L'Ecole valaisanne, décembre 1981

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1981 4 XXVle année N0

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M , Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en nOiret blanc).

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Page 3: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Sommaire

ÉDITORIAL Anselme Pannatier

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ

Nicolas Lagger Anna T. Veuthey Marguerite Stbckli

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Jocelyne Gagliardi André Dupertuis Com miss ion catéchétique Pro J uventute

HORIZON L1TIÉRAIRE

Maurice Zemiatten

HORIZON MUSICAL

Michel Veuthey

DIDACTIQUE

Willy Ferrez François Mathis

VIE CORPORATIVE

Charles Borel Arlette Boget Francoise Carruzzo Ray~ond Lemasson Jean-Michel Hiroz SPval AVPES 2 e degré

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS

INFORMATIONS OFFICIELLES

DIP DIP ODIS DIP

CME IRDP AVALEP DIP DIP

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Isabel Acorda Maus Frères DFAE Sipri René Rossel

Noël des enseignants .

NOël, le 25 déc.embre? . L'homme quotidien de Noël . ... ... .... .. .. . Infirmières scolaires

D'une naissance d'orvets à ... Le service éducatif itinérant A l'école des béatitudes, 7 - 8·ans Pro Juventute et l'enfânt en bas âge Les jeunes s'engagent en faveur d'autres personnes

Le garçon sur la colline .

Le concerto grosso pour la nuit de Noël, de Corelli

Faisons connaissance avec le soleil Activité-cadre en 1 re primaire : le pain .

Perfectionnement : des congrès, pourquoi faire? A propos de mathématique Réflexions sur le travail à mi-temps . ... .. ..... .. .. .. .. .. . Sauvez le peuple afghan! Environnement ~ aussi protection de la nature Sierre accueille Communiqué

Liste des récentes acquisitions

Inscription en vue de l'obtention ~u brevet p~~agogi~ue Avis concernant le changement d adresse, d etat cIvil Horaire de Noël Communiqué Errata Communication Communiqué Cours de ski à La Fouly Vacances et congés pour 1982-1983 " . Dispositions du 29 octobre 1981 concernant 1 admiSSion au CO

1 nstituteu r pou ria prem ière enfanti ne Form atrice/teu r de vente Enseignant pour Madagascar Sipri-Informations . .... .... .. .. .. .. . Meg Woodson: à bientôt, Jo " .... .. .... .. ... ..... ~ ........ ..... . .

Photos: Serge Rappaz, Oswald Ruppen, Robert Hofer,Claude Vouilloz, François Mathis.

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Gdi.wiul

Noël des enseignants

Noël commence desormais en novembre deJâ. C'est du moins ce que j'ai lu quelque part, il n'y a pas longtemps. Sous ma fenêtre en effet la fête se prepare. Les agents de la voirie ont suspendu des guirlandes de lumière. La nuit, les ives principales de la ville bril­lent de tous ces feux. Les passahts s 'arrêtent, flairant devant les vi­trines les premiers cadeaux. Il faut s'y prendre tôt, prevoir, organi­ser, planifier, comine dans les affaires. Il importe d'etaler les achats dans le temps. On evite ainsi la cohue des grands magasins dont l'ouverture se prolonge jusqu 'aux heures tardives de la soiree. Oui, le Noël du negoce, le Noël mercantile et profane commence en novembre dejà.

L'autre fête, la vraie fête de Noël, celle qui emplit notre âme d'es­perance et de paix parce qu'elle chante la venue d 'un sauveur nou­veau-ne, nous met-elle egalement en emoi durant les semaines qui precèdent sa celebration? Si j'observe l'ecole; les elèves, les maέtres, j'ai tendance à penser que ton s'y prepare aussi, dans la fer­veur et dans la p/éte. Et je me rejouis de cette constatation.

Je sais en effet que beaucoup d 'enseignants organisent leur clas­se, dès les premiers jours de l'Avent, dans la perspective de cette fête religieuse, chère entre toutes au cœur des enfants. Ainsi appa­raÎt la volonte des maÎtres de donner aux jeunes une education qui prend en consideration toute la personne humaine, dans son unite et dans sa globalite. .

Developper le sens moral; les facultes intellectuelles et physiques de l'elève, le preparer à sa tâche d'homme et de chretien, telle est la belle mission confiee à notre ecole par le peuple souverain. Telle est, clairement exprimee, cette aspiration vers l'integralite, qui en­globe toutes lesfacultes de l'elève, et dont on ne saurait exclure la dimension spirituelle et religieuse. .

En preparant Noël à l'ecole, les enseignantes et les enseignants obéissent d'abord à I)ne impulsion profonde,. spontanee, celle qui est fondee sur le christianisme. Ils placent egalement leur ensei­gnement sous son veritable eclairage, donne sans ambiguïte par les textes de la loi.

Noël serait insignifiant, nous le savons bien, s'il ne se limitait qu 'au respect d'une quelconque prescription. Je l'ai dit, il s 'agit de bien mieux. J'y vois une demarche personnelle, une rencontre intime et merveilleuse de chacun d 'entre nous avec un Dieu qui s'est fait en­fant. Et qui, acceptant d'être enfant, voulut assumer les servitudes de cet âge: dependance, fragilite, besoin d'amour et de protection, de tendresse et de comprehension, toutes contingences humai­nes, reunies en la personne des elèves, des plus jeunes d 'entre eux particulièrement. La meditation du mystère de Noël est riche d'enseignement et source de reconfort. Elle magnifie la mission de celles et de ceux dont la tâche consiste à se pencher sur les êtres à former. Je vous souhaite de vous y livrer et d 'en recueillir les forces necessaires pour monter le chemin. Anselme Pannatier

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Noëlle 25 décembre?

Si nous fêtons tous aujourd'hui Noël le 25 décembre, peu de gens savent vraiment pourquoi . Car personne ne saurait affirmer quel jour est né le Christ Et déjà à l'époque fort lointaine où l'on a délibérément choisi cette date précise, on n'a pas osé préten­dre fixer là l'anniversaire réel de la naissance de Jésus .

Alors pourquoi le 25 décembre et pas un autre jour?

L'ignorance par manque d'intérêt

Déjà au 2 8 siècle de notre ère, le chrétien n'aurait su dire quel jour était né le Christ. Tout au plus aurait-il pu affirmer : «C'était, je crois, sous tel ou tel empereur», ignorant jusqu'à l'année elle-même.

Cette ignorance n'est pas due à une mauvaise transmission des renseignements ou à une perte de documents. C'est plus sim­plement parce que les chrétiens des premiers siècles n'atta­chaient aucune importance ni signification à l'anniversaire de la naissance. Ils tendaient même à rejeter toute manifesta­tion pouvant rappeler la nais­sance. Car, à cette époque, les païens eux, célébraient par de grandes réjouissances (genre jeux olympiques en plus dégra­dant) les fêtes des rois . Ces réjouissances étaient entourées d'innombrables superstitions païennes (horoscope, position des astres, etc .) que les chré­tiens fuyaient. \/oilà pourquoi on ne jugeait pas utile de fêter l'an­niversaire dans les rangs de l'Eglise naissante. Et, durant de nombreux sièdes, jamais per­sonne ne s'est préoccupé de savoir quel jour était né le Christ.

Les premières recherches

Quelques personnages tentè­rent par la suite de déterminer avec précision le jour de nais­sance de Jésus . Et, en conclu­sion à de savantes théories qui en référaient tantôt à l'exégèse tantôt à l'astrologie, ces cher­cheurs nous proposèrent cha­cun une date différente: 28 mars, 2 avril, 19 avril , 10 mai, et bien d'autres encore . Des résul­tats de calculs souvent très amusants mais qui demande­raient trop de place ici pour être présentés.

Pourtant, qu'on me permette toute de même de résumer une brillante démonstration de l'un de ces chercheurs qui parvint à déterminer le .. 25 décembre! Pour Jules l'Africain - il s 'agit ef­fectivement de lui -, c'est le 25 mars, lors de l'équinoxe de prin­temps quand le soleil gagne en importance, que Dieu, notre vrai Soleil a été conçu . Conception le 25 mars? Naissance neuf mois plus tard : le 25 décembre. Il ne s'agirait pas de conclure que c'est cette théorie qui a dé­finitivement fixé Noël au 25 dé­cembre!

Au 6 janvier d'abord

Par Clément d 'Alexandrie on sait que les Gnostiques (ces premiers dissidents pas mé­chants du tout) fêtaient le 6 jan­vier le baptême de N.S.J.-c. En soi, il n'y avait rien là de répré­hensible aux yeux des chré­tiens ... Mais, en fêtant le baptê­me du Christ, les Gnostiques com mettaient une hérésie: se­lon eux, Jésus-homme n'est de­venu Dieu qu'à son baptême. Ce que l'Eglise ne pouvait ad-

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mettre puisque, selon elle, le Christ était Dieu déjà à sa nais­sance.

L'Eglise se devait de combattre cette hérésie. Elle aurait pu, dans ce sens, dénoncer publi­quement l'hérésie gnostique et inviter les fidèles à ne pas se joindre à la fête du 6 janvier. Mais, plutôt que de choisir cette solution négative, l'Eglise inter­vint de manière plus directe dans cette fête gnostique: «D'acèord pour la fête au 6 jan­vier; oui à la fête du baptême; mais - pour contrer l'hérésie -aussi la fête de la naissance!»

Donc, c'est une erreur gnosti­que qui est à l'origine de la célé­bration de la naissance du Christ. Sans cette erreur, il est probable qu'on aurait encore at­tendu plusieurs siècles avant de fêter Noël.

C'est ainsi que, vers la fin du deuxième siècle, Noël occupait le 6 janvier. Naissance, visite des rois et même le baptême, tout était fêté en même temps ce jour-là .

Le 25 décembre ensuite

Un texte dûment authentifié mentionne que dès 354 au moins, on fêtait Noël le 25 dé­cembre. Quelles raisons ont dicté ce changement?

Ce furent de nouveau des inten­tions missionnaires. La démar­che de l'Eglise des premiers siè­cles 'est claire à ce propos . De­puis la victoire obtenue par Au­rélien sur la ville de Palmir, on fêtait à Rome, le 25 décembre, une gigantesque fête _en l'hon-

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neur de Mitra, dieu-soleil des païens.

Il faut comprendre que, au 3 e

siècle, le culte à Mitra était considérable et freinait la propa­gation de la religion chrétienne. Ce culte était d'autant plus po­pulaire qu'il n'avait pas d'exigen­ces particulières. Le 25 décem­bre on célébrait donc Mitra avec faste, avec de faciles réjouissan­ces et une orgie de feux et de lu­mières . Les premiers chrétiens, en voyant les païens célébrer ainsi leur «sol invictus», vou­laient attirer l'attention de leurs fidèles sur leur vrai Dieu, le Christ, le seul «soleil» à adorer (langage imagé) .

Donc, à l'époque de Constantin, ou quelques années à peine plus tard, l'Eglise a délibéré­ment choisi le 25 ' décembre pour célébrer la naissance du Christ; ce pour contrer la fête païenne.

Les adversaires du Christianis­me ne manquent jamais de pré­tendre à ce propos que Noël n'est qu'une transcription d'une gigantesque fête païenne.

Remarquons que l'histoire de l'Eglise présente de nombreux phénomènes analogues. Par exemple, c'est aussi à l'époque de Constantin que le dimanche a été choisi comme jour férié of­ficiel, précisément parce que les adorateurs de Mitra avaient ce jour-là leur«Sonntag». Plus près de nous, il n'y a pas si long­temps que le calendrier chrétien a déplacé St. Philippe l'Apôtre du 1 er mai pour le remplacer par St. Joseph, patron des travail­leurs, le 1 er mai étant chez cer­tains, la fête dutravail.

L'extension de la fête

C'est donc à Rome qu 'on a commencé à fêter la Nativité du Christ le 25 décembre, tout en gardant au 6 janvier d'autres souvenirs (Rois, etc.). Peu à peu cette fête de Noël s'est répan­due dans les autres régions jus­qu'au début du Ve siècle .

L'Egypte l'a admise dès 440 en­viron. La Palestine, parce qu'il y avait Bethleem, Jérusalem, les habitudes des grandes proces­sions le 6 janvier, ne vint au 25 décembre que plus tard alors qu'actuellement encore, si nous ne nous trompons pas, l'Armé­nie garde le 6 janvier.

Cette fête de Noël fut impré­gnée dès le début d'une abon­dance de lumière (feux, bou­gies, lampes, etc.). Parce que la lumière constitue un important symbolisme aussi pour la reli­gion chrétienne.

L'arbre de Noël? D'aucuns pré­tendent qu'il s'agit là d'une cou­tume païenne. C'est vrai que l'arbre de Noël nous vient des Germains, peuple païen. Les Germains vouaient une profon­de admiration à l'arbrè. Et l'Egli­se, toujours dans un but mis­sionnaire, va .utiliser également ce symbolisme-là . Il n'y a pas lieu d'être scandalisé: l'arbre, n'est-ce pas le bois, le bois de la croix? Cet arbre n'a-t-il pas pour les chrétiens aussi les caractè­res d'un symbolisme? Aussi, dès l'instant où l'on marie ces deux symbolismes - bois et lu­m ière - on obtient notre arbre de Noël, un arbre de Noël qui fournit sans doute un excellent moyen d'approche dans la mis­sion de conversion .

Chaque chose à sa place!

L'arbre de. N?ël, les ~rèc~es, les rues illumlnees! SOit! c est fort bien et convient parfaitement à donner une ambiance de réflexion. MaiS quand ces sym­bolismes, et plus particulière­ment la lumière, sont utilisés dans des buts exclusivement commerciaux, alors l'on peut être scandalisé, c'est vrai! Quand, à la mi-novembre déjà, les spots publicitaires de la télé­vision accaparent ces symbolis­mes, quand, en novembre déjà, les grandes' surfaces invitent leur«St. Nicolas» (afin d'être les premières, avant les autres), alors, c'est vrai encore une fois, on peut craindre pour notre fête de Noël. Notre fête de Noël - c'est bien le 25 et non le 24 décembre! -s'entoure de riches symboles provoquant une ambiance sus­ceptible d'amener les chrétiens à une saine réflexion sur la nais­sance du Christ. Ces lumières? Elles apparaissent innombra­bles aussi dans les textes litur­giques de la fête. Relisez à ce propos les hymnes, les psau­mes de cette splendide fête! Et faites comprendre autour de vous que, malgré l'exceptionnel décor dont on entoure Noël, ce n'est pas là la plus grande fête chrétienne (Pâques) .

Enfin, qu'importe qu'on ne sa­che pas le jour de naissance du Christ, ni même l'année exacte: NOël a aujourd'hui sa raison d'être puisque, contrairement aux premiers chrétiens, nous ne manquons jamais de célébrer les anniversaires des hommes. Le Christ, dans ce contexte, le mérite donc tout autant!

N. Lagger

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L'homme quotidien et NOël

Noël! Quand commence Noël? A l'Annonciation? Lors de la nais­sance, de la conception de la Vierge? Avec sain~e Anne et saint Joachim? Nous pourrions poursuivre les interrogations et remonter très loin . .

Restons donc en compagnie de la Vierge .

Un jour, l'Ange lui annonça qu'elle concevrait un fils et voilà sa vie qui se transforme!

De l'attente qu'elle partageait avec tout le peuple d'Israël et qUI constituait une préparation, elle passe à la réalisation, à la matéria­lisation de la promesse. Peu à peu, cette réalisation se forme, gran. dit en elle, et, le jour de Noël, vis iblement se matérialise .

Voilà la naissance, la naissance de l'Emmanuel. La naissance du Christ. Naissance qui marque une étape dans la voie de la matéria· lisation de la promesse, dans la voie de la connaissance du Christ, de la connaissance de Dieu.

Elle sera suivie de bien d'autres . De bien d 'autres manifestations nous permettant de Le découvrir à travers Ses actes, Ses rr;iracles. Ses paroles, à travers, pour finir, Sa passion, Sa mort, Sa resurrec· tion .

A NOël, nous fêtons avec solennité cette première manifestation concrète du Christ au monde. D'un Christ qui, déjà, lors de Sa conception avait pris corps. Nous fêtons la naiss.ance .d'un Chrisi jusque-là embryon mais déjà bien vivant. D'un Ch~lst qUI fu~ an,non· cé, que tant d'hommes connaissaient d'une .certalne manlere aya· vers des écrits, qu'ils attendaient, que certains surent rec?nnaltre. que d'autres refusèrent. Et lors de sa naissance et par la sUite.

Chaçun de ceux qui 'surent le reconnaître, dès Sa naissance, Le re­connut à sa manière . La reconnaissance de Ses parents ne fut pas celle des bergers . Celle des rois mages fut encore différente et celle d'Hérode .. . dévastatrice!

Depuis lors, peu a changé.

Chacun de nous, grâce à la préparation reçue, a ses dons, sa bo~ne volonté - ? -, reconnaît le Christ à sa manière .• Et, quelle que sOltla manière, la reconnaissance de ce Christ est le fruit d'un long che­minement, d'une lente maturation.

A 60 ans, nous le voyons avec des yeux différents de ceux de nos 40, de nos 20, de nos 5 ans.

Parfois nous L'acceptons, nous Le recevons, nous Le contemplons comme Ses parents lors de la gestation, de la naissance. Parfol~ aussi nous L'ignorons, Le refusons, chassons tout ce qui pour.rall Le rappeler, Lui permettre d'émerger, de grandir da~s nos vies Puis, survient un incident qui Le rappelle à notre souvenir.

Au centre de chacune de nos histoires, c'est un peu l'histoire de la

Sainte Famille qui se répète. Comme nous, Marie et Joseph. o.~1 d'abord attendu le Christ. On leur avait annoncé Sa venue, mais Il

ne pouvaient Le connaître . Puis, progressivement, ils L'ont perçu . Caché encore, Il grandissait en Marie - comme en chacun de nous - . L'attente devenait plus précise - comme nos aspirations, nos at­tentes-. Enfin, Il apparut - comme chez certains de nous : un éblouissement, une présence discrète, une rencontre bouleversan­te-. Mais, ils Le connaissaient bien peu - comme nous-.

