L'Ecole primaire, 31 janvier 1950

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SION, 31 Janvier 1950. No 8. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA SOCll!:TÉ VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MENT AN NUE l: Fr. 7.50 69ème Annee. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut remboursement T out ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD, Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exclUSivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION AVf>n\JE' de la Gare T éléphane 2 12 36

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Transcript of L'Ecole primaire, 31 janvier 1950

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SION, 31 Janvier 1950. No 8.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORCANE DE LA SOCll!:TÉ VALAISANNE

D'EDUCATION

AB 0 N N E MENT AN NUE l: Fr. 7.50

69ème Annee.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut cont~e remboursement T out ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD, Instituteur, Sierre

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.\ION) 31 Janvie r 1950. No 8. 69ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltT~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE : COIVIMUNICATIONS DIVERSES : Travaux annuels p~)Ur l'obtention du brevet de capacité. - Association des Maî­tres de ,gymnastique du Valais Romand. - Fidèle souvenir. -Petite question. - Comn1unication aux Institutrices du Valai s Romand. - PARTIE PEDAGOGIQUE : Guillaume-Joseph Cha­minade. - La joie au village . - A pr opos de l 'enseignemel.lt civ~que. - . PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de chose. - Orthographe. - Fiches scolaires.

~MUJNICATlIONS DIVERSES ~ ; DÉlPAR'fE)M!:JENT' © S.V. JE. © S.I.V.R. UNION (2) §

Travaux annuels pour l'obtention du Brevet de capacité Les mem.b res d u corps enseignant 'Primaire, no n en.cor e en

posses-sion du Bpev·et ·d e ·ca'p acité, voudron t b ien analyser , COU1-

"lue t.r~vai,l écrit pour l'année 1949 j1950, l ou vrage de Jérôme De- ­moulin: «La tentation de la facilité dans l'enseignement .et l'éducation ».

Les t r a vaux des ,candidats au hr evct [pour 1950 d oivent êt re en voyés là J' In sp.ecteur scolaire pour le 15 m.ai ; ceu x des a utres in stituteu rs, pour .le 1er IlO\T.erIl1bre .

Nou s r ecmum.al1'dons l'-ou vTalge de D el110ü l in à tons les 111elll ­bres d u cor ps ens,eignan t et à toutes les person ne ' ql1 i s'·in tér es­,<sent :\ l'inst ru ction .et ù l'éducation de la jeunesse.

L e Départem ent d f l'Instruction pu blique.

*011 .p eut se 'procurer l 'ouvrag.e d e Dem oulin ù l'Eco]e nor­male des Instit u t'eurs, Sion conl.pte de .ch èqu e p ostal Ilc 2737 au p ri x de fI'. 2.7 5, ip ort cOlm.pris .

flssociation des maîtres de GNmnastique du \7alais romand

Cours pOUl' institutrices

L es ins t itutrices de la région de Martign y ,sont ohaJew'eust' ­,me nt i:uvitées ft 'P~H·.ti:ciper à la leçon de -gyunnastique que donnel"a

242

à leur intention Milile MabÜlard" pi''o·f. à 1'Éèole NO~~lna'le, le jeudi 9 février, à 13 h 30, salle' de gymnàstique de la ville. Se mun ir

1 • • •

.d.e pantoufles. Le Comité techniqu~.

Fidèle souvenir A VOUS TOUTES, CHERES ANCIENNES

Voh~e témO'ignage . '~e fidèle affect,iO'n e~primée par celle qu e je crois être votre ,Prés.idente cantO'nale, 'm'a fait grand plaisir et je vO'us en l~luerde toutes. .

A vouS, très ·chères ,enfants 'de nlon 'cœur resté fel'm eillent at­talché m ,l' Valais, je souhaHe les grâlces dont vous avez besO'in dans 'les niiHeux 'Où voUs viV:é.z, ; soit dlans la saÎIüe vocation du mariage~ soit dans 1e rôle fécond .de 'l'a;post.o1lat laïque, :s'OÏt dans ·la vie re­ligieuse. Le ·chelnin du devoir" ,c'est -celui du bonheur, je vous envoie lnes derniens ver,s et j'-éspère 'qu'j'ls vO'us sonnerO'nt l'lien doux au cœur. ' , ' ·Cum:m-e je suis sujette aux crises d'angine de poitrine, je' garde la dlamb.re et lnêm·e le lit, luais j'ai: en-core La force de tr.a ­vailler un peu. A vous tO'utes, nl·es ·chères enfants d'autrefois, bonne année" -et priez pO'ur votre andenne Inaîtl'eS,s,e et vieill e ami'e. Sr. Hélène .

FIN D'ANNEE

Joyeux Noël et sainte année Voilà le refrain de l'instant. « il Dieu, mon âme abandonnée! »

Voilà celui du cœur aimant.

Je ne pouuais, sans cette clause, Le saluer, non sans effroi, Cet an neuf, puisque l'on n'ose Ailleul's, manifester sa foi .

vl Cli s c'est mlssi l'heure mariale Qui va sonner, partout, ce jour. Et ICl victoire virginale De [a 111ère du saint Amoul'!

N e plaignons donc pas nos disgrâces ! Rélugions-nous sous son manteau 4. l'abri de tant de luenaces, Et le ciel deviendra plus beau!

.Huis il faudr(( , d ÇlI.1S . /a l!(ièr~ Et 70 d6ùleill:, pèineJ' eriror. . C' eSt Î1'otl:e tâche ' ,;ournalière, ,.4.. v.ous , ses enfants, son renfort!

:30 dé,cembre l H4~.

>,

- J,' Petite : question

!:

Sr Hélène

.J e nle- p erm-ets de sQ,umeth~e ù la réflex.'ion d e.~ 'nNùnbJ'~s de ln S. Y. E . ].a question suivante ' : ,.'

Ne sera.it-ill pais pour le mO'ins !co·iweriâble, lqr:s de l 'ènseve­Jis s·eInent d 'un al1lc1,en collègue, d 'y voh ti.gul~r, 'e'l! ,. bon~'~ p.l,a~: Je drapeau de notre société? .le pe~l~le, quant. a Im.o!, que . ~,e_vI;U~ régent qui a usé Is'a vÏ'e dans la c,a r:nère, parf.Ol:s a'Pre~ 50. ~ns cl yl~ ~ . ~eignenlent , mè'ite autant. que . 'celui qui .s'en ,va en pleIne ;:tctl ~ vHé, d 'èf,re a'0cO'1lllp,algné par l'-elnblènle .de 1a S,. V" E. :en, s~~ d~'r-, nière' ·denle:ure. Si tO'utefois une décisiO'n contraue aVaI~ et~, :pl;l,S\ pal' la société, eUe devrait être a.brogée. En ce~ ~enlps. o~ 1 on llQUS par'l'e de budget déficitaire et d,e grande '~en~tence , ~1l1 p~u. (fi dé al n e s-era'if 'pas m:al. Qu 'en pensez-vous, chers cO'J1egues ?

B ..

Note de [(( Rédaction. - Le dr,apeau ·de la S. V. E. est déposé Ù l'gc01e No'mlale. Nous croyons savÜ'1r qu'il est en~oyé ch~q;t{> fois qu'on '1e dmnande. Mais ill faut que quelqu'un aVIs'e, ~u dec~~ le l'éc'lame : instituteur de la COmn1l1ne, n1!em.bre du co:mIte rl.u dl,S­lrict etc. Cette eXlphcation donnée, n O'u s trouvO'ns la remarqu E' de ~O'tre correspondant parlf,aitement justifié,e. ,

Communication aux Institutrices du Valais romand

Sous lie tit,pe : Le Christ de saint' Paul, le chanoine Viatte don­n~ra dj:manClhe 12 féVll"iier , à 14 heures, là Sion , la t roisième con-t~,i'ence p.révue. _ ,

Vlen ez-y n o'mbreuses, surtout d'lI Bas, afin qu 'on ose en pre-vo ir une qui se donne à M,a rti gny. .

Si 'vous lisez « 'L'gcole P rinlaÎJre », vous aw'ez co.mIlle nouS l'aH votr·e prO'fit de J'a,rtkJe paru daIIS le NO' 7, s ous 'le tItr'e « D.~ la mesure et du tact ». Ne trouvez-vous ,p·as .que so-n auteur .a dl'an-1 relnent rais'On ? Le Comité.

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CONFERENCE DU 12 FEVRIER

Le Christ de s. Paul

I. C0ll11fl11ent Jésus a «.saisi » s. Paul: Epîtr.e du 25 j.anvier . . Con­version de 's. P,aul et gpître du Xlèm·e dimanche après .la p.entecôt,e.

II. La condition terrestre de l'H0111'111'e-Dieu : Epître des Ra'meaux. Ill. Le 'Christ total: Epître du Ohrisl-Roi.

IV. Nous 'en Lui: EpUre du \ Ième dhnam'Ühe après la Pentecôte.

Envoi. La foul.e banaLe d'un jour de Inard1é où décembr,e a1,lufln-e le

brasero des IIlal'chands de 11larrons. « Ça n'a pas d'e ,quoi niail1'@er ,et ça s'achète des fleurs! » s'ex­

cla'me une voix. . L'ho'llllUe qui ;p,a,S'sele long -des éta:) ages, incliffél'ent à la re­

Inarque, ',est vieux, ;pauvre et .}.a,id. Dans ses paumes en une con ­que év,a,sée, un boU'quet de violettes posé C0111UTI'e une oHra'l1!de, arp_ par.aît tout 'Inenu entre }es 'g.r.os doigts gourds . Le visage inciiné sur 'le 'Violet fr.agiLe n '·est qu'attention là un 'rirte très doux.

Je l',ai vu disparaître, ,si;l.houette émouvante que je n 'oubliera i plus. C'est en pensant à l11i qu 'aujouTd'hul j'a-ssernhle pOur voùs ,que :l'hiv'e1' ,a fixée,s dans de hautes v,alllées , qu.eliques pensées cuej,),lies en un Ichamp étraillg'er.

::: * :+:

L'insi,gnifiance appa:rent,e dans la,quelle b:ügne la vie de Jésu.s à Nazareth est un ·mys,tère surnaturel ignoré des hO'l1'une.s, inconnu de Satan ]ui-lnèrne. Nous en .avons la preuve dans la tri'PI,€, teïltation subi'e par Jésus .au déhut de s'a vie a'ctive.

Il est un Juif ,de condition .pauvr'e; dans 'l'opini,on publique. Je fi'ls de Joseph ,et de .Ma'rie, de petites gens. Aussi ]a curiosih~ de ses 'Ûompatriotes qui ,a1ocueil1e .s,es pT.emières 'Prédilca.tion~, fe'1'a p.Iace bientôt, ,au dédain pour l'hom'Jue qui ne peut se ré­dalner d'au'cune école et qui sort de Nazal',eth! p'lli.s à la co,1ère et· à la ha'Îlle m.eurtrières des syna,gÜlgures.

Il f.aut qu'il.lllleure! Il faut que cesse un leI '.:>Icandale . en J.s .. raël! l'l mourra. i:i\tLais ses disdpl,es diront qu'il est res'suscité ple~n de gloire ·et slce.};leTont de leur sal}1lg 'leur affinnation. C'e<.;t ce fait pTÎIlno'T{li.al de la Résurrection du .chri.st Jésus, que les pre­mier.s écrits ührétiens ont v.ou1:u fixer, teUe une déposition de té .. Inoins. n :n'y faut pas Chel"cher il,es lP.I~cisj.ons chrono1logi'ques de fhisto.rien. Les trois récits que leur res,semblance groupe sous le' titre de Synoptiques, ·se recoupent, .se ,complètent, à peu de -chose iPrès s'in1hri.quent. l'lm dans l',autre Inais diffèrent dnns 'leur ex­p r€-s'S ion .

