~ra pas fa~iile) ou. développement de program'mes qui, tout en étant differenrts, serment. ,suffIsamment soup[es pour .assurer des ,adaptations locales et même personneJl[es (solution coûteuse et peut-être peu réaliste?)

2. Le négoce et les mathématiques modernes

Les mathématiques modernes commencent à devenir une «affaire». On connaît les répercus,sions pas toujouvs heureus'es de la commeTcialisation de l',enseignement program,mé aus'si faut-il} 'se demtandeiT à temps s'ill n'en sera pas. de. même pour l'enseignement des mathématiques. La profusion des pubhcartlOns plus 'Ou moins bi,oo faites dest!inées aux maî1lres aux enfants et même aux parents, l'Iabondance des «m'atéri'el1s éducatiTs», le gfiand nombre de recherches psycho-pédagogiques dont ooovaines 'as's'ez détachées du réel engagent à fai're preuve de ciIrconspeotion.

S'~l est vrai que des charlatans existent, que des commerçants tentent de faITe f'O~une, i'~ ,est égale~nent vTai que ces efTOfitJS multiiples et divers, donnent nal'S'sance a des solutlOns nouvel'les et originales dont l"enseignement peut largement fai,re son profit.

3. Les matériels didactiques

On a p~ c~OliTe~ i[ y a quelque temps, que .J'ère des mathématiques ~ouve~les oOlllcl'der.aIt 'avec oelle d'un m'atéfirel d~dJaotiqiUe «irdéaQ». QUeJlques inventIons remarquables dans ce domaine ont pu 1laire naître un tel 'espoir:

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1969

. d' dt" n'impœ-te quel contenu il existerait des matériels susceptiblese s a ,ap er a. . . d d'enseignement. Il n'en est rien cependant, et ceCI P?ur ~u mm~~ eux

raiso:,s; l~ meilleu~ ~aœr~l n~v:~~~;ie~ne:~~:s e';~~m~~ '.:'a~rae :;:~ ~~~fl~~ ;r;:QUu;a::;;;:p";;te ;u~l rootéri~l pauf enseigner d~ !!';;;:-; ~!f~~ et honnête. Des recherches récentes montrent que ce qU.I f ' d "tr

as tellement le matériel, mais, bien davanvage, le saVOIr- a~re "!l IDal ' e. p .' d gadgets» qu'on fera avancer l ense1'gnement. Ce ne sera Jamais avec es «, . ,.. .

Du oint de vue psychologique, il v'aut la peme d mSlster sur le fmt ue si lem loi de matériels divers, sur l~s.q~e~s i'e~a.nt I?eut e~erce: son

q . . / P d d' t " OIriande urrhte Il S'eraIt mutI~e, VOlre nefaste, actIvlte est s,ans oute une res b~ , • d . . , .:' , » l'enfant avec un matériel unique ,et, aussI. e ne J~mals

~i ~~:~~~~~~~ effort d'abstraction réel. (1) L'au~orité scolmre d~vralt /a~-"t t à l'enfant qui tous deux ont fmaiement le meme deSI'f

sureT au mai rre e. ' d rh rté maximale dans le ohoix d'élargir 'leurs connaissances, une marge e le. . " du matérieiJ., des activités scolaires et des savoirs qUl 'importent a un moment

donné.

4. Les techniques d'enseignement . . Dans les pays qui, depuis un certain ~em~s ~éj~, ont m~~~~;t la

mathémati ue moderne on a pu déceler, apres l'OptImIsme. du , u~ certain dé;enchantement. C"est que, si le contenu de l'enseIgnement" avaIt

ch,..angé, ILes tecnfhniqtues dIh' deaucrttieqn~eSto~J~~~~~ :~~é~ê~~:udi~;k~~~Se ~~~~i~:~

memes. 'es e 'an s se parce que ... l"oose·ignement reste verbaJl! .

Ces diffioultés sont dues, en parüe du moins, au fait qu~ de . no~breu.x maîtres onrt été insuffisamment préparés à leur~ nouv~He~ .~~ch~d Lt~nSel-

ement de la mathématique nouve1ù.e, l'e~plo~ des matene s ,1' ac 19-ues, ~ el à l'aotivité créatrice de l'enfant nece~'slt~nt un~ n?llve~le a~tltude ch~f le martre: adaptab~lrté, souplesse d'espnt, 1'ffiprOVlsat'lOn mrt:~1llIy~nte , sens de l'organi,sation, etc. La f,?rmattion des <~~aîtres ~~u;~~~~~rat~on «:~ seignement nouveau» e,st une tache ardue 9UI atten~ d ' d psychologues et des maîtres qui devront dl's~?ser ~ une gran e m>arge e llberté pour explorer les terres nouveUes de 1 educatIOn.

Rémy Droz

Chronique de la radio et de la télévision scolaire

Une civilisation ·de l'image Les hommes parlent trop, ils devraient dessiner davantage.»

. Goethe

. Boutade ou non, cette phrralSe de Goethe mérite réflexion. Aujour­d'hui, les hommes de:s,sinent davantage; pourtant, jlls parlent toujours rr-op.

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Est-ce que je n'hésite pas, moi-:même, à me livrer à de très littéraires digressions pour affirmer que nous vivons une oivilis1ation de l'image? Est-ce que l'on n'éprouve pas, dans tous les domaines, le besoin de traduire par des mots quelque sensation ou quelque art que ce soit?

Si l'on n'a jamais, d'une part, projeté un aussi grand nombre d'im,ages à la société, jamai's, d'autre part, n'a-t-on rédigé autant de textes à propos de oes i'mages. Jil n'est que de ,songer aux innombrables «exégèses» d'œuvres d'art: livres, article,s, interviews ...

Dans son liy;re Dialogue avec le visible, René Huyghe écrit: «Le monde moderne est sollidté, obsédé par tout ce qui est visuel».

N'en voul'ez-vous pas convenir? Ouvrez un livre paru récemment et destiné aux enfants. J'entends Un

vrai livre, avec un texte. FeuiNetez un autre ouvlliage, que vous possédiez quand vous étiez vous-même enfant. Et comparez!

Naguère, quelques des'sius au trait, parcimonieusement répandus dans le volume. Par-ci, par-là, de rares illustrations en couleurs, hors-texte bien sûr.

Maintenant, les couleurs foisonnent, les images sautent aux yeux, presque à chaque page.

Et la bande dessinée, donc! Oh! EHe ne date pas d'aujourd'hui. Mais quelle impoliuance n'a-t-elle pas prise! Tintin, Astérix, Lucky Luke, et j'en passe ... Sans parler de celles destinées - et réservées! - aux adultes: Pravda la survireuse, Barbarella, où l'image raco'leuse ne s"embafI1ass'e guèœ de mots.

Les journaux, qu'ils soient quotidiens ou hebdomadaires, attÎ'rent par l'image. Celiuains n'utüi.'sent le texte que pour at.rÜrer l'attention vers les documents photogpaphiques.

Quant à lIa publicité, elle ne tend qu'à frapper l'œil: «l'image, simplifiée, étalée, provooante, tonitruant de ses couleur's, et de ses formes ramassées» ... (René Huyghe) s'insèlfe dans Joe décor quotidien, nous accompagne, nous happe.

L'empris'e du cinéma n'est-elle pas due, en bonne partie du moins, à ce prestige de l'finage gigantesque, envoûtante, que Joa mobiEté rend encore plus attrayante?

L'œil es·t sollici:té de tous côtés. Et s,i le ci~adin aime à s'e replonger dans le silence de la nature, ill y trouve aussi, inconS'ciemment peut-être, Un mr.and «silence de .l'image», une vision li's'se, ras'suJ1ante, où l'alfbre seul rompt l'horizon, où la montagne calme par son uniformité, où la mer se répète, semblable à elle-même.

Si sialutaire que puilss'e être cette fuite, il convient de considérer ce monde où nous vivons tel qu'il sie présente. Il faut s'en accomm'Oder, 'Ou du moins l'appréhender d'une façon consoiente, avec une lucidité qui nous permet de survivre, de surmonter difficultés et dangers. 'Jiill'er la s'Ubs·tJantifique moeNe n'est pas qu'un préc'epte littéraire. Il vaut autJant pour l'image.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Et nous verrons que pour l'enseignant~ cette civi[isati0t; de l'imag~ est rkhe en profits, leçons, dans la mesure ou eHe ;st accepte.e, exhaiUJss/e~ / et non point ravalée, utilisée et non rej'etée; plutot que cr am.te , appifeClee.