Que de surprises ne leur a-t-Il pas réservé! - comme à nous, et, ici, j'arrête la matérialisation de ma comparaison - . Surprises qu'ils cueillaient car ils étaient vigilants . Surprises bonnes et, à leurs yeux, moins bonnes . Vraiment pas bonnes lors de la Passion .

Surprise qui representaient autant de decouvertes, d'elements de connaissance, de nouveautes.

La naissance à Noël, oui, fut importante, constituant un element tangible, materiel dans l'histoire du salut. Mais un element parmi tant d'autres, nécessaire à nos corps, à nos esprits avides de preu­ves, de concret, de matériel . Un élément nous apprenant, nous invi­tant à mieux saisir les autres au moins tout aussi révélateurs du message que le Christ était venu nous apporter. Un élément, une naissance permettant tant d'autres naissances à de nouvelles reali­tes, chacune ·entrouvrant une porte sur celles que le Christ est venu nous révéler et que nous découvrons peu à peu . Comme autant de naissances à une vie nouvelle, plus ouverte, plus attentive, plus ai-

. mante. Comme il serait bon que la contemplation de cette naissance ma­térielle nous ouvre à toutes les autres naissances que le Christ est venu nous révéler, afin que le jour de Noël soit, si possible, le fruit d'une préparation et, si nous avons négligé cette dernière, l'événe­ment nous éveillant, nous invitant à des naissances, des découver­tes concernant et le Christ et Dieu et les hommes tout au long des jours de l'année.

A travers les situations qui se présenteront à nous dans le quotidien de nos vies . Parmi ceux qui nous entourent et que le Christ a voulu nous apprendre à regarder. A regarder avec amour, à contempler afin, à Son exemple, de les aider à vivre complètement, dans le quotidien. Ce qui ne s'improvise pas .

Découvrant ces autres comme Marie et Joseph ont découvert ce Fils qui leurfut donné, peu à peu. Comme Il nous a, à travers la pré­paration de Sa venue, Sa naissance, Son enfance, Son enseigne­ment appris à Le découvrir peu à peu, pour L'aimer. Afin de décou­vrir, à Sa manière, afin d'aimer les autres. Comme Il nous le deman­de. Si notre Noël nous aidait à opérer cette naissance quotidienne, ces découvertes, ces matérialisation personnelles d'un amour grandis­sant et toujours plus conscient tout au cours de l'année, ce serait un bon Noël. Ce bon, ce joyeux Noël, je nous le souhaite à tous .

Anna T. Veuthey

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Dans le N° la / Juin 1981 de l'Ecole valaisanne (pages 5-6) ont été précise es les tâches 'po­Iyvalentes confiée? à l'infirm iè~e scolaire . Celles-cI sont par aIl­leurs rappeJees dans les directi­ves medico-scolaires 1981-1982, inserees dans no­tre fascicule de septembre 1981 (pages 12-13). Nous n'y reviendrons donc pas dans le présent article. Qu'il nous soit toutefois permis d'illustrer quel­ques aspects plus generaux - ai­mablement communiques par /e service de la sante publique -pouvant interesser nos lectrices et lecteurs:

- groupe des infirmières scolai­res du Valais;

- formation de base et speciali­sée;

- formation permanente.

Groupe des infirmières scolaires du Valais

Ce groupe professionnel est fonctionnel depuis 1974/1975. Il comprend aujourd'hui :

- 57 infirmières diplômées du Valais romand

- 2 infirmières diplômées du Haut-Valais .

A une exception près, ce per­sonnel se voue à temps partiel au secteur spécifique de la mé­decine scolaire dans notre can­ton; il collabore étroitement avec les médecins scolaires, nommés par le Conseil d'Etat pour les différentes régions du Valais (cf. liste publiée dans le No 3 / Novembre 1981 de l'Eco­!e valaisanne). En principe, les Infirmières scolaires travaillent dans le cadre des centres médi­co-sociaux constitués.

Infirmières scolaires

Formation de base et specialisee

Nous notons les qualifications suivantes de ce personnel:

- 51 infirmières diplômées en soins généraux, dont 14 spé­cialisées en santé publique;

- 4 infirmières diplômées en hygiène maternelle et pédia­trie;

- 4 infirmières diplômées en psychiatrie.

En vue de promouvoir l'éduca­tiOn pour la santé d'une part et renforcer les mesures préventi­ves d'autre part, il serait haute­ment souhaitable que toutes ces infirmières puissent se spé­cialiser dans le domaine de la santé publique; exigence d'ail­leurs posée aux infirmières di­plômées, engagées par les cen­tres médico-sociaux (selon les directives du 12 juin 1976, émi­ses par le chef du Département de la santé publique) .

Dans la partie alémanique du Valais, l'infirmière scolaire n'est guère (encore) connue; une plus large information est sou­haitable au sujet de l'appui qu'elle peut donner au corps médical, aux élèves, adoles­cents, parents, enseignants et au public en général, notam­ment dans le domaine du dépis­tage et des conseils qu'elle peut dispenser.

Formation permanente

Depuis le début de la constitu­tion du groupe, des cours de formation continue sont offerts régulièrement aux infirmières scolaires par le service de la santé publique. Ces cours s'échelonnent sur toute l'année au rythme d'environ 1 par tri-

mestre. En plus, en début d'an­née scolaire, une seance dln­formation, destinée aux infir­mières scolaires régionales, permet à celles-ci de se familia­riser avec les nouvelles disposi­tions prises dans les directives médico-scolaires en vue d'une harmonisation des . méthodes de travail et d'intervention .

Les infirmières chargees des consultations pour nourrissons sont régulièrement conviées à suivre ces cours .

Répondant au dés ir des intéres­sées elles-mêmes, les thèmes suivants ont été traités en 1981 : - 16 janvier 1981 :

Martigny «Dépistage précoce des trou­bles psycho-moteurs (screen­ning Milani et Denwer)>>, exposé donné par la doctoresse Emma­nuelle De Wolff, pédiatre à Sion .

- 9 avril 1981 : Sion

«Secret de fonction et secret professionnel», thème étudié dans le cadre de la 5e journée médico-sociale valaisanne, sous la conduite de M. Laurent Extermann, juriste, Genève. - 30 octobre 1981:

Martigny «Aspect de la prévention à l'âge pré-scolaire», exposé du Dr An­dré Spahr, pédiatre à Sion.

50 à 60 infirmières ont réguliè­rement suivi ces cours, ce qui prouve que ces rencontres répondent à un véritable besoin et constituent des moments pri­vilégiés d'échanges profession­nels et amicaux.

Service cantonal de la santé publique Section médico-sociale et paramédicale

Marguerite Stoeckli

Page 8: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Connaissance de l'environnement

D'une naissance d'olVets à une rencontre

. , avec une v/pere aspIc

LES ORVETS

Motivation :

A la suite d'une naissance d'or­vets dans une classe voisine une classe de première primaire a l'occasion d'élever deux or­vets.

Difficulté:

Il n'existe pratiquement pas de documentation sur les orvets pour des élèves de cet âge, aus­si, les informations provien­dront-elles uniquement d'en­quêtes effectuées hors de l'éco­le et d'observations faites en classe.

Informations recueillies en de­hors de la classe

Habitat : -on trouve les orvets dans les

jardins; ils aiment vivre près de l'eau;

- ils vivent dans la terre; - ils se cachent sous les feuil-

les ; - ils s'enroulent autour des

branches .

* Ces renseignements permet­tent de déterminer les besoins des orvets quant à leur habitat : - un aquarium (un bàc en plas-

tic transparent suffit); - des pierres, du gravier, du ter-

reau; - des feuilles sèches; - une branche ou deux; - des morceaux d 'écorce .

Les enfants apporteront ces dif­férents éléments et essaieront de reconstituer le milieu naturel de l'orvet.

Nourriture : - les orvets aiment la «vermine)

(toutes les petites bêtes qUI mangent les carottes et les salades) ;

- ils mangent des insectes, des vers, des limaces .

* Les enfants auront la respon­sabilité de nourrir leurs orvets. Ils appo"rtent régulièrement des vers, des crabes, des cloportes et se familiarisent avec ces bes­tioles qu'ils prennent le temps d'observer.

Ennemis: - les orvets se font manger par

les hérissons; les hom mes tuent les orvets parce qu'ils ont peur des ser­pents;

- on les appelle «serpents de verre» .

Particularité : - les orvets se déplacent en

rampant ; - ce sont des lézards sans pat­

tes ; - leur queue se casse mais elle

repousse; - ils n'entendent pas; - ils sentent les vibrations du

sol.

Remarque : ces informations, une fois clas­sées comme ci-dessus et com­muniquées par le dessin, sont souvent mieux mémorisées que lorsqu'elles proviennent unique· ment de l'enseignant. Elles peu' vent aussi servir de point de dé· part à d'autres recherches ou observations : - quand l'orvet perd-il sa

queue?

_ pourquoi? _ comment découvre-t-il sa

nourriture? par la vue, l'odo­rat l'ouïe?

_ comment Se déplace-t-il ?

Informations recueillies en clas­

se Description : _ ils ont une couleur un peu

comme le soleil , un peu com­me l'herbe;

- la langue est noire avec de petites «antennes»;

- ils n'ont pas d'oreilles, seule­ment deux trous derrière les yeux;

- ils ne voient pas bien (obser­vation faite à la suite du man­que de réaction des orvets lorsque les insectes leur pas­sent à proximité);

- quand ils mangent, la peau près de la bouche s'étire comme un élastique;

- des fois, quand ils sont en­roulés, ils ressemblent à la lettre 1.

Les enfants constatent que leurs orvets grandissent: ils les mesurent chaque semaine à l'aide d'une ficelle qu'ils collent ensuite sur un panneau . Ils peu­vent ainsi comparer les étapes de la croissance.

Ils remarquent aussi qu'après avoir mangé, les orvets vont se reposer sur une pierre.

Les enfants, contrairement à leur habitude, n'ont posé aucu­ne question sur la naissance des orvets; c'est la maîtresse qui leur a expliqué que la femel-

le ne pond pas les œufs . Ils se développent dans son ventre et éclosent à l'intérieur du ventre au moment même de la ponte .

LA VIPÈRE ASPIC

Motivation:

lors d'une sortie d'automne, les élèves d'une classe de première et deuxième primaire aperçoi­vent dans un pierrier, une vipère aspic; celle-ci s'allonge puis disparaît.

Questions des enfants:

- Quels sont les serpents qu'on trouve en Suisse?

- Quelles sont les différences entre la vipère et la couleu­vre?

- Combien de temps peut vivre une vipère?

- Comment se reproduit la vi­père?

- Comment se reproduit la cou­leuvre?

- Comment les serpents avan­cent-ils?

- Pourquoi les serpents sor­tent-ils souvent la langue?

- Les serpents entendent-ils? - Que fait la vipère en hiver?

- Que mange la vipère? - Comment la vipère mord-

elle? - Comment le venin sort- il? - Que dois-je faire en cas de

morsure d'une vipère? - Quels sont les ennemis de la

vipère? - La vipère est-elle utile ou nui- .

sible? - Quand la vipère change-t-elle

de peau?

Les enfants ont apporté une nombreuse documentation sur les serpents ainsi que différen­tes peaux de reptiles. En groupe ou individuellement, ils recher­chent des réponses à leurs questions, puis poursuivent leur enquête au vivarium d'Uvrier. Là, ils ont la possibilité d'observer en détail la vipère entrevue sur le terrain et de la comparer avec des serpents d'autres régions .

Les renseignements obtenus à travers les livres, les images et les enquêtes, sont communi­qués dans un document que vous pouvez consulter à l'OOIS.

BIBLIOGRAPHIE

- REPTILES ET AMPHIBIENS, Maurice Burton, Grange Batelière, Paris.

- LES REPTI LES, Archie Carr, Life, Col­lection Jeunesse.

- GUIDE DES REPTILES ET BATRA­CIENS DE FRANCE, Jacques Fretey, Hatier.

- AMIS ANIMAUX, Everaere et Letell ier, Hach·ette.

- LES ANIMAUX LES ÉLEVAGES, R. Ta­vernier, Bordas.

- LES SERPENTS DE FRANCE, BT 135 -733 - 781 .

- LES REPTILES DU VALAIS, Pillet et Gard, Bulletin de La Murithienne.

- LA VIPÈRE, Guy Marchal, Thèmes, Vui­bert nature.

Page 9: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Le service éducatif itinérant: SEI

Historique

En 1962 se fonde en Valais.: «L'Association valaisanne des parents d'enfants mentalement déficients ». Cette association, qui a fondé, entre autres, les écoles «La Bruyère», met sur pied, en 1968 un «Service édu­catif itinérant», dans le but de permettre une stimulation pré­coce du jeune enfant handica­pé.

En 1970, une personne travaille à plein temps au SEI et voit une quinzaine d'enfants répartis dans le Valais romand .

En 1980, quatre personnes, qui ont une formation en pédagogie spécialisée, se partagent le Va­lais romand et voient 40 à 50 enfants .

Définition

L'AI accorde des subsides à ce service et le définit comme suit : «Un service qui dispense des mesures de nature pédago­thérapeutiques, à dom icile et à l'âge pré-scolaire».

En d'autres termes, le SEI est un service destiné à stimuler par une thérapie individuelle, dans le cadre familial, tout enfant pré­sentant un développement diffi­cile .

Quelques points de cette défini­tion méritent d'être développés :

Le SEI s'adresse aux enfants d'âge pré-scolaire, sans limite d'âge inférieure, quels que soient les troubles qu'ils pré­sentent : retards, handicaps sensoriels ou moteurs, troubles relationnels etc. Le SEI peut également suivre des enfants dits «à hauts risques» dont les

problèmes périnataux ou fami­liaux laissent présager un déve­loppement difficile .

Le SEI agit dans le cadre fami­lial, au moyen de visites réguliè­res dont le rythme est défini en fonction des besoins: 2 à 4 fois par mois en général .

Le SEI permet une stimulation individuelle de l'enfant grâce:

- à l'observation de son com­portement;

- au relevé de ses possibilités de développement sur les­quelles se base l'action édu­cative ;

- à la mise sur pied d'un projet éducatif individualisé et à son application .

Enfin, de par son action au sein même de la famille, le SEI vise également:

- à établir une relation de confiance avec la famille ;

- à maintenir un dialogue cons­tant sur l'action éducative en cours ou sur d'autres problè­mes inhérents;

- à rechercher des solutions concernant l'ensemble des problèmes familiaux, en met­tant au besoin la famille en rapport avec d'autres person­nes compétentes (conseillers conjugaux etc.).

Deux temps extrêmes: dépistage et fin d'activité du SEI

Le dépistage

Différentes personnes, qui sont en contact avec les fam illes, si­gnaient les enfants au SEI: mé­decins, infirm ières, puéricultri­ces, assistants sociaux, psychO­logues, aides-fam iliales etC.

Certains parents signalent di­rectement leur enfant.

" est souhaitable que la person­ne qui désire signaler un enfant, prépare auparavant la famille à ce type d'intervention et s'assu­re que cette dernière est prête à accepter une telle aide car, s'il nouS semble important que les familles qui en ont besoin connaissent le SEI, il nous ap­paraît aus ~ i primordial qu. 'elle~ puissent declder en toute Ilberte de l'acceptation, de l'ajourne­ment, voire du refus de notre ac­tion . Une prise de contact pré­alable avec le SEI est aussi sou­haitable, afin de s'assurer qu'une prise en charge peut être éventuellement assumée et d'éviter ainsi tout faux espoir donné à la famille .

Une fois l'enfant signalé, le SEI effectue des démarches en vue d'obtenir les subs ides de l'AI. En cas de trouble mal défini, un rapport du médecin ou d 'une personn e compétente peut être demandé.

La fin d'activité du SEI

Le SEI poursuit son action jus­qu'à l'entrée de l'enfant dans une classe adaptée; enfantine ou spécialisée. Ce passage dans une classe se prépare suf-

fisamment tôt : socialisation de l'enfant par la mise en contact préalable avec d'autres enfants, choix d'une classe (souvent avec l'aide des SM P), prépara­tion de la famille, du milieu sco­laire etc. Le SEI n'arrête pas son activité brusquement, il s 'assure que l'intégration scolaire de l'enfant est réussie en ména­geant des contacts avec les pa­rents et l'enseignant.

Il arrive parfois que le soutien du SEI se poursuive à l'âge scolaire pour les enfants qui ont des dif­ficultés d'adaptation. Le rôle du SEI est alors d 'apporter un sou­tien scolaire spécialisé, en gé­nérai pour maintenir l'enfant dans un circuit scolaire ordinai­re .

Collaboration souhaitée avec les services sociaux

Dans les cas où une famille est suivie simultanément par un service social et par le SEI, il nous apparaît nécessaire que les deux services le sachent afin qu'une collaboration puisse s'instaurer. Le SEI souhaite par ailleurs pouvoir bénéficier de l'appui éventuel des Services sociaux; il est prêt de son côté à dialoguer afin de préciser ce dernier point concernant la col­laboration .

Service itinérant

M me Baech/er Marie-Antoinette SEI de Monthey-SLMaurice «La Castalie», 1870 Monthey Tél. (025) 70 61 66

A dresse privée: Route de Marendeux 13, 1870 Monthey Tél . (025) 71 5642

M lle Favre Marie-Francoise SEI Sion-Sierre-Hére~s -Conthey «La Bruyère», Champsec, 1950 Sion Tél . (027) 23 48 08 - 23 48 09

A dresse privée: Corniche du Soleil 40, 3964 Murazl Sierre Tél . (027) 55 04 67

Mme Lamon Alberte, SEI Sion-Sierre-Hérens-Conthey cio Mme Caloz, Chemin de l'Asile, 3960 Sierre Tél . (027) 55 6084

A dresse privée: 3957 Granges Tél . (027) 58 1520

Mlle Schouwey Sylvia SEI Martigny-Entremont «La Bruyère», Av. du Nord 1, 1920 Martigny Tél. (026) 2 30 82

A dresse privée.' Branson, 1926 Fully Tél. (026) 5 39 27

M. Dupertuis André Direction-Secrétariat «La Bruyère», Champsec, 1950 Sion Tél. (027) 23 48 08 - 23 48 09

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Heureux ensemble A l'école des béatitudes 7-8 ans

Introduction

«Nos enfants grandissent.. . En première année, ils étaient encore essentiellement dépendants de l'adulte . Maintenant, leurs relations entre eux s'intensifient, ils découvrent la joie et les difficultés de vivre en groupe.