- 245

Le récit de St. Marc, sans développ.em'ent ultél~i,eu.r, renferme rens,eigneIllent du Christ dans une sorte de littéralité. Celui de St. Mathi,eu, plussynthéti:sant, plus pondéré, plus grave, COlume il convient à un Jllitf parlant à des Juifs. Celui de St. 'Luc, plus sensible aux nuances, plus a;rtiste, pIus doux. Luc, l'historilen de l'enfance de Jésus, :l'attenHf aux touches de l'Esprit, à },a prière du Christ.

Troi.s témoignages; trois ·aecords, une harnlonie. Messages adr.e.s'sés ,à tout honune de bonne vo~onté. Israël .avait été le chmup dos de la Promesse. Dieu avait gardé de diverses maniè­r·es : la Jbi, }es pr,ophètes. Les «:pr'éparations}) à la RédemptioTl a'ccOlnpHes: Il s·e .m,anifeste par son FUs, Jésus'. En Lui la loi an­cienne est po'Us'sée là l,a perfection, 'les :prophéties S'3Joc01TI1plioss'ent. Il est s:plendeur :et lUl1üère, ,couronnem,ent d'une longue attent.e~ son ex,plkation. Il est la P~onle'S'se réalisée dan~ une p.l~l.itude. q?l déborde de toutes p.arts les lilnHes du n,ationahs'me :rebgleux Juif , le dépassant sous la POlls's'ée ,d'un ir.rési,stihle 'courant d 'univer­salité . .

« J.e ne suis pas venu abolir 'mais a;ccO'mp1il'}), dirJa-t-il. A1.~x dispositions d'ouverture ' de cœur et d'attente de 'l'hQill1llle parfaIt, connues des Juifs de 'l'époque des Béatitudes, 'Î'l fait subir une es­pèee « d'intériorisation». Ce sont ces justioes qui nous v.iennen~ de nous-nTêmes, :subtHes, nlIffinées, exhaus:seulent fachice qUI étayent no.s :nlÏ:sèl'es que le Christ condan1'ne. Ent:re le. z~le indis­cret avide d'une justice personnene et la iperfectIon; IJ lI~te.rp~s~ la pureté du Icœur du Roi, ' transp.a:r,ence .où iil se '1111re, beJ1lgl1lt~ de ce « ,cœur de ,chair}) dont pa'rle Ezéchiel.

Que.l est-i~ donc? Que de fois la question fut posée! Ii sie 'conduit ,com'me s'il 'li'sait dans les ,cœurs. 11 ·s'arroge des

pl'érocg.ative;s di'VÎnes. 11 prétend réaiis,er ks :prophéties, Il prophé­tise . 11 dit: Je suis l'é'lu du Sei'gneur.

... ·et le peuple croit 'en [ui.

Voici donc ,1e Sandhédrin dans l'oblig.ation de 1i'quider ce pe;rturihateur de l'ordre: Is-raël célébrera ensuite la 'Pâque ritueN,e d~un ,cœur all:légé.

C'est son droit · ,d'aînesse qu'Israël négocie, Im,ais il1 faudra que le ten1;pl,e, inna'ge 'Inysti'que du 'COlIPS,. divin ,;u~plicié, flanl~.~ dans une débauche d'horreurs pour qu II ,I.e .1'ealis,e, .pour qu li compI'enne qu'il 'est rejeté à Icause de la prédkation ·qu'il .a rejet~e ,et que s'oruv:r;e l'èl~e « -catholique» avec le s'canda;l.e de la, CrOl.x )prêchée à tous. Mystère d'immo!1ation ,et d'amour in:comp,rehensl­ble au ll1.onde let ,que tout ohrétien est ·ruppe1é un Jour a repro­duire dans sa vie à une échelle fixée par 'la ·MiÎlséri'Co-rde.

. . Mystère .de .foi: Jésus l'.~xige aobs?,lue. Il delm~and,e .une ~Olll­fiance totale malS d.ans la pleine ICOnSCI€nCe de ce a quOI on s e11-

- 246-

gagt1.!. DéH'C~te!s·s~ . ~ivine" da~s une 'soTt;e d:,ad~:ucissem,ent , d'mllor-4;ssèmelli't à iJ.'èffroi, à :l'a:meÎ"tume :du SJyrriJhole de 'la> Croii, Pierre , .Ta'c,ques et" Jean ent'rènt ' eond.Üifs p 'a14 Jésus ' d~ilS' la contenl;plla ~-" tipp. , ~q~ ~« ~a :~GJqh'~: ~) ~t sp~t .~S~,:tp~'1~s . <i'~ bon}1:e1Ir et 'qe ,crainte. :<.

EiÜl'evis-Îon des Imystère~r diVÜ1:s s6:r l'lncà'i:nation rédemlj­trke et de ,l'jnefffable rel,atio:n de Jésu.s et de son Père, dont il dira: « Personne ne 'Ûoll1uaît 'le Fils, si ce n'est 'Ile ,Père, ,et' peTSOnlle'~ ·ne 'connaît le Pèr,e, si ·ce n'est lie Fils, .et -celui à qui le Fi~·s a voulu ' le révéiler».

Connaissance dépass:ant notre inode humain ·de l'infini au fini, ,avec laqueUe le récit de la Genèse ,où il est dit « qu'Adam con­'nut Eve s:a fem.me, 'qu'eUe 'c.onçut et enfanta Caïn et dit: « J'ai acqui,s un hommJe », ·aurait une ana~ogie, s'Orte de « fruitÎ''On inM­rieure », SOUI'ce d'une jubHation ext.rême, union i:nintrerTOlnpue. « Père, je velmets ·m'On â'm,e entre vos Imains ». COl1lIlai~ssance à 1a­quel1,e lui seul !peut nous faire. partldper '», don du <cœur, départi aux petits, à 'oeux 'à qui l1e "sm;mce intérileur d'un ,cœUl' pur permet . d'alCcueitlir :1a sua:vité de l"av:eu: « Apprepez de moi que je suis doux et humble de ,cœur». .

ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE

Nous serJrorls reconl1'ailss.ant à nos abonnés ' e1.e bi1en vouloir verser le IlTIOntant de fI'. 7.50 'SU,T le cO'mpte de chèques Ile 56, il Sion. . ..

A détfaut, nous pre'l1<dl~OnS proohainement en rembOUTS8Jmelnt ce lllontant augmenté 'des frais.

Cet ,avis ne conceTne pas les instituteui's à qui la retenue a été faHe SUT leur traite1ll'ent.

A VIS Pour toute réolaumtion concernant -l'expédition de l'Ecole

Primaire) on eSl prÎ!é de s'adresser divecte[uent à l'Imprimerie 1:Jeegel') cl Sion.

Les personnes qui recevraient le journal par erreur sont priées de bien vouloir le renvoyeT avec la mention « refusé».

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~T][iE PEDAGOG][QUE

Perennis pœdagogia!,

Guillaume-Joseph CHA,MINADE né le 8 avril 1761, mort le 22 janvier 1850

Depuis que le divin Pasteur est . venu f.aÎ1~e Lui-lllême 'l'édu:­cation du peuple .chrétien, rEg1ise a toujours trou'V'é paT<m'Î' s'es 'en ­f,ants des mUles d'élite qui ont ,eu l'ambition de marcher sur 'J,es tT,aces du 'sie ut véTitable Maîtrt'.

G.-J. Chan1Ïnade est un des ~1pôtr,es éduca:teurs lllodernes ·dont la mjssion s'e·st exe,pcée pendant 'et après la grande .révolution de la fin :du 181111e sièche. C'est au nrilire.u d 'une cr1sle très p'rofonde et de bomeverselnentrs destructeurs ilHlmens<es qu'i'l s'est révélé un hO'mn~le .de Dieu. Depuis' l'enfance jusqu'à l'extrême viei11esse, sa vie .a été une a,scension ininterrÛ'mpue en mêllle telups qu'un dé­vouen1<ent ineess-a:rü au s'ervÏ-ce du règne du Christ et de Made, '

- 248-

Attentif aux indi.cations de la Providence, il ne s'est pais 'Prec1-pité rp,rématur<é.ment dans les .entreprises parr -pur affairisnîeet ne s"est s'Ousb'ailt à aucune initî:athre pU!!' pusiJlanilIuité.

Dans la vaste a,ctivl.té du P. üha'minade, 'les œUVT,es d'éduca­tion p'rennent une pla,ce 1?répondérante. COlnnlle admjni:str.aieur du djo'cès'e de Bazas, et nüssionnaipe apostoHque, il a ·eu ~l s'occuper J,e 1a réoligan'ÏJs:atio'Ilecclési,asüque ,au sortir de la tOUJ'llU'ente ré­volutionnai,re. Mais ill a reconnu qu'un h'a'Vai1 plus urgent et plus "ll~du que 'Le retour à 1'0rdr,e adnùnistratif récla1mait ,son 'conCOllr'i savo'ÎT lia reohristianisation du peupJle.

Il s'attacha d'aho'fid à la fopnîation l'el'igieuse de la jeunesse dans 'le cadr.e paroiss'i,al et interpa.rois,sial. Ses congrégations ma­ria1es de jeunels ,gens n'était(n~ pas seulement des œuvres de piété individue11e; Œe P. Chaminade avait 1'.ambiHon de trouv,er au sein de ses 'groupes de Ic,oügrég.anlstes des zélatelu's qui devenaient ses auxili.aires daJ1S 'l'·apost.oilat de l,a nJ.asse. 'C'était, plus d'un s,iè­de avant la l'eUne, une for,me ,d'action cathoUque.

Pour assur'er la pérennité de son œuv,re, j~ fonda deux ord,l'es rehgieux j,s,sus des :congrég~artioJl!s; 'la Société de 'M;aTie et~a Congré·, galion des F:illles de MaTie. Il considérait un ordl~e re1!Lgi,eux COffi-rne « un ho.nllne qui ne lueurt pa's ». .

Ecouta:nt la voix du ,ciel, iil a orienté ses pl"le/mie:rs ,dis'Cipl,e,'l v'e.rs l',ense1gnement et l'éducation chréüenne 'scolaire, s~all:s ex­clure aucun genl~e d'éc.oles ni aucun filg'e. 'C'est ainsi qu',a:ctuelle­ment, la Soc'iété de Marie tient des étabJi.ss-ements d'instruction de tous les . de'grrés, suivant les be,soins des pays où ,elle ex-er,ce son a'ctivité. ' .

NIais c'est !l'éducation popul,ai'r,e qui a eu 'Iles p,référenc.es du p. Chamiuade. Né sous ce qu'on UiPpeUe 'l'ancien régillue ,dont i,l n"a~pas renié les bounes traditions tout en :se dégageant de ,CE'

qui était 'vennou:lu, il a sondé fhÛ'r'Îzon de l'ave3.1Ïrr ,et' ,compris que ~a vie des nations s'aüheminait vers les formes 'démocratiques <Ct que la fonnation des enf,ants du peup'le était devenue une nou­veHe tàche de l'Eglise ul1'iversellle. Dans les, Constitutions priIni­t ives de '1a Sorcièté de MaTie" il ,a ' parlé de la « 'Ï'éfornîe de ' la clasl"e nombreuse du peup'l,e qui est un des ·obJets de la Société.» En­core pendant s'On ,ad'lnini'str ation, il ·a envoyé o8'nt1',e autres des frè­res ,à Friboll!I"g !pOU'l' y tenir les ,écoles prim,a,ill"es (devenues une victime de la guerre du Sonderbund).

