L'Ecole valaisanne, janvier 1982

31
Janvier 1982 N°5

description

 

Transcript of L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Page 1: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Qu'il s'agisse d'instruments à claviers ou à cordes, à vent ou à percussion , mécaniques ou électroniques ...

Atelier de répa rations pour instruments,

cuivre et clés

HugMusique La grande maison

àla grande expérience

etau choix de

grandes marques

Suce. de Ha ll enba rter - Si on. 15. r. di S Rempa rt s - T é l. 027 22 10 63

VENTE - LOCATION - Facilité de paiement

1 7 g

Notre force

c 'est le choix

gr:i60~ . fi) · -el \I,:,t" '~

le l1Ia 'te.1 't 19<O\) ,

.. u- i\."-':: ~o.le

r-1eau

SJ~H.\\II.

ri] Meubles et .i" Machines de bureau

Papeterie Atelier de réparations

I.II~I~I~ N 026 2 4344

MARTIGNY Place de la Poste SION Place du Midi 48

MONTHEY Place -de l'Hôtel de Ville

TOUT POUR TOUS

AUX

GRANDS MAGASINS

INNOVATION

Brigue - Viège

Sierre - Martigny

Commandes

téléphoniques

Livraisons à domicile

• Janvier 1982

N°5

Page 2: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

C'est bonnard d'avoir un livret

d'~-jeunesse lia lianque cantonale.

'\&' Ainsi,Je suis moins tenté de dépenser tout mon argent d'un seul coup, Et pour ce que j'économise, je touche un bon intérêt. Plus tard, je ferai verser mon salaire sur un compte è mon nom

C'est un bon départ pour mes relations futures avec la banque, "

Il eqy BANQUE CANTONALE DU VALAIS li S~CURIT~ASSUR~E

Torgon La dynamique station du Va/ais

EN HIVER

EN ÉTÉ

Recoit aux meilleures conditions vos classes en hiver comme en été:

Pistes toutes catégories, patinoi re, ski de fond, etc .. ,

Une place de jeux variés, de belles excursions à pied ou en télésiège, une piscine et l'époustouflant «TO­Ba-ROU LE»

Place pour grillades et pi,que-nique, sall'e à disposi­tion

Tous renseignements à TÉLÉ-TORGON SA 1891 TaRGON, téléphone (025) 81 2942 - 81 2724

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1982 XXVl e année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés ,

M , Jean-François Lovey,

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc),

OOIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél . (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint S,A., Sion .

Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel en­seignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .

Couvenure.' 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr, 3500,-1/2 page Fr, 1800,-1/4 page Fr, 1000-1/8 page Fr , 600,-

Pages intérieures.'

1/ 1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160,-1/3 page Fr, 120,-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr, 50,-

2 e et3 e pages avec une couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3200,-1/2 page Fr. 1650.-1/4 page Fr, 900.-1/8 page Fr, 500 ,-

Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 1 ° fois: 10%.

~élai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression : offset

Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 11 et ses agences de Bri­gue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés . Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.

Page 3: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Sommaire

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Anna T. Veuthey Marguerite Stockl i

Jean-Pierre Raus is

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jocelyne Gagliardi Chantal Fumeaux

CDIP

IRDP

HORIZON LlTIÉRAIRE Etienne Anex

HORIZON MUSICAL Oscar Lagger

DIDACTIQUE ACM Jean-Jacques Dessoulavy

VI E CORPORATIVE Roger Salam in Anonyme Raymond Bron

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP Vital Darbellay AEPSVR

INFORMATIONS GÉNÉRALES

RTV éducative EV ACM / SPval EV Bosch ONU LSPN EV Ed. Peter Lang OSL ODIS

Je vous dirai des amertumes partagées .

L'homme quotidien handicapé ............................................. .. . .. Evolution réjouissante de l'activité médico-sociale en Valais ................ .. .... .. 6 e conférence de l'ATEE . .. ....... ... ..

Et si l'école favorisait la création .. . Enseignement renouvelé du francais : création poétique, pourquoi? ' L'école enfantine ... domaine du rêve ... Faut-il enseigner la statistique et le calcul des probabili-tés ... ......... .. .................................................................. .. ........ .. ... .. .. Application des programmes CI RCE en Suisse romande

En faveur du roman

Les compositeurs de musique au travail ...... . .

Approche du volume, modelage en relief .. ....... ..... .. Divertissements de Matix; solutions

L'AVMTM : vous connaissez? . Paul Curdy, la bonne ligne Le Suisse Paul Curdy

Liste des récentes acquisitions

Formation de maîtresses d'économie familiale 1 nstructions ... ............................. ..... ..................... .............. ......... .. Caisse de retraite : informons ....... ........ ..... . Sport .

Programme du 2 e trimestre .... .............. .. . Vente du matériel ACM pour l'enseignement Causerie de M. Pierre Ghisling ................................. .. ......... ..... .. A quoi jouons-nous? Du nouveau sur un projecteur 16 mm . ...... ...... . .. . Concours international d'affiches Documentation Outils pédagogiq~~·sd~~al~~~ Etre migrant ................. ...... .............. .......... ............. .... ... . Extrait du rapport annuel ..... .... .. ........ ........ ... . Opération « B leu de Gênes)}

Photos: Claude Vouilloz, Oswald Ruppen, Robert Hofer.

2

8 10

13

15 17

18 19

22

24

27 33

37 37 38

39

41 41 42 42

Gdl.œlul

Je vous dirai des amertumes partagées

L'année 1981 nous aura appris, une fois de plus, à désespérer de l'homme, à ne point risquer sur lui de pari prometteur et à substi­tuer à l'attente . béate des lendemains qui chantent l'expérience amèrement douloureuse des aujourd'huis qui oppriment. C'est à l'étalon des libertés bafouées que se mesurent nos finitudes et aux outrances répétées que revient l'affreux privilège de nous redire corruptibles, faibles et mortels.

La tragédie polonaise a valeur de révélation à mes yeux trop jeunes encore pour être embués des multiples douleurs du siècle. On pourrait la proclamer ((désarmante)) si le terme n'était ambigu et si nous ne prenions pas par là le risque d'oublier que c'est à l'ombre des fusils que se meurent de fraÎches légitimités.

Révélateur en effet le rôle d'un pouvoir qui ne se reconnaÎt plus pour limite l'autonomie de l'individu "

Révélateur le rôle d'un Etat qui ne tire plus l'exercice du pouvoir de la reconnaissance d'une légalité;

Révélatrice la main mise sur./'information comme restriction d'un savoir concret;

Révélateur l'appel à la force lorsque la force de l'appel n'est plus entendue; Révélatrices ces libertés que certains disent formelles et que l'on reconnaÎt précieuses puisqu'il est possible de les supprimer;

Révélatrice la volonté de résistance de ces petites flammes qui n'acceptent pas la détermination de l'Etat extincteur;

Révélateurs ces solitaires meurtris qui se découvrent solidaires, le temps d'un espoir, le temps d'une révolte,'

Révélatrices nos moites réactions, nos craintes, nos circonlocu­tions;

Révélateur notre empressement à encercler l'arbitraire alors qu 'il fait souche ailleurs aussi; Révélateur notre soudain oubli des autres points cardinaux de la honte tyrannique;

Révélateur cet empressement contagieux à préférer l'ordre, jusqu'à être fasciste, plutôt que la justice, jusqu'à être humain;

Révélateurs notre lyrisme ou notre silence "

Révélateurs ces faits, mais non politiques, au sens étroit du terme.

Au-delà des clivages traditionnels, au-delà des partages commo­des, ils touchent plutôt à la philosophie ' du pouvoir, à cette part occulte des Etats modernes où se joue souvent le destin des peu-

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1

4

pies. La Pologne, sous cet angle n 'est ' . ;~yon d '(ndignité étend ses lueur; blafard:s u~::;~,:el:unèbre; le 1er s~s ecorCes vénéneuses, sur trop de points de notre 91:;cenil.

AUSSI, dan~ ~ette perspective, ne faudrait-il as re 1 nos m.entall,tes la qu.estion partisane : ((Qui est Je SOUVn;;~/~c?er dans quest~on democrauque: ((Comment garantir et contrôl .)) P.arla

de;;erclce de son POuvoir?)). Peut-être est-ce là le point e;, le JUSte

une morale de la cité. ancrage

Jean-François Lovey

L'homme quotidien ... handicapé

Revenons donc à notre réflexion sur nos propres handicaps .

Dans mon dernier papier, j'écrivais que l'un des premiers moyens possibles pour venir à bout de notre commun et... principal handi­cap était de susciter en nous des sentiments de bienveillance, de sympathie pour les autres, puis de chercher à connaître, à com­prendre leur handicap.

J'ajoute une fois encore et je souligne, j'insiste sur le fait que les sentiments que nous cultivons à notre profit, s'ils peuvent être bons, sont, par ailleurs, totalement insuffisants pour les handica­pés eux-mêmes.

En effet, s'ils peuvent servir à nous rassurer sur notre «bon cœur», ils ne servent en rien à transformer nos attitudes, si nous ne nous y exerçons pas, si nous ne les mettons pas en pratique! De moyens possibles de progrès, ils deviennent alors berceuse, la berceuse la plus dangereuse de toutes.

Car l'amour éprouvé n'est pas encore J'amour témoigné. Et l'amour éprouvé ne sert qu'à ... nous-mêmes .

Mais, pensez-vous, comment témoigner cet amour que j'éprouve, vieux ou nouveau? Je n'ai pas «appris», je ne sais pas; je n'ose pas; j'ai peur; «il», «elle» m'ennuie, m'agace, me répugne, m 'effraie, que sais-je encore?

Eh oui, nous avons, de diverses manières, développé de curieux sentiments bien peu humains, même si, de tant de manières, expli­cables . Et si nous parvenons à modifier notre réaction personnelle dans l'intimité de notre demeure, le vieil homme ressort dès le pre­mier contact, la première rencontre!

Comment faire?

Corps et esprit, indissolublement liés, nous sommes.

Quelle conclusion en tirer?

La suivante : que nous pouvons - et.. . devons ... - agir sur les deux fondements de notre personnalité conjointement atteints par le handicap.

Si nous nous observons bien, nous constaterons que joie, peur, chaleur, colère atteignent et nos corps et nos esprits. La joie nous ouvre, nous dilate; la peur nous rétracte, nous contracte . La ten­dresse adoucit nos gestes; la colère les saccade. Sans oublier les modifications organiques trop longues à décri~e .

Afin donc de modifier nos réactions et habituelles et inadaptées,

il nous faudra, suivant nos tempéraments, nos possibilités, nos compétences, agir et sur le corps et sur l'esprit, les modifications obtenues sur l'un retentissant automatiquement sur l'autre. Si, bien sûr, nous devenons vigilants .

Page 5: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

l '

6

Et ces modifications sont réelles, . tout com me sont réels, parfo" palpables, .Ies «r~lai~» qui se mettent à fonctionner lors de chacu~! de n.o? actions, Jugee bonne ou non : corps - organes - et esprit participent. y

L~ travail s~r l'esprit, e~ de tels cas, consiste à dépasser les gênes diverses qUI .nous assaillent lorsque nous entendons citer ou cons­tatons hand.,cap et/ou mal~die. A voir, à écouter la personne non avec notre Intellect, notre Jugement, mais, plus profondément avec. notre. cœur. A dépasser le barrage - quelle qu'en soit I~ manl~estatlon - qui s 'élève en nous à la vue, à la perspective du handicap, pour permettre à notre cœur d'être atteint.

Nous craignons le sentiment de peur, de désarro i qui nous saisira alors?

C'est normal : la nouveauté effraie la plupart d'entre nous .

Or, si nous l'acceptons et laissons parler notre cœur, peut-être le ferons ~nous de manière malhabile . Le cœur sera néanmoins perçu - habituellement, les exceptions demeurant toujours possibles­par notre interlocuteurltrice. Et c'est cela l'essentiel, c'est cela en définitive, que nous désirons . '

Si nos craintes, nos agacements sont anciens, la rééducation sera longue : il nous faut l'accepter.

Si nous commençons ce travail rapidement, la désincrustation des vieilles habitudes sera plus brève. .

L'essentiel étant d'accepter la période, les situations d'incertitude, de flottement - comme lors de tout apprentissage - pour donner aux couches de dureté la possibilité de se diluer afin de laisser jaillir le cœur.

Si nous n'acceptons pas ce travail, peut-être modifierons-nous cer­taines attitudes extérieures : le changement ne sera alors que de surface et ne transformera rien; intérieurement, la gêne, la crispa­tion demeureront ; le contact restera superficiel, sans chaleur. Le froid sauvegarde, conserve : il ne transforme pÉls .. .

De là il découle tout naturellement qu'un travail sur le corps, antici­pant, transformant les réactions de l'organisme, peut favoriser, même activer le progrès. Détente, relaxation pratiquées dans un esprit adéquat décrispent nos organismes, permettent $ l'énergie de circuler, mod ifient les circuits installés, favorisent la création de nouveaux rela is, assouplissent les carapaces .

N'hésitons pas à nous servir de ce qui nous constitue aussi réelle­ment que notre esprit. Sans notre corps, que pou rrions-nous faire? Beaucoup, bien sûr, s'il est diminué par la maladie 1 Toutefois, tant qu'il est sain, nous avons le devoir de l'associer de manière optima­le à chacune de nos actions .

Et donc d'apprendre à l'utiliser pour favoriser.ta~t so~ travail à lu.i ~ auquel l'esprit est aussi associé - que . c~lul reserve par nos ~Ivlll­sations à l'esprit, et auquel le corps participe, que nous le sachions

ou non.

Crispés, parviendrons-nous à sourire?

Si, habituellement, nous ne parvenons pas, à .révéler notre c?œur, peut-être, en agissant sur le corps, ~e . dec,n~p~r~ns-nous. ~t, décrispés, nous éprouverons quelque d,ff,culte a reveler nos crain-

tes, nos hargnes. Dieu, la vie, quelles que soient nos opinion,s, no.us ont dotés . des deux: corps, esprit. Utilisons donc les deux, a choIx et/ou conJol~t~­ment suivant nos tempéraments, et, avec du ter:nps, de la p~rseve: rance et de cette attention qui favorise le progres en I,e reperant, a l'exemple des handicapés reconnus, nous ver~ons. regresser nos propres handicaps. Et s'élargir notre palette de reactlons . .

A l'aide et de ces moyens et d'un autre que certains pourr?nt a~ou­ter : la prière. La prière? Oui, bien sûr 1 ~ar elle ~~SOCI~ et 1 espn~ et le corps, et nous élève à .un nive~u mOins m~tenel. Bien compnse, elle peut alimenter nos vies et c est alors qu elle les change, nous rapprochant non seulement de Dieu mais .. . de ~os se~blabl~s. Non de «frères» abstraits à 600 ou 6000 ~m., mais ,de frere,s ,bien concrets : parents, enfants , époux, confreres, collegues, eleves,

amis . Selon un commandement bien concret lui a.ussi, livré pa,r le Christ lui-même, où Il nous demande d'aimer et Dieu e~ nos frere~. " .est venu nous montrer comment faire . Dans une vie sa~s agltatl~m, sans condamnation, sauf de la dureté des cœurs et de 1 hypocnsle.

Anna T. Veuthey

7

Page 6: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Evolution réjouissante de l'activité médico-sociale en Valais

Rappelons brièvement qu'en 1975-1976, le Valais fut doté d 'une législation cantonale per­mettant l'organisation de l'acti­vité médico-sociale sur tout son territo ire, l'initiative étant laissée aux communes.

Là, où l'entraide spontanée et bénévole ne suffit plus, des équipes pluridisciplinaires de base (comprenant des infirmiè­res de santé publique, des aides familiales et des assistants sociaux) forment les piliers des centres médico-sociaux. Ces équipes, qui travaillent en étroite collaboration interprofession­nelle, assurent les liens avec le corps médical, les milieux hos­pitaliers, les caisses-maladie, le corps enseignant dans le cadre de la médecine scolaire, ainsi qu'avec les instances publi­ques .

L'activité préventive et curative, exercée par ces équipes polyva­lentes, englobe tous les âges:

- nourrissons - âge pré-scolaire - âge scolaire - âge adulte : aide et appui don-

nés au dom icile des requé­rants et dans les locaux des centres médico-sociaux.