Les enf,ants s'y complaisent. A nous de les éduquer au «,langage de l'image».

Robert Rudin

A CE PROPOS... DEUX EMISSIONS!

Des yeux pour voir

La télévision scolaire peut aider à cette compréhep~i0l! ?e ~'image, puÏlsqu'elle est image elle-même. Dans une nouveUe ~~ne /m'~1.it~1ee LE:S CLEFS DU REGARD, nous vous proposons une premlere emI'SSlOn basee sur deux constatations:

a) on ne sait paIS regarder; b) on ne voit pas tous la même chose.

Des yeux pour voir (tel en est le titre) s'Iadœs·se aux enfant,s dès 10 ans, malgré ' un commentaire un peu diffidle.

Dates: 31 mai 16 h. 15 3 juin 14 h. 15 4 juin 9 h. 15 et 10 h. 15

Le travail du bois

D'autre part, il convient de signakr une émission destinée aux en.fants dès 7 ans et dont les intentions pédagogiques figurant dans les fIches méritent d'être reproduites ici. On y verra que le souci d'expérimenter les nombreuses res's'Ources de la télévision est évident, et que le problème de l'image au service de l'école préoccupe les nouveaux réalisateurs de la TV scolai11e.

«Cette émission n'a pas comme but premier de donner à l'enfant des informations technologiques. Elle se propose de lui f,ai're ~bseif~er des image:s, des images de télévision bi'en différentes de ceUes qu'Il VOlt dans sa VIe quotidienne.

Nous avons voulu montrer I,e menuirsiôr d'aujourd'hui. Une fenêtre _ c'est souvent l'exemple choisi - se fabrique à l'laide ,de machines souvent compliquées. M,ais ces machines exécutent un travaH qui pO~'rif'a~t se f~i~e à la main. C'est pourquoi la présenta!tion de la plupart des machm:es est SUIVIe de celle de l'outil correspondant.

Dates: 7 juin 16 h. 15 10 juin 14 h. 15 Il juin 9 h. 15 et 10 h. 15

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Spécificité de la radio

Nous n'en sommes déjà plus au temps où la télévision condamnait la radio. Celle-ci, au contraire, depuis l'avènement de sa sœur cadette, a su beaucoup mieux se définir. Blle a tout d'abord développé son service musical. Bien souvent l'image n'appol1te rien à la musique, légère ou classique. Avec le prodigi'etlx succès du transis,tor, la radio offœ un décor sonore qui, s'i,l est néfaste au moment des devoÏJrs à domidle (lesquel,s sont tout autant néfastes pour la vie de ram~Ue .. ), est particulièrement agréable au chalet, en vacances, pendant les loi'sirs et les mornes heures du ménage. Se sont développées des chaînes musÏ'ca!les, et des progmmmes de variétés ou classiques que mon ami l'arti'slan, par eX'emple, écout'e dans son travail solitaire.

Autre avantage offert systématiquement par la vadio: l'information rapide et constante. Heure par heure, les ondes nous présentent l'actualité la plus fraîche, c'est-à-dire la pl'us brmante! RiVialité de vitesse où le son, pour une fois, gagne sur l'image!

Depuis peu - et l'on prétend que mai 1968 n'y est pas pour ri'en - l,a radio a pris conscience d'une néces'sité vitale: la culture. Même les chaînes pér'iphériques, à ~a fois dynamisées 'et li'mitées par l,a publicité, offrent aujourd'hui des émissions culrtureUes. On fait appe'l à des coUaborateurs de qualité, on limite à sa portion congrue la niai,se vacuité du blablabla qui était devenu traditionnel.

Nul doute que dans un tel conteX'te la radio scoiaire doit retrouver un second souffle. Mais dans quels domaines?

La musique. Nous l'avons déjà laissé entendre.

L'histoilfe. Dans ce qu'elle comporte d'évooartions. L'image preCIse, impose; el,le limite ce que nous pouvons concevoir. Il suffit de rappeler les déceptions que nous avons ren'contrées lorsque, après avoN- lu un livre dont les héros et les faits s'étaient des'sinés dans novre imaginati'On, nous tombions ensuite sur des i,tlusrtratrons qui nous choquaient parce qu'elles ne correspondraient pas à notre «cinéma intérieur».

Les hiJstoin~s pour les pei'vs. P[écisém'ent par l'élément suggestif du son seul.

Certains reportages où l'on ne gagne rien à voir la tête du monsieur interviewé!

Les biogl1aphies. Le développement futur des techniques, et les prospections dans tous

les domaines. La lÏtste n'esrt pas exhaustive. Il suffirait d'étudier sérieusement la chose pour comprendre l'importance

que prut œtJrouver la radio.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Pour reprendre l'article de Madeleine-J. MARIAT dont nous avions déjà parlé, relevons sa conclusi'On, qui sera pour l'instant aussi la nôtre: «La radio possède le pouvoir de retenir l'attention des enf'ants et de dé­velopper h~urs facultés imaginatives, et constitue un instrument incompar,able~

au service de l'enseignement.» R b t R d' o er U III

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

AMICALE DES INSTITUTRICES DU VALAIS ROMAND

Le 20 avri'l, l'Amica:le des institutrices du Valais romand se faisait un devoi,r et un honneur de témoigner, à son tour, sa recomraiss1ance à Monsieur Marcel Gross qui fut pendant 16 ans le chef dynamique et efficient du Département de l'Ins'truotion Publique.

Un déjeuner au sommet des vignes sur la route de la Forclaz, au restaurant Bel'levue, Je bien nommé, réuni'ss'ait Madame et Monsieur Gross, Mons,ieur Pannatier aux membres du Comité de l'Amioale.

Au cours de cette réunion intime, notre reconnaissance s'est exprimée sans efforts oratoires, simplement, dans l'évooation de ces années de travail consacrés par Monsieur Gross au service de l'édu0él'tion et de l'instruction en Valais, comme aussi à la revalorisation de la fonction d'enseignant. Le lieu étant évocateur de souvenirs il fut aussi rappelé qu'il y a 16 ans dans un site très proche, à Plan-Cerisier, les responsab1es des As'sociations pédagogiques de tous les degrés du Valais romand prenaient congé de Monsieur le Conseiller d'Etat Pitte'loud au cours d'une agape vigneronne et lui remettait un souvenir commun tout en prenant leur Pl1emier contact «officiel» avec le nouveau chef du Département: Monsieur M'arcel Gross.

Pour continuer la tradi'Ûion, la benjamine du groupe, Mlle Zufferey, lui offrait un souvenir tangible de notre gratitude. Monsieur Gross ému, voulut bien nous dire combien notre compréhension lui fUit précieuse, il rappela le dévouement sHenoieux, discret mai's combi'en imporrtant du corps enseignant qu'il compara à une sorte d'acti'On s'acerdo1:lale, avec in­sistance il demanda que dévouement et compréhension soient reportés sur le nouveau chef du Département.

Et c'est dans une euphorie toute de regret, comme devant les dépalfts et les séparations que s',achèvera cette journée de la reconnaissance.

-/:( * -/:( La secrétaire du jour profite de cette occasion pour rappeler que Sierre

a accepté d'organiser la rencontre amicale de 1969. Pour qui connaît les possibilités et l'initiative de nos coLlègues de la Noble Contrée, c'est un gage que l'Amicale 1969 surpassera ceUe de 1968 bien qu'elle fût de l'avis unanime, une réussite.

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Département de l'Instruction publique

du Canton du Vallais

XXVle Session pédagogique d!l été

du personnel enseignant

Sion

18-23 août 1969

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1969

A. Obligation de suivre les cours 1. Les cours de perfectionnement sont obligatoires pour les instituteurs

et tes institutrices candidats au brevet pédagogique. Ils tiennent lieu de prestation annuelle exigée selon le règlement de l'Ecolle normale.

2. Des travaux particuliers seront exigés des maîtres empêchés poU[ des raisons val.ables admi'ses par l'e Département (maladie, service militaire) de 'suivre les cours prescrits. Ces maîtres ont l'obligation de s'annoncer au Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager jusqu'au 15 juin 1969 au plus tard ou dès le moment à partir duquel l'empêchement est connu.