Cette étape dans leur évolut ion psychologique motive l'accent mis, cette année, sur l'éduca­tion morale, sur l'agir chrétien!»

La contemplation de ce que fait et dit Jésus sera déterminante dans cette ouverture des en­fants aux valeurs morales .

«L'éducation aux valeurs mora­les se fait, non pas de manière autoritaire (il faut faire ceci ou cela ... ) mais en faisant éprouver la joie qu'il y a à vivre telle ou tel­le valeur et en y associant l'affir­mation de l'action de l'Esprit Saint et l'éclairage de l'Evangile .

Objectif:

Que le levain de la parole de Dieu reçue en première année pénètre maintenant dans la pâte de leur vie d 'enfant,

- en reprenant ce qui a été dé­couvert en prern ière année pour approfondir leur

_ connaissance de Jésus; - en les -aidant à «vivre ensem­

ble», leur faisant prendre conscience des joies et des exigences de la vie en groupe;

- en les initiant progressive­ment à l'Eucharistie et au sa­crement de la Réconciliation .

Autrement dit, il s 'agit d'aider les enfants à «communier» ... Communier aux autres, com­munier à Jésus .

Pédagogie: l'histoire

Le procédé de l'histoire «s 'ap­puie sur l'attrait inné de l'enfant de 7 ans pour les histoires et sur sa capacité étonnante de s'identifier aux personnages . «Tout au long de l'année, nous raconterons l'histoire d 'une fa­mille, la famille Bertier dans la­quelle on fa it entrer le plus concrètement possible tout ce que comporte la vie ordina ire de l'enfant : repas, disputes, clas­ses, dimanches, fêtes, prières, pardon, jeu, dans des réalisa­tions à la fois positives et néga­tives.» Pour cette identification, il est nécessaire :

- que l'histoire soit bien racon­tée (personnages évoqués de manière vivante: lieux, temps, gestes familiers très concrets .. . );

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.DOM.~' L.w. ..ot .• ......1... 01 ~.t . , 1'""

_ que l'histoire soit racontée à l'intérieur d'un témoignage de foi (<<la valeur religieuse du récit dépendra .. _ de la manière dont nous vivrons notre foi en classe, avec eux.»)

L'histoire est toujours suivie d'un temps durant lequel les en­fants peuvent exprimer leurs propres expériences . Les écou­ter attentivement et les encou­rager les fera grandir .. .

*

Cadre de la famille Bertier toujours le même

- Papa, maman, France-Odile (9 ans), Nicolas (7 ans) , Jean­Luc et Jean-Marc (5 ans) : une famille très simple .. . ;

- habitent un appartement 4 pièces dans un immeuble ou autre maison;

- papa travaille dans un atelier­à fabriquer des pièces de mo­teur (à la chaîne). Maman res­te à la maison .. . ;

- vivent comme tout le monde .. en essayant de réaliser le mieux possible les valeurs chrétiennes .. d'écouter l'Es­prit Saint en eux ... ;

Un exemple:

Nicolas partage sa mqman avec France-Odile

Nicolas, un soir, a trouvé le moyen de partager quelque chose .. . ou plutôt quelqu'un : il a partagé sa maman . Voilà com­ment cela s'est passé!

Nicolas et France-Odile avaient passé l'après-midi chez des pe­tits amis et en rentrant ils avaient des tas de choses à ra­conter .. . D'habitude, ils se préci­pitent tous les deux en même temps sur leur maman : «Tu sais, maman, nous avons man­gé des gâteaux fourrés.. Ecou­te, maman .. . Regarde, maman .. Dis, maman .. . ». La pauvre ma­man ne sait plus où donner de la tête . Quand elle écoute Nico­las, France-Odile s'impatiente .. Quand elle écoute France-Odile, Nicolas s'impatiente . Nicolas aimerait bien garder sa maman pour lui tout seul . Mais l'Esprit­Saint a éveillé dans le cœur de Nicolas l'idée de partager sa

maman avec France-Odile.. Et voilà que Nicolas a laissé Fran­ce-Odile raconter toute son his­toire sans l'interrompre .. . Il a at­tendu patiemment son tour et il a même écouté ce que disait sa sœur et c'était très intéressant! Sa maman n'a pas eu à les re­mettre en place Nicolas est content dans son cœur parce qu'il a réussi à partager .. . et il a vécu la Parole de Jésus : «Heu­reuxcelui qui partage!»

Et moi, il m'est arrivé ...

La prière: parler au Seigneur

«Bien souvent, ce sera au mo­ment de la prière, que ce qui aura été raconté au sujet de Ni­colas pourra être éclairé par une Parole ou un acte de Jésus . Mais ce qui aidera le plus les enfants à découvrir la Présence aimante de Dieu et son action dans leur vie, c'est l'habitude prise de parler au Seigneur avec eux et à partir du concret de leur vie. Il faudrait que nous leur ap­prenions à rendre grâce à Dieu pour telle joie donnée ou reçue, pour tel service .. . et à demander la force d'aimer .. . ».

Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

CIL.....;. ~~, ra..l L.. 1"4,,

" .... t'-... f~'.J.~·~J·

1. celui qui se met au service des autres, l'Esprit de Jésus est en lui ... Papa et maman sont au ser­vice des autres par leur tra­vail .. (raconter leur travail en dé­tail)

4. celui qui fait plaisir aux au­tres, il fait la joie de Dieu.! France-Odile met la table .. . Nicolas range ses affaires et fait plaisir à ses petits frè­res .. Le Seigneur aussi est content!

2. celui qui fait régner la paix là règne Dieu.! ' Un mercredi après-midi de paix chez les Bertier grâce à France-Odile et Nicolas .. Il arrive que nous brisions la paix.. . il est nécessaire de nous réconcilier!

6. celui dont l'œil est bon ... il sème la paix.! Nicolas est jaloux des belles vacances de France-Odile ... «Pourquoi ton œil est-il mau­vais ?»

HEUEUX

3. celui qui partage ... il ressem­ble à Jésus.! Il est difficile de ne pas vou­loir tout garder pour soi .. . et de ne pas le claironner .. .

7. celui qui laisse le meilleur aux autres ... Nous voulons tous avoir la meilleure place et garder le meilleur .. . Jésus a pris la dernière pIa­ce!

5. celui qui écoute la Parole de ........------------~ Dieu et qui la garde dans son cœur.! Nicolas écoute l'Evangile à la messe Ecouter l'Evangile = écouter Jésus qui nous parle aujour­d'hui ..

8 . ceux qui croient sans avoir , vu .. "! Pâques = Jésus est vivant! Saint Thomas nous montre le chemin de la foi.

. Nicolas communie pour la 1 re fois .

Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Heureux celui a qui Dieu pardonne

o Remarques

1. Ce programme n'aborde pas directement en détail le sa­crement de la Réconcil iation . Cependant nous pouvons nous appuyer sur toutes les fiches pour aborder ce sacre­ment avec les enfants : Il s'agit de comprendre avec eux ce qu i peut .nous rendre malheureux (le péché) et qUI nous éloigr,le de DiBU ...

2 . Nous insisterons surtout sur le pardon que .Dieu nous donne. Beaucoup de textes bibliques nous y aideront!

3 . Quelques fiches plus directe­ment orientées : 3; 1 5 (2); 1 6 ; 20 (2); 24-25; 31 .

4. 2 carnets à votre disposition : - «Va te réconcilier», de Sr Ma­

rie-Carmel Plissart (à disposi­tion au matériel scolaire);

- «Heureux le pécheur pardon­né», établi par quelques caté­chistes valaisans (à disposI­tion chez l'Abbé Roduit. Conthey) .

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Heureux les invités au re­pas du Seigneur

«Venez»

Le Seigneur nous invite

Rassemblement fiches: 1 - 3; 14; 26 Pardon 15-16-18-31 .

« Ecoutez»

Ecouter la Parole et y répon­dre ...

Ecoute .. . et mise en pratique 2-3-7-8-10-18-21 -11 «Je crois ... Prières

((Allez partager»

Etre envoyé

((Communiez)}

Entrer en communion avec Jésus!

(( ChanteZ Merci»

Rendre grâce à Dieu notre Père et s'offrir à Lui avec Jésus!

((Heureux ensemble)) (texte proposé)

Il est bon de se souvenir qu'à leur mariage et lors du baptême de leurs enfants, les parents s'engagent à éduquer leurs en. fants dans la foi de l'Eglise.

Il faut reconnaÎtre qu 'on laisse trop facilement cette tâche à l'école alors que celle-ci ne peul que seconder les parents pre· miers responsables de l'éduca· tion religieuse de leurs enfants. En Valais, il y a encore du che· min à parcourir pour que la caté· chèse soit avant tout familiale.

Après le baptême, la première confess ion et la prem ière corn· munion sont des cérémonies qui marquent la vie de l'enfant, de la famille et celle de la pa· roisse. Il faut donc une longue et sérieuse préparation .

On ne saurait concevoir une préparation immédiate à ces sa· crements sans tenir compte de l'enseignement catéchétique de cette année-là . Une simple re· traite de première communion est insuffisante.

La pratique est diverse selon les paroisses. Il ne s'agit pas d'uni· formiser à tout prix, mais il est bon d'unifier en partageant da· vantage les expériences d'une paroisse à l'autre. Les parents, les maîtres· et maîtresses peu­vent aider les prêtres en appor­tant parfois des idées nouvelles.

Les adolescents ont des idées

Apprendre grâce aux autres

Que fa i t pro Ç?3 juventute ? Pro J uventute - Action 7

Des jeunes s'engagent en faveur d'autres personnes

Un groupe d'adolescents a consacré une partie de ses vacances d'été à organiser une «animation de jeu» dans un village de monta­gne. Cette animation avait pour but de proposer des possibilités de jeu variées aux enfants du village et aux jeunes vacanciers . Chaque jour un nouveau thème était proposé : la Chine, les sorcières, une kermesse, le Mexique, etc. Pour s'amuser pas besoin de jouets coûteux mais des matériaux usagés, des produits de la nature, des outils et surtout de l'imagination et des bonnes idées en masse.

Les jeunes organisateurs ont préparé cette animation avec soin . Pendant toute la durée de leurs activités, ils ont été logés et nourris gratuitement dans le village de montagne mais le travail d'anima­tion, ils l'ont fait bénévolement. Il aurait d'ailleurs été impossible d'évaluer leur engagement en argent.

A une époque où les jeunes sont submergés de propositions de va­cances alléchantes de toutes sortes, s'engager bénévolement de cette façon n'est pas une évidence pour tout le monde. L'Action 7 de Pro Juventute, service d'informations et de conseils pour les jeu­nes désireux d'effectuer des travaux bénévoles, a cependant remar­qué que les jeunes s'engagent très volontiers bénévolement lors­qu'ils connaissent les possibilités qui s'offrent à eux dans · ce do­maine.

Pourquoi un jeune choisit-il d'effectuer un travail bénévole? La pos­sibilité qui lui est offerte de rencontrer d'autres personnes et de fai­re quelque chose pour elles constitue certainement un attrait im­portant. Dans la plupart des cas il s'agit d 'activités entreprises en groupe qui lui permettent de travailler en collaboration avec d'au­tres jeunes . Le travail qu'il effectue ainsi le met en contact avec des groupes défavorisés de la population, le confronte à leurs problè­mes et l'aide peut-être à comprendre bien des situations . Il est en effet important pour les jeunes que leur tâche ait un sens et que leur travail se concrétise en un résultat tangible .

Le service Action 7 de Pro Juventute a pour tâche de p'roposer aux adolescents diverses possibilités de travail bénévole correspondant à leurs goûts et à leurs désirs. A côté des engagements tradition­nels parmi lesquels les travaux«pioche et pelle à la main» dans les régions de montagne sont les plus nombreux, de plus en plus de possibilités s'offrent aux jeunes, faisant appel non seulement à leurs muscles mais .aussi à leurs capacités créatrices, comme pour l'animation de jeu mentionnée dans les paragraphes précédents.

Il est important que les jeunes, tout en effectuant un travail bénévo­le, aient la possibilité de prendre eux-mêmes des initiatives et de mettre à l'épreuve leur propre sens de l'organisation . Le bénévolat n'est pas le point essentiel pour l'Action 7, le plus important, ce sont les possibilités d'épanouissement qui s'offrent aux jeunes et qui représentent un pas important vers le développement de la per­sonnalité.

21 : 1

Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Que fait proe juventute?

Le jeu et les jouets

Pro J uventute et l'enfant en bas âge

Le bien-être psychique de l'enfant en bas âge est devenu l'une de nos principales préoccupations . Parmi les tâches qui incombent à Pro Juventute, l'une d'elles consiste à clarifier les idées dans un do­maine où les parents, les éducateurs et même les hommes politi­ques ne savent plus toujours où se situe la limite entre «sain» et «malade», entre «bon» et «mauvais», entre «autoritaire)} et «élnti­autoritaire».

En tant que «défenseur de l'enfant», Pro Juventute étudie avec le plus grand soin des questions, parfois embarrassantes, relatives aux soins à donner aux enfants dans tous les domaines; Pro Juven­tute propose aussi des solutions, tant sur le plan financier que Sur le plan pratique . En effet, les deux vont de pair et il serait aussi faux de se borner à donner de bons conseils que de se limiter à une aide purement financière.

Nous sommes consternés de voir que souvent les enfants ne savent plus jouer ou presque. Dans ce cas, "- s places de jeux ne servent guère. C'est pourquoi Pro Juventute soutient de ses con­seils et de ses actes les animations locales qui font redécouvrir aux enfants et aux parents des jeux d'autrefois et en découvrir de nou­veaux. Pro J uventute donne aussi des conseils aux parents, aux habitants de quartier ou aux architectes qui désirent aménager une place de jeux, l'environnement d'un immeuble, une rue résidentielle ou une cour de récréation. En outre, depuis peu, Pro J uventute met à la disposition de tous ceux que cela intéresse une caisse d'expo­sition contenant quelque 250 jouets pour tous les âges . Le prix de location en est très modeste.

Appui aux institutions pour l'enfant en bas âge

Littérature destinée aux parents

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Dans toute la Su isse, Pro J uventute soutient les centres de consul­tation pour nourrissons et autres équipements semblables. La fon­dation favorise aussi la réalisation de nouvelles idées. Le district de Meilen, par ex., a pu, grâce à l'appui de Pro Juventute, mettre sur pied un centre de consultation pour les enfants en bas âge intégré dans le centre de consultation pour nourrissons, ce qui prouve qu'une collaboration fructueuse est tout à fait possible dans ce do­maine. Dans d'autres districts, Pro Juventute finance et appuie des projets visant à l'ouverture d'écoles enfantines, à la constitution de groupes de jeu, de groupes de parents, etc.

Non seulement Pro Juventute organise des cours de formation des parents, mais elle tient également à disposition de ceux-ci plu­sieurs ouvrages publiés par son service des éditions sur le thème de l'enfant en bas âge . Par ex.: «Les premiers mois de la vie», «L'ac­cident n'est pas toujours accidentel», «A chaque âge son joue!)), «Jouets pour l'enfant alité», etc .

Mères-gardiennes Concernant la question de l'éducation extrafamiliale, Pro Juventute défend surtout l'idée des mères-gardiennes. Les mères-gardiennes

. s'occupent chez elles, à la demi-journée ou à la journée, de nourris­sons , d'enfants d'âge préscolaire et scolaire. Actuellement, il existe en Suisse 21 associations de mères-gardiennes. Le service d'infor­mation et de coordination du s'ecrétariat général fournit des conseils 'aux personnes intéressées, propose une formation de base et une formation continue aux responsables du service de pla­cement familial, aux personnes encadrant les mères-gardiennes et aux formateurs de celles-ci. Pro Juventute collabore aussi à la cons­titution de nouveaux groupes .

Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Le garçon sur la colline

Tant de livres sur le marché du livre francais, en automne! Bien renseigné qui peut choisir! Les prix jouent leur rôle dans cette abondance: ils braquent le fais­ceau de leur lumière sur quel­ques titres et tirent d'embarras les acheteurs de cadeaux, dans le voisinage de Noël . Quant à leur reconnaître une valeur de jugement définitif.. .

A l'heure où j'écris ces lignes, les Grands Prix ne sont pas en­core attribués. J'ignore quel ac­cueil sera réservé à ce Garcon sur la colline (1) que je vien; de lire et que les libraires avaient recommandé à leur clientèle au cours de l'été. Je ne connais pas son auteur, qui est du reste jeune (né en 1948 à Tunis) et ne s'est guère soucié jusqu'ici que de gagner sa vie en écrivant des romans policiers. Je ne les ai pas lus. Il reste peut-être quelques traces de Christopher Diable dans Claude Brami, qui est le nom du même écrivain, le Diable se mêlant d'intrigues douteuses et Claude Brami, dé­couvrant son visage, nous révè­le du même coup une délicate sensibilité de romancier-poète .

Le garçon sur la colline est un roman de grande qualité . J'ignore s'il doit beaucoup à des souvenirs d'enfance; de toute manière, l'histoire en est vivan­te, l'anecdote parfaitement conduite, et les personnages entrent dans la vie du lecteur comme le lecteur entre profond dans la leur. Une réalité humai-

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ne plausible nous est proposée par un écrivain qui réussit à lui conférer le caractère de l'au­thenticité : c'est à peu près la définition d'un bon roman. Ce­lui-ci est un bon roman, il nous touche par son air de vérité ob­tenu par des moyens simples et une écriture sensible.

Moyens simples? Il faut pour­tant se méfier. L'air de rien, Claude Brami conduit son en­treprise de conteur avec aisance et subtilité . On le suit, on ne se méfie pas du tour qu'il nous pré­pare et qui sera, ma foi, fort bien réussi.

