L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

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SION, 30 Novembre 1955. No ,. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE' ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 '75ème Annéeo l es abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursemen Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directe'ment à M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces so nt reçues exe! usivement par PUBLICITAS, Société Anonyma Suisse de Publicité, SION. Avenue de la Gare. Téléphone 21236

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SION, 30 Novembre 1955. No ,.

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l es abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursemen

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directe'ment à

M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON

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SION, 30 Nove'mb'te 1955. No 4. "75èrne Année. --_. -----------------_ .-

L'ÉCOLE PRIMAIRE OROANE DE LA SOC.nt VALAISANNE D'à)UCATION

SOMMAIRE: .cOMMUNICATIONiS DIVERSES": ANhs>. - Séance­du \comi,té d e lIa IS. :V. lE'. 113. ,11 .195\5 _ . Le coin .de la gym · nastique. - Le métie,r c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGO­GIQUE : En e&prit et en vérité, - De nos m anuels scolaires . . -L.e,s blbli(}'tlhèque.s sc:olaÏJr'ets, - De ,l'Jéca1e à ,6 mo~s . -- PARTIE PRATIQUE: C ours :corniPU~'lnen.t:a ires . - Suôets 'de cœnpobition aux 10000H·;S -coffiplémetntaire·s.

~~... . . . .

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AVIS

Les pe:rsonnoo à qui tl'Ecole pri'inaù'e serait adressée \par et'­l'eur nous rendraient aervice en -renvoyant le journ,a;l ,avec la mention « Red:usé ».

Les réclamations ~col1cernant les -envois .h·,régu'lier.':), aill3Î que le.s deIl1andes de cll.angement d'adresse doivent êt re com­muniquées dj,rectem:ent il, il'Lmprrlm€rie Beeger à Sion.

Séance du comité de la S. V. E. 13. 11. 55 P,résid'ellice : Louis P'i'along

Ord'i°e cl~t jour:

1. P.rot ocoLe ide !la ideTnièr 'e ,as.se,mblée. 2. Moda1ités- d'apprlic'ati-on d u décret BUT le traitement du

per·sonrnJel Je.nseigllla111t : manièr·e de verse,r Je tra.ite.ment, indem­nités d:e déprlaceme'nt.

-3. Indemnités ;payées p:al" .la Caisse d·e compensation aux ins"birtJuteurs failS'ant du s eif1vic'e 1nilHtaire en deholrts du temps ·de !Ia :scolla·rilté.

4. Div.el'!S.

Page 3: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

- 1 0,6 -

Présence: Tous Iles rne.mbrie's :s on t préSrents à Il' exception de M. Ile Di;reGteur de ,l'E co~e norlna11e ,em pêc.hé rpour caus,e de deui,l, de M. l'i.fllsprelct9ur F,oùl on ier, Idle 1VIJv1. les irnstituteun~ Deslarz,e:s ,et Zuchuaït. M. FOUJrni'er, instit urbeur à ,gt-Maurke~ r,e.plfIés'enbe ,ee district. M. E vé quoz, ,chef de Service, ,assiste a u:x; déUbérations let ,donn era , ,a.u eour.s ,cùe 'la :séance, d'uttile1S i,nû i~ cratiOlUs ISJUJ" les qUies,tions ,soumÎ:sle,ts .aJux ,déYbér,a ti,ollts .du comit é',

1. Procès-veTbal: CeJui ... ci aya-nt été plrhlié d,ans ,1'E colr., p1"imair'e, ,leetuT,e n"en 'e'st pras f 'ait e. ,

2. J.11 odali tés cl' application du déc1n(3t ... : 1 Œ. 118 pl'.ésident t rüuv's ' r ,egire.ttalbI.es ile,s l'eQl'Deurls 'mi's!es par l,e ISlervÎIC;e de ,la comp­t abi.Htté !POUil" ,servir aux institulteur s le r appr2<l de tr,aitement auque} tÏi1,C' Ol l.t dr o1i;. 1\11. Evéq,uoz ,exlp.lriqu,e ,la 'gene!3'8 de3 ,difIi­cwltés let .j'nf 'Orln e Il,e Icor.aité que ,le s o,ld,e dû Qlera versé ,ces j O'U1"S prochains.

Une discuS's ion 'l10UTri'e let parf.ois anünée intervient çnsLli~ te au Is:ujet du l'~et,atrd 'aippor té ,d,a'Ils },e Ipaiem'e,nt ct II s'Gilde du tra ,i~ tern,ent et .sur,tout Iquant à .la façon dont les nT8'nsuaJités 8eront payées tà l'aVlen:ir. , .

,Le ' mode de œépar tition, .prévu 1c1 "wbo,yd su,r 12 mois pour ~es .classes ,de 39 à 42 :semaines, tes.t ahandŒ1né ert; Ir on ad,optè . la f or m ule ,suhnaniJe qui s er a unif oll"mément appJiqué,e q u,eHe qüe \S'Üi~ .l,a d urée ,de lIa 'sco1larité : tTaüem,ent total divisé 1 01' le nom­bre de mois de clŒsse plus un., P our IP,hUS de ,déta\i.ls, nOLlS :ten~ vo.vons ,nO's .lecteur,s laJu Ider n.i,er num éro de l'Ecole '}J1 ·i·mc(.i1'e où f igulien t in ,extenlSio 118S 'expJi.catiollS ,dol1néoo ,p:a·1' IVf. Ev&quoz,

Inde1nnités de déplacemen t. Le ~p1"ésirdent pense que le déCJret n'a modi fié ,en Tien ,la ,situat ion \Sur oe ,poL t. L e Chef de 8er v,i c8 i:nf.orm,e que les ia113t.ituteUrl''ls qui ,SIe ,el',oira:1ent ,Msé.::l piar les décisions des ,cornmunelS poul',ront a d,r essler un .recour:s au Dé­p.a,rtemen t ,qui l',églle;ra '0h'ai(lue CH,JS 'alp.rès av'Oir r,eq ui s le lw éavls de !l'a Icomn1ils:soÏon dIes j urÎlsues Ide 'l'Et at.

3. Indemnités pa.yées pŒr la Caisse de GornpentJutio l.. . : l,li Cai'slSie d e ,compensation v,er se Iles aMocations Isur lIa .bas.e d t:! g.ain perçu par le Inilirtair,e dans Ila vie ciyne. ,si .l,es instituteur,::; ,f,ont du .s'ervio8 p enda.nt .lIa durée die .1a lS!coll,a.,rité, ils :pe.rçoivent ,leur lt raJitem,ell1t, 'sOJUS tdéductirol1 du 1/3 du t r aitem,ent de 'Ieur J'e.m­p.laçant (.Lo.i de 1931) . Or , 's.e10.11 lites d i.s,positlÎlons du nOl1Veal~ d.écret, le l',emplaçant ,reçoit 30 :f.r. pa.r J OUI, dont 10 f r . h1i sor~1. dus par .J'institn:teuT n1Jobilisé,

D'autr.e part !lles aUocatlons ,de compensa,t.ion qe l 'é!)i;l.rti:'­RIBnt mo1tité ,elntl',e ~lJ'Ï,l1 stirtu'teur let ,l'Etat .

Les :Ïnstitwteurts n'laJ1ad1t (pas d"Em1;p'loi fixe en dehor s che 1~ pér iode seo1ai,T'e ,et Iqui lS'ont 1~}S,tflei.nts là f aine Idu s erv.ice dura.n~

- 107 -

cette 'pédode .de .l',année ISont considérés conl,mle :chômeurs 'et :la Ca.ilss,e de ,con11pellls,auion Jeur v,el~Sle une a;Uùoa.twn de fI'. 7.50 par jour.

D',enrtJente JaV'ec Q'Ertart, )l,e Icomitré rpr,opos'e qUie r on Galcule doréna'vanIt 11es iil'lJdremnités Ide ,com~):ensation '8n pr,el1'ant. 1!l moyenne entr.e :lre Igain d'été :€,t ile gain 'obtenu dlwant la scolarIte.

Divers. M. Ev,équoz d()m.llJe ,enCOfie 'quelques exp,1ica.tio~~ à ,proŒ)Û's des Idenlandes .fotr'ffi1l111,ées ipar :]e comité :lor.s de lIa del"nlere ,séaooe :

Cours complé1nentcd,tes: Dans ,la Iparti,e f.r'an~aise du. ean­.ton lil 'n'y 'a ~ralÛique.meDJt IpWS Id.e ca.s ,où Iles maltr~s \~01vent do~ner ,l'enseignelnent simuilta.ném'ent ,aux élèves pr ImaIr es et aux jreulies gens Ides cours 'C:Ûffi\P MmentRii r-es.

, Le Inaître qui ,com,meno~ un ICQlur,s eomptlrétnenta:ir,e et qui ,est forcé de l'interromp.r e 'Par suilte de ,lnai1ad~,e let ne p~Jut ,oon~ tinuel' il ',ens'ei'gne'mem.tt ,aux aJutr,es cours, P~Ç'Olt S?ill trmtement durant il'.i:ncwpaCli:té de traiVtail,pÛlur 3 'moils au maXLmUlffi.

Le Ichef de :s,e'fvi,ce fait part lau ûo.mirté de Fexpél"ience ten­tée ,cette .année 'aMec l!8IS jeunes gens :de Sion ,et des ·environs. Ceux-;ci Isont ,groupés taux nouv,el1e:s .oas'erneiS, qù 'se donne .J'en­,seignement, ,et iills !SOlnt 'rlam,enés chaque B'oir ,chez 'eux.

Cette f.ormule ,est Icer1Ja:inement heur,elllsie let il ,est à souhai­ter qu'on 11'appUque ,au moins dans rtours 11els 'centrels .: ,vI ~aut P?'ur cela rdiSlposer Ides l?,ca~x, du. ~er~;OJ1n~1 .. ,e~ . ?bt euu' . l ad~es,Ion des ,comn1unes,ear '1,1 n y 'a !rIie'll d J.m:peI atIf a ,ce iSU}~t dans la Iloi. Cl. B e?·arcl.

Préparez vos skis

L'aslsOiC!i:ation torganisel,a ISŒl 1)'l"eJtni,~r ICOUr.S de ski à. Ve~­oorin 11es 26, 27 ,et 28 !décemb:re. La l"leu1Jtre.e lau {~'o'Urs a:ulra heu ie 25 d.é.oe,mbre lau !soi,r'.

,Les v,aJca'llJoe's de N{)ël, Ipour illes 1c;1als.ses Ide n1o.ins de 39 se­"maines, !son.t fiXlée.s là qualtr!e j'OU11S. ,Les nleInbres .du 1~:e.r.8onnel enseignalllt Iqui dJéslT'ent Sie perrfecti{)lnne.I' daillis Il''6'l1lSrerlgn~'I~ent du .ski 1p00uYlront d{)lnC 'Pr.orfiter de Ices Icong,és pOUT jp,artlCtlper

à !Ce cours.

Page 4: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

- 108-

Tous ~es f,liais dlu ,COUl'IS, pension, ;llog\ement, dépilacenl.ent~ seront 'sup.portés 'par Il'laJ.ssociatio:n. Les ~)aT.tidlpaa}ts v-e·fs.eront une finance d',inscripti'on d-e ,Fr. 1.5.- (destinée cà couv·rir Ul1~ partÎle des fra'Ïls. Tous ILes ldéiJaills Id'orga.nisatiOll1 'paraîtront d~ns ·lle ~pro.Clhai,n numéro d-e J'Ecole lJ1~imaire.

ILes linstiturhri,oe's ,et institUiteurs Iqu.i Ipar,mdpent à '0e cours s'inscri'V,ent ,aVlant il·e 20 Id,écembre 'en v'ens,anrt le :ml()lJ1ta.nt de Fr. 15.- 'au Icompte Ide Ichèque IP.ostaû Ile 838 -et en ll'l!entionna.'l1Jt ·au dos :dln 'C01.xpO\n « Ver:co.rill ».

Le <chef techTll'que : E. Bovie?·.

~- 'ô, - .•. • •• - . ! LE METlIER C'EST CE aU][ UNIT i ~··e·····.··1:'

L'apprentissage du calcul (Suite)

lv.I:,ais ICOInmle-nt jpY'Ûcéder ,die Iffil3.nièl',e que ,ces exercices de b,3!s,e qulÏ QJerlllie.ttr.ol'1t là .}'eTI[lalut cre [ 'air,e 'pr,e,uve ~)hlS ta1rd d'un a:utomati,SO.'ne iexact ,et rapide, en QJarîbicUlEer dans .p'wddition et la sou.str1actiol1 ne lassent ,pas par la Imo.noto'Ill·e '(l\1'ne acqui~ sition Is\trkteme1nt veribale 'et audjiUve ?

Dans .toute leç'on laJ~al1:t ,co.mcrne lb ut. 11'Ialppr.e,nti,S\sage de il'un .d·es 10 Ipr,emieriS 'niOmbrle.s ()ln [lent ,s.ériler :1les .dilffic.ul'tés et en r,enidre tou}o:nr;s. G'létudte rutiJa!chante pair 'u.ne re,prés,e.l it,ation qui -comprend 'bruis stald\es.

1) On commenoera lp,ar n10ntrer Ile norm bT'e là apprendrè ~)our II.e ,f'ai.r,e r ,ec.on:naîtr,e ,g.l:o:haJi€lm,el1t j'so:1émlent d'!a,bord, pUlS. mêlré aux nomhr,es 'déjà oonnu.s.

Une ~pré.&en1JatiIOll1i viisue\1Jl.e !déc,ùanohe ItOiu'jowrs. l'intérêt. !€lUe lest ,primoridilaI.e 'pour q' aJoquis-ition g'lolbaile du 'nombre dont on ne id:ir~ jlama-ils 'as·sez ,l'i'mip'ÛlrJtance.

Il ;n'.est !pals indifférent que loette présentation visu.e.He se f ass,e de ·telle 'ou ,teI,Le :manière . . Pour f,éjpo.ndr,e à :ce qu'on e11 attemld ,cette dernière dtÛit ;r,e.ndr·e 'p.er.0erprtirb1le ,dams la. diSlposi­tÏ'on Ides l)oiint,s ou tde's figilll"'es lemp.loy,éas Il'8S s,ehèmesde 'Co.nl­position ·et de Idécol!ll'posilti\on ·wri,thméti.ques du .nombr,e Iproposé.

