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Le temps de ... Le temps de ... Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP) ... se parler ... se parler Pierre Dorais et André Normand VOL. 6 NO. 1 - 25 AVRIL 2005 un MOT DU PRÉSIDENT INDEXATION OU PAUVRETÉ Encore une fois cette année, le calcul de l’indexation de nos rentes de retraite sera négatif. Pour une autre année nous serons ainsi plus pauvres que l’année précédente. Pourquoi? Comment? Pendant que l’essence augmente à toute vitesse et que le coût de la vie nous appauvrit de jour en jour, nous, les retraités de la Ville de Montréal et de l’ex Communauté urbaine de Montréal, restons ainsi pris de court et attendons douce- ment la fin de notre vie tout en pigeant, pour ceux qui en ont, dans notre bas de laine si durement gagné. Que pouvons-nous faire? Rester assis et attendre un miracle et voir notre pouvoir d’achat diminuer ou encore nous unir dans une bataille à l’emporte- pièce contre l’administration municipale? Modifier notre méthode d’indexation? C’est une possibilité et nous y regardons de très près; mais pour changer la méthode actuelle il faut faire une entente avec l’Employeur (Ville ou C .U .M .) et injecter pas moins de 300 millions de dollars pour indexer tout le monde. En avons-nous les moyens? Y a-t-il d’autres alternatives? Nous croyons que oui et nous avons décidé de vous en parler. Le tout passe par l’argent que notre caisse de retraite gère pour nous. En effet, pour prendre comme exemple la Ville de Montréal, notre caisse de retraite possède plus d’un milliard, deux cent mil- lions de dollars (1 200 000 000.00$) et fait des profits d’année en année. Cependant ces profits annuels ne sont aucunement liés à la méthode de calcul de l’indexation que nous possédons et même si la caisse de retraite est riche, notre rente s’appauvrit. Alors que faire? Surveiller notre portefeuille de rendement et s’assurer que les placements que nous faisons rapportent tout en étant conserva- teurs; plus il y aura de l’argent dans notre caisse et plus vite on pourra modifier la gestion de l’indexation de nos rentes. Quand est-ce que cela commence? C’est déjà commencé pour les placements. Notre commission de retraite s’est donnée comme mandat de revoir sa politique de placement dans un avenir très rapproché et de s’adjoindre toutes les compétences nécessaires. Dans un deuxième temps, nous avons ren- contré le président du Syndicat des fonction- naires municipaux de Montréal, monsieur Daniel Papillon Demers et le trésorier- archiviste, monsieur Guy Cormier, pour leur demander de nous aider dans notre bataille pour l’indexation de nos rentes. Monsieur Papillon Demers s’est fait rassur- ant en nous disant que tous les surplus qui seront acquis de notre caisse de retraite pour les participants seront remis intégralement dans un processus de calcul d’indexation à développer avec nos actuaires, le moment venu. C’est une très bonne nouvelle pour nous et soyez assurés que nous suivrons cela de très près. Entre-temps, nous nous acharnerons à trou- ver les moyens pour augmenter les rentes des retraités d’avant 1983. La pauvreté que nous vivons actuellement sera bientôt terminée si nous nous serrons les coudes et si nous marchons tous dans la bonne direction autant avec l’administration municipale qu’avec notre allié, le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal. C’est ensemble que nous formons un groupe et c’est en groupe que nous réaliserons nos demandes. sommaire sommaire … SE PARLER - MOT DU PRÉSIDENT......1 … BRICOLER ..........................................2 … SE REMÉMORER ................................3 … SE SOUVENIR ....................................4 ... D’OBSERVER......................................5 ... RÉCLAMER .........................................5 … SE DIVERTIR ...................................6-7 ... LIRE ...................................................8 … ÉCONOMISER + .................................9 …DÉCIDER ...........................................10 … SE MARRER.....................................11 … SOURIRE .........................................12 Prochaine parution ............06-2005 Date de tombée............18-05-2005

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Le temps de ...

Le temps de ...

Les retraités-es du 429 (SFMM) SYNDICAT DES FONCTIONNAIRES MUNICIPAUX DE MONTRÉAL (SCFP)

... se parler... se parlerPierre Dorais et André Normand

VOL. 6 NO. 1 - 25 AVRIL 2005

u n

MOT DUPRÉSIDENT

IINNDDEEXXAATTIIOONN OOUU PPAAUUVVRREETTÉÉEncore une fois cette année, le calcul del’indexation de nos rentes de retraite seranégatif. Pour une autre année nous seronsainsi plus pauvres que l’année précédente.Pourquoi? Comment? Pendant que l’essenceaugmente à toute vitesse et que le coût dela vie nous appauvrit de jour en jour, nous,les retraités de la Ville de Montréal et del’ex Communauté urbaine de Montréal,restons ainsi pris de court et attendons douce-ment la fin de notre vie tout en pigeant, pourceux qui en ont, dans notre bas de laine sidurement gagné.

QQuuee ppoouuvvoonnss--nnoouuss ffaaiirree??Rester assis et attendre un miracle et voirnotre pouvoir d’achat diminuer ou encorenous unir dans une bataille à l’emporte-pièce contre l’administration municipale?

MMooddiiffiieerr nnoottrree mméétthhooddee dd’’iinnddeexxaattiioonn??C’est une possibilité et nous y regardons detrès près; mais pour changer la méthodeactuelle il faut faire une entente avecl’Employeur (Ville ou C .U .M .) et injecterpas moins de 300 millions de dollars pourindexer tout le monde. En avons-nous lesmoyens?

