L'Ecole valaisanne, avril 1969

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L'homme de Délos (Athènes, Musée national)

avril 1969 - treizième année 8

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L'éco e vaIaisa SOMMAIRE

Partie générale

e

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Avril 1969 No XIIIe année 8

P. Bourban Hommage à M. Gross, chef du Département de l'instruction publique 2

B. Wyder Une exposition originale qui attend votre visite. 4 J. Bousquet R. Rudin

Les revendications estudiantines: Pourquoi? Comment? 6 Radio scolaire romande: lill modèle du genre . 10

J. Bron Il n'y a pas de synonymes Il

Partie pratique '

J. Ribeaud Ch. Cornuz M. Davoli P. Glassey D. Fournier

La vocation des chrétiens dans l'Eglise Tour du Léman .

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. 30 33

La lecture fouillée du mois Leçon de gymnastique pour les petits Dessous de cocotte ou petit plateau à liquide . Travaux manuels pour la fête des mères.

Partie officielle et corporative . 14

RENSEIGNEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.- , CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. 140.-

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Hommage Monsieur Gross "' a Chef du Département de l'instruction publique

A la fin avril pr'endra fin votJ:1e mandat à la tête de l'instnl~tion publique va:laÏJs'anne. Le ' moment est venu pour nous de vous remerCIer pour tout oe ,que vous avez fait pendant 16 ans len tant que chef de ce département.

Vous êtes arrivé à ce poste suprême à un moment où tout p~raiss~t bien en place. Ne vous a-t-on pas dit à l'époque que votre rôle seraIt facile puisqu'il n'y aur'ait qu'à continuer dans le sillon tracé par votre prédéces,seur?

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Bt vous étiez bien loin de vous imaginer alors quel serait le bond en aViant qu'allait faire le V'alai's, sous vo:tre direotion, dans le domaine de l'en­seignement.

n resrtait énor'mémenrt à faÏJIie. A quelques excepti'Ons près, les olasses primaires valais'annes n'lavaient que 6 moi,s de s'colarilté; presque partout les locaux étaient vétuS'ues ou mal conçus; les halles de gymnastique presque inexi1srtantes; l'e salaire misérable du personnell enseignant n'était pas une invitation à se cons'acrer entièrement à l,a tâche d'éduoateUIr. Bref, l'école valaisanne avait beaucoup de retard, sans que l'on pui,ss'e reprocher quoi que ce soit à votre éminent prédéces,seuT.

Vous avez pris les rênes de l'instruction publÎ'que en une période de haute conjoncture et de profond boulevers'ement économique. VOiVre grand

1 mérite aura été d'utilis'E~r les nouvelles possibi!J.ités financières du canton pour une refonte totale de l'enseignement; d"avoir vu grand au bon moment.

La loi du 4.7.1962 sur l'ins'truotion publique restera gravée en lettres d'or dans le liv['e de votŒ'e lactiv~té ,au Cons'eÏJI d'Etat, loi qui a permis 'tant d'innovations admirables mai,s dont la portée ne pourra 's'e meSUTer qu"après son applioation intégrale.

Bien sûr, tout n"eslt pas encore parfait dans nos écoles et ne l'e SeŒ'a jamais. Mais votre successeur aura 'la chance detJroU'ver un Département en excellente position. Sa tâche ne s'era pas une 'sinécure pour autant, oar nous vivons une époque de «,révolution ouhuTeHe», 'et ce qui 'est val'able :aujourd'hui ne le sem plus danS 10 'aus.

Si nous comparons l'école d'aujourd'hui à ce qU'leNe était il y a 16 ans, nouS conSTatons que la s'Colarité primaire a pas'sé de 6 à 9 mailS, que le statut matériel du personnel enseignant a été revalorisé, que les communes ont construit, ave'C l'aide de l'Birat, de nombreux centr'es s'Col aires , que l'Etat lui-même a fait ériger des bâtiments scolaires qui font honneur au Valais. '

Relevons aus'si dans le domaine de l"enseîgnem'ent, la création des écoles secondaires du 1er degré qui ont pr1s un es'sor inespéré; la oréation des classes de promotion et de développement, lia réorgani.sation de l'ens'eigne­ment prof es-sionne!. "

Mars le but de ces quelques lignes n'eSit pas d'énumérer toutes Vos réalisations à }a tête du Département de l'in~truction publique; les journaux nous les rappeUent régulièrement depuis quelques m'Gi,s.

Nous aimerions vous dire simplement que les éduoateurs va'laisans sont conscients et fiers d"avoÎŒ' 'eu un grand Chef, qu'ils vous témoignent leur gratitude pour tout ce que vous avez fait pour le Valais, et qu'en vous souhaitant une retraite active et heureuse, i,1s vous disent de tout cœur MERCI.

Paul Bourban

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Une exposition originale qui attend votre visite

Après «Art valaisan», «Masques» , «Le Livre», «Brni en Valais» et «Le Valais d'Auberjonois», le Manoir de Martigny accueillera, du 18 mai au 24 août, la sixième ,exposirtion estiva}e.

Cette année, les organisateurs veulent ,s'Iadres'ser à un public plus large en particulier à la jeunesse, par une exposition originale, intitulée CHASSE et PECHE.

UN MONDE A DÉCOUVRIR

L'on a de la chass'e et de la pêche une notion qui se limite à quelques généralités: aotueUement on ne les considère que comme un divertissement, un passe-temps pour gens patients .

Il y a tout à découvri'r -sur le vrrai sens de ces deux activités primitive­ment virtales pour l'homme qui n'en faisait pas un sport, mais bien Un métier. L'évolution du mode de vie humain a donc déformé l'image première de la chasse et de la pêche. Ce n"est pas tout.

- A part les «mordus», peu nombreux sont ceux qui connaissent avec précision les différents gibiefiS, les armes, les genres de chasse ou de pêche. L'exposition de M,artigny sera réellement une découver,te d'un monde fascinant et mystéri'eux: l'affrontement, maintenant inégal, de l'homme et de l'Ianimal.

Le thème choisi pour l'exposition 1969 garde cependant pour cadre le Valais: c"est le gibier de nos contrées qui seTa présenté dans les sHiles du ManoiT.

UNE PLONGÉE PARMI NOTRE FAUNE AQUATIQUE

Qui -oserait prétendre connaître toutes les espèceis poissonneuses qui peuplent nos rivières et nos laos? L'occasion de vous familiariser avec la faune aquatique de notre pays vous est donnée par CHASSE et PECHE. Le sous-sol du Manoir a été aménagé pour recevoir vingt-cinq aquariums, répartis sur un fond unifoTmément bleu comme autant de hublots par les­quels vous venez, comme en plongée, les poilSsons nager dans leur élément. La présentation très sobre et très moderne de cette seotion de l'exposition vous permettra, dans UJIle ambiance adéquate, de découvrÎtf le monde inconnu de nos laos et rivières.

INTERDIT DE TIRER

. C"est l'ins-cription que l'on pourrait appos'Cif aux pieds de chaque animal naturalisé, exposé à Martigny, tant leur allure noble et fière pOUfi1ait tenter

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le chasseur trop souvent revenu hredouiNe d'une haras,sante randonnée! L'organis-ateur n'a pas voulu reconstituer minutieusement le milieu naturel propre à chaque animal (biotopes), mais le suggérer pa;r quelques éléments significatifs, présentés avec beaucoup d'originalité, de goût et de sens esthétique. Le fond est rendu par une photo de grandes dimensions; l'animal, entouré de pierres et de tJroncs choisis parmi les cheris-d'œuvre de la nature.

Le visiteur dénombrera une cinquantaine d'animaux à poils et à plumes, réparüs dans les quatre salles du rez-de-chaussée. Si tourtes les bêtes n'ont pas trouvé place, celle qui sont absentes passeront (c'est le cars de le dire) inaperçues, tant la répardtion des différentes espèces a été étudiée.

UN HISTORIQUE DE LA CHASSE

Le premier étage sera réservé à la chasse proprement dite: on y trouvera la reconstitution d'une chasse à courre, des estampes anciennes représentant des chiens de différentes races et divers modes de chas'se, ainsi qu'un historique de la chasse, de la prélüstoire au Haut Moyen Age. La chasse à courre a toujours eu un air de mystère et de grandeur; elle est le reflet d'un genre de vie aujourd'hui disparu. La salle qui abritera cette reconstitution constituera donc un des clous de l"exposition et pourra servir en quelque sorte de leçon de chose.

LES ARMES

Mais ra partie la plus inédite de l'exposition CH ASSE et PECHE se trouvera dans la grande slalle du second ét age. Elle renfermera en effet

la plus prestigieuse exposition d'armes ancÏ'ennes de chasse qui fût organisée en Suisse. Présentées dans d'élégantes vi/trines, elles feront la joie des jeunes visiteurs et l'a dmiration des moins jeunes . Plus de cent cinquante pièces choisies dans les principales cO'Heotions privées de notre pays et au Musée de Genève figureront à Martigny.

Pour compléter l'rensemble dont les œuvres les plus anciennes remontent à la fin du Moyen Age, vous verrez quelques spécimens des armes les plus récentes.

UNE EXPOSITION QU'IL FAUT VISITER

Cette vi'site qu'il vous a été donné d'effectuer ici en grande premIere vous aur,a décidés à venir à Martigny avec vos élèves. Les applications scolaires (ls'CÎ'ences natureUes, histoire, leçons de chose, éducation artistique) qui peuvent naître de la visite d'rune tCllle exposition font que CHASSE et PÉCHE se doit de figurer au programme de votre dernier trimestre ou comme but de votre promenade de classe. A ce sujet, il vous serait possible de réserver une ou deux heures pour la visite de l'exposition et de passer le reste de la journée dans la région de Martigny qui offre de nombreuses possibilités d"excursions . Ce ne sont là que des suggestions.

Page 5: L'Ecole valaisanne, avril 1969

Si vous décidez de vous rendre à MaJ.1tigny, ne manquez pas de vous annoncer à l'avance pal! téléphone, afin d'éviter que plusieurs classelS se trouvent en même temps dans l'es locaux du Manoir. Appelez le (026) 2 10 18 (Office du Tourisme de Martigny) qui vous fournira en outre tous les renseignements complémentaires que vous désirez.

Il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter une fructueuse VISIte et de nombJ.1euses découvertes dans le monde de CHASSE et PECHE.

Bernard Wyder

Les revendications estudiantines·: Pourquoi? Comment?

par Jacques Bousquet

Il y a un an à peine, ~es mlanifestations es'tudiantines étaient reg3Jfdées comme des phénomène'S locaux dus à certaines conditions universitaires ou politiques particulières. Aujourd'hui, le mouvement est devenu mondial; il a touché successivement tes pays les plus diver-s - capitalistes ou socia­listes, libéJ.1aux ou autoritaires, rrches et pauvres - dans tous les continents.

