L'Ecole valaisanne, février 1974

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L'ECOLE VALAISANNE

CONSEIL DE REDACTION

REDACTEUR:

DELAI DE REDACTION

EDITION, ADMINISTRA TION REDACTION

IMPRESSION, EXPEDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITE

DONNEES TECHNIQUES

REGIE DES ANNONCES

Bulletin · mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVIIIe année Février 1974 No 6

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Sœur Marie-Rose, maîtresse de méthodologie à l'Ecole nor­male des filles;

MM. Arthur BorIoz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur;

Jean-Pierre Rausis, rédacteur

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone (027) 3 93 65.

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Sommaire EDITORIAL: J.-P. R.

EDUCATION ET SOCIETE:

ODIS + Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse

Devenir enseignant

Pour une meilleure santé dentaire

ACTUALITE PEDAGOGIQUE : . ' Responsables Ig 2 Qu'est-ce que la méthode «Smg. und Splele », de

DIDACTIQUE: J. Pralong Bernard Oberholzer Oscar Lagger

VIE CORPORATIVE: Comité SPYal

P. Fauchère V. Dussex

INFORMATIONS: 1. Communiqués officiels du DIP

DIP

DIP DIP

Université de Lausanne

SSMG Ecole valaisanne et caisse de retraite Commission de gestion de la caisse de retraite

II. Commun iqués généraux

GRETI P. Bruchez Communiqués de presse

ODIS

M. le prof. Petit: Approche pratIque de la methode .

Les structures de la langue parlée et écrite

Leçon de chant. Questionnaire pour une meilleure orientation des respon-sables Ward .

Rapport de la SPVal 1972/73 . Rapport d'activité de la Commission pédagogique. '. ' Rapport d'activité de la Commission des intérêts matérIels Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue »)

Indice des prix .

Communiqué et questionnaire destiné aux enseignants ap­pelés à suivre un cours militaire . Avis concernant les cand idats au brevet pédagogique . Vacances, congés spéciaux et examens de promotion pour l'année scolaire 1974/75 . . XVe cours de formation des maîtres d'éducation physique 1974177 Publication des cours de printemps 1974 . Aux bénéficiaires de la caisse de prévoyance du personnel enseignant Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.73 . Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.73 .

Stage d'éducation m~sical et d'art choral. Programme d'activité de l'AMGVR . 8e congrès international des éducateurs Concours pour la création d'un nouvel hymne national suisse L'art rupestre dans l'arc alpin . . . . . . . Glossaire des patois de la Suisse romande: recherche d'un rédacteur

Au centre de la revue, épreuves de mathématique moderne de 1 re et 2e année primaire.

Annexe : examens d'entrée à l'école normale. Mai 1973.

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Etre OU devenir enseignant !

00 19ditofial

Le premier souci de tout candidat li l'enseignement est bien sûr de réussir son examen, c'est-cl-dire de posséder un certain nombre de connaissances et être capable de les transcrire. A cette fin, les examens d'entrée à l'école normale, présentés dans ce numéro, vont probablement permettre cl certains jeunes de réaliser leur désir. Cependant, le jeune qui au carrefour de sa vie choisit cette profession le fait-il en connaissance de cause? Se pose-t-il les questions: qu'est-ce q[{'[{n enseignant? Est-on ou n'est-on pas né enseignant? si non comment le devient-on? Qu'est-ce que cela impliq[{e au niveau de l'enga­gement personnel?

A utant de questions panni d'autres qu'un jeune de 15 ans aurait beaucoup de peine cl réso[{dre,' faudra-t-il l'amener cl se les poser? Faudra,-t-il l'aider à les résoudre? Comment?

Si chaque enseignant se posait ces questions à lui-même, quelles seraient ses réponses?

II fallt admettre qu'être enseignant en 1974 et à plus forte raison d[{rant 40 ans de son existence (les jeunes qui passeront leur examen ce printemps enseigneront jusqu'en 2020) n'est pas une sinécure. Il y a la classe bien sûr avec tout ce que cela implique comllle disponibilité, il y a la vie effrénée que nous menons, l'engagement social ou politique, la vie de famille ...

Oui.' il ne manque pas de problèmes (le mot est à la mode) et aucun problème n'est simple .

Il est certain qu'intrinsèquement l'homme qui enseigne reste un homme, mais professionnellement sa matière pre­mière c'est l'enfant " là ~st tOlite la différence.

En effet

le déséquilibre créé par une vie effrénée, va consciemment ou inconsciemment rejaillir sur les êtres faibles et sans dé­fense que sont les enfants. Les conséquences incalculables qui peuvent découler de telles situations, réclament de l'enseignant une parfaite maîtrise de ses attitudes et compor­tements afin de tenir compte de chaque cas particulier.

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_ La tâche insécurisante qui consiste à préparer l'intégra­tion d'enfants dans un monde en continuel changement, exige de l'enseignant des efforts importants de recyclage et une permanente adaptation à l'évolution.

_ L'impossible conciliation des tendances contradictoires des parents nécessite une diplomatie et une souplesse de ca­ractère peu communes.

En face d'exigences aussi complexes parmi tant d'autres quelle attitude faut-il adopter?

L'expérience personnelle,' l'engagement social,' politique ou idéologique,' le caractère et la sensibilité personn.els,'. le milieu de vie etc... dicteront à chacun dans chaque sltuatwn une attitude différente.

Cependant, une approche globale de tous ces problèmes en fonction de l'enfant, de l'homme qu'il sera demain , s'avère de plus en plus nécessaire.

C'est pourquoi il apparaît comme certain et m~me ~~~­mordial que l'étudiant acquiert, lors de sa formatwn. deJa, les moyens de faire face à ses obligations de futur enseIgnant.

C'est donc sur la formation du candidat à l'enseignement qu'il faut se pencher assidûment.

Les étudiants qui choisiront de devenir enseignant que 'ce soit au - degré enfantin , primaire ou secondaire auront besoin d'une solide formation divisée en:

_ formation générale + formation pédagogique spécifique, considérées comme un temps fort (période d'étude amenant l'étudiant à prendre la responsabilité d'une classe) "

_ une formation continue structurée (pour une adaptation continuelle de son enseignement),'

_ une éducation permanente source d'équilibre et d'épanouis­sement personnels.

C'est à ce prix seulement que l'enseignant pourra. réelle­ment réaliser un travail en profondeur et assumer pleznement son engagement.

J.-P. R.

Pour une meilleure

' 1.111 EDUCATION III ET SOCIETE

santé dentaire Tout le monde sait ce que

souffrir des dents veut dire. Les caries dentaires et les pa­rodontopathies figurent parmi les maladies les plus répan­dues, et pour que de larges sections de la population du monde jouissent d'un bon état de santé dentaire, beaucoup d'obstacles doivent encore être surmontés. Les fondements de la santé dentaire sont posés durant la première enfance ou

même avant. Le soin correct des dents est l'une des nom­breuses choses que les enfants se doivent d'apprendi·e.

est clair que les dentistes ne peuvent à eux seuls couvrir tous les besoins. Comme dans d'autres disciplines, de nou­velles recherches sont aussi nécessaires,' mais, dans l'im­médiat du moins, la tâche la plus urgente consiste à fa­voriser une meilleure connais­sance des affections dentaires et l'assimilation des règles d ' hygiène conçues pour les combattre.

Dans de nombreux pays, il faut mettre en place des ser­vices dentaires ou réorgani­ser ceux qui existent, et cela exige !m personnel plus nom­breux et un plus grand effort en matière de formation. Il

1. NOUVELLES FRONTIERES DE LA MEDECINE DENTAIRE

La médecine dentaire moderne, connue également dans certains pays sous le nom de stomatologie, est une branche hautement dé­veloppée de la science médicale et de l'action . de santé. Ses buts sont loin de consister simplement à conférer aux dents, à leur in­frastructure et à diverses parties de l'ensem­ble maxillo-facial, un certain degré d'effi­cacité fonctionnelle. La santé dentaire fait partie intégrante de la santé générale et comprend de nombreux volets étroitement associés à d'autres branches de la médecine qui englobent toutes les composantes d'un état complet de bien-être physique, mental et social.

L 'étude des organes et des tissus de la cavité buccale et des zones voisines font de plus en plus appel à des méthodes de re­cherche de pointe. Le microscope électro­nique, l'analyse radiologique, par luminescence

ou spectrale, les isotopes radioactifs et les épreuves biochimiques pour l'étude des pro­cessus vitaux au niveau cellulaire et au niveau moléculaire, sont tous utilisés en recherche den­taire. L'emploi des ordinateurs pour l'inter­prétation des résultats des recherches ainsi que l'application de nombreux types de maté­riels et techniques scientifiques ont largement developpé l'aptitude des chercheurs à con­naître dans leurs plus petits détails la structure et les fonctions des organes de la zone bucco­faciale.

Les progrès universels accomplis aujour­d'hui par la science et les techniques trouvent leur application dans diverses spécialités de la dentisterie clinique. La dentisterie opéra­toire, conservatoire ou thérapeutique recourt maintenant à un vaste éventail d'équipements, de méthodes et de matériaux pour poser ses diagnostics ou pour pratiquer ses interven­tions curatives. Pour n'en donner que quel­ques exemples, on citera les turbines à air accélérées, dont les vitesses peuvent atteindre

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un million de tours/minute, les appareils de radiographie à image panoramique, qui peu­vent prendre en une seule plaque une vue totale des deux maxillaires et des deux mâ­choires, les illuminateurs fibroptiques et, en-

.J .fin, les dispositifs à ultrasons employés au­jourd'hui dans la pratique dentaire quoti­dienne. On dispose actuellement de nouvelles matières synthétiques telles que les polymères, d'alliages métalliques complexes et d'une vaste gamme de substances biologiques et synthé-tiques.

La prothèse dentaire et l'orthodontie ne consistent plus simplement à remplacer les dents manquantes, endommagées ou mal im­plantées ~ elles sont transformées en un ensem­ble cohérent de mesures, reposant sur des ba­ses scientifiques, en vue du diagnostic, de la correction, de la restauration et de la réadap­tation des articulations structurelles et du fonc­tionnement efficace de tout l'appareil mastica-toire.

La pédodontie ou dentisterie infantile, s'est dotée de moyens spécifiques d'étudier les maladies de la bouche et des dents lors des premières phases de la formation et du déve­loppement de renfant. Elle a également éla­boré tout un ' système de dispositions orga­niqu~s et cliniques pour assurer la préven­tion ainsi que le dépistage et le traitement précoces des maladies bucco-dentaires.

L'application à la pratique dentaire des progrès récents de l'anesthésiologie, compor­tant diverses méthodes d'anesthésie locale ou générale combinées avec une prémédication aux tranquillisants et aux analgésiques, a pra­tiquement supprimé tous les obstacles à l'exé­cution indolore de pratiquement toutes les interventions curatives et chirurgicales. Ces innovations ont conduit à la disparition de

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la peur de la douleur, héritée de l'expérience des siècles révolus et qui constituait l'un des principaux obstacles à l'acceptation des trai­tements dentaires.

Les réalisations les plus spectaculaires se situent dans le domaine de la chimrgie bllCCU­dentaire. Le succès remporté dans le trai­tement des inflammations et des tumeurs spé­cifiquement dentaires ou non, n'en constituent qu'un exemple parmi d'autres. Le traitement, la reconstitution et la réadaptation, en cas de lésion, des mâchoires et des tissus mous adjacents, grâce à la chirurgie plastique ont fait des progrès notables ces dernières années. Les greffes d'os et de tissus mous, la restaura­tion et la reconstruction structurelles et fonc­tionnelles des mâchoires et de régions entières de la face moyennant l'emploi de diverses techniques, la modification du visage en cas de défectuosités ou de malformations congé­nitales ou acquises de la zone buccale et l'amélioration des formes du visage inaccepta­bles du point de vue esthétique ou psycho­logique sont devenues des opérations couran­tes dans les grandes cliniques de chirurgie plastique de nom breuses régions du monde.

Une autre branche de la dentisterie mo­derne, l'épidémiologie bl/cco-dentaire, étudie la fréquence, la distribution et la gravité des maladies de la bouche qui minent la santé des populations des divers pays, des diverses régions et des divers groupes d'âge. L'OMS vient de publier l'édition anglaise d'un ma­nuel sur l'Application de la Classification internationale des ,Maladies à l'Art dentaire et à la Stomatologie, dont la version fran­çaise est en préparation. Cet 'ouvrage énumère plus de 500 états morbides, troubles ou ma­nifestations stomatologiques de maladies gé­nérales que sont appelés à connaître les ex-

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perts de la pathologie buccale ou les praticiens de la médecine dentaire. Mais, sur la hase d'une comparaison des fréquences, tous ces nombreux états réunis ne constituent qu'une petite partie du problème d'ensemble posé par la santé bucco-dentaire et passent presque entièrement à l'arrière-plan, tant prédominent deux formes particulières de maladies de la bouche: la carie dentaire et les parodonto­pathies.

Perspectives d'avenir

Il a été effectué sur le plan international, national ou local, de nombreuses enquêtes bucco-dentaires dans presque toutes les ré­gions du monde. Une masse considérable de chiffres a été publiée dans les revues professionnelles et dans les rapports statis­tiques spéciaux. Les chiffres varient selon les études, mais ils ont tous un dénomina­teur commun. La carie dentaire et les paro­dontopathies frappent l'énorme majorité des habitants de tous les pays du monde. En termes d'épidémiologie générale, il n'est pas exagéré d'affirmer que l'on doit considérer ces deux maladies comme des épidémies permanentes dans le monde entier. L'es­sentiel des efforts de la profession den­taire et l'essentiel des autres ressources hu­maines et matérielles déployées pour assu­rer les soins bucco-dentaires sont consacrés à l'énorme tâche que représente le traitement des innombrables dents cariées et des tissus parodontaux nécrosés, le remplacement des dents perdues et le traitement des troubles causés par ces processus morbides. Les faits constatés partout nous rappellent, à tous sans exception, que le combat pour la santé bucco­dentaire ne saurait déboucher sur une victoire totale que si nous parvenons à vaincre ces

deux principaux adversaires. La carie den­taire qui s'attaque à la dent elle-même et la parodontopathie qui s'attaque aux tissus de soutien. Des efforts énergiques, conjugués et inlassables de la part des dentistes, des autres travailleurs sanitaires, des éducateurs, des chercheurs, des administrateurs et, ce qui importe plus encore, du public en géné­raI, sont indispensables pour conduire en­sem ble au succès un cam ba t de tous les instants .

2. SITUATION EN VALAIS

Cet état de la situation de la médecine dentaire sur le plan mondial, tiré de « Santé du Monde » 1 de décembre 1973, explique de façon très pertinente, l'importance des soins dentaires à la jeunesse et plus parti­culièrement le caractère essentiel de la col­laboration spécialiste de la médecine den­taire - enseignant pour enrayer cette « épidé­mie » mondiale.

En Valais, une nouvelle organisation des services dentaires scolaires est en place de­puis 1967. Après cinq ans d'activité l'Asso­ciation valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse vient de publier un rapport d'activité retrcu;ant le travail effectué de 1968 à 1972.

Chaque enseignant appelé à collaborer à la mise en place de cette organisation. pourra se rendre compte du travail effectué à ce jour et se faire une idée de la tâche qui reste à accomplir.

1 Revue de l'OMS à disposition gratuitement dans la

plupart des pharmacies .

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3. RAPPORT DE L'ASSOCIATION VALAISANNE POUR LES SOINS DENTAIRES A LA JEUNESSE

introduction

L'Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse est née du décret du 29 juin 1967 par lequel le Grand Conseil valaisan entendait changer le mode d'organi­sation des services dentaires scolaires. Son activité a débuté le 1er septembre 1968.

Après cinq années de vie, il est temps d 'établir un bilan, malgré les rapports établis chaque année. La seule comparaison entre deux années successives ne fournit pas des indications suffisantes pour permettre des décisions réalistes.

Ce rapport veut mettre en lumière l'évo­lution de la carie dentaire au sein de la jeunesse valaisanne. Cette évolution fut extrê­mement rapide et imprévue, si bien que les organes dirigeants de l'Association ont dû chaque année organiser leurs services "Sur de nouvelles bases. Les plus importantes causes de changement ont été de trois sortes:

1. L'adhésion constante de nouvelles com­munes à l'Association, à raison de plus de dix par année, à entraîné une extension extrêmement rapide. Les prévisions les plus optimistes n'auraient pu conduire à des chiffres semblables à ceux qui ont été en­registrés. Seules douze communes, à comp­ter de surcroît parmi les moins peuplées de notre canton et dans la même région, n'ont pas encore communiqué leur adhé­sion à l'Association. II est à relever que toutes les communes du Valais romand disposent d'un service dentaire à la jeu­nesse.

2. La diminution sensible de la carie chez la plupart des enfants a exigé de cons­tantes modifications des secteurs attribués à chaque unité dentaire. Le coüt mOVen du traitement par enfant ayant réellen;ent diminué de plus de 50 %, des postes de travail ont été supprimés et plusieurs mé­decins-dentistes se sont vu attribuer deux cliniques.

3. La plus grande extension est à recher­cher dans le secteur des médecins-den­tistes privés. Ces derniers, qu'i avaient presque renoncé à toute activité dans le cadre de l'Association en 1968, se char­gent aujourd'hui d'un volume de travail semblable à celui du personnel engagé par l'Association.

Chapitre 1

.MODE D'ORGANISATION DES SOINS

L'organisation des soins dentaires à la jeunesse a été régulièrement modifiée depuis le premier schéma mis en place en septembre 1968. Actuellement, la situation se présente comme suit:

1. Cliniques fixes

Les cliniques fixes sont restées les mêmes qu'en 1968. La diminution de la carie et, partant, du volume de travail, a cependant conduit. à la suppression de trois postes de médecins~dentistes. Un seul médecin dessert aujourd'hui les cliniques de Châble et d'Or­sières ~ il en est de même pour celles de Martigny et de FuIly, ainsi que dans celles de Sion. Parallèlement, les cliniques de Sa­xon et de Zermatt-St-Nicolas ont passé au secteur privé, leurs titulaires ayant obtenu de la part de l'Etat une autorisation de pratique indépendante .

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Ainsi, l'Association n'occupe plus que quatre postes de médecins-dentistes pour ses cliniques fixes.

2. Cliniques ambulantes

~Le phénomène de la diminution de la carie dentaire a touché de façon peut-être plus sensible encore les secteurs des clini~ ques ambulantes. L'adhésion constante de nouvelles communes, principalement monta­gnardes, a permis jusqu'à ce jour de main­tenir l'effectif de cinq cliniques. Il faut relever que les administration communales sont gé­néralement favorables à cette solution qui permet de traiter les enfants sur place, sans dérangement pour les parents et en perturbant le moins possible la classe.

3. Secteur privé La principale modification dans l'organisa­

tion des soins dentaires est à rechercher dans le secteur privé. En 1968, l'Association trai-

tait les enfants uniquement par son personnel. Aujourd'hui, presque tous les médecins-den­tistes valaisans assurent leur collaboration et se chargent de plus de la moitié des traite­ments. C'est une évolution qui se poursuivra, sans doute, dans toutes les régions où la rationalisation du travail le permettra.

4. Orthodontie

L'Association a toujours pu compter sur une clinique pratiquant exclusivement l'or­thodontie, dans le cadre de la clinique de Sion. Aujourd'hui, la plupart de ses méde­cins-dentistes pratiquent l'orthodontie, mais dans une faible mesure. L'Association a pour­tant créé son propre laboratoire, fabriquant ainsi elle-même les appareils posés par son personnel. Mais la plus grande part des trai­tements orthodontiques est assumée par les médecins-dentistes privés, la majorité des cli­niques de l'Association n'étant pas c< à cette fin.