Mais les mérites essentiels de ce Garcon des collines sont ail­leurs que dans l'emploi d'une technique fort avisée. Ils rési­dent dans le portrait de toute une communauté montagnar­de, villageoise, qui, en l'espace de vingt-quatre heures, nous li­vre ses secrets, quelques-u ns de ses secrets. Petites touches qui n'ont l'air de rien: elles nous conduisent au cœur des dra­mes dont la trame est suggérée avec beaucoup de finesse . L'in­térêt va en s'amplifiant, les plus . légers détails convergeant vers un effet final que rien ne laisse deviner. Rien n'échappe à Clau­de Brami des nuances de la lu­m ière, de la vie des gens et des bêtes, des rapports quotidiens d'un petit peuple montagnard . Et pendant que nous semblons nous égarer, le destin des êtres chemine jusqu'à son accom­plissement imprévu .

Ce garçon des collines est un collégien d'une douzaine d'an­nées; c'est l'été; il surveille quel­ques vaches autour de la ferme familiale qui domine Saint-Girier dans le Dauphinée. Son père est mort voici trois ans, tombé d'un toit, pour des raisons que nous apprendrons à connaître. Un père exemplaire : il avait rap­porté de la Guerre d'Algérie une jambe raide et d'étranges sou­venirs. Sa femme, Maryse, est donc restée seule avec ce gar­çon qui l'admire . C'est d'abord cela que l'on aime, dans ce ro­man; la présence du père dans le cœur du fils qui se croit res­ponsable de sa mort accidentel­le .. .

L'arrivée au village d'un ancien compagnon du père déclenche le drame.. Non, il ne faut pas résumer ce qui se découvre page à page d'une lecture qui ne vous lâche plus. La plume du romancier capte les mouve­ments les plus légers de la na­ture et des hommes emmêlés dans une histoire douloureuse et finalement très morale - non point, Dieu merci! moralisante.

Il faut écouter cette histoire avec la plus vive attention . Cette fin d'enfance qui s'engage à la découverte des secrets cruels de la vie est contée avec un tact remarquable.

Maurice Zermatten

(1) Denoël, Paris.

I;~~iz,* HtHSKUll

A la découverte d'u ne œuvre Le Concerto grosso pour la nuit de Noël, de Corelli

Dans son article du mois der­nier, Oscar Lagger vous a révélé certaines fantaisies verbales du langage musical. Nous pour­rions partir, cette fois encore, du même domaine, pour nous ap­procher d'une forme musicale très prisée des compositeurs, le concerto.

Si l'on dit que deux personnes se concertent, on entend immé­diatement qu'elles échangent leurs idées, qu'elles dialoguent. Mais s'il n'est plus possible de dialoguer avec quelqu'un, on dit volontiers qu'il est déconcer­tant...

Cette notion de dialogue est es­sentielle dans le concerto: un ou plusieurs instrument(s) dia­logue(nt) avec l'orchestre .

Qui dit soliste, dit souvent ve­dette, performance. Les concer­ti se multiplient naturellement dans les périodes de l'histoire de la musique où la virtuosité est florissante, où la technique instrumentale se développe, tant sur le plan de la fabrication des instruments que sur celui de la pédagogie .

L'Ecole italienne du XVIIe et du début du XVIIIe siècles voit fleu­rir cette forme musicale . En ef­fet, le violon atteint alors un haut degré de perfection, à la suite des recherches patientes de lu­thiers de génie comme la famil­le Guarneri ou le célèbre Stradi-

vari, tous de Crémone. De nom­breux auteurs, en Italie surtout, savent le mettre en valeur d'une manière remarquable . Parmi eux, Legrenzi, Vitali, Torelli et, presque son homonyme, Corel­li; un peu plus tard, Vivaldi et Tartini.

Une œuvre bien adaptée

Comme les vacances appro­chent, sans doute êtes-vous préoccupés par un dilemme: comment utiliser d'une manière enrichissante et utile ces der­niers jours de classe, alors que tout, dans les vitrines des ma­gasins, dans les rues et dans les familles, répand cette fièvre caractéristique si peu favorable à un travail scolaire sérieux? Exi­ger plus par une discipline ri­goureuse, ou suivre le courant et trouver des activités de déten­te? Une suggestion : proposez à vos élèves l'audition d'une très belle œuvre d'Arcangelo Corelli, le Concerto pour la nuit de Noël (Concerto grosso N° 8). Facile à écouter, cette pièce vous aidera sans doute à créer une ambian­ce beaucoup plus proche de Noël que tous les catalogues de jouets!

Quelques renseignements

1 nutile de préciser que ces ren­seignements sont destinés avant tout à votre propre docu-

mentation. Vos élèves n'en re­cevront que la part adaptée à leur niveau de formation ... et à leur réceptivité!

Arcangelo Corelli.' composi­teur italien, lui-même virtuose, né près de Bologne en 1653; il vécut à Rome et, après sa mort survenue en 1713, il fut enterré au Panthéon où de nombreux admirateurs viennent encore se recueillir devant son tombeau. Corelli sait tirer parti de toutes les ressources du violon, mais ne s'arrête pas à l'aspect exté­rieur d'une éblouissante techni­que: plutôt qu'une virtuosité à la Paganini, il nous propose une mise en valeur de la sonorité de son instrument, et il excelle sur­tout dans les dialogues extrê­mement savoureux entre deux solistes ou entre les familles d'instruments, à l'intérieur de l'orchestre .

Concerto: œuvre dans laquelle un ou plusieurs instruments so­listes dialoguent avec l'ensem­ble de l'orchestre . Dans le concerto grosso, le dialogue s 'appuie normalement sur le contraste entre un petit groupe de solistes (ici, deux violons et un violoncelle) et le tutti . Si le concerto classique compo'rte généralement trois mouve­ments, le concerto du XVIIe et du début du XVIII e siècles adop- ' te encore la structure de l'an­cienne suite de danses, qui, bientôt, se limitera à 4 mouve­ments pour donner naissance à la forme sonate.

Le Concerto pour la nuit de Noël

Ecrit pour la nuit de Noël 1708, ce concerto apartient à un genre

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très particulier très en honneur à l'époque, le concerto da chiesa (prononcer «kiésa»), concerto pour l'église. On l'imagine d'ail­leurs fort bien aujourd'hui enco­re dans une église, au cours de la veillée précédant la messe de minuit.

Voici quels en sont les mouve­ments:

- Vivace, brève introduction de seulement 7 mesures;

- Grave, mouvement lent, lui aussi très bref (13 mesures);

- Allegro, partie rapide qu'on peut considérer comme le premier mouvement de l'œu­vre, les deux précédents constituant une sorte d'intro­duction; le trio de solistes joue dans un savant contre­point, avec de brèves mais fréquentes interventions de l'orchestre .

- Adagio très contemplatif, s'enchaînant avec un nouvel Allegro très léger, revenant à l'Adagio ;

- Vivace, à 3 temps rapides;

- Allegro, avec dialogu.es assez proches de ceux du premier Allegro.

A cette forme classique, Corelli ajoute pour terminer, mais ad li­bitum, une Pastorale. On l'exé­cute d'ailleurs toujours, mais elle est évidemment destinée à l'occasion pour laquelle cette œuvre fut créée, c'est-à-dire pour préparer l'ambiance de la nuit de Noël. L'œuvre est écrite dans un grave sol mineur, à part l'Adagio central. Pour la Pasto­rale, Corelli adopte la tonalité de sol majeur, et son rythme ternai­re tranquille crée un climat très particulier, ouvert sur tout le mystère simple de Noël . La

conclusion, d'ailleurs, se limite à quelques accords, très doux, qui conduisent l'auditeur au si­lence.

Que faut-il écouter?

les sons, bien sûr! Réponse stupide, certes, qui a le mérite pourtant de rappeler que la «musique à programme», des­criptive, constitue une excep­tion . Si le Vivaldi des Quatre sa i­sons ou le Beethoven de la Symphonie pastorale nous ont laissé le schéma de leur pro­gramme, dans la plupart des œuvres il ne faut chercher aucu­ne «idée».

Chez Corelli, nous l'avons vu, la beauté naît essentiellement du chatoiement des sonorités, du jeu des voix, notamment des re­tards savoureux qu'il maîtrise avec un art exceptionnel : au lieu d'enchaîner les uns aux autres des accords consonants, il pro­longe la durée d'une des notes sur le début de l'accord suivant, provoquant ces délicieuses ren­contres sonores qu'on hésite à appeler «dis-sonances», tant el­les comportent de charme! Une harmonie qui avance, se déve­loppe en progression jusqu'à la fin de la phrase.

Au moyen de ce langage assez simple, l'auteur réussit à créer une ambiance extraordinaire, fait d'une sorte de gravité trans­parente atteinte par aucun autre compositeur. En même temps , une grande plénitude s'en déga­ge. Et l'un des charmes les plus étonnants de Corelli provient de la fus ion qu'il opère entre cette gravité sereine et les rythmes alertes, passant d 'une phase à l'autre sans le moindre heurt.

Musique particulièrement bien adaptée à cette période de fin d'année, car la brièveté des mouvements et leur diversité permet d'éviter une longue et difficile attention . Mais, si cette œuvre convient bien à une veille de Noël, c'est surtout par l'at­mosphère qui s'en dégage, si l'on a su créer, avant le début de l'audition, une ambiance favora­ble, c'est-à-dire un véritable si­lence, une attente de quelque chose de beau, dans une re­cherche commune de concen­tration, mais évidemment sans la crispation d'une discipline ar­tificielle!

Une occasion de découvrir avec vos élèves que le silence n'est pas le vide, mais un espace ac­cueillant que la musique vient combler.

Michel Veuthey

Fai so ns connaissance avec le soleil

Source généreuse et inépuisable d'énergie

Des attaches sentimentales, fortes et profondes nous relient touS au soleil . 1 nconsciem ment nous vivons tous le miracle quo­tidien du jour et de la nuit, de la lumière, de la couleur, de la cha­leur et de l'alternance des sai­sons.

Depuis des millions d'années l'homm e médite sur le soleil . Jadis il l'adorait; aujourd'hui, grâce à l'astronomie moderne, il jette un regard étonné sur les merveill es de l'univers bien au­delà de notre système solaire .

Depuis peu le soleil est à nou­veau l'objet de convoitise et même de passion . Les plus en­thousias tes voient en lui le prin­cipal pourvoyeur d'énergie pour l'après an 2000. A vrai dire, ra­res sont les habitants de la terre qui maîtrisent par leur connais­sance le pourquoi et le com­ment de l'astre du jour. C'est humain.

Pourtant il est certain que ceux­là qui vivront après l'an 2000 trouveront entre autre un mon­de énergétiquement bien diffé­rent de celui de 1980 et où le soleil sans conteste aura trouvé l'importante place qui lui revient. Préparons donc la jeunesse à plus savoir et mieux compren­dre.

Trois articles destinés à familia­riser tout un chacun avec le comment et le pourquoi du so­leil, ont occupé les pages de l'Ecole valaisanne au cours de l'année 1980- 1981. Ils étaient destinés à susciter chez l'élève le désir de faire un pas de plus sur l'interminable chemin de la Connaissance.

Le prem ier article est destiné à remplir quelques heures de «Ie­cons de chose» au cours des­quelles le maître parlera des dif­férents effets du rayonnement solaire sur le globe terrestre .

Le deuxième article permettra au maître transformé en Coper­nic, de dévoiler les «mystères» de la mécanique Soleil-Terre en présentant le «diagramme solai­re».

Enfin le troisième article per­mettra aux élèves de remplir une leçon de .travaux manuels . Ainsi deux par deux ils pourront réaliser de leur main un appareil de mesure très simple en bois et carton qui leur permettra au cours du trimestre de printemps de relever, lors d'une sortie dans la nature le «diagramme solaire» qui définit les durées annuelles, mensuelles et même journaliè­res de l'ensoleillement en un point précis de la géographie.

Cette campagne de formation veut avant tout permettre aux jeunes de se familiariser avec les lois qui régissent «l'astre par excellence», notre soleil, dans son comportement vis-à-vis de notre globe terrestre.

Puisse l'écho qu'éveillera notre action être avant tout sympathi­que tout en soulevant l'intérêt de la jeunesse pour un sujet qui la concerne de plus en plus : la place du soleil au XXl e siècle dans la course à l'énergie .

Le Dieu Soleil

Depuis toujours dans l'histoire humaine, le soleil a exercé une singulière attraction sur les hommes. Dans de nombreuses religions, dans différen·ts cultes voués à la fertilité, dans de nom­breux rites et coutumes, le soleil occupe une place centrale .

Saisie d'étonnement et mue par un sentiment de reconnaissan­ce, chaque culture a essayé de percer le secret des phénomè­nes solaires . Par la réflexion, la curiosité ou l'observation, cha­cune a apporté à cette question fondamentale sa propre répon­se. A l'origine, c'était la même question que les hom mes se posaient au sujet de la création, de la vie et de l'au-delà .

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Le lever et le coucher du soleil, le printemps et l'automne les semailles et les récoltes, ces cy­cles symbolisent les mouve­ments cycliques de l'existence elle-même .. . mouvements éter­nels qui se reproduisent :

Naissance et mort. Devenir, être, passer.

Encore aUJourd'hui, le soleil est adoré mais à vrai dire d'une au­tre manière.

Le Soleil Corps Céleste

Pendant la Renaissance, l'anti­que idée du soleil qui dispense la vie grâce à son chemin céles­te journalier, s'écroule. Copernic (1473-1543), Kepler (1571-1630)

et Galilée (1564-1642) sont d'avis que le soleil ne tourne pas autour dela terre, mais. que c'est le contraire, donc que le soleil est un point fixe autour duquel la terre tourne .'

L'apparent mouvement quoti­dien et annuel du soleil est dû à un mouvement de la terre: rota­tion sur elle-même et trajectoire circulaire autour du soleil.

La terre n'est pas le centre de l'univers .

Le Soleil en tant qu'Astre

Le pas suivant réalisé par les re­cherches solaires fut beaucoup moins spectaculaire. Les astro­nomes . découvraient que ce n'est pas non plus le soleil qui occupe la position centrale dans l'univers . Aujourd'hui, on Çldmet que le soleil n'est rien qu'une étoile ordinaire, une par­mi d'innombrables autres étoi­les . Le soleil nous paraît plus clair .que le reste des astres, car la terre se trouve beaucoup plus proche de lui que des autres .

Les caractéristiques du Soleil Le soleil est une boule de gaz en feu et se compose de 75 % d 'hydrogène et de 23 % d'hé-

lium . Les 2 % restants sont constitués par des éléments chimiques connus surterre . Le diamètre du soleil mesùre 1,4 million de kilomètres . ' La distance du soleil è la terre s'élève à 150 millions de kilo­mètres . La lumière a besoin d'un peu plus , de 8 minutes pour parcourir cette distance: Le soleil ne se trouve donc jamais à la place où nous le voyons . En réalité il a avancé sur sa trajec­toire de 4 fois son diamètre .

La température à sa surface est d'environ 5 500 degrés; à l'inté­rieur elle est de 10 millions de degrés.

Où le soleil prend-il son éner­gie? Le soleil n'est pas seule­ment une boule embrasée qui se refroidit lentement. L'énergie diffusée est toujours remplacée par une réaction nucléaire qui se produit en permanence au centre du soleil et durant laquel­le de l'hydrogène se change en hélium. Cette réaction est com­parable à l' explos ion d'une bombe à hydrogène. L'énergie solaire provient en somme de noyaux atomiques.

Le rayonnement solaire (voir fig. 1)

La tradition et l'esprit autoritaire ont don­né leur empreinte à /'image du monde jusqu'à la fin du moyen âge. Aristote, Ptolémée et l'église chrétienne étaient d 'avis qu 'autour de la terre, immobile, toumaient le soleil, la lune et ies étoiles. Ce n 'est qu 'à la Renaissance que regar­der à travers un télescope comptait plus que l'étude des vieux livres! On découvre alors que le soleil reste fixe au centre et qu 'autour de lui toument plusieurs pla­nètes. Notre terre en est une, la lune toume autour.

Le Soleil émet sous forme de rayonnement dans l'espace une quantité éno'rme d'énergie dont la Terre ne reçoit que le un demi milliardième, ce qui représente néanmoins, en une année, 23 000 fois plus que toute la consommation énergétique ac­tuelle! En six heures d'ensoleillement. notre planète intercepte l'équi­valent énergétique de toutes les réserves de pétrole dans le monde, en deux semaines

BILAN 00 RAYONNEMENT SOLAIRE SUR LA TERRE

l'énergie correspondant aux réserves mondiales réunies de charbon et de pétrole .

Le rayonnement solaire sert es­sentiellement à réchauffer notre atmosphère et à assurer le maintien de la vie sur notre pla­nète devenue habitable grâce à lui.

Sur la totalité des radiations so­laires qui frappent la Terre,

- 30 % sont directement réex­pédiées dans l'espace par réflexion lumineuse . au contact de l'atmosphère, des nuages et du sol . C'est l'albe­do, fraction du rayonnement solaire visible renvoyé par réflexion (les nuages seuls re­présentent 3/4 de l'albedo terrestre) ;

- 47% réchauffent l'atmos­phère et la surface du globe avant d'être réfléchies dans l'univers sous forme de cha­leur (rayonnement infrarouge invisible) ;

- 23 % provoquent l'évapora­tion des eaux de surface (for­mation des nuages) et sont à leur tour libérées dans l'espa­ce lors des précipitations sous forme de chaleur,'

- une imfime fraction de l'éner­gie solaire reçue (moins de 0. 1 %) crée et entretient les courants atmosphériques et marins, la photosynthèse des plantes, étant ainsi à l'origine des combustibles fossiles (charbqn, pétrole, gaz) .

Le Soleil à l'origine des sOurces d'énergie terrestre (voir fig . 2)

Abstraction faite de la chaleur interne de la Terre (énergie géo­thermique), des forces de la gra­vitation (énergie des marées) et de l'énergie nucléaire, tirée de minerais tels que l'uranium, tou­tes nos sources énergétiques trouvent leur origine dans le rayonnement solaire.-

La photosynthèse, transforma­tion de la lumière en énergie chimique à I~intérieur des plan­tes (= chlorophylle/vert des feuil­les) est l'élément moteur' de la croissance de tous ' les végé­taux, par conséquent de tous

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les êtres vivants, directement ou non. Le bois et les plantes sont des sources d'énergie pour le chauffage ou l'alimentation . Le charbon provient de débris vé­gétaux (troncs d'arbres, brindil­les, etc.) qui se sont accumulés dans les marécages du Carbo­nifère. Pétrole et gaz naturel se sont formés par fermentation de matières organiques au fond des océans, constituant des gi­sements fossiles.

