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ûUIDES DE L'ÉTRANGER A NAMUR

.Ês' N" fI'<s-

La (lathérlralcS:rint-;\nhain

Sa lioudati<ln. sa Descriptionsa llcconstruction, sorl Ameublement

L'artcienne Cathéclrale de Nitmttr(f.)'ttor'ès les Délices tlu I'uys de Li(ge)

scs TahlcAux, son Trésor

l\'{1'lilI{l:l{ifi:t lÂLliJLll:5 (,( )l)t:i\\ lr

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iilc(lucs Gtl.le ttttc, tlircctt Lir, r Ltr (le llrLl\( llts, r 1, Nrttttttt

42 LA (:A1'III,,I)tI.\I,O DtJ NÂtrIUR LÀ CATHÉDRALE DE NAMUR

résignation tant dans la figure du martyr que dans celle de l'angequi, ler ailes éployées, soutient le saint au-dessus de vapeursd'huile bouillante. Le bourreau est accloupi devant la chaudière.Un guelrier, porleur des enseignes romaines, est au seconrl plan.La Sainte-Trinitd apparaît dans leciel entr'ouvert, vers lequel lavictime élève les regards.

Dans la net du nord :

Marir>Magcleleine au.æ pieds de Jtsus-Cltri.st (2"'ti0 sur 2"'19);La.femme aduLtère(3^60 sur 2'19), Deux æuvres bien conçues,

d'un bon cololis, signées de N. Roose (Liemackèr'e), élève distin-gué d'Otto Venius;

La conoersian de saint Po,ul, copie d'uno toile de Rubens.Ces trois tableaux offerts par Mgr. Pisani rle la Gaude;Le baptême de Nolre Seiç1neut, au-dessus de la porte, provientr

de l'ancien Chapitre.

Sous la tribune des orgues :

Lc clenier de César';Jésus et la,fcmme adultère, copic inachevée, coloris expressif.

Ces deux toiles dons de M. Danheux, ancicn trésoriel de la cathê-dlale.

Le trésor

Le Chapitre qui, depuis des années, conservait dans d'imnrensescoffres-forts, les précieux ohjets ci-après déclits, a récemnren$clécidê l'ouverture d'un Musée diocésain. dont l'idée conçue parM. le Chanoine Sosson, est menôe à bien sous sa direction. Nousne ferons qu'inclicluer, par les grandes lignes, les richesses qu'ilcontient, laissant â de plus autorisés, le soin de les décrire endétail et renvoyant au Cataloguo spécial du Musée.

1. Une Croix à double traverse, reliquaire de près de quarantecentimètres ile hauîeur, contient des parr:elles de la vraie Cloix.Offert par Henri de Flandre, ompereur de Constantinople, à sonfrère Philippe II, dit le Noble, rnarquis de Namur', en mai 1205,il a été donné par ce dernier à I'église Saint-Aubain, en I20?.

Cette croix, dite de Jérusalem, est en or pur, êmail[ée auxattributs de la Passion, enrichie de pierres précieuses; au milicu,ainsi que dans ses cloubles branches se trouvent incrustés et collésdans une croix de bois noir,, d'une essence étrangère, cliffôrcrntsfragments de la Croix ile Notre Seigneur Jésus-Christ, lc touf,sous une glace, qui couvr,e toute la surface, scellée par des attl<rlrcs

43

leurs grandes dimensions. llltes pr,ovionnent rle l,église desJésuites; tr,anspot,tées, à la Rirvolutiàn, .au couvent clcs Carmes,puis au nruséc cle I'atlrdléc, ellcs ont til,é çfdrrgr:i la CathéJr.aleet lecoupécs aux diutensions r.les punnrlauN clu,elles occupentaujour,d'hui;

Le tn,urlqrc cle sq,int Blaise, copic, attr.ibutie à Jortlacn,s, dLrtableau que peignit rie Cr,ayer,, ii g6 arrs, et qLti ligure au ntus,:e cleRruxelles. IJon rle H. J. Llorialt, cur.,i rl,Àuvilais 1l-1gJ1);

Le balilime tlc Jésus-C ltisl, t:o;r ic al,l,r,ibuôc ii N icolal. V igue n r,,colo'is. caractt!,es de l,ticolo gothiquc. lturrrar.qncr l,ange, les ailestiployies, au-clessus cles t-.arrx ;.. la figrrrc .lu sauveur e-st sa.snoblesse: Jésus, agenouillé atr l.,oltl tln llcrrve, aLrx pieds de sairrtJcarr, est d*ns uno positiorr lrr_rrs cl,iqrrililrre. L,attache tle l,épa'leau cou et la pose dc saint Jerrn sorrl, tl,rrrr dcssin sarrs corr,ec[ion ;Lrt Cènc, copio 1raç Nir;olaî ;

La pt'ëse ntation tl.e kt Vierqe au 7'enrltlc r.appelle la conrposi_tion de ll.r.rLrens.

Dans Ia chapetle de l{otre-Danre des Sept Dorrleuls :Sainle \tërctnique, anteur, irrcorrrru, plovient clu nronurrerrù

fundraire drr c'aroine crauire trc Mourirr ilros:r1 jarlis irrevé clarsla ohapelle de sainte-Htirùne dc l'arrcierr nt catrrt!rir.alc. Les figu-rirrcs rrrar,qtrcnt bien llr tt.istesse rrrais rnanrltrent cle noblesse. Lesvôtenrents sorrt bierr lreirrts; le sr.rair.,t ct, la lacc tlu Sauveur nesont gui'r.c' altcilrr5 p;11 le tcnr ps;

.Le Cltrixt rtu. !incutl (2,"t_i(i l.r.ge s.r 1,,,22 lrarrl,), tle l,dcole deItubeus, et auq.el le rrr.il;r.. a 1r,l tr,availl.r,, dorrni par. le clr.noineJ-: J. 1. ltrrl,ius, (-il?ll) l)oirr or.ner sa tourbe. Aux piecls rleJésrrs, la Vie'tc ri'l.r,rle; rl.r,r,ii,r,. lr.r .or.ps, .n .'ge attr,isti. LeCltrist est rl'rrrr cololis vr.ui cl, lricrr ,lcssirr,i, la tôto, lrLtx tr.ois quar.tsvet'-slespectateut.,nrolll,rcl'rrxliltssiotrtlrrsrkrrrlcrrlslirrales.Laiig,.rr,eet Ies_ntainsrle la Vie r.gc son l, (l'llt rlcssirr l,r.i,s rrll,rrr.ol ;I.'Ecee I{onLo (sw l)ann(}iul, rlo 1,,,01} srrr.0,,,?3). l,c OIrr.ist ustnrontr.e par: Pilate; sujcls li rrri_cor,1rs; auteur, irrcourru. Don duchanoine de Condri.

Dans le chæur cle Saint-Joan l,lilvrLngdliste:Ltt multil,iiealion tlcs ltrtitts :I-'entr ée t.lu, Sau,aeu.r à Jéi,usrtl.cnt. I)eux granries toiles de

Baudi n, de F'osses ;

Le marlttre t(.e saint Jcrm I'l,..t,rtnlli1r.s/c, retuble de [,autelparoissial, d'nn ntait'e cie l,cicole llar,anilr:. Lie tableau (l?,,,gg sur1'79) est rc*a'c1r:able par la co'r,ection.u clessi.,le n*turel ducolor,is, I'expression cle la clorrleur. tentpérrre par un scntirlent de

45I,.{ LATHI::DRALE DE NAMUR

I,A CATHÉDRALE DE NAMIJR

en or. Vingt-qnatre brillants garnisseut cette croix; au somnretde la tigo une ômeraude; à la seconde branche du côtri gauchc,un saphir dc qrande valeur.

Le picd, en vermeil, de style Louis XIII, a 0"'185 ,sur,0-13ir,est palsemé de quarante l'ubis, cornâlincs et arrtres pier,res pr'êcietrses; la croix n'y est ni soudôe ni fixr3c; elle s'y adapte dânsun large næud décoré de têtes d'anges.

