L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

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Journal Valaisan. MON'l'HEY: Filuille d'Avis du District de Monthey.

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45me Année No 2

Organe de la Société V'alaisanne d'éducation

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Caisse de retraite

Les intéressés sont avisés que le nouveau règlement de la Caisse de retraite est en vigueur dès le 1 er janvier 1926.

Les membres du corps enseignant en activité de service ne faisant partie d'aucune caisse et qui se sont annoncés avant le 1 er mars 1925, peuvent s'inscrire dans un délai de six mois, en indiquant le nombre d'années qu'ils veulent racheter. On est prié de se référer au tableau qui a paru dans le No 1 de 1' «Ecole ».

Les membres de la Caisse ont la faculté de changer de classe dans un délai de 2 ans ou de compléter leur avoir jus­qu'à concurrence de fr. 60 par an.

Toutes communications ou inscriptions devront être adres-sées à M. S. May tain, caissier, à Sion. (Corn.)

Avis MM . les Instituteurs qui, vers Pâques, désireraient participer

à une retraite de trois jours, sont instamment priés de se faire inscrire auprès de la direction de l'Ecole normale avant le 15 février prochain. Il sera possible ainsi de faire à temps les dé­marches nécessaires pour s'assurer le concours d'un prédicateur bien dévoué aux intérêts religieux du personnel enseignant.

A. H.

Musée pédagogique

A VIS IMPORTANT. - Occupé à l'inventaire du musée, nous prions les membres du corps enseignant qui détiennent des livres et brochures appartenant au musée pédagogique, de bien vouloir les faire parvenir sans faute pour le 10 février prochain, au secrétariat du Département de l'Instruction publique.

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- 22 - \ .

Gours de chant jJcJUwnl. suilè aux. \' CCLŒ eXlrim és par plusiems clirectclU'3 de Sociétés li e

'hal\l, l'Assemblée des Ll61égl1és l e la Fécléra tion de ' Sociétés ll e chant du

\ rua.is a déôc1é cl'oJ"galriser (lans le canton un COUR.' DE CH.A.NT GHEGORIEN. li sera gra lllit.

Désireux cl'ètre agréable à tous cenx f:l ui s'intéressent il. la \~a.nse grégo­rienn e, le. comité eelliral sc' 11l'Oljos::! de choisir plusieurs dimanches c:ollsécutirs et les cours rlollllés pa l' ües spé~iallsl es auront lieu, (lansi'après-mirli , de H 11. là 18 11.

'uinl.11 1. le nomlre des in scriptions, le Co urs sera, rlonné dans lJlusieurs 1"(~g i (; II S , l}]'ol-Jahl en lenl. à .. _10n, à, lVlar l'igny et I-Mamlce. n GommenC2ra dans la l1cuxièll1c quinza ine l1e Jévl'ler et se lerl11i.n era verS! la fi n mars, mois qui :en,bl ellt les plus fa\'ol'ables (au total -b à ,- dimanches).

Lô;:, inœripti(;l1S seroll: adressées an I.rési,dent lIe la Fédératioll, M. iVIagnin , ,10"ll, jusq'll' all 15 Lô\"ri l'r. Enslljte il sera cOlllmulli(jué aux parti cipants le lieu où le co urs sera donné, date exael avec le prograwme du cours,

L~L Fécléri.l lÎ olI ries ~ociété·s lie cbant du Valais, ell organisant ce cour::;, ti ent il. 11 101ll1'el' qu'elle s'inl.éressE: à toules les foÎ.'l11es Llu cbant (musique lJ'l'ofane et I,(J éaorienne). Le cOlllite celltral e~pèl' e que l'on compremira lesi efforts de II olTe ASSG talion ro m le clé \'e]oppement de l'a rt vocal (lans Llot l'e canton.

El1 n,ème leil lj :s des CO LU ';'; seronl' dOLJné, ' aLLX üÎl'ecLeurs des Sociétés pl'euant ri.ul. illl CONCO BS CANTONAL des 29 el 30 mai 1926 pOUl' l'illterpl'éta.tÏ:Oll el. la lrélla.ralioll d.es CHOE URS D'EN, EMBLE, exéCJutés! pa l' les dittéœentes divisicl ~:: . En ol1ü'e, les Fotes:enrs mcmbres de la COlllmission cie lI1us.ique seronl à ia (lisjlosit"ioll cl s (lireclenrs ]Jour lem donner des direct.i\·es Sllr lems CHOEUnS DE HOIX, etc. (Messiems les ilirecteur," seront avisés l:el'sO nnellement. )

Comité Central le. la ,[i'édéiration des Société-s lle chiant (Lll Vah:tis.

Pour les sourds-muets

~Ol1S f<l IJ[Jcloll, au Personnel enseigna nt la l'ecOlllJllundation que 1l0US

i.tvons Ii.,jl.e GlU suje l de::; sourds-m uets. Que nos collègues qui co 1l11ai sisellii de ces cléEbfl'Îlés n'hésilenl pas à les signaler au Département. sans hu'd'Pl' afill ill'ils 1 Lïissent encore èll'e mis au hénét'icc cLe la (lILOle-pal' ~ \"Iel's-éie l 'U' e Ccmité de la lèl (.; nat ionale tlu 1er ao Ct t.

...

L'Ecole unique On en a beaucoup parlé ces derniers temps dans la presse

française et plusieurs journaux suisses ont répété les échos d'Outre-Jura.

- 2.3 -

Qu'e~t-c~, ,. au fo~d, que l:école unique? C'est, au dire de ses parrainS, :,1 instructIOn gratUIte, parfaite, égale pour tous. N'y aurait-il pas plutôt lieu de penser que c'est une tentative de socialisation ou d'étatisation de l'enfant? Une sorte de régime à la Sparte ou à la Bolchévick?

. On veut do.nner, dit-on,. à tous les enfants la possibilité de faire leur, chemin dans la vie. Pour cela, sans tenir compte de I_a volon!e des p~ren~s et des .enfants, on procéderait obligatoi-1 ement a une selectIOn. La Jeunesse serait orientée vers telle profession que le Jury d'Etat choisirait· les études secondaires se:aient interdit~s à tous ceux que les lpreuves officielles n'au­raient pas classes en rang utile.

Aux point de vue psychologique, cette méthode nous paraît tout simplement absurde parce qu'elle aboutirait fatalement à une interdiction de s'instruire pour un grand nombre d'enfants qui n'auraient pas réussi les épreuves officielles. On répondra p.eut-être que ceux qui seraient ainsi privés d'une culture supé­rIeure seraient précisément ceux qui n'en sont pas dignes.

Oui, mais - . à supposer que tout se passe normalemen~ - l'examen des aptitudes se ferait à un âge (12 ans) où el\es sont souvent difficiles à discerner. Pasteur fut un élève médioc re qui aurait à coup sûr raté aux éliminatoires!

