L'Ecole valaisanne, juin 1964

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L'EOOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Per sonnel Enseignant du Valais Romand VIlle ' année No 10, juill 1964 Crocus S VE M. Veu thcy rfI. Riihler S.A. SOMMAIRE Partie générale Le maÎl rey intel' llH ! diuir e s up e rflu ? Happurt de gcs tion (Cai sse de Hctrailt' .) La mu sique à J'tiéoIe: Rohert Schumann Tuhle ,lcs matières 1963·64 l'\co/e La Tour Spirale à 'l 'Expo 64 Parti.e officielle et corporative Départ. lllstructiofl p!lbl. Rappel du Cour s de Perfectiollnement Rappel d'allocation s tle n:nchéri ss emcllt Pè.lerinage d 'f té à Lourdes . Expo 64 Journée catholique I"Omunde de · j'tmfancc Retnüt6 deH institu t rice " .'; BiMiographie Partie pratique Quelques leçons de géographie physiqu e du Valais RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion I le 15 de chaque mois. juillet et août exceptés. Rédaction: E. Cla ret . ODIS. Rawyl 47, Sion. Délai de riidactioll: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47. Sion. Impression: Fiorina & Burgencr , Sion . Abonnement annuel : Fr. 10.-. C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (pour le per- sonnel enseignant, l'abonnt:menl est re· tenu sur le traitement du moi s d'avril). Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422. Pages 3 et 4 de la couverture (10 insenions) lit Fr. 700.- 1/ 2 Fr. 380.- 1/. Fr. 200.- Pages ordinaires, l insertion: lit Fr . 60.- 1/2 Fr. 33.- 1/, Fr. ]8.- 1/8 Fr. 10.- 5 insertions; rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 % 6 13 16 38 40 40 40 41 42 17

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L'EOOLE VALAISANNE Bulletin mensuel du Personnel Enseignant du Valais Romand

VIlle ' année No 10, juill 1964

Crocus

SVE M. Veu thcy

rfI. Riihler S.A.

SOMMAIRE

Partie générale

Le maÎl rey intel' llH!diuire supe rflu ?

Happurt de gcstion (Cai sse de Hctrailt'.)

La musique à J'tiéoIe: Rohert Schumann

Tuhle ,lcs matières 1963·64

l'\co/e V(/hli.~alllH! La Tour Spirale à 'l 'Expo 64

Parti.e officielle et corporative

Départ. lllstructiofl p!lbl. Rappel du Cours de Perfectiollnement

Rappel d'allocations tle n:nchérissemcllt

Pè.lerinage d 'f té à Lourdes .

Expo 64 Journée catholique I"Omunde de ·j'tmfancc

Retnüt6 deH institu trice".';

BiMiographie

Partie pratique

Quelques leçons de géographie physique du Valai s

RENSEIGNEMENTS

L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion Ile 15 de chaque mois. juillet et août exceptés .

Rédaction: E. Cla ret. ODIS. Rawyl 47, Sion.

Délai de riidactioll: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47. Sion.

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Abonnement annuel : Fr. 10.-. C.C.P. Ile 12, Etat du Valais, Sion (pour le per­sonnel enseignant, l'abonnt:menl est re· tenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages 3 et 4 de la couverture (10 insenions) lit Fr. 700.-

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5 insertions; rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %

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,----_,Le Maitre, ii'ltermédiaire s/!fJerft/!?

Dans n!On courrier de Ce m.utin, une enveloppe venue de Lon­elres, porta.nt mon adre.~se manuscrite. Cela ne 1flanque pm; de m'intriguer: qui donc pense à m,ai de ['(Wlre côt,é du Chanel? j'Quvre. Peuh! Ce n'cst qu'u.n prospectus im.prim,(~. Et en anglais par-dessu .. ç le marché. A la corheille ! 1'I1aÙ' celte adresse à la nuûn e.!it Wut de même une présence, une pensée loinUtine, une intention discrète à mon égard. Je reprends donc le feuillet jaune. Il m.'an­nonce la parution d'un nouveau journal: JOURNAL OF TIIE ASSOCIATION FOR PROGRAMMED LlIARNING. Quelle bonne idée a eue ce munsieur anglai~ de m 'en1io)'cr ça ! La PROGRAMMA. nON, L'ENSF:IGNEMENT PROGRAMME . .. je voulais justement faire mon petit papier mensuel Snr ce I.hème.

Car l" PROGRAMMATION est à l'or(lre du jour. Tout le monde en parle. Les U.S.A., bien sûr, sont ct l'avant-ga.rde. L'an der­nier (1963), il n'y a pas ClL moins de 53 sénûnaires .nu la que ... Ûon. L'Université de Pa.l'i.'i e.t celle de Goteborg, en Suède, viennent de créer tOutes deux lUt « Institut de Program.mation .» avec diplônre de «Pl'ograTnmeur d'études ». En somme une nOlwelle posûbilité pOiLr vous. mon cher Cypr;,en ! Des congrès s'organisent un pen par­tout. Celui de Berlin ~ cn juillet 1963 ~ a réuni mille personnalités venueS de 15 pays pOUl' discuter sur le.'i machines ct enseigner.

L'Unesco encourage le.'i pionniers de l'enseignement program­mé; pour elle, ces expériences sont itnportantes, car elle ne trOlLvera jamaü assez de maître ... pour aller enseigner dans les pays en voie de développement. SOu.s son. patronage, des cours d'ensei.gnement program mé seront donnés ct la TV du Brésil, dès juillet prochain.

Et voici que Ji"'reinct lui-même, devançant le ... encouragements officiels, " créé Iln CENTRE INTERNATIONAL DE PROGRAM. MATION. Il a déjà lancé plus de. cent BOITES el. BANDES ENSEI. GNANTES à l'usage du degré prùnail'e, dmnandant aux fervents de sa m.étlwde un réel sacrifice financier pour lancer celle nouveauté.

Qu'est-ce donc que l 'enseignement program.mé, on la progrcun­mmion comme on l'appelle encore? Mais tout sim.plement l'ensei­gnement par des moyens mécaniques: films, (li ... ques, boîtes et lna-

chines lI. ellseigne~· ... Voyons cela . .Tw;qn' i,ci" les techniques audio­'vüuelles ser-vai.eTH cl'illust.ra tion et d e complément li l'en ... eignement du maît.re; elles Ile se sub.'iti.tuaient p as li lui.

Désotmais , elles le remplaceront. On confiera aux m.oyens audio­visuels [;out le programme scolaire à ensei.gner ct ils le dispensetont aux enfants par disciplines el par tranches. Prévoir ces tranches, telle est justement la programmation. Autrement dit, on découpera le programm.e d'arithm.étique ~ par c.'t;emple - en 150 - 200 - 250 leçons-types, des leçon ... rationnellem.ent, pédagogiquement conçues par des spécialistes « programmeurs ». La m.achine à enseigner ~ imaginez un robot perfectionné, di.stri.bntellT antomatique cie films, disques , fiches de contrôle, e tc. - redonnera à chaque enfant les leçons enregistrée ... pour lui.. C'est dan.'i cette individuali.sation qlLP réside le pri.ncipal lwantage de ce mode d 'ensei.gnement. Dans l'école traditionnelle le maître donnait un enseignement collectif dont ch.a,qu.e élève retenait ce qu'il pouv ait. Le.'i nom.breux retards sco­laire ... constatés au.jourd' hui un peu partout démontrent bien les limites de cet enseignem.ent collectif. Avec Z·en .... eigneTnent program­mé chaque enfun t va il. son rythme. Il lui est irnpos~ib!e, de passer à la boîte 25 sans que la. boîte 24 SOl.t totalement asswnlee. Chaque boîte en effet c01nporfe de nom.breux e.'\;el'ci.ces et tests (le contrôle au":quels l'enfant ne scmrait échapper.

Qlte devient le m.aître en tout cela. ? C'es t ... clon ! Pou~' l~s uns, il deviendra superflu. Lisez plutôt cell.e al1wsante descnptwn de l'école en 1980, parue dans la «Tribune de Genève» du 19.4.63:

« Il n'est pas e.1:t,-a,vagant de prédire que, dans dix ou vingt ans, nos enfanl.'i seront assis dans des classes $CUtS maîtres, leur travail s~l'a établi. par des nw,dûnes électroni,qf.l.es, leurs noles seront marquees sur des cartes perforées.

» Pourtant, bien qu' i.l y ait de grands avantages à apprend:'? ~ l'u.iLl~ d'une m a.chi.ne, nOlt.'i ne devrions jamais perdre de vu.e 1 ele­In€nt hum.ain. C'es t pour cet le raison qu.e nous avons perfectionné le robot enseignant gui combi_nera les avantages d'une mCLchine à ceux eTe l 'ét,ll.de a.vec un maître en chair et en. os.

» Le robot enseignant fonctionne ainsi : chaque siège est magn~­tique et une pièce de métal est cOusu e au bas du dos de chaque ve­tement d 'élève. Lorsque ln cIa.<;.'ie est en leçon, l'en/llnt ne peut pas fjlâUcl' son banc.