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clilliqu es f ixes mvd .-den tistes privés clini ques o mbulali teS

RECAPITULATION DU PERSONNEL ENGAGE PAR L'ASSOCIATION

1. Bureau de direction

Paul Biderbost, président Bernard Dupont, vice-président Dr J.-P. Zurbriggen, membre Narcisse Seppey, membre

2. Administration

Dr J.-P. Zurbriggen, médecin-chef Narcisse Seppey, administrateur Othmar Winter Marie-Jeanne Dayer Anne-Lyse Gauye

3. Cliniques fixes

a) Vouvry: Dr Elisabeth Rinaldi, médecin-dentiste Carmen Fracheboud, assistante Yvelise WaIder, assistante

b) Martigny-Fully: Dr Rajna Djurdjevic, médecin-dentiste Pierrette Produit, assistante Marie-Noëlle Pellaud, assistante

c) . Orsières-Le Châble: Dr Arnold Coodin, médecin-dentiste Anne-Lyse Theux, assistante

d) Sion: Dr Danica Mitrovic, médecin-dentiste Brigitte Jost, assistante

4. Cliniques ambulantes

a) Conches: Dr Maria-Caroline Adamson, médecin­dentiste Renée Neetens, assistante

b) Loèche: Dr Barbro Sandler, médecin-dentiste Nadia Meyer, assistante

c) Saas: Dr OmuIf Lundesgaard, médecin-den­tiste Dorly Salzmann, assistan te

d) Hérens: Dr Pedrag Mitrovic, médecin-dentiste Monique Schalbetter, assistante

e) Haut-Lac: Dr Jonel Daniel, médecin-dentiste Madeleine Ud ressy, assistante

5. Orthodontie

a) Clinique de Sion: Dr Ingeborg Nahem, médecin-dentiste Marie-Berthe Mayoraz, assistante

b) Laboratoire: Raymond Arrigoni, technicien-dentiste Paul Werlen, assistant

6. Prophylaxie

a) Bas-Valais: Marie-Thérèse Pitteloud Marlène Salzmann

b) Centre : Gabrielle Gross Marie-J 0 Dessimoz

c) Haut-Valais: Anna Noti

Total: 36 personnes.

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Récoeitulahon 1972

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Chapitre 111

ETUDE FINANCIERE

L 'évolution de la carie dentaire ne saurait mieux se mesurer que par la comparaison des coûts moyens enregistrés annuellement.

C 'est la raison pour laquelle nous établis­sons une statistique des montants consacrés par l'Etat au courant des quatre premières années d'activité de l'Association. II est par­ticulièrement frappant de constater qu'en matière de soins courants, la somme totale annuelle a diminué, alors que le nombre d'enfants touchés par le service a quasiment triplé,

Par contre, pour les traitements orthodon­tiques, la courbe des dépenses est très sem­blable à ceIIe du nombre d'enfants traités. C'est que de nombreux enfants attendent encore un appareil, l'accent ayant été porté en premier lieu sur les traitements les plus urgents. Dans quelques années, la diminu­tion sera sans doute semblable à celle qui caractérise aujourd 'hui les soins courants.

De même, l'étude du coût moyen par classe d'âge démontre que les enfants âgés de 7 à 10 ans coûtent près du dou ble de ceux de Il à 14 ans. Les enfants qui se trouvent aujourd'hui dans la deuxième partie de leur scolarité ont pu bénéficier de traitements ré­guliers dans le cadre de l'école, alors que les plus jeunes n'en sont qu'à leurs premiers soins,

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Df:'NTS SAINf,'S ET MALADES

FN VALAIS f:T AILLEURS

Il Y Cl 10 ans, l'éminent spécialiste de la carie dentaire, M. Dr. Adolf Roos, après un séminaire tenu à Münster sur les soins dentaires scolaires, écrivait dans la revue suisse des médecins-dentistes: «Cela bouge également en Valais ».

11 s'en référait aux premiers traitements systématiques pratiqués à des écoliers valai­sans. M. Dr. Roos voyait juste car, 10 ans plus tard, le Valais dispose d'une organisation des soins dentaires à la jeunesse qui couvre l'ensemble du canton.

M'. Dr. Roos a procédé, en 1931 déjà, à L1ne étude complète de la carie et de l'ali­mentation dans la vallée de Conches. 11 a constaté à cette occasion un taux de carie relativement bas: sur 795 enfants, 196 ne présentaient aucune carie. 25 ans plus tard, lors d'un deuxième contrôle, M. Roos n'a trouvé que 17 bouches sans carie sur les 742 écoliers de la vallée de Conches. Les contrôles complets effectués en 1965 ont confirmé cet accroissement notable de la carie. En effet, les enfants conchards âgés de 7 à 12 ans n'étaient pas plus dépour:vus de caries que ceux des autres régions de la Suisse. De même, les expertises pra tiquées dans la vallée du Lotschental, dans le val d'Anniviers et dans l'Entremont. ont conduit à des conclu­sions identiques.

Les premiers contrôles scolaires en Suisse ont été effectués à Zürich. En 1893, on a enregistré un taux de 96,6 % des enfants atteints par la carie dentaire. Les enfants des vallées latérales du Valais ont ainsi atteint le «niveau fédéral de la carie » avec un retard de plus de 70 ans.

Dr Roos explique les raisons de ce retard dans ses travaux scientifiques. Le problème

de la carie est basé sur l'alimentation. Les habitants des vallées éloignées ont préservé leur particularité le plus longtemps, notam­ment pour ce qui touche au mode de prépa­ration des denrées alimentaires. Dans ces régions, la perte de l'autarcie au profit de la société de consommation ne s'est mani­festée que très lentement. Aujourd'hui,' on constate que l'alimentation est sensiblement la même dans la vallée de Conches qu'en milieux urbains.

Ce changement alimentaire n'aurait pas eu des répercussions aussi catastrophiques si la consommation de sucre n'avait pas pris les proportions que l'on connaît, car il n'y a pas de carie sans sucre! Le sucre est présen t dans beaucoup d'aliments; de ce fait la carie dentaire ne peut être considérée comme une maladie des temps modernes. Le plus vieux crâne d'Europe découvert en Toscane (10 millions d'années) portait déjà une dent ca­riée. De même le crâne le plus ancien trouvé en Suisse (10000 ans) avait également une dent «pourrie ».

Au Moyen Age. le 3 % de la population était touché par la carie dentaire. Chaque siècle a valu une augmentation de quelques unités pour accuser un taux de carie beaucoup plus rapide au XVIIIe siècle. C'était là le résultat de la plantation systématique de la betterave à sucre, plante importée de J'Inde par Alexandre le Grand, en l'an 330 avant Jésus-Christ déjà. La première raffinerie a été construite à Augsburg en 1840; elle en suscita rapidement de nom breuses autres dans tous les pays d'Europe. A cette production du Vieux Continent s'ajouta, dès le début du XXe siècle, l'importation du sucre de canne de Java et Cuba.

Entre temps, la Suisse devenait le pays le plus «doux » du monde avec une consom­mation annuelle de 50 kg de sucre par

]5

Page 10: L'Ecole valaisanne, février 1974

habitant. Cela peut se traduire par 9 kg 5 de chocolat ou presque 100 tablettes que chaque confédéré «en moyenne » a laissé fondre sur sa langue. De surcroît, tout in­dique que le bien-être croissant conduise à une «amélioration » constante de ce re-cord.

Les Arabes des temps passés attribuaient déjà la carie à la consommation de sucre. Cette explication n'a toutefois pu se baser sur des données scientifiques que beaucoup plus tard. Ce n'est, en effet, qu'en 1882 que l'Américain Miller a établi la première théorie, tant soit peu fondée, de la carie. Ce deuxième volet paraissait d 'ailleurs si complexe que les chercheurs s'y sont «cassé les dents » pendant près d'un siècle. L'Uni­versité de Zürich s'est attribué de grands mérites durant les deux dernières décennies. Son centre de recherches sur la prophylaxie de la carie dentaire est reconnu comme le premier institut d'Europe dans ce domaine et son œuvre de pionnier se reportera sur les enfants du monde entier. Les phénomènes chimiques et physiques sont aujourd'hui suf­fisamment connus pour que nous puissions élever les générations futures sans carie.

Les vœux et la réalité sont toutefois deux mondes bien distincts dans la prophylaxie dentaire. On constate, en effet, que le petit enfant d'aujourd'hui ne limite en rien sa consommation de sucre, alors qu'il est par­faitement au courant de la destruction de ses dents par ce chemin. Des dents saines ne seront plus un cadeau du ciel à l'avenir et seront réservées à ceux qui s'astreignent à une hygiène journalière et à une certaine d isci­pline alimentaire, notamment en servant à leur corps une dose journalière de fluor.

16

L'Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse a porté l'accent, depuis plusieurs années, sur la prophylaxie et l'hy­giène buccale. Cet effort porte sur deux points essentiels. On pense que l'extraction des dents en Suisse est due dans la moitié des cas à la paradontose et l'autre moitié à la carie. Ces deux maladies ont les mêmes cau­ses: les couches ou plaques bactériennes, sans lesquelles il n'y aurait ni carie, ni paradon­tose. Le brossage élimine ces plaques, nettoie les gencives et stimule la circulation sanguine. La brosse à dents est le seul moyen efficace contre la paradontose à condition que l'on commence cette pratique assez tôt. Dès qu'une dent permanente a percé (6 ans), les gen­cives sont exposées à la paradontose. L'hy­giène buccale, de même que l'hygiène cor­porelle, est une question d'éducation .. Toutes les personnes qui touchent à l'éducatIOn des enfants ont leur part à apporter dans ce do-maine.

Nos assistuntes en hygiène dentaire qui passent dans chaque école, 3 à 4 fois par année, apprennent aux enfants la teclmique idéale du brossage des dents. Nous attendons des parents qu'ils imposent à leurs enfants le brossage quotidien et contrôlent la propreté des dents. Les parents sont informés du danger que représente le sucre, de même que de l'efficacité du fluor. Il serait égaie­ment heureux que tous les instituteurs trans­mettent leurs connaissances prophylactiques

aux élèves.

L'Association valaisanne pour les soins dentaires compte une activité de 5 ans. La base légale en est le décret du 29 juin 1967 qui a été élaboré de manière très prévoyante et sociale, puisqu'il a servi d'exemple à plu­sieurs autres cantons. Il a permis d'organiser

un service dentaire qui en­globe quasin1ent la totalité des enfants de notre canton montagneux et très dispersé. Grâce aux contrôles, aux trai­tements systématiques et à une prophylaxie efficace, le point culminant de la carie dentaire chez notre jeunesse a été franchi. La courbe de la carie qui montait désespé­rément pendan t des décennies s'est enfin dirigée vers le bas.

Dans les maladies dentaires, la nature ne fait que détruire et, sans la contribution du médecin-dentiste, l'espoir de guérison est nul. De ce fait, le traitement de plus de 30000 écoliers est lié à une impor­tante contribution financière. En tenant compte des futurs renchérissements, l'on ne peut guère espérer une diminution des frais en francs purs.

Dans ce sens, nous remer­cions tous ceux qui continue­ront d'attribuer à cette œuvre sociale la compréhension né­cessaire et les moyens finan­ciers correspondants.

AVSDJ

Page 11: L'Ecole valaisanne, février 1974

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QU'EST-CE QUE LA METHODE "Sing und Spiele mit" de M. le prof Petit

APPROCHE PRATIQUE DE LA METHODE

Nos enfants prennent contact avec la lan­gue allemande en écoutant puis en répétant un certain nombre d'expressions relatives à des faits et gestes simples de la vie quoti­dienne ainsi: G/lten Tag, wiederholen, gllt, weiter, haIt etc... .

Quelques indications données en francais par le maître au . début de la leçon assu\:ent la compréhension, (ex. : Nous allons apprendre à dire en allemand bonjour, répétez, bien, continuez, stop.)

Le magnétophone sera alors enclanché: les élèves auditionneront plusieurs fois le groupe d'expressions avant de le répéter. Des re­prises individuelles puis collectives permettront une mise au point rigoureuse de la pronon­ciation et de l'accentuation si importantes en abordant l'étude d'un parler nouveau.

L'utilisation quotidienne par le maître et par les élèves de ces expressions usuelles sera l'un des éléments indispensables participant à la création au sein de la classe de l'at­mosphère de germanophonie nécessaire à un bon travail. Ensuite les élèves étudieront quelques prénoms féminins et quelques pré­noms masculins parmi les 60 proposés et choisis par l'auteur de la méthode en fonction de leur fréquence d'emploi en pays germa­nophones. Ces prénoms assin~ilés, le maître

en distribuera un à chacun tenant compte dans la mesure du possible des préférences exprimées par les intéressés. Une telle ma­nière de procéder a pour but tout d'abord de donner à chaque écolier la possibilité de s'adresser sans hésitation à un de ses camarades en utilisant le prénom allemand de ce dernier, de renforcer l'ambiance de dépaysement recherchée et l'aspect ludique des séances d'allemand . Par là même, on introduit dans la classe les «outils >} néces­saires à la dramatisation , aux dialogues maî­tre-élèves, élèves-élèves.

L'étude de certains noms d'animaux sera ensuite l'objet de quelques leçons. Ces noms une fois assimilés seront attribués aux diffé­rentes rangées. Ainsi, lorsque le terme A tien ou Katzen sera prononcé par le maître, la rangée surnommé Atten ou Katzen répètent l'expression, donnera en chœur la réponse attendue ou assumera le rôle d'un personnage lors d'un sketche. Ceci facilitera le travail de répétition par groupe qui permet la création des réflexes linguistiques.

Sont ensuite enregistrés sur la bande ma­gnétique les «mots-phares >} (mots spécifi­ques des différents phonèmes allemands) qui seront utilisés comme base d'exercices d'en­traînements phonétiques pour assurer et par­faire la prononciation des élèves. Chaque mot se trouve figuré par un dessin sur planche dite planche de phonétique et destinée à être

affichée au mur de manière définitive, constituant avec d'autres planches types un in­ventaire des différents pho­nèmes allemands. A cet inven­taire se référeront maître et élèves chaque fois qu'une dif­ficulté phonétique en rapport avec le phonème illustré appa­raîtra lors d'une leçon. De même les diverses désinances plurielles ont une correspon­dance imagée servant de ré­férance et d'appui mnémo­technique.

Par ces moyens énumérés l'élève parviendra dans un premier temps à dominer les obstacles de phonétique aux­quels s'achoppent les franco­phones. De plus il acquière, sans effort, la connaissance lexicale et phonétique de plu­sieurs éléments de langage lui permettant d'atteindre déjà le seuil d'une libre expression.

Les responsa bles gl 2

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, février 1974

DI DtCIlQlJE

Les structures de la langue pa'41ée et écrite

L'enseignement du français à l'école élé­mentaire a subi au cours de cette dernière décennie - sur le plan théorique tout au moin,s - une mutation profonde.

On parle de grammaire distributio~nelle, de grammaire générative, de grammaIre trans­formationnelle. Tout récemment, les ouvrages de E. GENOUVRIER. CI. GRUWEZ ont tenté une approche méthodologique de cet enseignement renouvelé du français. Des pro­cédés nouveaux ont été mis en œuvre dans un esprit qui pourrait se résumer comme suit:

« ... donner à l'enfant le goût et les II/oyens de DIRE et d'ENTENDRE. d'ECRIRE et de LIRE. afin qu'il acquière par SA LAN­GUE et dans sa langue la possibilité d'une meilleure INSERTION dans sa communauté linguistique en même temps que, le . pou,:oir. à travers les mots reçus ou emlS, dune LIBERATION PERSONNELLE et d'un EPANOUISSEMENT HARMONIEUX. »

« C'est dire qu'enseigner la grammaire ne suffit pas, et à , beaucoup près. C'est dire aussi qu'enseigner la grammair~ n'a de sens que si l'on envisage par là de faue progresser J'enfant dans son EXPRESSION ORALE ET ECRITE, ce qui nous conduit assez à l'éca:t de la grammaire scolaire d'hier. » (FrançaIs et exercices structuraux au CE de E. Ge­nouvrier, CI. Gruwez).

Enseigner le français, c'est DOTER l'en­fant d'un pouvoir d'expression et de compré­hension. Que l'on cesse donc d'initier l'enfant à la dissection grammaticale pour l'entraÎner li l'usage de la langue. Aidons-le à vÎ\ 're et à sentir les rapports syntactiques * au lieu de

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les lui faire construire dans un effort déductif qui dépasse largement ses capacités.

Dans son excellent livre ({ Enseignement du français à l'école élémentaire », Louis Legrand insiste sur la priorité à accord~r à l'oral et sur l'absolue nécessité de ({ manI­puler» sa langue en vue de la maJtriser. Laissons-lui la parole: ({ La reconnaIssance des natures importe peu, celle des fonctions est indispensable. Il est parfaitement inutile pour l'expression d'entraîner l'enfant à recon­naître les diverses catégories d'a rtic les ou d'adjectifs. Par contre, il est indispensa.bJe de lui faire sentir et expérimenter la fonctIon adjective. Le souci de 1'0rthograpl:c ne do!t pas stériliser le pouvoir d'expreSSIOn et, ?e­tourner la grammaire française de sa verIta­ble vocation qui est l'enrichissement de la langue par la DECOUVERTE et le MA~IE­MENT de ses STRUCTURES les plus fmes . La méthode d'imitation intuitive paraît plus adaptée et plus efficace que la méthode ré­flexive traditionnelle. »

Un peu plus loin. notre auteur nous invite à une réforme complète de notre enseigne­ment grammatical. II nous dit : « Si l'on cherch~ à améliorer l'expression par l'ensei ­onement grammatical. il est indispensable de le faire ~n enseignant une autre grammaire et en faisant autrement. Il conviendrait que la réflexion théorique fasse corps avec J'atti­tude expressionnelle. C'est dire que les unités o-rammaticales ne devraient plus être les lllotS. ~1ais les syntagmes ou unités d'expression .

., Syntactique : rclatif il l'arrangement (.ks mot s dan~ la phrase. La syntactique : science des cnmhinaison~

logiques.

C'est dire que l'analyse des phrases en syntag­mes devraient être avant tout une MANIPU­LATION des phrases par substitution de syntagmes . à syntagmes, fonctionnellement équivalents mais structurellement plus riches. plus élégants, plus précis. C'est dire que l'imprégnation mnémonique par les STRUC­TURES DECOUVERTES ET MANIPU­LEES devrait se substituer à J'apprentissage par cœur de la nomenclature et des règles abstraites. »

«Une semblable grammaire devrait se confondre avec une stylistique rationnelle à l'usage des écoles élémentaires, utilisant le moins de nomenclature possible et le plus de MANIPULATIONS INTUITIVES. Mais cela suppose une véritable conversion péda­gogique. 11 conviendrait que l'on traite enfin la langue française en langue majeure, avec sa pédagogie propre inspirée de sa STR UC­TURE particulière; que l'hypothèse latente du latin comme origine et modèle soit dé­passée; que l'orthographe d'accord, enfin, prolongement de la syntaxe latine régressive dans une langue vivante progressive, perde son importance, pour ne pas dire sa tyran­nie, au profit d'un travail de l'EXPRES­SION enfin libérée. »

En conclusion de son ouvrage, Lou is Le­grand tente une esquisse d'un~ philosophie de l'enseignement du français. «Entre les deux manières extrêmes d'enseigner le fran­çais, la traditionnelle et la «nouvelle », la­quelle est techniquement préférable? L'en­quête linguistique, psychologique et expéri­mentale nous apporte des arguments ob­jectifs .. . TI s'agit de savoir dans quelle mesure une pédagogie du français , basée sur l'EX­PRESSION SPONTANEE et le besoin de COMMUNICATION, est préférable à une pédagogie axée sur l'imprégnation de l'esprit enfantin par le langage adulte. Il s'agit de

savoir dans quelle mesure le TA TONNE­MENT EXPER IMENT AL, dans les ESSA IS SPONTANES D'EXPRESSION, est préfé­ra ble à J'apprentissage raisonné de la gram­maire et de l'orthographe. Il s'agit de savoir enfin dans quelle mesure une planification systématique de la matière enseignée est pré­férable à un enseignement occ(/siol1l1el au gré des besoins manifestés dans l'expression spontanée.»

