L'Ecole valaisanne, avril 1968

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Stèle du roi Hammourabi -(Louvre)

avril 1968 douzième année 8

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L'école valaisann.e -SO MMAIRE

Partie générale

Bulletin meaaucl du personnel enseipant du Valai, romaDd

Avril 1968 No XIIe année 8

Li sen lie

L. BiQUal;

Le chrétien face à l'information moderne

Des ens~mbles .•. à la ~éo~raphie .

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13 M. VeJJthey Alfre<l M.an~S1?ier: La nuit .

Partie pratique

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Pour la jQurnée mondiale des vocations .

Bâtir l'av~nir .

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21 29 Trava,ux manuels pour la fête des mères .

Partie çQrpQrative f:t officielle . 41

RE NSEIGNEMENTS (L'Ecole valaisanne) paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 393 65. pillai d~ r~dactipn: le l er de obaque mois.

Edition, administration, expéditio .. : ODISt Rawyl 47, Sion, tél. ~ 93 65.

Impre~jo.p: Imprim~de Fiorina, + ,Bur­s~ner, Siop.

Abov,Qt:{lH;lnt RJ1pud: fr. 13 .~, CCP 19 - 12, Etat du Valai&, Sion (pour le persemnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages de CGuverture (minimum 10 fois): lit pale Fr. 900.-1/t pale Fr. 470.­Va paae Pro 320.-,-1-/. p~,e Fr. 250 ........ l/S pale Fr. 1<40.-

Pages ordinaires (1 insertion) 1 h palle f.r. 90.­lie. pal~ fr. ~7;­l/a paae Pro 32.-1/. paÎe Fr. 25.-11. pale Fr. 14.~

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Le chrétien

face à I~information moderne

Dans un précédent artiche (E. V. février 1968, p. 2) nous avons essayé de montrer l'influence de l'image et de certains faits relatés dans la presse sur nos jeunes. Voici en complément un article de M. Jean Li sen lie de l'Union des Oeuvres de France sur la portée plus générale de l'Information sur les hommes d'aujourd'hui et le compor. tement du chrétien face à ce fait.

F.P.

Aujourd'hui, comme tous les jours, des niilIions de faits, des milliers d'événements vont se dérouler, l'information va mettre en marche sa fan­tastique machine: reporters, photographes, rédacteurs, télescripteurs, linotypes, rotatives, émetteurs, routeurs, journaux, radios, téléviseurs, vont, en même temps, accomplir les gestes d'un métier et celui d'un commerce: demain, vous aurez à votre disposition, mille nouvelles que vous irez acheter.

Comment allons-nous, nous chrétiens, regarder ce monde? Serons­nous des huissiers placés à la porte de l'univers, alertés à tous les passa­ges, curieux de tous les va-et-vient, mais ne nous mêlant à aucun groupe, ne nous laissant entraîner par personne, restant là, assis, derrière un guichet, celui de notre journal ou de notre petit écran?

Relaûvité de l'informaûon

Un journal imprimé ou diffusé sur les ondes, un magazine, sont des denrées périssables, vite fabriquées, vite consommées ou vite jetées à la poubelle; l'événement quel qu'il soit est un météore!

La manière dont sont présentés les événements fausse la valeur réelle qui est la leur. Que Jean-Claude Killy gagne ou ne gagne pas, et s'en aille fâché d'Autriche, voilà ce que tout le monde sait et dont tout le monde parle; que 300 hommes soient licenciés dans une usine qui n'a plus de travail, ce n'est pas un événement. La presse, la radio, la télévision, donnent aux nouvelles une valeur très relaûve. Nous ne pouvons discerner

2

d'emblée l'importance réelle des événements et encore moins celle des faits divers; de plus, leur ensemble est incohérent tant sont nombreuses les ontradictions qui en découlent, tant prolifèrent les nouvelles de tous genres c . ., "-

qU'on nous mvlte a connaltre. Et poul·tant, l'Eglise nous invite, par le Décret Conciliaire «Inter Miri­

fica» à «utiliser ces moyens pour l'extension et l'affermissement du règne de Dieu».

En reconnaissant une valeur chrétienne à la presse, à la radio, à la télévision, l'Eglise nous demande de nous en servir comme de bons outils.

Non pas un maître qui guiderait notre pensée, mais un outil

L'information, ce n'est pas un maître dont nous devrions attendre un enseignement, mais un outil dont nous devons nous servir.

Un outil permet à notre main de faire mieux que notre main. Notre intelligence se sert de notre main et notre main amplifie son geste par l'outil.

L'information fait de même. En soi, l'information n'est rien, à la limite elle est nocive pour ceux qui, étant incapables d'en dégager le sens, ne l'accueillent qu'avec scepticisme, pour ceux qui ne voient dans le déroule~e,nt des événements que des travaux innombrables .du Mal. Pour ceux. qm en déduisent l'inutilité de l'action, puisque toujours des actes stupIdes ou criminels seront accomplis, des villes seront englouties par la terre,. des sous-marins seront perdus corps et biens, des guerres et des agreSSIOns auront lieu.

Dieu questionne le monde

Dieu parle et questionne sans cesse le monde et le monde lui répond par l'événement.

L'information est l'outil permettant aux événements de venir jusqu'à nous; événements qui sont des réponses aux questions que Dieu nous pose.

Il revient aux chrétiens soit de répondre à Dieu en éclairant la pensée des hommes par des juge~ents clairs et s~ns compromissio~s, soit d'~gir à partir de l'événement pour apporter enSUIte le geste que DIeu veut farre, celui qu'Il attend. De telles attitudes à partir de l'information supposent que le chrétien se cultive sans cesse en vue des deux réponses qu'il doit fournir: réponse par la parole, réponse pal' l'action.

Former notre jugement et faire pal1 de nos réactions

Pour être en mesure de réagir rapidement par la parole, nous devons mobiliser en permanence notre faculté de jugement, notre sens. critique. Souvent très souvent il nous suffira d'utiliser notre bon sens, maiS le bon , , . sens n'a jamais suffit à la justice et à l'amour., Le bon" se"ns .est un VIeux réflexe utile, utilisons-le. Mais réfléchissons, sans cesse reflechissons.

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Ce magazine qui spécialise ses journalistes dans l'étalement sans scru~ pule des vies privées et des consciences, de quel apport est-il dans nos vies? Quel respect des autres ne foulent-ils pas aux pieds chaque semaine pour se vendre? A quelles fins obéissent les responsables de ce quotidien le plus lu et qui étale sur ses colonnes en encre grasse, jour après jour, toutes sortes de faits sordides et sans aucune signification:

servir les victimes des accidents, des crimes et des viols sur lesquels ils s'apitoient faussement? Certes non!

- obéir à une idéologie et confronter les faits à cette idéologie? Certaine~ ment pas!

-appeler à une action? Encore moins!

Ce journal qui déclenche la peur chez les vieillards, l'angoisse de vivre chez les jeunes, flatte les instincts les plus inavoués chez les adultes en rela­tant uniquement, prioritairement, les meurtres, les actes sadiques, les vols, comment se peut-il que ce journal soit l'un des plus lus, sinon par une absence totale de jugement, de sens critique de ses clients dont nous sommes peut-être?

Par la parole auprès des nôtres, auprès de nos voisins, dans notre cité, quand avons-nous dit, au nom de l'intelligence, au nom de la morale, au nom de l'évangile, les mots que nous devions dire?

Dire les mots que la morale exige

N'existe-t-il pas d'authentiques chrétiens qui affichent volontairement une attitude d'omission vis-à-vis du jugement qu'ils doivent porter à l'en­contre de la morale? Peur de n'être pas compris, peur d'être assimilés aux adeptes d'antiques ligues moralisatrices, peur de trahir l'art ou la culture par des exigences (qui ne contrarient cependant ni l'un ni l'autre); pour toutes sortes de raisons, on laisse le jugement moral de côté et, ce faisant, on accepte les compromis.

Savoir utiliser la liberté

Mais, par contre, il existe des personnes, et même il existe des Etats qui, pour sauvegarder la morale, détruisent la liberté.

Nous vivons, nous, dans un pays où existe la liberté de produire, d'écrire, de dessiner, de photographier. La liberté entraîne la possibilité de produire même contre l'intelligence et la décence, voire contre la morale, nous le constatons et cela s'étale jusque sur les murs, grâce à la publicité!

Ne pensons pas que c'est aux fabriquants et aux marchands d'être ver­tueux et non aux acheteurs.

Il nous faut plus de courage quotidien, plus de sensibilité et plus d'in­telligence pour vivre .libres en évitant les charmes de la licence, que p~ur se laisser aller au milieu d'un ordre moral dont la fragilité reposeraIt sur l'absence d'adhésion individuelle.

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Réagir par la parole, en famille, au travail, dans le quartier

Si nous avons l'heureuse habitude de réagir entre adultes à propos de l'information, de nous entretenir avec nos enfal!ts ~es faits et gestes du monde, le faisons-nous seulement sous le coup des emotIOns?

Lorsqu'un petit enfant est, assas~iné pa~ un ado~e.scent, certa!ns ~ d'~nt:re us écrivent aux parents et c est bren. MaiS le chretien se met a reflechrr.

no , , 'bl tr t Il y a dans cette mort un mystere, ce n est pas pOSSI e au emen. Il Y a un mystère et il y a peut-être un rachat. A partir de quels péchés

d'éditeurs, et de quels péchés d'imprimeur~ et de commerç~n~s, l~ m,0rt d'un etit enfant a-t-elle été possible? A partir de quelle omISSIon a 1 Amour,

f,acte criminel d'un adolescent a-t-il pu être commis?