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~ ... » ,SiZun enfant doit aller aux toileues, il appuie sur un bOlll01l

a cote ce son pupitre. La machi.ne électronique de la 1 . ' , , r om t l 1 h ' ' c a.SSe Lntcr

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ï.p a ors e C llInp magnét.iqlL€ el (ullOrÙiC l'enfanl. à se rendre aux lm eues, pourvu qu.'il n'yen (ât qu'un hors de la moment. pièce an même

»Si un écoli.er se c" t 1 l ' ' 1

. . . t.en nw , en r, asse, la mac/u.ne électronique UL envme lUt Leger ch .•. ,

d' S., oc qm equwuu.t a un coup de baguette sw' les

OLgtS. L 1 enfant persist l ' . , .C ( ~ns sa mauvm.se a.ttitude et si le trait _ ment par choc ne snjrtl l' e • ,_ - ' . J.. pas, Lest soueve de son siège et transporté :::;,qu au. bureau du d irectenr. Là, la machine directrice "/occupe de

» AIL moment où [' élèv .' d 1 " l' e an lve ans ,c burean une sonnette (1, a anne s enclench' "

l, d ' e ,antomatul'l.Cmcnt (tu, domicile du ,.écalcitrultl

et un cs parenls dmt " /" l ' L

. ' velur l .t eCQ e pour dtscuter avec la machine » a maclu.ne directrice t' . , 1 l ' . ., Il es equtpee ccp US1.eurs discours eure-

gtsl.l'es et e e pas.<;e Le plwi approprié. .. ' . »Le robot enseignant l 'c ... . 1 . (Dt , etl'C ausst mmain que possible S'

un petu, garçon ou e . '.ll . f. l h ' .. un pell.te ~ .e sc metc€nl à pleurer en classe a mac me d,slnbue des mouchoirs en papier Si l'el ft·· '

li crier il tro l ' f . t an eontznue .' ,uve cu reeon ort dans un giron portable pla(~é l 1

de l appared. e ong

»Au m.oment du re ~ l ' b 1 . . ., ' " . pa, , CIO ot (eVwnt un dtstributeu.r auto-~wt;ql!e Ou. les etudtants peuvent acheter du lail. des sandwiches

c et soupe chaude et des plaque,<; d e chocolat L . b' 'f' ' investis d ,' l' 1 l ' . es cne u:es sont

ans ac wt. (e mac/nnes athlétiques servant à de,<; bu.lS récréatifs.

-» Au point 0.1. nous en somntes arnves. quelqu'un va certain _ luent nOlis poser ' . e 'h ' une queSI.wn concernan.t la m.anière d'éviter la tnc Zen e. Comm.~nt s'u.<;surcr que les élèves ne copient pas les u.ns su.,. es autres s'~l n'J' d f , a pas e pro, e.<;.<;eur avec eux? C'esl simple' avant, que chaque élève ne livre sa fiche perforée il fixe à ' 0 . b ' un detecleur de n ' S· 1 ' , ~ Il. ras 'l ' , tensonge~. ~ ,e graplnque indique qu'il a triché ~ reçolt t1~otS c~wcs électriques et doit recommence,. l'examen. " , »e ut ftuai dc la machine consiste à inculquer à l'él'

l amour et le respect d l' 'l C . . eve, L e apparm. ertume.<; machin.es seront meil-cure; que d'autre.<;. Si l'u.ne d' elles venait li tomber en panne une

remp açante entrerait en fonction pour la journée. •

»Il n'est pa,,, i,mpossi.ble qu.c cerwins enfants vetûllent témoi· gner de l'affection li lenr machine électroniqu.e. Au, li.cu de lui ap· porter une pomme Oll des fleu.rs , l'enfant pourrait montrer sort amitié en lui donnant un bidon d'h u ile Olt. Il.11. nou:vcau, transisl.or. »

C'est évidemm.ent là le point de 1Jlte d 'un humoriste. Mai.<; i.l décèle une crainte réelle: celle de dés/uwzaniser l' en.·uâgnement. C'est probablement le reproche fonda,m,ental que l'on puisse faire à l'enseignement programm fl. . L'aùulte se pla,int d'être la proie de lu /1I.c chine; faut-il qu.e l'enfant le soit, aussi, dè$ l'âge où i.l sail. presser su.r un bouton ? D'altl.re part, m.algré tmLl cc qu'on dira sur l' indivi­dualisation de l'ensei.gnemen!., il ne seru jal1wi.<; possible à la mnchine d'adapl.er son ( 0 un C01nm.e l'a daptera.it un l1wître. Le sch.éma d' une leçon. reste le même, qll.e l'ilève soit inl.elligenl, ou non; seul le rythme d'assimilation change. L'élève non dOlLé peut très bien achop­per li une difficulté de détail, voire puérile, ridicule . .. et la m.adûne

rester I,owlenwnt i.ntpuissante. Sous son cusque-écouteur. l'élève se sent seul, terriblement seul.

Plus cl'imprévu, plu." de fant aisie, plu.s d'humour dans cette méca.ni­satim1- li outrance. Ln joie e l. l'insouciance se li$ent-elles encore sur le v isaGe des en/unts de Covington, cette localité près de la Nouvelle­Orléans qui a. adopté l'école pre:.se.bouton ?

Le:. termes m ême.<; « d'enseignem ent programmé » m'amusent . .. Comme si les maîtres traditionnels n'avaient pas anssi le souci. de program mer leur enseignement! .. , Parce que le mot est nouvealL,

la, réalit.é qu' il recouvre doit-elle l'être aussi? En soi, la prog1'llmmali~n pur "!-acltines li enseigner dem.eure

excellente. On pcu,t en I.irer un merveillenx purti avec de grands élève." plus habitués qu.e les enfants ,ii travai.ller seuls. Elle rendra de grands services rlan.<; les classes à tous les degré.<; où le niv eau i.ntel­lecluel des élèves est u ès cli.fférent de l'un à l'autre, dans les pays neufs où les mail,Tes sont rares. Mai.<; elle clcviendrai,t très 1Jite insup· portable, si elle devai.t .<;upprimer le maître, limiter ,<;Olt rôle à celu.i (l'u.n supe,..distribu.t.eu.r ou li celui d'un nukani.cien pour robots.

N ous n' en .<iomme.<; pus encore là, hell.1·cll,sement! Donnez donc t.ranqu.illes, enfants de Grimentz OlL de Trient , hubilués à de gentes et jeu.nes maîtresses ! Et t;OUS aussi., tante Céline et oncle Pierre: vous n'êtes pa,<; enC01'e des numéros superjlu.<;.

Crocus

-, 1

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Caisse de retraite . du personnel

Canton du

enseIgnant du Valais

I. Rapport de gestion 1963

, , Pour la Caisl)e de l'etl'aiLe du Jer J . ete marquée par plusiellr" " J sonn: enseIgnant valaisan, J' ann ée 1963 <>

t' 1 . eVenelne nts qU I t f .' .. sa lon ,et ~ mal:c1~e de ses affail'es. on OltCm cnt Influencé Son organi-

Dans l adnlllllstration de 1 C ' ~ venus. L'adopt.ion de ] " "OI e]aj alls~e, d es c han gem en ts importants $ont inte,'· l'" < IVe 01 8u'],I l . (.ISpo~ltlOns d 'exécution qui s' ratta'h ' 1 118 r~l,cllOn publique ainsi qu e des sltuatlO~ toute nouve]]c quani à la< ~llI~~t, ~nt cree pou r l~ corps enseignant une SOn salaIre. L 'adaptation du S'a'l' . e, le son ~ccupaLJon et au montant de des 1 ' . . , l m atene et SO CIal 1 -casses pruuaues el acco J '. .. • (es maltres e t maîtresses

, _. ra au cs aux cond t -J' repercusslOllS consid érahles s I ' J IOns (C VJe actue]Jes aura des

. . ur es en·rageme t lIe' ' ses prestatIons. Cette situat' .1:) , n S r c a aUise de retraite et Sur entreprendre l'étude d 'un ~e:~:iJ~'l 1 ohhJg~ les organ,es dirigeants de ]a Caisse à U nts et complexes. lom ne de problemes, pour la plupart impor.

1. Admlnistrallon de la Caisse Le 30 anil 1963 M M, ' .

1'1' ' . . ,1XJllle EveclUOZ ch f cl . D nstruetlOn puh1i(!ue ' 1 nu,' tt ' j' ~ , ' e e serVIce au éj.lartement de 1 " "1 e ses on ctlOns ' l'Et . ] V 1 . .

temps e secrét.ariat d e la Ca'., l' a ~t (u a ms et remi s en m êm e bureau de ]a COlllmission M lEsSC

, en l autres mam B. Secrétaire et membre du '5 J'" " vel{lloz a rendu à la C- . l ' .... ans, ( mestImables service C' . ,u sse Ce retraIte, p endant. fonctionnement cl .... la C' ,s'1 onUill SSanl p.arfallement l'orrranis'ition ct 1 ~ al sse e t es . J]' 1 0 ~ - e se~vait d 'intennédiaiI'e entre la - C~)~~.) e;nes (.n corps enseignant, M. Evéql107. bhrrue et ]e Conseil d 'EUt N' <ll]sse, e Departement. de l'Llstruction ))U .

cl _. , ous r en( Ons 110m ' J '

l'ons e toute notre g ratitll,le S mage à ce )on serVIteur e t l'a ssu~ ] " . on nom rest.era l" ] ' 1 sant (e notre institution cl. ' ,le au (eve oppement fort r é jouis.

