L'Ecole valaisanne, avril 1980

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Page 2: L'Ecole valaisanne, avril 1980

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, AQMINISTRA TION, REDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Avril 1980 XXIVeannée

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois.

(Documents photographiques en noir et blanc)

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.

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Sommaire ÉDITORIAL

Jean-François Lovey En guise de présentation .. ..... ...... .... ....... ... .... . .

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ

Alfred Monnet Jean-François Lovey Jean-François Lovey Anna T. Veuthey

Le Fendant du Valais et les Racines du cœur Enfants d'ici, enfants d'ailleurs, enfants du monde Des larmes pour l'art ......... " ....... ..... .. L'homme quotidien

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

Gilbert Fournier André Tardent Chantal Fumeaux

DIDACTIQUE

Le groupe «Ecole-Informations» . .. . ........ .. ..... .. Présentation du vivarium d 'Uvrier-Sion ........ .. ....... .. Si mon rêve devenait réalité ... .. ... ... ........ .. .... ... ... ........ .. .

Nelly Bridy Cours de cuisine de 3e et 2e BT au CO: les fritures. Jean-Jacques Dessoulavy Les divertissements de Matix ................ .. ......... .. , .. ......... .

Roger Salamin Oscar Lagger

VIE CORPORA TIVE

Solutions aux divertissements de Matix ............... ..... . Travaux manuels au CO . . .. . ......... .. .. Méthode Ward: III. Les dictées .

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Josy Pont-Fournier Jean-Pierre Bruchez Alexandre May

Décès de Madame Simone Carruzzo-Boven 28 AGF - SPVal, quoi de neuf? . . .. . .. ....... ... 29

CIRCE III: Sous-commission d'histoire; situation de Jean Gay-des-Combes l'enseignement de l'histoire en Suisse romande 30

NOUVELLES ACQUISITIONS

ODIS Les cassettes vidéo enregistrées depuis ·le début de l'année .. .. ......... .. ..... ..... ...... ...... ... , ............ , ........ ' .. ... .. ..... ..

INFORMA TIONS OFFICIELLES

DIP

Francis Pellaud

Séance d'introduction au programme romand de connaissance de l'environnement pour la 4e P Poste de chef de service à repourvoir dans l'adminis-tration fédérale .. .. ...... ....... . , .............. ' ..... ....... .. ...... .. ..... .

INFORMA TIONS GÉNÉRALES

Unesco

Centre écologique Aletsch Forêt-Loisirs Danny Revaz Nicolas Métrailler

Concours mondial de poésie d'enfant ..... .... ........ ... ... .. Exposition internationale de dessins, invitation aux enfants suisses .......... ........ ... ... .. , .... ........... .... ......... ... .. ..... .

Semaine d'études 1980 à Aletsch Forêt-Loisirs .. .. ... ........ .................... ...... .... , ....... .. , .. ....... " .. Concours de dessins d'enfants Tournoi de football ..

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En guise de présentation

Les débutants ou nouveau-venus, races dont la principale carac­téristique est d'effectuer des premiers pas hésitants, sont géné­ralement recouverts d'un lourd manteau au tissu indistinct; ils ont droit, d'une part, à ces marques d'indulgence et de souriante patience qui font les durables amitiés et, d'autre part, on attend leur moindre hésitation ou leur première erreur, pour clamer bien haut des avis d'inexpérience qui se devinaient tout bas. Lourde charge psychologique! on en conviendra.

Mais il leur reste, évidemment, la possibilité de tirer de cette situation ambiguë et provisoirement inconfortable, une motiva­tion nouvelle, une volonté régénérée de réussir. Peut-être n'exis­te-t-il pas de meilleur stimulant, de plus vif aiguillon, que ces premières épreuves à franchir, tant il est vrai également que c'est au sein des difficultés ou des obstacles que les caractères s'affermissent.

Ce préambule en forme de carte de visite ne saurait être com­plet sans quelques réflexions sur les origines culturelles de votre interlocuteur. Il est bon que les masques soient tombés et que nous travaillions en parfait climat de sérénité, de franchise et de transparence. Car, si le hasard et quelque goût authentique pour les études supérieures ont amené le nouveau rédacteur à suivre les arcanes de la voie universitaire, qu'il lui soit permis, par souci de clarté, de caricaturer à l'extrême les deux images que parfois on en retient. (Nous vouerons ensuite ces portraits à l'oubli, avec votre consentement).

Pour d'aucuns, de nature plutôt pessimiste ou sceptique, l'uni­versitaire représente le produit symbolique des écoles supérieu­res, imbu de soi-même, distant à l'excès, volontiers hâbleur quand ce n'est hautain et dont l'efficacité au travail se résume hélas à de prometteuses parlotes enfiévrées. Pour d'autres, au contraire, enclins à l'admiration et intimidés par des titres flat­teurs, le même personnage regorge de mérites, de science et de conscience, et équivaut à une sorte d'envoyé bienveillant, dont l'éclat n'aurait d'égal que le prestige dont il est entouré.

Légèreté des caricatures!

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La réalité est bien plus vraie, puisqu'humaine. Le «débutant» qui s'adresse à vous aujourd'hui le fait sous la forme combinée d'une prise de contact et d'un appel à la collaboration. /1 salue donc tous ceux à qui il aura l'honneur de s'adresser régulière­ment et qu'il espère bien, à l'avenir, rencontrer quelquefois pour plus ample connaissance. /Iles assure de sa bonne volonté, de son zèle à l'ouvrage et leur confesse ses inévitables lacunes qu'ils se feront un plaisir, sinon un devoir, d'aider à combler. Voi­là un appel à la collaboration.

Et voilà enfin, au-delà des indispensables préliminaires de pré­sentation, l'essentiel enfin mentionné. La tâche qui m'a été con­fiée n'a de chances de succès et de profonde raison d'être que dans la mesure où vous acceptiez, avec moi, d'en parcourir le chemin. La pédagogie est un champ bien trop vaste et bien trop important pour que vous en abandonniez ses labours à quelques personnes privilégiées.

Jean-François Lovey

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Le Fendant du Valais et ... les racines du cœur

Quand, du côté de Lausanne, un Valai­san commande dans le bistrot du coin: «Trois de blanc!» et que la sommelière - quoi de plus normal? - lui propose du Lavaux, il rétorque, péremptoire: «Non du valaisan, du Fendant du Valais!»

Quand ce même compatriote, quelque part, à Sion, Monthey ou Leytron ... choisit un livre et qu'il tombe sur un auteur dont le patronyme respire le ter­roir valaisan, il s'arrête, contrôle, et: «Peuh! c'est écrit par un Martignerain, et même que je le connais! Alors ... »

Alors il replace, ou rejette dédaigneuse­ment le livre pour saisir n'importe quoi publié à Paris. Le titre, le contenu,. l'auteur: quelle importance du moment que cela vient d'ailleurs, et de Paris?

Cependant, il lui faudra aussi les carottes du Valais, les choux-fleurs valaisans, les tomates, le fromage à raclette ... Il accep­te à la rigueur de boire du lait suisse - il en boit si peu - mais qu'il soit suisse!

Il ne saurait, d'autre part, lire l'heure sur une montre étrangère: il n'aurait pas confiance; il pourrait arriver en retard à la répétition de la fanfare, ou manquer un train.

En somme: le Fendant du Valais, une montre suisse et des livres de Paris. Ou bien, une cave valaisanne, une technique suisse et une culture française.

Car monte la même suspicion face à tou­te création du cru ...

Mais, à Genève, à Neuchâtel, à Fribourg, voit-on les choses autrement? Ce com­plexe romand ...

A propos, quel est le dernier livre que vous avez lu? Moi, c'est «Les Racines du Coœur», de Follonier. Oui, Jean Follo­nier, un collègue: nous le connaissons presque aussi bien que le Fendant; il enseigne au CO d'Euseigne.

«Les Racines du Cœur» , un livre pré­cieux, et qui sort de l'ordinaire. Ils sont même trois livres de cette veine: une tri­logie du cœur valaisan.

Des «racines» dont les jeunes et les moins jeunes de ce temps sont de plus en plus privés. «Les Racines du Cœur», et les deux autres, devraient figurer en bon­ne place dans chaque bibliothèque de ce pays, et singulièrement dans nos biblio­thèques scolaires.

ECOUTONS PLUTÔT

Jean Follonier lui-même dans le prolo­gue des RACINES DU CŒUR!

«En écrivant ce livre quifait suite à « Valais d 'A utrefois» « Les Greniers vides»

j'ai voulu, dans la mesure de mes bien modestes possibilités d'investigation, compléter l'inventaire de tant et tant de

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m,aillons anonymes q'ui ont allongé la chaîne,

Ce pays valaisan recèle encore tellement de richesses qui risquent de tomber dans l'oubli.., Les propos qui vont suivre n'ont rien d'exhaustif, on s'en doute, Puissent­ils, toutefois, susciter d'autres enthou­siasmes de chercheurs,

Je dédie ce livre à tous ceux qui aiment le Valais, son peuple, ses coutumes per- · dues, qui font quand même partie de notre culture,

Je le dédie à la mémoire de mes parents, à une chère ai'eule et un grand conteur d'autrefois, qui m'ont tellem,ent appris.

Je le dédie aussi aux gens de m,a généra­tion, qui comprendront.

Et je le dédie surtout auxjeunes, ces bra­ves et chers jeunes, dans l'espoir non mercantile. que l'un ou l'autre lise ce livre. Et si les jeunes « trouvent ça bien, marrant», tant mieux!

Car, une fois le rire passé, en réfléchis­sant, ils tireront peut-être la conclusion que la grande erreur consiste à croire que chacun, en venant sur terre, est appelé à inventer l'eau sucrée.

Ainsi se forgera peut-être un nouveau maillon... J.F.

A. Monnet

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Enfants d'ici, Enfants d'ailleurs,

Beaucoup d'attentionnés auront encore en mémoire l'écho, tant artistique d'humain, rencontré par l'exposition­vente d'œuvres d'art au profit d'Enfants du Monde», organisée il y a presque

deux ans sur les hauts de Savoleyres. En effet, en plein été, à l'époque où l'on son­ge autant à la planification de ses vacan­ces qu'à l'organisation de son repos, avaient convergé, en ces lieux que rien ne prédisposait aux cimaises, un magni­fique élan de solidarité fraternelle et un communicatif enthousiasme. Et les arbres replantés dans le sud du Sahel sont là pour redire des douleurs soulagées, des espoirs permis, la rencontre rare des idéaux esthétiques et des sentiments humains.

Enfants du monde

Art africain

Ce moment privilégié d'union bienfai­sante, dont l'histoire du don gardera la trace, se reproduira cette année. En effet, pourquoi ne pas tendre encore une fois cette main qu'il avait été si bon de ten­dre? Pourquoi conjuguer la générosité au passé.