Que nous dit la presse du droit de l'enfant dans une société qui. con?nue , l'ignorer, sinon pour en faire un consommateur? Que nous ont-Ils dIt du ~ystère qui entoure tout «massacre d'innocents»?

Mais il fut des hordes de journalistes traquant de merveilleux parents comme des vedettes de music hall, simplement pour relater le fait et sou­ligner le sensationnel, et je connais des recettes énormes qui ?~t ét~ compta­bilisées dans des entreprises de presse parce qu'un enfant a ete odIeusement assassiné!

Et maintenant, l'émotion passée, par quelles actions allons-nous éviter que ne se reproduisent, et l'événement, et son exploitation?

Ce qui est important, n'est-ce pas, c'est bien qu'un enfant puiss~ vivre; alors pourquoi n'a-t-on pas dit aux millions d~ gens én:ms. pour ,un mstant, qu'il était mort, le même jo~r. que ce l;>ambm, des dlza~e~ d enfants au Dahomey! A Candie, les RelIgIeuses qUI manquent de medIc~ents,. font aux enfants des piqûres d'eau distillée a~in q~~ les parents qUI ~mt ~aIt 3,? ou 60 km à pied, n'aient pas l'impressIOn d etre venus pour nen Jusqu a elles.

Dans le journal catholique «Semaine Provence», on pouvait lire un appel en faveur d'un enfant de Marseille q~i doit être opéré à Rochest~r aux Etats-Unis, et dont les parents ont besom de 40000 francs. La demI­page utilisée pour cet appel par nos confrères, ~~ leur f~ra pa,s vendre ~n journal de plus, chez eux, sans aucun doute, 1 mformation n est pas liee aux seuls critères des ventes!

Sans -vouloir minimiser la souffrance et les hautes qualités morales de ceux dont il fut.quest~on, je dis q~'il existe plus ,~e :<familles Maill~» . qu'on ne le crOIt, maiS une certame presse ne s mteresse aux «petits Maillart» que lorsqu'ils sont assassinés!

Il nous revient donc, d'abord, de rechercher la vérité à travers les nouvelles ensuite de fOl'mel' notre jugement, de savoir analyser par le cœur, par l'int~lligence, en nous l'éf~l'ant au~ ;~~urs év/angéli'!ues, tout ce ~que nous livre une presse une radIO une television. DesormaIs, par un pheno­mène bien connu, to~t cela jouit d'un énorme pouvoir d'influence, et toute

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iIÛormation, toute répétition d'un type donné d'information, devient culture. une

Nous le savions déjà, mais il faut en tenir compte: tous les jours n tr comportement, notre pensée, sont assujettis aux informations, aux le~tu~ e aux Images! es,

La réponse par le geste

Etant spectateurs permanents de la vie du monde, comment ne pas deve . d'actifs témoins? nIf

Pa~ l'information, Dieu nous demande de faire un geste. Lorsque l'in­formatIOn nous livrera la photographie d'un désastre, nous déclencheron la solidarité; lorsqu'elle nous fera le récit d'une injustice, elle nous forcer S

à la réparation, voire à la lutte; lorsqu'elle romancera un abandon, elle no~ contraindra à l'amour; lorsqu'elle abreuvera nos jeunes et nous d'une philo­sophie de négation et de désespoir, elle nous fera crier notre espérance.

Information, moyen spirituel pour vivre le christianisme

L'iIÛormation en soi, n'est pas un facteur d'évangélisation ou de décou­verte de Dieu, et il est possible de louer le créateur en s'isolant du monde en s'éloignant du bruit que fait la foule en marchant. '

Mais, pour la majorité des chrétiens, le christianisme ne peut être réel qu'en étant vécu dans les gestes auxquels nous contraint la vie; l'informa­tion prend alors tout son sens providentiel!

En déterminant des gestes, des attitudes, des façons d'être présents aux autres, des manières pratiques d'aimer, elle offre à un grand nombre, en même temps, et la possibilité de communier en esprit, et la possibilité d'être solidaires dans l'action.

Une presse admiratrice des sciences et des techniques ne suffit pas

Dans une société, il serait dangereux, il est dangereux de réserver les fruits de l'intelligence à la réalisation des spécialités, à la gloire des seules techniques. C'est à mobiliser les intelligences au service de la vie, au service des relations sociales que doivent se consacrer les chrétiens.

Dans de telles perspectives, l'information va fournir le programme. Là où seront les appels du monde, là seront les chrétiens.

Alors l'information, qui n'est rien en soi, devient le chemin des uns vers les autres, alors nous ne sommes plus seuls, alors nous franchissons notre porte et les frontières ont moins de barbelés que de passerelles.

Le journal que nous choisissons, nous portera au-delà de nous mêmes. Le journal choisi pour ou par nos enfants, les ouvrira aux autres enfants, tout autant qu'il favorisera la découverte du monde des adultes. Le magazine de notre jeune fille la sortira de son superbe isolement.

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Choisir des moyens qui nous mènent à Dieu

Sachant que nos informations, que notre journal, que nos magazines, nt notre école~ l'école de tous les jours, plus fréquentée que tous les cours

~o soir, nous allons choisir des journaux, des émissions, des spectacles où ~ateront le goût et la sensibilité, l'intelligence, le respect de l'homme, qui

urout confronter avec l'évangile ce qui est écrit, filmé, dessiné. Les évé-sa h . . 1 / . t . eIlleuts c O1SIS, ana yses et compns, seron, par nous, en umon avec ~'autres transformés en une merveilleuse harmonie d'Espérance. Cette Espérau'ce que ch~nte unAmo~de qui, auj?urd'hui.co~e ~~r,. ~ujourd'hui plus qu'hier peut-~t~e, grace a la presse! a la radIO, a la teleVlslon, est en matche vers son umte, est en route vers DIeu.

Jean Li sen lie

I~ .

5 questions pour m'aider à réné~hir

1;( Quels sont les journaux et les magazines les plus lus autour de moi? Pourquoi?

1;( L'information tient-elle une grande place dans ma vie d'homme, de femme?

1;( Quels sont les journaux susceptibles de m'aider -dans les domaines politiques, sociaux, culturels, religieux?

1;( Avant d'agir en politique, en action sociale, en paroisse, est-ce que je­me documente même et surtout sur les courants d'idées opposées?

1;( L'information a-t-elle déclenché en moi une action? Laquelle? Pour­quoi?

COUVERTURE

Stèle_ du roi Hammourabi, partie supérieure. Chacun connaît, au moins par certaines formules un peu simplifiées, le fameux code établi par ·Ha~­mourabi au début du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. Les 282 articles de ce code sont gravés sur une stèle de basalte noir qui se dressait autrefois en Babylonie, fut emporté à Suse vers le XIIe siècle avant J .-C., retrouvé en 1901 et amené à Paris. Le texte fut traduit par le Père Schelle L'ensemble de la stèle mesure 2 m 25. On n'en voit ici que la partie supé­rieure, rep~ésentant le roi babylonien debout devant un dieu qui lui dicte .sa loi~ . Si quelqqes éléments (partie inférieure du dieu) manifestent encore \lne raideur primitive, Hammourabi présente d~jà, dans les draperies d~ spn :vêtement, une souplesse qui témoigne de fart du bas-relief mésPPQ­tamien de la; Haute Antiquité.

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-- Des ensemhles .•. à la géographie

- Depuis quelques années, on parle beaucoup de la théorie des ensembles dans -l'enseignement de la mathématique. En effet, l'étude de ces ensembles est l'un des piliers de la mathématique moderne et les notions ensemblistes -sont actuellement présentées aux élèves «de la maternelle à la factulté» -D'aucuns_ pourraient penser que de telles notions ne peuvent être utilisé~ -que dans l'enseignement de la mathématique. L'expérience scolaire noUs montre que les notions d'ensemble, de sous-ensemble, d'élément, -d'appar. tenance, de non appartenance, d'intersection, etc ... trouvent très facilement leur emploi dans d'autres branches de l'enseignement. Visitant des classes d~ Suisse romande, j'ai pu constater en effet, que ces notions ensemblistes s'adaptaient heureusement à l'étude du vocabulaire et de la grammaire par exemple. '

Voici comment, personnellement, je m'en suis servi à la leçon de géo. ,graphie p~ur l'étude des cols du Valais.- _ _

Une telle étude, cela va de soi, n'a pas pour but de faire -mémOriser la liste ~es cols valaisa~s, mais de donner a~x élèv~s une connaissance ap­profondle -- ou du mOInS la plus approfondie posslble --:.. de ces cols. Or qu'est-ce que «connaître un col» si ce n'est de savoir quelles en sont le~ caractéristiques qui permettent. de le définir de telle sorte que se dégagent les aspects qui lui sont propres comme ceux aussi par lesquels il ressemble à d'autres cols ou s'en différencie.

Les diverses caractéristiques -d'un col sont ses «p~opriétés)) ou ses «attributs)). La connaissance se constitue au moyen de ces attributs. Plus ceux-ci sont nombreux, plus précise est sa connaissance. Un «bloc logique» de Dienes peut être un simple bloc; il peut aussi être un bloc carré, ... grand ... jaune, ... épais. Ainsi en sera-t-il des cols que nous nous proposo~ d'étudier.

