L'Ecole primaire, 15 avril 1953

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SI ON, 15 Avril 1953. No 13. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA VALA i SANNE D' EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL :" Fr . 7.5 0 72ème Année. Les a bonnements se gle nt pa r chèque postal Il c 56 " "d 'f ' , " Ion, ou a ce e aut con tre rembours eme nt Tout ce qUi con ce rne la publication doit être adre ssé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON "' . Les annonces sont reçues exclusivement par : PBULICITAS, Societe Anonyme Suisse d e Publ'c"t ' SION A d 1 Ile, ,venue e a Gare. Téléph o ne 21236

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Transcript of L'Ecole primaire, 15 avril 1953

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SI ON, 15 Avril 1953. No 13.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

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ABONNEMENT ANNUEL :" Fr . 7.5 0

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Les a bonnements se règlent pa r chèque postal Il c 56 " "d 'f ' , " Ion, ou a ce e aut cont re remboursement Tout ce qUi concerne la publication doit êt re adressé directement à

M . CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON

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SlON) 15 Avril 1953. No 13. 72ème A l1l/éc.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA sOCIert VALAISANNE O'a>UCATION

SOMMAIRE : Nécro1og,ie, COMMUNICATIONS DIVE.RSES ~ Caisse .de retraite du personnel enseignant. « Chez nous. soyez Reine .... » - Le coin de la gymnastique. -Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PRATIQUE: Essai d'un p.rogram­me détaillé des cours c-o.mplémentaires du VaJlais . _ La prière à l'école.

N ÉCROL:OG 1 E

t M. le Docteur Maurice MAN61SCH Dans 1a l.ll1J3:tÏ-ll!ée du 2 courant nl0urait ,d'une ulanière a'SlSez

hrulSque et inattendue NI. le Dl' lv[aurice Mangisch) ancien Ins­pecteur Sico'Laire.

Comme cet homme de fllllél~irte ·a été pendant preSique qua­ran1:'e ans 'lnêlé 'aJctiv.ement à la vie lS'co!}laire, il 'es't juste que '1'Ecole pl'i maire faSisle un a1ccu-eÏ'l f,a vQ.pab1e, dii.SlQn '5' l'econna ilS.s'ant, à III ,article l1!écro'IO'gi<ru~ .

M,. Mangils'cih était oJ1ügiuJ3,i'l'!e de Vi:sp.epterminen, dan~ .Je H,aut-Va'lais, ma1s iJ v,i,t 'le jour à Sirol1 , 'en 1885, d'ufJ.l père, lueUl­

bre de lLa Cour d'appel. Après ,avoir 'suiv:i ,d',ahOJ.d Iles écoijes. pl i­maü~es f.I~anQa1s'es de S'a ville l1'ata!le, ipui"1 le .corrège dalslsique il continUJa ses études ,aux Ul1i'V.ea~sités 'de ~r.Ï'bo'lITg et dt~ Bâle dans ''la 'Section juridique et 11es laloheVia pral' 'l'Oibtention du docto­rat, 'en ,tra11:'a'l1.t 'le thènle : Le notal'iat en Valais.

A vocat et nJOtaiI'e, il pratiqua 'quelque temps :le haTreau tell eoHabora1:ion ,avec lM. Hené de Plreux. M/ails .H y 'l'enrol-1ça bien­'tot pOUir ,entrer dams l'ens.eig11'ement. En 1912, il devint pro.f€.lS­:seUT et directeur de rgco,l'e ïndustrieJHe 'supérieUl'e, annexée au co1ilège 1C3JIlItonaJl. ,COID!lllIe tel il donna ,aussli des ICOUl'S à 1'Ecol1e conlme11c1a~,e des jeun·es filles ,et a'ocepta les fonctions ,d'insp'ec­feur ,Stco~ai:re du dilStri:ct de Sion, qu'.ill ICl1lIIl'l.l!11a encore :avec cenes. de memhre de Ja Com.milSlSion 'oantorl!a1'e d'.ems·eignell1.ent Ipri­rnaire. C'est, saur -erreur, en 19'48, que pour mérlllagel' sa !s.anté, il dut renoncer à cette ;arctivHé.

Comme nous lavons ,eu ~'QlccaJsitQIn d'tapprendTe à .connaître M'. MJang:isch, 'SiurtOut dans rses [onctions d'inrspectoorl', 'flIOus- dirons. quclques mots des qUJa'lirtés ,qui 'l' ont caracfér.Ïlsé.

- 426-

/ Ces qua'lités l10US .Je'Y il~srumel~OiflJS en troi,s 'IllotS : .Jla lS'ages'S'e, la bonté et ~a fen11'eté, qui font Yautorité 111Ü'ra;}'e, c':est-à-dire l'inf.l,u 'e.nce· qu'un ·s,u~J'éTie l1r ex'ertce SIUT .S1elS inféüeUJnc;; et qui en­gendrenrt 11'es1:JÎnte, ~,e rrespeot, ,lia ,confiaIlIce, i"amour, lIa s-ounl'Ïs­: j,OIl , .en llll 'Inot rl:out ce qui COl1Jsrtjtue Il'esrprit fj1j.aJ , tout ,ce qui fait le hornJhenr et ,Iles channes de ~'a sodéré quelHe qu 'e'Ne soH.

SlageSise cl'labO\fld, qui lui a pernlÏis d'apprécier s'a'Îllement 1es personnes et 1,e.s ohos-es, de 'p.rendTe des décl,sliorrus conformes au bon s'ens de ·résoudre équÎt'abl€'luent nraint conflit épineux, c11ntert}JTét'er judÏlc,ieuserm'ent tel Oill bel 'a:rti,cle de la .Joiou du rè­glement. "s'co1ail'e, de donne.r des clÎ'reotives adaptées aux besoiIl!s des lI1::1Ît,res et. des élèv~ de sauveg;aI'der il',amouT-p'Popre ct de 11lénlager Ires sus'C'e!ptihi'l':ités. Bonté ensuibe, qualité maîtr,eslsle pa'!' exC'e:Hel1lce, rSarns '].aqu:el1le les au.tT s ql1la.Ji, tés sont +peu estimé·es et ne donnent 'Pas Iles réSfl1'ltats eSlc01nprtés, Cette bonté se h'adui­~ait chez 'Lui 'au tdehor.s p.ar ,1'mnéni,hé, l,a bienveiBance souI6ante et une déli,ClateslS·e qui 'slavait liendTe ,à chacun ·ce qui 'lui .éta,it dû, 6vjr\:'er toute ·h'leslsure. Aœs'si Il1"avons,-nous ja1nais entendu une plaj.l1'~e Ù son lS'ujlet. C'est 'ans'si ,}la bonté qui <lui a f,ait pT,enrdle pa-rt au Co-m.Îrl!é ,de ,secours pour 'les enfants hEÜges, ~ors de lIa prre­m1ère g'llerre 11londila!le. n fut mêm'e le secr-ét,a:ire dudit üOluité et l',eçut en 19] 9 dE' l';autoàré l'oY'~le -beJ.g:e le fi,tre de Chevalier de r Ondre de 'lla Couronne, récompens·e .déoernée éga1e'ffi'ent à M. .Je~ln-·Char'1·es de C01l'rt.en à deux V'aJla:isans 'S!e'l1ll,ement.

Ferm eté enfin, qlli demande Ibeauc-oup 'de ci:rlconspection e t de .prudence, CO'l'.riger , r0rlieSls,er des 'err,eUTS, f,ai1'e quitter une mauv'aise habitude, 'S'lU tout quand eUe 'est invétérée, 'ceia demande une p:arLiel1'ce rp'e'l's'é,nérante, donc une fo:vce de vü~{)[[lté qu'on ne rencornrtre que chez des hon1!n1:e·s de caractère.

A ce,s c[Lm!lirtés foncières nOlloS ajourterons l'art 01 atoi.r-e dont il {dait doué. C était un -p}'ai's-ir . d'·entendre une 'voix ,chaude, un lang1a.ge C'1Iair et per,suasif. Les ,adides -qu'il 'envoyait à ;l'Annuaire suisse et 'les ]'.appo'rts qu~ :parai's·saient dans l'e P lahnarès ' du Coll-lègE' SÜ'1 Lrüent cl une ·pl-ulnle eX!el cée, .

Ollj,' nou~ ipouvo.11'S 'affirmer .que M, .M'al1'gisClh fut un inspec­teuT 111 O'dèl,e , ei\'. nous avons eu '1re 'piJ.n'Î,sir, !le JOUI' de >s'On ens·eve­lÎ.siSleJlne'lllt, de voir],' :1 excel~ent lS'oiU'Ven:iiI" que Ihl!i ont ,gardé les- ins­tituteuJ'ls dru dislbri'ct de Siion ,et. 'les IllomhI'leux Il1,'embrelS' d,p C:Oln­lll,ls'S.iol1!s slco~'aires qui lSont venus pOUf!' re]1Jdl]~e p.aT a·eur Iprés·C[l!ce et \leurs 'PTièr.es un devoi'r de recoiflilliaisislanloe envers Ice~uj qui l,eur

:1 été iSri utHle, Un aU!t~re s'ouvel1-Îir nous reslÎ'e encoo'e de 'lui , ,c',es't ·s.on manuel

fl'illls'truClt;ion 'CÎvÏlque, que i}'aur!::eur aViait ,oonçu plus .complet, {\vec g'T.a:vures, ·résrulués, questionlIllaÎ!l'es et rtext'es de 'l,ec1.ure, mailS qu 'une çOll1miSlsIÏ0'l1: a l"édlùt :au vo'lulne ,actuel pour ne p ·as en rrudTe 'le p rrixde v·ente trop é1.evé.

- 427-

~''Cs,t daniS ces s'enrtirm'Cl1'ts que l'Ecole Jril1wi' .' . Man O'ls'ch S'ClS deux f"Ue t l' ' , l,le plIe M'l11e ~, 1 S e eUI' Iparenté rd ag"l~eer 'ses con d ]'

(')es [e.s p iJU!S ,srÏncèr·eg Ce qUI' 1 -'t l ' 'Ü' 'Cau-, C Ol ICOnsOI f~r ceux qui l'if: l

cher dispa'llu c eslt 1:a pens:ée qu';i[ lieooit maiJnt,enJ~t 1] . ~ ,eUlen ' ,e de tOUiS 'Iles Iservi'ces ·qu'il .a rendu;s ,d t t ~ ) ,la le,c01npenS'é' à l' , li ' e ou 'le )Jen que oTâce

~iUl re'a· s,ent ou l"éa:Hseront 11es 'enflanol-,C"o et 1 . t' '1 .' . " . . ·U~ ' . 'erS Jeune.s crens à qui J a pl oeUg ne iJ:es hO!l1JS cO!l1]seilllS ,et ~-e's ernJCloura,g-enlents~ J.

Caisse de retral"te du 1 personne enseignant Rapport de la Commission SUl' la g'estl'on de la Caisse durant

l'année 1952

Le dernier l'~l1pport de O'C'slt·io . -t , . . wu'! à f' ' " . '? 11 -se :eUIIll1Jalt 'S'UI" Ullie note S aIt ~pt~nl!srte, Le projet de règ.].em-eIlit 'av,ait en effet pris

~.orps, OiU1l1l!lS ,a ] 'exla:l11'en et à !La Cifitique des aSiSOiciatioilll'3 rofes­.'ll,~nnélJl~, r,ev'U ,~t HUS ·au point 'P'U'r ]Ia CÜ'lTI'lui,s'Sion -avec .ïa pré­?le'll~e ~? Ijoo.~rabon de l'leX[)'CTt, al(~cepté par' l'asls'Cmh1ée o·éJn.é~a~ ~'~ ,ne lulll:es:t~ltt :p:1u:s qu'à recevoir la :'3lanction des autorrité~ 'exécu­ll'\ es et 1 e.g'IlsJ1at.llVlE's oanto n alles ,

, ,Entreprise Jlaboxieuse que 'celle de prépruper un l'èo'1emeni Cl{'.vanIt repo'seT 'sW' des halses 1 ~ Il il :5 ]

• '.. " l ' lJÜuve'!!.t:e,s IDouleverrsmlt COll1ipJètenlent la sIhm'bon laIl!cwnne

l Il !aut, e~vislU'ge~ le prob:tènle daI1:S :son ,ensemble' exanliner ·a portee gelfllC'l-:alre .et p ,alYlÎlcul1.ièr.e -de .Clhla-qt.lie disp s'f '

pOl'ter -les 'conséquences, Iréali's!er J'eHI' l'.n'cl·,d'ellicei s~u' 1 1]011, ~ SUP-t J ' ....... . ' , r a callSlSoC e

en In aVOIr consrtamllnent présent à :l'esprÎlt ]e but ' h !-., ,

'avoir l'iamèJioTiat-i{)n de.s rentes sla;n.s p' OUll' ... ,n11a datrrol l '~dc eld'Cllle, a , ,'f" . 'U ' 've; ' ''-'.lUan er, es sa-_ dl }'CCIS exceJSlsl.fIS 'aux assurés et à <l'ETat ni . tb ,., ' .

. "l '~-: .• ::::'>' de ,la üaisS'e n1e . . 'e 'eIl penl Il /avenu ~,:fI "vo

;, C . ,.tJ ~;-:' e Inll'Û'°l~alllflne 'p·al~aAI·t IU1' . . ; ' :';. , .:t' b • e gag-eur,e 'CIt ,cependlal1Jt i'l .a "t-'

o.' ' , ~~" en ,gI'lanrde parrtile laccompli. Aussi ne d'OÎt- ." pu e I.e , PTOJ"et al d d' d on 'Pas >s etonner que te

.; , l ' , ' e~.~, e 'e~ mois de préplaTiation; 'que lia remière ebaUClhe :a'lt du ewe profondém'ent iDlÛ'difiée a " . p , 1e ürible d'lll'11Ie .critique séTleuse '}Jo.'U" .d' I;nes ,aVOIr!' p .as'Se par, h . ' '1 . 'evemlr une œuvre .aussi

° 'aTmonleurSte ,que pOlSIs·ibŒ·e. . . Enfin, 'après S'on a:oce.p;tation fP'm' f'assellIllblée 0" , 1 1

projet .~ pu être prés:enté au COIlJS'e.iJ d'Etat q 'UI' ~~'1'. ::.~elner'a-,e, . e . , lIU 'h 'C onne son

- 428-

approbation, 'l1llalg,ré .la g1allanüe f,ü1iancièr,e r·equitSe ·et 'l'ia Îl1!scrH dans ~'es wactandas du Grand ,Cons\ei1.

NoUJS pensio!J1S dès ilors que 'oet 'Übjlet pourrait êtn~ discuté à Ila s\ess-ion pl'oTOIgée du luois de jlanv.ile:r. Mlallihe'ureus-ement, 'lia Haute A,sls·emblée :soillidt.ée 'p31' ,des probH~lnetS rd',inf'érêt \g'énél'1a1 plus urgents n'en la pas délibéré . On ·a pu vrOi'r :J.à un Iuanque de vigi'tance ou un 'certain dés intélieSls eIuent, IDJais nous SO'lll'ill\es. en mesure d',affrnmer ,que ItOut la ,~é mis en œuv.re pOUl" ·engager ,l e Grand COTIseil à 111'e 'pas T.etaTideT 'l'exlam,en de loe probllèlIle. Le,s interventions ,les plus énergiques n'ont pa,s l~éuSISi à illodifi.er 'l e C01.111S des délibéJ.~ati'Üll!s réservrées' tout d'3!bocd à [a aJÜi fi sc arte, en raislOn de Il'impo'l~tan'C!e :p01U!f I.e pays· tout enrtier.

Ce ne fut dru reste qu'un dé1Jai puisqu"au ffiüis d e 111 ars., 'le '1'èglement ébait s,anctionné .pal' ~e Grand Cons'eil ,a y.ec tes 'légères modiHcatioIlls apiporr1!ées !par ~:a Coilll1l.Ï1Slslion parllementarlTe.

Dès ·qUle ile règ.lement fut :approuvé, S'an~s même attendre ,s(a

promullgation, !La ,Comlniss.ion plf'it imlnédi'ateluent i1es m esures néces'Siames pOUl' faire bénéHoi'er Iles :aJssul~és des lamél io rati ons prévues. 1:a pension '?'~ 2èm'~ ,t~'ime'S1I1.'e f~i '~:l\S'~e ~ 113. !in l~ai ,e! Iles ISfUpip~emenrts en JUJJIl. AInsI, un mots s eta'lt a pelne. lecouJlé que tous n,es reta>r<l:s' étaient ,comb1és. Dès IIOTS, :les ip'l'estaholl!s d'e 1a Caislse IOnt ,été payées bime'StTiéHement.