Pour rè'UlSls'ÎIr Ice1Jtle :pr'ésentatron, ,pOii,nt n',est besoin d'.u:l~ . nlaltérdle:l ,cCID1!piliqUlé 'ÛlU coût.eux. J'ai r,enoncé à .emploY'81' Iles vignettes r~p·rréSiffi1W.lllt des [l'luits, ·d,es ,légumes ou des ,anirnaux

- 109-

nue' 1'011 ,trol1v,e là cet !Bftfet d,ans ll,e ,CQ;rnlne.r.ce à :~i..lue ,die J~ .;J iSiposirtion ~antaisÎIS·te Ides Isud'ets 'et die leur ,g,roupement luas­.~d f improlp.l'ie à une :r~ecorunai's'saillloe gilOlba'1e,. ipour ado;pte:r u.ne l"e\présl!?nt:.aibion g;éoiffilétr,ique -à Il',aide de -P0111mS de ldeux ICOU··

1eurs Gerta.in" nom.b:r'(e,s .n ',ont pas Ihesoi,n d'une r·elpl'és.entation

·g·paphiq.ue, l,a Cllas:Sie nous four,nissalnt des ex,em'I?les . c()ll~tr,e~s Ù volonté, c'est Ile ,CI~S d.e.s dliffr-es 1 let 2. Ge tderlU~T ,est a 8'01.­

g'ruelr Iparti1culièr:ea:nent, il1 étrubHra illa 'p,l'Ie!ffiièr,e .notI?I1 .ct LI <l" ,a p. port I(louh1e et m'ui,tié /par ù,a ,co,nn3!ilSiSance de «,la ,paIrie ». Bl'af3, j-amb-es, yeux, ,madns, .skis, p,alti.n~, 'roues, ,,~tc, ~t~., aut;vl~~ . .d'o~­ca:SiiOillS die nO,mlbr'eux look ulIs IPr1:S dans ,llITnmedmt, 'V·enlIables .(:tÏisénTI.ent ,et Idans :l'e!squells '0'11 ~UI'1a soin .de f,aJÎ'I'1e int\erv-enk le c.ontenantet lIte ·contelllu.

Ex. : André, Jos,iane et iN oëUe ont 'posé '1eurs ,ski'~. ç1alls la C.OUl', co-m·bilen \cella f:ait-.iJl de !skï.s c1.r·essés ? ,de Ibâtons ? (le P AIRES de bâtons ,et de skis?

. Dans ·la cour i'1 y ,a 2, 4, 6 ,slds, cO'mlbie.n ·de GamaI'àdes }}olu'wont-i,1s .sklier ?

On co:m,pteria ·éJg~aleo:n,81nt Il.es momfJl'es, les ohauss,urès.. etc.

Le nomtbre 3 eSlt ,très ·f'a~ClHe là ,ooncl~étiJ8:er, ;l'à ,encore des Lj,ets usuels nou.s s,e,rvirÛlnrt 'ai'l1!si ique )l~a fOl"11ne du t r èfle et du

tr;i.arng'le. . Le 'car,ré, Je rectRll1lg'1Ie, Ile deu .des quatrle Ico.ins, le~ l)iects

de ilia t ruble, des :c1hai's€6, dies 'qua!drupèdes connus, 11e's alles . du monli'n, ,du papil'lon, .les roues Ide l'aut'Û, d:u ,camion, ·Ie~ dents de l.a fOUlDc:hette fOUrfniT'olnt UiIlie ·anljp11e tmOîlSS'Û!l1 de T€!pres'enta­t ions .du 'nomhre 4 .

L'étoile à 5 Ibra,IliClhes, îles quatr'e somn1Jets et Le ,centre du 0aTI~é, :les :dOligt-s .de l,a madn, ,autant de ip.ossilbHité.s de rècoln-11ai'8.slance glloiba!le !du !l1\OmbI'le '5, égaJrEmllent i.n1portamt dans .le sYlStèm,e dédma:l et s'On ,r,alPlp:or t avec l',entÎler

Pour ;},es -llOlubl,e Ide 6 là9 on .adQp.teI'ia .la r,e:pl~és'en.tatloll ·en 1igtl11es ·et lpoi:nts, ù'exemlple ciÎ-~lp.rès :n'Ies,t qu'une sug'gestion où 1e 5 a été 'pris comilne ;ba's-e, on obtiendma ·aijürs : 5 + 1

5 + 2 5 + 3 5 + 4 5 + 5

lVfai,s r,evenons à notr.e l,eçon -pr'ÛlpreUlent dite, la r ec.O!1-11.ai,s'san.cte du ~lo·mbre à ,apP'I'le'llIck,e étant cho.s,e f.a:ilt.e, IIlOUS pas­serons à ['exercice de cornposition. C:haICUil1 sait ',en quoi il ,con­siste : un te.rme éta.nt donné, a',enf.a!Tht üherche ,1,e .con1pJélll'8Ut. ,St'a.:g<it -il du 'non1bre 8 Ip,ar €X1emlpl,e, on donne 'l,e G, Ile 3, le 1,

Page 5: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

- 110 -"

e·tc., etc., ieet ex,er:cÏioe peut lêtre lpTus diffidle ,si ,l'on donne üeux ·term~1S : 2 + 3, ~ -1~ 2 ·et '3Jinsi die suilt,e on lp;aJssera elll ·l~eV L1t' œs rllV1el'lSeS ICOimbl'ThaJSOns du ulon1.bre. ;

Ge 'n',est qu'une foi,s :l"exercice ,de c:o:mlPositi6n ' hi:en as:' [­mÎilé qu'on Ip~sser.a à

3) la cornposition du nornbr,e. ,P'ar Ice;Ue-:CJi l'IEmr.f:all1t iv'a, eln ,queJl!qule .sorte faire une sOlte

l h' . ,

oC .. e Sj71nt eS'8 : 1],8 !nombre rétalnt ,ent.r'e ;],es rnailns [des ;en.:f.a,nts ,e \m-e 'manière c011Jcrète Oetons, bÛlcnettes, 'g~a.nds, .etc.), ,c.haque ca]­cUila:teur 'en hEmbe a'e T,ecompO'se à S'cm Igré, ,insen'vaut .sur ·,son arldüiise o.u ;dans !S'On . 10~hj.e,r ~te ,résultat ide 'Sles maITIJipula.tlol1'P. ç~ tr'M7ial.l,. istuiout 81 Il 'On ~a une ,~laSls'e no!mbr,eus·e, peut êtr08 ta~t cOIIJ,e,0tlvelIne~rt; .ruu boul~l,er, mal'S ,les enf,a.ntJs qlU ont .ae la peIne .auront touJou:r's prlO:fl,t à lpoUIVo-Ïr l1e flWil"!e ,irndiViiiduelle1nent et à toU!c.~e'r Iles co~posw.ntes de IJeur:s troiUvai,Ueis, L'.alp\prentifl­s-alg,e d:es IS'llgll1les 'et des .nomrhfieis 0 'et 10 Iftera n'objet ,d'un !prü:chaiÎ1 entrebem. Y. G,

:j:!'!: :j:

LA PAGE DES POEMES

POUR NOgL . Nous 'aVOThS Iréuni U!l1le documentation qui p.ermettl":a \ nos cûù;lègules ide re,nouiV,elel' !les -.pr,odtuctions \préparant la fê.t~ rl-e Noël.

des Poèmes:

Noël! Noël! De.s ,a1olcheto.ns, Noël! Noël!

CHA!NT DE NOEL

Il ne&ge ,doux , ~Joël! Noël! D es ang,es Hou:s,

T,DUS Iles h01.mdoll'liS Sonnent en :c;hœ'ur ju.squ'à la

[.lune,

Emm·itouLfllé3, :dans 11a ·nuit b r un e. Sonne" sO.l1Jl1,ez, sonn.e, allez d01J.C Mes bleUes C'10.ohes·, di,g,din,g,

NpëJ.! Noël!

L'âne et Je bœuf

On !dit .qu'à 'rrÙJnuit On ldit qu'à Noël, dans :Les é'taib1es, ià mÏinu'Ï't L'âne ,et le IbœU!t, dans Il'omibre pieuse, ,ca,usent. Je 'le IcrüJ:s. Pourquoi? A'1o'J.'tS ,la "nuit ,g\rIésiJlle ·Les .éto,ue's f ont un .r€jpo'soh' et s,ont de:s r ,o's;es.

[dong 1

Mar ie Noë;'

Franclis J.ammes.

GLOIR.E A DIEU

}Il n'a .pals ,coho.i:si Le lP,ala.i's de.s rois _viaL 1e Icoin. létr,oi j

· ,

SOl'ld,j,de et moisi.

Les puis:sa.nt;s s',é,cflak,ent De J'l'amJbeaux :i oye.ux l'vIais .une Ch!Rnde/Ue T 'emblr> ·S'Ufi· ses yeux.

~ oint de harnois neuf'51 '

Da aheivaux, cl'63clavE>Js : Un ar,e et un bœuf Soujif,lent dans ·l'étable.

« lVIon peUt a,g'neau, Q,ue je s'UJi's en pei ne ! '.Dj.el1Js, voici ila laine De 'l'TIon ,deux 'Hlanteau. »

Francb .Ta;romes;

NOEL

C'est l Toël qui l'e,v l'eiI1.t à ~on hem 2, Noël! Noëil ! le ib œurf et .l' âne, .et 'l'étoil.e et !l,a orèch e: L'ernant d~v.in ,qui dort, hllond dans la ·p.a~He fraî,cbe, Et les ange,s ipenohés sur les har'pes .du deI!

SILENCE

E n repo.sant Dans tl'hurrlJble -crè'chle', Ecoute, enfant, Ce q.ue je ,prê,che :

. FeT1nand Gregh.

Gomme un tréso'r Ra;r·e ~sur te.rre, Silence 'est d ',o·r .. . Sache ,te taire !

L . BÛlnellat.

DANS L'ETAB1L,t!; DE BETHLElffiVI

1..10 S ' U c. Ile :::. hel'ge·l's 'se f lUrOllt r etil'és, les trois roi.' i··è .~ ­terent sel~ls 'avec l'En.fiant, Marie e1t J a.seph. Marie lIeur dIt:

- Vous .deve:z .aNo.ir Ïai1m . Vouil.ez-voUis 'manger 'ave.c nOllo ? - Les rois a 0c'eptèr,eint l'inv,itation. Mari,e }en.r S8'_ v'Ï,t d u pl1.În, lin fromage ,et .des figues ... et tous TIla.ngèrent avec a:ppétit .. ,

L'Enfant, ayamt tété, donnait. Le bœuf ruminait ; nine 'w3II1u,it 'prendr·e rdEJS bouché.es d.e pain dans la 'main ,du roi l\tlel ·· c:hÏ'01. IVla.:rie Rourila,it . Il fais·ait hOIfl et Ch R'U.d ida.ns 1'é.t~vh1~~.

Ju.les Le1na·îtTe .

NUIT DES ROIS

D.ams ,l"enchanrten1ent lcùe la nuit bleu.e, la !p1aine, les ro-ch81s. les ·arbres ,et j-uS'qu'aux bl ins ,d'herhe s:embllaient imr.noibile.s -dl? bo.nheur. On .eût dit qu'e tout \Sur la terr,e re\Po,s·ait déliciel1.­',eme~l1t. ... Une J·umière émaJl'a.it d.e l'étable. Près de ~'entréBi

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- 1.12-

des ctha:meaux dorm!a,ient sur ileur,s genolUx rep'Hés, au milieu d'un amonceL1ecrnent de 'VIa,ses ciselés .ou peints, de corheil.leg de f.ruits, de Ilourds '~p'Ï's déroulés et de co.ff.rets entr'ouverts, où ·les joyaux ,S!CÏlntiUai,el1Jt ipl"OIdig.ileusemenrt.

Jules Lem,aître.

... et des Ghal1ts :

On en trouv.era de fOift jüllis ,et très f'aiCiJes dans :

Chante mon petit. Edi,uon De~achaux et N.i:estlé, N eucb3-tel.

Pour les \ g~l"la'l1ids let Ipetirts : Ce qu'on chante ct Noël. Num. 1 et 2 Edi.t. H!~m,ene, bOLd ..

Maa.esheJ."fbes, Pads. Noël est ?'"evenu, de J,a;equtels D3Jle:r:o~e. Edition Fœti'scb,

WUls!WINl,e. 10 Noels, Je r,ecue-ÏJ1 ou :C!h~qU!e chamt seul. Deinan­der la rlist~.

Noël! chantons Noël! par P'a:uil Arma. Editions ouvl'lerf"~ 1 12 avenue d,e la ,Sœur Rosa,lie, Pads XIIIe.

,Les fchants de ce necmeitl exi,stent à 1 ou à 2 et 3 voix éga­les, préciser pe qu'on désire.

... et des MytSltèl!es, .813iynètes ~ gvo!lutions :

Chez Dê1aJohaux let N.1esltlé : Le coth'et cle Noël ,de Renée Dub -"is, 6 saynètes facia'es à dü.llJUef.

Ohez Delachaux et Nies,tlé : De'ux M'ystères de Noël a.daptél-l pa l' G. ,Deluz.

Editions Btrlaurdot, Paris Xe : Les Jouets du Pè14 e Noël, de Oharlles Vdildrae.

Chez Fœbi,sClh, ,L3.JUSa'l1JIlie :

La Rose de Noël, .tl·ès jlQ~,ie saynète de Noë'! par Renée Du­bois. Musi,que de Ca:rlo BoUer.

::; :;: :.i;

NOTRE RETRAI'l'E

-Gomme ~flInoncJé.e IP1,écédemment 'elUe 'a,ura 'lieu à BON ACCUEIL :les 26, 27, 28 dé.Clembr,e.

Oh ères (cOillèglues let -ami,es institUJtr.i.ces, vous y vie·ndJ:<87 nompl'IeUlses, 1100 Idates 10hoisies Ido,ivent VQiUlS ipermettre de vous y ,l'lendl'ie et ,l'.atmo:Sfphèl'le ·que vous y troU'v,erez sena lÛeNe d'une authentique tdétenroe, dre ,tam'e sürte que du seul iPoinlt de vue humain Jla Ifletl"aite 1955 S'el",a pour eha,cull1Je déjà lH1 bi,enfaÏ:t.

- 113 ~

Un concours ,de ,C'ir,cons·talll-ces .prÜ'vidle'ntieitles v,eut d'~utre part, que nous ayOOls lel11 Mo.nsieur l',abibé Zundel, un prédicateu'I' d'une va'leur 'eJweptionneHe, unissant à des qua'}ités intell~c­tue11es l"'al'~es, une bonté, une ,s:im-plidté, UfIl effacement de soi qwi 'lui ,perm,erttent de 's,e fai'fie tout à ·tOlUIS.