Remarquons encore que si nous nous mettons à faire une «géographie ensembliste», le gain pour les élèves sera double: d'une part, ils appren­dront bien leurs notions de géographie et, d'autre part, ils pratiqueront un exercice intellectuel qui renforcera la valeur de leur équipement mental qui les rendra à son tour aptes à aborder avec succès d'autres apprentissages scolaires ou extra-scolaires.

-- - Une étude de ce genre nécessite, évidemment plusieurs leçons. Voyons, dans le qétail, les différentes étapes de son déroulement:

1. Notions générales concernant les cols - dans quels pays trouve-ton des cols? - importance des cols pour les pays montagneux (voies de com­munications - échanges - commerce - voyages - tourisme ... ). Le Valais, canton montagneux, a de nombreux cols. Savoir le nom du col, ne suffit pas, il faut encore connaître les régions ou localités qu'il relie.

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Le mot col a pour synonymes pas et passage. Puisque nous sommes dans un canton bilingue, il faut également savoir qu'en allemand le mot col se dit pasSe

n. Déterminons tout d'abord notre univers, c'est-à-dire l'ensemble des cols que nous nous proposons d'étudier. Pour simplifier les choses, nous nous limiterons à la liste des cols qui figurent à la page 104 du manuel de géographie 1 aux ~ains des élève~. Le maître a, bien entendu, toute latitude d'établir une autre lIste plus ou mOInS longue.

ID. Travail par groupes. - Les élèves, répartis en équipes de quatre, sont invités à localiser sur leur carte chacun des cols du manuel. Le maître n'intervient que lorsque c'est nécessaire. Cet exercice constitue la première étude de l'ensemble des cols à connaître. Par un rapide contrôle, le maître s'assurera que chaque élève sait localiser les cols au moyen de la carte.

IV. Ce premier travail accompli, le maître propose à ses élèves de classer les cols. Un tel exercice est proprement logique. Il consiste à dégager des similitudes au moyen de la relation «être le même que)) (sous un certain aspect) et des non similitudes (dissemblances) par la relation «n'être pas le même que)). Ce seront les élèves qui proposeront les diverses espèces de classements qui elles-mêmes permettront de distinguer des sous-ensembles au sein de l' «univers» des cols valaisans. Les propriétés suivantes sont ap­parues:

1. les cols reliant le Valais à un pays étranger 2. les cols situés sur la rive droite du Rhône 3. les cols du Bas-Valais 4. les cols qui relient le Valais à un canton confédéré 5. les cols situés sur la rive gauche du Rhône 6. les cols du Haut-Valais 7. les cols intérieurs au canton 8. les cols doublés d'un tunnel

10. les cols doublés d'une voie de chemin de fer Il. les cols pédestres 12. les cols qui conduisent à l'extérieur du canto~ 13. les cols praticables toute l'année 14. les cols au-dessus de 3 000 mètres 15. les cols praticables une partie de l'année seulement 16. les cols qui se trouvent entre 2000 et 3000 mètres 17. les cols qui se trouvent entre 1000 et 2000 mètres

Toute cette recherche se fait en interrogeant la carte. Les élèves notent les noms des cols ayant la même propriété.

1 Dr M. Roten - E. Métrailler, Le Valais, géographie en 3e et 4e année, Ed. Delta S.A., La Tour-de-Peilz,-- 1966.

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'. ~. : ' ~ V; : Le ·jeucontfuue. ~ ·Chaque. équip~ possède une .série .de :'cartes .portant le nom ·.d'un col, et se place autour d une grande feUIlle SUr laquelle a été dessiné un diagramme de Venn. A noter que le diagramme de Venn

,~eut. 3:usSi êtr~ ~onstitué par .~e~x cercea~x ou dessiné à la craie. Le jeu consIste à ChOISIr ' deux propnetes ou attnbuts, par exemple les propriétés 2 et 5,. puis à dist~i'?l}er d~n~ ' le diagramme l~s cartes. portant ~e tiom des cols ayant les propnetes chOISIes. Dans ce cas, l'mtersection sera VIde puisque le -même col ne peut être à la fois sur la rive gauche et sur la rive droite du Rhône.

Si. l'on choisit les propriétés 3 et 8 ou 4 et 6, il Y aura intersection.

Simplon Gemmi

Forclaz

Gd·St·Bernard . Pas de Cheville .

' . col des Planches Uitschenpass

Pas de Morgins

cols routiers cols conduisant .dans un canton confédéré

Le jeu va se compliquer si l'on décide de choisir trois propriétés: cols routiers, cols praticables toute l'année et cols conduisant à l'étranger, par exemple (l'ensemble complémentaire sera formé des cols non routiers, non praticables toute l'année, et ne conduisant pas à l'étranger). On voit qU'un exercice de ce genre . demande beaucoup de réflexion et de jugement: Si un col conduit à l'étranger, DONC il ne conduit pas dans un canton' confédéré; si un col est routier, DONC il est aussi pédestre, mais la réciproque n'est pas vraie, il n'y a pas réversibilité, etc ... Tous ces exercices, et bien d'autres en­core, donnent lieu à des discussions enrichissantes qui permettent d'approfon­dir utilement l'étude classique des cols.

Pour contrôler les connaissances acquises, les procédés les plus divers sont à la disposition du maître. Personnellement, je me 'suis servi ' d'ùné «grille» portant la liste polycopiée des cols ainsi que certaines de leurs propriétés, l'élève n'ayant qu'à mettre une X dans la case correspondante.

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Cette étude a enthousiasmé les élèves qui se sont littéralement pris au jeu. Lors du contrôle, j'ai pu constater les heureux résultats obtenus par cette nouvelle façon d'aborder les cols valaisans.

Par analogie, on pourrait mener d'une façon semblable l'étude des mon­tagnes et des cours d'eau.

puisse cette modeste expérience donner à d'autres collègues l'idée d'uti­liser les notions ensemblistes dans les diverses disciplines du plan d'études.

AL FRED MANESSIER

1 . ;-: .

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L'art abstrait

La nuit

Léo Biollaz

Nous avons eu déjà l'occasion de rappeler comment la peinture la plus moderne se rattache, en réalité, aux yeux de l'observateur informé, à la tradition la plus classique. Par le double jeu constant de l'évolution et de la réaction, toute école importante se renouvelle en elle-même et suscite un courant contraire, soucieux de remettre en valeur l'un ou l'autre élément tombé dans l'oubli.

C'est ainsi que l'Impressionnisme engendre le Néo-Impressionnisme, mais féconde aussi le Fauvisme et le Cubisme. Ces diverses tendances étant préoccupées avant tout de problèmes plastiques, elles font apparaître à leur tour un souci renouvelé de l'être humain, avec l'Expressionnisme et le Surréalisme. Toutes ensemble, ces écoles évoluent, plus ou moins consciemment, vers un langage très libre, détaché de la réalité objective chère au sens commun, pour en extraire soit l'harmonie profonde, soit l'élément libre et spontané; en certains cas, la réalité est volontairement dépassée dans ce qu'elle a de plus réel, pour mieux traduire son contenu affeçtif . . . Avec Manessier, 'le problème de l'art non-fIguratif se pose directement à n()us. L'expression «art abstrait» .. évoque trop souvent, dans l'esprit du public, l'idée'" d'un'e excessive fantaisie, ' d'une peinture d'avant-'garde frisant l'escroquerie. Certes, il est plus fac.ile ·.de·. jeter de la . poudr~ aux yeux ~ au XXe siècle que durant la Renaissance, ' la. technique picturale et le soin apporté à l'exécution n'étant .plus aussi apparents. Mais .on n'a pa.s .. le droit de juger sommairement: tëute's les réalisations modernes én lés" càtalogtiaht parmi les navets ... Un jugement aussi arbitraire et simplisté se ' retourne toujours contre son auteur! . _

~~

:.' t.t y a d'ailleurs des tend,ances très diverses ·dans la peinture ConteOl .. poran1e. On peut les rattacher a trois courants généraux:

- un courant figuratif s'inspirant de la réalité observée; . ~ un courant purement non-figuratü dans lequel les artistes font .. . . abstrac~i01:l de tOU!, souvenir vi.s~el conscient p.ou~ ~pé:er sur leur toile

. une creatlOn entlerement ongtnale, tout l'mteret etant concentré . sur le jeu des formes et des couleurs; notons que cette recherche

.. . n'exclut pas forcément un certain lyrisme et un certain symbolisme' - un courant intermédiaire très important dans lequel, en des mod~

variables, les peintres partent d'une expérience visuelle objective mais assimilent l'image reçue d'une manière si personnelle aVant de la traduire qu'elle renaît ,aux yeux du spectateur, comme une image entièrement neuve et dépourvue . de connexions avec la réalité.

. De fait, il ne peut y avoir d'art absolument abstrait qu'en théorie. Même s'Il se contente de cercles et de carrés soigneusement disposés, l'artiste Part forcément d'une expérience visuelle objective, celle de l'observation de ces formes géométriques. «Les formes du tableau, si peu figuratives soient-elles :- note très justement le peintre Jean Bazaine - il faut bien, même passant a tr~vers nous, sortant de nous, qu'elles viennent de quelque part.» Le eonfht ~ntreart abstrait ~t art fi~rat~ ne devrait donc pas exister. La plupart des : artistes· contemporams, qUI pratIquent l'une et l'autre formes, sont là pour le prouver.