Si l'on veut utilirser les idées et les forces révélées par les révoltes d'étudiants, ill 'aJPpar'aît nécessaire de connaître plus précisément ce que veulent oes jeunes 'et à quoi ressemblerait la nouvelle université qu'ils réclament. Les revendications varient évidemment d'un pays à l'autre et d'une ori,se à la suivante. Voici,cependant, quelques «thèses» qui semblent actuellement reveniif fréquemment dans les revendications estudiantines:

LA PARTICIPATION

1) Les étudiants, tout d'abord, exigent de participer à la fonnation qu'ils reçoivent. C'est là leur revendication fondamentale. Ils veulent inter­venir, au départ, dans la création des nouvelles structures universitaires, participer régulière,ment à la planifioation de l'ens'eignement supérieur dans ses rapports tant avec l,a demande sociale qu'avec les besoins de l'éco­nomie, discuter des programlfi1es d'études et des modalités d'enseignement. Ils n'acceptent pas que cette partioipation soit bureaucratisée ou hiérarchisée; ils réclament une démocratie directe et permanente. La participation doit oommencer, pensent-iIrs, dans Ires cours mêmes, qui deviendraient une entre­prise commune des professeurs et des étudiants. Ce serait, en quelque sorte, l'application, au niveau universitaire, de nombreux pédagogues; ce serait, aussi, un premier 'es-sai, dans le cadre privilégié de l'université, d'une société sans çontrainte et sans hiérarchie.

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ÉDUQUÉ-ÉDUQUANT

2) La participation aboutit donc, en fait, à un effacement des barrières entre la fonction d'étudiant et ceUe de professeur. Sur le plan proprement universitaire, c'est la fin du «pontificat» profes'soral~ du «mandarinat», du «féodalisme universitaire»; c'est l'attribution d'un rôle plus important aux assistants, 'en tant qu'intermédiaires entre le professorat et le corps étudiant; c'est surtout une partioipation directe des étudiants à l'enseignement même (travail en équipe, utilisation des étudiants avancés comme répétiteurs pour leurs camarades plus jeunes, etc.), dont la généralisation pourrait contribuer à compenser la pénurie des maîtres et la surcharge des olasses.

UNIVERSITÉS POPULAIRES ET ÉDUCATITON PERMANENTE

3) Mais le principe de l'éduqué-éduquant - tel que le conçoivent les étudiants plus avancés - ne se limitent pas à l'université. Il peut avoir des implications très importantes pour l'éducation du <second et du premier degrés, pour l'éducation des jeunes travailleurs, pour l'aide aux pays en voie de développement, pour l'éducation permanente.

Il existe déjà, depuis longtemps, des écoles primaires qui 'sont des annexes d'écoles normalôs; étudiants et lycéens préconi'Sent, dans le même ordre d'idée, des établissements d"enseignement supérieur et secondaire où, à partir de la seconde année de faculté, les étudiants (et non pas seulement ceux qui se destinent au professorat) assureraient un service réduit d'ensei­gnement; certaine,s assemblées d'étudiants ont proposé que des univer­sités «autonomes» «, gérées par les étudiants et ,le corps enseignant, créent de tels établissements; il s'agirait là évidemment, dans J'resprit :des étudiants, d'un service socio-culturel volontaire, et non pas dru tout d'un service institutionalisé par un gouvernement.

Le contact avec les jeunes ouvriers est l'une des préoccupations majeures des étudiants en révolte; une des solutions pratiquys mises en avant est la création, par les universités autonomes, d'universités populaires annexes, d'universités du soir ou de vacances, qui seraient gérées conjointement par les étudiants et les professeurs volontaires d'une part, et par les jeunes travailleurs d'autre part.

Les étudiants sont très soudeux aussi de manifester concrètement leur solidarité avec le Tiers-Monde; ils envisagent notamment l'extension d'un service dans le Tiers-Monde, déjà ébauché par quelque pays (parfois en remplacement du service militaire); des as-semblées d'étudiants ont suggé­ré qu'un tel service se situe dans un cadre international. " Enfin, le slogan éduquant-éduqué rejoint les idées de recyclage et d'éducation pelm~mente qui s'imposent de plus en plus, par ailleurs, aux spécialistes de la planification; le mouvement d'opinion créé dans l'université peut aider à mettre effectivement sur pied un système d'éducation perma­nente bénéficiant de la collaboration entre universités et profes,sions.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, avril 1969

VERS LE «DÉCLOISONNEMENT» DE L'ENSEIGNEMENT

4) Une quatrième oatégorie de revendioations a trait a~ contenu de l'éducation univer1sitaire. L'idée de base, ici, est que l'enseIgnement doit prendre davantage en considération les préoccu:pation~ ~éelles de la j~unesse dans tous les domaines: culturel, personnel, SOCial, polItlque et profesSlOnnel. Cela ne signifie point que les cours habituels de~raient être. remplac~s par des discussions ,sur J.a vie universitaire. Les étudIants souhaItent mOlns de de compartimentage entre les matières - compart~mentage, par exemple, enre littérature art hisoire des idées, histoire économIque, etc.; Ils voudraIent que les idées 'et l~s faits du passé soient p~u~ .franche~ent abordés sous l'optique de leur temps; ils demandent une reVlSlOn des echelles de valeurs esthétiques, phHosophiques, morales qui perm~tte de m~ttre en lumière les problèmes qui les préoccupent. Dans les SCIences phySIques ou .mathé~ matiques, et dans les techniques, les étudiants demandent que l'UnIversité ne se borne pas à lia formation de spécialistes ma~s qu'dIe apporte Une éducation générale sur les problèmes politiques, sociaux, économiques et personnels dans le cadre desquels s'exercent une spécialité.

UN STYLE NOUVEAU

5) La cinquième série de revendications a trait. au .style de vie, d,e l'u~i~ versité. Les étudiants, tout d'abord, regardent avec lrome tout un ceremomal (costumes, titres, gestes) qui leur semble désuet et qui, pensent-Hs, ne faci~ lite pas l'é~ablissement de communications simpl~s entre maî~re;s e~ ~lèves. Ils n'ont guère d'indulgence pour l'aspect palatIal de certams b~tll~~nts universitaires; ils considèrent que c'est là encore, et tout partIcuhere~ ment dans les pays pauvres, une manière d'isoler l'université du monde réel. Surtout, ils s'insurgent contre le règlement de «caserne» ou de «co,:vent» qui prévaut, selon eux, dans les ôtés universitaires, notamment en ce q~l c~nceme la «ségrégation sexuelle». La libération sexuelle est, pour eux, etrOltement liée à la libération sociale et politique; la liberté qu'ils réclament n'est nullement licence. Ils ont, généralement, peu de complaisance pour l'éro~ tisme honteux de la «civilisation marchande». Leur morale peut choquer, mars c'est en tout cas, une sorte de morale.

VERS UNE OSMOSE ENTRE UNIVESIfiS

6) Les étudiants refusent d'enfermer leur lutte dans un cadre national; ils acceptent volontier,s et très consciemment des chefs et des compagnons de combat étrangers. Ils voudraient un accroissement des échanges et même une véritable osmose entre les universités. Ils demandent, entre autres choses, que les étudian1ls ou les professeurs qui ont dû quitter le~r université d'origine trouvent automatiquement asile dans toute autre U?l­versité d'un pays voisin. Ce faisant, l'université retrouve son ~~ractere primitif; que ce 'soit dans le monde arabe ou dans le monde chretIen, les universités en effet furent au départ des institutions internationales. En Europe, l;s confréries de professeurs et d'étudiants du Moyen Age (uni-

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versitates professorum atque alumnol'um) étaient ouvertes à toutes les nationalités: la majorité des étudiants de Padoue ou de Paris, par exemple, étaient étrangers. Le mouvement international des étudiants offre des püssi­bilités exceptionnelles pour la compréhension internationale, pour une véritable éducation de la paix, pour la coopération entre les pays riches et le Tiers Monde.

ORIENTATION PERMANENTE

7) Reste le problème de l'emploi. Il est hors de doute que les étudiants, pris individuellement, sont très soucieux, en majorité, de leur avenir; ce­pendant, c'est un fait que les questions d'emploi n'ont pas toujours Une place prépondérante dans }es revendications des étudiants en révolte. Il est caractéristique, à ce propos, que les étudiants rejettent en général la sélection à l'entrée de l'université qui pourrait, éventuellement, les garantir contre une excessive concurrence; ils n'acceptent pas que le volume des effeotifs soit lié aux calculs de besoins de main-d'œuvre des «technoorates». L'orientation, pensent-ils, doit être créatrice et individuelle; elle doit aider les jeunes à trouver et à consolider leur vooation (toute l'éducation est donc, d'une certaine manière, orientation permanente) et non pas du tout les sélectionner et les classifier, après coup, comme du bétail. Dans la même optique, les 'examens ne sauraient plus être un système de filtrage destiné à ,isoler une petite élite hiérarchisée, appelée grâce aux diplômes à obtenir des emplois privilégiés; ou ,bien les examens s'eraient supprimés, ou bien ils prendraient une forme plus simple (élimination maximale du hasard, de l'anxiété 'et de la mémoire pure, participation des étudiants au choix des épreuves et, éventuellement, aux jurys eux-mêmes) et deviendraient partie de l'orientation permanente. En tout cas, les étudiants refusent une université qui s'e limite à préparer aux examens: l'éducation, pensent-ils, doit être sa propre fin. (Informations UNESCO)

* Cet article est tiré d'une étude de Jacques Bousquet sur la révolte des étudiants que publie la Revue internationale des sciences sociales, publication trimestrielle de l'UNESCO (Vol. XXI, 1).

PAGE DE COUVERTURE: L'HOMME DE DÉLOS

Cette belle tête masculine fut trouvée dans l'îlle de Délos. EUe fait parüe des colleotions du Musée national d'Athènes. U s',agit s'ans doute du pOJ.1trairt d'un prince macédonien de l'époque post-'alexandrine. Il est facile, ·.en effet, de dasser cette tête dans la dernière période - période hellénisti­que - de l'art gre'c: cat1aotère fortement expressif et personnalisé, réalisme des cheveux et des sourcils, yeux en émai~, modelé scrupuleusement objectif, tous ces éléments sont en nette contradiction avec }es efforts d'idéalisation de la période classique.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, avril 1969

CHRONIQUE DE LA RADIO ET DE LA TÉLÉVISION SCOLAIRES

Radio scolaire rOIllllode: Un modèle du genre

Je reprends ce titre d'un article paru dans la Tribune de Genève du 28 ' janvier 1969. Il semblera certainement 'exces'sif aux yeux de bien des collègues, 'tant notre esprit critique empêche un enthousiasme de ce genre,

. Madeleine-J. MARIAT, auteur de l'arti:c1e, écrit ceci à pTOpOS de nos émissions radioscolaiTes!