Les objectifs de l'activité médi­co-sociale dans son ensemble peuvent se résumer ainsi :

- assurer une meilleure qualité de vie par l'exécution de mesures préventives (vacci­nations, dépistage précoce d'éventuelles déficiences, etc .. . ) y compris l'éducation pour la santé (information

8

. adéquate, formation indivi­duelle et collective, etc ... );

- tendre la main pour passer un cap difficile, une situation individuelle ou familiale dété­riorée par une maladie, par un handicap grave ou par le décès subit d'un membre de la famille;

- garder aussi longtemps que possible les malades, ' les handicapés, les personnes âgées dans leur milieu fami­lial et leur environnement naturel;

- éviter une hospitalisation et diminuer sa durée;

- freiner la surconsommation des soins;

- contribuer à la stabilisation des frais de santé.

Au 1 er janvier 1982, 15 centres médico-sociaux ont été recon­nus par le Conseil d'Etat, grou­pant 90 communes, soit 60 du Valais romand et 30 du Haut­Valais. Par ailleurs, pour 35 . autres communes du canton des projets de structuratio~ sont à l'étude sur l'initiative des communes respectives.

Rappelons que l'activité médi­co-sociale, en conformité avec la législation précitée, devra s'étendre à tout le territoire jus­qu'au 1 er janvier 1985. Toute­fois, par manque de personnel qualifié (dont notre publication s'est fait l'écho à plusieurs repri­ses pendant l'année écoulée), certains centres médico- . sociaux ne sont pas encore opé­rationnels.

L'information touchant tant à l'activité médico-sociale propre­ment dite qu'à la formation du personnel paramédical, devra encore être renforcée à tous les niveaux. En effet, . coordination, information, formation du per-

sonnel para,médi.cal sont, POUr les .annees a ~enlr, les ·préoccu. patlo~s maJ~u:es dans le domaine medlco-social d Valais . u

Afin de répondre aux besoins de.s intéress~s, n,ous pensons utile de publIer CI-après la liste des centres médico-sociaux reconnus en Valais:

Centres médico-sociaux régionaux

Brig - Rarogne oriental - Con­ches (groupant 8 communes) Spitalstrasse 1,3900 BRIGUE Téléphone (028) 234735

Viège - Rarogne occidental (groupant 8 communes) Martiniplatz 1,3930 VIÈGE Téléphone (028) 463240

Sierre (groupant 20 communes) Hôtel de Ville (aile ouest, 2 e étage) 3960 SI ERRE Téléphone (027) 555151

Monthey (groupant 5 communes) Place Centrale 3, 1870 MONTHEY Téléphone (025) 70 7111

Centres médico-sociaux subrégionaux Stalden (groupant 5 communes) 3922 STALDEN Téléphone (028) 5221 68 (pro­visoire)

Steg - Rarogne occidental (groupant 7 communes) Commune de Steg, 3945 STEG Téléphone (028) 42 1613

Sion et environs (groupant 4 communes) Avenue de la Gare 21 , 1950 SION Téléphon e (027) 21 3096

Vétroz - Chamoson - Ardon -Conthey (groupant 4 communes) 1963 VÉTROZ Téléphone (027) 362753

Saxon (groupant 6 communes) Rue des Lantzes 1907 SAXON Téléphone (026) 63227

Entremont (groupant 6 communes) 1933 SEMBRANCHER Téléphone (026) 88681

St-Maurice (groupant 10 communes) Hospice Saint-Jacques Avenue du Simplon 9 1890 SAINT-MAURICE Téléphone (025) 652333

Vouvry (groupant 4 communes) Commune de Vouvry 1896 VOUVRY

" Téléphone (025) 811111

Centres médico-sociaux locaux Ayent (groupant 1 commune) Bâtiment « Plein-Soleil» 1966 BOTYRE-AYENT Téléphone (027) 3811 63

Savièse (groupant 1 ~ommune) 19650RMONE-SAVIESE Téléphone (027) 22 1852

Fully (groupant 1 commune) Maison communale 1926 FULLY Téléphone (026) 54361

Coordination des centres médico-sociaux Service cantonal de la santé publique rue Pré-d'Amédée 2 1950 Sion Téléphone (027) 21 6609

Service cantonal de la santé publique

Marguerite Stœckli

Page 7: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

No1

6 e conférence de l'A TEE

10

ATEE CONFÉRENCE 81 - CH - 2000 NEUCHÂTEL

1 nstitut romand de recherches et de documentation pédagogiques Faubourg de l'Hôpital 43 CH - 2000 Neuchâtel- Téléphone (038) 2441 91

1 nteraction ent,~e la for~ation des enseignants et 1 Innovation à l'école '

Réception de la commune de Neuchâtel

La journée d'accueil des partici­pants a été marquée en fin d'après-midi par l'apéritif offert par la commune de Neuchâtel au Pala is du Peyrou. M. A. Buh-1er, conseiller communal, a rele­vé dans son message de bien­venue l'opportunité des thèmes retenus par le congrès au moment où il est question, à Neuchâtel et en Suisse roman­de, de l'introduction du nouveau programme de français .

Ouverture du congrès

Après l'annonce de l'ouverture du congrès prononcée par le président de l'ATEE, il apparte­nait à M. J .-Ph . Vuilleumier, chef du service de l'enseignement secondaire, d'apporter les sou­haits de bienvenue au nom de la Conférence suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publique et de l'Etat de Neuchâ­tel. M . Vuilleumier a relevé tout particulièrement le mérite des enseignants , artisans et précur­seurs d'un ~nstant renouvelle­ment d.e .Ia pédagogie, «ils ont. poursuit-II, forgé un style d'école largement ouvert à tous posant peu à peu le jalon à cette inno­vation scolaire, sujet de vos préoccupations».

Allocutions d'ouverture

La cérémonie d'ouverture a été marqu.ée également par la pré­sentation de deux exposés, l'un

p~ésenté par M. J .-A. Tschoumy directeur de Iï nstitut romand d~ r~cherches et de documenta_ tl?n pédagogig~es , (1 RDP). pré­slde,nt du comite d organisation e~ 1 autre par M . C. Merazzi dl.recteur de l'école normale d~ BI~nn~,. président du comité sc~entlfI9ue . M . Tschoumy a presente les motifs qui l'ont conduit à proposer ce thème aux formateurs d 'enseignants en Europe. Les procédures de f,orr:nation des en seignants etaient souvent con sécutives voire étrangères, aux mesure~ d'innovation, ces deux fonctions deviennent. peu à peu, simulta­nées et interactives . M. Merazzi s'est efforcé de dégager les thè­mes essentiels qui ressortent des différentes contributions qui seront débattues au sein des groupes de travail . Parmi les convergences relevées, nous pouvons plus particulièrement relever: - la remise en question de

l'apprentissage par imitation s imple ;

- l'appel à la pluridisciplinarité et au décloisonnement ·

- la redéfinition du rôle' de la fonction de tous ceux qui sont engagés dans le processus d'éducation .

En ce qui concerne la nature et le langage des contributions, ils se caractérisent par une absen­ce du discours idéologique aU profit d'un langage pragmati­que, expérimental, proche de la réalité .

Conférence plénière

La format ion classiqu~ des enseignants a, montre son impuissance a prendre en compte l'in novation . La solution auX problèmes de la formation réside dans /'innovation contrô­lée. Telles sont les idées forces de la conférence plénière de Louis Legra nd, professeur à l'Université Louis Pasteur à Strasbou rg , ancien directeur de recherche à lïNRP (Paris) . A la remarque souvent formulée qu'une in novation réussit parce que ceux qui la conduisent y croient ; Louis Legrand affirme que le fai t de croire est fonda­mental. Cependant. pour y croi­re, il est nécessaire de participer à la création d'une innovation. C'est donc dans le cadre d 'une large partic ipation que l'innova­tion au ra quelque chance d'aboutir.

No 2 Réception

à La Chaux-de-Fonds

Au term e de leur première jour­née de travail, les congressistes se sont re ndus à La Chaux-de­Fonds où ils ont été reçus par le président de la ville, M . Francis Mathey. Dans son allocution de bienvenue, M . Mathey a relevé la vocati on industrielle de la ville tout en rappelant que La Chaux­de-Fonds est la commune qui possède la surface agricole la plus grande de Suisse. Un rap­pel intéres sant pour des partici­pants de toute l'Europe qui ~.ourraient peut-être penser que 1 Industrie horlogère était la seu­I~ r~ssource économique de la reglon . Après avoir admiré et écouté le carillon, sculpture monum entale animée réalisée

par M. O. Vignando, les partici ­pants ont visité le musée inter­national d'horlogerie où leur était servie la verrée offerte par la Municipalité .

Réception de la République et canton de Neuchâtel

Les participants au congrès de l'ATEE, représentant 22 pays se sont retrouvés en soirée de leur première journée de travail au gymnase cantonal de La Chaux­de-Fonds où ils ont été recus par la République et canton' de Neuchâtel. Au cours du dîner officiel animé par le groupe musical «Les Gais Lutrins», M . Cavadini , conseiller d'Etat. chef du Département de l'instruction publique du canton de Neuchâ­tel, président du Conseil de direction de lïRDP s'est expri­mé au nom du canton mais aussi en celui des présidents de la conférence suisse et suisse romande des chefs de départe­ments de l'instruction publique. Il a souhaité la bienvenue aux congressistes en pays neuchâ­telois, terre de contrastes mais aussi d'unité qui a vu vivre d'éminents pédagogues, tels que J .-J . Rousseau, P. Bovet et J . Piaget.

Conférence plénière du mercredi

9 septembre 1981

Pour leur deuxième journée de travail , les participants au 6e

congrès de l'ATEE réunis à Neu­châtel étaient conviés à une conférence plénière présentée par M . Michaël Huberman, pro­fesseur d'éducation à l'Universi­té de Genève. Après un séjour d'étude de deux années aux Etats-Unis, M . Huberman a pré-

senté à l'assemblée l'état de ses recherches et de ses réflexions . Il a insisité sur la nécessité d'une «orchestration» de l'innovation de sa conception à sa réalisation. L'auteur a enco­re précisé que l'innovation peut être considérée comme secon­daire dans la mesure où ce qui est important c'est de résoudre des problèmes ou d'améliorer des situations, «toute innovation ne devant pas nécessairement venir des souffrances de la base». Mais pour mettre en pia­ce des procédures, une prise de conscience issue de la base est indispensable . C'est à partir de cette connaissance des besoins que des réseaux de liaison entre spécialistes, praticiens et cher­cheurs etc. pourront se mettre en place.

Ces relations établies, tous les partenaires de l'éducation crée­ront des liens solides évitant la critique mutuelle qui, ajoute le conférencier, est toujours facile quand il n'y a pas de liens for­mels établis. Enfin, parlant des formateurs et des instituts de formation des enseignants, le conférencier a insisté sur le rôle d'engrenage central qu'ils ont à jouer dans la mise en place des réseaux de liaison, encore faut-il qu'ils disposent des moyens pour remplir cette mission .

Excursion en Suisse romande et réception

dans le canton de Fribourg

Pour leur course scolaire, les participants au 6e congrès de l'ATEE se sont déplacés en pays vaudois et fribourgeois . Dans le

Page 8: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

canton de Vaud, ils ont pu, tout en admirant la riviera lémani­que, visiter le château de Chil­lon, témoin d'une histoire riche en événements qui ont marqué la vie de cette région . Reprenant leur bâton de pèlerin, ils se sont ensuite rendus à Crésuz au cœur de la Gruyère. Messieurs L_aurent Butty et Marius Cottier respectivement président du Conseil national et chef du Département de l'instruction publique du canton de Neuchâ­tel étant retenus par d'autres obligations, il appartint à M. Michel Ducrest, inspecteur du cycle d'orientation du canton de Fribourg, d'adresser aux con­gressistes le message de bien­venue des autorités suisses et fribourgeoises. Dans son allo­cution, M . Ducrest a plus parti­culièrement relevé qu'un con­grès d'une association comme l'ATEE est un élément de vitali­té, de sollicitation extrêmement important pour un département de l'instruction publique. Après avoir dégusté et apprécié les produits typiquement gruyé­riens, les congressistes ont rejoint Neuchâtel dans la soirée.

Conférence de

Monsieur Walo Hutmacher

Après leur périple en Suisse romande, les deux cent soixante congressistes de l'ATEE réunis à Neuchâtel, étaient conviés jeudi matin à une conférence plénière présentée par M . Walo Hutmacher, directeur du service de la recherche sociologique du Département de l'instruction publique du canton de Genève. Fidèle à son activité, c'est à une

analyse sociologique de l'école, de l'enseignement, et de l'inno­vation que s'est livré M. Hutma­cher. Relevant tout d'abord le haut degré de scolarisation que connaît notre société - 90 % d'enfants de 4 ans et 75 % de jeunes de 18 ans à Genève -le conférencier a mis en évidence ' les nombreuses réformes vou­lues pour des voisins différents bien souvent. Poursuivant son analyse, M . Hutmacher a d'autre part et paradoxalement relevé l'extraordinaire stabilité du cadre scolaire et de l'impos­sib ilité pour l'école de compen­ser, de réduire, les inégalités en­tre enfants d'origines sociales différentes . En ce qui concerne l'innovation, le conférencier a démontré l'influence de la défi­nition de l'innovation et de sa conduite sur les résultats obte­nus . Oui décide de l'innovation, qui la conduit, pourquoi, com­ment, telles sont les questions fondamentales qu 'il faut se poser. " ne suffit pas, conclut-il, de dire aux enseignants levez­vous, unissez-vous autour de l'innovation, pour commencer il est important de donner des ressources aux . enseignants pour construire un savoir qui correspond à leurs intérêts .

Vœux du Parlement européen

En fin de matinée, Monsieur Mario Pedini, président de la commission jeunesse, culture et éducation du Parlement euro­péen a apporté à l'assemblée les vœux de Madame Simone Veil, présidente du Parlement européen . " a, à cette occasion demandé à l'ATEE de prendr~ contact avec sa commission

pour la poursuite des travauX, Avant de clore son allocution ~. Pedini a insisté sur la néces~ s Ité de d~velopp,er l'idée de la globallsatlon de 1 enseignement à tous les degrés scolaires .

Service de presse du congrès

Jean-Pierre ffausis

Et si l'école favorisait la création ...

Ainsi donc ce siècle génial man­querait de génies! Curieuse constatation! Pourtant, même si l'idée que la plupart d'entre nous ne sommes que des exé­cutants sans imagination ne nous ravit pas, force nous est de reconnaître que les problèmes actuels (nucléaire, pollution, cancer, destruction de l'environ­nement.. .) demeurent sans solution .

Oue les «découvreurs» soient aujourd'hui trop rares par rap­port aux besoins est une chan­ce : la création devient une con­dition de développement.

Ou'elle soit définie comme une aptitude ou comme un proces­sus, la création commence par une cueillette jamais terminée d'informations multiples . Plus sera riche l'ensemble informa­tionnel, plus fréquente sera la création de structures nouvel­les . L'enfant qui vient de naître ne crée rien puisqu 'il est réduit à ses informations génétiques. La découverte est d'abord un lent effort de collecte de renseigne­ments . Créer à partir de rien, comme le veut la définition, est impossible à l'homme. PI~s modestement, il peut faire eXIs­ter, c'est-à-dire révéler à la cons­cience des autres , des phéno­mènes matériels ou intellec­tuels nouveaux, découvrir des relations jusque-là invisibles .

La création est généralement définie comme la capacité d'assembler et de combiner, puis de construire à partir de ces combinaisons . Tout hom­me est donc capable, à diffé­rents niveaux, de créer. Les recherches scientifiques dans ce domaine montrent que l'apti-

tude à créer est présente chez tous les individus . Cependant, une distinction est à faire entre celui qui crée de nouvelles structures et de nouvelles rela­tions entre les éléments de l'ensemble des connaissances humaines, et celui qui reproduit, intellectuellement ou manuelle­ment des relations existantes .

Pendant longtemps, la société et surtout les pédagogues croyaient que la création était un don de fées . (Certaines fois , Carabosse s'est sûrement mise de la partie .. . ). Cette conception magique et simpliste a contri­bué à laisser aux oubliettes le développement de l'imagination créatrice des individus oubliés des fées ; soit la majorité . C'est vrai que ni la société, ni l'éduca­tion ne nous ont préparés à avoir des idées. Au contraire, elles ont fait en sorte que nous nous conform ions à des modè­les aujourd'hui périmés.