3. Les maîtresses ménagères candidates au diplôme pédagogique ont l'obligation de s'inscrire au cours No 27. Ce'lui-ci est éga:lement re­commandé aux autres institutrices de l'enseignement ménager qui ne participent pas au cours No 22. Selon les indications déjà données par Mlle Curdy, le cours No 22 doit être fréquenté, dans la mesure du possible, pa'r une maîtresse de chacune des écoles ménagères du V 3!lais romand.

4. Le cours de chant No 18 se dérouler,a du 4 au 9 août 1969. Il est destiné:

aux maÎt'res qui seront au service militaire pendant la s'es'sion péda­gogique généraie; aux autrôs maîtres et maîtresses empêchés pour des raisons di­verses de prendre part à la ses,sion ordinaire;

- à ceux et à celles enfin qui ont le désir de se pedeotionner spédale­ment dans cette branche.

S. La semaine pédagogique est en ou'bre ouverte à tous les membres du corps enseignant qui sont ins'tamment invités à y parüciper.

6. Les personnes qui s'insorivent à lia session pédagogique s'engagent à suivre les cours avec ponctualité et régularité.

B. Remarques générales 1. Les transferts d'un cours à l'autre ne sont pas autorisés. Ils compiiquent

l'organisation et gênent le bon déroulement du travail. S'inscrÎlre après réflexion.

2. Les maîtres de l'enseignement secondaire et de l'enseignement profes­sionnel qui désirent participer à la ses-sion y sont admis aux conditions normales.

3. Pour autant qu'il y ait des places disponibles, les enseignants 't t

.. , 1 e rangers au ctan on. peuventdpartlcflper a a semaine valaisanne de perfeotionnement con re pmement une manoe de Fr. S. 90.- (inscription pOlir-t·, · f f' / / ' UI IClpa-Ion aux rms generaux). Le logement et la pension l'eur sont f . su~ demande (voir buHetin d'insoription) pélif les soins du Départ~:~~~. Pnx de la pension et du logement en commun pour la durée du c . Fr. S. 80.-. ' ours.

Un buBei?- de ve~sement sera envoyé en temps utille à ces par.ticipants ~uxquels Il est ~:)ten recommandé de ne s'acqui,tter des frais d'inscrip­t~on ou de penSIOn qu'après avoir reçu du Département l'avis d'admis­SIon "au cours. Tous les parements devront par cont're être ftait,s jusqu'au 5 aout 1969 'au plus tard.

4. Le Dé~taJ.rt:ement assumera pOUT les participants vaolaisans, les frais de penSIOn .et de logement aux écoles normales et dans d'autres établis­sements déSIgnés par 'la direction des cours.

Il est t.o'llltefois ,f'~co:n~J1Iandé aux maîtres et maÎtreisses habitant Sion et l~s vIHages penphenques, de prendre à domicirle dans la mesure du pos-slble, le repas de midi. '

5. Les con.d~cteurs de véhioules qui se rendent à l'école normale des institu­te~rs utIhisent le parcoUiliS avenue Ri,tz - route du Rawyl et rangent ~eurs VOItures aux empJ~cem'~n:t~ suivants: cour de l'éco~e normale, Cour située sous le~ d<:ss.es d apphoatIOn, cour du petit séminaire. Vei:l'ler à laisser les entrees lIbres.

6. Ave.c un avis d:~dm~ssion, les participants recevront vers le 20 juiillet la lI~te du matenel a prendre par s-ection, ainsi nue les dernières l' : tructIOns. '"1 ns

Doivent être apportés obiigatoirement par tous à la session: - le programme de la semaine pédagogrque; - le recueil «Chants de mon pay's», édition 1967; - le matérie'l néoesslaiTe pour écrire et des-siner,

c. Remarques concernant l'inscription

1. Tous les pa.rÜciJpants au cours de perfectionnement doivent s'inscrire dans les delrus? au moyen, du buhletin approp11ié. Des exem~~aI,re~ ~upplementaiTes du programme des cour,s et des fo~ules d 1llS0nptIOn, peu.vent être o?~enUis sur d'OO1fande auprès du SerVice oantonal de 1 enseignement pnmaiœ et ménager.

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1969

2. Afin de permettre une répartition équilibrée ?es p,:rticipa?~s ~ans les différentes seotions, trois cours à option dOivent ~tre ~esIgnes dans un ordre préférentiel dégressif. La direotion de la sessl'~n tIr~nd.ra compte des désirs exprimés, ceci s,elon l'ordre d'a:l1rivée .des IllscnptlOns.

3. Le délai pour s'annoncer prend fin I~ 15 juin 1969. Prière est faite à tous de s'y tenir rigoureusement. MercI.

4. Les professeurs de l'enseignement secondai~e adressen~, leur inscr~ption, dans le délai fixé, et au moyen du bullet:m approp~le, au ServIce de l'enseignement secondaire, Etat du Valais, 1951 SIOn. Les maîtres de l'enseignement profes:ionne~ s:inso~ivent ,~ans .le même délai et par le même moyen, aupres des dIfe.ctlOns d etabbssements d'enseignement professionnel. Quant aux autres participants, nous les prions d'envoye[' les buHe-

tins à l'adresse suivante: Service de l'enseignement primaire et ménager Département de l'Instruction publique Etat du Valais 1951 Sion

D~ Cours de mathématique Monsieur François Brunelli, professeur au Collège de Sion~ a. bien

voulu écrire une introduction aux cours de mathématique; nous lm ,lmssons la parole.

Initiation à la matématique moderne

«Il faut insister su'r le rait qu'intuition et rigueur, co~1Jr·~irement à, ~n préjugé assez répandu, ne s'opp~sent ~as, que leur,.a.Jlia~oe ~ntlme caro.c~ense le vrai mathématicien chez qm la nchesse de IlffiagIn~tlOn ne s~ se1?are jramais de la probité du raisonnement.» (A. Revuz, III «MathematIque moderne, Mathématique vivante», a.C.D.L., 1963).

La mathématique est une science en constant devenir; son histoire est jalonnée de temps d"apparent immobilisme ou d'accélération :plll:s O? moins acoentuée. Bon nombre de concepts étudiés dans les ou,vrages lnvl!tu1les «Mathématique modernes» sont au moins centenaires. Qu'il suffise ici de mentionner trois mathématiciens du siècle derni1er:

Evariste Galois (1811-1832) un françai,s; Georges Boole (1815-1864) un 'anglais; Georg Cantor (1845-1918) un russe, ,.

dont les noms sont liés respeotivement à la théorie des groupes, a la logIque mathématique et à la théorie des ensembles.

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...... ------------------------_.~

L'immense effort de synthèse qui a suivi a pour conséquence de pro­fondes modifications de structure dans l'enseignement de la mathématique à tous les niveaux: depuis les années 60 de notre sièole, un point de non­retour est atteint, et c'est à la fois la chance et le drame des enseignanrts, mais seulement une chance pour notre jeunesse.

Le Dépa1.1tement de l'Instruction publique, conscient de ce mouvement irréversible, a décidé d'inscrire au programme de la semaine de perfection­nement 1969 des colloques d'initiation à des chapim-es de mathématique moderne.

Afin de constituer des groupes de travail si possible homogènes, H est demandé aux participants de remplir une fiche spécirale: un cours pour «initiés» est prévu, destiné aux enseignants qui connaissent déjà quelques éléments de la terminologie ensembliste. Le programme de ce cours sera axé sur les relations et Ira structure de groupe, en partiowIrer dans l'ensemble des entiers et celui des rationnels. Pour d'autres groupes de travail, ce seront les premiers pas dans cet univers enchanté - il l'esrt en tout cas pour les enf,ants qui y sont entrés - de la mathématique contemporaine.

Qu'il soit entendu de prime abord que ces cours théoriques ne seront pas en prise directe sur une pédagogie de l'enseignement dans les premières classes - d'autres colloques envisagent cette orien~ation - et que d'autre part, ils ne veulent et ne peuvent être qu'une initiation: puissent-ils être une piste de départ sur une remise en question de la pédagogie de l'ensei­gnement mathématique à nos enfants.»