C'est ainsi qu'à Verbier, sur les hauteurs de Savoleyres, l'année de l'enfance trou­vera un encourageant prolongement: du 12 juillet au 10 août prochains, se tien­dra une exposition-vente d'œuvres d'art au profit de «Enfants d'ici, Enfants d'ail­leurs, Enfants du monde». L'exposition 1980 différera légèrement de la précé­dente par un attrait nouveau: la présence de plusieurs centaines d'objets africains,

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parmi lesquels des statuettes, des statues des.figu:ines, des masques, des pipes, de~ tapIssenes, des nappes, en provenance principalement du Cameroun.

Il n'est pas besoin de retracer ici l'impor­tan,c~ de l'art africain, son originalité, sa poeSIe propre, ses thèmes ancestraux rituels, magiques, mythologiques, artisa~ naux, ses particularités qui ont eu et ont encore tant d'intérêt pour tout «étran­ger», amateur de beauté et de vérité artis­tiques: mentionnons simplement le fait que le président du comité d'organisa­tion, Me Rodolphe Tissières, s'est rendu personnellement sur les lieux pour choi­sir et sélectionner ce qui serait digne de représenter un panorama artistique élar­gi de la région et un événement pour les acquéreurs.

Des grands noms

C?utre cette facette novatrice de l'exposi­tIon, relevons la présence d'œuvres d:a!tistes renommés, aussi bien par .le seneux de leur quête que par la profon­deur de leur inspiration. Nous avons relevé les noms suivants de portraitistes paysagistes, disciples de l'huile ou adep~ tes de la sanguine, amis des grands espa­ces ou des murmures intérieurs habitués des ateliers de la couleur et de' l'harmo­nie: Amar, S. Auber, Benn, A. Bonnefoit, M. Bordet, G. Borgeaud, M. Borgianni, Bretagne, Van den Bussche, L.-U. Cinello, M. Ciry, M. Clouzot, J.-F. Comment, J. Commère, J. Cornu, C. Cottet, S. Dali, S. Degal, Dominko, R. Dufy, H. Erni, R. Fade, M.-P. Gailland, A. di Gesù, R. Granthil, M. Gudiol, Le Guenec, G. Sala, C. Hemeret, Herrera, J. J ansem, M. Journod, Kijno, L. Le Kinff, Locca, Loriot, P. Loye, C. Mancini, C. Menge , F. Michelet, J.-C. Morend, Moto, Mouly, Ottavano, Perino, P. Petit, Picasso, M. Putallaz, Rambié, S. Rebetez, A. Roch, Le Douanier Rousseau, Ruiz-Pipo, C. Sauzet, F. Sillig, N. Simbari,

J.-C: Stehli, A.D. Steinlen, S. Strouvé, Suglyama Yu, Téléki, V. Vermeil Vérone, Volti. '

Pour la tapisserie: Braque, Cocteau, R. Dufy, Foujita, M. Squarciafichi.

Pour la sculpture: Bourdelle, Braque, Foujita, Moirignot, Volti.

Le bénéfice intégral sera versé au profit de l'enfance malheureuse, du tiers­mon?e. et de la région, comme l'indique la dedIcace. Un catalogue sera mis en vente à cette occasion et une grande ven­te aux enchères est annoncée entre le 7 et le 12 octobre prochains à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny.

L'occasion est grande, à nouveau de se faire un plaisir artistique et de mettre un peu de soleil sur la grisaille des déshéri­tés!

J ean-François Lovey

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Des larmes pour l'art?

La question est grande aujourd'hui de savoir Comment venir en aide aux oubliés de lajoie de vivre, aux enfants de la misère, aux familles de l'abandon, à tout ce monde que l'on dit tiers et qui est pauvre. Nous n'aurons pas la prétention, en ces quelques lignes, d'y proposer un ultime remède ou une bienvenue pana­cée. Laissons à d'autres le soin des réso­lutions faciles et des tendances naïves. Mais il nous semble bon, à l'aube d'une manifestation artistique au retentisse­ment assuré et au succès prévisible, légi­time, de soulever quelque peu le voile d'interrogations qu'il serait regrettable de confiner au silence. (Il nous semble également que pour beaucoup d'enfants, avant les verbes «éduquer» ou «appren­dre» existe le verbe «subsister» et que pour tous règne le verbe « aimer»).

Nous ne statuerons pas sur la qualité esthétique de l'exposition à venir, dont nous parlons ailleurs; d'autres sont là pour le faire, plus compétents. Toutefois il nous plaît de relever certains types d'objection que ce genre de projet ren­contre et d'y apporter une ébauche de réponse. En toute humilité. En toute dignité aussi.

Actif ou passif Lors de discussions nombreuses sur ce thème, deux critiques générales ont été avancées que nous résumerons ici et aux quelles nous tenterons de rétorquer briè­vement. La première, et la plus profonde, est la suivante: en achetant une œuvre d'art lors d'une manifestation de bienfai­sance, pense-t-on réellement à la dé­sespérance de ces gens et non pas, uni­quement, à la valeur artistique de son

acquisition? Les larmes des uns, enfants trop nombreux, ne sont-elles pas un pré­texte aux réjouissances et aux plaisirs des autres? Ne fait-on pas danser de belles ~motions esthétiques sur les malheurs du monde? - Critique intéressante, il est vrai. Mais qui cache l'originalité d'un projet authentiquement humain: celui d'un art qui tend à être plus que lui­même en se vouant au don et à l'aide.

Une toile peut-être belle et son harmonie émouvante; elle gagne en grandeur quand on sait qu'une partie de son destin s'inscrira en couleurs de partage. Elle parle à l'œil, à la sensibilité, à l'intelli­gence, accrochée à son clou; c'est au cœur, à cette infime partie de soi non­égoïste, qu'elle parle lorsque sa vente va aider quelques enfants à vivre.

La deuxième critique porte sur l'affecta­tion des fonds ainsi récoltés. Trop sou­vent, on démissionne parce que cet argent, comme on dit, «n'ira pas soula­ger quelque misère, mais se perdra dans les poches de quelques intéressés». Voilà du plus léger, déjà.

Si des erreurs ont été commises en ce domaine, des maladresses, de mauvais aiguillages, reconnaissons quand même que ces remarques relèvent davantage de la facilité et de l'égocentrisme que d'une justifiée suspicion. La misère est bien trop répandue aujourd'hui encore, en certains points de notre planète, pour que nous nous réfugions derrière quel­ques doutes. Il y a urgence: la générosité presse.

N'oublions pas que ce qui fonde le don, c'est le don lui-même.

J earJ-François Lovey

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L 'homme quotidien Nous sommes donc des êtres de besoins. Certaines choses nous gênent, d'autres nous font plaisir, cela d'après nos consti­tutions à chacun.

Il y aurait beaucoup à dire et/ou à écrire à ce sujet et nous y reviendrons par la suite, «si Dieu me prête vie» et... l'Ecole valaisanne ses colonnes, car bien des élé­ments permettraient de nous éclairer et nous aideraient à mieux diriger nos vies de tous les jours.

Le sujet est vaste, complexe. Commen­çons donc par... le début. Que consta­tons-nous? ce que personne ne conteste­ra: que nous naissons incomplets, avec des besoins et que nous ne pouvons croî­tre sans apport extérieur. Cela, implicite­ment, nous l'admettons. Nous savons qu'un enfant ne peut «prendre sur lui» - sur ce qu'il n'est pas, ne possède pas ... - nous étudions donc, nous reconnais-sons ses besoins dans l'espoir d'y répon­dre pour lui permettre de grandir.

L'enfant est donc reconnu comme incomplet, en voie de formation. Et, ... on le forme , quitte souvent à le ... défor­mer ... de bien des manières, en bien des circonstances, tant à travers certaines méthodes d'« éducation », que certains types de vie, d'hygiène, de convictions.

Et si nous pouvons constater nombre d'heureuses réalisations et de beaux exemples à travers le monde, nous ne pouvons échapper à la réalité du mal, de l'injustice, de la souffrance qui pullulent sous toutes les formes sur notre planète. Apparemment donc des ~rreurs , de nom­breuses erreurs sont commises et se per­pétuent. Qui de nous oserait, alors, pré­tendre qu'il n'a pas fait d'erreur, n'a pas été sourd, muet, aveugle face à lui­même, face à d'autres?

Et si chargés nous sommes d'êtres, notre responsabilité est engagée. Ouvrons donc nos yeux.

Et, revenons à l'enfant, cet être en crois­sance et donc nécessiteux de matériaux extérieurs pour construire sa personne, ce matériau corps-esprit qui sera un jour appelé à collaborer directement ou indi­rectement à la construction d'autres êtres à l'aide de son propre matériau.

Sans aide extérieure, il ne peut se déve­lopper.

Ses besoins sont d'ordre physique: air, nourriture, mouvement, repos. S'ils ne sont pas satisfaits, il ne croîtra pas et ne pourra se diriger ensuite harmonieuse­ment vers l'extérieur.

Ses besoins sont d'ordre psychique: affection avant tout et stimulants exté­rieurs de toute sorte l'aidant à dévelop­per ses facultés affectives et intellectuel­les , différentes des nôtres - adultes -mais existantes. S'il ne reçoit pas d'affec­tion, s'il vit trop isolé, il se développe mal , ne s'éveille pas, ne s'ouvre pas. Nous retrouvons déjà ici les besoins et d'ordre physique et d'ordre psychique.

Mal nourri, calfeutré, ligoté, l'enfant ne se développera pas physiquement et réa­gira moins bien aux stimuli de l'exté­rieur. Où trouverait-il la force, la possi-bilité? .

Mal ou pas aimé, isolé, l'enfant s'étiolera aussi et ne pourra ni absorber, encore moins transformer les nourritures propo­sées. Les résultats négatifs obtenus dans des cliniques hyper-aseptisées, aux nour­ritures matérielles «bien dosées», l'ont prouvé.

Déjà donc, l'enfant réagit avec la totalité de son être corps-esprit.

Une importante question se pose alors à nous, et dont nous sommes rarement conscients: comment répondons-nous à ces besoins? Et question contenue dims la précédente et en découlant: quelles sont les conséquences de notre réponse sur la vie future de l'être en formation? 10 I l

Les traités de puériculture, pédagogie etc ... foisonnent. Nombre de théories se contredisent là comme ailleurs.

Comment nous en sortir?

Par l'acquisition d'un certain nombre de connaissances de base toujours à compléter, digérer, adapter;

- par l'observation.

Chaque époque véhicule ses découver­tes, ses théories dont chacune contient. une part de vérité.

Si leur application semble correspondre à ce que nous savons de l'être dans son unité, si, surtout, elle semble contribuer au développement harmonieux de l'enfant, elle peut être bonne.

Si à l'analyse honnête et profonde elle semble aller à l'encontre de connaissan­ces dûment éprouvées, si elle provoque des réactions de rejet, chez l'enfant, elle est à revoir, analyser, compléter, adap­ter, voire ... rejeter.

S'il faut se montrer prudent face aux «modes», réponses toujours partielles aux besoins du moment mais répondant néanmoins à un besoin - bon ou moins bon - il faut aussi se méfier des idées recues, pré-conçues, qui sont, elles aussi, à compléter.