2. Une Croix-reliquaire, dite de Saint-Gtilard. Cctte cloix, avecclLlcifix, haute d'envir,on qualante-trois centinrèt,r'es, large de

tr"ente-tlois, cn verrneil, d'un tlavail excluis, porte sut'lc contour'du pied, l'inscliption ci-aprôs :

o cRVx Avr,l sPris vNl(:..\

HO( ; I'^sSIO\- IS Tl.ll\tl'OR I.:

AV(;Ii I'IIS .ItISTITIÀM

Iil.:tsQvl: l)oNA vI.tNlAtt1f n5

Au revers, un couvelcle en velmeil, maintenu pâr trois aiguille$,pennet dc découvlir la sainte reli(luc, complenant trois parcellesconsiddrables de la vraie ct'oix incrustdes clans un flagment de

bois brun et scellées clans une prcmière croix en argcnt doré :iclouble tlaverse, longue de vingt-cinq, lalge de huit cent,imètreset é;raisse de quarante nrillintirtres.

Manassès, seigneur de I-Iielges, illustr'e croisi, avait lapportéclc Palestinecel,te reliclue tlrr'il légua.en 117i, aux moines de Saint-Gér:ard. Les conrtas de Nanrur, à leur inaugurâiion, se lendaient/t l'abbayo de Blogne et, lcs mains étendues sttl la sainte Croix,juraient de sauvogarrlct'lcs droits de cette rlglisc.

3. Une petite Croir err algcrtt rlotri, à rlottblos br'ârtches, garnie dcpierres fincs, contcnant 1s111' p:tt'rr,llc rl't'ttvirort rrirrq contiutôtres de

la vlaie Croix ; arlaptrlc li ttttt' uroix pltts gt'iul(lc, rlo rttrilal doré,elle est expostie ii I'atrl,cl rlt Sairrl,-Âtrbaitt, l,otts lrrs vtrrtdt't'tlis, apltisla messe de sept lrcttlcs; ii rtttttl' ltcttres, lr.'s ttltanoincs so t'ondeltt,en p:,ocession. ;i cet trrl,el : aprrls lo charrt dc l'antienne, O cruæsp lenclid,iot', i ls r'cço ivcn t la trcrr rltliction de la vraie Cloix et lesten tquelques instants eu adot'ittion. Fllle cloit avoir tité envoyée aussipar l'ernpereul' Henri Il; rrlle est mentionnée déjà dans I'inventairede 18?8.

4. Les Épines de la Couronne du Christ sout mentionnées, en

1205, parmi les reliques onvoyées par Henri de Constantinople à

Philippe ll. Elles étaient reniermées clans deux cases d'uneCouronne d'or tr'ôs pur, rlui se comporie de huit palties reliées pardes charnières mobiles. Au rnilieu cle ces huit compartiments

s'étèvent cles fleurons repl'ésentant tles trèfl^es ou tles lis' Le

cliaclème est bordé pn, on corclon de perles fines; dans l'espace

intermécliaire, règne un chanlp cl'or parsemé à prof usion ' dc

pierrelies aux nuances vâriées' Du g*o"t* perles. et de petits caiices

àu n"oa* en or scintillent sttr un gracieux réseau de liligranes

d'une nature palticulière, c'est-à-clire façonnés en spirale saillânte

Les pierres pi'é.iuo'"' sont taillées en cabochons ou à facettes'--l; ;.*ùttiment clu milieu clu front et celui de derlière

la tête se clistinguent desautres par leurdécoration ; ils contenaient

i;r;;;;il É;in., aant cleux cavités closes par une fet'metu'e en

or ciselé'Cette couronne - sa structure et ses ilimensions I'attestent - a

ilù ceinclre Ie front iles souverains : elle se compose cle huit plaques

en or tle soixante-cluinze millimètles 'le

haut sul trente de dia-

mètre, et est garnie entièrement tle velours rouge; sâ flexibilité'

il;;i; pu, i"s charnièt'es, pernret de I'élargir ou cle la resserret

suivant la forme de la tôte'

L'origine tle cette courollllo reste problématiclue; elle a des res-

semblances avec Ia couronllc dc fel cle Monza' qu'on suppose ôire

du'VllI" siècle; on la croit cepenclant il'un .altiste byzantin du

XIll" siècle, tout autant qu'elle poun'ait êtle l'cnuvrc d'un ot"lirvle

irunçui. de cette époque' -Eltt

u po appaltenir à cluelquc empeleur

S,";, ;tu.,n*.seur tle Baudouin àe Cànstantinople et a été aPpoltée

i Nornor, en 1205, avec les autres reliques'

5, Le Bonnet ile saint Pierre, qui provient égalenrent de la collé-

giale Saint-Pierro au château, cl'ori celle'ci aurait pris son nom'

doit avoir été donné au comte de Namur' avant lo XIll" siècle'

1\Ag, Engt"lr.rt cles Bois,le ilécrit ainsi' le 25 mai 1683: < Le haut

clu bonnet est orné d'une aigrette Tort peu-élevée;" la partie

inférieure est asscz fourrtie tlu ilton sous la doublure cle glo-sse toile

bleue qui est touto ct'asseuse' à force tl'avoir set'vi "' La matière exté-

rieur,e est une iine peau de couleur écarlate, mat'quée ile six cou-

ior., poor' autant de pièces, les cleux inférieures lorment bordure" '

,ll"i* i" cottleur s'est si fot't obscurcie' par ce grancl laps cle temps'

qr'i"ir. tiru sur le noir.' Les six pièces sont placluées le jotis.d-essl1-1

faits cle bandelettes de cui} dot'ées et argentées alternantes' cltrt

figureut une élégante brocleriet" L'or a encore tout son éclat' utais

i'algent a pl'esque entièretnent clisparu' l'out le bonnet' tel t1u'il

*u io.port., parait de Ia plus gttnd" antiquitô' On ne lr: galtltt

maintenant que recouvert'd'unà belle enveloppe de velotrls (l(i

soie. >-- i"l* p.n..ot qu'on est en pr'ésence

'l'une reliclue do l'tpôtltr

saint Pierre, tanclis que û'autles y voient sitnpletlrottt ltttrr tttit'trr

48 T,A CATIII:JDRALE DE N.AI\IUR47

d'évêque des premiers siôeles de l,É,jglise. Cet,tains émettentl'avis quc cette coiffure ne serait autre que la calotte ile lacouronne que Henri. enlpereur de Constantinoptu "nooya àPhilippe II. Comment-.on.ili.. .up.nauoi

".,, faits que la calotteprovient du clrapitre de Saint_pierru au clJt"ao tantlis que laeoul'onno était la propriéti du ehapitre ile Saint_Aubain?

6, L'enveloppe ciu bonnet de saint pierre est un peu plus grandeque le bonnet et broilée de ûls d,or ot a,u,,g.nt fixris à l,aiguille,en spirales, sur. le velcce d o * otre u n,i;,:;i:il;ilii ;:ii.,ïi, fi Tii T{fi "..HïJ.-."7..La cassette octogonare qui contient ra sainte couro'ne atreizecentimètres de haut; chacune des huit f;; ; douze centimètresde la'geur'; Ie diarnèfre totar est de prôs ae irente centimètres.En bois, r,ecouverte de. cuir, blunâtre, fi"é;;r. des clous clorés,elleest ornée cle vingt_cinc1 urôrtaillons au .oirru doré, dont neufsur Ie couvercle. Ils sont entourcis .,un cercle .,émail c'amplevébleu-lapis, du XIII" sièclc, de nrônre que i;-;;,;,,". Le fermoiresfttn ltszard, Ies autres ornement"s représentent cles aninraux et desdorn pteurs.

Les saintes lipines ont dté retir,ties de la Couronne pour perrlettr,eâ eelle-ci de figurer aux expositions d,art ancien.Tous ces plticieux obiets fulent nrontr'és a it..rriao. Maximiriend'Autriche er ri Marie au noorgognu,-;;;;;;".., tors de teurinauguration, en 14î?.La fôte de la Cour,onne d'épines, se célèbre à la cathddlale, levendledi clui suit le climanchod e euasimotlo. Après la messe, lasaintc Cour.onne est processionnellement po,,tuu-Aau, l,église. Onse sert dans ces offices d'un riche et antique orn.,r.n, sur lequelsont brodées des couronnes en tissu d,or.