La Commission d'adll1~nfsjt~:;i~ance 'r~·J~d.ant ce dernier quart de siècle. ' tonay, chef de service au Dé)a.' Il a c lO~ SI , pour ] e l'emplacer, M. A. Chas­

Le 9 octohœ la C,·. l, Itruuel.ll de l Instru ction pnbli([u e . G ., <usse l e Tctralt ,1 ]

aspoz, son gérant compéte nt e t a) l': ' '~ I~elll~ en a pel'SOI,111e de M. Josep]t avec courage et l'ésignation ont an'Y ~J e. Deux au!) (le s Ollffrau(~es supportées con stitution, N ous lui avons dit ~anlI, cet l~olllme pourtant doté d'une forte

un ccrmcr a(hen, ]e 1 l octobre 'lU c,'rn , " J 6 ' ' e Jcre (c

son village natal d 'Evo1ène . N otre chagrin fut grand d e perch e un col1ègue qui , an COlU S des années, était devenu pour nous hien plus que le gérant de la Caisse: un homme dévoué à ]a canse du personne] enseignant , comprenant. e t partageant ses sou cis ct scs peines, uu dé fenseur ardent et inf atj gable de ses intérê ts légi­times et, d ' antre part, un pionnier combien méritant dan s ]e domaine des acti·

vités cultnrelles de not.re pays. Pour les m emhres de la Comm ission cl 'admin.Ïstnltion, M, Gaspoz a été

rami auquel nous resterons fidèles par-del it ]a tombe, Que Madame Gaspoz et ses deux enfants trouvent jci l'expression de noU'c

sympatbie et de notre r econnai ssan ce, Peu de jours après, l es memhres de la Commission sC r etrouvaient à nou·

vcau devant une tombe, celle de M. Emile Bourdin, à H érémen ce, qui fut pen· dant plusieurs années un des censeurs des comptes de la Caisse. Par son activité au sein d es autorités COlLll11unales et cantonales, sa rich e expérience d'adminis· trateur, IV1. Bourdin a rendu d 'éminents services à ]a Caisse; aussi gardera.t-el1e à ce fidèle col1abora t eur un souvenir l'cconnaissant,

Le 6 novembre, la ComnlÎssion d'administration a appelé à la gérance de la Caisse M, Gabl'iel Bérard, jnsqu'alors président. La Caisse peut se féliciter d 'avoir pu s'assurer les services de M. Bérard qui connaît à fond scs problèmes et qui, gl'âce à sa longue pratique de ]a profession de maître, à ses excel1entes r elations avec l e personnel en seignant, mais aussi à son expérience des que~tion s économiques et administratives peut assurel' un nouvel essor à notre institution

sociale . Pour l'cm placer M. Bérard à la t ête de la Commission d'administration, le

Conseil d'Etat a fait appel, le 7 novembre, à M. l'inspecteur Marcel Praplan, d 'Icogne, jusqu'alors membre de la Commission. Cette nomination est des plus h eureuses et la Caisse peut entrevoir 1'avenir avec sér énité en dépit des tâches difficiles qui attendent ses organes dirigeants.

2. Ajustement des traitements du personnel enseignant et répercussions sur la Caisse de retraite

Le décret du Il juillet 1963 concernant l e traitem ent du personnel ensei­gnant des écol es primaires e t seconrlaires est entré en vigueur Je 1er septembre de la m ême année. Ce décret améliore tJ'ès sen siblement le traitem ent de tous les maîtres et .1l1aÎtresses des éco.l es puhliques du canton. Le nouveau salaire, réparti sur l'année enti ère, est versé à la fin d e chaque mois. U ne autre amélio· ration très sen sible en e aussi du statut dn p el'sonnel en seignant provient cie la prolongation gén érale de la (huée de la scolaI'ité prévue à l'al'ticle 39 de ]a loi sur l'instru ction puh1iqne. En outre, cette même loi stipule que tout le corps enseignant d es écoles primaires et secondaires a dorénavant l'obligation de s'affilier à la Caisse cie r etrait e.

La Conunission d ' administration a pris eOlltact le 16 juillet 1963 avec l'ex· p er t ·de la Caisse, afin d 'examin el' avec lui les répercussions d es nouvelles dis· positions l égales sllr la Caisse de retraite. Elle s'est inspirée des réflexions sui·

yan tes :

,

Page 5: L'Ecole valaisanne, juin 1964

Les :ngn?entatio~~s du traitement de base versées depuis l e 1er se ptembre de 1 anneo d ermere conformément an nouveau décret doivent être assu­rées par Lous les memhres de la Caisse. Les sommes d~ rachat néc~ssaires pour l'adaptation des prestations de la Caisse aux nouveaux salaires sont à supporter, à parts égales, par l'employé et par l'employeur.

~es. ]~êllleS prin cipes seront appliqués à l'avenir, lorsque des augmentations lI1ChVlduelles de salaire interviendront pal' suite tl'une prolongation de la durée de la scolariLé.

Suivant l'âge 'fIe l'assuré et le montant de l 'allgmentation , les sommes de l'achat seront assez importantes. Pour cette raison, la Comm ission estime absolument nécessaire que leur paiement soit échelollné su r un certain nOl~l~H',e .d'anné.es. En cas de situations particulièrement. délicates, d'autl"e~ facihtes de paIement seront accordées.

La. Commission es~ime d 'autre parL indi spen sable qu'à celte occasion (adap­taLlOn des prestatIOns ·de la Caisse au nouveau statut du personnel ensei­gnant), .le~ l'entes des membres du corps enseignanL mis à la retraÎle avanl 1951, amSi que ce]]es des hénéficiaires d 'nne rente d'invalidit.é ou de sur­vivants, soient également améliorées dans la m estne du possiLle.

En outre, la ,~olU~nission préconise lUle l'evision in cessante du règlemen t ct demande. qn l~ SOlt adapté aux disposiLions actucllement. en vigueul" pOUl" les fonctlOnnanes e t employés de rAdminjgtration cantonale.

Le versement d 'allocat.ions ·dc renchérissement en complémenL des rcnte!)

1(~CE vieillesse et d ' invalidité devrait, comme par le passé, ê tre assumé par tat.

.Le 31. ao~t 1963 déjà, M. ]e professeur Aldel' présenta son rapport . L'expert se declaralt ~l a?corcl avec la plupart des propositions formul ées par la Commis­tHon. et proceda~t, 8lH la h?5e des renseignements qui luj avaient été fourni s par le gerant au sUJet. de ~a rCj)ercussioll fjnan cièr e du décret du Il juillet 1963, à un calcul approxunallf des somm es rIe rachat. Celles-ci d 'un montant de Fr, ~,5 millions env~ron ·doivent êt.l"c supportécs à part égal~ par l'employé et par 1 employeur" Il faut ce~elldant. l"e1cver que ce cal cul ne tient. qu' in 8u ffisamm cn L compte ~e. 1 augn~~nt..atlOn ,de salai!·e découlant de. ]a prolongation générale de la 8colant.e et qu Il faut des lors s atten dre an pi.llem ent de sonunes de rachat plus élevées.

,La Com~nission s~est adressée à ce sujet ù Monsieur le Ch ef ~ln Départcment de 1.I~st.r,:,-ctlon pul~hque afin d 'ohtenir de l'Et.at, dès le 1er janvier 1964, ulle partlclpatlOll au palement des rachats. Selon l es indications ment.ionnées plus haut, fournies par l'expert, ces sommes se montent à environ 2,.1 millions de francs po?r c~l~que partie. L'Etat es t d 'accord de contribuer au paiment de Cf'$

sOI?mes.: il desue cependant qu 'elles soient réparties snr plusieurs années et a prevn, a cet effet, pour la première foi s a u bud get 1964, un mont.an t de 300000 francs.

De septemhre à décembre 1963, la COlllmission a examiné à fond ]es cliffé­l'en~s p~'oblème~ soulevés dans l e l'apport de rexpert. Elle est l'estée pour ce fain'" en etrOlte relatIOn avec M. le professeur AJder et peut constater que ce dernier

8

a aflmis l es divers postulats (Jlli lui ont é té présentés. L'année ] 964 verra se réaJjser, clans ce domaine, des amélioration s not.ables ct nOllS pouvons donc l'en­visager avec sérénité,

3. Travaux administratifs en rapport avec l'adaptation des rentes Une fois cn possession du rapport de l'expert, la Commission s'est. préoccu­

pée des divers t.ravaux complémentaires en rapport ,avc~ ]'~(~aptation~ dc~ rentes. Ces travaux sont considérables, car chaque assure Lloit etre l'enscigne sur la. SOUlme de rachat qu'il aura à payer et. sur les IH"Cstat.ions que la caisse lui four­nira dorénavant. Toutefois, par suite du changement Slll"VCnU dans la gérance de la Caisse, la liquidation de ce travail supplémcntaire {l subi un retard inévitable. La Commission a pris san s retard toutes les disposiLions nécessaires pour ~cner à hien ces travaux dalls des délais raisonnables. Dan s le courant du mOlS de juillet 1964 le gérant pense pouvoir ~'enseigner chaque ~ssur~. L'engagell1e~lt temporaire de p ersonnel auxiliaire devwndra cepcndant nec.essaue_ La Comffils­sion prie les melnhres de la Caisse de faire preuve de pat.Jence et de compré­h ension si des retards indépendants de sa volonté devaient se produire dans la JicJUidution des affaires en rapport avec l'adaptation des rcntes au nouveau statut du personnel enseignant.

4, Comptes de l'année 1963 Les comptes de l'année 1963 accusent un excédent de recettes de Fr.