L'observation immédiate et à long terme · peut et ... doit nous aider à trouver la voie juste. L'enfant faible et sensible de nature, réagissant rapidement, est un excellent guide.

Et la pratique de son éducation nous découvre la nécessité et de la connaissan­ce et de l'observation -la connaissance, pour moi, n'allant pas sans observation.

L'organisme de l'enfant réagit. Il réagit à tout.

Nous avons donc la possibilité et.. : la res­ponsabilité de l'aider à croître dans l'har­monie. A l'aide de nos connaissances dûm·ent contrôlées, toujours partielles donc à compléter, adapter.

Mais, nous avons aussi une autre possibi­lité et... une autre responsabilité: celle de ... déformer ou d'avoir déformé l'enfant.

En effet, pour vivre et survivre, l'enfant que l'on élève d'après des principes «bons» ou «mauvais» mais non confor­mes aux besoins de sa nature, soit dépéri­ra s'il est faible, soit s'adaptera à l'aide de compensations s'il est de nature plus résistante, et les déséquilibres causés se révèleront avec les années.

Prenons l'exemple de l'alimentation.

L'enfant a des besoins; il nous faut y répondre.

Mais la réponse peut être adéquate ou non. Elle peut, avec la meilleure volonté du monde, guidée par dès connaissances, des théories trop partielles ignorant la totalité de l'être et de ses fonctions,faus­ser les besoins de l'enfant en satisfaisant certains de ses goûts au détriment des autres. Elle peut aussi développer des excès et créer ainsi de toutes pièces un nouveau besoin non conforme à la nature totale de l'enfant, mais flattant certains de ses goûts, les réveillant sans besoin, et les sur-développant.

Le sucre constitue un excellent exemple.

U ne grande partie des aliments que nous ingérons se transforment peu à peu sous l'effet de divers sucs, enzymes émis par nos organes digestifs, nos glandes, en sucres et se trouvent stockés sous cette forme dans notre organisme.

Or que se passe-t-il? Lors des repas, hors des repas, par ignorance, confort, comme récompense, nous proposons sucre et ali­ments sucrés sous des centaines de for­mes tant aux enfants qu'aux adultes ...

Et là, nous assi.stons à la création ·d'un besoin qui, lui, .ne relève pas des besoins inhérents à notre nature mais bien d'une réponse inadaptée à certaines circons­tances avec toutes · les conséquences qu'elle entraîne à court et long terme: indigestions, pertes d'appétit, caries, fer­mentations, diabète, et j'en passe!

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Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Si donc les matériaux fournis à l'enfant­matériau, à l'enfant-corps-esprit se révè­lent adéquats, il croîtra harmonieuse­ment, contractera de saines habitudes et, à l'âge adulte, disposera d'un matériau solide pour mener sa vie d'homme.

Toutefois, ce matériau, comme tout matériau, réclame des soins qu'il faudra lui accorder au risque de le voir s'user prématurément. Chez l'adulte les besoins existent donc.

Si les matériaux fournis dans l'enfance ne correspondent pas aux besoins ou les faussent, les carences apparaîtront d'autant plus rapidement et se manifes­teront par des troubles plus profonds correspondant aussi à des besoins ...

Si nous découvrons l'origine de certaines carences, de certains «traits de caractè­re» et la reconnaissons avec simplicité, nous pourrons aisément leur porter remède, améliorant ainsi nos réactions.

Si nous imputons nos carences aux cir­constances fortuites extérieures, nous demeurerons leur proie et vivrons, mal­gré souvent de respectables apparences, en girouettes sans nous former.

Si, lorsque nous est proposé un verre d'alcool, au lieu de reconnaître notre incapacité à le refuser alors qu'il provo­que chez nous des troubles, nous invo­quons la politesse, la compagnie, les habitudes locales - parfois, effective­ment, difficilement évitables mais bien des habitudes sont motivables - nous sommes la proie des circonstances ...

Si après un cours peu réussi nous incri­minons le temps, le foehn , les élèves, la

proximité des vacances sans nous regar­der nous-mêmes, nous sommes la proie des circonstances ...

Si telle ou telle réaction, tel ou tel événe­ment nous dérange et que nous oublions d'en regarder en nous le pourquoi, nous sommes la proie des circonstances ...

Alors que, lorsque nous reconnaissons nos carences, nos faiblesses bien légiti­mes, nous ouvrons la porte à une prise de conscience, premier pas vers l'améliora­tion de nos réactions, premier pas vers la formation d'une volonté jaillissant de l'intérieur car consciente de son point de départ, de sa source et confiante en son progressif aboutissement.

****** «Ce téléphone qui sonne, décidément, me gêne ...

Pourquoi ? .. Ah, oui, je vois». - bruit, curiosité éveillée, dérangement dans le travail, crainte d'un problème etc ... «D'avoir découvert l'origine de la gêne la diminue déjà ... Peu à peu elle disparaî­tra ou, si elle ne peut disparaître, du moins pourrai-je mieux réagir, reconnaî­tre ma faiblesse, ce qui est déjà une force, éloigner l'appareil, m'éloigner de lui. L'essentiel étant que je sois consciente que la cause se trouve en moi - corres­pondant à un besoin de silence, de tran­quillité, de sécurité etc ... - et que je n'incrimine plus le téléphone ... Que je constate, tout simplement, que j'avais, moi, un besoin à ce moment-là ... ! Est-il habituel? fréquent?

Anna T. Veuthey

12 13

A~'rIIAI~lrrl~ 1·1~ltAt;tDt;ltPIII~

Le groupe «Ecole-Informations» En 1978, M. Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publi­que, constituait un groupe de travail

. chargé d'étudier et de préparer les m.oyens d'information des parents sur les structures scolaires valaisannes et leur fonctionnement.

Douze personnes ont été nommées pour réaliser ces tâches. Ces personnes repré­sentent les milieux ou organismes con­cernés par cette information: associa­tions de parents, d'enseignants, inspec­teurs scolaires primaires et secondaires et délégués des services du DIP concernés (offices de documentation et d'informa­tion scolaires, offices d'orientation sco­laire et professionnelle).

Les deux entités lingustiques du canton sont représentées sur l'ensemble des par­tenaires cités.

1. Objectifs, méthodes et structures du groupe

Le Groupe «Ecole-Informations» veut élaborer des documents d'information:

- en tenant compte des questions posées par les parents et les ensei­gnants;

en associant étroitement à l'élabora­tion des documents tous les partenai­res.

Ces objectifs et méthodes exigent de nombreux contacts, l'élargissement du groupe de travail par la création de sous­groupes différents pour chaque docu­ment et plusieurs analyses critiques des textes avant leur publication.

Le contexte social de l'école étant diffé­rent dans le Haut-Valais et le Valais romand, le groupe «Ecole - Informa-

tions», pour mieux réaliser sa tâche, s'est organisé de la façon suivante:

a) La commission plénière est composée de tous les membres nommés par le DIP. Elle se réunit, au minimum, une fois au début de l'année scolaire pour établir le programme commun aux deux sous-groupes ainsi que le calen­drier des publications, et une fois à la fin de l'année scolaire, pour critiques et bilan.

b) 2 sous-groupes - un pour le Haut­Valais, l'autre pour le Valais romand - travaillent de façon autonome en prenant la responsabilité des textes qu'ils publient ou des informations qu'ils diffusent.

A cet effet, ils établissent les contacts appropriés avec les instances compé­tentes et choisissent les collaborateurs nécessaires.

c) Des groupes de travail où collaborent des parents, des enseignants et des représentants du DIP, sont créés à l'occasion de chaque publication.

Le schéma de travail adopté pourrait se décrire ainsi:

a) Choix du thème (par le Groupe «Eco­le-Informations» ).

b) Recueil et tri des questions (sous­groupe de travail créé en fonction du thème).

c) Elaboration du projet (sous-groupe de travail).

d) Analyse critique par le sous-groupe et instances concernées.

e) Retour au sous-groupe de travail. f) Analyse par le Groupe «Ecole­

Informations». g) Publication (par l'ODIS, support:

«L'Ecole valaisanne» pour le Valais

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Page 9: L'Ecole valaisanne, avril 1980

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romand et «Mitteilungsblatt» pour le Haut-Valais).

2. Publications

A ce jour, le Groupe «Ecole­Informations» a créé et édité (pc;mr la partie romande du canton), les bulletins suivants:

Bulletin N° 1: Passage de l'école primaire au Cycle d'Orientation - Du Cycle d'Orientation aux apprentissages (8 pages)

Bulletin N° 2: Débouchés après la 3e. «A» et «B» du Cycle d'Orientation (12 pages)

Bulletin N ° 3: En collaboration avec le Centre d'infor­mation sur le tabagisme, bulletin sur les «méfaits GU tabac»: «Aux parents, aux jeunes, à tous les fumeurs» (16 pages)

Bulletin N o 4: L'allemand à l'école primaire (12 pages)

Deux publications sont en voie de réali­sation:

- Les classes terminales du Cycle d'Orientation.

- L'école enfantine et les deux premiè­res années primaires.

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Les documents cités sont disponibles à l'ODIS, Gravelone 5, 1950 SION (parents, directions d'écoles et ensei­gnants peuvent se les procurer gratuite­ment), tél. (027) 21 62 86.

3. Liste des membres du groupe «Ecole-Informations»

Mme Lise FERRARI Fédération des associations de parents du Valais romand

M. Alfred KLINGELE El tern vereinigungen

M. Pierre FELLA y Fédération valaisanne des associations pédagogiques

M. Hermann PELLEGRINI M. André REY M. Anton RIVA Inspecteurs scolaires

M. Joseph MUTTER M. Gilbert FOURNIER Offices d'orientation scolaire et profes­sionnelle

M. Klemenz ARNOLD M. Jean-Pierre SALAMIN Département de l'instruction publique

M. Jean-François LOVEY M. Hugo ZENHAUSERN Offices de documentation et d'informa­tion scolaires

Gilbert Fournier 14 15

Présentation du vivarium d'Uvrier - Sion

C'est avec plaisir qu'il m'est donné l'occasion de pouvoir vous expliquer en quelques mots les raisons de la présence d'un vivarium en Valais, ainsi que les buts qu'il s'est fixés.

En Suisse, il existe encore de grandes régions où les populations reptiliennes sont à peu près stables: le Jura, la région lémanique, le Valais et le Tessin. En Suisse alémanique, la vipère aspic ainsi que des espèces de couleuvres, ont tota­lement disparu. C'est pourquoi, dans un canton comme le Valais, il est très important de pouvoir informer les gens sur la valeur de la conservation des régions ainsi que des espèces qui y coha­bitent.

Un vivarium est une institution qui a pour but principal de montrer un éven­tail aussi complet que possible de repti­les vivants et ceci dans des conditions de vie optimales se rapprochant le plus de leur milieu naturel. Je recommande à tous les enseignants de profiter au maxi­mum de cet outil de travail qu'est un vivarium car à l'heure actuelle nous développons des moyens audio-visuels de façon à nous rapprocher le plus possi­ble du sujet.

