LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DES
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LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DES
RESPONSABLES ASSOCIATIFS
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INTERVENANTS :
Philippe GUAY,
Commissaire aux comptes,
Président de la Commission Associations et Fondations
de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes.
Françoise BOISVERT DE PEDRO,
Expert-comptable,
Vice-Présidente de la Commission Associations et Fondations de la CNCC,
Vice-Présidente du Club Secteur Public et membre du Comité secteur non marchand du
Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-comptables
Fabrice MOUTOUSSAMY, William GARCIA, Guillaume ESPITALIER-NOËL, Rémy AMATO
Experts-comptables et Commissaires aux comptes
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Atelier 1 : Panorama de l’actualité : les points de vigilance
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8SOMMAIRE
I. La fiscalité
II. La protection des données : RGPD
III. Le prélèvement à la source
IV. La fin des CUI-CAE
V. Brèves
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8I. La fiscalité
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DONS versés en 2018 : Particuliers
Réduction d'impôt
Type d'organisme Montant de la réduction d'impôt
Organisme d'intérêt général ou reconnu
d'utilité publique
66 % des sommes versées (dans la limite de
dons représentant 20 % du revenu
imposable)
Organisme d'aide aux personnes en difficulté
fournissant gratuitement des repas, des soins
ou favorisant le logement
75 % des sommes versées jusqu'à 536 €
66 % de la partie des dons supérieure
à 536 € (dans la limite de dons
représentant 20 % du revenu imposable)
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8I. La fiscalité
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DONS versés en 2018 : Particuliers
Bénévoles : Barème kilométrique spécifique
Type de v
Chèque repas des bénévoles 2018 : 6,20 € (6,40 en 2017) €
Type de véhicule Par kilomètre parcouru
Véhicules automobiles 0,311 € (0,308 € en 2017)
Vélomoteurs, scooters, motos 0,121 € (0,120 € en 2017)
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8I. La fiscalité
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DONS par SMS
LOI n° 2018-727 du 10 août 2018
pour un Etat au service d'une société de confiance
Article 47
Possibilité de recevoir des dons par SMS pour les associations cultuelles et
établissements publics du culte
- Dans les conditions de droit commun des articles L. 521-3-1 et L. 525-6-1 du CMF
➔ Limites inchangées :
• 50 € par opération
• 300 € par mois
➔ Appréciation au niveau de l’entité en cas de pluralité d’abonnement
- Déclaration préalable obligatoire au représentant de l’Etat dans le département ou dans
la collectivité en cas de dépassement d’un seuil fixé par décret (article 3 de la loi de
1991) en attente de publication
- Sanction : amende de 1 500 € et 3 000 € si récidive
- Institution de l’obligation d’établir des comptes annuels (modification de l’article 21 de la
loi de 1905
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TVA
Franchise d'imposition pour 2018 : 62 250 €
(61 634 € en 2017)
BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-10-20180404 (article 261 7 b CGI)
➔ Conditions cumulatives :
• Gestion désintéressée
• Prépondérance des activités non lucratives
• Seuil des recettes d’exploitation encaissées au cours de l’année
civile N-1 (2017) : 62 250 €
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TVA
Recettes à exclure pour le calcul du plafond de 62 250 €
• Recettes des activités non lucratives : cotisations, libéralités, aides de l’état et
des collectivités locales pour la création d’emploi, etc.
• Recettes des six manifestations annuelles exonérées d’I.S. et de TVA
• Recettes provenant de la gestion du patrimoine
• Résultats des activités financières lucratives et des participations financières
taxables au taux de droit commun
• Recettes exceptionnelles
• Les recettes d’opérations immobilières assujetties à la TVA
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TVA
Dépassement du seuil de 62 250 € au cours du mois M :
• Perte de l’exonération au premier jour du mois M+1
• Possibilité de bénéficier de la franchise en base au premier jour du mois M+1 sous
condition de chiffre d’affaires à ne pas dépasser : Article 293 B du CGI VII : Seuils
spécifiques pour la Réunion
• 100 000 € sur année civile N-1 ou 110 000 € si N-2 ≤ 100 000 € pour les ventes
• 50 000 € sur année civile N-1 ou 60 000 € si N-2 ≤ 50 000 € de prestations de
services, hors ventes à consommer sur place et prestations d'hébergement
• Perte de l’exonération au titre de l’article 261- 7 b en N+1
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8I. La fiscalité
TVA (BOI-TVA-DECLA-30-10-30-20180704)
Dépassement du seuil de 62 250 € et/ou de la franchise en base
• Obligation pour les comptabilités informatisées de fournir :
• le Fichier des Ecritures Comptables FEC normé
• l’attestation de conformité du logiciel utilisé
• Obligation d'utiliser un logiciel ou un système de caisse « sécurisé » depuis le 1er
janvier 2018
• pour les opérations réalisées avec les particuliers
• excepté si le risque de fraude est mineur.
