L'Ecole primaire, 15 janvier 1926

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15 .Janvier 1926 Dt: LA 50eiété d 'édu4atio n ' L'ÉCOLE PRIMAIRE donne de 12 à 14 livraisons de 16 à 20 pages de texte. Abonnement annuel: Fr. 3.150 Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut remboursement. Tout ce qui ooncerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétalr.e au Dé- partement de l'Instruction pUblique à 810n. annonces sont reçues par ANNONCES-SUISSES S. A., générale suisse de publicité J. Hort, Agence de Sion. Grand-Pont 14 _. Téléphone 224. (;

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50eiété vala~av"e d 'édu4atio n '

L'ÉCOLE PRIMAIRE donne de 12 à 14 livraisons de 16 à 20 pages de texte.

Abonnement annuel: Fr. 3.150

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Tout ce qui ooncerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétalr.e au Dé­

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45me Année No 1 15 Janvier 1926

Organe de la Société valaisanne d'éducation

, . OlVJ.M UR.E. - ~ .Il os Lecieurs· et Amis. - f\ bonllement à "L'Ecole Primaire". Aux COillmi ssions scobires. - Culture p'hyslCll1e. - Avis chyers. - Ciiissei lL relrall e. - T' écol e prinwll' ct l'[\,PPl"lltissage. - Langne française. -G ~cgraphie. - Travaux malluels. - SC'iences: na lm elles. - Rmrue lùs­lor i ruc,

R nos Lecteurs et Rmis Avec l'an de grâce 1926, 1'«Ecole primaire» entre dans sa

45me année. Pour une publication c'est déjà une longue exis­tence. Ce n'est pas sans une certaine émotion que nous évo­quons ce passé si bien rempli; nous songeons à celui qui jeta les bases de cette œuvre et qui a blanchi sous le harnais: M. Paul Pignat qui vient de nous passer la main après un labeur de 44 années. Nous pensons être l'interprète des sentiments du Corps enseignant tout entier, en adressant ici au vénérable fondateur de l' «Ecole» l'expression de notre profond respect et de notre vive gratitude.

Et maintenant, il s'agit d'aller tout de même de l'avant. Pour cela, la nouvelle rédaction de 1'« Ecole primaire» cOn:tpte aussi sur l'appui moral et la collaboration bienveillante de tous les membres de la Société valaisanne d'éducation. Que chacun apporte sa pierre - si petite soit-elle - à l'édifice qui nous est cher: l'éducation et l'instruction populaires. Que nos col­lègues, riches d'expérience, considèrent comme un devoir, d'ex­poser dans leur organe le fruit de longues années d'enseigne­ment. Et que les cadets ne craignent p'as non plus de trouver ici une soupape toute naturelle à leur ardeur juvénile ...

De son côté, la rédaction ne négligera rien de ce qui peut rendre l' « Ecole primaire » avenante et intéressante. Déjà elle s'est assurée le concours de pédagogues aussi qualifiés que modestes et dévoués. Au point de vue présentation, on cons­tatera avec plaisir une amélioration très appréciable: l' «Ecole» a été dotée d'une seyante couverture; l'impression sur une colonne unique avec brochage sera aussi du meilleur effet. Au dévouement et à l'amitié de faire le reste!

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C'est sur ce vœu que nous franchissons le seuil de 1926 que nous souhaitons pour tous année de semai lles fécondes et d'abondantes moissons de paix et de bonheur.

LA RÉDACTION.

flbonnement à l' «Ecole Primaire) L' «Ecole primaire » étant l'organe et le lien de la Société

valaisanne d'Education, il importe que TOUS les membres de notre corporation reçoivent cette publication.

A l'avenir, nous devrons considérer comme ne faisant plu~ partie de la S. V. E. ceux de nos collègues qui auront renonce à s'abonner PERSONNELLEMENT à l'organe qui défend leurs intérêts tout en facilitant leur tâche d'éducateur.

LE COMITÉ.

flux Commissions scolaires Le comité de la S. V. E. a émis le vœu de voir toutes les

commissions scolai'res prendre au moins un abonnement à 1' «Ecole primaire ». Cette manière de voir trouve sa justificati~n dans le fait que notre organe publie les communications offI­cielles du Départ::ment de l'Instruction publique et qu'il est de toute nécessité, pour ces précieux auxiliaires de l'éducateur que sont les commissions scolaires,d'être au courant des diverses méthodes et questions de pédagogie pratique qui s'exposent et se traitent dans cette publication

Le prix d'abonnement annuel est de 3 fr. 50, payables au compte de chèques Il c 56 à Sion.

Culture ph~sique

Le comité de direction de l'Association valaisanne pour le développement de la culture physique et de l'éducation natio­naie a décidé de reprendre, en 1926, l'instruction militaire pré­paratoire avec armes et l'instruction préparatoire de la gymnas­tique dans le canton du Valais.

Il fait un appel pressant à tous les instituteurs l en les priant de bien vouloir coopérer à la prospérité de ces insti­tutions.

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Les obligations qui incombent aux directeurs de cours sont les suivanfes;

1. Instructioll militaire préparatoire avec armes.

Durée moyenne du cours: 50 heures. Participation à un cours de cadres qui aura lieu à Sion,

les 23 et 24 janvier 1926. '

In~em~ité pour le ~ours de cadres: 6 fr. par jour et 4 fr. par nUIt, btllet de cheml11 de fer remboursé.

Pour la direction des cours 2 fr. par heure de travail. Le~ pa.rticipan~s au cour~ de c~dre.s doivent envoyer pour

le 20 JanvIer au lIeutenant Plgnat, I11stltuteur, St-Maurice leur inscription ainsi que l'état nominatif de leurs élèves. , ' . .Sont admis les jeunes gens des années 1907-1908-1909,

al11SI que ceux de 1906, qui auraient été ajournés à la suite de la visite sanitaire du recrutement. '

La fournitur,e de cette liste est obligatoire pour les partici­pants au cours. Nombre minimum d'élèves 8.

II. Instrattion préparatoire de ta gymnastique. Durée moyenne du cours: 60 heures. Participation au cours de cadre qui aura lieu à Sion les

27 et 28 février 1926. Indemnité pour le cours de cadres 6 fr. par jour et 4 fr.

par nuit, billet de chemin de fer remboursé. Pour la direction du cours 2 fr. par heure de travail. Les participants au cours de cadr,es doivent envoyer leur

inscription à M. Rentsch Ernest, à Saxon, avant le 20 février, ainsi que l'état nominatif de leurs élèves.