Cette questiQn n~.g1ée, il ·a fallu p.rocéder à 1'.adaptati~n d~ ;la eomptabHité aux d :iJspolsition9 , noll'veH~s , pr.océder '~UX a,Jush-'­menrts VQulus pO'Uf' p'alsls'e'r Isans 'heurts du 'l~egl!f1l.e ,anClen 'au sys -tème nouve.au. .

Cette 'tr1Ml1sition .a sou~ev'é rune série de Iproblèlm·es 'qui -ont étf. !'ésolu'S 'en a ocord .aVI6C ['expert.

L"ruS\semb'1ée de'S ,dé~égué.s , qUIi lf'emp'laJce .J'aS'slemb~ée généra:1e. a s iégé pOUl' la pl~emièr,e fois ·en 1952. EUe a tenu ,séance' le 2 J décembl'e ·à Sion .avec ['ol'dTe >du jour l~ég1l,em'entairc. El,le ,a cmll­pIété 'l,a Commission en :appelall~ M. HenT~ Th~y,~a~ , instiluLeur Ct

SieTl'e, à l~ernpl3rcer ,M. Sympnotrl-en ,M'eyta'lll d>ecede. Il est ,trop tôt po'U~ s'e p.r:ono:nJcer Isur reffi'cacité d,e la l10uvreHe

fOTlllu;}e ppévue pour J'as'sle'lIlb~ée, m,ais on ,peurt 'Dependant relever qu "elle 13. supprimé Il'e 'diSque de devoir teniT IséJ.~nee dan~ une s.al1.c quasiment vide. Ce n'était pas ~,e 'crus ces deTlueres annees en raI­sOn des prohlèulles à oJ'étude, ll1aÎls Tl fU'~ u~ ,t'Bmp-'i o,ù l~<;o a,ss~r~s ' ne nlarquaiellit pas une rbrès g1Dande ·assldlute aux r eUl1lOnS gene-]~, '

En p'lu:s des p'roblèmes ,conlSécu'tüs à :la l'évi-s-ion Çl.u règlcm·ent. I].a COlnmilsiSi01IT ,a exalniné les diverses requêtes p.rés·entées puis elk a dé:si'gné :

M . ,le Dr Ignace von Rorten, à Viège, M. le Dr Meirn~ad ,de W 'erra, à Sierre, M. Ile D:r Gernmin Aymon, à Sion, M. ~e Dil' Imes:ch, à S.t~M:aurilce

- 42·9 -

<e n qrrua!lité de n1!édecifl1JS 'atrtLitr.és de la Cais'se et M .. 'Le Dr de Cou~if.en comnle médecin ,spécilalisrte des affections tuhe'f\Cu[eUislelS.

N OUiS ne vouJons pas dorre .,cre ,chapitre sans exprimer à M. 'le :(~oIl5eHler d'Et'art Pi,ttelouid toute ~13. gr:atïtuoo du p.erts!Ünnel ensei­gnant va11aisan pour [es ,efforts, Icouronnés ,de 'SUCtcès qu'il la dé­'PJo~és à lira t~e d:u Dép~lie~ent de l'Instruction publique. L~ 1JlStIt:u~.euns 11 ouibhe~ont .Jl3IDaIS que 1es l3'mélio'flations apportées a u reglme des, ipeflllSion.S ,sont 1:a ,co11lSéquence di:recte de 1'ajuSlte­.ment des lS'a~ml~~ . Sans 'ceLa pas d'3'méliorations possibles. On ne peut concevou' ·en eHet que 1'a 'P'OOJSilOu 'S!Oit ·s,U!périeure ,au '1rai­'tement. 01', avant lJ.'I3.rriv:ée de !M. Pi,1:tteloud, we maître ense-i,gn:ant d ans une Cllasse de 6 1I1oiis ,cotis.ait S'l.lJr un montant ill'aximum de F:. 2060.- . Il ne pOUlVairt don1c nOfllllaIlemenrt 'V'rétendre à une p enSIOn con venrable.

Depuis l'aJ.1fiVlée de M . Pitte~oUJd au Départ.ement :l:a 'contri­Du1ion ,anJllueHe .de l'Etat a paslSé de Fr. 56,000.- ,en '1937 à Fr. 250,000.- en. 1952. Celle delS membres 'a :suivi le même s-ystème, luettant !la CaIlSse en IneSUŒ'e de procurer à &es .assurés des condi­tions d ':alS,sur ance plus !3.'v,ant!agerus>es.

Aussi , .devons-nous une p'flofonde et vivante relco'll'filaiss'ance ~l ee Chef Iqui a milS Œ.es 'l~eSlSourrcœ de :sa beHe inrlel'lige·nce et de sûn grand cœ'l~'l' I~U :servil~ '~~. lia j.elU~estSe et de :s'on 'coTips eI1Sleignant. L a . Comm'lISIS10~ ,se ,f,aI~ l'Interprète de toU/s 'les- 'aslS1lI'élS pOUl" lui l'cdœe un cord:1a1 ·illeJ.'Ol. '

Et maintenant, dotée d'un [l'ègJement modenne, '1a Oaisse ::;'·en :a ~,er.s ,~ne nouv-el!1e étape, répandant autour d\~'1:le un peu de !)len-et~ a 'CIeUX '~e ,113. malladie a f.r.appés' et aipport.ant aux JTImw es qm ;se :mnt U'Sre,s >danlS )la caT'T'ière [a récompen se d'un ,long et fruütueux labeur. La Commission. . . 1"

Comptes 1952 a) PRODUITS

Contributions des membr,es Contributions des employ.eurs I ntér êts de l'année

Total des produits b) CHARGES

Total des pensions R embour,sement de cotisations .Frai s ,de gestion et de revision

c) BALANCE TotaJ. des produits Total des ,charges

Totail des charges

Excédent de l'année

279,622.45 23,940.25 16,214,90

319,777.60

238,211.49 238,211.40 216,067.75

692,490.55.

692,490.55 ~19,777.60

372,712.95

- 430-

BILAN D'ENTREE AU 1er JANVIER 1952

ACTIF

Titres et obligations d'Etat RC.V.: ,compte à terme Administration fédérale des contrtbutions Mobilier Créancier: Etat du Va,lais Capital: so1de

1,725,000.-4,921,465.40

20,254.60 1.-

PASSIF

48,716.13 6,618,004.87

Totaux 6,666,721.- 6,666,721.-

BILAN DE SORTIE AU 31 DECEMBRE 1952

ACTIF

Titres et obligations de l'Etat Banque Cantona11e: ,compte à terme Admirristtration fédéra'l.e des contributions Mobilier Créancier: E·1Jat dru V.a,lais Capital: solde

1,701,000.-5,313,635.55

14,508.85 1.-

PASSIF

38,427.58 6,990,717.82

Totaux 7,029,145.40 7,029,145.40

FONDS DE SECOURS

Compte pour l'année 1952

Solde de compte 1951 Payements en cours d',exercice Intérêts de l'année Solde de compte

Totaux

Membres pensionnés:

( 58+ 6= 1)

DOIT

500.-

9,098.20

9,598.20

AlVOIR

9,232.90

365.30

9,598.20

63 instituteurs rertr.aités 43 ,institutrices ,retraitées

. 3 ~nstituteurs invalides 15 dnstituta.'tces inViaolides

( 40+3- 0) = pensions Fr. 192,969.50 ( 3+ 3- 3)

6 veufs d'institutrices 40 v,euves d'instituteur.s 47 oophelins 39 'enf,ants pensionnés

256

Insti tu tr,ices Instituteurs

Total .

( 13+ 4- 2) = do. 35,32'2.90

( 38 + 3- 1) = do. ( 52+ 4- 9) = do. ( 23+29-13) = do.

(233+53-29) = total

Membl'es cotisants: · 353 · 444

· 797

32,497.80 ',,: 10,758.85 8,073.40

279,622.45

. - 431 -

Rapport d~s vérificateurs des comptes pour l'année 195Z

En 'co'l1tiO'nnité du l11iandJa"l .qui leur a été con6é par l'arsse'ln­blée des déLégués du 21- décembre 1952, les .soussignés ont eftec­"tué Œe 31 In'aillS 19,53, La vér~f,k,jatÎ'on des 'colllptes de 'J,a' ,eais.s.e de ,retrai,te du ~e.rsonnel el1iseignant pOUlr l'année 19052.

Il fiant ,tout d ',abO'l:d observer 'que 'les 'comptes pour l .année 1952 'sonlt déjà établis S'UT 'loa bas-e ,du 11011vteau 'règlem·ent. Leur' prés'entatio'11 'a été modifiée 'et si!lnplifiée.

Un 'CÜJllllpte lspéciall :a ,été ou'V,eTt pOUlr le fonds de ,secours. Le COIThp.te ,des pel1is,iolDlS r,epi14Bs-ell'te 'l!a torl:'aJlité des dépel1!ses· Ile débai l figure dan.'Y la stati,stique générale annexée a'ux cOlupte's. L'avoir de ,la c~Ü1S's'e figUlre en entier au 'compte oaJpit,a.] qui ,est 'la l'orhl ne globa'le des lue:mbr,es.

Un nOUlVl0aJU 'conl/pte dev'11a être àl1',nept pour ,la oai's,s'e des dépu's'aTIrbs. ToUlS le.s pOl.Stes du 'QolIllipte Profits et P,erbes, des- d.ivers comptes ,et du bi1a,n ont été ipointés avec ,les pièces jUlstific:atlve'S et ont été trouvés slÎl~i,obelnent ,oonfurmies·.

L"exloédent :des :prod'tùl:Js 'est de FJ'. 372, 712.95. L~s ohar,ges des 'peDJsions ont été laugnl,entées pla:r ISll'ÏrfJe ,de ~'effet rétroa'ctif. au b~'T j:al1'v1er 19·51 p!réV'u Jp'alr le nouveau Tèg1em,ent. .

L:a sitUJation du bi;~an présente ,à 1"enr\:ree une fOl bUlllie nette de , Fr. 6',618,004.87 et à lia sm'tie Fr. 6,990,717.62 soit fll!ne ,aug­Dl'enta'mon confonue à l'ex'oédent 'CÏ'-dev.ant de Fr. 372,712.95.

L'appŒ1'CiatÏon du nouveau ,Tèg'lemel1t l3IppOl'tiena, dan,:;, la tenue des co.mptes, 'une ,ag.graV'atioll ,contS,idél~abl'e .de h ,aVla,ill. . Les vérifilcat'etll'S ont 'C'ÛlIllS:talJé [ ',ex1c:el:lentJe <tenue des oOlnptes; l'ls propo'S!ent en ,con,séquence à ["alSlslemh1ée des dë1égués de 1es approll'v'etl' et d"eIl dOll1l1leT décha:rlg~ ,aux oflg1anes- respol1!sables.

Sion, 'le 31 mal'S 1953.

Emile Bourdin Albert Zengaffinen

'Ce lSera Il honuna.g,e f'ÎliJal de toœt .le peup'le cathoihqlle du Valais à ['adI~ess-e de Noh'€'-Dame.

Le~ 'enfants du Valails l'Oflnanrd 'chantel'Ollt 'le 26 'aV'l.1iiJ.: « Chez nous. .soy,ez Reine, nou1s SlOIlTIlTIle.s à vous. »

Eit 'lIes elllfanJts du Hlaut- Vi3l1aœs ,rélpon1dr-ont dans Qe'Ull' ;J.anglUe : « l\tI,arrie zu) l1i.eben :iJs:t aUzoeÏt luein Sinn. »

Le J ub ilré M,aria:! n'est 'Pas un SiUll'saU!l .de pié.té 'P ué ri,k: ' 0 U

l'exrpllolSwlll rd''llJne élnotion artifilCieNe. U e'!Y1: Œ'expres'sion de la f.oi qui jaillit 'sponrtaném'entl: de rbout: ,cœur c111iétüm.; par 1'eff.et d ' nne

- 432-

.:diS1posü\t~on pI~ovidentiéUl,e, Marie relll!pJrit d'ans noiT,e vie reli­

.gieuse 'UTIle fOIlict:ion ma.t'erne11e inéluctable: Le Sauveur est venu au monde par Marie. n -l'a associée intimement à tous les mystèr,es de sa vie. Avant d'ex.pirer, il nous l'a donnée pour Mère. n veut que tous Iles biens surnaturels nous viennent par son

entr,emise. Nous croyons en toute vérité que May;ie est la mère spiritue11e

des hommes parce qu'elle est la Mère de Dieu.

,Ce n'est. qu'au 'Prix d 'une I11uti~ation funeste et au déb-j­'ment des â,mes que 'la lllÏis:silon n-rateroneil1e de Marie 'a érté amoin­drie' Îlgnol"èe, négligée et foina1emleI1t niée. Aimlsi .on a détruit

. l'haif'rnonieusle unité .et l'incm.nparab~e ri,ohesse de notre ,foi.

Si ,nou~ songeons à r~d;Il1iJraible smllchll'\e de fla famBJle c.hré­tienne, nV'UI~,. 'sru.s~roll1ls ,comifie par une ilJl!t'U'Î..mo.fi surrnaturelle .que [Le Inlonrde des â-m,els ne peut paIS :}'enoncer 'aux reS!So01.1TIcelS mer­veineuses de Jla Illlia.ternité. Marie 'est vraiment ~'arbre de vie qui prochüt Je Christ doaTIlS l'âme fidèle.

Le dogme de !la marbernité 'SIU[fl1Jatrureille de !:Nkm:".Îe a des ooll'sé­qn€"IlJces pédaigogirques importaJlltes. Pie XI dit 'que ~a nn propre et immédÎlart:e ode l'éd;ucatioll 'dlmétienne ,es~t de ,coopérer à l'ia'ction de il.a girruce divilll1e dailis ila fO(l.'mation du vérit'aible et parlait Chl-étlÎ:en, IC'leslt-à-dire à ')Ia fonnatÏoTI du Chrilst ~ui-'même dans les hommes trégênér.és par :)e baptême.

Cette œuvre de grrucre s'aüco'mpJ!itt lS'luvant une 'lvi sans ex.: c-ep:tion dans Ile p'Lan d,e ,la I,édeinption: « Di,eu n'·a 'COn1.IDUIl1ÜplÉ' "()In Fiil,s au monde. li ne continule à il,e donner aux âmes) que pa r ~IaTie. La :miÏ.slsion pl~0V'iden1ielU·e de la Mère ode Dieu, ,commencée sur ~ Ia te!Iif'e à l'heure de l'Incarnati.on dru Vérhe, sie prolonge dans l'Eglils'e par son action InédÎlatrke SUT 'le Corps. .mystique. En .charcun de nous ~e Chrirst delneuI~e le fruit ode ,Mlarie. La MèDe de Jésu:s, ayaiJ1Jt enf'an.té sinl.l.übanément par SO[llJ « fiat » 'la tête et ïe~ membres, est -devenue pour toujoufls : Il1.èrle du 'ChriiSlt totail. »

t~1, M. Phiaip:on.). .

L'alJ1Ja10,gie entr,e 'la l11.aterni.rté Il'atureJ.il.e et 'lIa martermté spi­rl.tuell1e peut nous faÎirle 8'aisir dans le détail i"aotioiJl éducatrirce de Marie: L'enfant CO'llllnenc.e à perllS,er en li,sant en que:}qu sort daDis 'le Teg'lal',d de ·sa mèlie; Ic'est .pral' 'la sralinte Viell"ge qïUe se f'Üif1l1enlt ,chez '1e jeune haptiiS'é Iles pJ'lemières pensées chré­tiennes. L,es jugements IDiaitelne1s modèlent 'ceux de 'l'enfant· 'l'infl.uenlc-e marial,e amène Ja jeune illllteNigeTIloe à jug,er des ,cho­.ses d'une façon sfurnatuTleIŒ,e. Enfin de même qu't'> .Je petit être ,agit en imitant :Sla mère, il'enf'ant ·,chrétti,en prend des ibabi,tudes chrétien'llles à 1'écO'le de lia divine Eduouw'e-e de Naz:areth.

