L'Ecole valaisanne, février 1972

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coupe à figures rouges (début du Ve siècle)

février 1972 - seizième année 6

Page 2: L'Ecole valaisanne, février 1972

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L'éco e valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVIe année

Février 1972 No --SOMM AIR E

P. Bourban A. Pannatier ENF·IT

P. Mermoud M. Salam in

V. Dussex

E. Métrailler J •• C. Georges B. Carron

Partie générale Savoir-vivre... connais pas . Réorganisation administrative Ecole prépara toire aux professions féminines Ecole de culture générale . Premier cours de formation pour classes spéciales L'émigration valaisanne au milieu du XIXe siècle

Partie corporative Salaire social II: la mère et l'enfant.

Communiqués

Partie couleur Géographie à l'usage des classes de 3e année (III) Leçon de choses: les dents; constitution de la plante. Lexique animalier .

RENSE IG NEMENTS '

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«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1 er de chaque mois.

Edition, administration. expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina & Bur­geneT, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 15.-, CCP 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1ft page Fr. 1000,-1/2 page Fr. 530.-lIa page Fr. 360.-1/4 page Fr. 280,~ Ils page Fr. 160.-

Pages ordinaires (1 insertion): lit page Fr. 100.-1/2 page Fr. 52.-lIa page Fr. 36,-1/4 page Fr. 28.-Ils page Fr. 16.-

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r Il Il •

De nombreuses personnes s'entassaient devant les guichets d'un bureau de poste sédunois en cette veille de fête lorsqu'arriva une élégante jeune fille de quinze, seize ans qui se faufila jusqu'au gui­chet sans se préoccuper des autres personnes attendant leur tour. Au moment où l'employée des PTT s'avançait pour la servir, un mon. sieur d'un certain âge l'interpella en ces termes: «l1tJ.ademoiselle, la politesse n'a jamais tué personne. VezLillez reprendre votre place». Nous étions nombreux à approuver cette courageuse intervention alors que la petite demoiselle, rou{!;e comme une pivoine, regagnait sa place la tête basse. .

Cette petite anecdote pour illustrer une attitude de plus en plus répandue parmi les jeunes et que nous vivons tous les jours dans nos écoles, da.ns les trains, les autocars, sur les pistes de ski ... Nos jeunes apprennent très tôt la loi de la jungle et perdent le respect d'autrui.

D'où vient donc ce tliste état de fait?

Autrefois, parents et éducateurs détenaient une autorité rigide qui permettait difficilement les incartades. Ils imposaient aux enfants une ferme discipline, soucieux de maintenir chez eux une certaine norme de savoir-vivre Olt préoccupés peut-être pal' le qu'en-dira-t-on.

Aujourd'hui, bien des tabous sont tombés. Le sens des valeurs se modifie. La course à l'argent devient la préoccupation primordiale du genre humain. Les enfants emboîtent très tôt le pas aux adultes dans la construction de cette vaste entreprise de consommation d'où les valeurs morales et le respect d'autrui sont bannis.

A qui la faute?

Aux parents d'abord, puisque c'est à eux qu'incombe en premier l'éducation des enfants. Et si nombre de parents sont encore de vrais éducateurs, force nous est de constater que beaucoup capitulent devant cette tâche ingrate, pris pal' d'autres préoccupations qu'ils jugent plus importantes ou parce qu'ils se sentent dépassés par les événements. S'il était relativement aisé autrefois de s'ériger en dic­tateur devant des enfants terrorisés, il est difficile maintenant de conserver un minimum indispensable d'autorité en essayant de créer le climat de détente où l'enfant devrait pouvoir s'épanouir et se développer. Bien des parents renoncent donc à l'accomplissement de leur mission et laissent leurs enfants s'auto-éduquer.

Mais les maîtres n'ont-ils pas aussi leur part de responsabilité? N'on t-ils pas tendance à faire trop exclusivement de l'instruction aU détriment de l'éducation? Bien sûr, les programmes sont surchar­gés, le temps presse, les examens les talonnent, les parents ne seront sensibles qu'à la bonne ou mauvaise préparation aux examens. Bref, le temps consacré à l'éducation ne paie pa,s.

Que faÏI'e alors ?

Ne pas trop compter sur les parents. Que les maîtres réagissent et s'occupent davantage de l'éducation de leurs élèves. Point n'est be­soin pour cela d'inscrire une branche supplémentaire à un programme déjà surchargé. Si tous les maîtres voulaient bien consacrer occasion­nellement cinq minutes à attirer l'attention de leurs élèves sur l'im­portance du savoir-vivre, sur le respect d'autrui, le respect de la nature, ils apporteraient aux enfants des valeurs non monnayables mais réelles et nécessaires, et contribueraient grandement à construire un nwnde plus humain et plus beau.

Paul Bourban

Notre page de couverture

Coupe à figures l'ouges (début du V,e siècle)

Les exigences de la milSe en page ont commandé la disposition du oliché sur ,la couverÛure. Pour 'regarder cette admÏIiable coupe du potier athénien Kaliadès et du peintre Dour.is, ill conviendra de tenir [a revue perpendic'lliJ.raire­ment, de manière que ,l'image ,se présente horizontallement.

Le thème constitue en quelque tSorûel'ancêtre de's fameuses Pietà de la Renaisisance. La dé~s,se ailée Eos, déess'e de ['aurore, prend Idans ses brHs le cadav.re 'die son :flil1s, M,emnon. fi s'agit d'un 'épisode de La guerre 'de Tro[:e: venu au s'ecours de la vi1ill:e 'aJS'siégée 'piaf ~es Achéens, le ['oi éthiopien M'emnon fut tué par Achille.

Malgré ,les faib[les dimensions du sujet, on remarrquefla ,IH pThÏs'srance expres­sive du visage et ["atütulde de la déesse, et -surtout 'le oaradtère pesant du corps du roi souJ,evé par 'sa ,mère. M'ais, si tl'on es'saie de dépats's'er le 's1:a!d"e de l'observation figur,rutJive, on peut 'aussiaIdmirer J'habile disposition de Ja scène, qui occupe avec art Je reercle prévu pour ellil'e, Iles ins'cr,iptions (nom1s .des per­sonnages .représ'entés, signatures des auteurs) s'erViant ,d'éléŒuents co,mplémen­taires pour décorer Iles 'surfaces lai'ssées llib'fles par Ile sujet lui-même.

Sur ,le pourtour de ~a 'scène, on reni'arque Je décor 1:ylpiquem1enrt: he~lénique des «gfelcques» (ornement consti'ûué par une 11igne ,revenant ,s~'r elle-même par angles ' ,droits , s'elon un principe analogue à celui de la spirale), aJ.remant avec de petites zones ornées de oroix.

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Page 4: L'Ecole valaisanne, février 1972

Réorganisation administrative Durant l'année 1971, des études ont été ootJ.ieprrs'es et conduites à bonn

fin 'en vue de la réorganilSation adminilSltrativ,e du Département de J.'instructi e publique. on

Oertaines meswes, déjà entrées en vigueur, étant de na1Jure à intéresse le personnel ellJsteigiliant, ~~s ~ommiSisions s\co~ai~s et les a;dmin1srttatiü~ communales, nous avons Juge bon, avec l'ass'ootl\luent de M. le chef du Département, de les porter à la connaÏJs'S'alloe des Iteoteufs de <<'l'Ecole va%ai, sanne».

P.ourquoi d"abord une réorganilsation admin.istrative?

La raruson 'en est simple; hl faUlt ratJtribuer à ['taugmentaition constante des tâches dévalues à 'ce «ministère ,oantonal de Il'éduoation». Les problèmes de coordination ,S'colaitre, l'introoootion de l1!ouveJ.1'es ditsdp!lrinres, ilia formation continue du pensonne!l 'ellJseignant, ~'éduo(l!tion et la prLs'e len ,charge des han, dicapés, Jes école.s, privées" la formation desaoolJtes, l'aide matéaiellile aux études, pour ne citer que les exempl1es pfinoÏ1paux, lSont nés ou 'Ont pris une ampLeur importante 'aIU cours de la dernière oocoon1e.

Il fa1lLait len cO!Jlls'équence, d'une part, engager de nouvelhles forces el!: pro­céder d'aultI1e part à un paI1tJage, à une déûe.rminaition très nette des [compé_ tences et des respollJStabilités.

L'organigramme que iJ1O'UJS publi'Oflis monTre que 1e Département com­prend en quelque lS'Orne dix Isubdivi.s!Ïons a:c1mini'Sltratives ou services. Ce qu'il ne tfévèle pas, ôeslt que l'importanoe et ~a nature de ces ll1amifications diffèrent ,a8Is'ez largement, lia CatÎ.:8is'e oan1onalle de compens,aItion constituant, par ,exemple, un org,anitSme rOflt d'une ,centme de fonctionnaires et employés alors que l'adminilS,tJration :du Spofit-Toto ne requiem même pas, au sein du Département, i':activ1té ,d'une pelisonn'e à plcin temps.

On aura waginé pM ,ailhleUDs qu'~l n'ens,te pas de liens énroitts entre certains de ,oes oompar.tÏlments elt que d'autre.s par contre :se doivent de fonc­tionner dans le 's'elllS d'une très large coUaboration.

Le Service de 1'en:s'eigIliemenlt pnima.iDe 'et mooager, [e Serv,iloe de l'ensei­gnement 's'econdrure, le Se.rv1ce de ilia fO!'illamon prœeslSionnel1ll:e e.t le Service administratif - ce dernier de création 'l'écente - f01llIloot ['oSisature autour de laqueLle s"ar,tic.ule l'organûsation ,slcolaire cantonalle.

La Bibliothèque cant'Onale, [es Archives, le Serv1:ce des musées cantonaux, celui des monu,ments hilsltoriques et des recherches archéologiques ont une m1ssion propre, en rappoflt avec les problèmes d'instruction et de cuLture 'sur un plan général.

Enfin, la Caisse cantonale die compelliSation ne ISe rattache à l'instruction publique que par la personne du chef du Dépalftement.

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Service des monuments hist. et dIes recherche,s ·archéoL

M uséeiS oantonaux

B~bliothèque cantonale

Archives

Service ,aJdJm1ni'Sitra:tiif

Servilce de la fOifmaÜon profe'ssionneilile

Service de l'enseignement ,SJeîConcIJaÏJfe

Servioe de l'enseignement pr1mai'fe et ménagea:

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Page 5: L'Ecole valaisanne, février 1972

C'esrt la oréation du Service tadmini~rtJr,aJtif qui conlStiltJue l'aboUttllis'ement priill'cilp:a:l des mesures de réorgani,sation auxque]l'es nous avons fairt a]llll8i dès le début de ceJtte infoffilation. on

Dirrigé par M. Pierre Bonvin, cet orgamsme nouvearu gr:oupe désormais les :deux comptabilliltés autrefoilSséparées de 1',e11Js,cignemenlt primaire et de Penseignement 'sle:condaite. Da ,seotion des bOlU:l's'e's et prêts d'honneur y est égallement rarttaohée. 'Le!S problèmes non :S1pécifiquelS à ite[ ou tell alUDre service du Département lui 'sieront ,confiés au fUir et à mes1uœ de leur wpparir1Jion et de 1eur déveJloppement.

Contentons-n'Ous de dÎlœ pour le moment à l'inttenrtion du personnel enseignant, des commissions s'collai,ms et d.es 'wdminillstr-artions que ~es travaux pratiques d'exécUJt1on des paye'ments s'Ont 'confiés à ce 's'ervice alprès que les deux ,aUltms (No 3e1t 4 de l'Olrgoo.igmmme) en auront décidé ou ladmis le principe let ~a juistifi~ation,

L'orgarus'ation mternedu Servioe canrtonal ide l'lens'e:Ïignementt primaire et ménager a égalLement 'Subi certaines modificati'Ons. En donnant ici llies indi­oations principales relatives à 1Ja struc'tJUre ,de ce ,s,ervice, nous peThSons être uille à ,tous oeux qui Isoot 'en co~tJaot ISIk'or'élid~qu;e ou permanent avec ~ui.

Un Isecré1la1lre homme (No 5 de ['organigramme) rempUIt un rôle impor­tanlt qui siera .défini d-après et dirige e.ntre. ,autres ne tIlrtavaÏ3. dJes secrétaires_ dames 'et de la :srt:énadaoty!lographe (No 6-7-8 dej'organilgil'amme).

Nous donnons maintenant, ~Ian:s entifelf ,dans [e rdéitailL, ~es charges et les attr,ibutions de cbacun d'ClS "fiesrponsables du ~:ervice.

AtÏ!n'Si 'les maîlûoo's, lItes membres des comffiÏlSs[ons :scolliaires ' et des !3Idminis­t11aüons lSIauront à qui Is',a'dres\S'er dÎT,eo~ement pour tel ou l.e[ probllème les concernant. N OUiS I1appe1ons 'ce;p:oodant que ,la cOl1r,CiSlPondoo.oe éoûte ne doit pas être envoyée à un fonctionnaire paJ1ticuaière,ment maÏJs aJU Sennite can­tonal de 'l'enseignement 'Primaiil1e :et ménager. Par ailleurs, pour éviter des déplacements ou des attentes inùtiles, il vaut mieux, lorsque l'on désire obte­nir un entretien, en fixer l'heul;e précise auparavant par téléphone avec la personne que l'on veut rencontrer.

No 1 de l'organigramme: chef de service: M. Anselme Pannatier (tél. 027 3 96 06)

Re~pons'abilité du service et 'Pro~lèmes généraux Coordination interne Ooordination s,coQaire au p~an de 113 Suisse romande Construotions s,colaires

N02 de l'organigramme: adjoint pour le Haut-Valais:

M. Eugène Brunner üté1. 027 3 96 07) Problèmes spécifiques :du Haut-Valais (comme 180US oh. 3 ci-dessous) Coordination ,scolaiœ avec la Suisse cootflale

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Page 6: L'Ecole valaisanne, février 1972

No 3 de l'organigramme: adjoint pour le Valais l'omand: M. Luc Germanier (téL 027 3 96 08)

- Contrôle de l'engagement du peIlSonnel e-IlJs1eignant - Contrôle des eff,ectifs dies ClaJSISe:S - Traitements - Oa}.endrier scalaire - Cour,s de perfectionnement - Stages des oandidlaJts à l'enseignement - Admissions des oandidaIts à l'ensleignement - Délivrance des 'ütres pédagogiques - Examens de promotion - Livres scol1aires - Subventions divem:es (s:am constructions slcQ!LaÏTes)

No 4 de l'organigramme: préposé aux handicapés: M. André Berc1az (tél. 027) 3 96 16)

Invent3!1re des néceS'si1tés P1anification des mesures Contacts avec Les as!sodations Contacts a vec ~le'S éta:bli'S'sement-s

- Clas,s,es de développement Relations avec l'OF AS

- Préparation des 1ex1Jes légüsiLart:ifs

No 5 de l'organigramme: secrétaire du service: M. Roger Bess'e (tél. 027 3 96 05)

- Respons:3!bilité 'aJd.miniJS:tr,ative du service - Comptes des constructions sco~'aï.res et 'Subventions - ReSiponslabiiliiJré de la sifJrutJistique scolaire

Prédsons enfin que l'équllipe prés,entée d-deslsrus foerme un 'ens'emb1e bien cohérent, ,très fermement décidé à faire le maximiUJ1l au service de 'l'école et qu'el1e eSIt secondée pat' ~e corrcoUJrs de Mmes Edrith Fiffiloux et Monique Maye ainsi que de Mlles L11~ane BOrVeif et Joè1llie B:~anc.

Nous ne ' donnons pas d'indications conCernaillit l,es autres servi:ces du Départem,ent parce qu'il ne nous :3!pparti-ent 'Pas de 1e :6aire et p3!rce que nous avons voUilu présentei' 'oei1ui qui ifjauche de p[rus près la grande majorité des ltecteurs de «l'EcoŒ,e vrula1sanne».

