Le Salon Zürcher offre aux visiteurs une alternative ... · faire un nom sur la scène artistique...

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Le Salon Zürcher offre aux visiteurs une alternative intimiste aux grandes foires comme l’ARMORY SHOW et FRIEZE à NEW YORK ou ART PARIS et la FIAC à PARIS. Depuis sa création par Bernard & Gwenolee Zürcher à New York en mars 2011, les deux sites de la Galerie Zürcher à Paris (près du Centre Pompidou) et à New York (près du New Museum et de l’International Center of Photography – ICP) ont abrité pas moins de 17 salons ou mini-foires réunissant chacun 6 à 8 galeries participantes originaires d’Europe (Alle-magne, Belgique, Suisse, Hollande, Royaume-Uni, France…) d’Amérique du Nord ( Etats-Unis, Canada) et d’Asie (Chine, Hong-Kong). La galerie Zürcher a donc collaboré avec près de 90 galeries depuis mars 2011.

Chacun de ces salons a reçu un accueil enthousiaste des amateurs et l’attention des media comme le montre la revue de presse. La Galerie Zürcher (Paris/New York) en tant qu’organisateur des Salons Zürcher sélec-tionne les galeries sur invitation. Il s’agit la plupart du temps de jeunes galeries, très mobiles, fonctionnant parfois en pop-up, dont l’action est axée principalement sur la découverte de nouveaux talents et le soutien de projets d’artistes. Autant dire que l’ambiance très stimulante de ces salons repose sur le désir d’art et le « coup de cœur » plutôt que sur les attentes spéculatives du marché de l’art.

L’année 2017 sera marquée par l’ouverture du premier Salon Zürcher AFRICA à PARIS, porté par une forte actualité de l’art contemporain africain – auquel sont dédiées exclusivement de nouvelles foires : l’AKAA (Also Known as Africa) au Carreau du temple à Paris et 1:54 (1milliard d’africains : 54 pays) à Londres, Somer-set House début octobre et à New York début mai 2017. Art Paris de son côté met «l’Afrique à l’honneur».

AKA GALLERY, Ouganda

ANGALIA, Paris

LA GALERIE AFRICAINE, Paris

OUT OF AFRICA, Barcelone

(S)ITOR / SITOR SENGHOR, Paris

SALON ZURCHER AFRICA27 mars - 2 avril 2017

les galeries

informations pratiques

Vernissage/Opening :

mardi 28 mars - 12h00-20h00mercredi 29 mars (sur RDV)jeudi 30, vendredi 31 mars & samedi 1 avril - 12h00-20h00dimanche 2 avril - 12h00-18h00

Horaires/Hours :

Lundi 27 mars - 17h-21h

Gwenolee Zurcher, Agathe Dupont / 01 42 72 82 20 +33(0)06 03 00 45 67 [email protected]

Contacts :

Lieu/Venue : Galerie Zürcher56 rue Chapon75003 PARIS

18ème édition de la mini foire - 1ère édition AFRICA

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AHMED ABUSHARIAABorn 1966 in Sudan, Ahmed started recognizing that he had talent when his teachers noticed he had a way with drawing. Son of a tailor, he developed his own style from playing with color patches left over from his fathers work.

Abusharria has a Bachelor of Fine Arts from Sudan University’s College of Fine and Applied Arts. Abu lived in Nairobi, Kenya for many years , in the mid-nineties and after a short stay in Germany he had an exhibition with us at AKA Gallery, fell in love with the country and moved to Kampala permanently. Married with three children, he is soft spoken and very passionate about his work.

Ahmed loves working with water colors and acrylic. With several national awards for his work and exhibitions in many different countries including Canada, Kenya, Monaco, Germany, Denmark and UK, he has already earned himself a distinction as an Interna-tional artist.