Des ihieuif ,es bénies 11lOUS attendemrt à Bon A:ccuBil t la bien ,nommée, nous nous y l'letrouv,erons 'en masse.

DépaT't : en 'car die lia ga,r,e de Sion 11e 26 décembre entre 9 h. et 9 h. 15.

Prix de pension let du car: 28 fr. lnscriJpti'Û!l1Is : jusqu'au 22 décemhl'!e taiU/près de l'dtLle Y.

Gro:S's, Ï:ns,tirtutrice faux' Ma.l~écÜ'ttes. 1'él1. (026) 6 57 43.

~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ i _ PARTIE PEDAGOGlIQUE i .Supplém,ent d'âme

En esprit et en vérité Nos instirtu;tion:s Isco.l,a.Îres Ise trouv'ent dwll's ,le cadre c1es

éco1es :chrétien!lles. Le ,cruci!Ûix y .s lSJa :plaoe. Les Ictlas·ses s'Ont comme lell pa-renthès:es ,etnrtrle Idles ip.r,ièr'es. ,L'.écal!e in cO'rpo're ptl'le.nd Ipart laux ,cérémon181s Idu oollrte, aux Ipracesls'Ïons et au~ tr,es ,mandrfeSttations ~eligi'eU's!es

Il ne faut nullement sous-estime'r l'ensemble des eXpn-38-Bions de la foi chrétienne. tCOOlpOiSés die J'âme let du corps, nous .avons heso:im. d'leXltér:Îlorü;g'e!f inÜS pensées 'et ;no:s sentinl,ents (rune p.art, et ,d',autre rpan, 108S l:lÏig,nes ,sensiJh1es let Il,a Ipratique collectiv'e ou p~utôt IcommulnaJutJaire ,sont propr,es à favoriser l,e m,ai!l1ti'ell et Je lClével1olPpeme(l1lt .de Ja v~'e 'chrétienlTiie ,chez tous. surtout chez illes 'pe,ysonillies d3ai,hl,e!S :ou Inon -encor-e arrivées à l'âge .aduilroe.

,Mai's .cela .11Ie ·~Uiffirt IPruS. Le forrnalis'lrw du p'fatiquant peut InaJ8'quer lia ftoi.deur ou :l'indirfrflér,ence qui ,mériterait le repl"O,che du Sa'Uiveur : «Ge p:eup1e m'honore des '}èvr.es, ,mais "son .cœur est Ilaill1 de moi ».

Ce nie fSOO1t !pais ,s.eul,em·ent 11es ,enfants qud sont exposés à ~~u,ivre IDaïchinall,ement ale mouv,emlent IsooLaire Ides pr~.tiques de -piété. Nous"Imêmes qUli leIIlis:eÏ;gnons, nous Iswbiooons une lente

, 1

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~ 114 -

usure si no:u's ne vleiillons :p.3J-S à .notTl8 vie intéTie'Lil'e : nO::i irlé~: .; et notions \S'estoTI1jp.enit,l1ios h a.bitudes deV~"ellill'ell't ·aU' isi 'J.l1.RCh l­

n a!les et .l'eSJpr.Îlt fj n it par ·se vollatiliser . Il n',e;st n Uil.Jement ,S'ulpe.rfrlu de nous den1ande.r si notl'.e ,eOl1 -

cepti.on d e IJta vite Ichl'1éti'enne lest l'-estée c:Ï'air1e, Ipur e, vivant: et propulsive. L',exilstie.nc.e 11TIo'd;enne I.a 'P~{)I~Ult un 11el braJs'S'age de geills d 'lÎ'ns,titUltions, de mœur's ' :et d'Qp!J..nlons qUle ·seull,s, l e~ 0f1 -r,act~~es f elrnl.:els résitsiJenrt ·à Il'€utr.aÎnement.

I.l Œ,a:urt :surrbO'urt c;ralin dr e l'in j1:ltration sou/tnoise de S(: '­

ph'îsmes néo-1JŒïennes q ui t8ll1ldeJl!~ à ,amoindrir ~t ,à exc.]u re même l'action ·sur natur elle du Chnst ·et de Is·on E.ghtse. . . - . .

N ous ·a.vons h esülÎn ·de r evoir 11.ot1',e 'conc-eptioti de .l' échl.CR ­tion :par Il'écOIle ch r éüenne 'pOUf n~uls 'l"endr<E~ ;Co.ffip,te ;s",i 1,e ,~ouf ~ f,1e divin nOIUiS :an in1.e en/corte ,et 13<1 un ·surpp lem·ent d a.rme 110US

estn é,cessaire.

r. L'éducation 'l'el.igieuse les petits. enfants mérite autan f. de soin ,ert de !s·oilHc'itude ique Il,a far.l1'l1ation des ,pilus grands ·et d·e.s · adotleJseenus. N{)u:s ·pouv'Ünts ,Itou'S ·a,ppH,qU'eT Ip.l,einement l,e~ paro.1es Iqu.e fliOltDe Evêque -a !dJi,t es ·au~ Iparen~s .: « Il fnul: ~ueUe1' l'{vcil de la raison chez l' enfant, a/~'tl, de cl~1ntge1' 'ver .') Dwn se,~ 'f)'rf/l1ûèTes 'Vensées et ses pTe1niers sen.tùnen i;s. H eWI'e1tx nwm;­:;ne (j'/,/;i a dpP1'is SU?" les genO'li?; de SŒ ;mèt'e le 8~n8 p rof01"d ;ll/

la 'L~ie et de l Ch raison de son exu;tence te-ryestre; Û n'oub lu~'I"(I, :/0-'mais vlu,s q-'ue Die'n no'U.s a créés 'p0'l':?' Z.e co'n:nwître , ~' (I/i'/:WfJ ' e,~' If! ge·rflJ?>J". C01nm,e un Père, et outen./l/I' atnSl le bonhe'u'/ ' ŒU, cu-!l. » '-

Cet t e !y·râce cl'une ·ini\tiation chI"èüenne mate,rneile te· .t lu a l ~ hèU't~Bug.em;nt échue de 'müins en moin.s ·a ux tout petits , n.n i ut: et.à tnesuJ)e que lIa. f.a-m·iJlle d éc.hoit. Que l' école ·élénlentair-e y supplée :1e phm ,poss jh le ! L es Im1aÎtr es let ~aîtres'~!~s cle~ pet its :tont une œuvre suh linlem,ent .div1fi1e ,en IcontI.nuant a eultlver le.s s:~nle.Iices c.hrétien.ne·g 'da:ns Il'8JS âm es ,prïÎvi légiées et en prOCUI an.~ ~ux ,a utre8 le pa:in -S!urna:tu~e.l ,domt ,elJle~ ont été . privées. ~ous nous rappelons 'avec émotion 'loe Is'Ouven~r ·de .qu.~lques m.'al~r€g q~i 'Ont. ,a;ppo11t6 à ce ,ministère Ides pe.t1~s un zele apo~t()!h que €Jt un .lsoin jaloux djgnes d'.t.Tn -cœur ,de 'lner,e.

.'." '2 ; I/'ënfant n 'a lJŒS encore ·l'in'itiativ e et la pe-rsé'vé1'Crnct nécessai1 'Cf:iDOUr f a.ir,e de Iltui-'même .act e de religiol1 d'une fa·~ çon h abituel1e. Ap r ès et 'aNieC aa f:Ml1iUe, Œ' écolle .cher che à <obten~l' .que ·Yen;f'a>11t .as-s.ilste ·aux 0.f1flilc.es, 11wlsnne (pa,rt' I&ux .1eç0118 de r e.h::­gion, ,e·te. Se désintér,es'8-Br de 'cette 'aJcrtJiiVité re1igileuse sous pré.­texte Ide' liberté, ·c"e.st ,l,a'ÎISlser Je 'champ libr.e à de inf luenc.e-§

-.~-~

. * Le·g t ex.tes· :de S, : E. Mg:r Adam . sont tirés ,d,e sâ ' ·lett re . p.asto;.:. J;~ne.·: du . 4: n():v~'mib~e 1,9·5:3::· ....

- 115 ~

.opposées. Mais « il ne suffit pas dti1npose?' pa?' let- contrainte la ,fidélité aux pf!'(diques Teligie'Uses " elles pourraient pO/raUt'e u,ux tmfants e't (LUX adolescents de s?:mples formalités, dénuées de $ens et de vie; il faut s'ad1"esse't à l' fin'telligence et vi'vifier Î,ar (li aS explications les 'J"ites et les gestes imposés par' l'Eglise, afin que les enfants apprennent dès leur' jeune âge et selon la 1nesure de leurs capacités à se 1~enclre com,pte de leur foi et de leU'ts C1"01fances.» (S. E. l\1,gr Ada.m).

3. La. prière à l'école 'est unpuis·s'ant ,moyen de ,contribuer efficacement à Il'éducatioll1 lohr,étienne . . Lapersonne 'Bnseignante ~tgi,t id pa·r 's'Ûn €XJemlp.I.eet ipar la façon dont leJ'l.e fa,it ,récit.er les formules: iooa.qUle ·enfalJlJt à isa iP:lace, tout en ordre, le-s 1i~ v~es f'ermés, tenue :reslpectueuse, r.egard iVers le crucHix, si­len.ce 'f,eligi,eux, :prièr,e ,ni ,précipité ni :traînante, bonne arti.cu­laJtion Isans ouwanoe,atmosphère ,attrayarntet etc., de temps à ;'!.tlltl"l8 'Une brève .exptica,tion du ,senst indication d'une intention prédse. Ges ip'l'ièr,es -plutôt ·courtes \que Jongwes et vivantes, C01TI­me ,le désir ent iles e.mfants, IpéAl1ètr,ent Ipeu à peu jusqu'·au fond des ,âlm,es, -

Nous lpir.end.:rons :notre Ipal"Jt des a)arOlh~s -que notl~e Evêque il écdte.s pour .}les ipa.remts : « Faites la prière en famille . m"ûs enseignez à vos enfants à prier; rendez-leu?· ai1nable et at·· trayant l'exercice du culte familial, en ayant soin dè les f(Jjre prier eux-mêmes, de varie?' les for1nules, d'abrégm' au besoin ·des oraisons qui pourrŒient, par leur longue~t1· et lewl' 1nonoto-' Ji/le, les dégoûter d'une chose aussi sainte ».

4. Par l'étude de l'histoi1ne sainte, nous ,raco:ntons aux en·~ f.a;nlts .Iles f·ruiibs ,et Iges,tes Ide Di'eu, du Sauvleur 'et de N,OItre-Da.m.e. 1,1 nous a ét.é donné ,d'lllI~si,ster à des l}leçODJS !bibliques :qui ca-pti-.· vaient !J.es ,enf.alllts 'pllus \p-rofol1Jdémellit Ique -le .récit de f'aits hé­roïques de I})ersonna,ges Jégenldaires. ,L'art de :}.iler .1lntirrlement la vi,e !p.el~sonllieJ1le des ·eMaJntJs là ,celtle du Père Icêleste, de Jésus, die 'Sa \sainte Mère 'et dies !hérauts du .christ mérite u.n .aplPrel1~ . tisl8.alg1e Ispédall. Le ·.récit Ibihl,ique 'est le donné ,concret dont l'en-_ famt ~a hesoin pour en e·xtl~air.e ,la v.é:r.ité doctri11'aJ'e, à la condi-., tionque :l'a ,slcène évoquée :pall~ ~a !paroLe v.iv-ante du ·maître d'a­b,ord, Ipuils pa!r ,le teXlte SlaCré; ~prenne l'e caf'1aJotèr,e de réa,1it-é indi:spensalb:le. . .

5. Depui's 1.e début tdl~ ~ee . )&~èc:l,e, .,l'enseigne·me·nt du caté~ chrisme 'a été, Œ'obj'et ld~emq,uêtèS nomofI8ulses·,. d'Iétudes ~p:p'ro.folF :dIes et de c{)urg de perf'ectiolluem-ent. LOllS :mêm-e .que cet ensei­:gn€llnent 'est dOOlnié :p:a.r l,e ,ClI'~rg.~., I,es !personnes en.seignantes nt~ peuvlellit :palS js"en · dési'l1'tér,~,~s,er~ :· ~AJplJ;.ès· ', ',a'Voir ,aba.ndonné -l'étude ·d'un rbeJOte catéohisti{lue CQncd;s ' pré~liahlernent .èxp,l,i,quté, on a .ctrnstaté cOlnbien Iles c{)nnai,s~a.n,c.e .. ~ rt~liigietl,se.s .",.,S'.estompaient.

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vÏJte pOUl' ·s'tév'amouir. L'étude par !CŒmr ~de ,1natièrBS l'eH.gieus~~~ mises à Il~ Iportée des erufants ·e/t swf,fi.s'amn'1ent icon11U'e.nté-es présente un Ifléel .avaJl1.talg'8 : Ge ,qui le.SIt conHé à ,la mémo-i.r,:! dans 'des .cantclittions lp:syctho,1.olg'ÎJques f1a1vo.r ahl es, imprègne 'la vic mentaile. A.u moment p:r{)jpice, ~es formuh~s 'saCirée'S r'8m0l1ten t · il ,la slu'·f.ace de lia cans.citence et serv·8!l1!t de j allons Jurnineux.

' 6. La cloctrine du Ch'tist 'est :espri,t :et vi,e et i'rnpose dc;':j obli­gations. N OL1IS nou,s Iga;l'1derons de .co1mpal"'er ·les Iprécept,es de .J.a loi .natur,e'1le, de Dj'eu et die .l'Eg1Ïls!e avec :}tes ~)r€s,criptioJ1's de ;la pü:lioe. N,otl'!e EiVê.que dit à ,CIe p,rO/Po.s : « Ne vous conten~f.z }Jas d:apprend1"e à vos enfants les com~an.de1nent,s du s.e~fJne-u.1" :; il faut alle1' plus loin et les amene1" a vot?" que l obser'vatwn des préceptes divins est nécessaire parce qu'elle est la conrlitio'j'! ' même .du bon heu1", wuss'i bien pou?" lŒ vie présente que 1JOU1' la vie futu1'e. » iN ous ne s·aurions a,.s:sez sOLüigner ·la va/leur vita1e et 'S'ociallie 'de ,lia nloraJl,e ,Clh~éti-enIlJe.