«C'est un modèle du genre tant elles sont bien conçues, intéressantes, oulturelles, dans le meil~eur ,sens du mot mails sans engendrer l'ennui à aucun moment. Il s'agit d'une véritable ouverture de l'esprit qui peut scrvir de trait d'union entre les enseignements cantonaux».

On peut n'être paIS d'accord avec oe jugement; toutefois, il me semble essentÎ:el de réfléchiT un peu à la chose.,.

J'en profite tout d'abord pour remercier tous ceux, qui à l'instar de Madeleine-J. MARIAT, sont davantage enclins à relever les qualités d'une entmprÎise et ne se prétendent pas hum~liés en encourageant autrui. Je connais certains collègues (n'est-ce pas, Constantin, n'est-ce pas, Edgar?) qui savent ne jamai.s 'séparer le cœur et l'esprit, l'intelligence 'et 1a sensibilité.

On dit: «bon 'et bête». AloftS on joue 'au méchant. Et on y gagne une certaine sécurité parce qu'on se ,sent fD'rt. Oh! je me parle à moi, aussi! Ne se ,sentent vexés que ceux qui ne prennent 'le miroir que pour se raser ou se farder!

Deuxième point de ma réflexion: à force d'entendre médire de la radio s'Colaire, j'avais fini par en ê,tre ébrlanlé. Si je continuais à écrire des émissions, c'était en priant mes chers collègues de m'en excuser.

Quelles sont ces critiques opiniâtres qui veulent condamncr la radio scolaire? On reproche à cene-oi d'être ennuyeuse. Or, le style de la conférence à une voix n"est guère employé. Des moyens 'radiophoniques sont fré­quemment mi:s à di'sposition. On pousse jusqu'à l'évocation semblable à une passionnante dramatique.

Ennuyeuse, pourquoi? Ennuyeuse, comme quoi? Comme une leçon? C'est alors un style d'enseignement qui est attaqué! C"est une façon qu'a le maître dans sa classe d'envisager son enseignement qui ne val1t rren. Disons: qui , nt? vaudrait rien ... Parce que je n'explique pas, aujourd'hui. J'essaie de comprendre.

. Autre .reproche: les programmes sont trop chargés. Pars le temps. Oui, 'c'est hélas vrai. Et là 'Où tel est le calS, c"est regrettable. Car si l'on n'a pas le temps d'utiliser les émissions susceptibles d'enrichir ou d'agrémenter

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les leçons, c'est que la situation est détédorée. Là où il n'y a plus ni temps ni autonomie, il faut mettre autre chose qu'un pédagogue. Un homme est de trop.

Autre reproche: depui.s qu'il y a la télévision ... vous voyez ... Ou plutôt, c'est justement parce qu'on n'y voilt rien! Nous ,esSJaierons, dans un prochain article, la sp~cificité de la radio. Et nous constaterons que cette dernière continue à exister, à mériter notre attention.

Qu'on me permette simplement, cette foi's, de di're combien ce reproche ne vaut pas grand chose: la télévision scolaire n'a paiS encore trouvé son style; elle ne soulève pas l'enthousiasme de Ja majorité des ens'eignants; elle n'est ni suivie ni utiHsée ,systématiquement! on ne la regarde pas encore que déjà l'on n'écoute plus la radio .

Une question provisoire: les pédagogues sont-i'ls suffisamment curieux pour s'intéres'ser aux techniques du XXe siècle? Sont-ils as:s'ez ,sensibles à l'évolution d'un civilisation qui semble passer le flambeau à une autre? Sauront-ils prendre position en cas de contlestatroTI's généralilSées? Sauront-ils agir en faveur des enfants en cas de crise grave?

Cette question à rebond~ssement s'éloigne apparemment de not,re sujet. Je crois, a:u contraire, qu'elle y colle intimement, comme elle cone d'ailleurs à tout ce qui nous occupe et nous préoccupe.

Surtout en un temps ou rien ni personne n'ose plus être un modèle du genre, n'ose plus définir quoi que ce sotit de la sorte.

Robert Rudin

A PROPOS DE VOCABULAIRE:

II de ,

Dy synonymes! a pas

Un des louables soucis de ,tous les maîtres enseignant le français n'e,st­il pas d',enrichir le vocabulaire de Jeurs élèves? Et l'une de leurs tentatives les plus constantes n'est-elle pas de les f'amiliaris'er avec l'emploi des syno­nymes? Qui n'a pas ressas'sé, dans sa classe, ks équivalences du verbe mettre ou la gradation de joli à splendide?

Les listes de Isynonymes sont monna~e courante dans ,Jles cahiers de vocabulaire, 'et c'est à qui trouvera les plus longues! S'H 'S"agit d'une -sorte de ISport, applaudissons à cet effort marathonien, dont le résultat, sans doute, est dû à une utilisation non négligeable du dictiOlmaire. Srulement, si .le

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Page 8: L'Ecole valaisanne, avril 1969

sport se satisfait de records, la .langue ne tro~ve guèr~ ,son compte dans la seule accumulation. L'emploI des mots prune la sImple connaissance de leur existence, ,et c'est là que nous attendons nos élèves.

NE PAS MANQUER LE BUT

Trop S'ouvent, que leur laissons-nous entendre? Que pur équivaut à à clair, ou tranquille à paisible, qu'un poids est une charge et qu'entre obscur et sombre ill n'y a pas de différence. Peut-être convient-rI de com­mencer ainsi. Mais ce serait trahir le génie même de notre langue que de persévérer dans cet à peu près et de faire mécaniquement remplac~r lin terme par un autre sous prétexte d'éviter une répétition ou de s'expnmer d'une f.açon moins banale.

On est arrivé à exiger des enfants qu'ils disent effectuer une course au lieu de faire, ou encore qu'ils parlent d'une nappe immaculée, qui devrait être blanche. La lourdeur et l'enflure guettent les puristes imprudents.

Bien p~s. On donne à penser aux enfoots que les mots sont interchan­geables. C'est les induire en une triste erreur, qui va à f,in contraire des intentions du maître. En effet, celui-ci prétend enrichir le langage de l'élève, et ne réuS'sit qu'a y introduire >l'imprécision. Si tous les termes se valent, à quoi bon se donner la pe~ne de choisir, de peser à la balance du sens ou du goût les vocables qui viennent sous la plume?

Or rien n"est plus contraire à l'essence du français que la oroyance aux synonymes. C'est au contraire parce qu'il n'y 'a pas de synonymes que les nuances sont possibles, et que par conséquent la précision sera atteinte.

Notre rôle est de rendre nos é1èves sensibles à cette vérité et non de la masquer sous la fausse notion d'équivalence.

LE TROP EST L'ENNEMI DU BIEN

Que convient-H de faire? D'abord, il serait bon que les listes de «synonymes» soient ~itées.

Dans ces interminables kyrielles figurent trop souvent des termes SI connus que leur présence n'a aucune valeur. Signaler à ~a file gros, grand, vas~~, énorme, revient en définitive à enfoncer une porte ouverte. Ces qualifi­oatifs archi-connus s'ils ne sont enrichls d'un s'ens nouveau (figuré, par exemple) ne valent' guère la peine d'être considérés. En outre, il saute aux yeux qu'ils ne peuvent s'employer l'un pour l'autre sans précaution, une vaste salle ne pouvant être énorme, pas plus qu'une grande douleur ne saurait être grosse.

Je préférerai's, quant à moi, qu'on se contente de différencier énonn~ et immense. N'est-ce pas en faisant réfléchir les élèves qu'on les habltue à s'exprimer mieux? Sans doute, hl n'est pas opportun de disserter sur «hors des normes» et «sans mesure», mais il est racile de montrer ce qu'énorme

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itnplique d'excessif et ce qu'immense évoque d'illimité. Un rocher comme une faute, peuvent être énormes, une mer, ou un chagrin, peuvent' être im­menses.

Si deux ~seudo-synonyme~ p~r~ig.sent constituer un maigre sujet de leçon (en qUOl on se tromperaIt d ailleurs), avec quatre la matière est plus rich~ en découvert~. Jacasser, jaser, caqueter et papoter donneront lieu à de J1lu1t1pl~s cOI?P~rmsons de 'sens avec des élèves avancés. Plus simplement des peuts s'mteresseront à l'emploi judicieux de claquer, gifler, fouette~ et rosser.

~ie!l ent~ndu, il, n'e,st pas question d'accabler nos élèves de définitions. Le .dlCt1?nnalre, en loccu!ence, n"est pas toujours l'outH idéal (mais ili servira obhgatorrement de c0t;trole pour le maître!) Le geste, l'exemple vivant, pris dans la olasse ou donne par le martre, sont plus suggestifs.

((L'ÉCUREUIL EST PETIT»

R~ste à exercer le savoir ainsi acquis. Enregistrer est bien, reproduire est mIeux! Le but des leçons de vocabulaire ne réside pas en elles-mêmes· ~ est ?e servir la rédactio~: Il faut donc. donner aux élèves la pos~ibi'lité d~ s expnJ?~r, de prouver qu ils. ont compns, de m0!ltrer qu'ils sont capables de chOlSIr entre deux ou plUSIeurs mots de s'ens voisin.

Là encor~, on s.e m~fiera d'une pratique courant;e: celle de faire construire d~s phra?~s a p~r?r d un ter~e donné. En effet, si le but recherché est de ~arre. ~hOlsIr nos eleves, nou? eludons c~ ?ut en leur fournissant a priori le mot a utiliser. En outTe, on Salt par expenence que les phrases ainsi trouvées ~ont le ~lus .gouve~t dé~es1?éré~eJ?-t banales - ou même fautives. Qui s'en eto~~eralt? Lo;squ Û'n na nen a drre, on ne peut ,s'exprimer avec inteUigence et e~ega.nce! L ,enfant parle alors dans le vide, presque au harsard, s'ans autre motIvatlOn q~ une recherche purement formelle, et ces 'exeroices gratuits ne vont pas lOIn.

Tout .autre est ~e texte lacunaire. Construits par le maître, les exemples sont pertments et mtéressants, ou encore, tirés d'auteUlis, ils mettront les enfants en contact a:rec d~ gr~!lds mo~èl~s. L'élève 'sera pl'acé devant le oas ressemblant le pl~s a celUI qu hl aura a resoudre 'lorsqu'iJ travaillera sur ses propres phrases: Il aura un réel effort de recherche à fournir recherche qui p~rter~ non 'sur le contexte, mais sur le sens même des m'ots qu'il vient detudler.