• Droit de contrôle spécifique de l’administration
• Sanction pour défaut : amende de 7 500 €
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8I. La fiscalité
CICE / CITS
Assiette du crédit d’impôt
BOI-BIC-RICI-10-150-20-20180404
BOI-TPS-TS-35-20180404
▪ Rémunérations assujetties à la taxe sur les salaires n’excédant pas le plafond de
2,5 fois le SMIC calculé sur 1 an, pour la durée légale du travail augmenté des
heures complémentaires et supplémentaires prises en compte sans majoration,
▪ Variation du SMIC en cours d’année intégrée au calcul du plafond,
▪ Exclusion de toute rémunération annuelle excédant ce plafond.
▪ Cas particuliers de détermination du plafond d’éligibilité : renvoi au traitement pour
le CICE (BOI-BIC-RICI-10-150-20 I-A-2 § 50 à 120)
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8I. La fiscalité
CICE / CITS
Détermination du CITS pour 2018
➔ Non cumul du CITS avec le CICE :
▪ Exclusion des rémunérations entrant dans l’assiette du CICE.
▪ CITS calculé uniquement sur les rémunérations des salariés affectés en tout ou partie aux
activités non lucratives.
➔ Modalités de calcul :
▪ Taux de 4% des rémunérations éligibles versées à compter du 1er janvier 2018
▪ Déduction de l’abattement prévu à l’article 1679 A du CGI soit 20 507 €
▪ Avec 2,95% de taxe sur les salaires, l’abattement correspond à une masse salariale de
695 152 €, soit 15,46 ETP à 2,5 SMIC ou 38,66 ETP au SMIC.
▪ Pour CITS > 0, Rémunérations éligibles doivent excéder 695 152 €.
➔ Déclaration du crédit d'impôt :
▪ Imprimé n° 2502-SD (CERFA n°11824)
▪ Date de dépôt : 15 janvier 2019 (Tolérance au 31 janvier 2019)
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8I. La fiscalité
CICE / CITS
Détermination du CICE pour 2018
➔ Non cumul du CITS avec le CICE :
▪ Exclusion des rémunérations entrant dans l’assiette du CITS.
▪ CICE calculé uniquement sur les rémunérations des salariés affectés en tout ou partie aux
activités lucratives.
➔ Modalités de calcul :
▪ Taux de 9% des rémunérations éligibles versées à compter du 1er janvier 2018
➔ Déclaration à
▪ l’URSSAF avec la DSN au fur et à mesure des rémunérations éligibles versées
▪ Imprimé n°n°2069-RCI –SD (CERFA n°15252*03) à joindre à la déclaration de résultat
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8I. La fiscalité
CICE / CITS
Utilisation du crédit d’impôt
➔ Imputation sur l’impôt dû:
▪ Sur la déclaration de liquidation n°2502-SD de l’année de versement des rémunérations
ouvrant droit au CITS.
▪ Excédent non imputé = créance imputable sur la taxe ou l’impôt dû au titre des 3 années
suivantes.
➔ Remboursement, cession ou nantissement de la créance :
▪ Créance restituable si non utilisée à l’issue des trois ans.
▪ Demande de remboursement sur imprimé n°2502-SD (CITS) ou 2573-SD (CICE)
▪ Possibilité de cession ou de mobilisation dès l’issue du 1er exercice d’imputation
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8I. La fiscalité
CICE / CITS
Loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018
Article 86 : Suppression du CICE
Article 87 : Suppression du CITS
➔ Le CICE et le CITS cessent de s’appliquer au 1er janvier 2019.
➔ En contrepartie, un allègement des charges sociales devrait être mis en place à cette même
date.
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8II. La protection des données : RGPD
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RGPD dans les associations
RGPD
Règlement Général sur la Protection des Données ; règlement européen venant compléter
(nouvelles obligations) le dispositif existant dans les États membres concernant la
protection des données personnelles.
Pourquoi ?
Constat par le législateur européen que les réglementations nationales ne répondaient pas
suffisamment aux menaces issues de l’exploitation des données personnelles (i.e. toute
information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée
directement ou indirectement par référence à un numéro d’identification ou à un ou
plusieurs éléments qui lui sont propres) et ce notamment avec l’expansion du numérique.
Objectifs
- Uniformiser au niveau européen la règlementation sur la protection des données ;
- Responsabiliser davantage les détenteurs des données personnelles en développant
l’auto-contrôle ;
- Renforcer le droit des personnes (droit à l’accès, droit à l’oubli, droit à la portabilité, etc.).
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RGPD dans les associations
Périmètre
Applicable aux responsables du traitement de données personnelles (ou leurs sous-traitants)
établis sur le territoire de l’Union européenne ou qui mettent en œuvre des traitements de
données visant à fournir des biens et services aux résidents européens (ou à les cibler).
Les associations collectent des informations personnelles sur leurs membres, bénévoles,
adhérents, donateurs, etc. ; de fait, elles sont concernées par cette nouvelle réglementation.
Date de mise en application
Règlement et pas directive => applicable à compter du 25 mai 2018 directement et en même
temps dans tous les États membres de l’Union européenne et ce sans transposition.
