LE THYM ET LE CHIRURGIENStress et cancer du sein, 2011. Les abeilles et le chirurgien, 2012. Changez...

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  • LETHYMETLECHIRURGIEN

  • DUMÊMEAUTEUR

    AuxÉditionsduRocherGuérirenfinducancer.Oserdirequandetcomment,2010.Cancerdelaprostate.Enrayerl’épidémieetlesrécidives,avecleDrMengHourHay,2011.

    Stressetcancerdusein,2011.Lesabeillesetlechirurgien,2012.Changezd’Alimentation,7eédition,2013.Lapilulecontraceptive.Lesdangers,lesnouvellesalternatives,avecDominiqueVialard,àparaître.

    Lechocolatetlechirurgien,avecJeanClaudeBerton,àparaitre.

    AuxÉditionsFrançois-XavierdeGuibertCommentparlerànosenfantsdel’amouretdelasexualiteenrespectantlejardinsecretdechacun,2eédition,2004.

    Femmessivoussaviez.Leshormonesdelapuberteàlaménopause,3eédition,2009.

    L’écologiesexuelle.Toutcequelesparentsdoiventdireàleursenfantsde4à20ans,2010.

    Commentenrayerl’épidémiedescancersduseinetdesrécidives,avecDrBérengèreArnal,2010.

    Lesuicidequin’yajamaispensé?Lesclefspourparler,comprendre,prévenir,avecPhilippeVauretJeanEpstein,2008.

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  • Compostelle,MontpellierdevintrapidementunlieudepassagepourdenombreuxpèlerinsquifaisaientleursdévotionsàNotre-DamedesTables, sanctuaire entouréde tablesde changeurs etdemarchands.Dansunjoyeuxvacarme,on implorait laBonneMère pour guérir les incurables et les pauvres. On testait lesdernièrestrouvaillesdelamédecinequiaccueillaitdespatientsdepartout.

    LesGuilhem,avisésetentreprenants,profitèrentdecetatoutpour développer la puissance commerciale de la ville enobtenantdesprivilègesroyaux.

    La présence toute proche de garrigues odoriférantes,abondammentparseméesdeplantesaromatiquesetmédicinalesd’une qualité exceptionnelle constitua également un atoutmajeurpourledéveloppementdelaville.Lethym,leromarinetla lavandeformaient le trioemblématiquegagnantparmi touteslesplantesnaturellementdisponibles.

    AuXIIesiècle,Montpellierestunevillecosmo-polite,oùlecommerce prospère. On y trouve une grande diversité dematières premières provenant aussi bien des garrigues qued’Orient. La ville devenue un lieu favorable aux échangesmatérielsetintellectuelsaccueilleensonseinlepremiernoyaud’un centre médical composé d’un certain nombre d’écolesparticulières.

    Attestée dès 1150 par un édit du Seigneur Guilhem VIII,l’École deMédecine renforce le partage des connaissances etpermet l’émergence de savoir-faire uniques notamment dans ledomaine des préparations : parfums et eaux de senteur,cosmétiquesetmédicaments.

    LeCardinalConrad,légatdupapeHonoriusIIIreconnaîten1220l’ÉcoledeMédecinedeMontpellierquirendraducl’Editde Guilhem VIII. Elle obtient dès lors le monopole de

  • l’enseignement de la pratique de la Médecine. La Courpontificale d’Avignon proche de Montpellier augmenteévidemmentlerayonnementdel’ÉcoledeMédecineeten1229leLanguedocestenfinrattachéauRoyaumedeFrance.

    L’Évêque deMaguelone devient Chancelier des Écoles en1242etl’UniversitédeMontpellierestcrééele26octobre1289parlaBullePapale«QuiaSapientia»deNicolasIV(189ePape(1288–1292)quienfaitunStudiumgeneralepour toutes lesétudesdemédecine,lettresetthéologie.

    L’universitéestrelativementindépendantedupapeetduroi.Celui-cinecréequ’unCollègeroyal,dotédequatremaîtresdemédecineseulement.Elle jouitd’ungrandprestige,notammentpourlamédecine,réputéepouraccueillirentrèsbonneententeles médecins des trois religions monothéistes, elle reste trèsattachéeaupèredelamédecineHippocrate,s’opposantàtouteslesautresécolesdemédecineàl’étatembryonnaire3.

    Considéré comme un des plus fameux médecin de sonsiècle,ArnauddeVilleneuveouArnaudeVilanova (1238-1311ou1313)futnonseulementmédecinmaisaussialchimiste,théologienetmêmeastrologue, trilingueavec le latin, l’hébreuet même l’arabe. À Montpellier où il se fixe, toute l’Europeviententendresesenseignementsenmédecineetchirurgie.

    Il est considéré comme le plus éminent médecin de sonsiècle.ÀMontpellieroùilsefixe,toutel’Europeviententendresesenseignementsenmédecineetchirurgie.Parmisespatients,oncomptetroispapesettroisrois.