« Les données de la psychologie nous con­duisent à penser qu'il n'y a pas d'enseigne­ment du français profitable sans un enraci­nement dans la comlJllmicorion. La psycholo­gie nous montre qu ' il n'y Cl pas de méca­nismes linguistiques durablement montés in­dépendamment d'un FONCTIONNEMENT MOTIVE. De ce point de vue, le danger manifeste de la méthode traditionnelle est de plaquer des mécanismes expressionnels artificiels sur un esprit complètement étran­ger à la matière véhiculée. L'enseignement traditionnel crée la métalangue, il faut créer du langage. »

«C'est pourquoi il paraît techniquement impossible d'ignorer le langage spontané de l'enfant. C'est de lui qu'il convient de partir; c'est lui qu'il faut enrichir, rectifier, nourrir. La méthode traditionneJJe, au contraire, le méprise, l'évacue, le cantonne dans la rue ou à .la maison et prétend construire de toutes pièces un autre langage par imitation du langage écrit de l'adulte cultivé. Cette en­treprise est obligatoirement vouée à l'échec. Elle peut faire illusion dans la mesure où quelques sujets, déjà nourris d'un langage familial évolué, parvient à intégrer ce nouveau langage peu éloigné de leur langage spon­tané. Mais la plupart des enfants ne ' gardent de l'école aucun enrichissement linguistique

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Page 13: L'Ecole valaisanne, février 1974

durable. Ils seront irrémédiablement, dès l'adolescence, lecteurs de bandes dessinées et d'onomatopées. »

«Sur ce point, au contraire, la méthode « moderne» nous paraît parfaitement adaptée. dans la mesure où elle place la COMMUN[­CATION au centre de toutes ses activités, dans la mesure où elle tend à pri\'ilégier lu COMMUNICATION ORALf~. matrice indis­pensable de la communication écrite. »

Dans cet esprit renouvelé du français « mo­derne », les auteurs du «SABLIER» ont élaboré un guide méthodologique permettant une approche plus logique, plus DYNAMI­QUE, plus attrayante surtout de l'analyse grammaticale.

Ce cahier intitulé «LES STRUCTURES DE LA LANGUE PARLEE ET ECRITE» présente un répertoire des principales struc­tures de la langue française . Ce n'est pas une nouvelle théorie linguistique. Les auteurs, Gilles RéheI et Robert-R. Préfontaine, ap­portent aux maîtres de l'élémentaire et du secondaire des EXPLICATIONS SIMPLES

Exemples .'

Sujet Le chien Ce chien Mon chien Un chien Le chat Le petit chien

Verhe

aboie saute mange ronge attrape aboie toujours

Cependant on ne pourrait dire: le chat aboie après son maître.

22

ET CONeR ETES des faits de la .langue que nos grammaires traditionnelles présentaient dans des formes abstraites.

Voici l'appareil pédagogique de cet ouvrage. Dans le dessin de la structure de la phrase, la place qu'occupe le VERBE est représentée par un tracé noir gras. C'est le seul point de repère du schéma . Les molécules se distribuent de haut en bas sur l'axe vertical.

Chaque mot (molécule) de la phrase struc­tu rée est suscepti ble d'être su bstitué par un autre mot.

CO/llplément direct

la barrière sa pâtée un os la souris

CO/l1plélllent indirect après son maître

dans le jardin

après son maître

On constate ainsi que certains sujets ad­mettent certains verbes, que certains verbes sont susceptibles d'être complétés directement par un substantif (nom), alors que d'autres verbes ne profitent pas du même privilège. Ces exercices de substitution nous paraissent très utiles à l'enfant.

~es

Toutes les phrases peuvent être structurées.

On peut établir la structure d'une phrase pré­e ise énoncée:

Ex. : L'aigle a vu ses petits affamés et les a nourris.

On peut également exprimer une ou plu­sieurs phrases à partir d'une structure donnée:

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Structure que l'on peut remplir par:

Jean et Lucie mangent des gâteaux sur la grève ensoleillée. ou :

. Le lièvre et la tortue font un pari près d'un champ labouré.

LI est important de bien distinguer la na­t/lre et la fonction des différents mots. La nature du mot, d'aspect sémantique (séman­tique: qui a trait à la signification). est dé­pendante de la fonction que ce mot remplit dans la phrase. Le mot en lui-même, détaché de son contexte, n'a pas de nature puisqu'il

Mots d'indication Mots de Les mots ou déterminants spécification SI( hstantifs

01( noms

n'a pas de fonction. Ainsi le mot «la » peut être un article, un pronom et même un nom.

Ex. : La table de la salle (articles) .

La table, tu la (pronom) placeras dans la salle.

Ton la (nom) n'est pas écrit sur la ligne.

Afin de procéder à un classement cohérent et facile pour les enfants, nous réunissons à l'in térieu r d'un ensem ble tou tes les na tu res de mots susceptibles de remplir la même fonction.

Verhes Mots­charnières 0/1 mots-o/ltils

Tous les mots Ce sont les Les conjonctions qui mettent en rapport

les a rtic1es, les adjectifs quali- remplissant la noyaux de la les adjectifs : ficatifs, fonction de sujet phrase les possessifs, les adverbes. du verbe ou de des mots

remplissant la même

les démonstratifs, les noms, complément les numéraux, les adjectifs du verbe ou de certains adj. numéraux, complément indéfinis :ertains adjectifs du nom

indéfinis

On aura donc cinq catégories de mots. Suivant son appartenance à teIIe ou telle catégorie, le mot remplira teIIe fonction; il aura telle nature propre.

Voici quatre phrases utilisant la même structure, qui illustrent ce qui vient d'être dit:

]. Tous les arbres retrouvent leurs feuilles au printemps.

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fonction; les prépositions qui mettent en rapport des mots je fonction différente

2. Ces deux arbres retrouvent leurs feuilles au printemps.

3. Mes jeunes arbres retrouvent leurs feuilles au printemps.

4. Les arbres de la forêt retrouvent leurs feuilles au printemps.

L'illustration de la structure d'une phrase par un schéma facilite la compréhension de la terminologie grammaticale souvent très abs­traite pour les enfants.

Exemples : La notion «complément di­rect» :

( .. : ..... ,

1 ______ '. a li ......

,, '

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Page 15: L'Ecole valaisanne, février 1974

La notion « complément indirect»:

Au contra ire, l'ordre linéaire utilisé dans l'écriture et dans la lecture est très obscur.

Pierre revient de l'école avec ses amis L-_._ . _ _ . ___ .. Il __ . __ .. _______ ~.l . ____ ._~_. ____ __ . _____ .. __ . ____ . ___ ===J

L'expression des mots de cette phrase se fait d'après un ordre successif. II en est de même pour l'écriture de la même phrase. Mais qui oserait prétendre que la pensée suit l'ordre linéaire? D'ailleurs, les jeunes enfants exprimeraient la même idée de la façon

suivante: Pierre revient de l'école. Pierre revient avec ses amis.

La représentation spatiale de cette phrase donnerait le schéma suivant qui nous paraît plus clair que l'ordre linéaire.

Les enfants peuvent constater qu'il n'y a aucune relation entre « école » et « ses » :

qu'il y a une relation indirecte entre « école » et « revient» etc.

1. Le grol/pe sujet est heal/col/p trop lOI/rd par rapport al/ complélllent dl/ rerbe.

Le dessin de la structure de la phrase fait mieux percevoir l'état d'équilibre de la phrase.

Voici deux structures de phrases en équili­bre instable.

complément

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2. Les compléments sont trop nomhreux. Il aurait fallu scinder la phrase en deux ou trois {Jarties.

Les exemples qui suivent voudraient don­ner un aperçu des principales structures pos­sibles.

1. Phrase renferll/ant !)Ollr les hesoins de la c{[({se de nO/llhrellses fonctions:

Les deux grands chevaux de mon cher cousin tire;t péniblement un char à ridelles rempli de sacs de ci­ment très lourds sur une route verglacée.

très

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2. Le complément d 'abjel indirect el le cO/llplément d'attribution Pierre me parle en classe. J 'ai donné du pain à ce pauvre.

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3. Le complément d 'agent

L'enfant est mordu par le chien.

4. L'attribut du sujet

Le chien est un animal.

31

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5. Phrases renferlllant plusie"rs propositions Jacques préfère que sa maman revienne très tôt.

e /

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Le berger que tu vois garde le troupeau.

Une dépêche qui nous est parvenue ré­cemment nous annonce l'échec de la conférence qui se tenait à Paris.

... , .

:.~ .. ~

E u0

33

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6. Structures servant li des exercices oraux très rapides.

verbe./i

~

~~C:circ.5

attribut du

sUJet

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Cette technique dite « analyse spatiale» mériterait une large diffusion. L'intérêt pas­sionné manifesté par les enfants pour ce p rocédé pédagogique est déjà une preuve de sa valeur. Une meilleure maîtrise des structures de la langue française en est une autre plus appréciable encore.

Souhaitons en terminant que ces princi­pes linguistiques puissent convenir à de nom­breux maîtres et élèves, et rendre ainsi l'ap­p rentissage du français plus vivant et plus efficace.

Jean Pralong

OUVRAGES CONSULTES

« L'enseignement du français à l'école élé­mentaire », de Louis Legrand, Ed. Delachaux et Niestlé.

« Philosophie et Procédures» Le Sablier Didax Escaliers du Grand-Pont 3, 1003 Lau­sanne.

« Les structures de la langue parlée et écrite» Le Sablier Didax Lausanne.

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, février 1974

-.

-. -- :-

-- --Demi-masque Sur un papier calque, pren­

dre deux fois le patron ci­dessous. Découper ensuite cet­te forme dans un papier fort ou carton léger; ce qui vous donnera un rectangle de 22 x 18 cm qu'il faudra échancrer pour le nez et évider pour les yeux.

Le masque sera peint, dé­coré de papier ou autres ma­tériaux selon la fantaisie de chacun. Enfin, il sera muni d'un élastique.

Sur la photo ci-contre, il est garni de plumes découpées dans un papier fort de cou­leur et collées à l'intérieur du masque à l'aide d'une bande adhésive.

Page 21: L'Ecole valaisanne, février 1974

L' hirondelle Découper cette forme dans

du carton ou papier fort de 30 x 20 cm évider les ovales des yeux.

Fixer à leur hauteur un élastique avec 2 agraphes et en nouer les extrémités après essayage.

Il peut aussi être décoré de motifs peints, de gommettes ou paillettes collées etc ...

Leçon de chant But: Apprentissage du chant « Il court, il court le furet » (Ronde des Chansons, p. 5). Chant appris principalement par audition.

Allegro Mélodie populaire

c Cp , ~ 1 t ~ l' 11' 12', .' Il court, il court, le fu-ret, En-tre nos doig'ts,le fu-ret, Le fu-ret du bois, Mes-dam's Il s'est en- fui, le fu- ret,

Fin

~t r- C t If c Cl) C; c I~ , ~~ , , .:or r- le 7 1

Il court, il court, le fu-ret, Le fu- ret du bois jo - li.

En-tre nos doigts,le fu-ret, Pas-se, pas- se dis -pa - rait.

Il s'est en-fui par i -ci, Le fu- ret du bois jo li.

,

Il a pas- sé par i- ci, Le fu- ret du bois,Mes- da-me.,

Ar-rê- tez donc,le voici,

Il a pas- sé par i- ci, Le fu- ret du bois jO- li.

Ar- rê-tez donc.,le voici,

Au tableau noi~ z 1) paroles du chant

2) diag~e-porté~

A. Presentation , lecture du texte et explication du nom "le furet"

B. Vocalises (les élèves sont debout) 1) Nu-~----- sur F B 2)~'

Nu-nu Nu-nu-----

~ Nu-nu, Nu-nu-----

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I l

1

, 1

,

C. Exercice d'intonation préparatoire (sur diagramme-portée - les élèves sont assis)

1 = a) i765 i76567i

567i b) i 5 5 i 5 i

D. Ecoute du chant : le maître chante tout le chant (3 couplets) , avec geste II, en étant le modèle le plus parfait possible. Il est indis­pensable qu ' il sache le chant par cœur.

E. Etude du premier couplet

Le maître répète le premier couplet a) avec geste II b) sans geste

1. Il reprend « Il court, il court, le furet ». Un bon élève répète, puis des groupes, puis tous.

2. Le maître reprend: « Il court, il court, le furet, le furet du bois mesdam's ». Répétition par un élève, par groupe, par tous.

3. Le maître indique que la 2e ligne est semblable à la 1 re. Demander à un élève de la chanter, puis par groupes, puis tous. Reprise des deux premières lignes a) assis, b) debout avec geste II.

4. Le maître chante « Il a passé par ICI ». Répétition individuelle, par groupes, col­lective. Puis les élèves découvrent la simi­litude de la fin du chant avec le début. Laissons-les découvrir!

5. Reprise globale du 1er couplet a) avec geste II, b) sans geste.

40 .

F. Utilisation pédagogique

1. Dictée mélodique : le maître chante : « Le furet du bois joli », en indiquant que la 1 re note est i. Réponse: i.76567i.

2. Décou\'erte d 'un passage mélodique : faire chanter le 1 er couplet et faire découvrir combien de fois apparaît l'élément mé­lodique i76567i.

3. Rythme: un groupe chante, un autre bat le rythme (c.à.d. les notes) .

G. Etude des autres cOl/piets (si le temps le permet).

H . Quelques conseils (valables pour tou te autre chanson également).

- Utilisez le diapason pour rester dans la tessiture des enfants.

- Pour une exécution finale du chant, groupez Jes élèves en arc de cercle, afin d'encadrer les voix monotones.

- Recherchez la bonne exécution: precIsIon rythmique, justesse mélodique (diapason !), qualité vocale, articulation du texte.

- N'oubliez pas que les enfants aiment chanter et qu ' ils sont épris de perfection ; que le chant constitue l'élément principal de l'éducation musicale (avant les techni­ques et l'audition).

Bernard Oberholzer

1

1

1 1

1

1

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1

1

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1

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~ \ !

Pour une meilleure orientation des responsables Ward ... et pOl/r le bien des élèves

Questionnaire à l'intention du Personnel enseignant utilisant la Méthode WARD

Nom et prénom:

Adresse de l'école:

Ad resse privée :

J. Quels cours WARD avez-vous déjà suivis?

1 er degré a):

b) :

2e degré:

Lieu

3e degré (polyph.) : ... ... .

4e degré (grég.) :

2. A quel degré primaire enseignez-vous la Méthode WARD?

Année

3. Combien de chansons avez-vous travaillées avec vos élèves de septembre à Noël 1973 ? .. ...... ...... ..

4. Que pensez-vous du répertoire de chansons offert par la Méthode WARD? Faudrait-il l'élar-

gir, le moderniser, l'orienter différemment?

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, février 1974

5. En plus des cours de perfectionnement organisés en été par le Département de l'lnstruction

publique, comment concevez-vous l'aide des responsables WARD aux maîtres? Par des

réunions mensuelles'? trimestrielles? Par le contact individuel?

6. Dans quel domaine particulier vos élèves ont-ils montré des difficultés? (souligner)

Dictée: mélodique, rythmique, mélodico-rythmique

Improvisation: mélodique, rythmique

Geste: Geste II - Geste III - Geste IV

Diagrammes (donnez les numéros)

Tableaux rythmiques: (donnez les numéros)

7 . Vos suggestions:

En renvoyant ce questionnaire dûment rem pli au responsable de votre district, vous rendrez service à tous ceux qui, de près ou de loin, s'occupent et se préoccupent de l'éducation musicale des enfants à l'école. Merci d'avance!

Responsables Ward:

District de Monthey: District de St-Maurice: Districts de Martigny et Entremont: Districts de Sion et Conthey : Districts d 'Hérens et Sierre :

Oscar Lagger

M. Bernard Oberholzer, 1868 Collom bey M. Guy Revaz, 1904 Vernayaz M . Léon Jordan, 1891 Vérossaz M. Claude Lamon, 3941 Flanthey M. Paul Bagnoud, 3960 Sierre

+ 1ère

1.

2. ~

/ /\ /\ 1 i i

~ X X

~ ~ ~

Page 24: L'Ecole valaisanne, février 1974

~ . 1ère

"" arrive avant ... ~

cIo

nouk

... a une balle de même grandeur que ... ~

1· commence par une voyell

Place les mots alouette fc1erle biche

fémini

hibou arrosoir oreille

nom

avion regarder boîte

Pour la récréation, les élèves choisissent leur goûter . 2. La flèche signif iè Il choisi t Il

a) Que choisi t Paul ? ............................... .

b) Qui choisit la banane ? ......................... .

2éme

Page 25: L'Ecole valaisanne, février 1974

'3 .

• • • • • •

• • • • fi

2ème 2èrrie

7. Compare les nombres deux à deux .

Trace celui qui est le plus grand . .

Base trois , [12 +6 1 16 + 15 1 1 -t X 3 6 1 1+ X 36 1

• • • I[JI~ 18~ [ 3 5-8 1

1

35 + 8 1 138 +12 1 138 +22 1

116 +34 1 164 - 91 169 - 4 1 [1 +54 1 .4. Ecris le nombre qui vient juste avant.

....... 35 .. . ..... 51

······ 27 ······· 80

I ~ · Souligne le plus petit nombre.

13 31 67 2.4 26 21 18

Souligne le nombre qui vaut 3 dizaines et 12 unités.

31 2 32 42 30

8. Accroche les étiquettes aux dessins .

16 X al

15 x el

.11111111 ~II~IIIIIIIIIIIII

11111 111 11111

Page 26: L'Ecole valaisanne, février 1974

9 •

,10.

,.

, l

I l 1

Dans une télécabine, il y a 5 personnes et 6 skis. Combien y a-t-il de personnes qui n'ont pas de skis?

Olga a compté les livres ae la bibliothèque de son frère. Il y a 13 petits et 17 grands. bIle-même en a 12 petits et Il grands. Dites combien ils ont de livres les deux ensemble. Combien ont-ils de petits livres ? Combien ont-ils de grands livres ?

2ème

"LI. Jean-Luc a 24 petites autos. Il veut les mettre en lignes par 4. Combien y aura-t-il de lignes ?

Dessine un schéma~ Ecris l'équation~

Il Y aura ................. lignes.

---

6.

1ère

9>3+ -8- ==5

7< 4+ 2-'+ ==5

2< 5- 5 +2

8 9- '7 2 + 5> 3+ 4 1 +

Page 27: L'Ecole valaisanne, février 1974

--------- ---- -- -

1ère

7.

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8.

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- --_ ... -- - - ---

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~ vie COQPOQATIVe

RAPPORT DE LA (suite)

NOS RELATIONS AVEC L'ECOLE NORMALE

En 1966 déjà, les responsa bles de l'Ecole normale des instituteurs «substituaient à la directivité unilatérale un esprit de dialogue et de coopération», D'abord limitée aux problèmes de l'internat, cette expérience s'étendit graduellement à toute la vie de l'école,

Invités à participer à un forum de profes­seurs et d'élèves responsables, nous avons été favorablement impressionnés par l'ou­verture d'esprit des dirigeants, Le sens des responsabilités des étudiants et Je désir de mener à bien leurs études, dans un climat de participation active, sont remarquables, Souhaitons que tous les futurs enseignants en fassent leur profit!

D'autre part, notre association a été amenée à prendre position sur une revendication qu'un groupe de normaliens a présentée dans son journal, sous le titre: «Plaidoyer pour une formation complète »,

Nous sommes heureux que cette requête portant sur la possibilité d'accomplir les 5 années d'études à l'Ecole normale ait été prise en considération par le DIP et qu'ainsi les élèves désireux de poursuivre leur forma­tion soient en mesure de le faire durant l'année 1973-74 déjà.

NOS RELATIONS AVEC LA SPR

Nos relations avec la SPR sont caractéri­sées par une étroite collaboration:

Les délégués de notre association à la So­ciété pédagogique romande sont les suivants:

SPVal 1972/73

Comité central,'

Mlle Joséphine Briguet, 3960 Sierre M, Louis Vaudan, 1934 Le Châble M. Marius Bagnoud, 1903 Collonges

Correspondant cl l'Educateur,'

M, Vincent Dussex, 1950 Sion

Commission CI RCE Il " M, Marius Bagnoud, 1903 Collonges

Commission d'éducation permanente,' M, André Décaillet, 1922 Les Marécottes M , J,-P, Rausis, 1920 Martigny

COn/mission des statuts,' M, Pierre Fellay, 1950 Sion

Commission des moyens d'enseignement pri­maires: M, Pierre Fellay, 1950 Sion

Commission d'étude pour une fédération ro­mande des enseignants,' M. Marc Lamon, 3960 Sierre

Commission d'écriture,' M, J,-Gérard Morisod, 1904 Vernayaz

Commission pOlir le choix de lectures: MlIe Christiane AntilIe, 3960 Sierre

Commission d'examen des moyens d'ensei­gnemen( pour l'étude de la langue française,' M, Félix Carrupt, 1915 Cham os on

Guilde SPR,' Mlle Carmen Mabillard, 3965 Chippis

L'assemblée des délégués de la SPR s'est réunie à trois reprises durant l'exercice écoulé, A Lausanne, le 25 novembre 1972 et le 3 mars 1973 ; à Sion, en assemblée ordinaire, le 26 mai 1973.