L'évaporation de l'hydrosphère, eau des océans, des lacs et des rivières, est due à la chaleur du Soleil et fournit l'énergie hydrau­lique à l'issue du cycle évapora­tion - condensation - précipita­tions (pluies et neige) - ruissel­lement.

Courants marins et atmosphéri­ques ont pour origine les diffé­rences d'intensité du rayonne­ment solaire à la surface du glo­be. Vagues, courants océani- . ques et vents 'proviennent donc de l'énergie solaire exploitée en l'occurence par le truchement de l'énergie éolienne (force du vent).

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La terre et le système solaire

Notre Terre nous est chère et pourtant elle n'est qu'une des nombreuses planètes qui for­ment notre système solaire dont il est évident qu'il existe des milliers ou des millions d'exem­plaires dans l'univers. L'on tient pour certain d'ailleurs, dans le monde des as trol] om es, l' exis­tence d'individus vivants sur d'autres planètes et arrivés à un stade d'organisation analogue au nôtre.

Il est malheureusement impos­sible d'en rechercher la vérifica­tion directe par l'observation. Mais laissons ce souci aux sa-

. vants car le nôtre pour l'instant se confine à la recherche d'une meilleure connaissance des re­lations entre notre planète la Terre et le Soleil sans qui elle ne 'serait pas ce qu'elle est ni nous non plus.

Distante de 150 millions de km.' du Soleil, notre planète reçoit de lui son rayonnement bénéfique dont le rythme diurne et saison­nier est la conséquence de la constante et parfaite mécani­que céleste. Pour hous habi­tants de la planète Terre, ces conséquences sont le jour et la nuit, le rythme des saisons et tout ce qui en découle pour no­tre vie animale et végétale. .

Le jour et la nuit

Est-il nécessaire de rappeler que nous vivons sur un globe qui tourne sur lui-même autour d'un axe fixe passant par les pô-

les Nord et Sud et cela en 24 heures, ce qui fait que chaque point de la surface du globe se présente ' au Soleil chaque jour durant un nombre d'heures qui est fonction de la saison . Ainsi, chaque habitant de la Terre là où il demeure, est présenté au Soleil chaque jour grâce à ce mouvement de rotation d'ouest en est alors que nous avons l'impression que le Soleil nous rend visite en se déplaçant le long de trajectoires qu'il parcou­re d'est en ouest.

Les saisons

Le comportement du globe ter­restre dans l'espace se traduit donc par un premier phénomè­ne fondamental qui est la suc­cession des jours et des nuits par le fait qu'il tourne sur lui­même en 24 heures. Son com­portement ne s'arrêt pas là . Au long de l'année tantôt les jours sont plus longs que les nuits et tantôt c'est le cas inverse. Cor­rélativement le Soleil s'élève dans sa course journalière plus ou moins haut au-dessus de l'horizon. Cela est dû à la course qu'effectue la Terre autour du Soleil le long d'une orbite nom­mée écliptique qu'il parcoure en un an. Ainsi se fait le mécanis­me des saisons si important pour toute forme de vie et même pour l'évolution physique de la Terre. La figure 3 représen­te ce mouvement annuel de la terre.

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Remarquons tout de suite l'an­gle de 66°33' que forme l'axe de rotation de la Terre avec le plan de l'écliptique . Les saisons sont la conséquence de l'existence de cet angle . Si cet angle valait 90°, les jours et les nuits se­raient de durée égale partout et toute l'année. Cet angle n'étant que de 66°33', les conséquen­ces de cette particularité, d'ail­leurs commune à la plupart des planètes, avec des valeurs diver­ses de l'inclination, sont préci­sément nos saisons.

Suivons notre Terre dans ' sa course autour du Soleil pendant 12 mois . Partons du· moment de l'année où la Terre se trouve

E. ST.

en position 1, c'est le 21 mars, c'est l'équinoxe dite de prin­temps pour nous qui sommes dans l'hémisphère Nord. Les jours comme les nuits sont de 12 heures et cela pour tout le globe. Pendant trois mois ils vont croître dans l'hémisphère Nord, décroître dans l'hémis­phère Sud, c'est notre prin­temps . Quand le jour atteint sa valeur maximale (position 2) c'est le solstice, début de notre été dit boréal . La longueur de la nuit est alors maximale dans l'hémisphère opposé, c'est le commencement de l'hiver aus­tral. On trouve ensuite dans les positions 3 et 4 l'équinoxe et le sàlstice opposés qui marquent

d'ensoleillement

le début de l'automne et de l'hi­ver boréal pour nous et du prin­temps et de l'été austral POUr l'hémisphère Sud .

Si la saison est à un moment donné la même dans tout l'hé­misphère, son caractère varie selon la latitude du lieu considé­ré. Alors qu'à l'équateur même les jours et les nuits sont égau~ toute l'année, le Soleil monte seulement plus ou moins haut sur l'horizon à midi. A mesure que l'on s'éloigne de l'équateur, l'inégalité des jours et des nuits augmente . Quand on dépasse le cercle polaire (latitude 66°33' nord ou sud) on voit apparaître les jours et les nuits qui peuvent

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durer 24 heures et même plu­sieurs jours ou plusieurs mois sans que le Soleil se lève (ou se couche) . Ce jour ou cette nuit continu se situe naturellement au milieu de l'été ou de l'hiver.

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Mais en même temps, si le So­leil reste levé de facon continue, il ne monte que péu au-dessus de l'horizon, d'où le climat des régions polaires qui ne profitent guère de l'ensoleillement. Les

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longues nu its, en revanche, concourent à sa rigueur.

Latitude 46° nord

Que se passe-t-il plus exacte­ment à la latitude 46° nord là où

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diagramme dl ensoleillement

nous vivons? C'est la partie sud de la Suisse . Les positions du Soleil quant à sa hauteur à l'ho­rizon et par rapport au sud ma­gnétique y sont connues pour chaque heure du jour, ceci pour toute l'année. Ces positions sont immuables au cours du temps et représentées dans le diagramme de la figure 4, appe­lé «diagramme · d'ensoleille­ment».

Ainsi, par exemple, le 21 octo­bre à 10 heures du matin, le

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rayon qui part du Soleil et vient jusqu'à nous forme avec l'hori­zon un angle de 43° et par rap­port au sud magnétique (repéré à la boussole) un angle de 47° est. Ainsi grâce au diagramme d'en­soleillement on peut définir en tout temps la position de l'astre du jour.

Grâce au théodolite

Le théodolite est l'instrument capable d.e viser un point dont la

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hauteur à l'horizon et l'azimut est ou ouest est donné.

Quand se lève et quand se couche le Soleil

En un lieu .donné (de latitude connue) grâce au diagramme d'ensoleillement propre à cette latitude et au théodolite, il de­vient aisé de définir la trajectoire visible que fait le Soleil tel jour de l'année. Pour connaître l'heu­re du lever et l'heure du coucher, il suffit de reporter . sur le dia-

13

gramm e d'ensoleillement la sil­houette de l'horizon, c'est-à-dire la ligne de démarcation terre­ciel.

Nous appelons «masque-so­laire» la silhouette ainsi formée. Tant que la trajectoire solaire est cachée par le masque, le Soleil n'est pas encore levé ou déjà couché .

On peut définir ainsi en chaque saison (et même chaque jour de l'année en augmentant la préci-

concerne pOln t

sion) l'heure de son lever, l'heu­re de son coucher, et par consé­quent la durée exacte de sa pré­sence journalière, sans considé­ration bien sûr de la présence ou de la non présence des nua­ges .

Celà est poss ible en chaque point du territoire, sur un toit, sur un balcon ou en rase cam­pagne. Le masque cachera plus ou moins le Soleil selon le lieu considéré .

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N'oublions pas que le masque peut aussi contenir la silhouette du toit de la maison voisine ou même la silhouette du cerisier de votre jardin qui peuvent l'un comme l'autre masquer votre Soleil quelques minutes, voire quelques heures par jour.

Nous verrons prochainement comment «bricoler» un théodoli­te de fortune qui vous permettra le relevé du masque.

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Faisons connaissance avec le soleil

Voici le troisième article relatif à cette source gé­néreuse et inépuisable d'énergie.

Chers élèves, deux par deux, vous allez pouvoir remplir de façon «constructive» une heure de tra­vaux manuels. A l'aide du plan que voici vous pourrez «bricoler» le théodolite de fortune dont il a été question dans l'article N° 2. Nous verrons dans un quatrième article comment tirer profit du relevé du masque en un lieu défini et comment ensuite il faudra s'y prendre pour dresser les com­bes d'équi-durée d'ensoleillement pour une région donnée.

Vue d'ensemble du matériel

Pièce N° 7: 1 planche de pavatex carrée 24 cm. x 24 cm., épaisseur 24 mm., percée en son centre d'un trou de 7 mm. de 0 avec chan­frein.

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PièceNo2: 1 clou géant 06,5 mm ., sectionné à 8 cm. de sa tête .

PièceNo3 : 1 carton carré 21 cm. x 21 cm., épaisseur 1 mm ., percé en SOn

centre d'un trou 0 7 mm ., marqué d'un cercle au diamètre de 182 mm. avec indication Est/Sud/Ouest et les degrés 5 par 5.

PièceNo4: 1 disque taillé sur planche de pavatex, épaisseur 12 mm., dia­mètre 180 mm., chanfrein sur le dessus percé en son centre d'un diamètre de 7 mm.

Pièces Nos 5a et 5b:' pièces de carton, jumelles selon plan; à plier conformément aux indications.

Pièce N° 6: indicateur de hauteur à l'horizon (angle). en carton, diamètre 50 mm., épaisseur 1 mm., marqué selon indications avec degré 5 par 5.

Pièce N° 7: 2 cartons identiques, épaisseur 1 mm ., rectangulaires 25 mm. x240 mm.

PièceNo8: 1 vis parker longueur 12-15 mm ., tête fendue

Phase a de montage On loge le clou (pièce N°2) dans le trou de la planche (pièce Nol). La tête du clou prend place dans le chanfrein. Une bande de scotch le retient.

Phase b du montage On introduit le carton (pièce N° 3) en le fixant aux quatre coins à raide d'une agrafeuse.

Phase c du montage On place la pièce 5a à l'aide de l'agrafeuse sur la pièce N° 4 en respectant l'angle de 120 degrés préalablement inscrit sur la pièce N° 4.

Phase d du montage On place vis-à-vis de la pièce 5a la pièce 5b.

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Phase e du montage L'assemblage issu de la phase d est accouplé à l'assemblage issu de la phase b.

Précautions avant le relevé du masque Installez-vous sur votre balcon, calez votre «théo­dolite» au moyen d'un niveau à bulle en ayant eu le soin à l'aide d'une boussole de diriger la plaque de base, pièce N° 1, en direction du sud . Relevez maintenant point par point le «masque» caracté­ristique du lieu où vous vous trouvez. En quelques

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Phase f du montage Les 2 cornières (pièces N° 7) assemblées à l'aide d'agrafes à la pièce N° 6 constituent un tout articulé à l'assemblage issu dela phase d à l'aide de la vis parker (pièce N° 8).

minutes, avec un peu d'habileté, vous connaîtrez au lieu considéré, l'heure du lever et du couche~ du soleil pour chaque jour de l'année (horaire d'hi­ver) .

Bien du plaisir à tous.

W . Ferrez

Introduction NouS avons exploité ce thème durant trois semaines . Après l'étude en classe des principa­les sortes de céréales, de la transformation du blé en farine et des ingrédients du pain, nous avons visité le laboratoire d'une boulangerie .

Simultanément nous avons tra­vaillé l'environnement et le fran­çais: ateliers et activités­langagières. Le but de ce travail étant de monter une exposition, les enfants ont préparé des pan­neaux et fabriqué du pain . Ceci a fait l'objet d'une presentation aux parents et aux enfants d'une classe parallèle.

,. Activités langagières

1,1 Presentation aux enfants de l'activite-cadre: les enfa nts donnent leur avis, émettent des suggestions .

1.2 Preparation de l'enquête: relevé de, toutes les questions que les enfants se posent à ce sujet.

1.3 Redaction de l'invitation: les enfants proposent un texte recopié par la maîtresse. Cha­cun signe l'invitation.

':4 Presentation -de l'exposi­tian: choix des présentateurs et des commentaires .

2. Ateliers

2.,..1 Lecture: travail du son If:./ à partir de la phrase: Colin a vu un panier plein de pains

2.2 Vocabulaire: noms de métiers en er - ère exemple: le b~~langer - la boulangère le patlssler - la pâtissière

Français Activité-cadre en 1 re primaire: montage d'une exposition«LE PAIN»

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2.3 Poésie :/epain: · «Autour du monde pousse le grain et tournent les moulins . Autour du monde tournent les pétrins et lève le pain, se pressent les hommes et s'apaise la faim.»

2.4 Grammaire: notion du ver­be à partir de la phrase: le bou­langer fait du pain . Le verbe faire est remplacé par d'autres ver­bes .

Pour cette présentation nous avons groupé les ateliers de français, les activités langagiè­res et l'environnement mais du­rant les trois semaines nous avons alterné ces différentes le­çons.

Conclusion Ce thème peut être exploité beaucoup plus longtemps en développant d'autres ateliers. Les enfants 'ont montré un inté­rêt soutenü pour cette activité qui demande un travail cOilsidé­rable. Il est très positif de l'effec­tuer pendant les stages car elle permet de séparer la class~ en deux groupes lors de certaines leçons.

Une expérience à renouveler!

Classe de 1 re primaire à effectif réduit à Martigny

Michelle Weinstein, institutrice , Marie-José de Diego, stagiaire 4e annee

Secondaire 2 8 degré Perfectionnement: des congrès, pourquoi faire?

Régulièrement les enseignants se trouvent conviés à des congrès nationaux, internatio­naux ou mondiaux. Des sigles parfois curieux (FIPF, IDV, FIPE­SO, ATEE ... ) invitent les spécia­listes à se rencontrer quelque part dans le monde pour confronter des expériences, échçmger l'état des recherches, susciter des oppositions à des points de vue rendus parfois étroits par des contingences na­tionales par exemple. Les prati­ciens vont peu à ces congrès; parce qu'il est difficile de rece­voir des subsides pour des voyages souvent coûteux; parce qu'il est difficile de demander des congés pour des discus­sions qui n'ont souvent pas im­médiatement de rapport avec la matière d'enseignement du maître . C'est dommage, car la recherche se coupe ainsi de la pratique; et c'est dommage, parce que les enseignants cou­rent le risque de ne voir les pro­blèmes qu 'en fonction d'un cli­mat politique et social détermi­né. Cela me paraît grave dans la mesure précisément où l'ensei­gnement gymnasial est le der­nier lieu où l'on peut - en Euro­pe occidentale du moins espé­rer donner aux élèves le goût de l'universel, le goût de l'humanis­me, la volonté pour l'individu de se situer dans un univers pluri­forme que l'image camusienne de l'étranger tend fâcheuse­ment à définir.

Une partie de mon perfection­nement passe par le dépayse­ment - géographique et cultu­rel . Je vais en temps de vacan­ces à des congrès qui ont lieu à Lucerne, Davos, Nüremberg, Philadelphie ou Ibadan. J'irai

sans doute l'an prochain à Montreux au Congrès de la Conférence mondiale des Orga­nisations de la Profession en­seignante, et peut-être à Helsin­ki en 1984 au Congrès de la Fé­dération Internationale des Pro­fesseurs de Langues vivantes . Je combine ces voyages avec mes vacances, et il est certain que mon statut de célibataire fa­cilite bien des choses.

Quoi qu'il en soit, j'étais à Iba­dan l'été dernier du 23 - 29 août. Aller au Nigeria, cela com­prend pour le moins une teinte d'exotisme ... Et de la couleur, il y en a eu ..

Mais mon propos n'est pas de faire ici un compte-rendu précis du voyage ou des manifesta­tions proposées aux partici­pants: conférences, réceptions, rencontres; cela, chacun peut l'imaginer. Je dirai peut-être quand même combien il est « réconfortant» de constater que nos collègues d'Afrique noire ne nous laissent pas seuls avec nos problèmes, et qu'ils rencon­trent avec leurs élèves les mê­mes difficultés que nous. Et il est enrichissant de découvrir des problèmes humains au­delà de la différence de pigmen­tation cutanée. '

Le thème du Congrès: Second and Foreign Languages in Edu­cation, est en fait plus intéres­sant qu'il n'y paraît au premier abord . Car derrière ce sujet as­sez banal se cache pour l'Afri­que un problème lancinant qui nous rappelle de façon forte quelle est l'importance fonda­mentale de la langue comme véhicule de pensée et de cultu­re. Et si quelqu'un doute de l'in-

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time interdépendance des réali ­tés économ iques, politiques, sociales et linguistiques, je le convie au prochain congrès de la Wamla (West African Modern Language Association) qui aura lieu à Lomé (Togo) en 1983. Les jeunes pays d 'Afrique noire cherchent pathétiquement une identité à travers un langage qui pourrait leur donner une carac­téristique nationale. Or le pro­blème est complexe. Si la Suis­se peut s'accomoder de quatre langues nationales, elle connaît néanmoins des problèmes de minorités . Et la Suisse est un pays à densité élevée, c'est-à­dire que les langues parlées le sont par un nombre relative­ment important. Sauf, bien sûr, dans le cas du romanche; un problème multiplié par mille dans les pays africains qui pos­sèdent des centaines de dialec­tes parlés par des ethnies plus ou moins importantes ~ que les frontières politiques en outre ne définissent le plus souvent pas .

