LE VILAIN ET LE JEUNE MAÇON

e vais vous raconter maintenant une histoire.

L'histoire se passe à la campagne entre un vilain et un jeune maçon.

Un jour, un vilain s'amusait à souffler sur des maisons en paille : les maisons se détruisaient.

Un matin, un jeune maçon arriva dans la campagne où habitait le vilain. Ce maçon se mit à

construire des maisons en dur.

Le vilain arriva et voulut souffler de nouveau sur les maisons. Il vit que la première maison ne se

détruisait pas. Alors, il passa à d'autres maisons. Les autres maisons ne se détruisaient pas non plus.

Alors il marcha plus loin.

Le vilain trouva le jeune maçon en train de travailler :

- Que se passe t-il ? demanda le vilain.

- Je travaille, répondit le jeune maçon.

Le vilain s'énerva et monta sur ses grands chevaux.

Quand le vilain eut appris que le maçon faisait des maisons en dur, le vilain monta sur ses

grands chevaux au sens propre cette fois et plus personne n'entendit jamais parler de lui.

Bermal Akar, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE VILAIN QUI PRIT LE TAUREAU PAR LES CORNES

Je vais vous raconter l'histoire d'un vilain, qui habite à la campagne.

Il doit parcourir beaucoup de chemin pour se rendre à la ville. Après de longues heures, il arrive

enfin. Là, un homme, sournoisement, vient voler notre vilain. En se retournant, il n'a pas le temps

de dire un mot que l'homme est déjà parti. Le vilain retourne chez lui, abattu. Arrivé, il interpelle

sa femme : «Mon dieu, que je suis malheureux ! Ce coquin m'a pris tout notre argent ! Je le maudis

à jamais ! Moi qui suis si peureux, je n'oserai jamais aller récupérer cet argent !

- Mais tu n'as qu'à prendre le taureau par les cornes! » lui lance sa femme.

De retour à la ville, il va trouver un taureau pour le prendre par les cornes. Alors que le

vilain est sur le point de le faire, sa femme intervient et lui dit :

«Je ne te disais pas de prendre vraiment un taureau par les cornes ! C'est une manière de parler !

Je voulais simplement te dire que tu dois affronter tes peurs ! »

Le mari et la femme éclatent de rire ensemble. Tout à coup, un homme trébuche devant eux. Le

vilain reconnaît sa sacoche avec son argent dedans. Poussé par sa femme, le vilain se précipite

pour récupérer sa sacoche puis tous les deux s'enfuient à cheval.

Les actes de méchanceté finissent toujours par se retourner contre vous.

Enzo Baudry, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Un maréchal ferrant trop sensible

e vais vous raconter l'histoire d'un maréchal ferrant et d'un prévôt.

Un jour, un maréchal ferrant, qui était endetté jusqu'au cou, reçut la visite du prévôt duvillage qui venait lui réclamer le paiement de ses impôts qu'il n'avait pas encore payés commed'habitude. Notre maréchal ferrant manquait d'argent car ses clients avaient fui à cause de la guerre.Il y avait près d'un an qu'il n'avait pas payé ses impôts et le prévôt revenait chaque semaine à lacharge pour le faire payer. Mais il rentrait à chaque fois au château sans l'argent qu'il aurait dûrapporter.

Ce maréchal ferrant était extrêmement sensible à toutes les critiques. Une semaine avait passé depuis la dernière visite du prévôt. Le prévôt, qui en avait assez de se faireavoir à chaque fois avec ce maréchal ferrant, revint chez lui avec des chevaliers. Le premier chevalier essaya de le faire payer en lui disant : « Si tu ne payes pas, on te prendra toustes chevaux ! » Le second chevalier essaya à son tour en lui disant : « Si tu ne payes pas, on te dépouillera toi ettoute ta famille ! »Le dernier chevalier lui dit : « Si tu ne payes pas, alors on te critiquera et on te prendra tous tesbiens ! »

A ces mots, le maréchal ferrant s’énerva et le prévôt lui dit : « Eh, tu montes sur tes grandschevaux ! » Alors le maréchal ferrant prit son plus grand cheval et partit au galop. Le prévôt et seschevaliers se regardèrent, à peine surpris, car le voisin du maréchal ferrant les avait bien prévenusqu'il était un homme très sensible, qu'il ne fallait pas l'énerver et qu'il ne sortait pas suffisammentsouvent de son atelier pour comprendre tout ce qu'on lui disait.

