L'Ecole primaire, 15 février 1947

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SION, 15 Février 1947. No 9. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 66ème Année .. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre - - Les annonces sont reçues exclusivement par -- PUBLICITAS, Société Ancnyme Suisse de Publicité, SION Avenu e de la Gare Téléphone 2 12 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 février 1947

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SION, 15 Février 1947. No 9.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1~T~ VALAISANNE

D'EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

66ème Année ..

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre

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COURS D'ALLEMAND ERNEST 8R10·D

Ce cours cOllllprend les trois volumes suivants:

1. Cours élémentaire de langue allemande

Première et deuxièm.e années d'allemand 7e édition 1942, 240 pa·ges. Illustré . 3.75 60 leçons et 175 exercices groupés en centres d'intérêt et donnant le vocabulaire de base indis.pensable (1000 à 1200 Inots). Plan grammatical rigoureusement progressif. FaciEte l'enseignelnent par la méthode active: intuition et associa­tion des idées, parole et écriture. Disposition aidant la mé­nloire et favorisant le travail personnel.

Il. La troisième année d'allemand 2me ·édition 1945. 192 pages. Illustré . 4.-­Cours Inoyen (36 leçons, 105 exercices, 800 à 900 mots). Textes essentiellement narratifs outre quelques leçons de choses et conversation sur des sujets concrets nécessaires. Principal but grammatical: exercice des formes verba,les (indicatif et conditionnel) et formes les plus courantes de propositions subordonnées.

III. La Quatrième année d~al18mand Grammaire ::;ystématique. Textes et exercices.

1943. 240 pages. Illustré . 4.50 Cours supérieur (43 leçons, 124 exercices, 1500 nl0ts). Agen­celnent nouveau: théorie gramInaticale, textes et exercices progressant de pair sous les titres généraux des parties du discours. RasseInble et systématise j,es notions acquises en les complétant de tout ce qu'il est nécessaire de savoir en­'core. Dévelop,peluerlt progressif du style nlarqué par 6 ré­cits de bons auteurs placés aux endroits voulus.

Les trois volumes sont munis des lexiques appropriés.

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Berne - Bâle - Zurich

SION, 15 Féul'Ïer 1947. No 9. 66ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIËTË VALAISANNE D'ËDUCA TION

\SOlVL'YIAIRE : ICOlJ\tlll\lUUNICATION S DIVERSES: Allo·cation de renc.hé­rissement. - Dérlal'ation d'impôt. - Exa:mens de clôture des· ('ours complémentaires. - Examens d'admi·ssion aux écoles nor­males. - Conférence du district de Conthey. - Abonnement. -Le .premier bébé. - Pour se mieux connaître. - PARTIE PEDA­GOGIQUE: L enfant d~ gu€'rre. - Un mot d 'explication . - Dans la lumière divine. - Miette péd.aJgogique. - PARTIE PRATIQUE: Centre d 'intérêt. - Promena.de à travers la iangue française. -Fiches scolaires. - ' Histoire. - lBibliographie.

ALLOCATION DE RENGHERISSEM,ENT

Le Cons'CÎI d'Etat vient de décider de quelle manière doit être .distribuée la nouvelle allocation de renchérissem,ent .dont 1e principe' a été voté en séance du 17 s·eptembre 1946. Elle est répartie de la manière suivante : Personnel marié : fr . 35.- par mois. Personnel célibataire avec cha-rge de famille : fr. 30.- par mois. Personnel célibatair.e sans -charge de famille : fr. 25.- par mois .

DECLARATION D'IMPOT

TRAITEMENT ET CAISSE DE RETRAITE

Un certain nombre de membres du personnel .enseignant nous ont adressé le ·certificat de salaire joint à leur dédaration d'impôt. D'autr,es ont demandé quels sont leurs droits d'expec­'tative auprès de la ,caisse de retraite.

Pour répondre aux uns et aux autres et après avoir consulté 'ie service cantonal .des ,contributions, nous leur conlmuniquons 'Ce qui suit :

Il n'est pas nécessaire de joindre le 'certificat de salaire à la déclaration d'impôt. Le service des ,contributions trouvera tous

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les renseignements utiles à ce sujet à la cOll1,ptabilité générale de ~'Etat.

Sion, I,e 11 février 1947. Le Secréta1'Ïat du Département.

EXAMENS DE CLOTURE DES COURS COMPLEMENTAIRES

Les exa'mens de clôture des cours c·om.}::·lémentairE'S auront lieu:

District de Monthey <à MONTHEY, le 27 février 1947, ·à -8 heures, ,pour le6 com·munes de la

plaine; {l. MONTHEY, le même jour, à 13 heures, ,pour les communes de la

mont8Jgne et tOUB iles élèves du district qui doivE'nt se Iprésenter au se·cond examen d'émanci·pation. Dish'ict de Martigny:

à MARTIGNY-VILLE, le 3 mars 1947, à 9 heures 30, pour les commu­nes .de Charrat, Martigny~Combe, La Bâti.az', Trient, Bovernier.

à RIDDES, le 4 mars 1947, à 9 heures 30, pour les commune6 ,de Rid­·des et d'Iséralbles;

'8, LEYTHON, le '5 Imars 1947, à 9 lheUl'E1S 30, 'pour les ,communes de Ley-tron et de Saillon;

à SAXON, le 6 mars 1.947, à 8 heures 30, pour la C'0'H1mune de S?-xon; à FULL Y, le 7 mans 1947, à 9 h. 30, pour la ,commune de Fully; t? 'MARTIGNY-VILLE, le 8 mars 1947, à 9 h. 30, pour les communes

,de Martigny-Bourg et de Martigny-Ville. District. de Sierre:

.à VAAShLENS, le 3 mars 1947, à 8 h., ·pour Ile6 communes .de Lens Chermi.gnon, Icogne, St-Léonard, IVfontana-VillagE'. '

'à S<IE'RRE, le 4 m·ars 1947, là 8 h., pour les élèves de Sierre Veyras Miège, Venthône, Randogne, MolIens, Loc et Montana-Station. ' En r.e qui concerne les autres distri·cts, Mes,Slieurs les inspecteurs

scolaires donneront le6 indications utile·s.

Sion, le 5 f·évrier 1947. Le Chef du Département de l'Instrurtion Puhlique :

Cyr. PiUeloud.

EXAMENS D'ADMISSION AUX ECOLES NORMAL.ES

Les e&:amens éèrUs en vue dA l'admission aux E'coles normales auront lieu le mardi 11 mars 1947, à Mal'Ugny, au nouveau collè~le, à 8 h. 30, pOUl' les aspirantes et les aspirants des districts du Bas­Valais (Martigny, Entremont, St-Maurice, .Monthey);

à Sion, à 8 heure's, à l'Ecole Normale des instituteurs, pour les c'andidates et les candidats des quatre 'districts du centre.

Les examens oraux auront lieu à Sion et les intéressés recevront les rensei.gnements utiles en tel11lpS voulu.

Les inscriptions sont reçue's au secrétari,at du Département de l'Instrur.tion publique jusqu'au 1er mars 1947.

'- 276 -

Toute demande d'admission doit être aocompagnée des pièces

,f;uÎv.antes: a) acte da naissanc'e, b) livret s·colaire, c) e,e-rtificat de bonne conduite et d'élJptitude étaJ~li par le 'prési- ­

dent de la commi,ssjon scolaire ou par le pré:nd8Jnt de lIa, con~­mune et le .directeur de l'établis'sement où l'élève s'e.st .pre,pare,

d) cerüfir.at médi,c.al délivré ,I='ar le méde,cin s~ola~re sur f~rmule ' slPéc'iale fournie, sur dE'manc1e, par le secretanat .du Departe-ment.

Sion, le 5 février 1947. Le Ch8'f du Département de l'Instrur.tion publique:

Cyr. PiUeloud.

District de Conthe~ Conférence annuelle

La 'conférence annuelle ,des instituteurs et institutri.ces du dis­trict de Conthey aura lieu le 27 février 1947, à Nendaz, avec l'or-dre du jour suivant:

9.30 h. Messe pOUl' les instituteurs défunts. 10.00 h. « L'éducation nationale», conférence de M. Chantrens,

. expert en chef aux exam.ens des recrues, 1er ~rrondis-sement. Leçon pratique.

12,00 h. Dîner· La confé.rence est obligatoire pour tout le COI ps enseignant

du .district. Les mel1'lbres des con'ln'lissions scolaires sont Gordiale-

ment invités. Conthey, le 4 févrieT 1947.

L'iuSipecteur scolaire: J os. Pitteloud.

ABONNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE

Les remhoursements ont été mis à la poste au début de fé­vrier. Nous espérons qu'on leur réservera bon accueil.

En ,cas d'erreurs ou d'omissions, on voudra bien nous in­lorn'ler et nous ex:cuser. Merci.

Le premier bébé Que de mères ~ont, sou.cieuses à I~a .naissan:ce de .leu:· pre~

tnier enfant! Les SOIns a lUI donner, 1 alunentatlOn qUI lUI ,con­vient voilà tout autant de prob.lèInes qui tourmentent les jeunes :rnère~, .car elles n'ignorent Ipas ,qu'une erreur peut avoir de gra-

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I;es ~onséquences. C'est pour Iles rassurer en les renseianant que ~es eco!~s de m~l'es .ont été créées. Ce fut d'abord à Berne, en 1936, l Intro.duchon .de ·cours d'un jour ou d'une demi-journée.

, Deux ans après, ·la Société des feI1]ll1eS bMoises créait une recole d~ mères. A St-GaU, le service scolaire .de puériculture don-ne aUSSI un enseignelnent destiné aux jeunes 'HIères. .

Au Lucerne, la cQ.lnnlission nlénagère de la ville a fondé une école de Inères, con'1binant son enseignem.ent avec des cours ménagers e.t d'éducation familiale.

. LacOInlnission s'colaire de IWinterthour a introduit dans ,la s:ction féminine de l'école :professionnelle des cours de for­.. ~nahOI~ maternell~co~lsacrés :à la puéri:culture, à des prohlèIne's educahfs, aux SOIns a donner aux Inala-des, aux problèmes de la famille et :du mariage.

Pour la Suisse r0'l11ande, signalons qu'à Genève la Croix­Rouge suisse OI~ganise ,chaque année, au printelnps, des cours très cOInplets de fOrInatiàn InatenleUe.

Quant à l'école .des Inères de Zurich, elile a pris un remar­qu.able essor et les locaux prÎlnitifs ne suffisent plus à rece-. V?Ir les nmnbreuses ·,fianoées, les futures malnans·. Grâ,ce à une aIde généreuse de la ville, l'école a trouvé de plus vastes ,10-·caux. Dirigée par 3 exceNentes infirmières de puériculture elle permet à une quinzaine d'élèves de s'initier aux soins ·et à l'édu­'catio~ 9u'il ·convi~nt ?-e. ,donn,er aux enfants. Une gynécologue, un ,pedIatre, une ]ardUllere d enfants contribuent à la diversité de l'enseignelnent.

. Ce. n'est pas la prelnière fois, ,dans notre pays, qu'une initia-·hve prIvée ,con~uit à ,la création. d'.une œuvre importante. Espé­rons 9ue la SUIsse rOlnande, qUI fIt œuvre de pionnier dans le domaIne de la puériculture, verra se fonder bientôt de sem­blables écoles de Inères !

,C0l11lmuni'cation de « Pro Juventute».

Pour se mieux connaître

Cette année encore, le secrétariat g.énéral :de Pro Juventute -organisera des échanges de jeunes d'une durée d'un an ou pour Œes vacances d'été entre îles diverses régions 'linguistiques de notre pays. Voilà une heureuse façon de jpasser ses vacances en joignant futile à l'agréable!

Ces pla.cements offrent toute garantie, ·car cha,cune des pla­'ces entrant en. question est. au ,pr~a,l.able .contrôlée par une per­sonne deconflance. Les fraLs se hmItent au billet de chemin de fe.r et à l'argent de poche.