Ainsi donc, comme l'indique le texte ci-dessus, pour lequel nous re­mercions M. Brune1li, les cours de mathématique seront divisés en deux parties. L'une, théorique, peut être intitulée «Initiation à la mathématique moderne». Les groupes de tra\liai,l seront fO'llmés par nos soins, d'après les renseignements obtenus au moyen du questionnaire que chaque parti­cipant voudra bien t'emplir et nous retourner avec le bulletin d'insoription.

L'autJ:1e partie est axée sur l'enseignement. Ici, les participants devront indiquer le cours qu'ils choi'sissenrt.

la E. Initiation , a peinture

Dans le oadre des activités marginales, seront o-rganisées des VISites commentées de l'Exposition inrte['llationalre des peintres rhodaniens d'au­jourd'hui. Nous ,citons à 'ce suJet un passage de la lettre que nous a adres­sée le Dr Hermann-Miohel Hagmann, respons'cvble de cette exposirtion.

«Ainsi que vous me l'avez suggéré, vous avez donc l'intention de prévoir dans votife ses'srion une «Initiation à la Peinture» qui rempi'acerait par exemp1e l' «Initiation au Oinéma» de la dernière fois.

Cette exposition 'est organisée sous l'égide des XXVHes Fêtes et Congrès du Rhône, du 29 juin au 28 ,août 1969, et s'Ous le haut pakonnage de

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1969

M. André Chamson de l'Académie française. Ge dernier assume la Prési­dence d'honneur d'une Commission artistique flmnco-suisse composée d'émi­nentes personnalités du monde af'~üstique fr'ançais et suisse et chargée de sélectionner plus de 50 artistes rhodaniens. Ce qui sera passionnant, c'est que ces artÏlsJt:es, qui exposmont leurs œuvres récentes, seront représentatifs de toutes les tendances de l'art contemporain, qu'il s'agisse de fart figuratif, néo-figuratif, géométrique, abstrait, cinétique, pop, etc... H s'agira donc d'une Exposition très vivante et non pas d'un salon et d'un musée figé. Nous avons d'ailileurs l'intention de tout faire pour qu'iQ y ait une participation aotive du public, notamment par l'insüvution d'un prix du pubiic, d'un bar décoré d'une façon artistique, de visites commentées etc. Un luxueux catalogue sera édité à cette occasion et pourra êt'fe vendu à un prix très favorable (Fr. 4.-) grâce à la générosité de certains donateurs.

Comme convenu, nous mettrons naturell'lement à votre di,sposition plu­sieurs pers'onn ali tés pour la visite commentée des parpticipants de votre Session. Enfin, il est entendu que ces derniers bénéfideront d'un prix d'entrée réduit.

Des indications plus preCIses seront encore communiquées au sujet de cette exposition qui aura lieu à Sierre. Afin qu'i~ nous soit possible d'orga­niser les visites, nous prions les participants qui s'y intéressent de vouloir bien le signaler sur le bulletin d'inscription.

F. Radiophotographie La ligue valaisanne pour la lutte contre la tuberculose organi,se cette

année, pendant la session pédagogique, chaque soir, de 16 h. 15 à 18 h., des séances de radiophotographie.

Ainsi, les participants pourront s'y rendre selon des indications que nous communiquerons dans le courant du mois de juiHet.

G. " sommaIre Lisle et des cours particuliers

COURS CATÉCHÉTIQUES

Cours No 1 Pour les enfants de cinq et six ans Professeur: MUe Françoise Destang, responsable du service de la formation chrétienne des tout-petits, Centre National de l'enseigne­ment religieux, 3, avenue Vavin, Paris VIe.

Cours No 2

Cours No 3

Thèmes d'étude: 1. Connaissance de l'enfant et éducation de la foi' 2, La prière du petit enfant; ,

3. Thèmes de vie, activités scolaires et éducation de la foi' 4. Education chrétienne du sens des autres. '

Il y aura des temps de conférences, des temps de recherche par carrefours et des temps libres réservés aux questions des éduca­trices.

Cours biblique et catéchétique au degré inférieur (7-9 ans)

Profess~ur:, ~lIe ~dile Dubuisson, professeur à l'Institut Supérieur de Catechetlque a Paris, 89, rue Jean-Jaurès, 93 Noisy-le-Sec France. '

A partir des livres: «Conduis-moi sur le chemin de ta maison» e.t «Dans ta maison fais-moi grandir», livrets pour l'enfant et hvres du maître, on recherchera ce qu'est «faire le catéchisme»: - Comment f~ire une causerie, une célébration, des activités;

comment preparer une «semaine» de catéchisme' Rechercher quelle initiation biblique et liturgique e~t donnée aux enfants au cours de l'année;

- Rechercher comment rejoindre les enfants dans leur vie de tous les jours.

Ce travail se fera en 4 équipes de 5 à 6 membres. Dans un 1er temps, chaqu,e ~quipe travaillera sur les documents, dans un 2e temps; les 4 eqUIpes du cours se réuniront pour mettre en commun les resultats de leur analyse et en dégager les points les plus importants.

Cours de formation biblique

Professeur: Rd Père Vincent Gizard Lumen Vitae 184, rue Wa-shington, Bruxelles. '

Ce. cours est un prolongement et un approfondissement de celui ~m a été donné ~'année dernière par le Rd Père Schweitzer. Il s a~resse aux enseIgnants des différents degrés, prêtres et laïques qm .Y trouveront tille occasion de renouveler leur enseignement à partIr des textes de la Bible.

COURS DE MATHÉMATIQUE '.

Partie pratique (indiquer ,le No du cours 'Choisi)

Cours No 4 Pour les maîtresses des classes enfantines

Professeur: Mme Yvonne Savioz, institutrice, Platta, 1950 Sion.

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Cours No S

Cours No 6

Cours No 7

Pour classes de 1re année

Professeur: 1950 Sion.

Mme Madeleine Mayor, institutrice, Sous-le-Scex,

Pour classes de 2e et 3e années

M. Gastoll Guélat, maître d'application, 2900 Por­Professeur: rentruy.

Pour classes de 4e et Se années

L . Mantl'lle'ri, institutrice, 2, rue Munier-Professeur: Mlle OUI se Romilly, 1206 Genève.

Partie théorique (remplir le questionnaire)

Cours No 4a

Cours No Sa

Cours No 6a

Pour maîtres non initiés

Professeur: M. Gérard Pralong, professeur à l'Ecole supérieure

de commerce des jeunes filles, 1950 Sion.

Pour maîtres initiés

Professeur: M. François Brune iii, professeur au Collège de Sion,

rue du Sex 32, 1950 Sion.

Pour maîtres avancés

P f . M Charles Burdet professeur de mathématique, 1 rue ro esse ur. . , . . Tolstoï, 1203 Genève, président de la sous-commISSIon romande

de mathématique.

COURS DE TRA V AUX MANUELS

Cours No 8

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Cours de vannerie pour débutants

f L a Crettaz, 1967 Bra-Professeur: M. Paul Glassey, pro esseur,

mois. Cette activité permet à peu de frais la réalisation d'o.bjets, plai­sants et utiles. Elle favorise la concentration et met en J~u l effor~ musculaire des deux mains Elle est accessible a~. fIlles a~ssI bien qu'aux garçons dès l'âge de 9 ans environ. N eXigeant qu un outillage restreint, elle est réalisable partout.

Cours No 9

Cours No 10

Cours No Il

Travail du papier, carton, raphia et rotin léger

Professeur: M. Paul AlIégroz, professeur, 3941 GrÔne.

But du cours: Formation technique permettant l'enseignement de la construction de petits ouvrages avec un matériel réduit, au degré primaire. Connaissance de l'outillage et l'utilisation des matières suivantes: papier, carte, carton, toiles, colle, raphia, rotin, croisé, sagex, papier peint à l'alcool, etc.

Développement de l'initiative personnelle et du goût.

Pmgramme: Confection d'objets montés en papier, cartonnage, papiers peints et toiles. Préparation de fonds en rénovit et croisé pour rotin léger. Travaux en raphia et sagex.

Ouvrages manuels féminins au degré inférieur

Professeur: Mlle Angèle Rossier, maîtresse d'ouvrages, 1913 Saillon.

Etude du programme de 1re, 2e et 3e années.