Quand Le prévôt et ses hommes furent partis, le maréchal ferrant revint, étonné de ne plusvoir personne. Il partit trouver son voisin et lui demanda pourquoi le prévôt lui avait demandé demonter sur ses grands chevaux. Son voisin lui expliqua que cette expression ne voulait pas dire« prendre son plus grand cheval et partir avec au galop ». Le prévôt avait seulement voulu lui direqu'il s'énervait à la première critique.

Il ne faut pas énerver les gens sensibles et qui ne sortent pas souvent de chez eux.

Matéo Blot, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE VILAIN ET SA FEMME

n vilain, costaud mais un peu bête, qui vivait avec sa femme à la campagne, gardait

ses taureaux. Il s'en occupait tous les jours beaucoup.

Un jour, il dut payer un impôt mais il n'avait pas assez d'argent. Alors le vilain et sa femme

réfléchirent longtemps sans trouver de solution. Sa femme ne faisait que lui dire : « Albert, il faut

prendre le taureau par les cornes ! On va y arriver ! »

Alors, un jour, il partit de la maison. Elle lui demanda : « Mais où vas-tu ? »

Il lui dit : « Je vais prendre le taureau par les cornes ! »

Elle lui demanda comment il allait faire, mais il ne répondit pas. Le soir, il revint, tout dépité. Il lui

raconta tout ce qui s’était passé et comment, à cause d'elle, un de ses taureaux l'avait blessé.

Elle eut tellement honte de lui qu'elle partit sans lui donner d'explications.

Il mourut de chagrin et de solitude. C'est ainsi que se finit cette histoire.

Il faut mieux se ridiculiser en demandant la signification des choses que d'agir bêtement et

d'en mourir.

Lynn Botalla, 5e1 , Collège Bissy , avril 2014

LE FORGERON DU ROI AJOUTE SON

GRAIN DE SEL

e vais vous raconter une histoire à propos du forgeron d’un roi pour vous

distraire.

Depuis sa naissance, ce forgeron forgeait des armes de grandes valeurs. Les armes que ce

forgeron fabriquait servaient au roi lors de ses batailles et il conservait ces armes chez lui. C’était

son travail et sans cela il n’aurait pas pu vivre.

Un jour où le forgeron était absent, plusieurs pilleurs mirent le feu à sa maison et

emportèrent avec eux toutes les armes qu’il gardait bien précieusement.

Quand celui-ci trouva son entrepôt pillé et ravagé, il se sentit désespéré, triste et abattu, car il

n’avait plus rien. Sa maison et son argent avaient complètement disparu. Ne sachant que faire, il

alla demander conseil à son meilleur ami, Sylvestre. Son ami, touché par son histoire, lui conseilla

simplement : « Va donc à la réunion du roi et de ses chevaliers qui se passe tous les dimanches à la

cour et il n’y aura qu’à te mêler à leurs conversations, te faire remarquer, puis ajouter ton grain de

sel ! »

Le forgeron, très crédule, rentra chez lui, prit une salière et la remplit de sel.

Le lendemain, il courut à la cour du roi et brusquement, il interrompit la conversation en

jetant un grain de sel au milieu du roi et de ses chevaliers, qui le regardèrent, hébétés.

« Mais, forgeron, que fais-tu donc ? dit le roi. Tu n’es pas autorisé à perturber ce conseil de haute

importance, tu seras puni !

- Sire, par pitié, aidez-moi ! On m’a dit de venir vous rencontrer et d’ajouter mon grain de sel à vos

conversations et que, si je pouvais le faire, vous me donneriez une nouvelle maison car je n’ai nulle

part où aller. On m’a pillé et tous mes biens sont perdus.

- Celui qui t’a conseillé cela entendait tout autre chose, mais tu n’y perdras rien pour autant. On te

donnera une nouvelle maison et, pour te consoler un peu, je t’augmenterai ta solde de mille livres. »

Que les Hommes mauvais et faux tirent la morale de l’aventure ; ils volent les biens des

autres et ne font rien honnêtement. Mais la générosité de certaines personnes peut contredire cette

réalité.

