L'Ecole primaire, 15 décembre 1947

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SION, 15 Décembre 1947. No 5. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE tA SOC1ËTÉ VALAISANNE D' EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50 67ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, Sierre -- Les annonces sonl reçues exclusivement par -- PUBlICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare T éléohone 2 12 36

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~ 1 Darbellay René, inst. Liddes

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SION, 15 Décembre 1947. No 5.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE tA SOC1ËTÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50

67ème Année.

Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rem~oursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, Sierre

-- Les annonces sonl reçues exclusivement par --PUBlICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare T éléohone 2 12 36

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Nouvelle [ollection illustrée pour I~ jeunesse Volu mes 14 X 19, ill ustrés en noir ou en couleurs par les meil ~ leurs dessinateurs, reliés sous couvre-livre en couleurs. .

NOUVELLES ÉDITIONS: FOE (O. de) : Robinson Crusoé.

Gravu res de E. F roidevaux , . . . . . . . . . FI'. 5.50 Ce marin voué à la solitude séduira toujours la jeunesse par la trempe de son caractère et son ingéniosité.

GASK (L.): Histoires -de chiens. Dessins de M. Vido udez . . . . . . . . . . . FI'. 5.50 Une suite de récits touchants qui relatent des tJ-aits ma~mifi~ ques de dévouement et d'intelligpnce du meilleur ami de l'homme.

LE fEUVRE (A.): Brownie. Dessins de R. Guinard. . . . . . . . , . . . Fr. 5.50 Un livre au charme paisible où la bonne humeur la généro~ sité et la foi trouvent finalement leur récompense'.

MACLEOD (M.): Roméo et Juliette 'et autres contes de Shakespeare. Bois de A. Matthey . . ' . . . . . . . . . . . Fr. 5.50 La jeunes!'e fera ici connaissance avec les immortelles figures du grand dramaturge dont l'œuvre exalte toujours le triomphe dit bien.

MASSON (M.): Caro & Cie. Dessins de C. de Meuron ...... .. .. Fr. 5.50 Les jeux et les réflexions de ces cinq enfan ts en vacances sont contés, dans ce livre charmant, avec un naturel parfait.

REYNOLD (O. de): Contes et légendes de la Suisse héroïque. Dessins de A. Matthey . ., . . , . . . . . Fr. 5.50 Ces récits de ton très varié évoquent tantôt les origines du ' pays ou un moment de son histoire, tantôt un grand person~ nage ou une scène caractéristique.

SCOTT (W.): Ivanhoé. Dessins de A. Matthey ..... . ... . . Fr. 6.-Une belle édition du célèbre roman de chevalerie qui trans~ porte les lecteurs au temps de la conquête normande en Angleterre. . '

SWIFT: Voyages de Gulliver à Lilliput et à Brobding­nac. Dessins de A. Matthey .... . ... . .. Fr. 5.50 Che~- d:œuvre n'i ronie pt rl 'jnven!irn où le dos~ g-e du réel et du fi ctIf es t conçu a vec une habIle té extraordinaire.

, LIB E PAYOT Lausanne, Genève,_ Neuchâtel, Vevey, Monb'eux, Berne, Bâle, Zurich

SIO N ) 15 DéceJnbl'e 19h.7. No 5. 67 èl11e Année ~

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI8'~ VALAISANNE D'I:DUCATION

_ 0- 'E:Vll.A!J'RE : .001 Ii i[,UNIoC ATIO NIS DIVEHSEIS : A pro'pos d e la. Cai . ~c de l'ctn ü te . - Avi s . - ,S oci a Uon cl es 'm a îtres d,e gynU1a{3t.i,qu l~ du Va,lai.s rorn a nc1, c'Ours rl e .ski. - PARTIE PE'DAGOGIQUE ­L E' Ip etits enfanfs , 110. N~aîtr e -. - Les P Etits enfants c1 eman de ll t du p·ain . - PA RTI E PRATIQ.UE : Ce11tre cl 'intér èt. - L'automo· bi1 e. - }1 idl E' S s cohli L'e . - Obsel'vatio'ns et ,ex-péri ences ,sim,pl·et> :

Dr.cembl' . - O!'t l1og ea'pl1e.

fi propos de la Caisse de retraite .ra i lu :l ve~ beaucoup cl jntérêl l'article concerna nt l<t

Cai"se de r tr aite. COlu lne le con espond:3,nt, je trouve aussi qu'il est inacln1iss ih le que les r-etrait s servies 'par notre Caisse 'ioien t d ' us bien des ,cas plus petites que les rentes de i A VS., donc cl(' (" \lX qui n' auront presque rien versé eom me cotisations.

On rut qu notre Caisse de retraite ne 'peut pas donner pl us C(n les intéressés n 'ont veTsé; et la part ·de l'Etat alors ? et ,le~· intérêts et les bén éfices réali sés -UT c,eux qui ont quitté? On n~ devrai t 'pa:; oublier que les instituteurs qUl ont cotisé depuis \:t fondation de la Caisse ont versé jusqu'~n 10 % de ce qu'ils ga­Gnaient ; lua is les gains étant 'petits, il ' n ont presque rieu au ­rour d. hui en tant que retraite. E st-ce que cela es t bien juste ? En dO'l1uant Ù ,ces instituteurs un traiten~,ent déTisoÎl'€, l'Eta t n ' ,1 pas f::tH son devoir. Ne devrait -il pas s racheter aujou rel hui eH

1 nl' versanl des Tentes convenables ? La 'proposition de notr e collèaue de ne COll1pter pour to u:;, le.s

.xctuels .t les futurs retraité ' que les 20 dernières années devrait l!lre étud l' e, 111ên te si elh" par aît -consacrer certain es i.négalités : le", institutions ,de retraite ne peuvent jamais appliquc'l' dan s low' les cas un stricte justice distributive.

Le principe de ne compter les verSeUlel1ts du début se ren -contre d ail1-eurs dans l AVS. puisqu-e l'on ne cOlnpte pas les an ­nées de cotisations les plus basses ' par exeIl1ple on avantage celui qui aurait v-eTsé 40 cotisations en ne 'prenant que ]a moyenn l:' des 35 meilleures.

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Dans la ConfédéraLioll et èlans beaucoup de cantons ~ .en Vala ' l cl l " IUenl E'

c lS, quanc on onne c es_ aJlocations de renché6s':\-emenl au personne1 en éta t de service, on en alloue aussi aux l'et· ' t' ., ce·J a 11 t 't' P , . l aI es ,

c , ~s que JUS lce, ourquOJ ne ferait-on pas de même I)OUI' Jes ln tJtuteul's,

. Je suis sûr que si le sort des vieux maîtres d 'école ( , rehr u llt · J' 'f" l l lLU nc " ,'- . aU?U11 Jene l.ce (e a nO~lVell loi était sOl11uis à notr{~ .~l31e 1., . JI l ~ll . , ~lo~ner~rt une SolutIOn saHsfaisante, comIne il a 1 l.l.'iSl a~lt.lel .Ols a faIre verser un.e retraite aux viellx instituteur" qlll ne f ::usment pas partie d " notre Cai·sse. T.

AVIS

Par suite de l'abonclpllce des lllatl'e' .1" ".". l . '" '- ". p llSleUI'S Hrlicl e~ onl c1ü être renvoyés all prochain numéro.

A VI S

Abonnement à l' « Ecole Primaire»

Les abonnés qui n exercent pas leur activité dans "enseiJJ'llc" IlWll t dl/l'an t. le_présent 'ours scolaire sont priés de versr~ lt' I1H,nl"clnt de 11'. 1.50 Sllr le COlllpte de chèques IIc 5H, Sion.

flssoCÏation des maîtres de g~mllastique du \lalais romand

COURS DE SKI

. ~'assU'ciatiol1 de~ maîtres de gym.nêlstlque dlL \ al,ais rOiJluHld (JI ga~llsP ctes COllrs cl ski pour 'les in ·tituteurs et institutrices du \ ~lh1JS ron~and du samedi soir '3 janvier au mardi 6 janvier.

. ~...I e ,Depart~ment ll ' ~ccorde pas de congé offi'CÏ~'l pOlir c ,-; ~()~L1 5 ., ~ ~~ con?'e devr·a etre deluandé 3 'la cOlllmjs'sinn scolalÏrC' qUI decldera SI 'la jOllrnée de olasse du lundi est ù r emplacer Oll 11011 . .

L.es partidpalüs reCe'l'Ollt trois indenlnités de nuit ;\ fI'. 4.-('1 1 l'OIS Inden1nitésjournalières à fr 7 - ILee' f' '. l ' leu r seront rembour~és. . " S 1 ms ·c e voyagc

., Trol's COUTS sont prévus: Vercori.n, H au le-Nendaz et 0]" sleres .

. ' ~es lieux et nombre des cours seront arrêté-s ,cr-après les ins­rllrphons reçues.

. Les, Inem'?res ,du -corps enseignant intéressés à ce cours VOll ­dl ont: bl~n tf~ure parvenir leur, inscription ju'squ'au 20 décemhre 1947 ,l :MonsIeur Paul Curdy, Inspecteur de gymna1stique, Sion .

~~go~~bLu.~Ob:>-;;-::t>V,;Y/!j;)~)OP~~",G)g,ô7.:'~~

i PAR'flI E P EDAGOGIQUE ~ ~3~~ ' - • ""

ues petits Enfants, nos maîtres Dans une conl\;rence sur ( la Radio au service de 1 Egli5e i)'

(donn' e dernièrement pal' le R. P. Loslever, O. P .) il était dit: «( La parol ~ a perdu rie nos jours les neuf dixièmes de son effi ­cacHé. L exemple doi l prendre le pas sur la parole. Aussi Cl" sont les reportages ri e faits vécus qui ont quelque chance cl êtrf' {contés ». C'es t ce que lll.odestement, nous voudrions faire pOli r illu strer cette importanl vérité: les enfants sont nos maîtres.