II. La protection des données : RGPD
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RGPD dans les associations
Nouvelles obligations
Le RGPD s’articule principalement autour de 4 principes clés :
- Le RGPD renforce la notion de consentement (il devra être explicite et positif) ;
- La transparence est mise en avant (dès la phase de collecte, les individus devront
connaître de façon claire et sans ambiguïté la manière dont leurs données seront
traitées) ;
- Garantir le droit des personnes (droit à l’accès, droit à l’oubli, droit à la portabilité, etc.)
par la mise en place de mesures, d’outils et de process appropriés ;
- Le RGPD vise à responsabiliser les entités traitant des données à caractère personnel et
ce notamment par diverses nouvelles obligations (dont la documentation des mesures et
procédures en matière de sécurité des DCP, régime de co-responsabilité avec les sous-
traitants, notification en cas de faille de sécurité, nominations d’un DPO, etc.).
Sanctions
En cas d’infraction au RGPD, des sanctions lourdes (jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du
chiffre d’affaires mondial d’une organisation) pourront être appliquées.
II. La protection des données : RGPD
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Exemple d’un plan d’actions pour les associations
Action 1 : Désignez une personne responsable des données personnelles au sein de votre
association
Action 2 : Recensez vos fichiers
Faire un registre listant vos traitements de données vous permettra d’avoir une vue
d’ensemble. Identifiez les activités principales de votre association qui nécessitent la
collecte et le traitement de données (exemples : recrutement, gestion de la paye, formation,
gestion des donateurs, enquêtes statistiques, etc.).
Dans votre registre, créez une fiche par activité recensée, en précisant :
- L’objectif poursuivi ;
- Les catégories de données utilisées ;
- Qui a accès aux donnés ;
- La durée de conservation de ces données.
Le registre est placé sous la responsabilité du Président.
Pour avoir un registre exhaustif et à jour, il faut en discuter et être en contact avec toutes les
personnes de l’association susceptibles de traiter des données personnelles.
En constituant votre registre, vous aurez une vision d’ensemble sur vos traitements de
données.
II. La protection des données : RGPD
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Exemple d’un plan d’actions pour les associations
Action 3 : Faites le tri dans vos données
Pour chaque fiche de registre créée, vérifiez :
- Que les données que vous traitez sont nécessaires à vos activités ;
- Que vous ne traitez aucune donnée dite « sensible » ou, si c’est le cas, que vous avez
bien le droit de les traiter ;
- Que vous ne conservez pas vos données au-delà de ce qui est nécessaire.
A cette occasion, améliorez vos pratiques : minimisez la collecte de données, en éliminant
de vos formulaires de collecte et de vos bases de données toutes les informations inutiles.
Redéfinissez qui doit pouvoir accéder à quelles données de votre association. Pensez à
poser des règles automatiques d’effacement ou d’archivage au bout d’une certaine durée
dans vos applications.
II. La protection des données : RGPD
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Exemple d’un plan d’actions pour les associations
Action 4 : Respectez le droit des personnes
A chaque fois que vous collectez des données personnelles, le support utilisé
(formulaire, questionnaire, etc.) doit comporter des mentions d’information.
Vérifiez que l’information comporte notamment les éléments suivants :
- Pourquoi vous collectez les données ;
- Ce qui vous autorise à traiter ces données (le « fondement juridique » :
consentement de la personne concernée, exécution d’un contrat, respect d’une
obligation légale qui s’impose à vous, etc.) ;
- Qui a accès aux données ;
- Combien de temps vous les conservez ;
- Les modalités selon lesquelles les personnes concernées peuvent exercer leurs
droits ;
- Si vous transférez des données hors de l’UE, précisez le pays et l’encadrement
juridique qui maintient le niveau de protection des données.
II. La protection des données : RGPD
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Exemple d’un plan d’actions pour les associations
Action 5 : Sécurisez vos données
Vous êtes en effet tenu d’assurer la sécurité des données personnelles que vous
détenez. Garantissez l’intégrité de votre patrimoine de données en minimisant les
risques de pertes de données ou de piratage.
Les mesures à prendre, informatique ou physiques, dépendent de la sensibilité des
données que vous traitez et des risques qui pèsent sur les personnes en cas d’incident.
Différentes actions doivent être mises en place : mises à jour de vos antivirus et
logiciels, changement régulier des mots de passe et utilisation de mot de passe
complexe, chiffrement de vos données dans certaines situations, etc.
NB : le RGPD s’applique aussi bien aux données papier qu’aux données
numériques…
II. La protection des données : RGPD
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Quels sont les revenus concernés par le prélèvement à la source ?
ACOMPTE MENSUEL OU TRIMESTRIELprélevé sur le compte bancaire du contribuable
RETENUE À LA SOURCEprélevée par le collecteur (employeur…)
REVENUS DES SALARIÉS
ET ASSIMILÉS
▪ Salaires
▪ Pensions de retraite, d’invalidité
▪ Indemnités journalières
▪ Allocations chômageBIC BNC BA
REVENUS
FONCIERS
REVENUS DES INDÉPENDANTS
ET ASSIMILÉS
COMMERÇANTS
PROFESSIONS
LIBÉRALES AGRICULTEURS
RF
BAILLEURS
PRÉLÈVEMENT CALCULÉ PAR L’ADMINISTRATION FISCALE
III. Le prélèvement à la source
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Les étapes du prélèvement à la source
Avril-Mai 2018
Déclaration des revenus
2017
Communication
du taux de PAS
Possibilité d’option pour un
taux individualisé ou non
individualisé
Septembre 2018
Communication
par l’administration
du taux de PAS à
l’employeur
Janvier 2019Salaires versés
diminués du PAS
Versement d’un
acompte mensuel
sur les éventuels
revenus fonciers
Février 2019
Reversement à la
DGFiP de la 1ère
retenue effectuée
sur les salaires
Mai 2019
Déclaration des
revenus 2018
……..