YY aa--tt--iill dd’’aauuttrreess aalltteerrnnaattiivveess??Nous croyons que oui et nous avons décidéde vous en parler. Le tout passe par l’argentque notre caisse de retraite gère pour nous.En effet, pour prendre comme exemple laVille de Montréal, notre caisse de retraitepossède plus d’un milliard, deux cent mil-lions de dollars (1 200 000 000.00$) et faitdes profits d’année en année.

Cependant ces profits annuels ne sontaucunement liés à la méthode de calcul del’indexation que nous possédons et mêmesi la caisse de retraite est riche, notre rentes’appauvrit.

AAlloorrss qquuee ffaaiirree??Surveiller notre portefeuille de rendementet s’assurer que les placements que nousfaisons rapportent tout en étant conserva-teurs; plus il y aura de l’argent dans notrecaisse et plus vite on pourra modifier lagestion de l’indexation de nos rentes.

QQuuaanndd eesstt--ccee qquuee cceellaa ccoommmmeennccee??C’est déjà commencé pour les placements.Notre commission de retraite s’est donnéecomme mandat de revoir sa politique deplacement dans un avenir très rapproché etde s’adjoindre toutes les compétencesnécessaires.

Dans un deuxième temps, nous avons ren-contré le président du Syndicat des fonction-naires municipaux de Montréal, monsieurDaniel Papillon Demers et le trésorier-archiviste, monsieur Guy Cormier, pour leurdemander de nous aider dans notre bataillepour l’indexation de nos rentes.

Monsieur Papillon Demers s’est fait rassur-ant en nous disant que ttoouuss lleess ssuurrpplluuss quiseront acquis de notre caisse de retraite pourles participants sseerroonntt rreemmiiss iinnttééggrraalleemmeennttdans un processus de calcul d’indexation àdévelopper avec nos actuaires, le momentvenu.

C’est une très bonne nouvelle pour nous etsoyez assurés que nous suivrons cela de trèsprès.

Entre-temps, nous nous acharnerons à trou-ver les moyens pour augmenter les rentesdes retraités d’avant 1983.

La pauvreté que nous vivons actuellementsera bientôt terminée si nous nous serronsles coudes et si nous marchons tous dans labonne direction autant avec l’administrationmunicipale qu’avec notre allié, le Syndicatdes fonctionnaires municipaux de Montréal.C’est ensemble que nous formons un groupeet c’est en groupe que nous réaliserons nosdemandes.

sommairesommaire… SE PARLER - MOT DU PRÉSIDENT......1

… BRICOLER ..........................................2

… SE REMÉMORER ................................3

… SE SOUVENIR ....................................4

... D’OBSERVER......................................5

... RÉCLAMER.........................................5

… SE DIVERTIR...................................6-7

... LIRE ...................................................8

… ÉCONOMISER + .................................9

…DÉCIDER...........................................10

… SE MARRER.....................................11

… SOURIRE .........................................12

Prochaine parution............06-2005

Date de tombée............18-05-2005

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d e u x

Au moment d’écrire ce texte, nous étionsà la mi-mars et il neigeait encore ; pasmoyen de voir un morceau de brindille degazon.

Cependant, la construction de la maisonde ma fille est entièrement terminée,avec ce printemps tardif, j’ai pu faire lafinition intérieure.

D’autre part, mon épouse a déjà préparéses semis dans sa nouvelle serre et elleveille à lanaissancede sesfleurs dejardin et deses vivaces.

Comme le printempsne saurait trop tarder,il me fait plaisir devous transmettre cer-tains trucs et astucespour ce début de sai-son. Plusieurs trucs me parviennent demes fidèles lecteurs, dont FrancineDurand qui m’en a remis quelquesdizaines au fil des ans.

Il arrive souvent que l’on n’ose pas fairedu jardinage car la terre et le vert desplantes salissent nos mains et qu’ildevient très ardu de les nettoyer, alorssuivez ces petits conseils et tout ira bien.

Avant de jardiner, je prends une barre desavon et je la griffe avec mes ongles : lesavon qui se loge dessous empêche laterre d’y pénétrer et il est très facile denettoyer le tout après.

Pour ceux qui ne veulent vraiment pas sesalir les mains, il se vend des gantschirurgicaux qui ne sont pas dispendieux

et qui sont très efficaces.

Pour tous les autres, si vous vous tachezles mains avec de la gomme de conifère,enduisez-les de beurre ou d’huile, rincez àl’eau chaude et frottez les mains ausavon.

Lorsque l’on vieillit, il arriveque les articulations et lesgenoux trahissent

notre âgevéritable ;pour ne

pas tropendolorir vos

genoux lors du jar-dinage, posez un vieux

coussin enveloppé de plas-tique sous ceux-ci et vous

verrez la différence. Pouréviter les ampoules aux

mains lors du ratissage, recouvrez lemanche de votre râteau de styromousse.

D’un autre côté, voici quelques conseilspour vos plantes et vos fleurs.

Au printemps, lorsque la neige a fondu, ilarrive que des coins de notre jardinsoient inondés ; lorsque vous le pourrez,installez-y des iris des marais ; ilsabsorbent l’eau et sont très jolis à voir.

Pour enrichir la terre autour des rosiers,enterrez des peaux de bananes ; l’azote,le potassium, le fer et le magnésiumqu’elles contiennent assurent une bellecoloration aux roses.

Pour protéger mon jardin des vents, jeplante, du côté nord de mon potager, destournesols et des cosmos ; ainsi vouspourrez attirer du même coup les oiseauxinsectivores et les abeilles qui trans-portent le pollen.

Un petit truc pour savoir si vos vieillesgraines de semence sont encore bonnes ;faites-les tremper une quinzaine de mi-nutes dans l’eau : celles qui restent au

fond sont bonnes ; jetez les autres.

Lorsque vous n’avez plus de poudre d’osà mettre au fond du trou quand vient letemps de transplanter, utilisez du gruauà la place.