Dans Ull réunion de patronage, pendant les dix Ininllte~ ïéservées ~ l'EvangÎ'l ~, les tout petits sont gentiInent assis ~ll J'

une banquette. On leur demande de faire, à tour de rô'le, le SiglW de la croix. Il est plus Ol! )110in8 . bien réussi. On alTive au der­nier, un petit luron de quatre ans. Il regard la catéchiste dall .... les yeu x, nIais la petite Inain n e délTIarre pas. « Fais le signe "cIl ln croix ». - F aut m "a:pprendre, l'épond-il d'lm ton ferme el suppUanl. « Com.bien volontiers je nle SOUlllis à -cet or dre, c l avec quell e' énlOuvante attention, Paul a reproduit 1 geste 5 <1 -

cré ! L es enfants du mond entier , dune InaIüère ou d 'une au , lre disent ù 1 ur~ éducateurs ~l leurs parents surtout: F aut m.'uJY· prendre ... le bien, la vérité, Et par leur bonch'e, c ·est l e Seigncur même qui parle « suaviter et fortiter » .

Le dilnanohe suivant, la petite Ginette, 6 ans , m e rlon n !1 lI!1 è

aulre lcçon. On avait joué un bon 1110ment ,à la corde. - « OU "

montons nulÏntenant clans la salI. - «· Pour le catéch 'sm é' lI .

cli t-e'lle d\m ton llléprisant. Quand j'ai voulu la faire asseoir Il

rond avec les autres, impÜ'ssible! Elle s'enfuit au corridor . Après trois ssais infructueux, j'avais grande envi e de lui don · ner la clef des champs, mais sa lll.aman nous l'ayant confiée, il fallt la garder. Voyant qu' elle avait le ·genou blessé elle avail fait une culbute 'le luatin je lui propose un pansenlenl. C'est vite.' accept'. Je fixe de Illon n1ieux le sparablanc en trois b a ldes ho ­rizontales. - « EncorE' unc conuue ça (de haut en bas) lue di t ­elle . » .r e lui obéis IllllnhleUlent: elle m'apprend cl faire }P"j

choscs solidelnent! Au retour dans la salle, je tente encore de Ja faire asseoir, <J11ais la compagne hli déplaît.. .. J'essaie ct -la prendre d un autre côté: « Allons, Ginette, dis-nous quelque cho­se. La 'Sœur vous a sûreUient raconté une belle histoire? - Je ne sais pas, - Hé bien, va dessiner le soleil au tableau. » On voulait 'Parler ·de la création du monde.) Cela lui sourit un peu, mais le « rond » a lnal réussi! Elle jette la craie et. fait Inine de

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.. ·eJ~LlIi.l'. Cornme les dix minutes sonl bien passées, OB J'jnit b ~at~ch~Sllle 'pa:' l-à t l'on re.prit le~s j~ux. Cette brav petit, qui .1V::!lt ecoute bIen sagenlent a la reUlllon précédente, m' a appris (~llt]'e l,a m~lljère de faire un so' ~de panseluent, la patience, J.'~ ?l~lp~'ehensIOn : on. Il ~st pas tOll.l?l~rS également dispos" et l ' j ..

J1lllatIv~, car eU m a InspIré le desH d'étudier sOT} caractère dl' plu:') pl' S pOLIr trouver le point sensible. Les caprices Inême. des p I.'ts HOllS apportE'nt un enrichissement comnle on dH allJ'ourd hlli. .

P 'U après, MU!::' Mélol, jeune fille belge qui CI (1oùté (1'L1J1

(:(~Il,IP de cO,nC~nll'~tion , el qui consacre une lie mûri' l~l' l'éprell ­\ l .;1 IH El tec]us'atIOl1 des enfants pauvres, donnail, à t'Ecole nor III a 1 ": . llne cÜ'l~férence sur ~'édncation religieuse du tout petit. ~Ilf' J JI ressortIr <IV c cOll1blen de chaleur, les qualités 0 21 cehll­~I {>~t passé maîtr'. « L'enfant, disait-elle st divinemen simple, il Il esl' pas da.ns le passé. pas dan. ' l avenir il est tOlll "nti j'

d.uns Ip pré.sent. 11 praLique, :'l la. perfection la maXllllf' } s an­(' len, : « FalS Cl' que lu fais ». ] 1 est optimiste, détaché de ' J ien~ de }.u, lerre. il est l~ .c~nfjaJl'ce , 1<1 foi vivante, toujours ,'1 ln éli s­P(~ · l hon de tous, clehclellsement Inllnble et sincère. })

Tout cela fait de ln IlHlllre enfantine nn chef-d'œuvre, S~ll1~ dOlrle, le lOlll' petit n 'en ,1 ]Jas le Inérite. L 'hom'me J'aiL. qui les ;1 perd lles . en route, c10~ 1 reconq~l~rir ces précieuses qualités , (!u Il l veuIlle ou nOI1. DIeU en a faIt une condition péremnloire Cl salut: « Si vous Ile devenez conlnle de petHs enfanh, l 'ou , Il entrer"z pas dans le Royallllle des Cjeux )},

;1\1nsi, de par~ le Maître suprêlne ~'enfant est notre m:.tiLn' . rerrible, douce miséricordieuse punition de IH fante d'or-

gueil d notre prenlier pre, au PaTadis 1errestre ! S. M.

Les jeunes dans la révolution spirituelle.

" ues petits enfants demandent du pain Il Dans l'Europe clév.a~tée la détresse des enfants est le eUI1I'

hl (~e Ja misère: des corps émaciés, cres membres squelettique..;. de ' .Jol~es creuses, .des figures haves, des yeux éteints et dfS li>­vres phssées, fina1lement un avenir sans es.poil' . , .Jéré~'ie peint la calalnité extrêrne en ·ces termes: « La l<tJ!!}UC

(fU nournsson s'attache à son palais, à cause de sa soi/: les petits enfants del11undent du pain, et personne ne leur en donne . " (Lam. 4,4).

COlnbi~n la jeunesse de notre pays est pdvilégiée! Certe~, Ions les. el1fatns de chez nous n'ont pas un physique robuste des y.eux brillants et des jours de pur soleil. ,Mais ils vivent en ~écll-1'1 té. sans cTainte de -la m4sère noire.

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Es l-c que leul' alimentation spirituelle ,est aussi assùr€e? \ quinze ans ou plus tôt, ils s'en vont 'avec 'le viatique de 1'écol{> pJ'ünail'e, celui-ci au travail de la -campagne ou du chantier, un autre. en apprentissage, un troisième vers une éco.le supérieun.', emp ortant a ec eux Iles provisions amassées et 'les habitudes ac­quises .

Si on interroge les parents, la plupal't -diront: Pourvu que ~J)Ol1 garçon ou Ina fille sache s'en tiTer -dans la vie ,et ne fass pa.s cl histoire! Idéal vràÎ'l11ent trop modeste. L'opinion commune t' , t trè ' pragmaliste: l'école est déclarée bonne si elle an'jve :'1

l'or Hl r des individus débrouillards. Le succès devient le 'critère de- l~ j'm>ma tion. Ne voit-on pas des 'gens 'admirer des 'a,rrivistes <.;all~' s t:' clelna~lder quels 1110yeIls ont été ,em.ployés ? Les sY'stèm'e~ I f' ," pins absludes ont la chance de s'iIll.poser 'à lIa foule, pourvll ([II ' j h rl'llssi 'sent.

Il y a clan.' ces déviations spirituelles une détresse intellec .. tilt lle très .répandue . Le sens du vrai et du fallx s'est lentement émoussé, !Hlis atropbié n sorte que des erre.urs 11lonstrueusp.. Il

l rlnrl1wnl plus et finissf'llt par passer comme une lettI~e à la pO,"'lp,

Ces l'neu rs se glissent insensibleIllel1t dans le langage et le", lHœUTS et se Iransfusent clans les jeunes esprits qu'elles façon­nen t. sans cru on Il 'y prenne garde. Le lllélange des vérités el1-.... eign ' es pa l' les éducate1..us et ,des faussetés respirées dans une ~rhnosphère banale on contaminée crée chez les enfants un état (l'esprit compI xe; le manque de sens critique laisse 'croître en aH ndanl l'ivrai a'vec le bon grain. Est-ce la bonne ou ]a lllaiU

ajse ' mence qui] emportera au mom·ent où 'la jeune person ­nalité 1 ojsira ? Voilà une question qu'il fa lt se poseT dès It' cl{>hl1t clf' 1 école primaire.

Lor .. même que la prudence la plus élémentaire et l'amour de~ :Îm s nous obligent ù écarter les err.eurs 'le plus possible., nOlis ne pouvons el ne devons pas é'lever :les enfants en vase d ,. Mais il faut consel'vn, cultivpl' et développer chez eux l,> .'ifflS .rle la vérité.

L'.intelli.gence frruche et naïve se t01une ve.rs le vrai <Jomme 1~1 fleur vers l soleil. L'histoire des jeunes âmes d'élite esl instructive ù cet égard. Dans un mi.rieu familia'l où règne un" .-age franchise, c est une joie de voir l'esprit de l'enfant s'épa­nouir fI la lumière de la v·érité. Et gare aux visiteurs Tetürs qui ou­h'lienüent ,le respect de ce qu'il est! un enfant terrible les aurait vitE" rappeJés à la réalité.

L éducateul' peut cultiver l'amour ,de la vérité tout 'le long dn jOli!' : dans J observation des faits, dans -les récits qu'il pré­.'ente, sujva'I1t le cas, CO'l1'lme réels ou sup.posés, dans les juge· linent ' à l'occasion aussi en avouant qu'il a oublié ou qn'i-1 ignoré Ci> qll on lui demande.

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I\t{ais il fera SLlrt01.ll estilHel' et aiIneJ' les vérités qui j'orwell ! la base de notre vie religieuse et l1wrale. Sans sous-estimer la Vê -

leur des ,connaissances natur,elles qui se raUa·chent aus '1 :'t LI clarté ,d~ vine, il n 'oublieTa 'Pas la hiérarchie des vérités, 'cc qll i ~st eXIge Pa,l' le respect m~me de 'la vérité. Déjà -aux jeun s en­fants se presente la quest'lOn austère: A quoi cela sert -il pou r l'étel11ité ?

. ~l faut bien avouer que nous SOllHnes très exposés .n. IH rn~ ­Cll1atlOn de la bagatelle: ce qui fait l'objet de la réclanH' et dl! 'Irafic littéraire ou pédagogique, ce qui saute aux yeux a chane t' cl.e captiver notre a ttention. ,Même dans les productions d la li t­térat~l,re Teligieuse, les friandises occupent les premiers rayon s. tandIs que le pain substantiel es t r elégué en a rrière.