1 238630.23, soit une augmentation de Fr. 222911.93 par rapport au~ ?omptes de l'année 1962. Les produits des comptes sont de Fr. 344278.93 supeneurs au montant enregistré l'année dernière el les charges ont augmenté de Fr. 121 367. Cette situat.ion s'explique par plusieurs fllits :

a) Au premier janviei' 1963, le COl'pS enseignant a été mis au bénéfice d'une augmentation du traitement de 8 %. . . . .

b ) Depuis le 1er septembl'e 1963, la Caisse de retral:e pCi'ÇOlt le~ ~ousatIOns de l'employeur et de l'employé sur la base du decret du Il JUlllet cle la même année.

c) L'obligation pOUl' tout le personnel enseignant des écoles publiques de s'affi­lier à la Caisse de retraile a considérablement augmenté l e nombre des

assurés. cl ) Pour la PI'emière fois, le nouveau règlement, adopté I?ar le Grand Conseil

en session prorogée dc mai 1962, a déployé tous ses effets.

Signalons encore un e diminu60n se~sjhle d~s so~nllles de rachat,(h~e, à notre avis, à la révision du règlement de la Caisse envlsagee par la CommIssIon.

5, Problèmes à l'étude Parmi les problèmes à l 'étude auprès de la Commission d ' administration

nous ne signalons que les plus urgents: a) Une am.élioration de la situation matérielle des assurés mis à la retraite

avant le 1er janvier 1951. La Commission a ent.repris des démarch es auprès de l'expert en vue d 'un examen approfondi de la situation de celte catégorie d'assurés dont les

9

;

Page 6: L'Ecole valaisanne, juin 1964

rcntes sont toujours calculées sur ]a husc du traitement moyen, pratique qui a été heureusement ahandonn ée depuis 1951. Tout en r econnaissant le bien-fondé de ce postulat, 1a Commission tient il relever qu'à charjllC l"évi. sion du règlement de la Caisse, les l'cntes de ses assurés ont été augmentées dans une mesure conciliable avec le statut juridique de ces :retl'aités, avec la situation financière d e la Caisse, ses engagements actuels et futurs. Indépendamment de ces démarches, la Commission a invité le Département de l'Instruction publique à proposer au Conseil d 'Etat une nouvelle amé. lioration des allocations de renchérissement en .faveur de ces ,bénéficiaires de rentes et de réaliser sur ce point, un état de parité avec les fonctionnaires et employé!; de l'Administration cantonale.

b) A la demande de la Commission, l'experl lie la Caisse vient d'entreprendre une étude compara.tive des statuts des caisses de retraite des fonctionnaires et employés d'Etat et du corps €/l.'ieignunt. Cette étude servira de hase à la revision du règlement de la ICaisse prévue pour la fin de l'année 1964. Nous espérons qu 'il sera possible de réaliser ces deux importants postulats dans un avenir assez rapproché.

e) Racltat,'Î antér;,eurs.

La Commission attache, à juste titre, une très grande importance au pro­blème des rachats effectués avant le 1er sep tembre 1963. En l'aLsence d 'une contribution financière des employeurs aux sommes de rachat découlant d'une prolongation individuelle de la durée de la scolarité, la totalité de ces montants parfois importants était. supportée par les membres de la Caisse. A partir du 1er septembre 1963, la parlioipation de l'Etat aux sommes de rachat étant assuréc, la Comnlission a chal'gé l'expert d'une étude de ce prohlème qui préoccupe au plus haut point un certain nOll1hre d'assurés. La solution envh;agée pal' la Commission est d 'inviter l'Etat à prendre en charge la moitié des mOntants de l'achat payés pal' les membres. Pour ne pas perturber ou l'etardel' l'adaptation des prestations de la Caisse aux nouveaux traitements, la Commission estime cependant que cette question doit être traitée à part.

cl ) Dim.inution du.. nombre des déposants. TI serait souhaitable qu e le nombre des déposants diminue et que tous les membres de la Caisse a8surent la tOlalité de l eur traitement. Tel sera le cas· pour tous lcs nOuveaux maîtres ct maîtresses qui remplissent les condi­tions d'admission du règlement de la Caisse. Par contre, on sera ohligé de maintenir ]a Caisse des .déposants pour Lous les maîtres et maîtresses dépo­sants pour unc partie de leur salaire et tous ceux qui, pour des raisons de santé, ne seront pas admis m embres de la Caisse.

Nous tenninons ce modeste rapport en renouvelant nos sentiments de recon­naissance au Grand Conseil, au Conseil d'Etat et, en pal·ticulier, au chef du Dépa rtement de l'Instruction publique, qui ont fait preuve de clairvoyance, de cOluage et d'csprit de justice en donnant au personnel enseignant un statut ma­tériel dlll'able et satisfaisant qui permettra en m ême temps une amélioration sensible des prestations de la Caisse de retraite.

10

f JI. Compte de ['exercice 1963

1. Bilan d'entrée au 1 er

T itres et. obljg~'liom; . HanfjUe: compte à tenne . " " ' Administration fédérale des contrJblltlons E tat du Valais Mobilier, valeur amortie. Avoirs: Caisse de retraite Caisse des déposant~ F onds de secours

13 729071.33 1 042 390.4IJ

73736.40

janvier 1963 Actif

883000.­L3 792 839.66

44,93.65 124 763.87

J.-

14 845 198.18

Passif

14845198.18

14 845198.18

2. Compte de gestion de la Caisse de retraite

A. PRODUITS Doit Cotisations des mcmhres . Contributions des employeurs I ntérêts de J'année T oLal d es rachats

B. CHARGES Tot al des pensions Remboul'semcnl des aVOll'S

F rais de gestion .

C. BALANCE T otal des produits Total d e.:> charges

646714.4.5 37 070.40 35882.10

719666.95

3. Caisse des déposants

Avoir au 1er juillet 1962 Cotisations tics membres , ContriJmtion s des employeurs Intérêts tle l 'année Remboursements . Bilan : avoir au 31.12.63

47214.-1287066.80

1334280.90

Avoir

680329.50 680329.50 541967.08

55 671.10

1 958 297.18

1958297.18 719666.95

1 238630.23

1042390.40 128243.80 128 243.80

35402.80

1334280.90

Il

Page 7: L'Ecole valaisanne, juin 1964

4. Fonds de secours

Fortune an 1er janviel' 1963 Virement des intérêts de l'année Virement des déposan.ts selon art. 41 Banque: paiements à des luembl'es Banque: fortune au 31 décembre 1963

Doit

9947.80 85096.60

95044.40

Avoir 73 736.40 2765.10

18542.90

95044.40

5. Bilan de sortie au 31 décembre 1963

Titres et obligations . Banque: compte à lCI'me

Administration fédérale des EtaL du Valais Mobilier. . . Compte transitoire Avoirs: Caisse de retraite Caisse des déposants Fonds de secours

contributions

14967701.58 1287066.80

85096.60 - --

Actif 849000.-

15 226 433.45 146825.:l5 128 557.42

1.-

16350817.22

Passif

10952.24

16 339864.98

16350817.22

6. Excédent de chaque compte 1. Caisse de retraite

Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 .

2. Caisse des déposants Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 .

3. F onels de sec:ours Avoir au 31.12.63 . Avoir au 31.12.62 .

Fortune totale au 31.12.63 Fortune totale au 31.12.62

Sion, le 23 mai 1964.

Contrôle

14967701.58 13 729 071.28

1287066.80 1042390.40

85096.60

Excédents

1238630.30

244676.40

73 736.40 11 360.20 - - =-=-= 1494666.90

16339864.98 14845 198.18

1494666.90

Commission d'administration de la Caü.'.e de retraite du personnel enseignant vala,isan

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T La muszque à l'école:

ROBERT SCHUMANN 1810 - 1856

BIOGRAPHIE

Robert Schumann est né le 8 juin IBI0 dans la petite ville de Zwickau, en Saxe. Contrairement à celle de heaucoup d'autres grands 1l1usiciens, sa véritable vocation ne se manifeste que tardivement. En effet, il commence par étudier le droit, et acquiert une solide culture générale; la poésie l'attire tout particuliè­rement.

C'est à l'âge de 20 ans, après avoir entendu jouer le célèbre virtuose Paga­nini, qu'il choisit la musique. Il trouve un excellent professeur en la personne de Frederic Wieck. Mais une paralysie partielle d'une main le force à renoncer à la canière de virtuose : cet accident lui permet sans doute d'intérioriser plus son génie musical, mais cet appl'ofondissement ne suffira jamais à consoler totalement Schumann et il soufhira toute sa vie d'avoir abandonné le piano.

En 1840, il épouse Clara Wieck, fille de son ancien maître : celui-ci, d'ail­leurs, s'oppose farouchement à cette union. Schumann devient bientôt profes­seur au Conservatoire de Leipzig, puis s~instane successivement à Dresde et à Düsseldorf. Mais une tenible ma.ladie mentale assomhrit sa vie: dès 1833, il souffre de graves crises de dépression nerveuse. Souvent, il songe au suicide. Au cours d'une crise particulièrement grave, il se jette dans le Rhin en 1854. Il en est sauvé, mais passera les deux dernières années de sa vic dans un asile, cl. Endenich, près de Bonn. Il y reste cl'aiIleurs de son propre gré, craignant, dans une nouvelle crise, de faire quelque mal à sa femme ou à ses enfants. Il y meurt le 28 jumet 1856.

«LE PLUS ROMANTIQUE DES MUSICIENS»

Schumann est sans doute, dans l'histoire de la musique, le plus bel exemple du compositeur romantique. Très proche des nombreux poètes aIlemands de cette époque, il aime le songe et la rêverie, se laissant emporter dans un monde irréel, peuplé d'êtres imaginaires. Mais cet amour de la divagation ne porte-t-il pas en lui le germe d'une certaine forme de folie?