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Août 2019
Liquidation
définitive de l’impôt
2018
2018 2019
III. Le prélèvement à la source
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Qui calcule le taux du PAS sur les salaires ? Comment est-il transmis à l’employeur ?
L’administration calcule le taux du PAS
En fonction des déclarations du contribuable
Déclaration des revenus de 2017 déposée en avril-mai 2018
• Pour le taux applicable à compter du 1er janvier 2019
Déclaration des revenus de 2018 déposée en avril-mai 2019
• « Rafraîchissement » du taux de PAS appliqué à partir de septembre 2019
L’administration transmet le taux du PAS à l’employeur
Directement au moyen d’un outil informatique : la DSN
Quel est le taux transmis ?
Taux réel du foyer
Ou taux non personnalisé
• Option du salarié pour la non transmission du taux
Ou taux individualisé
• Disparité dans les revenus respectifs du couple
III. Le prélèvement à la source
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▪Cadre juridique:
➢ Circulaire N°DGFP/SDPAE/MIP/2018/11
➢ Arrêté préfectoral N°227 du 08/02/2018 (effet rétroactif au 1er janvier 2018)
➢ Contrat unique d’insertion
▪Modalités (1/2):
➢ Exigences renforcées: tryptique Emploi-Formation-Accompagnement >>>
prescripteurs (Pole Emploi, Missions Locales, Cap Emploi-Sameth, les conseils
départementaux)
➢ Public concerné: « demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés particulières
d’accès à l’emploi »
CUI-PEC (Parcours Emploi Compétences)
IV. La fin des CUI-CAE
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CUI-PEC (Parcours Emploi Compétences)
▪Modalités (2/2):
➢ Conditions liées à l’employeur:
✓Capacité à développer les compétences techniques et les comportements
professionnels répondant aux besoins du bassin ou transférables à des métiers
qui recrutent
✓Capacité à accompagner au quotidien le salarié: désignation et mobilisation d’un
tuteur
✓Engagement à faciliter l’accès à la formation
➢ Sur la base de 20 heures hebdomadaires, pour une durée de 9 à 12 mois,
renouvelable jusqu’à 24 mois.
➢ Prise en charge: 50% du SMIC
Taux majoré 60%:
✓ en fonction de la qualité du projet de recrutement
✓Contrats du contingent de la CAOM
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CUI-PEC (Parcours Emploi Compétences)
▪Comparatif CUI-CAE / CUI-PEC
CUI-CAE CUI-PEC
Charges de pers.
/ 9 mois
9 500
(22 h/s)
9 200
(21h/s)
% prise en charge
max.
95% 60%
Reste à financer 1 500 € 4 200 €
Attention au modèle
économique
➢ Coûts directs:
✓ Salaires + charges sociales
✓ Formation (OPCA)
➢ Coûts indirects:
✓ Encadrement
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Actualité des associations 2018
INTERVENANTS :
Philippe GUAY,
Commissaire aux Comptes
Guillaume ESPITALIER-NOËL,
Commissaire aux Comptes
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Titre de la présentation
V. Brèves
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8Appel public à la générosité (APG)
Compte d’emploi annuel des ressources (CER) – Obligation
d’établissement - Seuil à fixer par décret – Non publication du décret –
Etablissement du CER (non) (EJ 2016-66, Portail CNCC, 1er février 2018)
Modification de l’article 4 de la loi n° 91-772 du 7 août 1991 par l’ordonnance
n°2015-904
• Afin d’alléger les obligations applicables aux associations et fondations
• Etablissement du CER subordonné au franchissement d’un montant de dons,
constaté par décret, à la clôture de l’exercice
• Décret non publié à ce jour
Faute de publication du décret d’application, le CER ne peut être établi que
sur une base volontaire
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Le nouveau plan comptable applicable aux personnes morales de droit privé à but non lucratif
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• Les principales évolutions
- Le champ d’application
- Les prêts à usage (commodats)
- Les donations temporaires d’usufruit
- Les legs et donations
- Les subventions d’investissement
- Les modèles des comptes annuels
• Points d’attention
- Les fonds dédiés
- Les fonds reportés
- Les contributions volontaires en nature
- Le compte d’emploi annuel des ressources collectées auprès du public (CER)
• Les adaptations des dispositions générales
• Prochaines étapes et dispositions transitoires
Le projet de règlement est en consultation publique sur le site de l’ANC
depuis le 17 juillet 2018, jusqu’au 17 septembre 2018
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8Disparition du statut d’association de bienfaisance
Suppression par la loi relative à l’économie sociale et solidaire de la
référence aux associations de bienfaisance citées à l’article 6 de la loi
du 1er juillet 1901
Mais
Subsistance à l’article 1040, I CGI d’une exonération des droits
d’enregistrement et de taxe de publicité foncière
Conséquences
➢ Les préfets ne rendent plus de décision de constatation du
caractère de bienfaisance et d’assistance de l’association
➢ L’exonération des droits de mutation est devenue impossible
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Blanchiment de capitaux -Bénéficiaire effectif dans les associations et fondations
Rappel
La notion de bénéficiaire effectif ne concerne que les personnes physiques
• Une association et une fondation n’ont pas par nature juridique un bénéficiaire effectif
Associations et fondations associées de sociétés
La notion de bénéficiaire effectif ne concerne que les personnes physiques
=>Impossible de remonter juridiquement à un bénéficiaire effectif par l’intermédiaire de l’association ou de
la fondation associée.