. 8: 11

statuette reliquaire de saintBlaise paraît appartcnir, à la findu XlV. siècle. Elle est en velrneil et sans nom cl.auteur.Le saint, debout, revêtu des o'nernents .u..raotuo*, tient cle lamain gauche la crosse épiscopalc et, au |aoi*. ie rateau à dentsacér'ôes, ins[r11nlgn1 4a

sen r ; ra ba r, be, r es .,,..,::i,' :,1,: llli;l,i, :ï'i;._î JiH: j "jî,;nlitt.e, accentuent Ie calactùre de laiotn-

Antplc est la chasuble; les plis juxtaposds dcs draperies leurdonnent une ligèr'eté que re bois,,i L piuiru nc irontrent cans lasculptule. La dalrnatique et I'aube, torrrfrunt *rt, les piecls, affer_rnissent la statue sur son piéclestal octogonal à ;;;".. a.jourdes.I a hauteur, piédestal compris, attJint .infi.nt. t,nit centi_mètr,es.

LA C^A.THIiDRALIi DN NAi\IUR

La mître, l'ôtole et le manipulc on,t des ornemcnts finementgravôs. Au bas de la clalmatique, une bordule dc cluinte-lcuillesencerclées.

Des pierleries, à profu-sion. olrrerrt les vôtements : sut'Ia mître,quiuze tulquoises, douze anrrrtltystes, clttatle éuret'attcles, deuxgrenats ct cluinze clistaux de rrlclte; l'antict porte au parenronttrois saphils et quâtre grenats; aux ipaules, deux cristaux; à lachasuble, une topaze, deux émeraudes et deux cristaux; aux ckuxbouts des nranipules et à l'un des bouts de l'étole, cluatre glenatsentourant, un saphir. à I'autre bout de l'ôtole un grena[ entrcquatle saphirs; sur chacun cles ganl,s, utr gt'enat et, au châton dela bague. un dirmant.

Jules Hclbig émet ['avis que cette (Euvre a pu ôtle exécuttit., sinonà Nanrur', au rnoins sur les bolds de la Meuse.

Quelclues pierres ont échappti ii loul châton, ndanntoins la -sta-

tuette est en paIl'ait titat.Saint lllaise, évôquo rlr Sdrbaste. l'ut rlat'ty t isti arr I V'' siôcle ;

on I'irrvoquait beaucoup jaclis. rlatrs Itos contt't!r:s, pour' l:t guririsonc.les nraux de l'irrle ct du corps.

Les reliqrres rle saint Blaisc c1u'a contLfnLles cr lclirlrraile etune cassctte en argent. du tttisot'de la catlrtidrale, ritaierrt ii Sairrt-Aubain, depuis un temps inrrlérnorial.

Cependant une note, découverte au levets cl'un feuillct de tillc,dans un vicux legistr'e (XVI I siùclc), tlention ne cel,tc particula-ritô que la statue de saint lllair-e ne set'ait rien moins c1u'unc

statue tlausfolr.nc<e de -qaint Nicaise. f)n rcmalque d'aillenr.s qucle bras, clont la main était jadis bénissante. a été r'edress(r poulsoutenir le peigne ou râteau qu'il poltc aujoLrlcl'lrui.

I.)n outle, l'introduction cles relitlues a ôté faite cn pratiquantdans le dos de la statuette uttc ouverture qui a dtrgladtl lcs or,fois

sans c.1u'on ait plis le soin dc'r'épat'el convenableruent oette par,tie.

9. Un Osculatoire, de dix-rreul sul seize centimètres, instr,urnentde paix, à fi,qurines énraillées d'or', ile bleu et antrcs couleur.s,porte au oentre le crucifierrerrt dc Jrisus; d'un côtô saint Jean et leporte-tipongc; rlc l'autle, ll Vicrge, los sairttes lerrrrles. Longinllnrt! rl'ttrto lance.

Arr nlvcrs sorrt points le cortlonnerncnt clc la Vier'gr-. rlt la sctinerlrr j rrgorrrcrrl, rlot'nicr.

I)crrx volcts, ornés de d(l0ots ett trtiniatrire â l'intôr'irrrrr, oolntl('.i l'rrrl,rlr.ir,rr1,, pr,ol,irgcrrt lo srr,iol, pr,inci pitl.

llr lrrillr.rrl, crr lrlls : i rltoiûr, l';utttottcittl,iorr; lr gltrtclrl. l;r visilill,rrlt; ;tu tttili,'tt , ;r. ,ltoilr'. llt l,lrtltt,lc rlc s:rilrl,. Nl:rrr.rr,'r'i1,.,l'r\ttltor,lt,',1ttt,,l,ltrtt',i,'lr:lt tttt rlt;t'.',,tt, roll rltt ,lr,r ,1,. I rrrrrrrr.rl

48 Lr\ CI\THI]DRAI.E trE NANTUR

Iols de la suppr,ession du Chapitrcjoyau cst l-nentiollné anx actes des

L..\ CATHTIDRAI,E DE NAIITUR

15, Une pyxide, du XIII" siècle, boite ronale, en cuivre alol'é,

rimaillée cle dessins, avec couvelcle à charniere,

16. Une médaille de chanoinesse du cha-pitre noble de S'"-Begge, de 0.08 sur' 0.023.

Eu voici le clessin, copiô d'un sceau.

1?, Un calice en verrneil, du XVl"sièclc. Dans les quatre cartouches de lacuvette, se voient, ciselés : la Nativité,la Cène, Jésus au jardin dos Olives, laRésurrection.

La tige est octogonâle, avec un ncnud

portant huit têtes d'anges. Quatre sujets ornent le pied'

18, Un calice du XVll" siècle, clon du chanoine Gilles Bosnran.VI" doyen du chapitre, en 1611J, porte l'écusson du donateur et,

r:iselés sur Ie pied, lcs symboles et instruments de la Passion.

19. Deux ostetrsoirs cn vcrnreil, â colonnes tot'ses, ot'nôs de

pierreries, de 0"?? de haut sur'()"3? dc long. L'un d'eux est sut'-monti d'une croix en dianrant; un soleil rempla.ce le cylindlede cristal qui, jusqu'en 1684, recevait la Sainte IIostie. D'urr poidsconsidérable, ils appartiennent au stylc Renaissanco.

20. Un osfensoirerr argent, avec lunette en dianrant, don t1'une

peïsonne clui le fit t'eutettre au Chapitre, en 1î14, pal le cbanoine-doyen de Cassa[, La cloix porte vingt-cluatre cliamants.

21. Un ciboire en verureil, ile 0"'36 de hauteur, avec uuc t:r'oi-r

à double tlaverse de 0"'3? de haut, tltis olnementé et sul le pierlduquel est gravé un lion avec un haume en chef de l'écusson; ce

citroire est du XVI' siècle.

22. Un ciboire en velmeil ciseld, de 0'ir8 de hauteur', y courprisle couvelcle et la croix à -qimple tlaverse.

23. Un ciboire du XV" siècle, en cuivre doré, de 0'21, aveccouvercle â charniôr'e et cloix de 0'10, lige sexagonale et piecl

c irculai le.

24. Un ciboire du XVl" siôcle, en cnivle fondu, sulnrontt! d'rrnecloix latine, avec convercle à chalnières.

25. Un calice cn vetmeil, don, sans corrtrtrrlil,, rlrr clrruoinePhilippe d'Orjo, archiprêtle et archidiur:r'c rlrr lllallrnI et de

Namur (1651-1696) et dont il porte le blusorr 1 < rl'ot' ri ttn aiglede gucules. >

26. Un calice en vermeil, de 0'21-r rle lraut, lrigué par. MgrEnglebert Ces Bois ('f 1ô51) dont les arrrroilics olnent le pied.

4ç,

déclrirti par..la cr,oix qu,c,lle,por,te, alors que sa robe n,est pointencolc contplril.enlent entr,ie dans Ia grreule du ltonstrc; à gaucho.le rrârtvre drr sninlu Catherine: le* r,oue",i;;;;J", du clrar,. plo-jetées e' l'air, laissent ttclra'per. la foudrle qri "ù", les bourreauxde la -sainte. 'l'orrs ss-* ciétails et d,antles, ,.;;^r;;... dessinés dansrurr clramp losangé, r.ecouver,t cl,énrail plus tion.f u,."nt.

I-e picd, clont, los riuraux ont disparrr àu dont t;Oiua;f tage n,a pointété,créc'té, a po.r,sujets :.la flagellat;ion, fo fo,,i*n.,ont de la croix,la desccnto de cr:oix, la rtrise oo-to,r,lruau, io'r,,*,lrr.ation, et Jrisusvisitant les Iimbes.Rerrris à Saint-Aubain.

de Saint-Pier,r,c, cn lb(ip. c<r

gradués, en 151)f).