Pour empêcher les chenilles de monterdans les arbres fruitiers, plantez de laciboulette au pied de l’arbre.

Pour vous débarrasser des mauvaisesherbes dans les allées, arrosez le sol avecl’eau de cuisson des pommes de terre quicontient certaines toxines réputées herbi-cides.

Comme vous le voyez, ce n’est pas sorcier.

Si vous avez des idées de trucs ou d’as-tuces, envoyez-les moi.

Après le printemps ce sera la belle saisonet on voudra tous en profiter ; alorspensez aux autres et partagez vos con-naissances avec moi.

En tant que bricoleur-jardinier, je vousserre la pince à….jardin.

...de bricoler...de bricolerAndré Normand

CCHHRROONNIIQQUUEE DD’’UUNN BBRRIICCOOLLEEUURR AAVVEERRTTII

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t r o i s

...se remémorer...se remémorerFernand Foisy

Jean Legendre, le frère de Philippe, deRaymond, de Colette et Monique(Richard Martin) nous a quittés le 8décembre dernier. Il a laissé sa marqueindélébile au Syndicat en tant qu’agentde grief et par la suite au poste deConseiller au Service du personnel,comme on disait dans le temps.Généralement, il n’est pas très bien vude passer du Syndicat au service del’employeur. Curieusement ce ne fut pasle cas pour Jean Legendre, dit le Grand.

Ceux qui l’ont connu, qui l’ont vu œuvrerd’un côté de la barrière ou de l’autre,connaissaient pertinemment l’impar-tialité et l’honnêteté de l’homme. Il esttoujours demeuré fidèle à lui-même !

Jean Legendre c’était un poète, un vraipoète et dans ses gestes quotidiens et

dans son comportement.L’argent avait pour lui, uneimportance bien relative.Les créanciers pouvaienttoujours attendre.Généreux de son temps etde son argent, il l’était àplein temps. Doublé d’unehonnêteté intellectuelle àtoute épreuve, il avaitchoisi son camp, le campde l’amitié, du respect etde l’amour de l’autre.Musicien à ses heures, ilaimait le jazz et parti-culièrement Errol Gardner.Tellement qu’au salonfunéraire, ses proches sesont empressés de nous enfaire écouter un extrait. Ilaimait et la musique et lesmusiciens dont ceux quinous sérénadent dans leMétro. Il se faisait undevoir de leur verser, toutcomme aux sans-abris, desoboles de façon régulièreet attentionnée. Ses

dernières années, à la retraite, il les apassées doucement à la campagne encompagnie de Lucette, son épouse, safemme, sa bien-aimée. Par exemple,après avoir marché sur ses terres, Jeanrevenait généralement à la maison,avec à la main, un bouquet de mar-guerites pour sa dulcinée. Ses enfants(Ginette, Jocelyne et Pierre) aussil’aimaient inconditionnellement.L’amour faisait partie de leur air dutemps ! Lui le citadin, le Montréalais,faisait son retour à la nature qu’ilchérissait tant. La porte, que dis-je, lesportes de sa demeure étaient toujoursgrandes ouvertes à toutes et à tous.Que de partys ! Avec les amis, lesproches, la parenté. La maison débor-dait de « visite, de la belle visite »comme il aimait le préciser. Sa devise

inspirée de Gilles Vigneault était : Mamaison, c’est votre maison.

Au Syndicat, il a travaillé aux règle-ments des griefs en étroite, très étroitecollaboration avec Réal Bibeault, leVice-président. Les deux se soutenaientcomme larrons en foire. Pour parfaire leportrait, s’ajoutait Jean Mayer (un autregars hors de l’ordinaire, décédé il y aplus d’une décennie), Jean Des TroisMaisons, Jacques Lecours le responsabledu 429 et votre humble serviteur. Quede fois, après une journée bien remplie,Jean Legendre n’est-il pas « descendu »au 429. La soirée se terminait par unrassemblement autour du piano queJean massacrait au grand plaisir de sescomplices devenus des stentors hautsde gamme.

Jean Legendre, c’était... Jean Legendreavec toutes les qualités et les défautsassociés, mais c’était toujours et avanttout un homme entier, généreux,dévoué. Il ne s’est jamais dédit. Unhomme de parole et de bonne volonté.

Un être humain quoi !

C’est dans sa maison, dans la sérénité,entouré des siens qu’il nous a quittéspour le grand voyage !

Il avait 75 ans. 75 ans ben sonnés !

Salut Jean, salut mon frère !

[email protected]

www.michelchartrand.net

Salut mon frère.Salut Jean Legendre !

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q u a t r e

Montréal doit l’accession de JosephBourret à la mairie en 1842 à l’influencede forces politiques supra-municipales etde celle de Louis-Hippolyte Lafontaine.Bien que l’arrivée de Bourret coïncideavec le véritable essor du systèmecanadien, les clivages politiquesnationaux et montréalaisdemeurent alors très étroite-ment liés, presquejumeaux, pour ainsi dire.Et le choix de Montréalcomme nouvelle capi-tale de l’Union ne faitque renforcer cette ten-dance au chevauche-ment des enjeux etdes options quidéchirent la classe poli-tique. Bourret,d’ailleurs, évoluera surles deux scènes, commeil était d’usage àl’époque. Cependant, celuiqu’on a désigné comme l’undes maires les plus actifs quisoient passés à l’hôtel de villen’a pu, par concours de circon-stances plus que par manque de zèle,associer son nom à de grandes réalisa-tions.