Permanent Exhibitions, Collections - Paa Ya Paa Art Centre, Nairobi.- Skylight Galleries Cape Town, South Africa.- Sarang Art Gallery Nairobi.- Shibrain Art Centre Khartoum, Sudan.- Tulifanya Gallery, Kampala- Art Collection of the World Bank, Washington

Geoffrey MukasaFilles en bleu, 117 x 95 cmCourtesy Aka Gallery, Uganda

Ahmed AbushariaaUntitled, 30 x 30 cmCourtesy Aka Gallery, Uganda

AFRIK KONTEMP ART GALLERY (AKA) is one of the leading contemporary visual art galleries in Kampala. It was esta-blished in 1995 as Tulifanya Gallery, and later, in 2011 changed directors and became AKA gallery. The gallery represents some of the best known artists/designers from the region. AKA Art Gallery organizes 8 major exhibitions every year, group shows especially for Young artists and handicrafts producers, and provides high quality customized framing.Over the years the gallery has grown with an ever increasing number of old and new talent, exhibiting paintings and sculptures by inter-nationally known artists like Dr. Rose Kirumira, Ahmed Abushariaa, the late Geoffrey Mukasa, El Tayib, Salah Elmur, Maria Naita, George Kyeyune, Lilian Nabulime and many younger artists, Hellen Nabukenya, Philip Wacha, Sane, David Kigozi, Ngula, Wilson Mwangi . We take pride in discovering new artists and bringing them to the fore front of the art world.Once a year we organize a group exhibition to promote, young upcoming artists followed by monthly solo or group exhibitions by established artists. AKA Gallery is one of the leading private galleries in Kampala and located in a quiet side street, 10 minutes from the city center. Our location gives artist and potential collectors easy access.The gallery has participated in several international events in London, Montreal, Monaco and Amsterdam prior to 2012.

GEOFFREY MUKASAOne of Uganda’s best known arti sts was born 1954 in Kampala. He went to school there and grew up in the Kabaka’s palace. Stu-died Fine Art at the University of Lucknow, India from 1978 – 84. Already there he won several prizes. Since his return to Uganda he took part in many exhibitions in and outside Uganda, in Austria, France, Germany, UK, Canada, Australia and the US . For over 30 years he was a full time artist and very well known in Uganda and abroad. His inspirations are scenes and people in the village and he depicts them in his unmistakable bold style in oil paintings, collages and drawings.

www.akagalleryuganda.com

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STEVE BANDOMANé en 1981 à Kinshasa (RDC). Vit à Kinshasa.

Après des études à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, dont il sort diplômé en 2004, Steve Bandoma choisit de s’exiler en Afrique du Sud. Ses débuts artistiques y sont anonymes, laborieux, mais il forge peu à peu son style, se fait connaître, enchaîne les expositions et réussit finalement à se faire un nom sur la scène artistique sud-africaine, ce qui représente une vraie performance. En 2009 il reprend la route, vers Paris cette fois, pour une résidence à la cité nationale des arts. En 2011 il expose à Art Basel, à Pointe Noire, à Londres, et se réinstalle finalement à Kinshasa en 2012, où il expose au Centre Wallonie-Bruxelles puis à l’Institut français. La scène artistique kinoise découvre alors Steve Bandoma.

Et quelle découverte ! C’est la « contempocalypse », pour reprendre le titre de l’une de ses expositions à Cape Town ! Avec sa technique mixte faite de dessins, de projections de couleurs et de collages, Bandoma com-pose une incroyable esthétique de l’explosion - ou plutôt de l’implosion -, du chaos et de la souffrance, souvent sur fond de choc des civilisations. Visages, membres, fragments de corps, statuettes animées, fétiches, le tout se mêle pour donner vie à des créations apparemment débridées et dé-cousues mais en réalité très réfléchies et soigneusement ordonnées - la plupart du temps les œuvres sont produites en « séries ».

Plusieurs œuvres de Steve Bandoma étaient présentées lors de l’exposi-tion « Beauté Congo - Congo Kitoko » à la Fondation Cartier (Paris, juillet 2015 à janvier 2016). Il prépare actuellement une exposition individuelle programmée en avril 2017, à l’espace Texaf-Bilembo de Kinshasa.