433 -

. tgar ,suite. de 'la négligence, de 'la routj,ne et d 'un traditio­naUs'fie 1 angulsls'ault , 'les f'3llui.J}es :chrétiennes on oub')ri.é l'aide indispensable de Marie :dans la fonuat1on ,des jeunes âmes . D'au­troe part le nabura'li's!lTIe ,pédagogi,que 'a .enlis'é lla vérité d,ans !les ~ables . . ~.llouvaJnlts .. d.',O'pinri.o:ns éphélnèr,es répandues par l1a ,pr'esse md O'nd~~l,~~e. ,et a fun par IHlipOS'e:r !S'On joug à beaucoup d'éco'l.e:s

. ont 1 'etIq,uette 'est 'l'lestée ·catho1i'que. En ·é,linunant ,l'~nfluen.ce Iuaria1e 'que touJte l'éconollüe de ,la vie ,chr--éti,enne -c'Üll'sidère 'COID­m·e 'eslseI1JtielRe, on a 'c-ondrum'l1lé .beaucoup d'exis.tences lau sein. ~êm,e de Il'E~li:se à une laluentable S'té ftHlité , dont 1e s'igne indré­mahle elst ,lia tmlb1es1se de l,a foi.

L'e .Jubiilé M'arÎlail ,est l'-o,c-cas'Îon providentiehl.e ,d'amener les enfalnts à MaTie ipOl1.l,r que 'c,ett'e hon'll:e IMère pU1Ï.slse exeroer lihre­me-?t Is'es .fOTIl~tiOll1JS :d'édUJc'a'tf'Ï'c-e. No,us 'S'3'VOoIllS 'c-onI.bien 'la pTéser­vauon 'eit Ja ,f'onnati'Ü'll de.~ j'~une~ âm1es esrt dif.fitCÎ~e aujoul'd'hui· . nous. ne devons ,ceTtes 'llIeg'hg·er 'aucun luoyen nart:ur·el !S'an;ï 'en~ cO'urlI' le l'eproche de télThéri,té ou d'e néglig,el1lce, lUaiS dans ·l'ét,a.t actuell du: monde SUlf.tOUt, le Isecours d"en haut ,e'st plus i,ndis'Pen­s~'l~. Se:]on l,es VUie~ 'p,roph'étr1ques d'ho'm'Ines -de Di,eu, un rÔ'le ,.ç;pecla!l ,est dévolu à ~a Mèr·e de Dieu clans ~es luttes co-nt.re ,J'es­prit d'eneur ,et de ,colTupti'on.

.. Les dix jOU'l'S jusq.u'au g'l'and Congrl~s des enfants seront efheacemlent ernployés à une prép'a ,ftat~'Ü'n pr.ochaj'l'lie et itlllnIé­diarf:e de 'l'a fête taJrut attendue.

Que le"i pa;roles. des phal'anges juv,én.iles :

« ,Chez nous s'Oyez Heine, noUrs S:O'lUU1.,eS à voUtS »

dévi, nnent une :I1éallÏtté ,~,ivante, palpit-llJl1:te ,et féconde.

Le Comité diocésnin d'organisation.

~~,-'~~~~~~

i ILE COlIN D1E: :,AGYMNASTlIQUE ~ ~~ . . . . ~

E·~!~;;~~,f .' .

flssociation des maîtres de Q-ymnastique du \lalais romand

Son aJc.ti,viité d'll!l'Iant Ila p:é,riode :Slcol~air'e 1952-53

C"esll a'vec piLa;iIS~IJ.· que noUis donnons id, à J.'ini'enmon de nos nl~mbres et de nos ;collègu.es' qui 's'intéres's'ffilt ou ,s'intél'etsiSe'ronil: bientôt là n:oh~e ,gJ'loupem,ent, llIn bTief 'roapport ,e-oncernant I}'.~e-ti­vire de notre 3.'slSo:c:ÏJatioD d1.lTa!11t üette dernière année ~sc:oJa'ire.

- 434-

1. Journée des directeurs de cours régionaux

P~emier lIloVrembre . . . fête de lIa T'Üusslailllrt. T'Out le mond.e est 'éuni au .sein de Ila famille. 'Cependant 12 hlstirtut'eul1S s~ "ont donné rendez-tV'Üus' à Ila s'al,l'e de gym.na'Suque de M'artio'ny

" . El pOUT ;se preplliïer ,a unt' oaus1e com'Jll'lll1ie (le g1fande uNŒi,té : }es {JOU'l1S r.égjonaux.

Suli,v,ant illeJs oon'Slei!J.s de M·M. Vlügnier -et Bovi,er, ils ont étuclié, tapprofondi et lllûr:i durraJl1lt <Cres deux j'ours t'oule une sé­rie d'exerCÎlce'S très 'Simp1'es ne nécess,iitant qu'un lnartérirell très rE"streinrt.

Dam.s queJ.ques j'Ours, i:l~ ü:'Ünt, œaroun dans rreuT région, traIlism6Lb'e à !Leurs 'co1~ègue'S moim documentés" ces méthod-es s i s!Îlm.rp]es et pO'lùrtant si ubillets à l'enseignem,ent ,de J.a ,gy-mn.as­ique.

2. C.ours rég'ionaux d'automne

Grâce au dJéy;ouemeIllt et à Ja cO'lupétenoe ,de nos direoieurs J e 'cours ces demi'-journées ,cnns'acrée;s au p€Quecti'Ünnement du pers'ÜiIl[wl ensei'gnrant '\"a'laislan l'eŒlJconrtTèrent beaUlooup de srwe­cès. Tlfieize QOU'!;s eUl'ernt H'eu .(Lans !}a plup'art des régions du canrton. On y ,trnwaillra des rreçülIl:s adaptées au.x Iconditions tooa­les 'et dont Iles. exercices .fuT,ent pui'sés en grande 'paa-ti,e dans lia bro(')hure « Abrégé d'éduiClati'Ün ,physique 's'coll'aire » préparée à 1'iI1toort<Îon des C;].a.stSes de monrta,gne pal' notre collègue Elie Bovier. '

COlZrs organisés Semln'anoher Al'don Sax.on Vernayaz ' Hidcte<s LeThS Vex Vi Sis'ÜiÏe Grône Fu11y Pont de 'lia !Mo.rge Savièse VOU'VTy

Nombre de pQJ·ticipants 4 6 6 6 7 7 8

12 12 13 14 16 17 . i

128

3. Cours de gymnastique fiUes

Direction J . DarheU·ay R. Fr'Ü'ssard G. D€ila:1oye M . Coutaz G. DelaIoye F. BOinvin B. Piill1:-eloud J . Cl'ettaz P. G1asS'ey R. Gay-Grosier A. PiUeloud S. Delaloye P. P;j,gnart

Ce 'COUliS eut Œieu à Martigny ~e 14 drécmTI'bre sous ,la direction de IMM. ,David Blanchet et Joseph Vuigni,er. IJ .a groupé 20 ,partidplan1::s dont 2 religieuses, 14 riIllSrti!t'lltrrÎICe5Y et 4 illlsrtit urLeul's .

Les prarti'cipants onit hal1l1e1nenrt ap'P1"éci:é 'les ébloui.ss,antes démonlstrati'Üns de nDtre ami cl oolllègue vaudois et s·e 50'1lt

- 435

quitbés arprè'Y ' une jüw'née de born. travail en disant : à la pru­,(~haine .

4. COUl'S de ski

L',alSlsoCÏ'ation 'Ür.gla'llisa dU'l~ant la Sllüls'Ün rd'hi'v€r 5~-53 cinq OOUTIS de ,ski dan.:t 2 ,ft M:ontana et 3 à Ve;rbieT. Le ,conüté tech­nique -de 'l'AIMGViR 'confia rl'organi'satiroll1 g.énéra~le de oes 'couns à notre 'co!1lègue E'lie Bov1er, Inaître de -gymnas,t ique et iŒ1struc­teur de ski. Ces 'CO'Ul~S renconh'èrenrt un réjrQui'g.s'ant 'S'Ulocès et J,a .plupart de nos 'oo!tlègues en:serirgnant i,e SI\.·1 aux -écol~-er.s pmiici­pèrent à l'une 'ou rl'au'bre de IOas jounllées. Verbier, 2'0 erJ: 21 décembre 1952, 12 participants:

Dù~eotion : E . Bo'vi'er, L . Vauctan Montana, 10 et 11 j3.!IlVireT 1953, 14 'paTticipants,

Direction : P. G1alSsey C. Rey v erbier , 10 'et 11 .ianv,ier 1953, 13 prar,Hoipant,s,

Dweotion: E . BOtVi'er, L . Vau-dan Vel'bier, 31 j!anv,ier et lelr février 1953, 35 partirCirpants', .-

DÏ1~otion : E. Bürvi'er, L, V.audan, R . Défago, J. Da~heUay Monta'rlJ3, 15 février 1952, 28 lParticipanh,

DireotiolIl : E . Bovier, {P. G.lalss-ey, R. Défago Total des participants : 102 .

5. Deuxième journée des directeurs de cours régionaux

Les 2 t et 2 février 1953, :1es dire.c-teu~ de 'cO'urs Sf' T -

lrQutVaient -à M·m~Ïlgny .sous lIa diredi'On Ide notre collègue Elie Bovier pOUT :pTiépare.r (Les -COUTS régionaux de printem!J)s. Ces ,:.()ur.s, 'Ûomme ;I.e Iffi'Ü'Ilïtre le tableau :ci-deSlsoU!s, l1e'lnportèrellt un 1 l'ès gro.s :s'l.1Jocès pu.iIS'qu'-ils l~élillipent 'Près d·e 190 'parlircipants.

6. Cours régionaux de printemps

Le lP'er.sonnrel enseignant du canton \l.non'tra Ulll intérêt avisé pour 'ces demi-jour.nées ,COrJllS'arcflées à r -errs'eignernent de la gymnasibique. Sei,z'e 001lI'S ·eUl·enrt Il,ieu, J'lenl-portant to'Us un suocès satisrf ais-ant. Cours ol'ganisés

Troi.srtOl~renrts

H évérnrenoe Saxon Grône Lens Annri'VÎel's Che1"l1rignon Ayent Al'rdon Nendaz St. Martin

" · .. >~~ .. ,c .­

'.:'" ; ..... <.~: ~

NOlnbre de participants Direction 5 .J . Vui gnier 7 B. PiUe!loud 8 G. D ~lo~ 8 P. G:lalSisey 9 F, Bonvin 9 J. Ol'ettaz 9 F . BOllvrin 9 G. Moret

10 R. Fro.s~ard 11 J . DaJ:beJ:la y 15 E . B'Ü'VieT

Hiddes Pon.t de la M'ol',ge Fu:llly VOUVl') Or~èlles

- 436-

16 17 17 19 20

Torl:lM des ipaTililCirpanrhs: 189

6. Nos sous-sections

G. DeJ.al'oye A. PiU€llQud R. Gay-Cr.asier P. pj.gnat E. Bovie'l'

Le's Sous-,StecihÎ.oIQIS Tégiona,les :.sünt alctu.el!l'ffinen t. au l1mnbre de tr~ois: « E-colLe et Spo·ni » Grône, « E-co:le ,et ISport» Vouvry, -« E 'Cloile et SpOil:t » Sax'Ülf1. Ces ,gIoUlpe.menrls d'instituteu'fis et d'hlJSlbiturtr1.cels se l~éu.Jüs,s,e/n;t une 'Ou deux foi.s par mois et fOll1t un uhle et j-ntéTBssanrt il ~vaü. Nous 'elSrpéTons assister hientôt à lia création d'e noulV'e.l1es SO'Uls-ls,eotions du IlJllême .gelu~e qui œUVTeront, {'.OlU:n.1.e ïLe font ,oe:1les-üi aJctuelllen1rellJt ,au développement de ila gymlIl'aJstJÏ:q'U,e dan'g, TIlOS éeoales .

Comité technique

La 'COil1.111ÜS,sion ,teClhnique .qui élahore [e plan de trav,ajl d'e notre a,s's'Üd'amon ret qui Ol~ganise 11e1S d:iff-éTents 'cours Ise ,compo-se' de t.rois 'ill'emlbres d'lés tCÎ-dessüulS:

Plaui 'Pi@ua,t pl'ési.dent.de l'as,soCli-ation, ill1lstituteuJ' à V ou VJ'Y

Ellie Rovier, .1TI'aître de gyU1l1a,s.tique ,à M'~l'rtigny JO'se ph 'u1gn.iel', chef teohnique, 1uaHr,e de gymn.astique à SIf.-IM:aul'Ïic.e. Ce .couùté profite de il'üaca:sion qui iui est -off.erte pour ltr3Jl1~­

mettre de lS,iulcètfle T€merci.em'em.;t~ à :s-es ·coUabolI"atrioes ·erf: cocr:labo'1~a­temiS qui onrt aidé à hl l'éalüi'ation de ,son .pl'aJ1. d'aJctiVlÏté.

Conclusion

L"as,solüiation de,s '1naîtTes de -gymlJTa's1Jique du Vaaais Ro­Ul'and fait 'Preuve a otuemement d'wl,e -saine et fO'rte ad'Ïlvité. Elne 'a oTlgm1i.sé, à l''Întention du pel's'Ounel en:s-eig1}!ant va~a;i­saD, dUTant '1.a 'p'ériode 'slco'lai'r·e 19'52-53 près ·de 4>0 ·Clour,s de ~ym.nalStiq'ue ou de ski. EUe peut 'comptleT ~Ulr .le dévouement ,de coUabora'teurs llÛ'l111bl"<eUx et IconlpMents.

Nons fOI'moil1IS des vœux pour que ·cet effort. ne r,ec;te pas lnuüLe, pour CfU'e 11'015 ·iJnstirtutl~ÎIC'es . .et instituteurs, perf.ectionnés et emthoIUls:]'aslrüé-s par lOes -cOUIr'S', ,conr,Ï.buent au ·développement de ~a gymn-a:s1Jique dtarl1''Y [l'OS écoles pour Ile ,plus ,grand bien plhy­'sique et 1um'lal des· enfants de notre beHe p·atrie.

Le Comité technique.