Laborit, biologiste contempo­rain, prétend que nous ne pour­rons progresser tant que nous continuerons à ignorer nos détermin ismes . Ceux-ci sont intérieurs: ils dépendent de notre capital génétique et de notre système nerveux, et exté­rieurs : ils proviennent du monde humain et matériel qui nous entoure . La conscience de nos déterminismes, la connaissan­ce de leurs mécanismes, l'ima­gination permetta.nt de les util!- . ser au mieux seraient les condi­tions essentielles pour assurer la survie des hommes vivant sur la planète . Nul ne peut, pour le moment, délimiter la part de l'inné et de l'acquis dans un comportement humain, mais on sait que l'influence du milieu

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

est prépondérante. Celle-ci n'aura presque toujours com­me résultat, que de créer des automatismes de comporte­ment, de jugements, de pen­sées . Ils fournissent un langa­ge, une attitude, des jugements conformes à la structure en pIa­ce mais il n'est pas sûr qu'ils favorisent la créativité et l'origi­nalité de pensée. Ces automa­tismes culturels reposent mal­heureusement entièrement sur l'acquis mémorisé. Nous savons que l'enfant abandonne sa structure «d'imagination» au cours de la scolarité alors qu'il la possède presque intacte

.quand il commence l'école . Ceci est dû au programme imposé en temps fixe et au fait que l'élève travaille dans une pédagogie de performance et non de maîtrise. On demande à l'enfant d'apprendre et de réci­ter, non pas d'inventer; de repro­duire et non pas de créer des structures nouvelles. Cette démarche ne semble pas être la bonne puisque toute prise de conscience d'un phénomène va toujours de l'extérieur vers l'inté­rieur; les sens enregistrent puis transmettent à l'intelligence qui peut à ce moment-là, agir. Cette direction du transfert implique que la culture de l'esprit suit et ne précède jamais l'apprentis­sage . Or notre pédagogie actuelle semble ignorer ce phé­nomène. Elle privilégie le «écou­te - parle» au détriment du «regarde - essaie» et fausse le sens naturel de l'apprentissage.

Les enseignants, parce qu'ils ne craignent souvent rien tant que perdre du temps, pratiquent trop souvent une pédagogie d'accumulation et de manipula-

14

tion des connaissances, alors que l'efficacité de la méthode «regarde - essaie» a été vérifiée.

Collectionner des connaissan­ces sans lien entre elles favorise sûrement le développement de la mémoire, mais fournir un ins­trument, un outil pour mieux construire le monde dit matériel par l'intermédiaire de notre monde mental semble bien plus nécessaire.

L'enseignement est la pièce maîtresse de l'édifice social à construire . Son choix résultera du type de société dont on croit devoir aider à la réalisation. Une pé?ag?gie créative aurait pour objectif de favoriser l'ouverture des structures mentales, de les rendre capables d'un perpétuel remaniement, de rechercher les complémentarités et les inter­sections dont naîtraient de nou­veaux ensembles de relations qui caractériseront les décou­vertes originales .

Il sera sans doute Possible d former en grand nombre 1 e d ' , d ' es e,co~~r~urs es lors qUe la c~eatlvlt~ ne ser~ plus châtrée d~s le ~epart r:'als encoUragée des qu un environnement fav : rable à son éclosion sera créé.O

Optimiste ,?u pessimiste Eins­tein lorsqu il constatait :

((C'est un petit miracle si le m,éthodes ., d'enseignemen~ n ont pas entlerement étranglé la curi~s!té du chercheur, car cette dellcate petite plante, plus enco~e que. la stimulation, a beSOin de lIberté; si on l'en pri­ve, elle s'étiole et meurt.))

Jocelyne Gagliardi

A LIRE:

L 'homme imaginant, Henri Laborit, collection 10/18. L'éloge de la fuite, Henri Laborit, Laffont. Clefs pour la créativité, Hubert Jaoui, Seghers.

Enseignef!7ent renouvelé du françaIs

Création poétique, pourquoi?

Il est important de donner aux enfants, dès le plus jeune âge, du goût pour l'audition ou la lec­ture de poèmes .

Traditionnellement, cette appro­che se fait par la récitation .

«L'enseignement de la récita ­tion introduit l'enfant dans le monde merveilleux de la poésie par le jeu du rythme, de l'harmo­nie et de la musique des mots: il développe ainsi son goût et sa sensibilité .» (Plan d'études romand) .

En complément à la lecture ou à la récitation de textes d'auteurs, «Maîtrise du français» propose de travailler sur des textes émis par les élèves (M F, p. 281) .

Ce «jeu avec les mots» n'a aucu­nement la prétention de remplir nos classes de «poètes en her­be», d'orienter les enfants et d'en faire des auteurs désillu­sionnés . Jouer avec les m'ots, avec les phrases, approcher la langue par le plaisir du jeu, suivre un auteur pas à pas, essayer de l'im iter, essayer de créer quel­que chose, voilà une série d'activités qui visent un double objectif.

D'une part enrichir le bagage linguistique afin de permettre une meilleure approche de la langue écrite et d'aider l'enfant à penser et à communiquer sa pensée. D'autre part, et surtout, cultiver l'imagination, amener les enfants à créer, leur faire décou­vrir et aimer la poésie .

La pratique de «l'écriture poéti­que» dans nos classes n'a pas l'ambition d'aboutir à des œuvres achevées.

Face à «l'œuvre» maladroite d'un enfant, il s'agit pour le maî­tre de «retrouver son cœur d'enfant dans son cœur d'hom­me» (Paul Eluard), d 'être capa­ble d 'étonnement.

La poésie n'est pas seulement ornement de l'esprit, supplé­ment d'âme, elle est aussi aspect fondamental de langage.

Dans les civilisations sans écri­ture la poésie est «l'outil» par lequel les cultures se disent, se maintiennent, se transmettent.

Ouvrir la porte du «langage poé­tique» à l'enfant c'est l'introduire dans un discours enraciné dans les couches très profondes de l'histoire humaine.

Création poétique, comment?

Rechercher des poèmes ou comptines dans lesquels il est possible de dégager des struc­tures syntaxiques et des tournu­res correctes à substituer aux formes erronées utilisées par les enfants . Utilisées en jouant avec les mots, avec les rimes et le rythme, ces structures s'ins­crivent naturellement dans l'esprit des enfants . Par impré­gnation les enfants en viennent à rectifier leur langage ou celui de leurs camarades .

Suggestions pour les petits degrés

1. Choisir des poèmes qui utili­sent toujours la même pré­pos ition, ou l'interrogation, la négation, une forme verbale particulière etc ... On conser­ve la structure . Aux enfants d'inventer le reste .

Page 10: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1

Exemples:

a) La négation: Où ? ils ne sont ~ «Où sont mes poussins, crie la poule? - Ils ne sont pas sous le platane, crie l'âne. - Ils ne sont pas dans la rue, crie la tortue.»

P.-S . - Les termes soulignés sont les structures impo­sées.

b) Verbe faire: (pour corriger l'erreur «fa isez»).

- Oue voulez-vous que je fasse? - Faites le lit d'Amélie. - Faites un gâteau pour Arnaud.

c) L'emploi de si + concordance des temps.

-Si/avais su, dit le lézard je serais venu plus tard. - Si j'avais su, dit... je serais ...

d) Verbe prendre: «II faut que je prenne»

-II faut que je prenne mon chapeau dit le corbeau . - Il faut que je prenne (erreur fréquente : «il faut que je prendre») mon parapluie dit la pie.

e) L'emploi de qui: (erreur fré­quente: «qui c'est qui») .

- Oui vient dans mon jardin C'est le lapin. - Oui vient ronger des oignons?

. C'est le limaçon .

2. Jeu avec des noms d'animaux:

Donner à un animal une par­tie du corps d'un autre .

Exemple: Une girafe avec un cou de lion, Un lion avec une crinière d'oiseau, Un oiseau avec des plumes d 'éléphant, ça n'existe pas, ça n'existe pas .

3. Jeu avec les prénoms:

Exemple: a) - C'est avec Jocelyne ~ je mange des tarti­nes. - C'est avec Michel ~ je grimpe sur une échelle.

b) Prénom + interrogation: - Es-tu contente Fernande? - Es-tu prête Bernadette? - Vas-tu à l'école Carole?

En conclusion faut souligner que pratiquer ce genre d'activi­tés en classe ce n'est pas don­ner à l'enfant la possibilité d'écrire ou de dire n'importe quoi.

Le langage étant instrument de communication et expression de la pensée, il s'agit de faire prendre conscience à l'enfant des pouvoirs réels de son imagi­nation et de son langage pour s'exprimer, mais dans la mesu­re où la découverte de ces pou­voirs le conduit à trouver la cohérence équilibrée de sa per­sonne.

~'est aussi former la personnali_ te enfantl~ .e ca~ le . fonctionne_ r:ne~t de Ilma,glnatlon est très etrolteme~t . Ile au développe_ ment conjoint du langage et d l'intelligence. e

Chantal Fumeaux

Je lisais un jo~~ cette phrase uelque part : «L e~ole e~fantln~

q t une des rares Institutions ou eS . d ' , l'imagination est reven Iquee en tant que telle .»

pour cette seule r,aison déjà ell~ est à défendre, a conserver, a améliorer aussI .

Hélas, certaines tendances actuelles mettraient volontiers cette phrase au passé!

Comment ne pas préserver ce milieu de vie qui est entière­ment au service de l'épanouis­sement de l'enfant?

Un milieu où règne la pédago­gie de l'imaginaire et de la sen­sibilité .

Où l'on s'ouvre aux songes des enfants .

Où l'on comprend la prodigieu­se fécondité du «temps perdu», du«temps rêvé».

Où la pédagogie de l'utile et du rendement immédiat n'est pas prioritaire .

Un milieu où l'on garantit la gra­tuité .

Où l'on comprend que le déve­loppement de l'imagination, les découvertes, passent d'abord par les mains .

Où l'enfant a «le droit» de «rêver éveillé».

Où l'on réserve à l'imagination une plage de silence, de lenteur, de sommeil parce que le plaisir d'inventer ne peut s'accommo­der d'allures d'apprentissages rapides et précipités, ni d'un minutage arbitraire .

Où l'on donne à l'enfant la pos­sibilité de DÉCOUVRIR, CRÉER, OBSERVER .

L'école enfantine ... domaine du' rêve?

Où on lui offre d'autres points de comparaison, d'autres idées.

Où on l'aide à s'exprimer, à con­fronter ses idées à celles des autres, à les modifier, les forti­fier, les personnaliser.

Où l'on permet à l'enfant de vivre sa vie d'enfant, une vie gra­tuite où le jeu, le mouvement et les rires ont valeur de forma­tion .

Ce milieu, l'enfant en a besoin .

Il y a droit.

Parce qu'il est mûr pour d'autres sollicitations que celle du milieu familial.

Parce qu'il a besoin de découvrir avant d'apprendre.

Parce qu'avant un savoir il lui faut un savoir-être et un savoir­faire .

Parce que sa curiosité le tourne vers l'extérieur.

Parce qu'il a besoin de quel­qu'un qui est là.

Là pour lui parler, l'écouter, répondre à ses questions, quel­qu'un qui peut être dérangé à tout moment, qui est libre de toute contrainte dues aux char­ges familiales ou professionnel­les .

Parce qu'il a besoin d'un élargis­sement, d'une diversification des intérêts .

Parce qu'une transition entre «l'école sérieuse» et la famille est nécessaire.

Parce qu'il faut qu'il apprenne à vivre dans un groupe, à accepter certaines règles .

Parce qu'il y prend un «petit air d'école» qui l'aidera à s'adapter à l'école obligatoire.

Parce qu'il y forme aussi sa per­sonnalité et éveille son intelli­gence.

Parce que pour sa première expérience de vie hors du nid familial il a besoin d'un «royau­me protégé», une classe qui lui offre paix, joie et sécurité, une classe gaie et accueillante où il peut chaque jour vivre son «con­te de fée», dans les «coin du conte», «coin poésie», «coin peinture» et pourquoi pas «coin du rêve et des secrets ».

Chantal Fumeaux

Page 11: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1 1

1

Faut-il enseigner la statistique et le calcul des probabilités durant la scolarité obligatoire?

Telle est la question à laquelle ont essayé de répondre une bonne centaine de participants au Vile Forum suisse sur rensei-

tistique et de probabilités pour­raient être progressivement pré­cisées et exploitées afin que des jeunes de 15 à 16 ans puis­sent être en mesure de com­prendre les informations diffu­sées par la presse, la radio et la télévision. Dans ce but, il serait judicieux de renseigner les élè­ves sur diverses situations ren­contrées dans la vie quotidienne où interviennent ces notions:

. gnement des mathematiques qui vient de se tenir aux Diable­rets (Vaud) du 3 novembre au 2 decembre 7987 sous regide de la Conference suisse des direc­teurs cantonaux de r;nstruction publique (groupe mathemati­que).

Après avoir entendu deux spé­cialistes de l'enseignement de ces disciplines - les profes­seurs Henri Carnal (Université de Berne) et Robert Ineichen (Université de Fribourg et Ecole d~ingénieurs -techniciens de Lucerne) -les 115 participants à ce Vile Forum - répartis dans 7 groupes de travail - ont répondu par l'affirmative à cette question .

Toutefois, cette réponse positi­ve a été nuancée en tenant compte de l'âge des élèves et de la manière dont cette intro­duction serait faite .

" semble, en effet, que dans les degrés 5 et 6 - qui correspon­dent, dans la plupart des can­tons suisses, aux deux derniè­res années de l'école primaire - des activités de dénombre­ment conduisant à des repré­sentations statistiques diverses sont d'autant plus motivantes qu'elles peuvent toucher plu­sieurs disciplines (géographie, sciences naturelles ... ) tout en permettant à l'élève d'utiliser certaines techniques opératoi­res dont il mesure ainsi l'impor­tance .

Au cours des degrés 7 à 9 (trois dernières années de la scolarité obligatoire) ces notions de sta-

18

- jeux de hasard : loterie à numéros, roulette ...

- sondages d'opinion; - risques couverts par les assu-

rances ; - statistiques diverses.

On devrait faire prendre cons­cience aux jeunes de ce groupe d'âge 13-16 ans :

- des possibilités et des limites des prévisions effectuées;

- des erreurs d'interprétation dans la lecture de certaines données statistiques.

A cet effet, les enseignants pourraient proposer à leurs élè­ves dfverses recherches tou­chant leur environnement immédiat (trafic routier ... ) et des enquêtes auprès de leurs cama­rades et de leurs parents, par exemple .

Quant au temps nécessaire à une acquisition satisfaisante des éléments de statistique et de probabilités, il n'a pas pu être évalué exactement au Cours de ce Forum en raison du nombre trop limité des expériences effectuées jusqu'ici en Suisse et de leur diversité . Mais, même si les activités prévues en la matiè­re devaient assurer certaines techniques des autres parties des mathématiques et complé-

t~r l'étude d'autres disciplines, il n en . faudrait pas moins leur trouver une place dans le pro-g~a~me , de . ~athématique . D ou la necess Ite de revoir ce dernier en se posant une nou­velle question: que doit-on con­sidérer comme essentiel dans un nouveau plan d'études, en mathématiques, et comment l'élaguer pour permettre l'intro­duction de ces éléments de sta­tistique et de probabilités si indispensables au citoyen de notre époque? .

Secretariat dG la Conférence suisse

des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIPl

w o z c(

~ w VI VI

::> VI

z w

5.