10. Une statuette de saint Aubain, en argcnt, et dont les cheveuxont éttT rlorés, cour.orrrrait.j;rLlis une at,i*ra'i*ne., en 1671i, par lr:doyen de Cassal, lrour r.enler,rnel. t,rs,.etiquc^o Ju saint, venues doMayencc, r'or,s l0l-r(), et corrtenues à l,oriji rre ,lou* ,nu statrre onalgent posée sur une châsse en cuivre,loi.é. La stal,ue a cirrquarrl,e_quatl'e centilritt,r,es de hanteur; le saint tjcnt, sur Ies rnains, satête, coupée.

. La relique dn sairrt, de trois sur cinq centintètles, es[ 1,0nfsym1igdan,s cette tête.

11 Un Autel portatif, asscz petit, par,aisseunt re'rontef au XII"siècle, sc conrl)0se cl,une pierre potie ae gr,anii-Oirong,,r' à notr.c pa1,s,cnchâ.ssée dans trrr entablerrrcnt Ac cuivLe dolO,"sàutcnue par,quatr.epieds de c.ivt.o rlgalente't, ct entou'io,,nnc f rjise, su,. laquclle sontincr,us.l,tis dix-huit Iotits has-r.clieI*,,rr ivoirc, de cluarantc_septsttl soixanl,o-tlix rnillirnirl,r,cs opyiyorr, t,,,1,r,rt*cntant les scônes cluNouveltrr'l'osturrrrrrr t. ()rconrrcs rr. N.r*r . ,,.,,i,,1:ll:'i,,1',:l; ij,l,;:'i:l''";i,llll,':l]ll:;:.;,,ï.",îîjours, l'curpor.ltiorrl, crr vol.:tLlt.

. 12,. Deux Bras rcliquaircs, lrrrrl,s r1,c111, 11.,,,, t:irrrlrrante rroul. ct,rr_tinètr,es, l'.rr tl. l(i1,. r.'rrl,r,r'rrrl; tlr:s

'.lirlrrcs cl. sai't Apo'inair.e,l'autl'e, tle 1ii1.l, tl.s 'r,lirlrrr,. rl. saint A.r.i.rr. Ils

'r.o'ienncnl, deI'abbaye de [i'lo'.{l'tr t:t a',lr,,l,i.n,cnt ii Mg. i,fi"'..qr.. ôî'i.U,au prenrier, n.e p.r,rie rre giLllorr d,or *ortani sans nuI cloutc desmains du ft,ere Huso.

.13. Une petite Châsse err iurail cle Linroges clu XIII" siccle, appar._tenant au sénrinaire tlo l3astogne.

14. uo Phylactère rhénan rru Xlr, siôcle, mesure seize centi-mètres de diantètr,e, est en chône recouvcl,t au ftoqo.. en cuivr,crouge dor,é et émaillé et a ôttl gar,ni de cubo.t,'on, et cle pier,r,espr't]c ic u ses.

51LA CÂTHIiDRALE DE NA]IIUR

LA CATHI.:DRALE DE NAI\IUR

27. Un calice gothique clu XV' siècle, ile 0"25 de haut.

2E, Un calice Louis XIV, en venneil, très ornementé.

29. Un buste en bois dor'é qui contint, tle sainte Pétronille, la têteà laquelle il ne manque que la miichoire inférieure, Cette relique,jadis enchâssée dans un buste en argent, provient de la collôgialeSaint-Pierre au château. Une châsse en cnivre doré, style pseudo-roman, de 0"48 sur 0'33, renferme aujour.d'hui la précieuse relique,

30. Un reliquaire en argent, tr'ôs sinrple, sur socle en bois troir.,contient une reliclue cle saint Jean Ntipourucène, nrartyrisé en1383, canonisé par: Benoit XIII, vets 1?:19. Cettc leliclue, obtenuede la marquise d'Herzelles, fut transiéréc, Ie 4 aoirt 1?76, de I'églisecie la Paix Notre-Dame à Saint-Aubain,

:]1. Un coffret-reliquaire de la (in du XVI" siècle (0"'07 \ 0'"06et0'086 de longueur à la base), t'cnferutant une dent de sairrt Blaiseet la relique que contenait la statue du même saint.

i]3. Une croix de procession, en argent, du XV. siôcle; hautede 0'54 sur' 0',12 de lalge avec ulr pied de 0"'50 haut. Le Christ,couronné cl'épines, a la barbe dorde.

33. Une croix d'autel, du XVlll" siècle; elle nlesure 0"'82 de

long; le christ 0"'26.31. Un christ en ivoile, de 0"'33, sur, bois cl'ébene, d'un beau

travai l.35. Une chapelle Louis XIV, cn vernreil, dont il ne reste dans

l'écrin qrre le ealice, sa patône, les bulettes et le plateau,36. Une aiguière avec bas-*in. elt vet'meil, legs de Mgr Pisani

de la Gautlo.3?. Une aiguière et sorr Lassin cu velnreil.38. Des canons d'autel, ri cnclrlrerrrcnt cl'argont, tlu XVII [' siecle.39. Trois encensoirs en iu'{(}n1,, tri's olnerrrentrts, tlont l'un

polte le noru rltt t:llLnoittu rlc lllrru'r'qnl'(l ct ll tlato rlr: lu?{).40. Des chandeliers ploirrs, r'rr llgerrt, l I'usage rlcs acolvtes,

clatés de 1??i), doivcrrl, 1rt'ovottit'rlrr llles'p11".

41. Une lampe de chæur, l,orris \lll. crr ar,gent altistenrentc i se lée.

42. Quatre chandeliers tl'ar'{rrnl, l.orris \\t, de 0"27 et cluatleautres, Louis XVl, tlr: 0"'?9.

43. Un manuscrit rlos rlrrrl,rrr ,ir,:lrrsilcs, sur lequcl les Conrtescle Namul prôtaient selnrurt lot's tlo loul joyeuse entlie.

44. Un missel manuscriù, cu pirlclrcnrin, antér'ieur à 1466, cettedate étant inscrite sul l'un dcs fr:uillcts.

Nous ne pouvolls terminer cette 'lescription

ile Ia Catlrédrale'

sans metttionner les tump.. tle chæut, clirlanderics rnodcltres :

l'une, actuellenrent à i;"'-itr at I'lmmaculée'est utt don de

M'" Ar. Rich..., de Namur; elle a :té..100t,tl:lutt laçonnée pat'

Al. Goclennc Lt'oy, t'on aàt pf "- habile-s batteuls tlc cuivre dc

notre époc1ue, s'it eu est' tlia''tttes encore' Le uom dc la ilonatlictr

;.ï;;;i;;;";cnt g'avé iletrièrc une tète il'ange'

Une chaufferie a été établic ilans les sous-sols ile la cathtlclrale'

".;'1S80' Elle est à air chautl' tlu systènte Gurnay'

***

La cathéclrale, à I'oligine bactigeonnée en ttn vet't pàle tti:s

cr,ù, a été e'suite rrun.iJi" l la ch"aux. De pienses prroissie.ues

cle Saint-Jean t,r':t'ongjii'it' les ilatnes Ren"'' ont fait les flttis

ilu ueintulagc, tn i'nitutioï de malbre' ilcs chapelles de N'-D' tle'*

Ë:rT:;ï"i.,i; 'ï i' siiîir'ot'oin; cliauttes clonateurs ont ofÏe|t

le mème travail aux ^;;il;;l;itmat'ulée et-de la paroisse' puis

Ie Chapire tlécicla le';;lltt;t"St à I'huile de t'out' t'nUt-1:-::"'^C"u

travail, cltli a ôté executé en 1fr04' a coûi'é la vie à un otlvrler'

Ie sieur Boterberg, totîùo au la coupole aux piccls de M' le

vicaire Gillard'Les cltolurs clu transept' restés en

' -*imili-marbre verdâtre'

tranchent clurement'"i"i;";ti;;"t'e t'osèe.clu .vaisseau'

La base cle

la fenôtre au foncl clu granù clrcnur aurait rlù ètre peinte à panneau'

Lors clu lubilé 'le 18il;';;;";;riptions enfettres cle cat"ton doré

de 0'60, ilécoupées p"']i' ' "t "it"t Ëté po*"es clans la f rise clu chænt'

cle l,lmmaculeu; .tt.*in't'i.,t"j f iA.. t.lc peinclre cla's les frises

entourant I'éclifice at*-atoi'u* ott scttte ttce-'l crt'.lettt'es latines'

L'autel principal ,.J. toolour* _rresqui.. l'lnrettons le voeu clue

le CL" annive"oi" a" iiinuu'gtlration 'lu ntonutrtcnt soit nlartlué'

en 191?' par I'érection à'on 'nnit"-"tttel plus ett hartttouie avec la

grantleur du tempte,'ei ii't".'nto"tt t"1r1t la bttlustlade clu jubé

soit complétét pu* f iniiuitution att clcux canclélables qu'elle

attend.