Freddy Tsimba, Silhouette effacée n°2316, douilles ra-massées soudées, 80 x 60 x 27 cm. Courtesy de l’artiste

www.angalia-arts.com

Angalia est une galerie spécialisée dans l’art contemporain du Congo-Kinshasa (RDC). Elle représente dix artistes, dont les œuvres sont présentées en ligne sur le site web de la galerie et visibles à Meudon, tout près de Paris, sur rendez-vous. Le directeur de la galerie, Pierre Daubert, se rend très régulièrement à Kinshasa, où Angalia organise des expositions en partenariat avec le centre culturel privé Texaf-Bilembo. La galerie a exposé lors de la première édition de AKAA, en novembre dernier à Paris.

FREDDY TSIMBANé en 1967 à Kinshasa (RDC). Vit à Kinshasa.

A partir de douilles ramassées sur les théâtres de conflits, et d’autres matériaux symboles d’oppression, Freddy Tsimba donne corps à des personnages victimes de la guerre et de la cruauté des hommes. Son œuvre évoque en premier lieu les guerres et les souffrances du peuple congolais, mais elle se veut en réalité universelle – elle dénonce toutes les guerres.

Ses « silhouettes effacées » portent des marques de mutilation et sont souvent des femmes. Et, ce qui ajoute encore à l’horreur de cette réalité, elles sont enceintes. Tout en rendant hommage à ces victimes anonymes, Freddy alerte les consciences sur la condition de la femme dans les zones de conflit. Mais cette symbolique de la femme enceinte se veut aussi un message d’espoir. Car Freddy nous dit qu’en dépit de tout, « la vie finit toujours par triompher ».

Difficile d’imaginer qu’une œuvre aussi rude puisse émaner d’un personnage aussi doux. Pourtant Freddy Tsimba est un vrai tendre, encore ému lorsqu’il évoque ce reportage ancien sur la guerre en Somalie, où une femme courrait avec beaucoup de difficultés, son enfant sur le dos, pour atteindre les vivres parachutés par l’aide internationale. D’autres que lui seraient passés à autre chose mais Freddy n’a pas trouvé le sommeil. De cette sensibilité est née une œuvre, aujourd’hui internationalement reconnue, Freddy Tsimba étant l’une des figures majeures de la création contemporaine en Afrique.

Steve Bandoma, Falling Apart, 2012, technique mixte sur papier,105 x 75 cm. Courtesy Galerie Angalia

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De ses nombreux et récurrents voyages en Afrique depuis 25 ans, Aude Minart a rapporté une passion, celle de collectionner des oeuvres d’artistes contemporains africains et une conviction, celle d’une créativité africaine qui trouve les moyens de s’exprimer plei-nement dans l’art contemporain.De nouvelles générations d’artistes émergent de tous les pays du continent et Aude Minart se consacre à faire connaître leurs oeuvres qu’ils soient plasticiens, sculpteurs ou videastes. A travers la création d’une galerie nomade, la Galerie Africaine, Aude Minart se consacre à la valorisation des talents africains et met en place quelques expositions par an à Paris, plus généralement en France ainsi qu’à Bruxelles et Madrid et en off à la Biennale de Dakar. La Galerie Africaine démontre que l’art vivant n’est pas exclusivement occidental.

Les artistes présentésSénégal : Camara Gueye, Dout’s, Aïcha Aïdara, Babacar Mbaye Diouf, Kré, Ibou Sall, Cheikh Diouf, Piniang, Seyni Camara / Bénin : Julien Sinzogan, Didier Viodé / Togo : Yao Metsoko, Komla Eza / Algérie : Nasser Bennacer / Cameroun : Emile Youmbi, Lamyne M. / Soudan : Islam Zian Alabdeen / Nigéria : Emeka Udemba, Wole Lagunju / Côte d’Ivoire : Nihckasson / Antilles : MarieB / Congo-B : Bill Kouelany / Congo : Lea Lund & Erik K / Mozambique : Gonçalo Mabunda

Artistes présentés sur le salonJulien Sinzogan, Camara Gueye, Yao Metsoko, Gonçalo Mabunda, Lea Lund & Erik K, Alexis Peskine.

www.lagalerieafricaine.com

JULIEN SINZOGANPlasticien d’origine béninoise, Julien Sinzogan nourrit sa création aux formes mul-tiples de la culture, des images, de l’univers et de l’histoire du Bénin et, plus large-ment, de l’Afrique.Créateur, il est aussi chercheur : il mène des enquêtes minutieuses sur les sujets de son inspiration : vodou, géomancie, transmission par le Fa, légendes et récits histo-riques, transmission d’un patrimoine, « voyage de l’ADN ». C’est ce travail qui lui donne la clef pour donner à son oeuvre toute sa dimension spirituelle et qui nous entraîne au-delà de l’image avec une dextérité et une précision d’orfèvre. Virtuose de la figuration, Julien modèle les formes par un minutieux tracé à l’encre de Chine. «Je veux que l’on s’étonne. Quelle que soit la forme choisie, j’aime que l’art soit un spectacle».