A défaut de bénéficiaire effectif identifié, le représentant légal de la société déclarante sera considéré
comme le bénéficiaire effectif
Associations et fondations émettant des obligations
Immatriculées au RCS, elles doivent déclarer des bénéficiaires effectifs
Cela résulte de l’interprétation stricte du texte : « personnes morales dont l’immatriculation est
prévue par les textes »
• Comme aucun bénéficiaire effectif ne peut être identifié => déclaration par défaut du représentant légal
de l’association ou de la fondation en qualité de bénéficiaire effectif
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La simplification concerne les subventions accordées par l’Etat à des
projets d’investissements matériels et immatériels
• Pour le financement des différentes phases d’une opération et des
dépenses connexes initiés par des personnes physiques ou morales de
droit privé ou des personnes publiques
• Le montant définitif de la subvention peut être au plus égal au montant
prévisionnel de la dépense « subventionnable »
• Possibilité de versement d’une avance lors du commencement
d’exécution du projet
• Versement d’acomptes au fur et à mesure de l’avancement du projet
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Simplification des demandes de subventionsimputées sur le budget de l’Etat(D. n°2018-514 du 25 juin 2018)
Applicable au 1er
octobre 2018
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Identification par un code LEI (art. 26.6 Règlement européen n°600/2014)
Obligatoire depuis le 3 janvier 2018 pour des transactions réalisées directement
sur des instruments financiers admis aux négociations sur un marché réglementé
Pas nécessaire pour des transactions portant sur des parts d’OPC, les parts
sociales, les bons de caisse, les dépôts, les assurances-placements, les comptes
à terme
Identifiant valable un an et renouvelable dans les six semaines précédant son
expiration
L’absence d’identifiant valide entraîne le rejet des ordres d’achat et de vente
Pour en savoir plus et obtenir votre LEI :
https://lei-france.insee.fr/index
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Legal Entity Identifier (LEI)
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Actualité
Actualité des associations
2018
FIN D’INTERVENTION
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LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DES RESPONSABLES ASSOCIATIFS
2018
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Les clés de la pérennité des associations et fondations
La profession comptable au service du monde associatif
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INTERVENANTS
Fabrice MOUTOUSSAMY & William GARCIA,Experts-comptables et Commissaires aux comptes
Philippe GUAY, Commissaire aux comptes
Président de la Commission Associations et Fondations de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes.
Françoise BOISVERT DE PEDRO,Expert-comptable
Vice-Présidente de la Commission Associations et Fondations de la CNCC, Vice-Présidente du Club Secteur Public et membre du Comité secteur non marchand du
Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-comptables
Atelier 2 : Les clés de la pérennité des associations
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I. Les facteurs humains
I.1 - Un projet associatif pertinent
I.2 - Une gouvernance efficace
I.3 - Salariés et bénévoles: un équilibre à trouver
II. Les facteurs économiques
II.1 - Un modèle économique adapté
II.2 - Autofinancement: attention à la fiscalité
II.3 - Un suivi budgétaire existant
SOMMAIRE
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Quel est le moral des responsables associatifs en 2018 ?
Quelles sont leurs principales préoccupations ?
Quelques éléments de réponse :
Les finances sont source d’inquiétude pour 46% (41% en 2017)
Le bénévolat est la 2ème source d’inquiétude – 51% (55% en 2017)
Enquête a retrouver sur http://www.recherches-solidarites.org
INTRODUCTION
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Quelle est la santé des associations ?
Le nombre d’associations en grande difficulté est passé de 7% (environ
90 000) à 5% (environ 65 000).
Amélioration apparente car le plus probable est la disparition d’environ
25 000 associations
Comment l’avenir proche est-il envisagé ?
63% ont de nouveaux projets
51% considèrent que la situation générale est bonne
41% sont inquiets
Enquête a retrouver sur http://www.recherches-solidarites.org
INTRODUCTION
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Les caractéristiques des associations et fondations:
Un environnement réglementaire en forte évolution ces dernières
années
Un modèle économique dépendant des orientations budgétaires des
pouvoirs publics
Des actions mises en œuvre par des salariés, bénévoles,
professionnels, non-professionnels
La pérennité des associations dépend de la maitrise des ces éléments
INTRODUCTION
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I. Les facteurs humains
I.1 - Le projet associatif
I.2 - Quelle gouvernance ?