Les ttttrénttgctncnts

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'lI

)I

42 LA (]A1'III,,DIT.\I.O Dt.] NÂI\IUR LA CATHÉDRALE DFJ NAMUR

résignation tant dans la figure du martyl que dans celle de l'angequi, ler ailes éployées, soutient le saint au-dessus de vapeulsd'huile bouillante. Le bourreau est accroupi devant la chaudière.Un guelritrr, porleur des enseignes rornaines, est au secontl plan.La Sainte-Trinité apparaît dans leciel entr'ouvert, vers lequel lavictime élève les regards.

Dans la nef du nord :

Marie-Magcleleine ûræ ltietls de Jtsus-Chri.st (2"'60 sur 2"'19);La.fem.me adttLtère(3''60 strr 2"19), Deux æuvres bien conçues,

d'un bon color,is, signées ile N, Roose (Liemackère), élève distin-gué d'Otto Venius;

La conoersiçn de sain,l PtuL, copie d'uno toile de Rubens.Ces trois tableaux offerts par Mgr Pisani ile la Gaude;Le baptême cJe Nolre Seiçtneut, au-dessus de la porte, provieni

de l'ancien Chapitre.

Sous la tlibune des orgues :

Lc cl,enier de César;Jésus et la,fcmme adultère, copic inachevée, coloris expressif.

Ces deux toiles dons de M. Danheux, ancicn trésor,iel de la cathé-dlale.

Le trésor

Le Chapitr'e qui, depuis des années, conservait dans d'immensescoffres-forts, les précieux objets ci-après décrits, a rtlcemnrentclécidé l'ouverture d'un Musée diocésain. dont I'idée conçue parM. le Chanoinc Sosson, est menôe à bien sous sa direction. Nousne ferons qu'intliquer, par les grandes lignes, les richesses qu'ilcontient, laissant à ile plus autotisés, le soin de les décrire endétail et renvoyant au Cataloguo spécial du Musée.

1. Une Croix à double traverse, reliquaire de près de quarantecentimètres de hauteur, contient des parr:elles de la vraie Croix.Offert par Henri de Flandre, ompereur de Constantinople, à sonfrère Philippe ll, dit le Noble, rnarquis de Namur., en mai 1205,il a été donné par ce dernier à I'église Saint-Aubain, en I20?.

Cette croix, dite de Jérusalem, est en or pur, émail[ée auxattributs de la Passion, enrichie de pierres précieuses; au milieu,ainsi que dans ses doubles branches se trouvent incrustés et collésdans une croix de bois noir,, d'une essence étrangère, diiÏlrcntsfragments de la Croix tle Notr,e Seigneur Jésus-Christ, lc l,ontsous une glace, qui couvr,e touts la surface, scellôe par des attar:lrcs

43

leurs grandes dimensions. 11iles pt,ovicnnent de l,église desJésuites; transpor,tées, à la Rivolutiàn, .au corrvent clcs Carmes,puis au nruséc cle I'atlrélée, ellcs ont tlté çfd,rss ii la CathéJr,aleet lecoupécs anx diurensions dcs pânncaux qu,ellcs occupentaujour,d'hui;

Le nttrltlrc cle sa,int Blaise, copic, a0tr.itruôc à Jorrlacn-s, dutableau clue peignit rie Cr,ayer, ri g6 rins, et rlni ligure au tnusrje cleRruxelles. IJon tle H. J. Floriar.t, cur.,1 cl'.\ur,'elais 1.J-1g)1);

Le balilëmc dcJësus-Cltisl, t:opic al,tliLrudo ri NicolaT. Viguenr,,colo.is, carac[èr,es cle l,iicolo got]riquc. lturrrit'qrrcr l,angc, les ailcsr:ployees, au-clessus cles e.rrx ;., ra figrrrc .lrr sauveu' e,st sans

'oblesse: Jésus, agenouillt:r arr bor,tl rlu flr:r^,e, .ur pieds de sai't

Jcan, est dans utrrt positiorr lrors cl,dqr.rililrre. L,attacbe rle l,épaqleâu cou et la pose dc sairrt Jt'un sorrr, tl'rrrr rlessin sarrs corr,ecl,ion ;Lrt Cène , copio Paç Nir;olar' ;

La p,iscrLttr,tion tl.e lu. Vir:r.1ye ou 7'enrltlc r.appelle la contpos[-tion de li.r.rbens.

Dans Ia chapetle de l{otre-Danre des Sept Dorrleuls :Sainte \/érctnirlue, arrl,eur, irrconrrrr, l.rr,ovient clu nronumort

fundraire d* crraroine craude trc Nlourin ilros;y jaLlis ôrevd clarrsla c'apelle de Sairrte-Ht1lr\'e ric l,ancierr ne cat'tir.l'alc. Les figu_rincs rrrrrqncnt bien lû triste,cse nrais uranquent cle nol,lesse. i,esvôterrrents so't bierr peirrt,s; le srr.ir,,t ct, la Iaco tlu S^u'eur, rresont gui,r.t altdlrls lrar le tcut ps ;

.Le Clrrist ttLL !inceul 12,"ri(:i l:,,ge s'r 1.,p2 lrarrl,), tle l,dcole cleIluberrs, ct arrquel le nrail,r.c a p,l tlavaillor, dorrni pal Ie clranoineJ. J. de ltrrtius, 1-i.l?12) l)our ouler sa tonrbo. Aux pieds deJtisrrs, la Vie'gc ri'lortre; rlc'r.ii.r.* ltr r:or.'s, .. t'lqc attr,isté. LeClrrist est rl'rru i:ololis vr.lLi t:1, lricrr rlcssitr,i, lir tôtc, lrux tlois quar.tsvet's le s pcctaterl,, nron l,rc l'cx lir.css i o rr {l0s (lon loll,s {i rutlcs. La iigur.e' et les-_maittstle la Vier.qc sorrl, rl,rrrr tlussirr l;r.i,s rral,rrr.ol ;I.'Ecce llonLo (sur J)ânnoiur, rlo l,,,0ll srrr,0,,,?13). l_c CIrr.ist estnrontre par, Pilate; suje Ls li rrri_cor,ps; auteur. irrcourru. Don duchanoirre de Condé.

Dans le chæur de Saint-Joan l,liivangdliste:Lu mrtltil,ii.ealion rles ltrtittx :L,'cntr ée du Sau,aeu.r èt Jéi,ttsnlr.:nt. I)eux grandes toiles deBandin, de F'osses ;Le mattttre tl.e saint Jcun I'1,.'r(tn(ri1r.s/c, r.etirble cle l,autel

paloissial, d'un maltre de l,école llamarrrlr:. L-e tableau (2,,,g9 sur1'79) est rcrna'c,r:able par la cor.r,ection clu c.lessirr, fu nài,rr=f ïocolo'is, I'expression cle la cro.leu. teurpérée par un senti'e't de

I,A CATHT:]DRALE DE NAMUR 4544 I,A CATEÉDRALE DE NAI\IUR

en or. Vingt-qLratte bt,illants garnissent cette croix; au sommetde la tigo une émeraude; à la seconde branche du côti gauche,un saphir dc el'ande valeur'.

Le picd, en vermeil, de style Louis XIII, a 0"'185 sur:0-13ir,est par:semé de quarante rubis, cornalincs et autres pier,res prrt-cieuses; la croix n'y est ni soudée ni fixtlc; elle s'y adapto dansun lalge næud décor'é de têtes d'anges.