Sont élèves, dans les localités Ol! il n'y a . pas de section préparatoire avec armes, les jeunes gens des années 1910 et 1911. Nombre minimum d'élèves 8. (Comm,)

- Le personnel enseignant est engagé à donner la préfé­rence à l'in struction militaire préparatoire avec armes, préparation directe au service militaire. (Réd.)

AV ~ S

Le changement survenu dans l'administration de «l'Ecole primaire» explique facilement le retard apporté à la publication de l'appel adressé à MM. les instituteurs au sujet d'une retraite. Il devait, en effet, paraître, non dans le numéro de Noël mais, dans le numéro précédent. La réunion, espérons-le, sera donc

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simplement remise à Pâques et non omise. J'ai pri s bonne note des noms de ces messieurs qui se sont empresses de s' inscrire pour participer à la retraite et exprime le vœ u que leur nombre' s'accroi sse encore. A . .H.

* * Suiet pédagogique à traiter dans les cenférences Comment l'enseignement des différentes branches du pro­

gramme peut- il contribuer . au progrès de nos élèves dans la langue maternelle?

* Bibliothèques scolaires

Les membres du corps enseignant qui n'ont pas encore adressé au secrétariat du Département de l'Instruction publi.que la liste des livres et brochures reçus à l'intention des bib li o­thèques scolaires sont invités à le faire sans retard.

A l'examen de certaines listes retournées, on a pu cons­tater que nombre de livres envoyés n'y figuraient pas. Il est rappelé que les envois portant «Bibliothèque de l'école» en deviennent la propriété.

Caisse de retra ite

Les membres du corps enseignant qui, jusqu'ici, ne faisa ient pas partie de la Caisse de retraite et qui ont demandé leur adhésion à la caisse réorgani sée, trouveront dans le tab leau ci - après le montant à verser pour le rachat.

La coti sation de fI' . 30, versée à l'ancienne caisse équivaut à un traitement de 30 X 100 : 5 = 600 fr.; cell e de fr. 40 équivaut à un traitement de fr. 40 X 100 : 5 = 800 fr. Il est rappelé que le maximum d'années à racheter est fi xé à 15.

EXEMPLE. - Un maître qui désire racheter 10 ans et s' ins­crire dans la classe Il (la cotisation de fr. 50 représente un traitement de fr. 1000), devra verser fr. 624.40.

Une institutrice qui veut racheter 15 ans 'et s' inscrire à la classe 1 (la coti sation de fr. 60 représente un traitement de fI'. 1200), devra verser fr. 1249.35.

Les membres de l'ancienne caisse qui désirent changer de classe devront également consulter le présent tab leau.

EXEMPLE. - Un instituteur qui a payé 19 cotisations à la IVe classe a un actif de fr. 863.25, s'il veut entrer dans la classe Il, il aura à verser la différence entre fr. 863.25 et fr . 1439 soi t f r. 575.75.

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Afin d'éviter des correspondances superflues on est prié de se refe rer au tableau ci - contre . '

Tab lea u des annuités avec intérêts au 4 % capitalis és de 1 Ù 35 ans pOUl' l es diverses classes.

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L'école primaire et l'apprentissage . L'école prima.ire pent-elle contribuer à l'orientation profes-

SIOnnelle de nos jeunes gens? Je pens~ que l'on peut répondre par l'affirmative. L'affaire

est de savoIr s'y prendre. A~ mome~t o~ les carrières libérales sont littéralement en­

combrees et oy fOIsonnent les déclassés c'est faire œuvre émi­ne!1lment sO~la~e que d'aiguiller vers' d'autres horizons ces eXIstences arnvees au seuil de l'adolescence.

Et le maître ou la maîtresse d'école peuvent évidemment b~aucoup dans cet ordre d'idées. Après les IJarents et souvent mIeux . '1 . ' que ceUX-CI, ] s sont excessIvement bien placés pour observer les penchan.ts et les goûts naturels de leurs élèves . En se donnant la peine de les interroger ils connaîtront rapi ­d~~ent quelles sont leurs occupations fa~orites des heures de lOISIr et leurs aspirations secrètes.

l! n tel passera une partie de ses jeudis à manier le ciseau, la sc:e, le, . ~?rteau ~t Je rabot sur un établi improvisé. Il y a peut-etre la 1 etoffe d un menuisier ou d'un charron.

. Tel autre affectionne particulièrement le grincement de la Itme sur une «ferraille) quelconque. Qui sait si vous n'avez pas devant vous un serrurier, un mécanicien en herbe.

Un troisième se p~ssionne pour les installations électriques et vo~s le voye~, mantpulant sans cesse, des batteries, des fils, des aImants. Qu on en fasse donc un électricien! :.

Et nous pourrions continuer à l'infini cette énumération touchant les professions dites manuelles.

Le rôle de .l'édu~ateur e~t d'encourager ces dispositions naturell~s, de veIller a .Ieur developpement logique, jusqu'à ce que le jeune homme pUIsse entrer en apprentissage.

. ~ lui d'i,n~iquer. au· futur artisan les livres et revues qui contnbuer?nt a 1 ~ccr01ssement de ses connaissances, aujourd'hui toutes rudImentaIres encore. Aux maîtres aussi, en collaboration ~vec. les pa~ents ou tuteurs, de lui faire prendre le chemin de 1 atelter et meme de le suivre dans sa vie d'apprenti. .

. Il Y a.là plus qu'une aide morale: un apostvlat et non des mOtndres~ Donner l'instruction aux enfants n'est qu'une partie de la tache de l'éducateur. Car, les difficultés commencent précïsément au moment où il faut quitter l'école.

C?Ù voulons-nous qu'aillent et que voulons-nous que fassent ~es. jeunes «déboussolés », si nous n'avons pris soin de leur tndlquer la voie à suivre, la voie dans laquelle ils seront à même de remplir leur rôle social?

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Notre devoir d'éducateurs n'est pas entièrement i'empli, sÎ nous ne nous employons pas à favoriser l'accomplissement des dessins providentiels sur les jeunes âmes qui nOlis sont confiées: déceler et guider leur vocation.

Il y a par le monde tant de vies gâchées, tant d'incompé­tences et de non-valeurs professionnelles, que nous devons tous chercher à enrayer le mal, dans la limite de nos moyens,

faisons de nos enfants du Valais de bons agricu lteurs, sans doute; et pour cela engageons-les à parfaire leur formation dans les établissements créés à cet effet. Il n'y a pas de plus noble profession que l'agriculture et il n'yen a peut-être pas de plus difficile. Mais ne négligeo~s. pas l:artisanat, qui est aussi une source appréciable de prospente natIOnale.

Et gardons--nous surtoul de pou~ser nos jeunes gens vers l'innombrable et miséreuse corporation des déclassés et des incapables. AH. D.