J'ajouterais , qu'en ce qui concerne les reptiles, le contact physique avec l'ani­mal est primordial car il permet de se rendre compte du non-fondé de beau­coup d'affirmations erronées qui ont malheureusement encore cours de nos jours. Il est important de préparer les générations futures à conserver leur environnement car les reptiles y occu­pent une place importante et sont d'une

grande utilité dans l'équilibre de la natu­re.

J'espère avoir bientôt l'occasion de vous expliquer tout cela plus en détails lors de votre visite.

Adresse :

André Tardent Vivarium UvrierlSion 3958 ST-LÉONARD

Tél. 027 /31 1879 soir 027 /2 25859

André Tardent

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Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Si mon rêve devenait réalité ...

Je n 'ai plus le choix. Plus d'excuses. Depuis plus d'une semaine, je trouve toutes sortes de raisons, je remets au len­·demain. Autour de moi, chaque matin, des collègues déclarent avec soulage­ment: «Ouf! j'ai enfin terminé ma cor­vée!» Et moi? Quand vais-je me déci­der?

Ce soir, me voilà contrainte! Sur mon bureau, une pile de petits carnets rouges. Des carnets vierges de toutes notes enco­re. C'est sur moi que repose la responsa­bilité d'y inscrire le premier verdict, les premières notes!

J'hésite , j'ai peur. Que faire? Etre sévè­re? Généreuse?

Ni l'un ni l'autre me diront les personnes raisonnables. Etre juste, tout simple­ment.

Je veux bien, mais je ne sais pas être juste comme on l'entend communément. Eta­blir un barême, des épreuves, des nor­mes, y soumettre tous les élèves au même moment, les juger avec «l'œil froid» de la justice sans tenir compte des circons­tances atténuantes ... Non! C'est plus fort que moi! Cette justice-là je la ressens comme de l'injustice.

Devant moi, deux carnets ... Celui de Caroline, une «bonne-élève» et celui de Mathieu, un élève-qui-a-de-la-peine».

A Caroline, tout lui réu$sit, sans efforts.

Mathieu, lui , ne rencontre que des diffi­cultés sur son chemin.

Caroline lisait couramment à son arrivée chez moi.

Mathieu ne lisait qu 'un seul mot: Mathieu. Aujourd'hui il se «débrouil­le».Il déchiffre presque tout. Sa lecture est lente et laborieuse. Comparée à celle de Caroline, elle est médiocre. Si celle de Caroline mérite un 6 la sienne mérite à peine un 3.

Mais quel chemin a parcouru Mathieu! Alors, que faire?

Rêver ...

Rêver d'une école sans notes. Une école sans appréciations «faute, mal, insuffi­sant, inadmissible» si culpabilisantes pour l'enfant.

Une école où le travail de l'élève n'est pas évalué par comparaisons avec celui des autres.

Une école sans concurrence, sans com­pétition.

Une école où l'échec n'est que provisoi­re.

Une école où l'épanouissement de cha­cun passe au premier plan.

Une école où «réussir» n'est plus syno­nyme de «moyenne».

Une école sans angoisses.

Une école sans compétition «chiffrée», stimulante, peut-être pour ceux «pour qui ça marche», les autres régressant par lassitude ou découragement.

Une école ensoleillée.

Ce n'est qu'un rêve bien sûr!

La réalité , ce soir, c'est ces carnets rou­ges. Triste réalité! Et pourtant, si ce rêve devenait réalité? Si l'on se posait une fois sérieusement cette série de questions mises en évidence par «l'Ecole des Parents» lors d'une réunion en Sorbonne sur le thème des «Pédagogies nouvel­les» ? « ... Pourquoi noter? Dans quel But? Pour qui? Pour l'enfant, pour nous, pour les parents, pour l'administration scolai­re ou pour le futur employeur?

Qu'est-ce que noter?

Evaluer un savoir, des connaissances des aptitudes? ' 16 17

Permettre à l'élève et à sa famille de voir où il en est par rapport à lui-même, dans ses progrès personnels ou par rapport aux autres de sa classe?

Quels renseignements nous donne la note? la moyenne?

Sont-ils suffisants pour me permettre de mieux connaître l'enfant, ses faiblesses et ses points forts, ses aptitudes?

Ces renseignements sont-ils vraiment objectifs?

Quelle part de subjectivité entre dans le processus d'évaluation des résultats obtenus et des efforts fournis par tel élè­ve?

Pourquoi met-on en cause les notes?

Pourquoi tant de pays cherchent-ils à mettre en service un nouveau système d'évaluation?

A cette sene de questions je répondrai par une série de «vertus» dont nous par­lait le professeur Samuel Roller lors d'une récente journée de réflexion à Sion. Ces vertus sont les forces indispen­sables à la réussite , à l'épanouissement, à une santé mentale solide « ... Calme, ima­gination, enthousiasme, courage, esprit d'équipe , sens de l'humain».

Peuvent-elles se développer, se fortifier dans le climat «empoisonné» par la con­trainte de la note?

J'en 'doute.

Et si mes doutes étaient partagés par une grande majorité?

Si un jour mon rêve devenait réalité? Ce jour-là, alors , l'école serait un atelier où l'on construirait la société de demain sur le modèle du visage ensoleillé d'un enfant.

Chantal Fumeaux

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Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1980

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Cours de cuisine de 3 e et 2 e BT au CO

Les fritures

Dans le programme d'économie familia­le de troisième année, au chapitre de la cuisine figure le mode de cuisson «frire». D'aucuns s'étonneront peut-être que les fritures constituent une leçon de cuisine à l'école alors qu'elles sont, de nos jours, tant controversées par les diététiciennes.

Cependant, après une enquête établie auprès des élèves, il apparaît que tous les ménages possèdent une friteuse ou une bassine à frire et que l'utilisation de ces appareils varie, selon les familles, de 1-2 fois par semaines à 4-5 fois par an.

n devient, dès lors, indispensable d'étu­dier cette façon de cuire, à première vue malsaine, afin d'en tirer le meilleur parti culinaire et diététique.

Les outils de travail

A. La friteuse électrique: Cet appareil électrique comprend un thermostat incorporé qui règle la tempé­rature de l'huile afin de l'adapter aux dif­férents aliments que l'on veut cuire. De cette façon, l'huile n'est jamais surchauf­fée et se détériore moins vite. La friteuse permet aussi, en suivant les prescriptions indiquées, de cuire dans le même corps gras successivement des aliments sucrés et salés sans altération de goût. Malgré ces avantages, il faut se demander si la friteuse représente une aide réelle et si son achat est toujours judicieux, car pour une alimentation saine, il est nécessaire de limiter la consommation de fritures à 1-2 fois par mois, donc d'utiliser la fri­teuse 12-15 fois par année.

Pre;jJaraliulI d 'une pâle à./i'ire

Les élèves devraient effectuer un travail de recherches sur les friteuses: prix, faci­lité d'entretien et d'utilisation etc.

B. La bassine à frire: S'il est relativement simple de faire des fritures dans une bassine à frire, il est par contre plus difficile d'apprécier la tem­pérature de l'huile et d'éviter son sur­chauffement et son altération. Afin de réussir les mets et de prévenir les acci­dents il faudra utiliser un thermomètre. (ex. Mélior). 18 19

C. La poèle à frire: Utilisable pour les petites fritures.

Choix des corps gras

Le choix des corps gras joue un rôle important dans la digestibilité et le goût des fritures.

n est évident qu'il faut choisir les corps gras qui supportent le mieux !'~lévation de température. n est donc p.refer~ble de s'en tenir à des huiles ou graIsses Insatu­rées; par exemple l'huile d'ar~ch~de .. La graisse de coco supporte .auSSI}reS b~en une température allant ]us.9u a ~OO .C;. L'huile spéciale friture de SaIS ~st et~dle.e pour ce mode de cuisson; malS, SOlt dIt en passant, les fabricants refusent de donner sa composition exacte, nous pou­vons donc en déduire qu'elle n'est qu'une simple huile d'arachide.

Les huiles polyinsaturées (tournesol, maïs, soja) ne peuvent pas sans dommage être chauffées au-delà de 160°C.; elles sont donc à déconseiller pour les fritures.

Précautions

- Chauffer l'huile à 180°C. et mainte­nir cette température. Ne jamais lais­ser atteindre le point de fumée, un corps gras qui fume se décompose en donnant une substance âcre et malo­dorante qui est toxique. De plus une huile surchauffée risque de s'enflam­mer' il est nécessaire de prévenir les élèv~s et de leur expliquer comment étouffer les flammes.

- Saisir rapidement les alimen~s a.fin qu'ils n'absorbent pas trop d hUlI~, restent croustillants, et ne se desse­chent pas.

- Après la cuisson, lais~er égoutter les aliments quelques mInutes dans le panier à frire puis, les déposer sur une grille à pâtisserie recouverte d'un papier absorbant.

Saler ou sucrer les aliments lorsqu'ils sont dans le plat.

Cuisson des beignets

Applications

Les réalisations culinaires sont nom­breuses et peuvent être variées selo? le choix de la maîtresse ou les suggestIOns des élèves. Les règles générales sont appliquées pour confectionner:

des beignets de fruits (pommes, bananes) de légumes (choux-fleurs, aubergines) de fromage de poisson

des pommes de terre frites ou des pommes de terre croquettes.

Les préparations qui ne peuvent être transportées feront l'objet d'une démons­tration et d'une dégustation sur place. Si au contraire le mets peut, à l'exemple des beignets aux pommes, être consom­mé froid l'élève pourra en préparer suffi­samment pour sa famille et l'emporter.

Enfin l'exécution d'ùne recette peut être amor~ée à l'école en vue d'être terminée à la maison, Ex.: Les pommes de t~rre frites préparées et précuites (prem~ère cuisson) par l'élève à l'école seront, a la

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Page 12: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Cuisson des beignets et égouttage

maison, soit congelées en vue d'une utili­sation ultérieure , soit utilisées le jour même. Cette préparation créera l'occa­sion d'une comparaison (prix, goût) avec les précuisinés du commerce.

Diététique

Les fritures sont des préparations riches en corps gras, qui augmentent le temps de séjour des aliments dans l'estomac et peuvent être la cause de difficultés diges­tives.

D'une consommation trop fréquente de fritures résulte aussi un accroissement considérable de la ration de calories jour­nalières: or, notre alimentation est déjà trop riche.

Il est donc conseillé, pour sauvegarder notre bonne santé, de veiller à une pré­paration correcte et de restreindre la con­sommation d'aliments frits; trop de graisse favorisant la prise de poids et de façon indirecte l'hypertension , l'artérios­clérose, l'infarctus, le diabète etc.

N. Bridy

20 21

Les divertissements de Matix

12.1

Douzième série

Pour les petits degrés

Un tailleur coupe chaque jour 2 mètres dans une pièce de drap de 16 mètres de longueur. Au bout de combien de jours aura-t-il coupé toute la pièce?