La p eur de rebuter les jeunes âmes p a r la vérité touL pure el pal' les exigenc€s évangéliaues provient cl un TIlanqu c de [ () i

cn la puissance de ,la grâce divine. L'a raison humain suffil ;'1

l 'enfant p our progr€sser dans les 'connais'sances n atnrellt' ,. Quand il s'agit des vérités plus haules qui doivent d iriger );1

vie c'est Dieu lui-même qui instruit les }eunes intelligence') pHI'

l a veliu théologa le rIe foi infusée dans le, baptême et p a r 1er; don ­<le J'Esprit sainl: il demande et soBicite sall s cl oute la r> oll ahoru­lion des éducateurs m a is il reste le soleil d e vérité.

. Dans la révolution spirituelle du temp ,' p résen l où des lou r ­}.)111ons d ' idées fausses lancées avec un dyl1'anllSm e calcul ::.'· l'j ..;­

quent ,cl assa,irlir l es jeu nes, il est par ticulièremen t nécessa i r c1 ~ renforcer la vitolité des certitudes chrét iennes éléJl1 entnil'e:',

Il 'con vient -èl'appli quer déjà à l'âge scolaire les paroles sui · .an t-'s tirées de la lettre collective des Evêques . llisses ù l'occa ..

s IOn de la fête fédérale d 'action de grâces 1947 : « Il j'mlt !' cdon­lI el' au monde le sens d es fins suprêm es de l'homme et r{p lu société. »

. Au-dessus de la noble tâche cultu relle, l ' ~col e p opulaire clu ,"-'ll enne a la tâche encore plus noble de frayer le chenün ù 1:"1 vC>­rjté .qui éclaire tout hOlnme venant en ce Blonde. L 'âm.e cl -' 1 . 1-

fant haptisé est toute prête a se laisser instruire par 'l€ divin Maî­tre chez qui nOllS pouvons 'le -conduire ,

Nos petits élèves sont les frères et sœurs du jeu ne ~i '01u de Flue sans ·cesse en quêt€ de la IUlnièl'e d'en haut ; ils aSl~ il' ni Je plus souvent inconsciemment vers la vérité substantiell e" seul , nourriture qui pu~sse apaiser .leur faim spirituelle.

•. « Prenez gal'de de Inépl'iseJ' aucun de ces petits; COl' .i~ VOLIs

(IlS que leurs anges dans les cieux voient sans cesse 1(1 f(le e de mon Pèl'e qui est dans les cieux. » (Motth. /8.10). C.· (;

~ PARTIE PRATIQUE ~ ,~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

LANGUE fRANÇAISE

Ce nt re d'intérêt : L'AUTOMOBILE

1. RECITATION

Le,...; Hg't' nt ' poli'ce _ \ \ eo l CUl' bâton b'lrun c \' ul,ent. qU'011 o·béks'e. Il s a iT ' ten t l'Han De, ' R U t.OS en furi e. '\.f1li ,' dès qu'O'l1 les en 1:Jl'i e', Ih' vous font. t r avers er "'<11'1. ' qu on . 'oi t l' nvers é. Et Ri. pa r {'\.V entu r e,

L circulation

U n bébé .doit ]J asser En iP etite voi t.ure, Le~ agents ,bien arppris

Al'rêt'ent tou t P.ari s POUl' que loe bébé Ip asse . Il faut l eur r endre grâce, Cal' \."l"aimcn l ,l e. ag ent .. "'o n t de bi E'lll brav·es gens !

Lucuie Delarne-Mardrus.

Il. VOCABULAIRE

La lOl'pédo , la liInousine, la conduite intérieure, .la ,oitur L~ ür course, l 'autobus, l'auto-car, (ou autocar) le tax?-aut~ (o n taxi) , la ,oiturette de livraison, la camionnette, le CaIDl?n, 1 auto­mih'.aiBeuse, l'auto-canon, l'auto-.projecteur le char d assallt , le.

tracteur, l'auto-chenille. . Une auto cO'mprend le châssis et la carrossene. . Le châs'sis comprend: le moteur, ,la dh'e~tion, la transnllS­

.. ion le Cal burateur, les accumulateurs, les freIns, les roues lm~~ ­ni es de pneus avec antidérapants) les phares, le vol.ant, 'la pe· lal e l accéléra1eur, etc.

'Le capot est la couver'tlll'e métallique qui sert à proté~er 1

moteur. . Un auto peut être souple silencieus€, luxueuse, conforta-

} l puis.sante, douce. Un€ aut() aéro-dynan:Uque est une ~utll <101; t la forme a été étudiée pour offrir mOIns de surface a lr.i

r é. lslanc.e de l'air. . Dénlarrer, e,mbrayer (établir la cOllllnunicatlOll. entre le 1110-

leur et l'auto et les orgau€s qu'il doit mettre en mouvement) , accélérer, ralentir, freiner, déraper (glisser de côté) doubler ~dépasser) , capoter (se dit ,d'une auto qui se retourne SUl' eHe­m êm e) stopper, a'Ctionner le klaxon, être en rodage.

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Quelque!S Inarques de voitures. P.rançaise!S : Citroën, Delagl" Henault, Peugeot, Panhard.

A'll1éricaines: Cadillac, Chrysler Forci, Rolls-Royce Italiennes: Alfa-Roméo, Fiat. AUenrandes : MeT<:édès. Suisse: camion Sam'er Berna.

III. ORTHOGRAPHE

Prparation : S'en référer au 111uuéro 1.

Vous avez une auto

Vou!S Ouvrez le robinet d'essence, VOLIS fennez le viel d I ~ arburateur, vous mettez l e contact, vous appuyez sur ,1 at: éJ{'­

rateur. Voilà votre Inoteur qui tourne doucelnent, !Sans bl'llit, t:Ol 1.

me l"exige la mécanique moderne. N'était cette légère trépidatioH . il est tellement silencieux que vous nè saluiez pas qu'il !S - pl' : p::U-l' à l1louclre des kilolllètres. Vous voilà parti. Vous êtes attentif: Il c,hangeluent de vitesse, au ronron ,de la 111achine. Votre mot U l '

JUi-Iuêlue, vous invite à l'accélérateur. 'otre VOÎtllJ' VOLIS <..:011-

duit, à une forte nloyenne, sur le dos d ces serpents entrelacé, qui sont 'les routes. Le démon de ]a vitess ,' vous glisse ;'1 l'oreilll ' rlf' pernicieux conseils. Prenez garrle !

llJ/. r :onst((l1tin- Hl eye l',

En automobile

C'était une autOluobile de tourÏ'sllle gri:se C'Ü1l111H:.' LUI lo/',pil -ur, très basse, longue de capot, avec ùes l'OU s pareilles il Ô "

boucliers et des nickels étincelants. Deux sièges seuleulenl sou.') une capote de toile blanche. Le coffre se recourbait en do.' dt , scarabée. Les mains au volant les pieds aux pédales, f udauJ l'air humide qui se divis aH en un double courant mystél'i<:'lI st' ment Inusi-cal, Geneviève allait, confondue 'avec la machiI e, pa -1'eille ft que'Ique oiseau migrateur et solitair llfal'cp lle Tin rq//'('

En panne

La journée était radieuse; la promenade s'anJlo nçait lllcrvei l_ Ieuse. L'automobile roulait, légère, sur -la route. Soudain. (, moteur toussa comme un lnalade; ,la voiture ralentit; après deux ou trois soubresauts, elle s'arrêta. Nous descendîmes: le chauf feul" 'leva ]e capot, démonta les bougies, tourna la man; V{'nl' :

ce fut en vain ... nous rentrâlnes à la renlorque d'lln camio!l ,

En aut()mobile

L'a1lure s'accéléra ... Tout d'abord la route vient à moi d 'uu mouvement 'cadencé, mais bientôt -elle s'anÎlne davantage, ~ll . se précipite sous Je char comln~ un torrent furieux qui m'av~~u-

- 137-

S( k de ~.; ()n souffle. Oh ~ c souffle aelmir<.lhk. On dirai! lfue des l'Hilliers cl ai'les qu 'on n e voit pas viennent cingler ainsi dl:' ku r vas te fraîcheur 111 s telnpes et mes yeux, A prése,nt, les a rhres qui hOïCient le chemin depuis tant d'années lenle,,;, redou­tent un ' atacly me. On croirait qu'ils accourent, Tapprochenl tt'u rs têtes vertes, se Inassent, se concertent devant le phénomè­ne qni SUl"git, pour lui ba rer la vo ie. Puis soudain cnmnle il n e . :lnête pas les vaiU pris d 'effroi. Ils se sauvent, se dispersent,

r -'gag nenl il tâ tons leur place séculaiJ.'e et .. e pench ent ,tu-multu . ('tl. ement su r Illon passage. Maeterhnck.

EXEreices cl' applieation : S'en référer HU JUlIl1t-ro 1.

IV. COMPOSITION i:uRANÇAISE

La phrase - Le paragrallhe - La rédaction

1) Composer des phras s av c les mots du vocabulaire. 2) ,Conjuguer les" verbes d1l vocabulaire. 3) En un paragraphe, rl éerivez : a) une auto a rrêt ' (' sur

ici route ' b) un c> au to qui passe en trorn he clans la nl e. J) Rédactions: 1, Un accident d auto. 2. Décri, z l'arrivée do 1 autocar posta l clepnis l'instant olt

h,s voyageurs se sont dispersés , 3, Un beau vo age en auto ou en car, 4. Une automobiIe s'efforce de dépasser un troupeau de

,-aches, décrivez la scène. 5, Un camion lourdement chargé. G. Une: utolnobile passe à toute allure dans l unique rue dll

yi Ila 0' . Dos volailles affo'lées traversent la route; l'une d'elle, ~ , .. t é~rasée. Le conducteur stoppe, 1a fern1ière accourt. Racontez la scène il votre gré.

llautomobile L'HutO'lnohil c ,'(' campo. e cie elif,fél'ente' '})'arti.es qui 'ont:

L'e lTI'oteul', - Le châssis. - Les organes de transmission H vee l'em:bl'a.yag,e, la. boîte cl (' vi ·

Tl'-s:',e, l e- pont arrière et les li'ai-sons entl'e eux. - Les ol',ga-nes d'B cliI~ec.tioll,

Les orrg,a:nes ·d,e f.reinage. -- Les organes dE' susp'ensi'On. - La ca rro,sserie.