2. Une Croix-reliquaire, dite de Saint-Grlr,ard. Cette cloix, avecclucifix, haute d'environ qualante-trois centintètres, large detrente-tlois, en vermeil, d'un tr.avail excluis, por.te sul. lc contour,du pied, l'inscr,iption ci-après :

O CRVX AVI.] SPTS VNICA

HO(i PÀSSIONIS'tIll\Il'OREAV(;II I'IIS .]USTI1'IAM

t.:lsQvr.l DoNA vnNlA[t11)05

Au rcvers, un couverclo en velrneil, maintenu pâr trois aiguilles,pernlet de découvlir la sainte relicluc, comprenant trois parcellesconsiddrables ile la vraie cr'oix inclustdcs r.lans un fragment debois brun et scellées dans une prcmière croix en argent doré àclouble traverse, longue de vingt-cinq, large cle huit cent,inrètreset épaisse de quarante niillimetres.

Manassès, seigneur de Hierges, illustr,e croiri, avait r,apportéclc Palestine cel,te r,eliclue t1u'il légua. en 117?, aux moines de Saint-Gér'ard. Les conttcs de Narrur, à leur inauguration, se r,endaient:i I'abbaye de }3r'ogne et, les nrains étenrlues strr la sainte Croix,julaient de sauvogariler los dloits cle cette rlglise.

3. Une petite Croir on alsenl; rlor'ri, à rlorrblcs blanches, gat,nie depierres fines, contonant rrnc lnrrrcllt rl'crrvilon cirrcl ccntimittres de

la vlaie Cloix; arllrptric :r ttttc ctoix pltrs glrrrrlo, rlo rtrrttal doré,elle est exposrie ii I'rul,ol rlc Srirrl,-Àrrbairr, torrs lcs vcndlcrlis, apr.rts

la messe de sept Ircrrlcs; :i rrcttl ltcttres, lcs chanoirros so rondent,en p:"ocession, ii cet trrl,cl : ayltis lc charrt dc l'antienne, () crttæsptendidiot', ils r'cçoivcnt, la hdrrrtdiction de la vraie Cloix et lestent

çluelques instants en adolation. !llle doit avoir été envoyée aussipar I'empereur Henri II; clle est mentionnée déjà dans l'inventairede l8?8.

4. Les Épines de la Couronne du Christ sont mentionndes, en

1205, parmi les lelitlues onvoyées pâr Henri de Constantinople à

Philippe lI. Elles étaient reniermôes clans deux cases d'uneCouronne d'or tr'ôs pur, qui se conrpose de huit palties reliées pardes charnières mobiles. Au milieu ile ces huit compartiments

s'élèvent cles fleut'ons reptésentant iles trèfles ou cles lis' Le

cliaclème est borr'lé pnr: on corclon ile perles fines; dans I'espace

interméiliaire, r'ègne un champ d'or parsemé à profusion de

pierreries aux nuances variées' D" gto""* perles et de petits caiices

à" ln.or* en or scintillent sur un gracieux réseau ile {iligranes

àion. outoru palticulière, c'est-à-clire (açonnés en spirâle sâillante

Les piert'es pi'é"iuo... sont taillées en cabochons ou à facettes'- Là .o*purtiment ilu milieu du fi'ont et celui cle elerrière

la tête se ilistinguent des autl'es par leur clécoration ; ils contenaient

i.."t"i"*t Épin.t dans ilenx cavités closes pâr une fermetule en

or ciselé.Cette couronne - sa structure et ses dimcnsions I'attestent - a

clù ceinclre le lront des souverains : elle se compose tle huit plaques

en or de soixante-cluinze millimètres 'le

haut sur trente de dia-

mètre, et est galnie entièrement de velours rouge; sa.Ut-tOi']ll:

pr.â"ir. p., i", charnièt'es, permet de I'élargit ou cle la resserrer'

suivant la forme de ia tôte'

L'origine de cette couronnc reste ploblématique ; elle a des les-

semblances avec Ia couronllc cle fer cle Monza' qu'on suppose être

du'VllI" siècle; on la croit cepenclant il'un artiste byzantin du

XIII" siècle, tout autant qu'elle poul'r'ait ètre I'rnrrvrc d'un orlirvt'e

français cle cettc époque' Èllu u po appaltenir à cluelqrre empereur

Sru;, pt*,f...tseur de Baudouin àe Constantinople et a été appolt'ée

i Nornot, en 1205, avec les autres reliques'

5, Le Bonnet tle saint Pierre, qtli provient également de la collé-

giale Saint-Pierre au château' cl'ori celle'ci aurait pris son nom'

doit avoir été donné au comte de Namur' avant le XIII' siècle'

Mgr Englebert cles Bois,le ilécrit ainsi' le 25 mai 1683 : < Le hattt

âo"rron*t est orné d'uno aigr,ette fort peu tilevée;.. la part,ie

inférieure est asscz iournie de Àton sous la doublure de grosse toile

bleue q ui est toute cr'âsseuse' à force cl'avoir servi " ' La matière exté-

rieure est une fine pear-r cle couleur écarlate, mar,quée de six cou-

tures pout autant de pièces, Ies cleux inférieures {orment bordule" '

r\[ais ia couleur s'est si fott obscurcie, par ce grantl laps tle temps'

qu'elle tire sur le noir.' Les six pièces sont placluées de jolis,dessin-s

fiit* au bandelettes tle cuir dorées et argentées alternantes' qut

Çoruot une élégante broderie'" L'or a encore tout son éclat' rnais

i'argent a presque entièrement dispaln' 1'out le honnet' tel r1u'il

,u ."oroportu, parait c1e la plus gt'ande antiquité' On ne lr: grlrltl

maintenant clue recouvert'd'unà belle enveloppe de velotrt's tltr

soie. >-- T"l. pensent qu'on cst en pr'ésence d'une relitluc tlc l'apirl't'tr

saint Pierre, tantlis que il'autres y voieni sirnplernent tttttr tttitt'rr

4G I,A CATIII.:DR.4LE DE NAITUR LA C.{THII]DRAT,R DIi NAMUR

d'évôque des pr,emiers siècles cle l,É)glise. Certains émettentl'avis que cette coiffure ne serait autre que la calotte cle lacouronne que Henri, enlpereur de Constantinople envoya àPhilippe Il. Comment concilier, cepenclant ces faits que la calotteprovient du chapitre de Saint-pieme au château tandis que laeoulonno êtait la propriété du chapitre de Saint_Aubain?

6. L'enveloppe du bonnet de saint pierre est un pcu plus grandeque le bonnet et broclée de ûls d,or et d,ar,gent fixds à l,aiguille,en spirales, sur le l,elours rouge constellé de paillettes en vermeil.Ce doit ôtre un travail espagnol cle la moitié du XVII" siècte.

7. La cassette octogonale qui contient la sainte Couronnea treizecentimètres de haut; chacune des huit faces a douze centimètr.esde lar.getrr'; le diamètle total est de près de tr,ente centimètres.En bois, recouverte de cuir, blunâtre, fixé par des clous clorés,elle est ornée de vingt-cinc1 médaillons de cuivre doré, dont neufsur le couve'cle, lls sont entourcis d'un cercle ri,émail champlevébleu-lapis, du XIII" sièclc, de nrênre que la serrur,o. Le ferrnoirestun ltlzard, Ies autres ornements leprésentent des aninraux et desdonr pteuls.

Les saintes l{pines ont été retir.ées de la Couronne pour perruettreà eelle-ci de figurer aux expositions cl,art ancien.

Tous ces prtlcieux ob,iets f u.ent montr'és â l'archicluc Maxi.riliend'Arrtr:iche et ri Mar,ie cle Bourgogne, son épouse, lor,s de leurinau.{uration, en 14î?.

La fôte cle la Coulonne d,tlpines, se célèbre à la cathôdrale, levendledi clui suit le dimanche de Quasintoclo. Après la messe, lasainte Cour,onne est processionnellement poltée ilans l,église. Onse sert dans ces offices d'un riche et antique ol,nement sur lequelsont brodées des couronnes en tissu d,or.

8. La statuette reliquaire de saint Blaise palaît appartenir à la findu XlV" siècle. Elle est en veimeil et sans nom cl.auteur.

Le sai,t, debout, revêtu des o'nernents sacerdotaux, tient cle lamain gauche la crosse ôpiscopalc et, de l,autre. Ie rateau à ilentsacérées, instrnment cle son supplice. Le visage est fin et intelli-gent,; la barbe, Ies cheveux, s,échappant en lar.ges boucles cle lamitre, accentuent lc calactère de la tète.

. Ample est la chasuble; les plis juxtaposés des draperies leurdonnent une légèr.eté que le bois ni la pierre ne montrent Cans lasculpl,ure. La dalrnatique ct I'aube, tombant sur les pieils, affer-nrissent la statue sur son piédestal octogonal à ogives ajourées.