Le P.Cha'lninade entendait l'éducatiün p.rimru1re dans l,e ~en's lal~g-e de pl~épaTation à la vie. n s·avait 'qu'il fallait sout'enir les jeu­nes au 'sÛ'rtir de l'école. Pour étendr1e .le zèLe des !maîtres à toutes les ,clas:ses sodales, H -prévoya..it, outre les cong'régations luaria[es, des institutions auxiliakesqui ,cmnplétaient .radion de l'école: l'œuvre .de 'la tpremièT,e oo'illimunion reta'l~dée, 'Les 'catéchism'es dans 'les hos'Pj,ces, rœuvre des petits Auvergnats ("ramoneur,s), l'œuvre

/

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des jeunes ,dét'enus" des cours de nuit et d'adultes, etc. Dans la mêlne intention, ill S'oiÜcupa de 1a fondation d'écoles d'agricultul'-c el d'écoles :prÛlfes,s,ionne'l1es appelé,es écol,es ,ct'a.J.is et métiers.

L'esp'rit de l'Ujpostolat s,cÛ'laiiJ.1e 'entrep'ds pair 1e P. Chaminad~ est e~,pri.I11'é lexalctel11ent par les ,constitutions actuelles de la So­ciété de Marie: « Sous le titre d'éducation, S'ont cOlnpris les' ;moyens -par 'LeSiquels on peut semer, culUver, fortifier 6t rendre fécond l'esp.ri.t ,chrétien dans Iles â 111 es , pour Iles am-eneT ,à la pro­fession ~incèr.e -et publiqu'e d'un V'rai cllTi's,Hanis'me. »

La condition eS's'entie11e d'une bonne écol:e, ce sont de bons Inaîtres. Aus'si le P. Chail1Tinade voyait-il la néces'sité de se préoc­cuper de la formation ,du petslOnnel ensei,gnant pa.r la fondation d 'écoles nor:m,a!les. üeUe idée ,étairt neuve au nîOll1l,ent ,où il entre­pl'it son œuvr,e. Il sie propo.sait de généra:lise~r ,ces ·établisse1uents et de .doter ,chaque département d'une école normale. Les événe­ments de 1830 'et l'esprit des gouvernants ne lui -perl11ir'ent pas cie réalis'er son projet généreux. I.l 'Put ,créer lui-Inêl11e l'école nor­male .de Saint-.Rèny,· 'et dans 'la ,suite, .la So'ciété de Mar1.!e, fidèl e ù son ,esprit, y.oua une ,soUic'Îtude p.aTtÎtCuNèr.e à 'l'œuv,re des écoles nonnales, tout récmnUîent entre aniTes dans' les 'Pays de nlission.

Conulle 1e P. Gira'r,d et Pestalozzi ont reconnu le rôle de la 111ère da'ns l'éducation naturelle des âUles, I.e P. Ohaminade ,a 'mis eu relief J a nüs'sion ;lnat,ernelle de M,arie dans, J,e monde surnatuTel -et en :part.ÎJcU'lier dans la fOT'lnation ehl'étienne des Jeunes âlne<:;. De plus, il s'est 'atta'ché à faire T,ayonner ['influence re.l:igieuse dans les différents 'milieux sociau4 p.aT 1'jnterméiliaire d'um élite choisie dans 'les mêlues das,ses sociales et ,qu'il avait so'in de prépa.rer 'longuement à lew' missriün d'auxill'Î-aü'es; il peut donc 8us,si être regardé COlUl11e un pl'écur5Yeur ,authentique ,de l'a.ction <catholique. '

Au nîÏ'Heu de la ,c,rise alctuelle très .grave OOUlllle a.près 'la tour-·.mente :révolutionnai're ,au début du '19Im,e 'sriède, 'l'Eglise se trouve en face d'un 'monde en gral1de pa,rHe déchristiànis,é. Il lui faut donc Tecruter de nouveaux ouv,riers ,a,po:stÛ'Hques ,et intensifier sa missio:n 'Slpi1r:iiueHe ,et surnaturel1e, suivant Il'aplpel que sa Sain­teté Pie XII a a.dres'sé à la Sodété de MaTie à l'ooca,sion du ,cen­tenah',e de la m.6rt de ·son ..fondateur:

« L'époque actuelle n'a certes :,p-as nloins besoin d'açtivité ,chrétienne, ni de ,oourage ,chrétien que 'ce~1e où vécut voU,e Fon­dateul' . .continuez a!ve:c ardeur; et, Inal~chant sur l,es traces de vo­tre Père let Législateur, faites ·en sorte que, à une vie adonnée il

. Llcontmllplation ,et . nourrie de 'grâce eélest,e, vous joigniez l~lle

\ ie activ'e et labÛ'rieuse, dans l'union de toùtes 'vos fOl'ce:s. Que ,raug,uste Mère de Dieu qui est aussi nohie trè.s mi:sérico'rdièuSle :\1èI'e, ,e~le que, depuis votre fondation, vous honorei d'une pIété ~lnl""nt'e, souti,enne et développ'e .par s·a ' plüssante 'Protedion ' Vos

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entreprises et vos Œillv·res, sipéçiaLement 'Oe:Jies qui se rapportent à 'l'édUJCation 'chI'étienne de la jeunes:S'e et .aux InlÎs-s10ns saintes ,::ruprès des nations étr.angères, mais aussi QeUes ·qui vi,s.ent à l'ins­truction et à ]a fo:rmaHon -de classes sociales popu'laires de nos .pays». C. G.

La joie au village Sous 'Ûe titre, Ml' J\!Iaul'ice Zermatten a pubŒié dans 'Le Cour­

rier de Genève du 3 juin 1949 un a.rüde que nous nous faisons .p:l'esrque un devoÎT de reproduire _au InoiillS en p.artie, ioi, dans t'Ecole primaire, afin d'att-ÎTeT l'attention du personnel ensejJgnail'i sur ,La néces·sité d':a.gÜ" auprès des él'èves les plus âg.és de l'école primaire 'et surtout des jeunes gens des 'cours complémentaires pour préveniT :les abus :dont parle NIT Z,eT·m:atten et qui. sans être, 'Croyons-nous, aus's1 n.onlbreux que sellnbJe le faire :enten­cire l'.au:œ'll'r de 'l'artlÎlC'l'e, s'Ont néanmoins heau-ooup trop fréquents , ~ln10u.t dans ,cértaines régions -de notre ,canton. Void ce .qu'il dit: « Recherche du p.lJa,isi'r, hll'lnble ,quête de 1a joie, l'hoilumle tâtonn~ de l'une à l"autre sans trop s·avoir, s'Ouvent~ où se trouve son p-rofond _avantruge. M,ais comme 'le p~ai'SiT est :au bas d'une pent~ savonneuse, tandis que la joie est presque toujours Ile flr1.üt .d'tule ~ictoilfle sur soi-mèm-e, ,c'est vers lui que s'incline naturel:le'll1ent la jeunes!Se. On ne peut que s',afflig.eT, pOUl' ne Tetenir que -cet exem­]J]e, de trouver, dans nos villages, les dimanches après-lnidi et j~lsqu'à la nuit avancée, .les cafés reInplis d'adoJ.eS'cents que le j'Oueur d'aocordé.on conduit sel'oD son bon p1:ais:Ï!I'. Traversez, en toutes saisons, nns hmueaux. De l':estmninet s'écha,ppent les. f1.o:l1if'lons de lIa danse. P'assez le, seui,J.: dans ta fumée se devinent les visa.g-es fartijgués de véritables ,goss'es dOl1t lia pla'ce, pou.r h; ,moins, serait ailileur:s. QueLques ,aduH-es, quelliques vieux même. Ils laiss-ent faire. Les ma'luans, ass1ses, de,hoTs, ,'sur une bilie de ,bois, e1[es a usrsli , laiss'ent faire. Ces .grands ·garç.ons, qui donc les poulT:ai1 encore pUer ~à une disdp'line? Quant là l'éducation, pour­quoi ne pas l\avouer, la void 'en 'f:ai'lJlilte. Maintenant, i1 est trop tard. D'aiUeurs, qui s'en Ic.harge.rait? .colm'bien .de f.ois nllOn cœUll" ne .s'est-Ï1 pas s,el'ré à -ce .n1<isérable spe:ctade de jeunes gens ivres, tunlU'ltueux, dont la g.rossièreté du laJllgage n'a d'égaIe que la grossièreté des Igest'es! Des jeunes filles, luême, qui se pl'êtent à de la'mentables pllla~santeries. Le 'public rH, habitué. Qu'on n-ous parle ' de noh-e réserve, de notre dilstinction native de paysans, -de n-otl'e no!b:lesse te.rr.ienne ! On voudrait mettre !Sa tête dans un sac pour' ne pillus voir, pour ne plus entendTe ces dérrnonstrations de nob'e déchéance.

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On Ilne d'ka: H en es·tainsii p:aT'tout. Ailleurs même 'vous ver,riez de's 'choses bien pil'Urs _aff1i'g.eantes ... ' J e Tép~ndrab :' H ·ne (levr~it pas en être ,ainsi ,chez nous. N'·av.ons-nous pas été protégé') des grandes secousses de l~a planète? N'.3!VofiiS'-nous pas reçu ' de ' nos paTents l'exemple de Il'honnêteté, de 'l'a bonne -tenue morale, du respect de nous-,même et d'autI'ui ? Est-ne l'à tout 'ce -qui l~es'te -de l''Ïnf]ueUi0e, luaternelle, en parücu'1i'er, de l'influence de Ices fem'lnes admirables que sont no.s ',paysannes? Tout ·ce qui Teste de huit ·année.s d'écolechréHenne d'-inhiOll1'brables 'leçons de ca­téchism·e, de 'cOllnrmunÎ-ons hebdO'lnadai·T.es t·~ut au long de l'eifi­fanc-e? Un néant. ne '1:a vulga1rl1é, de la grossjèreté, d e l'égo,ï-s­me. Un exhibitionuisil1le d ' une déconcertJante stupidité.

Que l'on 'l11'entende bien. Je ne prétends pas qu 'une enfar~.ce protégée, qu'une '3!scèse chrétienne puisS'ent sup;pri:nllea' la fa'Ï­hless'e hUlnaine. ' J "espérais seu'lement qu',eHes mainHenc1raient dans notre petw}e iceUe di,gnité qui consÙtuait .lusqn 'ki ]a meil-let,1re paTt de sla ,gl:andeu.r » . .

Hem'eusem,ent :que <dans .la suite de l 'arüde, 1 auteur dit avoj.r été ténloin ele faits VIus 'llobles, enbre autres d'une réunion de jeunes a,griculteurs' plus aVide,s de joi.e ,que de pl,aisirs, p'lus sou­cieux de .Leur véritab1e intérêt qu'i'lilJpatLents d'obtenh' de la' vif'

, (;e que cette v.i,e peut leur offür de plus· pass-3Jg'er, 'attitude propre ?l rétab1ir la confiance.