Sur le plan politique, il est un modéré.Depuis 1840 il défend le principe dugouvernement responsable (avec ousans Union), ce qui explique ses rapportsétroits avec Louis-Hippolyte Lafontainedont c’est alors le cheval de bataille. Nil’un ni l’autre, évidemment, n’accepte lesvisées assimilatrices du régime mis enplace par la couronne. Leur position con-siste plutôt à faire appliquer strictementles principes parlementaires britan-niques, même à l’intérieur de cettestructure politique pourtant conçue pouranéantir les Canadiens français ou, àtout le moins, pour les reléguer au rangde citoyens de deuxième classe.

LLeess éélleeccttiioonnss ddee 11884422Les élections municipales de 1842 sont

l’occasion idéale de démontrer que l’ap-plication pleine et entière de la respon-sabilité ministérielle reçoit une audiencefavorable auprès d’une partie significa-tive de « l’establishment » anglophone,

dut-elle impliquer la nomination deCanadiens français, ex-leaders

de la rébellion, au Conseilexécutif. Compte tenu que

la majeure partie ducorps électoral mon-tréalais est alors consti-tuée de richesmarchands anglo-saxons, fidèles àl’Empire par traditionet par intérêts,Lafontaine et ses par-tisans en profitentpour présenter descandidats qui leur

soient acceptables.

Joseph Bourret est dunombre des candidats

retenus. Or, non seulement ilse fait élire au conseil, com-

posé en majorité de pro-Lafontaine, mais il devient le deuxièmemaire élu de Montréal grâce à l’appui,justement, de quelques grands bour-geois (tories) modérés… qu’on avaitcontribué à faire élire.

Pour Bourret, ce fut le début d’une car-rière relativement courte. Il fut con-seiller du quartier ouest de 1842 à 1850.Il occupa le poste de maire à deuxreprises, la première de 1842 à 1844,dans les circonstances que l’on sait, et ladeuxième, de 1847 à 1849, il eut égale-ment la possibilité de se joindre àl’équipe de Lafontaine, d’abord enentrant au Conseil législatif à la fin de1848, puis en devenant président duConseil exécutif et commissaire (mi-nistre) des Travaux publics en 1850.Durant son premier mandat à la mairie,l’un des gestes sans doute le plus pres-tigieux, et le plus lourd de conséquencesà moyen terme, aura été de conclure

l’installation du parlement desCanadiens dans l’édifice du marchéSainte-Anne, acheté initialement par laVille en vue d’en faire le siège du conseilmunicipal.

En second lieu, ce sera de décider d’en-treprendre la construction d’un hôtel deville, le futur Marché Bonsecours, dont lamagnificence architecturale fit jaser àl’époque. Les travaux débuteront en1844, mais il reviendra aux successeursde Bourret d’en poser la pierre angulaire(1845) et de l’inaugurer en 1847.

On doit aussi à son administrationd’avoir envisagé pour la première fois lamunicipalisation du réseau d’aqueduc.

Bourret reviendra à la mairie en 1847,remplaçant le maire Mills, emporté parle typhus qui fait rage parmi les nou-veaux immigrants irlandais. En plus dece fléau, et malgré l’aménagement accrudu canal Lachine, l’industrialisation deses rives, de nouvelles facilités portuai-res, ( la jetée Victoria en 1846), l’inau-guration de lignes de chemin de fer,l’ouverture de chantiers maritimes(Augustin Cantin en 1846), l’économiemontréalaise était dans un piètre état àcause de l’abandon de la politique pro-tectionniste par l’Angleterre. Les entre-preneurs de transports déclaraient fail-lite les uns après les autres, la valeurdes immeubles avait chuté d’environ 50pour cent et, de 1846 à 1849, une partieimportante de la population (estimée à8000) avait fui la ville.

Source : • La première révolution tran-quille,1838-1850, MtlFides1981,81-439

• Cahiers des Dix 7 (1942); 185-213

• Remilly, R.., Histoire deMontréal, Mtl, Fides, tome 2,1970. 277 – 317

• Pinard, G. Montréal, son histoire,son architecture, Mtl, La Presse,

• Tome 11, 1988 : 61-66

... se souvenir... se souvenirRoger Lagacé

Si Montréal m’était conté

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c i n q

Si l’année 2005 est l’année du coq pour l’horo-scope chinois, pour les amateurs d’ornitholo-gie, c’est définitivement l’année de la chouette lapone. En effet, cette chouette, quihabite surtout les forêts de l’Alaska jusqu’aunord de l’Ontario, nous a fait grand plaisir cethiver en venant en très grand nombre chasserdans tout le sud du Québec. Même si ellen’est pas habituellement une visiteuse hiber-nale, nos régions ont déjà connu d’autresinvasions, mais jamais d’une telle ampleurque celle de cet hiver. Pas question donc derater pareille occasion de la voir à satiété…

Ce qui est vraiment chouette avec cette bellechouette, c’est qu’elle n’est pas farouche. Sagrande taille la fait repérer rapidement et,toujours courtoise, elle nous laisse l’approcher,si bien sûr nous promettons de ne pas abuser.Elle nous fixe alors posément de ses grandsyeux jaunes, avec un air en apparence totale-ment indifférent. Au besoin, elle pousse lapolitesse jusqu’à faire pivoter sa tête de 270

degrés pour pouvoir nous saluer. Avec cettetête de pantin semblant « dévissée » par uneforce occulte, on finit par tout confondre et neplus savoir si l’on voit son corps deface ou de dos ! Quellemécanique bien huilée !

