L'Ecole valaisanne, février 1965

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L 'E COLE /JALA/SANIYE Il tin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand B II e No 6 IXe année Février 1965 ------ --------------------------------------------------------------------- M. Del église ,\1. Veuthey H. pellegrini Fr. Pralong P. Curdy SOMMAIRE Partie générale Art dramatique : La SOIree d'amateurs Reproductions d'oeuvres d'art Les musées du cinéma Le geste et le dessin au ca t échisme Partie officielle et corporatit:e La gymnas t ique pour les garçons Manuel de gymnastique, 'livre IV Communiqué (Fribourg) Liste des acquisitions récen tes (Bibliothèque cantona,l e) Manifestations de l'All iance cuh ur ell e romande Partie pratique E . traillel' N. Carr upt Etude foui' née de texte . Climats (suite et fin) Vocabulaire: les nuages . Mobile avec des chats RENSEIGNEMENTS L'EC OLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juHlet et août exce ptés. Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65. Déla i de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65. Impression: Fiorina & Burgener, Sion. Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 -1 2, Etat du Valais, Sion (pour le pel" sonnel enseignant, l'abonnement est re- tenu sur le traitement du mois d'avril). Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 24422. Pages 3 et 4 de la couvert u re: 00 insertions) lit Fr. 700.- 74 Fr. 200.- Fr. 380.- Pages ordinaires, 1 inserti on: 1/ 1 Fr. 60.- Fr. 33.- 74 Fr. 18.- l/S Fr. 10.- 5 insertions: rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 % 2 5 11 31 36 37 37 38 38 15 17 25 27 1

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L'ECOLE /JALA/SANIYE Il tin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand

BII e No 6

IXe année

Février 1965

---------------------------------------------------------------------------

M. Deléglise

,\1. Veuthey H. pellegrini

Fr. Pralong

P. Curdy

SOMMAIRE

Partie générale

Art dramatique : La SOIree d'amateurs Reproductions d'œuvres d'art Les musées du cinéma Le ges te et le dessin au ca téchisme

Partie officielle et corporatit:e

La gymnas tique pour les garçons Manuel de gymnastique, 'livre IV Communiqué (Fribourg) Liste des acquisitions récen tes (Bibliothèque cantona,le) Manifestations de l'All iance cuh urelle romande

Partie pratique

E. Métraillel'

N. Carrupt

Etude foui'née de texte . Climats (su ite et fin)

Vocabulaire: les nuages . Mobile avec des chats

RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juHlet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65.

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65.

Impression: Fiorina & Burgener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le pel" sonnel enseignant, l'abonnement est re­tenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages 3 et 4 de la couvertu re: 00 insertions) lit Fr. 700.-

74 Fr. 200.­~ Fr. 380.-

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Art (étude en forme de triptyque)

PREMIER VOLET

Pourquoi ne pas commencer par un souvenir? Un retour en arrière comme disent les cinéphiles. Une fois par semaine j'enseigne dans la salle même où j'ai appris à lire, dans ce lieu où, pendant cinq ans, sous la dynamique et aimante direction d'un maître au­jourd' hui vénéré, j'ai acquis les notions de base auxquelles je me réfère encore.

Il y a quarante ans (déjà!) Monsieur Fumeaux, Célestin, appli­quant avant la lettre les méthodes actives, nous initiait patiemment, pendant ou après la classe, aux secrets et aux joies de l'art drama­tique. Non pour faire de nous des vedettes à produire sur scène mais bien pour nous aider à trouver un moyen d'expression propre à traduire nos émotions. Nous n'avons jamais joué ailleurs que de­vant nos camarades, et à titre d'exercice seulement. Nos œuvres? les fables et autres poèmes des leçons d'élocution ou quelques chansons à mimer. Rien · de plus.

Rien de plus mais pour moi c'est là que je place l'éveil d'apti­tudes dont je ne devais prendre conscience que plus tard et c'est au­près de cet homme exceptionnel que j'ai éprouvé pour la première fois l'importance du geste et le plaisir du jeu dramatique.

Cela se passait à l'« Ecole annexe », devenue depuis Ecole d'ap­plication. Et je m 'étonne que les nombreux normaliens qui ont vu travailler notre maître et qui l'ont eu pour guide aussi n 'aient pas compris tout le profit que l'on pouvait tirer de son enseignement en cette matière.

Parler de théâtre à des enseignants c'est à coup sûr faire éclore dans leur esprit une suite d'images-fétiches: soirées annuelles de so­ciétés désireuses de renflouer Olt simplement d'alimenter leur caisse;

amateurs plus ou moins doués mais trop souvent prétentieux et sus­ceptibles; vedettes exigeantes et capricieuses; chantages du dernier moment pour que la jeune première soit autorisée à mettre telle robe qui lui plaît mais qui n'a aucun rapport avec le style de la pièce. Sans compter la persistance de slogans éculés mais toujours vivaces: «pour que la pièce marche la répétition générale doit être un échec»; «il serait indigne d'un amateur expérimenté et coté de paraître en scène avec un texte parfaitement su »; «plus on impro­vise, plus on s'amuse et plus on s'amuse plus on a de chances d'amu­ser le public»; «tout ira bien si les acteurs ont un bon verre dans le nez avant les trois coups et ce sera parfait si la pièce leur per­met d'enjoliver leur plumet face au public ».

Faut-il mentionner les critères qui président au choix du pro­gramme? Par tradition il faut que ce soit long, très long même. D'abord on servira le plat de résistance, sérieux et indigeste, puis un dessert «dans le genre comique ».

Avec une persévérance digne d'une meilleure cause on confon­dra généralement sérieux et emphase, gravité et grandiloquence, vérité et vérisme, naturel et laisser-aller. Le succès se mesure alors à l'abondance des larmes, à la profondeur des soupirs, à l'apparition des mouchoirs dans la salle. Grâce à quoi on voit tourner dans tout le pays, année après année, le «Reliquaire », les « Piastres Rouges» et autre «Gondolier de la mort ». Et naturellement tout le réper­toire dit «de patronage» avec lequel bien des bonzes pourraient faire un splendide et méritoire autodafé.

Paradoxalement la veine comique est mieux servie, bien que l'on n'échappe pas toujours à la vulgarité ou à la guimauve.

Le programme établi, à quelle sauce est-il apprêté? et quel en est le cuisinier? Du gâte-sauce au maître queux il faut d'abord leur reconnaître une qualité majeure: la bonne volonté. Parfois aussi le talent est réel et toujours, c'est un don de nature chez nous, un gOlÎt inné pour le théâtre unit dans une même ferveur acteurs et public.

Pourquoi faut-il que tant d'efforts soient gâchés ou, pour être plus juste, soient si mal employés?

Si nous étions ici pour nous congratuler je n'aurais jamais ac­cepté d'écrire ces lignes. Si comme je l'imagine cette revue est faite pour tâcher d' y voir clair en vue de progresser, pourquoi mâcher ses mots?

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"----Nos amateurs font généralement appel à trois sortes de metteurs

en scène (mis à part le cas exceptionnel d'un professionnel rétl;ibué): ce sera d'abord l'instituteur, parfois un ancien plus expél'imenté, assez souvent le curé ou son vicaire. L'« expérience» de l'amateur ancien est bien souvent responsable de la pérennité des défauts et du choix déplorable des œuvres. Le goût de l'instituteur et de 1'ecclé­si~stique redresse bien des situations et fait que, malgré ce qui a été da plus haut, plusieurs réalisations sont fort honnêtes et tout à fait valables.

Cependant il faut déplorer le sort ·de ces pauV1'és metteurs en ~cène d'occasion, écartelés entre le devoir qu'ils ont accepté (ou dont ds ont dû se charger par un impératif de leur conscience) et le sen­t~ment vite aigu de leurs insuffisances. Car enfin tout métier s apprend et qui donc leur a appris la mise en scène? Où, quand et comment?

Les meilleurs, s'ils en ont le temps et les moyens, vont suivre quelques cours de diction au conservatoire. C'est toujours ça. Mais qui ne voit pas que ce n'est qu'un aspect de la question et que celle­ci est d'ordre essentiellement pédagogique:

. Etant donné que l'instituteur et l'ecclésiastique sont appelés un Jour ou l'autre à s'occuper d'art dramatique dans leur commune ou leur paroisse, pourquoi ne pas les initier à cet art dès leurs études? Ceci pour leur donner les bases techniques de leur action future, leur éviter des tâtonnements inutiles et les orienter sur les lectures :t recherches à faire pour progresser. Il est intolérable qu'à notre epoque où tout le monde parle de spécialistes, de progrès techniques, de compétences, les deux hommes qui dans nos campagnes jouissent encore d'un prestige et d'une autorité réels encourent le risque de se faire déjuger par le premier étudiant rentré de l'unwersitê au village. Sans compter que la TV et le cinéma ont ouvert les yeux de notre public et qu'il n'est plus possible de s'en tirer au tarif de jadis.

Pour clore ce premier volet je rappellerai que dans son sens noble « amateur» veut dire « qui aime ». Ce n'est donc pas un terme péjoratif. Celui qui aime son art le respecte et. entend le servir au mieux. Pour cela il est prêt à tous les sacrificé's, même celui de son amour-pro pre.

