Le VINGTIÈME A CHARLEVAL

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Le rôle (ou rouleau) de Charleval, qui a été conservé, permet de constater comment se répartissaient les biens dans la seconde moitié du 18 ème siècle. Non compris le prieur commendataire dont le temporel pouvait être estimé à 6600 livres, quatre grands propriétaires disposaient de 70% des terres, bois et maisons. Le rôle de Charleval sur le Vingtième (cliquer sur l'image pour l'agrandir) Rôle de Charleval sur le Vingtième

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Le VINGTIÈME à Charleval

Cet impôt fut institué, en mai 1749, par Machault d'Arnouville contrôleur

général des finances de Louis XV. Tout propriétaire, même privilégié, devait

contribuer à raison de 5% de la valeur estimée de ses biens mais, prétextant

le don gratuit qu'il versait chaque année, le clergé a refusé de s'y

soumettre.

Le rôle (ou rouleau) de Charleval, qui a été conservé, permet de constater

comment se répartissaient les biens dans la seconde moitié du 18ème

siècle.

Non compris le prieur commendataire dont le temporel pouvait être estimé

à 6600 livres, quatre grands propriétaires disposaient de 70% des terres,

bois et maisons.

En premier, (ci-contre) le marquis Frémont d'Auneuil, engagiste du

domaine, louait à Georges Fortier la ferme de Charleval, sise au rez-de-

chaussée du pavillon de la reine servant d'habitation, avec les bâtiments

contigus et l'actuelle salle Charles IX, à usage de grange, plus le moulin

banal près de la halle.

En second (2006 l.), les sieurs De la Cour dont le père, conseiller en la Cour

des comptes de Rouen, est décédé en 1778 au château des Muttes à

Grainville, possédaient la ferme du Petit Nojon et l'auberge voisine à

l'enseigne de « la Fleur de lys » tenue par Michel Delaplace.

Nicolas Letailleur, négociant à Rouen, propriétaire de la ferme de Bonneval,

à la lisière de la forêt, a vendu ce bien à Pierre Georges Viel appelé à

devenir le premier maire de la commune.

Enfin le fief du Thuit appartenait au comte de Saint Hilaire. Il comprenait

une grande ferme avec habitation, grange, pressoir et colombier, tenue par

André Bertaut.

La grande majorité des habitants n'avaient qu'une maison avec quelques

vergées de terre. Par exemple, Pierre Christot était imposé de 1 livre 5 sous

pour une petite maison et 2 vergées de terre estimées à 30 livres. Ces

paysans qualifiés de « sans terre » travaillaient chez les autres et élevaient

quelques bêtes qu'ils confiaient chaque jour au pâtre communal, gardien du

troupeau collectif sur la pâture du Hom.

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Rôle de Charleval sur le Vingtième