Mathieu Carron, 5e3, Collège Bissy, avril 2014

Le Maréchal-ferrant et le chevalier

Je vais vous raconter l'histoire d'un maréchal-ferrant susceptible et d'un chevalier arrogant.

n matin, un maréchal-ferrant arriva dans son atelier pour mettre des fers aux

sabots des chevaux. Il s'installa et commença son travail tranquillement.

Un chevalier arriva avec son destrier et dit au maréchal-ferrant d'une voix agressive :

- Dépêche-toi de mettre des fers à mon cheval !

Mais le maréchal-ferrant monta sur ses grands chevaux contre ce chevalier qui le prenait pour son

esclave.

Son voisin arriva vers le maréchal-ferrant et lui dit d'une voie douce :

- Ne fais pas attention à lui, c'est un malappris !

- Merci pour ton conseil.

Alors le Maréchal-ferrant reprit son travail avec patience.

Faustine Chaléon, 5e1, Collége Bissy, avril 2014

LE VILAIN ET LE PRETRE

e vais vous conter l'histoire d'un vilain qui niait toujours ses péchés. C'était pourtant un

homme brave, à l'apparence d'un homme honnête. Mais les apparences sont trompeuses.JUn jour, un prêtre le croisa : « Eh, c'est toi l'homme qui commet des péchés atroces dans le

dos de sa femme ? »

Le vilain se retourna : « Qui ose me lancer des accusations comme celles-ci ? Qu'il se montre et

qu'il vienne combattre comme un homme ! »

Le prêtre, qui s'était caché dans un arbre, demanda au vilain : « Bien, si je me montre, promets-

moi de faire table rase. »

Le vilain lui répondit après avoir réfléchi : « Je ferai de même. »

Alors le prêtre se présenta puis partit. Le vilain se demanda ce que voulait dire « faire table rase ».

Hanté par la pensée de partir en enfer à sa mort, après avoir tué sa femme et trompé sa maîtresse,

il se mit à crier dans tout le village, renversa toutes les tables qu'il put en cassant toute la vaisselle

placée dessus.

Le prêtre réapparut et lui dit : « Je vois que tu n'as pas compris ce que je voulais dire. Tu es si naïf

et si bête ! Tu es un incapable, c'est effroyable ! Tu as choisi ton chemin ! J'étais l'ange qui voulait

te ramener dans le droit chemin ! Il est trop tard pour toi pour racheter tes péchés ! »

Florian Chieppa, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE POISSON D'OR

ans la cour du roi, un misérable valet, qui n'a pas l'esprit tranquille, va raconter

ses malheurs à son ami, le majordome.

« Mon cher ami, dit le valet, je suis dans un terrible embarras !

- Que se passe t-il de si terrible ?

- Tu sais, le joli poisson couleur d'or du roi, celui qui nage tel un dauphin...

- Eh bien ! Qu'as-tu fait à cette pauvre bête ?

- Je l'ai empoisonné par mégarde avec la cire que j'utilise pou les chaussures du roi. Il n'a vraiment

pas bonne mine !

- Mais comment saurait-il que c'est toi qui as commis ce geste stupide ?

- J'étais le seul qui a eu accès à son appartement pendant qu'il était à la chasse.

- Bien, écoute, c'est tout simple : noie le poisson dans l'eau ! Il va très vite l'oublier, il a tellement

d'autres biens.

-Tu as raison, j'y vais de ce pas ! Merci de ton aide précieuse. »

Le valet pénètre, dans la pièce en question, avec prudence. Arrivé à l'aquarium, il prend le poisson,

le sort de l'eau pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'il suffoque. Puis il le remet dans l'eau.

Le poisson est mort et le valet a la conscience tranquille.

Parfois il faut faire des sacrifices pour être mieux après.

Léna Coulon, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Le maçon inconscient

e vais vous raconter une histoire, l'histoire d'un maçon qui construit une maison.

Mais en commençant les fondations, il voit une fissure sur un pilier. Il se dit que ce n'est pas

dangereux et continue donc la construction de la maison. Son ami, maçon lui aussi, arrive pour

l'aider.

- Bonjour, comment vas-tu ? Tu as besoin d'aide ? lui demande son ami.

- Bonjour, non, ça ira mais tu peux me prévenir si tu aperçois quelque chose d'anormal, lui répond

le maçon.

- Dans ce cas, je vois une fissure sur ce pilier, tu devrais faire table rase et tout reprendre.