Maurice Deléglise

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Un service de prêt

L'idée d'un service de prêt, chaudement approuvée par plusieurs lecteurs de l'Ecole valaisanne, commence déjà à prendre corps. En effet, l'ODIS acquer­ra désormais chaque mois quelques exemplaires d'ùne belle reproduction d'art, qu'il mettra à la disposition de ceux qui en feront la demande. L'œuvre choisie sei'a commentée dans ces colonnes, de manière que ses admirateurs puissent en profiter au maximum.

Durant les premiers mois, le choix ne sera pas très vaste; les demandes sei'ont satisfaites suivant leur ordre d'arrivée. Ceux qui s'annonceraient trop tard vou dront bien attendre de bonne grâce le retour de l'œuvre. Le prêt est liInité à 3 semaines. On recommande évidemment aux emprunteurs d'user du plus grand soin, à la réception de la reproduction et surtout au moment de son renvoi.

Une seule condition: un cadre approprié

Pour simplifier le service de prêt, les reproductions seront choisies dans une seule collection. Il s'agit de la collection éditée par . le Cercle d'art de la Gl~ilde du disque, à Lausanne. Elles auront donc toutes le même format, soit 60 x 48 cm.

Les reproductions acquises par l'ODIS sont à la disposition de n'importe quel m embre du personnel enseignant valaisan. Une seule condition est exigée: la possession d'un cadre assurant la parfaite conservation de l'œuvre. Ceux qui désirellt profiter de ce service de prêt peuvent acquérir le cadre à l'ODIS au prix de Fr. 17.-.

Les textes de présentation

Ils seront publiés, comme nous l'avons dit, dans le numéro de l'Ecole valai­~iI?n:e ,coïncidant avec l'acquisition de chaque nouvelle reproduction. Ils seront Jomt8 également à chaque œuvre prêtée. Ces textes contiendront quelques ren­s:ig~~ments pouvant intéresser les personnes empruntant la reproduction, mais ~lseront · s~i·tout à faéiliter la tâche des maîtres soucieux de présenter l'œuvre a·leurs. élèves ' et d'attirer leur attention sur les éléments formels qui en ·font la beauté;' . ,

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REMBRA.NDT

L'homme au cas.que d'or

L'Ecole hollandaise de peinture

Les Primitifs flamands

. Quand o~ étudie les débuts de la peinture dans les Flandres, zone géogra. phlque constItuant la Hollande et la Belgique actuelles, on groupe tous l .artistes sous la commune étiquette de « Primitifs flamands ». es

, Toute une pléiade de gran ds peintres illustrent cette première école: les frer~s van Eyck, Roger van der Weyden, Petrus Christus, Hans Memling, Gérard DavId e~ sont ~e~ plus. célèbres. Artist~s héritier~ de la tradition médiévale par leurs sUjets relIgIeux, Ils sont ouverts a un espnt nouveau par l'amour qui le port.e. à l'expressi~n. humaine, à la réalité ohjective du paysage et des obje~

. fanll!I~rs. Ils se chstmguent par un sens des couleurs extraordinaire et par la 'qualIte de leur travail: leurs œuvres, peintes au XVe siècle, nous frappent encore aujourd'hui par la fraîcheur de leurs tons.

Un des derniers représentants de cette école mérite une place à part: c'est Jérôme Bosch, qui introduit dans son œuvre des éléments humains nouveaux des allégories, et surtout une imagination si vive et si riche d'imprévus que le~ Surréalistes modernes le considèrent souvent comme un ancêtre.

Cette école se continue au XVIe siècle, fidèle à la tradition, mais influencée par des élél1l.ents tiré·s de la Renaissance italienne. Citons les noms de Quentin Metsys, de Joachim Patinir et de ·Peter Brueghel ou Brueghel le Vieux, qui ont u.n sens .parf ait de l'observation de la nature et du détail pittoresque.

Le XVIIe siècle hollandais

. .De profondes transformations intervenues dans l'histoire politique et reli· gleuse de la Hollande, au XVIe siècle et au début du XVIIe, font évoluer l'art ho~landais en de nouvelles directions. Il se distingue dès lors de l'art flamand qUI, notamment avec Ruhens, subit l'influence du maniérisme italien.

Trois facteurs historiques principaux marquent l'art hollandais: la Réforme, qui fait disparaîte les tahleaux des églises et détourne les ar· tistes de la peinture religieuse;

l'indépendance des Provinces-Unies, qui se libèrent de la tutelle de l'Espagne et s'organisent en république fédérative;

. le commerce des Indes, qui enrichit les villes, notamment Amsterdam. La peinture hollandaise s'oriente au XVIIe siècle vers un art profane, amou·

l'eux de la nature extérieure et des s~ènes d'intérieur. Elle produit de nombreux

(j

t 'aits de groupes (les bourgeois se cotisent pour s'offrir des portraits collec-

Por 1 l . f '1" . 'f) et des tableaux de a VIe amI Iere. U 8 Principaux artistes: à côté du plus grand d'entre eux, Rembrandt, il faut

tout citer Franz Hals (1580-1666) et Jan Vermeer (1632-1675).

sur

Rembrandt Harmens% van Rijn

Sa vie 1606 Naissance le 15 juillet à Leyde. Rembrandt est fils d'un meunie~ .. , dont le

m oulin est situé près du Rhin (d'où son surnom de «van Rijn »). Peu f ait pour les travaux manuels, il est inscrit à l'Université de Leyde, mais, dès 1621, il se destine à la peinture, devenant élève de J acoh van Swanen­burgh à :Leyde, puis de Pieter Lastman à Amsterdam. Il grave aussi des eaux-fortes. Mais le succès facile auquel son maître se complaît ramène Rembrandt à la solitude: profitant d'une épidémie de peste, il revient

à Leyde. 1624 P eint à Leyde: nombreux portraits de sa famille et de lui-même. 1632 A la mort de son père, il retourne à Amsterdam, où il obtient un grand

succès avec sa Leçon d'anatomie du Professeur Tulp. Début d'une période h eureuse de sa vie: riche, il collectionne les tableaux et les objets d'art.

1634 Mariage avec Saskia van Uylenburgh. 1642 Mort de Saskia, qui suit dans la tombe trois de leurs enfants, . ainsi que

l a mère de Rembrandt. Rembrandt reste seul avec leur 4e enfant, Titus. La même année, échec de la Ronde de nuit, tableau de groupe auquel il a travaillé durant deux ans. Dès lors Rembrandt romp avec la société bourgeoise et ne vit plus que

, ( l' . pour son art. Sa peinture se fait plus sombre paysages c orage, VIsages

graves). Accusé d'avoir pris pour modèle et pour maîtresse la nourrice de Titus, il subit un procès à scandale qui achève de le détourner de la société. Quelques amis lui restent, dont le P?ète Jan Six~ bourgm~str: de la ville. Sa servante, Hendrikje Stoffels, deVIent pour lUI une amIe sure et le mo­dèle de nombreux tableaux. Il l'épouse vraisemblablement. __ -

1656 Difficultés financières. Il est déclaré insolvable- ct·s es biens sont" vendus. Il est contraint de vivre dans une chambre d'auberge. Un commerce d'objets d'art, géré par Hendrikje et Titus, assure leur subsistance. Invité en Italie et en Suède, puis en Angleterre, il finit par se rendre dans ce pays, mais n'y reste q~e ~uelques mois et revi~nt ~ ~~~terda~. Nombreux apt6portraits, où Il s analyse avec une ObjectIvIte IntransI-

geante. 1662 L'année .où il peint les Syndics des drapiers, Hendrikje meurt .

1668 Mariage, puis mort de Titus. 1669 Mort de Rembrandt, enterré le 8 octobre.

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Oeuvres principales

Parmi 600 tableaux et 300 gravures, citons : .

la Leçon d'anatomie du Professeur Tulp (1632), La .I-I.aye; la Ronde de nuit (1642), Amsterdam; les Syndics des drapiers (1662), Amsterdam;

Scènes bibliques, portraits de membres de sa famille, notamment de Sa k' d'Hendrikje, de Titus; nombreux autoportraits. SIal

Son art

Rembrandt se distingue de tous ses contemporains pal' · la- profondeur d son art. Plus que l'aspect extérieur ou anecdotique du personnage, ce qui l" ,e

, t l ", Il' dA' lUte. r~sse, c e~ a ~el'l.te psyc 10 og~que es etres, qu'Il p~int. Bi~~ que la RéforllIe aIt bannI de l unlver~ des artIstes hollandaIs les sUJ ets rehgleux, Rembrand g~and lecteur de la BIble, ne peut manquer d'être attiré par les thèmes de l'A t: Clen et du Nouveau Testament. Mais son intuition p sychologique opère là au ~ et confère à ses personnages bibliques une expression humaine très intense, 881

1

,. Son r~gard perçant, il le jett~ surtout sur lui-même, s'étudie . et se peint .tel q~ Il se voIt, sans aucune complaIsance. Dans plus de 30 autoportraits, on pe t SlHvre la marche de sa vie et son vieillissement qu'il analyse lui-mêm e ann~

" d' . C ' ee apres a~nee, avec .une sorte angoIsse. hacun de ces portraits trahit la rp.ême observatIOn attentIve. .