D'autre part, neutre en principe, il est fort à craindre que l'école unique ne soit tout simplement athée et favorable à la fameuse théorie de la coéducation des sexes. Et puis,. entre les mains de qui l'on sait, réservera-t-elle ses faveurs au seuls mé­rites du candidat, sans tenir compte de ses opinions ou plutôt des opinions de sa famille?

Du point de vue social la nouvelle institution constitue une œuvre malsaine en ce qu'elle postule un égalitarisme outré, supprime les droits sacrés et les libertés intangibles de la famille, instaure la tyrannie de l'Etat et accroît l'armée des déclassés.

Et, sur ce dernier point, nous dirons avec une excellente revu pédagogique belge: Est-ce que les nécessités économiques exigent oui ou non, que tous les citoyens non idiots soient docteurs ou au moins bacheliers? Nullement.

Alors, pour quelles fins veut-on pousser jusqu'au bout les possibilités de savoir de chaque enfant? Oublie-t-on qu'un peuple de savants mourrait de faim parce que personne ne voudrait manier l'outil ou la charrue? Votre armée de bache­liers, de docteurs et de mandarins ferait une immense légion de déclassés qui encombreraient les classes libérales et les villes. Personne ne voudrait travailler la terre; la désertion des cam­pagnes s'accentuerait dans des proportions effrayantes, et la lutte pour la vie serait féconde en drames de toute espèce.

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En définitive, écrivait récemment la «Revue des deux Mon­des », l'école unique est un monopole tel que, Napoléon et la Restauration n'ont pas osé le concevoir, supprimant non seule­ment toute institution enseignante privée, mais toute éducation isolée de la famille; une conscription précoce enrôlant tous les enfants de l'école maternelle à la faculté, les soumettant le plus longtemps possible à une formation identique pour tous; sur le tard, et à regret, se ramifiant un peu en vue de leurs desti­nations diverses; aux bifurcations, bien entendu, des «orienteurs » patentés décident sans appel de la dire-.:tion à prendre pour chacun. .. Au terme d'une vie scolaire ainsi souverainement et uniformément réglée, chaque jeune citoyen ou citoyenne sera placé dans un des casiers nettement distincts d'un soviet bien compartimenté.

Il est fort douteux que. le bon sens inné de nos excellents voisins de l'Ouest se laisse prendre à un piège aussi grossier que celui-là.

Lacédémone est bien morte; quant aux exemples de Moscou, l'Occident a de bonnes raisons de ne point les imiter.

De la lecture expliquée Dans l'apprentissage de la langue, l'enseignement de la

lecture, de la lecture expliquée surtout, est d'une importance capitale.

II ne faut pas se croi.re au bout de sa tâche, parce que nos élèves savent lire (je dirai plutôt déchiffrer) un texte. Bien lire, est-ce simplement lire couramment? Non, il faut que l'en­fant comprenne ce qu'il lit.

Comprendre, c'est donc là le point essentiel et cela s'ac­quiert justement par la lecture expliquée. Bien souvent l'élève ne comprend pas, comme nous, les mots les plus simples, il faut sans cesse s'assurer s'il est dans la bonne voie. Essayez de lui demander de traduire ce qu'il a lu, en se servant d'autres termes et vous verrez combien d'erreurs il fera.

Comment enseigner la lecture expliquée? Lecture du texte, valeur d'ensemble, les détails, telle est, selon nous, la marche à suivre.

Après avoir lu à haute voix avec beaucoup de justesse et sur un ton convenable, il faut expliquer le but que s'est pro­posé l'auteur en écrivant.

S'arrêter ensuite sur les détails, choix des mots, des ex­pressions. Prendre un texte, l'étudier ici même, ce serait abuser

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de Phospitalité du journal. La méthode est confiée à votre savoir-faire. La lecture expliquée est une mine d'une richesse extrême, que maîtres et élèves auront plaisir à explorer. Un simple récit permet au maître, qui veut se donner de la peine_, d'enrichir l'intelligence des enfants qui lui sont confiés.

Formation du cœur La forl1wLion cl" l'inLelligence :rll point c1e \'Lle des véritésl religieuses (lait

èLre llll des pl us· p'anc1s soucis eLes pHtenls ct (les maltl'es qni veulent \lonnel' h lem's en[anls Ulle sériensl' ct solirl e éüuca tion. Mais jls cloi\'E>Llt <l lLssi faire ma1'Cher de pair la FORi'VIATJON DE LE - Il COEUR. P OUl' cela il tant les encourager ,ft h'" vertù el: la leur Laire aimer. Les parenLs et les écl.'llcaLeurs lem l'arJ ent bien cie l'OBFIS. ANCE eL la lem' recoll1l11êl.nùenL Mais' ce n.'es,L pas la seule yelLu lLonl- ils ùoivent enLenc1r8 Fanon CL' le nom: -il Jaut J'em' parler' cl la JUSTICE, lle la. VEH1TI3:, (1 ]" TEîvlPERANCE, ci e la GENEHOSITE, tle la. HECONNAl. 'SANCE, ci e la DO CE· R, de la CH ASTETJi. .

PelU' donner leur prix :L ces Y(~rtus il sera bail de JeLLI' fa.ire remil l'quen'. combien elles rendent aimab les, CO ll1biel1 elles IJlaisent .à D.ieu (1Ll'en est le témoin. On lem moull'era comment Jésus res a, VL'aticIuées, comment les saints, 1;'<11' ell es SOJ1C devenus des héros. J~ nf.1n ail l'ei?Ol1penSel'a, les actes de vertu (1I1'o n am:a remarqués chez eux Iml' un mot de féJi citatioll) parLois' l '<.IL' quel rue lI a1q ,.,sua Tmo::lyJ ~llll 8 .. u as<?,T .me[ l1Jm enb ,).lIT .m81 ajJ s'Bel lUC !Nil0,T1 c .Tl1e l\ l~J

pl us belle encore.

Quelle belle mission cfue celle de l' arents ou de maUres travaill ant à l' éClI1-cation (le lems enla.nts! On vante 1111 ;ntist qui a sculpté une heUe :; tatuc. A combien lJlm~ f\nLe l'aisoE do il on louer des 1 a.rents on Les mall:.res t Illaltress'~s

(Cl li réuss1issent il repr-orhüre dan,' l ems enfanls les tL'aits dl1 rliyin morlèle de Jaz[lreth clonl nOLl S \-enons de célébrer la glori euse Nativilé. le mois Llel'l1,ier.

Langue française COURS MOYEN

P. P.

DICTÉE. LE fOYER. - Le foyer est tout d'abord le centre où le feu brûle; c'est de là que part la chaleur qui ré­chauffe; c'est autour du foyer qu'on s'assied l'hiver, dès le soir; ses flammes éclairent le visage des grand et des petits.

Le foyer est l'image de la famille, et c'est bien là notre centre à tous, chaud, vivifiant, lumineux.

Comme il faut plaindre ceux qui n'ont pas eu de foyer, dont la famille s'est disp.ersée de bonne heure! Les enfants n'ont pas connu les baisers d'une mère, les caresses d'un père.