I.3 - Salariés et bénévoles: un équilibre à trouver
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Le projet associatif – sa finalité
Nécessité de formaliser les objectifs, les valeurs
Accueil de nouveaux membres : adhésion au projet associatif
Transmission du projet initial (éviter la querelle des modernes et des
anciens)
Principaux points de vigilance liés au projet associatif:
Revoir le projet associatif régulièrement (risque
d’obsolescence)
Communiquer autour du projet associatif pour que chacun
puisse se l’approprier
Choisir des formulations simples et précises pour éviter les
ambiguïtés
I.1 Les facteurs humains – Le projet associatif
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Points d’attention sur le contenu du projet associatif :
Définition de l’actionQuel public ?
Quelle zone géographique ?
Quels services ?
Définition des valeurs
Pour donner du sens aux actions (dans tous les acceptations de ce mot)
Les évidences ont besoin d’être exprimées
I.1 Les facteurs humains – Le projet associatif
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Et plus précisément, une réflexion à mener sur :
l’histoire qui réunit les membres de l’association ;
les choix moraux, philosophiques, idéologiques et politiques affirmés
par votre institution comme guidant son action ;
les orientations et les objectifs à la fois prioritaires et secondaires de
la structure pour assumer sa mission à moyen et long terme ;
les ressources que l’association peut mobiliser pour mettre en œuvre
ses orientations et atteindre ses objectifs ;
l’organisation qu’elle souhaite mettre en place pour assurer un
fonctionnement associatif rationnel et efficace.
I.1 Les facteurs humains – Le projet associatif
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De manière synthétique,
pour définir le projet
associatif :
Etapes d’élaboration du projet
associatif :
- s’appuyer sur les ressources,
les points forts/faibles, les
valeurs de l’association…
- définir des pistes de progression,
un cadre stratégique, des axes de
développement
- décliner en actions à mettre en
place
► état des lieux-constats
► objectifs
► plan d’actions
I.1 Les facteurs humains – Le projet associatif
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La gouvernance associative – Définition
Gouverner, c’est diriger et gérer.
Gouverner, c’est élaborer une stratégie, fixer des objectifs, les
mettre en œuvre et évaluer les résultats des actions
La gouvernance nécessite:
Une organisation
Des moyens mis en œuvre
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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La gouvernance associative – ses missions
Assurer le fonctionnement de l’association
Assurer la pérennité de l’association
Assurer une organisation démocratique
La gouvernance s’entend comme « l’ensemble des mécanismes
permettant un alignement du fonctionnement sur les objectifs et
les valeurs du projet associatif »
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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Les qualités d’une gouvernance associative
Renouveler régulièrement les administrateurs et les
responsables
Répartir clairement les rôles entre dirigeants et salariés
Élaborer une communication financière transparente
(outils de gestion adaptés)
Organiser la communication interne et externe de façon
performante
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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Principaux points de vigilance liés à la gouvernance:
Des prises de décision dans des délais appropriés
Niveaux de délégation adaptés à la taille et à la nature des activités
La cohérence entre le projet associatif et les dispositions de
gouvernance doit être surveillée
Des prises de décision respectant des principes démocratiques
Clarification des responsabilités des différents intervenants
(administrateurs, salariés, bénévoles, intervenants externes)
Rédiger un règlement intérieur
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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Exemple de schéma de gouvernance
Le gouvernement
associatif
Organe
délibérant
Assemblée
générale
Organe de
gestion
Conseil
d’administration
Niveau stratégique
« politique »Niveau exécutif
Bureau
Bénévoles
Direction
générale
Salariés
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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Quelle gouvernance ? – partage des responsabilités
Document synthétique des délégations
Assemblée générale
Conseil d’administration
Bureau Direction générale
Créer une nouvelle activité
Approuve le projet
Arrête le projet Évalue la faisabilité
propose
Acquérir un bâtiment et emprunter
Arrête le projet Évalue la faisabilité
propose
budget approuve arrête contrôle Vérifie
….
I.2 Les facteurs humains – Quelle gouvernance ?
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Typologie d’associations
Comment l’association se situe ?
Son organisation est-elle en cohérence avec sa structure ?
Asso peu professionnalisée Asso très professionnalisée
Peu de salarié
Forte dépendance aux bénévoles
Forte dominance du
personnel salarié
I.2 Les facteurs humains – L’équilibre salariés / bénévoles
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Principaux points de vigilance liés au personnel
Renouvellement des bénévoles : quelle politique de recrutement ?