    Il se consacre notamment à l’étude de la distillation. Leseffetsexcitantsdel’alcoolluiinspirentlenom«d’eaudevie»pourdésigner leproduitobtenupar ladistillationduvin.Puisen y mêlant des plantes aromatiques, il obtient diverses eauxspiritueuses ou de senteur employées en médecine et en

  • cosmétique.

    EntreleXIIeetleXVesiècle,depuissantescorporationsconstituéesdemarchandsetdepileursd’épicesvoientlejouràMontpellier : les « especiayres »4, les « pebriers sobeyrans »(poivriersengros)et les«pebriersdemercatetcandeliersdecera»(poivriersdétaillantsetchandeliersdecire).

    La corporation des « especiayres » a alors pour tâche devendre et de transformer les épices, telles que le poivre, legirofle,legingembre,lacannelle,différentsbaumesourésines,lamyrrhe,l’encens,l’essencedeviolette,letournesol,l’indigo,le safran ou encore le henné, ainsi que les fruits exotiquescomme les oranges, les citrons, les figues, les raisins secs, lespignons, les dattes. Tous les fruits du pourtour de laMéditerranéesontlàsurdesétalagesauxmultiplescouleurs.

    Même si les produits végétaux dominent largement lapharmacopée médiévale, des produits d’origine animale etminérale étaient également utilisés. C’est au sein de cettecorporation qu’émerge progressivement une spécialité :l’élaborationdemédicaments.

    Les « especiayres » confectionnent collyres et pilules, destablettes, des poudres, huiles et onguents, emplâtres et opiats,cérats et mellites des ruches sauvages et artisanales, desélectuaires5,destrochisques6,desloochs7.

    Autrefois le nom de la ville s’écrivait ainsi :« Montpelier » mais plus couramment Montpellier,l’orthographe actuelle. L’étymologie à cette époque la plusacceptable est celle établie par Chabaneau :Monspitillarius,c’est-à-dire « mont des épices ». Il dériverait à la fois de laphilologieetde l’histoirede lacollinesur laquelles’établirent

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  • du roi Henri IV. Nous remarquons l’utilisation du terme« pharmaceutique » dans le titre de son ouvrage œuvrespharmaceutiques,en1626.2.DunomdeBelcaire,«beauchâteau»,surlesrivesduRhône–magnifiquevoiededistributiondesmarchandises.Beaucaireest la première sénéchaussée royale duMidi en 1226, relevantduseulroideFrance.3.On les distingue à la couleur de leur turban : jaune safranépour les Juifs, bleu bigarré de blanc et de rouge pour lesArméniens,blancpourlesMusulmans,bleupourlesGrecs.4.Uncertainsouper,servidansunedecesaubergesdefortunele dernier soir de la foire de 1793, sera l’occasion inespéréepourlejeunecapitaineBonapartedeproclamersesconvictionsmontagnardes, en réponse à l’agitation fédéraliste, et d’entrerainsidansl’histoire.

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    LEMÉTIERDEPARFUMEUR«ÀLAMODEDEMONTPELLIER»

    esapothicairesconserventdepuisletempsdes«especiayres»dessavoir-faireenmatièredeconfectiondeparfums,commenouslerapportaitM.

    Leblancen1669:«Lesboutiquesdesapothicairessonttoutàfaitbellesetparfumées,remplysdesirops,particulièrementceluydeCapillaire,d’EauxdeReynedongrie[…],poudredeChypre,desliqueursetparfumsdetoutessortesdetoilette,sachetsdesenteuretdemilleautressortesdechoses.»

    Au fil des siècles les marchands d’eaux et de poudresodoriférantes deviennent fort nombreux à Montpellier :distillateurs, droguistes, gantiers, limonadiers, liquoristes,barbiers-perruquiers, baigneurs-étuvistes, merciers, vendeursd’étoffesetderubans.

    À partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle, lesapothicaires s’éloignent de la préparation des parfums pour seconcentrerpleinementàcelledesmédicaments.

    La parfumerie se délivre alors doucement de la « tutellehiérarchique » imposée par les apothicaires pour devenir unedisciplineàpartentière,sibienqu’entre1669et1723,quatorzetitres de « Maître Gantier-Parfumeur » sont officiellementattribuésàdesMontpelliérains.

    Dès la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle, les échoppes deparfumeur fleurissent un peu partout dans les rues du quartier

  • Ouest de Montpellier. À partir de 1738, la présence d’unecentainedeparfumeurs(encomptantlepère,laveuvequiprendla relève au décès de celui-ci, puis le fils) sont ainsi recensésdanslaville.

    Parmi eux, notons la présence de véritables dynastiesconnues au-delà des frontières languedociennes et dont laréputation est parvenue jusqu’à nous. Par exemple, la familleFargeon,dontleplusillustremembreesttrèscertainementJean-Louis Fargeon, qui devint parfumeur officiel de Marie-Antoinette.