43

Page 28: L'Ecole valaisanne, février 1974

Cette dernière réunion fut présidée par notre collègue Pierre Fellay et honorée de la présence de M . Anselme Pannatier. L'ou­verture de la séance fut agrémentée par les productions du chœur mixte du Valais ro­mand. Le Conseil d'Etat offrit un excellent apéritif aux délégués, tandis que la Muni­cipalité de Sion, représentée par Me Gaist , président de la commission scolaire, fit preuve de générosité au cours du repas en commun.

CIReE Il

Au cours de l'élaboration du plan d'études pour les 4 premières années d'enseignement, CIReE l n'a pas eu à se préoccuper des structures. II n'en sera pas de même à CIRCE Il.

«A ce niveau, dit un rapport SPR, les situations cantonales diffèrent à un point tel qu'il n'est pas possible d'envisager, à court terme, des structures semblables d'où une difficulté certaine de définir les programmes >}.

Notre position à ce sujet a été très claire: La SPVal est d'avis que CIRCE II doit

travailler dans la même ligne que CIReE I. Elle rejette toute idée de coupure entre les degrés 5 et 6. Les branches coordonnées pou r les 4 premières années primaires doivent l'être également aux degrés 5 et 6. La coordi-

. nation du degré 5 dans le prolongement de celle effectuée pour les degrés infé'rieurs ,~ et la cooordination du degré 6 tournée vers le secondaire est à bannir.

La SPVal opte pour l'articulation 6 + 3, articulation adoptée par le DIP lors de la mise en place du CO.

Vu l'impossibilité d'hannoniser les struc­tures cantonales dans l'immédiat, CIRCE II sera contrainte de concevoir des programmes

44

qui puissent être appliqués même dans des organisations scolaires différentes. De ce fai t, les délégués à CIRCE II auront à assumer une tâche à la fois délicate et compliquée:

Notre délégation:

CIReE Il: M, Marius Bagnoud, 1903 Collonges

Sous-commissions: Français: M. René Zufferey, 3961 Mayoux

Mathématiques: M. Jean-Paul Savioz, 1966 Ayent

Géographie: M. Gérard Vermot, 1950 Sion ,

route de Savièse 4

Histoire: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon

Sciences: M . Victor Joris, 1950 Sion, Rawyl47

Dessin: M. Jean-Marie Monnay, 1890 St-Maurice,

Condémines

Travaux manuels: Mlle Julianne Bérard, 1917 Ardon

Tra vaux cl l'aiguille: Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais

Edllcation musicale: M. Guy Revaz, 1904 Vernayaz

Education physique: M . Paul Curdy, 1950 Sion, Gravelone 12

Ecriture: Mlle Gertrude Ca rru pt, 1915 Chamoson M. René Délèze, 3960 Sierre

Congrès SPR 1974

Le prochain congrès de la Société pédago­gique romande aura lieu, à Genève, en au­tomne 1974. Réunis en assemblée extraor­dinaire, le 25 novem bre 1972, à Lausanne, les délégués de la SPR ont retenu pour ce congrès le thème suivant:

« Où va l'école? >)

La Société pédagogique fribourgeoise n'ayant pu accepter la rédaction du rapport du congrès, la SPVal décida d'en assumer la charge.

M . Jean-Pierre Rausis, rédacteur de « L'E­cole valaisanne >} , en collaboration avec 6 délégués désignés par les sections cantonales, en assure la rédaction. Quatre coIlègues valai­sans complètent cette équipe de travail pré­sidée par M. Rausis. M lle Gertrude Carrupt, 1915 Chamoson M lle Nicole Jentzen , 1897 Le Bouveret M. Félix Bourgeois, 1920 Martigny M. Pierre-André Carron, 1935 Verbier

Commission pour le choix des lectures

Cette commission fait un travail remarqua­ble au sein de la SPR. Les analyses des livres destinés aux enfants et aux bibliothèques populaires sont régulièrement présentées dans l'Educateur et permettent aux enseignants par un choix judicieux, de créer ou de complé­ter les bibliothèques scolaires. La SPVal a su bventionné cette commission dont les ser­vices sont appréciables.

Commission d'examen de la méthode d'écriture

En date du 23 avril 1973, la commission précitée faisait tenir à la SPVal, pour exa­men, le projet de méthodologie concernant l'enseignement de l'écriture. Le bureau de la

SPVal, nos deux représentants à CIRCE 1 et la commission pédagogique ont examiné le dossier présenté et transmis leurs remarques à M. Jean-Gérard Morisod, délégué à la commission d'examen.

Mathématique 3e année

La SPVal a pris connaissance des deux premiers chapitres - «Ensembles et Rela­tions» « Numération >} - de la mathématique 3e année.

Deux coIlègues de 3e, pratiquant Ja mathé­matique moderne, ont établi un rapport que nous avons fait parvenir à la SPR.

GROS

La publication du rapport du GROS (grou­pe romand pour les objectifs et les structures) a suscité un très vif intérêt au sein de la SPR. Toutefois, ce document n'a pas obtenu l'agrément de la Conférence des chefs des Ilfi>- des cantons romands. « Le pluralisme des cantons de la Suisse romande, comme le soulignait le secrétaire de la Conférence, M. Mottaz, les a empêchés d'adopter un texte commun affirmant les principes idéo­logiques de la politique scolaire, à moins de l'amputer de ce qui pourrait exprimer leurs différences essentielles >).

IRDP - GRETI

Le Bureau de la SPVal et nos représentants au C.c. de la SPR ont participé à une séance d'information qui eut lieu, le 21 mars 1973, à Neuchâtel. Cette rencontre nous a permis de faire plus ample connaissance avec l'insti­tut romand de recherches et de documentation pédagogique.

45

Page 29: L'Ecole valaisanne, février 1974

A la demande de cet institut, la SPVal a désigné des conseillers pédagogiques dont voici la liste:

1. Education préscolaire: Mlle Evelyne Heymoz, rue de Venise,

1870 Monthey

2. Langue maternelle: Mme Michèle Burdevet, rue de la Fusion,

1920 Martigny

3. Ecriture: M. Jean-Gérard Morisod, 1904 Vernayaz

4. Langue-deux: M. Jean-Marie Monnay, rue des Cases,

1890 St-Maurice

5. Mathématique: M. Fernand Moulin, square Poste,

1920 Martigny

6. Environnement: M. Gérard Vermot, route de Savièse 4,

1950 Sion

7. Activités créatrices: Mme Janine BorJoz, 3941 Noës

8. Education musicale: M. Bernard Oberholzer, 1888 Collombey­

Muraz

9. Travaux à l'aiguille: Mme Irène Darbellay, 1931 Liddes

10. Education physique: M. René Copt, place des Ecoles,

1920 Martigny

46

Le projet d'une université pédagogique ro­mande, proposé par M. Jean Cardinet, pré­sident du GRETI, nous paraît être une des solutions à retenir pour assurer la formation continue des enseignants.

L'idée de M. Cardinet est de permettre aux maîtres de l'enseignement primaire de complé­ter périodiquement leur formation par des cours d'été. « Les formations seraient organi­sées en unités capitalisables, les enseignants pourraient poursuivre leurs études à un ry­thme compatible avec leurs obligations pro­fessionnelles. »

REVENDICATIONS MATERIELLES

Durant l'exercice 1971j1972, la FMEF a déployé une activité suivie pour l'obtention d'une juste rémunération du P.E.

Par décret du 7.2.1973, nos traitements ont été alignés sur la moyenne suisse. Cette pre­mière réalisation acquise, la SPVal a fait con­naître à la FMEF son point de vue quant aux modalités futures de la mise en appli­cation de cet alignement et demande que la ca1cualtion s'y rapportant soit opérée tous les deux ans.

Le Conseil d'Etat a modifié le règlement des fonctionnaires concernant l'indemnité à verser en cas de grossesse et d'accouchement.

Le traitement est servi quatre semaines avant et 4 semaines après l'accouchement. Ce décret est entré en vigueur le 1.1.1972.

Le Conseil d'Etat, par décision du 23 mai 1973, a également apporté une amélioration au traitement servi aux élèves de la dernière année d'école normale titulaires d'une classe.

Pour une activité de 42 semaines, le traite­ment d'un normalien enseignant dans une classe primaire s'élève à Fr: 17 640.- et, pour un enseignant de classe de promotion, à Fr. 20 580.-.

Page 30: L'Ecole valaisanne, février 1974

Les honoraires journaliers pour remplace­ments sont respectivement de Fr. 60.- et Fr. 70.-.

La position du Conseil d'Etat concernant le service militaire des jeunes instituteurs est la suivante:

«Les nouveaux maîtres titulaires d'un poste, mais empêchés d'entrer en fonction, au début de l'année scolaire pour cause de ma­ladie ou de service militaire reçoivent un traitement correspondant à la durée de leur activité. Dans ce cas, le traitement corres­pondant à la scolarité de sa classe est divisé par le nombre total des semaines d'enseigne­ment et multiplié par le nom bre de semaines effectives de travail ».

Dans une requête adressée à M. Grichting, chef de l'office du personnel de l'Etat, la FMEF demande que le Conseil d'Etat revoie sa décision du f9.8.1965 et l'adapte à la proposition suivante:

- Pour un temps de service militaire de Il semaines (par exemple)

52 semaines - Il semaines maines

41 se-

- 41/52 du traitement annuel (au lieu de 31/42, situation actuelle)

Service d'avancement

Les officiers appelés à faire du service d'avancement sont rétribués de la manière suivante:

1/2 du traitement versé par l'Etat

48

- Ce demi-traitement est complété par les prestations de la caisse de compensation jusqu'à concurrence du traitement intégral.

Assurance maladie généralisée pour le person­nel de l'Etat

Donnant suite au vœu exprimé par le comité directeur de la FMEF, la SPVal désignait le 20 août 1972, M . Michel Zuber, membre du comité cantonal, en qualité de délégué à la . commission de la caisse maladie présidée par M. Gay-Balmaz, chef de service à l'Etat du Valais.

Cette commission ne s'est pas encore réunie car il était indispensable de connaître d'abord les dispositions prises sur le plan fédéral.

Constatant que l'assurance maladie obli­gatoire avec une participation de l'employeur revêt une très grande importance au moment où les frais médicaux, pharmaceutiques et hospitaliers grèvent lourdement les budgets familiaux, la SPYal souhaite que la réalisation de ce postulat aboutisse le plus vite possible.

Les propositions relatives à la reVlSlon du mode de paiement de la prime de fidélité présentées par la SPVal à l'assemblée de la FMEF, aux Crosets, en 1971, et formulées à nouveau à l'assemblée de Loèche-les-Bains, en 1972, n'ont pas encore fait l'objet de l'étude souhaitée.

La solution envisagée permettrait une aug­mentation constante du traiterilent : 1 à 10 ans d'enseignement: prime d'âge Il à 20 ans d'enseignement: prime de fidélité

Caisse de retraite

Le 26.6.1973, le Grand Conseil a approuvé à l'unanimité les nouveaux statuts de la caisse de retraite et de prévoyance du personnel en­seignant :

1. La commIssIon de gestion de la CR a établi un avant-projet de révision générale des statuts qui fut discuté, tour à tour, dans les assem blées de district et dans les réunions de délégués qui proposèrent un certain nombre de modifications.

Le Conseil d'Etat n'admit pas toutes les modifications proposées, particulièrement celle demandant la mise à la retraite à 60 ans. Par contre, la dynamisation des rentes fut acceptée.

2. La commiSSIOn de gestion a décidé un placement des fonds de la caisse de re­traite pour l'acquisition de terrains et la construction d'immeubles en ville de Sion. En outre, l'octroi de crédits de construction à l'intention des membres de la caisse a été possible dès 1972. Ces prêts sont inté­ressants pour le P.E. vu que l'octroi de crédits de construction est de plus en plus soumis à des restrictions sévères.

CONCLUSION

Durant cette année, le comité de la SPVal s'est occupé activement des nombreuses tâ­ches qui furent les siennes. Nous ne préten­dons pas avoir réussi à atteindre pleinement tous nos objectifs, mais, dans la mesure de nos moyens, nous avons œuvré pour le bien général des enseignants.

Nos relations avec les autorités ont été bonnes. Nous remercions chaleureusement le chef du DIP, M. Antoine Zufferey, ainsi que les autres membres du Conseil d'Etat. Au chef du service de l'enseignement primaire et ménager, M. Anselme Pannatier, avec qui nous collaborons dans d'exceIIentes condi­tions, nous adressons nos sentiments de vive reconnaissance. Nos remerciements vont égale­ment aux inspectrices et inspecteurs, aux di­rigeants de la FMEF, à la commission de gestion de la caisse de retraite, au directeur de l'ODIS et à tous les collaborateurs du DIP. Aux enseignants, membres des comités ou délégués dans des commissions, nous di­sons notre gratitude pour leur travail.

Sierre, le 15 septembre 1973.

La présidente: Le secrétaire:

Joséphine Briguet Arthur Borloz

49

Page 31: L'Ecole valaisanne, février 1974

Rapport d'activité de la commission pédagogique

1972-73

Membres de la commission:

District de Monthey St-Maurice Martigny Entremont Conthey Sion Hérens Sierre

M . Gilbert Rossier Mme Léonie Barman Mme Emma Bruchez, vice-prés M. Philippe Rausis M. Marco Bérard, président M. Maurice Métral Mme Delphine Blanc Mme Marion Salamin

Représentante du comité cantonal:

Mlle Gertrude Carrupt

Secrétariat:

M. Arthur Borloz

Durant l'année scolaire 1972-1973, la CP s'est réunie quatre fois. Au cours de ces dif­férentes séances, les problèmes discutés furent nombreux et nous nous plaisons d'en don­ner ci-après un bref aperçu .

1. Les tâches à domicile

Le questionnaire préparé à l'intention de tous les maîtres et remis à chacun par l'in­termédiaire des comités de district avait pour but principal de relancer l'activité des dits comités puisqu'ils avaient les responsabilités suivantes: a) distribution des questionnaires; b) dépouillement de ceux-ci;

50

c) synthèse au niveau du district; d) discussion à l'assemblée annuelle; e) transmission d'un rapport détaillé à la CP.

Si ce travail paraissait quelque peu fasti­dieux, nous avons eu la satisfaction de rece­voir de chaque section le rapport demandé. Nous ne voulons pas donner ici le rapport détaillé des conclusions de cette enquête puis­qu'il a paru dans le No 3j1973-74 de notre revue pédagogique, mais nous sommes heu­reux de pouvoir constater que près du 35 % du PE a répondu au questionnaire.

En résumé, nous pouvons dire que l'es­sentiel du travail doit être fait en classe et que les tâches à domicile trouvent leur vraie signification si elles sont considérées comme travail de contrôle des acquisitions, comme répétition de la matière vue en classe ou com­me travail de recherche.

2. Projet de règlement d'application concer­nant l'introduction du CO

Ce projet de règlement fut longuement dis­cuté en saénce du 16.11.1972. La CP est d'avis qu'un dossier scolaire incorporant les différents moyens d'évaluation doit être éta­bli pendant la 5e et la 6e année primaire.

Vu l'importance de ce dossier pour accé­der à l'une ou l'autre division du CO, la CP demande que les maîtres titulaires des classes

précitées soient formés ou, en tout cas, orien­tés sur certains points, à savoir: - cotation et appréciation des travaux - observation de l'élève (aptitudes, carac-

tère ... ).

L'établissement d'un tel dossier place les maîtres en face de lourdes responsabilités.

Les critères déterminants pour l'entrée au CO dans l'une ou l'autre division devraient être, selon le point de vue de la CP : 1. les aptitudes constatées 2. le préavis du maître (dossier) 3. le désir des élèves 4. l'avis des parents informés.

D'autres remarques ont été également faites sur ce projet de règlement :

rôle insuffisant attribué aux orienteurs, organisation obligatoire de cours d'appui , transfert de l'une à l'autre division ...

3. A vant-projet d' horaire pOlir le cycle d 'orientation

Dans le cadre de la réorganisation scolaire qu'impose l'introduction du CO, la CP était invitée à se prononcer sur les programmes et l'horaire des divisions A et B. Nous ne re­tenons ici que la principale proposition émise par la CP concernant la première année des d ivisions A et B. 1. les mêmes man uels, 2. la même dotation en heures, 3. un programme adapté à chacune des deux

divisions.

4. Dossier scolaire

La CP s'est également penchée sur l'étude du dossier scolaire. Un rapport détaillé a été remis au DIP par les soins du comité cantonal de la SPVal.

5. Examen dli projet de méthodologie pOlir l'enseignement de l'écriture

Chargée d'établir un rapport sur le projet de méthodologie pour l'enseignement de l'écri­ture, la CP s'est penchée avec attention sur ce dossier. Les décisions en matière de l'en­seignement de l'écriture sur le plan romand n'étant plus à remettre en question, la CP s'est attachée plus spécialement à répondre aux questions encore en suspens:

- Principes de base ; - Aspect de la méthode: interdisciplinarité

de la lecture et de l'écriture; - Contenu / forme de publication; - Format.

La CP a reconnu la valeur d'un tel ouvrage appelé à rendre les meilleurs services au PE romand.

6. A utres sujets

D'autres sujets ont été également abordés au cours de ces séances:

- journal « L'Educateur » ;

- émissions radioscolaires; - nomination du PE : équivalence des diplô-

mes; - commission des structures des EN ; - maintien de la 5e année dans nos EN.

En conclusion, la CP remercie le comité cantonal de l'appui et de l'aide apportés par tous ses membres.

Ardon, le 15 septembre 1973.

Le président: Le secrétaire: Marco Bérard Arthur Borloz

51

Page 32: L'Ecole valaisanne, février 1974

1

Il 1

1

Rapport d'activité de la commISSIon des intérêts matériels 1972-73

Membres de la commission:

District de St-Maurice Monthey Martigny Entremont Conthey Sion Hérens Sierre

M-. Marius Bagnoud, prés. Mme Marguerite Gard M. Maurice Rouiller Mme Thérèse Bruchez, vice-pr. Mme Stéphanie Coudray Mme Hélène Salamin M. Pierre Mau ris M. René Zufferey

Représentant du comité cantonal:

M. Michel Zuber

Secrétariat:

M. Arthur Borloz

La commission des intérêts matériels de la SPVal a tenu, durant la période 1972/1973-, deux séances de groupe, les 12.10.1972 et 17.9.1973.

A la première réunion, deux sous-commis­sions ont été constituées dans le but d'étu­dier simultanément les postulats suivants.:

1. L'article 25 de la loi fiscale concernant la déduction des frais nécessaires à l'ac­quisition du revenu, plus spécialement le cas des maîtresses obligées d'engager du personnel de ménage pour être à même d'exercer leur profession. Question à débattre:

52

« Du fait de la pénurie d'enseignants, les dites maîtresses sont sollicitées par les communes, les inspecteurs et les autorités scolaires pour une reprise d'activité. -Ces personnes ne pourraient-elles pas por­ter en déduction sur leur déclaration de salaire les sommes versées au personel de ménage? »

2. La stabilisation de l'écart entre les traite­ments des secteurs primaire et secondaire du 1er degré.

Des difficultés techniques n'ont pas permis aux sous-commissions de cerner les problèmes avec succès. Aussi, nous n'avons aucun résul ­tat satisfaisant à proposer pour une améliora­tion ou une modification de l'une ou de l'autre des quest.ions étudiées.