Ouv.rages manuels féminins pour maîresses du cours 1965-1966 et pour autres maîtresses

Professeur: Sœur Jean-Marie, Ecole normale, 1950 Sion.

Programme: - Etude des diverses parties du pantalon de garçon; - Etude et exécution d'un travail au crochet national.

COURS DIDACTIQUES DIVERS

Cours No 12

Cours No 13

Cours de français au degré inférieur

Professeur: Mme Mina Hubert, institutrice, chemin des Collines 28, 1950 Sion.

Nous essayerons de voir ensemble comment on peut renouveler l'enseignement du français, depuis que l'enfant entre à l'école - 5, 6 ou 7 ans - jusqu'en 2e année:

Jeux d'observation, apprentissage de la lecture, grammaire, voca­bulaire, textes à trous, textes libres, élocution, poésies, centres d'intérêt (fiches ou jeux).

Pour animer un tel cours, nous apprendrons des chants à la portée de nos petits.

Le français au cours moyen en vue de l'école secondaire

Professeur: M. Fernand Deslarzes, instituteur, Pratifori 35, 1950 Sion.

2S

Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Cours No 14

Cours No 15

Cours No 16

26

. loitation de thèmes autour desquels Pra tique du texte ILbre et ~xp. . s' insèrent les différentes dlSclplmes. " , A

. . . 't " présenter un centre d mteret dont Chaque participant est mVl e a 1

, . . d 'toute satisfaction dans sa casse. il a l'expenence et qUi a onne .

. lt' opiés par les soms du Les différents travaux sont ensUIte mu IC DIP et remis aux participants. Afin de permettre un choix de centres suffisa,r:nme~t .v~le, le titre des thèmes doit être annoncé au moment de 1 mscnptlO .

L'école de la vie - et les moyens audio-visuels du Général­

Professeur: M . Edgar Sauvain, instituteur, avenue

Dufour, 2500 Bienne. . f 'l t à la base de ce cours

L'exploitation pédagogique du 1 m es . ui ermettra aussi de traiter pratiquement les questlOns. de .

q p " t nt sans oublier la mampulatlon des rises de vue et d enregls reme , . "

p . 1 b" des moyens audlO-vlsuels, c est divers appareils. Par e laiS il . d"d 1" . t s le trava ID IVl ua Ise l'orientation de notre enselgnemen ver . , .

, 'pes' c'est aussi l'initiation au langage cmematographlque et ~ar eqUi , d'expression. Les films «Journal de bord» et a un nouveau moyen , . ' 1' avec «Géographie et Calculs vivants», tou,mes pal ?es e eves, illustreront les phases d'un enseignement pres de la vie.

Radio et télévision au service de l'école

f . MM Robert Rudin et Louis Barby, Télévision ra-

Pro esseurs . • , mande, 6, place des Eaux-Vives, 1211 Geneve 8 ..

Pour des moyens audio-visuels au service des ens.elg~~nts.. . . fons de masse peuvent-Ils s mscnre effi­

Les moyens de commulllca 1

cacement dans notre enseignement? , . .. , La radioscolaire: son passé; la situation présente; sa SP~CI~lc~te (par

, 1 '. ). 1 magnétophone ou les emlSSlOns en rapport a la TV sco aue, e cassettes; audition de deux émissions. . ,

, 'f' 't ' (par rapport au cmema sco-La télévision scolaire: sa speci ICI e , . , ,. laire)' situation à l'étranger et en Suisse; elabor~t.lon dune ,emls­

. . ' collaboration enseignants-spécialistes-techmclens; les etapes sion. d" .. de la réalisation; vision d'une dizaine emlSSlons.

Cours de pédagogie spécialisée Professeur: Mlle Axelle Adhémar, conseillère psycho-pédagogique,

11, chemin des Grottes, 1700 Fribourg. , Dans chaque classe, certains enfants présentent des p~oble~es éducatifs particuliers. Le but de ce cours est de rensel~er b es maîtres sur les plus fréquents de ces problèmes, et de rec erc er,

1

Cours No 17

Cours No 18

par une réflexion commune, comment mieux dépister, comprendre et aider les enfants-problèmes.

Au programme: l'observation des élèves. Le retard mental. Les troubles du langage. Les troubles de la lecture et de l'orthographe (dyslexie). Les gauchers. La nervosité chez l'enfant. Les pro­blèmes familiaux et leurs répercussions sur l'école. Les sanctions en éducation. La personnalité de l'éducateur.

Les sujets seront présentés dans des exposés, et approfondis dans des discussions de groupe.

Stage de perfectionnement à l'intention des éducateurs

Responsable: M. Jean-François Salberg, psycho-sociologue, 32, boulevard des T ranchées, 1206 Genève.

Ce stage est résidentiel. Il se déroulera dans les locaux du Home St-Raphaël à Grimisuat.

Objectif du stage: Préparer les éducateurs à participer activement aux réunions (colloques, groupes de discussion, etc.) qui se multiplient dans les institutions, afin de permettre à chacun de contribuer efficacement aux objectifs de ces réunions, et accessoi­rement, les préparer à leur animation.

Méthode: Exercices de discussion sur des thèmes proposés par les participants.

Débats.

Courtes interventions théoriques.

Cours de pédagogie musicale par le chant (du 4 au 9 août 1969)

Professeur: M. Joseph Baruchet, professeur, 1950 Sion.

A) Etude d'une méthode d'enseignement musical basée sur le chant

Ce cours est élaboré à la lumière des principes pédagogiques les plus modernes . Il s'inspire du principe suivant: «Vivre d'abord, prendre conscience de la vie, vivre consciemment».

On s'appuie constamment sur l'expérience sonore, vécue dans le chant (synthèse inconsciente) pour tenter d'aboutir à une réa­lisation sonore personnelle de l'élève dans la lecture et l'écriture musicale (synthèse consciente) en passant par un long stade de travail analytique comportant des exercices tendant à une prise de conscience toujours plus aigue et plus précise des éléments fondamentaux de la musique: hauteur - durée - intensité - timbre. Par un entraînement progressif et suivi, l'enseignement portera son effort sur chacun de ces éléments séparés, soit:

a) Eveil et développement du sens mélodique, modal et tonal; b) Eveil et développement du sens rythmique;

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Cours No 19

Cours No 20

Cours No 21

28

c) Eveil et développement du timbre vocal; d) Eveil et développement du sens esthétique. . .

l,· t tendra à réaliser le plus vIte possIble En outre, enselgnemen le truche-la synthèse des quatre éléments fondamentaux par

ment du chant, soit: a) Exercices de synchronisation mélodic?-r.yth.mique; b) Exercices d'assouplissement et d'asslmIlatlOn. ., B) Essai d'élaboration d'un programme comport~nt la matl~r:

. l' . pour chacun des trois degres de scolante mUSlca e a enseIgner , accompagné d'une notice pédagogique propre a chacun de ces

degrés (Leçons types).

Cours de dessin «Caran d'Ache»

Professeur: M. Jean-Paul Pfefferlé, maître de dessin, rue du Rhône

2, 1950 Sion.

Programme: Utilisation de la couleur

a) Emploi du Néocolor et ses techniques - Technique de base

Peinture au Néocolor (térébenthine) - Utilisation du chablon

Néocolor à chaud Scraffito (gr a ttage)

- Vitrail _ Batick, fonds rugueux et diverses autres

b) Emploi de la gouache et initiation à la couleur Exercices pratiques

c) Emploi du Fibralo.

techniques.

Cours de gymnastique, degré moyen et supérieur

Professeurs: MM. Samuel Delaloye et Paul Curdy, 1950 Sion.

Ce cours s'adresse aux instituteurs et institutrices enseig.n~nt la gymnastique des classes d'élèves de ~O ans. et plus. Les matmees seront consacrées au travail de base: educatlOn de la tenue et d~ mouvement (en partie avec accompagnement :nus~c~l, gy~nast1-que pour filles) - athlétisme - jeux. Les a?res-mldl se deroule­ront dans le terrain (orientation, évent. natatlOn).

Cours pour maîtres de classes à tous les degrés

Responsable: M. René Zufferey, instituteur, Mayoux St-Jean. Collaboration de M. Gaston Guélat.

L'enseignement du français en classe unique.

Cours No 22

1. Grammaire:

a) élaboration des programmes mensuels à partir du program­me officiel; b) groupement d'âges; c) leçons types.