La hauteur, piédestal compris, atteint cinquante_huit centi_mètres.

La mîtrr:, l'étole et le manipulc ont des ornemcnts finemert

gravôs. Au bas de la dalmaticltle. trne boldut'e de qrrinte-icLrilles

encerclées,Des piert'eries, it profusion. ornent les vôtements : sttt' la mitt'e'

quin'" ttt|quoises' douze amôthystcs' clltatre émerattiles' deux

grenat. et qirinze cristatlx de roclte; l'an-rict pol'te âu paretllellt

îrois saplrirs et quâtre glenats; aux épaules' deux cristaux; à lachasubù, une topaz"' deux ômeraudes et deux cl'istaux; aux dc'ux

bouts des rnanipr-rles et à l'un des bouts de l'étole' cluatre gl'enats

entottr:rnt, un saphir. à l'autre bout de l'ôtole un grenat entrc

cluatle saphirs; sirr chacun cles gant's' un .qt'enat et' au châton cle

la bague. un diamant.Juils Helbig émet l'avis que cette æuvle a pu ôtt'e exécutôe' sinon

à Namur, au tnoins sur les hords de la Meuse'

Quelqrtes pierlcs ont échappri ii lr:ul châton' ntlannloins la -sta-

tuette cst tln Parl'ait citat.

Saint Illaisc, ivôc1uc tle Scbaste , fnt mar:tyrisê atr IV' sit'rcle;

on I'invoquait beaucoup jaclis. rlarls nos contrées' porrl la -9tti'tisorl

cles niaux de l'ânre et clu cot Ps'

Les reliqttes tle -*aint Rlaisc c1u'a contenues ctr lcliqrraire et

une cassette en al'gent, ilu tt'ésor cle la oathédrale, irtaiotrt zi Sairri-

Aubain. depuis un temps inlntémorial'cepenclarit 'ne

note, clécouverte au t,evers c1'un feuillct de til.c,dans un vieux registre (XVl l' sii:r:le), nientiotr ne cettc par:ticula-

rité que la siatue de saint Blaise ne selait rien moins qu'uncr

statuË transformée de saint Nicaisc. On rema'qur: d'ailletrt's cluer

leblas,clontlamainétaitjadisbénissante'aôtét'edt'essépout'soutenir le peigne ou râteatt qu'il polte aujould'hni'

En outle, l'introduction cles reliques a été Taite en pral'iquant

dansledosrlelastatuetteunconvcrturequiaclégradélcsorfoissans c1u'on ait pris Ie soin de léparer oonvenablement cette p;rrtie'

g.Un0sculatoire,.ledix-rreufsrrrseizecentimètl.es,instt.utrtent,de paix, à figur:ines émaillie's d'or', ile bleu et autrcs couletrls'

po.t.uocerltt'elecrucifiementcleJésus;cl'uncôtésaintJeanetleporte-tiponge ; rle l'autre, l:r Viet'ge, lcs sairltes lctnurcs' Longill

nrurt! rl'unc lancc.

At] t.tlvtlt,s sont points le rloutonnomcrnt de la Vier.gc tlt la scène

rlu jttgrltttcttl, tlolrticr.l)0rrx voluts, olnés de dtrlO0t's en ntiniattrre â l'intér'irlur 00llll)l('

'i l'rrrl,r"t icttt', lrlol,irgtrnt Io srl,ittl' prinrri pal'

lls lrrit'lcttl, ittt ltlts : l't rltoitrt' l':trtrt0tttri;ttiolt; lt glttttrltrr' lrt visi

lill,tilil: lLrr rrrili,,rr : i. rl|oil,r'. l:t lrirlr.ttrlr, rlr, s;tittlI lVl:rrl1r,'r'il,

,l,r\rrl,t,.lrr,,1rtr,,l,lt1t.i,r,1r;1' l1r (ltltr"rtt, rrrtl rltt ,1,'r ,l, l';ttttttr'tl

48 .l .,t"tln*lt.E rrE NAr.ruR f-A CATH I':DR \ LD TIE NA NII]R

15, Une pyxide, du XIII" siècle, boite ronile, en cuivre cloré,

rimaillée cle dessins, avec couvetcle à chalniere.

16. Une méilaille tie chanoinesse du cha-pitre noble de S'"-Begge, de 0.03 sur 0.023.

Eu voici le dessin, copiô d'un sceau,

1?, Un calice eir vermeil, du XVl"siècle. Dans les quatre cartouches de lacuvette, se voient, ciselés : la Nativité,la Cène, Jésus au jardin des Olives, laRésurrection.

La tige est octogonale, avec ttn næud

poriant huit tôtes d'anges. Quatre sujets ot'nent le pied.

18, Un calice clu XVII" siècle, clon du chanoine Gilles Bosnran,Vl" iloyen du chapiire, en 1611i, porte l'écusson du donateul et,

r:iselés sut'le pied, lcs symboles et instluments de la Passion.

19. Deux ostensoirs cn vcrmeil, à colonnes torses, olnés ilepierreries, de 0"?? de haut sur'(1"3? cle long. L'ttn d'eux est sur-montd cl'une croix en dianrant; un soleil rempla.ce le cylindlede cristat qui, jusqu'en 1684, recevait la Saintc IIostie. D'un poids

considérable, ils appartienrlent âu style Renaissanco.

20. Un osfensoireu argent, avec lunette en diatnant, don cl'une

personne qui le {it reutettrc au Chapître, en 1?14, par: [e chanoine-doyen de Cassal. La croix porte vingt-quatre diamants.

21. Un ciboire en verureil, cle 0'"36 de ltauteur, avec urre rlfoixà clouble tlaverse c1e 0"'3? de ltaut, très ot'nementé et sur le pied

ducluel est gravê un lion avec un haume en chef de l'écusson; ce

ciboire est clu XVI' siècle.

22. Un ciboire en l'ermeil ciselé, tle 0'"ir8 de hattteut', y conrprisle couvercle et la croix à simple ttaverse.

23. Un ciboire du XV" siècle, en cuivre clor'é, de 0'21, avec

couvercle â charnière et ct'oix de 0'10, tige sexagonale et piecl

circulait'e.

24. Un ciboire du XVl" siècle, en cuivt'e Iondu, sulntontô d'Lrne

croix iatine, avec cottvercle à charniéres.

25. Un calice cn vermeil, don, sans contrcrlit, rlu chanoinePhilippe d'Orjo, archiprêtre et archidiar:r'o rlrt llt'abant et de

Namur (1651-1696) et dont iI polte le trlasutt : < rl'or ri un aiglede gueules. >

?6. Un calice en vermeil, de 0'21-r rlo lraut, lrigué par MgrEnglebert Ces Bois (-f 1651) dont les arrttoit'ios olneni le pied.

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dric,lrird par-_la cr,ol'x qu,clie_porte, a,lors que sa robe n,est pointencolc contlrlel,erlcnt entr.ie clans la gueule clu rnorrstre ; à gauchc.le ntartt're do sainte Catherine: les r,oues clentdes du clrar. pr,o_jc.tées cn I'air', laissenf éc'apper. la foudre qri "À"t

les bou'r,eauxde la sainte.'l'orrs ce-s ilétails et d,antles, a.cu.*oir.,*, dessinés dansrurr oltamp losangé, recouver,t d,émail plus tr,anspar.ent.

Lr: pied, clont les trura'x ont dis'aru àu dont l,ét'aillage n,a pointété_oxécuté, a pour,sujets :.la flagellat;ion, l. po,,t"n.,ont de la croix,la descentc de cloix, Ia tnisc, au-1onrbeau, la'r,rsur.r,cction, et Jésusvisitant les Iimbes.Ren.ris à Saint-Aubain. lor.s cle la

rle Saint-Picr.r'c. on l b{ip. ec .joyn11 1,51

gradués, en 15{X}.

suppr,ession du Chapitlcmentionné aux actes dcs

10. Une statuette de saint Aubain, en argent, et dont les cheveuxont étrt rlorés, r:onronrrai[.jirtlis une clrirsse'clonnée, en 16?,3, par l,rdoyen de Cassal, pour'enl,elrirer les'eliques Ju saint, venues c.lcMayence, r'ers 1Oir(), et contenues à l,origirre clans une statrre enalgert posée sur une châsse en cuivre,loi,é. La statLre a cirrquanl,c_ciuatr.e centimètr,es de hatrtetrr,; le saint tient, sur. Ies nains. satête, coupée.