- Mais ce n'est pas dangereux, je sais ce que je fais !

- Si tu le prends comme ça, à bientôt.

- Oui, au revoir !

Une fois la maison terminée, le maçon y habite, mais au bout de trois mois, la fissure

s’agrandit et devient très dangereuse. Finalement, la maison s'écroule sur le pauvre maçon.

Mieux vaut suivre les conseils de ses amis et faire table rase plutôt que continuer dans son

erreur.

Stéphane Humblot, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

L'EMEUTE

e vais vous raconter l'histoire de deux hommes enfermés dans un pénitencier dans le

désert. Dans ce pénitencier, il y a un homme qui s'appelait Amar et qui venait de la

Cité Noire.

Un jour, son compagnon de cellule, Gafhar, vint le voir pendant la cantine pour lui dire que

dans moins de deux semaines il y aurait une émeute qui allait permettre à tout le monde de

s'évader.

Depuis ce jour, Amar de la Cité Noire constata que son ancien compagnon de cellule Gafhar lui

avait mis la puce à l'oreille.

Donc, pour le remercier, il le dénonca aux autorités pour lui avoir jeté une puce dans l'oreille.

Yannis Kadri, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Le vilain et le marchand de sable

'est l'histoire d'un vilain qui cultivait du blé pour en faire de la farine.

A l'aube, le vilain mettait ses sacs de farine dans sa charrette et partait au marché pour lesvendre.

Un jour, installé derrière ses marchandises, essayant d'attirer la clientèle, en face de lui, unmarchand de sable l'interpella. Le vilain vint à lui. Le marchand de sable lui affirma qu'il devraitplonger ses mains dans son sable puis fermer les yeux pendant dix minutes pour qu'il lui arrivequelque chose. Le vilain lui fit un signe de la tête en souriant et lui dit qu'il voulait bien essayer. Ilplongea ses mains dans le sable puis ferma les yeux. Le marchand de sable en profita pour allerdérober la farine du vilain. Quand le vilain rouvrit les yeux, il comprit qu'il venait d'être victimed'une tromperie.

Le vilain, honteux, rentra chez lui. Sa femme l'attendait avec impatience en imaginant queson mari rentrerait avec les poches pleines d'argent grâce à la vente de la farine. Le vilain arrivadevant sa femme, tout honteux. Celui-ci lui expliqua qu'il avait été victime d'une tromperie. Safemme, furieuse, lui dit :- Tu aurais pu te défendre ou même l’éblouir par ta force. Tu aurais dû lui jeter de la poudre auxyeux pour lui montrer qu'il te devait le respect !

Le vilain retourna au marché sans rien dire, les mains remplies de poudre. Il arriva devant lemarchand de sable et lui dit :- Escroc que tu es ! Tu m'as trompé avec tes « sableries » !- Je ne t'ai point trompé, il t'est bien arrivé quelque chose mais cette chose n'était pas celle quidevait se produire ! lui affirma le marchand en ricanant.Alors le vilain jeta de la poudre aux yeux du marchand.- Marchand, maintenant que je t'ai jeté de la poudre aux yeux, regarde comme je suis fort !Le marchand pleurait de douleur et jura au vilain qu’il n'importunerait plus personne et qu'il luirendrait son bien.

Parfois il vaut mieux prendre certaines expressions au sens propre pour se faire respecter etregagner ce que l'on a perdu. Il faut aussi ne pas se laisser déconcentrer dans ce que l'on fait etsurtout rester bien attentif aux mots que l'on nous dit pour ne pas les déformer.

Maëva Kocinski, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE DISTRAIT ET LA LANTERNE

e vais vous raconter l’histoire d’une vieille femme et d’un distrait.

Il était une fois, une vieille femme qui vivait seule en ville. Elle n’avait pour toutefamille qu’un seul neveu qui vivait à la campagne. Le jeune homme venait, chaque fin de semaine,lui apporter des fruits et des légumes bien frais, des œufs et du lait. Malheureusement, son patron,malade, ne pouvait plus le garder à son service. Il avait donc besoin d’une lettre de recommandationpour trouver un nouvel emploi.

Cette vieille dame avait pour voisins un couple dont le mari était allumeur deschandelles des lanternes. L’homme, fils de précepteur, était par ailleurs un passionné de littérature.La femme, une lavandière, en bonne chrétienne, était attentive au bien-être des autres.