7. III seriait très 'sUig'ges'tilf de montrer comment une p.{· r ­sonne ens'B'i,gnante 'Chrétienne !p'eut a11wne1~ ses élèves au:!: sou·)·­ces ·de vie que Isont ,l,es ISlatc-r,e-n1Ients. Dans ~ ·donlIai.ne au.ssi.; nexemlpl1e :si/m:ptlle, p\ltb'lic, !n'1alÎ's sans oSitentation, ag.it à la ,ma­nière d'une [ürc.e dOu,0.eIm.ent ;p:énétrante. .

. ;8. ·En lITl'a.rlgle Ides a'cti1vités 'pé dalg'og1quoo ·qui visent dii ec..: tement .l'édiU,Cia;tioin .religi.euse, dJ y ·a un V'R:Slte 'cha,mp alppelé à. tort Œ),l-;olf,ane. « Loin ·de vouloÙ" p1"iver les jeunes de tout dé-Zo...~­s.em.ent.. souvenez·-vous que ?nênte la 'récTéat'Ïon et le spo'ré peu­vent être 'un rnoyen ·de s'élever vers Die~t. ETe!, il faut habitu,e'r: 'un adolescent cl mettre de l' o'rcl?~e dans sa vie et cl dirige?' t,mdr: son ci.ctivité vers Dieu. ». (S. lE. M.gr Adam).

. . I:nitiler il'es :e,nfant.s à J:a beauté .de la I}amgue Tn~tel'u.êlle, les f'aI1('e trouver Ila ,magi'e des nombnes let des fÎ1gures, l,eur raconter .],e$ 11,aüts' faits de l'h~stoire 'n~ti-onal,e, ,leur montr'èr 11e visage aimé ide. la p.atrîe, ,leur révéler .les ,m,eT'V'eirrles de la ' llIalture ani­~~e -et p]usel1lcol'<e des êtres vivan,ts, ,l,es a·m'ene.r à goûtel' lBS

beautés Ides. formes~ de.s ·cou,leur8 'et d,es 'sons, ,cultiver ,la force" l'ac1l'lHS!s'e, ,et l'esthétique .c0l1:->oYIe.Ue, ce sont de ,très belles tâch es. QUIe dir,e Ide lia niis'sion àe ceux qui s '!effor'c,ent ,d'initier les jeu-·· n;as 'à lIa :vÎ'e avec Di,eù ? C. G?·'ü)ling.

De nos manuels scolaires

.. )).e te!l1JPS en . 'temps on .critique les' .manuels scolaires .. dBi n9,tI"~ . c·anton, .tantôt ,en :910.c, ta.ntôt '00 'ne . visant Iqu·e -l'un ou ra,~rt,i..e .. , . Dl!Lns.:te dernier numéro de Il' Ecole pTi1nai1?e, un. .COi' ..

- 117-

l'-espondant :a' hwrcùi!ment a.ffir.mé qU€ quelques-uns s:el"laient à leur ,pllaoe dwns une corbei'Ue ·à palp-i-el'\s.

N ous ê1Jc1~lettons que dans un QJays de liberté con1me l,e l1Ô­

tr·e ,la critique est p-ern1ise, qu',eHe ·est Inên1e varfois utile ; mailS a.101'-s ipOUl' être prafitruble, il ne ,f'aut op·rus .qu'elle s e -lhnite A des laccu-s·ations généra1es ,et -v,a-gu.es. LI ,c.onviendrait .de don­ner Ides 'p-ré.C!i'sions, des r·emèdes, Encore tces remèdes ne doiv:8'l1t-· ils paiS ,coûter trop fche,l' fSOUS iP·eine de v-o-ir notre population aux :r·ess-ourc-es :fi:na:ndèrel8 bilen 'modestes se catbr'er contre des déipenses Iqu'e]}e j ugerait !e~cessiv,es.

. Pui!s,aj outons 'que ,1a periecti'Oll n'lest pa's :d-e ce tnOli.de, que voulloir ,atteindre uln irdéall troip é'lev'é, c'est .s"ex.pO'ser à ,sUibir Ile 180rt de !Ja g.re-nouiliie. 'qud voullait 's·e fair,e laussi grosse que !l,e 'bœuf. Il ·est donc néoessa-i-r'e de ,se contenter d'une p€l"'fec­ti-on rel'aJtiv:e. Du re.ste, on ne réussir·a j·amais à sati.sfatire tout Ile monde ,et >son père,

Dans 1e p-a'S-sé, ,quand i/l ,s'agi,ssait d'in-tl'odu-ire un nouveau m.a..nuell idéj,à en 'Us:a,g1e dans icerülines -régi'Ons ou -à COill!pOSer, 011 en soum,ettarrt un.exenllpl.ai.re ou un ,manuscrit à une .com­miss.Îon et illlêm,e là un ,certaÎJn 'nombr'e d'Î-nstituteuliS let d'insti­ÙÜr.ices, Idont ,mallheureu,s'em·ent :peu Ise Isont donné :l·a peine de lour'llIh' 'Uine réponsle. Ge qui a plus Id'une foiscontl'ibué à rejete-r_ t.el !Hv,r'8 ou tell rproOj.et, c'était Ia crainte -d'un pnix tro1p ·é,]evé, Ta' ·cr,ainte aüssi de miécontenter ;les \par,ents, fatigués des chélln ­gem.ents t.roiP fréqùents Ide manue,l,s. C'est ipou.r ,ce Inotif qll-P. clans une Ü011rf,ér ·elllce d'instituteurs où ,l'on parlait de :la C0111pO­:sitiQ-l1 d'une .nouv,e.1}.e gram'm,ai're mi'eux adJrupté.e là nos ,é.coles, l'avis d 'une autorité 'SUJpéfii1eur,e ,a été ,catégoriquement négatif. '

,Comme nous 81VOiThSeu .J'.oeca-slon de ,fOlll"'llir 'l1'otre nlode-ste èoncour,s au ,~hoix ou ,à ,1a -co!mpo.sitio-l1 d'un .celrtahl n0111bre -de nos manuels, on ·noué ,per;mettra hie-l1 'c1'e donne-r ,quelque.s rens'ci­~nem'81nts ·qui montrer oht ·q.u'i,l e'st diffici'le ·de faire Ol.1'vra,ge qui

. Pia,,,os

Ha,·nloni,,,n •. s

" . Raflios

-Venté - Location • Ecbang'(-'l,

Répa.ratiolls - R .évisiOIl!i\ .

_"-ccoI'dng'e

.. .HJ""Iu7Zlj ~,;. & CIL

Tél.: (027) 2.10.(33. SION ________________________ ~ ______ ~J

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~ 1.l,8 -

,

p~ai:se à tout Il'e ilUOl1!cl.,e, Ique s.ouvent on ,&e fatigue des aueiUe ul'es ·choses et qu'on éprouve un ·certain besoin de chan gement . . 11 en a été ;ainsi dans bi,en d'autre.s domaines, dan s Ja littérnture, dans la !peinture, la ,scuLptur,e, Il''ar.chitectur-e, .etc.

Le lliv·fi.e ou malll1uel n '·est qu'tlin outi·l, et .l'outil ne vaut gé­nérallement Ique;ce q ue v:aut ,oe'Jui .qui Ile 'manie. Un :maître habile saur a toujours t irer p r ofit 'mêm'e d'U!l1 livre qu.i -lailssle 'quelque peu à désirer .

Void nlaintenant Ice !qui rpou,r r.a Ip.eut-être .int ére,sg,er le lecteu r; nous le donnons par -or dr,e de matièr,es.

1) MŒnuels de lecture. JU:Slqu'à il y ,a quelque,s ~nnées on avait au .deg~é .inférieur et sauf ,er reur la Ulssi d a'l1s .la premiôl'e année du deg.ré moyen unexceHent manU/al édité f~t 'employé dans l'e Icamton de FTibourlg. n'a disparu d e nos écol'e·s; pou:rquoi~ nous ['ignor ons; ex-Ïste-t-lill ,encore ou y la-t-on renoncé ?

Aux -degrés 'moyoo et s upér.ieur on se ,S'eft ac tuellem'ent du ffi!t1l1:ueil intitu1é : Livre de lecture à l'usage des écoles pri .. 'maires du canton du Valais. Gelui-:ci dev,ait, à un mOlnent don·­né, être ·modifié ,complètement. Co:mme ,m'embre de la conlnli3~ sion Ichal"lg1ée de ('Je tr,a'\l1a'm, nous avions p r oposé la comll0sition d'une ,sorte de l.ivr.e de 'lectLll~e unique dans 1'en s.eigne1luent de la. langUie mate~n€l11,e. .

11 devait ,compr,endr e d eux \parities dds.tinctes: l'ul~,e pour 1,e de'gré n10y.en ,et l'au.tr,e !plus vQlunüneus-e pour le dHgl'~ ,supérieur et ,l,es -COUfiS ,cOimplénllentaires. Les textes cie lec~ul'e bi'en ühoisis tdev;ai'ent Isuiv,re :une grad ation r ationn.elle, 'Servir non 's-euŒem,ent pour aa !lect.ur e, ·miais aussi [ )oU1' le vocabu la:ll'e, la dictée et 'la ,ëom!position.

,N ~UiS fiépétons oe que 110UiS ;aVOlliS idit ,aili1,eUl\S, à savoir ,que le me1Ueur .r,ecueil .de diotées Ic'!est l,e Hvr,e de 1ectur,e. On ·a 'préa~ ·1ahllement l'occas.ion d'étudier l'orthogr!t1phe d'us:a,ge et le seng des m'Ots,l'a;Plp:li:oatioll des règl'es degra.mmaire. Donner deF~ · diotées .non prêparées (,exioerption pour ,ce'mes d',ex,a,men) ,est un non~sens; lIa dictée lest en lsomme un contrôle ,qui f.ait voir .si on a retenu 'l'orthographe des mots ,et J·es r ègl'es :gr,ammati cales.. , Pour lia composition !le l'Lvr e de lecture 'peut .fournir des 'modèles ' d.ans ,les différents ~-éhl'!es- : descrilPtion,' ll'a.rr-;Rtion, dissert.ation; corre~p{)nd'ance, ,etc~ Il · 'es.t bon a1lor·s de ;,aJre suivrie chaque' modèl,e d'lUn 'petit 'sommaire ou p!lan ·avec rindicatioln d'un certain :nombre de sujlets semblables ,à traiter eomme tâches­ou devoirs:

Les leçon·s de choses, l'étude des sciences trouvent aussi une mine 3Jbondante de sujets dans un llivre de 'lectull"·e bi.en com~r posé.

t

Malheureusement nos sUlgglelstio,llt.'" n 'eur,ent aucune .:::lUit8 par -rai,süu d'ècoJl1O>luie. On .s'e cÜ'ntenht de l'en1\pl~cer. une ving­tahîe .ete · :texte~s . par dT a~utres.

2) G 'I"Cl./J11?nŒiTe . Da,ns notrec.a.rrièl'e d'ense'ignelTI''-''l1t) nous avons pds ,co.nnaÎ'siS'ance d'u.n bon 'IlQllUlbre de nranuels.

. Ceux. qui nous ,ont Iparu les n1eÎJHeu,r:s Isont d',abord Beux des Frèr,es de,s E.coiles ,chrétiennès, dont, du l~este tous les ou­vr~g;e,s' .Slcoaaire,s .sont excel~}.ents, p3r,ce qu':Hs o.nt été faits a,vec la ecll1a,bo,ration d'un ,certain TIOJn1'bre .de ;pédagogues 'exip'érÎlnen ­tés ;en,suite ceux odes Petits Frères de M.arÎte, de Lar,ive et Flen .. l'y, €'p.fin 'du V:alais. Celui-ci .a -été 'compos'é l),a,r lVI. Bernard, iJr·emi81: p.rofes,s.eur de }ang"Uie f'ranç,alÏ.s,e à J'Ecolle normale de~ In~titu.teur.s v,a.laj.sans. Il em .exÎ'ste euüo.re um ·eX!erm.plaire à hi Bibùiothèque ca.ntonale :et date ide 1928; on y a i:ntrod.ult Ja ll.ouvel,le l1ome.ncl.ahlre., A ip.rc,pÜ,S de il.a graimmaire il.J'ari Vt~ et' Fleury, nous ferolJ.1's rellnarqŒer .qu',e:l,l.e n ',erst .pas 'à recom,mandel' pour. ·nos oéco.lle.s en ,raison de Isa neutralité r ,eligieuse.

On v i.e nt d'atdo~)ter un 'nouveau ,manu.e1. Si no.Uls 'vivons ,en.cor'e que!lque,s ,années, nous VerrOI1B ,i' Il

Jbnnera ,satisfacti'O'l1 . Danfs t ous l,es calS, ,c'est 1e quatr.iè.me qu'on 'fa !es·say1er depuis ·u·n e ,soix1allltaine Id'.années . . P our ne b~esS'er ni P.ilerr,e 'ni Ba·ul, nouls ,nou·s abstenons 'Ide

par1er d u Iproj 'et ide gl'rumm,ah"le é.lialbo'ré 'pal~ M. '1'Ilfl,s;pe'ctenr Cl. Bérard, et qiU'wne IcoITlllnissiom · n'la Ipas rudo!pué.

3)' A1foithrnétique. Nous ne nous T3üJ:p:elons Ipas en quelle ann ée a été milS sur ae chantier ,le ilivr·e dont on Ise sert aujourd" hUli Ipr.indpalement au degré ~sUl)éri'enr . N ou,s ·en avions donné lé Ip1.an d'aiprès ,celui qui ·était ià ôettJe époque ·en usage dans le canton de Vaud. ,M:alheureu,s·enleiflt Il.e choix ides \prob:lè.lues a 'l8e

ileul' .enClhaîneme,rit, a insi que ' ,cett.a-i-ne'S donn.ées, lails:s.enii:; à dé·­sire1' , parce q.ue ].e trlaiVail a 'dû êtr,e 'conrfi,é pa'rti'e,Uement à 'Ptlusieurs· 'inEtuit U'teu r,s et J~xé.cu,té hât i,v,ement.

, Le :litvl"ie Ide ' 'caollcUil ora:l d e ,M. M·a·rlc Gaudlar,d ,est bon. i Dan s !le :ldv r e d ll deg.ré in.f.é.:rï.eur on Ipou r rait n iuùtip1ier le:=:: ex-er ckes Isur !les :quat r e oiPé r-ations :j uS'qu'au no,mbne vingt, ~il moins ju s:qu'à .celui de dix. ' .. .