. il n'es1t pas impos18ible cependanit que ces renseignements <soient commu­mqués une fois par ceux qui sont habill.ités à 1e faiœ.

. ~spérons en attendoot que la prés,ente information 'soit UitHe et qu'eRe facilIte 1es contacts à [la qualité dleJSquerlls nous atmachons unie gr:ande impor­tance.

A. Pannatier

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Orientation - Information • IV.

A. Ecole préparatoire aux professions féminines

Voici, brièvement présentées, deux écoles instituees récemment par le Conseil d'Etat du canton d~ Valais et placées sous la s~rveillance du Département de l'instruc­tion publique, SerVIce de l'enseIgnement secondaue.

La scolarité est gratuite pour les élèves dont les parents sont domiciliés dans le canton.

L'école préparatoire 'aux pro;fe,ss,ions féminines s'e propos'e de perfecton­ner et :de compléter l'insrtruction de base des Jeunes fiUes ayant ache:vé la formation primaire et ménagère. Eillie constitue une section de l'ens'eignement secondaire du premier degré et dure deux ans. A la fin de 1a deuxième année, les élèves régulières subis'S'ent des examens, pour l'obtention d'un diplôme.

Conditions d'admission: La première année de PPF est ouverte aux élèves qui:

1. sont âgées de 16 ans au moins; 2. ont 'Suivi l'école ménagère obligatoire; 3. ont réussi l'examen d'rudnüssion.

L'eX'amen d'entrée à l'école porte sur le françaÏis et Les m'athématiques (programme deuxième 'année ménagère). l.Jes ,candidates qui veulent subir cet examen doivent s'annoncer auprès de la direction de l'écol1e: intéres1sée qui délivre ,les bul1etins d'inscriptions. Ceux-ci do:ivent lui être retournés, accom­pagnés dru livret sco1aire.

Ecoles de préparations aux professions féminines: _ Ecole normaLe des jeunes fi1~es, 1950 Sion; - Institut de la TuHerie, 1890 Saint-Maurice.

B. Ecole de culture générale L'Ecole de cuLtur'e généraLe constitue une section de l'enseignement

secondair,e du deuxième degré et dure deux ans.

Admission La première année de culture générale es't ouverte aux élèves qui ont

accompli le programme de la troisième année iS,econdaiTe ou d'une' cLasse équivaJIente. A ~a fin de la deuxième année, ~es élève's réguliters ~ubissent des examens pour l'obtention d'un diplôme.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, février 1972

But L'éco;~e disipens'e une cuilitJUre générale et prépane les.éllèv~s - selon option

- IS'OÏ't à ,entrer d1ans une éCOIlle sup érieure ~es prOfeS'810'ns . a oam:ctère social et par;amed~call, soit paur la IS'eJctJion secrétarl,at aux profes'slOns de secrébake d"écoles hôtle1ièœ!s, écoŒ,es d'hôros's'es, etc. '

Ecoles de culture générale: - Ecrue normailie des Jeunes f~ild'es, 1950 Sion; .- Institut de la Tuilerie, 1890 Saint-Mau["!Ï.tCe.

Section de l'enseignement secondaiI'e - 1er degré

P-réiparation aux profe1s'sions féminines, 2e année

Préparation aux tpro!f.es'sions féminines, 1œ année

A...

ECOLE MENAGERE

Eco[e norma!le des j'runes flÎlllle.s, 1950 Sion lrugrti'Dut de ilia Tuiaerie, 1890 Saint-Maurice

Section de l'enseignement secondaire - 2e degré

Culture générale 2e 'année Section à aption: iparamédio3!le ou s'e'crétari1at

Culture généraLe 1re année

A...

3e SECONDAIRE

Bcolle norma!le des jeunes fiiLles, 1950 Sion Insti,tnLt de ilia Tui!1erie, 1890 Saint-,MauiiϜ

Le premier cours de formation pour maÎtres de classes spéciales et de développement du Valais romand (1969-1972) 1

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Le Il mailS prochain, :au terme de deux ans. e~ demi de !orma~~n, dix-neuf ,msititUJteufiS et instilbutJr10es receVlTont leur rdIiplome ,de mmtre specIa-1Œsé de l'Université de F rilbourg.

1 Un cours analogue a été organisé pour le Haut-V~üais.

10

CetJte formation organ1sée par le Département ,de l'inlsltiructJÎon publique en comabOTaJtion avec l'Insltirtut pédagogÏJque de Frrbourg débutait en aoÛ't 1969 pour sie pOUirM'VI.f'e jlllJsqu'à '~a fin juin 1972 à lTais'On ,d'un j'Our par 'S'emaine (le meroredi) oorlant ~'la1l!Ilé'e 'seolLaire let de pélriodes ,pIus ou moins longues (2 à 3 Siemaines) OOlialfllt JJf!!S vlaoanoes d'été. -

La durée de folIDlaJtion :a été de 950 heures environ, comportant une partÏ'e thé~riqU'e '~t rune p~rüe pfi3!tique/ (:alppJlti,?ati'O'l1). Les p~t~t~.J?aŒ1ts purent approfondllT 'CelI1tames notIOIlJS ps'yohopedagoglque!s 'et s'e famiILilarillsier !avec [es notions d'éduoartion 'slpé:da~rrsée, Ide rpsychopambol'Ogie, - tanrns que, à tm.­yetis les ,cours de d~dlaCltÏ'qU'e, i;1s pOiUJvatent ,appro'oheIT la méthod:o[ogie et [es IIloyens ,appropriés à ~a d 'aslse Ispéci'a~e ,et !de développement. La partie p:rla­tique com pre11'aJÎJt des, sitages, 'des eXe.Dc1ces et des leçons types à ~ffeotuer tant dan'S ~es claJSlsles, des par ti!cipants que dms ceill\.e's des collègues. Une targe pavt fut faitJe à l'information, ,La fielcherohe 'et travtaJUx personnel1s - et :aux yts~tes d 'é:co:lies ou de centrf!!s-tYiP'es sipéciaŒisés en diverses pris'es len 'charge d'enfantselt ,a:dolllescootJs iÏJI1!aiŒalptés. ,

Les examens en vue de' :l'obtJention du dÜJpJôme 'eurenrt Jiieu 'en 1970 (péda­gogie 'Our aJtive elt didaotique de l"ens,eignement 'SpéiCÏiwsé) ,et 'en 1971 (ipsycho­p8lthologie et 'examen pratilque). ,

Au cOUJrS de ces drux ans [es participants sIe peill'Chèrent régUllièrement sur les queslti'Ons d'oTganilisation .et de progr,amme des d lasls'es spé!dales oiU de développemeJ1lt, 'elt 'sm cellilles de concelptJion de pris'e 'en .oharge. - No'lllS aborderon s ,pliUlS en détaill ce s questions dans deux prochains ar,tilcllies. Nous ment:~onnerons oe'penŒant que, dans ce oadr,e, ill a été pos!sillb~e de dégager une conc~rti'On Ide prts!e en chM"lge glohaJle, limpHquant une démarche éduca­tive ,ass'ez élloignée de ceilllie qui est ,applliilquée ,a!otueiHem'ent et qui axe son action princiJpa1Jement sur l'objet déf:iident,c'rest à dive la sico~ar~sati'Oill (ins.­notion) . Conception qui fiait de ~a formation s'On obJet essentiel et qui englobe la pe.fslonnaJJitê tome entière ŒOOS son expresrslÎ'On, son déve1oppe­ment, son ins'ertJion sodo-:cuilueillle et ses appren'tUssl3!ges.

Les 'cri:tèms de p~3!cement et de regroupement des éco[jers inadaptés ont tiart l'objeJt die nombreux échanges et études qui pa~aislSent déboucher sur une cOIl!src1!ence pIlus aiguë de la fonction d es :c1JasrSles epédrules et de dévellopple­ment, et du rôlte qu"eŒles droivent jOlUeIT dans ,1'organÏJs:at1oo 'S'co[,aiœ dru oanton.

Enfin, cOlllSéqUlence de ce qui précède, !te programme éduoatif propre­ment diJt: a élf:é 'env]s'agé dans 's'es composlanrnes et \Ses dosages de manière à ré.pondre aux besoi!Il!s des éco:l:ilers rina:dapt6s 'aussi bi'en tau ,mveau de [eUJT for­mation qu'à oellci de [la mÏJslslÏ.on que ohaque c3!tégorie de daslses spédalles 'Ou de dév.elop'p'ement est ,appelée à I1emp1ir.

L'appro'che de ces divBllS problèmes ne pouvait que remet tre 'en qU'es,ti'On ceJ.1tai:Dres srtructnLfes let ,trlaJdtiti'ons, et aJUlSsi cerbain'es idées per:sünneiliIJes que ISe Faisaient 'les maÎtlfIes spéda!L-ÏJsés. D'une manière géné~aI1e Ja réoeptiiVtté fut bonne. - POU'lJÛant bien des résÏJs,tances demeur,enrt: gageons que [le vécu de ces deux ans ino~te mainltenanrt à une adhésion, à un ,engagement sans cesse approfoadi.

Nelire MemlOml

Il

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Docum , • r ts

va aisan e

L'émigration valaisa ne au milieu du XIXe siècle

par Michetl Sa:lamin

A partir du premier quart du XIXe siècle, l'émigration, qui avait ,e~ lieu par intermittences sous l'ancien régime. devient continue. Après l'exode au Bresil en 1819 de nombreuses colonies se fondent dans divers pays de l'Amérique et de l'Afrique d~ Nord. Des socié,tés se créent pour encourager l'émigration. Les futurs colons se laissent pousser à partir pour des raisons diverses, ainsi que l'exprime le Compte-rendu de la gestion du Conseil d'Etat pour l'année 1856, quand il explique l'engouement des Valai. sans pour la colonie de Santa Fé: «Quiconque éprouvait de la gêne, ou des mécomptes dans ses affaires économiques, ou nourrissait des désirs non satisfaits; quiconque rêvait un avenir brillant de fortune et de richesse, tournait ses Tegards vers cette terre pro. mise».

A. Les difficultés d'un convoi d'émigrants

Le 20 décembre 1856, le gouvernement valaisan promulgue un arrêté sur l'émigra. tion. Il soumet ainsi à une série de conditions les agences chargées de trouver dans le Valais des émigrants pour l'Algérie et pOUT les pays d'Amérique. Pourtant, trois agences travaillent encore avec beaucoup de succès en 1857; l'agence Beek-Herzog, la maison J. Barbe et l'agence du notaire Martin Pache, pour lesquelles le Compte-rendu de la gestio.n du Conseil d'Etat pour l'année 1857 fournit de nombreux renseignements. L'extrait suivant se rapporte au convoi du mois de mars 1857 expédié palf la maison Beck et Herzog. -------

La maison Beek et Herzog expédra un premier convoi composé de 351 peI1sonnes. Il qui,tta le Va1ais le 7 mars 1857 et s"embarqua ·au Havre le 22; depuis ce moment jusqu'lau mois d'octobre, nous n'ten reçûmes aucune nou­ve1l1e.

Le correspondant de lia mai<son Beek, à Santa Fé, qui avait été avisé que le gouvell"nement de Coui,entes cOI1s~déraitt la cOlIlcessiÏ'On f'aite à Lelong comme périmée et qu'il ne recevrait pas nos coloITs, fut aSls'ez heureux ~our obtenir du général U rquiz-a, paoificateur des provinces de la République Argentine, et gnand propriéttaire dans la provinoe d'EntTe-Rios, la promesse de reoevoir ces émigrants dans /Ses :terres, à 'des conditions assez favorables. Le transport arriva à Buénos-Ayif'(:~s après 62 jours de traversée, pendant laque1ffie dOUZJe enfants et une femme de Val d'Uhez, Catherine Avanthey, ont

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gUccambés; ce n'e'st qu'à Ison arrivée devant cette vi'11e qu'1~ fut informé qu'i[ e pouvait Ise rendre à Corrientes et qu'il al1ait être transporté sur les tea-es ~ génér1al Urquiza. Le convoi fut donc dirigé à lbiéni sur le P a!l'an a, à 3 'ournées de BuénO's-Ayre·s, ma~s 'les émigrants ayant trouvé ces terrains un J eU maréca:geux, en réclamèrent d'autœs. Après seize jours, k général les ~t de nouveau embarquer et ks tif'ansporta rà 60 llieues de là, <dans la colonie de San Jos'é, à 8 1iell.ws de la vÏ'1llie de La Conception de J'UmgUJay, où Hs arri­vèrent après un voyage de 14 j our~. C.omme rien n'avait été préparé ~o:ur le's recevoir dans cette nouveLl'e colonille, fis durent commenoer par se batIr des huttes pour sie m'ettre à l',abri.

D'après ks nouvel[es qui nous 'sont parvenues, lels conditions de lia con­cess,ion Isont as,sez favorables, à l'exoeption de Il'intérêt des avanoes vaites aUX colons, qui asit du 2 % par mois. Le payls est d';aiJJl'euŒ beau et ferti'le, les bois y sont abondants et l'on y trouve des pierres à bâtir. Chaque famiNe de calons, composée de 5 peI1sonnes, à reçu 16 cuadrals de teITain, cent pias­tres 'en argent, 4 bœufs, 2 chèvres, 2 vaches laÏ'tières et le boils nécels's'aire à la cons.tnIction et à l'affouage, plus la nourriture die la famille pendant un an. Une capi'e du contrat de colonisation est déposée aux Archives.

Le général Urquiza ayant fait une vils,ite à la coloni'e quelque temps après son instatl1ation, les colons :s'e sont mils :sous les armese't lui ont rendu les honneurs mhlitaires: queLques fusi%s de nos contingents auront sans doute figuré à oette parade. Les tenes de oette colonie paraiss'ent être préférabl1es à cetles de l'Esperanza à Santa Fé, et nous, avons Heu de croi:re, d'après ~a corre,spondance qui nous parvient, que nos compatriotes s'Ont sati<sfaÏts de leur nouvel1e po:sition.

La conduite de M. Beck de Santa Fé, dans cette circonstance, mérite tout éloge; c'est à lui que nous devons ce convoi, quiÏ était destiné pour Corrientes où il aurait été réduiJt à la misère, a pu être placé aus1si favora­blement.

B. Les difficultés éprouvées par les émigrants

L'accueil qu'ils reçoivent en Argentine ne répond pas souvent à ce que les émi­grants espéraient à leur départ du Valais. De là, de nombreuses interventions qu'ils adressent aux autorités de leur patrie abandonnée. Témoin cette lettre, datée de 1860, et conservée aux Archives cantonales du Valais, à Sion, sous la cote Intérieur, vol. 195, dossier «Corrientes. Emigration dans la République Argentine».

Noos ,soussignés, citoyens et pères de fiamiJi1..es du canton de Va1a~s, à notre chèœ patrie Œa SuÎ's'sle et à notre oanton en particUilier, s'a:1utations et dévouement f~dèle selon nos sientiments distingués!

Nou<s nous :Nattons d'une manière très cOlïdi'a:le de l'amoUIf fi[ia[ que notre haut gouvernemenrt toujours a m1s à jour, et encore aujourd'hui est prompt à nous montrer, étendant Ises bras paternei1s même hOlfs des barrières

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de notl'le chère paltrie et jrusqu'à 1e~ f.rontièlif~s des CoriillH~r'~s, s'inf~mrant de s'es enf/anus, et prompt à les proteger 'et sauver de 1~ ffi]SeTe exrtreme avec ~aquel.hle Wa plupart de nous avan1ent et ont ~ncore a luu~er, envoyant d~ Mes1sieurs d'un ordr'e Ispédal, corn/me M. MauTlice Robatell frls, 's'eJlon les illlani~ restations ,et info.pmatio1lis reçues d'eux.