Mais ce regard pénétrant qu'il adresse aux choses, aux honll~le·~ et à lu', mêI~e n'el?pêche p.as Ren;tbr.andt d'aim~: les êtres et les objets et d'apprécie~ le~r heaute. Il admIre les Jeux de la lumIere sur le corps humaill, l es reflets des CUIrasses et des ceintures de cuir, la douceur des étoffes et l'éclat des p erles.

Une ~echniq.ue rigo~reuse eS,t à son service. Les dessins montrent la précision de .ses tralts.~ malS la peInture depasse cet aspect un peu scolaire de.la ~'eprésen. tat:wn plastIque. Les couleurs chantent, surtout les rouges et les j aunes au mi. lieu d'un univers sombre, plus sombre d'ailleurs à nos yeux qu'à ceux cIe Rem, brandt, car les bruns se sont obscurcis avec le temps. . .

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:Mais le grand secret de Rembrandt consiste clans son utilisation géniale de 1 lumière. Un des maîtres de sa jeunesse lui a transmis la technique du clai,'­bscur, héritée d'un peintre allemand ayant étudié les procédés du Caravage o Italie. P our le Caravage et pour les contemporains de Remhrandt, le Clair­e~scur consiste à opposer la lumière à l'obscurité pour de simples raisons pIas­o'ques, p our faciliter la construction du tableau et l'unité de la 'scène ·repré­I~ntée. Rembrandt se sert de leur technique, mais lui donne un sens plus pro­~ond. P ar le clair-obscur, c'est la vie et la spiritualité des personnages de Rem­brandt qui surgissent de l'obscurité.

Comme tout grand artiste, Rembrandt peint d'après les m éthodes de son tempS, mais il les dépasse pour leur donner une valeur nouvelle : au-delà de l'habileté de son pinceau, de la finesse de son regard, il y a la ricl~esse humaine de son âme, grandie et épurée par les épreuves.

Documentation

De très nombreux ouvrages ont paru sur Rembrandt. Nous en cite~'ons un, écrit par Marcel Brion ('Ed. Albin Michel), dans lequel l'auteur suit pas à pas la vie et l'œuvre de l'artiste. Nombreux .autoportraits de Rembnindt, mais, mal-heureusement, aucune autre œuvre n'est reproduite. .

Comme reproductions murales, on peut signaler la bell.e pochette de · 6 œuvres éditée par le Cercle d'art, avec un conùnentaire (Lausanne, Place Palud). Prix de l a pochette: Fr. 9.50.

Enfin, recommandons un film sur Rembrandt, avec de bonnes prises de vues, des commentaires sobres et clairs, une saisissante superposition de por­traits de l'artiste. Ce film, Rembrandt, peintre de l'homme - NL 2793, d~rée: 20 minutes; 16 mm, sonore; en couleur - est mis en location au prix de. Fr. 6,- p ar la Centrale du Film, Erlachstrasse 20, 3000 Berne.

L'homme:au~ casque;,. d'or

1 Quelques renseignements i

Portrait du frère de Rembrandt, peint vers 1650, sur toile. Actuellementj à Berlin, au Kaiser-Friedrich-Museum. Dimensions: 67 x 51,5 cm. (Reproductio$: 57,5 x 44 cm.)

Eléments d'ana'lyse esthétique ,

Comme dans la plupart des œuvres de Rembrandt, on est saISI d'embl~e par l'importance des zones obscures. Rappelons toutefois que ces tons sombr,es doivent au temps une part de leur opacité. '

Autre élément qui attire le regard: l'unité des couleurs. Dans la série des oouleurs, Rembrandt manifeste une prédilection toute particulière pour le rouge et le j aune, qui constituent les dominantes de plusieurs œ uvres: un rouge orangé,

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et un Jaune c'haud et lum'ineux. Souvent, surtout à la fin, les deux teintes 80

mêlées. Dans l'Homme au ca.sque d'or, on distingue toute une gamme de to l11

compris entre ces deux extrêmes, admirablement fondus: ll5

le' rouge-feu domine dans le visage, il apparaît sur le casque et sur l'aigl'eu ainsi que sur le bras et l'épaule; , e,

le jaune-or correspond aux zones frappées directement par la lumière: s le nez, les moustaches, dans les parties brillantes du casque et sur le ha:; de l'épaule;

le reste du personnage comporte une série de tons sombres, bruns ou noirs. côté gauche du visage, dans l'ombre, côtés du casque. .

La simplicité de ce monde coloré, le perpétuel mariage du rouge et du jaune, la fusion entre les diverses teintes sombres, tout cela assure l'unité cola. rée du tableau. On peut remarquer, pal: surcroît, la douceur des transitions entre les différentes zones, proche du « sfumato» de Léonard de Vinci.

Malgré cela, on devine la précision du dessin, que ce so~~ dans l'analyse objective des détails du visage, dans le dessin des yeux à demI fermés, clans la forme de la bouche, dans la courbure du nez, dans les poils de l'aigrette ou ceux du visage, dans les multiples détails décoratifs du casque. Mais le dessin précis n'est pas un but en soi. Il sert à mettre en valeur l a beauté de la matière, et l'artiste n'en est pas esclave;il suffit, pour s'en convaincre, de regarder de près les divers détails du casque, les sourcils: Rembrandt u se d 'une grande liberté.

Après s'être attardé quelque peu aux détails, il faut r evenir à l'impression d'ensemble. Familiarisé, l'œil apprécie mieux l'unité de l'œuvre et l 'opposition des zones sombres et claires qui font surgir le personnage de l'ombre. Opposition qui ne gêne pas et ne trouble pas l'unité, car elle s'opère sans heurt. Ce n'est pas un procédé destiné à frapper le spectateur, mais un moyen mis au service de l'expression: si concret qu'il soit, Rembrandt est un grand peintre spiritua. liste.

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Michel Veuthey

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CI.NEMA

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musees

Lorsqu'il était conseiller fédéral, chef -du Département de l'I~tériéu~, M. philippe Ette~' fit ~ette décla~'a~ion : «, Dans. la ~lupart des, pays eXIste aUJ~u~-

d'l . un musee natIOnal du CInema. C est bIen la le car~ctere que les autontes lUI • . Id' l" .. . b' loises tout d'abord, pUIS lausannoIses, ont vou u onner a InstItutIOn qUI,

atuellement, exer ce son activité sous la dénomination de CINEMATHEQUE ;UISSE. Ce musée, où l'on cherche à rete~ir ~! à conserver entre autres les

f'l s considérés comme étant de valeur partlcuherement remarquahle, par leur un . . l . 'b Il tenu leurs qualités morales, artIstIques ou tec lnlques, contn ue, en co a-con , If ' ,. f' boration avec les ciné-clubs dont il est l e granc ournlsseur, 'a mIeux aIre con-naître les réalisations de l'écran.

»La Cinémathèque suisse, dont le but essentIellement culturel ne saurait ' t e contesté et qui est dirigée avec sérieux, bénéficie d'une garantie morale d: la Con fédération. Elle mérite l'appui de la population et ~es ?a~tons. Un effort en sa faveur lui permettra de remplir sa tâche avec une effICacite accrue. »

Cette reconnaissance officielle du rôle important joué par le cinéma dans tous les m ilieux souligne également que le Septième art fait partie intégrante de notre culture. Encore faut-il que les amateurs puissent connaître ce moyen d'expression typiql~ement moderne .. Or, dans ce domaine. comm;, da!ls celui ~e la littérature, du théâtre, de la mUSIque ou des arts plastIques, 1 etude des crea­tions du p assé permet de mieux comprendre les œuvres du présent.

Il est donc indispensable que le 7ème àrt possède, lui aussi, son musée.

En j anvier 1958, M. Frédéric Fauquex, président de la Cha~bre suisse ~u cinéma, complétait ainsi les déclarations de M. Etter: «.C~tte tache d.e musee, de conservation et de diffusion culturelle des œuvres cInematographIques est précisément celle qu'accomplit depuis dix ans la Cinémathèque suisse à Lau­sanne. Son activité générale prouve clairement qu'en dépit de ses moyens mo­destes, elle est une ,institution vivante, véritable ferment du développement de la culture cinématographique de notre pays ».

Connaissez-vous notre musée national du cinéma, la Cinémathèque suisse logée dans un vieux bâtiment lausannois, situé derrière la cathédrale? Je veux, dans cette chronique mensuelle, vous la présenter.

Sa fonda~ion

Fondées à Bâle, en 1943, les ARCHIVES SUISSES DU FILM connurent des débuts difficiles. De trop graves soucis assaillaient les autorités à cette époque p our qu'elles accordent à cette jeune institution l'attention qu'elle mé­ritait. Elle dut sa survie à un déménagement de Bâle à Lausanne, cette dernière ville ' acceptant de la soutenir.

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Tous les documents furent regroupés dans des blockhaus situés au Pal' Mon-Repos et des bureaux aménagés au numéro 10 de la place de la Cath'C draIe. e.