;' .. 4)~ HÜtoi1:e: $uisse. L e 'ma~pue;l Ide lVI . Z,ehner no.us ,s,el1l'blc beauco.uip t r op vMum ineux ;pour 110:S ,dals's,es Ipdmaires, surtout pO\lr Icê11es. :ênii" n 'ont . 'que. 'SŒX ou. iS'€îpt müi~s ,d'éco;}'e Ipa,r .all . Il ~$t ,~urchargé de nqms Ipro!p,r,es ,'o,d 'h Olluu:es, de dates 'et d e détails ' fo-rtinut nes. Le ··ls·til'e p ouir r ai,t .aù ssi en ê=tr,e !plus ,élég,a n t , :p1us .. 'soUipIT'e, plus ,à 'la port ée des j l~u!l1les 'Ïnte.J~li,ge11Jces. .

I II :.; ; ': ~ ' '. .: En" hi,s.îoi;re; ::H flaut' ,Sie I}.i,miter ,c'a-r ,qu',en retient-on n euf ÎOÎ,s-: sür .. d :ix ?·:. Inter:r.(:)g'é{;>n s n~in1po.r,te · ,quel,}te personn e ,qui ne" foc~~~e .. ŒJ~s .~e ~:·e.nseigneŒn~n~_ de oett€ ibr~nehe ,et 'nQUs s-er ofis :.

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- 12,0-

étonnés de Ison iglllo.rance; ,em.e ,se ·r,aIPlPei1.l.era tout tau plus :l'une ou l'aurtr,e date, q'uelques tl'Iares ;f,aits Is.aHlant,s, g.é·néra"ux.

Nous lalVons ,eu let ,aNons ·encore ;m'aintes fois a'occasion de ·cons·tater ,que ce que nou.s talflfirmons ,est (la 'v.érité.

On Ise' IseTvait Iprrécédlemment d'un m.annel d'une centaine de }}&g.e.s -enrvirDl1 Iqui Tle1atait 11es événements les plus hnpor­tants. C'était :bi,en Isufns'ant :pour i\uSIPir,er à nos élèves ·l'amour de la patr,ie ·et Iles 'exdter là admi.rer nos héros nationaux, ce qui est en ,som·me :1e hut de .l',ens,eLgnem.ent historilque.

5) Civique. ILe 'manueŒ lactuell a :été ,con1p'Oisé par IVI. :le Doc­teur let In$pecteur Isco:I.air·e M.angi,sch, qui nous i~vait demandé de lui donner un !petit ,COUIP id,e main. Nous 'avions pl'ép.ar~ un€! :1Î'ste d'i.LlUIstra:biol1s, .delS q,tUJestionnair,es, des résumés .sy­nO/ptÎlques, des rtextJes de .lecture ,ex1p'licatifs, etc.

Mails ItOUit :ce Ipl\an la été l~éiduit là }a lpo'rtion cong,rue par une commission ·s'ous le 1})1"léteX'te ique le malllue1 ,serait tro\p volu·­m·Lneux let trOip ,coûteux.C'8Slt Ile ·CJa;s de dire ·une fois d~ plus: Pas d',arg.ent, pas :de :Sui'Slsles.

6) Dessin . .Pour .cette Ibra'l1!che nous avions congeil~l.é l'ad{),p·~ tion du progrilimm.e que v·enait d'élaborer et cl'adoprber le ,per­sonnel .enseig.nant du canton .de Fribourg. Notre co,nseil n'n. .· été tSuivi Ique pa:vtieUement.

7) aéog'i"aphie et chant. P.OU,l' >c·es deux branches nOUH n'a­vons pais ,eu là :nours ,en mêler . . N,OUiS IP,ensons Iqu'on y :suit une ,marche 'logi,que et que ·le matéri.e;l, c'es.t .. à",di~e !les atlas et Les ·cartes mural'es ,donnent 'sati,sf.actio.n.

En ce ,qui ,co'ncel"ne Ile ;0hant, nous ·voud·rions ,que dans tou­tes l,es ;écol,e.s 'On IftlPiprît :aux élèvles là ,chanter 'à l'UIl'1isson et avec les :paroles td';au 'moins deux ,coup/lets nosch.anrts nationaux Iles ,plus f.réquemment exécutés tdaniS}.es Iriéuill'ions festiv'all,es.

Nous ·alvons souvent .été écœuré de 1a ipauvretJé de ,ces -ex·t­eutions. AlplPr,e'11ldr'e ,cümme H faut troÏB ou quatpe ,chanb ipen-da·nt au :moins Isix années de ,claStSe 'n 'lest IPI3,!S ·exces'sif. J.

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Des bibliothèques scolaires On 's'-aGcord'e Igénér~Lem·ent là r·e.0O!l'111'aître ,qU'e .la f acu,lt é

d '·eXip1";SSlsion, oralle IOU éOl'ite, de ila Ilangue m·aterne11:e est le pre-· mi,el' 'critè-r'e d';alprès leque.l on j ug,e .de I}a va;l,eur d"lrn hom.rae. La maîtl'li's.e de Ila ,l,ang'ue - €Ue n'lest j1amais (parfaite, bien sûr puisque .l'hom,mle Œ1,e vi!t .plas dans lIa iperfection mais il y tend -est Le s.i'gne de ila imrutu.rilté et Ide lIa Ipersonnallité. On s'e plaint de nos jOU1"lS de ILa haÎ.S1se du IllÎIV,eau !d'lex\plOOsSJÎon, :n'On seulement dans ~es .cilla's,ses p.rhnadres, mais la'li:~si :dans Iles IcJ·a:slses Isecon­dail'les. ,Les ,causes. len Isan:t multiiplk~s : Ile InomhfJe icroiss.ant de~ branches du 'progrtaJInme .allons que 'le tteuIIlPls des études est l'lesté ,l'e même, lIa Iplace \tiOlujouJ:'ls Iplu's tcO'nsidlérahLe Iqu'occ1J;pent les branches dites scirenti'fi,qule's et J;es branches u'Plpelées .se­co.ndair,es,be m·anque de sérieux d·ntel,l'ectUlel dans un monde où les dis'tliaCftilÛns Ine sont p!Lus 'seulemlent .l,e moy,en d'occ.upe.r les loisiœ,s m,MS p 1:effilJenrt une jlm;portanoe ipl·Uts ·g.rande que tC€i11e ·qui dev,l',alirt l,eur l"lev,enÏ'r. ,1,1 y ,au.rait Ilà Im,a:tiè~e à :cUs!s·ertrution . .

C'·est 'Un 'aUitr.e ,aJSlpect de lIa Iquestion que nous rv.oulons r e.le­'ve,l' ,a:ujüufl'd'hUli. .:m ne !surflfit pas, mên1e à ,l'école p.rimair e, d'ap~ prendr.e :au.x éJèv\es là fo.rmer Ides Iphrases .cOl'1flectes ou des tout-­nucrBS élégant es. C"es-t un point, un ,caldlie pIus exactement. M'ais Ipeut .. on appréc:ier un ,C!a;dl~e iS1a:ns f1e .tableau Ipoiur leqUie11 n eSJt destiné ?

0.1", 180UlV'eIIlt, c',est le t~bl:eau \qui .manqu,e. N.ous voulons dire les ,idées ordonnées d',ab0il4d Idans ,l',e.S!p.rtt et ;qui f or ment la 'matière de 1',ex[H'\e'Ssion. Si nOl1iS IT,ai:sons :a'pip.e'l il nos souve·· n irs (l'école Iprin1J~i:ve, nous sœnme:s lohlilgé d'awower que la sé­cheres.s·e des dJdées 'aûcOlmp'8;gn"aJit 'gïénéI'lall1em,ent !l~ 'pauvreté

..d',eXlp:r:essian. TI atrrdve fréquemment au maÎltr'e de T,enconJtrer

.des. ,élèv,es 'qui ld'ev·alllJt une feu1Ue de p.apier demeul',ent c(}mme 'pétri-'f1és et n'ont rien à dire. Trop &OUV'Emt, iJ arrive ceci (et nous f,alisons. 'encor,e 'arpu),eil là 11'O:s ISJo.U'Vle\Thir.s) : un Ibe·Ru jour, 011

,se trouvle dev,a'l1.t UŒlle pagle hlanlClhe let j.1 [Iaut rédilg.er sur un suj,et qu.i ne ,rlepr.é'seDlte qu'un mot lSans ,résonance. Seu.ls 11ea .e11'fialnts :à ,1'im,3.Jgina1Jiion fer,ti1e - !Sont .. lll,s nomb~e'llx ? -- .trou·· V1ent ,quelque 'Clhos'e là !eXlprimer. Les :autres ,s'a.chOippent .à un ,obstJalcle iTiifrall!0h~sslaIbJe. Enfants ininlbelHgiernts? Il faut évi­,ter Jes jugements hâtifs.

~pp!~endr'e ,à .l'en~a'11ft à ohserv'er. à ,bir1&' parti d'un fait j,l1JS'ig~n ifi~a.nt en 'a!p\parenQe, à ile fai.re réalglr ,d,evant ·les événe­ments de ,tous 'lIes j.ouris · iqui, :parce qu'on y ,est ihahitué et à cause ·de leur ha:na.lité ·passent dœperçus, c'es·t une Ichose à ne 'palS nég.liger. ·La :J.eciu.l~ _en le:g.t une !auwe, 00 1 ·nloi.ns Ï1npor-

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tante.. Et ,c"est .là que nouls v'ou:lio-llis en venir. Rien nB peuf &tre expl'li,mé -oraJen1eTlt ou lpar ,écrit .qui /n'a\it 'aupan:-avant été sa1,gi [pail' les 'sens. L"8nf.ant doilt; 'olbS'erver (.il :DalUt Ile lui ap ' prendr'8 !) mais il n e peut palS tout O\Otslerv·er. D'autr'e.s l'ont fait ~p'<!:u.r :lui. Au /c'Onnacit de's ~iv'r,es, Il'elhfant ,déc.otUvr,e d'autres mon .. does-- ,eJt; réa/gît. Des hOlrizOIns Ill'Ourveaux Is',ouvr,ent devan.t lui. Sa pensée 'se n ourrît dels ·mnp,ress'ÎOins rleçues. L.'eslp'rit · des Evres 'devient tpe'u ·à ipeu s'On eSlp,r itt. L"8'nf,a;nt virt :1es scènes .fixée, pOil'r '1 Uri ,sŒr ·le papier .ç1t pr'8nel ·de 'plus :en Ip1US {'Jons,c;l,erliCe ete lui-nlênle. Un tr·avai:l f·é.clond ;s'.ac.camp;l,ilten ILui, un lal)lpr-o/fon­dis'semlent d·es idées .reçues. L'·emf!ant ,appt/end à -rétfléchir .; se~ TéaJcti GTIIs fa,· .... e 'au 'mo.ncle /ex-téri·eur Is-onlt neU1V1es 'et dmT.!eJ1lilgiente.(3.

. La llectuI'le ·esit à Il.a, ibalSo8 Ide la ICiOm:püS'ition f,ra.nç'a.ise. Per-:onne n"en d oute. Le Hllall e.sit 'que rom 'n',a Ipas t ou.,iaurs ,Je c;ou I'ag ~' t;1e .passer de la thréoYlle là ija pratique. .."

l\J,oU!s .s'Ou\ha;irte:dü'Hs !que :llO,S Il"éfilexians 'soienlt dr€iplasséels0n te [S'ens que toutes :no:s d .asses po's'sèdent .leur bi,b'Iriothèque. M·aÏs nous 'n'.oslQl1l'S Il'Iesipére.r : 1C:et'Ci 'est trop heau pour êt.re vpai

Oomm·ent .donner ·aux ·e,mrant,s Il',e goût de ,La !1ect'Uire s·i 1'011 n::~ rien :à :},ellr .Œff.rir ? On dir.a ,peut-êtrle que la ,curio.s ité na .. illr,e;]1e ~1e pouS'sleœla là décou;vrir ICiette nour.rliltuf·e de l'es:p-ri,t. Id éç~ Chèrl8 à Ic:eux 1qui ne croî·ent q u'à Il'écol1e d e Yillltèrêt .. .

" La 'vérité '€JSlt Ique la .cur1osJité Ide l 'enTant se d i :d~ge d a-ù s {lO

nûmh~eUl~e:s voi,es : ,C'el'le de Ila -le·cture ,est Ilo:in d'être touj ours, la principaille. On v:oud,ra hile:}1 admettre pour:iJant qltle ,La ,C11l1t'Ll r e du ,g.oût ·est p liLls ·im\p o.rbamte que .1'·allll'OiJ.1lCeH!ement (le ~èc.heR C01Hla.lis,s:ances.

La·s 'enfiwntis n!il~ont, qJ1us taù:'id" bien ·sû'r (elt qu.eilqllefoi~ p'lu~, tôt iqu'-on 'Ife !le Cirait). M'ails quoi ? Des .r·evues douteuses dont Jes kiosques tWDtOIITc1ent, des li:llu.Sltrés ,qUli fer.aient rougir 1(;<3 p(l.­:r·ents à 'mOOins iqu'ills [lie soient 18ux-mêlues . « larges d'e'3prit )" . <et .totà:l'em'eUlt inco:nlS,c.ieil1t.s de Illeur dervoir. L'i'nconscielI1ce, dans 1e '88Ill,,5 que nous :l1U'i ·donnons id, eist llTa'intemalnt à l,a mCJde ,ete to li.tes . !l,as lsa.i'So,ns.

, Don1ller làux élè';es Ile' goût de la :lre,ctwre S'~'ÎilT8 'et âln.st.nJl~·~ .. ~J:r,ef IC' estt If·aire 'un 'gTiaJud pa:s en ·aw.ant. o.u,tre Il'il1térê~~ direc·t · qü'·~}ile pr;ésente ,P0Utr !1"amJé1iür,atiIOill d e ' J'·ex\pn:~ss i:o.n dans kC j,a"ng,ù'8 'l11ater.ne~11Ie, .l:a :l,etCttu.li8 ,mlfre 'un lauti',e !'alVla1ntwgè ,qui n 'esf p,~s' InégiUgeaib1e : re.Me est ,souv,ent ,1e :p1U1s 'impotriJant m'Oye.n Ide d.év'eilŒr~pement des jeunes : ·g~eillis laiP1'ès ] ieuT :s'O,r,ti'e d'école 'pr i 2~ :rhair·e .. Rilen n'est !aIUJ,SIsi p.él1dtbt~e lquedJe voir' .des jeunes (et d-e~; m·oins -j.ennes !) ,totaJ1,emEmJt !désœuvftés,' 'he IsaicJhant 1J!UJS' ,commenf Wy'p,l'lendr-e rpour «tuer ;1e -· ten1!P,s », !aqoris q,u'iiil ·y la,u:r~.lt ,' dé ',sf n:ombl~eulSe~ façQns jilntelLld.'~fiites· ide l'utilliOOr'" M'aÎ,s"' iT est' vahl:

de leur r8.ippele-r Iqu'li,l y ·a ,d',aUltJl"i8s moy'e:ns (plus a:o'fl111a,teUf''S que :1es tradlitiannelles parties 'de Icaiés Isi "l'on n'a rien f iait :pour for,metr ,leur goût.