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En général, les échanges .d'un an se font au' printemps (dé­hut de l'année sco'laire). Envoyez donc au plus vite votre de­Tnande à Pro Juventùte, Service de vacances pour IR jeunesse, Seefeldstrasse 8, Zurich. Le secrétariat fournit sur .demande tous l'enseignem.ents utiles.

P AR1rJIE PEDAGOGJIQUE

il enfant de guerre Il y a quelque tem.ps a paru dans le « Courrier de Genève»

·sous 'la signature de L.-NI. Sand oz un article intituJé : Le physi­que délabré de l'enfant de guerre que nous nous ,plaisons à re­Iproduire ici. Il a surtout rapport aux enfants des pays qui ont particulièrement souffert de la dernière guerre; ,mais 'les en­fants suisses, eux aussi, subissent et subiront encore jusqu'à un 'certain point les .conséquences d'une période de près de six ans de nervosité, de privations et de troubles de diverses sortes.

Les éducateurs pourront profiter des renseignenlents don­nés dans ledit article.

« En Usant la presse médicale européenne, il devient transpa­rent COInnle l'onde que la génération qui .l11.onte a ses forces vi­tales diIninuées et que son potentiel de résistance physique et psychique est bien inférieur à ce .qu'il était avant-guerre. Si les sportifs et les .athlètes connaissent ole surmena-ge, les :populations européennes y sont, elles aussi, depuis plusieur.s années sujet­tes. La tension nerveuse qui règne partout est une des causes de fatigue que 'l'on ne peut .plus réduire à néant, ,la récupéra­tion des forces physiques et Inentales devenant Îlln.possible. La dénatalité et la mentalité, .aocrues toutes deux, sont un très gros handicap Ipour les jeunes forces en devenir qui n'ont plu" la mêIne vigueur, la TI1.ênle foi, :le lnême idéal. La s'colarité elle­'mêIne, par les modifications ·profondes qu'elle a subies, n'af­fecte .plus actueHmnent 'la mênle valeur dans Iles pays en guerre qu'autrefois, Iquoi qu'on puisse .dire. ·Certes, on peut faire des Inirades avec la 'volonté et la pensée, 111ais .c'est au détriment de 'l'équilibre général de l'être.

Ce que .l'on: del11ande de nos jours, ce ne sont point des ado­lescents hy:pertrooljés d'esprit et a .. rophiés de corps, 'l11ais de jeu­nes hOlnmes équilibrés, sachant r.aison garder, ayant le sens des

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vaJeurs morales et spirituelles, nourris à la mamelle de l " -et du cœl' N' f' . . a lalson

. . Il. ous n avons que au'e, assurent les éducateuls d 'sujets Instables, in1!pulsifs, nerveux à l'e~trênle labiles l'nd' e t.' , ,omp-es, emportant dans .Je tréfonds de leur â,me un sentiment d .

("œur de d " e lan-.' ve~gea:r:tce ou ' e mepns pour ceux qui les entourent et (qUI ont su SI mal conduire -la. barque du monde. Les sujets ado­'lescents et les enfants à lIa ryériode .prépubère sont fragilisés et l'on :se rappelle sans doute encore ,les décisions prises dans ~ertains pays .concernant le ,s1:lrmenage physique imposé aux enfants d'âcre )scolaIre. Ceux-d, mal nourris, facilement tuberculisables ~e sont ,pas en mesure de mener à chef leurs travaux S'colaires. L' b--senteIs~e est d'ailleurs extrêmement fréquent pOlU de ~t'-pIes raIsons. mu 1

., A ·cet égar~, il ne fait aucun doute que les ·conséquences mo-~ ale~ .de la prese~te 'conjonct~re so~t des plus défavorables. Il ln~eI VIent ;'p~r SUIte d~ la çleg~'adatI~1;l ?es conditions alimen­taIres et gener.ales de VIe une demorahsatlOn accentuée qui dans Itous .les ~omames, ,conduit à des aberrations Inultiples. L~ lutte ~our la :VIe, que notre prétendue civilisation prétendait avoir ren­Clue nlOlns brutale et moins constante se caractél'l'se p dT' ' . al' une , ~ Inquance JuvénLle qui ne fait que croître et embellir et . III est que. la traduction de l'état d'instabili~é. des pays euroPée~~~ ~e~ bes01ns sont tels que le vol, la mendIcIté, les opérations il­'IcItes menées à chef par des mineurs sont devenus ·cho Tant tIses cou-es e que es tribunaux sont ,mis . à forte ,contribution sans que le~ Inesures judidaires prises soient aisément applicabl 'Par s~Ite des difficultés de vie. Il va de soi que les traumatism:: psychIques e~ nerveux qui résultent d é l'état de guerre sont nom'-'~reux; .les Inlcrotraumatismes eux-mêmes par 'leur répétition t 'a redo t ' t . ' son u el out autant ·quecertams chocs VIOlents et;n f' -quents. ,.t'eu re

, .En rés~mé de ce ~ref a.perçu, il ,res~ort à l'évidence que la lenlIse ~n etat ·de la Jeunesse europeenne ne sera pas une tâ-'che faCIle pouvant être entrPlTlrise du J'our au ,len.d.:'" . / , .' .' d" ~t" Ulnaln. 'L!le Ieglme~s~me aux sous-alimentés tout d'abord ne sera pas en-~o~e le regune normal, car il faudra procéder graduellement et 'evIter que des phénomènes d'inadaptation voient le jour. On sait en effet, .... que souvent la maladie çligestive ou autre apparaît 'chez ,les etres ayant souffert .de restrictions à partir de ' l' . ce que

on ajoute ~u Imenu quoti,dien, si 'cette adjonction est irration-nelle et ne tIent pas ·compte de l'état d'impréparation physiologi­~ue de !'onganisme qui doit la subir. C'est ,pourquoi dans une 'etude recente :du B.I.T. on parle de maintenir un certain temp~ les restnctions alimentair.es sur le plan international mê­'me SI ~es régions 'privilégiées ont à cet égard des sacrifi.~es à consentIr. .

A bien considérer l'ensemble du problème, il UJpp'ert que

(t'enfance a dû, ces dernières années, faire un gros effort d 'a­daptation à une situation nouvelle, sans toujours y réussir, et Hl présentant !parfois de très sérieux déséquilibres psychologi-

ques. L'hy.persensibilité ,et la dinlinution de la tolérance à de Inul-

tiples influences extérieures pathogènes, le nervosisnle généralisé, ~es carences nutritives et vital11jno-l11jnér~les de tous ordres, sont parnli les sigl~es les plus apparents de cette déchéance. Cependant idans Ile chaos créé de par la volonté des hOIll.nles, nous avons un \devoir à accol11.p.lir que notre ·conscienoe nous dicte: celui de protéger et de soutenir la jeunesse qui vacille, de redresser ses 'erreurs, ses déviations, d'éviter qu'elle ne soit souillée d 'un ma-térialisme à ,J'enl:pl'ise grandissante,» J.

il n mot d'explication Dans le 9Ine alinéa de l'article intitulé: Branches d'ensei­

gnement et qui a paru dans :le No 6 de l'Ecole pl'inlClire (31 dé­ceelnbre 1946), nous avons parlé de la gylnnastique. Or, nous avons appris que notre opinion au sujet deceUe discipline n'a vas été goûtée par certains lecteurs de notre revue pédago­gique. Nous n'en SOHlJlleS nullement étonné, et nous COlnprenons 'fort bien que les partisans et les pro,moteurs de la culture phy­sique, si négligée pendant 'longtemps et aujourd'hui encore peu .en honneur dans certains ;Inilieux, aient le ,dl'oit et mêlne le de­voir de défendre ce qu'ils estiment être utile ou nécessaire à notre jeunesse, ,car la santé, -la for,ce physique, est un bien .précieux, un instl'lunent ,dont on ne ,peut guère se passer ulême au point de ~Tue intellectuel et imoral. Et puis, il y a, me senlble-t-i,l aussi, une question d'arl1.our-propre, que nous trouvons légithne, qui fait que les professeurs spécialistes accordent à Il~ur spécialité une i.mportance extrêlne, Iparfois ex,cessive. C'était le ,cas, par exelnple, du professeur de mathém.atiques de François Coppée, 'lorsque le. célèbre écrivain fréquentait le ly,cée St-Louis. « Mon vauvre M. Coppée, dit un jour ledit professeur avec une profon­de conviction et un fort accent du 1Vlidi, il vaudrait mieux Ipour vous n'avoir pas fait votre votre prelnièrecomlnunion que de ne pas savoir la géométrie.» 01', on sait 'ce qui rend in-.capable de faire la: preInière cOffilnunion.

Dans l'alinéa en question, nous disons, ,car nous ne voyons 'pas d'aInbiguité d.ans la prel11.ière Iphrase, qu'aujourd'hui on -encourage le sport sous toutes ses forl11.es, bien qu'on insiste dé­jà grandement sur la nécessité de la gynlnastique. Or, sport et .gymnastique ne sont pas tout à fait synonymes. La gymnasti­'que, en effet, peut exister san's le sport proprelnent dit, dont

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aujourd'hui on abuse au point de reléguer le reste à l'arrière­'plan et de faire ,gélnir parents et personnel enseignant.

Nous Inaintenons l'affirmation que les .enfants de Ja ·cam­pagne, qui sont un temps ,considérable au bon air et adonnés à des exerckes physiques en raison des s·ervices qu'ils rendent par leuTs travaux, ont 1noins besoin de gy.mnastique pour .dévelop­pel' leurs forces ,corporelles que ,les citadins qui vivent dans des conditions .souvent différentes.

On nous objectera que la gy1nnastique n'a pas seuJenlent pour but de fortifier les 'membres, le cor,ps tout entier; qu'elle 'Se propose égale1nent de procurer de Ja soup:lesse, de l'agilité, voire de , l'élégance, de con·i.ger ,certains défauts ,corporels: épau­les .ranlenées en avant, poitrines concaves, dos voûtés, démarches défectueuses, etc., etc., qu'on remarque fréquemment ,chez les campagnards à cause de leurs travaux et des accidents de ter­rains où ils les exécutent.

Nous SOn1lnles parfaitenlent (;J'accord. SeuJement, est-ce que la .gymnastique, qui peut y remédier, dispose d'un telnps suffisant et ·continu pour arriver à un résultat satisfaisant? Il nous semble que si, à l'école, en dehors des leçons de gymnastique, 'l'instituteur veine constanllInent à la bonne tenue des élèves en ,classe quand ils sont assis, en récréation quand ils jouent, il 'Obtiendra des résultats au 1noins équivalents, sinon supérieurs. Dans tous les .cas, nous n"avons jamais eu rintention de déprécier 'les leçons de gymnastique, de vouloir les IPTos·cdre ni d'en diminuer ,les heures; nous engageons, au ,contraire, IVlM. les instituteurs à Iles donner régulièrmnent et 'consdencieuse1nent.

Dans l'article précité, nous avons si.Inplenlent [lnis en .paral­lèle les branches d'enseignement en en 1nontrant l'importance Telative, surtout au point de 'vue de la vie pratique, afin qu'on ne 'Soit pas porté à rogner le temps réservé aux matièTes principales 'dans le but de favoriser certaines disciplines ,pour lesque1les on éprouve pJus de sympathie, plus de goût. J.

Constantes pédagogiques chrétiennes

D,ans Ja ' lumière divine Une belle réussite .de ,l'éducation, c'est une conscience droite,

une jeune â;me qui connaît et aime ,ce qui est bien et y conforme sa vie.

L'enfant, quoique porté à l'instabilité, est capable .de se con­duire suivant la voix intérieure, sans le stinlulant de l'œil du maître ou mê1ne de ,la 'crainte. Ni les turbulents ni les indisd­plinés, ni surtout ,les brebis galeuses ne doivent nous faire oublier

les élèves plus nlOdestes qui observent sans éclat la loi divine et Immaine 'et grandissent COlnme des arbrisseaux plantés en bonne terre.