~ous a,l,Jons clé'finir ce" -clif,férents organes et lem' ·fonction.

Page 7: L'Ecole primaire, 15 décembre 1947

- 13-8

Le châssis se ,co'mpo··e li\m 'Cé\ldl'e 'méLalliqu' qui e '1:, Cil ,'-i()llllllf,' . 1(\ lan el'e base d,e lIa voiture. Il ,eoIIlipoTte deux 10ngeroll s l'eli és lJU r' 1€\S tl~aVel\SeS, l'elûsenlJb:l,c formant un cadr'e e1.e forme ü'H:}Jézo'lcla[c, Il Is e ifait le Iplu·s !Souvent ·en -tôle e·ll1.boutie e1 Ml't clC' ' uQ)'])ol't il hl ]) l wpa rt ,des autres organes de la. voHu l'C,

Le moteur est l'or,galne qui fournit il l'automolb~l 'e l'énel'Jgic' 11"­

cessai l'e à; SOIl mouvement. La contbustion elu 'carburant, pl'(}clui1 L11lC' ôneJ'.gie thermi'que que Il·e moteur tl'ansforme en énel~gj.e 111' cl:11lique.

Le.s ear,bul'ant,s en1!ployés le plus co Ul'a')Yunent sont l'c::;scnc0, l 'Rlcool, le gaz-oil.

Le ,pl'il1:c~p'e .du Hl'oteUl' Ci3t l,e suiv-a,nt: r essencc, mél·angéc il l'ai l' (IHnoS j·e 'carburateul' est tntro:cluite o([,ans les cylindres pal' Il.e, · . OUpctJp .... (l'admission. Fonctionne·ment du 'moteu1' : 4 tell1jps. A leI' t " I1lQJ s (a:', pil"ation)' : .le IpilS'tcm descend, volume de la 'cham,bre d eXfplosioll H ug· menté, alppel rde carb u.ra nt. . l'a , ol.lJp,ap€' od 'tatCl·miSlSion s·ouvre. Au 2\' tmlllPs (,co'Inpreslsion): le ,piston remonte -gaz ,comprimé, l'étin.-ccllc' j ai,llit. Au 3me tem·ps (explosion): rIe g·az eXJplo&e et se déte.nd, le piston est refoulé et descend, Au 4e temps (écha,plJ)(~lmEtl1t) : Je pi. t011

remonte, la soupape d'.échélJp,pel11e'nt r. 'o uvre, }es Igaz sont chA. "8<*' .

La fO'l'üe cl'ex,pa-nsi'on d'8<s gaz' ·prod,uit.s })al' cette exrp lo· ·jon e ' j

utilisée IpOU1' agir SUl' un 'Piston et le re.foul€'I'. P ,ar l 'intermédi.airl ' de la bielle, le ,piston tl'anS'lll'et rIa .fonce odes gaz au vH6hT,ecfuin. L'éncl'­o'je thermique ·est alors tl',a'l15'for·mée en énergie 'mécanique ct c' .. 1 j" e-mibrayage, fPl'€'miel' organe ,de ' tralhsnüs,sio'l1 Cfui transmet cett e fOl'ce au.x ol"g·ane· · de tractio.n.

L'embrayage est pla·cé entre le ,moteur et Ja rboHe de vi le 'sc. Il e.l't ·à l'éunk ou 1:1 . éJparer ces d·eux or,ganes , h laque foit; (fliC :1' concluct,eur loe désirE'.

L'embr,ayag'e doit être rprogre. ·sif. Le,s prinCÏtpaux type' l' em ­bl'aya/ges actuellement- em'ployés ont:

- L'embr,ayag-e coni·que.

- L'embra) élg-e à cliosques, bE'aucoUip 'plu,s 'ouple que .1·C' PI'l'-

cé 1,ent.

La boîte de vitesse €\St constituée rpar un ensemble de train, (l',engrenages que l'àn int l'c'a,le entre le moteur et .les ,roue~ ' motrice,'; ':tfi'l1 cl'obtenir U'lle vitesse d'entraînement du vélücule 'cor'l'C 'pondant il. un utilisation optimum du 'mot€'ur. EJl.e Îpepmet généralement cl 'ol1-tenir cl ux ou troi .. \ ite,sses différent .. pr)1ll' 1.a voiturC', le 11oteul' tournant toujOUl',S a\ ee un même nombre de tours.

L'aI'bre qui sorL de la boîte de vitesse r-elie ceDe-ci il u pont a 1'­

]'ièl."e. Cet arbre GISt généra-le'n1:ent muni de jonction, mobile/'; a.utOlll· (l'un point que 1'011 arp.pelle ,car,dan.

Le pont artl'ière comprend le ,clifiér,eni ieJ 'et les a,l'bl' t', ,d s l'OU€':-; I11otrices. ., I l

- 139 ~

€l'L'1iues v,oitures ..sont ·]ll'ainte-nant conçues de teolle or e cfue c'~'

"ont e11 mêm t'0mps ,1e,s l'one' ·ava.nt lui sont ,à IF\, foi , motrices cl

Il i l'e-clri 'e··. Les roues 1::\ont faites soit de èUs-que·s ernbo.uti·, lSoit cl'une jante

i'(.'liée au l1'1oyeu '8 ,l"aide ,de l'ayO:l1·s. Ces roues lSont munies -de pneu .. ruatiqu " - p·neu·s et 'chamibI'C's fi. 'ail' - qui donnent un r0111e'll'lent }JeaUC01.l0J plLl' 'ou'Ple.

Et clan ' toute voitUl'e, les clive l', oH;Hnes !pel1\"el t s'e cltllsser en 1 e LI. X gTa-nde' Clatégori'e.s:

- L,es mécanismes suspendus. - Les mécanismes non suspendus.

Parm.i le6 1])l'erni l'S , il yale ·chàssi · et. le,s orog,anc' fixé ..sUL' ·lui : l11oteul', ,embrayage, boîte de vHesse eL ,calTo,SS'E'l'ie .

Le pont 'arrière ct les €'tSsieux, par con·~l'€., ne sont rpas ·u1Slpcnclw'; .

L n ré81is:'1tion d, la 6utS,pension .des ol'tg'é\lne,s se réali,se là raide dl' l'es'<" oJ't,': l'oo·<::·orts à rlan es et J"e,s 'OTt!S là lboudin.

Les organes de direction permettent ' le guklE'l' la \ 0.itu1'6 en agi --".f1l'1t :lll' les roues -cl i.l'e c-tl'1c es.

Ln. lirection doit ètre douc et ilTéve'l'sible.

L r.'l organet;. ,l, clil'ectio.n ·co'mpre'nnent.:

- Le, tubB de dh'ectioil terminé }1. ,sa ipartie inférieure par la vi ,' ,: <l ll :-' fin et là sa Ipal'Ue sUlpérieu.r.e pa.r ,Joe vo.Jant.

- La. vis sans fin agit 08111' un secteur denté oIitClail'e du levier Ilr dir ction qui agit. SUl' .les roue ' l1)a1' l'internlé haire de la. bieUe d (1 clil' e , ~ tioll.

- Le l ux. J'oues c1il'fctl'ices o'nt rendues Isohcla·it~es li l ai.cl e tl la bal'r'e cl accou'P1ement.

Tou.l automohiJ.e doit ~ t.l'e munie cle deux freins au minimum. L'un d'eux e, ,t 'act.ionné I ~l la. ma.in ,à l'aide d'un levi,el' et .l'aut-re ,e.Rt

ëlCholll l6 au pied a raide cl 'une IPéd,rule , Les fr€<Ïr1s rpeuvent .agil' solt dll' LlI'bl'e seco11'cl'air·e el,e }a 'boîte rde vitess'e s 'oit directement Bur le .;:; 1'0 Lle,'. Il.' pe-u'Vent clgil' égaJoement. rSur ,1ec:; r ,oues avant ou sm ~e · · ({uatr,e l'oues, e cfllÎ "st mie.ux,

Ut carl-osscrie d·ép.end clart'lB lIa forme et s'a l~é.ali8'ation cl·e l'utili­r-.:I.tio.n il laqueHe cst dest.inée l,a voiture, II ,existe U'l1 ylOtITllbre infini Ide 1y'pe Icle .carrossel'ie, depuis ,la. benne !pOUl' o-r.c1ur,ea luéll'a:gèrelS jus· qu 'au caJ)]'iol-et grand luxe,

L·autoll1o·biJ.e e,st faJ)T'.iquée a-ctuell-ement en Is,e·l'le dans -l'a :vlu-1 al't cie gTancl· s natioll~' du monde et, en ,partioculieT aux Etats­l ni s .

Quo cCllui ·qui veut .mouvoir lE' ,monrle ·sa,dhe d'a,bol'd se mO\l-'loi l' lui-nl'ême. Socr.ate,

Page 8: L'Ecole primaire, 15 décembre 1947

-140 -

FICHE DE VOCABULAIRE No tO~

L. L'automobile

447) L'esl1lots dans le texte. Oh ! la belle auto qu 'a ae!H:J :l'(' ,M. Pier.re lors de sa dernière visit,e au Salon de .l'automohile ;1 Genève! 'C'est une limousine tout à fait il110derne; une Chrysk l' aérodynanTique ·av.ec conduite intérieure. Elle est ba sse et t rè"ï bien suspendue. Les ,pneus bien gonflés atténuent les durs Cèthob. Fixée sur un solide châssis, l'élégante CfuTossel'Ïe s t Tecou vcrlp d'un vernis bleu de roi et les l11al'cbepieds fonnent une ])(Jrd u f e l)leu foncé. SUT la vitre de devant, face au chauffeur, un essu ie ­glace efface les gouttes d'eau Den'ière il y a h'oi s pla eu; hi en capitonnées.

A la nuit tombante, M. Pierre l'evi,ent, tou s phares aJlulU t''> C'est lui qui est au volant. Le l110teur puissant de la voiture l'an nonce de loin. Un coup sur la pédale et les freins sont hloqu('.'" La luxueus'e ffifrchine s"mrête. L'autOrffiobiliste en descend et fer­me la portière. Il soulève le capot, tâte le 11a-diateur et le lTIo" eur. c'elni-ci n'a pas ohauffé. M. Pierre ·est ·content.