EDUCATION PHYSIQUE ' Les luelnbre·s de l'association des 'InaÎïrr,e.s de 'gyuînasti'que

dn VîalailS Romand qui ,constatoot des ir.régula:rHés d3Il'~ ,lia rré­<'epltion du journa:l « Edlllication phys~·que)) 'Sont priés d'oen irn­fOI'1TIel' ·Je cai!S.sd,er .de .l'Asisociation, E'U,e Bavi,er, ft MI31i.Ï,gny.

~~~~e,~~~~~~~~~~~~

l LIE' MÉTI(ER C'EST CE QUI( UNI(T ~ ~' , , , , • 'e ' .

t Monsieur Mangisch Un grand ami de la S. J. V. R.

Dans IGe qUJarHel' des 'cloches où 'M10I11Isi-e'ur Mangisch vécut -i 1ongt'eD1Ips, 'aux :s<onneif'ies ll1.a1:inalles- du J'eudi Saint se mêJ.e Je .gJa;s de Icelui qu'·eUes 'éw~;iJlllèr,ent 'Clhaque jOlU', depw!s des an­nées, l~èg}ta[1t 's'a vje d'une s:OTI'e .de Tègulanilté m.ouaca!}.e ,qui ,eut pu paJ:aître monotoiflle là un eSlcrit ,IDüins profond, mais dans laqueHe ce 'grand Ichrétien découvrait des invitations 'et des 111felSls:alges tou­jOltr:s ll'ÜŒveaux.

Depuis cill1q ans., 'la 'maladie qui Il',avait tf1riappé, .'l'obHgeait ~l une den'1Ï-lretnai1:e ,ent!',e des affections faIIIliÎH!a'les toute de dé- . 'l'OUffillent ,et de tendres'se, lauslsi beaucÜ'up d'entr.e nous déjà, n'ont-eUe ,pas 'COnlIl}U üette peI~S0l1111!aljté à IJaque11.e notre Société des IlI1iStitu:tr~,oes- doit ·tant.

Mon pl~OpO:S n 'est pas de r·elaler i,cr 1'€lS ébapes d'une crurrièl,e oTientée tOUIt d 'abord v,e,r.g le droit, pui,s par !La suite toute Icon­s'aJcr:ée à ["0IlJesi:gnement, soit 'comme p!l~ü<f.esseur et Directeur de ~'EcoJe de OOrm'lll€'liCe de Sion, 'j'oit 'CO'lrnne inlspecteU'l' du TI1êlne disb.!l,Ct, mah bien d"appo:r,ter l'holllilua.ge de 'lIa reconnai)sa-nc'e et du souv,en:ï.r à ce!h.li qld fut, dès sa fonda1,i.nn :le oher, ,Je fidèle, le très -dévoué ooIlJsejlll1er de notr,e sO'ciété.

Sa t~igU're où ~Ia bonihomie le disputait ù ,l'a f.ine,s'S·e 'e,st insé­parab~e de touteS! nos 1~éuniol1'8 généraJ1es 'et de toutes les 'lnanifes­tanon de nos a'ctivités. Il nous ,3!ss]ls<bait d'um dévouement in lia 1.\­

sable auquel nous ne faisions j31nai,<; '<:l'pp-el en vain, s.a conver­satioll p'leme d'humour, ses> pointes' maJ'lquées d'une péti[Lante ~na!li,oe J1JO'l1iS 'encihlalIltaient, i:1 ,savait être un Jnerv,eitl,eux réguIlat.eUlr ,-el. d'uJl1!e ,s'impl,e boutade l~édui!s'ai.t à de justes proportio'ns un débat ·qui Imenaçaât de ,s'éterni:ser. Le l,écotfiif'Où.,t de son consej[ mesuré, fr.app.é 'aU ·coin -de 'oe soilidce hon 's'ens qui 'eM une de~ fO'l'lnes de la sages'se mous manquera longtemps.

Fémini,sLe, bilen aVlarnt ·1a leth'e, Nla.Hsd,eu,l' ·M·a:ngi;sch aV'ait gardé .de ses étUldes· de .droit 'le goût désdJntére.ssé de défeJ1lch'le une cause ohsC'll'I'e .en se 'dhiaTgeant des ~lI1térêf;s de femmes- qui ·tTa­vaill1ent ! ICe lS'alge s'avlait que il'oubJ,i ,eslt hUJl11JaJin., il} ne ,s,'est pal..; inus~onné ,SUT l1a ,conThaJÎssanüe pourtant féminin'e de genre et de penohant! Mah OOll111IDe tout .alcte désintéres'sé porte e.n l'll:i-même un enrichisls'emlell1t pour ,ceIuri. qui 'le p-ose ,et POl,l'!' la cÛlm~munau:té ntièl~e illomibTeJulSles. .sm~olJlJS·-nous à hénéfilc;Îiel' de 'lia tI'ès haut'e [leçon

de dévoue1nent désjln,tf:,ér.esS'é qui Is'e ,dégage de la vie de' MÜ'llisieu[' Je Dt iMan@islch . Y. G.

- 438-

ùe calcul dans les petites classes L'e nOlnhrte est Ul1e ·convention diffilcilre là sail'5'iT pour [lOS< jeu­

lles oco!liel'S .de 5 à 6 ans . Ceux-d nous an~iv'ent 'en génér<1'l avec une ,cOtIlnai!.Sls'anloe relatbiv,e .des no.m:bDC/S jusqu'à 5. Us l'ont aoqu~s,e des objets f,amili€'r~: !les f\ruits, Ile,s honbons qu'on 'leuT donner le 'couvert de Ila table fa'll1li!hla~e, Iles roues du tl'i:cyde, les piedJS d'uIlle table, d'une ,chaise, etc.

,L"enseignem,ent du cakU!l pendant 'cette pT·e:m.ièl~e année d>e­vrait gaTder .oe cararotèr'e ,concret 'e:t ne .guère dépalsser la ,con.nais ­sance ,des 10 premiel's 'll'OlIll'bres. Il Icon'5aste bien plus à créeT "lm,€, discipline d'tC/sprit, une 'compréh'ension des v'a!l.eurs ,convention­nelles représenTées par les clriffres ,a,insi qu.e ,celle de J,eur ,rap­port, que dJan'Y une acquisition p~us étendue dOOJ.t ~-e 'V erbailisllllil' fait LSeul ,le fond. Id encore ri,en ne ser:t de V'01lll0iT hâter un déve­Jopperuenlf: ph)TlSi,que et inte1lectue:l dont il f,aut tOUjOUTS tenil' ('.ompte dans l",ens'eignemtent.

L 'JlIDpO'rtance ,de cette pl'>Cl11'ièDe ·a'nll1Jée est grande ptP.squ· e]J'e peut et do.it déterminer iU.1le attitude d'·es:pl'Ît dont dépend l ti\ rf!eeptibil1ité future de 'l'oofant. P:our cela la maîtres!.S'e ve'il1era il cTéer tout spéc1aJJ.elnent pendant ·1a leçon de ca'1cul une atmül::i­phè'fle de silence général permettant Il,e maxb.llum d'effort d'at­tention. La sienne '5'e .concentrera ég,a'leuilent sur 'cet ·e~erdc pen­dant lequel en'e ttDouvera ,à oCicurper :}C\S :s'ections plus av.ancées dans un tra'V'ai,1 qui l~equiert s,a 'SeUJle rS'UlrveiJUance. Par de nombreu ' eXeI,cices Icourts :mallis 1,épétés 'e1l1e VieiHel'a à développer 'la lmlé­moi'f:e du 'chiffre si néce'5'sair,e ,au 'caJ1cul oll'al. EUe comhin.er et v,ariera les ,exerckes, les pr:ésentant à une caldoe!llIce différente toujours phliS hâti1Ve ,afin de 'slol1lilCiter et d'obtenil' la rapidité d'e~' op é11anoiIls !111lentalles qui in!senstihlleIDoot ~e transfonueront e-n automoti'5lfiles. EUe insistera sur 'la ·conlfpolSition du nomhre. CheIiChol1ls-noUJs les dliffél'entes ll1ianières ·de furm:er 'I·e 4, no'us emp~oierons des bâtonnets, à défaut des WHUllll'ettes, nuxquelles nous .aUTons au préalable enJ·evé l',exh',énüté inflan1'l11ahle, de..; houtons augUre,ts je préfère l,es 'ma'l'pons qu'une sortie automnale nous ·aura donné il'oCicalSion de récoŒtm' à Clet effet! Ce matériel de fO'1'tUlIleest suggestif, 'l'irm:agitnation lenflaJ1ltine l'as's,inlÎlera aSlsez fadement .aux 'aJl'bres, aux bonbOll1Js, aux 'penSionnes, etc ., etc Cfu"ilb rempiaJcent ! Notons que ce'So bâtOiIluets - allUllllettes dis'PÛiSés de différentes manièr.es- 'offrent ,aussi une 'nlamère fort ·~hnp.1'C ,de fami1i.ariser Œ'-e:nfant avec i1JeLS fomnes gé01uéuriques' on dessine le 'carré du j:31f1din, le tri,angle -du sapdrn, !le ilos'a:nge du caTl~elage ... CEt1,e façon de Ip'pocéder reproduite ,ai"ément SUI' iJ',ardoise du pe­lit caJ.cUllateur est eOJoore une ·exüel1ent initiJati'Ün au signe X c.o.mme 1es d.és à jouer qui donnent ~'.Q'ocaSiion à ,cha'cun de «(joueT » l·a table de mu:ttipllÎ!oation.

- 43.9 -

De ;la TeprésentaÎ'ÏolIl concrète Ill/a us p,alsLSerons ·insensiblenl-ent aux nOm!bTes seuJl~, [l'OUS demanderons deS' réponses écri.tes, dés:.. habituant p'rogI'esSivenHmt nolS eni3lIllts des formes intuitiw~s qui les ont prlÎ'lllÏtiveJl11lerlt initiés, pourr Icela il Dle paraît prJ,lnordial' de donn.er 'l~a'Pidem-ent une lConnaislsaJ.1lce globale du chiffre: h-ès tôt Q',enfaIllt ne c'ompbe pa'Y les 5 rmau'rons, les 5 bâtonnets, i't !! montre » 5. L'idée de quantité est ,all'Ol'.S alcquis.e et le martéricl n'est plus nécess'air'e.

Nous saisirons toutes .les ooca~'Ons que nous nffr-e la clalS'Se e t s'es mille incidents j'ourna1iers pour fa.ire kouver .et résoudre de petits proh'lffines m ,ettant en jeu d'abO'l,d Il'taddition et 'la. sous­tIaction . Le '51Î,gne + .est falC.Ïllem,ell1t ,compri's, plus ddffkHre déjà est .J.a notilOn du moins -, on peut ,au débu.t 'Ia dessineT de 'la main len 'elsqui'sslant I-e geste de ,sépare.T -et effectivement en !.Sortant du 'ba's de marrons .ou de bâtoIl11et,S une, 'deux, wois 'llnirté"i' qui fO'lTIl:e-rolI1t un sE"cond tas a'moll-çant ainsli 'les é'lèmen1ts ,de I J'Ûpél~a­tion pI'Opfiem,ent dite et la nort~orn :si ill11porbante .de diffé1~eniCe. Cene de = est falc.iI1ement as'sirrni1lée par le « jeu de la ba,Laince » et reprroduite ensillite ICO'lllcrètement '5oit à !l'aide du mattérri,e'l, ,s'oit ~'t l aide ,du de-s''Soin. Celui-ci est d'ai'l:leull's à ce stade des 10 prenüers nombres ~e comp!lémeIlit .du ·rnatél"i·e!l IÎnhlitif, 1Î11 sa'It de conbrôJ.e et d',exel1cice d'appH'ûation il toute rleçon de ,caku1.

Le 'boulier, compteur pens'o!ll:nel ou ,C'oilJectif s,eru utilisé abondamrrnent elt Iles 10 pl~emieTs chiffr,e~ ind.ti:erout éga.Jement l'enfant à 'Ia nl'u.!ltiip'licati,on ,et à 'la di'vi!.Srion dont i,l n"appll~endTa les signes que Iles années .su'Î\nantœ.

La dizaine et SlO1l1 pasls·age nOilhS 'J'!e-mendront :1onguement : IlOU'Y ins'isi'erons sur .Ja f'Ü'rm.attion de 'CelLle-1ci, étudi,ant ,en ,c01Té'la­tion la retenue dans r 'addition.

No.s petits caWculs S'Bliout 'POIS-éS de unanière que 11'enfant puisse sentir Ile rappoili: exilS tant nttre la question à l'ésoude, 11eLS dO'l1née'Y du problèm·e et 'le sens de .l'opération à effectuer: nous' pouvons proüéde'l" lains:i : énoncer 'les données et 1aisser ft renfant le ,cho~x de [''OpéTation. Ex. : hier favah 4 biQ['es., aujouTd'hui j'en 'ai eTI.­

COT.e 5. Que pnis,-Je 'Ûheroh€T? C()Imbien 'ai-je de biUes en TOUT. Que f,auit-i[ .f3JiJ:e pou,r ,cela? N-e puiLS-Je pas <oherdher autre ,chose? Av'a~ls-rtu hieT le lnêm·e nOTI1bl'e qu'raujouro'hui, ? etc. On peut va­

-l~ rel' à nnfinlÎ 'Ces exercices, 'les étendant p'lus ta,rd à la muI.ti­pli1caüon 'et à la m 'vlslÎ:on. P irésenté's IcoiIllcTètellIl!ent, .c"es ipe'tit~ pTO­blèmes é'veLlilent un intérêt 'certalÎn « Hs ,sl()ut ije feTment cap.')!h~e de fajX'e 'lever 'Ia pâte»: Y. G.

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~~~~~~~d'

i PARTIE PEDAGOGIQUE ~ ~ "~ "'-"~~~~

Essai d'un programme détaillé des Gours complémentaires du Valais

(Suite)

ASSUl'ance:. accidents:

Les patrons 'Sont tenus d"a13lSiUrer ileurs o'ltvrie'l\s et 'l,eu.rs eln­p'loyés à .la NaNona~e. M'alÏ.s tout individu peut Is',aS'surer à 1a so­dHé de s'On ,choix. Moyennant !Le Viersem'ent Ipm.· l'3!s13ul'é -d'un-e prime lannuleU,e, la !.Société paye au ·sinistré ou à s,es ayants d:}"olt une IsonlIDe fixe en ,cas de TIl0rt 'Ou d'invalicdi,té ,pernumente (10·-15-20,0.00 FT.) et une indemnité j-ournalHèTe ,en 'cas d'invaHrdité­tempo:rairpe (10-15 20 F'I' . p'aT jOillT.

Assurance vie :

Le paimuent d:es IPri'lnre'51 donne droit à Il'alssuré de p,el,cevoir un rmontant .déterminé .après un nombre d'aJI1JIliées fixé dans lE:' c.Œlltr.at (pal' ex. 20-3Û'-4D lans). Si 'l'assuré lueurt .avant l',expiTa­tion du délai pIévu, mêm'e après un.e :s,eULe ,année d'alss'UTance, le montrant jntégraJ d'aSISiUl'aJlIce les1t ver,-:;é à 's'es hérirti,ers .

Assurance responsabilité civile :

-Gha-cun elst resrponsabte des dégât,s ou a:ocidents causés par J'es êtres ou les chos'es qui -lui appartiennent ou ·qui sont .pLacés sous s'On autorité; il perut se rprémÜ!nir ,contr-e ,ces inconvéni.ent:-. en contract'ant une assuranlce T,eSipOJllsla'biHM CÎ'vi.],e .

Assurance vieillesse et survivants:

Toute [a population s'm'S'se ,esrt :assul"ée otbl1ga!toirem'ent .par l'as'SuraIlloe vieill,eslse et ISlurvivants. Les 'coHsaJti'ons à payerr sont fixée.s :actueHem'ent à 4 % du gain; 2 % ,est 'payé par l',ermployelll' et 2 % rpaT l"employé. Le 'cas ,de9 indépendants est différent.

On 'COffiluence à p'eJ."'1cevoir 'les r,eU't~ à 65 ans . Cenes-'ci s .élè­verni ,a-oruelleTI1Je:nt ~a'U 1l1.aximuln à 150-0 Fr. pour U11 célibatairE' et à 60-% -.en ;plus ,c'est-à diTe à 2-400 F'r, an max1n1unl Ipour lI_n coupLe . .

Les relations avec la poste:

.Cartes, iLettves, ÙInlipTimés, expéditions en WIJ}.euT déclarée, leltres recO'lnmandées; h;: mandat po'srt'e; J'e -chèque postal; pal' 'exrpr.esls ou exprès; l·ecouvremeut. et r.embouTsement püstal (Ce prograll1me peut être vu en p'wtd·e :l'es années suivantes.)

- 441-

Documentation pour les maîtres:

'CoeLe <Civil .suIÏlsisle. 'Loi v.~J3!ÏIS'aJllnle d'application. Code dei oblig-ations-. Blaser: nrortio'll1s ipnat.iques de droH usuel ,et com'm 'ea-­cial.

ÉDUCATION NATIONALE

Histoire, civisme, économie et géographie

Comme l'écI'ft avec r.aison M. ChantreJ;lS dans un de .·es l'apports: « L'édUJeation nationale ,a -pOUl" but de préjpwe:I" ]a j:eu­lileSls'e à Il'a viÎe civiqu·e, ;s<o,oia:le et éoonollll!ique de :11a naHolD: ». POUT

cela, il} f,aurt ·s',adres'ser .au cœur et à la iJ"'al'SlOn en fais.ant ap'PTocie.r la va,llooT de noiS 1:ihertés et ]Ia néces!.S:ité du .tra vail bien falÏt.

Les maîi'pes s'·effor,ce'11ont ,Slans doute de faire :connaltœ aux -futurs dtoyens i1es div'ers rouages de 'nonrle organhs'at:ion poEtique; filaiS Hs ne cOlllsidé11eront paS! oette tâ.ohecnmlne .esrsentiei1J.e; 'leur œuv.re -a'Ul~a ébé 'superfiüieUe ,et stérHe IS'iLs n'ont pas TéUlSS'Ï à per­suader lm à Iconrva'Îllior:e. Car 'on p ·eut. ,êtl~e un 'ex'ce11llent :citoyenl -et un magis4:Tiat intègJre tout en igll'OI,am ,que-ltques--unes des ·attribu­'lions du ju~e de ,commune, quelques ,colIllIpétences du juge tiD.S­

fructeur {)lU la façon dont s'opère le dépouiHen1Jeiflt du SCTutln

1:0T';;' d'une élection au sly:stèm:e propor:tionneŒ. F,aiœ 'cnnnaîtfle ale pays 'Sans -doute, mais 1,e :l3aiTe ·aimer par

ce j'eunes gens iuf,in qu'ill.s 'soi1ent dispo:sés à hi.en ~'e 'Siervir. Montrer la 'qualité des produits SfLÙStS0S1 ;P,aJr la pla'ce de choix qu'iiJs oc­cupent 'Su,r Iles ma:rlchés n"londiaux, par 1a préférence don~ i~~ iS'Ont J'ohjet : d'où 'La néce'slS'Îlté 'qui découile IpOUT tous les travaiHe:urs qu'ils soli:ent de 'l'UlSlÎ.tnIe ou de il,a teTl'e de livrer des irnaJ"icbandises (f p qUialité.

L'hilistoi:I~e, eili1e ,a'l1Slsri , COl1JOOUTTa à f.aiTe ,aim,er 'le pays; avec ~es J',eunes O',eus 'On tirm";a delSi illeçons du :pa'8'Sié, on '~eur fe:ra saisi ['

l:) , , t L'e'J1'chaînernent des faits, et -on Ileur montI'era que les ev'enemen',5 .nationaux onrt presque toujOUT'S .été en relationlS avelc la grande histoi.re -d' Europ-eon du nloins des nations voisines .. H faudra ica 'aus'sti faÏIie Teslsolfti;r .que les SflliÎIS:S'ecS ,ont Téus'SÎ à tr,arv,er:s de::; sièc:l'e~ à S'llIm.ontJer touie'Y les ,cri's'es 'politiques, économiques, so­c1a!l.t~~?et conÏ'e..s,s.ionneUe.s à n"larin:f!enir le iien IconfédéraL de 1291 , ù-'.~le : -reruflQrcer ,et à d 'év:elopp'er Isans, 'C0Sls,e loellir 'es'Prit de 'soHd,arité. ,:_.,·r A f ,écol,e pritnl. aire , !l'histoire faJit surtout appel 'aux 'senrbi­Îl"leiIlts ' ,aUXCOfUIiS Icomplémentair,es e1!1e ;s'adresise en pius à la rai son: M'ais il} faut :s!a loir se bnrneT, Ste ·c,ontent'er de faire méulO­TiseT Iles gIlail1des ·~i,gnes, ila 'chall>-ente, ['oISIsatuTe. Rabâcher des faits ,coDistlaul1uent Tépétés à l'écolte prÎll"laipe, donnlel' une ,simple énurrnér.a.t,ion de f.aitSt, de :bataHles -et de -chefs Ic'e~t perdTe son temps et -dégoûcbeT leg. élèVeis.

1 .. ~ ' . !

...... r·

- 4'42-

Dans .les ,cours ooIIllPlén"lentaiTes l"éducation n.ational devtr,ait être ,ense1gnée 's'elou l1es princi.pes ,en UJslagoe aux exa.nle~s péd.aJgogiques des recrues. La ,a,ertnlÎè11e année Isurtout,SO'litS< fonue de Irévisio'll, .on f 'era tr.aiter que~qUtes'- UllJS des .thèlnes d'exaluen que ,publie 'l'EcoJ.e primaiI'e. ,

Un tel enseignement prés'enta11t nos institutions pü1itique'Y en alctÎon fin~ra Ip.ar empo'l:ter ~"adP.ésÎ'on de nos Jeunes gens; car

,encore une foils, pOUl' les 'cours d',éducation -oivique p'llus encore que pour tout auh-e enscignelnent i~ convl'erut de partir du Iconcret.

1 ère tranche : H'Ls,toire locale selon plan donné dans l'étude du nIilieu. Etude abrégée : Les H,elvètes - Les ROlll'ains Les Burgondes - Les FI'al1lcs. L'H'elvétie pas'~e sous la dO'l11inatioll aUemande. Notions d'histoire du V,alais.

~ènle tranche: Les .guer1'es d'i[};détpendan:ce.

Sème tranche .' Les ,gueTl~es civti.1es et 1e~ 11louv'ements d'émall'ci~ p.ation.

4ènle tnwcJle: Le serv.Ïice mevcenJah~e. Le patriciat. FOl'inaHon de la Suis'sle nlOdern.e

HevoÏ.,sion de l'His,taire, du civisme .ct de la géogratphi'e écono­~niqUie paT 'les thèmes d 'exalll'ens des rec.rueo; publJ'és dans l'gcole primailre.

1ère PARTIE : Histoire locale s'en référer au plan donné dans

l'étude du milieu. Histoire abrégée : Les Helvètes, les Romains, les Burgondes, les

Alémanes, les Francs, l'Helvétie passe sous la domination allemande.

Voici quelques idées principales que l'on s'efforcera de faire ra,l­

sonner. v 1

Les Hel'vètes ont f'ait deux énügraf!iQlIlI.s en Gaule. COllll.nent expliqUJez-vous qu'i1loS se ';011t he~1:'és ,c~laque .fois. aux RO'ma;lls ? Pourquo;j, dans les deux 'oalS, ont-l'ls pns :]a dl1"iechon de Geneve ? Et pour ~e1.iles 'raÎlsous o:lt-ils ,é.~~,gJ:é? 1, 2, 3 "raiso'l1lS. El ~eu:­être .aus'si paflce qu'Hs avalH~'ll!t. hen'Ïe ,de Il,~U!rs 'ancew,es venu,s d ASIe le .goût du .J1IomadilSnle .. AinslJ. les RO~'aIns sous ,Ces'ar et A~'gUts~ sont devenus Iles 'luaîtres de 'i'HeIlvéhe. Quels .. avlanlages .} occu­pation de notre p,ay.s a-t-eLle aJprpm'.tés ~ux ROIJ.J.1;~ll1:S ? ~ Comm,e:[~t expl,iquez-voltlY que 'S'QlUS ~'a, d~'In~nah?1J.1 r?nla~ne ?ctodure ~~lt d.ev,enue une dmporta'Illte CIte aInSI 'qu en ~~moilgnen:t le~ veshoes 1TOlJlvés? Dans heauooup de, rtombes de l 'C'po'que ro'malfioe exhu-

- 443-

J;uées en Valla.Î!S on a trouvé des pièces Ide mOl1Jnaie, des QS~leInents d'anunaux, des vas,es à p.a'rfum, des bijoux ayant appartenu au défunt. Qu'esrt-Iee 'que oe1à p ;roruve? ImID0l11ailité de fâme. Ex'P'li­quer: Carron-Cerbère, Cha'lnps-Ely~ées. Si Jes Helvètes ont perdu 'leur indépendance, 1!es Rom'ainlS leUT ont tout de même 3'Ppor:l!é que~,que dl0~'e d',alpprèciab:le. Quoi dÜ'l1Jc? 1, 2, 3, 4. -Pouvez-'vo'lllS ,citer 'quelqu'es vestiges de cette ,dviJiJsation en Va­lai~? ,dans Ile T'elste de l1a Suisse? On peut dir,e qu.c, grâce aux Romains le Icihristi:anism'e ,s',esrt :répandu ,très tôt ,chez nous. Com­DJ'ent ,cella? Les Roma,ius tOlnbèren.t en décadenc'e. Trouvez quel­ques ,c'aUiseS et .qud:ques Iconséqru.eiJ.1loe,o; de Icette diécadenee?

,L'elY BarbaI'es venu:s de ~'E~t 'ffil'vahirent Il'em'PiTe Domain. QueUes furent ,les 'conséquences i'lnlmédi'a1e'Y de cette invasion? Constatation hilsoolri,que: iletS ,gr,aiudes inVlasio'nlS SŒ.1t toutes venues de Œ'est, p'aI" eX'empŒle ... ? CeJJlelY qui s'Ünt pa'nies de l'ouest ont échoué : exenllple 11'expéditiiÜ'n de Napâléon Icont.re Mos'Cou; cell.e d~HiHer, da'llis l1a même direction, 'etc. - Les Barha,r:C\S qui en­vahir:ent ,le nOTid de la Smisse (c'est-à-dire 'que'Ls ha:Iibares) im­posèrent 'aux hab1tants de icette région ITeur par:ler C',c,S\t-à-dÏTe ralJ.emand. M:aÎ;s ~es Bu.r:gondes - qui e'llvahLvoot quene 'Partie de 'la Suisse - .ad'Optèrent cr:a ilaJnlgue des Romains lc'€'sli-à-d:rre? -- .ce latin 1:!I1aIlJ~formé, nous dirions vulgairement ,aujourd'hui '!( éCO!l'lch:é » piaT 'lelS Bur:gondes d ,evint que:l'l'e 1Jangue ? - Le 'chris­Hanis'Illie Is',est vép'andu très tôt 'en Helvéti,e ,a'Vo.llIs-nous dit; POUT­tallit, om: sait 'qu',aux Vlème et VIIème siècleo; des moines venus d'ITlJ.anJd.e ,rell'vel'Isèrenrt -Les idoŒes .en SutÎosls'e a:hlem'aIl,de; n'y a-t-il pa,s là une Icontrad1ction? Le siège épis'coplal de St-Théodule fixé d'aboll'd à Octodure, fut tr:arnsf:él'lé à Sion. Qu'elile~ en slOnt ,les raisons? - Les Franc's de C!10'Vi,S, puis ,ceux de Gha;p1elluagne occ'u­pérent fi'nal-ement tou.te ::t'He[vétie 'et :plus taJ.,d tüute fEurope centrale ,et ,même méridionale, 'c'est-à-di'Iie quels pays? - Ce­pendant 'cet emtpi;r:e de GhademJa'gne n'a pas duré. Pour queUe", raiso1lJs ? - üon~1Jatation histo,rique : 'les .grands ,eanpires se l3'ont tous d1s1loqu:és Misez vapidem,ent. - L'empire de Char'lemagne "est pa'l'ltwgé 'en trois Etats qui devinrent? - Enh~e Ices, troi,;s pays ,s'est f.oI"'Iné Il,e 2ème Toy,auID'e ,de Bourgogne. Il y ,en avait donc 'eu déjà un autre dont le delrnier l'oi Sigismond a doté une abbaye !célèbre ,en SuiiS's'e roul/anode; quelle 'abbaye? - En quoi cette 'abhaye, ICO'IlliUe cel'1e de Saint-GaH d',a1'lIleuTls la-t-el'1e parti­culièr.ement bi,en S'ervi -la dvi!lis'ation ? - POIllr-quoi l'aprpel!l:e-t-on la Toyalle abbaye? Mais le 2èllle 'l~oyaume noUis intéresse, aussi lmil3qrue R,O'dolphe 1er 'a été cou.ronné roi à Saint-IMauTi'ce; et qu,e ,~'Üus ,]oe règn'e ,de Conrad, .fUs de 'la I1eine Berthe des Barbares. venus du sud ,ceux-là, occupèrent :les -cols des Alpes. - Qrue pou-

. "aient-illlS' bi'en flair,e sur Ices cols? - Quels co1h en ,Va'lais srpé­ci.aJiem:ent? - SOUIS GOIID"ad J.e Gnal1ld, Ile ipay'Y fut pad.fdé et les Sa:rrasins emhrtalssèrent le christianisille et se mélangèr:ent aux

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habitants du pay.s>. Après ,eux un lnlOine se fix:a 'SUT ce ICoJ et y f ond'a 1Ul hospioe ; dans q:ueŒ but {~e:t ho!spiÏ,ce f'll!t-H 'é1'eVlé; pourquoi s'On ünpo,rtance n '·esri-elle paiS iauS'Sii g'rande :aujourrd'hui qu 'autre­fois? Mais 'le dernier Toi, Rodolphe III Je paresseux donna le Va­hus à l'évêque de Sion; .et plus' tal'd H céd.a tout s on royaume Ù

l'em'pire d 'AU-errullgne. L'Helvétie p a s:s'a dOlnc S'OUS 'l'a dominatio,n atHemande. H en fut de luême du V.alais. Comment -extpliqu{;z-vou.' cela puisque ·ce ternitoire avait été :donné à .l'évêque d e Sion? - Le Vallails devint un Icomté 'adnünistré ,par 'l"évêque. -: M'a:üs l~es go'll­verneurrs ·que ['e~ eIutperellirs .ell'VoyèT·ent -en Hehrétie pOUl' l"adnü­llistr-er, Iles ZaehJ.'ingenen pamiÏ'cul1ier, pTlétendireIl1t ét,endre lIeur dOIIl!Îlfllation égaJl'em,ent iSlUJr !le Via'lais. Les VlaiJJai,slans ne Ise sou­lin:irent point; rIs battiT·eut Inême BeTtho~d IV .et Bertho1d 'V (où ?). Porll'l;quoi étaient-iIls en dToit ,de lfIefuseT obéilsls:ance ·a·ux Za,ehrill1-g'en?

A ,Clha:que noU'veUe éI1ection l'évêque de Sion devait ~e rend]~e à I],a 'COUt' de l'-emper,euff. Qu'y aJl!l'3.:it-il donc .:taire ? - Quel était le .sens de l'hommage? - et de il'invlestitufle ? - (expJ,iq'll'ez ·ces· deu x 'cé:rém'onies) i.

Ainsi !la Suisls€ et l1e ValliaiiS' ,ont été :l'lattalchéis, ,de ,fiait au Saint­Enlpi'r.e RomaÎ!n germanique jusqu'apTès leS' ,guerres de SoU!abe: mais 'ce n'est qu',en 1648 (c'est-à-dire ;apif'ès 'que'N'e gu-elfe euro­:péenn€ ·que ~a SUÎiS!Se fut 'S'o[enneHelnent l'econnue jndépendanrte ·par ~es puÎSls'ances?) - On dit que Ic'est üharlem.ag'ne qui ,a ·f,on­dé f€ Saint Empire l'onwin germanique. ExpHquez 'lle ,sens qui S>E'

nlltta,Clhe à clhacun de ces mots.

Le lCia!I1ton d'Uri obtint /Sa IcJharte ·en 1231. - Pourquoi ,l'en1.­:pm~ertlJI' .d'All!l'e'lnagne I3!Crc01da-t-.H ·cett.e fl~y.e~r :au, :petit payls rd'UT.1 ?_ - .M'a1s SeJlnhrancheT, -chef-[:}eu du distnct cl Entreffi1e'lllÎ, obhint du IOO!IIlte de Savoie, v'a's's:al .de f',empereur, !ses fifanchiSre~ en 1232, donrc ull1le !3l1lIlJée après.' queIa-e conclusion IpouvfeZ-vOuJs ti-reT de Ices deu\X. f.aits ?