:>

> ~ 1

<.:l Ik\\\\\'\ 0 Il ULL )ç ~ ~\'\\~

Il

~ 1 1 III!I ~~ ~~ III 1 ~ ~ ~\\'\

Il z: Iii :> III :>~

E 111111 11111 I~~ ~ >< ~

~ Il! Il! ~ >< ~~ ~ Il III 111111 1 .~~ >< ~~ ;::; III "111111 :\~ >< ~

11111111 11i1111I~ ~~ >< ~~

~~Ll~W_~Jlll@III~~III!_~~_~llllil~"~I~~~~~~~~~~r~~~~~~~~~~~4F~~~~41~~~ ~~ "c c

Page 12: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

V A LAI S

1. Ecole enfantine

Programmes en vigueur:

2. Enseignement obligatoire

Application des plans d'études CIRCE , en Suisse romande au 1er septembre 1981

~ -

l P 2 P 3 P 4 P 5 Discipline

6

-P CANT P CANT

Français CANT CANT CANT CANT -

-P CIRCE P CANT

Ecriture CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE -

-P CIRCE P CIRCE

Hathématique CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE -

Connaissance de P CIRCEl P CA NT

CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE l'environnement

2 2 P CANT

Deuxième langue CANT2 CANT 2 P CANT

X X

P CIRCE P CIReE Education physique CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE

Education artistique:

P CIRCE P CIRCE

- A C 11 CIRCE CIRCE CIRCE CIRCE

P CANT P CANT - Education musicale CANT CANT CANT CANT

1. Hlstolre: programme cantonal. Géographie-Sciences: programme CIReE.

2. Méthode "P.eti t".

Lége nde du ta bleau réca pi tu latif

Lég ende du ta bleau cantonal

CIRCE

CANT o X P OP S E

1

= Programmes du plan d'études romand (CIRCE let

CIRCE Il) = Programmes cantonaux = Programme cantonal à option = La discipline ne figure pas au programme cantonal

= Enseignement primaire = Programme d 'option au degré primaire

= Enseignement secondaire = Expérimentation de la deuxième langue

= Application généralisée du program me du plan

d 'études CI RCE:

1 en classes primaires

~ en classes secondaires

~ ~ Application partielle du programme du plan d'étu-

des CIRCE

l ~ ~ Applicat ion du programme cantonal:

l=p=1 en classes primaires

I=s::\ en classes secondaires

I~~~I en classes primaires et secondaires :~

CIRCE

CANT o x P S E

= Généralisation en autom ne 1981

= Application généralisée et globale des plans d'étu­des romands au 1 er septembre 1980 (une applica-tion sectorielle n'est pas retenue)

= Application d'un programme cantonal Programme cantonal à option La discipline ne figure pas au programme cantonal

Enseignement primaire Enseignement secondaire Expérimentation de la deuxième langue

Page 13: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1

En faveur du roman

L'esprit public conjugue volon­tiers roman et aventure et il se plaît à considérer la littérature récitative comme le lieu de la fabulation qui divertit, éveille le rêve, autorise l'évasion. Parce que cette littérature permet plu­s.leurs lectures, parfois suscep­tibles de se contredire, on lui oppose le discours analytique dont la signification ne devrait comporter aucune équivocité sémantique et qui, par consé­quent, paraît plus digne d'inté­rêt, plus sérieux. Outre l'incom­préhension du fait littéraire en lui-même, ce préjugé, qui dépré­cie le roman, témoigne d'une peur plus ou moins consciente de voir nos facultés d'intelligen­ce et d'imagination créatrice s'écarter des voies plus sûres tracées par une expression con­forme aux exigences méthodo­logiques des sciences, au sens large du terme. L'exactitude du projet analytique ne fait aucun doute: le discours qui en résulte porte sur une réalité, délimitée et définie dans l'espace et dans le temps, qui, ainsi précisée, devient abstraction pour mieux se laisser étudier objectivement. C'est cette abstraction même qui distingue fondamentale­ment l'analyste du romancier et empêche toute confrontation de la littérature fonctionnelle et de la littérature récitative .

Le romancier ne cherche pas à étudier et traduire un aspect particulier du réel, à l'exclusion de tous les autres. " ne saurait ignorer ce qu'il ne signifie pas explicitement et son art sera justement, dans la particularité de sa parole, de suggérer tout ce qu'il perçoit du monde réel ou fictif. A lui d'accepter que le

lecteur, !ort de son passé et de son expenence de la vie, projet­te entre les lignes de son text autre chose que ce qu'il a VOUl

e

dire. La. destinée du roman n~ se termine pas le jour où l'écri­~~In confie son manuscrit à 1 edlteur et les multiples lectu­res qu'il suscite permettent le dépassement de l'intention ori­ginelle de celui qui l'a composé.

«Avant d'expliquer aux autres mon livre, j'attends que d'autres me l'expliquent. Car si nous savions ce que nous voulions dire, nous ne savions pas si nous ne disions que cela.)) (André Gide; Paludes) .

La prudence gidienne traduit la tragédie de l'écrivain qui, son œuvre terminée, voit celle-ci lui échapper sans qu'il n'y puisse rien, mais elle souligne aussi la richesse de. la littérature dont la libération du sens par la lecture la prévient de tout immobilisme et l'empêche d'entrer, parfaite et à tout jamais définie, dans un quelconque musée des belles­lettres, consécration alors de sa mort.

La volonté toute positiviste d 'objectivité réaliste, telle que nous la rencontrons chez cer­tains romanciers du XIXe siècle, se solde finalement par un échec: elle vise une transparen­ce illusoire et impossible car, en aucun cas, la vie ne saurait se réduire àun 'simple objet d'observation et d'étude. La tâche du romancier, affirme Wolfgang Kaiser (Poétique 4, 1970), «est de reproduire la vie dans ce qu'elle a précisément d'inconnaissable et de morce­lé .}) Submergé par les événe­ments et les protagonistes de

son récit, l'écrivain ne pourra jamais tout dire, il va donc choi­sir, sélectionner, classer et la priorité accordée à tel ou tel élé­ment suppose un point de vue qui va conférer à la narration une dimension particulière et subjective: raconter implique une transformation de l'objet qui engage la responsabilité de celui qui écrit.

«Parler, c'est agir : toute chose qu'on nomme n'est déjà plus tout à fait la même, elle a perdu son innocence.}) (Jean-Paul Sar­tre, Qu'est-ce que la littérature 7) Le narrateur nous guide dans l'élaboration imaginaire de l'uni­vers romanesque mais il n'est pas sûr que nous utilisions la matière textuelle que nous offre le romancier de la seule et uni­que façon prévue lors de sa création . Nous ne saurions tou­jours lire les .mots tels qu'ils ont été écrits: ils sont chargés d'une signification qui dépasse celle qui leur fut assignée initia­lement car le langage, lourd de l'existence passée et présente du monde et de chacun, ne se fige et ne se laisse jamais tota­lement posséder.

Comme la structure narrative résulte d'une projection qui ne peut pas pleinement rendre compte de la réalité, le roman­cier se doit de solliciter l'imagi­nation créatrice du lecteur à qui il confie son texte . Si la littératu­re fonctionnelle, dont le dis­cours tend à la pure méditation de signification, perd toute cré­dibilité dès lors que le lecteur s'écarte de la pensée de l'auteur, l'immense champ lais­sé à la libre interprétation cons­titue une composante intrinsè­que de tout récit romanesque .

Ce pouvoir de suggestion de la narr'ation définit sa qualité litté­raire et l'œuvre, en ouvrant des horizons nouveaux, devient une espèce d'instrument d'optique, comme dirait Marcel Proust, qui permet au lecteur de discerner ce que, sans elle, il n'eût pas vu .

Le marché du livre révèle le suc­cès de toute une littérature léni­fiante dont la séduction ne s'explique que par la présence de clichés et de stéréotypes qui réconfortent le lecteur et le pré­servent des surprises suscepti­bles de l'inquiéter ou, plus sim­plement, de le faire penser et imaginer loin de ce qu'il connaît. L'assimilation de tout roman à la simple fabulation euphorique n'étonne pas, elle résulte pre­mièrement d'une confusion involontaire entre deux types d'expression bien distincts dont la finalité diffère et, deuxième­ment, d'une image que suggère le choix généralisé du public, trop souvent peu exigeant et enclin à la facilité et à la pares­se .

Etienne Anex

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1

1 1

1

Les co m pas ite urs de musique

au travail

Si differents qu'ils aient pu être par le caractère, le style et l'inspira­tion, les compositeurs celèbres eurent en commun le fait qu'ils furent quasiment tous de grands travailleurs, voire des travailleurs forcenes.

Grands travailleurs

Même s'il faut accorder aux chiffres une valeur relative (nous verrons plus loin pourquoi), on est ébahi devant certains d'entre eux. Le labeur des grands maîtres fut générale­ment un labeur de titan! Roland de Lassus composa plus de 2000 pièces; l'œuvre complète d'Henry Purcell est réunie en 26 gros volumes; Alessandro Stra­della créa 115 opéras, 220 messes, 400 sérénades, etc.; Mozart, pendant sa courte vie, écrivit 41 symphonies, 21 opé­ras, 60 concertos, 15 messes, 30 divertimentos, 88 quatuors , 23 sonates pour piano et un nombre impressionnant de lie­der, de cantates, d'airs, etc.

Nous sommes saisis d 'étonne­ment à la contemplation des 46 volumes géants réunissant les œuvres de J .-S . Bach . Leur édi­tion a coûté un demi-siècle de travail à une société d 'experts, la Bachgese//schaft. «Les deux évé­nements importants de ma vie, disait Brahms, furent la consti­tution de l'Empire germanique et la finition des travaux de la Bachgese//schaft )).

L'Autrichien Anton von Webern et le Francais Henri Duparc se tiennent is'olés à l'autre bout de la liste des compositeurs géniaux. Le premier nous a lais­sé une poignée de pièces très brèves, le second une quinzaine de mélodies et deux courtes

pour orchestre. Tous

deux n'ont cependant pas la réputation d 'avoir été pares­seux: Webern a remis sans ces­se l'ouvrage sur le métier, Duparc, une vocation tardive, a cessé d'écrire à 37 ans déjà, atteint d'une maladie nerveuse .

La palme de la paresse revient peut-être à Rossini qui, après avoir produit avec une facilité vertigineuse une série d'opéras et d'opérettes, décida, à 37 ans, qu'il avait assez travaillé et pas­sa les 40 dernières années de sa vie à jouir de sa gloire et de sa fortune, cultivant l'amitié et l'art délicat de la gastronomie, et préférant donner son nom à un tournedos plutôt qu 'à un nouvel opéra. Dans sa retraite dorée il trouva cependant le courage, une fois , de se remet­tre au travail, sans toutefois quitter totalement ses chères casseroles, pour . nous compo­ser un merveilleux Stabat Mater.

Rapidité

Si, chez les maîtres contempo­rains la «gestation» d'une œuvre musicale peut prendre des jours, des mois, voire une année, la mise sur papier fut généralement très rapide chez les maîtres du passé . «Bien composer, c'est composer vite» disait Verdi. Mozart écrivit ses trois grandes symphonies (celle en mi majeur, celle en sol mineur et la Jupiter) en 6 semaines et l'ouverture pour Don Giovanni en une nuit. Haendel composa son opéra

Rinaldo en 14 jours, Donizetti son opéra l'Elixir d 'amour en 14 jours également «Composer n'est rien, disait ce dernier, ce sont les répétitions qui prennent du temps!» A la fin du premier mouvement de son quatuor en si bémol mineur, Schubert écri­vit ((Fait en 4 h. 712)) . 40 jours suffirent à Verdi pour son Rigo­letto et seulement 28 pour le Trouvère. Les œuvres de Chopin naissaient spontanément, un peu comme des improvisations et si l'auteur s'avisait d 'y appor~ ter des améliorations , c'était peine perdue: il revenait tou­jours à la première version; c'était la meilleure .

L'arsenal des techniques dont disposaient les compositeurs avant Beethoven permettait de composer rapidement : on utili­sait des recettes éprouvées. D'autre part, personne ne se préoccupait d'être original, ce qui n'empêchait pas les compo­siteurs géniaux d'être toujours et quand même merveilleuse­ment originaux. Mais, dès l'aube du XIXe siècle, les maî­tres cherchèrent d 'autres che­minements et s'efforcèrent de s'exprimer en un langage plus personne.! (le Romantisme le voulait ainsi !) . L'orchestre, par ailleurs, s'enrichit de nouvel/es sonorités .

La rapidité de Beethoven ne fut donc plus celle de Mozart. On vit Mendelssohn s'affairer pen­dant 12 ans sur sa Symphonie en la mineur, Weber utiliser plus de 3 années pour écrire son Freischütz, Meyerbeer s'achar­ner pendant plus de 20 ans sur son Africaine et Brahms atten­dre pendant plus de 10 ans,

avant de mettre un P?int final à sa première symphonie .

Dvorak avoua ne pas composer plus de ~O mesures pa~ Jour et estima, a la fin de sa Vie, aV?lr peut-êtr~: ' . trop compos.e .. Aujourd .hui on VOit certains compositeurs avancer avec une lenteur et une minutie extrêmes . Rejoignant sa fam Ille pour le repas du soir, Frank Ma0in ~,ut cette boutade: «AuJourd hUI J al bien avancé : j'ai écrit deux mesures .» On est loin de la pro­lixité des premiers composi­teurs!

A la table ouaupiano?

1/ est évident, pour le commun des mortels, que le piano est l'instrument par excellence du compositeur. Cela ne fut pas toujours le cas. Les maîtres de la Renaissance ne composaient qu'à la table pour la simple rai­son qu'il n'existait pas d'instru­ment qui eût pu les aider.

Bach travaillait le plus souvent à la table familiale, entouré de sa nombreuse progéniture . Mozart écrivait en toute circonstance, fût-ce sur un strapontin de dili­gence, comme d'ailleurs Schu­bert, à l'aise même dans les tavernes bruyantes . Beethoven, lui, trouvait l'essentiel de ses compositions pendant de lon­gues marches, notait quelques idées dans son calepin, puis rentrait rédiger l'œuvre à domici­le.

C'est au XIXe siècle que beau­coup de maîtres commencèrent à utiliser le piano, mais sans que cela devienne une règle pour tous . Aujourd'hui encore,

certains compositeurs identi­fient, sans l'aide d 'aucun instru­ment, les sonorités les plus complexes qu'ils entendent en eux et les écrivent directement sur le papier.

Le vide

Pendant leur travail, les compo­siteurs oublient tout : l'heure, les repas, la famille, les amis, les rendez-vous, les conventions sociales les plus essentielles . Ils font le vide autour d'eux. Les deux anecdotes qui suivent illustrent assez bien celà .

Thomas Moreil, poète anglai s, fut une nuit réveillé par des appels véhéments devant sa maison . Il ouvre la fenêtre et entend Haendel lui crier dans un état d'énervement extrême : «Qu'est-ce que c'est que bil­low? - Quoi, billow? - Oui, billow se trouve dans votre texte! »

Enfin Moreil comprend: «C'est une vague, une énorme vague d'eau . - Aha, une vague, une énorme vague ... Cocher, à la maison!»

Le compositeur se précipite dans son carrosse et s 'en retourne chez lui terminer son oratorio Judas Macchabee.

On vit un jour Beethoven s'asseoir à une table de restau­rant, sortir son calepin et se mettre à écrire. Le garçon vint, mais respectueux des habitu­des (et des colères !) du maître, n'osa lui demander ce qu'il dési­rait manger. Au bout d'une heu­re, la voix de Beethoven tonna à travers la salle : «Payer!

- Mais , dit le garçon, Monsieur n'a rien commandé encore! - Alors apportez-moi quelque chose à manger et, surtout, ne me dérangez plus!}}

Stravinski et Richard Strauss pouvaient, tels des fonctionnai­res, commencer et terminer leur travail toujours aux mêmes heu­res de la journée, et garder, à tout instant, le contact avec le monde extérieur. Mais ces cas­là sont rares .

Inspiration

Où les compositeurs puisaient­ils leur inspiration? Faut-il répondre à cette question qui n'a jamais préoccupé outre mesure les compositeurs eux­mêmes? Et pourtant, l'inspira­tion est à la base de tant de merveilleux chefs -d'œuvres, que nous y reviendrons dans un pro­chain article .

Oscar Lagger

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

.....................•................................•............ ~ •

SCIURE + COLLE 1. :

Approche du va/ume, mode/age en relief

Thème:

TÊTE DE CLOWN

Matériel:

- pa.pier à dessin A4 pour le projet; - sCiure; - un bidon de 10 kg . de colle blan-

che (de menuisier) pour environ 10-12 élèves;

- contreplaqué (25 x 30 cm . par ex.);

- journaux pour protéger ' les tables;

- tabliers ou chemises d'homme usagées pour protéger les habits;

- une cuvette pour deux élèves.

Ecole valaisanne N° 5, janvier 1982

\. ..... ~ ... " "II

\:: \. "~':' ~ ",, ~~

.', \ ,' , " -' . ~ \., -. "" '" -: ;,.'

j ", ,-"' ''<;~~ , -~. ; ' ~--;:_J;;-:2 I~':~_.--r~~' / , "",',', ,~ " :\\(~ ~i ~ < " " ',

\ 'i,:.i\;~;I~~: ~ ,~::: ___ \ . t:.~~_ "'_ .,.~~_~_

• • ACM 4P - 5P •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ . 1 •

~Ca ~+ 1 a' = ~

Page 16: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• w N

(1) n ;: ::a m + n o r­r­m ~

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• = M • w ~ ....1 I!I ....1

• 0 • (J

• + • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

a:i c co E Q) U)

Q)

C :::J

CG ..c u

' Q) U)

N co (J)

co > Q)

Ci u w

Page 17: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

017 31100 + 31:1 nlos

(( " 'S) uaJf3)J/P s)e)jnsf3J ap /Je)ua/\f3 un ? a:Juessjeu auuop 'sa)uaJf3)J/P sa:J -.!J)ef3J:J sf3)jjeuuosJad sap Jed '(assej:J ej a)no) ? unw -wo:J) anbjun aWé}lj) un'p janp//\jpuj )uawa)jeJ) aj "'))

';

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ......................................•............................. ~

..................................................................... •

Deuxième semaine

L't\.