La vieille dame avait raconté à sa voisine les soucis de son neveu. Elle lui avaitexpliqué ses difficultés à rédiger cette missive afin qu’il puisse rapidement retrouver du travail.

Par une soirée d’hiver sans lune, pour aider sa voisine âgée, dont elle était trèsproche, la lavandière dit à son mari :

- « Tu ferais bien d’aller voir notre vieille amie pour éclairer sa lanterne car elle attend sonneveu tantôt ! Il vient chercher une lettre pour trouver une nouvelle situation car son employeur sefait vieux.

- Je m’y rends tout de suite.- Bien. »

Et c’est ainsi que l’éclaireur partit chez sa voisine. L’homme, distrait par seslectures, éclaira consciencieusement les chandelles de la vieille dame, puis s’en retourna à son livre.

Sa femme, surprise de le voir si tôt revenu, l’interrogea :« Mon cher as-tu déjà achevé d’éclairer la lanterne de notre amie ?

- Si fait, toutes les chandelles sont allumées, ma mie.- Mon ami, que tu es distrait ! Par éclairer sa lanterne, j’entendais que tu l’aides à trouver les

mots pour la lettre de recommandation de son neveu !- Qu’il en soit ainsi, j’y retourne de ce pas.

La lumière étant faite, le neveu eut son courrier. Quand on n’a pas de tête, mieuxvaut avoir de bonnes jambes !

Eulalie Loriferne, 5e3, Collège Bissy, avril 2014

LE VILAIN ET LA DEMOISELLLE

-

e vais vous raconter l'histoire d'un vilain amoureux d'une demoiselle.

Un jour, un vilain demande conseil à un ami pour savoir comment séduire la demoiselle de

son cœur. Son ami lui dit : « Il faut lui jeter de la poudre aux yeux ! »

Le vilain le remercie beaucoup de son conseil et il part voir la demoiselle avec de la poudre.

Arrivé devant la demoiselle de ses rêves, le vilain en perd ses mots et lui jette de la poudre

aux yeux. Furieuse, la demoiselle lui demande pourquoi il a agi ainsi.

Il lui dit que c'est son ami qui lui a conseillé de lui jeter de la poudre aux yeux. Alors elle lui

répond : « Je pense que ce qu'a voulu te dire ton ami était de me séduire avec des mensonges ! »

Alors le vilain est reparti, tête basse.

La morale de cette histoire est qu'il vaut mieux se débrouiller tout seul pour séduire une

femme.

Louis Daguier, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LA FEMME AUX PIEDS JAUNES

e vais vous raconter une histoire qui s'est passée dans un village où se trouvait un

prêtre très malhonnête.

Un jour, une femme pauvre rentra dans l'église et se dirigea vers ce prêtre. La femme prit le

prêtre à l'écart et lui expliqua que dans trois jours toute la richesse du roi serait transportée et que les

hommes en charge du transport feraient escale dans une auberge du village. Le prêtre dit à la femme

qu'il ne voulait pas participer à ce mauvais coup car elle allait marcher sur des œufs.

Trois jours plus tard, la femme, qui avait préparé son affaire, arriva à l'auberge mais, ne

voyant aucun œuf au sol, elle alla au marché en chercher.

De retour à l'auberge, le femme ne voit plus les calèches mais pense que l'aubergiste les a

cachées. Alors la femme éparpille les œufs par terre devant le portail de la cour de l'auberge. Elle

monte sur les œufs mais les œufs se brisent sous ses pieds nus. Tout à coup le portail s'ouvre et les

gardes en charge du trésor royal arrivent. L'aubergiste et le roi en personne découvrent cette femme

avec les pieds nus, recouverts de jaune d’œuf. Un des gardes dit : « Bonjour, madame, j'imagine que

vous n'avez pas de maison, que faites-vous ici, à marcher sur des œufs ? »

Tous les gardes huent la femme et se moquent d'elle. La femme, qui pleure de honte, part en

courant.

Ce que je retiens de cette histoire est que la cupidité des gens peuvent les rendre ridicules.

Romain Lucas, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE BOURGOIS ET LES CORNES DE LA JUSTICE

e vais vous conter l'histoire d'un bourgeois qui avait quelques problèmes.