Langue française c=> URS SUPERIEUR

Ex. orthographiques. (Courtes biographies)

1. NICOLAS DE fLUE

Nicolas de flue naquit le trente-et-un mars mille quatre cent dix-sept au hameau de flühli, dans l'Obwald, non loin du poétique lac des Quatre-Cantons.

Ses parents étaient des montagnards au cœur religieux, simple et bon.

Dès son enfance, Nicolas se fit remarquer par une grande docilité, un vif amour pour la vérité, une douceur et une ~ffa­bilité exemplaires envers tout le monde. Toutes ses actIons portaient le cachet de la gravité, de l'ordre et de la piété.

Il n'eut pas l'occasion de s'instruire en fréquentant des écoles, mais cette ignorance fut largem~nt ~'acl:etée par. un O'rand bon sens, un génie sublime et 1 tnsplratton de DIeu. MalO'ré les austérités· auxquelles il s'astreignait par esprit de pén~ence, il devint un homme be~u, vig~:)U.reux et d'~ne taille élancée. Son visage calme et sereIn refletalt la beaute de son âme, la joie d 'une bonne conscience.

Nicolas dut plusieurs fois prendre les armes pour sa patrie et malgré son O'oût \Jour la vie calme et retirée, il fit brave-,b l' ment son devoir de soldat, donnant à ses compagnons exem-

ple du courage dans le combat, de la modération dans le succès, du respect de la religion et des droits dl,! p,rochain.

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Revenu dans son pays, il acquiesca aux désirs de ses parents, en se mariant avec une vertueuse jeune fille de son viliage. Dieu bénit cette union par la nai ssance de nombreux enfants, qui furent, eux auss i, élevés dans les sentiments les plus chrétiens.

II. NICOLAS DE FLUE (suite)

La piété, l'espri t de justice et d'équité de Frère Nicolas lui gagnèrent la sympathie de ses concitoyens, qui lui confièrent plusieurs charges importantes, telles que celle de juge, de conseiller cantonal, de landammann, qu'il remplit à la satisfac­tion générale.

Dans sa cinquantième année, Nicolas de Flue, après avoi r pourvu au soin des siens, quitta le monde et se retira dans la solitude du Ranft. Il y vécut vingt ans dans la prière et la 'mortification, donnant des conseils à ceux qui allaient le con­sulter, exhortant ses compatriotes à persévérer dans la vraie foi, rétablissant à la diète de Stanz la concorde momentané­ment rompue parmi les Confédérés. Dieu, pour récompenser sa vertu, lui avait accordé le don des miracles. C'est ain si que par un simple signe de croix, il éteignit un incendie qui dé­vorait le bourg de Sarnen.

Les dernières années de Frère Nicolas furent la continua­tion et la fin de l'hymne sublime de son amour pour Dieu. II s'endormit dans la paix du Seigneur le vingt-et-un mars mi l quatre cent quatre- vingt-sept, après avoir été purifié et idéalisé par les souffrances de la maladie.

L'Eglise a élevé Nicolas de Flue au rang des bienheureux, et le Ranft est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté, surtout à l'époque des calamités publiques et des dangers qui menacent notre patrie, Dans le bourg de Sarnen s'élève une belle église construite en son honneur.

Espérons que le jour n'est pas trop éloigné où l'Eglise pourra proclamer la sainteté de Nicolas de Flue; cet honneur contribuera à raviver le culte que le peuple catholique de la Suisse rend à un protecteur.

III. LA FONTAINE

Jean de La Fontaine, l'auteur des intéressantes fables que l'on fait apprendre aux enfants de nos écoles, naquit en France, . à Château-Thierry, le huit juillet mil six cent vingt-et-un.

Son père était conseiller du roi et maître particulier des «Eaux et Forêts}).

- 9 -

Dès son jeune âge, La Fontaine se montra insouciant et paresseux, et ses études ne furent pas brillantes. Ce qui l'atti­rait, c'était la poésie; aussi se mit-il à lire avidement divers auteurs de l'antiquité et du moyen âge. Mais ce n'est que tard, vers l'âge de quarante-cinq ans qu'il trouva sa vie définitive et se mit à composer des fables, genre nouveau au XVlIme siècle et qui ne demandait pas un effort de composition trop consi­dérable.

Il mourut en mil six cent quatre-vingt-quinze, après avoir réparé par une pénitence sincère ses manquements envers sa conscience.

Les contemporains l'avaient surnommé le «Bonhomme», à cause de sa franchise et de son ingénuité. C'était un homme gauche taciturne, au regard éteint, au sourire niais, aimant se prome~er seul et sans but déterminé. POèt,e da~s .l'~me" ,il .rê­vait tout éveillé. Impossible de le ramener a la realtte: c etaIent distractions sur distractions. S'il se trouvait avec des amis in­times et qu'on le mît sur un sujet de son goüt, son front, alors, s'illuminait, ses réparties jaillissaient vives, spirituelles.

Nul mieux que lui, ne mérite le titre de fabuliste. Par la puissan~e de son imagination,. sa sensibil.i!é, e?<q~i?e, le l!aturel inimitable, le rythme, l'harmol11e et la vanete .l11fll11e d.es torme~ La Fontaine a porté la fable à sa perfection et lUI a assure l' immortalité.

Sujets de composition française

Raconter très brièvement la vie de Mathieu Schinner - de Hans Waldmann - d'un magistrat de votre localité -d'un membre défunt de votre famille - d'un camarade mort dans l'adolescence.

Analyse littéraire de la fable: Le savetier et le financier (voir le texte à la page 76 du livre de lecture)

1 Quel est l'auteur de cette fabl e ? C'est La fontaine.

2. D'où l'a-t-il tirée ? 1\ en a trouvé le sujet chez un auteur du moyen âge, qui

nous parle du savetier Blondeau «qui ne fut oncques en sa vie mélancolique que deux fois, et comment il y pourveut, et de son épitaphe. »

3. Quel est ici l e sujet mis en scène? C'est le contraste qu'offre, d'un côté, la vie heureuse, in ­

souciante d'un savetier, et de l'autre, la vie agitée, pleine de soucis d'un homme riche.

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4. Quel est le but de l'auteur? La fontaine veut nous enseigner que «Contentement passe

richesse», c'est-à-nire que la joie dans la pauvreté est préfé­rable à la richesse pleine de soucis et de chagrins.