~ ~

"'~ ~, , _ ." A

).--~ :. \ ~i i r r::,:' .. ~ YI" ' .j..j~ '~~

. ,\~) (,~. , " , JI

. ~ -"-/ \i~ ~,- ,\.. "-~

\JI \JI

Ecole valai sanne N° 5, janvier 1 98 2

SCIURE + COLLE 50 :

Matériel:

- Râpes et papier de verre ; - listes de bois pour le cadre, largeur 5 cm., épais-

seur 0,6 cm ., par exemple ; - scies, clous, marteaux, règle plate inox graduée; - choix de couleurs en spray.

Finitions, étapes

- Avec râpes et papier de verre, nettoyer le contrepla­qué;

- à l'extérieur, dans la cour de l'école, vaporiser la couleur choisie ;

- le contreplaqué mesurant 30 x 25 cm., chaque élève a scié : a) deux listes de 30 cm . pour les grands côtés; b) deux listes de 26, 2 cm . pour les petits côtés,

soit 25 cm. + deux fois 0,6 cm. qui représen­tent l'épaisseur des listes ;

- Clouer les listes et les éléments de suspension .

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Page 18: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 , .............................................. . ; . 1 . •

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Dix-septième série pour les degrés moyens

u. .. -

Pour les grands degrés

Les divertissements de Matix

17. 1 Pour régler une note de 760 francs, j'ai donné quatre billets . Combien m 'a-t-on rendu?

17.2 Pour payer une petite table de camping 30 francs, j'ai remis un seul billet. On m'en a rendu deux. Quel billet avais-je donné?

17.3 J'ai remis deux billets pour régler une facture de 900 francs . Le caissier ne m 'a rendu qu 'au moyen d'écus. Combien en ai-je reçu?

17.4 Divisez le cadran d'une montre par deux traits droits de ma­nière que le total des nombres de chaque partie soit le même.

17.5 Lou is se rend à la fontaine avec deux récipients vides , une bonbonne d'une contenance de 4 litres et un seau d'une contenan­ce de 7 litres. Comment doit-il s'y prendre pour rapporter exacte­ment 5 litres d'eau, en faisant le moins de transvasements possi­ble?

17.6 Une autre fois maman demande à Louis de lui rapporter 13 litres et lui remet pour cela un bidon de 9 litres et un bidon de 5 litres. Comment s'y prend-il?

Faire compléter des opérations, c'est s'assurer que les enfants pos- 1

sèdent bien l'algorithme de telle ou telle opération . Les cas que nous vous présentons ne sont pas à résoudre par le tâtonnement. Il s'agit de logique, il s'agit de raisonnement.

17.7

17.8

... 4- ~

~ 7 ... ~ " ~ 'tt

... 11" + :y..

~ g +- .-,l- .~ ~

~. A.-

t ,;t.. '"

3 :+ .. .~ ~ '*

.~ i-' "" .'1

L

Page 19: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

1 1

1

17 .10 -* ~ ~ 4- *' ~

X-l

G ·7 4- ,:3 ,.... SG Solutions J .-J. Dessoulavy

aux divertissements de Matix Dix-septième série

77. 7 On m'a rendu 40 francs . J'avais donné un billet de 500 francs et trois billets de 100 francs .

77.2 On m'a rendu un billet de 50 francs et un de 20 francs, car j'avais payé au moyen d'un billet de 100 francs .

77.3 j'ai payé avec 2 billets de 500 francs et on m'a rendu 20 écus .

77.4 Longtemps on cherche à tracer deux rayons, mais la solu­tion se trouve dans deux parallèles : 11+12+1+2=26 10+ 9+3+4= 26

8+ 7+6+5=26

On peut inciter les enfants à faire des constatations: une montre partagée en «tranches parallèles» donne souvent, pour chaque par­tie, un total constant.

Exemple: 12+ 1 = 11+2 = 1 0+3 = 9+4 = 8+5 = 7+6 ou b ie n 1 2 = 1 1 + 1 = 1 0+2 = 9+3 = 8+4 = 5+7

77.5 Louis remplit la bonbonne de 4 litres et la vide dans le seau. Il recommence de sorte qu'il lui reste un litre dans la bonbonne. Il vide alors le seau et y verse ce litre . Il remplit la bonbonne une troi­sième fois et la verse dans le seau qui contient ainsi les cinq litres demandés.

77.6 Louis remplit le bidon de neuf litres . Il transvase 5 litres dans l'autre bidon. Il lui reste ainsi 4 litres. Il vide alors le bidon de 5 litres et y place ces 4 litres. Il remplit enfin le bidon de 9 litres et rentre ainsi avec 13 litres .

77.7 à 77.70 Pour compléter ces opérations, il faut avant tout ob- ' serveret raisonner ... un peu de calcul intervient ensuite .

77.7 a) Il ya trois soustractions pour 4 chiffres au quotient: il ya donc un zéro . Il se trouve à la 3 e place du quotient puisque c'est à la 3e soustraction qu 'on a successivement «abaissé» deux chiffres du dividende.

b) Troisième soustraction: le dernier chiffre du petit terme est 9, puisqu'il correspond à 9 fois 1. Le dernier chiffre du grand terme -et celui du dividende - est donc zéro, puisque le dernier reste est 1.

c) Deuxième soustraction : le grand terme est voisin de 500 parce que 6-1 = 5 (ou éventuellement 4 en cas de «retenue») ; le petit ter­me est également voisin de 500 et sans doute inférieur parce que le reste est minime.

Puisque le 7 est donné ce petit terme est compris entre 470 et 479 ou entre 570 et 579. Ce petit terme de trois chiffres correspond au diviseur de trois chiffres multiplié par le deuxième chiffre du quo­tient.

Du fait que le diviseur se termine par 1, le troisième chiffre du petit terme sera le même que le deuxième chiffre du quotient. Du fait que le 7 est donné, on peut conclure que pour l'obtenir on ne peut multiplier le 2 e chiffre du diviseur que par 1 (car comment obtenir 7 autrement) . En conséquence le diviseur est 471 ou 571 .

d) Ici seulement intervient le calcul. Reprenons l'opération depuis le bas . Si nous prenions d'abord 571 .

Troisième soustraction 9 fois 571 = 5139 (petitterme) Donc 5140, grand terme.

Deuxième soustraction Reste + petit terme = grand terme 51+571=622

Impossible, puisque le premier chiffre du grand terme ne peut être que 5 ou 4 .

Essayons alors avec 471 : (trois ième soustraction) 9 fois 471 = 4239 (petit terme)

Donc 4240, grand terme 42 + 471 = 513 grand terme possible de la deuxième soustraction .

Première soustraction : Si le diviseur est bien 471, quel est le nombre qui, multipliant le 7 du diviseur donne le 1 donné au petit terme ? C'est 3 x 7 = 27 .

Page 20: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Il suffit alors de compléter et «d'élever» certains chiffres au lieu de les abaisser, et l'on obtient finalement :

(IfG If- '3 'fO ~

\ Cf \ .3 \-3 ( 051 5L 3 [li (

i(L4-0 lf233

1

17.8 } 17.9 17.10 Les raisonnements sont absolument de même nature. Nous pensons qu'il est superflu de les donner dans le détail. Voici donc les solutions.

~ 8 t{ t b·t 1 ~ r-~S" ~i --

~'-If ! (OlfoS

3 '~LJ

~ b '3 4- og

X- 7-Gr i(~~) R S-r;

. ~ <:) l OwO~ 'X 1 0S

52 i>l 0 ::; ~ S-l 4

L'AVMTM: connaissez?

Le 9 novembre dernier, les maέtres de travaux manuels du CO tenaient leurs assises annuelles à Fully.

A leur ordre du jour figurait un point important: statuts de la section . En effet, jusqu'à ce jour, cette section de l'AECOB n'avait pas de statuts propres et appli­quait, par analogie, ceux de l'AECOB.

Ainsi, en 20 articles, ces nou­veaux statuts définissent l'Asso­ciation valaisanne des maÎtres de travaux manuels (AVMTM), son organisation, ses membres,

Paul Curdy ... la bonne ligne ... Il faut l'avoir côtoyé durant qua­rante années pour savoir ce que nous lui devons, il faut l'avoir combattu pour connaître sa grandeur, il faut s'être trompé mille fois pour se souvenir avec quelle gentillesse il nous mon­trait le chemin, il faut avoir assisté à ses peines pour éva­luer la force de son âme, il faut avoir essayé de le suivre pour comprendre qu'il traçait la bon­ne ligne ..

On se souviendra longtemps de ses visites trop rares . Il rentrait discrètement, comme s'il vou­lait s'excuser d'être là . Son regard amical et son air si peu «1 nspecteur» vous donnaient l'envie de le satisfaire . On n'oubliera pas les heures trop

ses objectifs . Relevons en parti­culier que : « L'AVMTM se com­pose des maîtres et maîtresses, diplômés ou en formation, enseignant les travaux manuels au degré secondaire .»

A noter aussi que le comité de l'AVMTM a été renouvelé et se présente de la façon suivante :

Romain Fardel, CO Martigny, président Robert Fauchère, CO Hérens, vice-président Jean-Michel Attinger, CO Leytron, secrétaire Georgy Carraux, CO Vouvry, caissier Cyrille Philippoz, CO Derborence, responsable des publications.

Roger Salam in

courtes qui nous réunissaient après la classe autour d'un verre de blanc, ces heures durant les­quelles il savait nous redonner la joie et l'enthousiasme dans le métier ...

Comme dit le chanteur: «Le temps de vivre ... d'être libre» nous te le souhaitons, Paul Cur­dy, très long et très heureux. Tu peux regarder, le cœur satisfait, le long chemin parcouru qui gardera ta trace. Toute la jeu­nesse valaisanne et tous ceux qui ont partagé ton idéal te disent merci. Merci, Paul Curdy, pour avoir été si peu «Inspec­teur» et tellement un guide et un ami ..

A bientôt sûrement.. puisque l'amitié ne prend jamais la retraite .

Un, de la part de tous

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Perplexe et désemparé, l'auteur de ces lignes le resta bien long­temps devant sa feuille vierge: face à une personnalité aussi riche et une carrière aussi bien remplie, les idées ont peine à s'ordonner.

Puis, progressivement, s'impo­se l'homme; celui en qui plu­sieurs volées de maîtres d'édu­cation physique romands for­més à l'Université de Lausanne reconnaissent un véritable maî­tre; celui dont le réalisme de l'inspecteur, associé à l'enthou­siasme du «maître de gym» ont fait merveille dans nombre de commissions romandes et fédérales .

Paul Curdy est un de ces hom­mes qui ne se satisfont pas d'emprunter les idées des autres; il est de ceux qu i font l'opinion.

Si la modestie et la discrétion qui le caractérisent empêchent de s'en rendre compte d 'emblée, ceux qui ont le privilè­ge de le côtoyer sont rapide­ment frappés de sa faculté de voir toujours l'essentiel et de relativiser les problèmes en les plaçant dans une perspective humaniste.

Cette humilité exemplaire devant les questions importan­tes, signe distinctif de la vérita­ble compétence, ne l'a pas empêché de mener de durs combats en faveur de l'éduca­tion physique;

- il a fallu sauvegarder l'intégri­té de l'école contre les velléi­tés d'infiltration envisagées par certains promoteurs du mouvement Jeunesse et Sport;

Le Suisse Paul Curdy

- il a fallu raffermir une Société suisse des maîtres de gym­nastique chancelante et vouée à l'éclatement;

- il a fallu sauver le sport scolai­re facultatif de la «champion­nite» dans laquelle voulaient le précipiter des responsables irresponsables.

Citer la totalité des activités de Paul Curdy nous paraît être une opération hasardeuse et dépas­sant le cadre d'un article. Nous ne retiendrons que deux sec­teurs profondément marqués de son empreinte .

" fut en particulier le distingué président de la Commission fédérale d'experts d'éducation physique à l'école.

C'est à ce titre qu'il défendit le point de vue des pédagogues au sein de la Commission fédé­rale de gymnastique et de sport, dont la politique fut en maintes occasions infléchie par ses idées; le manifeste du sport scolaire facultatif en est une des illustrations.

" dicta également la ligne de conduite de la CFGS dans le délicat problème de l'interven­tion fédérale en matière scolaire et réussit à concilier l'autono­mie cantonale avec la mission de surveillance dévolue à la Confédération .

Dans les milieux de l'éducation physique, on ne peut évoquer Paul Curdy sans associer son nom à la traduction de textes spécialisés .

Dans ce domaine également, il ... s'est imposé comme un maître.

Les nombreux articles du jour­nal «Education physique», sa collaboration à la rédaction et à

la traduction de deux séries de manuels dans les années soixante et, plus près de nous pour la nouvelle série récem~ ment publiée, font de Paul eur­dy le traducteur le plus apprécié non seulement des Suisse~ romands, mais également outre-Sarine, les uns lisant avec plaisir une langue française directe, juste et fluide, les autres appréciant le sens de la nuance mettant en valeur le texte initial le rendant parfois même plu~ digeste ..

Une tâche de traducteur pour­rait paraître anodine, d'impor­tance secondaire; r$alisée par Paul Curdy, elle devient au con­traire un élément capital de cet­te compréhension interculturel­le qui fait l'admiration de nos voisins .

En définitive, si le Valais a certai­nement ·bénéficié de l'enrichis­sement que ne pouvait man­quer d'apporter à Paul Curdy les contacts avec ses Confédérés, la Suisse des pédagogues est reconnaissante au Valais de le lui avoir prêté d'aussi longues années et tous, nous lui souh~i­tons une retraite en compagnie de son épouse aussi riche et longue. que fut sa carrière au service des enfants, aussi heu­reuse que furent les moments les plus heureux de sa vie.

Raymond Bron

Articles de revues

Lecture suivie

Cassettes

Nouvelles acquisitions

- Benjamin CAPPS, Le Far West : Les grands chefs. Time-Life . - S. Corinna BILLE, La demoiselle sauvage. Nouvelles . Gallimard . - S. Corinna BILLE, L'enfant aveugle suivi de Entre hiver et prin-

temps. Castella. - S. Corinna BILLE, Le sourire de /'araignee. Ed . de l'Aire . - S. Corinna BILLE, Le pantin noir. Roman. Ed. de l'Aire. - André PONT, Autrefois les travaux et les jours. Patronage de

l'Amicale des patoisants de Sierre, Ed. Monographic . + cassettes . - Alain BOMBARD, Louis CHARPENET, Philippe CHARTIER,

L'energie. Bordas . - Michel HUBERT, Les araignees. Boubée. - François JACOB, Le jeu des possibles. Essai sur la diversité du

vivant. Fayard . - A. Harrisson-Covello, Herren-Lairy OLERON, ROBAYE-GEELEN,

Les enfants handicapes. PU F. - Allan PI PER et François CAR LI ER, L'energie et nous: Le petrole.

Gamma. - Nigel HAWKES et François CAR LI ER, L'energie et nous: Le

nue/eaire. Gamma. - Alun LEWIS et François CARLlER, L'energie et nous: L'eau.

Gamma. - Jacques DURAND et Patrice FLORI, L'histoire et la vie d'un châ­

teau de la Renaissance. Berger-Levrault. - George A. MILLER, Communication, langage, pensee. Simepedi­

tions .

- «Pour ou contre une déontologie» dans ÉDUCATEUR N° du 12 novembre 1981 . ,

- «L'enfant et son corps»: dossier du mois de l'EDUCATION ENFANTINE N° 3, décembre 1981 .

- «L'aide aux enfants en difficulté à l'école maternelle», dossier du mois de l'ÉCOLE MATERNELLE FRANÇAISE N° 4, pp. 7-26.

6 - 8 ans . Gyo FUJ 1 KAWA, Une mesaventure de Julie. Fernand Nathan .

CULTURE GÉNÉRALE

CG 13651 Amicale des patoisants de Sierre. Tounot. CG 13652 Amicale des patoisants de Sierre. Pépinet. CG 13653 Amicale des patoisants de Sierre . Moiry .

INITIATION MUSICALE

K 13654 L'étoile d'or 1980.

Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

l '

Diapositives

Cassettes - vidéo Télévision éducative

ART AU XIXe ET XXe SI ÈCLES

AX 13591 Découvrir la peinture abstraite. 16 dias. AX 13592 Le Corbusier. 16 dias .

PEINTRES DU XIXe ET DU XXe SIÈCLES

AXA 13593 A la découverte de Matisse. 22 dias .

HISTOIRE GÉNÉRALE

HG 13593 La vie 'de la rue à l'époque de 1900. 12 dias .