Un jour que ce bourgeois se promenait tranquillement, il se fit soudain interpeller par un

prévôt qui lui tint ce langage : - Je vous prie de me suivre. Le bourgeois, étonné, répondit :- Que se passe-t-il ?Le prévôt lui expliqua qu'un homme de pouvoir l'accusait de vol. Le bourgeois protesta et dit :- Mais je n'ai rien fait, je vous supplie de me laisser du temps !Le prévôt répondit :- Je n'ai que faire de votre pitié mais je vous laisse quatre heures !

Le prévôt le quitta. Puis le bourgeois, désemparé, raconta sa mésaventure à son ami et l'amilui dit : « Mon cher, vous n'avez plus d'autre choix que de prendre le taureau par les cornes. »Alors le bourgeois, très naïf, entra dans l'enclos d'un taureau qui appartenait à un chevalier. Ilattrapa le taureau par les cornes mais le taureau, de peur, chargea et vint buter contre son enclos. Lechevalier,surpris, lui dit :- Quelle folie vous a emporté pour faire une telle chose ?Le bourgeois, un peu sonné, répondit : - Un de mes amis m'a dit de prendre le taureau par les cornes pour régler mes problèmes.Le chevalier se mit à rire sous cape et lui dit :- Celui qui t'a dit cela voulait te faire comprendre autre chose. Ne t’inquiète plus, mon ami, je vaisdéfendre ta cause.

Grâce à l'aide du chevalier, le bourgeois fut acquitté de ses fausses accusations et la justicecontraint l'homme de pouvoir à lui céder une terre. Quant au chevalier, il lui offrit en plus sontaureau en gage d'amitié.

On peut tirer de cette histoire que les hommes de pouvoir ne devraient pas utiliser leurautorité à mauvais escient pour accuser les pauvres innocents.

Racha Mahiouz, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE VILAIN COSTAUD ET LE TAUREAU

e vais vous raconter une histoire comique. Écoutez-là !

Un jour, un vilain se rendit au marché pour vendre toutes les groseilles qu'ilavait cultivées la veille.Par imprudence, le vilain laissa les groseilles sur un étalage. Un prêtre, qui passait parlà, vit les groseilles bien mûres et juteuses à souhait. Il ne résista pas et, n'écoutantque sa gourmandise, prit la besace du vilain et la remplit de groseilles. Le vilain, netrouvant plus sa sacoche, était embêté et anxieux de la réaction de sa femme. Mais ilrentra tout de même chez lui et il s'expliqua :« A cause de ma maladresse, j'ai perdu mes groseilles au marché.Sa femme, stupéfaite et en colère, lui répondit :- Désormais, tu devras prendre le taureau par les cornes et dompter tonétourderie ! »

Le vilain se prépara alors et il alla dans le champ de son voisin, qui gardait debelles bêtes, des vaches comme des taureaux. Il choisit le plus gros taureau, c'étaitsûrement le chef. Il attrapa ses cornes et se battit avec lui toute la nuit. La pauvrebête, épuisée par ce combat, se laissa mourir. Le vilain, fier de sa victoire, ramena labête en la portant comme un trophée. Sa femme, en le voyant arriver avec la bête quiétait deux fois plus grande que lui, éclata de rire. « Mais pourquoi ris-tu ainsi ? lui demanda le vilain, surpris.- Ce que je t'ai demandé de faire, « prendre le taureau par les cornes » veut dire« faire face à une difficulté » ! » Et, sur ce, elle éclata encore de rire. Finalement la femme du vilain ne se fâcha pas etelle dit à son naïf de mari qu'ils auraient plus de viande et qu'ils ne mourraient pas defaim non plus.

Ecoutez-moi, cher ami, et retenez bien la leçon : ce n'est pas forcément le plus fort qui est le plus malin.

Julia Martini-Anton, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE JEUNE BOURGEOIS

Je vais vous raconter l'histoire de Baptiste, un jeune bourgeois qui doit se marier.

n jour, un riche bourgeois et sa fille viennent à l'improviste chez Baptiste.

La fille fait un caprice devant son père : elle veut se marier avec Baptiste. Après, son père lui dit :

« Tu te marieras avec ma fille dans deux semaines ».

Tous deux repartent chez eux.

Après, Baptiste rend visite à un ermite qui vit dans une forêt. Baptiste explique à l'ermite son affaire

de mariage forcé.