    Les marchandises proposées par les parfumeurs sont trèsdiverses : « Eau de la Maréchale, de rose, de coriandre, detubéreuse,degirofle,defleursd’oranger,denoyer,delavande,debergamote,de jasmin…Huiledecédrat,d’aspic,degirofle,d’anis… Esprit de menthe, de noyau, de citron, d’angélique,d’orange,demarasquin,deframboise,degenièvre…Essencedethym, de citron, de lavande… Infusion de citron, de vanille,d’iris de Florence… Vinaigre de toilette, pommade à lafrangipane,grainesd’ambrette…Poudredemillefleurs,d’ange,de Chypre, à la violette, à la frangipane…Crème de rose, decédrat,decannelle,aux”herbesfortes”,dementhe…»

    Enfin, rappelons,mêmesiellenecontientqueduromarin,l’unedesplusanciennesetcélèbresspécialitésdeMontpellier:l’eau de la Reine de Hongrie, le plus ancien parfum connu àbased’alcool.

    Le savoir-faire et la réputation de la parfumeriemontpelliéraine sont devenus tels qu’ils valent, à un nombreimportant de formules traditionnelles de parfums et decosmétiques,d’êtrerebaptisésàlamodedeMontpellier.Cettemention portée devient une preuve attestant de la qualité desproduits. On trouve ainsi dans diverses boutiques du royaume

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  • Figure1:dessind’unefleur,d’uncaliceetd’unrameaudeThymusvulgarisenfleur(source:FloredeCoste–AbbéH.

    Coste1937)

    Lamorphologiedelavied’unindividuaétédécomposéeentrois grandes étapes correspondant à des stades dedéveloppement particuliers marqués par des événementscaractéristiques(Figure2):– Premierstade(A):l’unitéarchitecturale

    Cetteétapecorrespondaumomentoùlethymamisenplaceson unité architecturale. Il possède donc toutes ses catégoriesd’axes.– Secondstade(B):l’individumature

  • Tableau1:UnitéarchitecturaledeThymusvulgaris.

    Durantcettepartiedesondéveloppementlethymaentaméunprocessusderéitérationtotale4.C’estainsiqu’apparaissentles branches maîtresses de l’individu. Ces dernières sontpérennes à long terme et constituent les axes structurants del’individu.– Troisièmestade(C):l’individuâgé

    À ce stade, les branches maîtresses du thyms’individualisent par le biais d’une scission longitudinale auniveau du tronc. Une fois séparées de la plante mère, ces

  • branches, appelées des torons, forment des individuscomplètement autonomes. À ce stade, la plante présente unestructureplusoumoins«éclatée», forméepar l’ensembledestoronsséparés.

    Figure2:stadesdedéveloppementdeThymusvulgaris.

    Source:SchémasetdessinparM.Millan;d’aprèsCassagnaudetFacon,1999.

    1. Le nom scientifique donné à une plante est un binômecomprenant lenomdegenreauquel laplanteappartientetuneépithètedésignantl’espèceàl’intérieurdugenre.Danslecasduthym commun le nom de genre est Thymus et l’épithète estvulgaris. Le nom scientifique d’une plante est validé via unepublicationcomprenantlebinômechoisi,unedescriptiondelaplanteen latinet lacitationd’unéchantillonconservédansungrand herbier officiellement répertorié. Une fois qu’il a été

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    LESSIXPRINCIPAUXCHÉMOTYPESDULANGUEDOC-ROUSSILLON,ETUNSEPTIÈME

    DÉCOUVERTDANSLESANNÉES2000

    Qu’est-cequ’unchémotype?

    useindecertainesespècesdeplantesaromatiques,lacompositiondel’huileessen-tiellepeutvarierd’unindividuàl’autre.Quandunetellevariationest

    dueàunevariationgénétiqueelleestappeléepolymorphismechimique.Parmilesnombreuxcomposéschimiquesprésentsdansl’huileessentielleduthym,sixd’entreeux(quisontdesmonoterpènes)déterminentl’expressiondelavariabilitédelacompositiondel’huiledanslespopulationssauvagesdelarégionLanguedoc-Roussillon.

    Unindividudethymcontient,danslaquasi-totalitédescas,l’un ou l’autre des ces six composés comme constituantmajoritairedel’huileessentielle.Lecomposémajoritairepermetde différencier les différents types chimiques appeléschémotypes.

    L’observation de plantes à essence (l’odeur qui émane del’huile) différentes, et donc la possibilité d’un polymorphismechimique, fut mentionnée pour la première fois chez le thymdansunouvragepubliéen1963pardeschercheursdelaFacultéde Pharmacie à Montpellier. Il y a très exactement cinquanteans!

  • Descriptiondeschémotypes

    Lessixchémotypesdethymsontrépartisendeuxcatégoriesbasées sur la structure moléculaire du composé chimiquemajoritaire:- Leschémotypesphénoliques(avecunestructuremoléculaire

    comprenant un cycle benzénique) : le Thymol et leCarvacrol.