5. Donnez un bref résumé de ce récit. Un savetier, content de sa médiocrité, chantait du matin

jusqu'au soir; tandis que son voisin, tout cousu d'or, était rongé par les soucis et en perdait même le sOrlmeil. L'homme riche acheta le silence du pauvre ouvrier, espérant ainsi pou­voir dormir au moins un ,peu le matin. Le savetier accepta le marché; mais dès qu'il fut possesseur de l'argent versé par le financier, il fut, à son tour, en proie à l'inquiétude et aux soucis. Pour retrouver sa tranquillité, il rendit l'argent; et, du coup il retrouva ses chansons et son somme.

e. Quelles sont les différentes parties de l'action? Ce sont l'exposition, le nœud et le dénouement. L'exposi­

tion (13 premiers vers) nous présente les deux personnages .avec leur qualité, leur -situation. - Le nœud consiste dans la conclusion d'un marché ou d'un contrat. - Le dénouement -(13 derniers vers) nous fait connaître les effets malheureux de ce contrat pour le savetier, qui se décide à le résilier.

7~ La moralité est-elle exprimée clans cette fable? L'auteur n'a pas écrit la moralité de cette fable, car elle est

tellement évidente que le lecteur peut la trouver lui-même.

8 . Donnez une courte appréciation de ce récit. Cette fable est au nombre des plus bel1es que La fontaine

ait composées. On admire le talent, la grâce et la variété de sa composition. La conversation du savetier et du financier ne serait pas indigne de Molière lui-même.

9. Donnez le sens des termes ou des expressions ci-après: Savetier (racommodeur de vieux souliers) - -financier (qui

manie les affaires d'argent; banquier, capitaliste, et par exten­sion, homme considérable, qui vit dans une large aisance) -passages (roulades) - sept sages (sept philosophes célèbres de ]a Grèce) - cousu d'or (allusion aux avares qui cousent leur argent dans leurs ceintures ou leurs habits pour le mieux ca­cher ou garder) -- sommeiller (dormir légèrement) -- Provi ­

~dence (Dieu considéré comme gouvernant toutes choses avec ·sagesse) - hôtel (ici, demeure importante d'une personne considérable par sa situation de fortune) - gaillard (qui n 'a pas peur) - chômer (ne pas travailler, s'arrêter, se reposer) _ prône (intrudion familière dont le sujet est tiré de l'épître 'ou de 'l'évangile du jour) - mettre sur le trône (mettre dans iUne situation élevée) - écu (pièce d'or ou d'argent - par ex- "''' .

,

- ll

-tension, tout ce qui constitue une valeur; aujourd1 hui, une pièce d'argent de 5 fr.) - guêt, (garde, ronde police être en sentinelle) - sire (titre donné aux souverains ~ ici, il est em­ployé par mépris).

10. Qu'y a-t-il à faire observer au sujet des expressions suivantes:

En son hôtel il fait venir - (Or, ça, sire Grégoire (procé­dés et paroles peu polis; les grands s'imaginent volontiers qu'ils n'ont pas à se gêner à l'égard des petites gens). - Que .gagnez-vous par an? (C'est bien la question qui convient à un financier avare, qui a hâte de savoir ce que gagne par an le savetier, afin ' de lui payer les heures durant lesquelles il ne chantera plus proportionnellement à son gain). - Par ma foi, Monsieur - un jour sur l'autre - je n'entasse guère - chaque jour amène son pain - tantôt plus, tantôt moins (autant d'ex­pressions savoureuses de concision et de rondeur, comme on en trouve fréquemment sur les lèvres des gens du peuple. .

11. Citez quelques expressions qui ren i ent particulièrement bien certaines idées.

Chantait du matin jusqu'au soir - merveille de le voir, merveille de l'ouïr - plus content qu'aucun des sept sages --:-­fout cousu d'or - le dormir, le manger, le boire - entasser - un jour sur l'autre - attraper le bout de l'année - on nous ruine en fêtes - charger son prône -- tout l'argent que .la terre ' avait produit depuis cent ans - perdre la voix -- œil au guet -- si quelque chat faisait du bruit -

(Remarquer aussi la forme concise et impérative qu 'emploie le savetier pour redemander sa quiétude, dont il a hâte de jouir ·de nouvean): Rendez-moi etc ...

COURS MOYEN

Orthographie

1. DANS L'ÉTABLE. _. Suzel, la -fille du fermier, entra dans l'étable avec un cuveau de sapin bien propre, pour traire les vaches, ce qu'elle faisait le matin vers sept heures, et le soir à six heures, avant le souper. - C'était un véritable plaisir de voir ces bonnes bêtes, calmes et paisibles, se retourner à l'ap­proche de la petite Suzel, avec leurs museaux roses et blan­châtres, et se mettre à mugir en chœur comme pour la saluer. Elles ne la quittaient pas de l'œil, tant elles l'aimaient; et quand Suzel se mettait à traire, l'une ou l'autre ' se retournait sans cesse pour lui d~nner un coup de langue, ce qui la fâchait plus qu'on ne peut dtre: «Je n'en viendrai jamais à bout, c'est fini! » .s'écriait-elle.

ERCKMANN - CHATRIAN.

Page 8: L'Ecole primaire, 15 janvier 1926

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MOTS . . - Ecurie, lieu pour loger les chevaux, les mulets etc.

EXPRESSIONS. - Langage d'écurie, langage grossier. Entrer quelque part comme dans une écurie, entrer sans saluer. _ Etable, lieu où l'on enferme les bestiaux. - Vacherie, po,!r les vaches laitières. _ . Bouverie, pour les animaux de travaIl.

_ En chœur, ensemble, unanimement. - Cuveau, cuve de petite dimension.

IDÉES. - Comment doivent être les cuveaux ou autres· vases dans lesquels on met le lait? .- Pourquoi? - Qu~ faisaient ces bêtes en voyant entrer Suzel? -- Comment lUI témoignaient-elles leur attachement? - Que prouve cet atta­chement des bêtes pour la jeune fille? -

GRAMMAIRE ET EXERCICES. - Le verbe traire est-il régulier ou irrégulier? - Trouvez dans la dictée trois autres· verbes irréguliers.