La cinémathèque est subventionnée par la Confédération, quelques canton dont le nôtre et la ville de Lausanne, soit environ Fr. 55000.-. C'est bien pe:' surtout à une époque où le domaine de la connaissance cinématographique de: vient chaque jour plus vaste. A ce sujet, je relève dans le rapport du Président de la Cinémathèque suisse, les remarques suivantes: «La demande de renseigne. ments s'accroît régulièrement et cet appétit culturel se manifeste dans tous le milieux. Nous nous devons de mettre en évidence l'évolutÏon rapide de la situa~ tion dans ce secteur sur le plan national. Les séminaires, rencontres d'études pour e:ns~ignants ou cycles de projections pour la formation des cadres se mu}. t~plient. C'e~t pourquoi il nous paraît indispensable actuellement d'alerter les Départements cantonaux de l'Instruction publique en vue . d'obtenir du plus grarid nombre d'entre eux une contribution financière régulière. En effet, au moment où ils songent presque tous à introduire des cours d'initiation cinéma. tographiqu~ au niveau scolaire, ils devraient comprendre mieux que jamais l'importance que présentent, dans notre pays, la bonne marche et la richesse d'u,n centre vivant de la culture et de l'histoire du septième art ».

Signalons en passant que notre canton subventionne notre cinémathèque.

Origine des cinémathèques

. La PTemière tentative connue de conservation des films remonte à l'année 1900. La LIBRARY OF CONGRESS invoqua les lois sur le copyright pour exi. ger le dépôt, dans ses archives, d'une copie de chaque film réalisé aux Etats. Unis. Comme il n'y avait aucun précédent ayant trait à l'engrangement de cellu. lo~se ,{ù nitrate par une bibliothèque, ces copies furent tirées sur papier, non sur pellicule ..

. En 1920, le président du Département des Beaux-Arts, à l'Université 4~Harward . persuada ses collègues de la nécessité de reconnaître les meilleurs fi,lm's comme des objets d'art et de pourvoir à leur conservation sous les auspices des Beaux-Arts.

En 1935, la Haward Film Foundation remit sa collection au Département des. films du MUS'EUM OF MODE·RN ART, qui venait d'être créé.

La plupart des cinémathèques européennes remontent aux ,années 1930· 1936. Leur organisation est très . différente. Certaines cinémathèques font partie d'écoles professionnelles du cinéma: à Rome, le Centro Sperimentale deI Cine· ma, par exemple. Aux Etats-Unis, elle est rattachée au Musée d'Art moderne, A Budapest, la cinémathèque fait partie d'un institut de théâtre et de cinéma, Il · y en a ,enyirôn 40 dans le monde . .

La .·Cinémathèque de Moscou est proba1blement la plus riche, grâce au rapt de toutes léscoHections allemandes, lors de la prise de Berlin. Si ·notre Musée na· tionaLdu .cinéma est l'un des plus pauvres du monde, la Cinémathèque anglaise, au contraire, est un organisme très puissant et très riche qui occupe plus de 100

l2

àsonn~s, "bénéficie cl'un subsicle annuel des pouvoirs pubiics de l'ordre de r 000000 de fnin.cs qui vient s'ajouter à ses propres ressources.

conservatïon des films

pour pouvoir montrer une œuvre ancienne, il faut d'abord l'avoir conser­Irée. Le vandalisme consiste à détruire les œuvres cinématographiques, alors que partout dans le monde on collectionne pieusement, on garde précieusement les morceaux des statues ou des poteries grecques ou aztèques. Homère, Racine, Bàlzac, Stendhal ·sont constamment réédités. Les pinacothèques entassent des milliers de tableaux dans leurs greniers. Lors d'une conférence, le directeur des c_ollectiorts de peinture et de sculpture du Musée d'Art moderne de New­York disait qu'il n'avait de place que pour montrer 7 % du total de ses collec­tions. Les bibliophiles, les discophiles, s'ils en ont les moyens, peuvent consti­t~ler des collections de grande valeur. Dans tous les cas, ils trouveront, dans les biblioth èques et discothèques officielles, de quoi satisfaire largement leurs goûts.

Poul:quoi le cinéma serait-il le seul art négligé? Car il l'est. M. Henri Langlois~ directeur de la Cinémathèque française, estime que l'ensemble des cinémathèques du monde entier n ' a pas encore réussi à protéger, à regrouper, à sauvegarder, à prendre en charge le dixième des œuvres cinématographiques dignes de ce nom.

Que deviennent ces œuvres après projection dans le circuit commercial ol'élinaire ? -Le distrihuteur du film a des droits limités. A l'échéance du contrat de ' distrihution, il est théoriquement contraint de procéder à la destruction de la copie ou à sa restitution. Le réalisateur - lorsqu'il a pu, par contrat, prévoir une certaine propriété sur le film - n'a, par contre aucune propriété sur la copie et ne peut en faire aucun usage de projection. En général, les copies sont déposées dans les cinémathèques par complaisance. Un distributeur plus ou moins éclairé se dit: «Ce film est intéressant. Je devrais théoriquement le dé­truire, mais je vais le déposer au musée du cinéma. Il ne pourra pas retourner dans le ch:cuit commercial et au moins il ne sera pas brûlé ».

L'idéal serait de pouvoir se procurer le négatif original et pas seulement les copies. Car seule la survie du négatif original peut assurer la pérennité de l'œuvre dans toute sa heauté. Une reproduction entraîne inévitablement une perte de lu~inosité.

,Mais où se trouvent les originaux? Qui les détient? Existent-ils encore? De .beau coup de films, nous ne connaissons que quelques photographies ou le résumé d'un scénario imprimé sur un catalogue.

Activit.é de la Cinémathèque suisse

.:- L'~pj~ctif pl:ihcipal 'd'une cinémathèque, c'est donc la conservation des, films et leur diffusion à des fins culturelles, strictement non commerciales. Consel;vatjon:' des :fÎlms d'ahord, mais aussi de leur complément ~s.~~Ptiël: les photographies, les :. liVi'es et les l·evues.

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Au début de cette année, après 17 ans d'activité thèque suisse met à la disposition des historiens, des philes, les collections suivantes:

1750 volumes; 41 217 photos; 734 films de long métrage; 730 films de court métrage; une collection du Ciné-Journal suisse; une collection de films d'armées;

- une dche collection de revues, périodiques et journaux spécialisés. - les films du Comité international de la Croix-Rouge. '

Une salle de lecture est ouverte au p~blic qui peut y consulter les . et les · revues. .

La Cinémathèque assure la programmation de nombreuses séances pectives organisées dans diverses villes de notre pays. Ainsi, elle a participé semaines d'études cinématographiques qui eurent lieu, en octobre 1963, à ' sin et en octobre 1964 à Brunnen. Elle a collaboré, sous diverses formes, Rencontres internationales de Genève, à Jugend und Film à Zurich. Elle a tronné la Semaine du cinéma de Martigny. Durant le Festival de Locarno, a projeté l'œuvre complète du cinéaste polonais AI}drzej Munk et sept f de Friedrich-Wilhelm Murnau. Comme de coutume, elle a participé à Loc aux journées Cinéma et jeunesse que patronne , la Commission nationale l'UNESCO.

La Cinémathèque suisse était également présente à l'Exposition na . Elle a fourni des documents, films ou photographies, à plusieurs secteurs. Elle a publié une fiche d'information et s'est présentée au public dans la section «l'Information et la connaissance, groupe: documents et traditions ». Elle a, en outre, occupé un certain nombre de lundis au cinéma Central.

L'automne passé, elle .a publié un très intéressant numéro de sa « Documents de cinéma ». Ce cahier est consacré aux débuts du cinématographe à Lausanne e-t à Genève (1895-1914).

En lisant le dernier rapport de notre Cinémathèque, j'ai également qu'ell.e avait invité de nombreux (lOnférenciers - cinéastes étrangers réputés qui sont venus présenter leurs œuvres à des groupements de spectateurs, ciné­clubs ou écoles .

. , Sans la Cinémathèque suisse, le cours de cinéma organisé par 11 JniVf\TRilte p .opulair.e valaisanne n'aurait pas été possible. Il en est de même pour le similaires de la Semaine pédagogique. Elle nous fournit les films d'anthlololne qui illustrent ces leçons.

Malgré ses modestes ressources, 100000 francs de recettes par année envi. ron, la Cinémathèque suisse rend des services inestimables. Elle mérite ment les rares subventions que lui accordent quelques collectivités publiques.

H.P. Note: le Conservateur de la Cinémathèque suisse est M. Freddy Bu

chroniqu~u:r cinématographique de la Tri,bune de Lausanne.

1.

Etude fouillée du texte

Janvier Les enfants ont dressé dans la cour de l'école la haute stature de l'homme

Son nez est rouge comme une carotte. Sa pipe glacée ne fume pas. Le a mis son passe-montagne pour protéger ses oreilles de la bise.

Dure saison pour les pauvres dont le logis chauffe mal. Les arbres sont plus que des squelettes. Le jardin dort sous la neige. Que sont devenus les fleurs

tiges? Que font les sèves dans le sol gelé? Qu'allons-nous manger bientôt la nature refuse tout travail et tout sourire?

Heureusement, la précautionneuse abeille a rempli l'alvéole de miel; le des fleurs printanières s'est transformé en cette nourriture concentrée

la cellule précieusement conserve. Les greniers du rucher permettent sans angoisse le soleil et la joie.