CollectionsUNESCO, OIF, Ambassade du Bénin Paris, Musées d’Angoulême et de Grenoble, Banque Mondiale Washington D.C., Cantor Center for Visual Arts, Stanford Univer-sity, Newark Museum, Newark, N.J, Palais Présidentiel Cotonou, différentes collec-tions privées en Europe et en Afrique.

CAMARA GUEYEFauve, expressionniste, urbaine, les toiles et les dessins sur papier de Camara Gueye reflètent un monde imaginaire, plein de poésie et de rêverie où se mêle le chaos urbain de la banlieue dakaroise. Si le regard est tout d’abord captivé par ces figures sublimées, il s’en détache pour voguer peu à peu au gré du graphisme, explorant ainsi les détails qui apportent encore plus de vie à l’oeuvre. Le lézard, le tabouret, la calebasse, la biquette, le chat, l’oiseau appartiennent à une histoire qui au-delà des peintures nous est contée. Cette peinture figurative au tracé libre, cette manière de ne garder que l’essentiel, de dépouiller les fonds et les plans, nous renvoie à l’intimité de l’artiste qui semble vouloir dans une pulsion artistique nous montrer son monde intérieur, lyrique, rêveur et métaphysique. Ces fictions picturales captent, fugaces, le mouvement et l’immobilité, le fragment et la totalité laissant l’impression d’une mé-lancolie contredite par le trait appuyé, l’irréversibilité du geste, la mécanique vitale.

Expositions et collectionsSes oeuvres ont été exposées dans de nombreux lieux en France notamment au Musée Dapper en 2005, au Cloître des Billettes, à Paris, à la Rochelle, Saint-Brieuc, Apt, Bordeaux, en Suisse, en Espagne, en Hollande, en Belgique, au Liban, à travers les Etats-Unis et l’Afrique. Il a participé à la Biennale de Dakar à plusieurs reprises. L’artiste a été sélectionné pour participer à diverses résidences notamment en Chine. Ses oeuvres font partie de collections et de fondations privées et sont égale-ment entrées dans le Art Institute de Shenzen et dans la collection de l’Etat Français.

Julien Sinzogan, Gorée, encre de Chine, teinte naturelle, acrylique sur papier, 120 x 87 cm. Courtesy La Galerie Africaine, Paris

Camara Gueye, La jeune Fille, huile sur toile, 162 x 130 cm. Courtesy La Galerie Africaine, Paris

[email protected]+33 6 60 24 06 26

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www.galeria-out-of-africa.com

Sorella ACOSTA, organisatrice de foires d’ar t contemporain et d’antiquités à Bruxelles et son conjoint Jacques COLLAER, guide de haute montagne et collectionneur, voyagent depuis plus de vingt-cinq ans en Afrique de l’Ouest. Passionnés par les cultures traditionnelles africaines mais également par la créativité et la force de l’ar t contemporain africain, ils ont ouver t en 2011 OUT OF AFRICA, la première galerie d’art contemporain et tribal africain en Espagne, tout d’abord dans les Pyrénées espagnoles pour ensuite se rapprocher d’un grand centre dynamique pour l’art, la création et le design, BARCELONE.

Actuellement, OUT OF AFRICA représente une 20aine d’artistes sélectionnés lors de DAK’ART, la Biennale de l’Art Contemporain Africain ou dans les ateliers des artistes. OUT OF AFRICA organise 5 fois par an des expositions individuelles ou collectives, mettant en exergue de jeunes artistes contemporains africains émergents et/ou reconnus internationalement, remarqués pour leur liberté de ton et l’originalité de leur langage plastique. Résolument tournés vers le monde actuel, tout en restant très attachés aux valeurs africaines, ces artistes affirment que les différences socioculturelles sont source de richesse. Dès 2017, OUT OF AFRICA participera à des Foires internationales d’Art Contemporain africain, dont le Salon Zürcher AFRICA et AKAA Paris.