Toujours très pho-togénique, elleaime bien pren-dre la pose pourles caméras. Ellese perche donc surdes arbustes oumême sur des fils élec-triques au bord de la routepour nous faciliter la tâche. Ellenous montre tantôt l’arrière de sa tête bienronde, plumes au vent ou, toujours élégante,sa face ornée d’un nœud papillon blanc sousson bec crochu, ou encore sa tête penchéefixement sur une proie dont son ouie fine aperçu le mouvement sous la neige. Pour

nous gâter un peu plus, elle déploiemajestueusement ses ailes immenses et volesilencieusement sous nos yeux ébahis pour

aller saisir dans ses pattes une petitesouris dont elle ne fera qu’une

bouchée. Et quand elleest vraiment de bonne

humeur, elle poussel’audace jusqu’à sepercher avec unedélicatesse infiniesur la lunette d’ap-

proche d’une voisineoccupée à fouiller

dans son sac à dos posépar terre. Quelle surprise en

se relevant ! L’effet est des plusréussi !

En connaissez-vous beaucoup, vous, desoiseaux aussi chouettes ? Pour moi, c’est vrai-ment la championne !

...d’observer...d’observerHélène Samson

Ma belle chouette !

CCeerrttaaiinneess aannoommaalliieess oonntt ééttéé ppoorrttééeess àà nnoottrree aatttteennttiioonn lloorrssqquueelleess mmeemmbbrreess pprrooccèèddeenntt àà lleeuurrss rrééccllaammaattiioonnss ppoouurr lleess ffrraaiiss ddeemmééddiiccaammeennttss..

1) N’utilisent pas la carte ESI lors du paiement de leursmédicaments chez le pharmacien.

2) Déposent des réclamations auprès du FSMA pour desmédicaments déjà payés par le FSMA à partir des avis deESI. (réclamations en double).

PPRROOCCÉÉDDUURREESS DDEE RRÉÉCCLLAAMMAATTIIOONNSS1) Lorsque vous utilisez la carte ESI auprès de votre pharma-

cien vous n’avez pas à produire de réclamation auprès duFSMA car vous avez déjà été ou serez payé dans les plusbrefs délais. Si vous faites quand même une réclamationauprès du FSMA vous augmentez inutilement la chargede travail du personnel et ainsi vous retardez le paiementdes autres frais couverts par le FSMA.

2) Si vous n’utilisez pas la carte ESI, vousvous pénalisez en augmentant le délaipour le remboursement de vos réclamations.Normalement le FSMA rembourse les réclamations dèsqu’il y a une accumulation de 50,00$ ou 30 jours après laréclamation.

Il est très avantageux d’utiliser la carte ESI car vos réclama-tions sont transmises par informatique et sont traitées rapide-ment par le personnel du FSMA.

Tout ce que vous avez à faire c’est de présenter votre carte àvotre pharmacien qui inscrira ces informations à l’ordinateurune fois et ensuite chaque fois que vous vous présenterez àla pharmacie le transfert au FSMA sera automatique et vousrecevrez votre chèque dans le mois qui suit. Vous n’avez rienà transmettre au FSMA.

Cette procédure ne s’applique que pour les médicaments. Laprocédure de transmission au FSMA pour les autres frais cou-verts demeure la même.

...de réclamer...de réclamerClaude Yves Brunelle

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DDîînneerr ddee NNooëëll ::Brigitte Matte

Mercredi, le 8 décembre, au lendemaind’une nuit de verglas, 77 braves sontvenus au Restaurant Le Vieux-Duluth,célébrer le début de la Saison desFêtes.

Il y avait des nouveaux retraités de2004, et d’autres qui ont un peu plusde kilométrage dans le corps! Mais,tous sont toujours heureux de seretrouver, les silencieux et les moulinsà paroles, les tranquilles aux portes etles joueurs de tours.

La nourriture servie au Vieux-Duluth estabondante et fait les délices de tous.Chacun y apporte sa bouteille deChâteau Dépanneur ou de MoutonCadet. C’est alors que les voix et leséclats de rire prennent de la force.

Le tirage est toujours un momentattendu. Yvon Beauchamp, notremaître de cérémonie, s’époumone àcrier les numéros gagnants. Vin, porto,champagne, certificats-cadeaux de chezArchambault ou de cinéma, mettentune ambiance d’enfer dans la salle!

Nous devons préciser que les bouteillesont été achetées avant la grève à laSAQ. Il ne saurait être question pourdes cols-blancs syndiqués de traverserune ligne de piquetage!

Ce joyeux repas se termine par des« becs sucrés » et des vœux de bonnesanté pour 2005.

On repart tous d’attaque pour fêterjusqu’au prochain déjeuner auRestaurant Mike de la Place Versailles.

Chapeau à tous les organisateurs!!

QQuuiilllleess ::Hélène Champagne

Mardi le 15 février 2005, nous étionsune quarantaine de retraités à joueraux quilles entre amis pour une 5e

année consécutive. Ce fut un avant-midi de rires, de plaisirs et non decompétition.

s i x

...se divertir...se divertir

PPIIQQUUEE--NNIIQQUUEETE GUSTARIA UNIRTE A NUESTRO EQUIPO ? Eh oui! Vous avez deviné, VOULEZ-VOUSVOUS JOINDRE À NOUS? Cette année, pour notre pique-nique annuel, nouscélébrons le Mexique. Alors, préparez votre poncho et votre sombrero, messieurs etmesdames, sortez vos froufrous.

DATE : Le jeudi 9 juin 2005HEURE : 12 heuresENDROIT : Parc Maisonneuve

(face au garage, entrée rue Sherbrooke Est)

Comme à l’habitude, vous apportez votre goûter. Le Comité « Le Temps de Vivre »vous offrira le traditionnel dessert, les boissons gazeuses et fera tirer entre autres 4paires de billets pour les Jeux aquatiques de Montréal pour la finale de la compéti-tion internationale de plongeon les 23 et 24 juillet prochains (2 paires de billetspar jour)

RRÉÉSSEERRVVAATTIIOONNSS :: Avant le jeudi 2 juin 2005

A C T I V

A C T I V I T É S P

RRÉÉSSEERRVVAATTIIOONNSSLes réservations pour toutes les activités doivent se faire OOBBLLIIGGAATTOOIIRREEMMEENNTT en téléphonant au (514) 842-9463.