Faire une charte des bénévoles
Qualification et formation des bénévoles, suivant la nature des activités et le
niveau d’intervention
Un équilibre à trouver entre encadrement des bénévoles et lien de subordination
: risque de requalification du bénévolat en salariat
Recrutement des salariés : équilibre entre niveau des rémunérations, qualité de
vie, évolution de carrière
I.2 Les facteurs humains – L’équilibre salariés / bénévoles
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Exemples d’actions
Valorisation de l’implication des adhérents bénévoles
Valorisation comptable du bénévolat
Meilleure formation des bénévoles
Chèque-repas du bénévole
Le service civique
- Engagement volontaire au service de l’intérêt général
- Indemnité prise en charge par l’Etat + complément par l’organisme
d’accueil
- Mission complémentaire aux actions des salariés et des bénévoles
- Agrément nécessaire
I.2 Les facteurs humains – L’équilibre salariés / bénévoles
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8Les facteurs humains
Une association qui réussit, c’est
Leur place et leurs responsabilités sont clairement définies
Ils disposent des ressources humaines et financières suffisants
Ils sont à même d’anticiper et de s’adapter aux évolutions
réglementaires et budgétaires
Ils savent s’entourer :
- Supervision (suivi des activités)
- Formation (maintien et développement des compétences)
- Gestion comptable et budgétaire, fiscalité : expert-comptable
Une gouvernance
« professionnelle »
Soutenue par des
membres en
nombre suffisant
Des salariés
compétents
Assistés par des
bénévoles bien
formés
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II. Les facteurs économiques
II.1 – Revue des modèles économiques associatifs
Focus sur le produit partage, un système departenariat entreprises / associations
II.2 – Autofinancement: attention à la fiscalité
II.3 – Un suivi budgétaire existant
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Une économie associative en mutation
Evolution de la relation pouvoirs publics/associations
Complexification des projets
Exigence de montée en compétences des bénévoles et des
salariés
Le modèle économique = Structure de coûts et de ressources
Le modèle utilisé par l’association est-il pertinent au
regard
- de ses objectifs ?
- du contexte social ?
- du contexte politique ?
II.1 Revue des modèles économiques associatifs
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Les leviers du modèle économique
(CPCA, Contribution à l’analyse des modèles socioéconomiques associatifs, 2014)
II.1 Revue des modèles économiques associatifs
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7 modèles, distingués par leurs modèles de ressources:
La contribution des membres,
Les produits d’activité,
Le financement des tiers.
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Contribution des membres
• Autonomie
Produits d’activité
• Ventes de prestations / savoir-faire
• Opérateur de politique publique
Financement par des tiers
• Subventions publiques
• Co-financement
• Mobilisation privée
• Mutualisation
Financements
publics
Financement
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Contribution des membres
• Autonomie
Nature des
produits
Cotisations
Avantages - Risque financier faible
- Indépendance / pouvoirs publics
Inconvénients - Développement limité
- Pas forcément adapté au projet associatif
innovant
- Forte dépendance au bénévolat
Qui est
concerné ?
Structures concernées:
- Structure légère,
- non employeuse,
- à rayonnement local.
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Produits d’activité
• Ventes de prestations / savoir-faire
• Opérateur de politique publique
Nature des
produits
Vente de produit-service, licence, etc.
Avantages - Autonomie financière
- CAF >>> accès à l'emprunt
Inconvénients - Risque fiscal
- Risque de mettre l’objet social au second plan
- Dépendance aux marchés
- Découragement des bénévoles
Qui est
concerné ?
Activités concernées:
- l'insert° par l'activité économique
- la formation
- le sport
- le commerce équitable
- savoir-faire différenciant
- Etc.
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Produits d’activité
• Ventes de prestations / savoir-faire
• Opérateur de politique publique
Nature des
produits
Appel d'offres, convention de délégation de
service public (DSP)
Avantages - Sécurité financière (garantie de paiement)
- Reconnaissance
Inconvénients - Dépendance
- Marge de manouvre restreinte
- Restructuration forcée, éloignée du projet
associatif
Qui est
concerné ?
Activités concernées:
- médico-social,
- sanitaire,
- enfance.
- etc.
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Nature des produits Subventions (Etat, collectivités territ., UE)
Avantages Insécurité financière, atténuée si:
- convention pluriannuelle
- diversification des financeurs
Inconvénients - Dépendance
- Délai de versement
- Attribut° incertaine
- Fonds propres nécessaires
- Capacité d'innovation limitée
Qui est concerné ? Activités concernées:
- éducation populaire,
- animation,
- social (logement, insertion, accès à
l’emploi, etc.)
- développement local,
- etc.
Financement par des tiers
• Subventions publiques
• Co-financement
• Mobilisation privée
• Mutualisation
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Nature des produits Co-financement public / privé
Avantages - Financement hybride
- Capacité d'innovation
Inconvénients - Apports privés nécessaires,
- Compétences internes élevés
Qui est concerné ? Structures concernées:
- ONG
Activité concernée:
- Solidarité internationale
- Défense de l’environnement
- Etc.
Financement par des tiers
• Subventions publiques
• Co-financement• Mobilisation privée
• Mutualisation
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Nature des
produits
Dons, mécénat, partenariats privés
Avantages - Indépendance / pouvoirs publics
Inconvénients - Coût de la collecte
- Risque d'instrumentalisation par les
entreprises
- Dépendance de l'image
Qui est
concerné ?
Activités concernées:
- Solidarité internationale
- Environnement
- Lutte contre la précarité
- Etc.