Quelle est la racine du mot paisible et quel sens a l~ suf­fixe ible? - Trouvez des adjectifs ayant ce même, ~ufflxe ;t dérivés des mots suivants: fondre, nuire, détruire, reslster, re­duire, sentir, corrompre, lire, rire etc. Ajoutez l'adjectif trouvé à un nom. Quel sens a l'adjectif bleuâtre? - formez de~ phrases. renfermant chacune un adjectif ayant ce suffixe et dén~ant q~s mots suivants: bleu, blanc, roux, noir, jaune, rouge, oltve, gns,. beau, mère, doux, fou.

famille du mot faire. - fait, faisable, infaisable, faiseur, façon façonner, façonnier; facile, facilité, f.acjliter; ~ac,ulté, facu}­tatif; difficile, difficulté, difficultueux; fameant, .fameanter, f.al­néantise' affaire affairé' défaire défaite, redéfaIre, contrefaIre, contrefaçon, contrefacte~;, contrefai.t; refaire, ré!e~~i~n, réfectC?ire ; parfaire, parfait, perfec!lon, pe.rfe~ttble, pe.rfectl.blltte, pe:fectl?n­ner, perfectionnement, Imparfait, Imperfe~tlOn, Imp:r!ectlbl~, I~­perfectibilité; malfaire, malfaisant, malfaIteur; ~aleflce, n;e!a!re, méfait. bienfait bienfaiteur, bienfaisant, bienfaIsance, beneflce, bénéfi~ier bénét'iciaire' ~atisfaire, satisfaisant, satisfait, satisfaction ; forfaire forfait forfaiture; surfaire, entrefaites; factice , facteur, facture' manuf~cture, manufacturier, manufacturer, facturer, fac­tage, f~ctorerie; faction, factieux, factionnaire; factum , factotum , fac-similé.

Rédaction: Utilité de la vache.

11. LE PAYSAN ET SA VACHE. - Pour le natur~liste, la vache est un animal ruminant; pour le promeneur, c est une bête qui fait bien dans ~n pay~age, 10rsq~'elle lève, au-dessus des herbes son mufle nOIr humIde de rosee; pour l enfan~ des villes c'est la source du café au lait et du fromage à la creme ~ mais,' pour le paysan, c'est bien plus et bien mieux encore. .

- 1'3 -

. Si pau~re q.ue le pays~n puisse être, et si nombreuse que SOI,~ sa famIlle, tI est assur: de ne pas souffrir de la faim tant qu Il a une vache dans son etable. Avec une corde nouée aut des cornes, un enfant promène la vache le long des ch C?ur 1 b l, '1 At ' . , emms 1er us, a ou a pa ure n appartient a personne et le so' 1 famille entière a du beurre dans sa soupe, et du lait pour mo~rlle~ ses pommes de terre. H. RALoT

MOTS. - Naturaliste, celui qui se livre à l'étude des miné­raux,. des co~ches. terrestres, des anim~ux, des végétaux. _ Rummanf, qUI rumme. On appelle rummant, des animaux qui fo~t remonter de la panse dans la bouche, pour les mâcher, pUIS, les avaler d.~ nouyeau, des aliments qui ont été mâchés et avales une premlere fOIS. - Mufle, extrémité nue du museau _ Pâture, herbe. .

ID~ES. - Pourquoi la vache est elle un ruminant pour le naturaltste, une bète qui fait bien dans un paysage pour le promeneur, la so~rce de café au lait pour l'enfant des villes? - Quel autre a111111al est surtout utile au pauvre?

GRAMMAIRE ET ËXERCICES. - De quel genre et de guel nombre e~t tout I~rono.m rel~tif? - Conj. : c'est moi qui etre content. C est mOI qUI avoIr faIm. Con jugez les verbes lever, promener, aux temps, dont la terminaison renferme un e muet. Q,uels verbes, dans le texte, sont au mode subjonctif et pourquoI? - Quel. est. le suffixe de herbu et quel sens a- t-il? - Trou~ez les adjectIfs ayant le même suffixe et dérivés des noms sUIvants: f<:>urche., branche, f~uille, bosse, croche, joue, c.hev~u, barbe, pOIl, (poIlu , velu), chaIr. -- Quel sens a le suf­fIxe Isle, .et trouvez les noms en iste, dérivés des noms suivants: fleur, capItal, s?cial anarchie, télégraphe, botanique, chimie, ins­tr~n:'ent, m~chtne, roi, empereur, violon, propagande, ébène, spmte, espr.lt, sl?hère, sOI,o, salut, réforme, public, psaume, pri ­I~eur, phY~lOlogle, progres, paysage, portrait, œil, dent, nature lIqueur, latm. '

Rédaction: Décrivez votre vache.

Géographie Cours élémentaire Les points cardinaux

Recherche des points cardinaux par la méthode inductive. Dialogue:

«Elève X», lorsqu'un étranger, de passage dans votre rue vous dem~nd~ de lui dire où se trouve, par exemple, l'Hôtel de la CroiX d Or, comment le renseignez-vous?

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__ Je lui dis que cet hôtel· se trouve dans cette rue, à gauche en montant. _ Et si, vous trouvant plùs haut que l'hôtel, quelqu'un vous demande encore de lui indiquer la situation du même hôtel, lui ferez- vous la même réponse? _ Non car cette fois, l'hôtel se trouvera à droite, puisque cette personne doit descendre. _ C'est juste. Vous voyez donc (et l'on ajoutera quelques autres exemples de même genre) que pour désigner un endroit, on l'indique généralement par rapport à soi même ,- à ' dro.ite, à gauche, - devant, - derrière, - au dessus, - au dessous. D'autre fois, on désigne un endroit par un autre voisin que to~t le monde connaît. Par , exemple: la maison d'un tel? près de l'église; d'un tel autre? vers la fontaine, etc.

Dans la campagne, il en est de même: Où se trouve un tel pré? près du pont. Un tel champ?

du côté de la rivière, ou de la forêt, etc. _ «Et s'il n'y a, dans la campagne, ni cours d'eau, ni monta-gnes, ni fermes, ni arbres, si l'on se trouvait, je suppose, dans une immense plaine nue, un désert de sable, où bien sur la mer, où l'on ne voit rien, absolument rien, comment s'y pren­drait-on pour déterminer un point, une direction, pour expliquer de quel côté l'on avance? - Ne trouvant sur la terre ou sur l'eau aucun objet, y aurait-il peut-être moyen de chercher ailleurs, au firmament. _ Il yale soleil pendant la journée. _ Mais le soleil est-il immobile par rapport à nous. (faire remarquer les trois principales positions par lesquelles il passe successivement d'après l'éclairage de la salle, du village le matin,

à midi, le soir. Le soleil se lève-t-il tous les matins de l'année du même

côté? Est-il toujours à midi au-dessus de la même montagne? Quel versant de la vallée se trouve être chaque matin éclairé

en premier lieu etc. Ainsi tandis que notre gauche, notre droite changent de côté

quand nous nous déplaçons, que nous nous tournons, le soleil, lui, pris à un moment donné, revient chaque jour au même point du ciel; nous pouvons donc nous servir de cet astr~ pour indiquer un point, déterminer une direction. Ainsi, au lIeu de dire que l'Hôtel de la Croix d'Or est à gauche de la rue en montant, et à droite en descendant, il suffira de dire qu'i l se trouve du côté où le soleil se lêve. Et comme ce point, cette direction est la même pour toutes les localités, pour tous les endroits du monde, on lui a donné ,un nom: c'est le Levant. (Dans cette première leçon, il ne saurait être question des autres termes admis: est et orient).