C'·esrt rune cho:s'e aUls;si éV'~deJ1lte que vraie que nous lautres pauvres Suisses ici, c'eslt-à-dire en Amérique du Sud, manquons de beau/courp plus de pri­vilèges que toutes Iles autres nations d'Europe ou de ~'étranger e~ .général, étant 'eux pl,us ou moins protégées et lllppuyés par des honoralJlles mln1Jsrtires ou consuLs, pendant que nous, fiil,s de lIa SU1Is:s-e, sommes exposés au Pampère au !Sort faVall de ·La fortune et à mi.l!1e aw'ers dés'agréments, ne s'achant ni la langwe du pays, ni :s'es courume's, ni s'es loi,s, 'etc., étant les plus abandonnés de toUJs!

L'honoflable gouvernement verra par ~e suivant :lle lÛl'aitem-ent qu'on noUs a fait, rompllln:t: et VlidLant nos oontrats faits dans notre pays, nous abandon_ nant et nous l1ai,slslant dans la dernière miisère. Situation dérploliable!!!

VoiJci 1es fanllilile.s par,tÏes de Sion [le 21 mai 1857, dans 'cette expédition destinée à Corrientes, province de la Répuh1ique Argentine:

- Félix SchaLbetter, épouse Anna-Marile W'eJlsdl:en et 3 enfants; - Pierre-J os'eph Schalbeticr, avec.la flllmdilile de

J.ean-Joselph Ambord «mort», épouse Oatherine SchaLbeJt1tJer et 4 enf.ants; - Franço~s Sattler, épous'e Anna-Made HeJ1dner et 4 ~ants;

Jos'eph Sa:Nllner, épous·e Anne-Marie Ebener et 3 enfants.; Ignac·e HeŒdner, épous~e Anna-Marie Grieser «morte» et 4 enDoots; Aloïs Inallbon «mort», épouse M.-Catherine Ka:1bermal{Jten avec 4 enfants; Maurice Inalbon 'et son frère François, ,le dernier eslÛropié. Toutes ces familles se sont établies à la colonie de Las Conchas, à 6

Heues de Parana, capitllll,e provisoire de lia République Argentine. D'autres familles de notre expédition lSont à P.arana et plusi'eurs autres

se sont dispersées par toute La contrée. Comme l'honorable gouvernement 'est ,en pO'S'se'ssion de nos contrats, il

n'y a rien à remarquer là-dessus, «:sinon qu'illis ont été fouJlés au pied», seule. ment quelque chose touchant le traitement S'll.lf terre et 'sur mer.

Partis le 21 de mai 1857, comme 22 familliles de Valais, ill ne noos arri­vait rien de fâcheux jusqu'au Havre de Grâoe. Le 23 de juin f.ut notre dé~rt. Grâce à Dieu que nous avions assez de vi:rres avec ~ous, c~acun en pamc?­lier oar g:ans cela nous serions morts de fmm des ratIOns qu on nous do~att, le ~ap~taine «f.rançais» ne staohant les lois sacrées de l'humanité. 75 J~Ul'S dUliaiif: nome voyage jusqu'à Buenos-Aires; 3 jours après? [on] ,s'en a1llrut à \'Iapeur à CorfÎ'entes en 8 jours. Là, arrivés à notJ~~ ~estmée, se!l~)ll ce que nous croyons on noUlS plaçait dans une ClaJs'erne mIlItaIre, nous l'aislsant sans prov~sions d~ v,ivres, slans cons'eiQs, ni misérrco['de, de ma~ère qu~ nous avions là dépenser notre propre aifgoot jusqu'au dernier centIme. !'A'aIS to~t cela ne nous lamait encore .pieu: fait, ayant de bons bras pour travahller. MalS

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b ut gouvernement ifefuSiait à ragent M. LeJlong Ile ,terr:ain; ne i'e connais­le tapas 'eIt n'ay:ant pas de travaux publi'cs, nous nous vîmes dans ~a 'S~rua-san f . . n la plus triste, 'sans sachant que ,nlie. UO '" l ' ~. ..:1. 'tt Enfin, quatre s'emames apres, n~UJs prIm,es 1 a res'dllUtion IUle q:u'l er pOUif

ana ~ruslÎ,eurls sans argentayant1: a donner par coniVrat «achat SI vo:u,s vou-pat- , '1'" 'd . h ,.~~ Honorables Mes'slÎleuflS», n'Os propres emlantls a 'es rIiO 'es 'Pour qu l.'LlS nous leZ, " . 1 foulVfl!ÎIs,s'ent1: le neceS1S-aII"e pour ,e voyage. . . .

Arrivés à ParailJa, 1'honorab1e gouvernement nou~, p:1aça1'1: dans la coŒome d Las Couchas, nous doooarrt un tenain de 8 quaŒra'S à 150 VlllfaJS à ohaque f e iH:e no'lllS fourIDssant de la vi'ande 'en a!bondance pour une aooée et nous a1llate'g~antt d'une manière tOUTe paJftiouJ.ière. Le tout kailt bien à présent, ayant Pr d ~ , ' , . r chaque :fjllJffiiMe queJlqUlels vaches av'ec un peu 'e ver'fie cU'll1JiJvee; I?a.:œ , PO~eureUJsen:rent, à pluStie'Ulfs de nos famiJlJ1es manque un membœ, SOIt le Dl çan, iSo~t la fill!1e aînée, qui n'ont plllS encore f.ini 100rs contrats, nous autres, ~es de ralInifllleis trop pauvres encore pOUif llies raoheter de leurs engagements d'esdavages! " '

Les honor/ables Me:ss,ieurs du Haut Gouvernement verront par cet1Je pre­sente notre étal, venont des fami!1l1es s'ans pères et d~a?rtres saniS mèifes et d'autres encore Imanquant d'enfants. Nous ne croyons Y ajouter de rpll'llls, assez ue les frèr,es de notre pay\S Isache~t '9-ue ~ou;s lavions à subir les demière~

~'Sères, 'Claif c'eslt du! que Id~ ts'e VO'lT lS'epare de ses propres enfants, recelVant de'l'argent sur 'leuns Jeunes tetes!?

Que [le Haut Gouvernement faslse lSeilon l'équité et agiJSse envers nooo . oo'DUD'e ,avec !des fiJJs de lIa même IpaltrÏ<e chèœ à nous toUJS.

Nos lSen'tÎments et notrre dévouement les p1us dilS1lingués à notrre Honom­hIe Gouvernement Idu canton de Va1tais, C6nfédér,atÏon Suisse!

C. Rapport sur la colonie Las Conchas

Pour se conformer aux intentions exprimées par le Grand Conseil, au mois de mai 1860, le Département de l'intérieur cherche à détourner les familles valaisannes de leurs projets d'émigrer en Amérique du Sud. Pourtant, durant cette même ann~e, le nombre des émigrés s'élève à 187. La plupart d'entre eux se rendent veps la colOnIe de San José' les autres choisissent les colonies de Santa · Fé, de Las Corrientes, de San Carlos o~ de Las Conchas. Au mois de mai 1860, le gouvernement valaisan charge Maurice Robatel fils de visiter les colonies de l'Amérique du Sud habitées par des ressortissants du Valais. Le 17 janvier 1861, ce chargé de mission informe 'le Conseil d'Etat de la situation des colonies. Nous ne reproduisons ici que l'extrnit se !J'apportant' à la colonie de Las eonchas. Ce document est conservé aux Arr'chives cantonales du Valais, à Sion, sous la cote, Intérieur, vol. 356, fasc. 4.

La colonie de Las Conchas, composée d'une soixantaine de famiTNes, !la majeure partie Espagnols argentins, quell!ques FliangaÎts, BeIlJges d Slept ~ami­les vaJlais'annes, est placée au bm"d. de l'a rivlière Le Par~na, sur une petite élévation ,à g,ix N'eues et à [' ouoot de la vill'}e de P(arana.

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El!1e est rentourée de quelque's petites forêts qui suffisent pour les besoins. des colLons.

Leurs concess~ons ne s'Ont que <de huit cUaIdlJ:1a;s, soit 13 à 14 heotares. Ces conoe~sions étant trop petites, i:lrs sont obhlgés de fairre paî1œ leur bét'atl dans les forêts et prairies en deho:r.s de la colonie; oeJtte mauvairsle combi_ nais'On leur fait éprouver des pert'es 's,ensibles par :le.s vols et même la fu1te qui décime -Leurs troupeaux.

- Les misères que ces famiHes ont éprouvées par lia n'On exéoution de leurs contrats de colonilSlation de !ta part, je crois, de Monsieur LeJl'Ong, qui deVait les placer à Corrientes; l'absence fotcée d'une partire des mrembres de leurs familles comme vous verrez les détaTIis dans le rapport oi-indu qu'elŒres m'ont prié de vous faire pervenir; le défaut le plus complet de l'intervention d'une bonne administration, s'Ont1es principales oauses des souffrances qU'eililes ont ·dû supporteT.

El1es doivent l'Iamélioration de leur position: à la bienveillance du gouvernement de lia province d'Entre-Rio qui leur

a donné gratuHement une peti-te conces1sion, du bétaÎ'l et, jte crois, même des chevaux, de ra viande et de la :Barine pendant une 'année; à la s:a:lubri1é {lu climat -et à la fertilité du sol, où il leur suffit die grater légèrement la terre pour obtenir des récoLtes.

Le prindpal désir 'qu'une partie de la population éprouve dans ce mo­ment, c'est de pouvoir rembours'er Ires avances d'argent que qUClIques maisons à Corrientes et à Parana 1eur ont faites pour garder queilques membres de Leurs familles comme domestiquels. Les familles qui ont été forcées de se séparer éprouvent une perte et une peine continueJil.es.

Si le gouvernement peut dispos'eT de que;lques vaJeU!fs pour lSo~der leurs dettes ce qui les mettra dans lia position de recevoir plus tôt ces pères, mères' et fillis qui fent défaut, je ne doute pas que ma prière 'sera bien accuei;~lie.

Je -crois que ce lSont les seules familLes de cOllons dans la Confédération argentine pour 'Lesquelles des secours seraient nécessaires.

PARTIE CORPORATIVE

SALAIRE SOCIAL II: LA MERE, L'ENFANT

Dans le numéro de janvier, irl a été faÏit un déve[oppemenlf: du s~aÏife ,social dans. un tour d.'horizon non exhaUlSJtif ma~s aSlsez large quand meme. L'arti~le est demeuré lau plan des rdéets génér.allies. Oeûte prés1entation r:st certes nécesSJaID.-e maills d'O~t Ise doublier d'un texte de dért-ai[, crar l'on peut affIr­mer que oe -sourt bien ce qu'on !ap.pclle llœ petilts Ti!eJlS qui font ~a vie de

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E.V. No 6, février 1972

Géographie, à l'usage des classes de 3 e année (III)

LES VOLCANS

Les v'Ü~oaT1is s'Ont des montlagnels percées d'un c.vatèTle, grand trou en faI1me d e cuvette.

Une Gongue chemIÏnée met en cammunilOaltion ~e 'cm/tère '3VieC ffies rorches en {tUiston 'qUJi sie ·trroU\nenlt à r ,iDltérieur Ide rrta 1Jerne, à '\.lJlle tempérr,anuœ Isupé­rieure à 12000 •

P!arf'O~s -1e vdllcan 'sie mlet à gronder comme ~ Ie tonnerre, !puirs l!1ejletJte avec vioLtmOe des il1armmers, des cendres, de.s pieif11t!!S brùllanltes, des gaz ou rume­tfolilers let 1lJI1Ie eSipwe de bOUle gluante appCllée «ffiave».

Le voj;sinage des vdl10anrs em aotiv,ilté eSlt dangereux. Au p~ed des voffioa:ns ilie IS'Ü[ eSlt SOUlVent très feitille.

Questionnaire:

- Qu"est-'oe qU'lm. vo!Loa:n? - Cœnm1enJt lS'Iarppeilile J'o'llvert'lJilie du valdan? - Qu"t!!st-oe qui met en commull1Îcation ~e cmJtère avec !Les malVières en

fusion? - Qu'est-ce qu'une éruption vO[iOanique? - Que r'e'j-etrte un volcan en é.ruption? - COll1l'a-Ls-tu le nom de que1ques voflbansl? - Dans queil1s payls sie troU'venrt-:i11s?

LECTURE

Une éruption volcanique (Montagne Pelée)

A Saint-Piel1I'e de la Martinique, le 8 mai 1902, à 8 heures 2 minutes, heure H d'une des plus grandelS tragédies humaines, une crevasse s'ouvre au flanc du volcan et livre passage, dans un g'rondement déchirant de tonnerre à un immense nuage de fumée noire et épaisse. Entraînant avec eHe des pierres et des blocs de roche, cette nuée ardente, se précipite littéralement sur Saint-Pief're, à une vitesse de plusieurs centaines de kilomètres à l'heure, grandissant au fur et à mesure de sa course. Deux minutes suffisent pour qu'elle atteigne la ville. Rien ne peut empêcher son passage. Une statue de la Vierge, pesant 3 tonnes, est renversée et portée à une vingtaine de mètres. De lourdes pièces d'a,rtiHerie sont enlevées de leurs affûts. La ville fut anéantie avec ses 30 000 habitants.

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E.V. No 6, février 1972

La plupart des navires en rade chavirent et prennent feu sous l'effet de la rafale volcanique. Peu de personnes échappent à une moit foudroyante.

Voici quelques témoignages recueilli:s pHr le vulcanologue français Alfred Lacroix envoyé sm les lieux peu de temps ap.rès l'éruption. '

«Tout à coup, dit un observateur qui se trouvait sur un navire ~escapé, retentit une violente détonation qui ébranla la te~re et la mer. Ce fut une formIdable exp'losion de la montagne, qui parut s'entrouvrirr du sommet à la base pour donner passage à Une flamme écrlatante et à une poussée énorme de nuages noirs. Ceux-ci se précipitèrent en dévalant .Je 'long des pentes de la montagne, descendant conune une trombe, franchis_ sant tous les obstacles, puis, au moment d'atteindre les parties ba'sses, Hs formèrent Un évent.ail et lS'élancère~t sur la malheureuse viJ'~e q~'i'ls plong~rent dans ile~ té~èbres, ils bondIrent sur :les naVIres en radè. A pa,rt cet eolatr du iprremieT moment, hl n y eut pas de feu, ce fut simplement un nuage chargé de cendr,es eJt de ponces portées à une température excessive qui, en une minute et demie, franchit la di'St'ance qui sépare le volcan et la vi}l]e, dét'fUisant et brCüant tout 'sur son passage. A son a11firvée à la mer sa masse souleva les f,lots, Jes navi.res furent cUJIbutés et coulés. L'obscurité se fit extraordinairement épaisse, nous masquant le foyell' d'incendie de la ville, enve'loppant et pénétrant tout.»

Ayant échappé miraculeusement à ,fa mort ma p,Ius atroce, le témoin décrit ensuite l'horrible spectacle de la vi!lle anéantie:

«Devant mes yeux, tout le ,long de la côte, ce n'était que flammes, l'enfer de Dante cent fois eXlagéTé! Le feu faisait rage, surtout à 'l'extrémité nord de la ville, du côté du volcan, à J'extrémité sud je pouvais distinguer des formes humaine's et perce­voir des cris déchirants; !beaucoup se di,rigeaient vers la mer, mai's :l'a trombe eut vite fait de les rattraper et aucun être vivant n\~chappa à la mort ce matin-'là. Tout autour de moi, on ne percevait que des cris perçants d'agonie, les eaux de 'la 'rade ordinaire_ ment tranquiHes, étaient des mont'agnes et j'avais peine à me tenir, les hommes se précipitaient sur le pont comme des fous, queJques-uns 'Se jetèrent à lIa mer.»

La destruction de Pompéi

«Caius! Caius!»