    - Les chémotypes non phénoliques (avec une structuremoléculaire sans cycle benzénique) : le Linalol, leThuyanol,l’Alpha-terpinéoletleGéraniol.

    Chacun des six chémotypes possède un goût et une odeurtypés,assezfacilementreconnaissablesavecdel’entraînement:- LethymàThymol:odeurclassiquedu«thym»,puissanteet

    fleurie.- LethymàCarvacrol:odeurplusdouceetpluspoivréequele

    thymàthymol.- Le thym à Linalol : odeur rappelant la lavande, légèrement

    épicée,avecdesnotesdebergamotesetd’agrumes.- Le thymàThuyanol : odeurmentholée, résineuse, avecdes

    notesd’eucalyptus.- Le thym à Alpha-terpinéol : odeur « fugace » d’agrumes

    poivrés.- LethymàGéraniol :odeurfortedecitronnelleoudecitron

    complétéepardelamandarine.

    Letyped’huileessentielleproduiteparunindividun’estpasaffectéqualitativementparlesconditionsenvironnementales,carles chémotypes de thym sont différents au point de vue

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    LESAMOUREUXDUTHYM

    Lacuscuteduthym

    ommesonnomlesuggère,lacuscuteduthym(Cuscutaepithymum)estunparasitevégétalduthym.Cetteplantenedisposepasdefeuillesetest

    nonchlorophyllienne(c’est-à-direqu’elleneréalisepaslaphotosynthèse).Composéedetigesdecouleurorangerougeâtrequis’enlacentautourdesbranchesduthym,lacuscutesenourritàl’aidedesuçoirsgrâceauxquelselleprélèvedelasèvedirectementdanssonhôte.

    Lemoucherondesgalles

    Le moucheron des galles (Janetiella thymicola) est undiptèredepetitetaille(environunmillimètre)quipondsesœufsdans les tiges en croissance du thym. En réaction, la planteproduit une galle, dans laquelle de petites larves de couleurorange vont se développer. Peu avant leur dernièremétamorphose,leslarvessortentdelagalleetselaissenttombersur lesol,dans lequelelless’enterrent.Dèsquelesconditionsenvironnementalessontfavorables,leslarvessemétamorphosentetdesadultesailéssortentdusol.Nevivantqu’unseuljour,lesmoucheronscherchentrapidementàs’accoupleretpondreleursœufs.

    Mêmes’ilestintimementliéauthympourréalisersoncycle

  • devie,lemoucherondesgallesatoutdemêmedespréférences.Eneffet,lorsqu’ilalechoix(etletempspourchoisir),ilpréfèrepondresesœufssurlesthymsnonphénoliques(etenparticulierle Géraniol) plutôt que sur les thyms phénoliques. Cettedifférence proviendrait de la toxicité plus forte que les huilesessentiellesdeThymoletdeCarvacrolexerceraientvis-à-visdumoucherondesgalles.

    Lelapin

    Bien entendu, nous ne manquons pas de mentionner lelapin.Celui-ciadapteson régimealimentaireen fonctionde laqualitéetdelaquantitédesressourcesdisponiblesautourdelui.Lelapinconsommeunegrandediversitéd’espècesvégétalestoutaulongdel’année.Parmitoutescesespèces, lethymtientuneplaceparticulièrementimportantel’étéetpeutconstituerjusqu’à30%desonalimentation.Lachairdulapinprendd’ailleursungoûtparticulieraprèsavoirmangéduthym.

    L’humain

    Ilestincontestablequeleshommesfontpartiedesamoureuxduthym.Lesnombreusesvertusquenousoffrecetteplantel’ontdepuislongtempsplacéeaucœurdenostraditions.Cependant,cetamourestparfoistellementfortqu’ilnousfaitoublierquelethymestuneressourcenaturelleépuisable.Sesnombreuxatoutssont alors bien peu de choses face à nos techniques deprélèvement qui peuvent engendrer des phénomènes desurexploitation jusqu’à ladisparitiondespopulations sauvagesde thym. Bien plus qu’une nécessité, gérer durablement cetteressource naturelle, comme toutes les autres d’ailleurs, est un

  • devoir.

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  • les cas. Il peut être intégré partout où il nous sembleappétissant…Tarteauxoignonsetthym,muffinsauthym,saucetomateauthym,huileassaisonnéeauthym,omeletteauthym…

    1. Voir notre livre Le Chirurgien et le Pasteur en quête dupremier thérapeute, éditions duRocher, à paraître.Hildegardede Bingen affirmait dans Scivias : « L’âme dans le corps estcomme la sève dans l’arbre, et ses facultés sont comme lesrameauxdel’arbre.»

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    COMPOSITIONDUTHYM

    nretrouvedanslaplanteduthym,issudelaterredeszonessauvagesdupourtourméditerranéen,uneforteproportion(pour100g)devitamineKetde

    calcium,tousdeuxindispensablesàlacoagulationdusang.Ainsilesécorchuresdesroncesetautrespiquantsdesgarriguespeuventêtretraitéesaisémentavecquelquesfeuillesdethym.