LlTIÉRATURE FRANÇAISE

LF 13595 Le fabuleux voyage d'Ulysse. 16 dias .

INITIATION MUSICALE

MU 13596 Au monde de la musique: hautbois, cor anglais basson. 12 dias . '

BOTANIQUE

SB 13589 La vie dans l'arbre mort. 12 dias .

SCIENCES TECHNIQUES

ST 13594 Demain quelle énergie? 16 dias.

CVE 13597 TV-Scopie: « De bulles en bulles» où l'aventure d'une bande dessinée 1.

CVE 13618 TV-Scopie: « De bulles en bulles» où l'aventure d'une bande dessinée II.

Lathion-Voyages S.A. Sion Pour vos voyages d'affaires et d'agréments ... •

Même adresse: AUTOCARS - EXCURSIONS et organisations de COURSES D'ÉCOLES

Journées sportives prix spéciaux pour écoles Devis sans engagement

A venue de la Gare 6 Tél. (027) 22 48 22 - 23

Département de l'instruction publique

Service cantonal de l'enseignement secondaire

Formation de maîtresses d'économie familiale

Le Département de l'instruction publique du canton du Valais, ouvre dès le 31 août 1982, à l'Ecole normale des institutrices à Sion, un cours de formation pour

maÎtresses d'économie familiale

Durée de la formation: 1 année + stages préliminaires.

Conditions d'admission: être porteur d'une maturité pédagogique de préférence ou d'un autre type de maturité et avoir entre 20 et 35 ans.

Possibilités de travail offertes : - cours d'économie familiale

au cycle d'orientation, divi­sions A et B;

- cours post-scolaires de for­mation féminine;

- cours aux adultes; - cours aux employées de mai-

son; - cours aux maîtresses

d'apprentissage ménager.

Programme d'enseignement au cycle d'orientation: - gestion du ménage, compta­

bilité domestique; - entretien de la maison, du lin­

ge, des vêtements; - Cours de premiers secours,

soins du foyer; - hygiène alimentaire, cuisine; - travaux à l'aiguille, activités

manuelles créatrices; - connaissances théoriques

relatives aux cours pratiques;

- dactylo (selon préparation spéciale) ;

- catéchèse (selon préparation spéciale).

Inscription: les personnes intéressées peu­vent obtenir une formule d'ins­cription auprès du

Département de l'instruction publique Service de l'enseignement secondaire Rue de la Tour 3 1951 Sion.

Les inscriptions devront être retournées accompagnées d'un curriculum vitae, jusqu'au 30 janvier 1982.

Le stage préliminaire doit être accompli avant l'ouverture du cours, soit :

- pour les titulaires d 'une matu­rité pédagogique un stage pratique d'un mois dans un home, un institut ou autre établissement similaire;

- pour les titulaires d'un autre type de maturité un même stage pratique, mais sur une période de 6 semaines .

Pour tout renseignement com­plémentaire, les intéressées voudront bien s'adresser à la

Direction de l'Ecole normale des institutrices Pré-d'Amédée, 1950 Sion ou à Mlle Berthe Sierro Petit-Chasseur 17 1950 Sion .

1 nstructions Reconnaissance de la carte

d'élève officielle unifiée des directions cantonales

de l'instruction publique pour le retrait d'abonnements d'écoliers (5 20,26(28)

1 . Généralités

Dès le 1 er septembre 1981, les directions cantonales de l'ins­truction publique émettront, sur notre initiative auprès de la «Conférence suisse des direc­teurs cantonaux de l'instruction publique», une carte d'élève offi­cielle unifiée . Elle a été créée sur le modèle de la carte d'apprenti et de la carte d'étudiant des uni­versités et des écoles techni­ques supérieures de Suisse . Pour mieux la distinguer de ces dernières, elle est imprimée sur du papier rose (modèle noir­blanc à la page 4) .La carte d'élè­ve est délivrée dans un étui de plastique transparent.

La carte d'élève officielle unifiée, com me les autres cartes men­tionnées plus haut, permet de retirer des abonnements d'éco­lier (S 20, 26, 28).

Les dispositions du tarif 650 font règle dans la mesure où rien d'autre n'est prévu ci-après .

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

2. A yants droit

La carte d'élève est remise exclusivement aux élèves des écoles publiques secondaires (cantonales et communales) .

Toutes les autres écoles repri­ses au chiffre 41 du tarif 650 continuent d 'utiliser la «Légiti­mation pour le retrait d'abonne­ments d 'écolier» (impr. CFF 8147) .

3 . Emission et validité

La carte d'élève est remise par les secrétariats des écoles .

Elle n'est valable que :

- si elle est complètement rem­plie;

- si elle est munie de la photo et de la signature du titulaire;

- si elle porte le timbre du semestre.

Les timbres des semestres ont la même validité que ceux des cartes d'apprenti et d'étudiants des universités et des ETS. La période de validité est imprimée sur les timbres .

4. Mise en vigueur

La nouvelle carte d'élève est valable pour le retrait des abon­nements d'écolier à partir du 1 er

septembre 1981 .

Les cantons disposent d'un temps d'instruction d'une année .

Caisse de retraite 1 nformons

La modification la plus remar­quée à l'entrée en vigueur des nouveaux statuts fut, bien sûr, la retraite à 60 ans.

B'énéfique à plus d'un titre, elle permet à nombre d'enseignants de jouir, après 40 ans ou peu s'en faut, d'une activité fort exi­geante, d'un repos bien mérité et elle offre à des forces jeunes la joie de pouvoir s'exprimer.

U ne autre innovation par contre, tout aussi importante à mon sens, semble avoir passé ina­perçue, c'est la possibilité de dissocier le moment où l'on interrompt le travail et celui où l'on fait valoir le droit à la rente .

Ainsi l'on pourrait imaginer un enseignant quittant son activité à l'âge de 50 ans, avec 30 ans de service et faisant valoir son droit à la retraite à l'âge de 60 ans.

Il disposerait alors d'une rente égale aux 30/37 d'une rente complète. C'est loin d'être négli­geable, d'autant moins que durant ces 10 ans, lui et respec­tivement ses survivants conti­nuent à être couvert contre les risques d'invalidité ou de décès .

Pour avoir droit à une rente de retraite, il faut toutefois totaliser dix ans d'activité, avec ou sans interruptions (art. 20). Par exem-

pie, une institutrice qui aurait enseigné de 20 à 25 ans, pUis de 42 à 50 ans, aurait droit, dès l'âge de 60 ans, à une rente de retraite égale aux 13/37 d'une rente complète.

C'est un progrès évident par rapport au remboursement de cotisations que l'on connaissait jusqu'à ce jour.

V. Darbellay

Sport L Association d'éducation phy­sique scolaire du Valais romand (AEPSVR) vous informe qu'elle organisera au cours des pre­miers mois de l'année 1982 diverses activités pour les ensei­gnants de tous les niveaux, des cours à degrés de ski de fond et de ski alpin.

Ces cours ont pour but de vous familiariser avec un sport que vous ne connaissez pas bien, de vous perfectionner si vous êtes déjà initiés à ce sport, de vous suggérer des principes de base pour que vous puissiez organi­ser des-journées sportives avec vos classes .

Il est bien évident que ces cours vous sont donnés par des ins­tructeurs qualifiés et pleins de bonne volonté qui ont à cœurde vous voir progresser, de vous aider à vaincre les difficultés, de vous apporter le maximum de connaissances en un minimum de temps.

Ces cours vous permettent auS­si de rencontrer des collègues d'autres régions du canton,

dans un autre cadre que celui de l'école . Les échanges que l'on fait avec des camarades ne sont-ils pas plus sympathiques en plein air, dans le soleil et les intempéries, dans l'effort que dans la routine quotidienne?

Au cours de l'année 1982 vous aurez l'occasion de participer aux activités suivantes :

- cours de ski de fond les 16 et 17 janvier 1982 à La Fouly. (Information détaillée parue dans l'Ecole valaisanne de décembre);

- tournois de volleyball (Sion) réservez le mercredi après­midi 17 mars 7982 pour par­ticiper à ce tournoi. Formez des équipes masculines, féminines ou mixtes. Si dans

votre centre scolaire vous n'êtes pas assez de joueurs pour former une équipe, grou­pez-vous avec un centre voi­sin. Cela vaut la peine. L'année passée 17 équipes (1 70 joueurs environ) ont joué au volleyball le même jour dans la même salle; cet­te année nous .en espérons plus. De plus amples infor­mations paraîtront dans l'Ecole valaisanne de février. Ouvrez l'œil;

- camp de ski à Saas-Fee réservez la semaine des vacances de Pâques, du 12 au 17 avril 1982 pour venir vous détendre en vous perfec­tionnant au grand air. Venez

o

skier, nager, jouer au tennis à Saas-Fee. Venez si vous êtes un as, venez si vous êtes un débutant. Des informations plus précises paraîtront dans les numéros de février et de mars de l'EV. Ne man'quez pas d'y jeter un coup d'œil.

Pour tous les renseignements que vous voudriez encore obte­nir, téléphonez chez Conrad Zengaffinen (027) 381824 ou chez Nicolas Métrailler (027) 232756.

Avec nos salutations sportives.

La Commission technique

Page 24: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

RADIO TÉ LÉVISION ÉDUCATIVE ROMANDE

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

Le mardi à 14 h. 30 (voir programme dans les quotidiens)

1982

JANVIER

11-12 FAIS-NOUS UNE GROSSE TÊTE : 1. La création d'une tête de marionnette

18-19 FAIS-NOUS UNE GROSSE TÊTE: 2 . Un corps pour une tête.

25-26 TÉLACTUALlTÉ: «Bleu de Gênes» La fête du français

TÉLACTUALlTÉ: « La course autour de chez soi 82 ». Emission de lancement.

8-9 SÉRI EV: « Les amis de mes amis». 15-16 TV-SCOPIE:

«Les stéréotypes dans la publicité». 22-23 TÉLACTUALlTÉ:

« L'événement du mois ».

1-2 SÉRI EV : « Les amis de mes amis». 8-9 TV-SCOPIE:

« Ici Berne». Le travail des journalistes parlementaires .

15-16 TÉLACTUALlTÉ: « Ici Berne». Suite du «TV-Scopie» à partir d'un thème d'actualité.

2-23 SÉRIEV:«Les amis de mes amis». o TÉLACTUALlTÉ :

«L'événement du mois».

Portes ouvertes sur l'école

RADIO ,ÉDUCATIVE

Radio Suisse romande Il 1982 (DUC)

Lundi, 10 h. 05

JANVIER

11 Faut-il une école enfantine pour les enfants de 4 ans?

18 De l'importance des rencontres parents­enseignants.

25 Le maître généraliste : une espèce en voie de disparition?

FÉVRIER

1 L'école ménagère : pour qui? pour quoi? 8 Effectif des classes et égalité des chances .

15 L'école a changé : les parents s'en sont-ils aperçus?

22 L'enseignement de la philosophie .

MARS

1 Les devoirs à domicile. 8 Emission en principe réservée à un sujet

d'actualité, sinon le sujet suivant sera traité : «Apprendre une langue étrangère dès la 1 re

année d'école». 15 Les élèves interrogent: «A quoi sert l'effort?»

(1). 22 Deux émissions dont l'une en direct d'une

classe avec la participation .de parents (2) . 29 Actualité «violente» et actualité «tabou».

Page 25: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

AVRIL

5 La spiritualité à l'école.

Mercredi, 9 h. 15 (6-10 ans)

JANVIER

13 Environnement, par Dominique Gis­. ling :

«Les maisons qu'on n'habite pas». 20 Chem in faisant:

«Les marionnettes», par M. Boulan­ger et J .-c. Issenmann.

27 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand et G. Schnyder: «Les bouts de ficelle».

FÉVRIER

3 Initiation musicale . L'oreille en coli­maçon : concert dansé de Radio­France par A. Jacquier.

10 A vous la chanson! par B. Jayet «La maison des chansons», de G. Girardier.

17 Conte inachevé : « La petite tomate timide», de Ménie Grégoire, réalisa­tion M. Corod.

24 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand et G. Schnyder : «Les moyens de locomotion et de transport».

MARS

3 Actualité: La consommation: à quoi faut-il penser? par C. Stadelmann .

10 Epilogues du conte inachevé, réali­sation M . Corod .

17 A vous la chanson! par B. Jayet. «La grenouille», de F. Lemarque .

24 Folklore, rondes et comptines, par Gaby Marchand. et Gilbert Schny­der : Les vents ».

6-10

6-10

6-10

8-10

6-8

8-10

6-10

6-10

8-10

8-10

6-10

31 Lecture suivie:«Le crapaud»,«Le moucheron», de M. Félix et A. Sout-ter-Perrod, par D . Gisling.

Vendredi, 9 h. 15 (10-16 ans)

JANVIER ~ : '

15 Initiation musicale: musique indien-ne: rondes enfantines, par J .-CI. Spahni .

22 Radiographie de l'humour, par G. Jolliet.

29 1 n itiation théâtrale: 3 e ém iss ion, par Jean Chollet et Christiane Vincent.

FÉVRIER

5 Récréation avec Gilles Vigneault, par Bertrand Jayet.

12 Evénements d'hier et d'aujourd'hui : «Au fil de l'Aar», par Gilbert Jolliet.

19 Les élèves interrogent la poés ie: Le tract, par M . Boulanger.

26 Initiation théâtrale: 4 e émission, par Jean Chollet et Christiane Vincent.

MARS

5 Actualité: Amnesty international . 12 Avous lachanson! parB . Jayet«Aux

Galapagos», de Jean Nat y Boyer. 19 Les élèves interrogent la poésie : Le

montage sonore, par M . Boulanger. 26 Evénements d'hier et d'aujourd'hui:

«Au fil de l'Aar», 2e émission, par Gil-bert Jolliet.

AVRIL

2 Initiation musicale:«Le petit Mozart», de la Bayerischer Rund-funk, par Max Frey et D.F. Rauss .

6-8

10-13

13-16

10-13

13-16

10-13

13-16

10-13

13-16

10-13

13-16

10-13

13-16

Vente du matériel MSW pour l'enseignement

scolaire de la physique en Suisse romande

L'école de mécanique de Win­terthour, bien connue sous le sigle MSW a, en 1976, confié à la maison Kümmerly + Frey l'exclusivité de vente de ces pro­duits en Suisse romande .

A partir du 1 er janvier 1982, cet­te convention sera transformée en association . Le nouveau con­trat prévoit que dès 1982 tous les articles MSW pourront être commandés par les écoles de Suisse romande soit chez Küm­merly+ Frey ou directement à la maison MSW à Winterthour.

Ce nouveau contrat prévoit éga­Iement l'intensification de la publicité, et la mise à disposi­tion de la documentation en langue française (catalogues, prospectus et manuels).

Les appareils de physique MSW sont des produits suisses de haute qualité et d'une robustes­se exemplaire. Ils sont manu­facturés par les apprentis dans les ateliers de cette école de for­mation professionnelle et for­ment dans leur ensemble la base de production pour ces futurs mécaniciens de préci­sion!

La collection MSW d'appareils p.our l'enseignement de la phy­sique dépasse aujourd'hui le nombre de 800 articles et un grand nombre de professeurs nous affirment que cette gam­me couvre entièrement les besoins que l'enseignement de I? physique impose dans les eeoles secondaires .

Demandez notre documenta­tion et nos catalogues, listes de prix et bulletins de commande chez:

Me tallarbeiterschule Winterthur, Zeughausstrasse 56, 8400 WINTERTHUR ou directemnt chez

Kümmerly+ Frey, Hallerstrasse 6, 3007 BERNE.

Animateur des camps de dessin et d'expression artistique depuis une quinzaine d'années, auteur des ouvrages «L'œil apprivoisé», «L'imagination au galop», «Le regard s'arrête» et de plusieurs séries d'émissions télévisées, responsable du ser­vice art et éducation de la T élévi­sion suisse romande,

Pierre Ghis/ing parlera de ses récentes expé­riences orientées vers la décou­verte des multiples possibilités créatrices qui sommeillent en chacun de nous, au cours d'une conférence-film qui aura lieu le

mercredi 2 7 janvier 7982

à 1 5 h. 1 5, à Sion, à l'Ecole nor­male des filles.

Invitation cordiale à tous les enseignants!

Organisation : section ACM­SPval.

A quoi jouons-nous?

Il est prévu de présenter par une série de films de la Télévision suisse des jeux d'enfants des différentes régions de notre pays . Ce que nous recherchons: des jeux anciens et récents aux­quels les enfants s'adonnent en plein air, lors de certaines mani­festations ou spontanément sans instructions de la part des adultes.