ABOUDIANé en 1983 et diplômé du Centre Technique des Arts Appliqués de Bingerville, ABOUDIA, de son vrai nom Abdoulaye Diarrassouba, a acquis son style à l’école de la rue. Il a choisi de devenir peintre, contre l’avis de ses parents et de ses enseignants qui lui prédisaient une carrière de « Taggeur ». Bien qu’il ait été révélé à la commu-nauté internationale des critiques d’art et des journalistes par ses travaux relatant les affrontements lors de la guerre civile à Abidjan, ABOUDIA refuse d’être considéré comme un « Peintre de guerre ». Son vrai thème de prédilection, ce sont les enfants des rues.Du « street art » au sens propre comme au figuré, enraciné dans le concret, ABOUDIA peint la rue, nourri des réminiscences des des-sins au charbon sur le mur d’une maison de son village d’enfance, du souvenir des bonhommes-allumette et des enseignes des coiffeurs, des graffitis, des tags et des mots chantants et imagés du « nouchi », cet argot des jeunes de la rue. L’art d’ABOUDIA se caractérise par des toiles grand format, combi-nant innocence et spontanéité, rappelant la vitalité du style Basquiat. Avec beaucoup d’énergie il mélange des éléments de son quartier d’Abidjan à des fragments de bandes dessinées, de publicités de magazines, et des rues qu’il arpente de New York à Londres en passant par Johannesburg et Barcelone.En 2011, ABOUDIA est repéré pour ses toiles documentant la bataille d’Abidjan. En juin 2011, il expose à la galerie Jack Bell de Londres et à la Goethe-Institute de Johannesburg. Depuis 2013, il est également représenté par Ethan Cohen à New York, la galerie Saatchi à Londres et la galerie Cécile Fakhoury à Abidjan.

CollectionsSaatchi gallery collection, UK, Jean Pigozzi collection, François Pinault col-lection, Olympic Games 2012, Palais de la Culture, Abidjan, Centre Cultu-rel Franco-Guinéen, Guinea, The BICICI bank, Contemporary K., Korea

I Have a Dream 3, 2016, technique mixte sur toile, 150 x 182 cm.

SIKA SOPPO TRAOREOriginaire du Burkina Faso, Sika Soppo TRAORE est né à Doula en 1986 et il évolue sur la scène photographique sénégalaise depuis peu. Il grandit au Togo où il développe des qualités graphiques à tra-vers le dessin et la peinture. Ses études le mènent au Sénégal où il découvre et pratique la danse hip-hop et la capoeira. Ces disciplines

artistiques affinent son sens de l’observation.Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur en génie civil, il se met à partir de 2011 à la photographie en véritable autodi-dacte. Fasciné par la danse, son travail photographique se tourne naturellement vers la scène et les langages corporels. Il est sol-licité par de nombreux stylistes dakarois pour la photographie de mode. En 2014 il expose «SUNU Street» (Notre Rue) - lors du OFF de Dak’art. A travers l’œil de son objectif, Siaka Soppo Traore s’est em-paré des trésors cachés des rues pour nous livrer l’énergie la plus juste des danseurs urbains sénégalais. Comme un appel visuel et sonore, les œuvres de Siaka Soppo Traore sont le fruit d’une inte-raction humaine et d’expressions plastiques alliant regard, lumière et art cinétique. Pourtant statiques ces clichés nous invitent aux fluc-tuations corporelles et repoussent les limites de la photographie aux frontières du mouvant. En constante dynamique, la rue est un lieu de valeurs positives, d’efforts et de passion pour les jeunes danseurs urbains. Lui-même danseur, il prend le temps de rencontrer ses modèles, de comprendre leur style. Il procède avec eux aux repérages, afin de trouver le cadre satisfaisant à la fois pour la performance et pour la photo. Siaka Soppo Traore dit de son approche qu’elle est « esthé-tique autant que sociologique ». Siaka Soppo Traore a été publié dans le magazine « L’insensé Afrique » de 2014. Puis en 2015, il a exposé, lors de la 5ème Bien-nale de la Photographie au Musée du Quai Branly à Paris, ainsi qu’ à la foire d’art contemporain africain 1:54 à Londres.