Les luénagèœs, les poings sur les hanches, s inter'pelieul ~ «( Vous avez vu ça ? Quelle belle voiture! Quand on est d eda us. jJ paraît qu'on ne sent pas To ul er. C'est tout d-e même mel' , .. jI ,. leux le progrès. »

J48) Qu'est-ee que le salon de l'autOluobile et où a-t- il 1 ieu ? Qu'est-'ce qu'une lim'Üusine? une conduite jntér ieu r·e? une tn! '­

pédü? u ne autocheniHe? une voiture aér-odyn a miqu e . Q[!'e"l l­ce q u o cela veut d i-re : elle est bien suspendue? App ren ds ù co n­!laître le moteu r, le ·châssis, la 'carrosserie Qu-e t ranport.t' -t- tH l gén éra lem,en t avec un camion? avec un ca r ', Quand l 'aulo111ohi ­li ste elîlp ]oie-t-il l'indioateur de direction l e;sui e-glace? :\ Y (" C

q uoi dirige- t-i! sa lnach ine? P ourquoi M. P ierre ,o.:. ulève-t-iJ le capot de sa voiture? Qu 'est-ce qui refroidit le m ote ur ? Où SI'

produit -l',explosion des Igaz? Qu'es t- ce qui :prod uit cett t'xfb lo­sion? Connais-tu q uel·ques ln ar ques d·a utomohiles. Si lu a~ déj'à fait un voyage en autonl obile ou n ca r, racont te' im · pressions. Sais-tu que] est le Val,a isan qu i, dit-on, sera it l'i nven­teur de l'automobile? Conna is-tu une grande fahriqu<., d ca ­mion s en Suisse? Quelle est la qualité r-eoomnl andée aux a.n io" m obiUstes ? Qu'est-ce que les enfants ne doivent jamais se pel''' mettpe s ïls n e veuvent pas expos'er leur vie et parfo is c 11 l ' d ES

autres?

- 141 -

FICHE DE VOCABULAIRE

L'automobile (suite)

-LW) H e ll11~laoe les points par les mot ~ suivants: automohile ré!:icl'voir automobilis le ch âssis

NotM

}J'neus essell-ce direction carrosserie ch aInb!' bougies phares vilebrequin piston eonduite aéT,odynam iq [H' moteur gaz capot l'heure c~dindres benzine , radialeur carburateur

Une comprend cl abord un solide ". qui repose sur qua -tre roues Inunies de ... dans lesque lles se trouve la ... ft air. LH ... donne sa fonne à la v Hure: on s'efforce de la rendre " . pOlir diIniuuer la résistance de l'air. L 'automobile se lueut grâce au .. . ; Inai · il fant pour eela de la ... Jogée dans' 'le <réservni r' Uil

petit tube condui t l' '" all ... où elle est transformée en ... qu i explose dans 'les ... grâce aux ". Cette 'explosion 'pousse les '" qui J'ont toulner le .. . ; celui-<CÏ actionne les roues 'alTières qui sont motrices. Le ... recouvre le filoteur , l'hélice et une partie du r a ­diateur. Aujoupd 'hui lIa phl'prui des voitures s'Ont à " intédt'lIre . Pour ·conduü'e sa Inachine, ". dispose du volant, des frein ,,> de l'accélérateur ; lÏndicatelu' ,rte direction indique les chang ment:-. de ... , et les ... puissants éc1airellt la route la nuit. Cette ,oitlllT fait 80 kilomètres à r ...

J50) Nom~. F orm e des phrases avec les nO'lllS SUiVèlllb : tille

auto , lUl H utobus, un car, Ull canüou, un e lilllousine, une torpédo. Jr, volanl, les phares, la carrosserie, l 'amortiss·eur les p a re .l )<lll '.

les pis tons, le ,cyljndr e, une h ui t ch evaux le kl.axon . 451) Ad.iectif~. Qualifie les 110111S suivants: un mote ur. LlIll'

voiture, une autOlllobil~ , un autolll 0bilis te des fre ins, Ull cam Îllll.

un 'caT, des pneus, un gaz , une conduite, une carrosseri e, Il' t1 (., ­

malTage. 452) Ve]'b e~. Forme des phrases a vec les verbes s uivants : rlL' ­

m arrer , s toppe r , s'arrêter, prend re de l.a vitesse, s gal' r, anc(' "

lérer, l'rein l' , d éTape r capoter, r alentir , fai re un tête à queue. culbuter dépasser le moteur Ure bi 1 1'ontl , chauffe, monter en première vitesse .

153) Familles d e m ots. Ch erche 5 Homs COllloln en çanl pa r k préfi xe aLlto et emploie-les cl ans des ph r ases . E ffor e -t li cI e 1 iCl1

s; ,ü-:dr la signaficat km de ce préfixe . 454) H oD10ny111es. Donne les homon ym e' des Illots suivants :

ru lialenr, b Ollgi<e, volan t, essence, pédales . 455) Remar qLles orthographiques . RappeHe-toi que l'on

"cr it. : des jeux et des f.eu x , m ais des pueH,," , c1 e.s blens l des oJJ.i e l,-; b le us ' une b or du re bleu foncé.

45(-» E.t{) re ss ion : un 1110teur n er veu x : Cl ui démarre ,itl'.

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FICHE DE VOCABULAIRE No 115

LI. l\Tavigation

457) Les mots dons le iLL· te . Depuis qu elques in~tanls lec., 11 Llissantes lua·chines se sont lnises à ronfler et le p~HIuebot trem­J k d e toute sn. "arcasse. Prévenus par la c.loche visiteurs et parents quittent le bord, et le pont paraît vide. Des ch, Îllf'"

grincent. La sirène 'll1ugit :- nous levons 1'ancre . . Des môles, ,des bassins du vieux port, des quais coupés cl' "oies, bordés de grues géantes montent clesacclamations. Un J'emorqueur hale le gros navire en ntten.dant qu'il puisse se con­du i 1'e lui-lnêule clans le brnissement a douci de ses hélice~.

D au tres navires {(ccourent de tous les points cl 1'horizoll \ ers la jetép qui les avale conlme une bouc.hée l'un après l'autre Des barques de pêche, des voiliers aux m:â tures légères nrri .. \ ent vite on lentelnent , v,er<; 1 port , ,cet ogre dévorant qui, de> telTl'pS en tenlps, selnble repu et rejette vers la pleine mer une au­tre flotte de paquebots, cl bricks, de goélettes, de t rois-lnâts char­o'és de ramures em'mêlées . Les steamer s hâtifs s'enfuien t Sllr

rOcéan, tandis que les bâtiments à 'Voile abandonnés par le:; 1110uches qui les ,avaient hâ1és , demeurent imnlobiles, tou t en s habillant, de la grande hune au perroquet, de toile blanche ou de toile brune qui selnble rouge au soleil. Maintenant nous n 'a­percevons plus qne quelques panaches de fUTIlée : le p ort a clis-1 nru. D'après Maupassant.

EXEHCICE D ELOCUTION

458) Quelles sont ces machines qui se sont 1l1ises à l'onfl l' ? Par quel signal les visiteurs sont-ils infornlés qu'ils doivent quit: 1 el' le bord? Que s1gnifie l'expression: nous levons l',ancre '/ Pour quoi la sirène mugit-elle? Qu'.esi-ce que les quaIs? les luôles-? la jetée? les bassins du pOTt.? A quoi servent les grues géantes? Qu'est-ce que hMer un bateau? un chaland ? un na­-viTe? Où sont placées les hélices ? A quoi servent-elles?

Remarque ces figures de granuuaiTe : « le Inôle les aval(' 'COlume une 'bouchée»; ,et « ·cet o·gre r'epu qui rejette vers ln p leine 111'er une autre flotte de paquebots », Qu'ent end-on pnr ~( les nlouches » (fUi les ,avaient halés. Recher,che dans ton diction· naire tous l,es IllOts que tu ne ·cOlllprends pas. Regarde la gravure de ton dictionnaire se rapportant aux navires et efforce-toi ·(h~ connaîtT,e les principalels parties d'un navire. Qu'entend-~n ei: pa'l'ticulier p ·ar la coque? par '1.a proue ? par les expreS'SIOI1 a bâbard ? oÙ. h'ibord ? Qu'est-ce que .}e roulis, le tangage d'un na­vire?

Etudi.e la Tègle des verbes qui ont un e là ravant-dernière sy!­labe de l'infinitif. connue lever. A quels tenlps le verbe aCCOlUlr

.:êl -t-il .deux T ?

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FICHE DE VOCABULAIRE

Navigation (suite)

459) Remplace les points par les mot· ,'uivallts : sirène ·capitaine mousse eau rédf pa1quebot ancre escale cabines traversée armé chalou pe luer aborderons, ogue lancé sous-nlarin passagers affrété navires pont pilote porte-aviolls caravelle

No 106

La '" a nUlgi , le Iuajestueux ", vient de Lever r ... ; il a pris la ... Il ." maintenant sur le vaste Océan. De nombreux ... se pro­Inènent encore sur le ... ; d'autres ont pris possession des ... qui leur serviront de chau1!bre ,pendant toute la .' . Dans qllelqllc~ jours nous ferons ... 3 Port-Saïd; puis a'près un long COli 1'1'5 nous . .. en Chine.

Le bateau suisse « Général Guisan » vient cl'êtr=' '" claus Lill

chantier Inariti'llle anglais. Durant la guerre, la Suisse a affrété une quinzaine de bateaux pOlIr SOIl ravitaillement. Le ". el le .. : sont responsables du bateau. Le ". n 'est encore qu un apprenti lnarin. La reine Isabelle de CastiHe a ." trois .. . qu eHe a mises ù la disposition de Christophe Colomb. Pendant la ,guerre les ." ont coulé de nombreux .. ' Sur les .. ' le pont est am.énagé cl ~ façon à pennettre aux avions de pl'endre .l'envol.. Le n,avire fi

heurté un .... il fait ... de toute part ~ le capitaine ordonne ci e lan­cer les ... à la 111e r.

461) Noms. Cherche les noms suivants dans ton dictionnni rc, pui~ fais-les entrer dans de courtes phrases : 1e pont, les calJilll''-;. le hublots, 1es lllâts, les cordages, les voiles l'ancre, la coque 1:1

carène, le bastingage, les soutes, la 'proue, la poupe, le roulis , le tang3!ge, à babord, ft tribord , des corsaiT,es, des pirates, cl es fli · bustiers, des galériens, lUI loup de nler, la vigie, le ti1110ni r I"en ­seigne, l'esoadre, l'esc.adrille, la flotte, le Inal de mer.