Ensuite, un chèque libellé au CCOOMMIITTÉÉ LLEE TTEEMMPPSS DDEE VViiVVRREE doit être envoyé au 429, rue de la Gauchetière est, Montréal (Québec) H2L 2M7.

Certains membres font parvenir leur chèque sans avoir préalablement réservé partéléphone. Si l’activité s’avérait complète, nous serions

dans l’obligation de refuser leur inscription.

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Un de nos confrères a failli faire unepartie parfaite. Beaucoup d’encourage-ment et de rires des spectateurs.

Pour finir l’avant-midi, nous avonsdégusté un bon repas au restaurant LesDauphines situé au même endroit.

Nous espérons rencontrer de nombreuxjoueurs l’an prochain ou simplementdes personnes qui se joindront pour lerepas entre amis.

A l’an prochain.

VViissiittee gguuiiddééee ddee ll’’OOrraattooiirreeSStt--JJoosseepphh ::Nicole Paillé

Avec une journée glaciale, ce fut unréconfort d’aller visiter l’un des plusimportants lieux de recueillement aumonde. Deux millions de pèlerins s’yrendent chaque année.

Lieu emblématique de Montréal etjoyau du patrimoine, l’Oratoire St-Joseph est un chef-d’œuvre d’architec-

ture de style renaissance italienne. Sesverrières représentent St-Joseph etl’histoire canadienne, et ses grandesorgues de 5 811 tuyaux sont les plusbelles en Amérique.

D’abord modeste, la petite chapelle de1904 devint l’immense basilique de3 000 places située sur un magnifiquepromontoire du Mont-Royal. Le bien-heureux frère André se dévoua auprèsdes affligés et propagea la dévotion àSt-Joseph.

L’itinéraire de la visite guidée, nouspermit de voir le tombeau du frèreAndré ainsi que son cœur, sa chambreà coucher modeste, sa chapelle primi-tive ainsi que son huile à frictionner.Mais quelle belle surprise fut l’exposi-tion des 250 crèches de Noël venant dumonde entier.

Depuis octobre dernier, les célébrationsdu centenaire de l’Oratoire battent leurplein, sous le thème « Avec toutl’amour du monde ». L’Oratoire nousconvie à la fête pour ce bel héritaged’amour, d’accueil et de compassionlaissé par le frère André.

L’Oratoire St-Joseph situé en plein cœurde Montréal, mérite d’être visité. Etbien sûr la journée se termine par unbon petit repas chez St-Hubert.

s e p t

SSOOUUPPEERR--TTHHÉÉÂÂTTRREE Nous vous convions cette année au Théâtre du Vieux-Terrebonne pour assister à laprésentation de la pièce « Par-dessus la jambe ». Une folle comédie dans un hôpi-tal sans dessus dessous. Une femme qui vit à cent milles à l’heure entre sa vie dePDG, de mère et de femme se retrouve à l’hôpital à la suite d’un accident.Mettant en vedette Josée Deschênes, Henri Chassé, Kathleen Fortin, Myriam Poirieret Claude Prégent.

Souper au resto La Delizia 839 rue St-François Xavier

DATE : Le vendredi 15 juillet 2005HEURE : 17h00COÛT : 35 $ par personne (pour les membres et leur escorte)

42 $ par personne (pour les non membres)((bbiilllleettss aauu ppaarrtteerrrree))

ENDROIT DE RENCONTRE : DEVANT LE RESTO LA DELIZIA 839 rue St-François -Xavier ( à deux pas du théâtre)

Le prix inclut le repas, le billet de théâtre, les taxes et le service.

RRÉÉSSEERRVVAATTIIOONNSS :: Avant le vendredi 15 juin 2005 MAXIMUM 100 personnes.

RRéésseerrvveerr ttôôtt nnoommbbrree ddee ppllaacceess lliimmiittéé

I T É S R É C E N T E S

P R O C H A I N E S

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h u i t

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Sur plan social, la situation va s’enflam-mer au moment où le gouvernement deJean-Jacques Bertrand, indigne suc-cesseur de Daniel Johnson (qui prônaitl’égalité ou l’Indépendance), déposera,le 23 octobre 1969, le fameux bill 63,qui consacre le principe de deuxlangues officielles au Québec etlégalise le droit du choix de lalangue d’enseignement par lesparents — c’est là, véritablement,que se situe la menace.L’indignation est à ce pointélevée que 120 corps intermé-diaires de partout au Québec seréunissent spontanément en col-loque à Montréal pour se faire leschampions de l’unilinguismefrançais à tous les niveaux etfonder le Front du Québecfrançais (FQF). Les étudiants, nevoulant pas être en reste et sesentant parmi les premiers con-cernés, embarquent dans lagalère à leur façon. Le 29 octo-bre, ils sont en grande majoritéparmi les 10 000 personnes quise rassemblent au centre sportifde l’Université de Montréal.Pendant ce temps à Québec, plusde 3 000 étudiants marchentdans les rues en signe de protes-tation contre le bill 63. Seuls lesétudiants du collège des Jésuitesrefusent de participer à la mani-festation.