    Sontaussiprésents:– trois oligo-éléments essentiels, le fer (nécessaire au

    fonctionnementnormaldesglobulesrouges),lemanganèse1etlezincutilesàlacicatrisation;

    – l’acideaminétryptophane(0,01gpour100g),précurseurde la sérotonine2, neurotransmetteur indispensable au reposdusommeil.Letryptophaneestunacideaminéessentielquidoitêtreapportéparl’alimentation,carlecorpsnepeutpaslesynthétiser.Danslethymilreprésente3,1%desbesoinsquotidiens.

    Le thym brûlé le soir apporte un sommeil paisible,régénérateuretsanscauchemars.

    Le tableau suivant présente les constituants dans 100 g dethym sec, avec les Apports Journaliers Recommandés (AJR)pourlestroisgrandsnutriments:protéines,glucidesetlipides,aveclaprésencedesacidesgras.Leslipidessontconstituésàla

  • fois d’acide gras monoinsaturé (l’acide oléique identique àceluidel’huiled’olive)etd’unequantitéintéressanted’acidesgras essentiels, polyinsaturés utiles à notre système nerveuxcentral.

    L’apportglucidiqueestnet,luidonnantunsubtilgoûtsucréquandonsucequelquesfeuillesdethym,assezlongtempsaprèslespremièressensationsdepicotementetd’amertume.

    Nutrimentsduthymsec,valeursmoyennesetpourcentagedesbesoinsquotidienspour100g

    Composition Quantité %deladosejournalièreCalories 291kcal 15%Protéines 6,07g 12%Lipides 4,94g 7%Acidesgrassaturés 2,73gAcidesgrasmono-insaturés 0,47gAcidesgraspoly-insaturés 1,19gSodium 36,7mg 2%

    Trois vitamines liposolubles sont présentes en quantitésrelativement importantes : la vitamine A, nécessaire à notrerétine et à notre vision quand le jour tombe ; la vitamine E,celledelafécondité,àconsommerengrandequantitéquandonneparvientpasàavoirdesenfants;etlavitamineK,ainsiquecinq vitamines hydrosolubles du groupe B dont nous avonsbesoinpourlefonctionnementadéquatdenotresystèmenerveuxcentral,encéphaleetmoelleépinière.

    La vitamine B9, ou acide folique, est très importante etmêmeessentielledansl’alimentationdelafemmeenceintepourprévenirl’anomaliecongéni-taleditespinabifida.Onsaitmêmeaujourd’hui que le père doit en consommer dans les moisprécédant la conception de son enfant pour que ses

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  • J

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    LETHYMENRECHERCHE

    ean-FrançoisLesgardsapportedesdonnéesfortintéressantesquiouvrentdesperspectivesthérapeutiquesparfoisoriginales,enparticulieren

    cancérologie.

    Enpharmacologieexpérimentale

    Chez des rats, l’extrait éthanolique à 95 % de la planteentière,administrédansl’estomac,àladosede500mg/kgréduitl’hyperthermieexpérimentale.

    Chezlecobaye,l’extraitalcooliqueà30%defeuilleetdefleuraréduitinvivolespasmeexpérimentalementinduitsuruneanseintestinaleisolée.

    Chezlechat,l’extraità30%defeuillesemontreantitussifadministré par voie orale à la dose de 1ml/kg, et favorise lesexpectorationsàladosede0,25ml/kg.

    Chez des lapines et des rates en gestation, on n’a pastrouvé d’effets embryotoxique ou tératogénique sur ladescendance avec un extrait éthanolique à 40 % de partiesaériennes séchées, administré par voie orale à la dose de 1,6ml/kg.

    Chezdessouris l’extraitdethymauthymol, invitro,auneffet anticoagulant en empêchant l’agrégation des plaquettes.C’est l’effet pharmacologique qui s’inverse à fortes doses, cequetouslespharmacologuessavent.

  • Dansuneautreétudeexpérimentale invitro, lesextraitsdethym augmentent la production d’oxyde nitrique. Ce composéestutileàladilatationdesvaisseauxsanguins,etjoueraitainsiunrôlepourréduirel’incidencedesmaladiescardiovasculaires.Les composés phénoliques seraient à l’origine de ces effets,dontlethymol.

    Enrecherchecancérologiqueinvitro

    Jean-François Lesgards a poursuivi son étudebibliographique sur le thème des huiles essentielles et de leurintérêt en cancérologie. Bien que ce soit surtout les études invitroquisontrapportées,ellesdoiventêtresignaléescarellesnesontpassansintérêt.