451) A.clfectifs. A1pplique les adjectifs suivants a,ux nom aux­quels ils conyiennent : lnajestueux , frêl e, ballotté, clénlOntée, 1nu-gissante déchaînée, balayé, grosse . .

462) Verbe. Fonne des phrases avec les v rbes slllvanls : ar-111er, affréter, radouber, renflouer, amarrer, jeter, lever l ancre. aborder, faire escale, naviguer, aUlener l'es voiles, hisser ,l,es voi­les, lancer un sous-ularin, couler,. saborder, torpiller. Conjw:tllC! le verbe lever au présent et le verbe accourir au fl~tur et à l'im­parfait.

463) Synonynœs. Donne des synonymes aux 1110tS suivants: f1bOI der, ,chaloupe, nler.

464) H0l110nylnes. Donne des hOlllonymes aux n'lots suivanh: ancre mousse, p erroquet, haler, rpont, Ianle, sirène, Iller capi -laine. .

Page 10: L'Ecole primaire, 15 décembre 1947

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FICHE DE VOCABU)~AIRE

LII. L'avlaHon

No 187

-1:65) Le,; mots (/([n s le te~rte. Le déport de 1 UUi017 . Elllllitoll­nt, dans sa combinai .. on de toile fôurrée, le têt e emprisonn~{ dans U1 casque de cuir les pieds enveloppés d.an · cl s chall~~on.., douhlé:: de peau cl l mouton Je pilo te s'· st hissé dans la carlingue. après avoi r examl11 ~ soignell sement le lourd biplan prêt à prend '( J'envo l. Il s'attache sur sen siège, ,él'ifje t s appareil s cie hord .

. <:<.lI'tl ' , boussole, a ltim' tre, ant Hile':; de T . S. F. Le mécaniciell ae-1 ioilne les maneltos, les t-rob nlote llrs ronfl ent el l s hélice'· tom'" II ~ nt, presque in\Ïsibl s, jetant (lerrière lIes lin ouragan glace Maintenant- sur la pisic bétonné de -l'aérodrome, 1 ~n ion vibrc dans toul son fu ' lag aérodynali1ique. Le pilote fail signe d'en­lever les cal s . L'av ion libéré roule d plus eu plus vite sur lt" sol: tout à coup il. a du jour SOLI.' ses l'mIes: i l décolle ' il plane. 111'

~t:'s ailes ÏInn10biles, il s'élance dans )" lzur du ciel. .L trnin d'n l­terrissage s'escamote dans la carlingue . Le pilot m ::mœuvre le goùvernails de direction et de profondeur ' loiseau d cil g lis 'P

sur 1 aile et esquisse lm graeÏelL' ' ira ;e. Une traction sur ho manche à balai' 1 appareil pique lout droit dans le ci l et dis­paraît dans les nuagos : on n'entend plus que par intermiHen c le Yl'omblssel11<ent ct s moteurs. Ma is le radioLélégraphist.e l'est ell (' )ntnct avec la terre: il lance et 'capte des Inessages, demande Sd

route. Après un 01 ans esca le d·e qualre heures, il fltterrit h ru­l' lI Sen1ent à l' aéroport : sa n118sion .. t terminée.

EXEBCI.cE D'EILOCUTION

-1:(j(j) Quels sont 1 s principaux aérodr01nes de Suiss ··? y l'Il a-t-il en Va lais? Pourquoi les aviateurs son t-ils si chnud(\ · luent habillés? Pourquoi sont-ils atta,chés sur leur siège ~ En cas d'accident, comment peuvent-ils se sauver? Comment nomme-1-on un avion muni de trois lnoteurs ? Un avion 'muni de deux paires d'ailes? Cite quelques appaT-eils de bord. Quel est le rôle: clu télégraphiste? Qu est-ce que le train .cl atterrissage? Pour­quoi 1 escamote-t-on durant le vol? Quel est l'aviateur qui , 1(' prenlier a franchi l'Océan ,atlantique? les Alpes valaisannes? Quelle es t la vitesse moyenne d'un avion de transport? A 1 aide de la carte, cal'cule donc le t·emps que met un avion pou r faire ,le trajet de ,Genève (Cointrin), à Zuôch (Dubendorf), :1 PaTis (Le Bourget) et H Londres. Quelle vitesse peuvent atteindn' les avions à l'éaction? Qu'est-ce qu'un bombardier, llne forte· l'esse volante, un aérobus ?

Remarque l'orthographe de ces expressions prêt il ,et prè,., d~: dans le premier cas prêt est un adjectif et il s'a,ccorde; exelnple : mes sœurs sont prêtes ,à paliir. Par quel procédé peux-tu savoir s'il faut la négation entre le pronom Û'n et le verbe qui suit: ex.em­pIe: on n'entend plus que ...

FICHE DE VOCABULAIRE L'aviation (suite)

-!(7) H m'Place les points par les lnols suivanls : ,té rudronH' bombardi r atterrir cabines chass manche à balai leviers avion 11. dra ion la essage . nloteUI'~' départ h ange r hélices forteresses escadri l1 (' .- 'ê.! le piste volanles pHote 1 r~lül pilott lrinloteur décoll

cl':ltil' rri ssag' J'èldio- mécal1':cien aviation jJèlrachult, légraphis le l'a ile

No lUtt

l' ... d ~ Cojntrin , les vO,\ HO'eur. achètenl leur' b.illets : Ull

... de la Swi 'sa il' va prendre i .... il sort maintenant du ". ' ïmlllobili s sur la " bétonnée. Le personnel de bol' l : ...... , ." Illun te clans l appareil: les .passagers entrent dans 1 s .. . Le méca­Iii ·jen manœuvl' des ... ; ,les ". grondent; les ". touTnent · le lonril

.... roule snI' son ... : voi"'i maintenant qu'il ... et monte dans k ci ] hleu; il vire sur l' ... et fil en di" c lion de Paris, où il doit d ans un heu l't".

Le pjlote mHnœuvre 1 ... ù balai' 1 télégraphis,t lane'" de .. L'en an t la gu IT , les ". on t bombardé nuit et jour -les villes d Al ·· 1, rHa gl1e et d 'Ita1ie. Nous avons fait un voyage sans '" de Zurich à j ,ondre~ ' U r un ." privp . L'avi on a pris feu; l'aviateur a pu st'

~all\'e l' en ... . ; mais l'apphrei J s' st écrasé SUr le sol. Notr L'li libdre ne peut pas se payer le lu xe d',a.cquérir de lo urds ." mais elle doit posséder une forte .. , d 'appareil s de '" Un .. . s es l jJosé sur le Lén'1an.

4(8) Noms. Donne un cOl11p lém,ent déterminatif a ux nom s 'uivants : un avion de ". , un" escadri1l de... 1 s appareil. de .... les flotteurs de l' ... . 1 antenn de... un terrain de .. .. , un j,JI'ui l de .. . , un aviateu r cie la ... l'aérodrome de ... un casCf11e d' ... . l'explosion du ...

Emploie les noms suivants dans des phr,ases en variant la t o rme : les hélic s, les ailes, le pi1ote, l 'atter,rissage Les aviateurs, j' hydravion, le gouvernail les cabines.

469) Adjectifs . Donne plusieurs qualificatifs ~l chaeull des 110111S suÎ'vants : un aéroplane un avion, un bO'll1bardier, un avia · lt-'lU' , des ailes, un hydravion, LIn atterrissage, une combinaison Hll pilote, une descente, un observateur une piste, des :signau'X, ,lin accident un vol.

470) 'erbes. FO'fme des phrases avec les verbes suivants: L'o ulel' , décoller, s'élever, prendre de la hauteur, disp.araître, virer, glisser sur 1 a'Ïle, capter des mes'salges, planer descendre en vril­te en feuill e nlorte, en .parachute, piquer du nez, faire un atter ·· ris.sage forcé capoter, ,atterrir, se ]'edresser, exécuter un looping, ~ j l'endre feu.

471) Ol'lhogl'aphe. Attention: on dit aérer, donc aéroplane. 472) Famille de nwts : Donne au .moins 10 mots de ila falnil

h .. de a iI- et. fais-les entreT dans des phrases.

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~ 14'6 -

FICHES POUR LES PETITS

Vocabulaire et formation de phrases

LE NOM Les jouets

Les cubes, 1 avion le hochet, les quilles, la poupée le halloll. le ménage, les billes, le tam.bour, le 'ca'mion, le couteau (féclai­reur, la ·trottinette, 1 ous, le livre d histoires la 10CÜ'lllOtiv€' la ironûpette la bergerie le nlénage, le fer à repasser, le c-allH rd. le'i patins ù roulettes, le m.écano, le violon le héhé incassable, la easquette et la _pa,lette du chef de gare ,

Copie -les noms de jouets dans ton cahier de vocabulairE:' en grnu pant ,ensemble:

Les jouets en bai en mét,aol en porcelaine, en ,erre, en terre? en caoutchouc en papier en étoffe

La pet'ite fille joue Ù ... 1101111ne [) choses Le bébé 3 Le grand garçon » 5 Connais-tu des jouets et des jeux utiles? nomme-les . Quel est le jouet que tu préfères? Dessine Ou découpe Je jouet que tu aimerais recevoir ù Noël ? Où m'ets-tu tes jouets et tes jeux quallcl tu as finis de jouer '! Réponds par une phrase entière. Ex. : Je connais ....

M. y,

Complément à l'étude du pluriel dans les nams

La visite d'un grand magasin

La petite fiU désirait tout: la poupée, lIa toupie le mj l'Elon. la b ergère, avec la vache, ,le veau, la brebis et le troup au, la ferme avec le cheval, le fer à repasser et le fourneau Je berceil.li a, ec le bébé.

Ecris cette nl~Ille visite, mais faite par une petit fil! " ~l

un petit garçon, La pet~te fiH et le petit garçon désiraient tout: Les ". les .. . les ... n 'oublie pas l's du pluriel. Sur le même nlOdèle, raconte une visite à la ménagerie: La petite voulait tout voir, 'les cages avec le ... les ". les ." Nonllue les bêtes à quatre pattes ... Les serpents ", L, ' oi ·-

.-e-lllX ". Les poissons '" qu'on voit dans une Inénagerle, Lu a. 'u celle des Knie ... 1\1. y,

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LES ACTIONS QUl' rait -on avant cl" nUl11O'er une 'ponuue ?

une grappe de raisin? une noix?