ALFRED MANESSIER

Sa vie

1911 Naissance à Saint-Ouen (Nord de la France, entre Amiens et Abbe­ville), le 5 décembre. Famille d'origine picarde; père marchand de vin. Etudie à l'école des Beaux-Arts d'Amiens, ·puis· à celle de Paris. Orienté vers l'architecture, il s'intéresse finalement plus à la peinture. Copie des tableaux au Louvre. Se détourne des Beaux-Arts et travaille plus volontiers dans les académies de Montparnasse.

1933 Expose pour la première fois au Salon des Indépendants, puis au Salon d'Automne.

1941 Expose parmi les J eunesPeintres de Tradition française, à Paris. 1943 Séj.our à la Trappe, qui le marque.

Dès lors, nombreuses œuvres religieuses.

1949 ·Exposition de l'ensemble de ses œuvres à Paris.

1951 Manüesta~on analogue à Bruxelles.

1953 Prix de la Biennale de Sao Paulo.

14

E. V. No 8, avril 1968.

P our la journée mondiale

des vocations Dimanche du Bon Pasteur, 28 avril

Combien de réponses généreuses aux appels pressants de Raoul Follereau pour la Journée mondiale des lépreux? Enseignants, nous avons participé à cette campagne destinée à soulager la misère, à permettre à des frères malheureux de vivre plus humainement.

Comme nous essayons de rendre nos élèves attentüs aux appels de nos frères les hommes, le Concile nous exhorte à les rendre attentüs aux appels du Seigneur Jésus-Christ:

«Les maîtres et tous ceux qui, d'une manière quelconque ont la responsabilité de la formation des enfants et des jeunes gens, les associations catholiques surtout, auront le souci d'éduquer les adolescents qui leur sont confiés, de manière qu'ils puissent percevoir la vocation divine et y répondre de grand cœur» (1)

«Les prêtres et éducateurs chrétiens doivent faire de sérieux efforts pour donner, à proportion des besoins de l'Eglise, un nouvel accroissement de vocations religieuses choisies avec soin et discernement» (2)

Demain, nos jeunes sauront accueillir l'invitation du Seigneur à Le suivre de plus près, si,

aujourd'hui, nos enfants s'efforcent de répondre à tous les appels du Seigneur dans leur vie chrétienne.

La vocation chrétienne:

UN DIALOGUE PERMANENT AVEC LE SEIGNEUR

(Adapté à l'âge et au milieu des enfants, le schéma suivant suppose plusieurs leçons)

But:

Aider les enfants à découvrir l'apect dynamique de la vocation chré­tienne: l'appel du Seigneur nous invite à une réponse de chaque instant.

1. Appels et réponses dans la vie quotidienne

Recherche des appels de tous genres qui sollicitent une réponse de l'enfant: avec les petits: dans le concret de l'immédiat

(1) Décret sur la formation des prêtres, No 2. (2) Décret sur la Ténovation adaptée de lavie religieuse, No 24.

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E. V. No 8, avril 1968.

APPELS interrogation de Claude de la musique dans la rue un camarade malade

RÉPONSES POSITNES RÉPONSES NÉGATIVES Claude récite la leçon Claude reste muet Claude écoute Claude ne fait pas attention Claude le visite Claude ne pense pas à lui

avec les grands:

* évoquer les appels lancés dans le monde: appels du Pape à la paix, du pasteur King contre le racisme, etc.

* on peut découvrir le thème de l'appel à partir d'une chanson? «Viens sur la montagne» (Marie Laforêt) - «Viens mon petit gars» (Double-Cinq).

Conclusion:

Le monde qui nous entoure, les personnes et les événements nous adres­sent des appels: nous pouvons rester sourds ou répondre ...

(VeiUer à ce que les enfants n'identifient pas un appel avec une de­mande explicite formulée dans le langage parlé).

Transition: Faire découvrir aux enfants que Dieu aussi les appelle.

2. L'appel de Dieu dans la vie chrétienne

Depuis quand le Seigneur nous appelle-t-TI? A quoi nous appelle-t-Il? A imiter Jésus-Christ? Quand on veut imiter quelqu'un, on cherche d'abord à le bien connaître.

- Les jeunes qui veulent imiter une vedette cherchent à la connaître par: les concerts - les magazines - la radio - la TV ...

- Pour imiter J ésus-Chrit, je cherche à Le mieux connaître par: . l'Evangile - la prière - le catéchisme ...

- Ils essaient d'imiter la vedette en la regardant et en regardant ceux qui lui ressemblent. Imitation dans: la manière de chanter - la couleur des vêtements - la coiffure ...

- J'essaie d'imiter Jésus-Christ en Le regardant et en regardant les saints qui ont marché à sa suite,

16

Imitation de Jésus-Christ présentée à travers des faits, vus en référence avec l'Evangile: 1

chercher quelle est la réponse chrétienne à donner aux appels relevés ci­dessus. (appels et réponses dans la vie quotidienne).

E. V. No 8, avril 1968.

(Deux panneaux construits avec les enfants pourraient être tr~s ~ug~estifs : le premier illustrerait l'imit~tio~ d'une ,:,ede!t~, le second, l'nmtation de Jésus-Christ - rapprochement a faire avec dlscretlOn).

Exemples de faits de vie à considérer dans une perspective évangélique:

>l: dans les disputes entre camarades: «va te réconcilier» Mt 5, 22 - 24 «combien de fois pardonner?» Mt 18, 21 - 22

>l: devant les autres avoir le courage de se montrer ami du Christ: , «J ean reprochait à Hérode» Mc 6, 18

«près de la croix», les amis ... Jn, 19, 25 * quand les parents demandent quelque chose:

Transition:

«il leur était soumis» Lc 2, 51 «aussitôt, ils le suivirent» Mt 1, 18

appels de Dieu différents aux différents âges de la vie.

3. L'appel de Dieu dans la vocation personnelle

Considérer l'appel de Dieu dans l'avenir des enfants. Aller vers Dieu, c'est le but de la vie pour tous les chrétiens, mais nous

ne marchons pas tous vers ce but par la même route ..

Partir d'exemples concrets: nombreux itinéraires possibles pour atteindre une ville, le somme~ d'une

montagne ... Choix d'une route différente suivant les moyens dont ondispose: résistance, entraînement, vivres, chaussures ...

Différentes voies pour aller vers ) DIE U \ suivant les dons qu'li nous a faits:

4. L'appel à suivre le Christ de plus près

Hier

mariage sacerdoce vie religieuse célibat dans le monde

Etude approfondie d'une ou deux vocat~ons bibliques (cf «Le Christ appelle», Galot). Deux éléments à mettre en relief: - l'appel du Seigneur, manifestation d'un amour de préférence

(<<Jésus l'ayant regardé l'aima», Mc 10, 21) qui appelle à une vie nouvelle (<<Suis-moi!» Jn 1, 43)

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E. V. No 8, avril 1968.

- la réponse libre de l'homme négative (<<Il s'en alla tout contristé». Mc 10,22) positive (<<Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent». Mt 4, 22) Avec des petits et même avec des plus grands, on peut mimer le récit

évangélique d'une vocation. (cf le mime de Zachée dans «Vivante Afrique» janvier-février 1968. '

Aujourd'hui

Marcher à la suite de Jésus, dans le sacerdoce ou la vie religieuse, c'est vivre dans son intimité, devenir toujours davantage son ami et Partager sa joie. (<<Seigneur, mon ami, tu m'as pris par la main», P. Duval).

Comme jadis les apôtres, le Christ invite aujourd'hui des jeunes à le suivre de plus près. Comment appelle-t-Il? (attrait, parents, exemple d'un prêtre, d'une religieuse, besoins du monde, circonstances ... ) Comment se préparer à répondre? Par le OUI de la vie quotidienne. Comment aider les autres à répondre?

Prière pour les vocations: Oraison de la messe votive pour les vocations «Envoie tes messagers» T 1 «L'Esprit de Dieu» K 35

QUELQUES SUGGESTIONS BmLIOGRAPHIQUES ... sur le problème de la vocation

Pour les enseignants et les catéchistes LES VOCATIONS *

Documents catéchétiques, No 17 Eléments doctrinaux sur: - l'appel du Seigneur dans l'AT, l'Evangile, l'Evangile - la différenciation des vocations dans l'Eglise d'aujourd'hui - Documents photographiques pour illustrer la catéchèse - la manière dont Dieu parle dans la vocation pour une catéchèse

de la vocation ( 12 pages de texte) Documents photographiques pour illustrer la catéchèse (16 : 29,5 x 23,5

cm) Fr. 8,85, Ed. CEFAG, 153, rue de Grenelle, Paris 7e.

VOCATION Collection «Monde et foi» dirigée par P. Babin Dossier qui propose une catéchèse pour l'éducateur d'adolescents et

des fiches d'activité pour les jeunes, Fr. 19,10, Ed. du Chalet.

18

E. V. No 8, avril 1968.

pour aider les parents à se poser en chrétiens la question de l'avenir de leurs enfants, de ceux en particulier que le Seigneur appelle à son service: QUE SERA CET ENFANT? *, Fr. 0,80, magazine illustré, Ed. CNV, paris.

pour les adolescents et les jeunes

1. Vocation en général

VIVRE UTILE * Excellente brochure qui présente avec dynamisme chacune des vocations,

dans le respect de la liberté et de l'épanouissement des personnes. Insiste sur le choix et l'engagement personnels. (Pour étudiants), Fr. 5.50, 92 pages, Centre de Documentation Mariste, Paris.

SIGNES * Apprendre à lire les signes de Dieu dans ,la vie pour réaliser sa vocation

chrétienne comme un dialogue avec le Seigneur: c'est le sujet traité par cette revue illustrée, facilement accessible aux adolescents. Bons témoignages, Fr. 1.50 environ, 28 pages, Ed. CNV, Paris.