Le~ empel'CUflS fÏirent admini'Strer le 'Pay.s par des seig'l1etH'5 noullInés par eux; 'ffi'ariLS p laa' 'la ,smte !ces l'ieprés'ent.an1JS gardèren,l pour eux, en toutle propriété ces .te.rre's ,qu':f1s tTlansluirent à 1'e11'r.'I de.scendants. Pourquoi J,es empffi"eUl~S ne :réagi.rent-i~OY p:3:scontre (',et ,a.'bruis de p,oUlvoi'f ? ( Ill'V:a'sions-irubel'll'ègllie). --'- Ce furt '1'origine rte la f.éodalité; TIllais 1·e:,s hommles ~ihf1es. , Iles IhabitantlS du bourg ou de fla ville fdniTent p lar obtenir des ·éh~o.irts que 'leur con'céda ·re seigneuT. Quell,oy 'luo,tifiS' ipolts'Sèr·ent ~,es. s.~i,gneuTis ,à '~'clC'orde~' ces droi1:Js? 1, 2, 3 'l.'a'Ïsü'llls. - Ge fut il ongme de iJJa demolC1:a.tJ.e Q1t.~ dies rff1anchis,es 'cOlnm'1.IDalles.

Valais : Lies glfiaIHies ligrnes de ~'histoÏ1ie. 1. Le Vla;1Jaj.s .a étré donrné à ['évêque paT HodO'lphe III (et la

CaToline ?)

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2. La Sav'Orie hérite des te rritoi,res rdau"1 ,le Bas ,et ,mêlne danlS le H!aut (U.l!ri,oh d€ Lren.'zbourg - La cümtesse de Grangesl).

3. Ce.ntains lSeigneua~s d eviennent ,na:ssaux d e 1'a Savoie et de l ':évêqu.e.

4. Expliquez dOl1JC a) 'les }ut tes co-ntre les sei.gneurs Tévo:l­tés (pourquoi?) - b) co.nh~e ,lia Savoie (fin 1475-1536).

5. 'L 'évêque éltant prince tenlrporreJl, rrre~ ';8artriotes lui <1Tl'a­chent 'bonss1es dToi,t~.

6. rCeipenJda,nt jUlS'qu"au début du siè01e dero.lÎer 'l'évêque ,3,:S­siste à Ilia dièbe où son VOTe équiva'l.l.rf: à ,ce1ui ,d 'un dizain.

7. Le _BalS Vialliais conquis S'Hi!" iLa Sa!voÏ!e fen 1475 (Monthey en 1536) sena p'ays \su\j,et jusqu'à ~:a Révolution fnançaise.

8. Cependan.t Il'a T,eprl'tése:rut:atiol1. ppoportioutneHe ne ·S'etl',a ,3,:dÜJp­tée qu',en 1839. A 'oette époque i:l y ,eut quelques échauffoufées, en Va!latÏis :notfJ3!IDlIll'eiJ.lrt 00 1844 (Icomb.at du T'l'ient - Je unE' Su,ilsse 'e t \'ÏJeiLL1€ SuiLSis'e). Le Vallais paTtllCÏpe d'une façon p eu effi!ca!ce 'an Su nderhun cl en 1847.

Géogr aphie et économie 1 ère tl'anche

La situation de la Suisse au point de vue économique

(Etude ,de ~'a ,carte)

Facteul's favorables 1. ,situation pair l'apport à !l'Eull'ope moyen.ne? (loeJ.'}itn~)

BnfbooUi'ée d ie ,gl"and.~ Ipays: 'a,gr1cÜ'1e:s? ,i'lldush'iels? ill'I­

niers? Oonséquences ? 2. Voies de comlTIunications importarutes IH'ettant fLa S'U'i,sLSe en re­

tions avec !Les autres pays'. Cavrefo'UT de ~'Eur0'Pe. Routes IÏnrteTnationral'es? ühemi'llJs de fer: HgneSr intern;aüona!l:eoy: tUJllfll'e'lIS; 11let-1Jant en iCOnl!Illurrication p ,aylS du 1l100id et du sud~ ·est e t :ouest. Lies éClhang.e.s de produits entr:e !);e nord et 'le sud piaT ~a Suisrs:e. Les ,routes : intel'fl1!atiOlnw'6s; illiterfoanrolllalles. L'elY aérod:J.'ümes: K1lo:ten, ,CO'mrb'in: ~a SWi'SLS'uiT (Châ­iteauneuf) . Port fllrruvial de Bâ'1e (lavlant'ag1es- des tI'al1JSpOT~S pal' voie d'eaU! Rütte.l'd!a.m, 'la mer du NOld. Les prüduits inlpüir­tés par Bâle. Proj'ets 'en 'cours: -Genève (cana~ d'E'l1tTe­.l'olche) Rhône -au Rhin. LaJc 'Majeur, ~e PÔ, il' Ad6atique.

3. Richesses naturelles: a) BeallJ'té du ip,ay\s. lVlontag.l1les, gladel~ , '1alcs" ·etc. E'aux thernla'les? Où ? Conséquence: TouriJlne.

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b) Di veTS : Ce qui 'arbtÎtre i' étral1lger OUl~T'e la beauté : air pur, tralnquiJàité (ni guerre, ni .grèves, ni 'trouhles), com­modité des traIlisp'Orl~'; 'confort, nourrirtuTe, .a'ocueil, etc.

Illnporbance pour notr'e érconoiIllÎe: ·a'gdcullture, indu:sbie, COmme;r1c,e, transports; employés d'hôtel, guides, profE"..s­'SIeurs de Sp'Oil'ts . Stations d'éh~al1gers: Où tSe trouvent­'elle~ focalisées? POflJT:quolÎ? Us-Ïnes éJ,eC'tTiques,. Production: 12 miJHaTds de kwl1. Ell'ergi,e d'été, énergie d'hiver. Utilisation : à ]~ maison, à Il'.atetlier, là ~'us:i[le, pOUIr lels m'anslp0rts, eXiportatio'Il. Chevaux (HP.) - KW - KWH - Pu.jSS>3l1'C>è de l~ dhute, haUlteu,r p lar volnm.e d'eau.

.il:. Neutralité. Impol't!anoe Ipol}iüque de ,ceUe neutraàilté pOUl' les autres pays. (F'air;e ,t'rolllv'er). « Si 1a SuiISS'e n'·exisrt,ait pa,SI, il faudrait !lla ,créer ) . l 'mportance pOruT ,l'a Suisse -de ~a neu1.ralilté. P ,aix LÎnltél"Î'em'e : Un s,iède S1ans 1rrouhl-e.s. Paix du h 'tl­

vaii, 'Pas de grèves. ,Faixextétri'eur,e : en p.aix avec tous les voisin..s. Conséquoo,oes: Rél!atio'llls d'aH~ail'es avec t011lS J.es pays; tl~aViail iSla'IlJS interrup,tion; eSI\;jü[' ,économique.

.5. Confiance qu'inSpire notre pays . Honnêteté de ses habitants (~'a rConslerver). Sol1dité de noo instihrtltons pO~!Î.tique<Y. So[idité ,de not-r,e ·monnaie.

6. RicheSse en capitaux: LE:\S banques- : .oapitaux Is.uj~ss·es· ,au ser­V'Îlce du pays; 'Clapitaux .étrangeJ'ls : C0l11pensent h a-lanrce COffi'iTIrBTlci.a]le av,oc tooosme.

7. Industries spécialiséeS: Qualité des ,produits Ismss:es. Comment y 1aJ.'Il'ive··t-on? Gonsroienoe prnfes's.ionnre:l1e. IiIlls~·s.ter 'sur ,s,a néoeslsité dans 1'agrircuIrt:ure, :},e 'COlllllll'erICe, rindustrie . Industri es qui peuvent prospérer en Suisse: ·Cenes 1. dont !fe~ pr,oduits ont une gTlande v·ale:uT SO'UiS un pe­

,tit Violum.e 2. dont)a matière pl~enlièl'le -augmente beaucoup de va -

iLenr pour' le 1Jr:avaia 3. qui 'exigernt 'Un travai1 qualifié 4 . .qui demandent 'Une ,abondance de oarpita.ux. Qu eUes industri'es réJalÏis·entces ,cond1tioIIlIS ?

Facteul's défavorables

1. Situation géographique: Centr'e, oui 'mais: balTière qu'lil a fail ­hl 'abattre: cOl1!struction de routes, dle ,chemins de feT, tUTI'l1Je'ls Icoûteuxi. .coIliséquenoe: Frails de tranlSports élevés. Pa", de cOlnmuil1!Î'oation dh'ede avec la lueT.

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2. Absen.ce' de colonies : où l expO'liation des produits 111anufac'­bUl1és .s'e f 'airt s ans taxes dÜ'uanièI~es; .ct où '1'.on peut tÎl'e"r des 11l1atièw~.s preinièl'les pour -l'in­dustrie DU ;l'alimentation.

3. Pas de matières premières abondantes sauf la houil1e blan,C:he . Lia Su1.s:s'e 'es't riche en lu'ines pauvT,es. (Ente a un. peu de fer) à.. . Ide FanthrCl!cite à ... , de l'aSphalte ,à ... E1[e ,a ,a,Sls'ez de sel ·pour ses besoins , ,où? de ,la fJierJ'e :

l~aJll;it, !IIlrurhl~e, 'ca'kairre, ardoise, 'dhaux et dluen'bs (Jura , V'aud, Berne, NeUlohâtel .)

4 . Clinwt peu fauora,ble dans fensemlble : Payls de h'aulStition en­rtre ,le c1:itmiat m.aritime ,ei -lie ·dlin'lat ,con.lti'llentarl. Vent d 'ou­e5it ,qui 111!OUS '3.Jl11.OOe de ,la pIUIÎ'e; n Ulages ar.r"êllés pm: :1.a

·dlaÎnne du Juma; PJateau, du Léman à S:ohaffho'U'S'e, moy;e.nneluent a'l'J1o.sé (Icon vient là rra culture de\s ,cèréal es ; bonnes l11eTl~es gla,dair.e'!il du Platea'u). PJ1éa:}p'es: du SimmentJha:} 'au Santis ;très 'arrosé (éie­v.age) . VIaJ.lée.s ferrueés, bo:vds du Léman, pied du JUIl'a, soc (vigne, If'riUÏ.·f.sI). V'a!1i]1ée lQuvffi'1e au nOl,d (bise). Divel~s:iité de d.imat 'm de culltures : ,dû aussi à l'·alti:tude.

5. Terrains improdu,ctifs : Monbagnes, gilJaders , laos, 111al,éJC,a-ges (desiS-èohement) 1JeI'1~a'~ns bâtis... .

6 . Cherté de nos produits: d 'où doÎlfof-i'Ûulté d'écmllren1Jent . ChreI'rt:é due là : Standard de vie é'l'evé ('cause,<Y?) In1.'PQi].'ta'hlon des '11latièTelS pr,mnières ('aJchat, tranSiport) ,

chWlge défi3!voTaJb.le. TarifiS rdoiuaniers , l'esltr:Îrc ti ons d'hllportation (LibrE' échaLnge ?)

7. Stll'populŒtion: Le sol ne p 'eut foun11Îr de quoi nourrir 'la po­pl1J].at1on (blé, 5 moi's') . D'où n~:oosiSité d'hnpoJ:tel' (1/5 seulemen,t de :1.a .popula­tiOIIl: .Qûcrupé ,dans' l"a'gl"i1clrlture) et de ISle li'vr€T à l'indus­trie. Danger de surindUlstr~,a;l,i'satiolJ.1 pcmu: un pays tel que ole nôtre. Danger :srtu-tout de OOIlJcentra1ion ~ndl1srb.'ie'1Ie.

Nota . - L',exploitation de ,ce p~ffi1 ,dfétai'lllé 'suffirt: pOUl' une an­née, SUTtout si rOll. déveLoppe 'Ile llhèlue: L'ind'llsrt.<rie hô-ie'1ière eOlnme nou~ 1,e faisoD:s d-apTès.

Ma.Ï!s, oos nl1aÎtTl5S sont rendus '3.Jttentifs au fait qu'irIs dojvent impirtoy,abl.ement lbaIllIl.ir toUIt 'en~eilgl)lem'ent ex-üathédva. La géo­graplhi'e -et !l'éco'llo'll1:Îe Iseront l"aÎ-Sionneés. La ll-ectUTe de 1a carle IpeTimet de m 'leT d'lntéiress:antes déducti'Ons.

Si te ,maître énonce un fiait - et rtJ. Œe fera souv,ent, ca'l' 1'é-1ève ne peut tout s:a'VioiT, - 'iJ. n'oub~,i,era pas de pose'l' 11a qUlestion:

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POUlR'Q,UOI ? Ex. : POUl~quoi lIa p'lui'e nous vjent-,emle de il'ouesil: ? Pourquoi Ile JU113 olClcidental eSlt-ü hien laTI"o:s:é ·et Je pi,ed du JUlfa pen? lPourquo:i s'Ü'ocupe-t-on d'·éleVla.ge :dans les Pr.éalpes et 1!3 Suiss'e ori.enta1e? Et pourquoi pleut-il .davantage ,dans !Ces ré­gions? Pourquoi ",uJI.tJi'V'e-.t-'on 11a vigne et .J,es I3.II'.bl~es ,fruiili-e.l's en Va'lais et I3JU 1.Iessin ? Pourqu'Oi p lleut-i!l davan~g.e dans la vaUée de >Gonches et da,IlJs ~e œ ,s,trict de Montthey que dans le })este du

{j311tO'll ? etc., >etc. Qu'on 'l1'oubrrje p '3JS non plus ~eS' (IloHons d'orÎ'entatioIl e t

d)expos~1iÜ'n .

L'HOTEULERIE

Les mral1Jg·eT,s tiennent à v,en.h· paSl.Ster Ileur·s 'V'atCaJ1tceS en StJ.Îsse. Qu'est-{~'e qui ~'es lattire ?

Beai.1JbéJs IlJat!ltrel:J.1es, IC ',est -~l-dire Inon1bagnes, ,glacien.'i, ~alcs, sites reposmts. Sports : été : Ja'lp'ÏnÏ:S:lne, ,caIroltage, ,go1f, etc. Hiver: ski, patinage, bob, ,curling, etc. Héputation de .nos hôtels : 'cuisillle .soignée, :conforrt, alC-

:cueH laimabl-e. Stations then11laJles nombreuseS', ,Q.ll'l' e.'3I pour ,malades. Tll'alll'qu;hli1irl~, [8·écurité, pas de .grèv,es, de 'Dévolution, d(' ·guerre. EX!c.e'hl:ente Ü'l'ganis'aJtion ·adminils.tr:ative . HestbfÏictioll'!;;J de rtoute natur'e ·sutppIim.é·es'. Médecins Œ·éputés .. EX!cel'1ente~ :éco Iles . . Ohemins de fer confÜ'rtJables et bi'en m ga'll'isès, et,c.

COll1'111'ent les é1il'ange,l's ,connaissent-,ills noh'e pays ?

Artiele,s et ré,dame ,dans 'l,es joulrn'a'llx étrangers: 'actJuaiJi tés ciném,at:o.gr aphiques, d'Ûlcum:enta;iire~' ; affiches. Propagande de rOffice ,S1ÜS'S€ du touris'm·e. Nom.bTeux Icongr ès organisés daDiSt -le paysi. La mei~'1e1.hl~e T.édrune -eSlt ·encore faite p:ar les étrangers eux-mêmes.

Comment n os ihôtellierls doiÏV1e.nt-i,1~ iS'y ipre.n!d:re pOUl' f'airre cette . exre.el1ente rédam·e?

'Bi,en ,soigner les 'd1ents.. IBien [-es ialC!cueiUi.r. Evi,ter Œ'es prix pTohibirt:if,s. Moderailser leurs étahliss-e'Il1'ents,. Engager des elIliployé.s bien Istyl.é~. A'cquéri.r une 'eXloellen1e form1ati<on tprofessionneU.e .

449

Et Icmnm:eni peuv.ent-ih laoquévir cetrlJe f.olJ'lTIiation professionn~He?

En 'apprenant lIeur métier à fond et ,c'ela : en ISfwiviant 'l'es IC!OlY>S d'Ullle éco~'e hôtelière' :en f.aisant un apprenrt.jlSis1a'ge 'pf1.atique da~'s un hôtel ré­puté ,et en PaJs:s,aJnt I~i po,s'sihl,e pair tous iles écJhelons ~ en Ise ,tenantC'o.nstamnlent laJU COl.H:ant .de oe qui se fait mi~ileiUrs; en lapprenant les '}alllgueis étr.angèr,es.

IL'hôteU'èri,e lest une ,tradition en Suiss.e. En eff/et, bien, avant lia décou:verte de f 'a'lpini'sme et de la 'mollIt'agne ,Jes étI'laIlJgefrs ve­naient déjà dans nos hôtels,. Pot.trquoi y IV'eIl!a.j.'ent-i'ls ?

POUT se Tendre dans I·es autres paYls : [Heu de pals1sage. Pour TeCOUVI'ler ~euT santé dans a,es ,s:tations haln:éallires de Baden, Ide Lavey, de Loèche l 'es Bains" de Ragatz, de Schu:1s, de Tarasp, etiC.

Qui ,sait ilTIOnJtrea- Ic.es s,tatJÏo[l)S' ? ????????

r'oUfl'lquoi il'feau de ,oes stations estt-e~l}>e g.éooT'u:lem,ent chaude? (1 degré ,chaque 33 mètres ) .

P:OUfl~qu:oi nos !prilnJcipa'les sl1:atiollis d'étTlangers. ,sont-eRes situées ·d3DIS Il~sl AŒipetS ?