« Tu n'as qu'à prendre le taureau par les cornes ! » lui dit l'ermite.

Baptiste s'en va à la campagne pour trouver une ferme. Il trouve un taureau et le prend par les

cornes. Le vilain le voit et lui demande ce qu'il fait.

- Je suis allé voir un ermite, dit Baptiste. Je lui ai demandé quoi faire dans mon cas et il m'a répondu

qu'il fallait prendre le taureau par les cornes.

- Explique-moi ton affaire .

- Je dois me marier dans cinq jours malgré moi.

-Tu iras à ce mariage. Quand le curé te posera la question « Voulez-vous la prendre pour épouse ? »

tu répondras « Non ».

Le jour du mariage, le curé pose la question à Baptiste. Et celui-ci répond : « Je ne prends

personne pour épouse. Je prends juste le taureau par les cornes ! »

Léa Parmentier, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Le mariage du seigneur de Courtepaille

Je vais vous raconter l’histoire du seigneur de Courtepaille, qui allait se marier. Il avait

trouvé pour la noble jeune fille qu’il aimait la plus belle bague de fiançailles de la région. Mais son

rival, le seigneur voisin, réussit à lui voler la bague car il avait été depuis toujours amoureux de la

promise du seigneur de Courtepaille. Ce dernier discuta avec son conseiller, qui lui dit d’aller

trouver Perlin, le magicien fou.

Le seigneur de Courtepaille alla donc le voir et lui demanda conseil. Perlin lui répondit :

« Dévorez tous les livres de ma bibliothèque et vous apprendrez comment récupérer votre

bague ! »

Le seigneur se mit alors à manger tous les livres un par un. Perlin était trop occupé par ses options

pour voir ce que faisait le seigneur. Lorsque celui-ci lui fit remarquer qu’il avait terminé ce repas

un peu spécial, Perlin se retourna et s’écria :

« Malheureux, qu’as-tu fait ? » Puis il se calma et ajouta : « Je vais te donner la bague, mais ne

remets plus jamais les pieds ici ! Tu es bien trop piètre élève ! »

Le magicien énonça une formule magique et un aigle apparut tenant la bague dans ses pattes.

Le seigneur de Courtepaille put se marier le lendemain avec son aimée et ils vécurent

heureux jusqu’à la fin de leurs jours.

Maxime Pellegrin, 5e3, Collège Bissy, avril 2014

Le Bracelet perdu

Il était une fois une jeune fille qui habitait avec sa grand-mère dans un village qui s'appelait

Laissaud.

out allait très bien. Un jour, la grand-mère offrit un bracelet à la jeune fille. La jeune fille

était très contente et lui dit : « Merci beaucoup, Grand-mère, je t'adore ! »TElle était tellement contente qu'elle montra son bracelet à tout le monde.

Un jour, sa grand-mère lui demanda de chercher du lait de la vache qui était dans le pré. Elle

prit un seau et partit dans le pré en sautillant. Elle commença à traire la vache. Tout à coup, le

bracelet tomba dans l'herbe et le taureau, qui était à côté, le vit et le mangea. La fille resta toute

surprise puis commença à pleurer. Elle repartit chez sa grand-mère et lui raconta sa mésaventure. Sa

grand-mère lui dit : « Ne te lamente pas pour ça ! Dans la vie, il faut savoir prendre le taureau par

les cornes ! »

la jeune fille lui répondit : « Oui, d'accord, tu as raison. »

Elle repartit dans le pré et prit le taureau par les cornes. Alors le taureau la balança contre le

mur et elle mourut.

Ibrahim Razi, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Thomas, le prêtre et le prévôt

e vais vous conter une histoire. Un prêtre avait fait un rêve prémonitoire : le prévôt

allait être volé. Il dit son rêve à Thomas, le jeune conseiller du prévôt.

– Il va falloir mettre la puce à l'oreille du prévôt, dit le prêtre.

– Très bien, répondit Thomas.

Alors le conseiller partit à la recherche du prévôt. Quand il se présenta devant lui, il lui jeta

une puce dans l'oreille. Le prévôt cria d’horreur et lui demanda pourquoi il venait de lui jeter cette

puce. Alors Thomas lui répondit que c'était le prêtre qui le lui avait demandé. Le prévôt était

vraiment surpris et il pria son conseiller de lui raconter toute l'histoire.