. La re.lique du sairrt, de trois sur cinq centinrètt,es, est t,cnfermcjedans cette tête.

11. un Autel portatif, assoz petit, par.aissant r,e'lontel, au XII.siècle , se comp0se d,une pior,l,e polie rte granit Jtrong,,. à notl.c pays,e nchà.csée clans un entablerrrcn t ,ic cuivile iloré, soutcnue par quatlepied.s de cuivt.e rïgalentent, ct entour,éc d,une fr;ise, sur. laquelle sontincrus_1,r!s ilir-huit pctits bas-r.clieis t,n ivoiÀ,,1e qualantc,septs.r.soixanl,c dix r,illinrr.tl,r,.s .'r,i'o., r,.pr,riscntant les scônes duNouveitu'l'cstitrrrcrr t. Orcomres rre Na,,rrr. ,"-;,,lll'l:'';,,1',:ll',ill,;"iï',;l,lill,'lllll:ï,:',î,î_"i:îjours, l'crnpot,l,aicrr l; cn \loyltil(,.

. 12. Deux Bras reliquaircs, lr:rrr(,s rl,.rr'i'.rr t:irrrlrrarrte rr.trl. ..rr_timèt.es, l'.rr rl. l(il(). r:url.r,rr;rrrl; tlcs

^lliqrrcs tlc saiut Apollirraire,

l'autt,e, tle 1(i1.1, rl.s r.eliclrr.s rl. sain1, Arir.ierr. IIs pr.o'iennont deI'abbaye de l,-lor,oll'. ol; ,a1r'lrr,li.r.rncnt I Mgr: t,tîliOqu;.'ô;;;it;

au prenticr, une 1r:rr,lit_, tle s:Lllorr cl,or sortani sans nul cloute desmains du ft,ère Hu.qo.

13. Unepetite Châsse ol r:urailde Linroges du XIil,,siccle, appar,_tenant au sénrinaire clo Bastogne.14. Un Phylactère rhénan tlu XII,. siècle, mesur,e seize centi-mètr.es de dianrètle, est en chône lecouvel,t âu plaqon. en cuivlerouge doré et émaillé et a étir garni de cabochons et de pielres

pr'écieuse s.

51LA CATHI'DRÀLU DE NAI\IUR

27. Un calice gothiclue clu XV' siècle, de 0"25 de haut.

2E. Un calice Louis XIV, en vermeil, très ornementé.

29. Un buste en bois dor,équi contint, tle saintePétronille, la têteà laquelle il ne manque que la mâchoire inférieure, Cette relique,jadis enchâssée dans un buste en argent, plovient de la collégialeSaint-Pierre au château. Une chiisse en cuivre doré, style pseudo-roman, de 0"48 sur 0'33, renferme aujourcl'hui la précieuse relique.

30. Un reliquaire en ârgent, tr.ès sintple, sur,socle en bois uoir,contient une reliclue cle saint Jean Ntlpourucène, rnartyrisé en1383, canonisé par È|enoit XIII, vers 1?39. Cette reliclue, obtenuede la marquise d'Herzelles, fut transférie , le 4 aoirt 1776, de l'églisecle la Paix Notr.e-Dame à Saint-Aubain,

31. Un coffret-reliquaire de Ia fin du XVI" siècle (0"'07 \ 0'"06et0'086 de longueur: à la base), rcnferrnant une dent de saint Blaiseet la relique que contenait la statue du même saint.

32. Une croix tle proôession, en ar,gent, du XV" siôcle; lrautecle 0'54 sur 0"'il2 de lalge avec url pied de 0"'50 haut. Le Christ,couronné cl'épines, a la barbe dorée,

33. Une croix d'autel, du XVlll" siôcle; elle lnesure 0"'82 delong; le clrrist 0"'26.

34. Un christ en ivoile, dc 0"'33, sur bois d'ébène, d'un beautlava i l.

35. Une chapelle Louis XIV, cn verrneil, dont il ne reste dansl'éclin que le calice, sa lrltirne, les burettes et le plateau.

36. Une aiguière avec bas-*in. en ver,meil, legs de Mgr Pisanide la Gautle.

3?. Une aiguière ct sorr htissirr cn ver.meil.38. Des canons d'autel, it t:rrcarllunerrt d'argcnt, du XVIII" siècle.39. Trois encensoirs en lrrgt-.nt, tli's olnerrrcntrls, dont l'un

polte le nonr rlrr clurroino dr: lllrrrlcgtltl ct la datc rle ltJ?().40. Des chandeliers ploirrs, r,rr algent, ii I'usage tles acolytes,

datés de 1??0, doiverrl, lrt'ovonit'tlrr Irlo''.fl'..41. Une lampe de ch@ur, [,orris XIII. crr ar,gent altistement

ci se I ée.,12. Quatre chandeliers cl'tlgrrrrl, Lorris \V, de 0"2? et quatre

autles, Louis X\/I, clc 0"'?9.

43. Un manuscrit ilos <l rratrrr ,ivl rrgilr-'s, sur lequel lcs Conrtescle Namul prêtaient scrnrurt lols rL: L:ul joyeuse entrde.

44. Un missel manuscrit, cn pitr,clrcrnin, antérieur â 1466, cettedate étant inscrite sul l'un des [ouillcts.

Nous ne ponvons terminer cette 'lescÏiption

de Ia Cathédrale'

,un. îuntànner les lampes cle chcpur' clinanderies modcl'lles :

iî;;,-;;;;,;ilur,,.nt a t'-a'utet tle l'lmmacutée est un don de

Mll"AI.Rich.'.,cleNanrur;elleaété..!out'entièr'eÎaçonnéepat.Al. Goclenne-Leroy, I'un dâ' plot habile-s batteur:s tle cuivre dc

notre époc1ue, s'il en est diaut'es uncore' Le nom ile Ia clonatlictl

;;;;",i.ti.;ent' gravé clelrière une tôte il'ange'

Une chauffelie a été établic ilans les sous-sols tle la cathtiilrale'

nu,*-iAÀO' EIIe est à air: chaucl' clu système Gurnay'

^**

La cathécllale, à l'oligine bacligeon n'1c e1 1n

velt pâle tr:i:s

crù, a été ensttitc blanclrie a la chatrx' De lrieuses paroissiettttcs

de Saint-Jean-f't'luungtii*tt' les dames-Ren"'' ont fait les f rais

ilu neintulage, t" lntitoiion de urarbre' ilcs chapelles cle N'-D' des

i:tTïÏiff; 'ï ï' s"iïi aubain; cliautres clonateurs ont offert

le même travail ut* ^"i"it au l'Immat'ulée et-de la paroisse' puis

Ie Chapire clécida le ;;l;i;'"q: à l'huile ,d"

t:"1 tnutl-::',^C"'

it"t"ii, q"t a oté exécuté en 1$04' a coûié la vie à un olrvtler"

Ie sieur Boterberg, tombO tlt la coupole aux pieds de M' le

vicaire Giltard'Les cltæurs

'lu tl'anselit' t'estés en

. simili-malbre verdâtre'

tranchent clulement'o'"ii -puintot'e

t'osèe. ilu .vaisseau'

La base tle

Iafenètreaufonclclugranilchceurauraitilùètrepeinteàpanneau.Lors clu jubilé de 18il;';;i;toiptions.enlettres ile carton dor'é

de 0"'60, clécoupées pu' ê' ' avaient ét! poltes alns la f rise ilu chæur

cle l'lmmaculée; eltesl"' a"""0 t'iclée de peintlre clans les frises

entotlrant l'éclifrce tles clevises ou sctttettce's cn"lettt'es latines'

L,autelprincipal.restetoujoursnrescltritr.li]rrrettonslevceucluele CL" anniverroir. d"-liinuuguration ilu ntortut'ent soit

'ra'c1ué'

en 191?, par l'érection à on t'ioittu-"rrtel plus en ltalttlottie aveo la

sranaleur du temple, ti qt'tî ttot"e tenips la balustlade du jubé

iii,'îîïrî*u.'pà_'r,i"Ji.uation rlcs clcux canclélabres qu'elle

ettend.

ll c,q'rgÉPR,'rl-E DE \AI\tuR

Les arnénagcnrcnts

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