12.2 Voici cinq pilules, me dit le médecin. Prenez-en une toutes les demi-heures. En combien de temps les aurai-je toutes avalées?

12.3 Un appartement possède 5 chambres. De la plus grande on fait deux chambres. Combien cet appartement compte-t-il alors de chambres?

Pour les degrés moyens

12.4 François, qui ne va pas encore à l'école, est pourtant un petit génie en calcul. Quand on lui demande son âge il décla­re: - J'ai mon anniversaire le même jour que mon père. Actuellement mon père est Il fois plus âgé que moi. Dans 6 ans, il ne sera plus que 5 fois plus âgé que moi, et dans 16 ans, il ne le sera plus que 3 fois. Dans 36 ans j'aurai tout juste la moitié de l'âge de mon père. Quel est donc l'âge actuel de François?

12.5 Des caisses sont numérotées: 20,21,22 ... jusqu'à 50. Peut-on les empiler en trois piles égales?

12.6 Sur la table se trouvent des piles de 14 jetons. Combien de piles faut-il au moins démolir pour conserver le nombre total de jetons, mais avec des piles de 12 jetons?

Pour les degrés supérieurs

12.7 Un marchand de bestiaux désire acheter 12 moutons. Le paysan qui s'y intéresse en offre 300 francs le mouton . Le mar­chand propose 1 franc pour le premier mouton, et le double chaque fois pour les suivants. Le paysan s'empresse d'accep­ter. A-t-il raison?

12.8 Pour économiser l'argent du voyage, Luc, et Andrée décident de se rendre chez leur grand-mère, à 40 km. de chez eux, à pied et à vélo (car ils n 'ont qu'une bicyclette pour les deux !). A pied ils parcourent 5 km. en une heure. A vélo ils parcourent 10 km. en une heure. Ils partent à midi, Andrée à vélo, Luc à pied. Au bout d'une heure Andrée laisse le vélo au bord de la route et continue à pied. Lorsqu'il arrive vers le vélo, Luc l'enfourche et pédale pendant 1 heure; il rejoint donc Andrée. Il passe alors le vélo à Andrée et reprend sa marche à pied ... et ainsi de suite jus­que chez la grand-mère. Combien de temps dure le trajet? A quelle heure arri­vent-ils?

J.-J. Dessoulavy

Solutions en page 22.

Page 13: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Solutions aux divertissements de Matix

Douzième série

12.1 Réponse irréfléchie courante: 16 divisé par 2 = 8. Réponse correcte: 7 jours, puisqu'en coupant la 7e fois on obtient les deux der­niers morceaux de 2 mètres.

12.2 Réponse irréfléchie courante: 2 heures et demie. Réponse correcte: 2 heures. Exemple: les 5 pilules sont prises successivement à midi, midi et demi, une heure, une heure et demie, deux heures.

12.3 Réponse irréfléchie: 5 + 2 = 7 chambres. Réponse correcte: de la cinquième on fait deux chambres. On a donc la cin­quième (plus petite) et la sixième (nou­velle).

12.4 La meilleure manière de trouver la solu­tion est de faire un tableau avec les opé­rateurs qui entrent en jeu.

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Ce n'est évidemment pas à une année que François pourrait dire cela. Ni même à deux ans! Tout au plus à partir de trois ans.

Essayons donc:

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1@ @ . ---------------~~ . 'Y3 @ '=J-~ ou 6'3 '? Impossible!

Essayons alors pour quatre ans:

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Possible! François a donc quatre ans actuelle­ment!

12.5 Réponse irréfléchie: oui, parce que 30 : 3 = 10. Réponse correcte: non, parce que du numéro 20 au numéro 50 cela fait 31 caisses.

12.6 En prenant 2 jetons à chaque pile, on obtient des piles de 12 jetons. Avec les jetons pris sur 6 piles on construit une nouvelle pile de 12 jetons. Donc, avec 6 piles de 14 jetons on a 84 jetons. Avec 7 piles de 12 jetons on retrouve les 84 jetons.

12.7 Oui, le paysan a raison. En effet, il a vite fait de calculer une série de doubles: (,2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, prix de ses moutons! Rien que l'addition des prix des trois derniers 22 23

atteint quasiment le prix qu'il avait fixé: 12 x 300 francs ... 3600 francs! Mais il y a une particularité à découvrir: tout total partiel correspond au nombre doublé suivant moins un. Exemples: 1 + 2=4-1 1 + 2 + 4 + 8 + 16 = 32 - 1 etc.

pied _IL 3h pied 114h - - ,---- v é lo Luc

12.8 Luc et Andrée auront mis six heures pour se rendre chez leur grand-mère. Un croquis tel que celui-ci peut aider à trou­ver la solution. '

v é lo

Km ~O~ ____ ~ ____ ~~_O _____ l.~ ______ t~O ____ ~ ______ ~ ____ ~ ____ ~

André vélo

Questions subsidiaires possibles: a) Combien de temps auraient-ils mis à

pied?

b) Combien de temps auraient-ils mis s'ils avaient disposé de deux vélos?

J. -J. Dessoulavy

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Page 14: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Travaux manuels auCO

Utilisation des vieux sous-mains

Socles de maquettes

Simplement peints si le carton est en bon état, ou recouverts de papier (des 2 côtés!) dans le cas contraire.

Fonds de boîte.

Dans ce cas, le carton sera toujours recouvert!

Boîte à outils

Avec ou sans compartiments; avec ou sans couvercle (en carton plus mince); mais habillée - de toile ou de papier -pour cacher les entailles gardées par le bon vieux sous-main.

Présentoir de chaînettes et pendentifs

Coller deux épaisseurs de carton en croi­sant les sens de fabrication. photographies: face et profil

Découpage à la scie à découper (on peut trouver un exemple dans Scinde 78, N°8). Recouvrir d'une toile satinée fine.

Un yo-yo

2 disques de 9 cm de diamètre percés en leur centre d'un trou de 12 mm de dia­mètre où viendra se loger le tourillon de 13 mm de longueur. Habiller l'extérieur

(papier peint par exemple: Diamètre 13 cm) et l'intérieur (papier: diamètre 8,5 cm)

Après le séchage, percer le papier d'inté­rieur et coller - à la colle blanche - le tourillon préalablement muni de son fil.

Roger Salamin

24 25

Méthode Ward

Il nous a paru important de faire paraître dans l'Ecole valaisanne une série de « papiers» destinés à remettre en mémoire certains chemi­nements pédagogiques, à l'intention des maîtres utilisant la métho­de de chant Ward.

Voici la liste de ces exposés dont les deux premiers ont déjà paru dans les numéros de janvier et de février 1980:

1. Travail sur les schémas rythmiques (janvier 1 980) II. Découverte d'un nouveau schéma rythmique (février

1980) III. Les dictées IV. Présentation de la croche V. Présentation du plagal

VI. Présentation du mineur VII. Présentation de la noire pointée-croche

VIII. Composition musicale

L'exposé qui suit traite donc des dictées, technique que bien des maîtres n'ont peut-être plus totalement en mémoire.

Oscar Lagger

III. LES DICTÉES

1. Dictée mélodique auditive

Le diagramme chiffré ou le diagramme­portée se trouve au tableau 1. Le maître chante la note de départ,

par exemple: «Voici do», puis il chante immédiatement la dictée sur «nu».

2. Les élèves répètent avec le geste mélo-dique. En cas de fausse répétition, le maître redonne la dictée.

3. Un élève donne la réponse sur le nom des notes.

4. Tous répètent.

2. Dictée mélodique visuelle

1. Le maÎtre donne la note de départ, par exemple: «Voici sol», puis il montre

la mélodie sur le diagramme; les enfants font le geste mélodique.

2. Un élève donne la réponse. 3. Tous répètent.

3. Dictée mélodico-rythmique

Le diagramme et les schémas rythmiques étudiés sont au tableau. 1. Le maître attire l'attention des enfants

sur les schémas rythmiques et chante la mélodie avec le geste rythmique.

2. Les enfants répètent avec le geste rythmique, plusieurs fois, isolément, par groupes ou ensemble et décou-vrent le schéma.

3. On rechante le schéma avec le geste métrique.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1980

4. On rechante en dessinant le rythme dan~ l'air, pendant qu'un enfant le dessIlle avec le doigt au tableau.

5. On rechante; l'élève au tableau utilise la craie (sans ralentir!).

6. Il place les barres de mesure en rétro­gradant et complète les mesures incomplètes.

7. Tous reprennent avec le geste rythmi­que.

8. Le maître rechante la dictée en atti­rant l'attention des enfants s~r le dia­g~amme; même procédé que pour la dIctée mélodique.

9. Les ,no.tes découvertes, un éléve VIent les ecrue exactement sous le schéma noté. Ajouter les barres de mesure.

10. On rechante avec le geste rythmique.

* * *

Feuille de travail

Voici un spécimen d'une feuille de travail, que M. Pierre-Marie Epiney, instituteur à Sierre, a polycopié à l'intention de ses élèves:

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+TflfSIS .~~ . . ~hÙ.~~~.l~11

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Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Décès de

Madame Simone Carruzzo- Boven

Une année et demie seulement après avoir pris sa retraite d'institutrice, Mada­me Simone Carruzzo-Boven décédait. Il ~ suffi de quelques mois de maladie pour ebranler cette forte personnalité et c'est surpris et le cœur serré que nou; l'accompagnions à sa dernière demeure.

Issue de la belle famille de Joseph Boven, Simone fréquente l'Ecole Norma­le de Fribourg. Et après quelques années d'enseignement, elle se consacre entiè­rement à son mari, Léonce Carruzzo, à s~s trois enfants, Berthy, Régis et Domi­mque, pour qui elle fut une mère chaleu­reuse et attentionnée.

Puis pendant 21 années, Madame Simo­ne se dévoue aux enfants de la 1 Année primaire à Chamoson. Il faut savoir quel engagement personnel demande ce degré de l'enseignement et il faut l'avoir vu,e à l'œ.uvre pour dire sa compétence pedagogique. Mais je pense que mieux qu.e personne, ses petits élèves pour­rment témoigner de l'éducatrice attenti-

ve .qu'elle fut. Et c'était émouvant de les VOIr, ceux de sa dernière volée, l'accom­pagnant, l'air grave et portant, bien droi­te, comme une flamme, la rose rouge de leur reconnaissance.

~ tous les siens vont nos condoléances emues.

J .P.

28

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29

A GF - SPVal, quoi de neuf?

Le 23 mai 1979, la FMEF a eu la possibi­lité d'étudier les résultats de l'analyse générale des fonctions; les associations professionnelles ont été ensuite infor­mées.

La SPVal a alors pris connaissance des améliorations sociales proposées, ainsi que du classement de ses membres dans l'échelle des salaires.

Elle a déposé plusieurs recours qui lui paraissaient pleinement justifiés. Deux de ceux-ci ont été acceptés par la com­mission parlementaire:

- Dès l'âge de 58 ans, possibilité pour les maîtres primaires de bénéficier, sans diminution de salaire, d'une décharge hebdomadaire de 3 heures. Cet allégement est sans doute bienve­nu si l'on connaît les multiples adap­tations et recyclages auxquels sont soumis les enseignants et donc, à plus forte raison , nos aînés.