Beaucoup d'auteurs, il est vrai, cherchent plutôt les signes avant-coureurs de cette aliénation menta]e de Schumann dans les nombreuses contradictions qu'on décèle dans ses écrits, qu'il s'agisse de sa corl'espondance, de ses notes personnelles ou de ses articles. On peut l'épondre qu'une personnalité très riche, sans être déséquilibrée, présente de multiples aspects qui ne lui pern'ieltent pas d'entrer dans les limites d'une banale classification .. .

13

Page 8: L'Ecole valaisanne, juin 1964

TABLE DES MATIÈRES 1963 - 1964

r:rocl.LS

» » » » » » » »

Biollaz L. Claret E.

» »

Durbelluy C. Durbella)' J. Debuire M. Dubosson J. F landri 11. M.

F ollonier J. »

H . S.M. N anchen M.-N. S.A. Sauvain Edg. Venthe)' M.

JO

» » » » » » » »

PARTIE EDUCATIVE ET PEDAGOGIQUE

Quoi qu 'il advienne Délicatesse Collaboration Sus au vienx Bonhomme Le Cher Pour ou Contre Poids et Pression RetOlu à la nature Le m aître, intermédiaire inutile p~~ de mathématiques san s effort L Ecole Valaisanne à J'Expos. nationale A propos du «Reportage National » Nou:clle collection de ,Centres d 'intérêt U n Impératif: Bibliothèflue scolaire T ante Céline Ou le Don de soi Lectures pOUl' nos grandes fill es Examens d'entrée à l'écol e secondaire Pour mon ami MatÙlieu

et ponr quelques autres Refus ·de la soHtude E ncore l es l oisirs Tabac, Publicité et Politesse D'Ieogue ù Sion l,cahier ... l crayon ... pou.r les missions Decalogue pédagogique La m usique ;:i l'école : J .-S. Baeh

» » » » » » ~

»

L. van Beethoven Johannes Brahms Frédéric Chopin G.·Ft·éd. Heandel Joseph Haydn W.·A. Mozart Franz Schubert Rob. Schumann

No l 2 3 4 S 6 7 9

10 6 1 5 6 6 8 l 7

6 2 6 9 8 9 8 2 3 4 5 6 7 8 9

10

septembre 63 octobre 63 novembre 6.~ décembre 63 janviel' février JllarS mai juin février septembre janvier février février aVI·il sep tembre Illars

64 64 64 64 64 64 63 64 64 64 64 63 64

février 64-octobre 64 février 64 mai 64 avri l 64 mai 64 avril 64 octobre 63 novembre 63 décembre 63 janvier 64 février 64 lUars 64 avril 64 mai 64 juin 64

E.V. No 10, juiu 19640

DOtzs notl'c enseignement traditionnel de la géographie, nOus tombons trop souvent dalls le par·cœur et la sèche nomenclature, La mémoire est trop mise à cO/ltributÎon aux dépens de la réflex ion ,

L es quelqltcs leçons ci·après voudraient être utle simple indication, quant à la manière de procéder. Elles ne sont nt exhaustives II i Clbsolues, pas plus de land qu de forme . Le te:\'te lui-même n'a pas été spécialement pen!é pour être appris lJW' cœur. A vec les compléments, les adaptation s, les amélioration s - sur­tout avec les questio,, 'taires et exercices écrits - qu'il faudra y ajouter, ces pages pOI/Truie"t rendre service et offrir des suggestion, .. à l 'équipe qui s'attèlera au futu r manuel de géographie valaiswme, mc,mu.el si v i.vement désiré par le per­sO/met cnse igll(l/It.

L'oms

Première leçon:

Situation du Valais par rapport au lien de domicile A. Rappel d'une notion vue en 2e année: les points cardinaux

a) Dans l a Cour de l'école : exercices individuels et collectifs

montrer le nord, le sud, l'est ... énumét-er ce qu.' on voit au nord, au sud, à l'ouest ... montrer l e nord-est, le nord-ouest, le sud-est .. . marcher en dhection sud, ouest , est ... se déplacer en direction sud, le visage tourné à l'est ... avancer, le bras tendu à l'ouest ... avancer dos au sud ... montrel' la façade de l'école exposée au sud, au nord ... dessiner sur le sol les points car·dinaux (rose des vents simplifiée) .

b) Exercices en classe : _ faire montrer le nord, l e sud, e tc., l'élève rest ant à sa place ; _ faire dire comment sont orientés les hancs, le bureau du maître, e tc.

c) donner le principe suivant: quand on veut représenter sur le papier un croquis de géographie, une carte, un plan de v ille, le haut de la feuille, par convention, représente le nord. Il en est de m êm e au tableau noir. Faire dessiner rapidement la rose des vents : sur feuille ou au tableau noir,

17

Page 9: L'Ecole valaisanne, juin 1964

E.V. No 10. juin 1964

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B. Préparation à la compréhension de la carte

a) Exercices d)orientation au tableau noil':

Un point placé au centre du tableau désignera récole: faire placer par les élèves d'autres points désignant ]a gare, la poste, la laiterie, le garage X, la maison Y, etc., en respectanl l'orientation par l'appot't à l'école el aulant que possible les distances.

b) Même exercice avec la gare, le garage X, etc. , comme point de départ au centre du tableau.

c) Le point au centre du tableau désignera la conUl1.une (ou l'agglomération principale de la commune). Les élèves chercheront à déterminer par des points les autres agglomérations de la commune, puis les villages voisins, puis la ville la plus pI'oche, éVeJltuellemeill telles rivières, teUes montagnes, par approches successives.

c. Localisation du lieu de domicile sur la carte du Valais

Sur un grand papier d'emball age, le maître dessine à gros traits le canton du Valais avec l'épine dOl'sale du Rhône (fig. 1). n indique pal' un pOlllt visihle l'emplacement de la commune de domicile. Les élèves dOllneront l'orientation de cette comlunne, ou la situation, par rapport:

à l'ensemble du canton au Rhône au Léman au glacier du Rhône, etc.

Ils placeront ensuite:

les communes voisines le chef-lieu du district ou du canton tel sommet telle rivière tel lac de barrage, etc.

Des exercices similaires à la caisse à sable

sur le sol de la cour sur le tableau-molleton

auront pour but d'assimiler et de contrôlel' ces notions. Quand elles sont vraiment possédées, on passe alors à ]a carte mm:ale du Valais, puis à la carte scolaire personnelle.

N. B. - Cette première leçon - de même que les suivantes - peut être ré· partie sur plusieurs iournées, soivant la force moyenne de la classe.

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19

Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1964

E,V. No 10, juin 1964

Deuxièm.e leçon,'

Situation du Valais en Suisse (Le maître a dessiné à grands traits, sur un papier d'embal1age, le contour de la Suisse, le Valais étant fortement coloré ou hachuré (fig. 2), Il fera retenir les trois idées ci-dessous et les reprendra ensuite devant la carte murale.)

1. Le Valais est situé au sud-ouest de la Suisse

Cest, avec le Tessin, le plus méridional des cantons suisse l,

2. Le Valais est un canton-frontière

Il a 100 km de frontière avec la France et 200 avec l'Italie, TI touche au Tessin et à Uri à. l'est 2; au nord, il est linlÏté par le canton de Berne (ISO km environ); au nord-ouest par Vaud (environ 60 km).

3. Le Valais est le 3e canton suisse par la superficie

Avec ses 5230 km2 de superficie, le Valais se place au 3e rang des cantons suisses, par ordre de grandeur, après Grisons et Berne s, Cette surface re­présente environ 1/8 de 1. Suisse (41300 km 2 ) .

!l'OTES POUR LE MAITRE: 1 Le point le plus méridional du Valais: le Gl"and-Gollilit (ah. 3237 nt) à J'ouesl du Grand·

St-Bemard, à III latitude 45° 58' N. Le point le plus méridional de Suisse eS! Pedrinllte, près de Chiasso, latitude 45° 49' N.

! 15 km de frontière avec Tessin et unc vingtaine av.ec Uri. Le con lour du Valais équivaut li environ 540 km; quant à la Suisse, elle '1\ 1800 km de frontières.

3 GR: 7100 krm2 _ BE: 6880 km! - En 4e place, VD: 3210 km2• Le plus petit canton est

Zoug: 239 km'. Le maître peut aussi comparer la supel"ficie de la commune ii cel·Je du Valais. Voici, il titre d'indication, les plus gt-andes communes valaisannes: Bagues: 282 km 2 (est aussi lu plus grande commnne de Suisse), Zermatt : 243 km2, Evolène: 209 km!!; et les plus pel ites : ·Veysonnllz: 1,12 km2 , Morel: 1,2 km!!.

21

Page 11: L'Ecole valaisanne, juin 1964

UJ U Z

~

Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1964

E.V. No 10, juin 1964

Troisi.ème leçon:

Vue d'ensemble du relief: Les tt'ois p"l'ties du Valais

Le Valais est formé essentiellement par nn profond sillon. encaissé entre les deux pIns hautes chaînes des Alpes.

1. Le sillon, c'est la vallée du Rhône. Cette vallée a donné son nom an pays: Valais, Wallis = vallée. Longue de 150 km, elle commence au glacier du Rhône, à l'altitude de 2000 m, et descend peu à peu jusqu'au Lac Léman (altitude 375 m). Cette vallée du Rhône est comme l'épine dorsale du Valais.