Alerté par la voix de sa sœur qui l'apPellait, . Pline 'se dj.pigea vens la terrasse. Au-dessus des col'lines dissimulant Naples s'blevait une colonne de fumée sembl<able à un gigantesque pin pa,rasol. Tandis que le philosophe se demandait ce que pouvait signifier oe phénomène, les premiers messagers anivaient le souffle coupé par l'effort et plus encore par la terreur ...

Le Vésuve était en pleine éruption et la baie de Nap'les était secouée par un trem­blement de 'ter're. Pline donna l'ordre inunédiat aux quadrièmes de prendre le large et lui-même s'embarqua pour gagner les aïeux d'épouvante.

Une pluie de cendres obscurcissait la lumière du soleil. Le matin, une énorme colonne de vapeurs et de fumée était apparue. Une exp'losion formidable s'était pro­duit~ et ia lave incandescente avait commencé de \Se répandrre sur les flancs de la mon­tagne en irrésistibles coulées.

Le vieux romain trouva une mort héroïque dans sa vaine tentative pour porter secours aux habitants des villes menacées. En même temps que lui périrent des mi!lliers de gens à Stabbia, à Herculanum et à Pompéi. Cela se pa'ssait en l'an 79 de notre èrel

et c'était, dans a'histoire, lIa première éruption t,ragique du Vésuve. Depuis, il s'est souvent réveillé, mais jamais pour causer de semblables désastres.

(Encyclopédie pour tous)

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E.V, No 6, février 1972

L'VSURE DES MONTAGNES

Dès leur naÏls's!a:nce les maslsÏ!fls monuagneux fUirent tatétaqués par l'érosion et beaJUcoulp de lSÜ'mm~s n'ont pŒrus ]a hauueUlf qu'lÏ.IlIs laVlai!ent iIl y a dies mÏÙ­liol1!S d"anné'es. L',eau, Jre vlerrt, ~a gLaye, la -ohal}eur, les 'triemblliements Ide terre, les d!llon:dartioIliS, les ébcmlemenrts et les ~Li:slsem.'enrts de lÛermID lJIS1elllt let désa­grègent poo rà peu ~es montagnes.

!Jes tor.f1enlts, '1es rivièDes et Jiels mLac'vens OIlJt mode!l.ê 'et ~açonné iles gorges, les va:1ilées en «V» ou Jers vallllées en auges.

Les COUliS d'Ieau 1IDanslportent ~es pro'duilts die la déslagrégrution cIres ro'ches jusque dans ales 'llaJos ()ill. jusqru'à :La mer.

Au p~e.d dies penTes aJbruptes [elS dépôtJs fomnenlt lcùes cônes et ICÙes évenltai[s d',aJlil/lliviotlJS .

FORMATION DU SOL

La I.tll.IDce COlUche de tIeIlfle lataJb1e noumvt tous ,:Iles êtJres vi'Van'Ûs. Sans eUl1e, noUiS n'laUil1Ï.1oflls laruruoo plante, ni céréalles, nrl. fruÏlts, ru Jégumes. Lels lanÎ!mruux dt ILes harnmes n'aurlaÏ'el11!t ['i1en à manger.

OetJte tef/l1e noul!1riicière est un mé1llaJl1ge die ro~ches e.t de végétaux en décomposition.

Pendant 1ongtemps, ill n'leX!ÏJsrtaitt à 'JJa 'surface Ide ~a lteTJ1e que rdf:lS :rochers nUlS. Puis, près des océoos, de minll'SCUlreS rplarutes illruooes, ie's illlichoos, se mia.:ent à rpOUl~SIecr: /SUif les roohers. Lems miultllsrou!lJels raJcÎne.s s'acorOlchèrent aux ifOOS 'et len ldétachèTent de petiltes parc~lJlelS' .

l,.A)rsqUJe Iles Œilchoos mo1l!f1ll.tenlt et ;sIe dé:composè'1"enlt, iiLs ISle mé1lJam.gèrent à cette poussière Tochrusle .et fa.rmère.nlt cetme minoe Icouche Ide terTe que noUlS nommons: ISoll \aJtable ou humus,.

D'auures plantes rtoujüUlliS p1IUJs gl1andes rpa.us(sèrent à ~e!UJf tour. C"est aÏnsû. que rua végétation gagna Ipeu à peu du terl1adn et finit par [Ie:couvri'f tOll'~e llia planète. -

PLAINE ET COLLINE

La plaine

Une pLanne lest un VlaJsIte terrain plat, 'sans penlÛe. Les· gerrus vivent dans des gros villilagels, :cLe'S bowgs ou des vÎillles. Dans ~a pŒainre on dr.cull!e aiBément sur ~es ifOll100S et lparfo~s SUIf !les COUirS d'eau.

L'emploi de maohines favorise 1e 1Jravrailll de la campagne.

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La colline

iIJe~ coillLines 'sonlt . des bosses de .terre, peu éllevées qu'on renconrtre d:aos Les plJa~es. Un chemilD. ou une route 'en 1aœtJs peI1IDet d'laJttcinJdre de SOInl;t» des co(lI1lÏn!es. ....l!I..Ile(

/ Auttrefois les villlliages s'ms,talliIJai'ellit au Isommet des ooillLiuels /poU[ mieux tdéfundre. Lels, nouveaux V'ill~ages Is'e 'cooo1l11UisenJt au pield des coi1l1inJeB SUlI' 1: gDandes routes.

Questionnaire:

- Qu'e;slt~oe qu'une piaine? - Qu'est-de qu'une cd1lliin.e? - Que[ 'aV1anûage [.a pLaJÏne .a-1-'ellle SUIf la cdlilill.er?

P01lJIlquoi ,au1Jrefois cOl1lSrtruis,ait-on l,es villlIJages 00 sommet des collines?

La Montagne

LE RELIEF DU SOL

Le :s?I de n<Ytlre pays, de noltre région :elst très ;aJc'CÎIOOnlté. On y rrencon1lre des paDtves pllates, re!t reLes parties en pente. Ces inérgalliités du sOl forrment le

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E.V. No 6, février 1972

relief. La Vial1!lJée du Rhône es1t dJommée prur deux gr-andles ohaînes Ide mon­tagnes.

La pLaine est une étenoole bwslse et peu éLevée. Le pI1arteau et rua rVeDr,aISlS'e sont de:s étendues rpŒates mailS relvartivemerut

é'1evées. ILa cO'lIline 'et [e cateau 'Sont des monrées de flaibUe haulteur. La hafllitem ,d'un lireu s'31ptpell[e «allrtiltu!de». AinSIÏ Sion lest à 510 m. d'.a[!fiÏltiUlde, c'est-à-dlÎlre que Sion eSlt 'Situé à 510 m.

aU..idesls'llls du lltVleiau de ·1a mer.

Questionnaire:

_ Comment est ilie r-eUief dIe notre pays? _ Par quoi est dominée la vallUtée du Rhône? _ Qu'es1t-'oe qu'un pIJIateau? _ Commoot nomme-t-on llia haurtJeUJr d'un lieu? _ A qUel1I1e laJlrtitrude est ~a 10'oamJté qœ vous habitez?

LA VIE EN' MONTAGNE

Dans ~a montagne, ~es habi'Ûan~s vivent d~SiPoosés dans de nO!lllbreux chaJ~etJs de bois.

En été ,1es bêtes 'Sont groupées en troUJpeaux eIt oonduites dans les alpa­ges.

Les TielS1s'Oooces eSiS,enti .. e1lJ1Ies des montagnaIt1ds pifoiV~ennent ,de 1'é[eVlage du bé1Jaill, des vaches Laitières, de Il'exploilÛation .de.s forêts, du touri:sme, des uS!i'lles prooootriÎloes d'éQ'eo'tdoité.

En montagne ~a vi,e est pénibll:e. L'hiNer y est 101Ilg. Les ohamlpis. en penltJe sont difffoil1es à ,travaiilllier lert ne proŒuÎlSen11: que du 'seigre et des pommes de terre.

Mais ~a montagne 'est ~s bellllie que 1a pl1me. DuranJt la belllle saison, de nombIieux Jtourrillslteis y v,iennent ISe repose['. En hiver, dllie Jake beaucoup de skileUTS.

Questionnaire:

- Camment vivent 'les habil~aI1lt:s de 1a montagne? - Où ,Sie lÛ1ioU!ve ile bétJallil pendant l' été? - QuellLes ISl()[lrt llie.s prin'CÏ!paJles r,es'sources des monrtagnaJtic1ls? - Commenrt est la vile en mol1/tirugne? Et pourquoi? - Qu"attire lÙa montagne en été elt en hiver?

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B.V. No 6, février 1972

L'ATMOSPHERE ET LES VENTS

La 1!ene last 'enve!loplpée d'une colUChe gazjeusle rappeU'ée «,atmo~hère» ou <~ailr». L',atmolSphèl.1e n'lest pas iimmobtle. SaJllJS oeSise des vlein1ls ffiérgems ou vio1eDJÛs ag~toort ['airr.

DMS UJl]e région ohaude, r lair p1uJs léger monte à lUne glianide hautJoor et la'Ïisls'e 'll11 v,iide à (La iSur:DaJoe dlU IS'O[ 0d1rull's une régilon f['o!ÏJde, 00 rconrtr:aire, l'air plus ~OUJI1d ldeSicend vers ~e sdl.

OeVte diffé1ienœ de tempélr.at'lllfle ou de preJssrnon provoque un illOfUJV'ement cÎlIioul1arÎ!I.1e d'a~r qui donne !l1'3lislS:anoe Iél!U vent.

Nous IC011'I1laÎ!Sls'OIl!S Ichez noUilS ae «vern d'ouest» qui noUl.s lamène llia p[ruie, <<1a bÎJs'e» qui leslt un vent fro~d et qui !Souffle du norld-oureSIt.

Le Ifœhn vent chaud vÎJent du 'sud. ]1 Eait fondrre la 'l1eœge au rprinltemps. Loos d'urn cmr:agoo, le veut abat 'le.s aJr1bres, 1aJ11I1aJohie 'rus Ituines, déV1a8rte

Les ohamps, iSouJlève ~a :terr,e ·en Itou[lb~hloill. ]l projle~tle Jles Vlrugrtlles dlévaJstaltŒJc~ 'Oon'Ûl1e ~e!S rÏrves.

Le Vloot idéfaflIIlle ~e.s wbr:es, amène lies nuage.s eIt lia p'1lu1e, rpurifire rak, 1ll.ianSipQlI1te ,et d~sp;eI1.1Sie quantités de slemenœs.

[ja girroU!eltlte nous illidiqlllJe la diirecûilon du vent, iL',anémomètre ŒJ1Ie.S'Ulfe sa v.Îltes!Se.

Questionnaire=

- Par quoi est ooltOUJl1ére 1a terre? - Comment esrt l'air? - Comment 'a;ppe1lJLe-t-:an !le mOlwern:enrt de ['air?

QUellTe est la caUise delS· ven1Js? Quels V!e!ll'fts lConn:ats'S'ez-'voUls? Quels dégâts peUlt oaJUJser un ourmgan? QUIe ipeUIt enroore :flaire !Le vent? Qu'inJdilqU!e ~a giro'U!eJDte?

- Av.eic quoi IDe.sume-!t-on La vtreslse diu VOOIt?

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LES NUAGES

/l1~NtflIM,'IIf(I!'I'I{@,$'~1fiI!6I1I1/#, w(~1 /7"":'1;.d/1k7;Z-(lll~lPfttiff,/$1'

.Iira/.;.r .

On dIJaslse les nuages en ip1iU1slÎ.leuills genres.: Les cirrus ·en forme ,de plume 'Voyagoolt a'll-des1srus de 6000 mètres. LeU["

présenJoe {paIr temps oa:1me, :all!l1o[)jce en généitallla pue Olll ~a ncige. Les cumulus, nruageiS en boule!S bl,anches, :s'observent généT'allement p:a.lf

beau rflemlps. Les nimbus, d'une coullloor gri'sâ'tre, 'Son11eis nUi ages die fia plui1e. Les stratus, étenool8, en oouches COlIl!sltJÏjtuleIl!t une ISOTte de bi"Qiuillillard ne

tOl1ohant pas ffie 1801. En Téalhl.tté, rues nuages nie ISle pJ.1és'en1!e:nJt pr,esque jlarmafus d'urne m,anière

auss.i IStimp!lte. On Illes dé·signe ,alons en tertrIlles oompoiSés: Cumulo-nimbus, Cirro-stratus, etc .. ,

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B.V. No 6, février 1972

. INSTRUMENTS DE MESURE (à doosmer Iporur es élèves)

La girouette irrl!d1que 1a d1rleotron des velliDs. ue thermomètre i'nJdique la température d'un [ieu. Le baromètre indique ~a pres!S[lon aJtmosphé[j,que.

L'anémomètre ffidirque [la vite's's'e des. venrtis. L'hygromètre à cheveu i'J1Jdiqrue lia quantiJté d'humild~té de fair ou de

l'ammosphère. Le pluviomètre s'ert à mesureT [a qUlantité de pIllll~e rtom,bée en un lieu

pendant un certlain temps. Le pI1us isimple 's'e compOise d'un !l'écilpienif: 'en ~inc donrt I~' orifice pOTite i\.lJll. looto[JJ[loir.

LA PLUIE

La 'challem du 'sollieil provoque Q'év'aJpor;ation de l'eau de mm', des [lacs, et des g~aoier,s ...

Le ref,roidrislSeiment de l'faitr hunllJde t:r·ansfonne lIa Vlapoorr d"eau 'con1Jenue dans r iaiT len brume, en br'Oui'1l1aa-d, 00 nuages puis en rosée, 00 p~uie, en grêle, 'en grésill ou en neilge Isuivant !lies S:aÎlSOfliS.

1TI. pLeurt quand une maS/sie d'aÎlf hUlII1Îde ls'élève et se rrefifoidirt. En été, hl arrive que [es gouttes de tp[ruie, brusquement :s'e congèlent à de

très hautes wltiltudes et rtomoeJ1Jt S'OUiS form,e de grêilJe. En hiverr, quand a.a tfiempé[1aJtUJre desoood au-dlesls'Orus de zéro degré ffia pluie

se 1Jvansforme en grésil ou en neige, amas de mm'UlslCuJ1es crisltJaux. Da vapeur d'eau qui, 00 été, !se cottŒe1l1!Se 'au oontaot du ,so!l Œ1efiroiidi, se

dépos'e 00 une grande qUJaIl!tÎ'té de gou!tJtlele.lJtes 'alppeJlêeis rosée. S'ill fait très ~ro1d 'cette rosée dev~ent de ~a gelée blanche.

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La pluie peut être aocompagnée p~ divers phénomènes atmosphériques . 1. Da foudre 'eSit une pui'SlSIanIJe étinoel1l1e éIlecJtdque et leffile s'e manifeste par

00 éola1r. Da if'OuJClJœ est .aussi 'aooompagnée par [le tonnerre (bMt). 2. L'arc-enaciel 'qui eJsi tpifoduilt par les rayolllS 1S'Ülliaires /traversant une ondée.

Quand il p1Jeurt, une plrurltile de l'eau tombant lau :sOII, s'éViapove immédiate­ment, une partie ruis,sellJle :S1UJf Œe 'S'Ou. et vejoifllt 1llIl courtS d'eau e1t une partJie s"iniiilt:re doos lIte ISdl pOUlf all!Îlmenûer ~es 'SOIlWc'es ou labreuveif Les végétaux.

Questionnaire:

_ Que fiailt ilia ona!lJeurr du s0I1ei[? _ En quoi lS'e tvallJstorme la v:aipeurl' d'eau? _ Quand rpIleult..rill? _ QueHll!es '8!utJries !f.Oifm'es peut prendre ~a pluie? _ Par quoi !peut être avcompagnée da pIruie? _ Qu'es1t-lce que llia [ouId-ve? a:e ,tonnerre? ['60lak? [l'atc-'oo-ciell? _ Que deviJenrt l'eau de plme?