2. Vocation consacl'ée

DAVANTAGE * Des photographies très suggestives avec, en regard, un commentaire

bref et discret: telle est la forme adoptée par ce fascicule qui part de la vie chrétienne pour conduire jusqu'au «davantage» de la vie consacrée, Fr. 1.-, 28 pages, Ed. CNV, Paris.

PRETRES * Ce numéro spécial de «Servir» présente la vie sacerdotale dans le monde

d'aujourd'hui, à travers des exposés, des témoignages de prêtres et de sémi­naristes, confrontés avec les directives conciliaires. Très vivant. Fr. 1.50, 44 pages, CNV, Paris. '

LE CHRIST APPELLE * A partir des textes bibliques, le Père Galot approfondit l'appel adressé à

quelques disciples. Il montre l'enracinement de la vocation consacrée dans un amour personnel de Jésus et souligne ainsi les dimensions profondes de la vie religieuse. Beaucoup de richesse dans cet opuscule! Fr. 2.50, 72 pages, Ed. CNV, Bruxelles.

LA VIE? .. D'ACCORD! * Service de Dieu, service des hommes, nos frères, source d'épanouisse­

ment humain et de joie profonde: telle apparaît la vie religieuse féminine

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E. V. No 8, avril 1968.

dans les textes, les témoignages et les photos de cette revue très bien pré­sentée. Fr. 1.50,46 pages, Ed. eNV, Paris.

Pour les enfants

L'exemple entraîne ... La réflexion abstraite ne touche pas les enfants mais ils lisent volontiers des biographies bien présentées qui les stimulent à la générosité au service du Seigneur et leur font découvrir le sacerdoce ou la vie religieuse à travers des personnes consacrées. Voici quelques collections particulièrement intéressantes:

Dès '-8 ans Collection «LES ALBUMS DE L'ARC-EN-CIEL». La plupart des

textes de A.-M. Cocagnac. Illustration en couleur très expressive. Fr. 3.20 , Ed. du Cerf (couverture: carton souple).

. Quelques albums qui situent la vocation chrétienne: Zachee le publicain Le baptême de Jésus Le royaume de DIeu pousse comme un arbre Collection «HOSANNA», sous la direction de J .M. Dingeon. Cette

collection veut évoquer «le rôle et l'exemple des saints, dire comment ils ont répondu à l'appel divin, et, partant de cette fidélité, chercher à dégager l'attitude religieuse que Dieu attend de nous». Fr. 4.80, Imp. Marne (cou­verture: carton fort glacé, présentation soignée). Saint Jean l'Evangéliste Jérémie - Elie Sainte Thérèse d'Avila Sainte Thérèse de Lisieux

Dès 9-10 ans

Collection «BELLES HISTOIRES ET BELLES VIE». Récits alertes et pittoresques, illustrés de manière suggestive. Fr. 4.40, Ed. Fleurus (cou­verture: carton souple). Le saint curé d'Ars Saint Vincent de Paul $aint Jean-Baptiste de la Salle Sainte Louise de Marillac Sainte Thérès de l'Enfant Jésus Marie Rivier

* Les publications marquées d'une astérisque peuvent être commandées: au Centre Romand des Vocations (CRV), 8, rue de -la Grotte, 100 Lausanne ou au Centre National des Vocations (CNV), 106, rue du Bac, Paris 7e.

Les autres publications s'obtiennent en librairie.

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E. V. No 8, avril 1968.

Bâtir l'avenir

Une leçon pour les élèves de moins de 13 ans

(préparée par Georges Maquet à l'occasion du 20e anniversaire de la Décla­ration universelle des DROITS de l'homme)

* * *

1. TA VIE A TOI

Sur notre planète, il y a des millions et des millions d'enfants. Mais tous ne partagent pas ton sort. Songe à tout ce que tu as, à tout ce qu'on te donne.

- Tu habites une maison ou un appartement confortable où il suffit d'ouvrir la clé du radiateur ou de tisonner le poêle pour avoir chaud, de tourner l'interrupteur pour êtrè éclairé.

- Tu manges chaque jour à ta faim. - Tu est en bonne santé et si tu tombes malade, ta maman fera appel au

médecin et tu recevras les soins nécessaires à ta guérison. - Tu vas à l'école et il y a belle lurette que tu sais lire, écrire et calculer. - Tes parents travaillent et subviennent à tes besoins. - Tu fais partie d'un pays qui connaît la liberté et où tous les citoyens

sont protégés par la loi. - Ta famille t'apporte la sécurité et l'affection.

Tu-aimes rire, chanter et jouer ... Tu es heureux de vivre.

n. LA VIE DES AUTRES

Il Y a des enfants qui ont faim. «Un enfant qui a faim, un enfant qui ne peut pas courir parce qu'il est

trop faible, un enfant qu'on n'ose pas regarder parce que ses petites côtes faméliques font mal à voir, est-il une chose plus affreuse, plus insupportable?

21

E. V. No 8, avril 1968.

» Et pourtant ... pourtant, nous tolérons que 750 millions d'enfants aient faim. li Y a, de par le monde, un milliard d'enfants. Un quart parmi eux ont le nécessaire. Les trois quarts ont faim.» (1)

Il y a d~s enfants qui n'ont pas de toit. Un milliard d'individus en Afrique, en Asie, en Amérique latine sont sans

logis ou grouillent dans des abris sordides. .

Dans les rues de Bombay, des enfants étalent sur les trottoirs quelques misérables couvertures pour y passer la nuit.

Il y a des enfants rongés par la maladie et que personne ne soigne. En Inde, 25 % des enfants meurent pendant leur première année, 40 %

meurent avant 5 ans. Alors que dans nos pays, nous avons un médecin par 1 000 habitants

les autres parties du monde n'en possèdent qu'un par 10000, 50 000, voir~ 90000 habitants.

li y a des enfants qui vivent dans l'ignorance. En Afrique tropicale, 17 millions d'enfants n'ont pas d'école. Le cortège des misères s'allonge encore.

- C'est le chômage qui menace les hommes dans les régions surpeuplées. - C'est la tyrannie qui jette en prison, qui envoie dans des camps, les

hommes qui ne veulent pas courber l'échine ou qui appartiennent à une autre race.

- C'est la guerre qui 'chasse les familles atterrées de la terre qui les nour­rissait, qui bombarde les pauvres habitations, qui massacre des inno­cents. On tremble pour sa vie ... on vit dans la terreur et la misère.

m. POURQUOI CETTE INJUSTICE?

1. Toutes les régions du globe ne sont pas également favorable au déve­loppement de l'homme

On doit tenir compte des conditions climatiques (les sécheresses per­sistantes, les pluies diluviennes, les cyclones), de la pauvreté du sol, des maladies contagieuses et des épidémies qui déciment la population, des déprédation causées par les insectes (qui dévorent 1/5 de la production alimentaire du globe, pensez aux ravages causés par les nuages de saute­relles).

Toutes ces calamités peuvent être surmontées; les progrès de la science et de la technique en témoignent, mais c'est l'homme lui-même qui reste au centre du problème.

C'est lui, et lui seul, qui doit être capable de choisir son destin.

(1) «Les enfants du Monde:., Unicef •

1.2

E. V. No 8, avril 1968.

2. Le degré de civilisation Une civilisation est faite d'une foule de connaissances accumulées, à

travers les siècles, par les générations précédentes. Une civilisation s'apprend. Elle est un héritage transmis par l'éducation. Songez à ces hommes perdus dans la brousse, isolés dans leur île ou

la forêt vierge, loin de toutes relations humaines, devant lutter contre la nature, les maladies et la faim. Comment voulez-vous que ces hommes puis­sent faire de grands progrès dans la civilisation?

3. L'ignorance Là où il n'y a pas de routes, pas de structure économique, où l'anal­

phabétisme atteint plus de 90 %, la population n'a aucune idée de ce qu'est le progrès et ignore les bienfaits qu'elle pourrait retirer ,du contact avec les pays plus développés.

Même la santé n'apparaît pas comme un avantage. Dans certaines régions, persuader un lépreux de se faire soigner pour éviter les mutilations est un mauvais argument, parce que mutilé, il a le droit de mendier, il occupe une place réservée dans la société.

Bien sûr, cela nous paraît absurde et révoltant, mais pour que cela change, c'est tout un système qui doit changer.

4. Les préjugés Le préjugé est ignorance. On ne peut pas tout ' savoir, alors on entend

répéter autour de soi une opinion sur un homme, un groupe, un pays, une race et on l'accepte sans réfléchir.

Ce sont les préjugés qui provoquent les antagonismes entre les races, qui conduisent aux luttes entre les tribus, qui appellent la violence et la barbarie.

5. L'intolérance et le fanatisme On persécute celui qui n'est pas de sa race, qui ne pense pas comme vous,

qui ne pratique pas votre religion, qui ne suit pas votre mode de vie. Trop souvent, les religions ont provoqué des conflits sanglants. Encore au début de ce siècle, ce fut le cas pour les Arméniens chrétiens:

sur 2 100 000 qui restaient dans l'Empire Ottoman, il en périt un million, de 1915 à 1918, exterminés parles Turcs.