Ec~lé Ipdmaiire ... Le Imot ,le dit bien. C',est lia ba&e qu'j,l f,aut Ir.onS'olider ld',wbord. Les ébig,es vi:enm.,ent 'ell1isuite.

La bonne volonté, Clertes, ne 'Slufrf,i:t plaiS 'Pour que .du jour au 'l,endemUlin une hi.bliothèqu.e voie le jour ·d'anls U[lJe {~1as·se. L'Etat, Ipar :l'ini,er-médiali.re des ins.p·ecteurs ,col11trôfe ,réguHère­ment ühalqureannJée IS'Î Les écoiles 'possèdent ,leur bHi.liothèque. Il ne 'S':rug.ilt lq)ue .d'un cOIntrô:le... Et Iden n"est chan:wé .

PouTtan,t, I,e ' problème de.s ibihlliothèque s:col'UJires est ass·ez l1llJportUJnt pour :qu'on ,s'y intéresse ide ipŒus .près. Les louables iniUatJives des m'aîtI'les, il,es proj,ets s'Oi,gnems'ement éJ,ahol.'és 'se heument ISoUVient iaux objlecti'OTIs finwncières des .adaninistr,a·· tians ,comrmull1!ales,. [LIa f.orma,tion de Inotre j1eunes'sle est adillsi que1quefois bass'ement mlail',Cha.llldée. Em un teiilliPs rOLl les ma·· thématiques 'devi,ennemt :prleslqu1e du -pain quotidien, 'qule de flMIX

calculs t .Le Ibén:éfIÎ!c'e ,qu'on ,r,etir.e à divel',s Ipoints de vue d'une bi­

bliothèque s.cO/laire (nous Ipa'l"llons Lci d'.expérie!llCle ) est tel que l' .on 'cÛIlnmettr'ait itl'l1e illll!pudeur ,à le ICO'mlpa,I'ier à Ilia dêpense ini­tiale.

11 ne Isurfrfit 'Pa~ de 10omlp:ren!d,~e il'i'l11lp'Ort!amlce de ,la fornla .. :ti,pn p.rim'UJÎl~e. En enslei'g1Il1atnrt rCOITlllne d'anls 'J!esautr.es -domaines. .C'~ :sont (l!es 'acte~ !qud .compte.n t.

Candide Moü: ..

N ote de la Rédaction: Nous TltPiP:e1.ons à nOUfv'ealU à no~ lec'OOuI'ls ila bih~Î'othèqUie CÏr,cu:lall1'te ,créée -pal'quelques jeun.es ·de Mlartigny.

De l'école à 6 mois L"é.co.le ipdmail'ie vlaaiali's'anne, .g1râDe ,à l'imlPluJls,ion . de l'Au­

to,rité iSUlpédeure, :81e Im,ert; ido'U0en1!oot ,à la Ipag,e. N onlrbre de oom­.mùIi'es ont ·augmeTIIté 'lia dUirée de leur ,s'001arilté. Nombreus:es son.t ,celJ1es qui hé.sitent à Ille d:.air,e. 'Plus nOI1ll1br.eu~ies ·81l1COl·,e .~ont oolles :qui font Ila ;sou\f,~e :ü:reHI-e' ,et r,efursent · to~te innovation;

üemtailnes ,Ulutoritéso.ivHe.s let le,coLés:Îastiqueis 'ne sont maJ­·.heureusement Ip~~ :enco~e latCqui,ses aux nOOe's8iltés nouvelleg. de Yécol.e populail'le, Icva:igna:nt len o.eta, les ,ré-wctio.ns de l'opÏiüon ·pubHque Isurtout en montagne. No.s-ŒlAPUlla.tions Imontagnardes sont encore trop :attachées à ,de vieux ~)réjugés. E:lle.s 's'e lla'Ï-ssant. griser par ~ .poésie de lIa vile IIm~storal'e, très h€{~1e nous en eon-

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- 124 ~

venon s. L'haJbitude de ,l'écoIe IÛ'Ulverte s'8ulement :dur.ant la 'Inor ' t e sai\S!on e:st t eUem·enk a·ncrée daJl1!s Iles mœurs que c'est pr e.3qu,e un s c.a1}clalle de pa:r:ler d.e pro,longiation. E ·t \pOlrrtJant to·ut passe) dit i1e poète ... Au ·rythme ,al(~céléré dont tVla notr e c.ivHisa;tio·il, il faudra b i'en a:gir :ai\Ta:ntqu'Iill ,soit trop 'tard.

Devant Clet :était :die .CihoSl8S ,qu',aIUons-nous [ 'airie ? Quel pro­gro.nlme laiPlPilliqueroll1s-1noU's dans :nos ·clœss·es de 6 rmoils fa1rle .aux; exigeJwes 'a.ctueil!les de ,la vie? On d·em·aIllde toujou,r's plus de' l'ééole pdma:ir.e . .La f'ormaltion ·prof'e.'s·sioUtnelle de 110S j eunes ,gens ,a tl.:mi,s un dé,veiliO/ppellnent Ir'éj:OIuÎil~S!anrt;. Chaque jleune hom ..: m,e ·ellltl'laI1lt ,eu !apiptl."1enrtils.s1a:g1e doit Ipos:sé:dler de bonnes connais­s'a n ces Isur des branches ,considér ée,s .i usqu.'lici comlme trÈ!8 . SB­

condaires. Oontinuer.Q\Ths-nous .0e bouf,!'ag'8 de .crânes sy.stélnat iquB.

cOiITsis,tallit là f ,a:Îre là ,l'écdl,e de.s -di.ctéoo 'et d'es ipr·dblèm·es, -puis' ·encore Ides probllèmes ,et Ides di.ctées, et là ~Plpl"eil1dre 'Pa,r CceUT quel1quBs Ichap,itmes d'hisroo'Ïre let Iquelques noms géogralphiiques ·7 Après Icela, Il.e hon ipajpa, /comme toujour.s is'·81norgu,eilli.ra en di­sa.nt: «Mon fi:1s est très 'üa\lé, Ii,l 'a fait -zéro f.alune à la dictée d'eX'3Jffiem, et il ·sai,t extNvire Il.a -racine ,ca,rrée. Pour'quol :aug­menter lia 'S{'.Io1alr,ité, oeux des viJJles .n'en Isavent pas autant? » Son1,mes-noUJs 1en.1 f.aee .d'une IbQlnne Œormation .génél'lale ? ES't.:.. 'c.e ·c·ela \1'écol'8 Ipoulr lIa, vi.e, :la vi,e m'Üder.ll'e à ilaq.uleIUe, nolens 'Volens, il ifalildna s"ad'alpter ?

N.e s erait-il ip\a"s la'g.ent d'étudi!er en Va1lais un nouveau pro~f gram,m'e ISlpécŒlalement ·aJd.alplté aux éC0I1es à 6 mois'? .oe pl'ogr~m ­rne très di'ffi,ci.1e .à ié<brub'lir dev,r,a tenilf ICQlllljpt e des :nécessités «es t emtps nOUlV1eaux; ,et ill,alihlelu.reuslem·81nt ,aussi de ee gralTld vi.de que co'nstitnenrt; le13 6 Inails de / v/31ca'nües. R.

t PARTIE PRAT][QUE I ~ ~~.

. Cours complémentaires

Nota: Lor,s .du der.nier cOJU.ns de ,per.f'8ctionnen'1ent, le.s maî­t r e.s ·des :cour,s oonl1plém.entaires nous o'nt demandé l'a .publîea-:· Hop, ld·e ce thèm·e d',e]Cam,en que .nous ,wvi'Onsréservé pOUl" le :,pro-: gramme 195·6r57. ·Mai,s ,s'i,l ,e.st IpYlésenté. -aux élèv,es deux fois all' ,li1eu d'une sous !forme de -rèpétiti0'n oe n'ést qu'un demi-rrrall

'

Pou·!' 1956157, nous ·enivi's'rugeons en eff.et 11a Tlévi'sion systémati: .

- 125 -

qüe de tout Ille civi.sme, de 11'his toi!'1e, d e ,la géographie et cl <:! l'é­cooomLe pa r de tel,s thèlTIles d ',ex wrnBll qui ser ont 'publiés Ch'li1S

J'Ecole ln~maire. :. ,COlnme nous avo.ns noté .ci-après ,tous -les cas 1e.s plus or-

dinair'Bs -qui ipeuvent Ise !pr ésenter ,en jus tice, Je ' maîtres pour­r ont SUIP1JTin1€-r ce qui l·eu,r IP-araît rait an-dessus (1e la poi"t~ e d(1 leurs élèves.

lE BOIS CIVISME: La justice

La Bour geoisie de Vo.lù~g)es a. ,rudjugé à X. 400 m3 d~ bois de Iser vice r·endus à tpOl"\t de Cihar, !pour l,e prix de fI'. 110.-- Je m.3.

Ma,Iheur·eus,em,ent, ,par slutÎte d'un éboulen1'ent, lIa route f o-. r·estière la été 'rendue i.mprati,c3Jblle : la ibourgeoi'sie a ,tar dé -ava n t dé' !l.i remettre ·en -état, malgré 'la .den'l!ande 'expres!se de X . L~ .neig;e ·est Isurv'enue l"'endant :Î1mpos,silble tout .transport. P ar shite ' d'une bai·sse du ,pr.ix des hois i.nte.rv'enue entre-temps,­l'ac.quéreur demande l'Iannulatiol1 du .contrat. VoHà :donc un 1i ~ tige ,entre la ibourgeoisie de Vo~\lèges' ,et X, mar.chand de boi·~ .

- A'vons-nous affaire ici à un cas ,de justice ,civile ou ct.e j ÜJstioe :péllale ?

- POlH>q lUo.i de justice civüe : - Réponse: ·C'est un c1iffé-' Ten d ,à juger. - . Il n'y a p as ·de .cou,pnb'le, donc l)a..s de p eine à ijJfUger. · - Que va ,fa ire maintena·nt (la b Ollrmeoi,s ie de Vollège~ ". i - Pourquoi ,cite-t-e:1Ie X devant .le juge 'de com·mU'l1f! '?

Répol1S'8 : Pou.r tenter COillc~liatilOn .. 1" '. -. l\1ai,s 'le j.uge s'est. récusé; qu'est-ce à dire ? - POl1t'-

quoi s '·e·st-il ·r écusé ? Qui donc aura fonctionné à IS.a place '? · ~. COlnnle :iJl n'y a pas eu ·conciliation, l'affaire suit ;.:;on

c()urs . M·ais 'pour.quoi .le jug.e 'l1' a-t-:ï'l pais ~)r·ononcé un ju.gement ? · .~. Que:} ·est .donc l'e rô'le 'essentiell Idu j ume de commune R p­

pelé 'auss'i jU1g,e .de Ipaix ? - Réponse :' (ConciHer 'l€JS 'Parties: : >- , Qüeil1es autrle~. attriibutiolTiis ,lui connaiss·ez-vous ? . ; - LOrIS des .de.r,n~è.rles é,l,eJctiO'l1Is (-' quand .Ql}lt~eÏ.les eu 1l~~1?

- pour ,C'omlbi'eill de tenllps ? - et .q.'aiprès qu~l systè.me '?--) 011 a n<;>!mnlé jWg'1e ,de 'la co'Ïnlnullie Ique1qu'u'n ,qui a dû renoncer f-l un a ùh:·e Inai11!d.at; queù ID'aQ1dat et en v'ertu "de quel .p.rincipe ? Rélpons,e : M·a,,111diat de président de commune; )pri'Dlci!pe de 'l a ~é­p:aJr·atioil1 .des pouvm.rs.

, --:-: "L)t,ff!ai~r~~ ·~Y.ons"'l1{}~~ \dit., ISUit ·son _.COl,U',S; . qui ,1narntE:-.. n[~t và à',oo ·,oèéÙlp·e·r? Réponse: .Le J'U~e-instructeilJ.r qui ins-

t ruh',a 'la cause. . '

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- .- 12,6 --

Ce :n'lest rpals toujourseX!a,ct die dir,e ,le J uge-instructeu,r du district; pourriez~oUis di.re jpour'quoi ? - Réponse: 9 j u­ges, 13 dilstrilcts = d011lc ,0eDtalÎn:s dil~tJricts Iso:nt l~éunis.

- Com'ment 'l,es Juges-imstructeurls sont-Us T,épa,rtis danf.4 lie canton? - Rêpol1Jse: 3 d;ans ;le Ha ut-Valais; 3 da.nti ~e Centre; 3 .dans le B:&s.

- QueLs dLSltricts Isont réunis ? - Donc le Juge-instructeur ne j ag'era pas. Pourquoi '? -

Répons·e : H juge ,sans ,appel ..de 100 tà 500 ir., ruvec apipe~ de .500 à 4000 fI'. Ici, ,J,e montant :sUlPédeur à 4000 fr., tdélpaJsse set; compétenoes.

- Dev'ant ·queŒl,e autori,té judiciair.e ,sera donc 'portée l'af­f aiTe? _. Répo.flls'e : Directem,ent dev,ant 1e Tribunal cantonal, le t'ribunal cl'aTronclisse'ment n'ayan"t aucune compétence en mar .tière civile ..

- Dès lor,s, ;porur 'entendr1e Ile jugement, X devra s,e r endre .dans ,quelle 'localité ?

-. LorIS du jùg.emellt 3 lm,em!bl'es étaien.t présents; .combien. étaient ~bs,ents ?

~Connai,s!s'ez-vous Je nom .des 5 ,membre-s du Tribunal ~antana:l ? .

Plus riche qne jalnais ... notre

EXPOSITION DE MATÉRIEL DIDACTIQUE est visible en p ermanence dans nos locaux de Martigny.