A la dernière réunion, les membres ont appris avec satisfaction :

1. que le postulat déposé à la FMEF, en 1969, concernant l'amélioration de la si­tuation matérielle de l'institutrice qui in­terrompt l'enseignement pour une mater­nité, a abouti.

2. Qu'après des démarches conjuguées du bureau de la SPVal et de la commission des intérêts matériels, le traitement servi aux élèves instituteurs et institutrices de 4e année a été amélioré 'selon les vœuX de la dernière assemblée des délégués de la SPVal.

Si l'activité de groupe de la commISSIOn a été réduite pendant cette période, l'activité personnelle des membres a été assez impor­tante. De nombreux problèmes ont ainsi été traités et, le plus souvent, résolus à l'entière satisfaction des enseignants.

Si des solutions satisfaisantes aux problèmes spécifique à notre profession n'ont pu être trouvées, ce n'est pas faute d'intérêt et de bonne volonté, mais par un manque de temps et faute de connaissances techniques.

Le président se fait un plaisir de remercier les membres du comité de la SPVal de leur collaboration. II remercie également les mem­bres de la commission des intérêts matériels de Jeur travail.

Collonges, le 15 septembre 1973.

Le président: Le secrétaire: Marius Bagnolld A rthllr Borlol

C aisse de prévoyance (suite à « Point de vue »)

GENERALITES:

CAISSES DE REPARTITION:

D'une manière générale. une Caisse de pension ou de prévoyance garantit:

a) une rente de retraite de 60 % d'un salaire dès l'âge de 65 ans;

b) une pension d'invalidité variable selon les Caisses ;

c) le versement " d'un capital au décès survenant avant l'âge de 65 ans. Quelquefois, il est prévu le versement d'un certain capital au décès survenant après l'âge de 65 ans;

d) des pensions et des rentes aux proches de l'assuré quand celui-ci a des obligations morales ou légales d'assurance.

Le système de répartition distribue annuellement aux pen­sionnés les primes que "les employeurs et les employés ont prélevées sur les salaires à cette fin.

II n'y a pas d'excédent de recettes, pas de capital.

Est-il utile de souligner que les cotisations annuelles va­rient selon les charges qu'elles doivent couvrir.

Elles ne devraient pourtant pas varier dans de sensibles proportions si le rapport entre les entrées et les sorties d'assurés

53

Page 33: L'Ecole valaisanne, février 1974

54

reste normal. L'équilibre pourrait cependant être rompu si. par exemple, l'assujettissement à la C .R. devenait facultatif et qu'il faille renter un nombre accru de pensionnés avec un nombre décroissant d'assurés. A ce moment les cotisations des assurés pourraient devenir difficilement supportables.

Nous ne voyons pas des mouvements démographiques entraînant de brutales fermetures de classes pointer à l'ho­rizon.

Supposons, pour notre C.R .. un tel système appliqué pour l'année 1972.

Les salaires à prendre en compte sont ceux soumis à coti­sation au profit de notre Caisse.

- Les cotisations des assurés pour l'année 1972 s'élevaient à Fr. 3293466.- ou le 7,5 % d'un salaire.

Les salaires utiles à notre C.R.: (3293466 : 7.5) X 100 = Fr. 42934660.-.

- Les pensions versées pour la même période s'élevaient à Fr. 2837 622.- permettant d'établir le % de la coti­sation (employé-employeur) (2837622.- : 42934660.-) X 100 = 6.50 % environ;

- L'employeur et l'employé auraient dû verser ensel'nble 6.50 % d'un salaire. NOliS avons prélevé ensemble 16 % c'est-à-dire un excédent de 9,5 % versés à capital desquels il conviendrait de soustraire les frais administratifs.

D'une autre manière, le 6,5 % de cotisation nécessaire à la couverture des pensions établit de façon précise le coefficient réel de charge pour la C.R. c'est-à-dire que pour 100 assurés cotisant nous devons pensionner 15,3 retraités (compte tenu des pensions enfants mineurs ou pensions aux survivants).

CAISSE DE CAPITALISATION:

Le déséquilibre entre cotisations et pensions pourrait se matérialiser comme suit: (anciens statuts) 100 assurés cotisant 16 % 1600 points

16 pensionnés à 60 % 960 points Excédent des cotisations 640 points se traduisant "" en chiffres significatifs pour l'année 1972 à Fr. 4 144344.-.

_ Attrayant par sa simplicité, le système de REPARTITION présente une grave lacune. Il ne garantit pas les droits d'expectative, c'est-à-dire le droit au remboursement des cotisations à l'assuré démissionnaire.

L'A VS, les caisses-maladie appliquent un système mixte. Moyennant certains amendements, notre C.R. pourrait pra­tiquer le système de la REPARTITION.

Le système de capitalisation part du principe que chaque génération d'assurés (théoriquement, on ne considère pas les individus, mais la collectivité) doit pourvoir elle-même à la constitution des fonds nécessaires à son assurance. Pendant qu'il est membre actif, l'assuré paie des primes (cotisations).

55

l"""""""""""""""""""""""".,,""" •• ",. . ....•............ w~ l '1 .

1: 1 1 1 1 l , ~ 1

Page 34: L'Ecole valaisanne, février 1974

APPRECIA TION DES DEUX SYSTEMES:

56

Gérés (Jar la caisse, jOlnt.\· li leurs inléréls, ces l'ersell/ents doivent perll/ellre de rell/plir les ohligarions slaflltuires qllWU! sllrl'ient l'él'énement pré\'ll.

Nos assurés versent en 1972 Les intérêts s'élèvent Au total Les pensions versées Excédent des rentrées En ajoutant la contribution de l'employeur .

Excédent des rentrées sur les pensions.

Fr. 3293466.-Fr. 1847475.-Fr. 5 140 19\.-Fr. 2837622.--Pr. 2303319.-Fr. 3688500.-Fr. 5991819.-

Nous devrions pratiquer un système de capitalisation nor­male qui prévoit que les cotisations et les intérêts doivent couvrir les pensions. En déduisant de ce bonus les frai s administratifs réels. il reste un bénéfice comptable. pour l'année 1972, de Fr. 5608 661 .- ce qui donne à notre système une allure anormale.

Distinguons. préalablement. les catégories d'assurés:

a) Entreprises publiques (employés de la Confédération. des cantons et des communes) caisse puhliqlle ;

b) Entreprises privées (commerce. industrie. artisanat etc.) Caisse privée.

Pour les entreprises publiques. le système de REPARTf­TION peut convenir à condition de prévoir la garantie des droits d'expectative. Dans les STATISTIQUES fédérales. nous lisons: « Dans l'assurance du personnel, ce système ne conl'ient que si les effectifs d'ussurés sunt nOIll hrellx et s/ah/es: en outre, ces effectifs ne doi\'ent pas s'éteindre , sinon les engu­Renzen t.\' cl l'égard de hém!ficiaires de rentes ne sont plllS ('Oll­verts. »

Pour notre CR , il apparaît que nombre et durée remplissent les conditions d'une caisse de répartition.

Il ne nous vient pas à l'idée d'analyser les caisses privées. Relevons cependant que n'importe quelle firme. si solide soit-elle, ne pou rrait résister à un marasme aigu et prolongé. Il est alors indispensable qu'une telle caisse dispose de capitaux importants pour couvrir ses engagements envers les employés en cas de crise ou de cessation d 'activité.

l NFLUENCE DU TAUX D'lNTERET :

Appliquer rigoureusement un plan de capitalisation à une caisse publique relève de l'absurde.

Aujourd'hui nous appliquons un système qui prélève 6 0/0 d'un salaire brut ou 8 % des 3/4 de ce salaire.

Pourquoi. la CR des enseignants ne pourrait-elle pas avoir un système comme les autres employés de l'Etat qui. p~ur une pension de 60 7é (la nôtre 45 %) versent une cotisatIOn égale à la nôtre ?

La cOl1tri hlltiol1 actuellement en vigl! eur est trop éle\'ée.

L'économie sur des cotisations réduites permettrait à ceux qui en ont envie de se créer un capital substantiel dont les deux tableaux qui suivent illustrent la situation .

1. Valeur finale. à 65 ans et à des taux différents. d'un versement UNIQUE de Fr. 1000.- effectué à divers âges

3 0/0 3 ~ 0/0 4 Glr 50/0 20 45 3782.- 4702.- 5 841.- 8985.-

30 35 2814.- 3334.- 3946.- 5516.-

40 25 2094.- 2363.- 2666.- 3386.-

50 15 1558.- 1675.- 1801.- 2079.-

60 5 1159.- 1168.- 1217.- 1276.-

Le capital double après: ans 23 ~ 20 17 ~ 14~

2. Valeur finale. à 65 ans et à différents taux d'intérêt d'un versement ANNUEL de Fr. 400.-

20 45 38201.- 43794.- 50348 .- 67074.-

30 35 24910.- 27603.- 30639.- 37935.--

40 25 15021.- 16125.- 17325.- 20045 .-

50 15 7663 .- 7998 .- 8330.- 9063.-

60 5 2187.- 2220.- 2253 .- 232l.-

57

Page 35: L'Ecole valaisanne, février 1974

BILAN TECHNIQUE:

INDEXATION :

DYNAMISATION:

58

Pourquoi ne pas le dénommer tout simplement BUDGET '? Il est technique parce que les actuaires sont liés par la: CONVENTlON DES ACTUAIRES qui n 'admet d'autres bases de financement que la capitalisation (statistiques fédérales). Pour gonfler la capitalisation, les taux techniques varient entre 2 Y2 à 3 li % alors que les taux réels de placement s'élèvent à 5 Yi % ou plus .

Il est vrai aussi que les actionnaires des caisses à capitalisa­tion (assurances de toutes sortes) outre les engagements pris distribuent des dividendes.

Une caisse publique peut bien établir son BlLAN comme suit: 16 assurés à pensionner à 45 % 720 points ou Fr. 2 837 622.-100 cotisants à 15 % (6 et 9) 1500 points ou Fr. 6981 966.­pour l'année 1972.

L'excédent des points cotisants-pensionnés Fr. 4 144344.-.

Sans commentaires.

Par indexation, on désigne l'adaptation des rentes au coût de la vie.

Elle n'est pas nouvelle ainsi que le démontre ce petit tableau. Vous trouverez facilement dans les divers statuts de notre caisse à chaque revision : REV ALORISATlON DES RENTES

1.9.62 1.9.63 1.9.73

Rente minimale Rente minimale Rente minimale

4800.-6000.-

12000.-

En outre, chaque année, le renchérissement a été versé à part. La rédaction nouvelle a remplacé: revalorisation périodi­que par revalorisation automatique.

Quand cette dynamisation a été demandée par le personnel, cela voulait dire que les pensions seraient revalorisées pas seulement sur l'augmentation du coût de la vie mais lors de revalorisation de salaire comme cela a été le cas lorsque l'on a recherché un salaire basé sur la moyenne suisse.

Aujourd'hui dynamisation et indexation se confondent. Rele­vons toutefois que dynamisation prend un autre sens lorsqu 'un assuré devient invalide ou que sa survie après 65 ans dépasse la moyenne suisse de 15 années.

PROPOSITION POUR UNE CAISSE DE RETRAITE MODERNE:

PE NSION­COTISA TlONS :

Cela n'a pourtant pas l'incidence financière qu'on veut bien lui prêter.

Pour des employés de la fonction publique, une seule ca isse de retraite suffit.

Ou pas de caisse de retraite du tout. L'usage démontre que la participation de l'Etat au finan­

cement de nos caisses est toute théorique. En effet, jusqu'à ce jour, les seules cotisations des assurés

ont couvert les pensions aux retraités et invalides. Le fait d'abaisser les rentes à 45 % au lieu de 60 % ne va pas renverser la vapeur.

Nous ne reprochons rien à l'employeur. Il a pris des enga­gements; il est prêt à les honorer.

Le capital qui stagne dans nos caisses est donc propriété de l'Etat car nous avons peine à croire qu'en cas de dissolu­tion d'une caisse cette part soit distribuée aux assurés ce qui d'ailleurs serait anormal.

Alors, simplifions tout le système. L'Etat, notre employeur, reprend toute la fortune des

caisses. 11 salarie ses employés et pensionne ses retraités et invalides.

De la sorte, l'Etat ne dépensera pas un sou de plus et c'en sera fini des· . .tracasseries. entre enseignants et fonction­naires. Nous sommes prêts à prouver, s'il le faut, que cette solution est viable, valable et économique pour tout le monde.

Il y a assez d'économistes et de HEC en Valais pour confirmer la chose.

L'AVS fonctionne selon ce principe et cela ne va pas si mal. Cela prouve qu'une cotisation de 4 ~ % d'un salaire garantit des prestations aussi élevées qu'une autre cotisation de 6 o/r. Un grand pays voisin pratique ce système à satisfaction lyénérale . c'est ce que nous voulions dire. On trouve toujours ~n plan 'technique valable lorsqu'on fait J'effort de se mettre à la place des intéressés (Ecole valaisanne No l, p . 57) .

11 est bien certain que l'on peut se contenter d'une rente à 45 % à condition qu'au moment de la retraite on réduise son train de vie.

Cela admis, il faut alors assortir les cotisations aux pensions c'est-à-dire que celles-ci se montent selon un usage connu à 10% de la rente soit à 4.5 0/0.

P. Fuuchère

59

Page 36: L'Ecole valaisanne, février 1974

INDICE DES

L'indice suisse des prix à la consommation calculé mensuellement par l'OFIAMT, indice qui reproduit l'évolution des prix des prin­cipaux biens et services, s'est inscrit à 148 3 poin ts à fin décembre 1973 (septem bre 1966 = 100 points).

Progression de l'indice - durant le mois de décembre 1973 : - durant l'année civile 1973 :

Callses de la progression en décembre

1,5% Il,9%

- hausse des prix de l'huile de chauffage (16%) (189% durant l'année 1973);

- hausse des prix de l'essence; - majoration de prix dans les groupes:

alimentation (l,2 %), habillement (2 0/0), transports et communications (0,5 %).

Si l'augmentation de prix de l'huile de chauffage et de l'essence n'était pas pris en considération dans le calcul de l'indice, ce­lui-ci aurait progressé de fin décembre 1972 à fin décembre 1973 de 7,4 % au lieu de 11,9%.

Tableau des indices fin novernbre cemhre 1973 Fin

Al imen ta tion Boissons et tabacs Habillement Loyer Chauffage et éclairage Aménagement et entretien du logement Transports et communications Santé et soins personnels Instruction et divertisseents

60

nov. 132.6 134.9 136.3 170.5 226.8

122.2 138.1 147.4 132.2

fin dé-Fin

déc. 134.2 134.9 139.1 170.5 248.8

122.2 138.8 147.4 132.2

PRIX

Renchérissement provisionnel 1974

Le salaire des employés et ouvrier de la fonction publique et cantonale est stabilisé à 125.84 points.

Durant l'année 1973, une allocation men­suel1e de renchérissement de 3 % était ajou­tée au salaire de base et aux allocations so­ciales.

L'indice de septembre 1973, servant de base au calcul du taux de l'allocation à servir dès le 1.1.1974, s'est élevé à 140,2 points.

Cela donne:

Ind ice de septem bre :

Indice de stabilisation:

Différence en po in ts :

Différence en % (arrondi) :

140.2

125.84

14.36

11%

L'allocation de renchérissement servi men­suellement dès le 1.1 .1974 sera donc de Il % au total et de 8 % supérieur au renchérisse­ment provisionnel mensuel servi en 1973.

VD

l········ .. ~··· . .......... l ~ ..... ~

COMMUNIQUES OFFICIELS DU DIP

Communiqué à l'intention des instituteurs

Des cOllrs militaires se dérollleront allx dates siuvantes:

Régiment inf. mont . 6 du 22.4 ail 11.5.1974

. Bataillon fus. 1 : du 29.4 ail 18.5.1974

Bataillon fus. 201-202-203-204: du /3.5 au 25.5.1974

TOlls les instituteurs incorporés à l'un de ces corps de troupes

et qui devront effectuer un cours militaire sont priés de s'an­

noncer immédiatement auprès des commissions scolaires et

des directions d 'écojes au moyen de la formllle figurant au verso afin qlle la question de lellr remplacement puisse être

examinée dans les meillellrs délais.

Les indications officielles concernant ces cours militaires

sont publiées dans tOlltes les communes.

DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE:

Le Chef du Service de l'enseignement primaire et ménager:

A. Pannatier

61

Page 37: L'Ecole valaisanne, février 1974

Questionnaire (concernant cours militaires au printemps /974)

M. (nom) (prénom)

instituteur à ......... .. ... .. .... ..... ..... .... .......... .... ........ .... ... ....... .... ......... ..... .. ..... .. ................. .. ......... ........ .. ......... .. .......... .. .. ...... .. ... .... ........ ....... .. ................................... .... .. (localité)

incorporation et grade

sera mobilisé du ............. ...... .. ....... .. .. ... .. .. ................. ,. ............... .. ....... ........ .. ... ... ... .. au (donner les dates exactes)

Indiquer de quel service il s'agit (école de recrues. de sous-officiers. d'officiers, cours de répé­

tition , etc .).

Composition de la classe: (années de programme)

Remarques:

............. .. .... .......... .... .......... ...... .. . .. ................ ................... Nombre d'élèves:

Lieu et date: ...... .......................................... .. ............... .......... ............ ......... Signature:

Questionnaire à retourner dûment rempli, le plus rapidement possible à la commission scolaire ou

à la direction d'écoles.

62

1

~

AVIS CONCERNANT LES CANDIDATS A U BREVET PE DAGOGIQUE

VACANCES ET CONGES POUR L 'ANNEE 1974-75

Tous les candidats au brevet pédagogique et en particulier les institutrices et les instituteurs qui auront accompli, à la fin de la présente année scolaire cinq années d'enseignement en Valais, sont priés de s'annoncer par écrit en vue de l'obtention de ce brevet au plus tard jusqu'au 15 mars 1974 au Service cantonal d e l'enseignement primaire et ménager, Planta 3, /950 Sion.

Le brevet définitif d'enseignement est délivré sur préavis de l'inspecteur, aux candidats dont l'activité pédagogique a été jugée satisfaisante.

Les candidats devront en outre présenter au Service désigné ci-dessus, pour le 3/ août /974 (Ill plus tard, les attestations rela­tives aux cinq prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

Département de l'instruction publique Service

de l'enseignement primaire et ménager A. Pannatier

Le Département de l'instruction publique: vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire

décide : 1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire

1974-1975 sont fixés comme suit:

Début des congés

1.1. Toussaint: mercredi 30 octobre 1974 à midi

1.2. Noël: Samedi 21 décembre 1974 à midi

1.3. Carnaval: samedi 8 février 1975 à midi

1.4. Pâques: mercredi 26 mars 1975 à midi

Reprise des cours

lundi 4 novembre 1974 le matin

lundi 6 janvier 1975 le matin

jeudi 13 février 1975 le matin

mardi 8 avril 1975 le matin

63

""""""""""""""""".""""""""","",.,.'W... -........ y ••• ~. 1 1 1 1 1

Page 38: L'Ecole valaisanne, février 1974

XYe COURS DE FORMATION DES MAITRES D'EDUCA TION PHYSIQUE 1974-1977

Direction,'

Durée des cours,'

64

1.5. Pentecôte,'

lundi 19 mai 1975 : congé officiel.

1.6. Autres congés,'

En plus des jours de congé et des vacanc"'es mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours de congé supplémentaires que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les be­soins de l'économie, les contingences locales ou régio­nales ou encore pour établir un « pont » entre deux fêtes . Le jour de congé qui suit ordinairement la pro­menade scolaire ne peut être accordé en supplément.

2. Les examens de promotion pour les écoles primaires ont lieu aux dates suivantes: mardi 3 juin ] 975 matin mercredi 4 juin 1975 matin

Sion, le 15 novembre 1973.

Le Chef du Département de l'instruction publique

A . Zufferey

Sous les auspices du Département de l'instruction publique et des cultes du canton de Vaud, l'Université de Lausanne organise la XVe session des cours de formation des maîtres d'éducation physique.

Ces cours ont pour but de préparer théoriquement et pra­tiquement les candidats aux examens pour l'obtention du diplôme fédéral No 1 de lllaltre d'éducation physique.