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. C?m~e plus t~rd, il faut plaindre ceux qui n 'ont pas ce com aIme, ceux qUI partent sans qu'on leur dise adieu et re­~iennent sans qu'on leur souhaite la bienvenue! « San~ feu ni he,u ;), c'est l~, locution par laquelle on désigne l'état des plus mlserables, 1 etat du malheureux fugitif ou vagabond qui ne connaît plus de chez soi. WAGNER.

, . MOT? .ET E~PRESS .. : Etc.: - Réchauffer, chauffer ce qui etaIt refrOIdI; au fIg.: ranImer: réchauffer son ardeur' c'est du r~chauffé~ vieillerie qu'on veut faire passer pour une ~ouveauté' rechauffOlr, un réchaud; coin, pièce de bois ou de métal d~ forme prismatique; les quatre coins d'une chambre' les coins d'~ne table; le coin d'une rue; les quatre coins du 'monde; le com ~u feu" c~acun des deu~ c~t~s d'~ne ch~minée; regarder du .com de 1 œIl, sans en aVOIr 1 aIr; vIvre dans un coin en­dr~:)Jt peu. fréquenté; v.: c.o!l1cer;. homon.: coing.; fugitif, 'qui a p~IS la fUIte;, bo~heur fugItIf, .qUl. dur~ peu; fugace, qui dure tres p:u: m,em~lre !u~ace,. qU! laIsse echapper; vagabond, qui erre ça et la; fIgure, ImagmatIon vagabonde, déréglée; un va­gabond, une p~r~onne sans dor:nicile, ni moyen d'existence; vagabonder; VIVIfIer, donner la vIe; donner de la vigueur de la force; la réflexion vivifie l'étude; vivifiant vivification ~ivi ­fique, vivifiable; vivre, vivant, vif, vivacité av'iver raviver 'viable v!abilité, vi.vace, vital, vivier; vivisection, 'vivipar~, ovipa;e; sur~ VIvre, surVIvant, survie, survivance ' viveur vivoter' vivres vic­tuaille; avitailler, ravitailler; viande: viand~r, vivandier, co~vive, convier.

.IDÉES. Pourquoi .l'auteur peut- il comparer le foyer à la famIlle? Comment la famIlle est-elle un centre chaud vivifiant? Que manque- t-il à c.eux qui !l'ont point de foyer?' Comment devons-nous recevoIr et traIter les malheureux vagabonds?

Anal. ~t exerc.: Analysez grammaticalement tous les pro ­noms relatIfs. Q~elle est la nature des propositions renfermant un pronom r,elahf? Quelle est la fonction de centre et d'image? - Trouvez 1 antonyme de chacun des mots suivants de la dic ­t~e.: . partir, ~haleur, r~chauffe:, s'asseoir, hiver, soir, éclairer, VIVIfIant, lummeux, plamdre, dIsperser, caresses, plus tard, misé­r~ble. 9uels ~ont les homonymes de coin, part, chaud, mère, pere, heu, sol.

. Red.: Au dehors le vent souffle, il neige, èt vous êtes as­SIS devant un bon feu. Interrogez chacun de vos sens et dites ce que vous éprouvez?

II. DI~TÉE .. - AU, COI!,! Dl! fEU. - On n'entend plus que les mIlle petItes VOIX qUI brUlsent dans le bois embrasé: le chant plaintif de la bûche qui s'échauffe et se dilate le craquement de l'écorce qui se crispe et éclate, et les légères

- 27 - ,

explosions qui s'échappent de l'aubier en faissant jaillir une flamme bleuâtre. De temps à autre, le hurlement d'un chien qui vient se mêler au faible sifflement de la bise qui se glisse dans les fentes de la porte et au bruit de la pluie qui fouette les vitres. G . SAND.

MOTS ET EXP.: - Dilater, élargir, étendre; au fig.: ré­jouir: la joie dilate le cœur; crisper, contracter; au fig.: impa­tienter, agacer: musique qui crispe les nerfs; crispation; explo­sion, bruit soudain et violent produit par un corps qui éclate ou s'enflamme; au fig.: une explosion de colère; exploser, exploseur, explosible, explosif; aubier, ensemble des couches extérieures du bois dans les arbres; bise, vent très froid et sec du nord; poétique, l'hiver.

IDÉES. - Quels sont les détails fournis par l'ouïe, la vue? Quel sens a le verbe chanter dans l'expression la bûche chante? Quelle en est la cause? D'où proviennent ces explosions par­tant de l'aubier? (craquements produits par la chaleur dilatant les fibres du bois).

GRAM., EXERCICES, ETC. - Nature du mot mille. - Quels sont les compléments d'objet d 'entendre? Les verbes s 'échauffe r, se dilater, se crisper, s'échapper, se glisser se classent- il s parmi les verbes pronominaux réfléchis et pourquoi? Conjuguez ces verbes au pluriel du passé composé. Quels sont les complé­ments et les propositions complétives déterminatives des nom s ? Recopier la dictée en mettant le verbe . de la complétive au participe présent.

Réd.: Bienfaits et méfaits du feu.

COURS SUPÉRIEUR

A. Orthographe

1. VERS LES HAUTEURS

Dans la nuit, nous sommes partis, car nous voulons , à l'aube, être déjà très haut, et nous montons, le dos courbé sous le sac lourd. Parfois une étincelle jaillit au choc du piolet sur une pierre; et les clous des souliers grincent. La for êt est pleine d'ombre, c'est la vaste forêt dominée par l'alpage de T ufteren ; elle est vivante des mille bruits que le jour on ne soupçonne pas. Cette nuit- là, nous fîmes halte en un chalet près d'un alpage ....

Puis un crépuscule vàgue en bas; les matines ont déjà dû sonner. Dans la clarté qui présage le jour, la pointe ardente du Cervin s'enflamme et la nuit fuit, tandis que la lumière éclate sur la crête des monts. L'irisation s'étale, bordant de formes capricieuses, rouge tendre, or vert, indigo et ambre, l' océan du

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ciel. La nature s'épanouit, telle une immense fleur mystique aux ailes de feu, avec en son cœur p.loyé qui dort, l'église, le vil ­lage dans le fond de la vallée ... .

2. VERS LES HAUTEURS (suite)

Voici le pâturage avec des chalets. Fumée légère s'échap­pant des toits. Des vaches rouses ou noires assemblées pour la traite attendent dans l'enclos. Grouillements de cornes, de

"mufles, de queues battant l'air. Un vacher passe, il chante, et marche malaisément avec sa chaise à traire attachée aux reins .

Le "petit sentier, de la prairie, contourne le dédale des blocs, saute des ruisseaux, puis zigzague au milieu des rhododendrons en fleur pour s'élancer sur une pente raide. Un névé, reste d'avalanche, fait tache blanche; c'est le haut pâturage. Plus d'arbres, quelques troncs calcinés, rloisis, aux racines tordues, contorsionnées. Des éboulis, des cascades. Puis survient une flore admirable aux mille pétales éclatants. Miroitement de la lumière; l'air est vif. En bas, s'abaisse la vallée, et minuscules sont les chalets, qui se confondent avec les pierres. Tout se calme; les contrasles s'apaisent et, par dessus tout, règne l'al ­pestre immensité.