C'est un g.ros souci ,que de pénétrer .dans le tréfonds de la conscience pour la disposer au bien; on n'y réussit qu'indirecte­luent puis·que l'intüne de 1'ânle reste ina.ccessible à l'influence directe. Suivant la disposition Il1ystérieuse de sa Providence, Dieu. lui-même respecte la liberté personnelle. Pour obtenir l'effort, l'obéissance, ,le sacrifice, les éducateurs ont inventé des industries multiples et ingénieuses. Nous ne par,lons pas de la n1ère qui, là bout de ressources, livre à son Inarnlot une petite guer-re de pronlesses sucrées et de vaines nlenaces pour Ïair·e plier le récal,citrant de trois ans.

Certaines écoles ont rédigé un code de punitions et de l'é­cOlnpenses et dressé un système de notes pl,us .cOInpliqué que l~s eonlptes d'une usine. On y rencontre parfOIs une surenchere dl­'pJon1.aH9.ue de faveurs accordées ou r'~t~rées, on ,fa,it R!?pel, ~ 1.' h,on­neul' qUI est le plus souvent de la vanIte ou de 1 OI,guel,l degUIse.

ConslCÎent de la valeur discutable de ce trafic pédagogique, d'autres éducateurs, tel Forster, préconisent surtout les Inotifs sociaux et les raisons de dignité personnelle. Il y a J'à des idées qu'il vaut la ,peine d'exanliner.

Un nloraliste, en quête de nlotifs efficaces! a sug,géré ,la pra­tique qui 'consiste à se représenter un, téJ:win ~'esl!e~ta~le, juge impartial de la conduite. Quel est ce tell10In ? S agIt-Il d un per­sonnage imaginaire? 'L'auteur ne le dit pas. ~u l~eu d'un va.in effort. d'imagination, nous avons mieux, la réalIté VIvante et agIS­sante.

COIument est-ce que des Inères chrétiennes ont formé les cons­ciences de leurs enfants et préparé des caractères trempés? E~l mettant les jeunes ânles en présence du Père céleste. L'enfant f~It ,mine de désobéir; le doigt maternel désigne le tableau de ,la saIll­te Fmnil.le avec le divin obéissant. La douleur éprouve l'enfant malade' un regard sut Ile crueifix lui inspire la .patience. Le père renlarq~le ,que son garçon est tOInbé en des nlains peu recml1-·manda.bles, ,con'1lnence à dissÎlnwer, 'à Il1el1tir et à être troublé dans son intérieur; ,c'est sous l'œil de Dieu qu'il peut traiter l'en- . fant menacé 'l1lorale·ment.

Où est-.ce que les parents chrétiens ont appris cette ll1éthode nédao'ogique? Ils ont entendu, lu et nlédité l'histoire de Joseph l" n < d' t tenté par une fen1nle, de Sanluel, .de Suzanne et au l'es encore. Ils se sont rappelé que Dieu a dit ·à Abraham: « M.arche en Ima présence et sois parfait. » C'est pour ranle:ler sans cesse :le~~' eS­prit et leur cœur v~rs Dieu ~ue nos aI?-'c.etres ?nt Inulhph~ les chapeUes et les dl€1lnlnS .de 'crOIX, les cruclfIx ~t d a~tres emblml1es 'religieux le long des che~i:ns qui 'les condUIsent a leur dur la-

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~ ,282 -

]Jeur. Une génération jouisseuse détourne les yeux de ces avertis­seurs salutaires; n1ais le n10uven1ent de renaissance chrétienne se met à ~ranin1.er l'eSiprit du souvenir. On a vu des jeunes f.illes de ~a J. A. C. F. lnettre des guirlandes autour du crucifix pour la 'SeJ.11.aine s.ainte.

Qu'on ne croie pas ,éIU'il s'agit ici seulelmént d'un cran d'arrêt pour éviter la chute dans ,la ,profondeur. La .pens.ée de la présence de Dieu est aussi un stimulant pour le bien. Parlant de l'aun1ône, le Sauveur dit à ses disciples: « Ton Père, qui voit ,dans le secret, te le rendra. }) (M,atth. 6, 4).

Placel' ainsi l'enfant' dans la lumière diûine constitue une méthode globale d'éducation morale.' Au Heu de longs raisonne­ments, un ,coup d'œil suffit. Le garçon qui travaille avec son père, la petite fille qui s'oocupe sous les yeux de sa n1ère savent que la bonté, une bonté à la fois tendre et ferme, suit tous leurs faits et gestes et divine les pensées de leur cœur.

La présence physique des parents n'est que l'aspect visible de la présence du Père céleste. La foi nous enseigne qlle Dieu est partout et pénètre les êtres plus intimen1ent que nous ne nous connaissons nous-lnên1es. Cette foi doit êtr,e sen1ée, ,cultivée, ren­due féconde dans les jeunes âlnes. La parole sacrée nous ser t ici à merveille, depuis la n1anœuvre d 'Adam pour se cacher de devant Jaweh jusqu'au Sauv,eur qui révélera les choses cachées.

L'efficacité de 'cette Inéthode est affirn1ée par Dieu lui-Iuêlne et par l'eXipérience, .l'histoire des âmes. La pensée de la présence de Dieu n 'agit pas seulelnent à la façon d'une sug,gestion, mais aussi COlun1e une prière qui attire l'aide de la grâce.

'Lorsqu'il faut guél~ir un organisme affaibli par ,l'infection tuberculeuse, le luédecin prescrit un séjour prolongé dans une at­mosphère tonique et ,un régime fortifiant.

Le recours à la pensée de la présence de Dieu et aux sacre­l11eruts, source de force SUTnatur,elle, peuvent fortifier ceux qu'une éducation molle a livrés à .J'anénlÎe spirituelle.

Il va de soi 'qu'en p~açant les enfants dans la lun1ière divine, l'éducateul' doit les entourer aussi d'une surveillance prudente et assidue. Aide-toi, et le ciel t'aidera. C. G.

miette pédagogique 1) Atfinnation tl'ès juste. La valeur de la !personnalité de l'éducateur et du professeur

l'epose, en dernière analyse, sur le lien inti.me entre la conception de l'éducation et ce.lle de la vie. L'instruction et .l'éducation peu­;vent être ,considérées 'COlnme une transmission de vie par des vi-'vants à des vivants. '

'- 283 -

Si l'éducation est un processus vital, il en résulte que la per­sonnalité devient le facteur capital de toute ,éducation . Non ce que le professeur sait ou dit, ou fait ou impuse, lnais ce qu'i.I est dans [e plus ,profond de son être, voHà ,ce qui est d'im .. portance priInordiale. Son 'propre état d'esprit, sa ,propre conception de la vie, ses propres convictions et sa manière de vivre retentissent ironscieln.n1ent ou non dans l'ân1e de son élève.

L'exeIlltple, dàns sa signification la plus originelle et la 'plus profonde, devient le centre de gravité de toute éducation.

« Il n'y a rien au monde, écrit Max Scheler, qui attire aussi IJrofondément,- au ssi lÏ.lnn1édiatement, aussi nécessairelnent une 'personne vers le bien que la vue claire et nette d'un homme de bien dans sa pratique du bien ... Le bon exen'Iiple, siInp[e et sans 'mélange, est absolument bien au-dessus de toute autre façon de 'rendre quelqu'un bon. »

Ceci ne s'applique pas seulement à 'l'éducation du cal'actère, 'mais éga1eluent à la formation Ide l'intelligence. Ici égalen1ent tout dépend de la personnalité. L'hOlulne dans le professeur cons­'titue la grande puissance fondatrice: tel hmnn1.e, telle l'école; ,la 'personnalité animante est le secret de toute éducation féconde.

(Extrait de l'Essai de physiologie pédagogique par Fr. Dr Hovre, Dr en philoso,phie. Professeur de pédagogie à Anvers. -­Bruxelles, Librairie Dewit, 53, Rue Royale.)

PAJRTIJE PRAT][QUJE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LES INSECTES ' I. RECITATION

L'araignée

Dans ,r angle de -la 'porle, en un rais de soleil, iL'aratgnée a tissé, diligente, sa toile Vrai filet de pêcheur, dair fitet -qui s'étoile Et qui filtre le vent dans son réseau' vermei1l. -Puis, dans l'Olnbre, elle s'est timidmnent blottie, ISUl' 'la place dardant tout l'éclat de ses yeux Epiant au passage un vol ,capricieux De guêpe qui .}'effraie ou de mouche étourdie

Eléonor Daubrée.

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,- 28~ - .

Les papillons de nuit

Chacun renaît au ,crépuscule L'aile terne, le ventre roux, Et, dans .le vent qui les bouscule Ils sortent des vieux trous.

Leur quadri.Ile va, vient, recule, !S'aocroche à la haie en courroux. IChacun renaît au ,cré.puscule, fL' œil terne, ·le ventre roux'.

Et, .lorsque ,le soleill bas'cule jEt meurt derrière les grands houx, Lourds, à l'heure des 'lou~ps-,garous, ,Colnnle un revenant minuscule Chacun renaît au 'cré.pus!cule.

Lucie Delol'lze-l11w'dl'us

La ruche

Sous l'appentis .léger et bas de son auvent Qu'abrite un vert rideau de pruniers en broussaille, La ruche, aux premiers f,eux rougissants du levant,

'Chauffe le double ra~g de ses cloches de paiNe.

Dans leur corselet d'or et de jais, du nlatin Jusqu'au soir, les essaims ouvriers des abeitles S',en vont loin dans les cham,ps récolter ,leur butin 'De ,pol1en au -cœur lourd des corolles vermeilIIes.

,Et, du soir au matin, chaque ruche bourdonne D'un tumulte à celui d'une us~ne pareil, Car, dans .l'omhre, l'insecte, en son moule hexagone, y coule ses rayons de miel et de soleil.

Ch. DOl'niel'.

II. VOCABULAIRE

NOMiS. - La tête, le 'corselet ou thorax, l'abdol1len, une antenne, la tronlpe, le suçoir, les lna.ndibules, les ailes, un élyüe, un dard ou aiguillon; le cocon, ,la nylmphe ou 'chrysalide. Le hanneton, !la four,mi, l'abeille, la mouche, le ,griUon, .la sautere1.le

ADJECTIFS. - Un insecte vorace, 'broyeur, suceur, para­site; des antennes longues, fines, mobiles; un dard yenimeux, acéré; des aBes diaprées, des élytres rigides, ila trompe enroulée; un bourdonnement incessant, un vol léger, Icapricieux.

VERBE. - Les insectes pullulent, ,grouil-Ient, se métalnor­phosent, bruissent, bourdonnent, vrombissent, voltigent, sucent, pondent.

1 III. ORTHOGRAPHE

Préparation: S'en référer au num.éro du 15 octobre.

La fourmi

Ce petit animal est averti que l'hiver est long et que le blé lnûr n 'est pas ,longtemps exposé dans les ,champs. Aussi, durant la moisson, ,la fourmi ne dort ,plus. Le gI'enier, où tout doit être porté, est :pub:lic ; il est com,posé de !plusieurs chambres qui C01n-'inuniquent par des galeries . Duduet.

Les insectes

Vautré dans l'her:be où pullulent les êtres, à ,J'ombre des ·arbres bourdonnants d'insectes, Christophe regardait l'agitation fiévreuse des founnis, les arai,gnées aux 10ngues pattes qui semblent danser en maI1chant, les sauterelles bondissantes qui sautent de eôté, les scarabées lourds et hâtifs, les ve.rs nus, glabres et roses, à 1a peau élastique, marbrée de plaques blanches. Ou, les mains sur la tête, les yeux fermés, il écoutait .l'orchestre invisible, les rondes d'insectes tournant avec frénésie, dans un Tayon de soleil, autour des sapins odorants, les fanfares des 1110ustiques, les notes d'orgue des guêpes, 'les essaims d'abeHles sauvages vibrant ·comme des cloches à la 'Cime des bois et le divin nlurmure des arbres 'balancés, le doux frémissement des branches dans 1a brise, le fin froissmnent des herbes odorantes, comme un souffle qui plisse ,le front d'un la,c limpide.

Romain-Rolland.