StJDom --JtOOIJ i1J 6;' - - - - _ .. - - - ~ -

"dOC l1'J __

JOOC)/7] - --"0/0 m - -

TEMPERATURE

La 1Jemp6rartoce diminue aVioc Il'éaoirgnremenlt de ~'équaœur. La tempénvtuœ diminue égallem'oot avec il'altituldte. Elilie baillslse de 6 degrés ,toUiS :le's milhle mètres. La te1Il/pératuœ Viarie égail:ement aJvec J.es s:aillsons. Bn monttagne [es hiv'ens ,sont fi\.lŒeS et lIeS étés f'f'alli.

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Les étages de végétation

Dans les régions tempérées laprès quelJrqUles zcme~ de oultures ou de pl1airies nfcliIDre(lÙJes, la forêt o~œU!pe rua plus grande p'aT~lle des versants, lllais eIDJe 'se pn~~en te /par étage.

En bas :des pen1Je's, les chênes se mêlent ·aux châifiaignieflS. E11JsuÏ'te vternleI1t lJres hê;vlies suivis par l~s conifèr,es,: mélèzes, sapins,

épicéas 'et pms. V,ems 1800 mètlftes, ~a forêt s'ta!ppauvr,~t et leiSt fempŒ1aJcée par dies lélIfbUsites

m:mpanus Ielt des prahl-ies ou lallipages. Enfin lau-'de:sISlUS nous rentrons tclians ,Ile domaine dJes neiges ételJ.iIl.~, des

glaJCiers, ·et des hauues oimes dépouT'VUIes die ,toute végéiJattll.'On.

L'altitude favorise également les précipitations

1!l pleut ct ne~ge 'davantage en montagne' qu'en plaine. Ainsi ChÎlppÏJs à l'iallitJirude de 522 m. freçoi1t 593 mm. d'ealU par année

let Montana à Q'lallitirude de 1500 ffi. œçoit 980 m,m. d'eau par année.

L'opposition des versants

En montagne les vems'ootJs ,eX!posés lau 'surd nommés adrets s'Onlt ~es plll8 ensoleiGJlés, ~es rayons sollaiTes y sont peu obliques ett ohauffent beaUICoup plus drulianit rua jomnée.

Les veriS,anits ol1Î1entés au nord nommés ubacs !S'ont 'p1iUJS froids, Oéllf ils reçoivent très o1Jliquemenit [es rayons du soqle~l.

Le domaine montagnard

En mOD'tJagne, ["aJ1tirucLe détel1IDÎne ~e c1illnùlJt. La tempéI'ature baÏls's'e 'avlec i'allitiJrude. C'eslt aÏnlsli que: Zeamatt lS1Jtuée à 1635 m. ,a une Tempétiarure moyell1ll'e annueli1e de 40,9. Et Sion siltuée à 510 m. a une tempétr,aturre moyenne annue().1e de 11 0,2. Oes écarts de ,tempélI1a1:UJœ donne nais'slance à un vent [v'call: ilia brise. Dès le matin [e :S'd1eill réchauffe l'api1dement certJains vellSlants monta·

gnelUx. L'air chauJd monte .des v,aili1ées vers !les :sommeJts ,et tc1i1s,sipe les brouiD.· ~ardJs.

Le !Soir, après le couoher Idu Iso[ei1, Œe refroiJdisiSement est r,apide et l'air f1.1ails des montagnes ou bds'e deslOend ~a VlaMéte.

Le soleil nous réchauffe

Grâce ,au mouvement de rotation ItOUS [leIS ha!biifJanlÛs Ide [la terre reço~vent la lumièr.e et ~a chaleur du sOlleill.

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Pendant ILe j()fUr la ctJenre est chauffée par .Je lSo[eill, 'tandilS que pendaDJt [a nuit, 'dffiie ISle ,rdrmdilt.

L'inégasliiJté du liayonnement du sollieiJl détennine à lia surl1atce Idu globe: _ 'Une zone 'chaude voilSine Ide l'EqUaiDeur, là, Ihes Tayons Idu solLei/l Isont à

midi veIiti:caux oru peu incméis; _ deux zones iuem!pérées, ~à, les rayons 'sollairI1es ISOnlt, à midi, oibiJiiqrues.; _ /deux zones {1r.o1des près des pôles, là, à mildi llies r,ayons sont ·très oibl1i'ques

ou preslque horizontalUx.

LA VIE DANS LES ZONES GLACIALES

,La zcme polaÏJf!e lest le domame Id/es gltaoes. L'hiver est long et r.ig()lThfeux. . Les tempéI1arur.es Is'aba~s;s'oolt Isouvenlt à moÎllls 400 C.

Des venlts vi'dllellits cOIIl1!ffie he bliz:mlLt1d lSouffl1ent à pliu!s de 100 kriltomèt.res à Il'heure, penldant pJlUJsœelUJrs j'OCUJrs.

L'été lest bl1ef. P.endant un ou deux mois ;seuŒemenJt, lia 1!empé'1.1atuTe est !S'UlPérieure ·à 00 • • De Iso~eiJlldeJmeure ifu"ès b'rus à 'l'hOirizon, IOhauffe peu et: dégèlle s'eulement llia pMitJÏte sllllPériJeUJfe du sot

La végétaJtÜon ,est très pauvr.e; ell1e eJSlt fomuée de mOCUlSS'eiS, de liohelllS et d'Iavoos'tes nams: Q'anémone, Ila lfenoncUlk, l'aigre!lJle ...

La TIaJUlle p~a[œe Nord compte des mll:malUx à é[Yais's'eg, fourrures généPa­lem'ent blanohes . lil Y ;a de.s herbi'Vorres comme le rel1JITe, qrue!l!qoos carIllalSsœeTs comme l'ours blanc qui mange de.s phoques.

L'homme a Idomesritqué [e lienne eJt [le ohioo e.squim:au. La faune polaire Nord ,esrt: Isurtout dche en arum,aux marins;: phoquelS,

oislealUx pêcheoos. La zone gJl!atcila:le du NoŒfd eslt 'habitéJe; par 'conrtre üei1J1e dru Sud ne ['est ipalS. Les régions poiliaife!s Nord 'sont habitées, par les Lalpons, Iles Bsquimaux,

les SamoiëJdes et tlels T ounrgous'eIS .. 'Les Esqu~t:n!aux 'Sie ,réfugie.nrt: l'hiver dans des ~gltooiS', où :Îll!s Ise SeTiflent poUJr

avO'ÏJr ,chaud. L"élté, illJs chatsiS'ent ['01.lJDS, mis é[èveI1ft de,s il'ennes qu'ils taitrt:eJIlent à ,des traÎIl'eaux. Avec Ide 11a peruu de phoque rendue ISiUJr dies de balleine, ills fabr.i'quenrt: .de pe'ÜÏte,s barques, lle.s kaYlaks qui lieur ipelfmelttenrt Ide pêcher re phoque et la balLeine.

Pour lliuItter contre Ile Troid, jJ1s ,sIe COlUlVlfent aVeiC des fourrures.

Questionnaire:

- Commoot e~t 1'h~velf dans ~es :régions poffiaiifes? - Quel venJt soufme en hiver dans le Grand NOTd? - Comment est ['été?

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- Comment aptpwaîtt 1Je soleil? - Commoot est lIa végét~üon? De quai sie compose...,t-eUle? - Que compf1enld [a TIarLliI1e Ipo~aire? - Que;]1e zone p'O~,aiJre eSlt habiité'e? Laquellilie ne l'est pas? - Que1JLes poopLaidres habil~efiit ~e Gfland Nord? - Où hab~tefiit ilies Esquianasux en hiver? en été? - De quoi vivent -iill~?

LA VIE EN ZONE TORRIDE

Dans l1a zone torl'Ïde on !tJrcmve des 'Tégi'OfiS ,très chialUdes, 'et IferttilLes iWVec une végétation ,exuibétan'be, des rorrêtJs toujom·s velf'bes, :des régLons nommées saVianes, jungle ou brous'se lavec de hautes herbes, des slveppes avec une! m~­gre vég&tJaltion de gtaminées et bll'tSSOl1S épineux, enfin Ides dé:&er.~s avec de vaSites étendues de slable panseméels de quei1ques 03lS1JS.

ILa faune de la forêt vierge est formée rpar des loopèoes peütes et moyen­nes qui ne Is'e délplacoo.rt pas: - Ides fruotivol1es comme [es slmges; - ;{}res grlanÏ'Vores oomme [es pe:tlfoquets; - Ides ,Ciaronas'sie:rs commes les 'S{~cr.-:peI1lÛs, les croco:drillies, llies jaguws; - des ins1eotels comme we'S mOUisrti'qUles; - des ins'ectÎ:vore.s comme les cha'llves..JsouifiÏ's, }es vampi're8 ...

La lianjjte ,de Ita rorêt v.ierge, de lia jUnJgle et Ide ilia siavane est Je domaine des grands hetbiiVore'S comme !lie rhinocéros, l'hipipopotJarrne elt ['éléphant.

La savane et la steppe ont une ;5aune d'herbi'Vores ü()lUJ1'OOlf,S comme ['anti­lQpe, le zèbre, Ila giil1afe chaslsés pM Illes grands '<c~massi'errs ~e Ilion, le Itigre, la panthère.

Le.s déserts ont ulle faune d'an.im'~ux somes e t gIlanids matJ:Ichooms 'comme ~e chameau.

Les populations des régions chaudes 'V,irvent t'Ou.jours au ~l.iaml 'air et sont pO'lllT llia p1upart de'S gens de couJ1eur.

Oert~ins ipoop!l!es ne cOllTIJaislS;ent pas· ou connaÏlsslent peu ndtIle cirviM­satinn. Leur,s habiltlatÏoIlls 'sont rudimentaires; ce s'Ont dies huttJes ou' des oases 'colllsrtJruiltJes ,en teœœ, en bo1s, en bambou et en ohaume.

En reVianohe, 1es popullat<Îons de tl'Inde et [It!IS MiaWaÏ!s conItais's'eIllt me ci'ViI1ÏIsaiuion très ,av,ancée et très ,andenne.

En génémal llia zone to['IÙ.lde po\S'Sède pelU de grandes :agglomévarti.o'llS. C'lest dians 'œltJre zone que ['on trouve ~e pa]miler, llie dattier, llia, cooaoyer,

la 'CanIl!e à ISUlcre, ilies pliantes à 'élpices, le baab~b, ['hévéa ou .arbre à oaout­choUIC.

B.V. No 6, février 1972

Questionnaire

_ Qu'truppeililie..,t-on zone ,tol1ride? _ Quellltes iSonrt ~es dIiff6œntes régioll1'S qui 'COmlPo.soot llia zone tOJf.f1de? _ Quels animaux 'Ûf'Ortwe-'t-on dans la forêt v,i,eligle? doos la jung~e? dans [a

savane? dalllS la IStvejppe, dans IleJS dés,wtJs,? _ Commenrt aplp'eUe-lt-on dans 1e désert un Lieu qui est 1iecouvert de végé­

'taJtion grâce à ~a prés'enoe de l'eau? _ Comment appeHllie-'t-on un groUipe de mrurchanJds OIU de voyageurs qui

iflvave1is'ent les dése.r;ûs à J',aide ,de chrume/aux ou de dromadaires? _ Comment s'lalppeŒle '}e voyageur qui tl1aV'efise pO'lllr !lia premièJ1e foilS une

'fégron Ïln!connue? _ Comment dés'Îtgne-lt-on l3:otueU~em:entt beaucolUlp de pays de ]a zone torr,~de?

{à 'Suivre) E. Mét'l1ailil1eŒ"

Leçon de choses pour la 1e année

LES DENTS

1. Matél'iel:

- co'ID:octif: dents d'animaux (veau, porc) à distribuer '~ux élèves; ciseaux; - ~ndiv~c1uel: un petit miroir.

2. Préliminaires:

a) idées diifeotrioes: troÎ!S s'Or· Les die dents (mcislÎ.ves, oanines, molliaires). Les denûs coupent, déchirent et broirent nos ilimenis. TI. fau.t soigner nos dents pour ~,es conserver en bon état;

b) vocab1ll1aire à ,re1ieni>f: inci!sive, canine illr()ll!airfe couronne gend.'Ve racine dentifrice. "" ,

3. La leçon:

- Nos denlts n'ont paJS tootes lIa même forme. <Ybs'ervons nos dents dans un I;n.irOiif. Où sont-e1lles pil;acée\5'? (dans la bouche) Oambi'en y a-t-illdre ifangée:s? Comment s'appei1lle ~a I1angée située en bas (mâohoitre .inféri,eure); cefJl1e s~ltuée ,en haut? Dans quellle partÏoe de la mâchoiife sont-eHes fixées? (geaI!oi've) Que]le est }a couleur de nos dents?

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B.V. No 6, février 1972

Quel elst leur Ia:Spect? (brilE!ant, poili). La pal1ie de la dent que nous voyons s'appelle la couronne. Celle qui est plantée dans la gencive s'appelle la racine. Oomparer avec la racme d'une pLante (carotte, betterave), fhée dans ~e s'Oll. Ex'aminOIl/s !les idJenrDs des animaux, :œcomliaiS'SOfiiS les deux p3!Dûies. ]jetS denrts de la mâohoi'l'e supér1eure !l"esls'emb~ent-elliles à ceIllies de La mâchoire in:férieure? Nos denlûs ont...l~lllies tout~s da mêm'e forme? Recher_ ohems et comptons ce:1il:es qui se res'semlbllent.

- L~s dents cOU!pent, déchkent et broient llie!S alliiments,. Comment sont k~'S dJen~s de devant? (Larges, minces). Plaçons [e bout du idorgt des'8Uls. Serrons [égè.œJrnelIlt leJS mâchokes. Que font ces dents? (,ell1es cOOJPenrt: ce 'sont ~eJ8 incisitves). Comparer :aveiC des dseaux. 'Observons [es den'Ûs qui déprusls1ent un pern [les HIU!tres,. Comm·enlt lSont-elNes? (/pointues). Où 80nt-'e1J1es situéelS (de chaque côté). Combien sont-eJ.[es? Savez...!Vous oe qu'eIlllies font quand noUls mangeons? (e[[es déorurent ta (chair, ce Isont [es Icanines). QuellJs sont les animaux qui Oint dies canines? Comment appe'lJle-t-on ces dents ohez les animaux (~es oro'08). Regardons ffies dents au fond de la bouche. Sont-'ell[es pointues,? minces? 1lranchanrt~s? (au conrtmaÏ!re, rp~a:teset larget5: 00 sont les mo~air'es). Com­pa~er av'ec ~a mOOJle dlU mool1in. Quell. est leur rôle quand noUlS mangeons?

- Cons1ervons nos dents en bon état. Pourri'01]s-no'lls fa:cilLement manger du pm, de ~a v,ianJC1e ou des fruits Is'ans nos dents·? QlJI~hle est la nourriture du jeune bébé qu~ n'a pas de dents.

4. Exercices

Deslsin d'dbs'erV'aJtion: tJroils sOIrte's de dents.: i'lld~qu:er pOUir chacune ~a cou­ronne et la racine.

CoLleotio1llIl!ons les dents d',anÏlmaux. POUir iillJlrustrer: SR 01 denDs ~aines et SR 02 denDs malald~s.

mCÎlsive Canine

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PréŒndtaire Mo~aire

J. 1

Couronne

CoThet

RacÎlIle

E.V. No 6, février 1972

PmL:

B:

G:

1: C: M:

prémolaire Ide [ait

boo1!geon de .La rprémowaire définitive, dans ~a mâohoire

gencive

incisives canine mOlLaÏ!res

:AM: prémd.Laire8 VM: vr.a~eJs molaires DS: 'dent de sageslSe

Leçon de choses pour la 4e année

CONSTITUTION DE LA PLANTE

Il LA RACINE

1. Observations préparatoires:

-- s~te.nlbre-ocroobre

- arraohez ave.c précaution un poir'oou et une carotte. DeJSsinez-en le.s l1acines;

- déte:rr:ez entièfiement un pied de pissenlit. Des'smez-en la liacine. Coupez œffile-ci transveliS'ailement:: que constatez-vous?