6. L'égoïsme humain L'histoire fourmille d'exemples où le fort écrase le faible, où les puissants

règnent en maître sur un pays réduit à la misère et à la servitude. ' Pensez aux esclaves de l'Antiquité, aux serfs du Moyen Age" aux popu-

lations noires vendues en Amérique. "

23

E. V. No 8, avril 1968.

Cette domination de l'homme par l'homme persiste encore au jourd'hu' C'est le. p~on d'A~érique du ~ud ~ssujetti au grand patron terrien, c'est l~ paysan mdien SOumIS corps et bIens a son usurier.

7. Le nationalisme TI ne s'agit pas d'un patriotisme bien compris mais d'un sentiment d'envie

ou de mépris envers les étrangers. Ce nationalisme va de pair avec l'esprit de conquête et de domination. Pour faire oublier à un peuple sa misère et sa servitude, on le dresse

contre un autre, on éveille ses pires instincts, on le mène tout droit à la guerre.

IV. COMMENT CREER UN NOUVEL ORDRE DU MONDE?

Tous les hommes de science le disent, tous les phiJosophes l'assurent toutes les religi?ns le proclament, l'homme seul est capable de surmonte; les obstacles qUI se dressent sur la route de la concorde et de la paix.

Ce n'est pas seulement tel ou tel homme, mais tous les hommes qui sont appelés à cette tâche immense. TI est donc indispensable que la famille humaine apprenne à vivre ensemble.

V. IL Y A 20 ANS

Vous avez entendu parler des deux grandes guerres qui se sont abattues sur lIe monde en moins de trente ans.

Sur les 65 millions d'hommes engagés dans la première (celle de 1914-1918), près de la moitié furent tués ou blessés.

Mais la seconde, celle de 1940-1945, dépassa en horreur toutes celles qui l'avaient précédée depuis des siècles: 17 millions de soldats, 18 millions ~e civils furent tués, 6 millions de Juifs morts dans les camps de concentra­tIon, sans compter les centaines de milliers d'autres victimes assassinées, torturées, affamées, emprisonnées.

Cette guerre avait été voulue par deux régimes de dictature: le nazisme et le fascime.

Dans les pays soumis à leur pouvoir, l'homme était réduit à la condition d'un robot tremblant, l'Etat seul avait tout à dire et l'Etat cultivait la vio­lence et voulait supprimer la liberté dans toutes les nations au-delà de ses frontières.

Ce crime contre l'humanité provoqua, dans le monde entier, un mouve­ment de révolte qui exigea que fussent garantis les droits de l'homme sur le plan national et sur le plan universel.

24

E. V. No 8, avrl11968.

Sous la pression de l'opinion pub1ique, fut créée en 1945, à San Fran­cisco, l'Organisation des Nations Unies qui se donnait pour mission de prévenir toutes les causes de guerre et de s'employer à nouer des relations amicales entre tous les pays.

L'Organisation des Nations Unies, convaincue que la liberté et la dignité de l'homme constituent le fondement de la paix du monde, rédigea et adopta, le 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

VI. QUE FAUT-IL RETENIR DE LA DECLARATION?

1. Tous les hommes naissent libres et égaux

Sans arrêt, l'humanité a souffert de terribles guerres, alors que les hom-mes désirent voir la justice et la paix régner sur le monde. 1

La Charte proclame que ce droit à une vie meilleure est le bien de tous et que la famille humaine couvre la terre entière.

Cette vie meilleure réclame des droits que nous concède la Charte. Nous devons les connaître pour nous-mêmes et pour les respecter chez les autres .

Si tous les enfants, les femmes, les hommes voulaient fraterniser sincère­ment, de quel fléau le monde ne serait-il pas délivré!

2. Droits égaux

Tous les droits de la Charte sont les vôtres , que vous soyez enfants ou adultes, garçons ou filles, hommes ou femmes, quelles que soient vos passi-biIités , que vous soyez forts ou faibles. .

Mais les peuples des autres pays ont les mêmes droits que vous, sans distinction de race, de couleur, de religion, de nationalité ou de fortune.

Quand on parque les Noirs dans des ghettos, qu'on leur défend de participer à la vie publique, on piétine la dignité humaine.

3. Le droit d'être libre

C'est-à-dire de pouvoir aller, venir, penser, parler, écrire sans craindre d'être à tout instant arrêté, condamné, emprisonné.

La Charte vou~ protège contre toute atteinte à la liberté d'opinion, de croyance, d'expressIOn.

4. Le droit au travail

Puisque nous avons le droit de vivre, nous avons le droit au travail qui nous permet de vivre. . . . ' . . .

Plus tard, nous choisirons librement notre profession et ce' que nous gagnerons nous permettra de vivre et de faire vivre ceux que nous avons à charge. .

2S

E. V. No 8, avril 1968.

5. Droit à la protection de la santé, droit à la sécurité sociale

Dans les pays développés, comme le tien, on ne craint plus le chômage ni la maladie, ni la vieillesse. Les services sociaux sont organisés pour apPor~ ter l'aide nécessaire.

Mais trop d'hommes souffrent encore de la misère et de la faim. C'est un devoir de tous de lutter pour supprimer cette iniquité.

6. Tous les hommes ont droit à l'éducation

C'est une œuvre immense de conduire les hommes à la connaissance. Sur 10 enfants, cinq n'ont pas la possibilité d'aller à l'école.

Par l'instruction, nous parviendrons à supprimer les barrières qui séparent les peuples évolués de ceux qui le sont moins.

·Dans tous les pays, le fils du pauvre comme le fils du riche pourra faire des études supérieures, s'il en a le mérite.

7. Droit aux loisirs et à la culture

Le travail nous laissera assez 'de temps pour le repos et le loisir. Nous aurons le droit de faire ce que nous voulons, de lire, d'écrire, de

faire de la musique, de pratiquer les sports. Mais si nous voulons, et nous le devons, perfectionner nos connaissances,

nous intéresser aux sciences et aux arts, notre pays devra nous donner toutes facilités pour y parvenir.

8. n n'y a pas de liberté sans justice

Dans un pays libre, c'est la loi qui protège le citoyen. S'il commet un acte coupable, il ne sera jugé et condamné que dans les formes prescrites par la loi; il sera assuré ,d'avoir une justice intègre et impartiale.

9. Les limites de nos droits

Rien, dans cette Déclaration, ne nous permet de dénier aux autres leurs droits .

. Rien, dans cette Déclaration, ne nous permet de nous conduire différem-ment avec les autres que les autres se conduisent envers nous.

Ces limites valent aussi bien pour les pays que pour les individus.

10. Une œuvre d'espérance

Voilà donc quelques-unes des idées essentielles de cette grande Charte Universelle.

Son adoption par l'Organisation des Nations Unies, il y a 20 ans, au sortir de la plus terrible tourmente de l'histoire, marquait l'aurore d'un temps nouveau: on reconnaissait enfin à l'homme sa dignité, sa raison de vivre, son droit au bonheur.

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E. V. No 8, avril 1968.

VII. UNE BESOGNE DE TITAN

Tu appartiens à un peuple cultivé, tu as derrière toi des années d'école, et pourtant, ces grands principes tu ne les saisis que partiellement, tu ne les réalises pas encore.

Alors, les autres ... va faire comprendre à une tribu de la brousse qu'elle a mieux à faire que de massacrer une autre tribu, va dire à un Arabe que les Juifs sont ses frères, va persuader un grand propriétaire terrien d'Ar­gentine ou d'ailleurs qu'il ne peut vivre à la sueur de ses esclaves?

Il faut installer ce dialogue. Dialogue avec les peuples en voie de développement, qui ont besoin de

nous pour conquérir leurs droits, mais dialogue aussi avec les peuples nantis pour qui ces droits sont surtout des devoirs.

C'est une besogne qui durera des années, des décades, même plus encore, mais qui doit être faite sous peine de voir le monde s'effondrer.

Tu grandiras, tu deviendras un homme,. toi aussi tu participeras à la vie sociale, à la vie de l'univers.

Tu me diras: «Qu'importe ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais, si des millions d'hommes ne me comprennent pas!»

. Sache que tu n'es pas seul sur la terre, que d'autres pensent et agissent comme toi, et qu'avec toi, ils forceront la famille humaine à faire de l'idéal de la Déclaration Universelle une réalité valable pour tous.

Georges Maquet

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E. V. No 8, avril 1968.

Travaux lllanueIs

pour la fête des mères

Travail manuel - Degré inférieur

CARTE DE VOEUX

No 681 M

Matériel:

- 1 mi-carton noir de 44 X 14 cm - 1 mi-carton rouge de 14 X 10 cm - du fil noir pour les moustaches (non livré par l'ODIS) - du papier blanc pour les yeux et le museau (non livré par l'ODIS).

Montage:

- Plier en deux le mi-carton noir de 44 X 14 cm et découper le chat selon schéma 1, à la grandeur du schéma 2, en plaçant les oreille sur le pli du mi-carton.

- Découper le museau et les yeux dans du papier blanc et coller. Pour les moustaches, coller quelques fils noirs sous le museau.

- Pour ' le socle, plier les deux parties du fond (5 cm de long) l'une vers l'autre en suivant la ligne pointillée sur schéma et coller ces parties l'une sur l'autre.

- Découper 2 nœuds selon schéma dans le mi-carton rouge, inscrire les vœux et coller respectivement devant et derrière.

- Pour terminer, découper dans le mi-carton noir la queue du chat et la fixer avec un peu de colle.

Prix du montage: Fr. -.40.

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E. V. No 8, avril 1968.