L'organisation des cours universitaires est la suivante:

M. Jean-Claude Gilliéron, maître des sports de l'Université.

Secrétariat,' Service des sports de l'Université et de l'EPF Lausanne, II, route Cantonale, 1025 St-Sulpice, tél. (021) 250636, le matin.

Six semestres. Les cours sont organisés le mercredi après­midi, et une autre demi-journée (un matin ou un autre après­midi soit 8 h. par semaine), durant certains week-ends et pendant les vacances scolaires.

Conditions d'inscription,'

Finances de cours et d'examens:

Ou verture des cours,'

Inscriptions:

Programme d'enseignement,'

EXAMENS D'ADMISSION

Les conditions requises pour la participation aux cours universitaires sont celles exigées par le Règlement fédéral d'exa­men du 1 er janvier 1974 pour les candidats au diplôme No 1 de maître d'éducation physique, soit: être porteur d'un brevet cantonal d'enseignement primaire ou secondaire, ou d'un cer­tificat de maturité reconnu (maturité · fédérale, baccalauréat classique ou scientifique, maturité commerciale). Dernier délai pour produire un de ces titres: 4 septembre 1974.

L'admission aux cours est conditionnée à la réussite d'un examen préalable d'aptitudes physiques dont les exigences figurent à la page suivante.

Les participants acquitteront annuellement une finance de cours de Fr. 250.-.

Un émolument de Fr. 250.- sera perçu avant les examens.

Les cours de la XVe session débuteront le mercredi II septembre 1974 à 14 h. , au Centre Sportif Universitaire -Dorigny - 1025 St-Sulpice.

Les inscriptions doivent être adressées jusqu'au 1er mars 1974, au Service des Sports de l'Université et de l'EPFL, DFMEP, II , route Cantonale, 1025 St-Sulpice, sur la formule officielle à demander à P. CURpy, Gravelone 12, 1950 Sion.

Branches théoriques,' anatomie, physiologie, biologie et hygiène sportives, histoire de la gymnastique, méthodologie, psycho-pédagogie, théorie de l'éducation physique, construction et aménagement d'installations de sport.

Branches pratiques,' éducation du mouvement et de la tenue, gymnastique de maintien , athlétisme, gymnastique aux agrès, jeux, natation, entraînement de la condition phy­sique, ski, patinage, courses d'orientation , leçons, stages, plein air, instruction alpine et cours à option.

Les examens d'admission auront lieu, en 1974, aux dates suivantes: Patinage et ski: Gymnastique aux agrès et jeux: Athlétisme: Natation: Examens complémentaires:

samedi 6 avril à Villars-Bretaye

mercredi 15 mai à Lausanne mercredi 29 mai à Lausanne mercredi 19 juin à Lausanne mercredi 3 juillet

65

Page 39: L'Ecole valaisanne, février 1974

Branches

1. Athlétisme

2. Gymnastique aux agrès

3. Natation

4. Jeux

5. Ski

6. Patinage

66

EXIGENCES FEDERALES DES EXAMENS

D 'ADMISSION

Messieurs

Course de vitesse 100 m Saut en hauteur Lancer du javelot 800 g Course de 1000 m

Gymnastique au sol Saut de cheval Barre fixe Barres parallèles

50 m brasse poitrine 50 m crawl 50 m dos crawlé 1 plongeon de 1 m avec élan (2 essais)

Football Basketball Vo lley baIl Handball

Dérapage latéral Passage de bosses et dépressions Virage parallèle Maîtrise de pente

Marche avant et arrière Manège avant et arrière Suite de pas en serpentin Un exercice libre

Demoiselles

Course de vitesse 100 m Saut en hauteur Lancer du javelot 600 g Course de 600 m

Gymnastique au sol Saut de cheval Barre fixe Anneaux balançants

50 m brasse poitrine 50 m crawl 50 m dos crawlé 1 plongeon de 1 m avec élan (2 essais)

Basketball Volleyball

Dérapage latéral Passage de bosses et dépressions Virage parallèle Maîtrise de pen te

Marche avant et arrière Manège avant et arrière Suite de pas en serpentin Un exercice libre

A ppréciation des exercices d'athlétisme

M essieurs 100 m (l essai) Saut en hauteur (6) Lancer du javelot (3) 1000 m (1)

Demoiselles 100 m (1 essai) Saut en hauteur (6) Lancer du javelot (3) 600 m (1)

.Messieurs

Gymnastique au sol:

Saut de cheval:

Barre fixe:

Ba rres parallèles:

Demoiselles Gymnastique au sol:

Saut de cheval:

Barre fixe:

6 5 4 3 2 1 12,0 12,6 13,2 13,8 14,4 15,0

1,60 Ji,50 1,40 1,30 1,20 1,10

40 fi 35 m 30 m 25 m 20 m 15 m

2: 50 3: 00 3 : 10 3: 20 3 : 30 3: 40

6 5 4 3 2 1

14,0 14,8 15,6 16,4 17,2 18,0

1,40 1,30 1,20 1,10 1,00 0,90

26 m 23 m 20 m 17 m 14 m llm

1 : 50 2: 00 2 : 10 2 : 20 2: 30 2: 40

Gymnastique aux agrès

Un exercice combiné comprenant au moins les éléments sui­vants: rouler en avant, rouler en arrière, roue, appui renversé.

(cheval en largeur, hauteur min. 120 cm, avec tremplin Reuther). Renversement, saut écarté, saut entre-bras.

(barre à hauteur de suspension) . Un exercice combiné comprenant au moins les éléments sui­vants: s'établir en avant à l'appui, élan en avant par-dessous la barre, tourner en arrière à l'appui, bascule.

(barres au-dessus des épaules) Un exercice combiné c0mprenant au moins les éléments sui­vants: s'établir en avant à l'appui , appui renversé sur les épaules, rouler en avant, bascule et sauter facialement à la station.

Un exercice combiné tiré du manuel de gymnastique pour jeunes fi11es et comprenant au moins les éléments suivants: rouler en avant, rouler en a~rière, roue, saut.

(cheval en largeur, hauteur min. 110 cm avec tremplin Reuther) Saut facial élevé, saut entre-bras, saut écarté.

(barre à la hauteur des épaules)

Un exercice combiné comprenant au moins les éléments sui­vants: s'établir en avant à l'appui, tour d'appui, élan circu­laire en arrière par le jarret, élancer en avant par-dessous la ' barre.

67

"'" """"""""""""""""""""""""""".f l •••••••••••••••••• ~

• 1 ••• ~ • ~ 1 t l ' • 1 1

Page 40: L'Ecole valaisanne, février 1974

Anneaux balançants :

Messieurs

Football et handball :

Basketball :

Volleyball :

Demoiselles

Basketball

Volleyball :

DISPOSITIONS GENERALES: a) Appréciation:

b) Conditions d'admission:

c)

68

Un exercice combiné comprenant au moins les éléments sui­vants : 2 demi-tours à gauche et à droite à la fin des balancés en avant, s'élever une fois à la suspension fléchie, sauter à la station à la fin d'un balancé. Notes de 1 à 6 par appréciation.

Jeux

Au moins un élément par jeu, tiré de la matière suivante:

Passe, dribble, tir au but.

Passe, dribble, tir au panier en foulée.

Service, passe, manchette.

Au moins deux éléments par jeu tiré de la matière suivante:

Passe, dribble, tir au panier en foulée .

Service, passe, manchette. Notes de 1 à 6 par appréciation.

Quatre disciplines ou éléments sont examinés dans chaque bran­che. Les résultats de l'examen sont exprimés par des notes. allant de 6 à 1. Un maximum de 24 points peut être obtenu dans chaque branche.

Pour être admis définitivement aux cours pour la formation de maître d'éducation physique organisé par l'Université de Lausanne, il faut remplir les conditions suivantes:

a) Admission définitive: Satisfaire aux exigences mmm1Um de 90 points, tout en obtenant au moins 15 points dans quatre branche;

b) Admission provisoire: Si l'exigence minimum n'est pas at­teinte, la direction des cours peut, dans des cas particuliers, admettre un candidat provisoirement.

L'examen d'admission pourra avoir la forme d'un conCOl/rs si le nombre des inscriptions l'exige.

J. Séances théoriques et prati­ques de 14 h. à 18 h. à. Lau­sanne, le mercredi et une autre demi-journée .'

JI. Cours: agrès - athlétisme -natation - jeux - patinage -alpinisme, etc . .'

l U . COl/rs de ski - patinage -hockey sur glace .'

IV . Stage:

V. Mémoire:

PLAN DE TRAVAIL PROVISOIRE DE LA XVe SESSION

1974-1977

1974 1975

1976

4 septembre au 18 décembre

8 janvier au 26 mars 16 avril au 2 juillet 27 août au 17 décembre 14 janvier au 31 mars 21 avril au 7 juillet

30 séances 22 séances 24 séances 32 séances 22 séances 24 séances

1976/77 même cycle que pour les deux années précédentes.

1974 1975

1976

1974

1975

21 au 26 octobre à Lausanne 7 au 12 juillet, alpinisme

14 juillet au 2 août à Macolin 18 au 22 août à Lausanne 20 au 25 octobre à Lausanne

en juillet à Macolin 23 au 27 août à Lausanne 18 au 23 octobre à Lausanne

6 jours 6 jours 3 semaines 5 jours 6 jours 2 semaines 5 jours 6 jours

26 au 30 décembre en station, ski - patin -hockey 5 jours 7 au 12 avril en station : ski 6 jours

26 au 30 décembre en station, ski - patin -hockey 5 jours

1976 5 au 10 avril en station: ski 6 jours 26 au 30 décembre: ski 5 jours

1976177 Poste partiel durant 2 semestres, complété par des cours théoriques.

1977 Remise d'un travail d'une certaine importance sur un sujet concernant l'éducation physique, les sports,

etc.

M od ifications réservées.

Université de Lausanne

69

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Page 41: L'Ecole valaisanne, février 1974

Société Suisse des Maîtres de

Commission technique

Gymnastique

PUBLICATION DES COURS

DE PRINTEMPS 1974

Cours normaux

No 27 Natation en bassin d'apprentissage Neuchâtel 8 - Il avril, direction en français. Introduc­tion du travail en bassin d'apprentissage. Per­fectionnement dans tous les styles. Conditions d'admission: maîtrise d'au moins 2 styles de nage.

No 32

Excursion et plein air (J +S 1) Tenero

1 - 6 avril, direction en allemand.

No 39

H and ball j Thoune

16 - 20 avril, direction en allemand. Per­fectionnement au jeu de handball, le cours est dirigé par des moniteurs de la société suisse de handball.

No 43

Direction de camps et d'exc/lrsions à ski Grand -Sa in t -Bernard

1 - 6 avril, direction en français (J +S 1). Il est indipensable de se présenter à ce cours en bonne condition physique et au bénéfice d'une connaissance moyenne de la technique du ski.

70

No 49 Formation de moniteur de ski scolaire (1 +S 2) Andermatt 15 - 20 avril, direction en allemand. Le cer­tificat de moniteur 1 doit être joint à l'ins­cription.

Remarques,'

1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant officiellement reconnus .

2. Si le nombre des places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique, au brevet de maître secondaire peuvent être admis aux cours.

3. Une subvention proportionnelle au prix de pension et le remboursement des frais de voyage, trajet le plus direct, du domicile au lieu de cours, seront alloués.

Inscriptions .'

Au moyen d'une carte d'inscription auprès de M. Hansjôrg Würmli, président de la Com­mission technique, Schlatterstrasse 18, 90 JO St-Gall.

Délai .'

28 février 1974. Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de M. Paul CURDY, inspecteur, Gravelone 21, 1950 Sion.

CTjSSMG Le président:

Hansjôrg Würmli

St-Gall, le 5 janvier 1974 HWüjD.

AUX BENEFICIAIRES DE PRESTATIONS DELA CAISSE DE PREVOYANCE DU PERONNEL ENEIGNANT

La rédaction de « L'Ecole valaisanne » et la comnllSSlOn de gestion de la Caisse de prévoyance du personnel enseignant ont décidé d'un commun accord que, dès le 1 janvier 1974, ce mensuel du personnel enseignant serait adressé GRATU ITE­MENT à tous les bél1éficiaires de rentes de notre Caisse.

Les intentions qui ont guidé cette décision sont les suivantes,'

_ permettre aux veuves, invalides, retraités, de participer à la vie de notre Ecole grâce aux communications pleines d'intérêt de l'Ecole valaisanne. Ainsi pourront se tenir au courant du mouvement de la pédagogie et des orientations nouvelles de notre enseignement tous ceux qui ont consacré leur vie à la tâche scolaire. Nul ne se sentira entièrement coupé de ce qui a fait l'engagement de son existence,'

_ renseigner de manière régulière les bénéficiaires de rentes sur les décisions prises à leur égard, et sur la marche de leur institution de prévoyance.

Nous sommes persuadés que cette solution, qui a été possible grâce à l'obligeance de la rédaction de l'Ecole valai­sanne, sera accueillie avec faveur par chacun des intéressés.

A tous les bénéficiaires de rentes, à leurs familles - spé­cialement aux plus éprouvées, nous saisissons l'occasion de présenter nos vœux cordiaux pour une année de santé et

d'espérance.

Pour notre modeste part, nous souhaitons vivement contri­buer à votre joie par notre présence amicale .

CAISSE DE PREVOYANCE L'ECOLE VALAISANNE DU PERSONNEL ENSEIGNANT

J.-P. Rausis .M. Praplan

président

A. Chastonay

secrétaire

71

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Page 42: L'Ecole valaisanne, février 1974

COMMISSION DE GESTION ET DE PREVOYANCE DE LA CAISSE DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DU CANTON DU VALAIS

Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.1973 J. Rapport du président sur l'assemhlée des

délégués du 22.9.1973

M. Praplan présente un bref rapport sur l'assem blée des délégués J973 et fait état des principales questions qui ont été soule­vées à cette occasion (fixation de la limite d'âge facultative à 60 ou 62 ans, composi­tion de la commission de gestion).

2. Application des statuts du 30.5.1973

Une erreur s'étant glissée dans le texte de l'art. 15 des statuts, celui-ci a fait l'objet d'une nouvelle proposition au Grand Conseil qui l'a acceptée.

Les statuts parviendront aux membres ac­tifs et retraités dans le courant du mois d~ janvier 1974.

3. Exemples pratiques de rentes servies en vertu des nouveaux statuts

M. Chastonay donne connaissance d'un certain nombre de calculs établis sur la base des nouvelles dispositions légales.

4. Information

M. le président informe la commISSIon des démarches entreprises par la rédaction de «L'Ecole valaisanne» en vue de l'envoi de cette revue à tous les membres retraités du Valais romand.

72

Quant aux divers artiçles publiés au sujet de l'efficacité des nouveaux statuts, la com­mission décide de ne pas engager de polé­mique.

5. Futurs bureaux de la Caisse Dans le courant de l'été 1974, les bureaux

de la Caisse seront transférés dans son nouvel immeuble à l'Avenue Maurice-Troillet. Les plans de ces bureaux sont adoptés.

6. Location du bâtiment à ['Avenue Maurice­Troillet La commission procède à un premier

échange de vues sur la location de l'immeu ble à l'Avenue Maurice-TroiIlet dont le coût s'élèvera probablement à Fr. 4,8 millions, y compris les frais d'acquisition de terrain.. Avant de prendre une décision. elle attend toutefois le dépôt d'un rapport détaillé d'une agence immobilière et de l'architecte Du tt­weiler.

7. Le secrétaire rapporte sur la radiation partielle de deux

servitudes et l'échange d'une parcelle de terrain.

8. .Interprétation de l'art. 4 des statuts (admission) La commission précise les conditions d'ad­

mission du personnel occupé dans les éta­blissements d'éducation et d'instruction privés reconnus et subventionnés par l'Etat.

9. Demandes d'admission et de maintien de la qualité de membre a) Admission de nouveaux membres: 25 b) Maintien de la qualité de membre: 4

10. Demandes de mise à la retraite ou à l'invalidité a) Mise à la retraite: 7 b) Octroi d'une rente d'invalidité

partielle ou totale.. 9

Il. Demandes de secours

Deux demandes ont été examinées par la commission et liquidées dans un sens fa­vorable.

Sion, le 30.12.1973 .

Pour copie conforme: A. Chastonay

Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.1973

1. Orientation sur l'état actuel des travail)"

de construction et d'études

La commission prend acte avec satisfaction que les travaux de construction avancent normalement. Le premier des trois immeu­bles sera disponible dès le 1 er septembre 1974.

Le secrétaire présente un bref rapport sur le résultat de la mise en soumission des tra­vaux de consrtuction des deux autres bâti­ments. Dans les principaux corps de métiers, les soumissions sont assez nombreuses. Elles seront maintenant contrôlées par le bureau d 'architecture MorisodjFurrer et Michaud. L 'adjudication des travaux est prévue pour la fin février, début mars 1974.

2 . Location de l'immeuble à l'avenue Mau­

rice-Troillet à Sion

Se basant sur les rapports de l'architecte et d'une fiduciaire et sur la proposition de

son bureau, la commission décide d'arrêter les loyers comme suit:

- 2 pièces Fr. 350.- - Fr. 390.- (charges non comprises)

3 pièces Fr. 465.- - Fr. 525. -(charges non comprises)

_ 4 pièces Fr. 520.- - Fr. 660.- (charges non comprises)

5 pièces Fr. 700.- - Fr. 800.- (charges non comprises).

Ces prix sont fixés compte tenu de .la surface, de la situation et de l'aménagement des appartements.

73

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Page 43: L'Ecole valaisanne, février 1974

3. Revision du règlement cOl1cernunt /' octroi de prêts de constmction aux membres actifs

Après avoir entendu l'exposé du secrétaire, la commission décide:

- de continuer l'action ({ octroi de prêts de construction aux membres actifs », de li­quider tous les cas encore en suspens et de proposer à l'autorité de surveillance l'augmentation du crédit limité en ce mo­ment à 5 % de la fortune de la Caisse;

- d'entreprendre sans tarder la révision du règlement du 5.6.1971 relatif à l'octroi de prêts de construction aux membres actifs de la Caisse.

74

4. Interprétation de dispositions statutaires

La commission se prononce sur l'appli­cation des articles 12, 14/2, 28/2, 29 et 74 des statuts du 30.5.1973.

5. Admissions, maintien de la qualité de membre

a) Admissions: 14

b) Maintien de la qualité de membre: -

6. Demandes de mise à la retraite Olt à l'in­validité

a) Mise à la retraite: 1

b) Octroi d'une rente d'invalidité partielle ou totale: 4.

7. Divers

La Commission procède à un échange de vues sur les articles parus dans ({ L'Ecole valaisanne » au sujet des nouveaux statuts et décide de les soumettre à M. le professeur E. Kaiser pour examen et rapport. Une fois en possession du rapport de l'expert de la Caisse, elle répondra de manière approfondie aux différentes questions soulevées par l'auteur de ces articles.

Sion, le 31.1.1974.

Pour copie conforme:

LE SECRETAIRE DE LA COMMISSION DE GESTION

DE LA CAISSE:

A. Chastonay

COMMUNIQUES GENERAUX

Stage d'éducation musicale et d'art choral

Durée: 24 jours.

Dates: 2 au 25 juillet 1974.

Lieu: Champex (VS).

Animateur responsable: Roland VUATAZ, d ipl. Conservatoire de Genève, prof. à l'Ecole de Psychologie et des Sciences de l'Educa­tion, membre du Conseil du GRETI.

Assistants responsables d'atelier 8.

Nombre de participants: 80 à 100.

Population concernée, par ordre de priorité: candidats à l'enseignement des classes termi­nales des Ecoles normales de Su isse romande et du Tessin; jeunes instituteurs des cantons romands et du Tessin; étudiants des Uni­versités de Suisse romande.

Age: limite inférieure: 18 ans. Dans cer­tains cas, et avec autorisation des parents, la limite peu t être a baissée à 17 ans.

Cadre: simple; la pension est assurée par les services d'une cuisinière; les services do­mestiques sont assurés par les participants. Bilans et analyse périodique de la vie du stage.