- Possibilité pour les maîtresses ACM qui désirent obtenir un statut com­plet (prestations sociales) de se con­tenter, si elles le désirent, de 4 demi­journées hebdomadaires, leur horaire minimum étant ramené à 12-heures .

Maîtresses enfantines

Un premier recours déposé par la SPVal, auprès du Conseil d'Etat, tendait à dimi­nuer l'écart entre le traitement des maî­tresses enfantines et celui des maîtres pri­maires. Il a été rejeté. Rappelons peut­être que pour le classement des maîtres­ses enfantines, on tenait compte du nom­bre effectif d'heures pendant lesquelles leurs élèves se trouvent en classe ainsi que de la moitié des heures prévues pour l'accueil des enfants et de leurs parents.

En collaboration avec les associations primaires et enfantines du Haut-Valais, la SPVal a déposé un nouveau recours auprès de la commission parlementaire.

Vu l'importance des premières années d'école et la responsabilité des maîtresses

enfantines lors de ce départ -dans la vie scolaire, un reclassement semblait tout à fait logique.

En première lecture, soit le 7 février 1980, les députés au Grand Conseil en ont pris conscience . Ils ont décidé que les maîtresses enfantines passeraient de la classe 12 à la classe 14. Les maîtresses ACM ont bénéficié de la même progres­sion.

Maîtres primaires

Pour ces derniers, la première lecture n'a apporté aucun changement. Ils demeu­rent en classe 17. M. Bernard Varone, député , a demandé que puisse encore être envisagé le passage en variance 18. La SPVal, en étudiant le dossier transmis par l'AGF, avait en effet constaté que cette amélioration nous avait été refusée pour un nombre insignifiant de points.

Depuis l'époque où l'AGF a commencé ses travaux, de nombreux changements sont intervenus, en particulier à la suite de l'entrée en vigueur de nouveaux pro­grammes romands nécessitant recyclages et adaptations. On devrait prendre ces faits en considération.

La SPVal a donc déposé un recours demandant le passage en variance 18 lors de l'obtention du brevet définitif, celle-ci étant soumise à des exigences précises et censurée par l'Etat.

Notons également que parmi les avanta­ges sociaux apportés par l'AGF figure le congé maternité de 16 semaines accordé ,aux enseignantes et fonctionnaires.

Les députés au Grand Conseil devront se pencher une fois encore, lors du second débat, sur l'ensemble des propositions de l'AGF ainsi que sur les modifications intervenues lors de la première lecture. Ce n 'est qu'à cette date que deviendront effectives, si elles sont confirmées, les décisions prises lors du premier examen.

J.-P. Bruchez

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.

Page 17: L'Ecole valaisanne, avril 1980

CIRCE III

Sous-commission d'histoire

Situation de l'enseignement de l'histoire

en Suisse romande

En vue de définir la conception pédago­gique de l'enseignement de l'histoire aux degrés 7,8,9 et d'en définir le program­me-cadre, la sous-commission s'est fixé une première tâche d'information sur la situation de l'enseignement de l'histoire, sur les résultats de la consultation con­cernant le rapport Parvex (éducation civique) sur les objectifs et le program­me-cadre de CIRCE II, information enfin sur les tendances de l'enseignement de l'histoire hors de notre pays.

La sous-commission a fait l'examen de l'enseignement de l'histoire dans chaque canton. Elle en a dressé un tableau utile et nécessaire à la continuation de ses tra­vaux. Il serait fastidieux de le reproduire dans le cadre d'un compte-rendu, mais il est certainement intéressant pour nos collègues d'en connaître les lignes princi­pales et les éventuels points de conver­gence, en considérant les structures, la dotation horaire, les programmes, les objectifs, la méthodologie et les manuels.

Structures :

Faut-il rappeler que les structures scolai­res cantonales sont diverses, qu'elles modifient en conséquence les program­mes et les grilles horaires selon les sec­tions? Toutefois cette diversité est plus apparente que réelle puisque des appel­lations différentes désignent des élèves de même niveau. Ceux-ci seront par exem­ple en «pré-professionnelle» (NE), en «primaire ou prim-supérieure» (BE -JURA - VD), en «section pratique» (FG - GE), en B terminale (VS). Quelles que soient les sections et leurs désignations

respectives, CIRCE III s'adresse à tous les élèves des degrés 7, 8, 9: aux futurs universitaires comme aux moins doués.

Dotation horaire: Les disparités entre les cantons, et même à l'intérieur d'un même canton, selon les sections, sont importantes. Sur les 3 ans, la grille heb­domadaire peut varier de 2 heures en BT (VS) à 9 heures en section latine (GE). Dans certains cantons (BE - JU - GE _ VS), l'éducation civique est incluse dans cette dotation. Ici, il convient de signaler que les consignes sont précises, que les «sous-commissions s'efforceront de for­muler des programmes dont les éléments de base ne remettent pas en cause les dotations en heures de chaque discipline et en conséquence les structures scolai­res». (CIRCE III. Rapport intermédiaire. p. 9). La sous-commission d'histoire éta­blira donc un programme-cadre sur la base d'une dotation horaire moyenne.

Programmes Ils sont fort vastes. Ils englobent généra­lement toute l'histoire, des origines à nos jours, en 3 ans (sauf pour le Valais en 2 ans). Le point de départ en 7e année varie d'un canton à l'autre: FG, GE, NE, VS partent des origines; BE, JU, VD partent du 16e s. pour remonter aux origines en 8e ou en ge

• Ces différences proviennent du fait que dans certains cantons, des chapitres sont déjà traités en Se et 6e. La coordination romande ne se justifie-t­elle pas?

L'histoire nationale est partout intégrée à l'histoire générale. Elle est maigre, très maigre. L'histoire cantonale, régionale 30 31

n'apparaît pas de manière explici~e, à l'exception de Genève et du ValaI.s .a,u degré 9. La part faite à l'é~ude des CI~Ih­sations, de la vie économIque et SOCIale, des faits de la vie quotidienne est assez réduite. L'histoire proposée est dans une très large mesure chronologique, événe­mentielle, politico-militaire, passable­ment gallo-centrique.

En bonne logique, la sous-commission ne peut prendre comme point de dép~rt la diversité actuelle mais CIRCE II pUIS­qu'il a été adopté par tous les cantons.

Objectifs . Formulés différemment, Ils se retrouvent dans la plupart des cantons. Une bonne partie d'entre eux sont communément admis à l'heure actuelle. En voici l'es­sentiel:

- acquisition de connaissances description des faits dominants des grandes périodes

- acquisition de la notion de temps et d'espace . acquérir une meilleure perceptIOn du monde actuel et de ses structures d01)!1er aux jeunes les moyens de se sùu{;r dans le monde où ils vivent et d'en dominer la complexité

- développer l'esprit d'analyse et de synthèse développer l'esprit critique cultiver le raisonnement, le jugement développer le sens de l'objectivité

- favoriser la socialisation développer le sens des responsabilités de l'individu à l'égard de la commu­nauté développer le sens moral favoriser l'esprit de tolérance

- connaître le passé de son pays, culti­ver le patriotisme

- acquisition du savoir-faire acquisition de méthodes de recherche

Méthodologie

Les programmes de certains canto~s for­mulent des principes méthodologIques,

d'autres s'en remettent à ceux des manuels. Nous avons retenu:

- ex posés vi van ts - partir de l'actualité pour passer à une

étude plus générale dans le temps et l'espace

- procéder par agrandissements con­centriques

- établir des ponts avec d'autres disci­plines

- comparaisons de différentes sources d'informations

- recours au document - utilisation des moyens audio-visuels - travaux de groupes - recherche personnelle

Ces principes ne sont que cités mais non développés.

Manuels Ils sont variés même à l'intérieur d'un canton. Les ~uvrages les plus utilisés sont:

- Histoire générale. Badoux - Déglon - Giddey - Chevallaz (Payot) pour BE - FG - JU - NE - VD

- Histoire de l'Antiquité à nos jours. Ch au langes et Pevsner (Delagrave -Spes) pour FG - GE - VS

- Histoire de la Suisse. Grandjean et Jeanrenaud.

Dans les cantons de Berne et du Jura, le choix du manuel est laissé aux maîtres. Dans le canton de Genève, à côté des manuels distribués aux élèves, les collè­ges disposent de collections div~rse~ à disposition dans les salles d'histOlre. Signalons qu'aucun p~an ?'ét~des ne fournit une bibliographIe satIsfaIsante. Il semblerait que la plupart des maîtres soient peu renseignés sur ce qui existe.

Cette dernière remarque nous amène à parler des maîtres. La sous-commission n'a pas étudié systématiquement leur situation. Elle le fera ultérieurement. Pour l'instant il est possible de signaler qu'ils jouisse~t d'une grande l~berté: aucune contrainte dans le ChOlX des sujets, l'élaboration des épre~ves et leurs notations. Un seul plan d'etudes men-

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Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1980

tionne des chapitres obligatoires. D'une manière générale, les maîtres enseignent aussi la géographie et la civique, discipli­nes connexes de l 'histoire. Ils disposent tous à des degrés divers de moyens audio­visuels.

En effectuant l'inventaire de ce qui existe et sans avoir la prétention d'avoir fait le tour complet du sujet, la sous­commission veut accomplir un travail

qui lui serve de support à la réalisation de son mandat. Dans un prochain numé­ro, nous donnerons un aperçu du travail informel sur les résultats de la consulta­tion concernant le «rapport Parvex», sur l 'histoire à CIRCE II, sur les tendances de l'enseignement de l'histoire à l'étran­ger.