Travail manuel - Degré moyen

UNE BOITE A BISCUITS

No 682 M

Matériel:

- une boîte d'ovomaltine vide (non livrée par l'ODIS) - un papier blanc de 15 X 33 cm - un papier blanc de 10 X 10 cm - un plastique autocollant transparent de 15 X 33 cm - un plastique autocollant transparent de 10 X 10 cm - feuilles séchées de couleur.

Montage:

- Sur la bande de papier blanc de 15 X 33 cm, coller quelques feuilles séchées.

- Recouvrir la feuille décorée avec le plastique autocollant de 15 X 35 CID, en laissant dépasser les 2 cm en plus pour faciliter le collage sur la boîte. (Il est plus facile de poser la feuille décorée sur le plastique auto­collant).

- Pour terminer recouvrir la boîte avec le papier décoré. Le coller avec les 2 cm de plastique autocollant en plus.

- Pour le couvercle découper un cercle selon la grandeur du couvercle et procéder de la même manière que pour la boîte. Puis fixer le cercle avec un peu de colle dans le couvercle.

Prix du montage: Fr. 1.-.

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E. V. No 8, avril 1968.

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E. V. No 8, avril 1968.

Travail manuel- Degré supérieur

MOBILE «LES OISEAUX»

No 683 M

Matériel:

- 5 bandes de papier de couleurs diverses de 25 0 1 cm pour le corps - 5 bandes de papier de couleurs diverses de 10 X 1 cm pour la tête - 5 bandes de papier de couleurs diverses de 3 X 1 cm pour le bec - 60 cm de rotin de 2 mm de diamètre - un peu de fil.

Montage:

- Pour le corps de l'oiseau, inciser la bande de papier de 25 X 1 cm aux deux endroits indiqués sur schéma 1, et fixer ces deux incisions l'une dans l'autre selon schéma~ .

- Pour la tête de l'oiseau, enrouler et coller la bande de papier de 10 X 1 cm et la fixer selon schéma.

- Pour le b~c de l'oiseau, plier en deux la bande de papier de 3 X 1 cm, la couper en pointe et la coller.

- Monter 5 oiseaux et fixer un fil derrière la tête de chacun, puis les sus­pendre au mobile.

- Monter le mobile selon schéma 2, les branchettes mesurent respective­ment 30 cm, 15 cm, 15 cm. Pour équilibr~r le mobile, commencer par la branche inférieure.

Prix du montage: Fr. -.20 + rotin.

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E. V. No 8, avril 1968. E. V. No 8, avril 1968.

Travail manuel - Degré supérieur

PORTE-CRAYONS

No 684 M

Matériel:

- un carton gris de 16 X 16 cm pour le socle - un carton ondulé de couleur de 16 X 16 cm pout le socle - un carton gris de Il X 24 cm pour la boîte - un carton ondulé de couleur de 9 X 24 cm pour la boîte - 3 agrafes parisiennes.

Montage:

- Coller le carton ondulé de 16 X 16 cm sur le carton gris de 16 X 16 cm.

- Découper ce carré de 16 X 16 en suivant la ligne pointillée sur schéma 1, afin d'obtenir le socle.

- Pour la boîte, découper 4 languettes de 2 cm de haut (schéma 2) afin que la boîte terminée mesure 9 cm de haut.

- Enrouler le carton sur lui-même et fixer le rouleau avec 3 agrafes pari­siennes selon schéma 2.

- Plier les languettes vers l'intérieur de la boîte en suivant la ligne poin­tillée sur schéma, recouvrir la boîte de carton ondulé et la coller par les languettes au milieu du socle.

- Pour terminer coller au fond de la boîte un cerle de carton ondulé.

Prix du montage: Fr. -.50.

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E. V. No 8, avril 1968.

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Son œuvre Manessier a pratiqué la décoration (Exposition universelle de 1937) et

a-beaucoup travaillé pour le théâtre (décors et costumes). Mais ' c'est surtout dans ses toiles, et plus encore dans ses vitraux, que

Manessier donne sa pleine mesure. Non loin de la Suisse et -en Suisse même, ott peu(voir des vitraux de Manessier aux Bréseux (Doubs), à Bâle (Eglise de Tous les Saints) et dans la toute récente église de Moûtier.

Son art Comme celle de nombreux artistes modernes, la peinture de Mài1essier

n'est pas une pure co.nstruction abstraite. Certes, le spectateur p~ut s'y tromper, tant les ' surfaces de Mant?ssier se rapprochent de certai:vés tQile~ taéhistes. Mais la, démarche créatrice est toute .. différence, Manessier :.pàrt dè la nature, il l'observe, la scrute, s'efforce d'en , ressentir les 'strudure~ profondes et l'harmonie colorée. Cet effort conscient . d'intériorisation le conduit à ùne ' image ' tellement personnelle et neuve que seS -attaches avec le monde réel semblent disparaître. De fait, il s'agit là de l'attitude classique de n'importe quel Veintre: il n'y aurait jamais eu de peinture si les artistes, en quelque époque que ce fût, n'avaient pas réussi à se faire de la réalité' Une image personnelle et si, dans la phase suivante, ils n'étaient pas 'parvenus à redonner, ' sur le bois, la toile ou le papier, dans les verres des vitraux ou les pierres des mos'aïques, cette image intérieure. Si ce n'était pas le cas~ 'comment pourrait-on expliquer la facilité avec laquelle on reconnaît · une œuvre · de Michel-Ange ou de Rembrandt? Ce n'est pas dans l'objectivité matérielle que se manifeste la personnalité de l'artiste, mais dans la manière dont il traduit l'image profonde qu'il a tirée de la réalité.

Nous avons vu que Manessier exposa, en 1941, dans un groupe de Jeunès peintres se réclamant de la tradition. De fait, il utilise plusieurs valeurs classiques, en particulier une forme de clair-obscur assez carac­téristique t s'ingéniant à doser les zones de densité diverses par d'adroites transitions. .

Un autre caraCtère se dégage des œuvres d'Alfrèd Manessier: c'est le .seris de la monumentalité, dû peut-être partiellement à ses études d'architecture. En particulier, il soigne la construction, accentuant les lignes maîtresses de son plan. , .

Enfin, il faut mentionner l'extraordinaire chaleur de ses tons.~ il ne Craint pas les jaunes et les rouges vifs, mais il atteint à une adml~able int~nsii~ dans les tons les plus sombres, comme certains bleus. Cet art de la couleur permet à Manessier d'introduire le spectateur dans cette profonde méditation qui est la sienne, et qui apparaît si nettement dans toutes ses œuvres. A cet égard, peu d'artis'tes contemporains parviennent à créer avec une telle forée Une atmosphère de recueillement: même si le sujet échappe souvent à l'ana­lyse intellectuelle, l'art continue d'être un véritable hmgage, car il traôuit, inieùx que' des mots ou des images parlantes, le mystérieux message ··que l'artiste nous transmet dans son œuvre. '

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La nuit

Cette toile, peinte en 1956, mesure 1 m 50 sur 2 m (Reproduction du Cercle d'art en prêt à raDIS: 44 x 55 cm). Elle fait partie d'une collection privée norvégienne.

On peut aborder une œuvre de ce genre de deux manières dÜférentes, soit en y recherchant les éléments reconnaissables pour parvenir, par eux, au sens de l'organisation picturale, soit en considérant d'emblée l'œuvre pour elle-même, n'y recherchant que des éléments formels et renonçant à toute lecture d'un sujet.

Ceux que leurs habitudes classiques engagent à adopter la première méthode trouveront dans cette œuvre l'évocation de l'atmosphère sombre de la nuit, notamment avec les fonds bleus et certains violets mystérieux qu'offre le ciel nocturne. L'ensemble du tableau est strié de faisceaux et de taches d'ombres noires. Ces éléments s'illuminent de taches vives, ap­paraissant comme des fenêtres éclairées, crevant l'obscurité par leur présence rayonnante.

Arrivée à ce stade, la curiosité intellectuelle n'est certainement par encore satisfaisante: elle acceptera donc volontiers de rejoindre l'autre groupe de spectateurs, ceux qui désirent partir de l'expérience concrète du contact avec l'œuvre considérée en elle-même. Tous ensemble, nous es­saierons donc maintenant de partir à la découverte formelle de l'œuvre. Les lecteurs qui veulent bien nous suivre de mois en mois dans nos analyses reconnaîtront d'ailleurs que le sujet n'a jamais constitué le principal thème de nos réflexions. Nous préférons, en effet, dépasser ce stade documentaire pour toucher à ce qui constitue fondamentalement une peinture, c'est-à-dire ses éléments fonnels.

Commençons par les éléments noirs qui animent l'ensemble de la surface. Si la partie basse comporte trois groupes équilibrant assez exacte­ment les verticales et les horizontales, il n'en est pas de même dans la partie supérieure de la toile: la droite offre une série d'ombres verticales, qui semblent prolonger le mouvement dans la zone inférieure; la gauche est dominée par la longue horizontale tendue vers la droite. A part cela, la surface comprend encore un certain nombre d'autres élémep.ts noirs chargés d'équilibrer les zones: certains sont réguliers, ou presque, comme ce gros cercl~ noir ou les quelques carrés plus petits; mais . d'autr~s présentent des fonnes absolument fantaisistes, notamment celui quj est placé au milieu de la partie supérieure. On notera avec quel soin, dans cette apparente fantaisie, l'artï'ste a réparti ces formes noires~ ....

nleur oppose des taches rouges de tailles variables, et six taches jaunes, carrées ou rectangulaires. La vigUeur des taches jaunes est si intense que leur surface est soigneusement limitée. Deux discrètes taches orange apportent une valeur de transition.