Nous ,S'omJm,es, 'CO'll1Jrne MT Zemnatten attristé de -l,a imanière 'dont se Rassen1 trop .fréqu:enllment', da1ns bi:en des endToi·ts, l'ap.rès -111Îdi des diul'anches ou des jours de fête, parf'Ois 'lllême toute 'hl journée, ciette journée que Je Sergl1leur s'-est T.és,eTvéë ·et qui dô:it être employée à ISlOn serv·1ce. Nous nou:s somInes déjà dem,anclé si tlant ' de l,éunions de sociétés, ,s,i tant ,de f,êtoes doiV'ent se terlniner par un bal. Est-'ce le 'mouvemeilt ,de la terre qui donne surtout ù tant ,de j,eunes gens le tournis, 'c',est"-à-dire ~e beslQin de tourneT. On constate, ·en effet, en agdcu'ltuTe, que i1e tournis attaque de préférence les jeunes ·bêtes.

Est-'ce 'qu'ici, en Valais, :il -exisrl'e une loi su.r ~a danse? Si oui, qu'on l'obs'erive, sinon qu'on en farssle une. Et n 'est-on pas trop 'lalr,ge p.our 310co'l"de,r 'Jes lautoris.ations de dan-sel'. On n'en ignore ,poui-tan1: p:as les .dal1!g-ers. Au 'moment où :le Gl'and Conseil (le Fri1)ourg dj'scutruit une noulV-eUe Il'Oi sur 113 danse, ùn député qui a'vmt été, sauf ,erreur, juge-insfructeur, p 'arla en connaissance de Clause, <des suites extrêluement g,raves des bais. '

Et ,dans l'Bs bals, 'ce ne sqnt p:as seulement les co'u,ples qui t<lurncnt; ,mais ce sont aussi 11es écus. Que d'argent pénib'lelnehTt

' ~):rH~né el- qu'on g.asprUe. Nous nous so'Uvenons de oe que, il y a ·qu el'quès années ,à pejn.e, nous diS'ait un 'bon vieilla1rd, qu-and

" i J nous parlait des jeunes gen$ de S'on v.iUage ' ,~ gagnaiieI1t 'bi'e.n . l'n travaillant dans des nlines, '-llla'.is qui ' dépensaient en, a~Il'uJ8e-. m ents plus CJ1l'Hs ne @a<g.na,ient. .l." ;;.

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El propos de l'enseignement civique Si hier ,l'.instruction CI'Yllque pouvait à .la ôgueur - paI~ce

que sans Tisque .de trop de domlnage - bOTner son obj,et ~l la conna,issance du ·mécanis'11l-e de 'l1otr.e organis'ation politique, -il n'en est pais de Inlême à prés'ent où tes fo:ndernents de la clémo­cratie, te'11e 'que nous la COl1cevons, sont battus en brèche, où 'l.~ légiti:Inité des .dTOitS de 1'hnm'm,e et du citoyen selnble relnise en questi'On, e t où l 'indifférence ,civi.que est p~us grosse de dangers poslsilbles qu'a-utTélfois. Si l'on tient' à as'surer f'Ol"Cie ·et durée à notre :idéal déifilo1cratique, il importe de dem,ander à l':éool,e un ,re­nouvel'lement ,et lUl Ted'Oublenlent d"effort dans 'le ,dmnaine de réducation dvi'que.

Cela in1ipOlie d'.autant plus que nos ex'am.'ens révèlent l'insuf­fisance de la pré.paration 'civique de notre jeunesse, tant au point de vtte de lJ:a lettre que de l'es'prit de nos institutions .

NIais ·ce redoublem.ent d 'effort ne po:rtera s'es fruits qu'ù la concliti:on qu'on a.ille de 'l"av.ant avec 'la fenne persuasion que cc n '-est pas le seul savoir civique -qu~ fait ].e -bon citoyen de notr€' démucratie, m.ais bien plutôt la c'OnSicience qu'on a de La sagessc de nos institutions de structure, de 'la valeur de nos droits popu ·· hlires 'et de nos libeTtés indivichl-e'lles, et de 'la nécessité du devoir civique ...

Il f,aut viseT bien nloins il fixel: dans 'l,a ulémoÜ'e une plu~ ou 'llloins grande q.uantité de notions pusitiv.es qu 'à nlarqueT le subconscient d'iIIltPl~essions , d' « emipreintes »... Il faut tendre ;'1 p'ersuader, à convai:ncr,e, 'Ù 'gagner, -ù inspirer confiance, en un nlOt à e,mporter l'-adhésÎ'on intérieure, ceUe du cœur autanl qw' celle de ~ .a raison.

I.l faut, à p'arler plus pTédsé:ment, nlontr,e,r ·en quoi la .struc­ture org·anique de notre statut fédéral, par ,exemple - bJ'ca'lné­rism.e parlenl.entaire, stabîlité et ,col11égialité "de l'.exécutif, sttiCtB séparation des pouvoirs - est ,s.age; meUre en èvide1l'ce, par ra,p­pOli aux dl~oits poliiüques de 'l'étranger, la va11euT ex-oeptionne:lle de notre initiative et de notre referendulllconstitutionne'ls; sou­li,gner le prix inestimable de -ces libertés il1'divi.dueUes que ' SOl~t entre autres, la lilierté -d'opinion ·et d'expression, I·e droit de cr1-tjque, :le droit d'opposŒti'On, le droit d'asso'Ci:ation; ... attirer l'at­tention sur 'la U'berté .du Ichoix d.e nos représentants, sur la ga­ranüe du -secret du vote, sur l'.uti1:ité de lIa pluralité .des :p'artis poli­tiques ...

Il va cependant bien sans dire que si la InélnOl'isation des. rouages .de l'Etat - .fédéra'}, cantonal ou -com,muna,} - n'est .pa-s, n'est plus, ou ne devrait plus êtr:e le but premier de l'inst,ru.ctio 1!

civique, la 1101UenCilatuTe .de ·ces TOUU'ge:S -est · ind~spens'able COlllime luoyen d'enseigne.ment On ne conçoit pa,s qu'on puisse:

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Jouer notr'~ systèlne bi'oalnéra1, par ex-e,rnp'l.e, sans parler du Con­seil naltional ,et du Conseil des Etats: ni -qu'i.l soit po:ssible d'ap­prouver 'le principe de la r-e.siponsabilité IconectÎlv.e de notre exécu­tif oentral ,sans recouriT aux ,expressions du Conseil fédéral et de Dépqrtelnents fédéraux; ni qu'ill :soit l10rrnal de montrer en quoi nos droits 'popu~aires sont préc.ieux .sans faire us'age des teTmes de referendum et d'initiative, .etc., etc. Qu'on le veuille ou non, la mémoire entr,e en j.eu tout aut.an.t que.} intelligence .et le su:b­conscient. Il y a même gros à parier qu'un ens'eignem-ent basé SUiI' l e concret, l'actuel et 1e précis, la'Î'ssera dans le souvenir des traces fonneHes bien phlS durables qu'uu 'e'l1'Seignell1ent f'Ondé SU!l' l'·abstrait, par-ce qu'il est avé.ré 'qu'o~n l'etient m'Ïeux ce qui a suscité l'intéTêt que ce qui a été a:oquis de façon mécanique. Traces dont 'la persistance, au sW1P'1us, est fonct·ion de la qualité de la ln-érrnoir,e pour ]e moins autant que de la for·me de 1'en­signement.

. .. La nécessité de partir du Iconcœt pour enseigne.r -)'e-s for-mes de nos institutions est tout aus'si valable pour ·la forômation de Il'es:prlt démo·c,ratique, c'est-à-dil"e pOUl' ,cette tàche. dé1icate qui consiste à persuader nos jeune·s gens .de l'intelligence de nos dispositions législative.s de -base et oÙ leur faire appré6eT nos pTé­rog.atiNes p()1pula~;res ou inruviduelJles. Il faut, en effet, se g'ar:.de~· COlnme de la pes·te, ,soit d'af·fÎTnler d'.auto.rité, de façon dogma­tique et sans réplique, que nos lois s'Ont judi'cieusem'ent et libéra­lem.ent 'conçues, soit de PTê-oher ou de -moralis-er de manière sen­tendeuse et s o'l,enn elle. Rien ne serait plus p:ropTe ,à endoTmir 'l'in­térêt de jeunes écolier-s; ,et Ipour de.s adoles'ce:nts ce serait pire encore; non SetÜelnent le prêchi-prêcha lalgit 'Sur eux C()l1l1me un s'Oporifique - expédence faite. .. - nlais -encore il 'les faît souTÎlre, parce que ~a ,génération alctueltle ne oS' en 1,aj·sse pas i·m­poser par des di.scours de cantine et qu'.el!le n',est sensible qu'à 'l'éloquence des faits. " Ce serait se tromper Lourdement que de pIétendre ~ ,euT faiT'e estimer 1~ v'aleur de la liberté de presse en leur donnant connaissance de 'l'.ali. 55 de '1a .constitution fédé­rale - ·ce qui ser-ait tout de mênle une façon d~êtpe -concret -ad,nsi .libel1é : « La libeIié de l.a presse est garantie»; pour touche']' juste, ,mieux vaut .infini:m'ent - 'avec des adolescents tout an lnoins, dans le ,cas paliÏcu]i.er - relever la désinvolture avec la­que.liI.e un journaliste l.ausannois :a :pu se permettre d'apprécier récemmenf l'attitude d'un 'conseil'ler fédéra'!: «Quant au chef du c1é.p-artement. .. lui-Inême, qui auraH l'occasion, I~l la défense d'une mauvais·e cause, de d'Onne,r .cepend.ant s·a mesure d'h01nme d'Etat, i,} sera tout si'mple.m'ent lamentable». Des faits, .des faits et encore des faits; l'esprit de nos lois doit apparaîh'e à la lu­l1nière des f·aits.; i'1 doit s'imposer s-ans qu'ill 'Soit mène néc.essaÏl'e' .de Ile faire l'€'lnairquffi'.

Extrait du rapport de lV/r Chantrens, expert du 1er arrondissement.

il

i PART][E 'PRATlQUE ~

LA~GVE fRANÇAISE '

Centre d'intérêt: LES VETEMENTS 1 .

'1. RECITATION

La chanson de l'aiguille

Je suis 1a Ipetite aiguille; Aux doigts de la jeune fille Et des mères de famille, J~ vais, je viens, je sautille, Pour 'què le monde 's'habille, Sëloh l'âge et les ·saisons ... NOU8 cousons, nous cousons.

L es langes ' et les ù,ayettes, . L es mignonne.s chemisette·s Les ·coiffe,s et le.s cornettes, . N ou's les faisons très bien faites ' Pour les }:?etites fillettes

. Et les tout pe,tits ·garçons ... ' Nous cousons, nou,s ~ousons.

DanfJ la toile" dans la làine, Dans la robe de futa.ine, Dans le manteau de lai reine, Avec mon fil que j'entraîne Nuit et jour, je ' IT).e ',promène Et dans toutes les maisons, Nous, cousons, nous 'cousons,

Jean Aicar'd ·.< ·

La l'onde des petits sabots

Petits sabots Si fins, si beaux,

Que j'ai mts .gur ma vieille [armoire

Petits sabots ,.Si ,fins, si beaux,

Je veux raconter vo'tre histoire, Je venais d'avoir ~inq ans, Sur le lchemin de l'eco.l.e,

Déjà je suivais les grands Et faisai,s la cabriole En courant à travers Ghamps, Le soir, a.ssis près de l'âtre, J'interrogeais' le vieux pâtre ,Qui gardaH nos' boUlcs cornus. Et je chauffais mes pieds nus Devant la flamme bleuâtre.