Quelle(s) ' Iangue(s) peuvent dans ces conditions jouer le rôle unificateur et politique que l'on souhaiterait lui (leur) voir jouer 7

Si l'on tient compte du seul fac­teur nu rnériquç; - la langue par­Iée par le plus grand n.ombre -, les minorités n'y trouvent pas leur compte; et le danger est grand de créer un problème po~ litique en imposant cette langue à tout le pays. Peut-on alors éri:­ger en langues nationales les langues les plus utilisées 7 Mais où s'arrêter? Le Nigéria a dé­nombré au moins 50 dialectes majeurs (parlé par plus de 100000 habitants) parmi les quelque 300 langues réperto­riées dans l'ensemble du pays .

Les colonisateurs avaient trouvé la solution en imposant au pays colonisé la langue de la métro­pole; ils ont donné aussi une solution souvent utilisée dans l'Afrique actuelle ; et c'est ainsi que le français est langue offi ­cielle au Togo, en Côte-d'Ivoire par exemple, l'anglais' au Nigé­ria ou au Ghana, le portugais en Angola . Mais ce sont des lan­gues importées, non-africaines, culturellement artificielles, inau­thentiques . Des essais de créer des langues africaines - une langue : le swahili par exemple -n'ont trouvé que peu d'écho, surtout en Afrique de l'Ouest, car ces langues sont aussi artifi­cielles et ne sont pas l'expres­sion naturelle d'une culture vraie , Bref, la question n'est pas proche de sa solution . Elle est entière et devra pourtant trouver ' une solution dans un avenir as­sez proche: c'est là un des paris que veulent tenir les jeunes na­tions dé ce Continent où le pé­trole et d'autres richesses impo­sent, économiquement et so­cialement, une définition politi ~ que.

La confrontation avec ce type de problèmes est peut-être ce que j'ai trouvé de plus enrichissant à Ibadan; nous, professeurs de langues qui cherchons à trans­mettre, parfois par violence, l'usage d'une langue «étrangè­re», devons savoir qu 'une lan­gue n'est que l'un des phéno­mènes issus d'une culture, et que donc il n'est pas possible de prétendre à un quelconque succès sans baigner nos appre­nants dans une mer où s 'entre­mêlent des faits sociaux, écono­miques, politiques, géographi­ques, etc .. ,

Je remercie la FIPLV (Fédéra­tion internationale des profes­seurs de langues vivantes) d'avoir accepté de réaliser conjointement avec la WAMLA son congrès de cette année, car le voyage en Afrique était l'Occa­sion de dire oui à la pluralité de cultures, un fait que nos socié­tés, au-delà des critiques ponc­tuelles, ont de la peine à admet­tre fondamentalement. Hansa, Igbo, Yoruba, Anglais (les qua­tre langues officielles du Nige­ria) 7 .. . ou l'Europe des régions.

C. Borel

Grâce à l'initiative de Monsieur Roger Sauthier, à la confiance et au soutien des autorités scolai­res valai sa nnes, j'ai le privilège depuis quelques années de tra­vailler dans le domaine mathé­matique avec des enseignants de clas ses de développement de Sion ou de différentes insti­tutions,

Ces dix collègues, soucieux de faire progresser leurs élèves, consac re nt beaucoup de temps de leurs lo isirs à leur formation continue. Au cours de notre pre­mière semaine de collaboration les interrogations, le doute, I~ scepticisme, l'inquiétude nous permirent de définir une philo­sophie de l'enseignement de la mathém atique.

Quels objectifs viser avec des enfants trops souvent jugés dé­pOUNUS d 'aptitudes 7

- «Donner une initiation, par la réflexion et la recherche per­sonnelles, à une pensée ra­tionnelle s'exerçant dans les circonstances les plus diver­ses de la vie et dans la mesu­re des moyens de chacun.»

- «Snobisme rétorquent les uns .»

- «Rendre possible la prise de conscience et l'organisation de différentes activités telles que: tri, classement, séleç­tian, codage, décodage, 'esti­mation des grandeurs, mise en relation entre plusieurs élém ents.» ,

- «Utopie affirment les autres .»

A propos de mathématique .. .

Nantis de confiance et d'en­thousiasme, nous décidâmes de devenir ambitieux et de sti­muler toutes le,s potentialités la­tentes chez nos élèves .

Pour poursuivre ces réflexions les enseignants, de leur propr~ initiative, formèrent un groupe de travail qui agit avec efficacité depuis quatre ans. Nous conti­nuons de nous émerveiller et de nous réjouir des réactions posi­tives des enfants .

Notre première journée de l'an­née 1981-1982 se déroula le samedi 17 octobre dans la clas­se terminale du cycle d'orienta­tion de GrÔne.

En harmonie avec la palette ri­che de l'automne et la douceur des rayons du soleil, l'accueil chaleureux de Monsieur le Di­recteur Raymond Genolet,' ne laissa aucun de nous ihdiffé­rent.

Monsieur Genolet porta une at­tention particulière à chaque élève, à la démarche personnel­le de travail ainsi qu'à la qualité des production . Il apprécia l'es­prit d'initiative, la faculté de choix, l' imagination, l'organisa­tion de chacun .

Lorsque ce pédagogue averti s'adressa à la classe, treize ado­lescents devinrent sensibles aux paroles qui leur étaient des­tinées . ' Pas de molle complai­sance, simplement une affirma­tion basée sur la,confiance, plei­ne de satisfactions anticipées

sur le déroulement futur de l'an­née en fonction du moment qui venait de se dérouler.

Cette prise de conscience que chacun eutla possibilité de faire contribuera à remplir ce contrat implicite .

Puissent tous vos homologues, Monsieur le Directeur, accorder de l'intérêt et du temps à des élèves défavorisés et il ne sera plus nécessaire d'organiser des symposiums sur l'intégration.

Arlette Baget Mlle Arlette Boget 200, route de Sauvern'y 1290 Versoix

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Réflexions sur le travail à m'i-temps

Sans être éthologue, j'ai pu ob­server le comportement de cer­tains enseignants travaillant à mi-temps . Il a été facile de constater une certaine constance admirable dans leur humeur! La disponibi­lité envers les élèves, l'ardeur dans le travail, l'enthousiasme dans les recherches continuel­les à accomplir sont devenus pour eux des réalités et non plus des désirs inaccessibles.

Pourquoi?

Parce que l'épuisement intellec­tuel est diminué, la tension ner­veuse née de l'attention conti­nue s'estompe, la lassitude est rf3mplacée par la vitalité renou­velée .

Les avantages d'un enseigne­ment allégé sont nombreux et découlent du temps, de la colla­boration, de la disponibilité .

1. Temps d 'approfondir les ma­'tières, toujours plus éclecti­ques à donner: environne­ment, français, mathémati­que, autant de sujets qui n'en finissent pas d'offrir plus d'inconnu que de connu .

Temps de choisir individuel­lement une façon de vivre en accord avec son rythme évo­lutif.

2. Collaboration entre des maî­tres-vecteurs qui se parta­gent judicieusement une tâ­che dans laquelle il faut s'im­pliquer totalement pour . at­teindre, non la perfection, mais au moins le meilleur.

Collaboration entre les diffé­rents services pédagogiques et sociaux pour aider les élè­ves les plus défavorisés .

3. Disponibilité accrue pour tous les recyclages et les connaissances, les contacts et les protocoles .

Disponibilité envers les pa­rents qui sont pour la plupart ravis d'un enseignement va­rié. Leurs enfants se voient mieux encadrés, conseillés, guidés .

Alors pourquoi est-ce difficile de travailler à temps partiel dans nos classes primaires lorsque les enseignants le désirent? Certains directeurs d'écoles ou membre du DI P se disent favo­rables à une telle organisation scolaire mais en réalité peu de demandes pour le travail à mi­temps sont agréées .

y aura it-il un problème incon­nu?

La productivité et la qualité de l'enseignement sont souvent meilleurs et le bonheur d'être est accru.

Si tous y gagnent, que faudra-t-il invoquer pour que le travail à ~i~ temps devienne une norma~lte acceptée et offerte à ceux qUI le demandent, dans une époque de pléthore, et non une e~cep­tion accordée pour des raisons de maladie.

Il faudra, · peut-être, prendre consCience que le temps de VI­vre ne nous est Imparti qu'une seule fois , à chaque individu .

Il faudra apprendre à pens~r que travailler 'mieux et .moins SI­gnifie essayer de vivre pour s'améliorer, s'impliquer, être.

Françoise CarruZZo

Sauvez le peuple afghan

Appel aux enseignants!

Deux ans déjà! L'Afghanistan subit toujours l'occupation soviétique avec son cortè­ge de victimes: des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés. Une longue nuit est tombée SUr ce pays: cauchemar et réalité sou­vent se côtoient.

Aujourd'hui la situation demeure dramatique: les camps de réfu­giés au Pakistan et en Iran ne cessent de s'accroître . Les conditions de vie y sont très souvent précaires: manque de nourriture, de mé­dicaments, de vêtements ..

A l'indignation du monde occidental a rapidement succédé l'indiffé­rence . Pourtant quelques com ités de soutien au peuple afghan ont vu le jour en Europe et en Suisse. Le canton du Valais se devait aus­si de contribuer à cet effort humanitaire . A cet effet s'est constitué le comité valaisan de soutien au peuple afghan dont les buts princi­paux sont d'apporter une aide matérielle aux millions de réfugiés et de diffuser la voix d'un peuple luttant pour sa liberté!

Mais au-delà de l'action matérielle, il nous a semblé primordial de sensibiliser la jeunesse valaisanne aux problèmes des réfugiés . L'école offre à ce titre un champ d'activités idéal . Elle pourrait en ef­fet informer les jeunes de notre canton sur les conditions de vie du peuple afghan . Monsieur Hervé Valette qui s'est rendu en Afghanis­tan l'an dernier, serait disposé à donner des conférences . D'autre part, les élèves pourraient participer à des actions plus concrètes: - exposition de dessins; - organisation de stands dans les écoles; - débat sur les problèmes des réfugiés; - vente d'objets divers ...

Le comité valaisan de soutien au peuple afghan remercie sincère­ment tous les enseignants qui voudront bien contribuer d'une ma­nière ou d'une autre à cette action humanitaire.

Au nom du comite Lemasson Raymond Secretaire

P.S_ Pour tous renseignements supplementaires vous pouvez vous affresser à M. Herve Valette à Conthey

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Chers collègues de cinquième, Chers adeptes du nouveau pro­gramme d'environnement,

Environnement ~ (aussi ) Protection de la nature

Sans vouloir m'afficher en éco­logiste fanatique ou en morali­seur, je voudrais vous proposer ces quelques réflexions, à vous qui avez mis sur pied et exploité la sortie au glacier du Trient avec vos élèves .

Ayant eu le privilège de me ren­dre au glacier après la plupart · d'entre vous (le 15 octobre), j'ai eu la désagréable surprise de retrouver, à chaque point d'ob­servation intéressant, dissimu­lés dans les trous, sous les pier­res ou derrière les arbres, des papiers, des boîtes de conser­ves, des ordures de toutes sor­tes .

Ouelques jours avant cette date déjà, les classes de Troistor­rents avaient effectué un ramas­sage très important de déchets .

D'autre "part, nous avons pu constater que les arolles pous­sant à la hauteur de la buvette avaient eux aussi subi un triste sort . Imaginez-vous près de 1500 enfants coupant chacun un rameau et parfois même plu­sieurs. Nous en avons trouvés

de nombreux, jonchant le sol Un seul dessin accompagné d'une observation précise ne suffirait-il pas pour conserverun bon souvenir de l'arolle?

Après une année seulementl Dommage! Ou'adviendra-t-il d~ la vallée du Trient et de son envi­ronnement après quatre ou cinq expériences semblables? Ouel­les réflexio[ls un tel spectacle engendrera-t-il auprès des tou­ristes et des habitants de la régions? Aurons-nous encore la possibilité d'exploiter cette région, si riche du point de vue géographique et scientifique, dans quelques années? L'en­seignement de l'environnement n'est-il pas aussi, et avant tout, une éducation au respect de la nature qui nous donne de si lar­ges possibilités de travail concret?

Acceptez donc, chers collègues, de vous arrêter quelques ins­tants sur ces points de réflexions et recevez mes meil­leures salutations .

Jean-Michel Hiroz

Le samedi 28 novembre se dé­roulait à l'Hôtel de ville de Sierre, rassemblée des délégués de la Société pédagogique valaisan­ne (SPval), sous la présidence de Madame Marie-Claire Bü­schi .

De nombreuses personnalités honoraient de leur présence cet­te rencontre et, parmi' elles, Monsieur Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, Monsieur Anselme Pannatier, chef de service de renseignement primaire, Mon­sieur Jean-Jacques Maspéro, président de la Société pédago­gique romande, Monsieur Ro­land Revaz, président de la Fé­dération des magistrats, ensei­gnants et fonctionnaires, et son secrétaire fédératif, Monsieur Erasme Pitteloud, Monsieur Vic­tor Berc/az, président de la ville de Sierre, Mesdames et Mes­sieurs les inspecteurs de l'en­seignement primaire.

Parmi les nombreux objets figu­rant à l'ordre du jour, certains ont retenu plus particulièrement l'attention des délégués : la nou­velle loi scolaire de 1983, la for­mation des enseignants, les op­tions nouvelles au niveau des mét~odes d'enseignement, les relations parents-école.

Concernant la nouvelle loi sco­laire de 1983, il appartenait dans un premier temps à Mada­me Marie-Josèphe Solioz, prési­dente de la SPval, d'orienter les 140 ?élégués sur les principa­les prises de position au sein de la commission des 29. L'école actuelle doit contribuer à former d,es personnes capables de s'in­tewer à la société future . Elle dOit développer en priorité les

Sierre accueille l'assemblée annuelle de la SPval

facultés d'adaptation exigées par une société en constante évolution. Chaque écolier valai­san est en droit d 'en attendre la reconaissance de ses qualités et de ses aptitudes propres .

En conséquence, les futurs en­seignants devraient pouvoir bé­néficier d'une formation adap­tée aux exigences d'une péda­gogie axée sur un développe­ment harmonieux de l'enfant plus attachée à l'affirmation d~ la personnalité qu'à l'acquisition de connaissances livresques . .

L'assemblée unanime a réaffir­mé son souci d'une plus grande collaboration entre la famille et l'école. Elle s'est opposée par contre à toute contrainte concernant les modalités de cette collaboration. Chaque en­seignant est en droit de chois ir . la forme de contact qui lui per­met le mieux d'instaurer les re­lations les plus fructueuses. Des séances d'information rela­tives à l'introduction des pro­grammes renouvelés, de nou­velles démarches pédagogi­ques doivent être organisées afin de permettre aux parents de s'intéresser et de collaborer à la formation de leurs enfants.

Dans son allocution, le chef du Département de l'instruction publique a permis à l'assem­blée de constater que les soucis exprimés durant les débats par les enseignants primaires étaient partagés par les' respon­sables de l'école valaisanne.

La récente décision du Grand Conseil, refusant les crédits né­cessaires à la compensation in- . tégrale du renchérissement a contraint l'assemblée générale à se pencher sur des problèmes

plus terre à terre. Dans les di­vers, l'assemblée a adopté en effet à l'unanimité la déclaration suivante: ((L'assemblée générale des dé­légués de la SPval réunie à Sier­re le 28 novembre 7987 s'étonne de la récente décisio~ du Grand Conseil refusant les crédits nécessaires à la com­pensation intégrale du renché­rissement. Elle déplore cette at­teinte portée à un pouvoir d 'achat qui n 'a pas été amélioré depuis 7972, alors que les tra­vailleurs ont vu le leur augmen­ter en moyenne de plus de 70% depuis cette date. Elle ressent cette décision comme un blâ­me des députés du peuple va­laisan envers les membres de la fonction publique. Elle a le sen­timent pourtant que les ensei­gnants valaisans font tout leur possible au service de la jeunes­se de ce canton, malgré les conditions d'emploi parfois dif­ficiles et incertaines. Elle ne peut permettre cette remise en cause de leur engagement pé­dagogique sans en connaÎtre les motifs. )) Depuis 7 0 ans, les ensei­gnants primaires valaisans ont coopéré à l'introduction de mé­thodes nouvelles d'enseigne­ment qui demandent de leur part un engagement plus im­portant,' ils ont investi leur temps et leurs forces dans les recyclages nombreux et exi­geants. Ils n'ont pas lésiné sur les efforts qu'on leur deman­dait. En contre-partie, ils esti­ment avoir droit à ce que la Haute Assemblée reconnaisse leurs efforts et ne fasse pas, à leurs dépens, les économies que nécessitent les impératifs budgétaires. ))

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En conclusion de cette assem­blée, il appartenait à Monsieur Victor Berclaz d'apporter les sa­lutations des autorités commu­nales de Sierre . Les chants de bienvenue interprétés en ouver­ture d'assemblée par le petit chœur des écoliers sierrois

Association valaisanne

sous l'experte direction de Mon­sieur Pierre-Marie Epiney ne sont sans doute pas étrangers à l'harmonie qui a régné tout au long de cet après-midi de réflexion.

M. Theytaz

des professeurs de l'enseignement secondaire du 2e degré

Communiqué

L'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2e degré avait prévu à l'ordre du jour de son assemblée générale annuelle principalement la discussion de problèmes pédagogiques .

Une décision du Grand Conseil a contraint les membres as­semblés à Martigny le 28 no­vembre 1981 à s'exprimer aussi sur des réalités économiques .

L'assemblée générale de l'AV­PES 2 e degré a décidé de com­muniquer officiellement ce qui suit :

1. L'AVPES Il a pris acte de la décision du Grand Conseil de ne pas allouer les crédits nécessaires au paiement in­tégrai de l'allocation complé­mentaire de renchérisse­ment;

2 . Cette décision correspond pour l'es employés de la fonction publique à une bais­se effective de salaire ;

3. Normalement, une diminu­tion de salaire est motivée, et le motif dûment notifié aux intéressés;

4 . L'AVPES demande en consé­quence de connaître les rai­sons de mécontentement des députés du peuple valai­san à l'endroit des maîtres qui croient en toute sincérité et en toute modestie faire tout leur possible pour bien enseigner dans des condi­tions d'engagement et d'emploi souvent peu propi­ces;

5 . Les membres de l'AVPES dé­plorent que leur engagement pédagogique soit si peu pris en considération;

6 . Ils regrettent que le Grand Conseil et le Conseil d'Etat ne comprennent pas les diffi­cultés que rencontrent les enseignants dans une pro­fession dont on semble igno­rer les conditions nouvelles;

7 . L'AVPES juge en outre abso­lument cinique que seuls les employés d'Etat fassent, s'il y a lieu, les frais d'une mau­vaise situation économique. Elle rappelle à cette occasion que les employés de la fonc­tion publique valaisanne n'ont pas eu, depuis 1972 de revalorisation réelle d~ leurs salaires - alors que, selon l'annuaire statistique suisse, les travailleurs ont vu les leurs augmenter de plus de 10% en terme réel durant la même période.