Etes-vous en contact avec des enfants âgés de quatre à douze ans environ? Seriez-vous inté­ressés à participer comme col­laborateur régional à la prépara­tion des séquences filmées?

Alors adressez-vous le plus tôt possible à:

Volkskundliches Seminar der Universitat Zürich Zeltweg 67 8032 Zürich

Tel . (01) 2572882 .

Nom:

Adresse :

Téléphone:

Page 26: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Bauer fait école Du nouveau sur un projecteur 16 mm. qui révolutionne la présentation des films didactiques

On n'a encore jamais vu un pro­jecteur de ce genre, capable d'arriver et de revenir rapide­ment, sans la moindre difficulté, sur n'importe quelle séquence! Il exauce ainsi le vœu exprimé depuis longtemps par les péda­gogues et le corps enseignant auxquels il permet enfin un emploi beaucoup plus systéma­tique et plus intensif des films documentaires . Il est en effet équipé d'un dispositif de mémorisation et de présélec­tion qui simplifie énormément la projection indépendante ou la répétition des séquences que l'on désire passer isolément pour approfondir un sujet. Il est aussi possible de projeter pen­dant la même leçon des

séquences de différents films . On peut par exemple, en cours de projection, presser sur une touche pour mémoriser le début d'une séquence et la repasser plus tard, à trois cadences diffé­rentes, sans pratiquement la moindre perte de temps . En effet, le rembobinage rapide à travers le couloir ne prend pas plus de quelques secondes (tout en ménageant la pellicule) .

Les modèles Bauer P8 selecton facilitent ainsi la préparation des cours et renforcent la valeur pédagogique des projections dont on peut faire un usage intensif.

Pour mieux renseigner les milieux intéressés sur le nou-

veau programn:e Bauer P8 selecton, le fabncant s'est déci­d~ à organiser un. véritable tour d Europe. En SUisse, des jour­nées . d'inform.at(ons très appro­fondIes, destmees aux pédago­gues et à tout le corps ensei­gnant, sont prévues dans les vi/­les de Saint-Gall, Zurich, Lucer­ne, Berne et Genève. L'entrée est gratuite, et la participation est d'autant plus intéressante que les visiteurs peuvent se ren­seigner à fond sur tout le pro­gramme de projecteurs 16 mm. Bauer. Ajoutons qu'un techni­cien spécialement formé à cet effet se tient à leur disposition pour répondre à toutes les questions en rapport avec les projecteurs 16 mm . Bauer déjà en service.

Concours international d'affiches pour la ci.euxième Co,!(ére,!ce des .N.ations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique

La deuxième Conférence sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra­atmosphérique, également appelée «Unispace 82», se tien­dra à Vienne (Autriche) du 9 au 21 août 1982. Afin de mieux fai­re connaître au public les tech­niques spatiales et leurs appli­cations ainsi que la Conférence elle-même, il a été décidé d'organiser un concours inter­national d'affiches . On trouvera ci-dessous des précisions sur ce concours.

Objectif

Le principal objectif de ce con­cours mondial est de choisir le dessin qui figurera sur l'~ffiche officielle de la Conférence Unis­pace 82 . L'affiche contribuera à attirer l'attention du public sur les avantages actuels et poten­tiels des techniques spatiales et sur le rôle de l'Organisation des Nations Unies dans ce domai­ne. Elle contribuera également à faire connaître la Conférence et à éveiller l'intérêt du public à son égard . Le concours lui­même devrait aider un certain nombre d'artistes à s'intéresser à l'espace et à exercer leur talent créateur sur un sujet à la fois nouveau et exaltant.

Sujet

L'affiche devrait illustrer avec talent les avantages actuels et potentiels que présentent pour

l'humanité les techniques spa­tiales et leurs applications, la nécessité d'une coopération internationale dans ce domaine, et le rôle de l'Organisation des Nations Unies dans la promo­tion des utilisations pacifiques de l'espace extra-at­mosphérique. L'affiche pourrait en outre viser à mettre en relief cette vérité fondamentale qui apparaît si évidente vue de l'espace: l'unité fondamentale de l'humanité et l'interdépen­dance de l'homme, sa planète et le cosmos.

Prix

Le lauréat international recevra un prix en espèces de 2500 dol­lars des Etats-Unis. Les quatre finalistes internationaux rece­vront des certificats de mention honorable.

Conditions de participation

Tout individu ou groupe d'indivi­dus d'un Etat membre de l'Organisation des Nations Unies peut présenter un ou plu­sieurs projets à un Comité national de sélection .

Présentation

Forme : lithographie, photo, col­lage, etc.

Dimensions de l'œuvre finale: 17 x 22 pouces soit 42 x 59,4 ce nti mètres .

Maximum de quatre couleurs.

Les techniques et les moyens employés sont indifférents.

Sur l'affiche devrait figurer le tex­te suivant:

((UNISPACE 82)) et ((Conférence des Nations Unies sur. l'exploration et les utilisa­tions pacifiques de l'espace extra-atmosphérique Vienne, 9 - 21 août 1982 )).

Afin d'assurer une reproduction de bonne qualité, il conviendrait, si possible, que les projets soient exécutés sur papier à dessin, et soigneusement emballés afin d'éviter qu'ils soient pliés ou endommagés pendant le transport.

Organisation du concours

Chaque Etat membre peut orga­niser un concours national, dont la responsabilité serait confiée à un organisme gouvernemental, à une organisation non gouver­nementale appropriée, ou à d'autres organismes compé­tents, comme l'Association pour les Nations Unies. Cette responsabilité porterait sur la réception des projets, leur nota­tion et le choix du lauréat natio­nal. Le projet ayant remporté le concours national serait alors présenté au concours interna­tional.

On demandera aux Centres d'information des Nations Unies de coopérer pleinement au projet, de faire connaître le concours et de fournir, à titre consultatif, toute l'assistance possible aux autorités respon­sables du concours .

Page 27: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Sélection et exposition des projets gagnants

Au siège de l'Organisation des Nations Unies un comité inter­national de sélection choisira parmi les projets nationaux le gagnant international, et quatre finalistes .

Le projet gagnant deviendra l'affiche officielle de la Confé­rence UNISPACE 82 . " y aura, avant la Conférence, une expo­sition des affiches nationales gagnantes au Siège de l'Organi­sation des Nations Unies .

L'Organisation des Nations Unies acquerra, sans compen­sation, tous les droits de pro­priété sur le projet international d'affiche gagnant, y compris les droits de reproduction et de dif­fusion . On s'efforcera dans tou­te la mesure du possible de ren­voyer tous les autres projets nationaux à leur auteur, après l'exposition. Cependant, l'Orga­nisation des Nations Unies n'assumera aucune responsa­bilité pour les dégâts ou pertes subis pendant le transport.

Calendrier

15 janvier 1982 : date lim ite de présentation des projets aux comités nationaux de sélection .

5 février 1982 : désignation des projets natio­naux gagnants par les jurys de chaque pays .

15 février 1982: date limite pour l'envoi des pro­jets nationaux gagnants au Directeur du Département de l'information, au siège de l'Organisation des Nations Unies, par l'intermédiaire du

50.

Bureau directeur du Centre d'information des Nations Unies.

Dans les pays où il n'existe pas de centres d'information, les projets devront être envoyés au représentant résident du Pro­gramme des Nations Unies pour le développement. S'il n'y a pas non plus de représentant résident, l'affiche devra être

envoyée directement à l'Organi­sation des Nations Unies.

2 avril 1982: proclamation du vainqueur et des quatre finalistes internatio­naux par le Secrétaire général à la séance d'ouverture de la ses­sion du Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifi­ques de l'espace extra­atmosphérique.

Concours de rédaction pour la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de . l'espace extra-atmosphérique

Le 9 août 1982, l'Organisation des Nations Unies convoquera à Vienne (Autriche) la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisa­tions pacifiques de l'espace extra-atmosphérique. Des pro­grammes spéciaux d'informa­tion sont organisés à cette occas ion . Entre autres manifes­tations, un concours de rédac­tion sera organisé . On trouvera ci-dessous les précisions sur ce concours :

Objectif

L'objectif principal de ce con­cours mondial est d'attirer l'attention du public sur les répercussions possibles des activités spatiales et sur les acti­vités de l'Organisation des Nations Unies dans ce domai­ne. On espère que les jeunes se pencheront sur les conséquen­ces de l'exploration spatiale et sur le vaste potentiel des techni-

ques spatiales et sauront com­muniquer l'enthousiasme que leur aura inspirée cette aventu­re . Enfin, ce concours contribue­ra à susciter l'enthousiasme pour la deuxième Conférence des Nations Unies sur l'explora­tion et les utilisations pacifiques de l'espace extra-at­mosphérique (UNISPACE 82) pour laquelle il constituera une forme de publicité .

Sujet •

Comment les activités spatiales pourraient transformer mon pays et le monde.

Conditions de participation

Le concours est ouvert aux élè­ves des écoles secondaires et lycées de toutes les régions du monde.

Longueur

Environ 1000 mots ou quatre pages à double intervalle.

prix L'auteur de la rédaction gagnan­te de ch aque région recevra une médaille d'argent de l'Organisa­tion des Nations Unies et le sui­vant une médaille de bronze . Les rédactions gagnantes des cinq régions seront publiées par le Dépa rte ment de l'information des Nat ions Unies dans une de ses pu blications. Sous réserve d'arrangements ultérieurs, les lauréats pourront être invités à s'adresser à la Conférence soit en direct par satellite soit par enregistrement sur bande magnétique.

Organisation du concours

On propose que les Etats mem­bres confient à leur ministère de l'éducat ion la responsabilité de l'organisation du concours , avec, dans la mesure du possi­ble, l'aide d'autrés organismes ou org anisations ayant des liens avec l'Organisation des Nations Unies ou désireux de collaborer avec elle, comme les commis­sions nationales pour l'UNES­CO et certaines organisations non gouvernementales . L'orga­nisation du concours compren­drait la réception des textes, leur notation et le choix des deux rédactions gagnantes .

On demandera aux Centres d'information des Nations Unies de coopérer pleinement au projet, de faire connaître le concours et d'être prêts à four­nirtoute autre assistance possi­ble aux autorités responsables du concours .

Calendrier

Les candidats devront présenter leur texte au Comité de sélec-

tion national ou au jury de leur pays le 1 er février 1982 au plus tard .

Le choix de deux lauréats natio­naux serait annoncé aux envi­rons du 1 er mars 1982 par le jury national de chaque pays participant.

Les deux rédactions nationales gagnantes seront traduites dans l'une des langues officiel­les de l'Organisation des Nations Unies et transmise le 1 er avril 1982 au plus tard à la Division de l'espace extra­atmosphérique au siège de l'Organisation des Nations Unies à New York par l'intermé­diaire des missions permanen­tes auprès de l'Organisation à New York ou du Bureau du directeur du Centre d'informa­tion des Nations Unies dans le pays . Là où il n'existe pas de centre d'information, l'expédi­tion sera assurée par le repré­sentant résident du programme des Nations Unies pour le déve­loppement.

Un comité international de sélection au siège de l'Organi­sation des Nations Unies choi­sira la rédaction gagnante de chaque région . La proclamation des noms des lauréats du con­cours international de rédaction sera faite par le Secrétaire géné­rai le 5 mai 1982, date d'ouver­ture de la session du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique.

L'Organisation des Nations Unies acquerra la pleine pro­priété des droits - y compris les droits de reproduction et de diffusion - sur les rédactions gagnantes.

Publicité en faveur des lauréats

Vu l'objectif de ce concours, les Etats membres sont priés d'accorder une large publicité aux lauréats et aux écoles qu'ils fréquentent et de veiller à ce que les rédactions gagnantes soient publiées dans des périodiques locaux appropriés . Les Centres d'information des Nations Unies publieront également les rédactions des lauréats dans leurs bulletins d'information périodiques ou autres publica­tions normalement diffusées par leurs soins .

LSPN Ligue suisse

pour la protection de la nature

Documentation LSPN sur la protection de la nature.

La Ligue suisse pour la protec­tion de la nature (LSPN) met à disposition gratuitement pour tout le corps enseignant des dossiers de documentation qu 'el.le a tout spécialement constitué pour · l'éducation à la protection de la nature.

Ces dossiers peuvent être com­mandés par simple carte posta­le au :

Secrétariat LS PN, case postale 73, 4020 BÂLE

ou au

Bureau d'information romand LSPN, Ch. Source 32, 1009 PULLY.

Page 28: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Dorémi, Bonjour, Dauphin,Tremplin'

Outils pédagogiques de valeur

Depuis de longues années, je suis adepte fervent de la péda­gogie Freinet. j'ai milité au sein de l'Ecole moderne belge et par­ticipé aux congrès et stages en France .

Dans ma classe, je pratique l'ex­pression libre, la correspondan­ce scolaire, le journal scolaire avec l'imprimerie et la créativité dans tous les domaines . Les enfants travaillent en coopérati­ve scolaire, ils acquièrent, en même temps que des connais­sances scolaires, le sens des responsabilités, de la solidarité et de la fraternité .

Pendant longtemps, je me suis servi, comme support imprimé, de publications françaises, car je ne trouvais pas d'équivalent en Belgique. Alors, j'ai décou­vert les publications de la Pres­se Européenne d'Averbode: quatre hebdomadaires, chacun spécialement adapté à un grou­pe d'âge déterminé.

* Dorémi

est le journal des tous petits qui ne savent pas encore lire. Ce li­vret est essentiellement destiné à la manipulation, le découpa­ge, bricolage et l'interprétation des images . C'est un bel outil pour les classes maternelles. La maîtresse peut s'en inspirer pour des activités collectives comme pour les occupations individuelles. Chaque semaine, le journal développe un thème en rapport avec la vie de l'en­fant. Une bande dessinée sans paroles ajoute un attrait supplé­mentaire.

Bonjour

est le journal des enfants de 5 à 7 ans qui commencent leur scolarité. Toutes les rubriques sont axées sur des activités ludi­ques. L'ensemble est base sur un thème illustre par un poster. Sous le titre «Bonjour les mots», cette rubrique tente une expé­rience de décloisonnement des matières : écriture, lecture, ma­thématiques et activités d'éveil . Ces matières s'interpénètrent par le lien de l'image. La lecture et l'expression écrite restent très liés pour conduire l'enfant rapidement à une créativité par le langage en expression libre. «Les activités proposées dans cette rubrique ont pour objectif principal d'intégrer l'apprentis­sage du code écrit dans des si­tuations d'expression écrite fa­vorisant la recherche de signifi­cation et l'utilisation d'outils de référence».

La catéchèse elle-même est rat­tachée à cette perception visuel­le par une image suggestive cueillie dans la vie de l'enfant et réalisée avec grande finesse par Colette Fauvel.

On pourrait croire que« Bonjour» devient ainsi exclusivement un outil scolaire . " n'en n'est rien. Trois bandes dessinées tien­dront les enfants en haleine de semaine en semaine. Les jeux­dess ins inciteront les enfants à la création graphique. Les des­sins et les couleurs captent l'at­tention de l'enfant et «Bonjour» devient«son» journal .

Dauphin

est une publication destinée aux enfants de 8 à 10 ans. Tout le journal est basé sur la créativité

de l'entant qUI cherche à domi­ner et explOiter les pOSSibilités du langage écrit, qu'il a acquis dans les années préCédentes Deux rubriques spécifiques qui paraîtront alternativement de quinze en quinze jours poursui­vent ce but: l'entraînement à la créativité par la maîtrise Produc­tive du langage : le jaillissement du mot, la fluidité du verbe, l'ori­ginalité de l'idée etc .. L'entraî­nement à l'écriture est complété par une deuxième rubrique : «J'écris, moi! ·Et toi? qui est en quelque sorte le journal intime d'un petit garçon appelé Tim. " s 'exprime librement de jour en jour sur des sujets cueillis dans la vie de tous les jours . Les tex­tes ont été réellement écrits par des enfants et recueillis dans des journaux scolaires prati­quant la pédagogie Freinet.

Le contenu suit une progression allant du simple rapport écrit vers l'expression pensée jusqu'à la poésie.

Le club Dauphin est une rubri­que de correspondance avec les jeunes lecteurs, où ils racontent comment, à l'exemple de leur ami Dauphin, ils arrivent au dé­passement de soi par la gaîté et la bon~e humeur, par le courage et par les services rendus à au­trui. Cette rubrique ne permet pas seulement aux enfants de s'ex­primer dans «leur» journal, mais peut agréablement se prêter au dialogue dans les cours de mo­rale . La catéchèse proposera chaque semaine une photo artistique invitant l'enfant par une sorte de «photolangage» à la réflexion et à l'échange d'idées dans la pen­sée religieuse.