A. Gaud.

Il. VOCABULAIRE

NOMS. -~ : Üelltcllc , dentelllière, Imétie.r , rouet, l'ûue~ ' r-lIsearU: ~, c.:'ping,l~s, · Hl, ' moc1èle-, de3~rin, , ' rlente1.Le 'au fUS°::tu , Ù l'·aiguille, nu

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.crochet, à la lll:ain, à l,a ma'Clhine, une' m.aille, navette, un entre­, deux, un motif, le rés'eau, une garniture, un volant, une incI'usta­

'Hon, un rond -un carré, une .parure.

L 'a brodeuse, 'le ~racé, i.1e fH de soie, de laine, une barette, La ,br'Odeuse, le tra'cé, 'le ,fi,l de s<?ie, de !Laine, une barrette,

le linon, le tuBe, :la mousseline., Ile filet , 1,e dr,a1p, le satin, la machine à coudTe.

ADJECTIFS. --'- Un Inétier portatif, démontahle. Le clique­tis, nl,enu, régulier. Une roue parcée de trous'. Des fils solides, résistants, croisés, tOTdus. Un ln'Odèle si'luple, Icolmpliqué, 'léger. Un dessin symétrique. Un tissu fin, l large, étroit, g,rossier, léger, solide, s.erré, Jâ,che. Des ·maill.es étroit,es, lar·g-es, doubles, si.mp'les, une garniture rilche, une parure ·brodée, une couturière habHe, active, luéHculeuse, adroite, des fils :soup'1es, épais, ,fins, hriHants, s'errés, minces, .de lia toile fine, dur.e.

VERBES. - Coudre, filer, tricoter, t'endpe, 'croi'ser 'les fils, choquer :les fuseaux, piquer, déplacer .les épingl,es,sllÎ'vre le des­sin, reproduire un enb'e-d,eux, av'Oir un bon IIn'odèle, incruster un lnotif, broder, lancer des firls, festonner une ch-emise. découp-er, ajourer un motif.

III. ORTHOGRAPHE

• ,a) Préparation: s'en référer ·au numéro 1.

Maman' coud

. CHc! CUc! un coup de dseaux 1 et 'Ina111an, aS'sise près de la grande fenêb'e de la chambre, ~avec 'agilité 'et assurance enfile à nouveau l'ai,gui'll-e. Puis, 'l'œi'l fixe, tenant .d'une 'main le tissu en place, elle pique et repique sans arrêt. L'aiguHlée devient de plus en plus courte ... C'est fini ! ... malnan )',elève la: tête.

. La couturière

Pour lia première foi·s, Jaûqueline reg,arde Loui.s.ette, la cou­turière a'vec lune profonde attention. C'est vT:ai, el'leest un peu pâle e t ses yeux S'onf 'cernés ... Son trav.ail :es1: pénilb'le. Une robe comme celle-là, 'co'mbien .de petits points ceJoa représente! La petite fille entrevoit 'cet i.m'lnens'e label11' qui lui parai,ssait tout à l'heure si peu de chose; que de peines ,encloses dans ' les étoffes·-chatoyantes, chiffonnées 'par des do~gts habiles 'que l'on ne connaîtra jaluais. Louisette ,pousse l'aiguille ave,ccouTlage, en Ilançant vers le deI de claires roulades, qui font tress,aH1i:r dans .sa oage 'I.e serin d'ev face.

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La première culotte

Jean Tout- Pe tit, conune on l'appektit falllliHèrement ch ez lui , a'11a;lt revêtir un st:-perhe costum'2 de ma1rin, le jOllr d e ses quatr.e ans.

J usque-ll'l il n '·avait porté que des l/lous'es russes, avec çle,'-i ceinturons de cujr, qui ,coll11nençaient Ù l'h Il'mil ier, n '~tal1t 11 i. (les robes de HUe, ni ·des vête'm.ents de garçon .

Mais s·a mama n. n 'avait pas pu se ré:S'i'gner à le voir grandir si vite, et elle avait voulln attendre s,es quatre ' ans pour ],habiller tout ù fait en hu mm:e. .

'VO ltS jugez de l ' iI1l1'portê1llce de l'événement: une premièl'C' culotte !. .. .

Jean rêva; e t d e quoi au nùt-i'l ·rêvé si 'c·e Il ' es t de cette culotte.

Il la vit flotter dans I·es nuètlges , eJltourée de rayon s d 'or, COlnme un soleil. Il 'la vit fai sa nt des entrechats S'lI1' la p e loll~ e d.u jardin, tandis que lui , en chell1'ise, COllnlit après ell e >~\llS pouvoir l'attraper.

La robe

Mari·anne était Iù , soigneusement habil1lée, l 'air s'upl'rieur cl sûre d'eller mênle. • Sa petite robe du matml en l)ombasin vert sOln})re, Ù' rayures',

avait un 001 et des manchettes de 'Unou blanc; une ceinture la maintenait ajustée à la taille de guêpe. Verts égal.eInent étaient son ,châle là fr,anges de soie ,et son ,chapeau aux ru'bans auss.i sou­ples que des herbes lnarjnes nouées au-.dessous de son menton.

Nos habits

M'aman rentre des Ina-gasü1s. Elle a beaucoup (le paquets. Elle a acheté pour André un pantalon bl'eu marine en lainagé. Ce sera 'Pour .aUer ù l'école. Elle apporte à Jacqueline un puH­ove!' en laine rose .et à pap'a un pardessus gris foncé qu'jJ mettra -cet hiver ù l,a saison des grands fl'nids.

Une fihitul'e

Une 'vliste piece où des madlines les unes il ' côlé des autpes crient COlTIllne des folles! Do grosses' ,courroies courent en Tond . Ici dans ode gra'udes ,cuve,s de laine sale ,sé nettoie. Cette machine' ,kt carde. Regardez! C'est un ,g,rand tapis ,de neige' Iuaint,enant qu i s'en va dimiIluant et qui ressort en un fil blf\nc laitenx pour s'.enrouier en ;petotes éilonnes.

b) EXel)CÎoces d'appli·cation: s 'en référer au Ilurnél'o 1.

t

i

- 257

. IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. FOjlm eZ -des phrases avec .].e-s nlots du vocabulaire.

2. Conjuguez les veI'hes du vocabulaire. 3. P.aragl'aphe: mon ,co.mplet odes din1anches.

'4- . Réda,ctioll :

I. NIes v ieux soulier s .ralCOlüent leur histo-ire. II. No us devons soig'ner nos habits; .d ites pour,quoi . Ill . Comme,nt pouvez -vous soigner 'Vos habits?

IV. Si vous avez eu l'Ü'ccas'ion de voir sur une p.ersohlle (ou ;'! rléfaut SUT une ,gravure) un -costume ancien, caractéristj'que du pays, décrivez-le exactement et , s'il se peut, dessinez-'le.

V. Une visite chez le tai'lleur -ou lia ta~neuse pOUl' 'la confec­tion d'un costUlne. Choi x du tissu , du ·modèle ; on fixe le prix: 'v. pr,end les Inesures.

"\ 1. LettTe à un taineur ou à une tailleuse pour commqnder un co,stmue ou une Tobe. Donnez. toutes ~es précisions utiles con­cernant la nature du tÎI~S'll , le choix -de la co U:leur , le métrage, le prix. Demandez une l·épons·e, la fixation d'un jour où VOliS ponr­rez al'ler choisiT.

Leçcns de chos~s

La ICline

Matériel. EchantiHons de laine en suint, de laine brute. .Fils -de -J.aine et fils de coton. Laines trkotées ,et ÜS1sées.

Importance de la laine. - Bien des obJets à noh'e usage sont ·en In.'ine. En niveT, . nous '111'etton.s des bas, des ·chau.I's·etle,s, des ,bonnets, des g,ants, des gi'lets en l,aine. La 'laine ·constitue t'Out ou partie des étoffes 'et du .drap de no,s vêtements. La bonne flaneM,e e'st ,en :laine pure. A ~a 'maison, les .ma1,e.las,,1es coU'vertU!res~ les ~a­pis sont faits de .laime. La :laine ·est donc une substal1'oe tres utüe.

La laine conserve la chaleur. - Enveloppons une bout.eiHe d 'eau -bouillante dans une ,couverture de 1laine. L'eau se gardera très IOtngtenlps Ichaude: .la laine eU1ipêche la ,chaleuT de se di,ssi­pel' ·au dehors; eHe est mauN·a'Ï:s'e 'conductdce de ~1a chaleur. Elle nous protège en hi'ver contre le froid en -conservant la chal'eul' ,de nofre 'COl~ps .

- 258-

Distinguons laine et coton. - Au toucher, iUne- étoffe de laine semb'lechaude-, une étoffe de coton .paraît plus frakhe. Brûlons un fi'! de laine'. Il g,résilll,e ICOllnlne des ,cheveux enfla!mlnéos -et se l~e­cToquevi]I.e en une masse ,charbonneuse ,qui ,sent l,a corne brillée. Un fil de cuton hrûle comp1èteInent ·en ne 1,aissant qu'un peu de cendr-e grise et répand une üd'€Iur de bois hrûlé. La coton a une origine végétale; lia laine a une 01 ilgine anÎ'male.

. La laine vient C/U mouton . . - Il a une fourrure f.aite de poils lo.ngs, fins, fTisés et emlmêlés par touffes. Tirons d 'un luatela~ un flocon ,de :1,aÏlIle, il est fait :de poi1s semb'lables. Les la~nes les plus llongues et l,es plus fines, ,et par suite l,es plus esti'mées, pro­vi.ennent de la race des ,moutOlTS l11,érinos.

Les. moutons sont tonc/us. - Tous les ans, au début de l'été. les moutons s'ont tOlIldus sans inconvénient pour l'eur santé au moyen de tondoo,ses comlme ce!lles des coiffeurs. L.a haine déta­chée en lUle seuJe pièce est une toison. EUe es.t sale, remplie de poussièr,e, de délbris variés, ,et im,prégnée d'une subst,anc.e grasse luéllangée de S1..le'ur, 'le· suint, là odeur désagréable.

Nettoyage el prépal'ation de la ·laine. - Les toisons sont la­vées plusieurs fois à l'eau -chaude, 'au savon, frot1:,ées avec de l'ar­gil-e et fina1ement rincées là l',eau 'c'la'Ï.:re, séchées :au soleil et enfin. peignées. On ,obtient ainsi la iaine brute, Icen.e qu~, par ex,emp.J.e, mélangée ,au ,crin, fo:rm.e tes matelas.

La laine est filée. - Lia laine brute est ensuite fi'lée, c'esrt-à­dire transfoJ'!Inée en Longs fils .de grosseur uniforme p:ar torsion des foi~,an10nts. Cette olpération, f.a-itoe autrefois par des femmes il 'l'a~de 'de 1a quenouiUe et du fuseau ('les décl',ive), s'effectue actuel­lement mieux et plus vite ,au 'moyen des 'ffiruchines à fil-er. Les fils .obtenu.s sont ensui,te 'coJorié~ s'H y a Heu.

GRAND CHOIX

HA MONIUMS . neufs et occasions.

VENTE - ÉCHANGE - LOCA'I'IONS - RÉPARATIONS - REVISIONS

Recueils de chant Musique pOUl'

Harmonium et Orgue \..:'él. 21063

Devis san8 engagement.

/f~~~~ SION

PIANOS et

Instruments de musique.