L'araignée

L 'araignée était occupée à réparer les avaries 'causées sans doute par quelque proie d'une grosseur i,mprévue ou d'une ré­sistance désespérée. Quand tout fut en éta,t, l'araignée, qui était ,deux fois grosse et 'lourde comnle la plus grosse mouche, marcha sur sa toile sans briser une filaille et aJlla se .cacher .dans un coin obscur et se nlettre à l'ai,fîtt. Deux ou trois mouches, volant à il'étourdi, se prirent dans les rets perfides, se débattirent en vain. L'araignée arriva sur les ca,ptives et ,les suça sans miséricorde; après quoi, eUe refit une ou deux mailles rompues et retourna ft son embuscade. A. Karr.

Trott e,t la mouche

Dans sa tasse de lait, TroU !poursuit 'la mouche avec la ,cuillère. Arrivera-t-ill Jamais à l'attraper? Les pattes remuent 'moins. Oh l eUe ne va pas mourir? Enfin 'la mouche est ,prise .dans la cuillère, eL 'rott.la verse ·ave.c un peu de lait sur la

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table de fer-blanc. Elle est échouée lamenta1ble.ment sur un côté; les ailes sont collées, les Dattes ne reU11.Uent plus; c'est une petite loque. Elle a l'air étouff.ée, noyée, lnorte définitivement. Trolt la poussa de côté, légèren1.en t avec la ,cuillère. Il oublie de boire. Il la contemple avec anxiété. Rien ne bouge. Elle est n1.orte.

A. Lichtenberger.

Les sauterelles d'Algérie

Dans le .ciel vibrant d e chaleur, je ne voyais rien qu'un nuage venant de l'horizon, cuivré, ·compact.. ..

C'étaient les sauterelles. S outenues entre elles par leurs ailes sèches étendues, elles volaient en Inasse et, ma'1gré nos cris, nos efforts, le nuage s'avançait toujours . Con1.me Iles prelniers grains d'une giboulée, quelques-unes se détachèrent, distinctes, rous­sâtres ; toute la nuée ·creva et cette grêlle d 'insectes tornJ)a, dnie et bruyante. A perte de vue, les champs étaient couverts de cri­quets, .de -criauets énorn1.es, gros comlne Je do1gt.

A l'intérieur ·de ·la fel~n1.,e, il y en avait presque autant que dehors. Elles étaien t entrées T)ar ,les ouvertures des Iportes, des fenêtres, les baies des chen1inées.

A. Daudet. Lettres de mon luoulin .

Un essaim d'abeilles

1. La ruche bouiUonne et déborde déjà de flots noirs et vibrants . Affolées, les abeilles se rrneuvent en .cel'Ciles c0l11.lpacts du haut en bas des parois verti.cales . La reine paDcourt, éperdue, haletante, .la foule véhémente qui tourne et retourne en tous sens ...

2. A .J'instant que le signall est donné on dirait que toutes les por.tes de la ville s'ouvrent en InêIue telnps d'une poussée subite et insensée, et la foule noire s'en évade ou .plutôt en jaiillit, selon ~e nOlnbre des oU'ver,tures, en un double, triple ou quadruple jet direct, tendu, vibrant et ininter.ro~pu .qui fuse et s'évase ausi­tôt dans J'espace et un réseau sonore tissu .de -cent mille ailes exaspérées et transparentes. Pendant quelques minutes, le réseau flotte ainsi au-dessus du rucher dans un prodigieux munnure de soieries diaphanes : il ondule, ill palpite... Enfin, il se dirige tout entier vers Je tilleul, le poirier ou ,le saule où la reine vient de se fixer ·COlnme un 'clou d'or auquel il accroche une à une ses on-

'd~s musicales, et autour duquel il enroule son étoffe de perles tout iUun1inée d'ailes.

. illaurice ill aeterlinck.

Exercices d'application: S'en référer au nUlnéro du 15 oc­tobre.

j

1

1

~ 287 ~

IV COMPOSITION PRANÇAISE

La phrase: 'Construire des phrases avec ,les mots du voca 'hulaire. Faire conjuguer les verbes du 'vocabulaire.

Le paragraphe: En un paragraphe m·ontrez une abeille bu­'bnant sur une fleur; une foul"n1.i transportant un brin d'herbe ·ou un nlOrceau .de bois.

La rédaction: La fourmilière en éll1Oi. - En bêchant, .le jardinier a décou­

vert un nid de fourn1.is. Décrivez l'émoi de :la cité, Jes aIlées et ve­nues, le transport des œufs prélCieux.

2) Des Ipapillons volent, se posent, repartent. Un enfant les poursuit, et, après bien des péripéties, finit par en attraper un. Racontez ,la scène.

,3) L 'union fait la force; donnez des exemples pris chez des insectes (founnis, abeilles) . . Montrez que ce proverbe s'applique aux hommes. Concluez.

11) Vous avez participé au ran1.assage des hannetons, ra­·contez.

5) A .l'aide des Inots suivants, faites une rédaction intitulée: {( L'abeille}).

Les noms: l'abe,ille, ses pattes, ses ailes , son aiguillon, sa ruche, ,le miel, la cire.

Les qualités: une abeille .laborieuse, ses pattes fines et velues, ses ailes transparentes, le Iniel jaune, doré et sucré, une piqûre -douloureuse.

Les actions: l'abeille vole, voltige, se pose sur les fleurs; elle suce le suc des fleurs; elle butine, eUe fabrique .du Inie.I; elle bourdonne, elle pique.

Promenade à travers la langue française Voici la .liste des nÛllns ,cOlnposés où -entre le mo:t œil et où

ce terme prend un s au, pluriel: . 1) œi.l-·de-bouc : non1. 'vu1gaire de 'quelques espèces· .de pyrè­

tlues. 2) œil-de-bourrique: nom vUllgaire du doJic brûlant (plante)

graine d'une légun1.ineuse. 3) œil-de-chat: nom vu1gaire des fruits de la césalpinie -

vari.été de Icorindon . 4) œil-de--cheval: l1.01U vulgaire de l'aunée. 5) œil-de-chien: nOllu vulgaire du plantain psyllien et de la

gnaphaJe dioïque.

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- 2HS -

6) œîl-de-Christ: nOIn vulgaire de la graine .de la ·césalpinie bonduc ou encore d'une espèce d'aster et d'aunée. -

7) œil-:de-corneille: nom. vuLgaire ·de ,certains agarics véné­neux.

8) œil-de-faisan: nom. vu~gaire du nar.cisse des poètes. 9) œil-ode-lièvre: fonne d'ophtalmic consistant en une ,con­

traction ,de la paupière. 10) œil-de-l'olivier: nOIU vulgaire d 'un ·chmupignon rugari­

c-iné qui pous.se sur certains arbres, le plus souvent sur l'o~ivier.

Il) œil-de-paon: variété de m.arbre. 12) œil-de-peT-drix: nom vulgair.e de ·certaines plantes (lnyo­

sotîs, adonide d'été) - COl' interdi.gital - espèce de silex. 13) œi1-de-pie: ouverture dans une voile ou toile quelco.ll­

.que pour y faire passer un filin. 14) œil-.de-poisson: variété de feldspath à reflets nacrés. 15) œil-de-serpent: sorte de pierre .précieuse que l' on lUOl1Îe

.dans 'le chaton d'une bague. 16) œil-de-s01eil: nom. vuLgaire de la lTta1ricaire ·COlTlnîUne et

d'une tuUpe. 17) œil-.de-va·che: nom vulgaire de l'anthémis des chruups

et .de l'anthéluis cotule. 18) œi1-du-lluonde: 'croûte qui recouvre ,les calcédoines et

les opales brutes. (D'après Je dictionnaire Larousse'.)

Rem.arque : ,Les a.djectifs grand et fort, qui dans l'ancienne :laIlJgue avaient la même [orme au luas,culin et au féluinin, res­tent invariables dan.s les -expressions grand-lnère, Inère grand, grand route, grand rue, ·etc., que .l'on doit écrire sans apostrophe, - et dans l'ex.proession : elle se fait fort de ...

On écrit .au pluriel grands-mères, grands routes, etc. (D'après la graoln'lnair.e de l'Académie, éditée en 1èTe édi.tion

en 1932.) Si grand-mère prend un trait d'union, ,c'est probahleluent par

similitude avec grand-père. L'apostroph-e qui se trouvait .après grand devant un nmu

'féminin n'avait aucune raison .d'être; eUe ne renîplaçait pas un e sUlpprhné, puis'que grand s'écrivait au mas-culin 'comlne au fé­'minin, à cause de son origine Jatine grandis, qui s'écrit de la luê-lue manièr.e -dans les deux genres. J.

PaMel' en riant, c"est lIa santé ·de l'es,p.rit. IMiar.c Monni'er.

* * * Il y 'a ilongtelll'pS .que rai dit que, IPour savoir que,lque ·C1hose, il 'le ,f,aut écrire. Pellisson.

Quatrième année, No 1. Février 1947

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1. PERIODIQUES

Oberwa1lisel' Bezirks- und Gemeinde-iB u 0 h für die Bezirke: Goms, Oestli-ch-Raron, Bri-g, ViSiP, /W,estlieh-Raron und ,Leuk. Bd 1 = 194'6/1949. IN at e·l'8-ù3 ri.g , Buchdr. Gberwallis, 11946; 8°, ·159 p. N 299

Bull e tin de la IMurithienne, SoC'iété Valaisanne ,des sciences na- · turelle6. Fase. 'LXIII, années 19·4'5-1946. St..,Mauriee, 1946; 8°, 155 ~'.

fig. N 112

Die u viv,ant. Peœspedives rE·li.gieus,es et philo·so,phiques. No 7 .. (Pa-ris ) Ed. du Seuil (1946); ,8°, 15<6 p. N .282

E .p h ,p he t ·a. Revue de la Société des sourds valaisans. Sion, A. et E. Sehmid, 1946; 8°. . N ,270

G l'a n d Sa. i nt - Ber n a l' Id - Thibet. Revue trimestrielle de la mis­sion du S t-Bernard au Thibet chinois. 1ère année. Fribourg, 1946; 80. N 2'6·9

\Vallisel' .J ah r lb u ch. K.alender für daB Jahr '1947. St-'Maurice, 1946; 80, 96 .p. N 136

Page 11: L'Ecole primaire, 15 février 1947

- 98-

}'1 a g nif i ·c a t. ,Bulletin çles ,petits chanteun; de notre Hame de Sion. Année 1-. (Sion, impr. A. et E. Sc.hmid), 1942/3~; 8°. N 2g6

Ph 0 e bus. Rev,ue des arts · anciens et modernes. Année 1-. Bâle, Holbe-in, 1946- ; 4°. N 273

R ec u e i l g,énéalogi,que ·sui·s6e. 1ère s·érie publ. par. A[lbert] ,Choisy, L[ouis] Duf.our-Ve'rnes et ,quelques colléUborateurs. Genève, A. Jul­lien, 1902-1911,8; 3 vol. 8°. TA 49127

La Vie inteller.tue.lle. Revue l11f·nsuel.Jle. Année 14-. raris, Ed. 'du cer.f, 194,6- ; 8°. N 293

II. PEDAGOGIE.

.TZENWtlLER, Albert. ILa mission de l éc·ole. Genè\ 'e, 1940; .gn, 20 P. PA 2695

BOESCH, Ern~,t Eduard. L'ol'ganisation d'un 'service ·de IPsychologie scolaire. St-Gall, H . Tschudy, 1946; 18°, 1313 p. (T,hè·se Lettres, Ge­nève.) TA 5609

BOVET Pierre. Pédfligogie religieuse et éduoation 'fonctionnelle. Con­férence ... Lausanne, Im1='r. l,a 'Concorde, 1942; 8°, 14 'p. (Extl'. de la « Revue de théologie et Ide philosophie» No 124.) PA 27,12

, CLAPAREDE, Ed[ouard]. Le sentime,nt -d 'infériorité chez l'enfant. Ge­nève, Institut J. J. Rous·seau W'34; 18°, 28 .p. (Cahiel',s ·de pédagogie ex.périme,ntalle ... No 1.) PA 2828

DOTTRENS, Robert. QLl'est ... ce que la .pédagogie ex'périmentale? Le-çon inau.gurale ... Neuc,hàt€·l, Paris, Delachaux et Niestlé (1944); 8°, 61 p. ·-portI'. PA 2709

I.OOSLI-USTBRI, IMarguel'ite . De l'anxiété enfantine. Etude pSyiCllO­lo,gique et pécla,gogi'qu e. Berne, H. Huiber, W43; 8(\ 148 IP· (Thèse Lettres, Genève.) TA 6179

RO;s.SEiLLO, P[edro]. Allons-nous vers une école cl'action. <de rai.son ou de Ipassion? (!Conférence ... ) Genève, 1944; 80

, 2S p. PA 273';3

SCHWARZSTEIN, Sym,C'ha Jerzy. P sychologie et ,philosophie. Zürich Le€llnann, 1945; 8°, 86 p. (Thèse ILettres, Genève.) PA 2555

SÜJNTAG, E lis,a.h eth. -Grundvig N(ikolas) F(rederik) S.(everin) , Erzieher seines Volkes. Bel'n, A. IFrancke, 194'6; 8(>, '1131 IP . (Thèse Phil. Ge­nève.) TA 6198

TERRIER, ,Claudius. L 'esprit de l 'enseignement commercial. Con.fé­rence.. . [Bâ'le] 1:942; '8°, 14 ,p. ,(Extl'. de la « Revue suis.se Ipour l'enseignement commerdal» W4:2.) PA 2699 •

- 99-

III SCIEI-.xCES.