2. Vocabulaire, analyse, etc., selon le schéma adpté pour la grammaire.

POUl' maîtresses ménagères Littérature; problèmes d'information et d'orientation pro­fessionnelles

Professeurs: Révérende Sœur Emmanuelle, professeur, Ecole nor­male des filles, 1950 Sion.

M. Rémy Abbet, directeur de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, avenue de France, 1950 Sion. 1. Littérature:

«Une nouvelle sensibilité littéraire dans le roman» L'étude pourrait se subdiviser en trois parties, à savoir

Rupture avec le roman traditionnel; Refus du cadre et des explications logiques; Refus de l'analyse psychologique et de toute préoccu­pation métaphysique.

En conclusion, une comparaison s'impose, entre le Nouveau Roman et le cinéma-vérité, de même que se pose la question: cette nouvelle forme de littérature est-elle un retour à l'exigence, ou une voie vers la décadence?

2. Problèmes d'information et d'orientation professiOimelles qui pourraient se subdiviser de la façon suivante:

- Structure actuelle de l'orientation professionnelle. Ce que les jeunes filles peuvent en attendre, visite de l'Office; L'école et la vie professionnelles;

Information et orientation au service des écoles ménagères; Possibilités et limites de la collaboration entre les écoles ménagères et l'Office d'orientation professionnelle; Orientation professionnelle et orientation de vie.

COURS DE FORMATION ET DE CULTURE GÉNÉRALES

Cours No 23 L'utilité et le sens réel de la musique

Professeur: M. Jean Daetwyler, Pradec, 3960 Sierre.

Avant l'invention de la radio et des moyens audio-visuels, la mu­sique était une rareté. Seules les chorales et les fanfares locales diffusaient un répertoire restreint.

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Cours No 24

Cours No 25

30

Le disque, l'audition radiophonique et surtout la télévision bai­gnent littéralement la société moderne dans un flot sonore continu. Mais ce qui manque aux auditeurs, c'est une échelle des valeurs . Le public, et surtout la jeunesse, écoute indifféremment ie

meilleur et le pire. Dans une série de conférences sur un ton familier et surtout de dialogues avec les maîtres, Jean Daetwyler se propose d'expli­quer le sens de la musique, son langage, ses tendances passées et modernes et surtout son évolution. Le tout sera souligné par

des exemples concrets. MM. Léon Jordan, Paul Bagnoud et Nicolas Lagger ont bien voulu prêter leur concours à cette tentative et se sont engagés à parler de leurs expériences dans le choix des disques et des chansons susceptibles d'être utilisés pour un enseignement efficace et

moderne. Mais, il s'agit essentiellement de vues générales sur la musique qui permettront aux maîtres d'orienter la jeunesse et de lui faire saisir la différence entre une musique qui n'est que du bruit rythmé et une musique qui est un apport à une culture générale.

Initiation au théâtre

Professeur: M. Maurice Deléglise, professeur, avenue de la

Gare, 1950 Sion.

Le théâtre et la vie Les arts du spectacle ne sont pas seulement jeux, délassements, littérature: ils sont d'abord et ori gine! ement expression de vie. Issue du culte, l'œuvre théâtrale cherche toujours à créer un climat de communion, de ferveur, dans un effort constant pour arracher l'homme à sa w1itude et à sa manière, pour lui permettre

de libérer ses énergies ou d'exorciser ses démons .

Partant de cette justification historique, le cours se propose de donner une vue cavalière des principales époques théâtrales. Chaque jour un aperçu théorique introduira une partie pratique compor­tant lectures, analyses de textes et essais d'interprétation.

Le tout sera conçu comme un séminaire offrant à chaque partici­

pant l'occasion d'une activité personnelle.

La Communauté européenne et la Suisse

Professeur: Eugène Claret, directeur du Collège Ste-Marie, 1920

Martigny. Comment s'est formée l'Europe au cours de 20 siècles;

_ Malaise et faiblesse de l'Europe actuelle;

Cours No 26

- Le Mouvement Européen' son h· t . élaborées; . lS OIre; les principales théories

- Les Institutions actuelles de l'E . f. urope Co msu fIsances; mmunautaire; leurs

La Suisse et les Etats-Unis d'Euro . I ·d pe, nCI ences pédagogiques .

2. Problèmes d'assistance techn' . S 1 Ique au flers-monde ous . es auspices de «Helvetas» Association· ,

technIque, avec la collaboration de. SUIsse d assistance Madame Magda Bos ' . . sy, secretaIre romande de H 1 38, 1005 Lausanne: e veta s, Mareterey

- Problème " . s generaux et assistance technique MonSieur Henri Gal~land dél" .,. la Tunisie, Tlmnel 15 100' 0 Legue au comIte central d'Heivetas pOur

, . ' ausanne: - ExperIence en Tunisie. Monsieur Joël Degaillier f . ' pro esseur, Monbo t 23 - ASSistance technique au Népal. rge , Moudon:

Cour5 d'économie valaisanne 1. Agriculture

a) Place de l'agriculture dans l'économ· " sit~ation actuelle, perspectives. le generale du canton natIOnal, Sion; M. Félix Carruzzo, conseiller

b) L 'économie viticole du canton. M. Joseph Michaud, Directeur de Provins Sio .

c) L f. ' n, es fUltS et légumes prod t · MG ' uc Ion vente com . 1· . abriel Bérard, président de', .' merCla lsation.

fruits du Valais, Bramois; 1 Villon des expéditeurs de

d) La production animale. M. Marc Zufferey, directeur d l'E culture, Châteauneuf; e cole cantonale d'agri-

e) Problèmes d'économie alpestre. M. Charles Darbellay, . , . mgeflleur agronome, Charrat.

2. Industrie

a) Place de l'industrie dan l' . . s economle gén'· 1 d nque, situation actuelle pers t. el a e u canton, histo-M . .' pec Ives.

. Henn Roh, directeur de la Sociét' . ches économiques et . l "e valaIsanne de recher-,.. SOCIa es, Chateauneuf-Conthe .

b) L mdustne hydro-électrique en Vala· .. y, loppement, son rôle dans 1" ~s, ses ongmes, son déve-M Alb . economle du canton

. ert Maret, mgénieur Les E . c) L ' · . ' peneys, Martigny,'

mdustne de l'alumi . . . historique. nmm, ongme, processus de fabrication,

M. Angelin Luisier Al .. , ummmm Suisse, Chippis;

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Cours No 27

32

d) L'industrie chimique, ses origines, son' importance, ses possi­

bilités de développement, visite. M. Emmanuel Veillon, directeur CIBA, Monthey.

3. Tourisme M. Rodolphe Tissières, conseiller national, Martigny.

Problèmes de l'administration cantonale valaisanne

a) Planification hospitalière en Valais: M. Calpini, Chef du Service de la Santé publique, Sion; M. Hagmann, responsable de la planification, Sion;

b) Activité du Service médico-pédagogique:

M. Rey-Bellet, Directeur de l'Hôpital psychiatrique de Malévoz,

Monthey;

c) La formation professionnelle en Valais: M. Maurice Eggs, Chef du Service de la formation profes-

sionnelle, Sion;

d) Aménagement du territoire:

M. Charles Zimmermann, architecte cantonal, Sion;

e) Sauvegarde du patrimoine et protection de la nature:

M. le Recteur G . Crettol, Président du «Heimatschutz»,

section du Valais, Châteauneuf.

f) Finances cantonales: M. Maurice Germanier, Chef du Service de la Comptabilité

générale, Sion; g) Problèmes du génie sanitaire en Valais:

M . G. Huber, Chef du Service du génie sanitaire, Sion;

h) Effort du canton dans le domaine de la prévention routière:

M. Pasquinoli, Officier de police, Sion;

i) Gymnastique, problèmes de tenue:

M. Paul Curdy, inspecteur cantonal de l'enseignement de

la gymnastique, Sion;

j) L'équipement routier du canton: M. G. Magnin, Chef du Service des Ponts et Chaussées, Sion;

k) Expériences d'un séjour au Maroc:

M. G. Huber, Directeur de projet, OMS;

1) La recherche archéologique en Valais:

Professeur F.-O. Dubuis, Archéologue cantonal, Sion;

m) Problèmes relatifs à la protection de l'enfance:

Mme G. Nanchen, assistante sociale au Département de Justice,

Sion.