Budget: le prix définitif n'est pas encore f ixé; suivant la formule retenue, il sera, pour les 24 jours, de Fr. 780.- ou de Fr. 920.­tout compris (pension complète, frais admi­nistratifs, partitions, taxes diverses, indemni­tés pour les responsables), soit resp. Fr. 32.50 ou 38.20 par jour. Comme tous les stages

du GRETI, les DIP cantonaux participent à la couverture des frais dans une mesure qui reste encore à déterminer.

Horaire journalier: il comporte quatre heures de travail choral (dont une heure en pupitres séparés) et une heure et demi d'ate­lier à option.

Ateliers: (activité quotidienne à choix, in­dépendante du travail choral) pédagogie mu­sicale - pose et développement de la voix -direction de chœur et déchiffrage de réper­toire - atelier instrumental - solfège moyen -harmonie - composition de chansons - im­provisation collective. Pour les chanteurs avancés: ensemble vocal (préparation d'un programme parallèle) . En soirée: écoute d'œuvres chorales (disques, bandes).

Répertoire du chœur: BACH - HAYDN -SCHUMANN - DEBUSSY - STRAWINSKI-ABSIL.

Concerts: le stage se termine par trois concerts, respectivement à Lausanne, à Sion et à Fribour'g.

Motivation d'lin tel stage: les stages musi­caux d'été, destinés ou non en priorité à des enseignants, sont organisés régulièrement à l'étranger (aux USA, en Grande-Bretagne, en France par « Jeunesse et Sport» ou «A Cœur Joie », en Allemagne par les ({ Semaines chan-

75

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Page 44: L'Ecole valaisanne, février 1974

tantes» par ex.) ; ils n'existaient pas encore en Su isse romande.

Objectifs: encourager l'éducation musicale, notamment aux degrés primaires, développer la culture musicale, le goût pour le travail choral, le plaisir de chanter, favoriser la rencontre entre jeunes enseignants de diffé­rents cantons.

Renseignements et inscrzptlOns: Roland et Béatrice Vuataz, rue des Bossons 12, Onex, téléphone (022) 92 77 27, Genève.

Un dossier plus complet sera envoyé sur simple demande.

PROGRAMME D'ACTIVITE DE L'AEPSVR (AMGVR)

1. COllrs décentralisés à ski

Dates: 27 février - 6 - 13 - 20 mars 1974.

Responsables: MM. Carraux et Joris, ré­gion de Monthey et St-Maurice; Roger Theux, région de Martigny; Freddy DarbeIlay, région de l'Entremont: Pierre Bruchez, région de Sion; Fernand Nanchen, région de Sierre.

Améliorer son style et se détendre: c'est tout un programme!

S'adresser directement au responsable ré­gional.

2. Cours spécial à ski: initiation à la compé­tition

Date: non fixée.

76

La matière traitée pendant ce cours sera ~pplica~le à une classe. Ne vous laissez pas ImpreSSIOnner par le titre du cours, ce ne sont que des mots!

3. Natation pOlir déhlltants

Dates: mois de mars et avril 1974.

Responsahles: MM. Joris, piscine de Vou­vry; Coppet, piscine de Monthey ; Morand, piscine de Charrat: Bruchez, piscine de St­Guérin, Sion; MicheIlod, piscine de Steg.

De première nécessité pour tous ceux qui croient encore qu'il est plus difficile de nager que de marcher!

S'adresser directement au responsable ré­gional.

4. Volley

Date: 16 mars 1974. Liell: Ecole normale des filles . Réservé aux maîtres de gymnastique.

Les inscriptions seront envoyées par écrit. aux intéressés.

5. TOllrnoi de hasket

Date: 22 mai 1974. Lieu: Centre scolaire de Montana. Se retrouver et... lutter pour le fromage!

6. COllrs de natation

Dates: 24, 25, 26 juin 1974.

Liell: Brigerbad.

Pierre Bruchez.

C ommuniqués de presse

8e CONGRES INTERNATIONAL D ES EDUCATEURS

C'est en Suisse romande, du 28 avril au 3 mai 1974, qu'aura lieu le 8e Congrès de l'AIEJl (Association internationale des édu­cateurs de jeunes inadaptés) . L'AIEJI, fondée en 1951, regroupe dix-huit associations na­tionales représentant 7000 adhérents de tous les con tinen ts.

«L'édllcateur et les comportements nOIl­\'eaux des jeunes en difficllltés », tel sera le thème abordé lors de ce congrès.

L'éd ucateur se trouve en effet confronté aux comportements nouveaux des jeunes en difficulté et. quelles que soient ses options politiques ou philosophiques, il ne peut y répondre que par des attitudes nouvelles . Comment l'éducateur doit-il répondre au­jourd'hui, par exemple, aux actes de violence, de vandalisme, au nihilisme, à la toxicomanie, au comportement hippy, à la sexualité pré­coce, à l'absentéisme des parents, aux nou­velles formes d'arriération et de débilité? Peut-il considérer d'emblée ces comportements comme uniquement négatifs et inadaptés, en ignorant, par manque de moyens et de con­naissances, ce qui pourrait être la recherche d 'une nouvelle façon de vivre?

C'est à tout cela que, durant trois jours, 500 congressistes réfléchiront, répartis en groupes dans quatre cantons romands: Fri­bourg, Genève, Neuchâtel et Valais . Puis ils se retrouveront les deux derniers jours à Lausanne pour des séances plénières de synthèse et de clôture.

Comprendre les comportements nouveaux des jeunes en difficulté, rechercher des atti­tudes nouvelles et adéquates, dans un esprit de non jugement, tels sont les objectifs pro­posés aux éducateurs participant à ce congrès.

CONCOURS POUR LA CREATION D'UN NOUVEL HYMNE NATIONAL SUISSE

La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs populaires qui Cl son siège à Berne (ACE Berne) organisera les concours annon­cés en début d'année.

Pour des raisons de respect envers le pre­mier essai de ce genre effectué par la Fédé­ration suisse des sociétés de chorales, ce projet a été écarté jusqu'à aujourd'hui.

Cependant une 4uestion reste posée: «A notre époque un nouvel hymne na­

tional s'avère-t-il nécessaire'?» L'ACE répond par l'affirmative. Mais ce

sera finalement Je peuple suisse qui décidera si le but fixé pourra être atteint.

Le nouvel hymne national peut être créé non seulement par des compositeurs et musi­ciens populaires mais aussi par des écri­vains et musiciens de profession. Les possi­bilités ne manquent donc pas.

La condition fondamentale sera que l'hym­ne suscite de l'enthousiasme et convainque tous les milieux représentant les différents opinions.

Afin d'atteindre cet objectif, 2 concours sont nécessaires. 1. le concours du texte; 2. le concours mélodique (musical) .

Afin d'assurer une judicieuse réalisation de ce projet, des personnes littéraires et musi­cales, ainsi q~ 'une étude de notaire étrangère à l'ACE œuvreront en tant que membres du jury.

Des textes dans les 4 langues nationales seront examinés.

Le règlement concernant les C011cours peut être obtenu auprès du secrétariat de l'ACE, M. Ulrich Herzog, Kleefeldstrasse 3, 3018 Berne.

77

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Page 45: L'Ecole valaisanne, février 1974

. ett ...... ·,

1 et 2 . Photo ct relevé d'une gravure rupestre.

78

L'art rupestre dans l'arc alpin

Exposition ail Manoir de Martigny

10 février - 10 mars 1974

Photos: Y. Paqllier - Relevés: A. Blain

SITES A GRAVURES RUPESTRES DANS L'ARC ALPIN

AUTRICHE:

la chaîne des Totes Gebirge, les contrées du Karnten, du Tyrol, la Haute et Basse Autriche.

ITALIE:

le Haut Adige, le Lac de Garde, le Val Car­monica, la Valteline, le Lac de Côme, les Vallées de la Suse, du Pelice, du Val Ger .. manasca.

SUISSE:

dans les Grisons: la Carschenna; dans le Valais: le Val de Saint-Nicolas, le Val d'An­niviers, le Va ld'Hérens, lIe Val de Bagnes, le Val d'Entremont, la Vallée du Trient.

FRANCE:

la Haute Savoie, la Savoie, l'Isère, la Drôme, les Alpes Maritimes.

3. Fac-similé réalisé sur la base d'une gravure.

Une des possibilités de pénétrer dans la préhistoire et l'histoire est l'étude des gra­vures rupestres. Ces œuvres exécutées sur des roches nous montrent quelques aspects de la vie et des croyances de leurs auteurs.

Nous connaissons dans l'arc alpin des zones où l'homme a gravé des représentations d'ani­maux, d'armes, d'habitations, de personnages et d'autres motifs à caractère géométrique.

Une visite au Manoir de Martigny vous permettra de prendre contact avec ces mysté­rieux témoignages du passé.

79

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Page 46: L'Ecole valaisanne, février 1974

GLOSSAIRE DES PATOIS DE LA SUISSE ROMANDE

Comme plusieurs de ses rédacteurs ont, depuis l'automne 1973, une charge accrue ou nouvelle dans l'enseignement universitaire, le « Glossaire des patois de la Suisse romande» cherche un nouveau col­laborateur et

MET AU CONCOURS UN POSTE DE REDACTEUR

Nous demandons:

- Licence ès lettres (français, langues classiques) ou titre universitaire équivalent.

- Désir de s'engager dans la recherche scientifique.

- Travail de rédaction, au bureau du Glossaire à Neuchâtel.

- Charge hebdomadaire: 40, puis 36 heures.

- Entrée : avril 1974 ou date à convenir.

- Engagement d'une certaine durée.

- Si possible, connaissances d'allemand et d'italien.

Nous offrons: - Traitement équivalent à celui d'un professeur d'enseignement secondaire neuchâtelois (degré infé-

rieur ou degré supérieur, selon qualification) .

- Un mois de vacances, plus un mois de congé pour recherche scientifique personnelle.

A qualification égale, la préférence sera donnée à un candidat s'engageant pour une charge complète; mais un engagement à temps partiel peut également être envisagé.

Pour tout renseignement, prière de s'adresser à M. E. Schulé, rédacteur en chef du Glossaire, 41, Fau­bourg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel; téléphone 038 24 36 80 (privé: chalet Combattion, 3963 Crans­sur-Sierre; téléphone 027 7 22 01).

Nous prions tous ceux qui s'intéressent à un tel travail, d'envoyer à M . Schulé leur inscription, avec curriculum vitae, le plus rapidement possible.

Il est temps de vous procurer les nouveaux

horaires des leçons pour vos élèves. 121 Dès la mi-mars ils seront à leur disposition. Bien des écoliers les apprécient beaucoup - pour les avoir déjà utilisés. Envoyez aujourd'hui même votre bon de commande afin que toute la classe en dispose avant la reprise des cours. - - - - - - - - - - - - - - - - - _.- - --X Veuillez m'envoyer horaires des leçons BPS

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Page 47: L'Ecole valaisanne, février 1974

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Page 48: L'Ecole valaisanne, février 1974

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REDACTION

1. Région inconnue Vous avez parcouru, en auto ou en chemin de fer, peut-être même survolé une région inconnue de vous. Attachez-vous à traduire l'impression d'ensemble qu'elle vous a faite.

2. Une nouvelle Vous avez appris par la presse ou la télévision une nouvelle d'intérêt cantonal, national ou international, qui vous a révolté ou qui vous a réjoui. Présentez-la. Dites ce que vous en pensez et justifiez l'intérêt que vous lui accordez.

3. Faim dans le monde "Deux honulles surtrois ont faim dans le monde" Quelles réflexions, quelles impressions vous a suggérées cette révélation.

LANGUE. (24 points)

Texte ~ le jeu du cerceau

Il n'est pas toujours nécessaire qu'on coure à grande allure . Ceux qui ont un peu de savoir-faire, on les voit marcher pr~sque au ~. La difficulté est que le cerceau n'aille pas s'aplatir sur le sol après d'extraordinaires contorsions, ou s'accroche;; aux jambes d'un passant quisedébat comme un rat pris. au piège.

D'après Jules ·Romains

1. Dans le texte ci-dessus, relevez les propositions subordonnées non relatives et donnez-en la fonction.

2. Dans le texte Il le j eu au cerceau ", donnez la fonction des mots soulignés.

l

r

"~'l' """"""""""""""""""""""""""", ...................... , ~ , lit , n 1 1 ~ ,

Page 49: L'Ecole valaisanne, février 1974

3. Orthographiez correcteQent tous les Dots soulignés ci-après;

La garde serait resté tout embarrassé, elle se serait cru désho~si elle avait abandonné son poste, tout autre place lui aurait paru interQite quelque inyuiétants que fussent les évènefLlents.

4. Complétez les phrases suivantes en reDplaçant les points par un verbe au passé simple (Chaque verbe ne peut être employé qu'une seule fois üans tout l'exercice)

On parlera longtemps de cet orage qui ... notre cheminée et ... les tuiles de notre toit.

On parlera longtemps de cette teDpête qui ... un chalutier et ... son équipage.

On parlera longtemps de cet ouragan qui ... les forêts et ... les cultures.

On parlera longtemps de ce cyclone qui ... toute une vil - , le et ... la plupart de ses habitants.

5. Sur le modèle des phrases a), cOQplétez les phrases b)

2

a) Vous prétendez qu'il est calme, pondéré. Moi" je le trouve nonchalant.

b) Vous prétendez qu'il est gai, enthousiaste. Moi, je le trouve ............ ···

a) Je cOQprends que vous soyez joyeux, Mais évitez l'exubérance.

b) Je comprends que vous soyez discret. Mais évitez .................... .

a) On peut se mouvoir avec grâce, sans pour cela être maniéré.

b) On peut s'exprimer avec élégance, sans pour cela être ........... .

a) Tu peux dire qu'il est né sous une bonne étoile: il a toujours eu de la chance dans sa vie.

b) Tu peux dire qu'il a plusieurs cordes à son arc: ................................................

a) Ne croyez pas que son regard ne reflétait aucune envie, J'y ai vu même de la jalousie.

b) Ne croyez pas que ses traits ne reflétaient aucune angoisse. J'y ai vu même . .......... .

MATHEMATIQUES

Géométrie (9 points)

1. Soit le trapèze ABCD

D .4 _____ 4_5_ n_l1 _____ ~. C

A

8"5m

L'aire du triangle ABD est de 1700 2 fL1

a) Calculer l'aire ( surface) totale du

b) Abaisser la perpendiculaire' BH de B

c) Construire la médiane issue de D du

E

trapèze ABCD

sur la droite

triangle BDE

DC

3

Page 50: L'Ecole valaisanne, février 1974

2. Soit le parallélogramme ABCD

AB = EM Â 400

L'angle M mesure A 600

L'angle A mesure

N

A

B

À

a) L'angle B" ~lesure: ......... ··········· ··

parce que : ................ . . /'

b) L'angle C3 mesure ........ ············· ··

parce que: ...... . ........ ·· ··

c) Comparer les triangles BMC et CDN

............................................... ... d) Comparer les segments DN et AD

....................................... .... ' ..... . .

4

Algèbre (15 points)

1.

2.

3.

Décom12os e r en un :eroduit de facteurs:

( + ) (2y - ) + 2 2 x y x x - y

l l + 2

Effectuer et réduire: x

x + l + x l - x 2

Poser et résoudre l'éguation suivante:

Partager le nombre 180 en deux parties telles q u'en divisant la première par 5 et la seconde par 15, la so~®e des quotients soit 30

4) a) Que faut-il ajouter à x 2 + bx + c pour avoir 3x2-bx

b) Quel est le quotient de 3x2 - 6bx + 3b 2 par x - b

5) Calculer la valeur numérique de l'ex:eression suivante:

(2a - b)2 - (3b - a 2 ) + a 3b - 2ab 2 pour a l b -. 2

MATHEMATIQUES

Arith8ftique - Algèbre ( 18 points)

Remarque ~ Vous pouvez résoudre . les problèmes suivants, soit par algèbre, soit par arithmétique, dans n'importe quel ordre, il suffit d'indiquer le numéro.

1. Trois cyclistes parcourent, d'une allure régulière une piste circulaire. Le premier fait un tour en 12 minutes, le deuxième en 18 minutes et le troisième en 20 minutes. S'ils partent ensemble du même point à 16 heures, à quelle heure se retrouveront-ils pour la première fois ensemble à leur point de départ ? Combien chacun a-t-il fait de tours ?

2. Un commis voyageur touche un traitement fixe de 70 F par jour, plus une cornnlission dé 3 % sur les ventes qu'il fait. Dans une tournée où il a vendu pour 50'000 F et où la dépense journalière a été de 90 F, il a éparg~é 1'160 F. Combien de jours, cette tournée a-t-elle duré ?

5

l"" """""""""""""""""""""""""'" ......................... 1 . 1 1 1 ~

Iii 1 1 t ~ ~ ~ l ,

Page 51: L'Ecole valaisanne, février 1974

3. On diminue la longueur d'un champ rectangulaire de 1/5 et la largeur des 2/7. Sa superficie est alors 1,6720 ha. Chercher sa longueur primitive, sachant que la largeur primi~ive était 133 m.

4.

Km /i

/: Monsieur X

6

/ 1

/ ! / )

/

Monsieur y

Monsieur Z ---------

/ // /

/ /

/ /

/ /

/

Heures

a) Qui s'est arrêté en chemin ?

b) Qui a changé de vitesse en route ?

c) Qui est parti le dernier ?

d) Qui a mis le plus de temps pour effectuer le trajet ?

MATHEMATIQUE MODERNE - 1ère partie

(24 points)

1. a) Ecrire en formules, les propriétés suivantes des nombres naturels

l'addition est commutative

l'addition est associative

- 0 est élément neutre pour l'addition ........ .

b) Ecrire, -en formilles, les propriétés de la multi­plication des entiers relatifs :

................................................

2. Soit les ensembles:

E ={~JOI Cl!lJ,O, ~,D,miI,D,J&,.,DIA,6,} A = {x 1 x E E et x est carré1

B = ~ x 1 x E.. E et x est grand}

C = tx 1 x E. E et x est haChuré}

A) Représenter cette situation par un diagramme de Venn (Euler)

B) Ecrire en extension (donner la liste des éléments)

A (\ B ......... ( Ç(AU B) = . ......... A U B ......... 4 A)f\A = . ......... A V C ......... (A /\ B)uC . .........

C) Définir en compréhension (c'est-à-dire en utilisant une propriété caractéristique des éléments)

3. Soi t l' en s emb 1 e E = {a , b , ~ ,d )

et les relations dans E, <Jl, CD L]J . ,., l JlJq ) ~JV~ données par:

7

"""""""""""""""".""""""""", t"~"~, ~ ••••• W ••• y ••••••• y ••••• ·' , 1 1 l ' • ~ 1 ~ • ~ • 1 1 ~ 1

Page 52: L'Ecole valaisanne, février 1974

Ry a b c d --

a x

b x x

c x x

d x

Graphe de ~3 : G { (a,a), (b,b), (c,c), (a,b), (b,a)]

Compléter le tableau suivant en répondant par oui ou par non

1t" J{,2 103

Lst-elle réflexive

Est-elle symétrique

Est-'elle transitive

4. Calculer la valeur numérique de l'expression suivante:

(2a-b)2 - (3b-a 2 ) + a 3b - 2ab2

pour a= l b= -2

5. Soit E = {a,b,c,d,f,g}

et soit P un ensemble de parties de E

p {X,y,Z,T}

8

Le schéma sagittal ci-contre représente la relation

est un élément de " de E vers P

E

a) Ecrire en extension (énumérer les élé­

ments)

x

y

T

X

=

=

=

" Z =

b) La relation 1t est-elle une application? .......... .

pourquou ? .......................... .

c) P est-il une partition de l'ensemble E? .......... .

Pourquoi ? .......... .. -.- ............ .

6. Soit E

a) Trouver quatre nombres naturels a,b,c,d, tels que le dessin ci-dessous soit un schéma sagittal de la relation:Pv dans E:"... est diviseur de . .

a? a =

t/tQ b

d~ c =

~ d

9

"~"~l'"~"~"~"~"~"~"~"~"~,,"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~ " .•• y.y •••• y •••••• ~ •••• yyy.y •• y ••

o : ~II '.~'~~~w l' l,lli"

Page 53: L'Ecole valaisanne, février 1974

10

b) ]test-elle une relation d'ordre? ................... .