BRUTTIN, AIE'xandre. SUI' une transformation.l ·continue et l 'eJxistence d'un point invariant. Genè\ e, impr. A. Kündig, 19·2;8; 8°, 44 .p. (Thèso Sciences, Gen è'\e .) • . PA 2689

BURGENER, Emile. ,Contribution à l'étude Ides résections .a.p~cales. Genève, impr. He,lvet"ia, 1:9i216; go, 23 ,f'. (T.hè,se IMéd. dent. Genève.)

PA 2845

"BARQUET, Jo.seiph. IL 'action de l 'aoCide bem:ilique ou de l"adde diphé­ny}.chlorflicéti.que .sur les trois nitra,nilines ainsi ,que sur 10-.c11l0r l"o-métoxyaniline. St-iMaurice, Oeuvre St-Augustin 19120.; so, H5- p. (Thèse ,SciE'nces, Frilbotmg.) PA 216,S9

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GATTLEN, Josi(e:ph]. Die permanenten lVlia,gnete. Freibul'g, St-P,aulus-Druckerei, 19012; '8°, 1,34 p . Hg. (Diss. Math. Freibtmg.) PA 2684

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PA 247:2

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ZURBRIGGEN, 'Matthias. Von den Alpen zu den Anden. LeJbens'erinne-rungen eines Be·rg1führers. Berlin, .Roth ,(1937); .go, 1167 p. IPI. portr.

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'BRENET, IMi.c'hel. [P~eud. de iMîarie BOibillier]. Les ,concerts en Fran­ce sous l'ancien régime. Paris, Fis·chbacher, 1:900; 8°, 407 :p.

GRONOWI,CZ, Antoine. (Frédédc) 1945; -8°, 242 p,

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Cho.pin, IMontréal, L. parizeau , TA 6040

LAVIGNAC, Albert. L'éducation musi,cale. ge éd. Paris, Delagrave, 1921; 8°, 447 p. TA 6041

- La mus.ique et les musiciens ... '57e .mille. Paris belagrave 1928' 80 592 . " , , ' p. fIg. mus. TA 6042

LENZ, W.(ilJ,1elm) ,de. Beethoven et SE\S trois ,styles. Ed. nouv. par M[iC!hel] D. CaJlvo,core-&si. Paris, tG . Legouix, 190'9; 8°, 500 p. -portr. facs. TA 60'39

PROD'HüM)MIE, J[acques] -G[abrie.J]. La jeunes<s·e de (iLouis van) Bee-thoven (1770-1800). Paris, Payot, 19,2,1; 8°, 3816 p. pl. facs. Inus.

TA 52W SCH)'W$ITZEH, Albert. J(e'8!u) IS'(éba-stien) Ba'ch, le musicien-·poète.

AY8C la collaboration de Hubert · Gillot... 2e tirage. Leipzig, Breit­l, olPif et Hartel, Pa.r;::;, FiB-chbachel', 1~0'5; .go, 4~5'5 p. mus . .l.'~rtr.

~[,A 01ïO

~'ENECHA L'D, l\la L'C'« Le l'-épel'~.(/ire lyrique. r.".L i de des a.n: a tülll', de théâtre, de m.us,igue, de disques et de radio ... La.us-a.nne, -Payot., 10945; 8°, 350 ,p. TA 5037

-~ .289-

FICHE DE VOCABULAIRE No 48

XXIV. Au jardin

205) Les l110ts dans le texte: Le soleil prin,tanier a réchauffé la terre en.dor.mie. Allons confier au jardin les grains qui devien­(h'ont des . léglunes et des fleurs; lnais -avant tout, donnons au sol les soins qu'il réclalne; engraissons la ter,re ,avec du bon fU1niei: de fe11111.e; !puis bêchons, :labourons, brisons les InoUes; après seulelnent serrn.ons, saI'dons souvent elt bien, Ipuis arrosons. DislPosons 1l10S cultures en -p'lates-bandes, en planches et ratissons les allées sablées. Faisons la guerre ·aux enne-mis qui s'attaquent ' à n.os cultures : hannetons, cheni.Lles, es-caTlgots, Hm.aces, courtiliè­res, Vers blancs. Pl'otégeons par contre les oiseaux qui nous ren ­dent d'inap.préciables servj1ces, et aussi :les hérissons, les ·crapauds. les couleuvres.

Pour ,nos travaux de jard'inàg-e utilis.ons la houe, la bi.nette, la bêohe, la pe]le, le .plantoir, Ile sécateur, .la serfouette, le jet, l'arTosoir, le .cordeau, le râteau. Très tôt déjà les premières semen­ees que nous a'vons n'lises sous châssis ont gel"mé, puis de petites pl.antes ont poussé. Dès qu'elles seront sUJffisamInent grandes nous les repiquerons en lignes dans . les divel'ses plates-bandes. N'.oublions pas queiLques fileurs le long des -allées; soignons aussi nos espaliers, nos frall1boisiers, n.os groseilliers. Bientôt la ména­gère trouvera à deux .pas de la ,cuisine, des sa,lades, des épinards, iles laitues, des .choux, des pois, des haricots, des caroites, des tomates, de fines heTbes, des oignons, de l'ail et des me'lons. Quel .. le joie pour elle! et quell a1lègement pour son budget!

EX.EBCICE D'EILOCUTION

206) A'vec quoi J·e j-ardinier engraisse-t-ü 1a terre? Pourquoi -djspose-t-il les cultures en iPJates-bandes? Nomme des légumes dont on n'lange les feuilles, dont on 'Inange les TacinCls, dont on Ilnange les tiges, dont 0'11 .Inange ,les fruits, dont on ,mange l~s graines. Cite queilques n'lauvaises herhes. Quels sont ,les ennemIS du jardin? les auxiliaires .du jardinier? Que fait-on ave,c la bê­:che? avec Je râteau en fer? avec la ifouT1che? avec Je plantoir? Qu'est-ce que biner, sarder, ratisser? Qu'est--ce qu'une serre? Poul'quoi sèn'le-t-on sous ·châssis? Pourquoi les graines y ger­Ilnent-el'les ,plus vite? Nomlne ,quelques fines herbes ,que nlaman eIIljploie pour l'elever un pl,at. Quels s:ünt les [égmnes qui doivent être buttés ? ,Cite queLques lé-gUU1CiS -qui ont une Igousse. Le ,chou est une plante bisannuelle, qu'est-'ce Ique cela veut dire? Qu'est-'ee qu'une p~ante viv.ace? Qu'esit-'ce qu'une tonn~lle? Quelles plan­les -du jaTdin ont des rames? et lesque!lles .des tuteurs?

Page 19: L'Ecole primaire, 15 février 1947

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FICHE DE VOCABULAIRE No 49

Le jardin (suite)

207) Ren1place les poi'n s par les nlots ·suivants : jet arrosoir herbe chenille hunier raIne

semé bêche sécateur .plante sardez plates-bandes ,châss,is oiseaux binette auxiliaires a~lées butter r.atisser senlis

insectes p lailitons (ou jeunes p lants)

carré tuteur

Nous' avons ... des g,raines et ." des pOlnlnes d e ter 'e e t cl"s haricots. Ne ilnarchez pas dans Iles ... de nl0n jardin; su ivez donc les ... , je viens de les ... Mettez des ... cl ;ces haricots et des ... Ù

ces tOluates. Le terrain est sec, ,prenez le ... ou l' ... et anosez les légmnes. Ne ,détruisez pas ,les ". ce sont de précieux ... du jardi­nier; i,ls détruisent lUle quantité d' '" malfaisants. Prenez la ... et labourez votre jardin; quand les légun1es auront poussé, vous '" afin ·d 'extirper t'Outes les ulauvaises herbes ; vous utiliserez pour cela la ... Les pomn1es de t erre et Œes haricots sont maiIlltenant assez grands, vous IPouvez les ... Cette terre 'me paraît épuisée, mettez-y une bonne couche de ... Mes .. , ont bien levé, je ;pourrai bientôt éclair,cir les ." A l'alde du .. , coupe quelques tiges de groseill ... eUes sont envahissantes. Sous le ... Œes sem·ences ger­m.ent p:lus r,apidement. Les papill10ns ont pondu leurs œufs sur n1e8 ,choux qui, maintenant, sont infestés de ".

208) Suffixe ieI': regarde bien la .terminaison de ces 11110tS : p om,mier, prunier, framboisier; et 'maintenant ,conunent écris-tu un ,groseiH ... , un châtaign --: ..

209) Verbes: donne un con1ptén1ent à :ces verbes: fumer, bê­cher, ratisser, sarcler, biner, retourner, ·casser, arracher, tracer, détruire, arroser, écheniller, enlever, greffer, ' ger,mer, geler, pro­téger, se déveloplper, grandir, croître, ,récolter, r,amasser, peler, épJucher, écossel', butter, repiquer.

210) COlnplénlents détel'l11inatifs: .donne un cOlnplément à ces n1üts: un se,mis de un jardin de .. , une gousse de ... , un plat de ... , un carré de ... , une plantation de ... , une feuille de

211) Classification: dis lesquels de Ices ,mots désignent des légU111es, des fleurs des prés, .des outils du jal,dinier : cerfeuil , serfouette, scabieuse, artichaut, joubarbe, salsifis, 'binette, cor­nichon, centaur.ée, s,corsonère, hoyau.

212) Homonymes: donne .les hOlnony,mes de 'ces n10ts : châs­sis, pois, plant.

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FICHE DE VOCABULAIRE

XXV. Fleurs

No 50

213) Les mots dans le texte: .au printen1ps, ,les prés verts sont émaillés de fleufs aux couleurs éclatantes. Les abeiUes qui les ont aperçues s'en vont butiner ,le pollen et sucer le nectar pré­cieux, qu'elles transfo '111eront en nliel ,parhLlné. En ,1aissant t0111-bel' sur le pistill cette poudre d'or ramassée sur les étamines, ces 'Ïns,ectes ailés 'contribuel t ;\ la fécondartion de Ua fleur; celle-(~i se fanera sous peu; les pét a·les joncherOint le sol, lIa graine se formera dans l'épi, dans ,les gousses, dans les capsules, dan ::; l'ovaire, puis el'le ton1bera à terre où elle ,gern1era pour former de nouvelles 'p ~lantes qui croîtront l'an prO'chain. Ramassons les fleurs fraîches écloses; prenons-les avec ,leurs boutons, l eur~ tiges, mais ·ne ,les arrachons pas; formons-en, des bouquet ~ qui égayeront nos appartelnents; n1ais SUl:tout ne .les jetons pas dan 'S

la poussière ,des ·chen1ins. L es Inar guerites, .les bluets, les ·coque­licots, les myosotis, les renoncules, les silènes, les primevères , les campanules, les violettes, les saxif rages, Iles centaurées, croissent dans nos ,prés, dans nos champs, dans nos bois et sur les rocher!~. Les fleurs ·channent nos yeux Ipar leur coloris e1: flattent notre odor,at par leur parfmn capiteux. Nos grand-n1ères .connaissent les vertus des plantes, en faisai el1lt .des tisanes qui ·combattaient la fièvre et guérissaient rhulnes et bronchites.