Cours No 28 Cours de sciences

Professeur: M. Vital Darbellay, professeur Ma t' . ' r Igny. Le cours de SCIences 1969 vise à donner u '

l '" ne notion de b d

que ques phenomenes Importants de la ph . ase e YSIque contemporaine.

Programme:

L'atome: Radioactivité - Fission nucléaire (b . teurs nucléaires) orne atomIque, réac-

Fusion nucléaire (bombe H) L CER - e N - Lucens. Les satellites artificiels.

H. Horaire des cours 1. HORAIRE GÉNÉRAL

08.00 09.45 10.00 Il.45 12.15 14.00 16.00

Début des cours Pause Suite des cours Fin des cours du matin Repas de midi Reprise des cours Fin des cours

2. HORAIRES PARTICULIERS

08.00

10.00

16.30

Lundi 18 août

Ouverture officielle de la session à la grande salle de la Matze, Sion.

Messe et homélie par Mgr Adam évêque d S' D'b ,e IOn. e ut des cours particuliers (pas de pause le matin).

M'ardi 19 août

A l'aU'la du Colr1ège. Conférence de M l'bb' M Pl"" . e army

our es n1laItres et maI'ûressres du degré supérieur. «Comment ouvrir nos jeunes aux problèmes d T' Monde t l . , u lers-

e es mteres'ser en partiouli"er aux jeunes de pays dan~ I.e ca~re du «Service missionnaire des Jeune~~>s œuvre mISSIOnnaire de l'Eglise». '

33

Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1969

16.30

16.30

10.45 11.00

34

Mercredi 20 août A l'aula du Collège. Conférence de ~. l~ab?~ Marmy, pour les maîtres et les maîtresses d'es degres mfeneur et moyen. «Comment intéresser nos enfants aux enfants du .Ti.ers­Monde dans le cadre de l'œuvre de l' «Enfance mlSSIon-naire», œuvre de l'église universelle.

Jeudi 21 août A l'intention des maîtJ1esses des classes enfantines: Dém~ns-tration d'uülisation de la pâte à modeler pour lia fabnca-tian d'objets simples et divers.

Samedi 23 août Fin des cours particuliers. Séance officielle de clôture.

Seul un matériel éprouvé est valable pou,r l'équipement des salles de classe

Nos appareils ont subi le test de qualité. Nos prix sont les plus avantageux grâce à nos rabais réservés aux écoles.

Demandez offres: Episcope, Ciné, Projecteurs dias, Rétro­projecteurs, Ecrans, Laboratoire de langues, etc.

XXVIe SESSION PÉDAGOGIQUE D'ÉTÉ DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Sion, 18-23 août 1969

BULLETIN D~INSCRIPTION

à remplir dans .le ~éta.il et à envoyer jusqu'au 15 juin 1969, selon les mdIcatlOns données sous litt. C. chif. 4

NOM: (Mme, Mlle, M.)

DOMICILE: (avec No postal)

Adresse précise:

PRÉNOM:

Degré d'ens .:

Lieu d'enseignement: Event. établiss. seo).: ...... " .............. .

a. 1

b. 1

c. f

d. 1

e. 1

a.

b.

No du cours désiré par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

PENSION ET LOGEMENT Marquez une X dans la case correspondante

Je prends logement et pension complète

Je prends pension complète, sans logement

Je prends seulement les repas de midi et du soir

Je prends seulement le repas de midi

Je ne prends ni logement ni pension

TRANSPORTS

J'utilise un véhicule privé

J'utilise les moyens de transports publics

Je dés.ire participer à la visite commentée de l'exposition de pemture rhodanienne

X

N.-B. -:- Les. participants aux COllrs de mathématique sont priés de remplir également le questIOnnaIre du verso.

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1969

QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX PARTICIPANTS

SUIVANT LES COURS DE MATHÉMATIQUE

(à remplir et à joindre au bulletin d'inscription)

Prière de souligner les notions connues:

a) Ensemble _ Référentiel - Appartenance - Inclusion (sous-ensemble, parties d'un ensemble) - Interseotion - Collection d'ensembles - Ensemble des parties _ Partition d'un ensemble - Réunion - Différence simple -

Complémentaire d'un ensemble - Différence symétrique.

b) Lois de composltlOn - Commutativité - Associativité - Distributivité Elément neutre - Elément symétrique - Elément absorbant.

c) Quantifioateur universe,l - Quantificateur existentiel - Implioation alors ... ) _ Equivalence logique (si ... alors ... est réciproque1ment).

d) Bases de numération.

NOM: ................. ... ......... .. PRÉNOM: ........ .. ......... .... ..... ...

Signature: ..... ............. ....... ........... .. ... .. ..... ...... ... ..... ..

36

(si

NOM:

XXVIe SESSION PÉDAGOGIQUE D'ÉTÉ DU PERSONNEL ENSEIGNANT

Sion, 18-23 août 1969

BULLETIN D'INSCRIPTION

à rem~lir dans .le ~éta.il et à envoyer jusqu'au 15 juin 1969 ",elon les mdlOatlOns données sous litt. C. chif. 4 '

(Mme, Mlle, M.) PRÉNOM:

DOMICILE: ... .... , ... ............... ... .... . Degré d'ens.: (avec No postal)

Adresse précise:

Lieu d'enseignement: Event. établiss. sco!.:

No du cours désiré par ordre préférentiel dégressif, de gauche à droite

r;--I PENSION ET LOGEMENT

Marquez une X dans la case cOflrespondante

a. 1 Je prends logement et pension complète

b. 1

Je prends pension complète, sans logement

c. 1 Je prends seulement les repas de midi et du soir

d. 1

Je prends seulement le ~epas de midi

e. 1

Je ne prends ni logement ni pension

TRANSPORTS

a. J'utilise un véhicule privé

b. J'utilise les moyens de transports publics

Je désire partic' .' 1 .. lpel a a vIsite commentée de r . . de peinture rhodanienne exposItIOn

X

N.-B. L .. es partiCIpants aux cours de ma thé' . , le questionnaire du verso. matIque sont pnes de remplir également

Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1969

QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX PARTICIPANTS

SUIV ANT LES COURS DE MATHÉMATIQUE

(à remplir et à joindre au bulletin d'inscription)

Prière de souligner les notions connues:

a) Ensemble _ Référentiel - Appartenance - Inclusion (sous-ensemble, parties d'un ensemble) - Interseotion - Cone~tio.n d'ense:m~les - E~semble des parties _ Partition d'un ensemble - ReunIon - Difference slIDple -

Complémentaire d'un ensemble - Différence symétrique.

b) Lois de composition - Commutativité - Assodativité - Distributivité -Elément neutre - Elément symétrique - Elément absorbant.

c) Quantifioateur universel - Quantificateur exis,tentiel - Implication (si alors ... ) _ Equivalence logique (si ... alors ... est réciproquement).

d) Bases de numé['ation.

NOM: ............................ ............ .................. .. .. .. .............. PRÉNOM: ..... ........................................ .......

Signature: ................................................................ .. ................ ..

38

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ayant capacités pédagogiques, couples de préférence (leurs enfants seront admis gratuitement à la colonie).

Etudiants - s'étant déjà occupés de groupes de jeunesse, sportifs, au courant de travaux de loisirs - ou élèves avancés d'Ecole normale, pour

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Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1969

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Invitations et programmes vous parviendront personnellement. A titre indicatif, l'Amicale a continué son intérêt affectueux à nos

collègues malades, retraitées et «nonagénaires».

Prière aux collègues de les signaler aux responsab~es des districts.

Y. G.

AVIS AUX PARENTS DU DISTRICT DE MARTIGNY ET DE LA V ALLEÉE DU TRIENT

A partir du 1er septembre 1969, les jeunes filles du district de Martigny et de }a Vallée du Trient pourront fréquenter la première année de la seotion littéraire au Collège SteMa,Iie, à Martigny.

Les jeunes filles qui désirent fréquenter cette classe durant l'année scolaire 1969-1970 devront s'inscrire auprès de l'établissement susmentionné et y subir l'examen d'admission.

La classe de 2e année (Rudiments) sera ouverte à parÜr du début de l'année scoltaire 1970-1971.