En résumé, une leçon sur les synonymes devrait consister non pas à ~approcher des mots, mais à les distinguer. Elle aupa abouti non pas si les eleves save~t que ~el. mot peut remplacer tel autre, mais s'hls s'avent que le second ne s emplOIe Justement pas à la place du premier! '

Jacques Bron

(Tiré de l' «Educateur et bulletin corporatif» NQ 37)

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Page 9: L'Ecole valaisanne, avril 1969

PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE ]

COURS DE PERFECTIONNEMENT

La prochaine ses'sion pédagogique ordinaire d"été aura lieu du 18 au 23 août 1969 et le programme en sera publié sur le No de mai de l'«Ecole valaisanne» .

Etant donné que cette session coïncide cette année avec la première semaine du CR du Grpt rgt Lnf. mont. 6, que la date ordinaire des cours de perfectionnement convient à la grande majorité des maîtres mais non à la totalité du corps enseignant, le Département de l'instruction publique organLs·e un COUTS avancé, qui se déroulera du 4 au 9 a:oût 1969 et auquel pourront prendTe part ks i'l1's,ütuteurs et instÏ'tutr,ices ,empêchés par la suite. Les détaiLs concernant ce cours seront communiqués en même temps que le programme de la session ordinaire.

Service de l'enseignement primaire et ménager

APPEL EN FAVEUR DE L'ÉCOLE VALAISANNE D'INFIRMIÈRES

Dans tous nos hôpitaux, les malades ressentent la pénurie d'infinnières. Beaucoup souffrent de cette situation en étant privés de soins et de ré­

confort psycho~ogique nécessaires. Le public es't en général indulgent, mai's parfois déçu, il accuse la mau­

vaise organÏlSlation, les médecins et les infiffilières. , Il oublie, hélas! que nos hôpitaux sop.t habitueHement surchargés de patients et que les soi­gnantes sont en nombre toujours trop limité.

L'Etat du Valais a rait let; frais de la ,superbe Eco'le d'infirmières, cons­truite en 1954, modernisée et llargem'ent 'agr'andie en 1966.

Chaque année, une cinquantaine d'élèves commencent les études d'in­firmières. Le 50 % est représenté par des Valai<sannes, l'autre partie com­prend des Confédérées, venant sur~out des cantons romands et quelques rares étrangères. Ainsi, après le diplôme, un grand nombre d'infirmières quittent le Va:llais.

Les subventions annuelles importantes, attribuées à l'EVI par l'E~at, exigeraient que l'effeotif de l'Ecale soit fOl1.'lllé en majorité par des Valai­sannes, qui desserviraient ensuite nos hôpitaux en tant qu'infirmières di­plômées.

Nous pensons que le personnel enseignant pounait nous rendre un énorme 'service en expos'ant aux élèves la profession d'infirmières, la situation des malades et des hôpitaux du canton.

L'Ecole se femit un plaisir d'adresser 'aux intéressés l'a documentation utile. De plus, elle accueillerait vo'lontier's des groupe de jeunes pour la visite de l'établislsement.

Sion? mars '1969. La DiTeotion - Tél. (027) 223 10

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pÈLERINAGE INTERDIOCÉSAIN D'ÉTÉ DE SUISSE ROMANDE A NOTRE-DAME DE LOURDES

Présidé par Mgr Pierre Mamie, évêque auxiliaire du diocèS'e de Lausanne, Genève et Fribourg, ce pèlerinage aura lieu du dimanche 20 au samedi 26 juillet 1969.

Le nombre de pilaces diiSpon~bles éTant l1miité, les futurs pèlerins, sans oublier les malades, infi'rmières et brancardiers, feront bien de s'insorire au plus tôt auprès de J.-O. Pralong, rte du Rawyl 45, 1950 Sion.

CESSATION, INTERRUPTION OU SUSPENSION D'ACTIVITÉ

Il arrive de plus en plus fréquemment que Iles maîtres et [es maîtresses qui abandonnent leur activité profes'sionnel!le à titre provisoiTe ou définitif se donnent ~a peine d'en ,avertÏ[ le DépaJITtement de l'instruction publique dès le moment où leur décision a été pris'e ou bien encore à rapproche du temps ou elle va devenk eff'ective. Nous ne saurions trop les remerOÎ'er de répondre ainsi à une invitation qui a été adressée en ce sens au personnel enseignant par lettre cirOlüaire du 10.4.1968 du Département de l'instruction publique.

Rappelant les dispoSJitions contenues dans ,la lettre circulaÏTe précitée, nous prions donc les instituteurs et les institutrices qui, pour toutes sortes de raisons possibles, âge, maladie, changement d'état civii, congés, départ hors du oanton, etc ... ne reprendront pas un poste d'ens'eignement permanent au début de la prochaine année scolaire, de vouloir bien s'annoncer par éorit au Service soussigné jusqu'au 30 avril 1969, ou dès le moment à parür duquel aura été prise la décision d'abandonner la fonction et le poste à titre temporaire ou définitif.

La situation ,dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant étant ainsi connue assez tôt, il nous s'era possible de renseigner à temps les jeunes maîtres qui cherchent un empiloi et de prendre au be:soin, avant la veille de l'ouverture de la prochaine année scolaiife, les dispositions propres à pourvoir de titulaires les pnstes vacants.

Service de l'enseignement primaire et ménager

APPEL AU CORPS ENSEIGNANT ROMAND ET TESSINOIS

La Société suisse des maîtres de des'sin SSMDjGSZjSSDD organise une ses'sion de 1J:1avail biennale liée à une exposition de dessins et peintures 'd'éc?liers de tous degrés, de la maternelle au bacoa~auréat.

La prochaine session, fixée en 1970, aura <li'eu à Coire. La section grisonne de la SSMD, chargée de son orgoois'ation et plus particulièrement de celle de l'exposition qui réunira des travaux en provenance de toute la Suisse, a choisi comme thème

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Page 10: L'Ecole valaisanne, avril 1969

Moyens de transport et voies de communication Celui-ci nous paraît particulièrement bien correspondre à l'hi,stoire

des Grisons, lieu de passage traditionnel à travers les Alpes avant de devenir centre touristique. C'est, de plus, un thème qui peut s'intégrer avec beaucoup de bonheur dans le programme des olasses les plus petites comme des terminales.

Par le prés'ent avis, la Section gfÏisonne et la SSMD invitent cordi1alement tous les enseignants de Suisse romande et du Tessin à préparer des travaux pour cette exposition. Nous publierons par la suite:

1. Un appel plus détaillé; 2. Des exemple,s de leçons et de travaux dans LE DESSIN, bulletin

de la SSMD; 3. L'annonce de séances -de travail sur ce thème organisées par les

sections de la SSMD. L'exposition Moyens de transport et voies de communication sera pré­

sentée à la Conférence cantonale de l'Enseignement grison consacrée en 1970 à l'éducation artistique et aux activités créatrices. Puis toutes les sections seront invitées à la faire venir dans quelques vines de leur rayon, comme Genève, Laus'anne, NeuchâteJ, si possible Fribourg et Sion, pour ne pas paTIer du Tessin et de la Sui,sse alémanique. C'est pourquoi nous souhaitons votre active collaboration. Pour la SSMD C.-E. Hausammann rédacteur de «Le Dessin» 5, Pèrdtemps, 1260 Nyon

Christian Hal1mann président de la section grisonne

Société suisse des maîtres de gymnastique - Com~ission technique

PUBLICATION DES COURS DE GYMNASTIQUE SCOLAIRE ÉTÉ 1969

La Société suisse des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Département militaire fédéral, des cours de gymnastique scolaire pendant les vacances d'été 1969. Ces cour's de perfectionnement sont ouverts à tous les maîtres qui enseignent l'éducation physique. Le programme, bien équilibré, comporte des exercices pratiques et des théories se rapportant aux différents problèmes de l'enseignement de la gymnastique. Cette alternance permet au maître, même peu entraîné, de suivre ces cours sans fatigue excessive et d'en tirer grand profit pour 1'enseignement dans sa classe.

COURS No 16 Gymnastique féminine ll/m d.

Du 21 au 26 juillet 1969 à Yvonand. Introduction du nouveau manuel d'éduoation physique pour jeunes filles; COUJ.'iS réservé au corps enseignant de langue française.

No 20 Athlétisme, natation et jeu. Dll 14 au 19 juillet 1969 à Bienne.

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B.V. No 8, avril 1969

pour une catéchèse en vue de préparer la Journée mondiale des vocations (20 avril)

La vocation des chrétiens dans l'Eglise

D'après le catéchisme de Lyon ---. Cours moyen, 2e année

PLAN

1. Note catéchétique 2. Séance de prépaTation 3. Séance dootrinale 4. Activités

1. Note catéchétique

«Chaque chr-étien a une vooation: un appel de Dieu à travers SJa vie qui le orée comme quelqu'un d'unique et, 'en un sens, i1rremplaçable.

» L'EglilS'e cO,mpte sur chacun de 'ses fils. Mais dl y a dans l'Eglise, comme dans toute faJlIllHe, des voc·atinns différentes: prêtres, laïcs et religieux contribuent ohaoun à leur manière à la vie de l'Eglise, à 'son progrès dans la charité.

»Le but des deux rencontres suivantes sera de situer ces vocations difféJ.'lentes et complémentaiTes,»

2. Séance de prépal'ation

Point d'appui dans la vie:

Oatéchisme de Lyon, p. 226

Expérience limi·tée, mais ré~llie qu'ont les enfants d'un cerTain choix, d'une certaine resp'Onsabi'lité dans leuT milieu.

Amorce doctrinale: '. Choisir de façon à être au servioe des autres, c'est choisir comme Dieu le veut. a) Faire saisir l'expérience de base

- Maintenant que vous commenoez à être grands, comment «tenez­vous votTe place» dans votre fami11e?

Page 11: L'Ecole valaisanne, avril 1969

B.V. No 8, avri11969

Découvrir tout · ce que les enfants apportent à la vie de famiile: les responsabilités prises, les serv'rces rendus, une part plus grande aux peines et aux joies de ,la famille.

Marie-Thérèse met le couvert à midi, Claude fait son lit, Pierre conduit tous les matins son petit frère à l'écdle, Josiane a partagé l'inqu~étude de sa maman sans argent à la fin du mors; la grande sœur de Mane-Claude lui a demandé un conseil pour 'cho~sir un cadeau de Noël pour leur maman.

_ Vous n'êtes plus des petits qui reçoivent tout; vous prenez part à la marche de la maison; vous faites quelque chose pour que tout le monde soit plus heureux.