    Le thymol est associé in vitro à la mort de cellulescancéreuses : mélanome (B16-F10), (CI 50 atteinte pour 400μM), (Satooka H et coll., 2012), (He L et coll. 1997),ostéosarcome(ChangHTetcoll.,2011),glioblastome(HsuSSet coll. 2011), poumons (lignée V79), (Slamenová D et coll.,2007),mammaire (El Babili F et coll., 2011), leucémies (DebDDetcoll.2011),hépatome (lignéeHepG2), (SlamenováDetcoll.,2007),colon(Caco-2),(SlamenováDetcoll.,2007).

    La thymoquinone est un composé très prometteur quis’est révélé efficace surdesmodèles cellulaires (fibroblastesL929)mais également sur des tumeurs chez l’animal (modèlesde fibrosarcome (FsaR) et de carcinome (SCCVII)) avec uneinhibitionde52%delacroissancetumorale(injectionsde1-4doses de 5mg/kg). Les résultats sont dose-dépendants etl’activité in vivo est supérieure à l’activité in vitro. Lathymoquinone active aussi l’apoptose (la mort naturelle de lacellule) de cellules de cancer du colon (HCT116), (Gali-

  • MuhtasibHetcoll.,2008).

    L’huile essentielle de thym a montré la plus fortecytotoxicité par rapport à trois lignées de cellulescancéreuses humaines. Sa concentration inhibitrice médiane(CI50)surleslignéesPC-3(prostate),A549(poumon)etMCF-7(cancer mammaire humain) sont respectivement de 0,010 %,0,011%et0,030%(ZuYetcoll.,2010).

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  • surl’identificationdesodeursétaientplussujetsàdévelopperlamaladie».

    C’est donc l’un des premiers et des plus importantssymptômes à se manifester et qui affecte de 80 à 90 % despersonnes atteintes de l’une ou l’autre de ces deux maladies,affirme JohannesFrasnelli, stagiairepostdoctoral auCentrederechercheenneuropsychologieduDépartementdepsychologiedel’UniversitédeMontréal.

    Lefaitestconnudepuisvingtoutrenteans,maisareçupeud’attention de la part des chercheurs, sans doute parce que cesymptôme est considéré comme moins incommodant que lesautresmanifestationsdecesmaladies.JohannesFrasnelliestimetoutefois que sa détection peut permettre un dépistage hâtif etdistinctifdesmaladiesd’AlzheimeretdeParkinson.

    Plusieurscausespeuventexpliquerl’atténuationdel’odoratetl’âgeenestune,expliquelechercheur.Dansl’ensembledelapopulation,15%ontunodoratréduitet5%n’enontplusdutout. Mais dans le cas des maladies d’Alzheimer et deParkinson, ce symptôme peut semanifester dès cinquante ans,austadeprécliniquedesmaladies.

    Undépistageprécocechezuntrèsgrandnombredepersonnes

    Cette analogie entre certains profils et les pathologiesneurodégénérativesconfirmelesconclusionsamorcéesdès2004par le docteur Pierre Bonfils, ORL à l’hôpital GeorgesPompidouàParis.

    À travers un test olfactif, ou « olfactométrique », nomméBiolfa1, ce spécialiste en chirurgie cervico-faciale détermine leseuilolfactifetquantifielesfacultésdereconnaissance.Pourle

  • docteurVazel, les résultatssontdoublement intéressants : s’ilspeuvent révéler des cas d’anosmie, ils peuvent aussi prévenirAlzheimeretParkinson.Cettedécouverteapriorianodineprendtoutsonsensdanslamesureoùcespatientssontgénéralementplus jeunes que ceux consultant pour des troubles de lamémoire.

    «Ilfautdoncdévelopperlacollaborationentreletravaildesgériatres,neurologueset spécialistesenORL»,poursuit-il.Lacorrélation entre les deux sciencespermettrait de détecter plustôtAlzheimeretParkinsonetdoncd’optimiserlestraitements.

    Aujourd’hui, on compte 860 000 malades atteints demaladiesneurodégénérativesenFrance,cechiffreatteindraitlesdeux millions en 2040. Déclarée Grande Cause nationale del’année2007,cettemaladieneurodégénérativetouchedeplusenplus de personnes chaque année, 225 000 nouveaux casapparaissant chaque année. C’est parce qu’il devient urgentd’aiderlarecherchequ’unplanAlzheimeraétéd’ailleursmisenplace.En2008,ontétédébloquésdes fondsafindemultiplierlestestspourparveniràundiagnosticprécoceetàuntraitementplusefficace.

    La maladie d’Alzheimer se caractérise par une atteinteneurodégénérative qui perturbe gravement mémoire, attention,langage et jugement. Elle touche aujourd’hui environ 25millions de personnes dans le monde, selon l’Organisationmondiale pour la santé (OMS), un nombre qui devraitdramatiquement s’accroître à plus de 80 millions, d’ici 2040,d’aprèslesspécialistesdelasanté.