A part notre ,collection d'ouvrages scolaÏ!re.s enrichie de Iprès de 200 nouvea.ux titres, noUJS vous présentons comme Nouveautés 1955: - Les tableaux de sciences et les ,t imbt'es .

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--- 127 -

. - Le Tribunal cantona,l es t un tri.bunal de lèl e· in. tance, un tribuna:J. cl'aJpQ)ellet un iriJbunal ·de ca~<sation . Qu'est-.il dan·,. le cas :particu.lier ? ;'" -~ POlllr'quoÎ est-il un tl"i,bu11a.l ele lèr·e i ns·ba-11c~? .-

Réponse : Le monta/nt étant supérieur à 4000 fr ., Je 1 \1'

jug'emel1't aiprparti>e-nt au Tribunall cantona1. 'Renna'I'Iquc:: ,L a 'l égj·sl!atLc)fll a consac.ré le .pdi1dpe général d,es

cie<ux irl!stanc.e,g, tant en. nllatière civile CH.1."en "ID:atière pénale .

Al.: pénal: SI ivan,t ,1e,s ca,s : 1. d fl; ~itS entr în:mt 1l1H.\ p eine · de '{ mois au maximun'l. 1ère instance '·: J-ug'e-instl'u'c(t:€ur. 'instarJ!c€ d'appeJ. : T-rilbunal c1.'arrorndissem,ent,

2. Délits entr aînant" des pe~nes sUi}él"ie -l'es ~ . mnis On la 1'.0-clusioll (minimum 1. an).

1 ère· instance : TrilbUù1!all d ';a'rrondi'E.s.ement insilance d ;'cFPpel: Tribunal cantonaL

- :Le Tr,ibuna'l ,cantuna/l a j u'gé 'ainsi : « Consid-éfia.lÜ qu ej X ','<!oit à tla bourg,eoisi,e de V ol1lèges ,I,e ,montant :stiipulé (}ans l'acte d'achat Imoins le 10 96 con·,elslpo.nda-nt à :la b aisse inter·· venue depuis l'automne. » - .lVrails en fa-it, le Tribunal 0antonal a.v.ait-i l le droit de ip,orter un jUg',ernellt ipour une teJl<e valenT f -'- Réipons,e : Oui} 'sous J::~és/erv,e d',ap,pell.

- Lors de ,la no,nünaibiQ111 d e :LVI.. Lue Produit - ,par quelle autorité? - Il y av,ait 125 ,d:élptrt·és IPr-és-ents; c"e,st -ditffidl('t rnai3 ilOLll impos·sibl1e ,do s'Rvüir c.ombi,en é,baÎ:él1t- absents. Cml1-:-inent .cela· ? Râpons'e : 1 déput é Isur 1100 !hajbitant s. -

.. - Si une teJ,l,e. n ominat iün lintervenait auj our d 'h lJi ,le t .(t 1-enl ,serait pùus :f aciI'8 à ,réso-ud,r.e, (POlH'iqUOÎ ? Rép onse : N omhre nXle de l~O députés.

- Lors de son é lection, ,1\1. Produit ,E\, obtenu 101 suffra,gefJ sur 112 bu.lletin.'"' valables; -il! y ,atvait 'polurt ant 125 iCÙé.p Uités pré-­sents, 3JVO'llis,·nons dit; co.n'1ment ,exlplkiüez-vous Idès ilors cette' diff'ér.el1ce ? .. .

--~ X ,n'est IPa:.s .coiTItent ,du .il.ùg~enl'ent !por té; il1 r'econrt ,il oüeUe· <Îlllsrtance ' ? .. .~ ~ ,Mais Ic€il,a, v·a -lui coû.-ber Iplu's ClhêT. P ourquoi ? ~ Répbll:: se : Séances ,à iLa usanue. -

-:- . ,L~s jug.es 'au Trihunwl fedéra~l .so'nt nonihrleux(28 j e croi,s),' mais t ous ne ,st o.CClU p e-r ont tp~s die cétte affaire; .le tra­\:rail ·est r éparti en ,di,ffér,ente,s 'se-cti.ons ayant ileurs a tt ributions parti,cul.ièl~-eS. Il y ,a .lnême un Va!la i,san ,qui ,.sièg'le au ·Tribunal fédéra'l : ,e.onl1'aiooez-vOUiS ,son nom ? . . . ' .. ;,:;:..;' 'ide· n~'\s'àtit ' iplas -'l'es:: 'y~l~üs'an'8 :qui .l'Dnttriümmé:; .:·queHe.-~utorirté donc ? .

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- 123-

--ILe T,rihuna,1 fédér~l ·a de nOl11ibl',eU,S€ls cOlnpétenües ; ·en . C.Cil1na i,sSlez-vous que1q ues~U'nes ?

-'. Les juges au Tribunall fédtél"Ja;l Isont ,1l0lnmés ,pour UI.l'e

durée ,p:Ius Ilongue Ique t1,es ·autres m'agi,strats - ,combien d'an­nées? - et Us Isont Ipl~esque touj-our.s réêlus; c',est bien qu'il en soit ainsi; Ipoul'i(]!uoi ?

- ,Loris de ila nomination de M. Favre, ,les membres du Conseil des Etats étaient tous Iprés:ents 'sauf 3; or, ,co,mme il .Y eut en tout 204 votants, com·bien y avait-ill de cons'e:i:J1erls natio­nau.x .prés.ents ?

-. Dans l'ad:ifa~re :ql1i nous oocupe, Ile Tribunal fédéra.l a tou.t .sinllplemenrt ,confirmé le jUlgem.ent Idu Tribunal1 ,cantonal; (,~e ,qui [ ,ait ,que Ile Ibrav.e X 'e.n es·t !pour son ·arg'·ent ,et pour '~el3

.;peines. Car toutes tÛes !dém·anches, tous ces ·reCOlWS, 'lu.i ont -Occa:sionné ides fr.a.i,s ,considéra,bles; ,que'Ls frai,s ? -- Réponse : Frails de déplacement; ,frais .de Iséances; fl"ais d'avoc,a:ts, perte de ten1Jp:s, 'etc ... 1'1 aurait prohablem,ent 'lni'eux fait de,.. De quoi?

- Oui, de 's'arr,angiel' ilor's ide la séance 'de concUilation de­vant Ile juge ~de ICOim'mnne. n'.autant ,pllus Iqu,e d-ur,ant !l.e tempH flu'a duré lIe procès - 2 .ans -:- .d~~ iboi.~ é~la:~uéts là 5000 ~Ir. ont .été 'Vülés; l'alflf:ai-r,e eSlt Idonc 1101'n !d etl'ie hqUl,dee. Que va faIre Xm'ai:ntenant ? - Réipo.ns-e : Dépos·er U11e plainte ·au pénal

- Poul"lquoi ·au .pénal Icette .foi8? ! - ,La IIil,a,inteest déposée dh',ectem€nt Ichez ,}:e Juge-instruc-

teur; pourquoi lP·as Ichez le jug'e !d·e commune? - Ainsi Ille J Ulgoe-instructeur .a lPour mils'Siû:n d'instruire

18- caus:e, ·c',est ... à-dir:e ? - lEt :pour ,reClheroher ,1'e 'coupruhl,e, ill aura l"le.cours il qUfl ?

- Réponse: A Ja p()lice de Isû-reté -qui con~p:lète :l'enquête. - ILe:s ,s0tl1Pçons, Iles 'pr,eu!V'es ,même iparaisStent établir J·a

cullpabilité ·de Y. Que va-t-on f'air·e ? - Réponse: Eventuelle-· ment 'Ordonner l',arr,estation Iprév,entiv'e - ipour,slûvre ,J'.enqllête par audition de.s parti'es, des témoins; on 8Jccorde un te.rme il l'a,ccu.sé IpOU!" faire va;loir 'ses ,moylens .de déiens'e; pui~ vien­ch'ont l,es débats. Dans Ile catS .particu/lier Il·e Mini;stèl~e IPubli.c a prononeé un rtéquilsi,toir;e~ :serré fai.sa~t r~sls~l~i~ :l,es ·afllt~céd,~nt3 peu .r eluisants de 1"accuse do.nt Ile caster Judw'tatre est IlO1·n -cl etre vier'g1e; pal' contr'e 1'.avooot ,de ,la :défense - ici .l'avocat du, pœu·~ 'vre, Il"accusé -étant 'privécle Illloyens fin.a:nders - cher,che à ·mi·· ni1lniser Iles f,wilts; ·tand~s que celui de .l'aocll'S'atiol1 s',ecffor~e de prDUN,er la g.r.avité .du délit. . ~ Qui vIa jug~r maintenant ? - Rélponse ; Après réplique

et dUlP.Iiq:ue, .c'est le Tnibu,nall d'arrondissement qu.i :prononcel'a en 1ère instance Ipuisque il'inrfl'lactioll com'mise porte sur un montant de 5000 fr.

- ILe jugem1ent aura IHeu à Semlbra,neher. Pourquoi ct'an~ cette ~loC'a\li té ?

- COITlibi'en de juges ,et lesquels? Qui 'présidera'? - Pour ·· quoi celui d'Entre.mont ?

_ . :L'accus.é est .conda.mné là ,l'a Ipni'SO'l1; !le su'/"SÙ] n'a pa3 été accortd-é. Qu'·est-ice Ique ,cela veut dil'ie 1e ,sur'sis ?

- ILe ,collldamné a 11eCOUTU ,en ap/pel ,au TrÏibunal -cantonaL E:ri iavait-il le !droit? - R~ponse: Oui, 1.e Tri'bnna.1 cantonal juge ici en ,2m.e instanoe. .

- Le jUg1ement :du T,ri'buna,l d'ar,rondis:s'ement 1ère in.s­tanoe a :été ,co IlIfir,mé. Le .condamné peut-N r'ecou.nir ·au Tribuna.i fédérait Réponse : IN'Ûn, sauf ,en oals de pou1"voi en 'nullité,

~. 0.1", Y qui est r,eto;r.s {et qud ,conmaît bien la iloi pour avoi.r ~u 'aITf:aj~e là maintes 'J.~r.itses ~Iv;ec lIa oustice veut se P01::'I"V(lÙ'

en nullité, mais son ~avo.cat i}ui :démüntre Ique ,c~es.t e:hose inutile car ile ,poUJrvoi en l1U1Hité ,qui peut toujour,s ètr.e =intent.é eontre ~'a déc1sion rendue le11 d 'ernièDe inst.ance (Juge-instructeur, Tri­bunal d'arrondÎi&~em·ent, TT.ibunal ,ca.niJonal) in1!p:lique une vio­lation 1rutnifeste de la loi, ,ce n';a pas .été Ile cas dans cette Hf­faif1e : i1 ne ;l"Jeste donc .au ·condamné qu',à purg~èr Il}a peine à Orêtelongue où' j.} :a étéa111ené d~pui'S la prév,e.ntilv'e.

- Ainsi, .nos juge.s ont étudié :116S deux caus.es dvi1.es et pénales à fOl1Jd, ptÜS Hs ont ju~é iSlelon :q.ue]l'e ·qua,Hté ? Rép'Ùn~ : Impartialité.

- 'M:al'gr-é tout, il faut éviter '<l'.avoir a;f,faÎpe ,aux trihn­. naux. Comment f,ai·re POU,I' cella ? ... M'a!i,s ce 'n'est lpa:s toujours

poss-ihJ.e.

ECONOMIE

Ainsi 'que .nous venons :de Ile voir, If!Js bois constitu·ent une des ;prindlpa:les :reslsourees de nos tbourgeoisi,es, :puiislqlre, en Suisse, 'on len ,eXiploite 3 'n1iUiDl1Is ,de mS 'Par an .et que la forêt . occupe ,Je ~ :de ;la supe,rrf.icie -du lJN1yls. On utiJise Ile bois SOUH

deux fo.rmes princ~pales; ;}esque,Ues ? - Réponse: Bois de S'er-­vice; bois de [eu.

- 'IGomm'e bo1s de constr uction on ,l'wti'lilse tSans doute moins qu'autrefois; lWUY,quol ? - R.sponsle : Re.m.p1a,cé .pa,r le fer, .le ciment, etc. .

_. ,C€jpendUJnt, ·en Va:l'ai:s, dejpUÏIs quel,ques années, on uti­lise heaUlc,villlp de boi,s-; pou:r quels 1l1JS!~ges? - Héipo:nse: Ba.r rag'es, tunnels, coflf,rages, !Clhanpen.tes, letc . .

- Da11ls les ,ménalg.es 'c'erpoodant o.n ,le l<.emp'lla,ce .de pius en· l'1uls; ,pa.r quo.i ? - Répoose : p1ar ile IÛharhon, ,le .m,azo.ut, l'élec­tricité, ;}e Ig.az, :etc.

Page 15: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

~ ,PaT contre, on 'l'lemploÎle de Ip.lus .en IPilus dans l'inc1u3trie (YU .ral'ti.san at. De que11,e t laçon ? Rétp.ons:e : lVIeu.~les, IC~al'pel!t~, ·en1b'aUag.e; de lIa ,oe.llulos,e d,e hois on tire.: Ipa1pl'el', 8me ~rhfl­CÎ<el.1e, fibrane, benzine synthétique, leXJl)losIfls, ,etc. .-

~ Les rforêts I@-x erüent une ,action 'bi,enfaisante ,dans le p,ays, de quelle 1TI1anièr,e ? - RéI!Jo,ns,e : .Prot,ecti?n : av.a:lallch:~ chutes de ipierire's, 'glissierrnents de .1J8'l'raJll1is ~ lero:sl?n, eUes . ·a.rre­tent .1es \l'Ients, ,emes conservent ~,e.3 s'Ouit"lces, Œss((,~n~S3ent >l'aI r pal' la f.onction chlO'rophYlllilelme.

_. Les arbre:s de nos ilnonta-gne.s ,S'ünt rnoins 'apu)réci6s que 0eux du Plateau et ~mêm·e du Jura, lpourquoi ? Réponse : Nœuùs; résine, :.r.onTI'e conique du tronc, ·m'Oins Ilong,s.