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Nous avons, cette fois le mo en d" d' sans le secours des arbre~ rivièr{s I~ Iquer une direction dents du sol. On dira les 'fenêtres 'd mfn aFnes et autres acci ­I,e~ant, au lieu de dire à la droite du em:~tC asste, se trouvent au eleves. 1 re ,e a la gauche des

-:- Le levant trouvé, il sera aisé de déterminer tlOns la situation des trois autres oi t en guelques ques-aux élèves l' insuffisance d'un seul p~nt I~' ebn !alsant. constater terait. ' em al ras qUI en résul-

~es quatre points enfin connus, en écrire le paroIs correspondantes de la salle et p _ ' d s ~q~S aux quatre de mér:lOrisation et d'assim ilation' de c~~c~ ~.r a es e~ercices un chOIX approprié de questions du g'enre dO Ions. acqUIses par

Q 1 '1" es SUIvantes' .

, ue e eve est assIs au midi d'un tel? . . etant au couchant de Paul Pau l est '1 " ~u nord? etc. PIerre de Pierre? De ces deux élèves iequ-\ e~a jemelnt au couchant l'est? etc Quell ' .' , . e es e p us au nord? à L'habitati~n de e p~ualls~~t_~~1elma~ednllaJ' dt~ment au levant de l'écoie '?

P. ? t Q 1 ou au sud de cell d terre. e c. uel est le premier village l' e e

suivant la route au nord? Vers quel Join(~~uj~n re~~?ntre en Ex.e~cice écrit: Chaque élève in~ique par ' la·tt

ere ? etc.

ses vOlsms en classe et de leur osition ~cn e ~om. de des quatre voi sins de sa maison ptternelle. par 1 apP.J~t ~ . lUI et

TRAVA UX MA N UELS

Petit bonnet (suite) PLAN. - 1. chaînette au crochet·

a) tenue de la laine" b) tenne du crochet ~

2. dem i bride, partie in'férieure du bonnet " 3. petit cordon' 4. pompon. '

LECON PROPREMENT DITE Pour terminer le bonn t d t 1 h' . numéros de l'année .: on a t eone a paru dans un des

. l'f' 1 derlllere, on se sert du crochet Af' d slmp 11er e plus pas 'bl d' . III e sert de l'index droit ~IU ~,au ebut de la leçon la maîtresse se l'attention des élèves lieu du cr~~het. De cette manière, toute (Pour cette démonstratf~~ conce~tl.~e sur la tenu.e de la laine. d'une ficelle) . Faire une ,s.fl sel VII de grosse lame, ou mème autour de l'i'ndex droi t ~ald~ coulante à J'extrémité, la placer trois derniers doigts fe;m:sn dl: 1 que ~e blïn est r~tenu par les le 1 er espace sur l'index d a n:a.l!1 gauche en passant par la chaînette, est retenue \Jaer ~ette deI111ere',.Le neud de la maille,

e pouce et Imdex gauches.

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1. passer l'index droit, remplaçant momentanément le crO­chet, sous la laine tenue par l'index gauche.

2. tirer la laine dans la maille. Monter ainsi collectivement un assez grand nombre de

mailles, jusqu'à ce que les mouvements soient bien exécutés. Initier ensuite les élèves à la tenue du crochet et continuer

la chaînette. Garder la dernière maille sur le crochet, retourner l'ouvrage. 1. prendre la laine sur le crochet; 2. piquer au milieu de la 3me maille de la chaînette; 3. prendre la laine sur le crochet; 4. la tirer au travers de la maille; 5. prendre la laine sur le crochet; 6. la tirer au travers de deux mailles, reprendre encore la

laine sur le crochet, la tirer au travers des deux der-nières mailles;

7. faire une maille en l'air. Recommencer les mêmes mouvements. A deux, piquer tou-

jours la 2me maille suivante. Ces brides forment les trous-trous ou passe le cordon. Elles se font à la partie inférieure du bon­net. Quant au tour de tête, la dentelle est composée de mailles en l'air piquées de trois en trois à chaque deux mailles de lisière du tricot.

Pour le cordon, prendre environ deux mètres de laine, la doubler; placer une enfant à chaque bout et faire tordre le brin en sens inverse. Quand la laine est bien tordue, rejoindre les deux bouts sans les lâcher et les deux brins s'enrouleront natu­rellement l'un autour de l'autre. Les élèves plus avancées pour­ront aussi apprendre à faire de petits pompons de la man ière suivante.

Au moyen d'une bobine ou de tou~ autr~ objet d~ mê,me circonférence, découper deux cartons circulaires, muntS d un trou au milieu. Passer la laine du centre autour jusqu'à ce que le trou soit rempli.

Piquer ensuite la pointe des ciseaux entre les de,u~ carton s et couper les brins de laine tout autour du ~ord exte:leur. .

Glisser entre les deux cartons deux brtns de lame, sortir les cartons.

Ils ne reste plus qu'à fixer les pompons aux bouts du cor-don après l'avoir passé dans les trous du bonnet.

Sciences na tureIIes L'éclairage

Le brouillard, la neige, la bise et le froid, voilà le cortège qui a accompagné Bonhomme Hiver à son retour au pays .

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Aujourd'hui, Bonhomme règne en maître: les journées sont courtes, souvent sombres, les nuits longues et froides. Que deviendrions-~?us sans l~ IUf!1ière, sans le. feu? Eclairage et chauffage, VOila deux p0111tS Importants qUI méritent de fixer quelques instants notre attention. Et d'abord l'éclairage.

Dans notre pays, aux riches forces électriques, nous n'avons actuellement qu'à tourner un bouton et nos chambres sont illu­minées par les lampes électriques. C'est bien simple, bien com­mode et surtout bien gai! Nos pères ne jouissaient pas de cet avantage, et bien primitifs étaient ,leurs moyens de s'éclairer. Nous allons nous y arrêter aujourd'hui quelque peu; mais auparavant, faisons deux observations.

1 re obs. Versons quelques gouttes de vin rouge dans le fond d'un verre et plaçons- y un morceau de sucre. Que se passera-t-il? Le vin montera à travers le morceau de sucre et gagnera le sommet.

2me obs. Au lieu de vin, versons de l'huile dans un godet et plongeons-y, par un des bouts, une mèche de coton tressé dont l'autre bout repose sur le bord du godet. L'huile aussi s'élèvera dans la mèche et gagnera le sommet.

Cette singulière ascension des liquides entre les petits cris­taux, du sucre ou les fibres d'une mèche, s'apelle la CAPILLA­RITE.