La ménagère, disciple de l'abeille, a bourré ses armoires et sa cave de pro­Une expérience aussi vieille que l'homme lui enseigne la sagesse de

argne, la nécessité de la prévoyance. Maurice Zermatten

Lecture silencieuse du texte par les élèves (au moins 3 fois). Le livre étânt fermé, les élèves essaient de raconter ce texte à eux-mêmes. Lecture lente et expressive par le maître. Quel est r auteur de ce texte? Donnez le titre de quelques-uns de ses ouvrages. Les élèves notent les mots qu'ils ne comprennent pas. Signification de ces mots: a) en interrogeant les élèves.

b) à l'aide du dictionnaire.

(Répondre oralement par une phrase complète.) Quelle est l'origine du mot janvier? Quel autre titre pourrait-on donner à ce texte ? Résumez chaque paragraphe par une phrase. Comment les enfants s'y prennent-ils pour dresser un bonhomme de neige? Avec quoi décore-t-on l'homme de neige ? Quelles sont les autres distractions que l'hiver apporte aux enfants? Quels vêtements portons-nous pour nous protéger du froid ?

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E.V. No 6, février 1965

Pour quels autres motifs encore l'hiver est-il une saison dUl'e pauvres? pour les vieillards? Pour qui, par contre, l'hiver est-il une saison agréable? L'auteur dit de l'abeille qu'elle est précautionneuse ou prévoyante. a-t-il d'autres animaux qui mettent de la nourriture en résel've pour l'hiver Lesquels? Quelles sont les réserves faites par la ménagère en automne? De nos jours les réserves sout moins nécessaires qu'autrefois, pourquoi? Nommez les aliments concentrés que vous connaissez.

Vocabulaire :

Un alvéole, la brise, le blizzard, la bise, la stature, le grenier, l'angoisse, la prévoyance, l'épargne ...

Homonymes du mot cour :

Le cours, la cour, court (adj.). Un court de tennis - la chasse à coune - je cours - tu cours - il le temps court - le bruit court. La cour de l'école, du château, du pénitencier - vivre à la cour - la de Belgique - la cour prononcera le jugenlent ce soir - faire la cour quelqu'un. Le cours: le cours du Rhône - le cours des astres - un cours d'eau -maladie suit son cours - le cours de la vie - un cours d'histoire -mode n'a plus cours - un voyage au long cours -le Cours-Pasteur est fréquenté.

Orthographe: Le cours - le parcours - le discours - le conCOUl'S - le recours - ~e secours ... Trouvez des noms terminés au singulier par is comme logis ... Trouvez des mots terminés par eille : abeille ... eil : solei1... iel miel... Copiez dans le texte tous les mots qui ont une double consonne.

Grammaire: Faite~ la liste des mots invariables contenus dans le texte, Analysez les verbes et les sujets; les adjectifs possessifs; les adjectifs lificatifs. A quelle forme sont écrites les 3 dernièl'es phrases du 2e paragraphe? Ecrivez ces phrases au singulier. Lisez ce texte en mettant les verbes à l'imparfait, au futur simple.

Dessin: Les élèves dessinent un bonhomme de neige.

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V. No 6, février 1965

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Série Holson - chaises de bureau pivotantes exhalant toute la vie de ce matériau. Elles ont été conçues par un créateur réputé, le professeur Arno Votteler, d'aprés les dernières découvertes en matière de physiologie du tra­vail. Elles ont obtenu le certificat «Forme utile». Visitez notre exposition permanente, examinez et essayez ces chaises de bureau pivotantes en tout pOint parfaites!

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E.V. No 6, février 1965

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V. No 6, février 1965

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Bâtiment « La Croisée»

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L'épargne, le moyen

le plus efficace de lutter

contre la surchauffe

27 agences et représentants dans le canton

V, No 6, février 1965

Questionnaire

Qu'est-ce qui constitue le climat d'un pays? d'une région?

Le climat est-il le même dans tous les pays?

Comment varie la tempél'ature ?

P ourquoi fait-il plus chaud à l'équateur que chez nous?

5. Et pourquoi fait-il plus froid dans les régions nordiques?

6. Quel est l'endroit le plus chaud du monde? le plus froid? le plus humide? le plus aride?

P ourquoi fait-il plus chaud en plaine qu'en montagne?

Quel est le versant le plus sec de la montagne? et le plus humide et pour­quoi?

9. P ourquoi la température diminue-t-elle avec l'altitude?

Qu'est-ce qui diminue aussi avec l'altitude?

P ourquoi le Valais jouit-il d'un climat tempéré?

Comment varie la température en Valais?

Comment soufflent les velLts qui pénètrent en Valais? et pourquoi ?

Quels vents soufflent en Valais ?

Qu'est-ce que la nébulosité?

A quelles périodes de l'année le ciel est-il le plus cbir en Valais?

Jusqu'à quelle hauteur monte généralement en hiver le brouillard chez nous?

Quelle est la région la plus sèche du V al~is ? et la plus humide ?

Quelle quantité d'eau tombe-t-il annuellement chez nous?

Qu'est-ce que le fœhn?

Quels services rend-il ?

Quels dégâts peut-il causer?

Qu'est-ce qu'un pluviomètre? A quoi sert-il ?

Page 13: L'Ecole valaisanne, février 1965

!n complément de nos tableaux «G A L MAR» avec surface en verre spécial

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V. No 6, février 1965

Les nuages

tlecherche d'un vocabulaire

1. A quoi peuvent être comparés les nuages?

- un voile: qui flotte, effiloché, déchiqueté, en lambeaux ... - une mer: qui assiège, cerne, submerge ... , sommet des montagne8

qui bat l'horizon de ses vagues écumantes - une coulée de ·boue - chevelure, mèches mal peignées - des fantômes: ciel hanté - une fumée: le ciel fume sa pipe de nuées (Nesmy)

des moutons: troupeaux paissant dans le cieL. énormes véhicules qui se croisent dans le ciel couverture moletonnée foule bigarrée sur une place un jour de marché

- vol d'oiseaux migrateurs - glacier avec grandes crevasses

déchirures dans un voile bleu ~ champignon d'une explosion atomique - collines arrondies couvertes de neige; flocons de neige - traces de gigantesques coups de balai - draps bouffants

2. Les aspects des nuages

a} Leurs formes: - gros, massifs, lourds, épais, énormes, entassés .. . - effilochés, déchiquetés, déchirés, en lambeaux .. . - étirés, allongés, effilés, en déroute ...

- gonflés, soufflés, bouffis ... b) Leur position dans le ciel:

- disséminés, dispersés, épars, semés, espacés ... - groupés, amoncelés, amassés, pressés, empilês ... - en cohue, en files, en lignes, suspendus, enchevêtrés ... - isolés, solitaires, perdus ...

c) Leurs mouvements: - brassés, bousculés, malaxés, triturés, roulés, tordus ... - déployés, déroulés, en fuite, en déroute, en débandade ... - se traîner, flotter, voler, glisser, courir, peser ...

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E,V. No 6, février 1965

3. Le ciel avec des nuages

a) nuageux, nébuleux, couvert b) nspect du ciel selon · forme des n uages

- pommelé, moutonné ... -- rayé, strié, ridé, zébré, sillonné ...

c) ciel avec quelques nuages : envahi, voilé, t erni, sali, tacheté, tré, brouillé, moucheté, barbouillé, parsemé ...

cl) ciel entiè:;:ement pris par les nuages : couvert, chargé, cachél subrnerr,f\ ell~louti, f ermé, étouffé, envahi.. .

B. - Sujets

a ) Paragraphes

1. Description: - un ciel de soleil couch~nt - un ciel de pluie ou d'or age - un nuage au crépuscule - un nuage d'orage - un ciel d'aurore

2. Description et imagination : un ciel de soleil couchant chez le fripier qui étale costumes colorés et chatoyants un ciel cl' orage une horde dévastatrice d'envahisseurs

b ) Développements suivis

- Rêverie d'enfant devant lm ciel nuageux - Un nuage vous parle : rapportez ce qu'il vous a dit

Vous vous confiez au nuage: que lui dites-vous ? - Le ciel bleu est envahi par les n uages

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'. ... . - .

E.V. No 6, février 1965

TRAVAUX MANUELS

120 cm de ramie pour le corps. 50 cm de ramie pour la tête.

7 cm de ramie pour les oreilles. 4 petites paillettes brillantes pour les yeux. Un reste de ramie, de couleur différente de celle du chat, pOUl' le petit nœud. Du fil pour suspendre le ch at. Quelques brins de paille ou de rotin pour le mohile.

Le corps du chat:

Enrouler la ramie en laissant un petit espace entre chaque cercle. Coller chaque tour au même endroit , de préférence au bas. Au dernier tour laisser un bout de r amie p our la queue.

La tête du chat:

Enrouler la l'amie comme pour le corps mais en serrant un peu plus les cercles. Coller les oreilles. Assembler la tête et le corps avec un peu de colle. F ixer les yeux devant et derrière, ainsi que le petit nœud (en guise de cra­vate) . Un bout de fil fixé entre les oreilles permettra de suspendre le chat. n ne reste plus qu'à monter le m obile. n est plus facile d'équilibrer ce dernier en commençant par le b as .

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~:.

et le dessin au catéchisme (pour les enfants de 7-9 ans)

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Dans les précédents numéros de l'E.V. nous avons présenté certains aspects de la catéchèse concernant les enfants de 10-15 ans. Voici un reflet des cours de Mlle Odile Dubnisson s'adressant plus spécialement aux catéchistes du premier degré de l'enseignement primaire.