Mort de rire, le prévôt expliqua à son jeune conseiller que « mettre la puce à l'oreille de quelqu'un »

cela signifiait « avertir quelqu'un » !

Puis le prévôt décida d'aller voir le prêtre en personne. Arrivé dans l'église, le prêtre lui

expliqua qu'il allait être volé. Le prévôt lui dit qu'il devait au contraire donner de l'argent pour le

village et qu'il ne s’était pas fait voler.

Comme quoi il vaut mieux s'occuper de ses affaires que de s'occuper de celles des autres !

Mallorie Richez, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

LE VILAIN, LA FEMME ET LE BOURGEOIS

e vais vous raconter l'histoire d'un vilain, de sa femme et d'un bourgeois.Un soir, au moment du dîner, une dispute éclata au sein du couple car la femme n'avait pas ramenéassez d'argent au foyer. Comme d'habitude, le vilain se mit à frapper sa femme, mais ce soir-là, cefut pire que d'habitude ! Le vilain dit alors à sa femme : « Femme, on ne va pas y aller par quatrechemins, tu ne sers à rien dans cette maison ! Je te déteste ! Alors maintenant sors et je ne veux plusjamais te revoir ! »

La femme se retrouva alors dehors, en pleurs. C'était le mois de novembre, il me semble, etil commençait à faire froid. Elle marcha sans trop savoir où elle allait. Elle arriva devant une forêtoù se trouvaient quatre chemins. Se souvenant des mots qu'avait dit son mari, elle décida de tous lesemprunter, un à un. La femme faisait des aller-retours dans les chemins. Lorsqu'elle arriva dans lequatrième, elle aperçut un homme. C'était un riche bourgeois.Il l'interpella : « Puis-je savoir le prénom de cette jolie femme que je vois là ? - Oh ! vous me gênez… je m'appelle Françoise et vous, beau sire ? bafouilla la femme.- Je me nomme Pierre, et vous me plaisez fort ! Je vous ferai femme heureuse si vous acceptez mamain.» lui dit-il.La femme, tombant amoureuse de ses belles paroles, accepta. Devant elle s'ouvrit alors le bonheuren lui-même : la prospérité, la richesse et un mari qui l'aime.

Un an après, Françoise se rendit au marché. Elle rencontra son ancien mari, celui qui l'avaitdétruite. Elle le dévisagea : il était sale, pouilleux, pauvre !« Femme, reviens à moi, je t'aime ! lui dit-il pour pouvoir profiter de ses richesses.- Jamais de la vie ! lui cria-t-elle au visage. Puis elle lui tourna le dos et partit.

Si vous avez fait du mal à quelqu'un, cela se retournera toujours contre vous.Le véritable amour ne s'estompe pas sur quelques désaccords, les gens ne reviennent que pour votresituation et pour mieux profiter de vous, mais bien heureusement il existe encore des gens qui sontbons et ont un cœur.

Thaïs Roulet, 5e1, Collège Bissy, avril 2014

Le Berger qui pritLe taureau par les cornes

e vais vous raconter l'histoire du berger qui prit le taureau par les cornes.

C'est un jeune homme qui avait trois chiens. Alors qu'il s'était endormi dans un champ, ses trois

chiens lui furent volés. En se réveillant, il se désespéra de ne plus voir ses chiens bien aimés. Il alla

donc voir sa voisine et lui conta son histoire. Quand il eut fini, elle remarqua que le seigneur voisin

venait comme par hasard d'acquérir trois chiens. Le berger s'écria : « Trois Bergers allemands ?

– Oui, c'est ça, trois magnifiques Bergers allemands, répondit la voisine.

– Alors, c'est fichu, je ne les récupérerai jamais ! s'exclama le berger.

– Mais non, fit la voisine. Il faut juste prendre le taureau par les cornes ! Le seigneur est très

clément.

– Daccord, s'il faut que je prenne le taureau par les cornes pour récupérer mes chiens, je le

ferai, lui assura le berger. Merci pour tes conseils, ma chère amie. »

Puis le berger repartit. Dans sa naïveté, il se rendit dans un des champs du seigneur et prit l'un de

ses taureaux par les cornes.

Finalement, le berger se fit massacrer, mais il se réveilla sur un nuage indemne.

Romain Sarti, 5e1, Collège Bissy, avril 2014