C'est sur ce phénomène de la capillarité que reposent les premiers systèmes d'éclairage. L'huile, le pétrole, l'alcool, la stéarine ou la cire fondues montent à travers la mèche, se vapo­risent et brûlent avec une flamme plus ou moins claire, plus ou moins chaude.

Principaux moyens d'éclairage. Sans parler de torche rési­neuse dont s'éclairaient les hommes des cavernes, un des moyens d'éclairage J'es plus primitifs est sans contredit la lampe à huile dont notre veilleuse rappelle le souvenir. Ce n'était généralement qu'un vase en terre cuite ou en verre: contenant de l'huile dans laquelle plongeait une mèche maintenue à sa partie supérieure par un simple disque. Elle ne donnait qu'une faible lumière. Ces lampes à huile ont été perfectionnées, sur­tout à partir du XVlIlme siècle. Quinquet rem:) laça les mèches plates ou roulées par des mèches cylindriques, creuses, sur les deux faces desquelles l'air pouvait circuler et activer la com­bustion. On munit aussi la lampe d'une~petite pompe avec clef, pour maintenir l'huile à un niveau constant, et on entoura la flamme d'un cylindre en, verre destiné à former cheminée et à augmenter beaucoup san pouvoir éclairant.

II. LES LAMPES A PÉTROLE.

L'huile mi,n~rale ou pétrole qü'on trouve en grande quan ­tité dans la reglon du Caucase, remplaça au XIXme siècle les

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huiles végétales. La facilit.é avec laquelle ce liquide s'élève dans la mèche et s'enflamme permit de simplifier les lampes tout en obtenant un pouvoir éclairant plus intense.

Remarque. ~ 1 Si le pétrole d'une lampe renversée prenait feu, ne jetez pas d'eau sur la flamme, mais du sable, des cen ­dres des couvertures épaisses pour l'éto~ffer.

111. LA CHANDELLE, LA BOUGIE ET LE CIERGE.

Dans l'éclairage, on peut substituer aux huiles des graisses solides: le · suif qui donne la chandelle, la stéarine (suif de mou­ton purifié) dont on fait les bougies et la cire des abeilles qui sert à fabriquer les cierges. Ces matières fondue s sont coulées dans des moules cylindriques dont l'axe est occupé par une mèche qu'on allume. La flamme de la bougie est la plus claire. Quand on l'observe de près, on y remarque trois parties: l'extérieure, peu éclairante mais chaude; la centrale, très claire mais moins chaude; l'intérieure, sombre et presque froide.

Vérifiez le fait par l'expérience suivante: Placez horizon ­talement et pour un· instant une feuille de papier fort au milieu de la flamme d'une bougie, retirez-la et observez le résultat. Expliquez-le.

IV. ECLAIRAGE AU GAZ.

Le pouvoir éclairant des flammes produites par les huiles et les graisses est bien dépassé par celui de certains corps gazeux: gaz de la houille et acétylène.

La houille distillée produit un gaz qui, purifié, donne une flamme très brillante, surtout si on le brOie dans des becs muni de cylindres en verre et de manchons Auer. Cet éclairage date du commencement 'du XIXme siècle. .

Plus éclatante encore est la flar:nme du gaz provenant de la décomposition de l'eau par le carbure de calcium. C'est l'acétylène que l'on emploie dans les lampes de bicyclettes et dans les phares des autos.

Ces deux gaz sont très dangeureux et peuvent causer de terribles explosions quand ils sont mélangés avec l'air. Donc grande prudence dans leur emploi.

V. ECLAIRAGE ELECTRIQUE.

Le plus commode en même temps que le plus merveill eux des éclairacres est l'éclairage électrique, dont jouissent actuelle­ment les h~meaux les plus reculés de nos montagnes. Le cou­rant électrique traverse des filaments très minces de charbon de bambou ou de métal, placés dans des ampoules de verre vides d'air, et les porte à incandescence (Lampe Edison plus ou mois modifiée); ou bien. le courant jaillit entre deux char­bons sous forme d'arc et constitue une rampe à arc .

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Revue historique 1825-1926

L'élnnéo 1925 h:: t Ull(~ aunée essenh llenl en t électora.le. Les 0iLoY ' lls Curent solJi <.;"il és) Ilus sou,-eul. sans Iloute qU' Li s ne le désirèr en t, tt éme'ttl'e ieur vole ,'o il. l'our élil'0 le~ COll s'eill ers cl'Elat et les cl6pntéSl ,à, Sion ct à Berne, ::loit pOUl' se jlr ononcer S lll' de nOt.l\" elles lois c;tUltomtJes ou fédérale' : on n' est pas son­,·e eiJili J'OUl' des prunes .. .

Co n·me de juste, ce lto Il.' éqLLence de scnüins a <1él,ié les langlles, altéré les gos ier s, cOlllb16 l1l1e lllu 8s \'aœtés, IJroyollué quelclues décelliions', vidé les caves et r IIlJ.li les gazel tes', l'le. \us3 i serait-il pa.l'.t'aüemellt s uperfIn Ll' y r evenir. Mai. , 1111 is CJ li ~ la poliLi(IUe au passé n'est pas au [.r e ehose que l' bistoire, on nIe

l'erJl Je l·llêt d'é l"llljll er SO ll1l1lairellJe lll". la, pllys;ionomie d.e noLre parlement cantonal d' il y a cent UII.S.

OU sait lllle Cb "H[U8 dixa,ln envoyai\; il, la, lliè te .,1, lLéputés· sans égêU'll à sa l:opLlla ti oll. Uu IJhI8, le vol e ll e l' évèllu8, tOUjOLll'S ol'iginair ([ 'ell h-aut de la Mor ge, eL membru de droit de la. DièLe, 'comptait pOUl' 4: sutu:ages' ct éqLlivlaJai~

à celui l'Lm dix a.i.n enlier. Le. (lixaill. d.ll Haut-Valai s éUlllt plus IlOJlllJreux lfuoillue moius populeux

Ilile ce LlX du Bas-ValéLi s, ou se tl'oCl\Ta.Ït en face de cette auolualie Llue les 2/5 d.'Ull Ci:mton de 73,000 âmes éla ient mieux r eprésentés a.Ll corps législatif flut: les 3/5, aluTs L1Lle les charges fi scales et mililail'es éta.i.eut, elles, lJrOpol'tiounée,' à. la popl11è1ti l1. ias i le dixaill cl 'Entremollt avec ses 8740 habita.ots n'avait pas · 1:J.us LI' clépuLé.s que celui. cle Brigue qui n'en compl ait (ILlC .,1,0.,1,5 ; par contre, Je Ill'enlier ll e'"tÜ ÏiJUl'Ilir un 'onlingellt de lG5 hommes et pi:Lyer LlUe taxe militaiJ.'e Ile 277;') I-:l'., tilll clis llue le s'econd livrait 57 hOll1l118S' et 1097 Il'.

