Le Trouvère - FRA ProdIl Trovatore réunit tous les ingrédients chers à l’imaginaire romantique...

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En quelques mots TROUVÈRES ET TROUBADOURS Comme le mot troubadour, le mot trouvère vient d’un verbe latin qui signifie « composer, inventer, découvrir ». Les troubadours sont apparus en France au début du XII e siècle, dans l’entourage des seigneurs du Midi. Ils s’attachaient à chanter et à diffuser, en langue d’oc, l’amour courtois. Cette forme de courtoisie portée par la littérature s’est ensuite diffusée dans le Nord, en langue d’oïl, grâce aux trouvères. ROMANTISME Il Trovatore réunit tous les ingrédients chers à l’imaginaire romantique de l’époque : nuit, châteaux, soldats, bûcher, hors-la-loi… Dans ce cadre chevaleresque et mystérieux, les récits du passé éclairent les sentiments présents – amour, jalousie, haine et désir de vengeance – dont les protagonistes sont victimes. POPULAIRE Avec Rigoletto et La Traviata, Il Trovatore fait partie de ce que l’on a coutume d’appeler la « trilogie populaire » de Verdi. De fait, comme le note le musicologue Damien Colas, Il Trovatore a été l’opéra le plus populaire de son temps, avant d’être supplanté par Faust de Gounod. Mais par ses thèmes, Il Trovatore se rapproche également de la veine espagnole du compositeur : Ernani, La Forza del destino, Don Carlo. Présenté par Alain Duault Photo : Mwangi Hutter, Quest, 2003 © ADAGP, 2016 Giuseppe Verdi Le Trouvère Opéra en quatre parties (1853) Musique de Giuseppe Verdi Livret de Salvatore Cammarano D’après Antonio García Gutiérrez Direction musicale : Daniele Callegari Mise en scène : Alex Ollé (La Fura dels Baus) Collaboratrice à la mise en scène : Valentina Carrasco Décors : Alfons Flores Costumes : Lluc Castells Lumières : Urs Schönebaum Chef des Chœurs : José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris Ludovic Tézier, Il Conte di Luna, jeune noble d’Aragon Hui He, Leonora, dame d’honneur de la princesse d’Aragon Ekaterina Semenchuk, Azucena, une gitane, mère supposée de Manrico Marcelo Alvarez, Manrico, un chanteur, rival amoureux et politique du comte de Luna Roberto Tagliavini, Ferrando, capitaine de la garde du comte de Luna Marion Lebegue, Ines, confidente de Leonora Oleksiy Palchykov, Ruiz, partisan de Manrico Diffusion en direct : 2h50 dont un entracte de 30 mn Diffusion en différé : 2h45 environ plus un entracte En langue italienne, sous-titré en français Réalisation : Vincent Massip

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En quelques mots

TROUVÈRES ET TROUBADOURSComme le mot troubadour, le mot trouvère vient d’un verbe latin qui signifie « composer, inventer, découvrir ». Les troubadours sont apparus en France au début du XIIe siècle, dans l’entourage des seigneurs du Midi. Ils s’attachaient à chanter et à diffuser, en langue d’oc, l’amour courtois. Cette forme de courtoisie portée par la littérature s’est ensuite diffusée dans le Nord, en langue d’oïl, grâce aux trouvères.

ROMANTISMEIl Trovatore réunit tous les ingrédients chers à l’imaginaire romantique de l’époque : nuit, châteaux, soldats, bûcher, hors-la-loi… Dans ce cadre chevaleresque et mystérieux, les récits du passé éclairent les sentiments présents – amour, jalousie, haine et désir de vengeance – dont les protagonistes sont victimes.

POPULAIREAvec Rigoletto et La Traviata, Il Trovatore fait partie de ce que l’on a coutume d’appeler la « trilogie populaire » de Verdi. De fait, comme le note le musicologue Damien Colas, Il Trovatore a été l’opéra le plus populaire de son temps, avant d’être supplanté par Faust de Gounod. Mais par ses thèmes, Il Trovatore se rapproche également de la veine espagnole du compositeur : Ernani, La Forza del destino, Don Carlo.

Présenté par Alain Duault

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Giuseppe Verdi

Le Trouvère

Opéra en quatre parties (1853)Musique de Giuseppe VerdiLivret de Salvatore CammaranoD’après Antonio García Gutiérrez

Direction musicale : Daniele CallegariMise en scène : Alex Ollé (La Fura dels Baus)Collaboratrice à la mise en scène : Valentina CarrascoDécors : Alfons Flores Costumes : Lluc CastellsLumières : Urs SchönebaumChef des Chœurs : José Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