La paix du travail est au prix d'une reconsidération du pro­blème.

AVPES 2 e degré

Nouvelles acquisitions

- Jean ROUAULT et Roger BLIN, Commentaires d 'œuvres musi­cales, Armand Colin .

- Louis PORCHER, Bernard BLOT et Jean-Francois LE MOUEL L'Ecole et les techniques sonores, Armand Coli~/Bourre lier . '

- J . PREVOT, La première institutrice de France, Madame de Maintenon, Belin .

- D. JULIA, Les trois couleurs du tableau noir. La Revolution, Be­lin .

- Fernand DUPUY, Jules FERRY, Reveille-toi. Souvenirs et reflexions d'un maÎtre d'ecole. Fayard.

- Marc VI LLI N, Les chemins de la communale, Seuil .

- Dieter BACH MAN N et Jean SCH MID, Tessin, vallees et villa-ges, Ed . 24 heures .

- Gérald ARLETIAZ, Libéralisme et societe dans le canton de Vaud, 1814-1845, Bibliothèque historique vaudoise N° 67.

- C.M . BOWRA, La Grèce antique, Time Life.

- J . PREVOT, L'utopie educative Comenius, Belin . - Tiziana FRATI, Tout Bruegel, Flammarion . - Germano MU LAZZAN l, Tout bosch, Flammarion . - A. HESNARD, De Freud à Lacan, ESF. - Pierre GAXOTIE, Molière, Flammarion . - Pierre FERRAN, L'ecole de la rue, une education ouverte sur le

milieu, ES F. - Lionello VENTURI, La peinture de la Renaissance de Bruegel au

Greco, Flammarion . - Lionello VENTU RI, La peinture de la Renaissance de Leonard de

Vinci à Durer, Flammarion . - Germain CLAVI EN, Le soir finit toujours par venir, poèmes, La

Douraine. - Germain CLAVI EN, L'invitation au voyage, La Douraine . - Germain CLAVIEN, La saison des mirages, Age de l'homme. - Germain CLAVIEN, Hiver en Arvèche, Age de l'homme. - Michel FUSTIER, Pratique de la creativite à l'usage des psycho-

logues, des animateurs et des responsables, ESF. - Thierry GINESTE, Victor de l'Aveyron; Dernier enfant sauvage,

premier enfant fou, Le Sycomore. - Bernard LEWIS, L'islam d 'hier à aujourd'hui, Elsevier/Bordas . - Corinna BILLE, Theoda, Castella. - Daniel BOORSTI N, Histoire des americains, T 1-2-3, Armand

Colin . - Jean-Pierre DERRIENN IC, Le Moyen-Orient au XXe siècle,

Armand Colin . - Edouard SHORTER, Naissance de la famille moderne, Points

Seuil . - Ph . BRAUNSTEIN et R. DELORT, Venise portrait historique

d 'une cite, Seuil. - Regine PERNOUD, Pour en finir avec le Moyen-Age, Seuil. - Manfred GSTEIGER, La nouvelle litterature romande, Ed. Bertil

Galland .

Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Articles de revues

- Geneviève POUJOL, L'éducation populaire: Histoires et pou­voirs, Ed. ouvrières.

- André MIQUEL, L'islam et sa civilisation, Armand Colin. - Georges CASTELLAN, Dieu garde la Pologne, Histoire du catho-

licisme polonais (1795-1980), Robert Laffont. - Arnold TOYN BEE, La Chine d 'hier à aujourd'hui, Bordas. - Moses 1. FI N LEY, Les anciens Grecs, François Maspero. - Jacques LACARRI ERE, En cheminant avec Hérodote, Seghers. - Jacques LE GOFF, La naissance du purgatoire, Gallimard . - Edward LUCIE-SMITH,Jeanne d'Arc, Perrin .

- Liliane LU RCAT, «L'enfant et l'espace: cartes locales et espace inter-objets» dans L'Ecole maternelle française, N° 2 novembre 1982.

- «Faut-il préparer sa classe 7» Dossier du mois de L'Education enfantine, N° 2 novembre 1981.

- «L'Ecole obligatoire en question: ou en est-on avec les problè­mes et les réformes scolaires dans les pays de l'OCDE 7» dans Coopération internationale dans l'éducation, août 1981 .

- «Lecture et lectures» dans Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale N° 582 .

Cassettes vi déo

Art, Littérature, musique

CV alm Picasso : Guernica - 60'

Histoire

CVH 13460 Clés pour demain : L'Européen le plus ancien: l'homme de Tantavel - 15'

Télévision éducative

CVE 13457 Série IV : Un moulin à papier: «Richard de Bas». CVE 13559 L'événement du mois : La navette spatiale.

Géographie

CVG 13461 Temps présent: Mexique: Les braises rougeoient encore- 70'

Sciences

CVS 13440 Objectif demain : à la lumière des lasers. CVS 13458 Clés pour demain : Le nouveau visage de Saturne

grâce à «Voyager» - 15' CVS 13459 Clés pour demain: Stockage des déchets nucléai-

res -20'

Diapos itives Histoire de l'art

AR 13450 La Renaissance : le mobilier français AX 13451 Les Nabis AX 13452 Lï mpressionisme : style et technique AX 13453 Le Fauvisme

Lectu re suivie

12 dias 15 dias 12 dias 15 dias

- Rosmarie SCHERING et Jocelyne PACHE, Le prince et les pêches, Flammarion - 8-1 0 ans

- Michel DEON, Thomas et l'infini, Folio Junior- 10-12 ans

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Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfant/ne.

Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1982 au plus tard /ls joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogi­ques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).

pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du bre­vet pédagogique.

RAPPEL

- Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maÎtresse enfantine sont délivres après 5 ans, respectivement 4 ans de formation à l'école normale.

- L'autorisation d'enseigner est obtenue après ~a 1 re année d 'enseignement accomplie avec succès.

- Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d 'enseigner.

INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE

1. Curriculum 2. Lieu d'enseignement en 1981-1982

Nom : ..... .... .. .... .. .... ....... . Commune: .... .. ....... .. ...... ... .. .. .. ..

Prénom : Lieu:

Né(e) le : Année(s) de programme :

Rue : .. ... . . .. .. ........... ... . 3 . Titres obtenus

Domicile (N° postal) : .. .. ...... .. ... ..... .. ...... ... ....... . - certificat de maturité pédagogique en 19 .

- diplôme de maîtresse enfantine en 19

Tél. privé - autorisation d'enseigner en 19

Tél . de l'école .. ..... ... .. ... ...... .... ... ....... ... ... ...... ..... ..

Etat civil : .. ...

marié D veuf D

Communiquer sans retard tout changement d 'état civil ou d 'adresse.

Page 29: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

r 1

4. Années de service'(indiquer également les remplacements éventuels).

Année scolaire

1.

2.

3 .

4 .

Lieu d'enseignement

- Entrée dans l'enseignement en Valais

Interruption d'activité du

Motif de l'interruption

CI. an. progr.

5: Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires) ....

Année

1.

2 . ........... " .. .. .... .. .... .

3.

4 .

5.

6.

6. Remarques:

Cours Lieu

Jour

au .

Nbre de semaines

Mois Année

Nbre de jours

Lieu et date: .. .. . . . .. ... .... . . .. Signature: . ... ... .... .. .. .... .. ..... . ..

Inscription à retourner jusqu'au 10 janvier 198~, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignementpri· maire et des écoles normales, Planta 3,1950 Sion.

à envoyer à la suite de changement d'adresse, 'd'état civil ou de situation de famille ~~.~'--------------------------------

~~: --------------------------------­

(pOur les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)

E@!lom:

~ de naissance:

EiQ,fession:

(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)

Lieu d'enseignement:

TYpe d'école :

2. Changement d'état civil:

(joindre le livret de famille:

Mariage / Date :

Nom et prénom du conjoint:

Date de naissance du conjoint:

Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:

(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le cer­tificat AVS)

Décès / Date:

(communication par les soins du recteur, du di-

(par ex.: école primaire, école CO, école enfanti- ' recteur ou encore du président de la commission scolaire) ne)

Année de program me :

1. Changement d'adresse:

Ancienne adresse :

Rue:

NP / Localité:

Nouvelle adresse:

~: -----------------------------------

!itL Localité:

~hone:

3. Modification dans la situation familiale:

(joindre le livret de famille)

Naissance : prénom de l'enfant:

Date de naissance:

jour mois

Décès:

jour mois

Lieu et date:

Signature:

année

année

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage.

A envoyer au

Service de renseignement primaire ou au

Service de renseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion

Page 30: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

l '

ODIS Horaire de Noël

L'office de Sion sera fermé au public dujeudi24 décembre à 12 heures jusqu'au lundi 4 janvier à 10 h. 30

Entre ces deux dates, une permanence sera assurée

BONNES FÊTES La Direction

Communiqué Afin de dissiper tout malenten­du, le Département de l'instruc­tion publique tient à faire savoir que les dispositions en vigueur à l'heure actuelle dans les éco­les en matière d'enseignement religieux n'ont subi aucune mo­dification et sont en conséquen­ce totalement maintenue's,

Ce problème fait l'objet d'un examen approfondi dans le contexte général 'des travaux d'élaboration de l'avant-projet de la nouvelle loi sur l'instruc­tion publique.

Errata Un certain nombre de fautes se sont subrepticement glissées dans la publication du programme d'activité de l'AVALEP dans l'EV du mois d'octobre. Voici donc le programme corrigé:

Pour les enseignants

16-17 janvier 1982: Ski de fond à La Fouly.

Mars 1982:

, 12-17 avril 1982:

29mai1982 :

Pour les élèves

3 1 mars 1 982 :

Tournoi de volleyball à Sion (date à fixer).

Cours de ski, tennis à Saas-Fee .

Tournoi de football à St-Maurice .

Tournoi de volleyball pour le secondaire du 2 e degré à Sion.

Le'chef du Département 5 mai 1982: Tournoi de football intercycles à Grône et St-Maurice. de l'instruction publique

Bernard Comby 2 juin 1982 : Finales du tournoi de football et journée d'athlétisme à Sion .

Avec toutes nos excuses.

Avec nos encouragements pour que vous participiez nombreux à ces activités .

Avec nos meilleures salutations à tous .

Communiqué , La SPval met au concours parmi ses membres le poste de

GÉRANT DU CONTRAT COLLECTIF

DASSURANCE-MALADIE ET

ACCIDENTS.

Les formulaires d'inscription et les renseignements nécessaires sont à demander à Monsieur Daniel Pralong, vice-president de la SPval, J 961 St-Martin, jusqu 'au 3 J décembre J 98 J.

Le comité

La Commission technique

Communication

Concernant:

coin lecture SRA 1 re année pri­maire, 2 e livret.

Le Département de l'instruction publique informe les maîtres utilisant le matériel mentionné ci-dessus que le 2e cahier d'exercices à l'usage de l'élève est à disposition au dépôt sco­laire .

Commission des moyens d'enseignement

57

Page 31: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

I~-1 i

Communiqué

* La Bibliothèque des moyens d'enseignement annonce la pa.­rution de sa 6 e liste d'acqUIsI­tions (jusqu'ici nommée supplé­ment au catalogue), document IRDPID+M 81.06.

Cette publication - qui paraîtra désormais deux à trois fois par année au lieu d'une seule - re­cense le matériel d'enseigne­ment enregistré durant les mois de janvier à août 1981 et peut être obtenue au prix de Fr. 5.­l'exemplaire.

Le catalogue de base (IRDP/M 77.01), ainsi que les 2e, 3e et 5e

suppléments (IRDP/M 77.05, 78.06 et 80.06) sont encore disponibles .

A disposition également, au prix spécial de Fr. 3.-, la Bibl;ogra­phie analytique concernant l'éducation préscolaire. Pré re­quis aux disciplines intellectuel­les: français, mathématique, éveil, par Michèle Guillaume. Editeur: IRDP, secteur des moyens d'enseignement, docu­mentlRDPIM 80.01.

Cette bibliographie, à l'usag~ du corps enseignant préscolaI­re recense 227 titres d' ouvra­g~s ou de périodiques traitan~ de l'éducation intellectuelle a l'école enfantine. Ces référen­ces sont toutes suivies d'un résumé ou d'une analyse. L'ac­cessibilité des documents - en bibJ;othèque ou en librairie - a été un des critères de choix dé­terminants.

Pour se procurer ces publica­tions, écrire ou téléphoner à: Institut romand de recherches et de documentation pédagogi­ques

Bibliothèque romande des moyens d'enseignement Faubourg de l'Hôpital 43 2000 Neuchâtel Tél. 038/24 41 91

Association valaisanne d'éducation physique (AVALEP) - (anciennement AEVSPR)

Cours de ski de fond à La Fouly Nous organisons pour tous les enseignants du Valais romand un cours de ski de fond à La Fouly.

Date3 Samedi 16 janvier dès 14 heures jusqu'au di· manche 17 janvier 1982 à 16 heures.

But du cours : Perfectionnement personnel - Idées pratiques pour votre enseignement.

Logement: Possibilité de logement à La Fouly, selon désir de chaque participant.

Inscriptions: Jusqu'au 6 janvier 1982 au moyen du talon réponse.

Renseigne­.ments:

INSCRIPTION

Chez Nicolas Métrailler, téléphone (027) 232756 . Des renseignements plus précis s~ro~t com· munqués aux participants dès le 10 Janvier.

Cours de ski de fond de l'AVALEP (anc. AEPSVR)

Nom: .. ...

Prénom:

Adresse:

Domicile: . ...... ......... .. ........ ..... ... . .

Téléphone:

Je désire loger à La Fouly le samedi soir oui 0 non 0 A envoyer jusqu'au 6 janvier 1982 chez : NICOLAS MÉTRAI LLER

Aéroport 13 1950 SION

Le Département de l'instruction publique,

Vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolai-re,

décide:

1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1982/1983 sont fixés comme suit:

Début des congés Reprise des cours Congés

1.1 Toussaint:

1.2 Noël:

1.3 Carnaval:

1.4 Pâques:

Vendredi 22 octobre 1982 le soir Mardi 21 décembre 1982 le soir Vendredi 11 février 1983 le soir Mardi 29 mars 1983 le soir

1.5 Pentecôte: Lundi 23 mai 1983

Mardi 2 novembre 1982 le matin Jeudi 6 janvier 1983 le matin Jeudi 17 février 198"3 le matin Lundi 11 avril 1983 le matin congé officiel

1.6 Autres congés: (article 5 du règlement précité) En plus des jours de congés et des vacances mentionnés ci-dessus, les éco­les ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les di­recteurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément

TOTAL

effectifs

5 jours 1/2

9 jours 1/2

3 jours

8 jours 1 jour

4 jours

31 jours 1.7 (Article 6 du règlement précité)

. Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à suppri­mer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la du­rée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés à accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières .

1.8 Il serait souhaitable, en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et se­condaires.

2. Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes:

2.1 Ecoles primaires: Mardi 7 juin 1983 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3e - 4e - 5e - 6e P uniquement) Mercredi 8 juin 1983 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes) Jeudi 9 juin 1983 congé pourtoutes les classes de 6e P.

2.2 Cycle d'orientation Examens depmmotion: les 9 et 10 juin 1983. Examens d'admission: le 16 juin 1983.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard CombV

Page 32: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

l '

Dispositions du 29 octobre 1 981

concernant l'admission au cycle d'orientation, à l'école préprofessionnelle, à l'école de culture générale, à l'éco~ le supérieure de commerce ainsi qu'aux sections littérai~ re, scientifique, langues ITlodernes, socio-économique et pédagogique

Le chef du Département de l'instruction publique,

Préinscription et inscription au cycle d'orientation

vu les dispositions du décret du 16 mai 1972, du règlement d'ap­plication du 20 décembre 1972 et du règlement général du 15 no­vembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation;

vu les dispositions des règlements du 5 septembre 1979 de l'Ecole préprofessionnelle et du 24 mars 1976 de l'Ecole de culture géné­rale;

vu les dispositions du règlement général du 26 août 1970 concer­nant les établissements de l'enseignement secondaire du 2e degré;

sur la proposition du Service cantonal de l'enseignement secondai­re,

décide: 1. Cycle d'orientation Article premier Les directions d'écoles ou, à défaut, les commissions scolaires sont tenues d'annoncer les effectifs probables de la première classe des deux divisions du cycle d'orientation aux inspecteurs primaires pour le 15 avril, au plus tard . Ceux-ci les transmettent après contrôle aux inspecteurs secondaires à l'intention des dI­rections des centres scolaires concernés . L'inscription définitive de tous les élèves mentionnés à l'article 2 doit se faire, par l'entremise de l'inspecteur primaire, auprès du centre régional par les directions d'écoles ou, à défaut, par les commissions scolaires à la date fixée par le Département de l'instruction publique . Cette inscription se fait au moyen d'un for­mulaire «ad hoc» qui est'remis au personnel enseignant par les soins de la direction d'école ou, à défaut, de la commission SCO"

laire . Celle-ci est chargée de le retourner à l'inspecteur primaire, dûment rempli et signé en trois exemplaires, à la date fixée parle Département de l'instruction publique .

Conditions génér~le s d'adm ISS Ion

Conditions d'adm iss ion en divis ion A

Redoublement de la 6e primaire

Admission en classe terminale

Cas particu liers

Examen d'admission

Principe

Art. 2 Les élèves ayant terminé la sixième primaire sont admis da,~s Elèves des l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu Ils écoles privées aient satisfait aux conditions de promotion .

Art. 3

~es élèves qui, sur la base des résultats des classes d'observa­tion (5 e et 6 e prim~ires), obtienn'ent une note entre 4,0 et 6 de m?yenne du ~re~ler ~roupe et de moyenne générale, sont ad­mis. au cycle d Orientation pour autant qu'ils aient réussi la 6e pri­maire .