Parmi les activités qui aident le mieux l es enfants de 7-9 ans à suivre atten­tivement l a causerie du catéchiste, à pénétrer le sens de la Parole de Dieu et à la faire passer dans leur vie personnelle, il faut relever tout spécialement le GESTE et le DESSIN LIBRE.

1. - La fonction du geste au cii3ltéchisme

Les gestes utilisés au catéchisme ne se ramènent pas à quelques mouvements des mains ou des bras accompagnant la récitation d'une prière ou le chant d'Lm psaume. Ils comprennent également les démarches et l es diverses attitudes du corps, les mouvements de la tête et des yeux, voire même les expressions du visage.

Pour mieux découvrir la fonction du geste au catéchisme, demandons-nous au préalable quelle signification il p eut avoir dans notre vie de tous les jours.

1. La sign ification du geste en général

Dans notre vie humaine, le geste est d'abord un moyen de connaissance. TI nous permet de mieux percevoir le monde qui nous entour e. Dans l'explora­tion des choses, le geste complète admirahlement les indications que nous four­nissent la vue et l'ouïe, notamment en ce qui concerne la matière, la forme et les dimensions des objets. Mais c'est peut-être dans la connaissance des êtres humains que le geste devient pour nous une source précieuse de renseignements. L'expression d'un regard, un serrement de mains, une démarche, nous font sou­v~nt mieux connaître une personne que ses propres paroles. Ces gestes divers expriment non seulement l'intelligence de l'être rencontré, mais également son affectivité, ses désirs, ses tendances, sa volonté, son caractère ...

En outre, le geste est un moyen d'expression. Il nous permet de nous faire mieux comprendre des autres. Spontanément il vient souligner telle ou telle de nos paroles, lui donner un sens plus précis ou une chaleur plus convaincante. Parfois même, lorsque nous sommes fortement émus, il supplée à nos paroles

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cd~ficie~tes pour tr~duire c~ que no~s ressent~ns dans ~otre cœur, i~-!~ousJih\ cd une emotIOn ou d un sentIment qUI paralysaIt notre dIalogue ou not're co ere tement. lllpor.

2, Le geste au catéchisme

Au cat.échisme, le g~ste joue un rôle analogue. Il permet aux enfant 7 -9 ~n~, qUI ont encore bIen des difficultés à saisir et à manier le langage: de ou eCl'lt, de rencontrer Dieu, en écoutant sa Parole et en lUI" IraI ., b reponc ant- d'n"e manlere ien personnelle. "'1

:a) Le geste favorise l'audition du message divin.

. . Pour être à même d'écouter attentivement un message,-il- faut-avoi-r l' . . . hbre. Qua~d l'heure du catéchisr:'1e a sonné, les enfants ont souvent leur :6pr~t encore au Jeu, à la bagarre ou à l'histoire palpitante qui leur a été contée ~pril l~ leçon précédente. Qu'est-ce qui va libérer l'esprit de ces 'préoccupations ét ans gel' es au message divin que le catéchiste veut leur transmeÙr'e ? ,Ce 'sera :/l!' s~uvent un geste très simple mais bien fait qui va mobiliser toute l'attentio l~n l enfant.: une entré~, en classe bien o~donn~e, en silence ou au son d'~n dis

u, ee un~ at~Itude de, pl'lere correcte, apres avoll' débarrassé le bureau de tous!Fje~ o~Jets etra~gers a l,a leço~, .un chant gestué ... L'expérience montre que ces petit IDIS:S. en scene. - a condItIOn qu'elles soient ·bien préparées et que le catéchis;: y C~~I~ - plaIsent aux enfants et les préparent merveilleu~ement à la nouvelle actlvlte qu on veut leur proposer. . ' ,' " '

. Le g;ste sera éga~emen,t ~tile a~ c,ours de la ca,userie, pour stimuler i~att~n. t~on de l enf a~t ~~ f ~ll'e pe~etrer l Idee ou le sentIment dans sa ,conscience. Si 10n a le SOUCI d Inchquel' d une manière précise à l'enfant ce qu'il doit f .: de s . l 'b' aIre ~ es r:naI~s e~ ce ses Jam es, Il s~r.a moins tenté de s'amu~el aveç son cr.ayon ou de IegaldeI ce que font ses VOISInS. D'autre part, si le catéchist.e.luI~même doubl:. ses parol~s de certa~ns: gestes descriptifs, il aura des chances d'être mieux CO~pIlS de son Jeune audltoll'e. Il faudra soigner tout spécialement les gestes qUI .accompagnent la. lect~ll:e d'un passage de la Bible: le's enfants sei'ont si possI~le debout, les pIeds JOInts, les mains le long du corps, le regard porté vers la BIble. Ces gestes feront comprendre peu à peu aux catéchisés la transcen. dance de la PAROLE d:u Seigneur. .

b) Par le geste l'enfant s'exprime d'une manière personnelle.

;< Le . geste es~ le mode d'expression du la,ngage' affectif, ,écrivait: 'Mgr, ElclungeI. Les petIts enfants comprennent plus et exp~iment davantage par les gestes ~ue pa~' l~s, formul:s.» Ce n'est pas avec des définitions ahstraites que les pe~Its cat~chlses expl'lment le mieux ce qu'est l'adorét;tion, l'offrande le repentIr ... , malS par une belle -inclination, par un geste ou une :attitude que ~oiis ~ur,o~s cherchés avec eux et qui sont non seulement en accord avec leu'r attitude In:en~u:i'C, mais e~~ore acc~mplis comme sp.on.tanément. Ce_ he ~o'nt pEls :n6~: p~us ~eü fOI~ule~ ?e pnere .appl'lses par cœur qUI aIderont le mieux l'erifant,à 'se fenil FI, la .chspOSItIOn de ~Ieu et. à lui p.a~ler personnellement, sponta~ém.~nt~ :-!ria~ certaInS gestes, certaInes attItudes, tues -peut-être dê · la~'litutgi.e;. qui' le nièftr~nt .32

état de prière. Donner ainsi à l'enfant l'occasion de s'exprimer, de prier avec en corps, c'est faciliter la compréhension du message divin (car on ne com-son. l' ." ') f . l ' rend bIen que ce que o~ peut expnmer a sa manlere ,et avonser a reponse ~ivante de l'enfant au SeIgneur.

Comme le disait encore Mgr. Elchinger, « il faut donc faire confiance aux estes de prière. Ils sont un soutien puissant pour le tout petit ». L'utilisation ~es gestes au catéchisme exigera une préparation minutieuse de tout le dérou-1 went de la causerie et le souci de les faire accomplir lentement, harmonieuse­e ent et avec un ensemble parfait, car rien n'est trop beau pour le Seigneur.

TI est évident que le catéchiste, surmontant toute crainte de s'extérioriser, accom-lira lui-même les gestes qu'il propose aux enfants. Ainsi, nous permettrons à

~os jeunes catéchisés de rencontrer un Dieu vivant et vrai qui ne soit pas seule­ment le Dieu de l'intelligence.

Il. - Le rôle du dessin au catéchnsme

Si le geste aide merveilleusement l'enfant à accueillir et à comprendre le message que nous avons mission de lui transmettre, le dessin spontané est peut­être l'activité pédagogique la meilleure pour lui permettre d'absorber ce message et d'en exprimer les i'ésonances intimes selon un rythme personnel.

Précisons tout de suite que ce dessin libre ne saurait être un simple copiage ou coloriage de dessins tout faits. TI s'agit ici de dessiIis où l'enfant exprime à sa manière le thème qui a été expliqué durant la causerie ou ce que lui-même res­sent intérieurement à propos de telle parole du Seigneur, de telle scène de l'Evangile ou de tel fait vécu. L'utilisation de ce moyen pédagogique demande de la part du catéchiste un acte de foi, mais aussi un minimum de technique.

1. Comment lancer cette activité?

Pour obtenir des dessins qui soient l'expression profonde de l'enfant, il faut que celui-ci ait quelque chose à dire. ,Cette activité devra donc faire suite à la causerie. Si cela n'est pas le cas, il faudra au préalable, par un court dialogue, une brève méditation, rappeler à renfant le contenu de la causerie et surtout lui faire retrouver l'attitucle cp:t'il avait eue pendant la causerie.

Ce r appel termin'é, on demandera aux enfants de fermer les yeux et d'entrer dans le silence pour bien penser à ce que le Seigneur leur dit, à ce que le Sei­gneur fait pour eux, ' à ce que le Seigneur leur demande. Puis on leur fer a cher­cher le dessin pour drre ce qu'ils pensent de cette parole du Seigneur et ce qu'ils sentent en eux-mêmes. Quant ils ont trouvé, on les invite à dessiner.