259

CAPITAL ET INTERETS REUNIS (1 année)

1. ·Quel capital placé au -! % devient à la fin de l'année 520 1'1'. avec ses intérêts?

Solution: . intérêt de 100 fI'. pour 1 ·an 1000 fl'. deviennent 1000 + 4

Capital 520 X ] 00 = 50'0.-104

-± 1'1'. lÛ'4 fr.

2. Quel'le est hl S'Û1l1'1lle qui pllacée ,au 41/2 % devient au bout d 'une année 3730,65 t'r., ·capita,1 et intérêts réunis?

;.~. PoOur rembourser un en~p]'unt à 41f2 % avec intéTêt p endant un an , j 'ai payé en tout 3,762 .fr. Quelle était 1a SoOn1n1'e €'lupnm­té-e ?

-L Un capila!1 p.rêté à 3 1J2 % et joint à 05 0n intérêt ufnnuel se IllOn te Ù 5'04-0.45 fr. Quel est le capit'al ?

5. Quel capital aJou~é à s·ou intérêt annuel et prêté à 4 V~ (6 donne la SOl1llne de 7456.80 fI'. ? . .

H. M'aurÎ'Ce a acheté une vache, il ne lIa paye qu'une année plus tard avec les intérêts au ~1 %. Quelle était la valeur de loa vach e s' il verse a.lors 1248 fT. ?

CAPITAL ET INTERETS REUNIS

. 1. Un Ica.pital pl,alcé .pendant 2 ans· 3 mO~ls au 3,6 % est devenu avec S'es intérêts 21162 fI' .. Que!l est ce 'capita:L ?

Solutlion,:' l~tér,êt de 100 t',r. pOUl' 27 mois, §,_~OX27 = 8.10 12

100 fI'. deviennent: 100 + 8.10 = 108.10 Oajp'i,tal : 2162 X 1000

108.10 2000.--

,Q. Un ,capital ,pllacé pendant 2 ans lau 3 % es,t devenu avec ,les in-térêts 6360 f.I'. Quel était ce ,capita'l ? .

, ~~. QUiel capi,tal pla'cé pendant 4 ans a'll 3,5 % à intérêts si1mplés es1 ·dev,enu 3648 .Ir. ?

\ -\.. J"ai r,etiré en c.apital et intérêts une 'SOffill11e de 512,.5 fI'. pro:

.1: venant d'un 'capital p1la,cé Ipendant six lllais au 3 % l'an. Que!

était Œe 'ÜUipita'l ? ." 5. Un :c3!pHal 'placé au 4 % vau:t après 5 IllOis 10 jours avec s~s

-intérêts 1342,5. Quel est 'ce c.apital? . ; '. (1. 1\11011 pèl e a acheté une Ilmis.on; i!l ne 'l'a payée qu'.a;près 2 ans \. ~ 3 mois 200 jours avec ies i1üérêtsau 3,75%. S::i.ochant qu'il a

. ,~e'rse :à cé l~H)lment 65187,5, quel était 'le prix d;e la 'maiS'on ?

260

ORTHOGRAPHE

Dictée-s communiquées par un collègue

Le vieux village

En dél:>Ol1chant de ,la ,forêt au cours .d'une 'prOIuenade, nous HOUS trouvâm.es suhitement dev.ant un viUa'@e de montagne, Ull

vil~age d'aspect pauvr-e -et sin1.p'le, -lnais pittoresque avec ses vieiUes m.a'isons de bois serrées les unes contr,e 'les _autres. Il était là, depuis des sièdes s,ans doute, b10Dtti paisiblelnent a:u has ,d'une pente qui l'abrirtait contre les vents d u nord.

Se:; haUsses: maisons,grill1Jges, raccards, étai1eJnt dispD'sées très irrégulièrement et entr.emêlées sans ordre le long des ruel'les (~t'l'oites ·et tortueuses. Les toitures, toutes de bandeaùx et surchar­gées de pierres, se frôlaient j'lnprudenlUlent par leuTs g.o uttière ,, · cel,a nous filt' sünger tout de suite aux dangers d'incendie. Des paysans fumRioent tranquille111ent 1a pipe aux abords de l,eur·s d'e­rneures et nous regardaient pas's'er. Une humble ·chapelle avec son d{)cher pointu, s'élevait au milieu ode ·c.es constructions an­riennes. Il nous s'elJ.llble que ,ceUe humble agg'].O'1nération pou­vait cacher beaucoup de bünheur et de paix.

Le village mourant

' Je conlloai,s,. sur le flanc d'une vallée p.rofonde, au-dessus des nbîm'ès ' creusés par une rivièl'e sauvag'e, un vil'la'g.e agonis.ant. JI n',est r.eHé à s·es proches que ,par une s'ent,e ,muletière étroite et pres'que dangereuse. Les 'pr.airies ,et -Les 'champs qui, 'l'entourent sont touta'll p 'lus suffisants pou;r luaintenir un Test'e de vi e.

Ses habirtant,s, autrefois des ,chasseurs et des .paostoureaux,. g,ens si'm,p.1es et tenaooe:s, attalchés de ;pèr:e ,en fils à leuJ'ls nla'ügres terres, ont fini p.ar écouteT I,es échos de la vHle. Us ont pris cou·· lact avelc l'.ate:lier·, l'usine, la grande 'culture de la plaine, les plaisirs modernes, ~e dnél11oa, Jes .s.po,rts ... Et iLs sont partis, aban­donnant 'la vieille égolis-e, l,e cimetièTe D'Ù sont les DS de leurs Cl n -· cêtres, leurs lnaisons trop modestes et trop ratatinées.

Il reste m<ainte~lant, -de ce villa'ge, que1l1ques fau1Ï.Ues dans la· gêne, ennuy.ées, hésitantes" des nlaisons déla.brées, des l'binec , .

une -so!litude pesante, à pe.jill~ un souffLe d'existence.

Cela fait IJTIal HU Cœltr .• J'ai p'}.eUl~. Suite page 262:

- 261 -

CAPIT AL Y2 Y:l

1. A pl,ace la mo-iüé de sla fOl'tune à 4I.4 %, l'autre lI10itié ~ 4~4 % ~ Sa,chant que l,es ·intérêts annuels s'élèvent il 2745 fr., dites quel est le ,capital?

31 + 4 1/ Solution: Taux moyen : 4~±-~_~ = 4.50

2

Capital: 2745 X 100 =.-= fHOO fI'. 4.5 .

2. Une moitié ,de filon capital est p:lacée à 4 %, l'aut.re rmÜ'iti,é à 41/2 %. Les 'intérêts annuels font ,ens'ernb1,e 2018,75 fI'. Quel est ce capital ?

3. J'e pla,c·e l,a 1/2 de 'Ines 'avoirs à 3 % et la 1/ 2 à 37:î ?-6 . a,prè~ 2 ans 6 IllOis je retiTe 487 fr. 60 cl"intérêts ; que:ls slOnt mes aVOIrs?

4 . La 1/2 de Iluon capita:l est placé à 21/2 % et l'autre Yl à 396 ; aiprès 2 ans 3 IllOi,s 12 jours je l''etÎ1~e 52'5 rfr. d'intérêts;. à -COlll­

bien se 111'Onte mon capital (année 360 jours) ? 5. 1/2 de Inon ·avoü· est pla.cé à 3 % ; la 1/2 à 4 %; ruprès 2 ,ans le

'IHon1ant total, 'capital 'et intér,êt est devenu 15248 fT. Quel, est mon ,a Toh'?

PRIX D'ACHAT TIRE DU PRIX DE VENTE

1. Un Inaqui-gnon revend un ,cheval 1440 fr , Combien 'l'avait-il p.ayé s'il ·gagne 20 % su.r I.e PTix d',oohat ?

S01ution: Si Je prix d'achat est 1.00 fr. te 'prix de vente ser·a : 100 + 20 = 120.-

l'l ra payé: __ 1440 X 100 = 1200'.-12'0

2. M. vend une Inay.ohandise 49,50 fI' . .conlibien l'a'vait-il payée s'il .gagne 'le 121/2 % du prix d"achat?

~L Une 'montre ·a été revendue 60.- ,R'vec une perte de 25 % . Quel était Je ,prix d'alchatt. ?

11. Les po-mmes de terTe perd:ent ·durant l'hiver le 2(1 % de leur ,poids. Oombien :devra en ·enCiaver de kg. un ag-riocu'lteur qui veut avoiT 300' k-g . . au printemps?

5. Un jouer quitte le jeu ,avec 28 fr. 5'0 en poche. Cmu.bien avait­i:l d'abord) sachant ,qu'il 'a perdu le 75 % de son aVOlT ?

6. Papa a a'ooeté une maison; i:i y t~ait' des h'ansfOlimatioD.s pour 4200'0 fr. Les rfirais ·d',alobat se sont ,éllevés à 280' 'fr.; après 3 at;l's iil a rev.endu rm :maison 6450'0' fr. en -galgna:nt le 30 % du prIX: de revÏ'ent. A que!l pTi~ l'arv.a:it-ii a·chetée ?

·1

- 262-

Village moderne

VOlIS entl"ez dans un viillage neuf. Il ~ ' étBnçl ass,ez profondé­lJlJent sur un ter,rain f.ertile, -qu'une route récente a aocepté de des­s·ervir. Des mailSons p-aysannes sont venues se di-sposer 'les une.s après Iles ·autr-es le l'Ong de .la chaussée. Elle oni eependant pris la précaution de se l,enir ,dans un iso.Jememt I1l'esul"é et di.scret car on -a pensé qu'jJ 'l'eur était pT'éfél~able ,d'avoir du solen et U1~ peu d'espace. Un pl,an d'ense111ble a rég'Ié les C'onstnl!ctions. C'est ai.nsi que chaque delueure est ·entourée d'un coin de verger et d'nu jardinet. Le ,styLe .de tous ces bàti.ments a un oad1et nouveau. L,es to'its sont ù .deux .pans. Les fa,ça'des bI,anches sont percées de L<:trge's ,fenêtI:es. La pliUpart se 'sont donné le lux'e d'une véranda. Des 'Uognes -droites 'et des angles droits ont présidé au tra'cé des l'~lenes. Quant aux ,granges-écuri'es avec 'leurs ta's de fumier, eN,es sont en ·arrière du 'côté ·des -prairies. Si ce viQ:lage manque de pit­toresque aux yeux de quelques 'visiteurs , il ·a beau coup de con ­fort ·et ses 'habitants peuvent y goûter ahondalmnH'nt le pla'isir de vivre,

Le villag"e industrialisé

Ce n était, j.l y a .cinquante ans, qu'un vil.1.aoge ess,entielieIllent p~ysan. Une soixantaine de m,ais ons, autant de gr,angies et de re­InIses, compo.saient toute l'agoglÛ'm'éraüon, Une ligne de chemin de fer pas,sa dans 'le vüisina,ge : on COJlostrui'sit une halte. La route cantonale, p.ar · un élubranchelnerit, vint l'-exciter Ipar le bruit de ses cars ,et de :ses calmions. Le ha'Hl'eau de jadis devint bi,dnt6t un centre intéress.ant. D-es constructions nouveLles .slll~gilenb corrn-' m,e ,par enchantement. On vit naître des bâtÎlnents de 'COlnmel"Ce, des entrepôts de toutes 'sürtes, des ateliers, ' une salle de théâtre et de cinélua. :UJ?e fÛ'lig-e se traol1:sforll1a -en petite fabri'que d'ins­truments agrÎ'col:es. L'établi d'un 'menuisller ,conquit ode .l'espace et group:a ·de nOlll1b.reux arti,sans. Une scierie -sentit le "'besoin de grincer à journées faites . Un ,embryon d"usine dr·ess'a s·a chpminée, L'essor aidant, les rues de ~a localité fUTent pavées, L es services publics imitèr·ent üeux de la vine. Une nouvel'le ' ère s'était Ol]­

verte pour Ile village, 1-1 y eut plus d"entrain, ,m~is P[IS -p,lus de Donheul',

RE'CREATIONS 1

. « Paorta,g,eons cet agneau dit le' lou.p au renal~d et au cor-beau . .. N~us soni'mes 3, j'el? prepds .le 1/3.; COm'll1e je suis le .plus :·fort fen ,prend la " 1/2; _ enftn" parCJe qu'il me p'laît de " faire ainsi j'en prends eil,core ,1è l th" » . .' Que revient=,i,) -enGq'l'è n cha'cun', des deux autr-es ? . .' ;.. .