LA BIBLE A L'ÉCOLE

Le chef du Département de l'instruction pubIrque:

M. Gross

Vers un programme romand et œcuménique

Depuis plus d'une année, une commlSS'lOn de coordination de l'ensei­gnement religieux est au travail en Suisse romande. EUe groupe des repré­sentants de toutes les autorités responsables: Départements de l'ins1lructi'On publique, évêchés et vioariats généraux, et églilses réformées.

Dès l'automne 1967, la recherche d'un programme romand s'iest imposée, et c'est alors que catholiques et protestants se sont mis ensemble à }.a même tâche.

Il a fallu tenir compte des conditions cantona.Jes extrêmement diffé­rentes: nombre d'heures d'ens'eignement, coutumes catéchétiques et concep­tions diverses, enseignants laïcs ou ecclési.as{iques.

Mais l'unanimité s'est faite rapidement sur le choix d'une période .favo­rable à un enseignement biblique générailisé. Il s'agit des trois années aIllant de l'âge de 9 à 12 ans. Une proposition de programme a été élaborée qui permettrait une vue d'ensemble de l'histoke sainte par l'étude de l'anoi'en et du nouveau testamenfts. Un nombr'e limi{é de sujets, mais liés par un fil conducteur, couvrant l'histoire biblique d'Abraham à l'apôtre Paul.

'. Avant 9 ans, comme au delà de 12 ans, liberté sera1t lai's'sée aux can'tons d'organiser leur enseignement relrigieux et catéchétique. Des propO'si{ions de programmes seront cependant faites par la commi'ssion. Des opnions sont prévues afin d'adapter l'ensei'gnement au niveau des divers groupes et classes, voi're aux intérêts des élèves 'et des enseignants.

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1969

Ces prOpOSl'tlOns supposent bien évidemment le renouveUement du matéfÏiel utJÏ.üsé aotuellement. Des cahiers de travail sout prévus pour les élèves, de même qu'une anthologie bibl~que, livre de référence qui pourrait être uvillisé à l'école. En outre, un livre du ma~tre d01t être édité.

La commission désiTe qu'une expéI11mentation so~t étendue à la Suisse romande et aux deux conf,essions. C'eSlt pourquoi la désignation de classes expérimentales a été demandée aux autorités responslables. L'expérience débutera avec l"année scolaire 1969-1970.

A cet effet 'k Rd Père Morand, délégué du diocèse de Sion, a désigné cinq classes et M. le P,asteur P.asche, deux D'lasses réformées valais'annes.

La Commission romande de coordination de l'enseignement religieux

GRETI

Le Groupe Romand pour l'Etude des Techniques d'Instruction (GRETI) organi<se du 7 au 12 juillet 1969 au Gr,and-Hôte'l de Leysin les séminaires de formation sui'Vants: 1. La dynamique des groupes et la conduite de réunions

Responsable: M. Jacques MESNIL, licencié en psycho~ogie. 2. Initiation à l'enseignement programmé

Responsable: M. Georges KUNZ, maître au Cycle d'odentJatÏon. 2. Enseignement assisté par ordinateur

Responsable: M. Jean-Pierre MARTINET, ingénieur EPUL. 4. Télévision en circuit fermé

Responsable: Dr Robert HARI, di,recrteur génév3i1 du Cyol,e d'orientation, Genève.

5. Cinéma d'enseignement, enseignement du cinéma Responsable: M. Jean-André COMTE, directeur du Centre des Moyens audio-visueJ.s, Genève.

Remarques: 1. Que les maîtres désipanrt par,ticiper à l'un de ces cours veuillent bien

s'annoncer au Départem'ent de 1'ins:Druction pub[ique; 2. Pour des renseignements supplémentaires, s',adresser à M. Jean Carrard,

admini'stliateur du GRETI, Allinges 2, 1006 Lausanne, tél. (021) 27 91 59

PÊLERINAGE INTERDIOCÉSAIN D'ÉTÉ DE SUISSE ROMANDE A NOTRE-DAME DE LOURDES

Présidé par Mgr Pierre Mamie, évêque auxiiliaire du diocèse de Laus'anne, Genève et F'dbo'l1rg, oe pèlerinage aura lieu du dimanche 20 au samedi 26 juillet 1969.

Le nombre de places d1sponibles étant limité, les futurs pèlerins, sans oublier les malades, infirmières et branorurdÎ'ers, feront bien de s'inscrir~ au plus tôt auprès de J.-O. PRALONG, route du ~awyl 45, 1950 SION.

42

INSTITUTRICES CET ÉTÉ UNE NOTRE-DAME DU SILENëË RETRAITE POUR VOUS, A SION,

C'e,st du 14 jui'U,et (à 18 h) au 19 C 18 h) maristes de Lyon prêcheront a~x dame a . . q~e les Révérends Pères I~,ntes retraites selon les exercices de S~_:t Jeunes fllIles ~ne de ces excel­lwrement: «Les cinq jours avec Notre_Dame~~ace et que Ion appeUe fami-

. ~es Révérends Pères ont choisi cette date d'été C(lpatuon '~e notre personnel enseignant féminin. pour faciliter la parti-

Inscflptions: directem'ent à Novre-D"'me d ('027) 242 20. LI! u Sillence, Sion, téléphone

SESSION CULTURELLE - RETRAITE

Aux enseignantes et enseignants de tous les d / , sonnes qui s'intéressent spécialement à l' / d ' " 'egres, ~ toutes les per-de Suis'se romande proposent: e ucatwn, les EqUIpes enseignantes

1. Une session sur le sous-dévelo . / tentes dont M. Tabournel prolPeme~tlan~mee.p~ar des pel'sonnes compé-L' t d ,esseur a ' umversl'te de Lyon

leu e ate: Centre Saint F . 28 . 18 h. au 21 juiHet à 12 h. - rançOls, 00 Delémont. Du 18 juhllet à

Prix: Inscripvion, pension et logement· Fr 70 (e' ) 2 U . / . . .- nVlron. . ne retraIte donnee par le Révé d P ' Ch

au 25 j'UilUet à 12 h. ren ere apotte, du 21 juiiJ1et à 18 h. Prix: Fr. 70.- (enviTon)

Remarques:

RenseigneI?ents et insoriptions chez: M . MH~ Dar:w1i}e Mét~ail1e:r, 3966 Chalais téléphone (027) 5 06 79 ou

emra Ross'l'er, 1968 Evalène, téléphone (027) 4 63 71.

AUX ENSEIGNANTS DU DESSIN

. L'AssoCÏ<ation valaisanne des , f , . d qUI se tient du 3 mai au 29 .. ar lstes, / ans le cadre de s'a 6e Exposition

. ' JUIn au musee do la MaJ" " 'S' une 'semaIne de recherche 'e,t expérime t f v .one a IOn, organise parée du dessin» el1e invite les ' At n a 'IOn sous le tltœ «Pédagogie com-ac~i:,ement aux C;nférences_déba~al :,~;. et pr~fes'Seurs ~e dessin à l?arti'ciper VOICI le programme: PICS qu elle orgamse sous ce tH,re, dont

du 27 mai au 1 er juin: expos.ition d " / d~s degrés: 'enfantine, primaire sec ; l~rav~'Ux, et ~e notes methodoiogiques

. le malidi 27 mai à 20 h. nf' / on alife~ ecole normale, beaux-arts' , . " co erence publIque; , le vendredI 30 mai à 20 h . déb / / .

l'enseignement du dessin en Va'li~is' at genelial et publIc Sur la situation de l~ s'amedi 31 mai à 18 h.: table ronde lYI' /

des dIvers degrés d'ens'eignem'ent. pu 1que entre des repTesentants

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1969

DIFFÉRENCES

- Quelle différ~nce y a-t-il entre le train et le cafe? R .: On prend le train quand !l passe et le café quand il est passe.

- Quelle différence y a-t-il entre un cheval, une blanchIsseuse et un mo­ribond? R.: Le cheval passe, la bl~nchisseuse repasse et le moribond trepasse.

- y a-t-il une différence entre un char­ron et un paon? R.: Il n'yen a pas, car tous les deux font la roue.

- Quelle différence. y a-t-il entre un malade et un offIcIer?

44

R . Le malade suit l'ordonnance tau­d~~ que l'ordonnance suit l'officier.

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