- détachez une tige ete lierre fixée au tronc d'un arbre. Observez sa .surfaoe. Que constatez-vous? Deslsinez.

- novembre

- découpez des wrum'elliIJeis de betterave et de Icarotte. QueJ}!le s'aveur ont-'ell!1es?

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E.V. No 6, février 1972

- déterrez et lavez une dizaine de raoines de planoos d~veTs'e·s. N'ont~ e1lilte:s pas entre 'el:1es Ides ressembLanoes,? Gro:upez-'les en tenant oompte de ces reslsem1Jl1ances ,et rdes's,IDez-en une dl~ 'Chaque groU!pe.

avrill Ifaites geTiller divers'es g'f'aines dans de ~a mousls'e. En vous ai1dant \d'une Iloupe, obs'ervez attentivement les jeunes racine's. Des's'Ïnez ee que vous voyez. La mouS/se 'a-t-eùlle des racines?

- mai - comment les feUJiihl.'es du muguet s'insèrent-e/tlies sUir la otige? - déterrez entièrement un pre.d de fauSJse renoncule. Observez-en les

racines et dessinez-l1e.s.

- juin \ - ,a1.1pachez un radis porte-graine en ffem.1s. Coupez transvoos!a:1ement sa

racme 'et oOmlparez la 'Smion obtenue à ceiJlle d'une racine de radis non monté en graine

- qu'observez-vous de pllace en pl,aoe 'SlUif ~es raoineJS du haniicot et du poids?

2. Leçon proprement dite:

a) Espèces de racines: racine principaile et racine a'dventÎ!ve

- racine principale: dlœe test placée dans le prŒongement die ~a tige, la -région où eOOe Is'unit à la ,tige porée le nom de collet

- racine adventive: leJ.llJe apparaît sm la 1.1acine principale un 'Peu paTtout

b) Parties: U 11!e ~a;oine Icom:proold un mœ !p['Îillo.iJpa~ lappellié COl~s, des fiam.ifiioatioDS plru;s au moins ténues: radicelles.

c) Formes: COllpS fortement déve\loppé .s'enfonoe vertioa!lement dans 1e sol: la r.acine e.st dirte pivotante. Ex.: oaTotûe, be\ttocave el!1e ·comprood des ramifications ,en gra11!d nombre et touves sembla­b1es: lia racine est Idi'te fasciculée

_ fibreuse isi ~es ramilficaIt:iom res,vent minoes sur tourte :reuif longueur.

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Ex.: froment, ipoirreau, oignon, ailL tubéreuse si les 1iamifùoartJions 'Ço[1velnIt des renfllemenlÛS. Ex.: fioaire,

Idahlia.

B.V. No 6, février 1972

4. Figures:

1. Ra/cine pivotante

2. Racine rarsdoull:ée

3.. Racines adventives (orampons) l lIerre

4. Struofluore de la racine

8 :J> o >

~ Po~s

8 g

-

Point d',aJl1ongem en t

Coiffe

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E.V. No 6, février 1972

d) Autre classification:

Plie'S'qUie rtoultJes les raoines Ise dévelorppe~t dans ,ILa ~erre: tilles, s'Ont, dites alor.s souterraines; eIlilleS sont profondes ISil 'eUes IS emo11ioent profondement (]Jans ,le Iso1 (ex. trèfle) et traçantes 'sà. elJilies ne 'S'y enfoncent pas beaucoup (ex. peUiplier, srauJ.Le). . Oertaines pl«ljJ}tes ont ,des flacÎlles se déveù.appant diaJ1ls f.wr: oe !S'DlnJt deB fJaoÏJIl.es aéliennes (ex. llierre).

e) Structure: A son eJQti"émilté une racine pr6soote une esçèce de o~pU!ohon appelé coiffe dont [e rÔ1e eslt de pro~tége!f ['eJQDrémitté de ilJa raldiœ1[le au cours de :s!a pénétrraJtion dans ilie sol. Au desrs'Uls de ilia coiffle 'Sont impLantés des poillJs Ibrès fins.

f) Fonctions:

- eNle fixe llia plante 100 soll . _ !par 'les po]1s, eLle puise dans le sOil une partie de lLa nO'UI\f\lture de la

pLante .. _ certainelS f1~oines tiennent en réserve des élléments nutntÏlfs pour le

rdrévelOlppement 'l1J1t6rieUir du végétal , , _ les !1àcines !1espirent en tout temps: eloos absorbent ~ o~ygene de

l'aiT OOoupa:nit les interstJices du 'solI et exha!Lentt: Le gaz oarbomque

g) Utilisation des racines:

Les unes se~'elllt à ~'alimentation de l'homme (oa;.ot1e, r~aldis, nayet~ manioc); d'Iauvres nouriss'eDlt [e bétaill (berote[1~V'e). L mdUJS'tme prodUIt a !l'aide de certaines 'facines des slllhs,ta]]ces utill.es co~~ }e s~c:e. et la {amcorée à 'café. Emin, ,~l e:s:t des r,acines ayant des propnetes medi:cmailes: dJa guimauve reslt adoucilS's'anJte; la gentiane est sltomaohtqUle; ilia baJIldane est dépuTlaJti.rve.

3. Exercices:

_ Pourquoi tplan1Je-rt-on des sauilies Ile long des COUi"S ~'eau: . , Pourquoi toU!tes Jes partiels dru so[ sont-'eJl!les methodr)'qiUiemen~. e~ploiltees par Iles i"aJditcell!]tes? Que \~evol1!s-nous faire pOU'f aSISlUrer la rertillitle dru sol?

- Pomquoi bine-t-oll oerbal!lltes, plantes? Pourquoi ouJlJtiv'e-t-oll ISUlf ILes terrains mouvlants ou très en pente des plantes dont les racines ,sou:t à gr:~nJd déve!loppement?

(à suivre) J.-C. Georges

E.V. No 6, février 1972

Lexique animalier

Voici un petiJt 1exiqUJe animaJlier qui poumait ,aider cmwins maÎ1lres à pré!parer lavec leurs élèves un centtœ d'é1udestUlr Iles animaux. 1'1 :conviendrait d'étudier 'ae vo'caJbuiliaifie en plUis1eur's Illeçoru;, par exem.pilie: 1. Reoherahe des a'llim~ux. 2. RecheI1ahe de 100'1' féminin. 3. Reoherche de leur cri. 4. Recherohe de [leur petit.

TOUltes ces ,recherches ,sont f,a;i<tes par l'éUètve et e[}jsllli'te oomplLêtées par le maître.

5. parusi'eurr:s dilatées, d'orthotgflatphe d'uslage. 6. ,PhPaJsédlOJgi'e 'et rconjugwÏlson sous différentes form'é~s. 7. Création d'un pe;tit 'alllbUim de aes animallx.

Cris d'animaux

ahart miaulrer Moineau pirai1ler Ohien aboy,er -j!apper P~e jac.aslser Ohevall hennÎT Aig~e trompéter, AI1Je br,ai'l1e gI.atir Porc grogner Hibou Huer, huthJJl'er Taureau mugir Ohouettre chu Ïniver Vache meugLer, Rapaces ll'lUlLClr ou

beugk~if noo1:urnes hulruJlrer Chèwe bé gUeiter, bêlelf MeI11e sirffler Mouton bêLer Mésange pépier Lrup1n daipilf Ool'lbClau croas'self Lièvre vrugi'r Geai ca j oier, Jaser PouLe caqueter, Corneillile cpa!lJ1er

g10 UtSiSleŒ" , P.eI1drix oaJoaber crétJeŒeŒ" CaiU,le oaJOabelf,

Coq chanrtrer carcailllteT Pigeon roocoruller C1gogne craqueter Oanard canoaner, Cerf bram,er

na;siill\.e;r MaifmOtüte 'Siff,I'eŒ" Oie -cacal1der, Lièvre V/agir

criaii11er Renard gIkupiT Paon oriaillilier Sangl1'er grommell1er, Pinlbade criaiilller néusilliler Pous'SIÏn piJau'leŒ" GrooouiŒl'e 'coassler

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EV. No 6, février 1972

Cris d'animaux (sru~De)

Elélphant

Ohameau Lion

Animaux (petits)

Chat Chien Ane Chevall Porc Taureau Bof\.lJC BéQiler LIélQ)in Ooq Pigeon Canard

bClir:rir, baréter blatérer rugiT

chaton chiot ânon poul.ain povoelJ.et veau cahri agneau lapeŒeau poussin pi\geonne1au C-8Jrreton

Animaux (féminin)

Chat chatte Chien oh~ea.me Ane âneSls'e Chev:all j.ument POIrc truie T'aUifeau va:che Bouc 'chèvre Bélliler bœtb~s Lrupm 1 alpine Coq porue Pigeon p1geonne Oanard cane J-ars oie

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Tigne

Loup

Jars Paon Ailgle Merle P 1el1drix Cerf LièvTe RenaJrd Sanglier HléphanIt Lion Loup

Paon Hibou M,erI!e Oerf Lièvre Renrurd Sang'Li'elf EhWhoolt Ohame:au Lion Tigre Loup

feUller, rauquer; râ1er hurler

oilson paonneau arglon mert~eau per1dreau faon llevraut renardeau maToaslsin éléphanteau lionceau lO'Ulveteau

paonnre chouette mer1eUe bilche has,e œnmde laie éléphante chameiL1e lionne tigresse louve

s~~},~(~ --" 7":":-~

B. C3Irron

toUS les joUT.s. La réalité devient larinsi plus saÏ!s1sls'able et mieux éCi~aiTée plllis­qU',appuyée. Isur des Daits rpi1us tangibl<es.

Salaire isociall, diSiÏ.ons-no'Uls, IsaJl3Jil!1e p:elffilerV~ant -aux respons'3Jb1Ies familliaux (père -et mère) ,de faÎ1"le f-a;ce de f.açon heureuse à leur ample mvssion de form'a­teurs de petits d'humains à devenir être:s rudU!l1!es équill1brés, riches de cœur et d'espüt, éduqués et i1lJStruits, fotfits de oette robusrtes'se psychique et phys,i­que qui Is':acquilert: dallis illes vingt premières années d'exisrenoe et -un peu

au-delà. Salair-e lSoc~a!l, per-me1J~alllt à la mère, d'll!fant La période d'éduoation de ses

enfants, de demooil1eT la;u foyer et de oréer ainsi oente inldJilSpellislab~e l3Jillbiance dans laquelille va 'Sie f.aire oroissanoe et fonnation.

Demeurer au foyer, pourquoi?

Demeurer !au foyer pour être ceVte personne ,irrempilaçab1e auprès de Isa descendance ,en formaJtÏ'on, pour être ~à 'lo1isque l'éoolier ~evient a:près ~a olaSlS-e ou le 'Sp011t, être Icet accue1l chaLeuœux de !fenDant qui retrouve 'Son chez .soi apTès 'lIe contact ;ave!c d'autres duran;t matinées ·et aJprès-madi.

Pour êïVre wa confidente, cclille à qui .l'on fait part dre.s peine.s seorète s . qui ont aSlsombri certlainels journées, ,celllle à qui ron annonoe Isa Joie après une réus-sli~e ou des momentJs-exhrulttJanûs hors du foyer.

pour être -oellile aU1près :de qui l'on :continue -de s'infoT'mer, ceille qui est disponible pour répondre, -ceilile qui voloIllÛaÏTeme.nrt pTenJd du temps pour dialogueJr, pour 'Suivre Ultle émission TV ou rruc1illo des1Jinée a:ux jeunes, avec quesüons e t 'commentaifle'S en cours de rouDe, éoLa1r:age de séquenoes incom­pris-es.

Pour être ce.Iile qui avec enthoUlsi3Jsme peut -se m.eHr e drans Le ,cooip lons­que l'-enfant l'invite à col!1aborer :dans des recherches déClknchées par le maître ou ~a maîtresse d'école.

Celle qui -est -libre pOUir bricoŒ,er, tâche immense 'en oe domaine si l'on s'y met et qui permet à :l'enfant de développer sla ·oréativvté.

Celle qui a dru temps pour jouer, aotivité premièr.e et: primO'Ddi,ale de l'enfant, aujourd~hui laVlec les mult1ple.s matériaux de jeu que Ile commeroe met à dis.posl't:Îon de 1'-enfanoe: jelU éducatif, }eu :de (féflexion, Jeu de recher­che, d'obslervation -et de -combinaison, jeu de détente, :d'intérireur 'et de plein air, jeux divers -en bref qui permettent à 'l'enfant d'éipanchelf Is·aÏnement ceJ1ït;e vie intense qu'il porte en lui.

Mère diSlponible pOl.lrcommenter ilnageset illus'tJraJtJÏollis 'aux plulS peti,ts, disponibLe pour raconter ou liTe .des hisrtoitfte-s, moments riches d'imagination créatrice dans les cerve:aux neuLs des-présc0i1aÏTes.

Mère présente pour l3Jcoo'I;Qer cares!S,es, moûs réconfor-tantts, mrur~ues d'amour à -son enfant av~de de chaleur ,et d'affeotion.

Mama;n qui demeure au foyer, comme -on Ile voit, toUlt lautant poUT accom­plir sa mission éduoative que pour être ipOuTVo~oos,e de nomrituœ 'et d'habitfJs propres.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, février 1972

C'eSit l'écOlle matmneiJllie au 's'ens large, cette éco[e m:aJt:enreJlffie éducative et Î!n!sÛliUotive, pius longue que [',autre, cett,e écolle matleJ.tneJ.hle qui se poursuit jusqu'à ;la majomlté et tau-del1à encorte.

Dire toutce1a, c'e.st dire lIa néJoessité de ~·al~aJf.i!er 'l'actÏ'vLté du père en tenant compte de ce1:lbe o1J1Jiga'tion de ~a mère.

C'est diJ.'1e e~ simple: ,a!hlocatton. de ménagè différen:oiée, sdon. ffie nombre de personnes au foyer, ailil.lO'oaJtÏon de l,a ,mèœ au foyer, 'et :surtout lailllocattions pour enfants pllUls oonformes aux 'fée'lles dépens'e8 qru'i!llS occalS:ionnent.

Une autre exigence

Si l'Iemant a besoin de la prés'ence de :sa mère, l' OIrgamsartion 'sO'ciaile et le contexte économique exigent auslsi que des mères aylanrt charge d'enfants doivent êtrte 1p.aŒ'f0ÎlS ·appelées à colliLaJborer doos l1"économiqure, Ua poliitique et le sodal.

Chaque profession a :s'es exillgence.se:t ne ISle paSl&e guère dies s'ervkes des deux mondes: maJS'cuM et féminin.

Mails voillà, si pour [e pwe ~e fait de 's',aJbs'enuer matinées. et après-midi pOUlTex·ercer sla pro:DeSision gêne peu le déroulement de La Ylie du foyer, in n\,>n est pas de même ŒOlisqu'on doit utilITser ~a mèfie pour accompŒ.ir cette tâche sO'oia1e. TI y a bien ISÛT '1es célibaiDaÎlres, et les dames 1i!bérées de leur fonotion d'éduoaltJrilce famill.:i!a1e. M'aÏJs ~l y aaus'si la pénurie let l'on ne peut lai;~s'elf des places Is'ans J.'esponsalJ1es. Ce qui fJaiit ,que la mèr'e ayant oharge de fami'hl.e eSlt occUlpée prof'es'slÏonneJhlemoot pa[' [,a sodété.