_ C'eSit quand on fait quelque chose, quand on sent qu'on n'est pas là pour rien, que les autres ont même un peu besoin de nous, que l'on es,t vraiment heureux: vous l'avez sûrement senti.

_ Dieu fait pour nous des projets de vie grande et respectable: H ~e nous voir grandir, tenir notre p[ace.

Ici, on pourrait réfléchir un peu à la place de chacun dans la famille: le papa, la maman, le grand frère, le grand~père et même la toute petite sœur qui fait rire tout le monde .. . b) Approfondir l'expérience découverte

_ Qui trendra le mieux sa place? Le plus intelligent, le plus habile, le plus fort? Cherchons ...

_ Bien sûr, d'être fort, d'être intelligent ou habile, cela aide. Mais cela ne suffirt pas. Pour que nous mettions tout ce dont nous sommes capables au service des ,autres, hl faut que nous le voulions, que nous les aimions.

_ En tenant notre place dans notre famille, à l'école, au jeu, nous tenons notre place dans la grande famille des enfants de Dieu que Jésus est venu rassembler autour de son Père.

_ Ceux qui mettent leur intelligence, leur cœur, leurs forces au service de la famille humaine, ceux-là tiennent vraiment leur place dans le Royaume de Dieu.

- Dieu aime nous voir ainsi grandir et devenir responsables.

Psaume 8 «0 Seigneur, notre Dieu, qu'i.l 1esrt: grand ton nom, par tout l'Univers!» Qu'est-ce que l'homme que tu en gardes mémoire, Le fils d'Adam que tu en prennes souci?

3. Séance doctrinale

Idée Ens'emble, prêtres, religieux et laïcs font grandir la famille humaine ras­semblée auprès du Seigneur.

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E.V. No 8, avril 1969

Attitude Désir de vivre avec l'Esprit, dans la famille de l'EgHse, en état d'écoute

et de réponse à iJ.'appel de Dieu. a) Rappel de l'expérience de base

Rappeler quelques f.aits où l'enfant a pu se sentir responsable, à sa~ place. - Quand je rréflléchis, quand Je me décide, quand je choisis, je deviens

responsable. C'est ainsi que de plus en plus, je tiens ma place là où je vis. C'est alors aus,si que je suies heureux. b) Le Seigneur veut ce cheminement qui m'e permet de découvrirr et de

tenir ma place Appel de Dieu

Diversité des talents

Le Seigneur nous appelle sans cesse, discrètement, mailS TéeUement. n veut que nous tenions notre place, chacun avec nos possibilités,

Au service des autres l'un aidant l'autre dans l'amitié. Sans cesse en marche Porur cela, il nous donne son Esprit. Il nous éclaire

tout au long de nos choix et de nos décisions. Il nous montre ainsi queŒle est notre p[ace et nous 'aide à la tenir. L'Esprit

donne à chacun ce qu'il faut pour être de plus en plus ce qu'il. est, pour Faire de mieux en mieux ce qu'il doit faiTe. Qu'on soit prêtre, religieux ou laïc (expiliquer), c'est toujours à «inventer». On n'est jamais assez chrétien à sa place.

Le oatéchiste peut témoignerr ici de sa propre expérience: comment sans ces'se il cher/che, découvre et essaie de tenir sa place dans la famille des enfants de Dieu.

Parole de Dieu Saint Pau[, un homme qui a vraiment tenu sa place (et cela n'a pas été

facile, pmsque dans l'Esprit de Dieu, il a changé complètement sa vie) nous dit comment ill comprend la place de chaque chrétien dans la grande famille de Dieu:

«Vous avez des dons différents, mais c'est le même Espdt.

Vous avez des rôles différents dans l'Eglise, mai,s c'est le même SeigneU['.

Vous avez des vooations diveflSes, mais c'est le même Dieu qui agit en tous.

Bapti'sés dans le même Esprit, nous ne formons qu'un seul corps. Nous .sommes le Corps du Christ». 1 Co 12

Traduction tirée du oatéchisme de Lyon, p. 85

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B.V. No 8, avril 1969

Dans l'unité de l'Eglise

Tous ens'emble nous formons «le Corps du Christ»; sa ~ande. famitle, rassemblée aJUtour de Dieu, notre Père. Chacun contnbue a la VIe de la famille.

Signe du Royaume à venir . / ,. , . A sa m'anière, chacun dit au monde sa fOl en Jesus, dans l Eglise qUI

est le peupile de Dieu en marche vers un monde nouveau.

c) Prière finale

Attitude: * attention à l'appel de Dieu disponibilité * découverte de sa place

* réponse sans c.es1se renouvelée - Chant: K 35, L'Esprit de Dieu repos'e sur moi ... - Psaume 23, Le Seigneur est mon berger.

4. Activités

Les aotivités suivantes visent à raire approfo~dir les d.o~mées d,es deux causeries. n ne s'agit pas de }es faÏ.'fe toutes, maIS de chOls1r, de s adapter aux possibilités et aux besoins des enfants.

a) Activités individuelles Expérience de base l;es moments où je choisis bien sont des moments de joie.

- Rechercher quelques-uns de ces moments. - Contempler le travail de l'Bsprit de Dieu en moi. Prier à par-tilf de ceHe découverte.

Leoture de la parabole des talents: Mt 25, 14-30.

Service de la communauté Tu as des tal'ents, les connais-tu? les mets-tu au service des autres?

Mal choisir, c'est refuser de servir = pécher Réfléchis en siJ;ence. Retrouve des moments où tu as mal choi'Si. Co~:

le dernier serviteur de la parabo~le, tu n'as regardé que toi et tu as oublIe les autres.

Le Seigneur te pardonne. Demande à l'Esprit-Saint de t'aider à l'é­couter.

Appel de l'Esprit ., / . Compose une prière adres~ée à. Il'Esprit de .Die~ qUi t'-appelle, t eolalfe)

te guid~ dans son Royaume, maIS qUI ne te force JamaIs.

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E.Y. No 8, avril 1969

Critère de vérité: comment je peux savoir si je suis à ma place Rechercher les moments où j'ai été joyeux. Constater que c'est parce

que j'ai tenu ma place.

Ce sont les gens libérés, heureux, qui nous montrent le mieux l'Èsprit de Dieu qui travaille dans le monde et prépare le Royaume finaJ. b) Activités collectives

Différentes vocations

Panneau: les vooations sacerdotales et religieuses de }a parois'se, les missionnaiœs laïcs, les chrétiens fortement engagés.

Cette activité peut être considérée comme une simple prise de cons­cience des options «sérÎ'euses» ' de nos plus proches voisins.

On peut 'aussi 'Sensibilirser les 'enfants aux problèmes de l'Eglise: manque de vocations sacerdotales et religi'euses - missions - aide aux pays sous­développés, etc.

On peut égal'em'ent prier devant ce panneau.

Complémentarité

Panneau: CO'ller toutes les photos trouvées représentant une personne qui fait quelque chose à sa place, pour que la grande fam~lle soit de .plus en plus celle de Dieu.

Ce panneau pourra comporter des gens de toutes races, de ,tous métiers, des handicapés, des bébés ...

- Admirer tous ces hommes qui font grandir le Royaume. - Constater que personne n'est inutile, même pas pour nous qui ne con-

naissons certainement pas tous ces gens. - Découvrir l'action de l'Esprit. - Prier à partir de cette réflexion.

Vocation = rien n'est figé: tout est sans cesse à renouveler Interview: On peut proposer aux enfants de faire une enquête auprès

d'un adult'e qui les ·aime bien et qu'ils aiment bien. Il faudrait que cette personne leur dis1e comment sans cesse 'elle redécouvre sa place et comment sans cesse elle s'efforce de la tenir.

Il est important que les enfants sachent: - qu'ils ne sont pas 'seuls à chercher leur place; - qu'il n'y a pas un moment (dans la jeunesse) où tout devient absolument '. clair.

r

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E.V. No 8, avril 1969

COURSE SCOLAIRE 1968 - 20 JUIN

Nous reproduisons ci-après la préparation faite par deux maîtres de Monthey pour leur course d'école 1968. (Carte géographique de la région du Léman bon

reproduite ici).

T our du lac Léman

Programme de la journée

Devise: JOIE - DISCIPLINE - BONNE HUMEUR Départ: 6 h. Devant la Maison des Jeunes (près de la Cure) Retour: 21 h. (Même endroit). V ér.ifiez vos équipes et le matéri'el 'que vous emportez avec vous.

Itinéraire de la journée (On y va par ,tous les temps) L'aller se fait par [a côte suisse. Un ou deux arrêts le long du lac sont prévus. Genève: Visite de 'la Vill'e (sur 3 rangs - équipe par équipe) - Principaux

monuments - Mus'ée d'H~sto<ke naturelle - Coin trin AéropOTt - (Pique-nique tiré du 'sac) ('soin ,et rpropre{té) - Visite du P'alais de (la S.D.N. - Départ de Genève vers 16 h. 30.

Retour par la côte française Douane ~soyez très p(jlis) - Avoir sa carte d'identité (bleue) - Trois

arrêts sont prévus: Thonon - Bvian - Vongy à Notre-Dame du Léman. (Mettœ n'Os vacances sous la proteoüon de la Vierge).

St-Gingolph: on vous servwa une petite col!1ation.

Monthey: n'oubliez ri~n dms le oar. M'erci à tous et bonne nuit...

Remarques importantes Soyez très 'exacts, di!scip1inés, polis, ordonnés. Chaque c~ef d'équipe fai!

le contrôle de son équipe à chaque départ. Fai~es-vous réveIller par u~ ann complaisant ou pM téléphone No 11. Interdiction de fu~er. et de barre de l'alcool, ou de quitter les J.iangs ou le groupe sans permrssIOn.

Mettez une étiquette au sac. Munissez-vous de timbres-poste si vous devez écrire, ains,i que d'un crayon.

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E.V. No 8, avril 1969

Dans le oar, en cas de maladie, j'amai ma petiite pharmacie avec moi. Avertissez à temps. Ne criez pas trop ,et employez un lang.age convenable. Ne mettez pas }les maiJl1s à l'extérieur du oar 'et ne jetez rien par les fenêtres.

Le lendemain de la promenade, il y a congé, mais ceux qui peuvent venir à l.a messe de 7 h. font b~en, pour remercier Dieu de tous ses bienfaits durant cette année qui s'achève.

Samedi à 8 h. à 1'école, pour le cortège des Promotions. Si vous avez besoin d'autres renseignements, dermandez~les par téléphone 4 1268 (M. Coppey) ou 42680 (M. Ribeaud).

Bonnes vaoances à tous.