Alexandre May Jean Gay-des-Combes

32 33

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Cassettes Vidéo ART, LITTÉRATURE, MUSIQUE

CVaim 8716 CVaim 8750 CVaim 8751 CVaim 9009 CVaim '9010 CVaim 9011 CVaim 9262

Des yeux pour entendre: Ram Narayan Artisanat: Potiers au Japon, potiers en France, les grès de Saxbo Artisanat dans le Val d'Anniviers a) et b) Le bourgeois gentilhomme a), b) et c) Lettres de mon moulin Paul Klee: peintre de« l'intérieur» Les clés du regard: Louise Nevelson (sculpteur)

DROITS DE L'HOMME

CVdrh CVdrh CVdrh CVdrh CVdrh

8777 8778 9301 9302 9303

GÉOGRAPHIE

CVG 8706 CVG 8726 CVG 8728 CVG 8730 CVG 8731 CVG 8732 CVG 8758 CVG 9188 CVG 9266

CVG 9373

HISTOIRE

CVH 8749

CVH 8754 CVH 8755 CVH 8756 CVH 9030 CVH 9223 CVH 9294 CVH 9295 CVH 9304

à 9312 CVH 9395

KGBI KGB II + Amnesty International Jean-Marie Muller I : Conférence Jean-Marie Muller II: Discussion Plioutch / Camara

La vie dans la mer: rôle capital du plancton L'approvisionnement en eau d'une grande ville 25 fois la Suisse: Thurgovie Les grandes villes du monde: Léningrad C'est nous le Koweït TV contacts: le Grand-Saint-Bernard Le Léman: une agonie surveillée Burundi: un pari difficile sur l'avenir Des animaux et des hommes. Les oiseaux qui courent, qui nagent, mais qui ne volent pas Chronique montagne: l'étude de la neige et des avalanches au Weissfluhjoch

Les dinosaures: reconstitution à partir des traces découvertes à Emosson Staline et Trotsky I Staline et Trotsky II Staline et Trotsky III - Film et débat Le Duce Lénine (Guillemin) Staline I (Guillemin) Staline II (Guillemin)

Le temps des cathédrales Trotsky I (Guillemin)

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Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1980

PSYCHOLOGIE, SOCIOLOGIE, ETHNOLOGIE

CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse CVpse

CVpse

CVpse

8707 8708 8709 8727 8746 8747 8752

9184

9230

L'enfant et les contes de fées Le phénomène disco Violence: la TV est-elle responsable? 1 et II Enfants du Quart-Monde Destin: Piaget 1 Destin: Piaget II Les interdictions professionnelles: au chômage pour cause d'opinion La Burette: présentation de livres pour enfants une information sur le tabagisme à l'école, une saynète jouée pa~ les adolescents sur leurs problèmes avec leurs parents présentation de livres sur l'éducation ' Les couleurs ne sont pas innocentes

MÉTIERS, INFORMATION PROFESSIONNELLE

CVm 8744 CVm 8745

RELIGION

CYR 8701 CYR 8702 CYR 8703 CYR 8704 CYR 8705 CYR 8714

CYR 8715 CYR 8717 CYR 8718

CYR 8719 CYR 8719 CYR 8720

CYR 8721 CYR 8968

CYR 9106 CYR 9107

SCIENCE

CYS 8753 CYS 8776 CYS 8803 CYS 8804

L'informatique dans l'hôtellerie L'agriculture et l'informatique

La longue recherche 7: le catholicisme romain Présence catholique: des journaux pour les enfants La longue recherche 9: le protestantisme américain LaJongue recherche 10: le judaïsme + vespérales: l 'amour A bible ouverte: tribus d'Israël 1 La source de vie: la circoncision + à bible ouverte: pourquoi 12 fils d'Israël? A bible ouverte: tribus d'Israël II La longue recherche Il: le Christ noir d'Afrique du Sud La longue recherche 12: les dieux de la Californie + vespérales: moi, un émigré a) Le suaire de Turin: le témoin silencieux b) Le suaire de Turin: débat A bible ouverte: Joseph et ses frères 1. .Juif errant - 2. Vivre en paix La longue recherche 13: table ronde + vespérales: le déluge La longue recherche: débat à propos des émissions sur les reli­gions dans le monde d'aujourd'hui a) et b) Nativité Dis-moi pourquoi la drogue

Série dimension: Einstein 1: l'œuvre et la pensée Techniques modernes utilisées pour la fabrication du verre Les ordinateurs, même: Pionniers 1 Einstein II 34 35

CYS CYS CYS CYS CYS

8806 8814 8816 9231 9232

Eveil à la nature. Pieuvres et seiches Naissance d'un avion. Un nouvel avion: le DC 9 Super 80 Les oiseaux en hiver: migrateurs ou sédentaires? Einstein II + CYS 9245 + CYS 9293 + CYS 9394 Le voyage de Charles Darwin (2 à 5)

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE

CVE 8733

CVE 8733 CVE 8733

CVE 8734 CVE 8735 CVE 8736

CVE 8737 CVE 8739 CVE 8740 CVE 8741 CVE 8742 CVE 8743 CVE 8810 CVE 8969 CVE 9012 CVE 9098 CVE 9183 CVE 9185

CVE 9186

CVE 9187 CVE 9233 CVE 9246 CVE 9267 CVE 9372 CVE 9397

a) Autour des élections fédérales: 1. La landsgemeinde et le vote des femmes

b) Autour des élections fédérales: 2. La question du vote à 18 ans c) Autour des élections fédérales: 3. Une conseillère nationale:

Gabrielle Nanchen La distribution des films Le congrès international des animaux Où habitent-ils? Observation des maisons d'outre-Europe: un village nigérien, des Touaregs, les «favelas» d'Amérique latine U ne image pour tout un film. L'affiche de cinéma Oiseaux aquatiques Lesjouets 1 : les usines du Père Noël Lesjouets II : quatre séquences pour la classe Lesjouets III: mode d'emploi Où habitons-nous? TV -scopie: le débat à la télévision Pour une tasse de café Les clés du regard: les artisans de Noël Heidi, la brune ou la blonde Le sport: un prétexte à d'autres connaissances 1 Le sport: un prétexte à d'autres connaissances II : les enfants malades du cœur Le sport: un prétexte à d'autres connaissances III: des muscles et savoir les utiliser Reprise de« Dimension»: de sable et de feu: le verre Le sel de la terre Le plus vieux métier du monde: le tissage La bande dessinée 1 La bande dessinée II Pâques, vu au téléjournal

Cassettes vidéo FORMATION (ne sortent pas de l'ODIS)

CVF

CVF CVF CVF

8759

8760 8761 8762

Le développement de l'intelligence de l'enfant d'après les théo­ries de Jean Piaget: la construction Initiation à l'étude de l'environnement 1 et II Initiation à l'environnement: un exemple brut: le boulanger Connaissance de l'environnement par la pratique (expériences avec de l'eau)

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Page 20: L'Ecole valaisanne, avril 1980

CVF CVF CVF CVF CVF

CVF

CVF CVF CVF CVF CVF CVF CVF CVF CVF

8763 8764 8765 8766 8767

8768

8769 8770 8771 8772 8773 8774 8782 8805 8815

Connaissance de l'environnement: essai d'une méthodologie Environnement et suggestions méthodologiques. 1 P Les animaux à l'école. Environnement CNDP 1 Les animaux à l'école. Environnement CDNP II Comment la télévision traite l'information à travers 8 téléjour­naux de chaînes différentes: Denver, Hong Kong, Abidjan, Johannesburg, Bahrein, Mexico, Tokyo, Paris A vous de juger: interprétation des images par le spectateur à travers plusieurs séquences différentes, importance du son, de l'éclairage, etc ... Activité d'éveil autour d'un thème. L'homme et le paysage Poésie vivante 1 P Enseignement du français. Livre 1: apprentissage de la lecture Les premiers jours de la vie Jeux de Loex Le super 8 à l'école Piaget III L'enfant et la sexualité Etre enseignant en Suisse romande

36 37

Séance d'introduction au programme romand

de connaissance de l'environnement

pour la 4e p

Le" programme relatif à cette discipline seras classes de 4e année primaire en automne 1980.

Afin d'assurer une bonne préparation des enseignants titulaires de ces classe?, une séance d'information d'une demI­journée sera organisée par le Départe­ment de la manière suivante:

Districts de Sion, d'Hérens et de Con-they . , Mercredi 13 mai 1980, le matm des 8 h. 30 au Centre scolaire de Platta, Sion.

District de Sierre Mardi 13 mai 1980, l'après-midi dès 14 heures, au Centre scolaire "de Borzuat, Sierre.

Poste de chef de service à repourvoir

dans l'administration fédérale

Le 15 juin prochain l'heure de la retraite aura sonné pour le soussigné. Après avoir été le premier secrétaire romand de l'Ecole fédérale de gymnastique et de sport de Macolin, de 1946 à 1963, j'ai été réengagé, en septembre 1969, comme chef du Service de traduction et de docu­mentation de l'Office fédéral des troupes de protection aérienne à Berne. Il s'agit d'un poste indépendant et intéressant pour un Romand aut~entique, q,ui ne craint pas d'affronter le Jargon federal et de mettre toutes ses forces et son enthou­siasme au service de la langue française. En ma qualité de Valaisan et d'ancien instituteur il me serait agréable que mon poste soit repris par un candidat du Vieux-Pays.

District de Monthey, district de Saint­Maurice excepté les communes de Salvan et de Finhaut Vendredi 16 mai 1980, le matin dès 8 h. 30 au Collège Avenue de l'Europe à Monthey.

Districts de Martigny et d'Entremont plus les communes de SaI van et de Fin­haut Vendredi 16 mai 1980, l'après-midi dès 14 heures au Centre scolaire de Marti­gny-Bourg.

Les enseignants qui ont participé à la séance d'information organisée en 1979 pour les titulaires des classes de 3e année ne sont pas tenus à assister à la rencontre de cette année.

Nous prions les commissions s~olai~e~ de bien vouloir comprendre la necessIte de ces séances pour les maîtres qui devront appliquer dès l'automne pr?chain .le nouveau programme de geographIe, d'histoire et de science en 4e année pri­maire et nous les en remercions.

Département de l'instruction publique

Conditions requises: Bonne maîtrise de la langue française. Connaissance suffisante de la langue allemande. Bon esprit d'analyse de textes administratifs et techniques (des fichiers sélectifs de traduction sont à disposi­tion).

Salaire : Classe de traitement: 7 éventuellement 5 selon qualification.

Entrée en service: 1 er juin 1980. Les personnes que ce poste intéresse sont priées de se mettre personnellem.ent en rapport avec moi, avant le 1 er mal 198~, afin que je puisse soumettre leur candI­dature à l'autorité compétente en temps opportun. Francis PELLAUD

fonc. fédéral «Oasis» 2532 Macolin Tél. bur. 031/673344

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Page 21: L'Ecole valaisanne, avril 1980

1

concours mondial

. d'enfant de poéSIe

(UC) Sur le thème «Les enfantss'adres­sent aux enfants pour construire un monde meilleur», l'UNESCO organise un concours international de poésie d'er: fant, à l'intention des enfants âgés de mOInS de quatorze ans au 30 juin 1980.

Modalités:

1. Les poèmes (qui ne doivent pas dépasser trente lignes) doivent être envoyés avant le 31 mai 1980 â l'adresse su i van te :

Commission nationale suisse pour l'UNESCO Eigerstrasse 71 3003 Bern.

2. Un jury national désignera cinq tra­vaux, qui seront récompensés par des prix et envoyés au siège international de l'UNESCO à Paris.

3. Un jury international composé d'artistes choisira le 15 juin les 20 meilleurs poèmes. Le plus intéressant sera mis en musique par le célèbre musicien anglais Roger Whittacker et enregistré sur disque. L'auteur de ce poème gagnera un séjour avec ses pa~ents de huit jours à New york, où il aSSIstera à la proclamation des résul­tats à Radio City Music Hall.

4. Les travaux des 20 finalistes seront primés et publiés par l'UNESCO.

Exposition internationale de dessins

invitation aux enfants suisses

Le 25 octobre 1980 s'ouvrira à Séoul (Corée du Sud) la 22e exposition mondia­le de dessins d'enfants (The 22nd World School ,Chil?re? 's Art Exhibition), qui sera presentee Jusqu'en juin 1981 dans toutes les grandes villes du pays. Le but de cette exposition est de promouvoir la co~préhension entre les peuples. Les meIlleurs travaux seront récompensés.