2.. Les deux chaînes de montagnes sont au nord les Alpes He'rnoises et au sud les Alpes Valaisannes, qu'on appelle aussi Alpes Pennines. Ce sont les deux plus hautes chaînes de l'Europe.

3. Au nord et au sud de la vallée du Rhône s'ouvrent d'autres sillons secon· daireli qu'on appelle vallées latérales. Elles sont formées par les affluents du Rhône. Leur aspect est très différent. Celles dn nord sont courtes; celles du sud sont trois fois plus longues (20 à 30 km) et souvent ramifiées.

4. On pourrait comparer le Valais la nervure principale les nervures secondaires les piquants

à une feuille de houx: vallée du Rhône vallées latérales sommets des Alpes

Dans les leçons su.ivantes, nous reprendron.s chacune des 3 parties du Valais.

25

Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1964

26

E.V. Nu 10, juin ]964

Quatri.èm e leçon.'

La Vallée du Rhône D'a.près son orienla,,;on sur ]a carte, la vallée du Rhône comprend d eux parties :

1. Une partie longitudinale, de Conches à Martigny.

Dans cette partie le fleuve coule le lon.g d e la chaîne Bernoise, du nord-est au sud-ouest, sans r encontrer d'obstacle.

2. U ne ])a rtie tran .w ersale, de M artign y au Léman .

. A Martigny, l e Rhône faiL un angle droit , s'ouVl'e un passage à traver.'i la chaîne Vaudoise-Bernoi se e t rem oute vers l e nord.

L es savant s ont tent é d 'expliquer ce brusque ch an gem en t. L es uns supposenl un ef fondrem.ent qui se t;erait pr oduit à ce t endroit dans les temps ancien s. D' autres pensent tlue la L'och e éLait plus r ésistante au sud (massif cristallin du Mont-Blanc) et que la }JerC'êe, pa l' érosion. é tait plus fa cile au nord, d ans la chaîne calcaire.

D'après son aspect géologiqll e, la vallée du Rhône se présente ainsi:

3. Dans sa partie supérieure, c'es t-il -dire dans l e -distri ct de Con ches, la vallée du Rhône est appelée glaciaire, parce qu e les traces du glacier du Rhône qui occupait la vallée sont encore r écentes. L e fond est arrondi en form e de U ou de cuve tte ; l es pentes sont dou ces, lmies, peu ravinées.

4. A partir de Viège, la vallée de \'ie llt f lu viale. Les traces du glacier sont effa­cées; les pentes sont coupées de profonds sillons torrentiels ; les maté riaux arrac11és par l'érosion et ch a riés par l'cau (torrent s, pluie, neige) sont venus s'enlasser' dans la vallée pour form er un fond plat (plaine alluv iale). A l'emhollchure du Rhône d ans le L éman, on es time que la couche rIes al1n­vions ent assées dépasse 200 fil d'épaisseur.

'5. Cependant l e sol de la vall ée du Rhône n 'est pas parfaitem ent plat. TI a été modifié au cours des si ècles, soit par des éboulem en.ts, soit par l es con es de déjection. d es torrents.

L es p rincipaux éhouJem ents sonL:

a ) celui du Wildstl'uhel , d ans la l'égion de Sierre, qui remonte aux lemps préhistoriqu es. Les collines pa rsem ées d ans la plaine (Gél'onde, Granges, etc.) en sont l es d erniel'S vestiges;

b ) celui de rnlgl'aLen qui a form é ]a partie supérieure du Bois de Finges ; c) celui du Bois-Noir, en amOnt d e St.-Maurice (Lorrent du St-Barthélem y) .

Quant aux cônes de déj ection, ils sont très nomLreux d e part e t d 'a utre du Rhône. Presque toutes les localités de la plaine sont situées sur de tels con es. Les plus grands sont celui de la Losence (Chamoson _ St-Pierre-de­Clages) et celui ,le la Gamsa (Gamsen ).

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Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1964

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Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1964

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V \ ':

A Miiuster, la vallée du Rhône est encOre glaciaire; elle a un fond anonrli raboté par le glacier, en forme de U.

A Morel, le fond est creusé par le jeune fleuve; ]a vallée est en forme de V: c'est une vallée fluviale.

A parth de Viège, les alluvions, arrachées aux deux versants de la val1ée, se déposent dans le fond qui devient plat; la vanée (Ievient de plus en plus alluviale.

Le cône de déjection d'un torrent obstrue partiellement ]a vallée et pousse le Rhône vers le verssnt opposé.

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Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1964

KY No 10, juin ]964

Cinqui.ème leçon:

Les Montagnes du Valais Géologie

Généralités

Situé tout entier dans la zone des Alpes, le Valais e~t un pays essentielle­ment montagneux. n vient en tête des canions suisses pour Je nombre et l'altitude de ses sommets, Sans épuiser la liste, la caTte scolaire du Valais cite le nom de 27 géants de plus de 4000 mètres et de 120 autres dépassant 3000 lU .

Massifs cristallins et mas.lfs calcaires

Les montagnes valaisannes se divisent en deux groupes suivant la nature de la roche: les massifs cristallins et les massifs calcaires,

1. Les roches cristalline." sont les plus anciennes (150 à 200 millions d'années) et les plus dures. L'exemple typique est le grctnil.: c'est une roche de pl'O­fondeur formée par l'efroidissement de la matière en fusion 80US l'écorce terrestre. D'autres roches, d'origines djyerses, accompagnent habituellement Je gran.it. Ce sont les gneiss, la serpentine, l'ardoise, l'anthracite et autres roch es feuilletées a ppelées schistes , En Valais, les schistes forment la masse de remplissage daus toute la part ie: sud du Rhône,

2, Les roches calcaires sont plus jeunes, plus claires et se désagrègent plus facilement (sauf le marbre) . Elles ont été formées pal' des dépôts divers (sédiments) accumulés et dnrcis pal' une énorme pression durant des millénaires. On en compte une très grande variété: calcaüeR gris, jaunes, blancs, grès, mollasse, tuf, t'raic, gypse, etc. Les terrains calcaires laissent souvent passer l'eau ; on y trouve fréquem­ment des grottes, des lacs et des cours d'eau souterrains,

N.B. - Le rnartre pourrait placer ici une leçon sur la jomlfltioll des Alpes, auec Iluelques Ilot ion s sommaires sur les ères géologiques, les plisseme"l.~, etc .

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Page 17: L'Ecole valaisanne, juin 1964

KY No 10, juin 1964

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Sixièm.e leçon:

Les Montagnes du Va,lais Répartition dcs différenh mnssifs

On peut diviser les Alpes du Valais en 7 massif!; :

1, Les Préalpes du Chablais

Du Léman an Va] d'IlIiez. Ce sont des préalpes ca/caires dont l'altitude lie dépasse pas 2500 m,

Principaux sommets: le Grammont , les COl'lleltes de Bise.

2. Le massif des Dents-du-Midi

C'est aussi Wl massif calcaire, en tous points semblable à la Dent de Morcles et à 1a Chaine Bernoise dont il a été sépal'é par l e siUon du Rhône. Principau:r SOm.met.": Haute Cime (alt. 3257 m ), Cime de l'Est, Toul' Salière, Le Ruan .

3. Le massif du Mont-Blanc

Il est situé entre le Trient et la Dransc de Ferret. C'est 1111 massif cri ... rallin; mais la soudure avec Jes Dents du Mldi (v allée du Trient ) présente Lill mé~ lange de roches diven;es. Princi.pcwx sommets: Le Mont~Blan(' (4807 m), point culminant de l'Eu­rope, ne se trouve pas en Suisse; mais quelques-uns rIe ses contreforts du Nord manluent ]a frontière: Aiguille du T our, Aiguille d 'Al'gentière, Mont Dolent.

4. La Chaîne Valaisanne ou la Chaîne Pennine

Du val Ferret an col du Nufenen. C'est un massif cristallin prolongé au nord par des schistes lustrés.

Principaux sommets: le Grand Comhin, la Dent Blanche, le Cervin, le Weisshorn, le Mont~Rose (4635 ru), point culuùnant de Suisse, le Dôme des Misch.bel.

5, Le massif du Gothard

C'est tul massif cristallin qui s'avance comme un ('oin entre la Furka et le Nufenen. Principal sommel: le Piz Rotondo.

ft E.V. No la, juin 1964

6. Le massif de l'Aar

Massif cristallin ent.re le co] de lu Furka et le col de Loeu;chen . On y r:e­trouve le même granit qu 'au Mont-Blanr, dont il senùJle être la continuation. Principaux sommets: le Finsteraarhorn (4274 m ), l'Eiger, la Jungfrau, l'Aletschhorn.

7, La chaîne de. Alpes Bernoises

Elle va de la Lanza cl la Deut~de-Morcles. C'est 1111 massif calcaire n'attei­gnant plus 4000 III d'altitude. Principaux sommets: le Wildstl'uhel, le Wildhonl, )'Oldellhol'll, les Diahle­rets, le Muveran.

NOTE POUR LE MAITRE,

Il est très discutable de faire IIppl"cndre les montagnes par di stricts, le di stri ci étant une division admillistmtivc, non une unité géographique. Nous cOlHicillons de procéder d'abord par ch.uines et par mass ifs, quitte ii. revenir Il une 1l0mCnclllture plus détaillée quand on étudiera les di stricts.