Mais le ·contraste entre les formes colorées, fixes dans leur clarté, et les formes noires, mouvantes et animées s'opérerait probablement sans

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harmonie, si le fond ne venait apporter le troisième facteur indispensable à leur union. On remarquera qu'il ne s'agit pas d'un fond monochrome homogène, mais d'une surface à densité variable, les couleurs semblant s'accorder avec les formes observées tout à l'heure, et profiter des zones encore libres pour ressortir avec plus d'intensité. Le bleu profond qui do­mine devient tour à tour sombre et doux; il devient violacé grâce à l'apport d'éléments roses, pour traduire l'irradiation opérée par certaines taches; quelquefois, il tourne au brun, grâce à l'action de quelques traces jaunes.

Ainsi, plus on observe cette toile, plus on constate que ses éléments, ap­paremment disparates, s'accordent en fait avec beaucoup de soin et assurent ainsi l'unité harmonieuse que les apports les plus divers peuvent créer, si un véritable artiste sait les disposer en les accordant et en les aidant à se mettre mutuellement en valeur. N'est-ce pas l'image de toute société humaine bien unie?

Michel Veuthey

[ PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

RETENUE SUR LE TRAITEMENT D'AVRIL

Au personnel enseignant primaire et ménager payé par l'Etat du Valais, une retenue de Fr. 13.- sera faite sur le traitement d'avril pour l'abon­nement à l'Ecole valaisanne.

COMMUNIQUE

Le chœur mixte du personnel enseignant sous l'experte direction de Monsieur Jean Quinodoz et avec le bienveillant concours de Clarinda de Stockalper pianiste donnera son concert annuel à l'AULA du Collège de Sion, le jeudi 2 mai à 20 h. 30. . '.

Le programme qui paraîtra sur nos journaux est particulièrement at­trayant et comprend des œuvres religieuses et profanes d'auteurs anciens et modernes.

Puis-je demander au personnel enseignant de soutenir gé.néreusement notre groupement de chanteuses et chanteurs. Le déplacement à Sion, pour cette occasion, en vaut la peine et sera pour cet ensemble dévoué, créé dans le but de revaloriser notre profession, un précieux encouragement à per-. sévérer.

Au nom de la société valaisanne d'éducation, je vous dis d'avance merci!

L. Heumann

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EMISSIONS: DE . LA TELEVISION SCOLAIRE

30~: ·avril ·'7 m·ai 14 Iil~i 21 mai 28 mai 4 juin

Il juin 18.· juin

1968 1968

. 1868 1868 1868 1868 1868 1868

Piano et clavecin Un graveur sur bois: Pierre Aubert Ce que César n'a pas dit des Gaulois Un château du Moyen Age La fusée Les cristaux Le Mexique Le XXe anniversaire de la Déclaration des Droits de l'homme

J.lELERINAGE INTERDIOCESAIN D'ETE DE LA SUISSE ROMANDE A .NOTRE .. DAME DE LOURDES

Ce . pèlerinage aura lieu du 21 au 27 juillet 1968. Il sera présidé par Son Exc. Mgr Haller, Rme Abbé de St-Maurice, et évêque de Bethléem.

Les pèlerins du car partiront le samedi 20 juillet, ceux du train le di­manche 21 juillet.

Pour tous renseignements et inscriptions, prière de s'adresser à JeanaOlivier PraUong, route du Rawyl 45, 1950 Sion, tél. 027 2 18 63.

AM G V R - COURS DE JEU ne et Ille DEGRE

Deux cours sont organisés, à Sierre et · à Martigny, le samedi 27 avril à 14 h. SIERRE: Salle de l'école primaire, directeur: J.-Pierre Michellod MARTIGNY: Salle du collège Sainte-Marie, directeur: Roger Theux Programme: Progression logique et méthodique à suivre dans l'enseigne­

ment des jeux avec le ballon. Inscription: auprès du directeur du cours.

Si vous voulez connaître les enfants, regardez-les jouer ... Rien n'est plus révélateur. C'est que le jeu libère l'enfant de toute retenue. Le spectacle n'est certes pas toujours réconfortant et tous les travers du petit homme émergent, mais c'est une magnifique occasion pour l'éducateur d'établir un pronostic précieux et. de rechercher, en toute connaissance . dé cause, les remèdes contre : ce~tains défauts, égocentrisme, absence d'esprit d'équipe ou ·de cainaniderie, indisCipline, grossièreté ... et Ten passer . . . Apprendre aux . enfants à gagner sans vantardise. et à perdr~ sa!1s ré cri­~inatioÎls · n'est pas chose facile. C'est lin· sentiIilent .natürel" ·de jouer pour gagnet~ mais qu'on apprenne jeune à le faire en respectant les. règles· du j'érietcelles de l'esprit sportif. . . ..

Vous comprenez par là que le jeu doit être dirigé intelligemment, dans vne , .. pro.gr~ssion -logique, en cherchant . à éliminer une difficulté ,après l~autre. . .

Le chef technique: Roger Theux

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S S M G - Commission technique

pUBLICATION DES COURS DE GYMNASTIQUE SCOLAIRE Eté 1968.

La société sUIsse des ~aîtres de gymnastique organise, au nom du ·Département militaire fédéral, des cours de gymnastique scolaire · pendant les vacances . d'été 1968. Ces cours de perfectionnement sont ouverts à tous ·les maîtres qui -enseignent l'éducation physique. Le programme bien équilibré comporte des exercices pratiques et des théories se rapportant aux diffé­rents problèmes de l'enseignement de la gymnastique. Cette alternance permet au maître, même peu entraîné, de suivre des cours sans fatigue ex­cessive et d'en tirer grand profit pour l'enseignement dans sa propre classe.

Cours: Gymnastique pour les jeunes filles Ile et Ille degré No 13: 29 juillet au 3 août 1968 à Langenthal (en allemand) No 14: 1.5 au 20 juillet 1968 à Yverdon (en français) ·Cours.·pi;épal'atoire .pour le brevet d'instructeur suisse de natation · No ZO: .. 5. aù 10 aoûf 1968 à Menzirigen ou à Bienne tours de natation pour débutants (ce .cours est réservé aux maîtres désirant app~endre la natC;ttion) l.'{0 :71: 15 au 20 juillet 196&.à Lys.s Athl~~isJ.1le, n~tation et jeu . No 23: 15 au 20 juillet 1968 à Bienne (en allemand) .No 5.4:_·:, 8 W!.l ~3 juillet 1_968 à-Genève (enfr~nçais) Gymnastique dans des conditions défavorables No 24: 5:aliJO août 1968 à Schwyz Gymnastique - dessin - chant -. . No 25 ~:15 au 20 juillet 1968 à Zoug

Pendant les vacances d'automne sera organisé un cours pour la formation de chefs de . camps e~ d'excursions. La pl1:blication en au..ra lie!! plus tard.

Remarques: Ces cours sont destinés aux maîtres enseignant la gymnastique dans les

écoles·. officielles 6~ privées reconnues. Les candidats au ~ip~ôm~ ~édé~~J de maître de gymnastique, les candidats au brevet d'enseignement pour les · écoles secondàires, supérieures et de district, peuventêtré admis, -sr le nombre de places le permet. Les maîtresses ménagères et les maîtresses de travaux à l'aiguille enseignant la gymnastique sont admises aux cours (décision du DMF concernant les cours de gymnastique scolaire du 11 mai 1965), Le nombre des places est limité pour chaque cours.

Indemnités·: - LeS· participants recevront une subvention leur permettant de couvrir 1&

piùs grande partie des frais de pension et de logement. Les frais de voyage, trajet le plus direct, du domicile au lieu du cours · sont remboursés.

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Inscription: Les maîtres qui s'intéressent à ces cours peuvent demander une formule

d'inscription à Paul Curdy, av. Ritz 35,1950 Sion. La formule dûment remplie doit être retournée jusqu'au 1 er juin 1968

au plus tard à M. Kurt Rüdisühli, maître de gymnastique à l'Ecole normale Selibühlweg 19, 3632 AllmendingenfThoune. '

Tous, les maîtres inscrits recevront un avis jusqu'au 20 juin 1968. Au .. cune demande personnelle ne sera acceptée.

Le président de la CT de la SSMG: M. Reinmann

VACANCES ENTRE JEUNES DU MEME AGE

Un choix de vacances d'une ampleur encore jamais atteinte s'offre maintenant aux élèves d'écoles supérieures, apprentis et jeunes travailleurs qui trouveront plus de 60 propositions rassemblées dans une brochure sous le titre «En route les jeunes». Dans cette brochure, le Service suisse du Tourisme pour la jeunesse, Zurich (récemment créé par la collaboration entre le Service du Tourisme pour -Etudiants, la Fédération suisse des Auberges de la Jeunesse et d'autres organisations de jeunesse) présente un programme permettant à chacun des voyages avantageux en Suisse et dans la plupart des pays européens. Ainsi, les jeunes pourront passer leurs vacances en compagnie de jeunes du même âge, là où ils se sentent attirés par le paysage, le peuple, la langue ou les mœurs.

Bien que ces voyages organisés laissent une certaine indépendance aux participants, on a aussi pensé à ceux qui préfèrent organiser leurs vacances entièrement à leur gré. Les intéressés peuvent désormais bénéficier de voyages à prix très réduits dans certains trains d'étudiants.

La brochure «En route les jeunes» s'obtient gratuitement auprès de l'Auberge de jeunesse, 1842 Territet-Montreux, tél. 021 61 2430).

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