Sunustreet, 2014, Diasec, série de 5 tirages, 80 x 120 cm.

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www.sitorsenghor.com

(S)ITOR reflète la passion de Sitor Senghor pour l’art contemporain.

Collectionneur de longue date tout au long d’une longue carrière internationale debanquier d’affaires puis d’architecte d’intérieur et galeriste, Sitor s’est progressivement engagé à plein temps dans l’art.

Conseiller et commissaire, Sitor met aujourd’hui en avant ses «coups de coeur» en organisant des évènements ad-hoc. (S)ITOR a la passion du détail et met tout en oeuvre pour que les événements soient inoubliables. Ce n’est pas une galerie traditionnelle mais plutôt un pont entre les artistes et les collectionneurs permettant de partager culture et beauté, d’où qu’elles viennent et quelles qu’en soient les formes, pour que chaque partie y trouve son compte.Une autre mission qui lui tient particulièrement à coeur est une tradition familiale de promotion de l’art africain avec la certitude que le marché saura réagir avec ferveur à l’arrivée d’une grande variété de talents contemporains à découvrir.

ArtistesNebojsa Bezanic | Daniel Dansou | Ernest Dükü | Jesse A. Fernandez | Ndary Lo | Oumar Ly | Dominique Lebrun | Thierry Marco | Edith Meijering | Antoine Tempe | Ouattara Watts | Kimiko Yoshida

(S)ITOR présente avec les dessins de l’ivoirien Ernest Dükü la richesse de l’identité et expression culturelle d’une Afrique animiste, symbolique et syncrétique, accessible à tous et universelle mais qui ne renie en aucun cas ses origines.…

ERNEST DÜKÜ

« ma démarche plastique n’est jamais totale-ment instinctive, du moins je veux que l’acte instinctif s’érige en concept. Les images me viennent de mes lectures, de mes rêves. Dans les livres je recherche les choses qui ne peuvent pas s’écrire, le coeur mystérieux de la vie. La peinture devient un moyen d’accéder à la connaissance, ce n’est pas une fin en soi. Même si des considérations d’ordre esthétique orientent parfois mon travail ; Je veux avant tout raconter simplement des histoires dans lesquelles le regard des autres peut s’insérer, s’interroger… une sorte de lieu d’affronte-ment» Ernest Dükü

« Le travail d’Ernest Dükü nous livre aussi une dimension socio-politique, en effet celui-ci s’en-racine pour celui qui prend le temps de le scru-ter dans un débat très actuel qui questionne les syncrétismes religieux pour les transcender. Un art qui s’inscrit dans l’ô delà des querelles de clochers pour «jouer» le jeu de la vie, ce lieu où chacun de nous est emmené à s’interroger sur (ce qu’il nomme avec une pointe d’humour) « les non-dits qui encombrent nos mémoires », ou la problématique Feitico. » Isabelle Balestrieri

« depuis que le monde existe, le monde hu-main est empreint de symboles. Et poutant on dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, parce que rien n’a été écrit. Et pourtant l’histoire africaine existe bien gravée dans des symboles. C’est pourquoi j’utilise des chiffres et des symboles dans une volonté de retouver notre gloire pas-sée » Ernest Dükü

Ernest Dükü est né en 1958 à Bouake (Côte d’Ivoire). Il vit et travaille entre Abidjan et Paris.Diplôme National des Beaux Arts (Ecole Nationale des Beaux Arts – 1982), Architecture Intérieure (Ecole Nationale des Arts Décoratifs – 1986), DEA Esthétique et Science de l’Art (Université de Paris I Panthéon Sorbonne – 1990)Architecte DPLG (Ecole d’Architecture Paris La Défense – 1991)

Ta Nouhê spirit @ Akan road shuffle, 2013, dessin et collage sur papier chinois froissé, 63 x 48 cm