Nous cultivons aussi des fleurs dans nos jaI~dins d'agré'll1ent. Les l'oses en sont la parure; mais les tuaipes, les lis, les œ1llets, les pensées, les giroflées, les ,dahlias, les 'chrysanthèmes ne 'sont guère lnoins ·appréciés. Ailnons les fleurs; eŒ1es nous feront ap­pr.écier la vie.

EXEHCICE D'EiLOCUTI,ON

214) Cite des fleurs de nos prés, , de nos jardins, de nos lnontagnes. NOln1'lne ·qeulques fleurs avec les'queillles on fait des tisanes. Quelles sont .les diverses 'parties de Ja plante; de la fleur? Efforce-toi de distinguer' le ca'lice et les sépales; la 'Corolle, en­lève Iles pétales; tu a.perçois au ,milieu le pistiJ entouré par les étalnines. Apprends à connaître quelques farnÎllles ' de plantes. Ne .confonds pas sépales et pétales; caUce et ·corolle. Cite quel1ques plantes grimpantes. Exp.lique les ,mots rosacée, 'crucifère, o.mbel­Ufère, meUifère. Quand est-ce qu'une f1leur se fane? Comment les abeilles ,contribuent-elles à féconder Iles f:leurs? Qu'entend­on 'par la flore d'une région? Cite quelques fleurs que J'on cul­tive dans les vases. Quemes f.leurs voudrais-tu .avoir dans ton Jar­idin ? Qu'est-ce qui est plus grand: un bouquet de fleurs ou une 'gel,be .de f:leurs? Qu'èst-.ce qu'un herbier? ·Comment s'appelle celui qui cultÎ've les fleurs; celui -qui .les vend? Qu'entend-on ,par ces mots : cette ville est florissante.

Page 20: L'Ecole primaire, 15 février 1947

- 29,2 -

)t"ICHE DE VOCABULAIRE Les fleurs (suite)

215) Rmnplace Iles points par les 'mots suivants: fécondation fané bouton inodore fleuri f amiille fleur bouquet pO'Llen herboôser floris sant fleuriste gerbe calice gentiane IOoroHe ·pétale odorante ·crucifère

rosacée fjore pistil

No 51

Cueillez ,ces '" faites-en un ... pour orner la chambre de vo-tre nlère. Si vous allez chez Ile ... , vous 'm'a'chèterez une .. ' de roses. La '" des marguerites eSlt toute b:lanche. Si VOllS arrachez Œes '" de ' ces .fleurs il ne restera !p.Ius que les étamines et ,le .,. Le ... est généralement de 'couleur verte; il supporte rra cornUe. L "abeiUe recueilile le ... dans ses .pattes; elle cont6bue à la ... des fleurs. Jetez ,aux ba.Iàyures ,ces fleurs desséchées et ... Je suis sÎu' que ces ... écloront; mettez-Jes dans un vase. La rose est .. , tandis Ique la IJnarguerite est presque ... Ce naturaliste a ... clans toute Ja région; il ul'a assuré que la ... y est abondatnt·e. Nous ,avons '" la tombe de notre mère et nous avons planté un ros ier Sur le tertre. L'industrie horlogère est très ... dans le Jura. Des . ', bleues recouvrent parfois com'me ·un ta,pis le gazon de l'Alpe. Les ... ont 4 pétales disposés en Icroix. La carotte est de Ja.. des om,belJifères, tandis que la fleur du :poilllnier est une ... .

216) Complément déterminatif: fais suivre ces noms d'un complément déterminatif et fais entrer ces ex.pressions ,dans de courtes phr,ases.

Une fleur de ... ; une touffe de "', un pied de .. ; un bouquet de ... , un bouton de ... ; un .péta/le de ... , ,la fécondation des ... , la famille des ... , la floraison des ... , .la flore de ... , un nlarchan:d Ide "', une ,gerbe de .", un .parterre de ...

217) Verbes: donne un comp,1éunent à 'ces verbes et fais-les entrer dans de courtes phrases: exhaler, .parrfunl.er, embalnner, sentir, énlaiUer, parsemer, s'épanouir, ouvrir, éolore, boutonner, bourgeonner, se faner, se flétrir, fleurir, ,cueillir, arracher, or­ner

218) Qualificatifs: ·applique ·ces qualificatifs à de~ noms: précoce, odorante, odoriférante, parfumée, émai'liée, blanche, Touge, bleue, subtil, Ica'piteux, éclatante, mu.lrt:i:colore, veJoutée, oeniv!',ante.

219) Cite des fleurs bIeues, des fJeurs blanches, ·des fleurs . Touges, des fleurs j.aunes.

220) Famille de mots: donne les mots de la famil:1e de fleur, de rose.

221) Remarque: Fleurir et florissant, florissait. 222) Expl'essions à connaître: C'est la fleur; c'est une fin e"

fleur; de la .farine Heur; la .fleur du vin.

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I"Ie.HE DE VOCABULAIRE XXVI. La chasse

No 52

223) Les lnots dans le texte: Depuis quelques jours, cr.a ,chasse est ouverte. Dans les bois, les taillis et les prés, retentissent 'les aboielnents joyeux des chiens qui ont levé le gibier; d ·es coups de feu éclatent; des lièvres déta'lent ft toutes jambes, font des crochets, se blottissent dans ,leur gîte; Imais traqués sans cesse et toujours poursuivis, ils sont débusqués et ralmenés à portée de l'arme nl·eUl trière. A ,l'affût derrière un arbre, le ,chasseur attend .patieJ.llment sa proie; i[ saisit sa carabine, épaule, vise, presse sur la ,gâchette et tir.e. Artteint ,par la grenaille nl€urtrière, l'ani­nIaI .bondit,culbute, fait encore que~ques soubresauts, puis c'est la fin. ,Le 'chasseur le ,place dans sa ,gibecière et tout fier de sün exploit Tentre triomphant 'chez .lui, Je fusil ,en bandouŒière et le -chien à ses ·côtés .

La chasse est !plus passionnante encore quand eUe se déroule , l:\-haut, dans la nl0ntagne, à 'la limite des distrk.ts francs, o.ù

paissent des tr.oUipeaux de chalnois et de bouquetins. Dans les bois aussj, quand ils poursuivent dans sa bauge le sangŒieraux puis­santes défenses, .ou qu'iJs sonnent l'hallali .pour le cerf aux aboïs traqué ,par la meute, .1~s chasseurs vivent des minutes palpitantes . M,ais rien n'est aussi tragique que ces battues dans la jungle, où, ~l chaque instant, un fauve, un félin, tigre ou panthère, risque de s'élancer prompt comme l'éclair sur ,le rabatteur imprudent, de l'assonlmer de sa lourde patte munie de ,griffes acérées, puis de l'emporte-r dans sa gueuJ,e au fond d'i,mpénétrables fourrés , sons les regards ,terrifiés des 'chasseurs impuissants ..

EXffiRICI,CE D'ELOCUTION

224) A ,quel mois a lieu' l'ouverture de ~a ,chasse? Que faut­il se procurer pour pouvoir ,cha.sser? Comment aP'Pelle-t-on ·ceux qui ·chassent sans avoir Œ'autorisation? Pourquoi n'est-il pas permis d e ·chasser en toute saison? Qu'entend-on par un dis-1ritct franc? ' Ci.te ,quelques districts francs en Valais. Pourquoi 1e -lièvre fait-il des 'crO'chets ? Qu'est-ce qu'une viande faisandée? Qu'est-,ce ,que .la meute? un tralqueur? Pouf'quoi .la chasse au chmnois,au sanglier, aux fauves est-elle plus passionnante que la ,chasse au 'lièvre? ,Cite quelques fauv'es ou félins. Qu'est-,ce qu'u­ne contrée giboyeuse? Que Ichasse-t-on au chien ,courant, au chien ;couohanrt ? Qu'est-,ce qu'une 'chass.e à :courre ? Explique: la 'curée, le halllaJi; ,cet animal est aux abois. Qu'entend-on ,par un Nemrod? Ipar les disciples de St-Hubert? Qu'était-·ce ,que Diane? Quels oiseaux chasse-t-on en Valais? Cite quelques animaux oui vivent dans .des ten'iers. Comment ~es 'chasse:..t-on? Cite quelques animaux chassés pour leur ,chair; d'autres pour leur fourrure. CheDche {:, ' .'Î Illots dans ton dictionnaire: un filet, un 'lacet, un col.let, une t ·appe.

Page 21: L'Ecole primaire, 15 février 1947

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FICHE DE VOCABULAIRE

La chasse (~uite)

225) Renllplace les points 'Par ,les mots suivants: gîte tigr.e pelil11.Ïs guêtre terrier garde-chasse hallali chien bandolllièr.e carnassière b redouiUe l'affù1. éven.rté battre ,la plaine dé;pister braconnier district franc giboyeuse tapir crochet

No 53

civet abois bauge chasseurs Muni de son ... , ,chaussé ' de ... de Icuir, le ,fusi~ en ... , la ...

au côté, Jean-Louis a,ccolu1pagné .de son ' .. Nliraut part pour ,la chasse .. ·Ce .. , Ichassait dans le ." .du P.leureur; il a été pris en 'contravention !paf Ile ." et 'conda'mné à une peine sévère. Alprès avoir ... la plaine !pendant 4 heures, -Inon voisin est rentré ... ; adieu 1e bon ... .dont il se propo.sait .de régaler ses a,mis 1 L'En­tl'em.ont es,t une contrée .fort ... ; ,on y trouve .des 'lièvres, des marm.ottes, .des faisans, des d'lalnois, d'es chevreuils, des cerrrs et 'lnêlne des bouquetins. Grâce à ces nOlubreux ... .le lièvre a réussi ~l ... les chiens. Que les .. , .fassent attenti0l1, ce vieux san~lier les attend dans la ... ; il pourrait bien len découdre quelques-uns . Ce cerf est aux ... ; ,les chasseurs sonnent l' ... et les éhieüs at-tendent la .. , A ... .derrière un rocher, le ,chasseur attendait une troupe de chamois; Inalheureuselnent, n .a été ... Les tigres ... dans la jungle bondissent sur leur ·proie. J'ai surpris un lièvre ,dans son ... et ·mon alni a pris un renard au ....

226) COlllplément du nom: .dOlme un I(~OlmpŒelnent ·aux nOJ.ns suivants: un pennis de ... , un ,chien de ... , ,le fusil· .. , l'ouverture ... , . les .crochets ... , la bauge ... , la .crosse .. ', le ,canon ... , la gâchette ... , le gîte ... , l'aboielnent ... , un ,coup de ''', un oiseau ' .. , le tenier ... , un .civet de ... , les défenses du "', le rugisselnent .. ', le repeuplement

du ... , le ·cor -de ... 227) Verbes: donne des ·compilélnents à ·ces verbes: .dépis-

ter, .débusquer, 'viser, ,capturer, lever, sonner, battre, viser, forcer, épauler, s'elllwarquer, rabattre, donner la ". aux ' chiens, har-

'ponner. 228) Synonymes: donne les synoJ;lyn'les des .mots suivants:

carabine, Icarnassière, chevrotine. 229) Hornonymes: quels sont les homonyn'les des nOlns sui-

vants : ,chien, fusil, guet, poudre, .cerf, cor, ' ,croc, défense. 230) Contraires: donne le contraire des expressions ou des

Inots suivants: un anin'lal sauvage, atteindre lie gibier, une piste fraîche, une chasse fructueuse, l'entrer bredouille.

231) . Expressions à connaître: un temps .de ·chien. Il ne vaut p.as les .quatre fers d'un ,chien. Me 'recevoir comlne un ,chien dans un jeu de quilles. Se l'egarder comme des chiens de f.aïence; comme ,chien et chat. Il n'attache pas son ,chien avec des saucisses.

Cl. Bérard.