3. VERS LES HAUTEURS (suite)

Un replat. Sorte de val, ou meurent les derniers gazons. La roche abonde de toutes parts, roulée, tassée, brisée. Les pentes d'alentour se perdent dans le brouillard qui vient, le vent souffle. Il passe sur les névés; on devine " les glaciers, ins­table vision. Mais, dans le grand silence, naît l'émotion d'une invisible présence, qui doit être réelle, formelle et proche, mais que la brume encore me cache.

Alors, subitement, en un rais de soleil, paraît le ciel bleu, intense, vibrant, profond, et dans la déchirure des voiles sou ­levés, se dresse une cime blanche, plus blanche, plus éclatante que la lumière ....

Le sommet, pur comme une divinité, se laisse contempler; il s'élance solitaire, en ce royaume des éléments. Tout à coup des sifflements, appels ou signal de la marmotte.

Sur le versant de la montagne, en un maigre pâturage, coule un ruisselet; l'eau des névés glougloute parmis les fleurs et la mousse; un troupeau de moutons broute avidement; mou­tons noirs, moutons blancs, et béliers aux belles cornes. Des petits agnelets jouent, si jolis, sur le pré piqué de jaune. Tout l'être se détend. L'esprit se laisse aller et participe au charme de l'ambiance, au charme mélancolique que rompent les ébats d'un écureuil fauve; il saute et gambade à terre parm"i

- 29 -

les branches sèches, puis d'un élan, traverse la clairière et bon­dit, agile, dans les arbres.

Fr. Gos (Zermatt et sa vallée).

4. LE CRUCIFIX De Zermatt, le chemin de Waldesruhe monte entre des

haies d'églantiers, de sureaux et d'épine-vinette, dont les fleurs roses et blanches, et les fruits noirs ou rouges, dépassent les murets de pierres sèches, bordent sont parement en escalier. Un crucifix branlant, plaqué sur le fond d'immaculée blancheur des neiges et des glaciers, incline le geste las d'un Christ torturé. Ici, chaque soir, j'ai vu grandir l'ombre renouvelée, envahis­sante et terne.

Quotidiennement, elle chasse la lumière qui s'accroche sur la pente, s'étale en tapis d'or sur un roc, s'attarde, frissonnante, à la pointe d'un mélèze, illumine un instant le champs des sei­gles roux, et baîse, en passant, les églantines. Implacable pour­tant, la marée de nuit afflue, rampe jusqu'aux pieds du crucifix . Alors l'ombre submerge les membres grêles, tordus; le cœur saignant, qui souffrit pour le monde, brille encore un instant, puis, la plaie " avivée sombre aussi dans la nuit.

Plus profond règne le mystère, mystère de nocturne clarté. Grandissante émotion. Alors un chant s'élève, ainsi qu'une prière, voix qui jaillit de l'ombre, et tout se tait, rythme parfait d'im­matérielle beauté. Les cimes translucides paraissent fragiles dans. la nuit 'claire où la croix symbolique, bénissant la vallée, dresse son bois noir.

«0 Crux, ave, Spes unica. » Fr. Gos (Zermatt et sa vallée).

B. De la lecture à haute voix

Une des caus~s qui empêchent la lecture à haute voix d'être parfaitement intelligible, c'est que le lecteur ne phrase pas convenablement ce qu'il lit.

Peut-être s'appliquera-t-il à observer plus ou moins bien les pauses qu'indiquent les signes de ponctuati-Qn; il s'arrêtera même scrupuleusement à la virgule qui suit certains mots con­jonctifs très courts, tels que or, et, ou, mais, car, que, etc. sans. remarquer l'effet désagréable que produit cette pause qui doit être évitée; ici, la virgule n'est qu'un signe grammatical.

Mais il négligera trop fréquemment les pauses qu'on pour­rait appeler pauses de « sens » et qui n'ont aucune indication écrite. Or, ces pauses qui doivent être très courtes, à peine sensibles, sont nécessaires au bon phrasé du texte et contribuent singulièrement à faire saisir les idées et à éviter des absurdités

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même. Parmi les nombreuses pauses de sens dont nous pou ­vons recommander l'observation aux élèves du degré supérieur des écoles primaires, qui sont déjà plus exercés à trouver la fonction grammaticale des mots, nous citerons celles qui se font:

a) Après un sujet représenté par un nom: Ex.: Les esprits médiocres / condamnent facilement ce qui passe leur portée;

b) · après une inversion: Ex. : Bientôt / nous fûmes en vue du port;

,c) pour rappeler un mot sous-entendu: Ex.: Tout le ' monde se plaint de sa mémoire, et personne / de son jugement;

:d) devant le 1 el' terme d'une énumération: Ces jardins sont peuplés / de .chevaux, de moutons, de tourterelles, etc.

e) devant le compl. direct qui ne suit pas imméd. le verbe: On . me donna pour récompense / un album richement relié;

f) devant un compl. ind. qui ne suit pas imméd. le verbe: Nous enverrons des remerciements / à nos bienfaiteurs;

g) devant tout comp. circ., surtout de temps et de lieu: Nous partirons/ demain / pour la campagne;

h) devant un adj. ou un participe passé accompagné d'un compl.: Ces tours sont incrustées d'arabesques / percées d'ogives à colonnettes minces;

j) devant une conjonction qui remplace la virgule: Je vous ver­rai demain / et je vous donnerai les renseignements que vous m'avez demandés;

k) devant une prop. déterminative qui est incidente: Les arbres ,' que nous avons plantés sont bien venus;

1) devant et après un adv. ou une locution adverbiale: Dieu veuille que / jamais / il vous arrive quelque malheur.

Appliquons maintenant ces pauses à un petit texte du livre ,de lecture du Valais: LE SIFFLET DE FRANKLIN et indiquons­les à l'aide de traits verticaux.

1. Quant j'étais un enfant de cinq ou six ans, mes amis, un jour de fête, remplirent ma petite poche / de sous. j'allai;' tout de suite / à une boutique / où l'on vendait des babioles; mais, charmé du son d'un sifflet / que je vis, chemin faisant, dans les mains d'un autre petit garçon, je lui offris / et lui don ­nai / volontiers / en échange / tout mon argent.

2. Revenu chez moi, fort content de mon achat, sifflant / par toute la maison, je fatiguai les oreilles de toute la famille;

1

31 -

mes frères, mes sœurs, mes cousines, apprenant que j'avais / iant donné pour ce mauvais instrument, me dirent que je l'avais payé / dix fois plus / qu'il ne valait: alors ./ ils me firent penser au nombre de choses que j'aurais pu acheter avec le reste de ma monnaie, si j'avais été plus prudent; ils me tournèrent telle­ment en ridicule / que j'en pleurai de dépit, et la réflexion / me donna plus de chagrin / que le sifflet / de plaisir.