    Ladégénérescencedel’odoratpeutcommenceràlamoitiédelavieetleseuildedétectiondiffèrepourParkinsonetAlzheimer

  • 81 études ont été regroupées selon lamaladie étudiée, lestests utilisés, l’âge des patients et le recours à des groupestémoins.Ilenressortd’unepartquelespatientsatteintsdel’uneou l’autredecesmaladies sontaffectésde façon trèsnetteparune diminution de l’odorat, par rapport aux sujets en bonnesanté,etquel’importancedecettebaissesembleégalepourlesdeuxmaladies.

    Quatre tâches ont en fait été utilisées selon les diversesétudes:– lamesureduseuildedétectiond’uneodeur;– ladésignationd’uneodeurparmiquatrechoixderéponses;– ladistinctiond’unepremièreodeurparmiquatrenouvelles;– lareconnaissanced’uneodeuraprèsundélaipouvantvarier

    dequelquesminutesàquelquesheures.

    DanslecasdespatientsatteintsdelamaladiedeParkinson,il y a très peu de différences de performance entre les quatretâches : comparés aux groupes témoins, ces patients semblentêtreaffectésdefaçonégaledanschacunedestâches.Parcontre,pour ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer, desdifférencessignificativessontobservéesdanslestâchesvisantladistinction et la reconnaissance des odeurs, deux tâchesimpliquantlamémoire.

    En comparant les performances selon le type de maladiedégénérative, il ressort que les patients parkinsoniens ont unseuildedétectiondesodeursplusfaiblequeceuxsouffrantdela maladie d’Alzheimer. « Les mécanismes neurologiquestouchés ne sont donc pas les mêmes », en conclut JohannesFrasnelli.«Leseffetsdelamaladied’Alzheimersefontsurtoutsentir dans les tâches nécessitant la mémorisation, alors queceux de lamaladie de Parkinson réduisent la sensibilité de la

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  • minutespuiscouperlefeu,ajouterseletpoivreetverserlelaitd’amandesenpoudreprogressivementenremuantavecunfouet.

    Râperencopeaux100grammesdetommedebrebis.

    Battrelesœufsetlesversersurlespoireauxcuits,mélangerpuisverserpetitàpetitl’eauetlethymendélayant,ajouterlamoitiédescopeaux,mélangerpuisdéposerleplatdanslecuitvapeurpuiscouvriretlaissercuireenviron30minutesjusqu’àcequelemélangesoitpris.

    Servirchaudaveclescopeauxrestantsrépartissurledessus.

    Crèmeanglaiseauthym

    Suggestiondechémotypes:géranioloulinaloloualpha-terpinéol

    1/2litred’eaufiltrée,5cuillèresàsoupedelaitd’amandesenpoudre,4jaunesd’œuf,4cuillèresàsoupedesucrecomplet,1cuillèreàsoupedethym

    Fairechaufferl’eaujusqu’àcequ’ellefrémisse,ajouterlethym,remuer,couvriretlaisserinfuseraumoins5minutes.Filtreravecunepassoirefine,ajouterlelaitenpoudred’amandes,unepincéedesel,mélanger.

    Battrelesjaunesd’œufaveclesucredansunsaladier,puisajouterprogressivementle«lait»obtenuenbattantavecunfouet,reverserlemélangedanslacasseroleetremettreàfeudoux,toutenremuantrégulièrement;dèsquelacrèmecommenceàépaissir,avantqu’ellenefrémisse,enleverdufeu,continueràremuerdoucementquelquesinstantspuisverserdoucementdanslesaladier.

    Servirtièdeoufraisselonvosgoûts,avecstrudel,tartetatin,paind’épicesoubiscuit.

  • Huileauthym

    Suggestiondechémotype:tous

    Dansunflacond’huiled’olive,glisserquelquesbranchesdethymfrais,laissermacérerunesemaineoudeuxausoleil,avantd’utiliserpouragrémenterlégumesvapeurouviandes,fromagesfraisousecs,ousurdestartinesdepaindepetitépeautreousarrasin.Peuts’utilisersurlapeaupourtraiterbrûluressuperficiellesoueczéma.

    Infusiondethym

    Suggestiondechémotype:tous

    Avecdel’eaubouillante,chauffervotrethéière,puisyverser1cuillèreàsoupedethym,verserl’eaudessusetlaisserinfusercinqàdixminutes.Sucreravecdumiel.

    Àboiretoutaulongdelajournéemaispastropaprès16ou17h,carlethymesttrèstonique.

    LesrecettesdeGeorgesRousset10,vice-présidentd’honneurdesMaîtresCuisiniersdeFrance

    Sorbetauthym,coulisd’abricotàl’huiled’olive

    Suggestionsdechémotypes:thymol,géranioloulinalol

    SORBETAUTHYMEaupure(typeVolvicnature) 675g Monterentempératurel’eauà95°C

    rapidementafind’éviterl’évaporation.Infuserlethymàcouvert20minutes,ajouterlejusdecitron.Filtrer.