- 263-

TEMPS

1. Pend:ant 'co'lll'bien de tem;p.s ~ :a S'OIll'lUe d'e 4000 fI', placée au 3 % r l3jpporté-t-el:le 360 fI'. ?

Solution : Intér:êt annuel : 40000 X 3 "--~-= 120.,-

l~emps : 360 : 120 = 3 ans 2. La sommle de 8500 fT. ph~cée au 2,50 % a .r,appnrté 637 fr. 50.

P.endant ,combien de temps a-t-elle été .plalcée ? 3. Mon voisin ,a prêté 14200 fI'. au 3 % , 'On lui relln'büurse 15052 fI' ,

~près ICO'lnbien de ,temps? 4. La SOll1lille de 1200 fI', p1:acée au 3 % m"a raplporté 144 fT .

d'intérêt. Après -combien (I.e t.mnips 'ln'a-t-on T'eJlll'büllrsé -cette ,somlme?

5. J',ai reçu 76,80 fl'. d'intérêt pour un plalc-enl,ent de 480 fI'. au 3 %. P,endant oOO·mbien de t'em"ps 'la snmme a-t-elle ,été pLacée?

6. On :achète une m:aison pour 60,00.0 f.r. o,n en pay.e :les 2/3 ,

nn _-em.prunte i.e reste à 5,25 %. Au bout de -co:mbien de temps 1"elIll!boursoera-t-on 24200 fT. ?

TEMRS

1. En 'queil remlpls 480 fI'. ,au 3%" % . rapportent-ils 28,5 fT. d'in­térêt?

So:1u;tion: Intérêt annuel: 480 X 3.75 -- 100 -. = 18.-

Temps: 28,50: 18 = 1 'an 8 fllOis &) p·eJ.lld·ant Icotm'biell rde teII1pS f.aut-i~ placer 8400 fr. à -3 % Ipollr'

a'voil' 1260 fT. d'intérêt? 3. Cnmbien de' temps flaut-il pla-cer: 14200 à 3 % pour avoir

630 fI'. d'intérêt? 2) 13300 fI'. à 4 % pOUl' ,aVlOiT capital et in­térêts 13625 ,fr. ?

4. Pendant 'C'ombi'en de temps f laut-i1 p'Ia'cer 4040 francsù 3 % ,pour avoir 81 fr. d'intérêts?

5. On. a prêté une s-o:mm.e de 2745 fI'. à 3% %. si le débit'eur se lihère en ;payant 2-827,35 fr., pOUl' :co'mbi,en de jours l'intérêt .lui a'llra-t.-'ii été 'compté ?

H. Uin ,culloti.v:ateur alchète à raison de 9000 fr. rha. un pré tri,an­gu3:aÎ.T'e ImeSU!I1ant 120 m. de hase et 54 ·ln. de haut; les fl~ais " d"acquisition se montent au 8 % du ,prix d'a,chat. Après com- _ bien de temps s'est-il ,a,eq:uitté de sa dette s'i1 a p.ayé en tout nvec Iles intérêts ,au 4 %, 328'0 fr .. ?

--" 264 -

Fiches LE NOM

Fais trois coJollnes: Dans la prenLière tu pla'ceras les nOlns 'propres et -lies nOln~)

(le personnes Dans l.a seconde, les nOU1S d' animaux Dans la troi-sièn~-e, les noms de ohoses

du texte suivanf:

La nuit de Noël

Or, 110n loin de la grotte où Joseph avait abrité Marie, des herger,s se trouvaient, qui v-eillaient sur leuTs troupeaux. C'est l'habitude, en Orient, 'de l'aiss,er .l'es moutons en plein air, quand les nuits ne S'ont fpas trop froides. M,ais comine à cette époque les fallv-es étaient nOI11.bTeUX en Judée, loups, Ichac.als et lions mêlue, il faLLait H1.'onter -lia garde. Ces beDgers étaient donc dans les cha,mps.

Soudain, un rayonnement d e lun1.ière les environna. Des voix se .fir-ent ,entendre dans le cie'l. « Bonne nouveUe! -criaient­eUes. fi e.st né Je divin Enf,ant! Réjouissez-vous! Allez dans 1a grotte de B:eth1é,etm où un petit enf'ant qui vient de naître dort dans une mang'eoir,e, dans ~a d'èche où l'on m,et le fourrage! C'est lui; l'e Sauveur, 1e FHs de Dieu.

D'après D. Rops.

LE NOM - construction de phrases

Petits oiseaux, la table est mise !

Tt y a des oiseaux qui paSis,ent l'hiver avec nous .. " je COll­nais loe ... , le ... , continue .. .

Il faut les aider à vi-vre, car ils ne trouvent pllus ni, .. , n1. .. , ni ...

J' émJÏ etterai ... Jc partagerai .. , Je casserai ... Je suspendrai .'. Je poulTa:i mèn1oe, si je suis a,c1rai,t, instal:ler ... SUT ... , au

bord ...

LE NOM - ·L'arbre de Noël

Connue "ses frères de 'lia forêt, il a: .des m·ais il n'a p'lus de ...

un .'., des .. . ,

Suit~ . page 266

- 265 ,-

LE CHANGE

1. Je vi~[l!s de ' T,~oevoir des liVT8S a'ch e tés en France pour 4250 fr . ,fJ1ançal,s (cours du ch.'ang.e 1,25), ' ce qui veut dire que 100 fI' . français va-lent 1 fI' . 25 sui'sse. Les frais de ;port et d e douane s 'élèvent au 9,5 % du prix d ',a'chat. A co,mbien revi,en­nent ,ces Ji.vres en fr. suis'ses?

2. Un ,colmauerçant a reçu 'Cl ' AUem.'a.gne 37,50 q'm. d 'une m.ar­ohandise à 24,80 ,marcs le qIU. Les fIlais divers se Imontœt à 6 2/3 % du p-rix .d'alchat. ,Cmnbi'en 'cela fait-il, s'alchant qu:e 19.0 Inar,cs v-a:lent 123112 fT. ,suisses?

3. Un négociant pay.ait autrefois à Hmubour'g pmu un quintal de üafé 152 11.1arOS, le 'll1.,arc v,a'l'ait 11!'J. fI'. Les frais, de douau.e et ,de fI~3JI1sport s'e lpontaient au 12112 % du !prix d'a1ohat. Que re­tirait-il -en :arg.ent ,suisse ;pour la vente au :détai'! de 34,8 q. d e -café a'vec un bénéfice de 15 % sur le PlI'ix de revient total?

4. J.e vi,eus de recevoir de Lyon 25 grlaIllm'aires pour lesquelles fai payé en tout 63 fT. slüs·ses. Les il ais de 'PŒ't et de douane se S'ont élevés à 9 fr . suisses . Combien In'.a,I-t-on fa1cturé tille

-gm!I:nmai'l"e ·en fI'. français sans !l,e port: 'Change: 1 26 : (100 fI'. fTlançailS = 1,26 fI'. suis se) .

PARTAGE PROPORTIONNEL

1. ,POUl' une entpeprise, d e ux négodants .on.t versé l'ull 8000 t'r., :l'autre 6000 .fI'. ; m'ais ~ls ont perdu 770 fI'. RépaTtissez l'a perte entre les a'ssociès dans la proportion de leurs mises de fonds ?

Solution: Montant ver,sé: 8000 + 600.0 = 14000 PeTte du lm': 770 , X 8000 '

14000-- = 440

Perte du 2èn1.e : 770 X 6000 14.000 = 330

2. 'Lors d"une construction .de route, A em,ploie 35 ouvriers pen­dant 18 jOUTS et B, 25 ouvrieTs pendant 20 jorn·s. COlUn1.,ent doj1vent-ils partageT ·}.a Sümlue de 15321,25 fI'. qu'ils r eço'Ï'Ven1 pOUl' les travaux?

3. Deux Im1al)chands de béta~l louent une plia~rie püur le prix de 324,95 .fI'. Le premier y n1.et 24 varc.hes pendant 30 jour,s et le s-econd 17 vaches pendant 1.5 JOUTS. Com'bi,en 'Chaoun aUT,a-t-il à payeI' ?

-4. A et B fondent un. 'COlnlnerce. La nÜs.e de A est de ' 7000 t'r. , ce'l~e de B de 1200.0 fI'. Les gains .se paT~ag.eront pTopol'tionnel­lement à aa mise de chacun. A lla dissdlJuHon .de l'associ:ation, ils éta'Ï-ent en ipo.SJsession de 27564 ff. Que l'eçoit chacun des. ,associés?

- 266-

On Le ~~co.re de lUlnièr.es (dis .les,guetles), ,d'obJets orHlants (nom'me l,es), . -de 'ohO'ses .qui se Im,angent (écris toutes œ.1les que tuas vues),

SO'us ·ses branches, nO'us avons trouv'é le~ cadeaux: Ceux de maman,

» papa, » mes f,rèrees, » mes sœurs,

les ,miens

Le NOM ---:-" La crèche

Les ,personnes que fai vues dans r étah~e ,Ce que cha'cune d'eliles pO'rte ". Le 'cO'stu.m·e de ,chaque personna'ge ' ô '

Les 'animaux d,e 'la crèche ". Les 'chO's'es qui entourent les personnes: 'te toit ...

'les parO'is 'le fond ... à terre ... . au.tour de !la :cl'èche ...

Le'NOM

Rem,pla;ce l·es points par 'le nom de l,a persO'nne QUI

f ait ,le op a.ïn pressle lIe raisin. f,abriql1.e l'e fromage. vend les épices. IcO'upe tes ·cheveux. p,répare tes -r·epas oà la InaisO'n. t'aide 'ù fair,e tees devoirs.

par le NOM de l'ani:rnal QUI: ronrO'nne 'de op1aisü' quand tu 'le caresses. s'e laisse tO'ndre tranquiUenlent. porta 1es Roi,s Mages. a~de 'i.e ber,gel', se trouvèrent pi'ès de J.ésus à la crèche.

CO'mmet ,apIP'eUes-tu l'O'utH avec lequel: Papa 'enfonce un ·clou avec ", Maman pèle ses .1~gunl'es ... Ton f.rère gO'nfle s,es pneus ". La ,cuisinière :puis,e le pot'age ... Tu découpes tes im.ages .,. A table on se sert de '"

Suite page 268

267

N° 87 PARTAGE PROfOl1TlONNEL J:i DES FRACTIONS

1 " • ,

1. . PaTta,gez 70.0 fI:' entre 3 p.ersonn~s ,de I1nal1iÏère que 'la lèr,e ait Jla 1J2 de 'lia 2ènle et !Le lAI. de la' 3è,m·e.