CONCOURS: PROMENADE SCOLAIRE

Aller en promenade scolaire ce n'est pas seulement bren boire, bien manger, b~en rire ... ma~s c'es1t aussi apprendre qUe'lque chose de nouveau et jouir de la .belle nature. Pour cette raison nous orgams'erons un concours et récompenserons les meiltleures équipes. (La première de chaque olasse). AlOIlS ouvvez l'œi~ et le bon, sachez bien observer et demander des rensei­gnements 'autour de vous. Les réponses s'eront écrites sur une seule feuille par équipe, mais chacun doit fournir à son chef d'équipe les réponses qu'il aura trouvées. Vous pouvez répondre d'avance aux différentes questions que vous 'connaissez.

(La feuille est remise aux élèves 3 joUf's avant l'excursion).

. Questions

1. Votre équipe est-elle complète au moment du dépaJ.it. La 1re. annoncée a 5 points, Œa 2e 4 point's, la 3e 3 points, la 4e 2 points et la 5e 1 point.

2. Nous quittons Monthey à 6 h. et nous nous arrêterons à Villeneuve. Pourquoi? A VILLENEUVE (aIt. 378 m.) on y arrive par trois voi,es d'accès principales. LesqueHes?

3. CHILLON: Quels ont été les premiers propriétakes de ce magnifique château? De quel siècie date-t-il? Plusieurs pris (;mnien; célèbres y furent enfermés, surtout le prieur de St-Victor à Genève. Comment se nomme-t-H.?

4. CAUX: 1054 m. au-des'sus de Montreux est depuis 1946 le lieu de r:alliement européen. Lequel?

5a MONTREUX-TERRITET: Comment a,ppelk-ton le funiculaire qui monte à Gllon? (Pensez que vous devez tous y ahler un jour). Sur le quai se trouve un monument dédié à une impératrice assassinée à Genève en 1898. Qui est-ce'?

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E.V. No 8, avril 1969

5b MONTREUX: Ville moderne, vine de tourisme et d'hôtels. Elle compte trois communes, dont la réunion en cercle administratif forme -la ville de Montreux. Quelles Isont ces trois communes? Cette viHe organise chaque anée un festival international. Lequel? Elle a aussi une jolie fête des fleurs (ou COTSO fleuri). Laquelle?

6. VEVEY: Tous les 25 ans, on célèbre dans cette vüle des festivals dont la renommée dép'alS·s·e nos frontières. Nommez cette fête? En ' 1878, un homme célèbre inventa le chocolat au lait. Qui? . De Vevey-Gare, troTs lignes de chemin de fer à voire étroite partent de là, nommez-les?

7. RIV AZ: De ce village est sorti un président de la Confédération. Lequel? Deux villages en bordure du lac ont leur nom qui commence chacun par la lettre S (répétée). Quels ,sont ces deux village·s?

8. CULL Y: Ce village se trouve au pied de quels vignobles fameux dont les crus sont renommés? A l'entrée de l'embarcadère il y a un monument d'un homme célèbre et très connu dans l'histoire du pay's. Il a été décapité en 1723?

9. LUTRY: Son église et son château 'sont du même style. Lequel? 10. PULL Y: Si vous entrez dans son cimetiere vous trouve:rez la tombe

d'un grand général de la deuxième guerre mondiale. 9ui est-ce? 11. Chaque année, il ouvre ·S'es portes à tous ceux qui. s'intéressent au

commerce, à l'industrire du pays. Beaucoup de fabnques y exposent

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leurs produits. Il y a aussi des concours organisés ... De quoi s'agit-il? LAUSANNE: Où Lausanne a son terrain d'aviation? Comment se nomme son saint patron? Quel est le style de sa Cathédrale? Elle 'est le siège d'un Palails fédéral dans lequel. je ne souhaite ~as d'aller ,régler vos différends, si vous en avez un Jour, avec quelqu un (ce que je ne ~ouhaite pas). Il:a été construit en 1927, nommez-le? Combien y a-t-il d'habitants: dans la ville 'et dans le canton? Comment se nomme son port et quel est le monument qui s'y trouve? MORGES: Chaque année on y organise des courses et une fête en octobre. Nommez-les? ST -PREX: J'ai une fabrique réputée . en Suisse. Les objets que je fabrique peuvent serviif à différents usages: 's'ervice de tab~e... orne­mentation ... pour de bons et mauvais usages ... Nom de la fabnque? J'ai un 'ohâte-aJU du XIIIe siècle et un obélisque érigé ~ à ma mém~ire, car je 'suis né à ROLLE et j'ai joué un Irôl~ important -dans cett~ . ville. Qui suis-je? (Songez à un instrument de mUSique).

B.V. No 8, avril 1969

Dans la ville H y a aussi une fabrique que toutes les ménagères appré­cient. Cette chose prise avec un ' bon rôti et une salade fait le délice des gourmets. Nyon me fait aussi concurrence SUT ce point. QueUe

, est cette fabrique? 15 '- NYON: 1e suis une ancienne ville romaine, j'ai une porte à l'entrée

ouest de cette localité, comment se nomme-t-elle? J'ai aussi un château où résidèrent un roi célèbre et un ex-empereur d'une famille noble d'Autriche. Donnez leurs noms?

:16. Je suis tout à fait dans le oanton de Vaud et pourtant je fais partie du canton de Genève, qui suis-je·?

17. Je ne touche qu'à un seul canton ,et à un seul pays et pourtant Je suis Suiss'e puisque je suis entré dans la ConfédéraJtion la même année que votre cant~m. Domiez mon nom?

18. Avec un bon morc.eau ,cie pain et avec ce que fabriquent les ouvriers de VERSOIX je pourrai1s faire de délicieux repas et goûters pour des années mais mon foie en subirait de graves conséquences. Donnez le nom de la fabrique?

19. GENEVE: aIt. 375 m.). Sauriez-vous donner le sens de ces abréviations: O.N.U. - S.D.N. - B.I.T. - P.D.M.B. - C.I.C.R. Donnez le nom des deux plus grandes églises de Genève (leurs saints

. patrons). Pourquoi m'appeUe-t-on la «Rome protestante»? Je suis un puis'sant jet et je monte à queUe hauteur? J'ai donné toute- ma fortune à 11a vine de Genève. Celle-ci m'a construit un beau monument. Lequel? Nommez sla place d'aviation et 4 noms des plus grands avions? En 1964, Genève avait combien d'habitants? Et le canton?

20. CHENE-BOURG: Donnez le nom de Ira fabrique de ohocolat de cette localité? Quel est le saint qui a évangélisé la Savoie? A Vongy, joli petit viUage où il y a une magnifique église de style gothique, nous -nous arrêterons pour met-tre nos vacances sous la protection de son patron(ne). Qui est-ce? . Une petite coUation nous attend à St-Gingolph. Qu~ne est la rivière

.. ' qui sépare les 2 St-Gingoilph? Combien de km. avons-nous fait aujourd'hui?

Page 15: L'Ecole valaisanne, avril 1969

E.V. No 8, avril 1969

La lecture fouillée du • mOIS •..

Dans l"antre, on devine le cyclope, un cyclope bonhomme, aux jamb~ engainées d'un nablier de cuir, tenant clans sa main un marteau dont la masse défoncerait le or âne d'un bœuf.

L'homme va travailler. On di'sceme m~eux les choses. Par les oarreaux enfumés du vitrage

pénètre un jour s'ale, qui glis,se sur les établis, luit sur les outils, les limes argentées de poudre de fer, les mâchoires des tenailles.

Le forgeron s'aÏisit le levi'er du soufflet, qui gonfle d'une énorme bouffée d"a~r dans son gros poumon de ouir, et l'expire en ronflant sous le tas de charbon frÎ'sé où vit à peine une brai~e refro~die. On voit sautiller de petits blocs noir,s. l;e soufflet besogne souJldement, et fait le même bruit qu'un orgue avant que n'éclate dans l'église la ranf'are des sons. La famare du feu doit être préparée de même, dans un tr,avahl rauque et froid.

Le 'soufflet heurte, reprend son souffle qui, peu à peu moins haletant, devient comme un vent continu. La braise étend s'On dom'aine sous la carapace du ,coke. De petites langue,s bleues pointent comme une menace. Elles grandis's'ent en gerbe, se dressent avec viO'lence en sifflant. La chaleur augmente, Hlumine le foyer d'une blancheur de oreus'et.

C'est l'instant de plonger le bloc au cœur de ce minuscule enfer. n en ressort blanc, héds1sé d'étinceiJ.les. L'œil se brûle à regarder le métal en fusion.

Maintenant le marteau s'abat. Les chocs étouffés qui modèlent le fer amolli alternent avec le tintement de cloche du marteau qui, pour se repren~ dre, rebondit par sacoades sur la table d'acier de l'enclume.

Et du fer écrasé par les coups }ailli1ss'ent des flècbes éblouissantes. C'est dans l'eau métallique d'un vieux seau que s'accomplit le mÎ'l'iacle

de la trempe. Il faut la faire au moment juste où l',embraS'ement de la pièce ~orgée ,se refroidit comme un orépuscule. Noyé, secoué par un fri1sson, le fer chaud niiaule, crache des jets de vapeur, et reS'S'ort acier de ce bain mortel. René Burnand

Terre où j'ai vécu - Attinger

1. Lis attentivement oe texte plusieurs foÏls. Au COUTS de tes leotures successives, i~ faut que tu voies, que tu discernes peu à peu les choses et tout ce qui vit dans cette histoire.

2. Tu ne distingueras clairement les choses que si tu comprends les mots. Explique, en t'aidant du diotionnaire: L'antre du cyclope, on discerne, le soufflet besogne, haletant, un

':.. creuset, les chocs étouffés alternent av'ec le tintement de cloche, l~ I~ trempe.

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B.V. No 8, avril 1969

3. Copie et complète: L'atelier. Le personnage cenrtml e8It un ........ . Il trav'aiMe dans ... ...... Il ressemble à un cyclope, parce qu'il esrt , ....... (a:dj.) ........ et ........ (adj.) ...... .. , et pourtant, le mm .. ...... indique qu'H flle veut de mal à personne. Dans son atelier, je di:scem'e, malgré .. ...... , des outils divers: je reconnais de~ ........ ? des .. ... ... , des ......... Puis l'artisan empoigne ......... Mais c'est le ...... .. qUI attJire le regard, alons que l'oreiUe résonne des multiples ........ sur ......... Enfin, c'est dans le ..... ... qu'a lieu la transfonnation Ï'mportante du métal: le ........ est devenu ..... ... . Le forgeron. Au milieu de cet uniVeI1S de métal et de feu se dépense nO'tre ~yclop.e; i! est protégé par , ....... , ~ actionne son ... ,. ... pour ...... .. la b~atfSle. Blentat, le foyer ressemble a ......... L'homme plonge alors le n:etal dans , ........ , et l'en ressort .... ...... Alors, il ......... à coups redoublés, tantôt sur ........ , tantôt sUir ........ , pour ........ l'objet dés1ré. Enfin, alors que la pièce forgée est devenue ... ..... , hl la ........ dans ......... (29 réponses).