Conditions de participation

1. Enfants de 6 à 12 ans 2. Sujet: libre 3. Exécution: crayon, peinture à l'huile,

peinture à l'eau, collage, gravure, etc.

4. Format: maximum 55 x 40 cm 1 dessin par participant

5. Les indications suivantes doivent figure~ au verso du dessin, en langue anglazse et en lettres capitales: a) Nom et prénom b) Age et sexe c) Adresse de l'école d) Titre du dessin e) Nationalité.

6. Les dessins ne seront pas restitués après l'exposition.

f:~s travaux sont à envoyer, jusqu'au 15 Juz/let 1980, à l'adrèsse suivante:

Commission nationale suisse pour l'UNESCO Département fédéral des affaires étrangères 3003Berne 38

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39

Semaines d'études 1980 à Aletsch

LSPN - Le Centre écologique d'Aletsch à Riederalp VS, affilié à la Ligue suisse pour la protection de la nature, a reçu en 1979, sa quatrième saison, plus de 15000 personnes, soit visiteurs venant pour une journée, soit participants de cours, ce qui représente un nouveau record. Egale-

. ment pendant le semestre d'été 1980, des cours de vacances, ouverts à tout le mon­de, auront lieu. Ces manifestations sont à la disposition de chaque intéressé à la nature et durent normalement du lundi après-midi au samedi midi. Les partici­pants, au maximum 25 personnes par cours, sont hébergés et soignés au Centre, la Villa Cassel restaurée. Pour 1980, 13 cours publiques sont prévus, tous dirigés par des spécialistes expérimentés. Les thèmes comprennent flore alpine, ani­maux des Alpes, glaciologie et climato­logie, écologie et biologie du gibier, chas­se et protection de la nature, photogra­phie, dessin et peinture, des programmes généraux ainsi que des manifestations pour jeunes et aînés. A nouveau, des week-ends excursionnistes sont organi­sés. Les visiteurs venant pour une jour­née ont la possibilité de participer à des excursions dans la fameuse réserve natu­relle de la forêt d'Aletsch, de visiter l'exposition avec la présentation audio­visuelle et le N aturetum.

Veuillez demander les documents au Secrétariat LSPN, case postale 73, 4020 Bâle.

Forêts - Loisirs FZ - La nouvelle brochure «Forêts -Loisirs», éditée par l'Office forestier cen­tral suisse, vient de sortir de presse. Le texte, . abondamment illustré, traite

essentiellement des tâches, du traitement et des problèmes actuels de la forêt. On y a annexé une douzaine de feuilles mobi­les qui peuvent être d'excellents docu­ments de base pour l'étude de différents thèmes: constitution de la forêt -exploitation de la forêt - le travail du bois - législation - forêt et récréation - plantes et animaux protégés - etc. Le texte, d'une lecture facile, a été écrit par M. G. Caprez, un des collaborateurs de l'Office forestier central; la mise en pages et la présentation sont l'œuvre de M. W. Altorfer, d'Uitikon. Cette brochure rem­place avantageusement une autre publi­cation de l'Office, «Forêts et bois dans l'enseignement», épuisée depuis long­temps. «Forêt - Loisirs» peut être commandée à l'Office forestier central suisse, Rosen­weg 14, 4501 Soleure, ou par téléphone au N° 065/23 10 Il. Elle coûte Fr. 2.­l'exemplaire isolé, Fr. 1.- par exemplai­re à partir de dix unités.

Page 22: L'Ecole valaisanne, avril 1980

Les Editions de la Tour

du Guet

organisent un grand concours de dessins d'enfants pour illustrer le 3e roman de Danny Revaz, «Les Chérubins des Gran­ges». Ce concours est ouvert à tous les enfants de 8 à 15 ans et sera doté de nombreux prix. 1 erprix: Fr. 100.- Dessin de la couverture + le livre. 2e prix: Fr. 50.- Dessin en page intérieure + le livre. 3e prix: Fr. 30.- Dessin en page intérieure + le livre. 4eprix: Fr. 20.- Dessin en page intérieure + le livre. du se au 10e prix: le livre.

Résumé du roman Les Granges est un petit village de chez nous, bien paisible et tranquille. Jus­qu'au jour où l'on annonce la venue des deux chérubins Claude et Alain, les neveux de Joseph Duranteuil. Ayant déjà sévi l'année précédente, les villa­geois vont avoir un comportement des plus étrange, envers eux et envers les autres. Et ceci est compréhensible puis­que Claude et Alain sont bien décidés à rééditer leurs exploits passés. Pendant les deux longs mois que durera leur séjour, ils ne laisseront de répit à personne. Tocsin aux ' premières lueurs de l'aube, lâcher de poule dans les ruelles du village, mise en liberté d'un bouc, course de vaches, visites des caves et des greniers, enlèvement d'un char de foin, apparitions fantômes, rien ne sera épar­gné aux habitants. Toujours prêts à ren­dre service, ils seront tout à tour menui­siers, paysans, vignerons, cavistes, vachers, sacristains, vétérinaires. Alliés de certains, ennemis de beaucoup d'autres, ils apporteront au village des Granges une animation et une vie toute

particulière. Ils seront les complices ami­caux de deux tourtereaux dont les parents respectifs ne veulent rien savoir de leur amour, les associés du brave curé les réconciliateurs de querelles tant poli~ tique qu'humaine. Et leur départ, bien que souhaité sera l'un des plus tristes moments du village.

Règlement du concours 1. Le Concours est ouvert à tous les

enfants de 8 à 15 ans.

2. Les dessins doivent être présentés sur une feuille format A4 (210x297) ou plus grande. Ils peuvent être réalisés de n'importe quelle façon (crayon à papier, gouache, peinture à l'eau, encre, feutre, collage etc ... )

3. Tous les dessins devront être signés. Ils porteront au dos, les nom et pré­nom, l'adresse exacte de leur auteur.

4. Le dernier délai d'envoi est fixé au 15 juin 1980 (date du timbre postal fai­sant foi) à l'adresse suivante: EDITIONS TOUR DU GUET DANNYREVAZ Rue de l'Envol 9 1950 SION

5. Les œuvres présentées seront expo­sées dans les différents ODIS valai­sans dès la rentrée des classes. Les des­sins primés seront exposés au Comp­toir de Martigny.

6. Les résultats du concours seront publiés dans la presse et les gagnants avisés personnellement par écrit.

7. La remise des prix aura lieu le samedi 27 septembre 1980 à 14 h. 00 au Comptoir de Martigny, Stand de la Librairie Gaillard.

8. Les dessins présentés restent la pro­priété des Editions de la Tour du Guet et ne sont pas rendus. En cas de publi­cation aucun droit d'auteur ne sera accordé.

9. Les décisions du jury sont sans appel. Aucun échange de correspondance ne sera accepté. 40 41

ASSOCIA TION D'ÉDUCA TION PHYSIQUE SCOLAIRE DU V ALAIS ROMAND

Aux maîtres d'éducation physique du Valais romand Aux instituteurs responsables de sections

Tournoi de football Chers collègues,

Grâce au dynamisme des responsables de section locale, le tournoi de football de l'an passé a connu un succès réjouissant. Aussi le comité de l'AEPSVR a-t-il décidé de le mettre sur pied chaque année le dernier samedi de mai. Réservé aux enseignants de tous les degrés, il favorise par le fait même les contacts humains indispensables à la bonne marche de l'école.

En 1980, cette joute sportive aura lieu le samedi 31 mai sur les terrains de jeux du Collège de Saint-Maurice.

Les inscriptions doivent parvenir pour le samedi 17 mai 1980 chez Nicolas M étrailler, aéroport 13, 1950 Sion à l'aide du talon ci-joint et les renseignements éventuels peu­vent être obtenus auprès de votre collègue A. Maillard, téléphone (026) 4 1951 ou (025) 65 27 32.

Meilleures salutations et à bientôt.

La Commission technique

RÈGLEMENT DU TOURNOI

Date:

Lieu:

Joueurs:

Tenue:

Durée des matches:

Arbitrage:

Juges de touche:

Challenge:

31 mai 1980 dès 13 heures (matches de 13 h. 30 à 17 h. 30).

Terrain de football du Collège de Saint-Maurice (vestiaires et douches selon ordres ultérieurs).

7 joueurs + 2 remplaçants.

Maillots uniformes obligatoires + pantoufles.

Eliminatoires: 2 x 15' Finales: 2 x 20'.

Par les maîtres d'éducation physique compétents.

Fourni par les équipes.

Offert par la FV AP et remis à l'équipe victorieuse. Il n'est acquis définitivement qu'à la condition de le gagner 3 ans sur 5.

~--------------------------------------

Bulletin d'inscription

Section Collège - école: .. .... ... .

Nom du responsable: .. .. .... .. .. Tél.:

Couleur de l'équipement: ....... .. ....... .. ..

Signature: ............ . ..

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Page 23: L'Ecole valaisanne, avril 1980

f Projets de courses d'écoles 1980 ·.1· Lieu 20 places 30 places 40 places 50 places {'

'-J. Derborence - Rawyl- Ovronnaz

,.J,~ Evolène - Siviez - Thyon 220.- 250.- 290.- 340.-

Arolla - Col des Planches G rimentz - St-Luc - Zinal Loèche-Ies-Bains - Marécottes 260.- 300.- 350.- 400.-

Champex - Champéry - Verbier Fouly - Fionnay - Betten Morgins - Môrel- Fafleralp 310.- 360.- 410.- 460.-

Bouveret - Fiesch - Saas-Fee Tasch - G rachen 340.- 390.- 440.- 490.-

Col des Mosses - Chamonix Col de Croix - G letsch 390.- 440.- 490.- 540.-

Val d'Abondance - Evian Sauvabelin - Servion 430.- 490.- 540.- 610.-

Signal de Bougy - Col du Jaun + Pillon - La Gruyère 450.- 520.- 600.- 690.-

Château de Grandson Zoo de Garenne Les Grottes de l'Orbe M usée de l'Auberson Morat - Fribourg - Avenches Estavayer-Ie-Lac 490.- 560.- 640.- 720.-

Berne - Tour du Lac - Stresa Annecy -Interlaken Pillon et Mosses 590.- 650.- 720.- 790.-

Zoo de Bâle - Melide Suisse miniature 770.- 830.- 900.- 980.-

Aoste (y compris tunnel) 520.- 580.- 640.- 720.-

Les tarifs mentionnés ci-dessus sont valables au départ de Sion

VOYAGES DUBUIS LATHION THEYTAZ l'Oiseau bleu

EXCURSIONS VOYAGES EXCURSIONS Lesfilsd'A. Melly

SAVIÈSE SION SION SIERRE ~ (027)221301 ~ (027) 22 48 22 ~ (027)221801 ~ (027) 55 01 50

Page 24: L'Ecole valaisanne, avril 1980

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