Beauté des Isites . 'PTatique de '1 ':œ1pj'IlJi

'sm,e.

iPureté de Œ' aiT. F.r.akheur en été. P.na:tique des spo.nbs en hiver (engoUe'!l.l€lnt des< 'SpOiftS') .

Nos pl'jncipa!l'e;s ,slÎationis Isont MünrbT,eux, Interlaken, ZeTIIl'att, l;uc€rll'e, Davo's, St-.MoTitz, ,elbc . Qui ,slait. 'montre,r?

??????? Mais il (ll.'e suffit pas d',avolÏLr .des 'S'ouroes thermales', de beaUx

',ites et de h0l11lS hô:tels'; que faut~H encore pour 'que Iles étrancr:ers 1onislSoot ",enir ,chez nou.s le't visrirbe.r tOUlt>~S' 'les régions du plays! ?

ExeéLlents moyens ,de IcommU!Il.k'ationlS ToutelS jUisque :dans ~'es 'V'a'1:1ées; dheminlS de ter de montagne ; p[aces d'avi,ation .

En eff.et laujourd'hui, heaucoup d'értrangers viennent en Va.­huIS en empTun1'arnt ~a vo,ie de~ lairs. Dermèrem1ent Jia reine JuIli,ana ven:ant des Pays-Bas :a :atteri à Châteauneuf .pour Se l~nd:re Ù

Zerm.aU. - Qui ;sladit montl~er les Payls-Basl, A'll1lster.da'ffi ? ???????

Sachant que 11'avioll1 a'Vailt une viteslSe horaire moyenne

- 450-

,de 4'00 km. à l'hetl!re qui rpOiUlf1aa.t 1Jrouv'er Il'a ,durée du 'p1areouI'S ~oarte)

???????? L'es étrangeJ.rISi 'VieDll1enrt aujourd'hui 'Surtout de ~'Al1'gJeteI'.re~

d'ANem3!gne, de F1'aIlIoe, des gaylS-B.as" de [a Belgiqrue, des Etats­Urii's, de Suède. - Qui sai,t 'lIlOnrt~er ?

L'inJdruJSItrie hôtelièn~ fl1'e flavorilS'e prus 'sleuiliemte.l1t les hôtelier,SI, m 'ails toUJte iUflIe partie dè notre popufllamon. - Qui par exemp1le ?

Commerçants en géIllértaJl e.t lal~mlenrfJati.on 'en particu'lier, ball'cher; agriculteurs pour l'écouileanelnt du V/in, des fnüts, de<:; 'l,é­

gume~ du t'ait du beur,re du Jil"O'l11!age' , indu;trie.(Le '1a ,~onnserie, dr~ ,dhoco['a1ls, de fhorlo.gerie;

enfin tous 'les b."'a'Via:illll,eJUil~.s occupés darus 'l'industrie, [' a­g'rÏJculIture, Je ,COII11lllffi'lce; Iles Iguides ; 'lleS entr:epm:ses de transpom, etc.

P.rog1'1aml11'e de 1 ère année : 1. Introduction: MON BEAU PA;YS.

2. LES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES DE MON PAYS· SONT D'INSPIRATION CHRETIENNE.

3. LA FAMILLE.

4. LA COMMUNE.

Nota : Les 1ignes qui vont sui'vre servent en mêm'e h~lnps , d'indications qUJani à ta f'açon dont nOll!S concevons un Inanuel d'insttTI1Jction 'Civique. C'est pOUif'quoi toutes [Les 'suggestions qui poU'vr.aient être failtes à ce suJet sel~ont 'Iles bi:envenuJ€\S.

Lia preInière tr'aJ1lche a ~té 'expérim'entée. L'eS que1qoos , gr:ruvulJ."e~ qui filgUJrent dans œs pag.es ne CDns­

tituent lqru'uue iIlldkation; nous a'Vons uülÎlsé pOUir cela les c1li1ehés que possédait notre iInprhneur. II 'est bien entendu qu'ol11 ne Is'au­nrirt \S',en .content'€ir pour l'élab.ol~a'ti:on d'un 1ll'anueL

Introduction MON BEAU PAYS

Gli3!VUre:

l 'oi .ile p1lus .beau rpayJsage que ~'on puisse -trouver

- 451-

Je t'(nme 0 mon pays

pour tes Ino'IYbs pourprés, pO'Uil" tes glalCÎ'ers étiIlJoe!}l3JI1lt~, lPour tes -cals1c'ad.es éCJUJnan1J&s pOUl' tes 'lla,cs d'azur, pOU!I' <flon ,c.iel ~u.min'eux, pou;r tes pay:Slages reposants, POUu" tes ,cités bourdonnantes pour 1>e.9 Viill'liages ,rustique~, ' pour ton histoire héroïque, porur tes i'llJstitutions délll!OCl'latiques, pour 10n œUVI'e thul11IaJllitruÎ.re, pour 11a paix que tu no'Us donnes.

(Ne p las 'éJ1l1.l:nlérel' Ill'ais faiTe troll!veJ.". Faire ,adIrureT un beau 'CoUc.heT de sollé~, pa)l' exemrple !SiUr 'les 'monts enneigés).

Invocation patriotique

Se1gnefUJf, ,wocO'rde ,ton seCO'Ul'S

Au beau ;pay:':i que lTIOn cœur Jaime, CeUrui que, 'etc.

Lecture

Terre matem'e'l1e

Quand D1a patl'i.e est née

Quand Ina patrie. 'est né,e ,sm 'Un pâturalge,au Inj~ieu des hommes Œihres ,assemblés j'étais 11à' plÛlll'I' eNe, à genlÛ'Ux devant le b.-ône... ' . ,

Gonz1ague de Reynoild.

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RABAIS 5 % aux membres du pc.r~onnel enseignant sur présentation de leur carte,

sauf sur articles réclame.

- 452-

Chapitre 1 LES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES DE MON PAYS

SONT D'INSPIRATION CHRETIENNE

l'Ci i'égJiJse de Vaolèl'e ,S'Ulr <son rocher en alccenhlant la c.r'Olx ll'U IS'Ü'l1liIll'et de .c'looher

Le drapeau suiss~

ici ,d'f'iap eaiUl suisse ici dl)apeaU de Schwytz

La ,cTojx de il1Û1tre drapeau n 'est paJs, ,une SÜ11!p~le figure d-e géométrie. EIIl! 12,89, Rodolphe de Habsbourg f'a,il'Slai.t le ,siège d-e Besançon. Son 'aJI'J.1llée se ·koU'V1.aÏt dans une p.osition ,critique. ,Pal' un leXlplloit !héroïque 1,500 SClhwy;tzo!Us s'auvèrent Ile ,c'amp. Hs J'leçU'l~ent ,a!lOT,S 'en Técoillpensle de 1eur ,bliaJv01.hre, 'l'ilJliS~,g'file de ~eur bannière 'rouge, avec ]a croix et ,les instTll'luenrts de ilia PaJslsiol1 du Seigneur.

Histoire fllilitail'e des Suissei;;

L 'aJJ]cien :s'8OI~étaiÎT,e de Berne, ,C01l1l1ad Justillger éCI'Jt de mê­me lau commencement du XVIe sièdle: « Les Schwyrtzois .de COIJ.l­

duisirent ISli ibrav€lIl!eIllt .que ae roi 'I,eur ,confél'a pour a'eUlr bannière le Sruint-Empil'e, 'c'est-à-dir:e :torut<{~IS ~es 'al'lll'e,S .et le,s linsh'uments du Saim-MartYl'e de Noh,e Se:ilgneur Jé's'Uls-ühr.Ïiv!t.

Or, [e drape.au ,slUÎ,s!S!e n'es,t qu'une transfofnlatioll de ,celui de Schwytz, IOO'illme Ile mot Suisls,e vient de Schwytz.

La Répm:>'lique helvét,i:que !i:m,posée pal' '1!a F'l'anoe .supprÎ'l11o. h~1S hanlIl!Ïèrres !ClallTool'aJI,es -et 'adopta un dliapeau 'br,ÏIcd1oo"e vert. rougie et jaune.. . ,

L'Acte de Médila,ti'Ol1. rend1t aux c·anlons ,1eUfl;s baul1J1el"es. Ap,rès !La ,ohlute .de NaJpolléon .J'a Suisse 'reprit 'l'~mlb~ènle et ' ~es·

(' ou:1eur:s fédè:'1a!l,es. -La Longue Diète de ] 815 fix'e I,es arInes de la COllfédéT'Ia'Hol1

res4Ja'll!f\ée. En 1889, il'A.sselmoblée ftédlérail'e décide: « Les al~nloü·.ies de ,l'a

COl1.fédéiDaItion 'consistent 'en une IC'l'oix bla'lliohe dT,oit€ ,e.t 'a~éS'ée placée Sur fond rouge ert dOlJlt l es bl'anche.s, -éga:l'es entre eHe.· sont' d'un sixième plus longues que la'l'ges » .

453 -

Lecture

Notre drapeau (Cheu'les BorgeClud)

Le drapeau d 'un peupJe est rune ühose qu 'on n'impTovise pas pa.s. Rien ÏJcJi Ine peut rremp:1aJoer, etc.

Le pacte de 1291 comm'el1lce pal' ces mots

JN NOMINE DOMINI AMEN

Photographie du pacte de 1291

Le pacte tédéI'al de 1815 pOlrte en .S'on hontilSpioe

AU NOM D:U DIEU TOUT PUISSANT

La Constitution fédérale de 1848 qui .a IfaIirt de lia SUŒlsse un Etart fédératif ICOlll1ll1Je'l1lC,e pal' ües Inêm'es nlOts :

AU NOM DU DIEU TOUT PUISSANT

L :Allotog:l"aphie ·de ila Constitution de 1848

Ce'I;J.e de 1874 'qui n ',est qu'une modifi'Cla,tion de :.La ,p.Décéd,el1rle dOIllt ,eHe I3JOcentue ile QaT3.'Dtère C'ootl'a'J,islateur ICOfliSlerve :1a ulême invüC!ation.

P'aT IcoIlJb·.e, la Icolll'Stilturtion de 1798 'Ïuliposée par ~ 'a France, ignore [e nom de D'i'eu.

Quant à r A,ote de ,Médiation donné à nlOtJ.~e playls plaJl' Napo­léon, il porte en exergue: Au nom du peuple j'remçais ! !

La constitution valaisanne elle 'a'lmslÏ 'p'la'ce 'tomes '11'0;'51 instituibÏOIn,s 'S'ous lia proteotion d~'ville puis'q'U ',eIH ecom'l11\ence par ces lllOrhs :

AU NOM DU DIE'U ToOUT PUISSANT

PlhOi!O.gliaJphie de iLa Constitution valai~anne

Let Messe du St-Esprit Au début de d1!ll'qtl.e ses'sion [es députés se Tendent à lia ca-

- 454-

thédrale .pOUli" ·a'sISlister à la m ,ess'e -d 11 St -E\SfpT,it tafin d "atrtri:rer .}a bénéd:ilC't:ion de nieu SUT ]eurs travaux.

,1 Photographio : Les dépullés se ,.f,.,den1 à 'I:a oatihédm'le

La fête fédérale d'action de grâce

Chaque aIDlnlée au mois de ·septernbTe, d~ toute Ül Sru.i,s-s~, SOllS ~e nom de « JEUNE FEDERAL » on .oelehre lm cuŒte fede­l'al d"aJcmon de .@râ'ce dams les èg1li\S·es catihotiques et {la:nl'Y Il,es tem­ples protestants PO\Uf remer;c;ioer la Providence des hi'enfai.t1S ~locQ[r­cl érs .au !p'a ys.

LA PRESTATION DU SERMENT

A'VlanJt: d'entrer ·en fÜ'il'cmonJs, les députés tau Gnand 'Conscill, ~e.., CÜ'l1JSeilL1ers d'Etar\:, Jres députés aux ühambres fédérales 'Joes ConseiiNer-s fédéraux, 1e g1éniéra'l, ·etc.

PRETENT SERMENT DEVANT DIEU

Formule du se] mem du Gr.and Coruseiil

Formu!1e du s·eil"lnen.t d es députés -aux

Chambr·els fédtélia:1.es

FO'lunJUi1e du -serment d'es Cons'ei'l!leT 'io .fédéraux

(,gll'avure : M. EtSloher pl,êtant 'SeTJUent) ·

FonlluLe du serment d ugénérrail ,en 1939

(gr.avure : Le .génér.a'l Guis·an prêtant serInent)

Lors de !l:a CP'lîeJstartion du :,Slerm1e'llt du 'généraJ, Ile pTésident d.e i'AiS:slemblée fédé.r:ail,e M. V1a:l!lotton c'Ü'ndut 'Son dis,cour'Y par Ices m01s :

Dieu ob énirSlsre votre tâche 'mon génré!rlail. ! Dieu ·g.wde notre .p.ayls et notre année

. "~'--------

455 -

Deus prouidebit !

Correspondance échang·ée entre les autol'Ïtés fédérales et cantonales et cantonales entre elles

Dans wa Icor.responrdralnce échalllgée €lnrtTe lIeS autorités fédé­rales. et 'oantonal'ffi, ou enb~e les ,gouv.ernements cantonaux, !la fOIffiu1e habi;tuellre des 's.alutations esrt rremp'l'a,cée par la 'Suivante:

Nous nous recofiM1mndm>s avœ vou<s à 'I:a pxotection divine 1 Ainsi, dUlr.ant toute son histoire, à part ,ootte cÜ'urtoe période

allant de 1798 à 1813 pendant .Laque1.lre J'a Sœislse la dû se pLier aux lex~.genoos de sa pllÎSls'ante voisine, notre 'pays rg'.8S1t délihéré­ment p~'aroé :SiOUI'S 'la rprotec'tÏ{)n di'v.ine.

Id 3 photos 1. La looUjpone du ipa'1a1s fédél,al avec la 'c1~oix a'Ccentuée

aJU 'SlO'IDmet. 2. Une égi1Ï5'e av,ec 113. or{)ix bien V':iJSible sur :le clocher 3. Une ,croix ,au bord du chemin

Sur 1a icOU/pOile du pallais ~édél'al; sur le dû'cheT ,de n()lS ég.lises'; au hOlpd d-es 'chemins, partout ~.a Œ 'OÎX nous 'l'appelle qUIe nous sommes .en Ipay~

chrétien. -.,

aru ODloms

Vente

Location

Echange

RADIOS

SION

PiaJ110S

Réparations

Révisions

tél. (027) 2.10.63

~ 456-

Et 'COlline Isynif!hèse et dlév,e10lppement .a'U!ssi : IBhortogl~apihie des trois croix:

CeMe de 'l~ SillS's,e; ceH'e du ChTi'st; ,ce%e ode ~a Croix-Rouge.

LECTURE: L'ETAT CHRETIEN H. P. ViuloEmt Maumus

·Taa1di'S que Je pouvolrr üés'aT'Î'emJ ,à 'l3'ÜIl répo,g'ée.

Chapitre n LA FAMILLE

Le,cture

Homn1,ag'e de Pals,teThT à ,ses' par'ernrts·. Quand jP.alsteur flUlt dev'ant l'hUl.nb1'e m3Ji:son où H était né,

unte émotion . .

A'c<te de m:aTi'age Icontl'Iad!é deVla:IlJt !l''Of.fici:e,r d 'Etat civil

(piè'ce officielle à T.epro:duire)

- 457

Le 'Illial~ag'e \ci:vil a H letl devant 'l',offilder d'ét,at civil en pré ­senoe de 2 <témlOins.

Le jeune homm:e ne 'peul se InaTi'e!' aJV.a'llit 20 ans et Ila j'eune fil'Le ,avant 18 ·ans 'SlaUIS 'autoTlisation Ide l"autoliÏ.té cO'mpétente e t le ,ooTI",elI1teIueont des parents.

Le 'maria,ge d .vill 'p'eut êtll'Ie dÎls·s'out par Ile djvo~oe qU] est la p]aiJe de notre slQ.dété. C"est le T. C. ,qui pTollllÛ'llIoe le ,œvoroe.

L'es ,parents peuvent auslSi de,mander %a !SépaTlartiou !lég,ale : les effets ne 'sont pas les m.êmes 'qu.e IOeaJX du ,div'Û'flce. (Exen1!P~e.)

Le mal'Ù,age n~ti'~ieux est 'cé:lébré à 'l"égJ:ise dev,3jllIt le ImnistI'e et en 'plrés'fmce de 2 témoIDs . Le Ina-ri.alge :re!1igieux ne peut 'Pas être diSisous.

Note: L'offider d'étai lCi'vŒI; ,s!es flQllIctio~ns, enquête à faire à .Qe sujet.

Ceux qui se 'l1JJarient hors du iliie1u de JeUl' comnl!une d.ooV'ent êtr'e en pO'SIS'8s:stÏlOn du ,oerlifi,cart d'oidgi:ne d.éllivTé pm: ~,eur com­mune bOlulf'g'eoj,s:e. üette pièce eSlt d',airlJeuns ·constamment 'récla­mée dans 1:es :div,el~s a1ctes de la vi,e civil,e. EUe seTa donc con­servée av·Clc :.soin.