STYLE Examm'e les expres\slons sui'VIantes: Son ,souffle est comme un vent continu ... L'embratsement de la pièce forgée est comme un crépuscule ... De petites langues bleues sont comme une meace ...

1. Quel m'Ot 'es't commun à ces tr.ois phras'es? Cherohe le sens de ce mot (dict.)

2. Tu constate:s que ce petit mm l'lelie deux idées, dans chaque expression. Lesquelles?

3. Ce procédé s'appelle ...... .. . TI permet à l'auteur d'exprimer sa pensée de deux manières différentes, afin de se faire mieux comprendre.

4. Cherche dans le texte au moins quatre au1Jres expressions construites s'Ur le même procédé.

S. Dans chacune des expres,sions modèles ci-desisus, c"est à dessein que j'ai employé le verbe être. Est-ce le verbe qu'à employé l'auteur? Recherche le mot juste dans le texte, et compare! Observe maintenant ces expres'sions! La mâchoiTe des tenailles ... . La fanfare du feu ... Le sO'Ufflet gonfle son poumon .. . Le fer est s'ecoûé par un frisson .. .

1. Les nen;ailles ont-eNes vraim'ent une mâchoiiJ:e? QueHe action évoque pour VOl. cde"n:O't? ~onc, dans l"esprit de l'iauteur, les tenailles ressemblent a ........ qUI eSlreraIt.

2. Donc, le feu, pour l'autem, ..... ... . le soufflet le fer ........

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Page 16: L'Ecole valaisanne, avril 1969

E.V. No 8, avril 1969

3. Ce procédé t'aide à mieux VOIR, en te proposant une .. ..... . 4. Ce texte fourmille de telles expres;sions. Dresse ~a lÏis'~e de celles qUe

tu as reconnues. A ton tour, caractérise par une image les mots suivants: Un regard qui expdme la douoeur s'erait un regard d'ange. Et s'il

exprimait la férooité? la supplication? la pun~té?

Un appétit de ..... ... (énorme) ou d ........ (minime). La ........ d'une bétonniè~e (qui englouti{ les matériaux), le long .... .... du

sentier (qui se faufHe dans les pâturages), les ,..... ... décharnés du vi'eux chêne (qui semblent implorer le cid), l' ........ de la lame de la f1aux dans les blés (qui bfiille un COUDt ins'tant), le ........ des plan'Ûes au long de l'hiv~, et dix .autres images que tu créeras toi ... même.

IL VA SANS DIRE ... que des réponses correctes des élèves au texte lacunai're ne dispenseront pas le maître de donner une leçon de leoture fouillée. Par contrre, les réponses fausses ou impréôse:s lui permettront-elles de rechercher, en commun, des preuves dans le teXite, de faire saisir les nuances du langage, de faire goûter lia richesse des images, de oréer, en un mot, une VISION claire et vivante de cette scène.

Le texte et les exercices 1 à 3 font l'objet d'un tirage à part que l'ont peut obtenir au prix de 10 ct. (dix) l'exemplaire chez Charles Cornuz, instituteur, 1075 Le Chalet·à. Gobet s. Lausanne.

28

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P 804 S

B.V. No 8, avril 1969

Leçon de gymnastique pour les petits

Histoire: Accuei'l du printemps

1. MISE EN TRAIN Farandole dans le pré.

Qui n'a pas d'amis?

- Courir lentement puis rapide­ment.

- Au signal: tenir un oamarade par la main 1) debout 2) accroupi

II. EDUCATION MOUVEMENT-TENUE 1. Extension: le ciel bleu - le nuage rose - le soleil chaud. (essayer de les touche)

2. Flexion: nous imitons les petits lièvres heureux du retour du printemps.

3. Les arbres regorgent de fleurs, et se balancent au vent.

4. Le soleil est de retour, nous sautons de joie.

- Jambes légèrement écartées -bras en arr. en av. en haut -extension complète.

Station debout - s'accroupir -mvts de res'sort. BraIS légèr. de côté - f'léchir le torse à g. et à dr.

Sautiller sur un pied g. dr. etc.

III. ATHLETISME A l'occasion de la «fête du prin­temps» «Grand concours de gym­nastique» pour les enfants sur la place du village.

Les champions reçoivent un prix!

Saut en hauteur - Sur un rang - avec la main, tou­

cher le tambourin tenu en hau­teur par la maîtresse.

- Passer sous un élastique. - Courir autour de la cour.

Corde: - Traverser la cour sur un pied

avec la corde. Revenir en courant. Course: Course estafette.

JEUX La fête S'e termine dans la joie: «Et quand serons-nous ·sages?» (ronde).

Madeleine DavoE

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Page 17: L'Ecole valaisanne, avril 1969

E.V. No 8, avril 1969

Dessous de cocotte

ou petit plateau à liquide

Nombreux sont les membres du personnel enseignant valaisan qui ont suivi des cours de vannerie. Peut-être souhaiteraient-ils de temps à autre trouver un modèle dans l'Ecole valaisanne, un modèle facile, bien pré s·enté , clairement expliqué, réaHsable sans trop de complications avec un succès de fabrication garanti?

Ce n'est certainement pas ce modèle que nous présentons aujourd'hui, mais quelque chose d'approchant, car il ne faut pas oublier que dans les travaux manuels surtout le rôle du maître est prépondérant.

Fond La grande difficulté provient de la confection des fonds qui exige un

outillage tel que scies à découper, limes, chignoles et une certaine habileté. Les fonds des modèles proposés dans l'Ecole va~aÏ'sanne peuvent être

obtenus à l'adresse indiquée à la fin de cet artiole. Matière: insulac 4 mm. épaisseur. Le dessin «découpage du fond»

donne toutes les indications quant aux dimensions à donner. Le nombre de trous doit de préférenoe être impair (35) afin de faciliter le üssage.

Montants En rotin de moëlle 2mm. 1/2 de diamètre, 20 cm. de longueur. Mouiller

ou tremper une ou deux minutes l'extrémité de ces brins 'sur 6 à 10 omo Enfiler les montants dans les trous correspondants en les introdui'sant

par-dessous et par le bout sec! Laisser dépasser, du côté mouillé 4 cm. 5 pour la confection du pied.

Pied On nomme de ce terme la partie de rotin située sous le fond. Plier soigneusement le côté mouillé selon la cadence «devant 1, der­

rière 1» en ayant soin de serrer le pli du rotin sur le fond. En cas de doute, s'en référer au dessin «confectÏ'on du pied».

Côtés ' ou clôture si l'on veut utilis·er le terme propre de vannerie. Se munir d'un brun de rotin naturel de 1 mm. 1/2 de diamètre trempé

préalablement, ou d'un brin de couleur brune de préférence. Tisser suivant la cadence «devant 1, derrière 1» jusqu'à l'obtention d'une hauteur de 2 cm. environ.

30

B.V. No 8, avril 1969

R= 10 cm

;Vom.bnz dfZ trous= 35"

bOY'duYfl

'2.' PQ$s0!ltZ "d,z VQl7f 2."

/

drzcoupor;e

du fond

')(~yduY~ "e 1'0:'$09(1. /1 dfZY'riri rrz 2."

31

Page 18: L'Ecole valaisanne, avril 1969

E.V. No 8, avri11969

Il est important que le tissage soit serré de haut en bas, que l'es inter~ valles entre les brins soi'ent bien égaux, que les montants .se tiennent verti~ calement, cela durant tout le travail de tissage.

Bordure Dès que la hauteur désiTée est obtenue, plier chaque montant derrière

deux autres suivant le dessin «bordure premier passage». Il faut avoir soin de plier fortement chaque brin de façon à ce que la bordure forme un tis~ sage compact et renforce tout l'objet.

Lorsque le tour complet est terminé, reprendre chaque brin et après l'avoir pas,sé devant 2 montants, l'enfiler vers l'intérieur, derrière le troi~ sième montant.

La bordure est ainsi terminée. Le dépassement des brins à l'inté~ieur est coupé au moyen d'une pince ou d'un erseau. Attention à lai'Slser une longueur suffis.ante pour que chaque brin, une foi.s coupé, s'Iappuie derrière un montant qui l'empêche de «filer».

Il 'est préférable de vernir l'objet une fois terminé, mais l'opération n'est pas indispensable.

Rotin Possibilité d'en obtenir à l'ODIS pour 20 objets: 250 g. 2 mm. 1/2

250 g. 1 mm. 1/2.

32

Fonds chez Paul Glassey, 1967 Bramois. Prix: Fr. 1.50 pièce. Prêts à l'usage.

Paul Glassey, maître de travaux manuels

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EV. No 8, avril 1969

Travaux manuels pour la fête des

Travail manuel - Degré inférieur

UNE BOUTEILLE A OFFRIR

No 697 M

Matéliel:

- 1 petite bouteille vide (non livrée par l'ODIS) - Des perles de verre - Un peu de colle.

Montage:

"" meres

- Lave~ et es'suyer. soigneusement la bouteille (enlever les étiquettes). - Imagmer ~n motIf avec .les perles. Sur la table, constituer le motif. - Le reprodUIre sur la bouteIlle en collant les perles. - Laisser sécher. - SerIan son désir, remplir l.a bouteille d'eau de Cologne pour offrir.

Le prix varie suivant la quantité de pei-les nécessaires. (Perles de vene: Fr. 3.-les 50 pièces). (KRISTALLGLAS MOSAIK: Fr. 3.80 les 500 pièces).

No. <:'CJ1 M

Page 19: L'Ecole valaisanne, avril 1969

E.V. No 8, avri11969

Travail manuel - Degré moyen

UN COEUR DE PERLES

No 698 M

Fournitures:

- Environ 150 g. de pâte à modeler Darwi - Quelques perles de verre - 50 cm. de ruban de couleur (largeur 1 cm.) - Gouache - Vern~s Darwi (petite bouteille Fr. 2.60).

Montage:

- Etendre la pâte Darwi régulièrement sur la table. - Sur une feuille de papier, dessiner un cœur (voir modèle pour grandeur)

et le découper. - Reporter le dessin du cœur sur la pâte à modeler, et au moyen d'un

couteau, en découper le contour. ....:...... A la lettre «A» incis'er sur 1 cm. 1fz de largeur pour passer le ruban. - Laisser sécher une nuit. - Peindre à la gouache. - Laisser sécher encore durant quelques heures. - Dispos'er à s,a convenance les perles sur le cœur, les coller. - Recouvrir toute la surface du cœur d'une couche de vernis. - Laisser sécher 2 jours. - Pour terminer, passer le ruban dans l'incision, et nouer les deux extré-

mités.