".s peuvent, moyennant la réussite d 'un examen, accéder à la di­vIsion A. Les élèv.es ~ont la moyenne générale (2/5 pour la 5e et 3/5 pour la 6e primaires) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, sont dispensés de cet examen . La date ~e l'e~~men d'admission est publiée chaque année dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne.

Art. 4

Le.s élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 de moyenne du pre­n;.ler groupe et de moyenne générale, redoublent la 6e primaire s Ils leur . restent plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.

Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'article 3 ci­?evant et qyi n'ont plus que delJ,x années de scolarité obligatoire a accomplir, sont admis en classe terminale de la division B du cycle d'orientation.

Art. 5

L:s . élève.s re~~li .ssa~t, le~ conditions pour accéder au cycle d orlent~tlo~ deflnles a 1 article 3 ci-devant ne peuvent redoubler la 6 e prl,malre . Les cas particuliers (langue étrangère, maladie ~.rolonge.e, etc .. ) sont .de la compétence du Département de 1 instruction publique (cI-après: Département) .

Art. 6

Les" inscr.ipti~ns à .l'examen d'admission sont recueillies par le maltr~ prln;alre qUI donne aux élèves toutes les indications né­cessalress y rapportant (nature, date, heure, lieu, matériel). Ces InScrlptl?ns .sont y"ansmises à l'inspecteur primaire par les S~InS de la direction d ecole ou, à défaut, par la commission sco­laire, au ~oyen d'un formu}aire «~d h.oc». L'inspecteur primaire les cont~ole et les remet a la direction du cycle d'orientation concerne . L'examen dure toute la journée .

Art. 7

L'examen d'admission prévu est ouvert également aux élèves des écoles privées et aux cas particuliers définis par le Départe­ment.

Page 33: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

l '

Résultat de l'examen d' adm iss ion

Examen complémentaire

Droit de regard

1 nscriptions

Conditions d'admission

Art. 8

Les élèves qui, à l'examen, obtiennent 120 points et plus SUr 180, sont admis en division A; les autres en division 8. Les cas particuliers sont de la compétence du Département.

Art. 9

Les candidats, qui pour cause de maladie, ne peuvent pas parti­ciper à l'examen, doivent au préalable, faire parvenir un certificat médical au Service cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement à une nouvelle session . Le Département peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure.

Art. 70

Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et les ins­pecteurs peuvent consulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bon­ne information et un bon contact entre les instances intéres­sées.

Il. Ecole préprofessionnelle Ecole de culture générale Ecole supérieure de commerce

Art. 7 7

Les inscriptions individuelles signées par les parents sont trans­mises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofession­nelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril au plus tard . Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'an­née scolaire . Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin au plus tard . • Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considé­ration.

Art. 72

Pour être admis à l'école préprofessionnelle les candidats(~s) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 38 du cycle d'orientation . L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du ~y­cie d'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec sucees une classe de l'enseignement officiel de formation équival~nte (1 re littéraire, scientifique, langues modernes, soclo-eco­nomique; pédagogique) .

Cas spéciaux d'admission à l'école supérieu re de commerce et à l'école de culture générale

Inscriptions

Admission usuelle'

Art. 73

L'élève en possession du diplôme de 38 du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission. Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles pri­vées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter. Les admissions par transferts de 38 en 3A du cycle d'orientation sont réglées par les dispositions y relatives du 7 décembre 1977.

III. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique

Art. 74

Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent trans­mettre, aux directions des collèges secondaires du 2 e degré, pour le 15 avril de chaque année au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A ou de 3A le cas échéant, ac- . compagnée des inscriptions individuelles signées par les pa­rents.

Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'an­née scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération .

Art. 75

La première année des sections littéraire, scientifique, langues modern'es et socio-économique est ouverte aux élèves de la 2A ou de la 3A du cycle d'orientation . Pour y être admis, les exigences suivantes doivent être remplies cumulativement:

a) Conditions générales: une moyenne générale de 4,0 et plus dans l'ensemble des branches ainsi que dans les branches du premier groupe (langue maternelle, deuxième langue, mathématiques);

b) Conditions spécifiques : une moyenne de 4,0 et plus en langue maternelle pour l'accès aux sections littéraires et langues modernes; une moyenne de 4,0 et plus en mathématiques pour les sections scientifiques et socio-économique .

Page 34: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Examens de promotion

Organisation des examens

Contrôle des examens

Autres possibilités d'accès aux sections de maturité

Ecole normale

Contestations

Art. 16

Les élèves fréquentant la classe de 2A et de 3A du cycle d'orien­tation sont astreints à des examens de promotion. Ces examens, organisés par le Département, ont lieu, en princi­pe, au début juin . La date est publiée chaque année dans le BUl­letin officiel et dans l'Ecole valaisanne . La note finale de promotion s'obtient en combinant celles des trois trimestres et celles de l'examen de promotion . Les notes de chacun des trois trimestres, comme celles de l'examen de pro­motion, sont affectées du coefficient 1.

Art. 17

L'organisation et la surveillance des examens prévus à l'article 16 incombent à la direction des écoles du cycle d'orientation, sous le contrôle du Département.

Art. 18

Les travaux corrigés restent en possession de la direction de chaque établissement qui les tient à la disposition de l'inspec­teur avec un tableau récapitulatif des résultats. L'inspecteur peut, dans les 8 jours, procéder à un con t rôle par sondage. Si une modification est envisagée, il en avise la direc­tion intéressée. En cas de divergence, le cas est soumis au chef du Service de l'enseignement secondaire; le recours au chef du Département est réservé.

Art. 19

Pour accéder aux sections de maturité, à l'exception des élèves admis en vertu des dispositions de l'article 15 ci-devant, tous les autres candidats sont soumis à un examen général se déroulant. sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils dési­rent fréquenter. Cet examen porte sur le programme de fin de 2A du cycle d'orientation.

IV. Dispositions finales

Art. 20

L'admission à la section pédagogique est régie par le règlement de l'Ecole normale.

Art. 21

En cas d'admission contestée au cycle d 'orientation et aux au­tres écoles mentionnées dans les présentes dispositions, les parents du candidat peuvent adresser une réclamation écrite, dûment motivée, au Service cantonal de l'enseignement secon­daire dans les 30 jours qui suivent la notification des résultats. Il

Litiges

Entrée en vigueur

est possible de recourir dans le même délai contre la décision du Service auprès du chef du Département. Sous réserve de la lé­gislation cantonale en vigueur, le chef du Département tranche en dernière instance.

Art. 22

Les difficultés qui peuvent survenir dans l'interprétation ou l'exé­cution des présentes dispositions sont tranchées par le chef du Département.

Art. 23

Les présentes dispositions abrogent celles du 12 janvier 1980 relatives au même sujet. Elles entrent en vigueur le 1 er novembre 1981 .

Le chef du Département de /'instruction pub/;que

Bernard CombV

Page 35: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

Mademoiselle A CORDA Isabel Infirmière-directrice

Ctèche et Foyer Hôpital cantonal universitaire

Boulevard de la Cluse 7205 Genève

téléphone 022/226980

En tant que directrice de la Crè­che et Foyer des écoliers de l'Hôpital cantonal de Genève, je me permets de solliciter votre aide.

Jesuis actuellement à la recher­che

d'u n instituteur pour la prem ière enfantine: Ce dernier travaillera au sein d'une équipe d'éducatrices de la peti­le enfance, et s'occupera d'en­

de 4 à 10 ans, les plus s allant à l'école du quar­ai s venant pour les repas

devoirs. repartent le soir, le plus

à 20 heures .

cond itions et le statut de il sont les mêmes que pour instituteurs du canton de

, mis à part pour les va-

r plu s de renseignements, postulant peut me télépho­

à l'adresse ci-dessus .

c mes remerci ements, veuil­gréer, mes salutations dis­

uées.

En raison de la promotion inter­ne de la personne actuellement en place, nous souhaitons en­gager pour former notre person­nel de vente

Formatrice/teur de vente dans nos magasins La Placette à Sion, Sierre et Monthey.

Une profession nouvelle offerte à une personne jeune (23 à 35 ans) qui souhaite un travail où les relations humaines sont étroitement liées à la vie des af­faires.

Nos exigences: expérience de la vente, capacités de contact facilité d'expression, bonne culture générale. Cette place conviendrait à une personne déjà en place à un poste à la vente ou à un chef de rayon inté­ressé par les problèmes de for­mation.

Nous vous assurons une forma­tion complémentaire et pou­vons vous offrir tous les avanta­ges sociaux d'une très grande entreprise et le climat de travail qu 'on apprécie dans les petites maisons .

Date d'entrée à convenir, au plus tard le 1.1.1982.

Envoyez vos offres détaillées avec copies de certificats et pré­tentions de salaire à

Maus Frères S.A. Formation des Cadres

Case postale 883 72 7 7 Genève 7

Tél. 022/3290 70

Madagascar

Dans le cadre de notre activité de coopération au développe­ment avec Madagascar, nous cherchons un(e)

Enseignant(e) de langue maternelle frança ise (év. bilingue français/allemand)

pour '.l'enseignement du niveau primaire, à quatre enfants (6 à 10 ans) de coopérants suisses .

Durée du contrat: 2 ans

Début de l'engagement: été 1982 (début de l'année scolai­re)

Les intéressés(ées) voudront bien adresser leurs offres ma­nuscrites avec curriculum vitae au

Département fédéral dès affaires étrangères

Coopération au développement et aide humanitaire

3003 Berne

67

Page 36: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

1 1

I~I Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique

Commission Pédagogique

Projet iii»=li Nouvelles des cantons Contribution du canton de Berne au projet SIPRI.

Le groupe de travail SIPRI-Berne fonde son activité sur les principes suivants :

- Le canton de Berne entend collaborer aux quatre projets partiels SIPRI-CH.

- Les investigations doivent se faire dans les deux régions linguistiques du canton.

Les projets bernois doivent être intégrés aux investigations de SIPRI-CH.

- Le groupe de travail SIPRI-Berne assiste toutes les écoles de contact du canton.

- D'autres investigations doivent être ren-dues possibles.

La première série de mandats à mener dans le cadre de SIPRI-CH a été approuvée par la Direction de l'Instruction publique en dé­cembre 1980; il s'agit des projets sui- 1

vants :

Projet partiel l : Objectifs de l'école pri maire : buts et réalités

- Réalités des idées directrices pour l'élaboration d'un plan d'étude (efficacité des idées directrices dans un plan d'étude)

- Enseignement des langues vivantes à l'école primaire.

Projet partiel 2 : Fonctions et Formes de l'appréciation des élèves

- Inventaire des méthodes de passage de l'école primaire à l'école secon­daire, méthodes pratiquées dans le canton

- Appréciation des travaux d'élèves.

projet partiel 3 : Passage de la préscola­rité à l'école obligatoire

68

- Ecoles enfantines dans des régions à faible densité démographique

- Collaboration école enfantine/école.

-INFORMATIONS

Août 1981 No. S Projet partiel 4 : Contact et coopération

entre l'école et la famille

- Exploitation des expériences menées jusqu'à ce jour

- Essais de nouvelles formes de colla-boration entre l'école et la famill

Pour permettre la mise en pra tique des thè­mes définis ci-dessus, deux à trois écoles de contact sont squhai tées dans chaque par­tie du canton.

Les enseignants ont été orientés sur la charge approximative résultant de leur par­ticipation à un projet partiel de SIPRI. En même temps, ils ont pu prendre connais­sance des modalités de dédommagements : remplacement dans le cadre d'un cours de perfectionnement et/ ou indemnités confonœ­ment à celles prévues pour le perfectionne­ment du corps enseignant.

Dans le courant du semestre d'été, les pre­mières annonces d'écoles seront connues et aussitôt des premiers contacts seront pris.

Enfin, le l avril 1981, est entré en fonc­tion le délégué cantonal aux affaires SIPRI, poste spécialement créé pour coor­donner les travaux entrepris dans le can­ton.

Groupe de travail 1 Premiers résultats d'une consultation suisse des maîtres de classes à degrés multiples.

En 1980, 2'503 enseignants ont été touchés par une enquête menée dans le cadre d'un projet du Fonds national "Les différences régionales dans les méthodes de formation". L'enquête a été faite avec la collaboratio du groupe de travail 1. Les premiers résul­tats du sondage sont dès maintenant dispo­nibles. 1)

Toute une série d'informations ont pu ainS être recueillies :

Comment les maîtres des classes multiples jugent-ils leur situation

Palais Wilson, 1211 Genève 14

SIPRI - Informations

professionnelle particulière ?

... QUelS avantages et quels inconvénients voient - ils dans leur type de classe ?

... QUe pensent-ils de la formation et du perfectionnement des naîtres de classes à plusieurs degrés ?

_ QUelles particularités méthodologiques didact iques caractérisent ce type de classe ?

et

_ QU' ont- ils à dire au niveau des questions de politique scolaire. Çomme par exemple la fermeture d'école, leur matériel d'en­seignement ... ? .

leS premiers résultats ont abondamment été discutés par les membres du groupe de tra­vail 1 lors d'une séance où participait ~le B. Meyer, rédactrice du projet. Une ~tite équipe de rédaction a été mise en place pour rédiger une interprétation des données de l'enquête, pour les raisons sui­vantes :

"- L'enquête contient les déclarations de 1'544 maîtres de classes à degrés multi­ples de tous les cantons suisses. Cela corr espond à un échantillon très repré­sentatif des maîtres de ce type de clas­ses .

- La diminution générale des élèves aug­mente la possibilité, en maints en­droits, d'ouvrir des classes à plusieurs degrés dans le but d'éviter aux enfants un long trajet entre la maison et l'éco­le et de naintenir, dans un village ou un quartier, une école.

- Les résultats montrent très fortement des possibilités et des avantages fonda­mentalement pédagogiques à peine exis­tants dans des classes à un seul degré.

- Les connaissances apportées par cette consultation sont, très précisément de nos jours, d'une importance capitale. Un bouleversement est en train de se pro­duire aussi bien dans le secteur du ma­tér iel d'enseignement que dans celui des progràrnmes. Si les classes à plusieurs

.degrés n'attirent pas l'attention sur leur particularité, elles tomberont dans l'oubli. "

(Voir : C. Casparis et al. - L'Educateur -La classe à plusieurs degrés, enfant pau­vre de la politique scolaire? 19.6.1981)

Une analyse différenciée des données et une mterprétation de leur contenu seront fai­tes encore cette année.

Que tous les maîtres et naîtresses qui on0 collaboré à cette enquête trouvent ici tous nos remerciements pour l'immense intérêt nanifesté.

1)Les pourcentages des réponses et toute une série de dépouillements, selon l'appar­tenance cantonale des personnes interro­gées, ont été remis aux personnes de con­tact entre la direction du projet et les Départements de l'Instruction publique, ainsi qu'aux membres de la CS 1.

Premiers résultats d'une enquête sur les nouvelles tendances didactiques.

Dans le champ de travail du groupe 1 - Ob­jectifs de l'école primaire - parmi tous les objectifs fixés, nous avons tenté de connaître les nouvelles tendances didacti­ques de développement dans chaque discipli­ne scolaire et dans les domaines pluri-dis­ciplinaires. Le relevé des données s'est fait au moyen de questionnaires envoyés dans tous les cantons suisses il y a quel­ques mois.

L'exploitation des faits recueillis adonné naissance à un premier document de travail qui contient un matériel très riche sur les tendances de réformes en Suisse.

Pour l'instant, ce document reste à usage interne au groupe 1 mais il sera discuté et amendé lors de r encontres organisées à l'intention des personnes de contact entre la direction du projet SIPRI et les Départe ments cantonaux de l'Instruction publique.

La refonte du document devra rendre possi­ble, d'une part - d'avoir une vue d'ensemble de l'état ac­

tuel de la réforme dans l'école primaire et d'autre part,

- de définir les tendances de réformes di- · dactiques en égard à la détermination de llpoints de convergence intercantonaux ll .

Projet partiel 3

Le projet partiel 3 est conduit par un nou­veau président :

Monsieur le Docteur Max Huldi Baselstrasse 110 4144 Arlesheirn

La direction du projet SIPRI remercie Mme Léni Wenger, institutrice, d'avoir conduit les destinées du groupe jusqu'à la fin de l'année scolaire 1980/81.

Responsables de la rédaction: Werner Helier Jean-Pierre Salamin

Page 37: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

MegWOODSON

A bientôt, Jo! 224 pages; format 12 x 24 cm.; couverture laminée 2 couleurs . Fr. 13.-.

Ligue pour la lecture de la bibl e et le camp de Vennes

Meg Woodson est une mère que rien n'aurait distinguée des autres si un jour elle n'avait ap­pris que ses deux enfants, Peg­gie et Jo, étaient atteints d'une terrible maladie .

Meg Woodson prend alors la plume pour partager avec nous ses luttes et ses joies .

«Moi, je veux vivre», son premier ouvrage, est un cri. Peggie en est l'héroïne, sensible et douée. Dans son second livre, c'est Jo qui affronte avec courage la der­nière étape de son mal. Le jeu­ne garçon taquin et insouciant, qui voulait vivre avec détermina­tion comme les autres, est hos­pitalisé.

Le récit, d'une grande intensité dramatique, se déroule dans la chambre A04 d'une clinique spécialisée . Les parents, la

sœur et les amis, tout au long de ces brèves semaines, se re­trouvent autour d~ lit de Jo. Il Va des momen-ts difficiles qui étrei­gnent le cœur et arrachent des larmes au lecteur le plu s blasé.

Si la jeune Peggie, malgré son handicap sérieux, parvient à poursuivre des études universi­taires, son frère Jo est libéré de ses souffrances en rejoignant le Père qui l'appelle auprès de Lui. Avec la mère de Jo, nous som­mes orientés vers la Résurrec­tion .

D'une grande profondeur spiri­tuelle et humaine, cet ouvrage nous aidera à célébrer Pâques chaque jour dans une ardeur de foi renouvelée .

Ligue pour la lecture de la bible

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Page 38: L'Ecole valaisanne, décembre 1981

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