Quelques jours après cette premièremanif, 2 grandes marches rassemblent25 000 puis 35 000 personnes, et àQuébec, le 31 octobre, ce sont près de50 000 personnes qui manifestentdevant l’édifice du Parlement

Michel Chartrand est de toutes les tri-bunes. À Québec, devant un groupe d’é-tudiants réunis au centre Durocher, il faitun discours qui lui coûtera cher:Si notre mobilisation massive ne fait pasreculer le gouvernement et que le bill 63est voté, les universités et les collègesanglais au Québec risquent de sauter à ladynamite / II ne faut pas être bien instruitpour comprendre qu’on ne peut refouler un

peuple à ce point. Dans la salle, un policierenregistre discrètement son discours. Lapolice et le ministre de la Justice, RémiPaul, salivent déjà...Le 10 novembre1969, donc, quelques jours après sondiscours, Chartrand est arrêté. Retour àla case... prison

Que lui reproche-t-on ? Le mandat d’ar-restation le dit clairement : «sédition».J’entre en communication avec MeRobert Burns. Il rejoint rapidement deuxautres avocats, le criminaliste RobertLemieux et Me Gaétan Robert. MichelChartrand aurait dû comparaître devantle juge Trottier mais, il a plutôt été con-duit devant le juge Maurice Rousseau.Pour sa remise en liberté, le juge

Rousseau impose à MichelChartrand un cautionnement de2000 $, l’oblige à s’abstenir departiciper à toute manifestationet lui défend de faire toute déc-laration publique.Après les explications deChartrand, le juge consent à cequ’il puisse participer à des réu-nions syndicales mais lui défendde faire toute déclarationpublique. Le cautionnementexigé est versé et Michel repart,libre... ou presque.

Le lendemain, en soirée, lesmembres du Syndicat de la con-struction de Montréal tiennentleur assemblée générale, il yprend la parole et en rajouteencore : « La justice au Québec,c’est une farce extraordinaire,une farce macabre dansl’ensemble il n’y aura jamais unjuge assez fort pour empêcherun représentant du Conseil cen-tral de Montréal de parler. Mafonction, c’est de prendre la partdes travailleurs, de dénoncer lesabus dont ils sont les victimes.Je parle donc à voix haute

même si je dois aller en prison. C’est lemandat que les travailleurs m’ont confiéet ils me paient pour le remplir. Je leremplirai donc, que ça plaise aux jugesou non. »

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... lire... lireFernard Foisy

La guerre... yes sir !

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n e u f

Comité du journal :Jean-Claude Campeau,

Claude Yves Brunelle et Yves Chalifour

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Vous allez atteindre l’âge respectable de 65 ans, vous devez maintenant décider laquelle des couverturespour les soins médicaux vous devez prendre.

Soit : a) Assurance médicaments gouvernementale (RAMQ)b) Fonds de secours maladie-accident (FSMA)c) Une combinaison des deux programmes.

Voici donc des informations qui devraient vous aider à prendre cette décision.

TTAABBLLEEAAUU CCOOMMPPAARRAATTIIFF DDEESS CCOOÛÛTTSS AANNNNUUEELLSS DDEESS TTRROOIISS PPOOSSSSIIBBIILLIITTÉÉSS

22 AADDUULLTTEESS DDEE PPLLUUSS DDEE 6655 AANNSS

Assurance médicaments (RAMQ) (médicaments seulement) 988,00$

Fonds de secours maladie-accident (protection complète) 4 290,00$

RAMQ et FSMA (protection partielle) 2 006,56$

11 AADDUULLTTEE SSEEUULLEEMMEENNTT

Assurance médicaments (RAMQ) (médicaments seulement) 494,00$

Fonds de secours maladie-accident (protection complète) 1 554,96$

RAMQ et FSMA (protection partielle) (voir note 2 ci-dessous) 958,40$

NNoottee ::

1- Prendre note du coût avant 65 ans du FSMA 1 adulte 1 065,12$2 adultes 2 190,00$

2- FSMA, la couverture partielle comprend pour les médicaments, la différence entre le montant payé par la RAMQ (72%) etle montant payé antérieurement par le FSMA soit 80% - 72% = 8%. La protection comprend également tous les autresfrais couverts par le règlement pour les retraités (Ex. chiropraticien, podiatre, psychologue, etc.).

Vous devez donc choisir correctement en tenant compte de votre situation personnelle et de vos besoins. Si vous choisissezla RAMQ ce choix est irréversible.

Pour des informations plus complètes vous devez vous référer au

« Règlements du Fonds de secours maladie-accident »

entré en vigueur le 1er janvier 2004 et mis à jour le 7 avril 2004.

...décider...déciderClaude Yves Brunelle et Marthe Brunelle

d i x

FONDS DE SECOURS MALADIE-ACCIDENT (FSMA)

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o n z e

...se marrer...se marrerJean-Claude Campeau

En se basant sur les standards actuels,les sociologues croient que les « babyboomers » qui étaient des enfants pen-dant les années 1940 à 1960 nedevraient plus être vivants...

• Nos berceaux aux couleurs vivesétaient couverts de peinture à basede plomb.

• Rien ne nous empêchait d’entrerune fourchette dans une prise élec-trique.

• Il n’y avait pas de couvercle ou debouchon de sécurité à l’épreuvedes enfants sur les bouteilles demédicaments, les portes et lesarmoires.

• Lorsque nous nous promenions àbicyclette, nous ne portions jamaisde casque.

• Nous voyagions en auto avec nosparents sans jamais porter de cein-ture de sécurité et l’auto n’était paséquipée de sac gonflable.

• Prendre une « ride », assis dans laboîte d’un « pick-up » pendant unechaude journée d’été, c’était nor-mal.

• Nous buvions de l’eau directementdu boyau d’arrosage du jardin etnon d’une bouteille. Horreur!!!

• Nous mangions des gâteaux, duvrai pain, du beurre et des boissonsgazeuses avec du vrai sucre, maisnous n’étions jamais obèses, parceque nous passions tout notre tempsà jouer dehors.