So'lution: Si 11Û 3è'Ine a '4 paTts, 'la '1ère a 1 part ,et 'l'a 2ème_ 2 part,ç,;. Nü:mbr,e de pal ts 4 + 2 + 1 = 7 plarts ' Part -de l'a 1ère 700

- 7- = 100; 2e = 2'00; -308 = 400.

2. Partagez 15,000 francs 'en trois parts d~ 'm,anière que la se­conde soit la V2 de la première, et la 3ème les ~4 de la seconde.

3. Pal'trug'ez 1950.0 francs entl-e trois ·h~riüer~ de telle façon que le 1er ,aÏÏ la mO'itié du . second~t. ,'cellUi-d' les 2/3 du 3ème.

~ . Un pay.SlaIl .achè.te pour 2'856 fr. une ·chèvr,e, une v aiche et il]Jl

cheval. Il paie 7 fO'is plu~ pO'ur 'la v,aohe que pO'u,r la chèvre, et pour -Le Ichev,al 21J2 fO'is autant que ·pOUI' l}oa v.ache. Que coûte

_ cHaque :anirill'al ? 5. Dans une famine, le père, le fiLs et lia fiUette s'Ont al'lés à la

jO'urnée -dur,ant une semaine; Hs ont reçu 162 .fT ,Combien cha­cun a-t-i'l reçu par jour, s'aühant que Je pèr·e a gagné 2 fO'is plus que 'le ,fj]s et le fiils b'O'is fO'is p'lus que :l'a fiUette ?

PARTAGE INVERSEMENT PROPORTIONNEL

J. 3 enfants âgés de 12 ans, de 6 et de 4 ans se répartilSs'ent in­ver.sément à lieur âge 24000 fI'. Quelle s,e'ra [a part de chacun?

SO'~'utiO'n: Si le 1er a 1/12, ,I,e '2lme a Jl!!_ et 'le 3'Ine 14 1/12 2/12 3/12

Ool! 1 + 2 + 3 = 6 parts 400.0, 8000, 120.00. 2. jPierr,e, AtltO'ine et Louis dO'ivent se partager 38 bonnes llO'tes en

raison inverse des fautes qu'Us ont f'aites à 1a :dilctée. Pierre 'a 8 fautes, AntO'ine 6, Louis 2. CO'mbien de bü:nnes notes ·chacun aur,a-t-i~l ?

3. Une personne chari.tabl,e dO'nne à 4 orphetUns âgés .de 12, de 15, de 1'0, de 5 ans 1620 fT. à partag'er inversoément proportionnel à leur âge. QueUe es't la palrt de cha,cun? .

4. Partagez .12600 fT. enh'e trO'i's héritieTs en proportion inver,se à leur âge. Le pl\us âgé a 36 ans, ~e second 24, et plus Jeune 18 ,ans. .

5. Rép.artissez 7346 fT. entre trO'is persO'nnes en faisant des p.ar~ 1nversélnent ,pTo[portiO'nne:1:l'es à 1,oors S'alaires 'mensuels qui s,ont 580 fr., 64Ô 'fr. et 900 fr.

l

- 268 ' -

LE MASCULIN ET LE FEMININ

Classons I,es no·ms de fruits que nous connaiss ons en deux. gr:oupes:

Nlasculin Mêlue eXel'cke:

Ave·c 1.es 11.0U1S d.e p.ers-onnes. A vec les ifl'on1.S de fl.eill's.

Féminin

Averc les n0111S de lnétÏter.s faits parr Les h0111'meS ou l,es fem-me' . Ecris .au f.éminin la phrase suivante: ,Le bon écolier est exact, s'aigneux, propre, poU, a tt entif , tra -

vairrLeur, ,co'mp'lais.ant. Ex, : La bonne -écolière .. . gcds au mas,culin la phrase sllÏ'vante :

Une petite fi!le

Cette petite fiUe était si ·bonne, s-i bonne, que chacun la . ché­rLss.ait; toujours souriante, douce, pallie, aÏ111able, act-ive, elle Hait aussi ob~1g'e'ante.

LE GENRE

Es1-·ce UN ou UNE: L 'an, l'année, l'arme, l'oiseau, l'aTllloire, l'été, raut,o'mne,

J'hiver, t'âne, l'étan.g, J'étude, l"aumône, l'êtTe, Tl y a des noms quichang,ent de sens suivant le genl'·e :

La La La La La La La La L,a La

On dit : du livre du vêtement du château de la friture 'lnal'que de Il'heure de 'la bière de la toi'}.ette ·du bateau . de l'eau hquillante du -repas

Mots là ,chois.ir:

le du mi

le de la propriété le de l'appar te luent. Le .. du sourder le du navire te du vm"be, d e fa·ire le de !l.a religieuse 1·e « Le Ra,pide »

du gâteau.

peIldule, vapeur, nlonss·e, tOlll', pag.e, moul,e, 'manche, poêle, mode, 'VoUe.

Voici des noms préeédés de le ou 1' , tI~ollvons le nom féminin qui ,con~espo.fiid: ' Le s,av,ant la l'i'l1.stituteur l' l'épicier l' l'habtllem' l' .. ,

le vendeur la Suite :page 270

- 269-

FAILLITE (Revision)

1. Dans une f,aHlite les créanciers retiT,ent 'le 38 % dA . l . f d" C" 0 " oe qUl eUI es u. 'omblen reço~'t l'un d'eux pour une créance de 1204 fr. ?

L. Dans une ,fla-ill~te un ~ré~ncier 'perd le 36 % d 'une créance de 2960 fI'. CombIen l~eç01t-'rl enCOl'ie?

0. D C ans .une J ,~]~He 111.011 père l'eçoit 420 fI'. c est-à -dire 'le 28 % . COllnhlen lUI devait-on?

-L Dans une J'ai'llite un -débit e·ur ne peut donner à " que ] ::. ~~ O OL ·1 "1 ' c s'es ·creanCIers

.. e ,t> / 0 . ( e oe qu 1 leur devaIt. CO'll'lbî·en a perdu votre VOlS'lIl. R q Ul on a donné 450 .fI'. ?

5. Lors d ' une faiHite , i1 est dû à A 1230 J'J' . ù B 89 5 f' .- C "" 45 fIl ' . ' .... 1. , II / r. s n e reçOIvent que 1052, fr. 80. Combien % recoivent-il s ')

Quelle est la part de cha'cun ? ., '

(5. ~'Ürs .d:,une fail,lite il est dû 2460 h'. à A; 1650 fI'. à B ; 1490 fr. a C. SIls reç01v; nt en .tout 2105 fI'. 60. Quell e est la pa'rt .oe chacun et quel % reçO'lvent-i1h;? ,

NOTRE JARDIN

A .

Carôttes POf..·s

~ ~~-------! '" l , ,

~ qarlcots ('b'

Oi,gnOhs /li/s

Echelle 1 100

- 270-

LE MASCULIN ET LE FEMININ

Ir-,.spectons n?~re . c~lisi~1.e

Après chaque nom, inscris un 111 pour ':les noa:ns m,as-cul:ins - un.f ,pour les noms féminins

Dans notre cul sine il y a des m,eub'l'es (II'esquels) ? Le buff'et contient des ustensiles (lesquels) ? La batterie de C'uislÎJ1!e oOIDpr,end de:s objets (lesquels) ? ,L"aTmoiy,e -aux provisions laisse, voh:: des t,as de ·choses (' I e~'l-

quelles) ? . Dans les tÏJroir:s sont Tangés Iles s-erVlües (lesquels) ?

. Petite constl'u,ction de 'plu'ases ' Quem,e est :l'a -première p;eTsbnne 'qui ouvre la porte de l,a

cuisine, de bonne heur'e, 1,e 'matin ? Que ·commlence-t-el1e paT faire? Quellles 'sont les personnes qui y entrent en,suite? Toi-llTIlême, que viens-tu y faire? ES'Ï-Ice que -quelquefois ta ma;man te c1em,ande de l'aider, à

quoi ? . - Qu',est-6e qu 'on te défend de tOlLcher à la ,cuisine?

Pourquoi ne te le pel'nlet-on :p'as ? N'y a-t-Ï'1 pas aussi des ani:maux dans votre cuisine? A:ux'quels permettez-vous .d'enu er, de -prrendre leurs repas?

Pour la volaille :

Plafferlâ 1 Cia SION - Av. du Midi

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

Fourrages "

EG" Fédération Valaisanne des Producteurs de lait

510 N'

- 271

Nil 9l

1.. Vot~'e 'P~re -a aüheLé un jra~ 'din représ,~~té' -au No 90. H ,en a fait uo Jal'dln. OheI'ohez " , . '. . 1) La -l'Ongueur totale du terrain A lB 2) La 'largeur totale B C 3) La surface totale A B -C D 4) Le prixd'adlat à 120 ft. l',are. 5) Les din1<ensiollls de Ichaque pll'ate-bande. 6) La surf-a.ce de ·cha.que p 'larte-b.ande. 7) La s'llrfa'ce ,cultivée.

2. :ot~'e pèl:e faH dôtl,Ire:r ],e jal1din ,d'un mur de 0 nl. 30' d'é.p'ais­Sool et d une hauteur de 0 lm. 80 + -0.30 dans· la tert·e. DHes quelle seI'a . a) La surfa'ne o'Cicupée par 'l,e mur et l'a 'porte. h) L,a surface des allées. iC) Le ViOlun}e du mUT et -son .prix à 90 .fI'. le 1113.

·d) O~ s,ab:le l,es a1lé-es avec 1 m3 de graviler; queHe sel'a l'é­paIsseur -de .la ,couche?

e) On ~la,ce une bordure en daUes ,autour de.s platres-'bandes; (~ueUe est la 'longeur -de la bor.dure ?

1') S,ur le ~nur, tout autour, sauf à la p~'lie, on p.1lace 3 rangées d.e fIl de fer; quellle sera la -longenT du fil de fer? <

CLOTURE N') g')

. Une nou!' rectangulaire mesure 1(-$ Hl. de 'long sur 12 m. de la'I~g'e. On pose une balustrade Sur 'les 2 -1al g.eurs et SlUr une lon­gueur; aux 4 -angles et à chaque 4 m . .Ira halustrad.e ,est ,consolidée p.ar des barres de fer ft section carrée meSUTant 3 cm. sur 3 et ayant u.ne hauteur d.e 1 111. 20. La balustrade est fO.flm,ée de 2 b'ar­l'es hOrIzont'al,es; 'nes barres ont une section de 2 crm. sur 2 cm. E.ntr,e ces 2 barres et dans le s,ens vertÏieall on place des barreaux d~stants 'de 16 mn. ayant une hauteuT de 1 111. et une sectio.n car­n~e de 15 mlm. de -côt.é. On demande:

1) Le ,pouliour de la cour. 2) La longueur tofale de la halustrade 3) Lra 'longueur des barres de conso'Hd~tion. 4) La longueu.r totale des halTes horizontales. ~) Le nOlnbre et ]a longueur totale des b31Tea'llx_ 6) Le vo:lIume du fer eUlployé. 7) Le -poids de ce fer, densité 7,7. 8) Le prix -du fer à raison de 0..75 Ile kg. 9) 'La -dép'ense tota,l-e, 'le serrurl!er demrande 25'Û fI'. pour l,a

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