». une banane ?

Q lle rail-oJ1 avant de s :> me ttre à table? » » le partir pour l école?

» cl 'employer un crayon? d' c cheler des souliers? de r épondre?

Que l'aic -on pOUl' tirer le vin du r'aisi-n ? 1 eau-de-vie des fruits? »

»

» le heurre cl la crème? le fromage du lait? les '])omrl1.es de terre du champ? le c.harbon du sol? le paresseux de son lit ?

Chaqu roi ' que Ln clis ce que font les personnes les nniman \. . tics chos s tu elnp loies un 'ERBE.

T rçmvp loi-mÊ'1ne 2 actions faites pal' une personnc' . 2 a,ctio11s faites par une chose , 2 actions faites par un animal.

M , y ,

L.ec tlHe silel1cie •. lse et préparation il l'adjectif et à la Rédaction

I.e vent a fait le tour du mond'e

L ven t a fait le tour du nlOI1'cle, a cueilli toutes les fl eurs de Ch ine, des l'ose,', des mauves, des blondes, des grise , L~ ,i OUl'.

lu l1lLll , - voici le vent. pour tout le l'londe. Le' ven t a fait le tour du l11.onde, a cueilli toutes les feuill e::,

' 11 1< rance des brunes, des vertes , des jaunes, des blanches, Ln lluiL, le jour - voici le vent pOUl' tout le T?o:nde.,. , ..

Le vent a fail le tour du 111.onde, a cue .. l'h tous ,les trmts d lCl,

<l S l'oucres, des ors , des noirs aussi . Ni jour, ni nuit , - et c'est J' ()Tage pOUl' Cf'UX .cl ici. Paul Fort.

Lis bien lentelnent ce texte. COlllment le trouves-tu? POUl' .aller en Chine, qui est un immense pays de l'Asie, ,il faut faire an long voyage .... La France est plus proche, plus loin que Châ­l elard, su)' l'autre l'ive du lac Léman c'est déjà ~a France. Com­prends-Ln qu le vent vient de très loin?

Ecris les couleurs des fleurs de Chine ... , celles de Lchez nou'i 'ont pareilles ... (elles y sont très belles, surtout les chl'yscmthèlnes

.qne tu as vus au cÎlnetière le JOUI' de .la ~oussaint). Ecris la ,couleur des feuilles d'automne. Regarde la forêt , Ecris la couleur des fruits d'ici. (Tu les a vus cueillir, ceux

qlk i ~onl noirs sont ·ceux qui...)

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Refais le voyage du vent. Il a été en .. . a effeuillé les ... LI a cueiU i ... 11... l(~s

b rune~ d ... -et ". et .. , Ici il a fait tomber ... Jes dernièr s ... d li VE'rg.er ~ clan s la forêt les .. . et c'est il' ". qu'j,) nous cl mène.

M Y.

:riche co-mplémentaire suivant l'bistoire de la chèvre de M. Seguin

que nOliS avons racontée. Préparation à la Rédaction

M. Seguin trait sa petite c'hèvre

M. Seguin appolte son seau rempl·i du heau l:'1 i L lllOlt:iSl'n:\

d(' Blanquette dans sa laiterie. Il pOSi:' une pas 'oire tl'S fine sur un grand pot de terre et fait couler le lait à ITavers 1 hn Lamis l'écUlne reste dessus. M. Seguin met ensuite un peu (h.' pouore ù cailler. appelée présui··e, dans .le lait légèrem nI tié(ti. n renlplit un moule rond, en bois, perc; de trou..., êl\ ec h ca j]1!'·. t'.e moule s'appelle une faisselle. Le caillD se tasse dans 'lH l'ais­.. elle et par les trous s'échappe le 'Petit-lait. Le lendemain. 1\1. Seguin renverse la faissell-e sur une assiette, puis la sOlllève .. . 01\ ~ le joli frOlnage tout rond, tout blanc!

M. Seguin aurait-il pu employer autr lnent le I~lit rie 1 lail­qll tte? qu'aurait-il pu f.aire avec?

M. Seguin ailne le fronlage frais, celui que lu Il anges esl '! \-t-il tout il [nit le mêlne goût qu.e cehü fait av c le lait 'e '1:\ petitf' chèvre?

Trouve le contraire: du frQll1age frais .... du fromage dll l'romag-e gr-as du fronlage '" - du frmnage 111 H, du fI' mag' .'

Blanquette la chèvr de M, Seguin, est rloeile mais "l1e au· J'Hit. pu être ".

EUe est caressante' il y a d-es chèvres '" Elle avait les yeux doux' le ,loup les avaÜ Ses poils étaient Jongs et blancs ~ certain s chèvres BIanquet1e ;tait un amOUT le petit ch'vre: il y ell ~ I qui

~ont ... i'/l. Y.

Répétition de la même id.lée et con trah'e

Histoire d'Ull nuage

Le petiL Iluag·e s'élève de la vallée el ... clans le ci ,, !' Lors­(l'lil veut aider les hOlum.es il] .... Le petit nuage était '!WllH'l1 ~ .. , mais il devint chagrin ... en pens·ant qu'il 1110urrait bientôt L ' petit nuage fut effrayé, il eut très ' .. Mai .. bientôt il ,devinL bray . et.... n prenant la résolution de soulager et ct' .. , les hom.llH>s.

li était, avant un petit nuage ... Il devint 111a.;estucux t, .. JI n'~tait qu'une écharpe transparente e1 ". en s"levant cle la mer .

- 149-

l:.x. : ohéiss~hl1t = docile. Légèr , triste, joyeux, gris, courageux, bleut~, imposanl, peul'.

s'ahaissp monte, d'aider. M. Y.

Idée du contr.aire

11<:' faux qui n'est pas tranchante est? Le blé qui n est pas lllûr est '? Le ciel qui n est pas bleu est '? Une soiré qui n'est pas fr-aÎ,che est? Ue temps qui n'est -pas sec -est? Un écolier qui n 'est pas travailleur est? Une ,camarade qui n'est pas franche est?

ne l'ohe qui n'est pas neuve est?

Développement, extension d'un mot

L es hOllllnes sifflent un .. ' Les chasseurs sifflen t leur ". Les agents de police siffl nt pour .-. Les anilfil-a ux sifflent Les merles sifflent sur ... Les serpents sifflent 'pour .. _ Les cygnes siffl-ent quand ... On dit que les chos·es sifflent La faux siff,le en ." Le lïa in siff} en pas an t ... Le vent siffle dans ... La nèch.e, b halle la pierre sifflent ù

LmCTURE '}LE ,CIEUSE

A l'école des oiseaux

M. Y.

Hier, il avait fort neig' et la cour était couv >rte d'un g"a'l1d pied de glace. Jean vint au nlÎlieu et balaya -c-ertaine petite place panni la neig -, et jeta là d la graine à manger pour les pi · geons qui ,inrent tous ensemble en mal1ger bien sagemellt san.s .. e disput r. Je Il'amusai il ,les regarder: coux qui ure1l1 tôt fait de manger, s'envolèrent lù auprès pour attendre les antrf's. El quand jJs eurent vidé la Inoitié de la pla'ce, une quantit€> cl'o i­~ iHoli s qui les r gaNlaient vinrent -lù autour d'eu. ' et l'ous les pi­geons qui luangeaient encore, se retirèrent en un c in pour lais ' sel' la plus Brande part d, la place aux petits oiseaux, qui vin ­rent aussi se mettre à table et manger, s·ans que les pigeon:) s ('11

Lrouhlas .. ent. D après St. F. d Sai s.

Li~ 1el1 temenl ce l xte. Comment trouves-tu la conduite des pigeOlls entre eux.? .-\

1:1 luaison quand on te donne quelque ·chose ft partager av 'c l ('~ !'rèr 'S t sœurs, est-lU aussi raisonnable? Que penses-hl de ln

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- 150-

condu,He des petits oi~'eaux qui at.tendent que les pigeons ai ni Inange? et de la gentilles·se des pIgeons qui. luême n'ayant pas tenniné -leuT repas, leur ont cédé la pla'ce ....

Quelle leçon nous donnent oisillons et p igeons? Essaie d 'hu'îter la phras,e : Je Bl'a:musai Ù 'les regarde r. Explique comment les oiseaux se m ettent :' table Raconte cette petite scène. . Pourquoi 'crois-tu que ce titTe v,a bien au récit? Qui va se Ine ttre à cette école pOU l' ) apprendre quoi?

1. Y. Imitation

Un soir, un grand vieil1ard qu personne n'avait jamab vu, "int frapper ù 'la porte et demanda à entrer .

Un 111atin de '" heure nn chien .. , Un après-nudi paisible, un pig'eon égaré '.' Après le dîner, des visites inattendues .. .. A l'aub - de très bonne heure ." Trouve une cinquièlne phrase ....

L,es métiers Complè te les phrases : C'est pour toi que le Ineunier est?

le bol. cher est?

»

»

le laboureur est ". du ." le cordonnier a le clos .. , le 111açon li les luains .. .. le .~lécanici en est ." su r sa .. le soldat se ... . le savant cherche ". 'le l'anloneur est ' .. l'écrivain écrit des ' .. le musicien C0111pOSe des le bûcheron abat ." le mineuT fore ...

Connais-tu encore d'.autres métiers? lesquels? Que! méti - ~. choisiras-tu quand tu seras grand? M.. ).

LE'CTURE SI,LE,N Cl EiUSE

Maman Etre heureux d'avoir une ma'man , c es t .l'ainlel' de tout son

c~ur et le lui montrer ,p:rr ses. caTes~es ~t ses gentillesses. Quan<l les . 111al11an~ seulbl·ent tnstes, 11 suffIt d un baiser qu'elles reçoi­vent ou qu elles donnent, pour que toutes leurs l,ann es devien­nent des étoiles dans le fond de leurs yeux.

.Lis attentivement 'ce texte . Etre heureux d"avÜ'ir une maUl'an c'est C0ïl11'pl'endl'e cc qll 'elli:.'

fait pour nous . Que fait-elle? '

- 1:51 -

C esl \'o liloir la garder longtemps qu e peux-tu raire pou r k montrer?