1.

KE1

a) Qui

b) Qui

c) Qui

d) Qui pour

Pourquoi ?

MATHEMATIQUE MODERNE - 2e partie

/ ~

( 18 points)

Monsieur X --------

Monsieur Y

Monsieur Z

//( ,,_ Yi

/ '/ 1

/ / / /

,/ /'

/'

Heures s'est arrêté en chemin ?

a changé de vitesse en route ?

est parti le dernier ?

a mis le plus de temps effectuer le trajet ?

2. a) Déterminer l'ensemble A des éléments x de ~ qui vérifient à la fois

et 3 (x + 6

3.

b) Déterminer de Qême l'ensemble B des éléments de ~ qui vérifient à la fois

et

c) Déterminer alors leur intersection:

g est une application de ~ dans -Z

xt-7>2 x - 3

a) Dé t e rmi ne r : g ( 0), g ( 1), g ( 2), g (-1), g (- 2) .

b) Déterminer x,y,z, élfoments de 2 tels que

g (x) = 15 g (y) = -15 g (z) -13

Pouvez-vous déterminer t, également de I.t tels que: g (t) = Li ?

4 . Trois cyclistes parcourent, d'une allure régulière, une piste circulaire. Le premier fait un tour en 15 minutes·, le deuxième en 18 minutes et le troisième en 20 minutes. S'ils partent ensemble du même point à 14 heures, à quelle heure se retrouveront-ils pour la première fois ensemble à leur point de départ ?

Combien chacun a-t-il fait de tours?

5 . On diminue la longueur d'un champ rectangulaire de 1/8 et la largeur des 2/7. Sa superficie est alors 2,1560 ha. Chercher sa longueur primitive, sachant que la largeur primitive était 154 m.

11

"~'l"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~,,"~"~""".,."" ....•••••••.. 9 ••

1 1 1 1 1 1 1 l , l ' ,1 1 •

Page 54: L'Ecole valaisanne, février 1974

ALLEMAND

'1. Dialogue ~ lm Blumengeschaft

Aprè~ avoir lu le dialogue entièrement, marquer d'une croix la bonne réplique.

Frau Ramer

Fraulein Lehmann

Frau Ramer

Fraulein Lehmann

Frau Ramer

Fraulein Lehmann

Frau Ramer

Fraulein Lehmann

Frau Ramer

Fraulein Lehmann

Guten Tag ~

Guten Tag, wie geht es Ihrem Mann? Guten Tag, was wünschen Sie? Guten Tag, warum sind Sie gestern nicht gekommen ?

Haben Sie Rosen ?

Ja, natürlich, sehen Sie hier, 2 Franken das stück. Leider nicht, Vielleicht morgen.

Sind die se Rosen von heute ?

Nein, die se Rosen sind nicht frisch. Wollen Sie Rosen ? Aber sicher, Frau Romer

Dann nehme ich 7 Stück .

Wollen Sie noch etwas ? Ich habe nur no ch 6 Rosen. Das macht 14 Franken, bitte

Hier sind 20 Franken.

Und 13 Franken zurück, auf Und 6 Franken zurück, auf sehen ~

Und 10 Franken zurück, auf sehen !

Wiedersetm vJieder -

Wieder -

2. Utiliser les verbes soulignés Mettre le verbe au temps demandé, comme dans l'exemple ci-dessous: a) présent, prétérit - b) passé composé - c) infinitif

Exemple: a) Mein Freund trinkt (trank) ein Qas Mineralwasser

b) Gestern hat Maria zuviel Kaffe getrunken. c) Willst du noch eine Tasse Tee trinken

12

1 . a) Ihr . (.. ) keine Zeit. b) Du die Blumen in der Hand . c) Wann wirst du endlich Zeit für mich haben ?

2. a) Die Schule , fangt (. .) immer im September . b) . die Schule schon . ? c) Es ist nicht maglich, schon heute mit der Arbeit ..•

3. a) Das Buch . (.. ) auf dem Boden. b) Das Buch auf dem Boden . c) Das Buch darf nicht auf dem Boden liegen

4. a) In dieser Gegend scheint ( ) die Sonne immer.

b) vIie lange die Sonne gestern ? c) Vielleicht wird die Sonne noch lange

5. a) Der kleine Junge (ging) schnell nach Hause.

b) Der kleine Junge schnell nach Hause c) Der kleine Junge wünscht nach Hause

6. Fritz. ) einen grauen Hut. b) . du den Mantel schon sehr lange getragen ? c) Ich kann den schweren Koffer nicht mehr .

3 . Compléter par un substantif

1. Fraulein Karner nin~t ein Taxi, denn die ......... . ist zu voll.

2. Das Jahr hat 365 ... - .......... 52 .......... und 12 ......... .

3. Fraulein Müller isst ein ......... Brot und trinkt eine ............... Tee.

4. Das Schulzimmer hat zwolf Tische und vierundzwanzig ................... Alle ........... sind offen, denn es ist warm.

5. Ich habe mein ........... verloren; deshalb stecke ich das Geld in meine Tasche.

6. Grün, rot, gelb, blau sind.~ ..................... .

7. Die .................. wohnen in Deutschland und die .................... in der Schweiz.

8. Walter fahrt mit der ............. von Brig nach Genf; der Zug kommt um elf ............ in Lausanne an.

13

"~,t, """""""""""""""""""""'" 1 ~ •• , •••• ,.y •••••• ~~ ••••••••••• y ••• ,

•• l ' , •• , 1 l 'L 1

Page 55: L'Ecole valaisanne, février 1974

4. Ajouter la préposition et le déterminatif si nécessaire .

1. Robert h~ngt seine Kleider ..... Schrank.

2. Legen Sie den Brief ..... . Tisch.

3. Liegt dort ein Teppich .... . . .... Boden ?

4. Was tun die Leute ..... . . . . . Nacht ?

5. Kommt der Zug um 6 Uhr ..... Sitten an ?

6. Wir ffiüssen ..... Brig aussteigen, denn der Zug f~hrt nicht weiter,

7 . ...... Zil1liller h~ngen viele Bilder

8. Der Dieb kam . . . . . . .... Fenster ..... Haus .

5. Accorder et compléter par un adjectif de sens contraire .

1. Bei uns verkauft man viel ..... alt ... .. Autos. Bei uns verkauft man kein . .... . .... Autos.

2. Hier stehén einige leer ..... Gl~ser. Dort stehen nur ..... Gl~ser.

3. Bei warm ... . . Wetter machen wir ein ... . . Ausflug. Bei ..... Wètter machen wir ..... Ausflug.

4. Alle fleissig ..... Schüler bekommen gut ..... Noten. Diese .zwei ..... Schüller bekor,1men ..... Noten.

6. Compléter les phrases en choisissant le terme propre dans la liste suivante ~

14

hinaus, wegen, unterdessen, hinein, ganz, sogar, aus erst, drinnen, dank, nur, w~hrend

1. Hole Milch un Brot, ................ koche ich Kaffee.

2. Sie spricht deutsch und ............... sehr gut.

3. Er kommt ... . . . .............. in einer Stunde.

4. Geh .................... , die anderen sind schon .. .. . .

5 ................ des Sommers wohne ich auf dem Land .

6 ................. meines Unfalls kann ich noch nicht arbeiten,

7. Er kauft nur Hemden .............. reiner Seide.

-ADlvlISSION AUX ECOLES NORMALLS, SION

Mai 1973

Examen destiné aux étudiants de formation

commerciale classique ou scientîfique

DISSERTATION

1 . Discuter cette pensée d'un contemporain ~ "L'idéal pour un é ducateur, c'est que le métier s'efface devant la vocation"

2 . Que üites-vous de cette pensée de Saint-Exupéry : "Gne civilisation repose sur ce qui est exigé c:ies hommes et non sur ce qui leur est fourni".

3. Partagez-vous le point de vue d'André Gide sur le classicisme et sur le rorL1antisE1e ; "Le classicisme est l'art d'exprimer le plus en disant le moins . C'est un art de pudeur et d e modestie. Chacun de nos classiques est plus ému qu'il ne le laisse paraître d'abord. Le romanti~ue, par le faste ~u'il apporte dans l'expression l tend toujours a paraître plus ému qu'il ne l'est en réalité de sorte que, chez nos auteurs romantiques, ' sans cesse le mot précède et déborde l'émotion de la pensée Il •

4. Ln vous aidant d'exemples choisis dans le domaine ue la littérature française ou celui des arts, corirraentez ces réflexions de Victor Hzgo ~

"L' t' . . ar~.n a que falre des lisières, des menottes, des ballIons, il vous dit "va" et vous jette dans ~~ grand jardin de poésie où il n'y a pas de fruit aefendu. L'espace et le temps sont au poète. Que le poète aille où il veut, en faisant ce qui lui plaît , c'est la loi"

(Préface des Orientales)

15

l"" """""""""""""""""""""""""",.'f"'. . ••••• yyy ••••• w. ILjlj .~'~'~t, . ' ~t~~I.o

Page 56: L'Ecole valaisanne, février 1974

LANGUE (24 points)

Texte~ Solitude

Aussi interQinables que lui parussent les soirées, il lui arrivait pourtant de rentrer avant le crépuscule, pour la simple raison qu'un bouvier, dont elle connaissait le nom, n'avait pas répondu à son bonjour.

A Argelouse, pas un berger qui ne connût sa légende. Elle n'aurait osé franchir aucun seuil, _ elle sortait de chez elle par une porte dérobée, évi~ait les maisons; un cahot lointain de charrette suffisait pour qu'elle se jetât uans un chemin de traverse.

D'après MAURIAC, Thérèse DEsqueyroux

1. Donner la fonction des Qots soulignés dans le texte

2. Réécrivez les propositions subordonnées du texte "Solitude" et donnez-en la fonction

3. Indi~ue± le teQP~ des verbes de chaque proposition

blle n'aurait osé franchir aucun seuil ............... .

On l' avai t prévenue .................................. .

Que personne ne la saluerait .... ..................... .

tant que l'affaire ne serait pas éclaircie .. . ~ ....... .

4. Faites l'accord des mots de l'exercice suivant.

Les musiciens qu'on a empêché. . de jouer ce soir, nous avaient préparé. . des compositions qu'on les avait eQpêché. . de jouer dans la ville voisine. C'est toi qui m'interroge. . et c'est moi qui te répond.

s. Remplacez les périphrases suivantes par un mot :

Un anir,lal "qui marche sur la plante des pieds" ..... . . Un mur "qui appartient à deux propriétés contiguës ... . Un procédé "contraire aux règles établies" ..... . . Un hOffiQe "qui hait les femmes" ..... . . une personne "qui parle plusieurs langues" ..... . .

16

6. Chassez l'intrus qui se trouve dans chacune des colonnes de mots en l'entourant de rouge:

7 •

8.

rive insulte pluie fixer sot talus outrage ouragan clouer stupide grève colère cyclone attacher niais berge injure tempête suspendre inattentif

Reliez Ear des flèches les terQes gui s'o:eEosent:

ouvert clair nuageux dissimulé sain gâté indulgent chronique aigu sévère

Mettez ëies étiquettes aux ensembles suivants:

(ex. ~ blouse, habit, gilet jupe, pantalon=

vol, cambriolage, effraction, Qeurtre blé, seigle, avoine, orge, maIs

vêtement)

crainte, plaisir, regret, désir, jalousie maitre, professeur, ~nstituteur, ense' t -19nan , pere= .... marche, amble, trot, galop

9. Soulignez la définition qui convient~

suspicion

publiciste

euphonie

pisciculture

trahison volontaire, manque de confiance, mauvaise interprétation d'un spectacle.

qui fait des publications dans un journal, qui s'occupe de publicité, vote direct , du corps électoral

harQonie des sons, composition musicale harmonisée impression de bien-être.

sport qui englobe les exercices dans une piscine~ entreprise de construction de piscines, élevage des poissons.

17

"",i""""""""""""""""""""""""""",." .•• yy ••• yy.~y •••••• 1 • 1 1 1 1 1 4 l ' " ~

Page 57: L'Ecole valaisanne, février 1974

i

r

!l

1

Il Il

6. Un rectangle a 20 ID de périmètre. Si l'on augmente sa longueur L de 6 m et si, en même temps, on diminue s a largeur t de 2 m, son aire ne varie pas. Evaluer les dimensions L et t du rectangle.

MATHEMATIQUE

Mathématique moderne (24 points)

1-• On considère dans l'ensemble 7L xli *

(2* = ClL ( o } ) la relation R définie par

(a,b) 1t (c,d)~ ad = bc

a) Démontrer que JL est une relation d ' équivalence

b) Donner en extension la 'classe d'équivalence du couple (-4; 6) et celle du couple ( 0 ; 1 )

2. On considère la relation notée * de IR x IR vers IR définie par ( x,y)l---1x * y x + y + 2xy

a) Montrer que l~ ~elation * est une opération interne (loi de composition interne) dans ~ .

b) Montrer que 1 ' -opération * est commutative et asso ­ciative.

c) Montrer que l'opération * possède un élément neutr e. Lequel ?

d) Tout élément de ~ a~t-il un symétrique pour l'opé ­ration *? Calculer le symétrique de 3 ; 0 ; -1 ; - ~

e) Par quelle expression peut-on résumer les propriété s a), b), c), d).

~ ~

3. Soit" le plan réel euclidien et O,i, j) un

18

repère orthonormé (système de coordonnées ~tho~nales) de ce plan. On considère l'application f :II~I'

déterminée pour tout point M ( x,y) deî\ par

........ .....

MATHEMATIQUE

Algèbre - Géométrie (24 points)

1. Résoudre le système d'équations:

x - Y 2 2 2

x - Y - 16

2. Résoudre l'inéquation:

(x - 3) (x + 5)

(x- 2)2 ~ 0

3. Bffectuer et simplifier~

l + ab

a ( b- a)

4. a) Représenter graphiquement dans le même système de coordonnées les droites ]~ D~ 1)~ d'équations

D.., y

y

~x + 3 4x

3 - 2

D3 ~ - x + 2 Y - 2 = 0

b) Calculer les coordonnées du point d'inter~ection de D1 avec Dl

c) Que peut-on dire du système d'équations

y ~x + 3

x + 2y - 2 o

5. Soit un triangle ABC, rectangle en ·A dont l'hypoténuse BC = a. Calculer, en fonction de a, l'aire du triangle dans les deux cas suivants:

J"" """""""""""""""""""""""",1"" •• ", .••••••••••••.•.. ~ \ • 1 \ 1 1 •

f • 1 1 • t , l \ ~ ~ l' .

Page 58: L'Ecole valaisanne, février 1974

20

M --7 f (M) M' M' (x' ,y') étant tel que

4x - 3y + 12 x' 5

-3x - 4y + 36 y' = 5

a) Quels sont les transformés (images) A' et B' des points

A (4 ; -5), B ( Il ; 3) ?

b) Calculer d( A,B) et d(A',B').

Que suggère ce résultat pour l'application f?

c) Si l est le milieu de [A,A'] et J celui de (B,B~ calculer le~coordonnées de l, de J et les compo­santes de IJ.

MATHEMATIQUE

Arithmétique - Algèbre (18 points)

Remarque ~ Vous pouvez résoudre les problèmes suivants soit par algèbre, soit par arithmétique, dans n'importe quel ordre, il suffit d'indiquer le numéro.

1. Un commerçant veut distribuer une gratification de 2340 F à trois employés. Combien chacun recevrait-il .

a) s'il partageait cette SOD®e proportionnellement à leurs traitements mensuels 900 F, 1200 F et 1800 F ?

b) s'il la partageait en parties inversément proportion­nelles aux traitements ?

2. Un terrain a été acheté à 3600 F l'a2e. On vend 3/5 à 3200 F l'are et le reste à 75 F le m . On gagne ainsi 102'300 F.

a) Trouver l'étendue du terrain b) Trouver l'étendue des deux parcelles.

3. En vendant une marchandise, un cOQillerçant a gagné 20 % sur le prix d'achat. S'il l'avait vendue 80 F de plus, son bénéfice aurait été égal à 18 % du prix de vente . Calculer le bénéfice fait réellement.

4. Quelle heure est-il quand la partie écoulée du jour est les 2/3 de ce qui en reste ?

21

'l"~ '"~,t"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~,,~ ••• y., -•••••••••••• ~ •• • 1 1 1 1 1 1 l , l 1 1 1 • 1 • 1 1

Page 59: L'Ecole valaisanne, février 1974

ALLEMAND

Jugend in Osterreich na ch Ingeborg Bachmann

In dem Mietshaus müssen die Kinder die Schuhe ausziehen und in Strümpfen spielen, weil sie über dem Hausherrn wohnen. Sie dürfen nur flüstern und werden sich das Flüstern nicht mehr abgewohnen in diesem Leben. In der Schule sagen die Lehrer zu ihnen: Schlagen sollte man euch, bis ihr den Mund auftut. Schlagen ... Zwischen dern Vorwurf, zu laut zu sein, und dem Vorwurf, zu leise zu sein, richten sie sich schweigend ein.

Lines Tages ziehen die Kinder um in ein Haus ohne Hausherr. Sie sind Besitzer eines Gartens geworden, in dem vorne Rosen gepflanzt werden und hinten kleine Apfelbaume und Beerenstraucher. Die Baume sind nicht grosser als sie selber, und sie sollen miteinander gross werden. Sie haben links eine Nachbarschaft mit Boxerhund, und rechts Kinder, die Bananen essen, Reck und Ringe im Garten aufgemacht haben und schwingend den Tag verbringen. Sie freunden sich mit dem Hund Ali an und rivalisieren mit den Nachbarskindern, die alles besser konnen und besser wissen.

Noch lieber sind sie unter sich, richten sich auf dem Dachboden ein und schreien manchmal laut im Versteck, um ihre verkrüppelten Stimmen auszuprobieren. Der Keller ist ihnen verleidet von Mausen und vom Apfelgeruch. Jeden Tag hinuntergehen, die faulen Apfel heraussuchen, ausschneiden und essen. Heil nie der Tag kommt, an dem alle faulen Apfel gegessen sind, weil immer Apfel nachfa~len und nichts weggeworfen werdwn darf, hunge~t sie nach eiher fremden verbotenen Frucht.

1) flüstern - chuchoter 2) der Vorwurf - le reproche 3) Eeerenstraucher : Beeren - des baies / Straucher - des

buissons 4) das Reck - la barre fixe 5) der Dachboden - le grenier 6) verkrüppelt - atrophié

22

Beantworten Sie diese Fragen:

1. Was ist ein Mietshaus ? Konnen sich die Kinder in einem solchen Haus wohlfühlen ?

2. Auf wen sollen die Kinder besonders Rücksicht nehmen ? Wie ~ Warum ?

3. Wie verhalten sich die Erwachsenen den Kindern gegenüber ? Wie stellen Sie sich den Hausherrn, die Lehrer und auch die Eltern vor ?

4. Warum freunden sich die Kinder eher mit dem Hund als mit den Nachbarskindern an ?

5. Warum mogen sie den Keller nicht ?

6. Fühlen sich die Kinder jetzt ganz frei und glücklich ? Ja oder nein, warum ?

Wortschatz und Gramrllatik

(alle Fragen beziehen sich auf den Text)

1. Schreiben Sie das Gegenteil von:

flüstern ..................... fremd .................. .

laut ......................... sich abgewohnen ........ .

das Mietshaus .......... ...... den Mund auftun ........ .

2. Erganzen Sie mit einem Relativpronomen :

a) Der Herr, in .......... .. Haus die Kinder wohnen, ist stre.ng.

b) Die Strassen, auf ......... . sie spielen, führen zu einem vornehmen Viertal.

c) Der Garten ... .. ......... Besitzer sie wurden, ist reich bepfla~zt.

d) Der Baum, auf ........... sie ~lettern, ist nicht sehr hoch.

e) Der Hund, ' mit ........ ... sie sich anfreunden, heisst Ali.

/

23

"~"~l'"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"~"",.. -.•••. ~ ..•••.•.....• 1 1 1 1 1 • ~ 1