_ POUJ.",quoi nos " l"'br'el'S ont..:i'l,s ICles .déf,a,Ults '? - ·. ~ u l1t~ qu'a.lité 'Ü'11t-Ï1IS ;par 'CŒ11tr'e ? . _ QueHes sont les .es'se:noe.3 qui oonviennent Je 1111eLlx a l!

c;lhna t et au -sOrI .du Val<ai:s ? _ On Ipréfèl'e ]te 111élèz.e ,au sa,pin l, onr la confe,ctioll des

échalas, 'pOUl' les c.harpent'8,s :q.ui Idoiv,ent J'w·'ter à l'humir1ii/" pOUl' que.l~l€s raisons, cela? . "" . 1 '.

- Du Léma.n a lV1.ar,t!gil1Y on ·exrplO1·te ,a.USS'l le hetl e qUI

constitu,e un 'exce:He-nt b oi,s de fieu et Ide :se.rvlce. Pourquoi cette e.S!senC'8 fait-·e.He .défaut :dans ·1.e oentre ? - Ré,p0l1's·e : H umic1ité Insufifi.sante; sol trop 1J,eu pl'orf:'onrl . .

_ P,a:r contr-e i,l y a aus'Sl dels forêts de Ip111S ,en Va!~ai·s . Où paT -ex-eri1plle ?

_ Pour\Cluoi ,dans ce!tbe 'région ? - Répons,e : Ess·enc-e ea·~ l-actéristklue deis -régions sèches. .

_ Lê Val -d'HIiez a 1e·s 'meHleur,s buis de service. Cmnme 1l }',ex,pHquez-vous ? .

_ Le ;parcours .d·8>S c<hèvre's' et qu gros héta1.l, le ranl.a,g·sa,ge ct'è la tlitièr.e ·sont n'Llltsiible.s aux f .oret'3. 'Montrez eomnlent.

_ Les .autorités pr otè.gent les f.orêts; jpl'ouv-ez. _, Qu'a-t-on f.ait fm lParticuJi.eT dans ~lob·,e r égion p.ou r

}.es p rotég;er ? pour mieux Iles ,eXtploiter ?

GEOG R.APH1E

_ .La tPl.ÜIS heme :fol'êt d n .suj's·s,e is,e trollv·e dans .le rna.ssif du Ri,soux. Donc dans '1a . .qUieJHe .des 3 régions /du -pays ~ -::-.: Da,nf; quel canton? - ,l\1:ontrez. - Direction Ipar ,ralPpor t a vot.re loeailité ?

_. Nos :princiJpales f.ahôque,s :de -pa.piel· sont situoos al~ p i0d ~lu Jura. p.ourquoi là ? .

~ De Ge.n:èv,e à tSCJhaffhO'Uts,e l,e J·ura s~é.tend ,dans quelle direction?

- ,La f~brÎique d'Em's d~ns ,h~js Gr1S0118, Iprès cLe Coü'e, - ­montl"ez - utilise des déchets. de boiK prov,enant de tout.e la Sui.sse. Ainsi M. J ori,s d'Or.sière;s vi'ent de f:aifie une Î'mporta.nte. cXlpéditio.n p.our ('Jette f.albriq:Ule. Montrez su.r ,J.a ca,rte le pal'lCQUTIS effectué par oe bois.

- Ce bois n'·a ip8JS été transho'lidé à :rVlartigny. Pourqvoi '! --. Voi,e normale. tSi fle M. O. était à voie .étroite. M. Joris 11€

serait .probablement Ipas un fOllfuiseur .de la fabrique d'Emc;. Pourquoi?

_·Quo"Îque la !forêt icouvr·e le j,4 :de l'a isurface du pays, la Suisse d.oit encore irnrpo:rter 500,0.00 m3 de bois pour couv.ril'

.. ses besoins. Nous en ,fieoevons de 'l1ot1"8 voi,~ine de l'est, donc de ... ?

_. Mai's ,nos principaux tfournLSSeUl'lS, (POUl" ,le hois de râ­perie Isurtout, sont .les pays nordiques; !l,esquaJ.f\ .donc ? -- Mon­trez la Finlande, la .suède, .la Norvèg.e . .

- Pou~quoi .0etS 'pays peuvent-'Ï11s 'nous livr.e:r J.e bois à bon :ma:rohé ? _ . Réponse: V'aste-s f :orêt,s au bord .des ;}aos et des f1euV'es; transport Ipa,r flottage.

- ,Chez nous YexlPloitation des Ibois ;sIe Ifait ,surtout en. au­tomne; pOll!rqu:oi ? _ . Dans c.es Ipayls i,l y a un 1nconvénifl.nt . .à, les exploiter à -cette .saison; lequel? - Réponse: Jours très . courts; Iquel'ques ,heures ,seulement. - EXlp.liquez.

-- Montrez J.e !par.cour:s !d'un voyage de Ibois d.e Finlande en Suis,g·e et justifi'e:z-.l.e.

- Il y a aussi de vastes forêts ,en As i·e, -en An1érique, en Afrique let :dans un Igrail1d J.P·a.y,s du nord",est de l'Europe. Lequ-e·l ': - Montrez.

-- Pourquoi y ,a-t-i·l de vR,stes forêts vi:wge.s '1'e long de l'Amazone, du Congo? - .Montrez.

- - Les bois Ipr:écû,eux utilisés €'l1 ·élbénIi:sterie : a1cajour, .pa"lÎ,s-· 'Sanc1!'l8, ,ébène) :nous vie'nnerut -de .l'Inde, de l' Amérique oentrale~ du Brésil, du .congo. Montrez ces ,pays 'et prédsez ,l,eur 'situa.tion p,a;r Ttaipport à 1:a S uis'sle.

.L'Australie - Montr.ez - cUr,action !p.ar ,rapport à la Suis­se - .. produit l',eucaly'ptus, la,rbr,e .gigantesque .a.u f,euHlage grêle , en .Afrique -des tr.opiques - :M-ontrez 'l~s tropiques; - c1inlat de cette région; - poul'iquoi ,oe d:imat? croÎ!t ,Je IP'lus gl"R,nd arhre ,connu, !}e baobaJb; €t 'en Californi.e 'du nord - .lVlontrez -­l',ârbre Ile tplus haut, ,1'8 ·séquoÏ'a.

HISTOIRE

Les guerres d'indépendance

Le:~ trois c,alltons fondateur:s de la .conrféd<ération .s'ri.ppe­laient jadis les .cantons fOfes,tiers. Pour:quoi ce ,nom? - Quels étaient ces troi:s cantons '? - E'D que!He année? où ? et au

Page 16: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

- 132-

.début de quell mois ont-vIs si'g'n.é ne .pacte ? - Que'lIes ~ont les 01a.uses .de Ice rpa.cte ? .

_" P.end;â-nt le prenüeT ,siède ide ·1eut' 'exâste11ce ils n 'ont eu Qu'un s'euJ. ,ennemi; quel .ennelmi ? '. _ Ainsi, ,iIls ne ,voul:aient ·pals ·se !soumettre à l' Au t,rich~. Pourquoi? - Rélponse : Ils avai,ent reçu de.s ,charles de frart­chises. Hs rédan1ai,ent l'iTünlédi,ateté d·e 1',emipÎre.

_ 11s ont battu 1'AUitricihe dans queTles batailles ? _ . A Morga·rten Us on.t r.e.m ;poir:oé :Ull'e victoire assez fa.cHe

. contre un ennemi bien supérieur 'en nombre. Quelless.ont. les ca:uses de cette vktoire (4 ou 5 <Jauses). .

_. Pour queJ.s .1uotüf·s !l'Autriche t,enait-el1e tant à çes ter.-i~itoirles ? - Gotharid.

_ M.ais Quel1qu\m d'autre vouJait également pos'8~der le Gothard 'et poü:r gagner Il·es bonnes g.râces des Wâldstatten il déclara .l'Autriche déchue ·de 'ses droits sur les cantons fores­Ue-rs. Qui -donc ag-it d,e la Isorte et tpou-rquoi ?

_. A Sempach la vktoi:r,e ·fut p,lu,s chèr'e111·ent acquise et ·ies Confédérés ne fu.rent ,vainq.ueu.rs que g'lrâ-ce au" dévouement de (lui? Winkeil.ried étalit un bon !patriot.e, ·mai,s aus.si un bon père de fanülle; c01~ment v 'eut-on I.e ;pr?L~.v'61~ ? . " ,~

_ Poul"quoi la victOIre fut-eUe -plus chfrflcüe ,a obtenIr qv a M,ol'·garten ?

_ . N,aefells fut un (pen MOrg,al>ten 'et un pm.l Senlpa.ch: ex-pliauez ·c,aIa.

.- _ AlPrès ses défaites à MOl"'garten, à 8empa'Clh let à N ae-fels, l'Autrklhe ·ne viendra plus inquiéter les ·Conf.édéré;::; sauf lor,s d'uD.'e 'guer·re dvile; lRJqueUe? - P.aT Iqui Iles Autrichiens furent-·ns 'alppelés la:lors ? - Et là qui :dem'andèr,ent-i,ls secours '!

_ ,PIus ;t~rd, les ,Confédérés ayant Ibattu Gharl€s-le-Té,mé-ra.ire, n'ont plus qu'un soulve.rai.n; lequlel ?

_. Aux ·guer.res Ide Bourg.ogne, :1'.em1):erreul' ne s'est pa, 1rwntré !bi.en COl'l'îelct là l,eu.r égard, les Suiss'e:s s'en s\l.Llviünnent. Co.m.n1Ient Ipas l00rrect ?

_ M1axhnilien ilupose trois obliJgations à fe~ sujet..': quel-les ohHgations ?

_ Les Suiss,es recEnsent de s'y SO'Ull1-ettre. Pourquoi refu-sent-ils?

_ Et .oe sont les 'guer,r:es ,qru"Ol1 a appe.lées "? - Pourquoi gu-erres 'de Souabe? Citez au moins une de ·ces batailles, la c1ler­njèr,e?

_ Connaissez-vous l,e:s ,conséquences de ce." guerreô pOlir la Suisse ? (2 au moins).

_. Oui la .sLüs~e q.ui Is'était llihérée de l'Autriche a-pl'è3 les bata,iHes d~ MOl~g,a;r:ten, dIE! Se1TIpia!0h, de N aEftels ne :fit p1u:s l)artie de l' empi're de;pu~.s 1,e.s 19uerres de S'Ouabe. Pourtant, ce

- 133 '-

-n)<:st qtùltprès la gu,erre ,de :30 ~al1sque .les Iputssances la re.con~ naltront ·comm'e Etat sou'ver,a:it11; 'en queHe ·année ? -- A quel ·tr.aité ?

- Quinze ans ,à peine après les guerT,es de .s.ou'abe, eUt} ser.a aussi étendue ,qu',aujourd'Ihui ? pourtant eUe ne :comptait que 13 'Cantons·. EXipliquez.

- i50 ans :après Iles Igll'arr,e.s de 30 ·ans la ,Suisse ·eüt de nouveau à lutter :pour ,son i'ndépendi31nlce; en queHe année donc ? et contre ,quaI Ipayrs qui 'convoitait ·aus'si 11O"S ·col,s comlne le~ ·em­pereurs et Icommie ,Jes Ha:hshou.r.g ?

- ILa SUaIS'Sle fut alors ,envahie ma,llg.ré Ja bd.l.lante :r-ési3ta.n­oe de quels icantons ? - Et pourquoi les Suisses furent-ils battus?

- iPourquoi .l'es Ba's-V.aJlais<2.,ns et les Vauc1-ois ne s'opposè­rent-ils p 'as aux 'Françai,s ?

.E-n ,1914 -et en 1940 (qUel}'s ,événem·ents ?) la Suisse u au' '~ i défendu ison i lnd:êpendal1ce; 'comment l'a-t..:elle :défend-ue ? -QueLs généralux Oint commandé l'armée "Sui,sse en 1914 et en 1940 ?

- M,ais notr,e :pa.y.s n'.a pas été envahi 'com'me j,} le fut. en 1798; la c'ause?

. - Oorn'me nous v:enons de .I.e voir) !1es Suisses ont conquis ~u pl:ix .de ~ell~ s,aTIlg', l'indépendance -dont nous j ouis.so.m~ 3.U­.lourd hu.I. C ,e-st \0her ·sans doute, et 'pourtant ce n'est pas trop payé. IVr'Ûnt'l'·e~-l€.

Sujets de composition aux cours complémentoîre5

D.ans le !dernier l1umér,o d-e /1' Ecole pri'1"1LaÏ?'e, notre collabo·~ 1:'~iJeul' M. J. ,a :pulbllié un ,certain Il1:01n:brB de suj.ets Ide composi­t 1'OUS :pour des -élèves des IC-ûlUIf.S !co1m1p1émlell'taiJ-,es.

. .~I. J. igno.r.ait ·que '1te. programm·e lest rQP:ar\ti, IPOUl' chaql.,l.e m~tIere, ·sur 4 'ans; .1'ens:81I.gneme'nt :du francails ,comme celui des autr,es di,scipllÏ'l1es doit êtr,e .eentré sur le; branohes 31gricoleg prévues ~pour Yanrnée en ICOUll"S 'et ;ne !d,oit :p.as se r.épéter .

Dans1a Ibr:ocà1llI e rHlnÏ.c:'e ,a,ux .nJlaîrtre.s, 11e's .sujlets Ide lette~s figurent 'Cl'lai.UeuJ''8 en qual11tité .surfnÎ'slamlte. :lVIais :il va de soi que !l,es llnstirtut.eu.rls :poUirrontt aUlss'Î g-lalner d,ans 1a ,li'ste établie piar lVI. J. à Il'a 10oilldibon ;de Clhoi's:ir les \suj,e<ts en ·r.aprport avec. le 'P rogn:"arrnme Id e l"anné e. Cl. [J.

Page 17: L'Ecole primaire, 30 novembre 1955

~ 1.34 -

le mouvement éducatif à travers le monde du B. J. E.

Union Sud-Africaine. - Les écoles 1nissionnait'es. -- Les écoles missionnair.es d·e toutes les dénominatilÜns ont été pla­cées par le GouverneJTIlent devant deux .a;lt:rn3J~iv.es : ~) ,ac~ep~ ter d'êtr,e 'reprises par Ile Gouvern.e~'ent, . a qUI .l;nc0Ill:berale~t les frais ,et le ·oonirôle de leur admrnl,strabon; 'mailS qUI devraIt s'engager à conserver le personnel enseignant actuel; b) gar­der leur 'entière autonomie, mtais voir les :subsides de l'Etat ré-

. duits de ,moitié. Le nombre des écoles missionnaires est lé:gère­ment .supérieur à 4500. EUes 'comptent envir,on 500,000 élèves

'et 12,000 'maî·tr.es. BlE.

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