Les pages de mathématiques se prése,ntent ~ous une fo~me de jeu-evaluatlon pour aider l'enfant par l'activité ludique à découvrir l'évaluation des mesu­res, longueurs, capacités, temps, etc ..

Dans les activités d'éveil, une nouvelle série permet à l'enfant de rencontrer un grand-père qui raconte son siècle : «Bon-papa, raconte-moi quand tu ava is mon âge!» Cette rubrique pas­sionnera les enfants et les inci­tera à enquêter dans leur propre milieu.

De plus, les pages d'histoire et de géographie ainsi que l'obser­vationde la nature invitent l'en­fant à découvrir le monde envi­ronnant avec en plus une page de chromos qui constitue une source intéressante de docu­mentation .

((Du bout des doigts» et les pa­ges de jeux donnent à l'enfant la possibilité de s'exprimer créati­vement dans le dessin et le bri­colage . Toute directivité a été abandonnée pour laisser libre cours à l'imagination . Les pho­tos qui illustrent cette rubrique sont exclusivement des photos de réali sations d'enfants.

Et, bien sûr, les bandes dessi­nées sont là pour donner aux enfants un moment de détente agréable supplémentaire.

Tremplin

est le journal des grands de 11 à 13 an s. C'est un hebdomadai­re très complet, couvrant toute une gamme de possibilités .

Dans les disciplines d'éveil, les rubriques ne manqueront pas de passionner les enfants: sur

le plan de l'histoire, le lecteur s'évadera autant dans le futur que par un retour dans le passé .

La rubrique« La nature autour de nous» propose des promenades dans les bois avec la cueillette de champignons, le long des ri­vières, à la recherche des ani­maux, etc ...

Les enfants partiront à la conquête des océans au travaux des siècles par une série consa­crée aux bateaux.

Dans la catéchèse, les lecteurs suivront saint Paul dans ses voyages et ses écrits pour dé­couvrir la mission évangélique de la religion chrétienne . Cette rubrique sera illustrée par de très belles aquarelles évocati­ves .

L'expression orale et écrite est une fois de plus basée sur la créativité de l'enfant. Une nou­velle bande dessinée sera ex­ploitée pour éveiller les enfants à une lecture plus approfondie et efficiente, par la compréhen­sion des codes, l'interprétation des détails et la réflexion sur les situations . Puisque c'est la lec­ture préférée des enfants de no­tre siècle, pourquoi ne pas la mettre à profit pour développer leur jugement et goût esthéti­que?

U ne série «1 nformer-S'informer» a pour but d'éveiller l'esprit criti­que face aux messages journa­listiques, publicitaires et autres, par une interprétation adéquate tout en préparant àune expres­sion de diverses formes de lan­gage.

De plus, une page sera réservée chaque semaine à une équipe ou une classe qui réal.isera en-

tièrement un reportage ou un article: «Ce1te page est à vous!» Photos, dessins, mise en page, voir même les textes imprimés seront l'œuvre des enfants eux­mêmes afin qu'ils particip.ent réellement à la confection de leur journal .

Les mathématiques sont com­me toujours présentées sous forme d'activités ludiques; cette année, on jouera avec les for­mes géométriques et leur évolu­tion .

Une photo artistique accompa­gnée d'une phrase d'auteur aura pour but l'éveil à l'émotion esthétique et la réflexion per­sonnelle; cette page peut être le départ d'un débat au cours de morale .

Antenne-Tremplin est une rubri­que d'actualité avec des réflexions sur les événements et les points chauds du monde, suscitant une prise de cons­cience de la vie des hommes .

L'amusement et la détente trou­vent largement leur place avec plusieurs bandes dessinées; des jeux et occupations de créa­tivité manuelle . Anti-rouille, par exemple, est une série de jeux qui fait le trait d'union entre l'en­fant et l'adolescent du secon­daire.

Dans «Artistes en herbe» les en­fants trouveront des idées à foi­son pour laisser libre cours à leur besoin de créer sans ce­pendant subir de directives . Seul l'emploi de l'outil sera ex­pliqué, ce qui laissera à l'enfant le pouvoir de création.

Cet ensemble de publications constitue une belle gamme de journaux pour les enfants où ils

Page 29: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

--- ~--------------------~~--------.. -

trouveront lecture, amusement et information. Ces hebdoma­daires peuvent fournir aux en­seignants un excellent outil pa­rascolaire . J'insiste bien sur ce dernier mot. Les journaux de la Presse européenne ne sont pas des livres scolaires, ni des ma­nuels de recette pédagogiques . Ils constituent un excellent ap­port pour animer et compléter des matières scolaires . Ils sont riches en information et en do­cumentation. Mais ils ne doi­vent surtout pas devenir exclusi­vement un organe de travail.

Comme toujours, l'outil vaut ce que le maître en fait. Par expé­rience, je sais que les enfants de nos classes attendent avec impatience l'arrivée de leur jour­nal.

Pour les enseignants, c'est une source importante d'idées et de possibilités à exploiter.

Armin Gretler, Ruth Gurny Anne-Nelly Perret-Clermont, Edo Poglia

Nouveauté

Etre migrant Approche des problèmes socio-culturels et linguistiques des enfants migrants en Suisse

Et comme dernier mot, non né­gligeable, son prix, plus que mo­dique, défie toute concurrence .

Adaptée à chaque enfant, à cha-

Conditions d'abonnement:

que âge, la Presse européenne est la presse par excellence pur tous les enfants.

Marcel Lefèvre D'Hoivot.

Vous remarquerez que les prix sont à la portée des bourses les plus modestes.

le N° 4 mois 1 an Tremplin 0.90 15.30 45.90 Dauphin 0 .80 13.60 40.80 Bonjour 0 .70 11.90 35 .70 Dorémi 1.- 8.- 24.-

CCP 19-4220 (Sion) Editions Presse européenne, Averbode. Pour tous renseignements: Georges Moret, 5, rue du Léman, 1920 Martigny.

Editions Presse européenne - Adm.: 3281 Averbode (Belgique)­CCP 2357.01- Tél.: (0 13) 77 1660 Rédaction: avenue du Suffrage Universel 14, 1030 Bruxelles Tél. : (012) 215 9946.

S'il ya un problème qui, depuis une bonne quinzaine d'années, ne cesse d'occuper et de préoccuper la société suisse, c'est bien celui des travailleurs migrants. On connaît le mot de Max Frisch: «Nous avons appelé des travailleurs; or, ce sont des hommes qui sont ve­nus» ... Et non seulement des hommes, m,ais des pères, des mères, des enfants et donc des écoliers . Des écd'Iiers qui, comme leurs ca­marades autochtones, expérimentent les changements et les pe­santeurs de notre école actuelle, mais qui, par leur situation d'en­fants de migrants, vivent et posent des problèmes spécifiques .

C'est l'existence de ces problèmes qui a motivé la publication de ce recueil. Les auteurs abordent ces questions sous des angles multi­ples et avec des démarches qu i relèvent de différentes disciplines scientifiques (sociologie, linguistique, psychologie) ou qui présen­tent des points de vue de praticiens concernés par les questions posées . Les contributions présentées partent d'une analyse des problèmes linguistiques de l'enfant étranger pour s'étendre ye~s l'examen plus général des difficultés scolaires de l'enfant immlgr~: les modalités d'acquisition d'une seconde langue par des immi­grants et une analyse sociologique des phénomènes migratoires.

Une étude examine la situation particulière des étrangers de la se­conde génération; et une autre les problèmes linguistiques que po­sent les migrations internes en Suisse. Des études de cas présen­tent des expériences: classes d'accueil; formation dispensée dans une école normale aux futurs enseignants en vue de leur tâche édu­cative auprès des enfants migrants; évolution d'adolescents mi­grants peu scolarisés au cours d'un enseignement du français se­conde langue.

Cet ouvrage est édité par une équipe de quatre personnes: Armin Gretler, directeur du Centre suisse de coordination pour la recher­che en matière d'éducation à Aarau; Ruth Gumy, chargée de cours et de recherches à l'Institut de sociologie de l'Université de Zurich; Anne-Nelly Perret-Clermont, professeur de psychologie à l'Universi­té de Neuchâtel et de psychologie sociale de l'éducation à Genève; Edo Poglia, responsable de la section Education générale à l'Office fédéral de l'éducation et de la science à Berne et enseignant à l'Uni­versité de Genève.

Exploration collection de la Société suisse pour la recherche en éducation Série cours et contributions pour les sciences de l'éducation, 260 p. broché, couverture laminée deux couleurs, Fr.S. 42 .- .

BULLETIN DE COMMANDE à adresser directement aux Editions Peter Lang,

15, Jupiterstrasse, 3015 Berne

Veuillez m'adresser ex. «Gretler, ÊTRE MIGRANT»

Fr.S.42.-.

Nom :

Prénom:

Adresse:

N° postal: Ville:

Date:

Signature:

N° de membre SSRE :

Les membres de la SSRE bénéficient d 'un rabais de 25 %.

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

Œuvre sUisse des lectures pour la jeunesse

Captiver et divertir

A. u~ourd'h,!i le~ jeu'!es lecte'!rs def11andent à être à la fois cap_ tIves et dIvertIS: c est, en resume, ce qu'a dit une j ournalist dans l'a:ticle qu'elle a écrit ~ur l'Œuvre suisse des lecture: pour la Jeunesse (OSL) et qUI a paru dans un journal suisse Cette remarque pertinente tient bien compte du nouvel espr;t de rOSL qui, au cours des ans, a su s'attirer les faveurs des jeu­nes lecteurs. Comment s'exprime en chiffres la vente des nou­velles brochures OSL qui, face aux médias de tout genre, s'ef­forcent d'offrir aux jeunes une autre forme de distraction") Comment les nouvelles idées se sont-elles concrétisées a~ cours de cette dernière année? Pour le savoir, feuilletons le 4ge rapport annuel publié par rOSL pour 1980.

Moyens et objectifs

L'OSL a entrepris de promouvoir la lecture en tant qu 'activité intelli­g;:mte de loisir.et d 'éveiller l'intérêt des jeunes lecteurs, de ceux qui n aiment pas lire et de ceux qui en ont assez de la lecture. A cet ef­fet, elle a choisi des sujets , des formes d'expression et de présenta­tion adaptés à tous les âges : brochures de jeux, brochures illus­trées, brochures introduisant un thème de discussion, récits cahiers pratiques et brochures spécialisées . L'éventail des forme; d'expression et des titres offerts aux jeunes lecteurs est extraordi­nairement large.

Quelques chiffres

Total des nouveautés en 1980 : 44 titres . Total des réimpressions : 21 titres . Le tirage des nouveautés s'élève à 456 367 exemplaires. (1979: 206 155 exemplaires) . Le total des nouveautés et des réim­pressions en 1980 a donc atteint 853 637 exemplaires ; la vente s'est élevée à 886 550 brochures . De 1932 à aujourd'hui, 38,7 millions de brochures OSL ont été vendues. Le renchérissement se répercute sur les coûts du papier, de l'impression, des lithos, du matériel et des salaires. L'OSL doit toujQurs jongler pour égaliser les différences entres les frais d'édition' des diverses langues et pour maintenir un prix de vente social uniforme dans toute la Suis­se. Par exemple les frais de publication en romanche sont quatorze fois plus élevés que les recettes provenant de la vente . C'est pour cette raison que l'OSL doit pouvoir compter sur des dons . En 1980 ceux-ci ont été importants : subventions de la Confédération, des cantons et des communes, contributions de Pro Helvetia, de la Mi­gros, du Foyer vaudois pour collégiens et gymnasiens et de nom­breux petits dons de particuliers reconnaissant l'importance du combat mené par l'OSL pour encourager la publication de lectures saines pour la jeunesse. Le rapport annuel nous informe également de l'important travail fourni par les 60 lecteurs lors du choix des tex­tes et les 5000 collaborateurs qui s'occupent chaque année de la vente .

Nouvelles tendances

La liste des brochures parue en 1980 nous montre que, par ses nouveautés (biographies, actuelles, problèmes de l'environne­ment), l'OSL essaie de combattre la mauvaise littérature destinée aux jeunes, de développer l'esprit de jeu et de création des enfants ~t de faire en sorte qu'ils ne consomment pas passivement. Le 4g e

rapport annuel représente donc le résultat positif et réjouissant d'une année de travail à l'OSL.

Opéra tion ((Bleu de Gênes))

L'Association suisse des jour­nalistes de I.angue francaise propose aux Jeunes Romands de 4 à 18 ans, collégiens, gym­nasiens, apprentis, etc. de jouer avec elle .

L'Association groupe près de 400 professionnels de la presse écrite et audio-visuelle . Elle est présidée par Jean-Marie Vodoz, rédacteur en chef du quotidien «24 Heures». Elle a pour but, selon ses statuts, de «veiller à la sauvegarde et au progrès de la langue française».

Comment parler, comment écri­re de manière précise, élégante et vigoureuse? Une seule recet­te : y trouver du plaisir. Nous voudrions faire partager à la génération montante notre con­viction que notre langue nous appartient, et que, si nous la connaissons bien, nous pou­vons en faire un instrument de communication fort, souple, agréable, à notre service.

D'où notre projet. Il comportera deux temps . D'abord, un ras­semblement de textes (écrits ou dits) et de créations de tous genres . Ensuite, une exposition, inaugurée par une grande fête :

cette exposition, qu i aura lieu en juin 1982 à Lausanne, montrera les plus intéressantes et les plus amusantes productions reçues .

Voici la règle du jeu :

, . Les participants sont invi­tés à préparer, soit individuelle­ment, soit par groupes ou par classes, en bénéficiant de l'aide et des conseils de leurs parents, de leurs enseignants ou de leurs animateurs, tous travaux qui leur donneront l'occasion d'utiliser avec plaisir la langue francaise, et d'en connaître mie~x les ressources et les par­t icularités .

2 . Ces travaux pourront être: a) écrits : prose, poèmes, ban­

des dessinées, légendes de photos, journaux de classe;

b) oraux : enregistrements sur bande magnétique, monta­ges audio-visuels, prépara­tion d'une saynète ou d 'un jeu de marionnettes ;

c) en particulier, des essais de reportage ou d'interview et des études portant sur la presse écrite, la radio ou la télévision: par exemple, leurs techniques de fabrica­tion et de rédaction ou leur

Page 31: L'Ecole valaisanne, janvier 1982

VOYAGES EN AUTOCARS

A votre service pour vos voyages d'étude, promenades scolaires, etc.

SERVICE CONCESSIONNAIRE

SION - HÉRÉMENCE - DIXENCE SION - LES COLLONS - THYON 2000

1950 SION, avenu,e des Mayennets 3, ~ (027) 22 1801 Télex 38 646

Téléphone (026) 2 21 58

1920 MARTIGNY

Fournitures en glros librairie sco,lalilre

Essayez les craies Galmar Blanc et couleur Qualité - Prix

Notre spécialité: les bibliothèques scolaires

FORTE RÉDUCTION POUR ÉCOLES

1 téléphérique (grande cabine), 1 télécabine (2 sections), 6 téléskis au Torrent et 4 à Leukerbad 40 km . de pistes préparées, descente directe à Loèche-Ies-Bains

Nouveau restaurant moderne - Service sur assiettes très avantageux - Terrasse ensoleillée de 1 100 m 2 - Dortoir de vacances agréable et sympathiqùe à la station supérieure

Enfants de 6 à 76 ans : réduction 50 %

TORRENT -LEUKERBAD: 15 au 21 février 1982

Championnats suisses de ski messieurs

11111 La banque régionale valaisanne

JEUII IlE CEV LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV

créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions

Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS __ -~Diiiiiiiii REX ROTARY K 40 GRATUIT - AVIS

Le nouveau rétroprojecteur

Demandez une démonstration

Service de vente et d'entretien

SION Av. Pratifori

(027) 2334 10

SIERRE A. Gén.-Guisan (027) 55 17 34

AU PERSONNEL ENSEIGNANT

Le TeS met à vo tre d ispos it ion gra tu ite m en t un Importan t ma ­térie l d 'éduca tion et d'i nform ation routière (cah ier s à color ier, concou rs, aff ich es, brochures, Jeux, film s, d iapOSitives, m atér iel didac ti que (à 1'0 01 5 Bri gue, S ion, St -M au ri ce) etc .)

Pensez à la sécurité de vos élèves!

A votre service:

TOURING-CLUB VALAIS

Avenue de la Ga re 20 Bât imen t Mu tua

1950 Sion Téléphone (027) 23 1321

HERMES

Iii·········· .......... ........... -_BI RUDAZ-ELSIG et Cie

Rue de Lausanne 8 - SION