Que fel~as-lu quand tu seras plus n.gé '? Ici , en ,classe, peux- tu faire pl,aisir à ta maman ? Toi qui as une bonne lllaman Ù qui dois-tu ·aussi penser ? Quelle ,est la I11al11an que tu n e vois pas , nl.ais qui 'pense il

loi et te protège toujours? Expli,que comment, -tes larmes dans les ) eux d ' une nlatnHn

peuvent devenir des étoiles? • Ecris une phrase clans ton oahier de brouillon , com·me si tn

parlais il ta nua'man. :'vr. Y.

Voici l'automne

Voici l'automne. L e vent qui souffle dans Les hois fait tour·· noyer les feu'illes lllOrtes . Les châtaigniers sont déjà dépouil­lés et dressent dans rail' -leur noir squelette. Les boulea llx et If's ITel11bles sont devenus des arbres d 'or et seul un grand chênr. garde ericore sa verte cou 1'0 l1'n e. A natole France.

Lis bien ce texte . Au lieu ode dire: les arbres n 'ont plus de feuilles, Hs Jè, en 1

leurs branches noires , des 'arbres jaunes le som.met du chênl'. l 'auteur écrit:

Ces quatr mani ères de dire ,plu s vivantes sont des

compClraisons

Toi aussi tu sais faire des cOlnparaisons quand tn clis : Ln fumée s'envole dans l'air COlllme une ...

La neige saupoudre le pré comme une tartine de Dans le ciel , le ... des nuages es t chassé pal' le Le Rhôn est une route qlÙ ...

Tu peux rapprocher le bruit de -l'orgue de celui oe la cas'cade de .. . ou vent -dans les arhres

du pic dans la forêt .. , La couronne 'fai t p enser ù un ... Le chên e si fort es t ...

L aigl est. le roi des ... Le roi clES aninraux c' st .... On dit le foi ' des 111ers de .. . , la reine des fleurs , de ... , le roi oe la cl'éation de l' ... , le roi du deI d e "', quel est l'arbre qui est une fusée d'or clans la sombre nuit des . savins? M. Y.

NUMERATION Qu e m·anque-t-il à 4 pour faire 1 dizaine?

2 1 7 1

Combi en de boules -dans 1 dizaine et 3 boules ? 1 8 2 2 3 5

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- 1~2 -

Combien de dizain s pOLir l centaine? » » 4

5 »

COlll.bien de lilJ11bres il 10 centimes pour affranchi r un let­LI' de 20 centimes? un de LlO centimes, lln pafJuel- de 50 en­Lilues, de 60 centimes de 90 centil11eS ?

Conlbien rappoTtes-tu d;> t imbr s ù 10 avec l l'l' .. !

Tu as des timbres il 10 et Ù 20, combien en 111 ttnls-tu cl , chaque pour affr·anchir un envo'Î de 90 c ntimes ?

C .m.bien de timbres de 5 centimes Iour affranchi r un ('11 -

,"oi de 10 ? de ~O? le 30;? de 45 ? Combien rapportes-tu de Ci01nlnes Ù 20 centimes av ro 1 fr. ?

avec 1 fL'. 20 ? av·ec l fr . 50 ? QlI le manql1 - t-i.l pour avoü' une gomme en {Jlus .

Répétition du. livret 2

Combien·· ct bas dans 2 .paires? >} .

.")

Ù 1\

» 7 )

10 12 1\

Combien de paires ct bas oaos () ba ' t6

» 18 » » 20 » 22 » » 24

QlI manqu e-t-il à 3 bas pOUl' faire 2

5 -4: 11 6

9 8 18 10

M. Y.

paires .? )

Dans un sac tu as 2Lt noisettes, partage-les avec ta sœur. Dans ta division vous êtes 9, je veux donner 2 noix à ch a­

'lm, comhien m'en faudra-t-il ? Avec 2 sous tu as 3 biscuits

4 ? » 8 ?

» 10 ? Tu as 40 centimes, combien achèteras-tu de timbres :1 20 ct.-?

et SI tu avais 80 ·centimes, un franc? Avec le même argent , coulbien de timbres ù 10 centimes, ~'t

5 centim·es? M. Y.

153 -

La moitié

Quand tu partage,' ;) pommes ·en 1/ 2 com.bien ~s -tll d E' parts '? 5 »

7 11

Quand tu as 6 denü-poires, combien as-tu de poires entières . 8

10 14 18 20

» »)

»

Comment partages-tu :) abricots avec lon ca marade

Donne la 1/2 5 abricots? 7 pOmTIles? 11 pêches? donne la ~::G.

Donne la 1/2 de trois h âtons d, chocolat et cl 14 gaufrettes ;'1 1 LI petite sœu r .

Partage p 'ar la 1110itié : 2 dizaines de billes et 6 biJ·les. , La maîtress a 23 bons points, à donner à Georges el à Chw-

de. Claude plus sa.ge, doit en recevoir 5 de plus que Georg s. C01nbien la maîtresse en donnera-t-elle à Georges? COInbien la maîtresse ·en donnel'a-t-eHe à Claude? Fais la preuve de ton calcul: ajoute la part de Clauoe :1 c lit'

de GeOl'ges tu dois avoir 23. Invent un probl ème comme celui de G orges et d Clauot' .

M . Y.

Observations et expériences simples ·: Décembre

Le t,ravai! agricole et les phénOlnènes naturels sonl en riéné­l'a l compliqués . Pour les interpTéter, il faut les analyser et .les l'amener à des faits plus ,si'mples, ce qu'on peut fa.h'e à l'école 'po ­pu'lair-e avec ou ·matériel de fortune: Tant lnieux si le maître ou la maîtresse a pu se procurer quelques instruments de phy':iÎqu€. Mais même ù -défaut de ·ces auxiliaires, on a la possibiUté d'expli­quer 'aux enfants un ho'1l nombre de faits qui doivent intriguer le-s jeunes l'UTaux.

Voici quelques phénonlènes dont l'-étude sera fort utile dans tln e école rurale:

1) L)adhésion. Le sable très fin (limon tout à fait sec) reste> attaehé au VelT<e pro:pr,e sur J.equeJ on 'le pl'ojette. L'eau adhère aIl

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- - 15fi -

ORT.HOGRA:PHE D'USAlG'E

Le coryza, lm cobra, un panorama un chat ·angora, le cho­léra un hourra une annada ,le llloka, un thuya, :le bât du mulet, un syndicat, le mât du bateau, un ,reliquat, du drap, l'a­nonynlat, un rat, un raz-de-marée, un échalas, un embarras, un hara , les appas de la gloire, -les appâts pour .les renards, du taf­fetas, lm d~h1ia, une venc1ett~, un iota un ara, un sabbat. un homm fat.

10 ~ PHliN'TIFiMjPS

\ iens avec Inoi, nous allons voir 'le 1 rintenlpS dan la cam­pagne,

Hler 1 neige couvrait la terre; aujoLU'cl'hui c'est un tapi ' superbe, vert comme l'émeraude qui apparaît à nos yeux. Dan. les taillis, les chatons se suspendent aux 1l'ameaux du coudrier . Les bourg.eons des arbres fruitiers se gonflent. Dans quelque: jours ils éclateront et se transform,eronl en feuiLles vertes et en fleur ' uudticolores. Les insectes bOlu'donnent par-ci par-lù. Us sont sortis, on ne sait comnlent. du fond de leurs retraites hi­vernales. Les abeilles ont quitté la ruche et vonl à ]a recherche des timides fleurettes dont le parfum suave .traverse la haie . Les papinons nous amusent avec leurs farandoles.

Mon ami vois-tu le pinson sur l'arbre? Il est revenu de fort luin, Il est g~i COlume le printemps. Ecoutons ces lefrai-ns vi­l)r::lnts rI soyons dans l"allégres,se COm'llle lui.

.J connais un paysan qui luanque beaucoup de savoir-fair 11 est routinier jusCfu'au bout ?es ong~es. , .

Au 1ieu de 'cultiver son petIt domaIne selon les methodes qUI

(Illt 'té reconnues :les meilleures, il continue de travailler d'une façon un peu vieillotte et nullement profitable.

Ses vergers, i'l ne les a point arborisés, car l'ombr.e des feuil-1ages' dit-il, est pTéjudicia.blt> à la fenaison. Cette surface marp-

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. 'ageust" il ne la cirainera poinl', car il a besoin d une fort litièr pOUl' ses bête ..

Son éCUl'j , à quoi bon ;la réparer? Pourquoi la transformer, Ses feus parents n'ont-ils pas élevé du joli bétail en ce même en­drc it ? l es engrais, ça c'est coûteux; aussi convient-il d'en utili­,";( r Te moin. possib'le.

Ne donnez pas de conseHs ù cet homlue, il pourrait croir.e ( lt ' on vellt l jnduire en ,erreur. Laissez-le à sa routine il payera i:1 , '<Isse 1(' 'i8 propre hOllrse.

~'I J'ET AoIS RI,CRE

Si j'plais riche , je Iné plairais ù voyager. Je parcourrai k \'èlsle monde. La plupart des pays recevrai€nt ma visite; cha­etH) Ù son tow·. Cette année j'irais au bord de :la m,el', peut-être dn Ctl! l) l ' NiCe. L c nnée prochaine, au printemps, je :lierais cou­IHlissnnce avc' \' 1 spague enchanteTesse. En été, on me verrait c!nÎls le Ne rd : les fjords de No vège ont des ·attraits irrésistibles.

.Je Jl'oublierai rien de ce qlÙ peut instl'ui·re et intéresser. Les , ' :'I1I:'S an liques a v ' . le11l'S monuments 'et tous -les vestiges de leur p;lssé, retiendraient Illon attention.

Pour mes d placeUlents, j'utiliserais l'automobile, le ll'ain. Il' l l'<lmwa~, 'le canot ou le grand paquebot et je me hasarderais dllssi dans les aüs où je me f rais conduiTe par un pilote de ma l'que.

Dictées obliyeml1ment communiquée::; pal' un collègue.

- le

Internat et Externat POW" Jeunes Gens

i Ecole primaire Cours prépara~oire à l'Ecole Normale Ecole Commerciale

lell rie 1 Cia SiC>N - AVe du Midi

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