• Nous partagions une bouteille dePepsi avec quatre de nos amis en

buvant directement de la bouteilleet personne n’en est mort.

• Nous passions des heures à bâtirdes « Go-karts » à partir de rebutset ensuite nous descendions unegrande côte pour nous apercevoir,rendus en bas, que nous avionsoublié d’installer les freins. Aprèsavoir dérapé dans les buissons unecouple de fois, nous apprenions àrésoudre le problème.

• Nous sortions de la maison lematin et jouions toute la journéedehors en autant que nous étionsde retour avant que les lam-padaires s’allument. Personne nepouvait nous rejoindre de lajournée. Pas de cellulaire, ni detélé-avertisseur... Impensableaujourd’hui!!!

• Nous ne connaissions pas lesPlaystation, Nintendo 64, X-Boxes,ni les jeux-vidéo, il n’y avait pas 99canaux sur le câble, pas de vidéo,pas de téléphone cellulaire, pasd’ordinateur ou de « chat inter-net ».

• Nous avions des amis! Nous allionsdehors et ils étaient là!

• Nous tombions des arbres, nousnous blessions aux mains ou au vi-sage, nous nous brisions un os etou quelques dents et pourtant, per-sonne n’était poursuivi pour toutça. C’étaient seulement des acci-dents. Personne n’était à blâmer,sauf nous-mêmes. Vous vous sou-venez des simples accidents?

• Nous nous battions à coups depoing. Nous en récoltions des yeuxau beurre noir et nous apprenions à

passer ensemble au travers de nosdisputes.

• Nous inventions des jeux avec desbâtons et des balles de tennis.Nous mangions des vers de terre etdes tartes « à la bouette ». Malgréles avertissements, aucun oeil sup-plémentaire n’a poussé dans notrevisage. Et les vers de terre ne sontpas restés dans notre estomac pourtoujours.

• Nous allions chez des amis sansd’abord leur téléphoner, frappions àla porte ou entrions simplementdans la maison pour jouer aveceux.

• En classe, quelques élèves n’étaientpas aussi doués que les autres.Alors, ils ne réussissaient pas leurannée et devaient la recommencer.Quelle horreur.

• Les résultats des tests n’étaientjamais ajustés pour aucune raison.

• Nos actions étaient les nôtres etnous en connaissions les con-séquences.

• Finalement, cette génération a pro-duit les plus grands preneurs derisque de tous les temps. Les 50dernières années ont produit uneexplosion d’inventions et de nou-velles idées. Nous avions la liberté,les succès, les échecs, la responsa-bilité et nous avons appris à vivreavec tout ça.

Et vous êtes un de ceux-là. Alors, félici-tations!!!

Quelle génération !!!!!!!!!

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Le temps de ...

Le temps de ...

d o u z e

Bulletin trimestriel Les retraités-es du 429 (SFMM)Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP), 429, rue de La Gauchetière Est, Montréal (Québec), H2L 2M7. Téléphone : (514) 842-9463, boîte vocale 250, Télécopieur : (514) 842-3683Courriel : [email protected] : www.sfmm429.qc.caReproduction permise avec mention de la sourceNNOOTTEE : Le masculin est employé comme genre neutre uniquementdans le but d’alléger les textes.

Responsables du journal : Jean-Claude Campeau, Claude Yves Brunelle, Yves Chalifour,Maurice DuquetteRédaction : Les Retraités-es du 429 (SFMM)CCOOLLLLAABBOORRAATTIIOONN :: Claude Yves Brunelle, Marthe Brunelle, Jean-Claude Campeau, Lise Chalifour, Yves Chalifour, HélèneChampagne, Pierre Dorais, Francine Durand, Fernand Foisy,Roger Lagacé, Brigitte Matte, André Normand, Nicole Paillé,Hélène Samson, Réal Turnblom.Photos : André CoutureInfographie : Marcel Huot, Legris Service LithoLe temps de ... est publié à 2300 exemplaires

CCHHAANNGGEEMMEENNTT DD’’AADDRREESSSSEEJean-Claude Campeau

Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM)

possède sa propre banque d’adresses qui fonctionne indépendam-

ment de celles de la Ville ou de la CUM. Lorsque vous déménagez,

il devient important d’en aviser le SFMM, car le Syndicat, notre

association de retraités et le Fonds de Secours maladie-accidents

s’alimentent à ce fichier pour acheminer votre courrier.

AANNNNOONNCCEESS CCLLAASSSSÉÉEESS

Robe de mariéePortée seulement quatre fois.514-555-5555Demandez Mme Juliette Labonté-Maheu-Duquette-Prévost.

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AcupuncteurDésespéré, en quête de travail.Je peux péter les ballounes à la fin de vos partys.514-555-5555

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Détective privéDiscrétion absolue.Numéro de téléphone confidentiel

Pendant la visite d’un hôpital psychiatrique, le MinistreCouilllard demande au directeur quel est le critère quidéfinit si un patient est guéri ou pas.

Bien, dit le directeur, nous remplissons une baignoireet nous offrons une petite cuillère et une tasse à théet nous demandons au patient de vider la baignoire.

Je comprends, dit le Ministre. Une personne nor-male choisit la tasse, pour vider plus rapidement.

Non, répond le directeur. Une personne normaletire le bouchon de la baignoire.

• • • • • • • • • • • •

Un couple est étendu sur un lit. L’homme dit : “Jevais faire de toi la femme la plus heureuse aumonde.”

La femme de répondre : “ Tu vas me manquer !”

• • • • • • • • • • • •

Et une dernière pour mon ami Jacques qui aime lesblagues courtes .

Q : Le pluriel du mot potager ?

R : Desjardins

...de sourire...de sourireRéal Turnblom