2. Que l matériel utiliser ,pour ces 'dessins?

On utilisera de préférence des feuilles détachées et non lignées, pour faci­liter ' la spontanéité de l'enfant. Chacun disposera d'un jeu de couleurs fonda­mentales (rouge, v~!t, - bru:ri, jaune~ bl.::u" noir). A la fin chi cours, les dessins ~eront ramassés et s<?ignt:?llsement conservés ' dans un dossier que l'on agrafera a la fin de ~Pannée :et "qui reviendra à -l'enfant. ' ,

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3. la lecture des dessins

Après un travail de 20-30 minutes, on demandera à l'enfant qui en e bl l' ,. d d f '11 . , .,.. st <capa e, ( ecrll'e au os e sa ' eUI e «une pnere» qUI peut etre u ne phra

<qui l'a frappé au cours de la causerie et qui a inspiré son dessin, par exempje une parole de Jésus, ou une prière personnelle. Ce texte (dont nous ne noue préoccuperons pas de l'orthographe, pour ne pas bloquer l'enfant), pel'lllettr 8

:au ca~échiste d~ ?o~npre.ndre peu~-être l~ dessin. Mais il se peut que, malgr: tout, l enfant SOIt a JamaIs le seul a pOUVOIr comprendre son œuvre. Il n'en l'est pas moins que ce dessin aura été pour lui l'occasion de ruminer une p ensée, d: méditer un récit biblique ou même de dialoguer avec Dieu.

si l'enfant est en confiance avec le catéchiste, il éprouvera habituellement de la satisfaction à expliquer son dessin. Nous regarderons donc le ~essin aVec lui en nous abstenant de porter un JUGement sur sa perfection technique. «Der. rière » un dessin apparemment très pauvre nous saurons deviner une richesse intérieure, une préoccupation, une attitude que nous pourrons, au moment opportun, utiliser, corriger ou développer. .

Toujours, même si nous ne comprenons pas, nous encouragerons l'enfant et nous accueillerons ses dessins avec beaucoup de respect. Un jour peut.être l'un de ses dessins nous donnera la clef qui nous permettra de comprendre le~ autres.

Conclusion

Le Message que nous avons à transmettre à nos petits doit être plus qu'une impression. Il doit passer dans la conscience claire de nos catéchisés, pour être ensuite traduit dans leur vie. Il importe donc que ce message soit d'abord bien compris; or le geste bien choisi est un moyen privilégié pour le rendre plus intelligible. Il faut aussi que cet enseignement soit assimilé selon un rythme personnel: c'est le but du 'dessin libre. Ces nouvelles techniques nous paraîtront peut-être un peu étranges ou même suspectes. A ceux qui douteraient de leur valeur, nous conseillerions de ne pas les employer au hasard, mais de s'inscrire au prochain cours de catéchèse que donnera Mlle Dubuisson, dans le cadre des « Cours de perfectionnement » du personnel enseignant.

F. Pralong sm.

Manuels pour l'enseignement religieux aux enfants de 7-9 ans

A ceux et ceUes qui ont à donner l'enseignement religieux aux élèves du premier degré, nous signalons qu'il existe deux séries d'exce'l1ents manuels conçus pour cet âge. Chaque leçon comporte une belle illustration, quelques textes bibliques et une ou deux questions il mémo· riser. Ces manuels sont accompagnés .(l'un guide pour ,le ·catéchiste présentant lIa marche à suivre pour chaque leçon avec les diverses activités qui s'y rattachent. Voici les références' utiles.

34

ur les 7-8 ans: P~NDUIS-MOI SUR LE CHEMIN DE TA MAISON C Manuel de l'enfant, par Jacques Audinet et Odi1e Dubuisson.

Ed. Fa,yard-Mame, 90 pages (33 leçons), 1963. ONDUIS-MOI SUR LE CHEMIN DE TA MAISON

C L'initia tion chrétienne là l'âge de raison, préparation à la première confession, à ia pre­mière Communion, à la Confü~mation. Livre du maître, 256 pages, 1963.

AVEC LE SEIGNEUR Livre l, manuel des enfants, par une é·quipe du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Ed. Saint Paul, 62 pages (25 leçons), 1964, 2 francs.

NOS ENFANTS AVEC LE SEIGNEUR Guide 1 pour les ,pa,rents et ,les catéchèses. Cd. Saint Paul, 218 pages, 1964, 5 francs.

pour les 8-9 ans: DANS TA MAISON FAIS~MOI GRANDIR

Manuel de l'enfant, 'par A. Polaert et O. Dubuisson. Ed. Fayard-Marne, 92 pages (29 leçons), 1964.

DANS TA MAIS~N FAIS-MOI GRANDIR . " Livre du maltre, par A. PO'laert, O. Du'bmsson et Sœur Sall1t-Françols. Ed. Faya,rd-Mame, 170 pages, 1964.

AVEC LE SEIGNEUR Livre II~ Ed. Saint Pau~, à paraître en 1965.

NOS ENFANTS AVEC LE SEIGNEUR Guide II, à paraître en 1965.

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35

Page 19: L'Ecole valaisanne, février 1965

PARTIE o ,F F 1-OIE L L E

LA GYMNASTIQUE POUR NOS GARÇONS

Nous attirons l'attention de tous les ma-îtres ~ et maîtresses aussi, càr elle sont de plus en plus nombreuses - responsables de l'éducation physique deS garçons du Ille degré ( à partir de 12 ans) sur un aspect du travail souvent mal c~m'pris, à savoir l'ent~'aÎ~len~ent d.es ' aptitu'des physiques. ,Chacun s:applique generalement avec succes a l'educatIOn de la tenue et du mouvement, a l'éduca. tion sportive par le jeu, mais l'entraînement à l'athlétisIf.1e et aux agrès pourrait être plus poussé.

1. Entraînement signifie exercice intense d'une activité, r~cherche de l'amé. lioration de la performance. Il n'est pas nécessaire pour cela que le maître soit sans cesse occupé à expliquer, démontrer, corriger. Son rôle essentiel est d'orga. niser le travail pour permettre à chaque élève de répéter les gestes sportifs le plus souvent possihle. Commençons par intétesser l'élève à ses résultats, en lui fixant des buts à atteindre, des performances 'à réaliser dans les limites de ses possibilités. Organisons ensuite le travail par petits groupes, pour utiliser le temps au maximum: un groupe aux perches, un, au saut, un au lancer, un à la

, course ... Et laissons les élèves travailler: si l'intérêt pour la performance est là, ils se donnent généralement à fond à leur entraînement. Ne sommes-nous pas souvent encore trop «régent» dans notre conception de la leçon, soucieux de commander chaque mouvement de chaque élève? Le travail essentiel, c'est l'enfant qui doit le produire, et non le 'maître.

II. lVlensurations. Les feuilles de performances présentées dans l'Ecole va. laisanne No 2, octobre 64, p. 37, et que vous devez' no~s demander si vous ne .les avez pas reçues, seront une consécration de et:t 'entraÎnement. A la fin de cette année scolaire, tous nos garçons d~ plus de 12 ans auront leur feuille pero sonnelle, sur laquelle seront portés les 'résultats obtenus. Ces formules sont à considérer en quelque sorte comme une anneXe au livret scolaire, que le maître garde dans son pupitre, et transmet au collègue suivant lorsque le garçon quitte sa classe.

N'attendez pas le dernier moment pOUl" faire ces JjJ.ensurations. On peut fort bien les échelonner sur plusieurs semaines, voire sur plusieurs mois. Pour contrôler la course et le grimper, il faudra peut-être emprunter un chrono· graphe pour un jour. Avec un brin d'initiative, d'intérêt, la chose semble possible!

III. Examens de fin de scolarité. N'oublions pas de renseigner nos élèves sur les conditions à remplir pour

réussir ces examens: 1. course 80 m. 12" 6 2. saut ~n longueur 3. saut avec appui

3 m. 70 poutre de 1 m., saut écarté ou entre bras

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4. lancer 5. ' grimper, 5 m. 6. , boulet, 4 kg.

pierre 80 gr.: 42 m., ou balle 80 gr.: 36 m. perche, 8" ou corde, 9" bras gauche plus bras droit, 12 m.

et pour obtenir l'insigne: " 1. cout'se '80 m. " Il'' 2

2. saut en ' longueur 4 m. 30 ' '3. saut avec ' appui comme ci-dessus

4. lancer comme ci-dessus 5: ' éimper, 5 m. perche, 5" 4 ou corde, 6" 4 6. boulet, 4 kg. bras gauche plus bras droit, 14 m.

'En 1964, 1109 gaFçons ont subi cet examen dans notre canton. De ce nom­bre, 63'3, 'soit le 57 % ont réussi les 6 épreuves, et 201, soit le 18 % ont reçu J'insigne.

Curdy

MANUEL DE G YMN:ASTIQUE • UV'RE IV

1 Le livre IV du manuel de gymnastique vient de nous parvenir; il traite des disciplines sportives telles que: ski, patinage, natation, course d'orientation

! excursions, exercices dans le terrain, etc. '

i Les meUlbres du cor~s enseignant qui tr~vai~le~t cette matière. avec leur 1 classe peuyent commander ce manuel au SOUSSIgne; Il leur sera remIS gratuite­, ment.

L'inspecteur de gymnastique: CUl'dy

Institut de pédagogie curative à l'Université de Fribourg

, FOR,M-ATION DE 'MAIlRES POUR LES EC01'ES S,PECIALES

L'Institut de pédagogie curative à Fribourg organise un cours de formation à l'intention , des maîtres pour les écoles spéciales· le cours durera le semestre d'été ' 1965 et le semestre d'hiver 1965/66. '

. Le progrâ,mme ~révoit l~s cours et les exercices suivants: psychologie péda­gogIque - pedagogIe curatIve - psychologie expérimentale - séminaire de psych?logie et de pédagogi~ curat,ive - séminaire de pédagogie pour étudiants a~,ances - .psychol?atho!ogIe d,e 1 enfant et de l'adolescent - anatomie - hy­gl~n~ scolaue - ~lCl~ctIque et méthodologie de l'enseignement dans les classes speClal~s - organIsatIOn et programme des classes spéciales - enfants arriérés a.vec def au!s de la~gage - exercices de diagnostic psychologique - chant, des­sm, rythmlqu~, ,bnço,lage dans les classes spéciales - exercices dans les classes sp~ciale~ (cla~ses d'application).