Ludovic Tézier, Il Conte di Luna, jeune noble d’AragonHui He, Leonora, dame d’honneur de la princesse d’AragonEkaterina Semenchuk, Azucena, une gitane, mère supposée de ManricoMarcelo Alvarez, Manrico, un chanteur, rival amoureux et politique du comte de LunaRoberto Tagliavini, Ferrando, capitaine de la garde du comte de LunaMarion Lebegue, Ines, confidente de LeonoraOleksiy Palchykov, Ruiz, partisan de Manrico

Diffusion en direct : 2h50 dont un entracte de 30 mnDiffusion en différé : 2h45 environ plus un entracteEn langue italienne, sous-titré en françaisRéalisation : Vincent Massip

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ACTE I – LE DUEL

Ferrando raconte à ses soldats l’histoire d’une gitane autrefois condamnée au bûcher pour avoir ensorcelé le plus jeune des deux fils du vieux comte de Luna. Par vengeance, la fille de la gitane a par la suite enlevé l’enfant, dont on a retrouvé les restes calcinés à l’endroit même où sa mère avait été suppliciée. Ferrando n’a pas encore retrouvé cette gitane mais il est certain de pouvoir la reconnaître malgré les années écoulées.C’est le soir, Leonora attend son amant, le chanteur Manrico. Elle raconte à Inès, sa confidente, comment elle l’a connu. Inès conseille à Leonora d’oublier Manrico. L’actuel comte de Luna, lui aussi épris de Leonora, les aborde. Il veut enfin lui déclarer son amour. Résonne alors le chant de Manrico. Trompée par l’obscurité, Leonora se précipite vers le comte. Elle réalise sa méprise lorsque paraît Manrico. Furieux, le comte reconnaît dans le chanteur non seulement son rival, mais également un adversaire politique. Leur querelle doit se régler par un duel.

ACTE II – LA GITANE

Dans leur camp, les gitans se préparent pour leur journée. La vue des flammes rappelle à Azucena l’image de sa mère sur le bûcher. Bien que Manrico soit sorti vainqueur du duel contre le comte de Luna, il lui a laissé la vie sauve afin de l’affronter lors d’un combat armé ultérieur. Laissé pour mort sur le champ de bataille, il a été soigné par Azucena, sa mère. La gitane lui raconte la mort de sa propre mère, dévorée par les flammes, et lui apprend comment, par vengeance et dans une grande confusion mentale, elle a jeté dans les flammes non pas l’enfant du comte, mais son propre fils. Manrico l’interroge : s’il n’est pas son fils, qui est-il donc ? Azucena se ressaisit et parvient à le rassurer. Un messager apporte la nouvelle que Leonora, croyant Manrico mort, veut entrer au couvent. Manrico se précipite pour l’en empêcher. Le comte de Luna a lui aussi appris l’intention de Leonora. Il se prépare à l’enlever mais Manrico est plus rapide que lui et les amoureux s’enfuient ensemble.

ACTE III – LE FILS DE LA GITANE

Les soldats du comte de Luna s’apprêtent à attaquer le repaire de Manrico et Leonora. Le comte craint d’avoir perdu définitivement Leonora au profit de son rival. Azucena, à la recherche de Manrico, est arrêtée à proximité du refuge des amants. Elle est accusée d’espionnage. Ferrando reconnaît en elle la femme qui avait enlevé le frère du jeune comte, de nombreuses années auparavant. Lorsqu’elle appelle Manrico à l’aide, le comte de Luna réalise qu’elle est la mère de son ennemi et la condamne à mort. Manrico et Leonora doivent se marier en secret. Ruiz, l’ami de Manrico, vient alors leur annoncer qu’Azucena a été emprisonnée. Manrico appelle ses amis à l’aide afin de libérer la gitane, qu’il croit être sa mère.

ACTE IV – LE CHÂTIMENT

La tentative de Manrico a échoué. Emprisonnés, Azucena et son fils sont à la merci du comte de Luna et doivent être exécutés le lendemain à l’aube. Leonora a toutefois réussi à s’échapper et se fait conduire jusqu’à la prison par Ruiz. Elle implore le comte de laisser la vie sauve à Manrico. Elle est prête à s’offrir à lui en échange. Le comte accepte le marché. Afin de ne pas devoir tenir sa promesse, elle avale secrètement un poison.Leonora parvient à la prison. Elle tente de convaincre Manrico de s’enfuir sans elle. Se croyant trahi, Manrico maudit d’abord sa bien-aimée. Mais lorsque le poison commence à faire effet, il découvre qu’elle s’est sacrifiée par amour pour lui. Le comte de Luna a tout entendu et comprend que Leonora l’a trompé. Il fait immédiatement emmener Manrico à la potence et oblige Azucena à assister à la mort de son fils supposé. La gitane révèle alors l’horrible vérité au comte : Manrico était son frère.

Klaus Bertisch

Avec le soutien duUne coproduction Avec le soutien de la

Mécène des retransmissions audiovisuelles de

l’Opéra national de Paris

En partenariat avec En association avec

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Distribution Cinéma