3. Cet accident / fut cependant / par la suite / de quelque utilité pour moi, car l'impression / resta dans mon âme; aussi, lorsque j'étais tenté d'acheter quelque chose qui ne m'était pas nécessaire, je disais en moi - même: Ne donnons pas trop / pour Je sifflet, et j'épargnais mon argent. FRANKLIN.

Remarque. · Il va sans dire que ces pauses ne doivent pas ,être enseignées toutes à la fois dans une leçon ou deux pu.is exigés immédiatement. Il faut procéder lentement. On en ensel­.gne d'abord une, ensuite on exerce les élèves à l'observer, et ce n'est qu'après un résultat satisfaisant qu'on passe à un autre ·cas. Il y aurait lieu d.e faire remarquer ~ussi que les mêmes signes de ponctuation n'exigent pas toujours des pauses de même durée. Mais dans une école primaire, on ne peut guère ienir compte de ces nuances . Une prononciation bien articulée, .correcte, restera toujours le principal objectif dans la lecture à haute voix .

Pour d ire e t po ur lire.

Dans mon ciel j'a ,'ais u ne étoile; Elle éclaiTait mon firmamen t. Quand la. nuit déployait son voile,

On eut dit un vrai -diamant.

Dans ma for êt profonde et sombre J'a.vais un oiseau printanier:

Pas un qni cban tâL mieux à l' ombre

Du lil as ou de l' ébénier.

Dans mon dé~ert triste et morose J' a ,-ais u no r ose, et vraiment

. An jar dill des cieux pas· de rose Qui pû t somire plus gaîmen t.

Page 8: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

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Mais ma)] étoile s,'est couchée ; .. Mon r ossignol dans son lit dort;

Ma l'OS E:, le ven t. l'a fauché, E t mon pau vl'~ petit est mort.

VAN HASSELT.

nuit d'hiver ~~

La grande plaine es t bla uche, immobil e et sans voix. Pas uu bruît, pas uu son ; tout.e vie est é teinte·. :Mais on entend parfois, COl11Jne une morne plainte, Quelque chien sans abri qui Ilurle au fo nd d'un bois. Plus de cbar~sons da ns l'a ir ; sous mes pieds IJlus de chaumes,. L'hiver s 'es.t abattn sur toute flo raison ; Des al'brcs dépoujlléf:: dressen t à l'horizon Lem s S'CJ11elelles blanches ainsi que des fa n Lômes. La lun e est ]al'ge el pàle et semble se hà ter: On dirait qu' elle a, froid .clans le grand ciel' austèr e, De son nic'I-ne regard elle parcom't la terre E l, voyant tou t désert, s'elu presse de nous quitter. Et froids tornbent SUl' nous les rayolls' f[u' elle da,l'de, Fan tastiques lUC-UTt: qu 'ell e s'en va, semant; E t la neige s'éclaire au loin g,jrùs tl"ement Au x éiranges reflets de SeL clarté b laÏarde. Ob! la terrihle nuit po ur les petits. oiseaux 1

' Un ven t glacé fl'issonnc et court pm.' les allées, Eux n 'ayant ]Jlus l 'asjJe ombragé des berceaux, Ne l,ell\' ellt pas dormir SUl' leurs pattes gelées. n ans les gnmcl:; arbres nus ciue couvre le ver glas, Ils son t là tou t. tr eni blmJts, sans rien (fUi les, protège, De lem œil in quiel. ils l'egarcl enl la ne.ige, At.!enc~a n t jusqu'an j OUl' ]a nuit qui ne vient pas.

GUY DE MAUPASSANT.

Arithmétique La règle de trois simple et ses applications à l'école'

primaire. Il y a divers principes méthodologiques qu'il devient banal

- 133 -

de rappeler à tout propos, mais dont la méconnaissance entraîne la faillite de l'enseignement. Gravons donc ces principes au frontispice de nos écoles et ne les perdons jamais de vue dans nos leçons: Aller du connu à l'inconnu. - Aller du facile au difficile. - Aller du simple au complexe.

C'est parce qu'ils font fi de ces principes, tout en procla­mant l'-excellence d'ailleurs, que certains maîtres éprouvent des dééeptions dans l'enseignement de la règle de trois et de ses applications. J'en ai vu qui présentaient cette notion à leurs élèves comme une .chose toute nouvelle, une sorte de panacée qui allait permettre de résoudre quantité de problèmes nouveaux; doctement, ils exposaient la matière dont ils faisaient immédia­tement l'application à la règle d'intérêt simple, laquelle se trans­forme bien vite en règle de trois composée avec complication du rapport inverse, ce qui achève de dérouter complètement les jeunes esprits. A qui la faute? Au maître, peut- être, qui a voulu faire montre de savoir et ne s'est pas mis en 'peine de graduer sagement son enseignement. A la vieille routine surtout qui veut qu'on fasse comme on a toujours fait, et on a toujours fait comme l'indiquait le vieux manuel qu'on suit depuis tant d'années et qu'on ne cherche pas à améliorer.

Voyons donc comment il convient de procéder pour rat­tacher la notion nouvelle, (règle de trois) à celle que l'enfant connaît déjà (méthode de réduction à l'unité).

Enoncé. - Si 3 m. de drap ont coûté 195 fr. que paiera-t- on pour une pièce de 20 mètres?

L'enfant répond: 3 m. de drap fin coûtent 195 fr. 1 m. de drap coûte 195 fr. : 3 = 65 fr. 20 m de drap coûtent 65 fr. X 20 = 1300 fI'.

Voilà mise en action la méthode de réduction à l'unité, voila le connu qu'il faut rappeler d'abord et sur lequel il faut s'appuyer pour passer à l'inconnu, la régie de trois.

Pour canaliser l'attention des élèves, le maitre ajoute: «Nous allons maintenant étudier une autre manière de résoudre ce problème et il établit au tableau le parallèle suivant·:

Réduction a l'unité a) 3 m. coüient 195 fI'. b) 1 m. coûte 195 fI'. : 3 = 65 fI'.

c) 20 m. coütent 65 fI'. X 20 = 1300 fI'.

Règle de trois 3 m. coutent 195 fI'. 1 m. coüte 195 fI'.

3 20 m. coûtent -195 fI'. X 20

3 = 1300 fI'.

La comparaison de ces deux solutions donne la clef de la règle de trois; elle montre que le raisonnement est identique à

Page 9: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

la règle de réduction à l'unité ~t fait ressortir la seul~ d.if!éren~e qui réside dans la représentatIon de la valeur de 1 unite. (pnx de 1 mètre).

Ces deux méthodes sont d'égale valeur et il convient de les utiliser dès le début, c'est- à-dire, de faire effectuer quelques problèmes simples par les deux méthodes, mettant en regard les deux solutions; ce moyen est très éfficace au début pour amener les élèves à bien saisir le mécanisme du second pro­cédé.