Photographie de l'·acte d'oTigine

L'of\:f.i'cier d',éttat dvil délÏiViI'e 'aus,SiÎ .aux nouvl€aux TI.llaneS un :lrivret de d:~a:m:i!]!le dans J'equellstCl'onrt m 'sicrirts ,au fUT et à IneS'UTe cle~ év:énemelJlts : nails.anloe, décès, etc.

Livret de .tiamillle

Tout'es ·oelS pièces \S'E(roDJt étah'Lies .au nOlm de ·La 111ênlJe per­sonne, IC est-,à -d1rie des pm'ents de PIERRE dont l,a naÎls':.;'anlüe Vt3

être an!l1o'lllcée.

NAISSANCE

·M. ,et ;MaidlaIIIlle , . . ont ,l'a joie de VOUIS faire tpa-rt de };a IlJais'S'anoe

de IJ,eur petit Pierre

A!de de naissla'l1loe FO\J:ilnule ofHcJi,ei1.e lau n lmu de .

PIERRE

- 458-

Nota: La lDJais'Sanûe d 'oit être '3.!l1!I1'Ümcée par le .père, dans les 2 j.OUillS à ['offÏlciffl' d'état d":Ïl ~ ·en fait 1"'ÎmSlCJ'jrpl'ion dans les re­gi~~tT'e.s et sur 'Je E vret de f aml'He.

Nota : Le bapltêrne a l~eu à 1'église par Je ouré de ila 'P1a:'0i:s!Se ou son :nemplaç1a'I1t, en présence du parrm et de 1a marraIne.

On 'doit aussi p.roduire parfoils .J'extI'ait de naissance que l'on demande à J'üffi'Cier d'état ,dvi1 e'l 'l'extrait de baptêlne délivré paT .le ,curé de '1 1~ tpaI"oisse.

Alct,e de d'écèc;

(\au nom du père de Pierre)

Nota : T'Üut décès -ser'a 'annoncé dams les 48 heures à l'of­ficier d'état IclÏ.vH qui 'après avolÏlr fiait iee;:; in.scriptions requi,ses sur 'sIOn r:egi,srtre et sur le livret de faml,Ue déllivre ~e l)eTmis d'in-humer.

La familJ!lle, 'cOlupo'Sée du pèr,e, .de aa 'lllère et d'un ou de plusie'uns ,ootDanlÎls est une 's'O:ciété en 'mini~tufre. P1us le,s famJfHes qui, ,constituent un Eta,t S'ont . .fort,es umes :et pr'Osperes, p1.UlS ~e.s !brus·es de loelui-ICÏ s,eront sol'Jldes-.

VIOiil.:à pouT,quoi ~'Etat '3ujOi1.lTd'huJi ,a1ocorde s'a p'l~o\teo~on :\ 'la ,fiaJIDj~l}.e : eX'ÜllliéTaItion d'impôit pour 'Clhaque enfant; a!Uoca;hans familia1es, erbc. (JM:onb'e'r des exempie's prédiS.)

Le pèr,e elt Ilia mèTe eX'eTlèent 'la pui~saIllce pate'Tne1ll'~ :sur leuTls enfants rn.i'Il'eUTS. Us ·peuvent êtl~ dechus. de ce dr<nt en cas d'dndignité.

Us ont ['e devoi.lr de subvenir ù l'enrb:etien du ména,ge; oette tâ,ch-e Œ'IliCom!be srurlout au père.

,Les parents étabtis-s€lIl!l un budget des l'ecetbes. et des '~épel1Js'es qu'ils s',effoTicent d'équHibTeT da!lls [la mesure du pOlsslble. Hs doivenrt [e bon exemple aux enfarnts à qui d'1s felflont dünner une formattiotfl p1eTlluettant à ceux-Ici de de~enir d'honnêtes hom-mes, de ibo~,~ ,citooy,ens ,et d'exceUents. <Cil1Ivébens.

La protection de' l'enfance

La Chambre pupi~laire

Les elJ..ûan1Js ,mineurs viv'ent 'S'QUiS i'autnrité de 'leuns parents à qui rils doivent so.UluislS,ion et -:espect. Il~ conJtrrnuent dams ila meSUl'e de JelU"8 fOT!Ce~ à l'enh"e1ben du men age.

- 45.9-

Le pèl~ de PIERiftE vi,ent de décéder ; Isa 'mèr·e ex'erc. " ·la puis­sanoe p.a-rern.ê1l1e; ,eHe pourraÏJt renOIl!üer à c-e droit si elUe 'le ju­geairt là propos.

A Il'âge de 14 ans ;PIERRE devient ol'phelin de pèr-e et de mèrt!. ApTès I3.vGÎr pris 'avis du ICÛ'ITs'e:Ï'l de famri-lle, la Ohambre pupillaifle lui .désigne Wl tuteur.

~------------------~--------------------.------------------~

1

1

Extl1ait .du ,p.rocès-verbal Ohambre pupillaire de .. . 'apTès ·avoÏ<r eIlJtendu !le ,CoIlJS,eiil de famiHe nomlne X .. . tumeur de Pier,re. " enflant mi'llIeu:r de ...

La Chambre pup~l'lail'e: 'compOisition; ~atü~iJbutions, et.c.

La formation scolaire et professionnelle de l'enfant et du jeune homme

AIJ.'Ï. 27 de I~a CO'lliStitution sui'Sls'e

L'eIlJSellgnernent pTiimai1re -est obligatoire et gratuit.

Art. 13 de l},a ConsltitutiOtfl v3.'l'aisanne

Contrat d',ap.p!l'entissage (à analyser par 1er.;. élèves)

1

----------~.------------------------.--------------------~

A 1'âge de 6 lans PIERRE est ellrtn~ à fécole prim'aire de .. . ; apTès avoir subi ~ex<anlen d'énla'uc,irpaHon à 15 aJIlJS 'ill a slüv,i '1111

COUTIS d'ul'Ïrentation pTtOfeJs!sionneUe.

Ex1:Jl1a,~t du rprocès- veI,bal ühambr,e pupillaire de X ... Ensuite des rapport~ du rote UT et du S'ervi,ce Clantona'] d'oriloorbartli:on pr.ofessionne:n.e, -et vu Iles dilspÛ'sitio'llrS ·dont Pierre Ifabt preuve, ~Ia ühambTe pup~l:1aire décide de te pia­Icer en apprentilS!sage ,chez ... menuisier.

li entfle en apprentÏJsslag,e ,chez le menuisi,er de .sa loca'lii.re .. Signatu re du Icontrat d'-3Jppl"'entis~'age.

L',enseignem.ent prilluairre elSlt obligatoire et gratuit.

Après 4 ans d',app.:r:enti'S'sa-ge PIERRE suhit un examen, èns~nite ,de quoi on :.tUlÎ. délrivre un loerrtifi,cat de \Oarpacité hli dOllll:anlf: le dTlOJÏ.If: ,d'exercer son métier 'S'ur :t'ens'emhl.e du ter'l'itolire de ~ta ConfédéTatiolIl.

- 460-

L'Oil~squ':ill 'aUi.pa qU'etIques lannée:s de pir,atique, PIERRE subira de nouveaux exaunens qui lui .oomér:elionrt 1a 'maîtrise.

Notre feuillei de documentation Petit Idas'StelUl' dans lequel les 'éllèves, p1aoeJ'lont toute q1a 'doou­

luenrbatio!Il T,ecueiilie powr chacun des chapitres étudiés: FmniJJle - DflOitJs et devon"ls du citnyen - Com'ln'llue -

Ganton - Confédél.'1ation, etc,

Exemple: La famille

DocUlnents, devoirs, travaux d'équipe, enquête, etc. Date de naiiSSa't1JC-e exa'ct.e de 'votre ;père, de V1otr.e mère. Date

de (LeuT illoo:iage. Année de nails'slal1Jce de ,obaque m'embre .de votre famiNe. 'M:enwres décédés<; date du ,décès. (Livret de fiamiUe à cOlIlsrullrber. )

Vos Igrands paTents p~t'el'oJlJel:s et mateT'JlJe1s. V,otTe pa'l'enté jUls'qu'au 4e degre rilJl.c1usi'v€llTlel1,t. Votre lex1:Jr.ait de naiss,anJOe. Votre ,alote de baptême. Votre oerti.fœoart d'oTÏ,g.iil1'e.

Votre nom de fiauLi.'ll.1e : 'Sa :s[lgînri1fÏ1oation éventuellile. lèr,e ~nention dans [es 'aetes : l'ec!heTiches ,à Œla 'CUIre, ,aux ar­

ebivelS, 'etc.; vou's r,ens'eigner aup:rèS .des pel''SOiimes , colIDp·étenrt~s.

Si eilJl,e n'eg;t pas 'Originaire de votfle OOlffilffiUllle ode domidlie quand y ,est-élile venue? d''Où est-elle v:enue ? Où a-t--eJl1e .el.)l~aimé?

P.aJ:imi vos .an:cêttres, citez quelqueiS pepSlQ;l1l11aJge:s c[Œi IS-e 'sont di,~­th1gués .

v'os ffi'rno.irieS'. Des,sinez-!les'. Dessinez 'Votre ar,bTe généaLo.gÏ!que, 'en remolJ.ltant j'uslqu'à vo­

tn~ ·a1".rrièTe g:l'and-pèl~e pateffiteJl -QlU plus haut :si VOIUS pouvez. CO'll'su~tez v.ob'e père.

Rte!chel',chez dans a.e tOode 'c~vH t'Out c-e ,qui Is'e r'alPpŒlme à ~a fami,lJ.,e . Notez 'sur votre feui1llm de documentation quëlque'S'­unes de~ Idi'Sp'O.S~t~O'l1'S ,qui 'se T,apportent à la fiam.iil1e.

Sour,ces : AmnoifÎlal v·a:la,is.an; -tn~hive.s 'CioulIDunal,es, TegÏistres d,e Q'Etat CiiVfl, des baipltênlœ; C.C.s.. ,Lai. v:a1ai:sanlJ1!e d'applirn­tion; Ilivret de faiJnia,].e.

461 -

Chapitre ~n LE CITOYEN

Ses droits - Ses devoirs

lei: Une beH,e gralvure J'eprésentant Il,es :citoyens 'ex·e'l'çant

leul'!S dnoirts

Une belle page de lecture A 19 a'llS, JPIERRE Is'esit p~és'emté devant ,la ·commissio[l1 de

re<1lIDItement; H a été décl'3..l·é .apte ,au '~erVÏiüe €it incoTtpor.é dans J'infanterie. On fluJ ·dé~ivToe iUlll livret de service.

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Cette carte [politique, dont le des-sin en relief a été établi élIve~ l~ 'Pilus grand soin, 'C<omprend le Canada aYi€1C 'les ter.ntorres du Grand Nor:d, AJ.él/ska" Groenlalnd et Islande, les Etalts-Unis, le lVIexique ,et les E,tats .de J'Amérique -cen­trale. Elle manquait jusqu',ici et rendra les p1us grands IseŒ'VÎIC.es dans J'enseigiIllement de Ja Igéographie.

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- 462-

A 200 .an~ il ,a .fait son éco1l>e de !recrues à la 'CaSffi'IUe de Lau­sanne et lÎil. es,t dev,enu un ,ex,ceUent IS\ü'ldat servalllt fidèl'eule1lJt Sa p.atri,e et disposé à 11a déf'endre lau péril d~ iSla vie. .

Depms sa majorité, PIERRE exe.r'c~ d'·alne~·s tou~ ses dl~~l,tS et i!} rempI.i.t 'aViec ICOIlJS,cienoe tSes. ,devoITIs de 'CItoyens. On lm .a délivré une 'CIar.te civique qu'i:l pTiés·ente à 'chaque élection et votation.

CO'mmune de . . . PIERRE

Garte civi>Clue

Son nom f.i.gur,e .S'lilr le regisTI'e é'lect01~:rl. III peut .do~c se IPronoJllcer ISur toutes les :lois '5oouluÎJS·es laux éaecteurs (v'Ü~atiomJs) et ,élire les magistrats (élecüoIlJS). .cependant d-a!I1S C'~rtaIDs. ca;s son nom ipourrait être ,radié d·e '1a !1iJste ·él1ec.toTaJe: ill p:eJ'lWalt a:}ofls ses ,dlr:oit~ .de citoy,en. (Citer des cas.)

PIERRE 'esrt lajl1é 'S'établir en 'Ville où il a ouvert un atelier de menuiserie. --~-------_ .. __ .~-------

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la venrte des pTDdm.ts fabTIqué.s. Pour dÜll1lfiietr pŒus d'extension ellCOJ e à s'On ent1~e'Pri:se, il s'associe av'ec un loharp'entÏ'er. Et cüm­lne 'affaire 's'e dév,eJoppe de p1us en plus, iJ.'es deux éliSlsociéis c:réen,t une fabrique dOlTIlt 'les P1lans ISÛ'Ilt lSOll1m,S à l'Etat; ils la C"onslÎ'Ï:tuellllt en S. A. ins,crlte au RoegiS!l;r.e du oomlm,el'Ce.

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P~lni l,es ouvrjers qui travaHlllBnt à Ja f.abdque Ïl y a des c.atholiques 'eit des< protestants; des T'adicaux, de.s l0011g.erva~eu.:ns des s.oc~aJilsrt°'s . Tous ont le droit de pratiquer leur religion et â'ndhérer au parti de 1eur choix.

Les ouvriers de ,l'a fabrjque s'e groupent en syndicats, GrâJce ~m c~ntrat collectif de rtravlaiJ signé entre patr'OI1LS et ouvriers" la rp·31X du travaH règne à .J'usine, malgvé [,es effort'5o de cerhuns 1ueneums qui ilflloÎlterut Iles ouvriers à l,a grève pal' des conférences, d{\~ articles de journaux.

Les ouvriers qui viennent à bkycJ.ette à [la ·f,ahrique s-e plai­gnerut du danger qu 'offre 11a d1auls:sée il 'l"emttrée de Œa lücaHifJé où un terrible 'alco1dent a coûté '}la vie à deux .enfants.

PIERRE a écrit dans le~ journa.ux un article violent dans lequel il critique '1a passivité des autoriœs œmmuna:Les. Les o,UJ­V'Hiers :acke~senrt illine pétition au ,conseil D1uni'ClÏ'pM.

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- 464-

Nos institutions en action

Liberté de la presse - Droit de pétition

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Terrible accident à. '. Deux enfants tués

Un 'a'ctC'Ïdent qui la coùbé ila vi'e à AndTé Berger e.t à Bel'­néU~d Ghappot~ âgés l''es;pec.tiv.ement .de 8 et 10 ,an.., est SUTvenu hier à 1l'entrée du viLlage de ...

Lies deux enfants 'qui jouaient près d'une rem:i:s'e t1',a­v'el~sèreIl!t la .chaussée quand ,SillIrViflit 'l'-aulo de M. X. ell'Î're­prenem'. Celui-ô ne put ffreineT à temps· et I}es .deux enfants furent 'viÜ'I,emm'ent projetés .sur ,la ,cha'u"l1Sée. TI1ansportés d'urgen1c'e à Il'hôpita.l , i~1S ne taTdèren't 'P,3!S à Tendre 'le 'der-Ilüer soup ir.

L '!end;roit en quet&tion eSît ,dange:reux et. un é'~ar,g1s'S'elne'l1 t de :la chauss,ée 's'hupo,se.

QU'ATTENDENT NOS AUTORITES?

La p'l"'eSise .a Telaté 'le tenihl'e aJocident survenu oe<; j'Ours ,derni:el\S à Il'entbrée de l1Iotre looa'lité où p'el~di'rent l'a vi'e An­dTé Be~gler .et BernaTd Chappot.

C"es:t :}e 3Ine ·accident ,qui :s'est pl'oduM dlans I}'.espa,ce de 4- ;:U1JS à ,cet endroit dangereux.

NolS ,aU'ti.o.rirfJéis\ latt1endeJ.,nt-le!]les ,qu'U11l nouve.au ma!ihe.llT \ ' .. survienne ,avant d'appor.ter à 'La 'dhaUJS'sée Ile"). ,ré.f.ections né-

Ce:ssaiTeJS. Pierre.

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