    Sucresemoule 600gGlucoseatomisé 180gTrimoline(sucreinverti) 75gFleursdethymséchées 20g Mélangeràseclesucresemoule,le

    glucoseatomisé(fautedeglucoseatomiséremplacerpardelatrimoline).

  • Jusdecitronjaune 30g Ajouterl’infusion,bienmélanger.Porterà85°Csansébullition,ajouterlatrimoline.Refroidiretstockeraufroid.Laissermaturer12heures(facultatif)etturbiner.

    COULISD’ABRICOT Mélangerlesucreetlapuréed’abricot,porteràébullitionetcuire2mn.Laisserrefroidiràtempératureambiantepuisincorporerl’huiled’oliveàl’aided’unmixerjusqu’àobtentiond’unéquilibredesaveur.

    Puréed’abricot 150gSucre 50gHuiled’olive CSSiropà25°B CS

    Dressageetfinition:marbrerlefonddel’assietteaveclecoulisd’abricot.Dresserdesquenellesdesorbetauthym,décorlibre,croustillantsaupoivredeKâmpôtparexemple(maturitérouge,plusdouxetmieuxparfumé).

    Macaronsauthym,crèmeauthymfaçonchiboust,crèmeglacéevanille

    Suggestionchémotypes:thymolougéraniol

    Pour10personnes

    MACARONSPoudred’amande 350g Broyerpuistamiserlapoudred’amandeet

    lesucreglace.Mélangerlesblancsd’œufsetlesblancsdéshydratés,lesmonterfermementetlesserreraveclesucre.Mélangerlesdeuxmassesetincorporerlageléedethymdansunpeud’appareiletl’ajouterenmacaronnant(opérationquiconsisteàretravaillerl’appareilpourlefaireretomber,àlerendrepresquecoulant).Coucherlesmacaronsavecunedouillen°10sur8cmdediamètre,laissercroûteretcuireà180°C

    Sucreglace 575gBlancd’œuf 25clBlancdéshydraté 2gGeléedethym 25g

    Sucresemoule 70g

    CRÈMEAUTHYMLait 20cl Porterlelaitdethymàébullition,laisser

    infuserquelquesminutes,passerauchinoispourretirerlespetitessommitésdethym.Blanchirlesœufs,lesucreetlamaïzena,verserlelaitchaud,mélangeretcuire

    Fleursdethym 20gœufs 50gSucre 50g

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  • 3.LERÔLEANTIOXYDANT,PROTECTEURDESMEMBRANESCELLULAIRES.

    4.LESRÔLES:ANTIBACTÉRIEN,ANTIFUNGIQUEETCONSERVATEUR

    5.LETHYMENPHYTOTHÉRAPIE:LAMÉDECINEANCESTRALE

    6.L’HUILEESSENTIELLEDETHYM:INTÉRÊTETPRÉCAUTIONSD’UTILISATIONPOURL’AROMATHÉRAPEUTE

    Labiodisponibilitédeshuilesessentiellesdansl’organismeL’aromathérapie:l’utilisationdeshuilesessentiellesenthérapie

    7.LETHYMENRECHERCHEEnpharmacologieexpérimentaleEnrecherchecancérologiqueinvitro.

    8.LESEFFETSSECONDAIRESDELACONSOMMATIONDETHYM.LesallergiescroiséesLespersonnessoustraitementsanticoagulants:anti-vitaminesKL’actionphyto-œstrogéniqueouprogestéroniqueduthymol

    9.LETHYMAUJOURLEJOURETENMÉDECINEQUOTIDIENNELethymendermatologieLethymenpathologiebuccale,ORLetpneumologieLethymengastro-entérologieLethymenurologie.Lethymencardiologieetpathologievasculaire

  • LethymenrhumatologieLethymenhoméopathieLethympourlebien-être

    10.LETHYMCOMMESTIMULANTDEL’OLFACTIONPOURPRÉVENIROUFREINERLESMALADIESD’ALZHEIMERETDEPARKINSONThymeOlfactiveStimulation(TOS)Lestroublesdel’odoratdanslesmaladiesneurodégénérativesUndépistageprécocechezuntrèsgrandnombredepersonnesLadégénérescencedel’odoratpeutcommenceràlamoitiédelavieetleseuildedétectiondiffèrepourParkinsonetAlzheimer.Identifierlamaladiebienavantl’installationdeladémenceDela«mémoire»aux«mémoires»:laplaced’olfactionLa«pyramideolfactive»La«ThymeOlfactiveStimulation»

    11.RECETTESAUXTHYMSLesdifférentschémotypesdethymsecuisinent-ilstousdelamêmemanière?RecettessimplespourchaquejourLesrecettesdeGeorgesRousset,vice-présidentd’honneurdesMaîtresCuisiniersdeFrance..

    CONCLUSIONS

    PRINCIPALESSOURCESBIBLIOGRAPHIQUES

  • Achevéd’imprimerparXXXenavril2015

    N°d’imprimeur:XXX

    Dépôtlégal:juin2013ImpriméenFrance