Un excellent procédé de contrôle consiste dans la trans­formation du problème dont une des connues devient l'inconnue.

Le problème précédent peut donner lieu aux 3 autres pro­blèmes suivants:

3 m. 20 m. 20 m.

Connues 195 f.

1300 f. 1300 f.

1300 f. 3 m.

195 f.

Inconnue nombre de m.? prix des 3 m.? nombre de t'tl. ?

Ce procédé efficace de contrôle constitue en même temps une excellente gymnastique intellectuelle.

Géographie et Civisme Leçon au Cours Supérieur

Coup d'œil récapitulatif sur notre économie nationale

Les conditions d'existence; culture du sol, industrie, com­merce manière de vivre des habitants d'un pays sont généra­lement réglées et déterminées par la na!ure du pays, par sa situation sur le globe et par sa topographIe.

L'existence, en effet, ne se présente pas de même façon pour l'Esquimau qui habite les terres glacées du Nord, gue pour l'indolent habitant des luxuriantes contrées de la. flon.de ou de l'île de Ceylan; pour le montagnard o~ le fer~ler SUIS­ses, que pour le marin breton ou hollandaIs .. TandIS que la Providence a fait pour quelques peuples des clImats, des t~r­rains d'une fertilité incomparable, des pays dont on pe~t dtr~ comme de l'antique Chanaan «où coulait le lait et le mIe!», Il en est d'autres qui paraissent avoir été oubliés dans le partage des avantages de la nature et où la subsistance de l'homme doit être arrachée à un sol ingrat, en luttant contre l'inclémence des saisons et les rigeurs d'une température hostile aux cultures.

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Notre cher pays, la Suisse, placée à mi - distance de PEqua­teur au Pôle ne peut prétendre au premier rang parmi les pays privilégies. Les 7/ 10 de son territoire sont occupés par des montagnes abruptes dans lesquelles la nature semble avoir pris plaisir à multiplier les difficultés de la vie.

Ces difficultés sont de tous genres: terrain souvent pauvre et aride, souffrant un nombre fort restreint de cultures si on le compare sous ce rapport à celui de certaines contrées équato­riales; topographie accidentée, s'opposant à l'établissement de routes, de voies ferrées, de canaux, en un mot de tous les moyens de relations propres à dévélopper les échanges; absence presque totale de minerais, de charbon, de matières premières pour alimenter l'industrie et pour éviter la dépendance du pays à l'égard de l'étranger.

Mais ces obstacles, la Providence ne paraît les avoir sus­cités que po~r mieux mettre en valeur les qualités des habi ­tants de la Suisse, puisque, en dépit de toutes les entraves, notre pays est parvenu à se créer une place honorable et, pres­que enviée, parmi les nations civilisées. Les désavantages de sa situation qui vouaient la Suisse à l'isolement et à la médio­crité sur son rocher qui domine l'Europe, n'ont fait qu 'accuser davantage les qualités maîtresses de son petit peuple : l'intelli ­gence pratique, l'énergie et la persévérance inlassables, le savoir faire et la probité, l'esprit d'orde et d'économie, Ici frugalité et la simplicité des mœurs.

L'étranger qui parcourt notre beau pays est d'abord frappé de la l,utte opiniâtre, acharnée, presque farouche que l'habitant de la montagne livre, sans trève ni repos, contre la nature sauvage, pour y cramponner une existence misérable: Les vallons les plus étroits, les abords des glaciers, les pentes ver­tigineuses sont forcés de lui livrer quelques poignées de foin, de seigle ou d'orge ou tout au moins de nourrir. quelques se­maines ses troupeaux de chèvres et de moutons. Il n'est pas, dans nos Alpes, de recoin si haut perché et si perdu soit-il, qui ne porte l'empreinte de l'opiniâtreté du montagnard à en tirer quelque élément de sa pénible existence. Partout d'ailleu rs à force de travail, de peine, d'ingéniosité, l'habitant des hautes vallées est parvenu à tracer des sentiers, à creuser des bi sses, à construire des aqueducs, à fertiliser la terre, en un mot à rendre habitable un pays qui n'en paraissait pas susceptible.

Et tandis que les populations alpestres peinent là-haut, les populations de la plaine, soit des régions plus basses, moins accidentées et mieux dotées, s'appliquent à mettre en valeur leurs terres: la vigne et les arbres fruitiers, les cultures maraî­chères et les céréales se diputent les côteaux, améliorés d'année

Page 10: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

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en année par des méthodes nouvelles fournies par la science et par l'expérience.

L'effort fourni par l'agriculture suisse pour favoriser le bien-être du peuple est donc admirable et à coup sûr très mé­ritoire. Mais il est un domaine de notre activité qui n'est pas moins intéressant et dans lequel nous avons conquis un rang bien plus connu de l'étranger: c'est l'industrie et le commerce.

Ce sera l'objet d'une prochaine leçon ..

Sciences naturelles Le Chauffage

J. G.

Qu'il fait bon l'hiver près de la cheminée où le feu pétille, où jaillissent les étincelles pendant que le froid pique et que la bise souffle au dehors!

Nos pères connaissaient les vastes cheminées où disparais­saient les gros quartiers de chêne ou de hêtre fournis par les vastes forêts qui couvraient le pays. Nous sommes plus pauvres de nos jours et forcés d'adapter nos appareils de chauffage aux ressources dont nous disposons.

Appareils de chauffage.

1. Fourneau en pierre ollaire. Dans nos campagnes nous avons encore nos robustes et traditionnels fourneau x en pierre ollaire. Ils nous fournissent une température constante, une cha­leur douce et saine, sans se montrer difficiles sur la nature du combustible: longues bûches de bois, fagots de sarments ou même d'épines, tout leur est bon, ils dévorent tout.

Gardons fidèlement ces amis des mauvais jours de l'hiver.

2. Poêles. Dans les petits logements de la ville ce grand fourneau encombrant est remplacé par les poêles en faïence ou en fonte plus commodes, mais moins hygiéniques, surtout si l'on y brûle de la houille. Le poêle en fonte particulièrement se chauffe vite, souvent jusqu'au rouge, mais il déssèche l'air de la salle et se refroidit rapidement aussi; d'où une tempéra­ture inégale, sans compter le danger du gaz vénéneux (oxyde de carbone) qui traverse la fonte portée au rouge, ni celui de de l'acide carbonique qui se répand dans la salle lorsqu'on diminue sensiblement le tirage.

3. Chauffage central. Beaucoup plus propre plus hygiéni­que surtout est l'installation du chauffage central, employé pour

-1 '37 -

les écoles, les hôtels et autres établissements importants. L'eau d'une grande chaudiére placée dans la partie inférieure (cave, sous-sol) du bâtiment, est chauffée à la houille ou mieux au coke. Devenue plus légère, elle monte par un gros tuyau de fonte jusqu 'à l'étage supérieur. De là, elle gagne par des tuyaux plus petits les radiateurs placés dans les diverses salles à chau­fer. En se refroidissant, elle se contracte de nouveau, redescend dans la chaudière,. se réchauffe et recommence le même circuit.