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FICHES DE VOCABULAIRE

.COURS SUPERIEUR

Préparation à la com,position française

Emploi du mot propre. Nlettre.

Ren place ,ce verbe !par un autre que tu trouveras à la fin de l'exercice et que tu écriras à la première persOlule du sin gu­,Hel' et du pluriel du présent de l'indi.catif et de l'imparfait.

Je lnets de l'argent ,à la banque. Je n'lets du vin sans akoo'l dans mon verre. Je Iuets ce verre à la bouche. Je Inets les n'lains dans les poches parce qu'il fait froid . Je 'mets la clef dans la ser­rure de n'la valise . Je n'lets le linge propre dans une arn'loire. Je luets des Inarchandises en vente . Je m.ets une affiche à la porte .dE: la laiterie. Je Inets ma signature au bas de la lettre. Je . "1\1ets un costume .d'hiver. Je mets une ,couronne sur lIa tonlbe de Illon ami. Je mets Ina n'lain dans l'eau froide. Je Inets le drapeau fédéral au faîte de notre chalet. Je n'lets un cata1plasn'le sur n'lon èlbcès. Je Ilnets des jalons à travers les Iprés. Je mets une é,pingle à I11a cravate. Je mets un feuHlet dans Inon agenda. Je mets n'lon 'piolet dans un ,coin de la salle. Je Inets un tÎlnbre sur l'en~elOP'Pe de ma lettre. Je nlets beaucoup de soins à .tout ce que Je frus. Je ne >dois pas 'InettTe la discorde .parn'li m,es calnarades. Je l'nets Il'épouvante dans un groupe d'enfants. L'Etat met un i1n'lpôt

SUT le chiffre d'affaires.

~M ots à choisir

lntrodùire, servir, porter, verser, placer, servir, enfoncer, 'Verser, eXtposer, serrer, ex.poser, revêtir, apposer, plonger, dé­poser, appliquer, arborer, poser, attacher, reléguer, insérer, col-lIer, jeter, a.p.porter, établir, allun'ler. N.

Emploi du mot propre. Donner.

ReU'lp1alCe ce verbe Ipar un autre que tu trou~era~ à l~ fin .de l'exercice -et que tu écriras à la 3me personne du SIngulIer et ,du pluriel, du conditionnel et du subjonctif iprésent.

Je donnai Iuon appui à la Croix d'or. Je donnai du travaÏ'l il un .chôn'leur. Je donnai ,des renseigneinents à un étranger. Je .donnai Iua ,cotisation au Réveil. Je donnai un siège au visiteur . Je donnai une let.tre au facteur. Je donnai tous mes soins à ma 't~onl!position. Je donnai un .coup d'œil sur mo~ devoir .. Je don: nai un dépôt à la ,caisse d'Epru'gne. Je donnaI de la tnstess~ a lna luère. J.e donnai ma vie pour s,auver celle de mon .frer~. Je .donnai tous :les torts à ,mon rival. Je donnai un soufflet a -l'insulteur. Je donnai une !punition à mon petit frère. Je don-

Page 22: L'Ecole primaire, 15 février 1947

~ 296 ~

Hai Ull coup de poing à mon ad versaire. Je donnai un délai pour le paiement d'une dette. Je donnai un sens inexact à .cette phr:ase. Je donnai des connaissances à ma petite sœur. Je donnai du poison ,à un. rat. Je donnai de lIa 'confiance à Ines su­périeurs.

Nlots à choisil'

Offrir, inspirer, incuLquer, accorder, attribuer, asséneT, in­fliger, appliquer, Îlnputer, confier, sacrifier, jeter, 'consa.crer, Temettre, prés·enter, provoquer, payer, ,prêter, fournir. N.

Elnploi du Inot propl'e. Prendre.

Rem.pla:ee ce 'verbe par un autre que tu trouver,as à la fin de l'exerdce et que tu écriras à la 2ème personne ,du singulier 'et du pluriel du passé sÎllllple et du futur.

Je prenais des ponlInes dans le verger. Je prenais .Ina re­'vanche. Je ne 'prenais pas .le bien d'autrui. Je p.l~enais un para­pluie. Je prenais un bâton pour me :défendre ·contre un chien. Je ,prenais un alni sûr pour 'lne tenir compa­gnie. Je prenais un dmnestique pour la bonne saison. Je pre­nais volontiers un cadeau. Je ne prenais Ipas de l'argent à un cmnar.ade ignorant. Je ne prenais ,pas Ile salaire de mon dOlnes­tIque. Je ne prenais pas des biens injustement. Je prenais l' oc­·rasion par les cheveux. Ce m.agistrat Iprenait le pouvoir. Je l1renais un secret à ma sœur. Je prenais la 'lneilleure pla,ce à table. iJ'e prenais un ,droit. Je prenais' une habitude. Je prenais la res­ponsabilité de l'entreprise. Je prenais une at,titude contristée. Je Je prenais la confiance de mes supérieurs. Je prenais un ÎlInpôt sur nles aises.

lIlols ft choisir

CapteT, lever, assumer, s'arroger, ,contra:cter,arra'cher, se :réserver, saisir, a,cca:parer, retenir, extOl~quer, s'elnparer, accep-11er, s'ar.mer, engager choisir, .cueiLlir, se souvenir, dérober, prendre. N.

Renliplace Ichaque verbe par un synonylne que tu trouveras · ft la fin de l'exercice.

AlHonger le pas. Incommoder une Ipersonne ,charitable. Eva­'luer une dépense. Réprilner s'es mauvais penchants. Rédmner un droit. Enfevmer un pTisonnier. Dimi,nuer les frais. S'exposer à une peine. Réfléchir sur un sujet. DiIninuer un fardeau. Faire naître une diHiculté. Lancer un tr.ait. Le bois sec brûle facilmnent. 'La violette s'ouvre aux premiers rayons du soleil. Le sal1g coule de la plaie. Le vent nous frappait ,le 'Visage. Les m,auvaises her-

. 'bes croissent en grand nombre dans ce jardin.

L- 297 -

111 ot s à choisil','

Supputer, ÎTIljportuner, presser, revendiquer, refréner, ré­duire, écrouer, encoUl'i.r, méditer, surgir, .alléger, flambe, déco-teher, ruisselile, s'épanouit, ,pullulent, fouettait. N.

HISTOIRE

Les histoires de grand .. père POUR MIEUX CONNAITRE L'HISTOIRE

La bataille d'OctodurUln

Rombra, l'Aigle des Annanets vivait en paix dans son refu­ge fortifié du Plachouet. De vertigineuses parois de rochers le préservaient de toute attaque venant du nord. La Dranse qui bat­tait les f.lancs de la nlontagne, le protég.eait vers Je sud. Dans son retranchement, élevé 50 nlètres plus haut que les cabanes dans lesquelles il s'abritai1 en tenlps de paix, Rombra se sentait in­vincible. C'était d'aiUeurs un chef redoutable dont ·chacun re­cherchait l'amitié.

POluiant, depuis quel'que temps, il n'était pas sans inqule­tude, -car il 'avait vu défiler sur :lechemin qui descend du col du NIont Jovis, d'innmnbrables colonnes de guerriers inconnus. Il avait épié leur lnarche durant la nuit, mais il n'avait pu s-cruter le mystère qui entourait les alliées ' et venues de ces étrangers.

Aussi avait-il ordonné à ses fils de ne pas s'éloigner de l'en­,eeinte foliifiée. Il avait ·consolidé les murs de son retranchement, aiguisé son poignal~d de bronze, renlplacé sa hache de pierre par une ha'che de fer pIus solide et plus tranchante, ,changé la ha'mpe de son javelot acéré, cl préparé ave.c les os du gibier tué, de ';wmbreuses pointes de f.lèches.

Un Inatin, ae bruit du ·cor reientit en b.as dans les aulnes qui 'bordent la rivière. Un second a'Vertissem.ent se fit entendre; (puis .la ,cnrne sonna une troisième fois. Rombra reconnut un signal ami. Il prit ses armes et descendit .ce.pendant prudemment vers 11a rivière. Un homme vêtu d'une peau de taureau, les deux cor­nes menaçantes sur la tête, sorti.t du taillis.

- Salut à toi et aux tiens, puissant chef des Aigles. - Salut et protection, vaillant Cornebus,c. Quel danger me-

'na,ce .Je pays pour que tu viennes ainsi jusque dans mon domaine?

Page 23: L'Ecole primaire, 15 février 1947

_ Les homJIn,es du Midi, qu'on app elle ,les R0.l11ains, ont envahi la plaine, ,chassé les habitants d 'Octodurunl et O'ccupé ,le a-,ourg.

- COJl11.bien sont-ils? _ Plus de 5000, sans doute. Ils ont ,creusé des fossés de 9

pieds ,de profondew', élevés des retranchements de terre surnlOn­tés de palissades et ils .prétendent rester .dans le pays, nous i'l11-poser l eurs lois et utiliser l e .col du Mont J ovis sans .acquitter ,les droits fixés par l'usage.

Qu'a décidé le conseiJ des chefs? - Le ,conseil des chefs a proclan1é la guerre contre :l'értran­

gel', et il a appelé .tous ses fils ·aux arl1les. Des émissaires ont été envoyés chez les Séduniens et les Nantuates pour so~li,citer ,leur aJpp~li ·contre l' ennenli ·,cOlumun. C'est pourquoi je viens vers toi, Aigle des Anuanets, pou' te delnallder de prendre .part à la -lutte avec tous ,les tiens.

- C'es1t bon, j'irai, dit ROlnbra. U remonta les flancs ' de la montagne, ,et sonna lui aussi trois

fois du cor. Tous les siens parurent. Il dit à sa felume et à ses fils na 111auvaise nouvelle, fit partir des estafettes dans les vaUées des Dranses, et allumer des feux au SOmJll1et des rochers. Puis après . avoir vérifïé ses ar,mes, em])rassé sa fmU'l11e et ses enfants, il partit, la nuit venue, avec son fils aîné, ses servÏ<teurs et ses mnis. Lorsque la lune 'était au-dessus .du Catogne, i1s arrivèrent sur le Mont Chemin .d'où i1s ruperçurent en bas ,dans 'la plaihe les feux du .camp ennen1Î. Beaucoup .d'autres guerriers ,les avaient re­joints. Tous enseluble ils descendirent en poussant leur terrible cri de guerre ; d'autres c1évrulèrent les pentes de Ravoire; des trou­pes plus nOlubreuses encore vinrent de la plaine se fa ufilant sous ~ es arbres des taillis. Tous enseluble, 10,000 hOlulues au moins (30,000 selon César) se ruèrent vers le can'1p enne'l1li ·et le cernèrent de toute ,part. Ils conlblèrent les fossés, grÎl11'pèrent à l'assaut des retranchenlents et lancèrent dans la place des tisons enf~am­.més. La -légion de Galba se 'crut 'perdue. Il ne lui res,taÏrt plus qu'une chance de salut: sortir aU :pas de oharge et, quitter le pays. C'est ce 'qu'elle fit. Les assiégeants ne s'attendaient pas à 'oe ·choc: ils te­naient la victoire pour certaine. Ils pensai,ent pénétr,er dans le camp, et voilà que les ROlllains en sortaient. Ils furent 'culbutés par les légionnair,es nlieux ar.lllés et mieux disciplinés. La lune venait de dislparaÜre der,rière .le Mont d'Ottan. Dans la nuit noire et la con­fusion, i.ls ne reconnurent ,plus leurs alliés, Séduniens .et Nantua­tes, ,qui arrivaient juste,ment à leur secours. Au lieu .de s'entr' aider. ils se portèrent des ,coups rédproques.

Les Ron1·ains, groupés en .cohortes, firent un grand massacl:e. Les cris de guerre des cOIIlJbattants et le râle .des mourants rem­'p,lir·ent ces ténèbres effrayantes. Le ,carnage fut atroce. Octodurum

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fut réduit en cendres. Au petit jour ,cependant, la légion ron1aine de Galba avait quitté le 'Pays; nlais la plupart des guerriers, Sé­',duniens, Véra gr es et Nantuates gisaient inanillués sur le sol baLgné de leur sang. L'Aigle des Anuanets ne revint plus jaluais dans son retrancheluenrt.