Il faut ici r'egarlC1er (les ohoS'es· ,en faoe. D'une part, il y a <lieu de ·:f)avorisea­la présence de llia mère au foyer, d'Iaultre part .de ['utiJI;Ïlser comme profession­nellJ1e à 'caUlSle 00 besoin.

11 y 'a lencore lieu d'une part de tirer prurbi :de l'expmenc-e die ces person­nes mariées ~ d',aIUJ1:[e part de leu,r perme:tbre ide grurder aa forme rpOU'f revenir plus tard à plein ttemlps· draDIs [a prof~s~ion.

Face à ces lexigeIlloe:s, n'y laurai1t-il !palS néces:sŒbé '~'~ mettre en. pilace des emplois qui ,s,atÏiS[la;Sslent à llia foils Le pOID.lt de VUle familila[ et [le poo de. ~e profes'sionnel? Oar ,on pelUlt bi'en :dire que mener de f'font et une activIté entière ·au dehOlJ.lS. du foyer et [ares.pon~abiilirt:é génér·aIle d\m. ménage (ou génér·ale 'eJt de détaril, 1S'~1 y a abs'oooe de 'CoŒ[,~bofia:tion, :5amii}ii(lJle) est un~ charge que l'on ne peut demander que 't'emp~()\r;a:rre'ment a ?Ies perso~mes. SI 1a chos'e lS'e fait de façon iSU!Ï.lvie, hl :6aut posséder une capacIté eocceptionnelle pour év1terqu'iJ y ait sOlUJffrance quellique part.

Ce que coûte un enfant

Dans ~e rex'ue paru en j,anvi'er, unie énumé'liaTion de rubriques occasion­nant des dépenses a été :faiTe en fin d"artidLe 'sous Ile '<titre «:00. pe~ilt. oaftcUll». Gela 's'lest fait s'ans conarétislamon' :chifTIrée. PteU't-être, convI:enidrait-il de 1es fieprendre sous l'~aLrage des montants effectiflS qu'il.. faut ilieur con~'acrer. La ,ohase n'est pas aisée, je le 'sai.s, iil. 'S'irug:iJt .de demeurer Olans lia moyenne

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t petUt pwaître puérill; maTs en fait prut-on e~c1Jure de l'eriSftienoe oe chape­~t Ide peti,~es choses qui font 1a we quot~dirennre? IiI ne resttelrait !plu'S -rren.

Je preDIŒr,ai dans· m'On exemple un enfant d'âge moyen, 10-12 aIllS et l'examen ,s'e rer.a 'sous b rubriques s'UÏvanûes: alimentation, habiilllemoot, loge­IIlent :8'anté 'et hygiène, CJU!ltur·e et loisrir, spor.t. Pour mon c:aJIcull, ohaque rubrique ,a été plus wargem:ent. déû3J~mée 3Jvec 'ootation porur chaqlUle détaiil.. Je ne ,transm.ets que, 'Leur totailiÏJSlatlOn.

Afintentation

_ petilt déjeuner _ Repas de nlllcùi _ Collation au retour de il'écoilie _ S'Ouper _ IncJlus: fruits diverls, boÏlsso'llls jus Ide:fruillt (en ex·Ûfla ~e.pa'S)

Fr. 5.- X 365

Habillement

a) ChauSisures: _ Souliiers chauds d'hiwr (après-ski) _ Bottes impelJ.iméab1eis _ Cha'llsSiures de ski _ Pantoufles dity;e1isies, éco1es, mai'son, gymnastique _ ChaUJSlsmes b3JSISies _ SandaJ:es d'été - Patins

b) Vêtements sarson froilde: - Equipement de ski - Vêtem,ents ldu dimaIllohe: comp1et, manTeau - Vêtementts de ISlem3lÎnelS: pan'tailions divelis, anorak - Lainage: pu/lll, }alquette, etc. - Sous-vêtements o1rauœ - Acoes'soioos: bOllllJets, gants, ohaUlSlSOl1iS, etc. - + vêûem'en1ls pliÏntleIDps-été

Logement

- 1 chambre de .repos, de ,tIDaVlruiJl, de jeu - Equipe·ment de .la pièoe: riJdeaux, 1!apœs, tUrubile de 'travail!,

'3Jfffioire, 1it, bi1bliothèque (part annueil.Œ:e) - EntJ:1etilen e't rempliaoement - PartilotpaJtion .aux arutJres pièoes.: une fam.iJ1J1.e ne peut sie

contenter die :m:ini~ouÏ!sine, mini-fri;go, mmi-.séjou[', etc. - p'art de chauf:fage 'et d'é'ctLawage, charges d:ivenses,

propor.tionneIlles au nombre de personnes ~ogée'S

Fr. 1 825.-

Fr. 250.-

Fif. 700.-

Fr. 1400.-

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Page 22: L'Ecole valaisanne, février 1972

Santé et hygiène - Parücipation aux fraÏ!s pharmaceutiques, médicaux

et d'hO'spitaJ1ilSation éventuelle - Primes d"a:s,surance m·at1a:die et accidents - ASlsuranoe .sco~aiil"-e cOffi'pilémen:tai1"e pour hors ~colarité - Frais de denti's1Je: contrôles, soins, appa.reill dentaire - Fr:ais 'd'oculiiste et: d'orlthopéd1<Ste: lunettes, Isupport's

Culture et loisirs - Fournitures scolaires - DLsques, Œ:ivI1es, encye!lopédi.es - Abonnement journaux, magazines, iiJJl!UJStrés

Part usage apparei1s cu[ture!ls: tourne..!diisque, etc. Cours privés de musique, de danse ou autre formation artistique Cadelau div:ers: Noël, annivers'aire

Sport et vacances

FiT. 450._

Fr. 350._

En prélà.minaire ici, ~l faut cOlllsidér.er que noUis vivons dans un pays de montagrres et que ces matièr.es premières que sont lia neige, Le bon air d'altitude et le soleÏll :sont ILà, à noifie disposà.!tion. Touûe pratique.lSportrive dans un tel cadre devi:ent dès ~or.s ~a logique même 'et aucun enfant de chez nous ne devra~t en être privé. - Achat ski,s, Juge - Frais de déplaoement - Usage de Iremontées méoaniques - Frais supplém'entairres de repas - Argent de poche - Entrée patinoire, piscine _ Vacances estivalles Fr. 450.-

Récapitulation

- Alimentation - Habmement - Logement

Santé et hygiène - Culture let IoÏ!s,ifiS - Sports et vacances

Total annuel A~looation accOlrciée (mini,mum) Fr. 40.- X 12

Fr. 1 825.-Fr. 950.-Fr. 1400.-Fr. 450.-Fr. 350.-Fr. 450.-

Fr. 5425.-Fr. 480.-

(Pour nous et les autres S'erviteurls de wa fonotion pub'lique: Fr. 720.-).

NB - Il 'est évident que dans le cal1cul précédent on peut arriver à d'autres montants.

Vincent Dussex

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t THERESE NENDAZ-MAYORAZ

Avec un pr:ofond chagrin, n'Ous 'avons appris le décès de notre compagne Thérès'e a'V'ec qui nous avons partagé cinq ans de notil"'e jeunes~e.

NoUlS qui l'avons connue et ,appréciée, géné­reuse, à la foLs douce ,et ar:dente, nous gardons dans nos cœurs meUiftrÏ!s le souV'enÎ1" de s'On atll'll're déoidée, de 'son 'sourire communioatif et l'éolat de ses yeux cJlairs.

Oeux et cell,es qui l'ont côtoyée durant 'Sa vie active savent que jamaÏlS Thérèse ne s'est départie de Is'On enthousi'asme juvénile auprès des j:eooes f~l}les de l'école ménagère 'et des groupements de J.A.C. Elle s'est donnée ·Stans compt:eil" rant dans le oerde vil1ageoÏ!s Ielt paroÏlSsiaJl que familial.

La joie spontanée qUie .r:ayonnaient ,SelS dix-huilt ans, Thérès:e :t'a appro­fondie, mûrie; et, quand la doUJIe:ur insidci.oos,e l'a ~l1appée dans s'On CülflpS el{:

dans son âme, lSon !S'Ourire intér1eur iiJllunlÏinait encore son v,isage malgré la souffrance.

En chrétienne exemp~ai:re, Thérèse est paJJ.'ltÎ'e VleTS Celui qui donne lia vie. Quelle somme de coocage, d'héroïsme, lui :a-lt-jJl f,aililru pO'lllr quirt~er S'a fatn.ii11e, son mari 'et S'es enfants chéris!

Pour leux tous, nous IÎm.ploroIllS le. Seigneur, qu'ill. .tes a~de à Isuppof.1}er l'e déchi1"ement de la séparation.

Ses compagnes d'B. N.

DEMISSION DU SECRETAIRE DE LA SPVal

Depuis quel1que temps déjà, ill y avait «du départ» d~ans Il'Hir à la SPVal! Notre 'S'ecrétaire M. }ean Clivaz nous fais;a~t paI'it, à plusiOOfs iiepri:ses, de l'impossibii1ité dans laquel1J1e hl se trouvait aotueU'em'ent de continueil" à 'as'sru­mer ·ses fonctLO'fiIs. Des charges profes'Sionne1ilies pliUs ~'O'Urdles qu'antéil1Ïieure­ment et des obligations 'flanül'ÏJa.}!es pilus pf1eSlSantes J'empê'chaient de cons1acrerr le temps néce'S's'aire au twavaill.de nome ·s!eorétar:i1wt. Nous avions 'allor·s proposé de 'le 'décharger de certams IÛravaux de bureau ·et: d'atNéger ai'lliSlÎ quellique peu s,a tâche. Malgré OOLa, notre ISioorétailf!e a jugé qu'i~ n'étaiJt pllUs en mesme de remplir convenablement son man:dat ·et, à fm décembre 1971, i~ nous adres­sait sa démislsi<m.

En séance du 13 janvi1er dernier, le comil1:é oantoTItaJl de la SPVaJl a d'Onc pris connaiS!slance, 'avec regr:et, de la décision de 'Son ·s!oorétai.re, tout en com­prenant parfaitemenrt ilies raÏJsons qui l'ont motivée.

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Page 23: L'Ecole valaisanne, février 1972

~li'r.~nt trors 'an:s,~ M. Clivaz a ,mis .généreusement ,3JU se:vïc~ die notre a~SOClat1'On 's'es quahJtes de cœur ·et 'Cl estp'J11t, son sens de fJ. organLSHt'lOfi, ['épon .. dant p1Ieinemenlt à ~a 'confiJaI1!ce que nolUs ,awons mis'e en roi. Grâce à s~ COI1llJaT8Js'ances de tQ/UJtes les questinns touohant à l'écolle eIt au personnel enseignant, à SûIl <t~SiPrit de colUiégiall'ÏJté rouit de f'J1all!ch~se et de loyarUté, à ~a disponibillité jamais 'en défaut, iJl no'UIS a rendu d'Ùlestiitnab[es lI;lervicœ. .

Au nom du comité cantonna et :de tous ~eis memb1'es de la SPV1aJI, nous le remercions chal'eure'Ulsement de 'Sfa prédeu.se collabor.atlÎ.on. A ces remercie. ments, M. Ohivaz, nOflljS j'Oignons nos vœux les m1eilliloot"'S paUlI' vo'1:!re fifllllUa[e pour votre aVierut" profelS'sionnell et noUis -souhaitons que VO'lllS gardiez à l'égard de la SPVal, lies :sentiments qui ont été Les vôtTes tollit au long de v~tre br,ihl,ante actirvité :au s'ein de notre association.

Joséphine Briguct, présidente

L-______________ C __ O_M_M __ U __ N_I_Q __ U_E __ S ______________ J EXAMENS D'ADMISSION A L'ECOLE NORMALE

1. Les examens d"aJdmÏ:sJs!inn à l'école nonna1e wront lieu aux dates et aux endroits sui\Ttan~s:

a) Section primaire et section enfantine filles, vendredi 19 m·ai 1972, dès 8 heures 15, à l'écoille nomllaJLes des iooti­tJUJtl1Ï;ces, Sion;

b) Section primaire jeunes gens , vendredi 19 mai 1972, dès 8 heUlfe:s 15, au co~llège communaJI.de Mw­gny.

2. Conditions d'admission

POOT être :adnüs à réc()lle nonmalle, 1es oa'l1dri.daJtes et: [es caŒlJd~dalts !doivent avoilf suivi préa!LalJlement Jau !l1lÎnitnum deux années, d'enseignement 'S'econdair.e du 1er degré et êm-e promus en :fiin de deuxième année secon­daire.

. 3. Inscriptions

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Toutes le/s oand~daite:s et tous Iles cand~dats 'Ont 1''Obliigatio1l1 de 1S'!Î.m'crire aUipfès du Service de frosdgnement prnmhlTe et ménage[ jusqu'au 1er mars 1972 au plus tard en indiquant: - :la 'S'ooüon choiÎJsie: ipl1Îim3JÏre ou emantine; . - Le nom, le prénom, [':année de naJÎIS'S'ance, l'aidDesse précise;

- l'étJab1is:s'em'ent dans Lequell il1s ont f,réquenrté ,J'école 'S'oconJdalÎ.Œ'e. - le nombre d"années d'érodes seconrdlaires ~ui,vile.S (ler degré e; éven-

tuei1Jlemenrt 2e degré).

Les ca~diJdatJes et ]es ,orunrdâJdats ay:ant accoillpffii ou aohevé des études ,~eco11l~a~e.s ~du 2e de~ré ~ et qui ldésiTent sie prépwrer à l'eIliSei.gnementl: en etant Integr~s, le 'cas echèlant, dans l'une des ollasses 'S'lIlpéTlieUfieS de ['é:c'ollie norm'ale, ,.dOIvent s'annon!ceT dans 1e même déliai. Les inslcrjption:s -tlaJ:1dtive:s ne peuvent pas être J:1etenues.

"'Le chef du Département de f,m~'t:ruction ipUJblique: A. Zufferey

COMMUNIQUE A L'INTENTION DES INSTITUTEURS ET DES COMMISSIONS SCOLAIRES

. Du 4 '~~ ~O mai 1972, [~s troupes de landwehr accomp1ÏJront 1eut"~ obli­gations millitatres. To'llls ffie.s Instituteurs qui devront effecIDet" [e cours sont priés de Is'annoncer auprès des Comm'i:s-sion~ stolliaires et des Direlctions d'éooles, jusqu'au 25 février 1972, au plus tard.

Ce.l!les-ci If:rooSimettront à Jleur tour les renseignements néces:S'air,es pour la fin février au Service s'Ous'Si,gné.

Les indications off.iJcieililies concernant ce ICOUDS mi1iJtake ont été puhli'ées dans, tout~s le~ co~une.s. Les maît~s ont donc ['o'bligation de ~e renseigner au . plus ,tot a[1ll d etœ en mesuœ d I1.nformer les autociif:és 'Sco[akes commu-nales pO'Ulf [ra date m'entionnée oi -dessus. .

Servilce cantonal de !J"enseignement prim1air1e 'et ménager

AVIS CONCERNANT LES CANDIDATS AU BREVET PEDAGOGIQUE

To~s l~s c~nd]da~ ,au brevet pédagogique et en parlticulier ,les instilturteUlrs ~ 1es Iifl~~tutr;oos '9UiL auront accompli, à La fin du présent COUTS s'coJlaire, OInq aooees 'Cl ellisellJgnemenrt en V'a!lai'S, sont priés, de s'annoncer par écrit en v.ue de J'obtention Ide ,oe blievet, 'au plus vard jusqu'Jau 15 mars 1972 a~ Servl0e cantonaQ de l'enseignement pr.iJmallire et ménager, Planta 3, 1950 Sion.

Le br.evet définitif d:ens,e~gnement est dél1ivré, ,sur préav~s de ['inspecteur aux oandidats dont J'lactIvilre pédagogique a été jugée satisfaiJs,anrte. '

. ~ faut en outre avait" fourni, dans les détlléllÏJs, les prestations annuelllés ~~~. .