REMARQUE ORTHOGRA'PHIQUE

L'orthogral}hc des nOllls d e géographie - eut:ore pIns des IIOIll .'l composés - est des plus incertaines. Vu us chercherez en vain le Mont-Blanc dans la liste alphlllJétique du LUI·ousse. Vous Je trouverez à BLANC, avec monl cn11·e parentbèses et III minuscul e. Gn!vi sse écril de môme 1110111 Blanc, IlVec m minusc 111t: et sans trait d 'union . Notre atlas Rebc811d énit De nts du Midi, Grand Comb in, Mont Pl eureur, Cornettes de tll' Bise snns trait d'union , et la redoutahle ·Dransc aVl!C se. Ln carle scolaire ignore pareillemenl les frait s d'union mt-mt' dans Jes noms de localité comme St. Maurice, St. Luc, St. Pierre d e Clages, ce qui est illcontcs tahlemellt une faute. Sur la mt-mC carle, on lit Drllilce uvec ce. A l'Oll!lQsé, le Guide du typographe romand, bréviaire de nos typos, exige le trait d'union dans tous les noms géogl'aphique~ composf:s: MOllt·DlaTH', Cime·de-I'Est, Pointe·Dufour, Porle·du·Scex, etc. Comment s' en ~QI·til'?

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Page 18: L'Ecole valaisanne, juin 1964

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Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1964

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E,V. No 10, juin 1964

Septième le.çon:

Les Vallées latérales

SU I' la rive droite Les vallées latérales de la l'ive droite du Rhôue (versant nord) sOnt courtes, profondément encaissées, aux pentes escllTpéc.(j ct sèches, d'accès difficile. Les plus peuplées sonl ceJles de la Lonza ou LoelSclwnwl et celle de la Dala ou de Loèche-Ies-bains. D'antres vallons lI'ès sauvages ne sont fréquenlés (IU'à la bonne saison. Ils conduisent à des cirques fel'més, souvent occupés par des lacs, sur lesquels débouchent des cols de haute altitude. E:l.:cmples: ]e vallon de la Lizerne à Ardon: lac de Derborence ct Pas de Cheville; le vallon de la Morge à CODthey: le col du S!Ulctsch; le vallon de la Lienne à St-Léonartl: lac de Zeuzier, co] du RawyJ.

Sur la rive gauche Les vallées de ]a rive gauche sont plus longues, plus verdoyantes et plus humides, en conséquence plus pcu.plécs (Jlle celles du versant nord. Les plus longues sont rami.fiées , dans leurs cours llloyell et supérieur.

Vallées suspendues La plupart des vallées latérales sont dites «suspendue ... ». Elles débouchent dans la plaine du Rhône par une gorge étroi,te, parfois taillée à pic dans la roche (Trient, Lizenle) ou pal' une cascade (Salunfe). Pour pénétrer dans la vallée latérale, la route monte en lacets, jusque vers 800/900 m pour franchir le seu.il de la vnI1ée. Les agglo:mérations sont étagées, de part et d'antre de la rivière, tl·ès au-dessus d'elle. A mesure qu'on remonte vers le fond de la vallée, la route et les villages se rapprochent du torrent. Le fond du vnl supérieur est plat, annonçant le voisinage d'un glacier. Souvent un verrou sépare la partie glaciaire à fond plat de la partie fluviale à pente forte: c' est l'endroit choisi pour constl'llire un batTage et créer un lac artificiel (Mauvoisin, Db:ence, Mohy, Zeuzier). Le Val d'Hérens et le Val d'Anniviel's sont de typiques vallées suspendues.

Vallées basses En Valais, il n'y a que deux vallées latérales qui débouchent au niveau de la plaine du Rhône : la vallée rIe la Dranse et celle -de la Viège. Ces deux puissantes rivières ont un fouel plat sur quelques kilomètres avant leur embouchure, les alluvions arrachées à la montagne s'étant déjà dépo­sées le long du cours inférieur. Maif; (lans leurs cours moyen et !:iupérieur, GCS deux vallées sont semhlables aux vallées suspendues.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1964

36

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UNESCO Bon d'enLraide Pro .luvcntllte Centres régionaux

de docum entation scolaire

PARTIE PRATIQUE

Géographie :

L'hôte du Comptoir Suisse 1963 : Le Japon (0015) Le Valais en chiffres (ODIS) L es t émoins de l'époque glaciaire à Monù1ey et environ s Quelques l eçons sur la géogr aphie physique du Valais

Histoire:

Vu e d'ensemble sur l'histoire va1aisanne (ODIS)

Centre d' éLude :

Le Savon (0015)

Langue maternelle:

Textes d 'élèves Le Portrait (composition rJ'ançaise) (P, D e\'anthey)

Travaux manuels: Le corbeau Le pel'l'oque t Travaux de Noël (00I5) Un mobile a\'ec des perroquets~cacahuètes Travaux manuel. pour Pâque. ('ÜOI5) Travaux m anuels pour la Fê te des M ères (ODIS)

Div ers :

Epreuves du Brevet

1 3 5 7 9 3 3

:!

No 1 2 5

10

4

6

5 8

1 2 3 5 7 R

2 Exam en s d' admission à l'Ecole Normale: été 1963 Supplém ent catalogue d e rODIS: Acquisitions nouvelles Liste de base pour une biblioùlèque scolaire (ODI6) Progl'amme du XXle COlHS cantonal de P erfectionnem ent

4 6 7 9

septembre 63 novembre 63 janvier 64 n1al'S 64 mai 64 novembre 63 novemhre 63

novembre 6 ,~

septembre 63 octobre 63 janvier 64 juin 64

décembre 63

février 64

janvier 64 avril 64

septembre 63 octobre 63 novembre 63 janvier 64 mars 64 avril 64

octobre 63 décembre 63 février 64 mars 64 mai 64

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Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1964

Tour Spirale de L'Expo 1964

La Société Allonyme Willy BiihJer S. A., Usines rie Vélroz, spéciahsée dans ]a construction métallique el dans ceJle des téléférÎ(jtl Cs, a réalisé cette tour panoramique, basée sur une étude de plusieurs années. Le prototype est main­tenant en service à l'Exposition N ational e. U n deuxième exemplaire est en mon­tage an Luna·Park de New-York.

La tour atteint ulle hauteur de 101 mètres. La cabine d 'observation monle clle-même jusqu 'à 30 mètres, ce qui permet une vue panoramique sur l'Expo, sur Lausanne et sur la Rivi e ra fran çai se. La t our se compose d 'un mât d ' acier de 2,50 mètres de diamètl'c, san s haubans. Une cahine d e deux étages de 30 places chacun esl 1110nléc autour de la LOtH c Omme un anneau, La vitesse d'as­cension rle la cahine est de l ,50 mèLre à ]a scc.onde j eJJ e fail llne rotation com­plète pendant l'ascension. ALI sommet, elle s'arrête et fait encore denx tours d 'horizon avant de l·eclescendre à la m ême vlLesse tout en accomplissant une quatrième révolution.

Ce genre d'ascen seur est de construction difficile, parce lju ' il implique force prescriptions de s.écurité , telles que freins d 'urgen ce, commande de secours el liaison téléphonique . Le conLre poids gli sse à l'intérieur de la tour. La puissance n écessaü·e est fournie par un groupe rl e moteurs électriques système Ward­Lp.onarcl l'onstrnits par Brown-Bm'eri à Baden. Le transformateur se tl:OUVC dans les fondations de la tour et les moteurs au Sommet de ceJle-ci.

La premiè re étude date de 1961 , la construction des premiers éléments COHl­

mença au d ébut d e l 'année 1963 et la fabrication fut achevée à la fin de l'année. Le montage commença en d éccmbre 1963 par lcs travaux de fondation. La tout" elle-même fut montée au début de févri er 64, en trois jours, à partir des éléments Juéfahriqués.

Un mince luyau d ' ucier est eu part iculier su sceplihle de suhir de la part du vent des cont.l"aintes non n égligeahles. Pour éclah'cir celle question, il fut né­cessaire d'entreprendre tonte une sér ie d 'essai s en soufflerie. Par différentes m ét.hodes techniques 011 a pn éliminer toutes l es con traintes dangereuses. L'ex­ploitation s'arrête automatiquem ent dès qn e le vent dé p :tsse la vitesse de 60 km. à l'heure. L ' alerte est donn ée par la tour de contrôle de Coinu'in-Genèvc.

Le poids total de lu tolU", cahine et fondations, est (l'enviTon 200 tonn es. On comprend <lès lorS qu 'il ait fallu construire des fondations spéciales car Je sol el'oit particulièrement mauvais à Vid)'. U n e fondation normale n 'aurait pas suffi. La pièce de hase de la tour, étoile m étallir[ue à douze hranches, est ancrée en 12 points sur une circonférence d e 12 Ill. de diamè tre constituée par un an­neau massif de béton armé. Les efforts sont repri s par un sys tème de pilotis mé talliques battus jusqu 'à une profondeul· approximative de 18 m., travail très compliqué.

Prix individuel par montée : "Fr. 3.- adultes, et Fr. 2.- enfants.

Les InaÎll'Cs sont informés que des billets coll ectifs, avec 2S % d e réduction pour les classes, peuvent être d emandés à ]a Fiduciaire Am stutz, Petit-'Chêne 38, à Lau sanne. Des (]éductions spécial es sont accordées en outre à certaines heures, SUl' l e prix du collectif.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1964

PARTIE OFPICIELLE

Cours cantonal de perfectionnement pour le personnel enseignant des écoles enfantines, primaires et ménagères et pour les maîtresses des ouvrages manuels

Le XXlèmc COUTS cantonal de p erfectionnement, dont le programme a été publié sur Je numéro de mai de 1'« Ecole valaisanne », a déjà r ecueilli beaucoup d'in5Cl'iptions. En raison du nombre et de ]a diversité des cours et du fait que le délai fixé pOUl' s'annoncer au Département de l'Instruction publique n'échoit qu'au 30 juin crt., des places sont encore disponibles dans loutes les sections.