Prix du montage sans vernis: Fr. 1.-.

*

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, avril 1969

B.V. No 8, avril 1969

Travail manuel

DESSOUS DE VASE

No 699 M

Matériel:

_ 1 carton gris de 17 X 1 7 cm. _ 1 papier gommé noir de 20 X 20 cm.

1 papier gommé de couleur de 17 X 34 cm. _ 1 papier autO'collant transparent de 20 X 20 cm.

Montage: _ Dans le carton gris , découper u~ drsq,ue de 17 cm. de diamètre et un

de 20 cm. de dia~ètre ?ans le paJ)1er no~. et coller sur le carton. - Mouiller le papier no li; dU

I tcodte ~~~g~ qui dépasse, le mou~ller et le

_ Cranter aux CIseaux ong e e rabattre sur le c~rton. / d 1 de façon à obtenir deux carrés. P t er le papIer gomme e cou eur ,,/ , - ar ag . / 4 . en 8 (Marquer les plis du cote ou se

_ Plier le premler carre en pUIS

trouve la colle). l fantaisie le déplier et le caner sur _ Découper le napperon SeI on s'a ,

le papier noiT. . / " , ' , _ Recouvrir le tout avec le plastique qui s'era fIxe de la meme mamere

que le papier noir. d . mmé (2e _ Achever le travail en collant au dos un disque e papIer go

carré) d'environ 16 cm. de diamètre.

Prix du montage: Fr. -.70. P.S. _ Avant de découper le napperon, il est bon de faire quelques essais

sur du vieux papier.

36

B.V. No 8, avri1196S

Travail manuel - Degré supérieur

TROIS HIRONDELLES

No 700 M

Matériel:

- 1 papier blanc de 15 X 10 1/2 omo - 1 rabane de 55 X 14 cm. - 3 attach~ parisiennes - 1 bâtonnet de 20 cm. - 1 mi-carton noir de 25 X 24 cm. - Déchets de papier gommé rouge.

Montage:

Hirondelles:

No. 1-001>\

- Découper tou~es les parties de l'hirondelle, respectivement dans le mi-carton noirr, dans le papier blanc et enfin dans le papier gommé rouge.

- Sur tous les pointillés, passer la pointe du dS'eau, bien marquer les plis. - Pour mop.ter l'oiseau, poser le milieu du bec 'sur les pointillés de la tête.

Coller les extrémités du bec. - Dans le papier gommé rouge, découper un petit disque de 4 mm. de

diamètre et le coller sur la tête au-dessus du bec. - Coller A + B, la tête est ainsi formée. - Sur le ventre, coller le demi-disque de papier gommé rouge. - Coner la queue et le ventre (1 + 2). - Rabattre 'la pointe ( X ) et la coller ( X X ). Le ",entre doit être bombé. - Pour terminer l'hirondeIlle, pUer les deux lignes pointillées des ailes. - Coller le corps de l'oiseau sur la partie hachurée. - Monter de même deux autres hirondelles.

Fond de rabane:

- Faire des franges 'de 1 cm. environ sur deux côtés. - Tresser les fils qui tombent. 'l;"- Disposer et coller les 3 hirondeIlles sur la rabane. - Poser le bâtonnet à 1 cm. du bord (au-dessus de la 1re hirondelle),

retourner la rabane et la fixer avec les 3 attaches parisiennes. - Suspendre au moyen de la tresse de rabane.

Prix du m.ontage: . Fr. 1.-.

Page 21: L'Ecole valaisanne, avril 1969

EV. No 8, avril 1969

.. i -o s:

No.1-00 M

No.~oo M

39

Page 22: L'Ecole valaisanne, avril 1969

No 22 Natation et jeu. Du 14 au 19 juillet 1969 à Genève. Une dass'e préparatoire pour le brevet IN ser'a formée; les candidats sont priés de préciser sur la feuille d'inscription leur désir de faire partie de cette clas'se.

No 32 Cours de perfectionnement peur maître de gymnastique diplômés Du 14 au 19 juillet 1969 à Küssnacht (ZH). Disciplines: athlétisme, gymnastique aux engins, natation, basket­baIl, vaUeyball.

No 26 Gymnastique de maintien. Du 12 au 15 août 1969 à Zoug. Thème: influence de certaines disciplines et méthodes sur le main­üen; disciplines: éducation du mouvement, ennraînement physique de base; gymnastique de pause, danse, gymnastique aux engins, gymnastique à domicile. Un cours spécial dans le domaine de lia gymna~tique de maintien est organilsé pour la première fois cette année. Quand bien même les problèmes de l,a tenue sont loin d'être résolus, H e·st important de montrer, sur la base des connai's'sances aovuelles, les différentes possibilité,s d'influencer le maintien. Ce fai's:ant, la SSMG désiœ apporter une contribution effioace à la lutte contre les défauts de la tenue, défauts toujours plus apparents au sein de ~otre jeu­nesse.

REMARQUES

Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officiellement reconnues.

Si le nombre de places disponibles est suffis'ant, les candidats au dipWme fédéral d'éduoation physique, au brevet de maître secondaire, les m'aître'sses ménagères et de travaux à l'aiguille peuvent s'inscrire aux cours pour autant qu'Hs 'enseignent lia gymnstique (déc~sion du DMF du Il mai 1965).

Le nombre de places est limité à tous les cours.

INDEMNITÉS

Une subvention couvrant la majeure partie des frais de pension est versée, ainsi que le rembourrsem'ent des frais de voyage, trajet le plus direct, du domicile au Heu du cours.

INSCRIPTION

Les maîtres désirant s'inscrire à un des cours doivent demander une for­mule d'inscription à M. P. Curdy, inspeoveur de gymnastique, av. Ritz 35, 1.950 Sion, puis 'retourner cette formule dûment remplie à M. Kurt Rüdi!shüli, Selibühlweg 19, 3632 Thoune-Alllmendingen.

Tous les maîtres inscrits recevront un avis jusqu'au 20 juin. Toute autre demande goit être évitée.

Les couns suivants seront organisés pendant l'automne:

41

l

Page 23: L'Ecole valaisanne, avril 1969

No 18 Gymnastique au 1er degré. Du 14 au 1 7 octobre à Langenthal.

No 24 Natation dans les bassins d'apprentissage. Du 6 au 8 octobre à Neuhausen.

No 29 H andball à 7 et gymnastique aux engins. Du 6 au 10 octobre à lviacolin ou Meilen.

No 31 Course d'orientation. Du 13 au 17 octobre à Macolin.

La publication détaillée de ces cours paraîtra en temps voulu.

Commission technique de la SSMG: Le président:

Kurt B~attmann

COURS DE COURSE D'ORIENTATION

L'AMGVR organise pour tous les membres du persollll'ei enseignant un cours de course d'orientation. Cette demi-journée de travail est surtout destinée à rafraîchir les notions de base de cette discipline de notre éduca'tion physique.

Ce cours aura lieu le samedi 26 avril à Sierre) Bois de Finges Tous ceux qui s'intéressent à ce cours sont priés de renvoyer le bulletin

d'inscrip tion chez: J'ean-Pierre Michellod Maître de gymnastique Route de Botyre 22 3960 Sierre

Nom:

Domicile: ..

No post al: ........ .. .. ... .' .. ..

.. . Prénom: .

Rue: ....

Téléphone No: .

Je m'inscris pour le cours de course d'orientation du samedi 26 avril 1969.

Signature: .......................... .................... .... ........................ ..

Ce bulletin devra être renvoyé jusqu'au 22 avril. Les par ticipants se rassembleront à la salle de gymnastique de 1'Ecole

secondaire de Goubing à 13 h. 30. En cas de participation nrop restreinte, le cours sera renvoyé.

42

La mission ct' Ayem au Gabon cherche pour 2 ou 3 ans une jeune

INSTITUTRICE

S'adresser à Mme Simone Favre, à Nax, téléphone (027) 245 68.

RETENUE SUR LE TRAITEMENT D'AVRIL

Au personnel enseignant primaire et ménager payé par l'Etat du Valais, une retenue de Fr. 13 .- sera faite sur le traitement d'avril pour l'abonne­ment à l'Ecole valaisanne.

TÉLÉVISION SCOLAIRE - PROGRAMME DU PRINTEMPS 1969

22 et 23 avril 1969: 29 et 30 avri,l 1969: 6 et 7 mai 1969: 13 et 14 mai 1969: 20 et 21 mai 1969: 27 et 28 mai 1969: 3 et 4 juin 1969: 10et Il juin 1969:

Nous cherchons

Moyens de tr'ansport: 1. LA ROUTE 2. LE RAIL LE CERN 3. L'EAU L'AIR LA PERCUSSION LE LANGAGE DE L 'IMAGE LE MENUISIER

MONllllEURS et MO'NITRI'CES

ayant capacités pédagogiques, couples de préférence (leurs enfants seront admis gratuitement à la colonie) .

Etudiants - s'étant déjà occupés de groupes de jeunesse, sportifs, au courant de travaux de loisirs - ou élèves avancés d'Ecole normale, pour

Date: de début juillet à début septembre.

Connaissances dé l'allemand indispensables. Pas besoin de cuisiner. Rémuné­ration journalière. Voyage remboursé.

Renseignements et inscriptions:

PRO JUVENTUTE - SECOURS AUX SUISSES Aide aux enfants suisses de l'étranger et placements de vacances Seefeldstrasse 8, 8008 Zurich - Case postale 8022 Zurich - Tél. (051) 327244

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, avril 1969

COMPARAISONS PROVERBIALES

ON DIT: Affairé comme une abeille. Libre comme l'air. Fier comme Artaban. Souffler comme un bœuf. Boire comme un trou. C'est simple comme bonjour. Rire comme un bossu. Chauve comme un caillou. Mouillé comme un canard.

Muet comme une carpe. Noir comme du charbon. Mentir comme un charlatan. Jurer comme un charretier. Laid comme une chenille. Fidèle comme un chien. Ils sont comme chien et chat.

Bête comme un chou. Manger comme un cochon. Il est rouge comme un coq. Courir comme un dératé. Crier comme un désespéré. Bête comme un dindon. Dormir comme un loir. Clair comme de l'eau de roche.

Fédération Valaisanne des Producteurs de LaIt

midi, soir et matin:

au bon lait dllValais fl§dération Valaisanne des Producteurs de LaIt

Tiré de «Proverbes et vieux dictons» par G. Illberg - Ed. A. Bonne.

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