Financement par des tiers
• Subventions publiques
• Co-financement
• Mobilisation privée
• Mutualisation
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8II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Nature des
produits
Partage de coûts, co-investissements
Avantages - Pérennisation d’emplois
- Synergies entre associations
Inconvénients - Cadre légal strict,
- Complexité juridique et organisationnelle
Qui est concerné ? Structures concernées:
- Structure légère,
- employant peu de salariés,
- à rayonnement local.
Financement par des tiers
• Subventions publiques
• Co-financement
• Mobilisation privée
• Mutualisation
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Avant
II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Contribution des membres
5%Ventes /
Prestations20%
Subventions publiques
75%
Contrib. des
membres5%
Ventes / Prestation
s25%
Subventions publiques
30%
Financement privé
15%
Mutualisation
Après
Multitudes de modèles économiques
Le projet associatif définit le modèle économique et non l’inverse.
Avoir plusieurs cordes à son arc hybridation des produits
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Focus: le produit-partage
Définition: produit ou service d’une entreprise qui s’engage à reverser
une somme fixée au produit d’une association ou fondation
Exemples:
II.1 Revue des modèles économiques associatifs
Association Entreprise Produit / service Montant reversé /
Service rendu
Unicef Clairefontaine Produits / rentrée
scolaire
0,30 € par vente /
programmes
d’éducation
Divers Société Générale Carte bancaire
« collection »
0,05 € à chaque
paiement réalisé
Handicap International ? Sac à sapin 1,50 € reversés / 5 €
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Conséquences d’une activité économique pour l’association
Principe de non-soumission à l’impôt si:
- prévu par les statuts
- gestion désintéressée
Principe d’égalité devant les charges publiques
- Analyse fiscale en 3 étapes
II.2 Autofinancement: attention à la fiscalité !
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Analyse des 4 P (instruc. Du 18 décembre 2006, BOI 4H-5-06)
Produit:
- Notion d’utilité sociale
Public:
- Public spécifique justifiant l’octroi d’avantages
particuliers au vu de leur situation économique
II.2 Autofinancement: attention à la fiscalité !
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Analyse des 4 P (instruc. Du 18 décembre 2006, BOI 4H-5-06)
Prix
- homologués par une autorité administrative
- inférieurs aux prix pratiqués dans le secteur commercial
- modulés en fonction de la situation sociale des bénéficiaires
Publicité interdite
- sont autorisées: les campagnes d’appel public à la générosité
et les informations aux personnes ayant déjà bénéficié de
prestations ou qui en ont exprimé la demande
II.2 Autofinancement: attention à la fiscalité !
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Focus: Franchise spécifique (62 250 € en 2018)
Activités lucratives
prépondérantes
Recettes lucratives annuelles
≤ 62 250 €
Recettes lucratives annuelles
> 62 250 €
IS Taxation de toutes les activités
Hors champ de l’impôt sur les
sociétés au taux de droit commun.
Dans le champ de l’impôt sur les
sociétés à taux réduit pour les revenus
patrimoniaux.
Taxation au choix de l’organisme de
toutes les activités ou, si sectorisation,
des seules activités lucratives (et des
revenus patrimoniaux).
CETTaxation des seules activités
lucrativesExonération
Taxation des seules activités
lucratives
TVA
Taxation de toutes les activités, sauf
application d’une autre mesure
d’exonération.
Exonération
Taxation des activités lucratives et
ouverture des droits à déduction en
fonction des règles applicables aux
redevables partiels.
Activités non lucratives prépondérantes
II.2 Autofinancement: attention à la fiscalité !
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Définition
➢ L’analyse budgétaire concerne l’analyse de l’évolution des
principales dépenses et recettes de l’association classées par
nature.
➢ Elle concerne également l’analyse des données classées par
secteurs d’activité (comptabilité analytique).
II.3 Un suivi budgétaire existant
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ANTICIPER CONSTATER
Outils de prévision Réalité de votre
association
Planification
Stratégique
Budget
Etat
recette/dépenses,
Etat du patrimoine
Analyse des états
financiers
CONTRÔLE BUDGETAIRE
Comparaison et analyse
AMELIORER
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II.3 Un suivi budgétaire existant
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Conseils
Des prévisions prudentes
Une même nomenclature pour le budget et la comptabilité
Des tableaux de bord synthétiques
Timing: 3 mois avant le début de l’année
Suivi régulier
II.3 – Un suivi budgétaire existant
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L’enjeu est souvent se développer pour durer
En cas de croissance forte :
Besoins d’anticipation et d’adaptation de
L’organisation générale
L’encadrement
Des financements
Crise de croissance
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8Les facteurs économiques
Une association qui réussit, c’est
Un modèle
économique
maîtrisé
Une
diversification
des sources de
financement
Des outils de
gestion adaptés
L’association maîtrise et suit régulièrement son budget.
Elle anticipe son développement et s’organise en conséquence.
Faut-il réellement craindre la fiscalisation de l’association ?
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Les mots clés de la pérennité
En guise de conclusion
AnticipationAdaptation
Veille
réglementaire Benchmarking
Recours au mécénat
de compétence