Le' tl ' l'Ll Lés éLai ent . nOlllmés rl'On par· le peuple, mais pal' les conseils de di xaiu. Pour ètre éligible, " LL faUa:il: è tl'e àgé de 25 ans l'é.volus, a\ ail' rempli les rOlJ cti lUS lég is la ll\·es, ,iuclicia.ire· ou êLÜIl1~llj s h'a tiv e ' dans les autorités SUfJ'é.­ri el11:es u Lle (lixaills, il\ ail' exercé l'oEhee dl~ nota.ire public, ùu êh'e gradué Iloctelll' clans le,' facultés de droit OLl de médecine,. ou enfin a \roÏr occupé le gr ade d'officiel' dans les troupes éle ligne:'. (Article 18 de la Conshtuhon de 1815.)

Voici llIainLena,ll t palU' 1825 la. liste l)a1' disLrict des députés de Sier.l'o à Monthey:

DrXAIN DE SIERRE Mam'ice Lle Courten, trésorier d'Etal:. Nicolas de Cb.astonay, prés.iclent de dixain. Pierre-Antoine de Pr eux, ancien grand châtelaiLl. Pi eJTe i\llar~in , ancien vice-président du dixa,in.

DIXAIN D'HEREN S CL,U'les Bovier, ,avocaL, l'résident du dixain. Frallçois Dubuis, ancie!1 pr ésiclent du clixain. Je an-Ba ptis te Jacquiier, ancien président du dixain. Villcenl F aYl'e, ancien grand cHâtelain.

(A noter l["u.' Arb[\z et Savièse allpartiment au district rl'Hél'ens jusqrl.'en 1839.)

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D1XAJN DE STON Janvier Il e Hiedillall en, ancicn bourgmaitl' e th~ ln vill e li e Ion 'IJ evali er de

l'ordrc de l'Eperon d'or . Jos\:-:l1h-IVlari e (le Tonellté, président dll rlixain. Antoine Holell , conseill er èle la y-ill e ct (Ulcien. cldtLelnin. Eugène de '0111.'ten,. ancien capila.il1e an service (l'Espa glll:.

DIXAIN DE 0 JTHEY

Séverin DlIc, pl'ésid ni IhL èli xain , capilain e. François 'Michelet, gl'ancl chà telain. Jean-Claucl e Carruzzo, Jifé. irl ent el ch rHelain d Chall1oson.

Pierre-Fran çois Antonin, notaire public. DJXAIN DE MAR.TIGNY

Philil:pe Morand., présiclen L du rlixain . Jea n-Joseph ProcluiL, président et chà.telain èle Ley tron. Joseph Gross, chn telain rl e la bourgeoisie de -Martigny. Gabri el H.ibordy, présillent cIe. la conlllmne de RiddeS'.

DIX \ IN D'ENTREMONT

F]'(~clérj c Gard, J1rés'jdelll. lLll llixain , châlelaÎJl de Bagnes. Jean-Pien e Ribol'lly, anclell gL'a.:nll chà tel ain. Martin BesEc, api lain e, chùlelaÎll ci e Bagnes'. Jean-Josepl .l ori s, présid e.nt el chùt lai.n rl'Orsières.

DIX \TNF :1 EST-MAURICE CCll lte Charl es Enlmal1l1 el de H.iy::\.z, anoiel1 granll haillif, cbevalier l e l'ordre

cl û Charles III il'Es-pa,gne, et ùe la Légioll cl' hoL1neuL', Conseiller d'Etat. Bal oll E-n gène ,tockalrer, ancien Conseill er cl 'Etat, liJuLenant-co lol1 el fédéral ,

l'r el1li el' lléput ~ de la Dièl ~ rédéral e, chevalier cIe la Légion Il'bolll1elll'. X;:; \'ier rit- 0 atrix, vice-I ll' 'sicl Iii du clixain , CalJitaille, cll ~lLel ain !le' ::l t-Mamice, -halles (l e 'Macognlll de la Pi eJ.'r e, vice- llr ésident cIe la \ île de ,-' t-Mauri ce.

DIX ALN DE MONTI-m~

Michd Du !'CI ur, \'icc-gra il(l bail\ü, rlirectem cle la j.loli.ce· c -11 Lral e. Hyacinth e Darbellay, vice- jlrésicl enl clu üi lCa ill , capltain , Alexanclre COl'l1ut. gl'am!.-clicil elain, melilbre (lu t l'ibnnal sl1jltème.

Jean-Joseph 'B une, cllùl elain C:Le Trois-'l'ol'l' enl s. De ces lIoll1 enCla l.ul'es, j e ue dégagerai qu'une consLata.Lion: c'est (fUI:, (ll1oiqne

erLaiw; di senl ' 1,1 Ilérnocn1i.i a ;IV()IICé chez nou s dep uis un siècle ~l l as dl' géalll Si 1' 0 11 co mpar e t e 'lJl'il (l e ltl cOll s'J-i.lution de l 81.5 el. üe celle qLÙ

IIOll S régil', ;lÎnsi Lllle b ·Oil1l ,Osilioll. des autorités lu canton n l825 et en 1925, uil es t [orcc' 110 l'eco llnail re (Lue rlans eot intl'l'\'alle l'é l ' l11 elll: populaire <l réa­lisé en \ ni ai:; HI\. progrès plus sen 'lbl que (lallS lÙ11lllol'te qnel call1oll suissl' .

E t I,lli squ p le!,; ;lIlcien3 LLélellteUl'S t'Les cbarge" honlleur:' et Prl\ üèges ont Ilri s, <\\'éC assez de r ésignali ll, l e lJi1r li t[ue lem illlllos,üel1l le, t.en1ps et le gell s n O l1\-e(l ll;~ , "clllt aitons Lille le. ,bOllL'geo is" llLU ont pris lelle place !l 'abusent l,D, d(' ia , illlèl.tiOIl. Qu'ils n'inüteill' pa. el-. ln-Albon Lle 'iège, nn élém<:Lgoguc (Lc\' JIIU "ice grnml-bail1i.t, qui en l080 jlTOposait la le l'Ill e llU' l ' dn 'collège de Briou _ ou!') le I IT ~ tex l e lllle n'illljlOl'tt' (llLi de la li e (lu jJeLlple l' a Lll'I'alt, son ins l1u c. li on acbev6e, s'éle\'ei' all X erllplois j1nblic~, <ILl détrimel1t " des fil s cl, bonne famille", J.-B. BERTRAND,

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