,Pendant le~ vacances ~niversitaires, les candidats son tenus à faire un stage de quatre semames au mOIns dans une école spéciale reconnue officiellement Les candidats qui ont déjà enseigné dans une école spéciale sont dispensés de c~ stage, leur activité passée leur en tient lieu.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, février 1965

Les conditions d'admission au cours sont les suivantes: il faut être en session d'un diplôme cantonal de capacité pour l'enseignement primaire. po&.

Le diplôme de capacité pour l'enseignement dans les classes spéciales, d'l' vré aux candidats qui ont passé avec succès les examens finals confère le dr

e!, d'enseigner dans les classes d'arriérés, les classes spéciales orthopédagogi~lt pour arriérés, les classes spéciales, les classes de rattrapage dans les écoles p ea bliques et dans les écoles privées au degré primaire (internats, semi-internats Il, externats). et

Date de l'ouverture du cours: Les cours commenceront le lundi 26 avril 65, Durée des cours: Le semestre d'été 1965 se terminera le vendredi 2 jUill t

1965. Le semestre d'hiver commencera en octobre 1965 pour s'achever au déh~t de mars 1966. Les examens en vue de l'obtenti(m du diplôme auront lieu à ce moment-là.

Pour les inscriptions et les demandes de renseignements, s'adresser à l'Insti. tut de pédagogie curative Fribourg, Place du Collège 21, Fribourg. Tél. (037) 2 91 21.

LlS'TE DES ACQUISITION1S RECEN'TES

Les personnes qui désirent, recevoir régulièrement et gratuite­ment la LISTE DES ACQU1SITIONS RECENTES de la Biblio­thèque cantonale du Valais, sont priées de s'inscrire chez Monsieur

Donnet, archiviste cantonal, à Sion.

MANIFESTATIONS PUBLIQUES DE L'A'LLiANCE CULTURELLE ROMAN'DE

-

Sous le haut patronage du Département de l'Instruction publique du Canton du Valais, l'Alliance culturelle romande organise le samedi 20 février 1965, à Sion, au Musée de la Majorie, deux manifestations publiques, à 16 h. 30 et à 18 h., cette dernière sur le Valais d'aujourd'hui. Entrée libre.

Musée de la Majorie, Sion 16 h. 30 - 17 h. 45

«AUX COULEURS DE LA VIE» Poètes romands

Texte d'introduction tiré de «Besoin de grandeur» de ,Co F. Ramuz. Poèmes ,de Mmes et MM.: Aubert, Beausire, Bille, Bourquin, Brachetlo,

Brütsch, Chappaz, Chappuis, Chessex, Clavien, Cuttat, Eigeldinger, Falciola, Fiechter, Gaberel, Gilliard, Godel, Grivel, Haldas, Hercourt, Jacottet, Jeannerel, Lossier, Mathier, Matthey, Micheloud, Mouchet, Overney, Pache, Péclard, Pero riel', Pierre-Humbert, de Reynold, Roud, Schmidt, Simon, Simond, Tâche, Thé~ Theurillat, Thilo, Trolliet, Vio .. Martin, Vois al' d, Zermatten.

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Illustrés par des peintures de MM.: Baier, Bodjol, Bouvier, Chavaz, Chinet, Coghuf, Comment, Giauque, Lecoultre, de Palézieux, Roll, Schnyder, Schorde-

t Suter, V ogel. re , Interprétés par: Louis Marney, Jean-Pierre Moriaud, Richard V.achoux. Décor sonore: Bernard Falciola. Régie: Gérard Depierre. Réalisation de: Richard Vachoux. Textes choisis par Mmes et MM.: Corinna Bille, Francis Bourquin, Cathe­

rine Colomb, Jean-Pierre Monnier, Charles Mouchet, Henri Perrochon, Eric Thilo, Richard V achoux, Weber-Perret. Musée de la Ma jorie, Sion 18 h. - 19 h.

LE VkLAIS D'AUJOURD'HUI L'Alliance culturelle romande présente aux autorités et au public valaisans

son cahier publié à l'occasion du 150e anniversaire de l'entrée du Valais dans la Confédération.

Avec des textes de Mmes et MM.: Roger Bonvin, conseiller fédéral, Marcel Gross, conseiller d'Etat. Enquête SUT le Valais d'aujourd'hui: Maurice Zermf!tten, Abbé Georges

Crettol, Werner rSyz, Oscar de 'Chastonay, Camille Sierro, Maurice Métral, Henri h~ r

Culture: A.lbert de W oHf, Georges Haenni, Henri Perrochon, Maurice De­léglise, André Perraudin, Anselme Pannatier, Raym,ond Veuthey, Jean Coquelle, Erna Reinhardt.

Histoire - Géographie - Economie: W. A. Liebeskind, Albert Coudray, Léo Berchtold.

Valais d'eaux vives: S. Corinna Bille, Pierrette Micheloud, Maurice Chap­paz, Jean Graven, Chanoine Marcel Michelet, Adolf Fux, Georges Borgeaud, Germain Clavien.

Cette manifestation sera honorée d'allocutions de MM. les Représentants des autorités.

100 000 pulsations par jour

Combien de fois le cœur humain bat·i'l par jour? 100000 foi s en moyenne, à en croire des chercheurs de ,l'Université de Chica'goqui viennent d'étudier les pulsations de 100 sujets en parfait état de santé.

Un compteur minuscu~e, de la dimension d'un paquet de cigarettes, a permis d'enregis. trer les battements de cœur de 'Plusieurs hommes durant des périodes de 24 heures d'affilée. Les sujets choisis pour cette expérience - 'étudiants, professeurs, employés de bureau et ou· vriers effectuant des travaux légers -, ' étaient âgés de 16 à 65 ans. ' Les pulsations de leur cœur varient de 98000 à 135000 en 24 heures. (lnfonnations Unesco)

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Page 21: L'Ecole valaisanne, février 1965

ItUMOUR Au Salon de l'Auto, un mari propose à sa femme: «Ça te plairait une grande 'voit

ivoire et verte avec un chauMeur?» Ure

- Oh oui! C'est mon rêve!

- Alors, viens vite, on va prendre l'autobus!

* C'est extraordinaüe ce que les hommes sont bêtes, dit une mouche à l.Jne .autre. - Tiens, pourquoi ? demande l'autre.

- Ils d·épensent un argent fou à construire des plafonds, et ils ne marchent que SUr lea planchers.

Un monsieur à rail' ·s·oucieux pénètre dans lIa boutique d'un fleuriste. - Je voudrais, dit-il, deux pots de bégonias.

- Ecoutez, explique la Heuriste, i1 ne m'en reste qu'un, mais je peux vous mettre aVec un joli pot de cyclamens. '

C'est pas possible! fait tristement le monsieur. Ma femme rentre dema·in de vacances ... et je lui avais juré d'arroser ses bégonias.

Un anthropophage à un mISSIonnaire: «Mon père, .toi, tu peux dire c'est mal manger l'homme, mais si tu dis c'est pas hon, toi menteur! »

Un couple amencain achète chez un antiquaire un lit Louis XV. A l'usa.ge, il se révèle trop étroit. Ils retournent chez .J'antiquaire et lui commandent la taHle au-dessus: un lit XVI.

Dans cette famille, on ,tient un beau langage. En visite avec sa maman, le garçonnet demande:

- Dis, maman, quand est-ce qu'on se taille?

- Où as-tu appris ce langage? demande Ja mère, veux-tu parler correctement! - Pardon maman, réplique alors le petit, quand se taBle-t-on ?

* Le téléphone sonne dans le bureau du directeur d'une école primaire parisienne; celui-ci

décroche et entend:

- Monsieur Ile directeur, l'élève Jean-Jacques Dupont, gravement souffrant, ne pourra pas aller à l'école aujourd'hui.

- Très bien, dit le directeur, qui est ,à l'appareil ? - C'est mon père!

Un malade montre à son médecin ses jambes couvertes de bleus.

- Quel sport pratiquez-vous, demande le praticien, football, basket, rugby? - Non, le jass !

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*1. Europe préhistorique - Afrique Océanie - Indonésie et Asie du Sud-Est

*2. Orient ancien *3. Egypte 4. Civilisations mégalithiques - Crète

et Mycènes - Peuples des steppes 5. Grèce

*6. Etrusques - Rome *7. Art paléochrétien 8. Byzance 9/10. Architecture médiévale

11. Sculpture médiévale *12. Peinture médiévale *13/14. Renaissance, baroque et roccoco 15/16. Du classicisme à l'art moderne 17. Extrême-Orient 18. Mexique précolombien - Amérique

précolombienne - Art colonial ibéro-américain

19. Vallée de l'Indus - Inde 20. Islam - Index général

* Volumes parus P 1500 S

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