La batai.lle d'Octordurum fut la ,pren1ière de notre histoire valaisanne.

Cl. Béral'd.

Nota. - «,Le refuge préhistoritque du Plachouè » voir Annales valaisannes 1945.

Pour illustrer une paqe d'histoire du Valais. Pré,p,aratifs !pour la bataille ,de 'Finges

LeUre 'du ' sous-préfe,t Monie.r, à Ma'thtas Tabin, représentant à

Lucerne. LIBERTE EGALITE

SieITe, le ,29 avril 1799 .

REpUBILIQIUE HEL V'ETIQUE UNE ET TNlDIV,ISIBILlE

ILe 'Sous~PrMet du ,district de Sie'lTe

al). citoyen 'Tahin, r,e:pr.é.sentant de la 'Réjpubl1que he.lvétique

Citoyen ·et oher cousin,

Je ne doute point que vous n'ayez reçu ma dernière lettre pour laquelle je vous ,prie ·de vouloir retarder le rapport de la commission, établi relativement à la réclmuation du Valais oc­cidental sur les f,rais de guerre de l'année passée. Je vous pré­viens que notre snpplique adressée au DirectoriTe part aujourd' hui pour Sion pour être 'légalisée 'par notre Préfet national et qui Ja fera passter incessamnlent au Directoire, 'v'eruillez vous informer de son rurrivée et l'aJppuyer de toutes vos fODces, elle est trop longue pour vous en 'envoyer une .copie, nlaÎ's vous la verrez bien à Lucerne, nous demandons en outre une réparti­tion égale entre les 7 dÏz'ains sur les frais de la mênle guerre, YU que Sion ·et Sierre ont infini.ment plus soufrf,ert que .les 5 di­zains supérieurs. C'est Chastonay de GlaT,ey qui a adressé la pé­tition.

Maintenant quelques n10ts sur notre pauvre ,canton. Le 20 au soir du courant j'avais posté des sentinelles dans tous les passages de cOlumunication sur haut-Valais pour arrêter les émissaires, le 21 le ,corps ,d'élite de da seotion de Sierre se trouva à Sierre avec 30 hom'mes du Bas Valais et nous fOTtifiân1es les

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postes, pendant la nuit on s'aperçut que l,es avanrt postes des rebelles s'avançaient jusqu'à la Raspille, j'en ai informé sur le ~hamp le comInissaire Buxdorf qui fit partir encore la nlêIne nuit quatre pièces de canon avec les canoniers vaudois et une compagnie des grenadiers .du Bas Vallais, qui arrivèrent à 2 heul'es de la nuit ù Sierre; le qendemain tous Jes bataillIons ,le suivaient de façon ,que nous avons actuel1ement à Sierre 16 com­pa-gni~s. Les Allem,ands ont toujours leurs avant postes à la Raspille et à l 'I:liLgrab en. Les Anniviards ont une garde en Pirra­lezzi et au Quoquelo. Nous S011'11nes chargé des troupes nlais la Chambre adIninis1rative paye tout argent cOInptant, et il fallait toutes 'ces mesures pour empêcher une descente des Allenland "i qui aurait cQJmpliqué encore notre distTict dans la rébellion. Mon cher cousin, j'ai bien -des -em.barras · ·et des chagrins, mais la consôlation que j'ai de pOll'vo'Îr préserver notre dis,trict de la rébellion In'en dédÜ'l11.mage abondamluent. Nous attendons avec impatience l'arrivée des braves français pour nous délivrer de ces misères, car les flebelles ne pens-ent à rien Inoins ·qu'à se soumettre, et plus on tarde de les attaquer, et plus ils s'op'iniâ­tr;8ront. Je les plains les a,veu@les, et Je suis bien persuadé 'qu'11s sont les 'victimes des émissaipes autrichiens et des éInig'rés suis­ses. Soyez hors de crainrte 'pour votre fils Baptiste, qui aussitôt qu'il a aperçu la révolte est sorti du Lôts,chen ·et est entré ,en Anniviers avant que les Allemands étaient descendus à Loèche. V oilà tout ce que j'ai à vous dire SUT notre situation en peu de n'1ots, n'ayant guè:r:e le tem,ps d'éCil'ire. Je 'vous elnbrasse ainsi que Ina femm'e. J'embrasse votre a:nli LacÜ'ste.

~Ionier, sous-préfet.

Letrre du greffier P. J. Chastonay, au il'eprésentallt Tabin

au Grand Conseil helvâtique, à Lucerne

EGALITE

Sierre en Valais ce 20 février' 1799.

Au citoyen Tabin, Représentant de la République Helvétique llne et indivisible!

Citoyen 1'epl'ésentant! J'apprends av,ec autant plus de douleur nar l'honneur de

vatTe let·tre .du 12 ,courant qu'il est question de décider qui doit payer au Bas Valais 'les frais faits par les troupes françaises et vaudoises à 1'o'ccasion de la malheureuse affaire du 17 'lnay dernier, que je 'crains Ique ~e coup s'il doit frapper les 7 dizains du ,?idevant Haut Valais en accusant la ruine de ce peuple déjà épUIsé et en réveillant 'des sentiments d'anÎlnosité nuira à l'haI''' manie 'vraim'ent fraternelle entre les individus d~ Haut et Bas

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Valais. J'ai ouï dire que la Chambre adnüni'strative de ce canton a 'Proposé cette question au Directoire à l'instance des .'COln.mu­nes du Bas v'a1ais, sans Ique cependant je veuiUe Igm'antir la vé­rit~ de, ~ette as~er~ion. Vous. vous 'ra-ppellerez que la Députation -qUI .a ete ·env.oyee a St-~auTlce et qui a ·été jusqu'à Martigny sur '.la ;f1I~ du mOlS ,~e JanvI'e~' 1798, la veilJ.e .de la plantation de l'ar­hre a St-Maurwe, a offert à toutes les co n1ilnun es du Bas Valais de les rendre à la liberté et les associer à la souv'eraineté, de -SOIi~ qu'el!- '~a;v suiv,~?t, ,à l:époque de l'entrée des troupes, les deux ValaIS ,eta1ent deJa reUl1l'S ·en une seule et même famille, de sorte ~u~ si l'on voulait faire supporter les frais en question par les dlsaln~ du Haut Valais indistinctem.ent, le Pays de Vaud et autre'S prOVInces 'par resquelles les français ont passé, auraient se,l?r~ n1?I le~ , 'lnên1eS, 'droits . de r~~lanler Iles frais d~l passage pIedI~. ~I pal. contre Ion .ne :veut ~aH'e ton1ber ·ces fraIS que sur les . ~lSa!nS oneJ?taux, ou, ll~shg:ateurs de cette guerre déplorable, le dish:IC,t de S;er,re ne dOIt rIen avoir à Tisquer, vu · que nous avons ete e11.tralne dans ce Inalheur par les Inenaces et la vio­lenc.e ~e~ 5 Districts, s:lpérieurs, 'car enfin il est iIupossible à un IndIVIdu seul de resI8ter à 4 ou 5 réunis: l'on sait les con1-nlunes qui [es ;pre~è~'es Qnt pris les arn1es et ,qui se sont grossi en forçànt leurs VOISIns de l~s suivre, l'on découvrira bien les conlmunes qui ont envoyé à l'assenlblée tpopulaire de Glis où l'on devait dé.cider si l'on prendrait les arill1es. Janlais le' dis­trict de Sien,e 11 a trempé dans aucune de 'C'es démarches insen­sées; si~?ntre attente, ~es ,part~culiers . y avaient eû que'lque part, ce que J 19nore, voudraIt-on üüre expIer leur tort il des milliers d'innocents!

D'ailleurs, tout le Bas Valais n'a Ipas souffert du dit passaae les 'villes e.t villages ,sur la Toute ont été Les rplus exposés. Le~ Haut ValaIsans possedent beaucoup de Biens rière le Bas ils contribueront donc déjà par la voie de la mare des Biens. '

. Quand ~ Inoi je suis accoutumé au sacrifice depuis 10 Iuois et SI le Destm des Haut Vallaisans est .de se voir ruinés sans es­poir, je subirai le sort ,commun. Si l'.on dût par contre recher­cher les coupables, j'ai ma 'Confiance et la vérité pour moi. . Si je 'p~i,s vous êt~e utne de quelque Inaniètre pour mettre au Jour l~ vente, s~.ul ,?bjet de I?eS désirs, je vous prie de disposer de .Ill0I et ,de ln IndIquer Iles 111fonnations que vous souhaiteriez.

J'ai -vu partir 'plusieurs transports ·de reCTues Ipour le Ré&!i­m.ent de Courten en Espagne, on -dit Ique c'est pour s'éloia;er intacte de leur Patrie infortunée qu'une partie 'de la jeUl:essc prend le paIii de s'engag'er pour un service aussi éloigné car nous avons :bicn des fanülles réduites à la détresse et à l'indi­gence ,car les denrées sont en grande partie consOInn1ées, l'ar­gent plus 'l~are que le beau temps que nous ne voyons plus -depuis

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plus d'un BlOis, personne Be peut gagner ipuisque personne ne fait de la dépense.

Si vous devriez vous repatrier je voils 'prierai de nl'honol'er de votre chère présence. En attendant recevez les assurances de mes sentiments respectueux 'et reconnaissants.

Salut ·et Irespect, ' Chastonay.

BIBLIOGRAPHIE

L'INSTRUCTION PUBLIQUE EN SUISSE 1)

Annuab'e 1.946

Cette puJ)liocation renseig,ne le lecteur SUI' le mouven1ent ·-des idées pédagogiques en Suis·se . .L'édition de 1946 présente les études suivantes re.laüves à l'éducation de la j8luness.e . iL'éducation ,pes1talozzien·ne, .par Allbert IMalchE7, professeur là l'université de Genève. Les temps nouveaux et l 'école vaudoise, par M. G. Chevallaz, dire.cteur des écoles normale,sj à Lausanne. IL'éducation de la jeune.sse .f·éminine, et l'œuvre de ·Mgr. ()uartenoud à l'école sE'condaire Ide jeunes filles de la ville de Fri­bourg, pal' ,MJlle 1.,. Dupraz, professeur tà l'université ·de Fribourg. La formation de,s adole's1re,nts dans les écoles moyennes, par LM. J . Grize, ciÏrecteul' .de l'école de commerce, ,à Neuchâtel.. La ,protedion de la 'nature, œuvre d 'éducation, Ipar ' lM. l 'ahbé I. Mariétan, :profes­seur, là ,sion. L'enseignement indi\'iJdualistE' par le moyen des fi,cihes , par M. "Nke Béguin, instituteur là l'école du .Mail, à Genève. A pmpos rIe la liberté d 'o.pinion là l'é,C'ole, par M. Ed. Blaser, proie'sseur .à Zurich. _ Quelque.s p'éliges s·ont ·consacrées aux ,questions traitées par la Con­férence romande de.s Che,fs de Départements de Il'Instruction publ~­que et ,par le ,Congrè's de la Sodété .péda.gogique romandE'. ILes chroni­ques .scolaires des cantons romal1lds et cl~ la Suisse allemande donne,nt un ,aperçu de.s initiatives, réalis·ations et manilfestatio,ns scolaires les. pJus inwortante.s qui ont marqué l'année écoulée. - Dans la partie: bibliographique qui termine l'Annuaire, M . Ohevallaz analy:se pli1-sieurs ouvrélige's de psy·chologie Et de .pédagogie .parus réc.E7m'melH, ain­si que des études et l'apports sur Iles problèmes qui 8'e .posE7nt actuel 1ement ,dans le dom,aine de l'éducation. Est-il besoin d'en dire davan­~age pour mO.ntre!' l'intérêt de ce volume, le 3.7me de l·a séœie IpUitl1ée

de,puis 1'910 ?

1) L"Instruction publiqus en Suisse, Annuaire ,pulblié sous Jes aUB­pic:es de la Conf,érence ·des Chefs des Départements de l'Instruction pUblique de la Suiss.e romande; .par M. Louis Jaccard. Un volumne in-8

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