Nous invitons donc les maîtres qui ne l'ont pas encore fait à s'inscrire dans le temps imparti, en rappelant que si ]a fréquentation des cours d'été n'est pas exigée pour le moment d 'une manière impérative. l'obligation de se perfec­tionner et de renouveler son enseignement n'en existe pas moins rigoureusement.

Que chacun profite donc de l 'occasion , offerte à des conditions avantageuses, pour parfaire sa formation génél'ale et découvrir. dans le trésor inépuisable des moyens didactiques, des techniques et des procédés d'enseignement nouveaux qui, s'ils n e peuvent pas toujours êu'c adoptés tels quels, n'en demeurent pas moins susceptibles d ' adaptation et propres à rendre l'action du maître toujours plus vivante et toujours plus efficace,

Service de l'enseignement primaire el ménager

AU PERSONNEL ENSEIGNANT PRIMAIRE ET MENAGER

L'allocation de renchél'issement a passé de 9 % à 12 %, avec effet au 1er décembre 63, Le l'appel sel'a sel'vi avec le 11'aitement de juillet pour tout le per­sonnel enseignant primaire et ménager,

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Comptabilité de l'Elal Service des traitements

PELERINAGE D'ETE DE LA SUISSE ROMANDE A NOTRE-DAME DE LOURDES

Ce pèlerinage aura lien du 19 au 2S juillet 1964, Il sera présidé par S, Exc, Mgr Haner, Rme Abbé de St-Maurice,

Voyage en train ct en autocars,

Pout' lous renseignements e t inscriptions, s'adresser à Jean­Olivier Pralong, route du Rawyl 45, ù Sion. Tél. 027 1 2]863, de préférence à partir de ]9 heures,

EXPO 64 - JOURNEE CATHOLIQUE ROMANDE DE L'ENFANCE

Le 27 septembre aura lieu dans le cadre r1e l'Expo, un grand ullye ouvert à tous les enfants catholiques ,de Suisse romande ,

L'Expo a été conçue selon un Lhème bien défini: ~ ~roire et créer », pro­fession de foi qui révèle le secret rIe notre v~lenr helvetl<}ue, Nos enfants rJlli sont ravenü de notre pays, se doivent de lllalllfester la l'l'ale valeur de cette foi qni, plus qu'un secret, est le mystère de Loute la grandeur d e uotre pays.

Le mouvement Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes et la Croisade Eucha­ristique ont ,bien voulu prenthe en charge l'organisat ion de celte manifestation,

Elle comprendra: Matin Visite libre de l'Expo ; 12 h, Pique-nique; 12 h, 30: Rassemblement des enfants au stade dc Virly; 14 h, Jeux organisés; 16 h, Messe· Il sera possible d'y communier; 17 h, Clôlul'C LIe la jom:néc,

A l'occasion de cette fête, un Concours d'insignes est ouvert. Les enfants en seront informés pal' MM, les Curés des parois~es ct par les resp~nsables des mouvements Croisade Eucharistique, Cœurs VaJllants et Ames Vaillantes.

Afin que cette journée remporte un plein succès, nous demandons d'ores et déjà, à tous les éducateurs et enseignants, d'inviter les enfants de 8 à 1 ~1 ans à participer nombreux à ce ra]]ye,

Pour tous l'enseignements concernant cette jOlunée, veuillez vous adresser à

Journée Catholique Mo~vements " Romande de l'Enfance Cl'Olsade EuchanstIque 49, Rte ,(le Veyrier Cœurs Vaillauts et CAR 0 U G E Ames Vaillantes

RETRAITE IGNATIENNE POUR LES INSTITUTRICES du 11 au 16 aoQt 1964

Veine ou déveine! Du 17 au 22 août, «cours de perfectionne?TIent» e~ il faudrait enCOl'e consacrer les jours du Il au 16 pour une retn.llte Cermee! A-t-on une idée!

Vons avez parfaitement saisi le problème, Madame O~l M,adelJ~oiselle, ,Et ~e qu'on propose à voll'e attentive l'éfl,exioll, c'est une retr~Jtc 19natlen.ne, c est-a­dire une retraite de cinq jOlll'S, en sdence, selon celle method~ de sall~t Ignac.c, que les papes n'ont jamais cessé de louer, d'encourager el qUI a sanve des mIl­lions d 'hommes,

Elle sera pl'êchée, cette année, il l'Ecole normale des fillcs, car ~,-.na.I~le du Silence est complètement occupée cn a?üt,. et elle l"e sel'a pal' un speCIalIste de ces retraites, Elle commencera le mardi SOir, Il aout,

Faut-il plaider en faveur oe votre participation? C'est parfaitement inutile.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1964

On bien vous écoutez la voix de la grâ.ce, ou lJicn vou s n e voulez pas l'écouter el alors vous trollverez dix.ll11it ruauvaÎ!'iCS raison s pOlit' ne pas faire votre retraite.

:h1:adamc, Mademoiselle, depuis quand n ' avez-vous pas fait de retraite, c'es t­à-dire n ' avez-vous plus eu de tête-à-tête avec vous-même et avec Dieu, sous la direction crun prêtre expérimenté ? ~ Vous devez pOl'lt'...r le Christ à vos en­fants ! Le Christ, en votre cœut, est-il toujours bien vivant , conquérant?

Après tout, y a-t-il une affaire plus importante que le salut de votre âme? II y va de votl-c éternité et vous savez qu 'cu sauvant votre âme, VOLtS contribuez à sanve!' celle des autres.

D'aillclus, vous verrez que vous ne serez pas seule à suivre ces saints exer­cices_ Toute une série (rentre vous ont manifes té le regret que les retraites fer­mées de femmes aient toujouHi lieu pendant votre année scolait'e, aloni qu'il vous est iIUIJossible d'y prendre part. Car elles conunencenl ù se multiplier f)our les femmes aussi ces retraites fermées, pour lesquelles Mgr nolre Evêque a fait construire toute une maison. Et vous comprenez sans peine qu'uue retraite d'ins­titutrices peut avoir une influence fé conde, Sainte Thérèse, la Petite, disait, en parlant des prêtres. « je prie pour des multiplic:alclIl"s » ; cette parole vaut tout aussi bien pour le personnel en seignaJIt.

Réfléchissez hien; prenez la résolution de vous inscrire auprès de la Direc­trice de l'Ecole normale des fil1cs à Sion et vous venez que ces cinq jours seront pour vou s, lion pas un désagrément, mais une grâce de choix.

Abbé Camille Grand Promoteur dioc'ésain des retraites de cinq jours

MARTIGNY: 2000 ans d'art valaisan 1964 l'estera pour Martigny l 'année de l'ouverture du Tunnel du Grand­

St-Bernant Cette l'éalisation capitale dans l'his toire des voies de comlllunica­tion entre le nord et le sud de l 'eu l'ope, survenant à quelques années près de vingt siècles après la cl'éation de la première l'oute par l'emp ereur Claude (47 ap. J.-e.) revêt une signification particulière, el l 'on comprend que Martigny ait, pour en célébrer l'achèvement, choisi d'organisel' llnc grande exposition d'art valaisan embrassant ces deux mine ans d 'histoire,

Plus de 800 pièces, de l'époque romaine à l'époque romantique, ont été réunies, provenant des édifices civil s ou l'eligieux, de maisons privées ou de collections officielles, mais essentiellement liées à la Prévôté ·du St-Bernard, la collection aill1;i rassemhlée, comprenant antiquités romaines, orfè vrerie, mobi· lier, statuaire, peinture e l objets divers, sera exposée du J 3 juin au 4 oclobre dans le vieux hâtiment du Manoir r énové, clans des salles du nouveau co]]ège et à l'Hôtel de Ville.

Parmi les révélations réscl'vées par cette manifestation, organisée sous la présidence de M, Edouard Morand, l'l'ésident de la Mun.icipalité de Martign y, les tl'ésors du Grand-St-Bernard et des paroisses du Grancl-St-Bernard seront pour la première fois montrés eu puhlic.

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.. En conclusion de ce presllglellx en semble une présentation de planches el

maquettes (~e la constl'llction au tnllnel appol't era 1(' téll1ùjgnage des réalisation!' contempOl'allles,

C'est donc par une gl'andiose êvocaLjou ù la foi s arti stique el. his tol'l cp lC CjU C

Martigny, cet été, affirmera sa vocation de carrefour des grandes voies tran s­européennes.

BIBLIOGRAPHIE

LA GEOMETRIE A L'ECOLE SECONI)AIRE par Michel Rohm et G, M. Tuckuert - Editions D~lta , Luusanne, 11 s'agit d'ull manuel d e 160 pages pour la 1ère 1I11uét seeonùaire, l'CVU e l adapté- à notre

canton par Miellel Rotcn, prore~scllr à Sion , EX}lOSés clairs. Nimplcs et 'lJl'ogress ifs , Le tirage limitft a ll1aJhellrcust'ment fail montel' le prix de J'ollvl'age , 11 faut espérer qu e

Je Dépôt sc:olaire cantonal pr('llue aussi en s tock les marllle'l s du secondaire, ce qui enll'uÎnerait une rp.duclion de 25 %,

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