Questionnaire. - Comment le tirage est-il réglé dans un poêle? Quelle précaution faut-il prendre quand on veut ralentir le tirage pour la nuit?

Peut- on fermer complètement la clef du poêle sans danger? Comment faut-il s'y prendre pour allumer commodément le feu? Est- il prudent pour cela de se servir de pétrole d'essence ou d'alcool? Quel est le danger qu'on peut courir?

Quel est le moyen de conserver longtemps le feu? (cou­vrir la ' braise de cendres).

Un inventeur valaisan lL S8 truLlI'(': a ux arc llilres des affa ires étr il ngères à. Paris nn dœu ment :<les

rJ LI S curi.eux el pa l' s'a Leneul' et [Ja l' le personnage mis cn jeu, (lui cs·t Œo t11e: COll: jJi.l tl'i ote.

Malgr é mes r ecbel'cll es .. bus Jes i.l l' chi ves can to nales et bourgeo isia les de Sicn avee l' obligeant concours de IVlonsieur l 'Abbé Meyer, je n 'ai f ·as r éussi. ,à iClent ifier sûrement, il cau se de l'.absence de prénom, l'e siem DOl'chat " de

~ i cn en VaDay, neveu CI u siem TO'lll'n~r i , lieu te lli.ult ~:ui ssc au ser vice du H.oy

tian s ]a cOI11 j'Jagnie de l:lbeinhoJtz du canton L1 ~ Friho m g".

L:1 ülJ)!iJJe Dorsa l, DOTza [ DOl'ch'aL OU DOl'sc llatz - elle est Ol'Lugra,phiée

SCll& ces dil1el'ses lOT 111 es, et niêm 2 encore sallS le " l " linal - es t bourgeoise de Sion depuü.; 1510; elle s?éteignit vers 1860 dans la personne d 'Alexis, notaire, et a ncien ca.pilainc au serv ice· d' Allgletene. Son représentant le plus noLable est l' l'c·bablemBnt le notair e et capitaine Thomas qui acquit une ce rta.ille r éputation au senice du P iémont et fut tué au siège de Tm in en 1639; Bartbé.l:émy, son tl'(jre, servit également dans le régiment de Ka lbel'ma,tten, levé. po ur le duc de Savoie.

On peut salJS imprudence conjectlll'ei' L[ue notr e inventeur é tait fils du capi­laine ThoD.las (fui en laissa quatre :E:Iildebrancl, c:apitaine· an s 21'viee de la r épu­blique de Venise <1nnt de s·'établir da,ns sa \Tille n atale, où i l apparaît dans les dûcumenLR' vers 1680, Emma.nuel, Joseph et Jean-Joseph, Lous trois fixés Ü l'é lranger . Le premieT r eprésente s'es b.·ères absents clans lln acte de partage daté du 20 ;:wû l 1685. .

Page 11: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

- 38

Si dans sa recrllête Hildebrand (?) Dorchelt se prévaut plu! àt de sa pa­renté avec; le lieutenant Toul'neri qu'avec le cal'itaille Thomas DOl'cbat, c'est

que celui-ci défendait la canse de la dnch'esse de Savoie, née Christille de

France, contre ses beaux-frèr es ct le cardinal HicbelieL1.

Voici donc les secrets que le 6 avril 1685 DorchaL l'riait Roland Dupré

(JiJchiet, seigneur du Préj, s:ezonù résident de France à Genè\" e, de SOLU11:eU.lje

au l1larquis de Croisoy, secrétaire d'Etat des affaire::; étraJlgè.res ct uu marquis de Lom'ois, le fameux minis,tre de la guerre de LOllis ' XIV et l'éol'ganisia,l;eul"

de l'armée française. "Il sai t faire en quatre h eures de temps et il. très peu le frais la. compo­

sition d'une liqueur, laquelle dez qu' elle ' est .à. l'ail' exalle une fumée si, épa isSL\

et de si meschante odeur qn'il est imposs.ihle que ceux lfLU. en sont procbes n e déseItent. n ]Jrétend que rie·n ne S'eroÎt d'nne plus grande utilité (lour jetter pal' le n:oien d'une bombe (h1.ns un vaisseau ou d,,1.l1s une tranchée olt il serail di[­ficHe que la confusi.on ne s,e mist. On en pourroit aussy jetter dans lluelque oc­casion au milieu des troupes qLlÎ seroient infailliblement obligées d'abandonner leurs rangs et de se renverser les unes sm les autres. Cette fumée sie produit

de la liquem mesure sans le Sl:COLll'S dll feu, ny d'aucune autre matière préparée

et eUe dure fort. longtemps. "Il a le secreL de s" exphqu~r et d'entendl'8 ce qu'on lL1y veut dire ta.nt la.

nuit que le jom d'allss1y loing que la veûe peut porter. Ce qui se fait par le

moien de c{nelques signaux dont il faut aU13a.ravant convenir avec la personne

-it qui l'on veut parler. "Il sait pointel' le canon d'une manière que dans' un rang il peut choisù.r

celuy des cavaliers qu'on luy marquera. JI a la meSlu'e justesse à se servir

du l~istolet et du fus'il, n e manquant jamais ne donner dans La sibe (cihle).

"Il a encore beaucoup' d'autres secrets, mais qui ne sont pas cle si grande

conséquence." Dorchat procéda en présence du minis-tl'e Dupré à la démonstration pra­

tique de ses divers procédés, sauf de celui concel'llant le pointage des canons. Nous ne retiendrons, que le pren)ier. Notre compatriote serait-il "l'iU\Tentenr des

bonï bes asphyxianles". C'esL l'épithète qLl'EdouarlCl Hott lui. décerne dans' l'in­

dex de son "Inventaire des, documents relatifs .à. l'histoire de la Suisse conser­vés dans les arcblives el bibliothèques de Paris". L e major de Vallière, con­

servateur des: archive;:; de l'armée suisse, si documenté sur notre l1istoire ma,li­

taire, igriore totalement l'existence même théorique de Ce gelll'e de bombes· au XVIIme siècle. Le Colonel F. Lecomte n'en fait pas' dava.ntage mention clans

ses études c1'hisloil'e militaire'. D'après le" terme3 de sa requête, des't bien -à l'alchimiste sédunois que

r eviendrait le mérite (très cIo 11 teux, j t: "l'a,voue, au point cle \T'ue lÙlman.itaire) de

cette découverle. Car si l'emploi du projectire s:phé,ri.que creux qu'est la bombe,

est signalé dès le XVIme siècle (sièges de Mézières, dans les Ardennes, en 1.521, de Rhodes en .1522), il ne d evint courant qu'à parLÏr des' sièges de la :Mothe en Larraille en 1634 el de Candie. en 1648 où .il ,en fut fait une énorme (;onS,0111-

mat1on,

D'autre part, le XVIIme siècle ImaniLle 1.1L1e étape importante danS! l'h~,stoi.re de la cb'imie. Celte science hénéJii cie de l'esprit de libre examen intl'ocluit pal' la. H.éforn;().t1-on: 1e3 chercheurs' el: curieux peuvent se livrer désormais à, rIes expéüences' sans trop risquer la. prison, voi.re le bûcher. Inconnus jl1.squ'a­lors, les gaz devi enne.nt l'obj èt d'investigaÜons barilics et persévérantes. L e helge van Helmont s'illustre [Jar la déco uverte de l'acide chlorhydrique, de l'arhyclridu suHureu"r, etc. ; l'a'llghlis' Boyle é tudi e les acides nitrique et chI 01'­

hydrique et lie SOIl nom. ,à la ~,liqueur flUnante ile Boyle" laquelle es,t l'hydro­

gène sulfuré. L 'allemand Glauber enfin définit le' chlore) etc.