Servioe de i"enseignement prim'aJÏ.re et ménager

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Page 24: L'Ecole valaisanne, février 1972

EXAMENS DE PROMOTION 1972

Les 'examens de promotion pour ks élèves des c1as,s'es primaires du Vala1s romand sie dérouleront le mardi 23 mai 1972, l'apl'ès-midi et le lller .. credi 24 mai, le matin.

A l"avenir 1a date Ide ces eJeamoos Siera communiquée aux autorités sco-1aires communales avec ~es di'fectives concernant l'organisation de la scola_ r1té et l'établis,sement du callendri1er scoLaire.

ServÎ'ce ,de l'ens'eignement primaire ert ménager

MATHEMATIQUE: Que feronsmnous dans les séances des 14.3 et 21.3.72?

Les professeurs développeront Iles thèmes pré,s1entés dans l'es. dossiers «Comparaisons, RtappoT1vs, Proportionnali:té)~ et «La ~rob~ém'3!~qu.e du problème», dos!Siers parus dan'S rEcole vaJ1:aJIS'anne, nume'l'OS de fevner et juin 1971.

F. BruneNi et R. Sauthler

Société suüSlse des maîtres de gymnastique, Commission technique

PUBLICATION DES COURS DE PRINTEMPS 1972

No 38 Cours de diœction de camps et d'excursions à ski Grand-Saint-Bernard, du 3 au 8 avri!l1972 Direction en fflançaüs. Début du eoUI1S: '1e 3 au soir.

No 39 Cours de direction de camps et d'excursions à ski Mettmen sjSchwanden, du 3 au 8 a:vril1972 . Direction en '3l1Ilelmand. Début du COUIlS: :Le 3 au SOlI'.

No 41 b Formation de moniteur de ski scolaire, cours 2 Léllax (ou Andenmatt), du 3 au ~ :a~ 19?~. .. Le certifioat de moniteur 1 elst a JoulcWe a ~ 1Jnscrrptio!l1.

Délai: 25 février 1972

Remarques 1. Ge's cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles

off1cieUement reconnues. 2. Si le nombre de pl:aces di'Sponib~es esrt sUIfüsl3nt, J.eIS oaD!ŒJda~ au ldiplô~e

fédéral d'éduoation physiJque, au brevet de maître seconda~œ,es mal­tres'ses ménagères 'et:de tr.avaux à l'aiguillilJe peuvent être admj.s aux cours,

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pour autant qu'iilis participent à la direction de camps et d'excursions à ski dans le oadre scolaire.

3. Il es,t indi'spell'sa:ble de se présenter à oes cours en bonne condition physi­que '~ 'au bénéfioe d'une connaÏ'slsance moyenne de La technique de ski.

4. Une subvention proportionneilile au prix de pension ert ~e remboursement des f'fars de voyage, tr.ajlet !le p~us direct, du dOillLcille au Heu du cours, seront aNoués.

Inscriptions

Au moyen d'une formule d'inscription auprès de M. Raymond Bron, président de la Oomm1SIS,ion ~echnique, V'3!l!lombreuse 101, 1008 PriMy; délai: 25 février 1972. Les formUil,es d'inrs'criJption peuvent être obtenues auprès de l'inspectem cantonal de gymnas1trque, M. Pau!! Cu'l'dy, qui vous prie de prendre nove de Isa nouvelle :adres1s'e: Gravelone 12, 1950 Sion.

'CTjSSMG, le présilldJent: Raymond Bron

DIPLOME INTERCANTONAL ROMAND POUR L'ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS AUX ETRANGERS

Oette ,année, les examens auront liieu ,aux dates 'Suivantes: - les épreuves écrites: mencredi 3 mai 1972; - les épreuves orales: dès ae merœedi 7 juin 1972 (Ille nombre des o3!ndildJartlS

déterminer,a ,la durée des examms). Le lieu où 'S'e trendront les lexamens s'era fixé après ['e délai d'inrsor,iption. Demander les œnsdgnemenrns et l3!dreJSsler 'lleJs inscriptions avant le 31 mars

1972 au Déparluement de l'ins,truction publique let des ,cultes du ,canTon de Vaud, IsecrétafÎiat des cours 'et examens, rue Marlterey 56, 1005 Laus'anne.

Pour obûenirr -Le règlemenrt-progr,amme, prièœ Ide joinJdiJ1e 50 ct. en timbres­poSl1Je.

INTRODUCTION A JEUNESSE + SPORT

Le Service cantonal J + S organi1s'e deru.X ,COUŒ d'introduction à J + S pour la bl'lall'che sportive «EntraÎnem,ent de l'a condition physique garçons». 1. COUIlS No 5 du 19 au 20 février 1972, délai d'inscription 1.2.72. 2. Cours No 17 du 22 au 23 avdl1972, délai d'inscription 22.3.72.

Peuvent participer à ces COU'f<s les maî'tres dés;ÎIIant exerc'er une activité dans le cadre de J + S.

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Page 25: L'Ecole valaisanne, février 1972

F'OlIDmes d'ins'cripti'On et rensdgnements sont à demander au Service cantonal J + S dIU ValaÎJs, avenue Pratifori, 1950 Sion. .

Servi!ce oantonal J + S, VaŒai!s, A. JuilHand Inrs:pecneuif oant. de gymnasltique: P. Curdy

ASSOCIATION DES MAITRES DE GYMNASTIQUE DU V ALAIS ROMAND

Programme d'activité 1972

Date Lieu Matière Directeur 4. 3.72 Sion Tournai de ba'Sket, Roger Theux

aSls'emblée généliaŒe 30. 3.72 Viège Cours pour maÎrtJres Paul Cundy

de gymnastique 22. 4.72 Sion Counse d'orientation Samuel De11aloye 29. 4.72

3. 6.72 Ovronnaz Tournoi de volffiey Roger l1heux 26. 6.72 au Bliigerbad Natation Jean-Pierre Miohclllod 28. 6.72 23. 9.72 Vouvry AthlétiSlme Roger Jocis 11.11.72 Sion Engins (rec1Œ, peœhes, J ean...lprene MicheIllod

sarubs, rSdl, et!c.)

Ces cours Is'ont ouver:ts à tous lIres membr.es drU cOlJ.'1ps enseignant.

AVIS

L'Universirté de Lausanne orgarulse une nouvelle sesrsion POUT il .. a prépa­ration des candildartJs et canJdidates au dip[ôme fédéral No 1 ide maître d'édu­cation physique. Les 'eXiamens d'admission s·e feront am. cours des mois d'/av.ril-juin, et lIres cours débuteront en automne 1972 pour Sie terminer en 1975. POUT tourt rens'eignement, s'aldreslser à P. Curdy, inspecteur cantonal de gymnasTique, GraveJIone 12,1950 Sion (tél. 027 2 23 37).

FAUT-IL MANGER DU SUCRE?

Périùd:ilquem'el1Jt La publ1itité' éorite OIU parlée, images à l'appui, nous informe «mrunger du SlUlcre, c'est 'avoilT dIU reis s oIit ... le ISlUIcI'ie c'est ['énergie». Dans 1e même iflemps, ides voix aJSlSUlrémoot ,autorisées mais bien plus discrètes avertLss'ent: «'attention, :rùllbusez pas . dru suore ... le meurtrier des lœntJS c'est ~e sucre».

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Aff1rmrutions contr-adictoiretS. Essayons d'y voir clair. _ le glucose est rJre nom du !S'lIore qui entre dans 1a compoBhion drU cor!ps

humain et qui J"al1lmenlûe en énelJ.'gie. _ le saccharose (ou sucrose) est 'extrait soit de la better'ave s'llcr.ière soit

de 'la oanne à 'Slucre. C'est le SUicrre de l'épicier, appellé sucre ÏillJdUlSrtri~. On peut rausis,i Il'Iexitrraoo"e de ~'éI1ab[e, du nliaïs, de l'arachide et de certains palmi elfrS.

Oe sucre-llà, dès qu'hl paJfVi'ent :dans l'mtestin, par hydrataJtion e t lau con­taot d',acides, se dtécomtpos'e très :rap~dJemenlt en deux slUicres: Ile glucose et le frudtos'e. Deux srurcr.es 'qui 'existent narurre!llernent (de 10 à 20 0/0) dans ie nrie[ et Iles iEruirts. Ma~s dra:I1lS aucun :a1~ment nalturel le 'sucre n',exisl1:ie à un rtaux de concentr/ation aussi érllevé que dans celui que noUis achetons chez l'épicier. C'est pOUlfquoi ill est utillisé comme antirsleptique dans ~a confeCltion de con­fitures : s a fOI1te çoncentration re?dant cels iprépa,pa1lions impUJtresdb1es.

Du mauvais usage ...

On comprend aisémenJt que ~a cOll!sommaltion .abustÏve de 'S'll'ClTe industriel fass'e courir de sérieux r~s'que.s à l'équilibre de l'organ~srne. Ces ûsques \Sont d'ailleurs connus:

_ ,surcharge hépatique (foie s'enstÏib[e, hémorroïdes) _ étruvs pléthoriques (obés,ité, conges.tion fa:c]a}e) _ st1mu1ation lexceslsiv:e entraînant insomnies, cauchemar,s, iITiltaJtions car­

diaques _ w ection de Ilia peau 'et des muqueu ses - ,acidification, oausre de déoalkification des os et des dents: l'hécatombe

dentaire que l'on constate de plus en plus chez les enfants n'a pas d'autres cause que la consommation de sucre industriel surtout sous forme de bonbons acidulés.

Du bon usage ...

Ma1s tous ces gl1aves in.convénienrts peUVienrt êtt1e évités. Le SHOTe, éIlé­ment calorifique, énergértique, Tonique, n'lalppolTte aucun trouble ~orsrqu'H eSlt consommé 'sous ,gla forme naturelle, dans ~es fruilts doux ret mÛ'r.s. D e même sous forme de srucœ indusIDr.h~!l 1011S'qu'il es;t combiné raveJc rd"arurtres ·sll1bstanoes: ~arine, ,1ailt, œufs, len des's'WDS ou :entremets.

Cependant, mêm1e .consommé ISOUS foIime de tdels's'ert, le ,sucre ifesrte caT!Îo­gène. TI importe donc d'inou~qllJer aux renfaIllts dès lieur pU'llJS jeune âge, ['habi­tude de ·s'e bros'Ser 'les dents, soiJgneus.em.ent, dUIf/anrt rtroi's minrurtes, immédiate­ment après 1a conrsomcrurutLürn d'un deslSleJit iS!l1cré oru d'une fri'andils1e. Une dent propre ne Isre carie prus·. C'est rauslsIÎ simple que cell3..

H.S.M. D'après «Vite · popu[laÏ!re» , oCltolbre 1971

27

Page 26: L'Ecole valaisanne, février 1972

~ Radio S'uisse romande· Em'issions radioscolaires 1972

N \D

tn ~ ~

.... > «

Lundi Petits (6 à 9 ans)

6 La musique est mon amie: 4. Pièces contemporaines

13 Savoir circuler •.• à pied où à vélo (3) par Daniel Favre

20 Un conte pour Pâques

17 Tour du monde dans un jardin fleuri par Noëlle Sylvain 1 .... en passant par l'Europe

24 2 .... en passant par l'Afrique

Mardi Moyens (10 à 12 ans)

7 La musique descriptive dans l'histoire musicale (1) par Jean Derbès

14 La musique descriptive dans l'histoire musicale (2) par Jean Derbès

21 La musique descriptive dans l'histoire musicale (3) par Jean Derbès

18 Trois cantons des Préalpes par Pierre Kernen 3. Saint-Gall

25 Figures suisses 4. Philippe Suchard

Vacances de Pâques: du lundi 27 mars au vendredi 14 avril.

Radio Suisse romande - Emissions radloscolaires 1972

Diffusion: Deuxième programme de 10 h. 15 à 10 h. 45

Jeudi Vendredi Moyens (10 à 12 ans) Petits (6 à 9 ans)

2 Savoir circuler! (1) 3 La leçon de solfège par Daniel Favre par Mathilde Reymond-Sauvin

tJ) 9 Figures suisses

1. Apprenons à écouter les .... sons et leur fonction tlJ 3. Johann August Sutter ~ 10 2. Quelques instruments de

16 Présentation d'un instrument musique et de percussion. Le hautbois Les éléments du rythme par Michel Wiblé

17 3. Les modes majeur et mineur 23 A vos stylos (4)

par Francis Bourquin 24 4. Quelques formes musicales

20 La musique descriptive 21 Contes des cinq continents dans l'histoire musicale (1) par N orette Mertens pair Jean Der-bès 1. L'Afrique

27 La musique descriptive 28 2. L'Australie dans l'histoire musicale (2)

'i: par Jean Derbès

> «

Diffusion: Deuxième programme ,de 10 h. 15 à 10 h. 45

Mercredi Grands (12 à 15 ans)

Le monde propose Un magazine d'actualités (6)

8 La littérature et vous (2)

15 La constitution de 1874 par Michel Salamin

22 L'électricité dans la maison par Michel Ray

19 Quand Souvarov passa le Gothard par Jérôme Chabanel

26 A vous la chanson! rpar Bertrand Jayet 3. Jean Ferrat: «La montagne»

\ DiHusion: "PTe1JÛe1: 'P1:ogrannne (.Sottens) de 14 h. lS à 14 h. 4S

Vendredi Grands (12 à 15 ans)

3 Le monde propose Un magazine d'actualités (6)

10 La littérature et vous (2)

17 La constitution de 1874 par Michel Salamin

24 L'électricité dans la maison par Michel Ray

21 Quand Souvarov passa le Gotbard par Jérôme Chabanel

28 A vous la chanson! par Bertrand Jayet

3. Jean Ferrat: «La montagne»

Page 27: L'Ecole valaisanne, février 1972

SAVEZ-VOUS QUI - ET EN QUELLE ANNEE ­A DECOUVERT OU INVENTE ?

27. La machine à laver? 28. Le microphone? 29. Le micro:s'cope? 30. Le nYlon? 31. Le paf'aJtonnerre? 32. La pas,teU11~sa;tion?

REPONSES

33. 34. 35. 36. 37. 38.

La péniciJlJline? Le pi'ano? Le pneu de bicyo1etteZ La p oudTe? La pres'sion atmosphér1que? Le r asoIT de sûreté?

27. Hurley Machine Company (USA) en 1907. 28. D. H ughes, E . Gr:ay eJt G. BeN (USA) en18 76. 29. Jans'en (HoI.) en 1590. 30. W. Carroûhel1S (Lab. DuPonrtde Nemüurs) (USA) en 1938. 31 . FrankHin (USA) en 1752. ' 32. Pasteur (Fr.) en 1865. 33. Ne~ancke Fleming (G .-B.) .en 1927-1929. 34. Cris:tofofiÏ. (It.) en 1711. 35. Dunrlop (IftI.) en 1887. 36. Les ChinoÎls, vems 1000 av. J .-C. 37. Pas'oa1 (Fr.) en 1648. 38. GiMertJte (USA) en 1895.

Inculquer aux enfants le sens de

'L 'ÉPARGNE c'est notre devoir !

30

es ta a

Le tab leau mo11 eton est un moyen d 'enseignement moderne, act if

Le tahleau moileton et ses a·ccessoires constituent un matériel didactique aux nombreuses ·applications permett'ant ,d'ex­pose r un sujet de leçon en partant des él éments les plus simples pour arriver, progressivement, aux plus comp'liqués; d'autre part, I·es so'lutions trouvées peu­vent se prêter à de nombreuses variantes.

Le tableau molleton offre un g rand éventa il de poss ib il ités

pour de nombreuses branches de l'enseignement, il existe déjà des feuil 'Ies de PQpier ve louté portant, 'imprimés, des dessins et des symbo·les.

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Page 28: L'Ecole valaisanne, février 1972

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