L'idée é tait dODc ass;mémenl, ~ngénieuse d'utüiser l'Ull ou l'autre de cesl

gaz, dont la. nouv ea uté exagérait sans: doute la causticité· et la !Juanteul', 0'\,1 tout autTe, puisque nous, en sommes r ééhùts à des suppositions et de les substi­tuer au feu d'arLifiee OU ,à. la poudre dans le l'emplissage des bombes, ejjltes~ mêmes d' LUl usage u 'llêJtivement récent.

Quel tuL l'aœ ueil l'éseué ù. l'offre de DOl'chaL? C'est encore un mystère.

M. Frédéric Barbey, ministre suisse .à. Bruxelles, a lJUblié cn 1906, clans les rnémoires du la Société d 'biHoire et d 'arché.ologie de Genève, la correspon­

dance de H.oland DUIJré dLll'an.L sa, r ésidenc.e .à Genève (168'0-1688). Il se borne

à n;entiormer, sans te l'epro cluir e, le ni.émoire de Doroha,t; on y déüouvl'e encore moins de traces: de réponse. de Croissy et de Louvois: le3 [Ol'HllÙeS de DO:1'"

chat seront re:::téef> .1:1 l 'état. de pro:jet dans s'on laboratoire ou dans son pOl' Le­

fe"uille, Le moyen barhare autant qu'habile cie guerroyer l>réconisé. ]Jal' lui deva it.

ètre r epris e't exploité cleLL'( siècles et demi pIns tard: LUi séchmois eut l' h '011:'

nelU' de l'ir:.vention, les Prllssiens eurent la responsabilité . de son a.pplicatiOin.

Et cela vauL mie ux ainsi. J.-B. BERTH.AND.

Ncte: Le so us:::ignl! recevraiL aNee reconna.Ïssa.n C'e tOllte communication SlU'

les so lJl'iquets de régions ou cIe !ocalÜés (p. ex. go-îtreux de Vollèges, pique-fèv'es

de Liddes, eLc.) avec, si L;ossibl e, l' eÀrp!ication de lem origin.e.

J.-B. BERTRAND, ' Ch'exbres',

Bibliographie

ENTRE NOUS .. ..

C'es !. le nom ll'une avenêlnl e petite revue Cfui vient de s'Ol'tir des presses

de l ' lmpIÏil1E:ric Rb odanique à St-Maurice.

"Entre nOLlf>" sera l'organe otfidel de l'Association vala.i allne des Eclai­

]' e ~1l's' , suisses. Le Scoutisme prend, en Vala,is roma.nd, une exlcnsion des plus

r éJo111::::s<.ulI.es; la. revue, Llue nOus r ecommandons à, la bienveillunce cIe JlOS CoJlègues de l'Enseignement, devenait un lien incùispensa.bJ.e entre lesl divers·es

sectionsl 10eales.

"EntrE'. nom," para.îtra chaque mois, sur 16 pages, et coûtera 2: li.'a.ncs·

pUl' an.

Page 12: L'Ecole primaire, 30 janvier 1926

- 40-

LE CHOIX D'UNE ' PI OFE~SlON pOlU' l es jculle3 gensi yui V~Jllt quitter

l'école au printemps cause biell des' soucis à, nombre clepères de ta.mill;e . A notJ.'e épüque surtout, OÙ la Vle est devellLle si diffioile, cette question 'revêt une inlyrortance LoutE! particlùière et mérite qu'on. lui VOU3 une sérieuse atten­tiOll; aussi l'Union s'uiss e des AJ.'ts · et Métiers s'en est-elle. fortement préoccupée'. La Commission centrale de;:; a f-'l)l'entissages' de cette Union .a pLlhlié la. 5me édi­li on d'un 'Ü ptuscnle intitulé: "Le choix û'une professri.on", qui

, est destiné à don­

ner aux parents, al"L"'C éducateu rs' et aux autorités tutélaires des Tèglcs simples, courles, bas'é,e'3' sur Ulle 10ngL18 expé.rience et SUl' une connaissance <1.1)profondie de ln, gTt1\',e< question qui préoccupe tous! les\ amis (le la jeunesse. S'adresser chez

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* "CHEZ NOUS", tel es't le titre d'un o'Ll \rl'age (111 à ta, plume (~x:perte de

'Mlle ,F.-M. 'Grand, ll1aüresse Ü. l'Ecole normale- de LausatUle .

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la pl'0teJüion consiste, d.e l'aveu même de l'autelU', " ,à é.veiller l'intérêt des jeunes filles- pOlU' toute;::: ' les questions qu,i touchen.t là la clirecbion générale (lu

ménage, au rôle de la femme dans la famille et dans la société:'.

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toute libra~Tie, sera la lJienvenue (les, enfantS! de nOS écoles.

* * N. B. _ L' "Eoole prümùre" signale tout olwrage on revue, dont il

lui esL adressé gratuilémeni. DEUX exemplaJires.

Pensée

Quelle é(U e soit l'énergie de vos: passions, ne \'ons laissez jama,is pel'~ suader ü'ell l'<:)l~ aJ.1(lre le déshonnem sur une autre âme, pour ùiminue

T en appa­

l'e!lce, la lionte de la vôtre. Heureux ceux qui ne font point de 'victimes! Hs' sont rares . Ds soüt n , l'es, ceux q ui 'se pTésenterollt au jugement el.e DieLl sans ,\\,01;r) 1 ercLu pel'SOl lne. La jeunes'5e est sacrée ~L cause de ses périls. Respede\z-\\\l,

Louj oLlTs. Le bien llu'Ol: fai!. en ln, res'Pectant est Ull éle ceux: qui toucb:ent le. phlS le cœm Lle ]Jieu ; car Dieu e·st l'éternelle jeunesse, et il se phtît en CelL:' qlÜ rortenl un instanL, Clans la. caducité rapide de nos àges, cette l'essembl'al\C'e

i;\Vec sa p~'CJprc figlll'e. . LACOHDA1RE, --'-

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