Le Regiment de Sapeurs Pompiers de Paris Tome 2

7/30/2019 Le Regiment de Sapeurs Pompiers de Paris Tome 2

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Avant-propos

1Exploites alors par Emmanuel Ranvoisy pour la ralisation dun mmoire de matrise luniversit Paris IV Sorbonne en 1994

Le rgiment des sapeurs-pompiers de Paris 1938-1944.

2Documents sur Frdric Curie dHenri-Lucius Grgoire (cf. portraits IIIe partie).

3Particulirement grce aux archives prives des familles Curie, Blanc et Charron.

4Entretien de fvrier 1977 avec Henri NOGUERES dans A btons rompus avec, Paris : F.N.D.I.R.P., 2002, p. 46.


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5Dictionnaire historique de la rsistance : rsistance intrieure et France libre sous la direction de Franois MARCOT, avec la

collaboration de Bruno LEROUX et Christine LEVISSE-TOUZE, Paris : Robert Laffont, 2006, page 3.6 Ren REMOND, Notre sicle 1918-1988, tome 6 dHistoire de France, Jean Favier (dir.), Paris : Fayard, 1988, page 331.


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Premire partie :

La rsistance des sapeurs-pompiers de Paris : des actesindividuels ds 1940 aux actionsorganises

4 - Caserne Vieux-Colombier en 1941 Caserne Vieux-Colombier BSPP


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5 - Carte des zones doccupation et de la zone libre. La France sous loccupation (1940-1944) IDE


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La mise en place deloccupation Paris en 1940

1.

7Le 25 juin 1940, les prfets recevront une note de la Feldkommandantur, document qui afrme : La Feldkommandantur commande, ladministration franaise excute.

8 Kruger, lHtel de ville contrle le budget de la ville de Paris (octroi, impts, assistance publique) et pluche la gestion nancire des socits concessionnaires de

leau, du gaz, de llectricit et du mtro. La ville ne pourra plus passer un seul contrat sans son autorisation. Henri MICHEL, Paris allemand, Paris : Albin Michel, 1981.

9 Cf. Le tout Paris de lOccupation dans le journal dAlfred Fabre-Luce : Luniforme vert est tout de mme la dernire nouveaut que Paris [le tout Paris]

dans sa curiosit, sa frivolit naturelle, cherche apprivoiser [] Dans les grandes villes, un monde qui irtera avec loccupant allemand comme il irterait avec tout

occupant qui voudrait bien de lui.Alfred Fabre-Luce, Journal de la France, tome I, mars 1939-juillet 1940.

10 Cf. Henri MICHEL, Le Paris allemand, Paris : Albin Michel, 1981 : En dnitive, la brillante vie parisienne sous loccupation nest vcue que par une minorit de Parisiens.

6 - Afchette : Archives de Paris Perotin 10

331/56/1/art. 33 La domination allemande dans Paris

est une humiliation de tous les instants.


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8 - Croix gammes sur lhtel Meurice Muse Jean Moulin/ Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris.

7 - Barrage de contrle A.R.A.C. En zone occupe les liberts les plus lmentaires ont disparu : interdiction de se dplacer son gr, fouilles de personnes et de bagages, et dans Paris des sacs.


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2.

Les sapeurs-pompiersde Paris face linvasion :des choix divers

11Le capitaine Ren Blanc parle de lobligation faite au rgiment de rester sur place et de subir lenvahisseur. 12Frdric Curie crit son pouse Hlne depuis la prison de Fresnes, o il a t enferm pour des actes de rsistance que nous relaterons plus loin, le 15 novembre 1940 (collection

particulire de Frdric Plancard) : Pour dire vrai, nous nen menions pas large et ntions pas rassurs sur notre sort. Et tous les Franais (il ny en avait plus gure) qui sont rests se sont

serrs les coudes un drle de coup. Pour simaginer la rue du Vieux Colombier plus dune heure en pleine journe sans y voir un chat, il faut lavoir vu. Ceux qui sont partis ont toujours

vcu dans la bousculade, comme dans un rve. Nous, nous avons eu le temps de penser et de comprendre que nous tions chus quand, le vendredi 14, les voitures de police passaient

et donnaient lordre tous de rester chez eux sans en bouger pendant quarante-huit heures. Plus tard, on sest un peu ressaisi. Nous navions comme activit que lenlvement des sacs

de sable puis du secours et du transport des rfugis ensuite (). On reparlera de tout cela, ces journes ont t horribles. Je sais quelles lont t plus encore pour ceux qui ont t sur

la route et angoissantes pour dautres, mais rester sur place, dposer les armes et laisser venir lennemi, moralement cela a t dur et il fallait empcher les hommes de partir. Tour cela

pour quoi ? Si aprs 1918 on avait fait une fdration europenne, linvitable ne serait pas arriv.

9 - Panneaux indicateurs Muse Jean Moulin/ Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris, fond Vals.


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3.

Les sapeurs-pompiersde Paris et la poursuite descombats au sein de lArme

3.1 La mort au combat du capitaine Bastiani

13 Ils anticiprent en cela lattitude du gnral Cochet, commandant les forces de la 5 e arme qui, deux heures aprs le message radiodiffus de Ptain, rassemble

ses hommes qui lont suivi en entendant ses premires consignes de rsistance : Poursuivre la lutte contre lennemi, apprendre dissimuler. Cf. Henri NOGUERES,

Histoire de la Rsistance, 1940-1941, Paris : Robert Laffont, volume 2, p. 23.

14Au total, seraient partis 1071 hommes, dont 7 ofciers, 62 sous-ofciers, 175 caporaux-chefs et caporaux et 827 sapeurs (cf. ouvrage du commandant Aristide ARNAUD,

Pompiers de Paris : des origines nos jours, Paris : France-slection, 1958, page 360).

15Ce priple est voqu page 21 du tome I.

11 - Pompiers de Paris en marche vers Clermont-Ferrand B.S.P.P.


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10 - Capitaine Bastiani Frdric Plancard


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3.2 Le lieutenant Helt et le bataillon de marche des sapeurs pompiers

12 - Dl de vhicules de pompiers par de Lattre de Tassigny. B.S.P.P.


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16Cf. tome I, page 20. En effet, de Lattre de Tassigny est Clermont-Ferrand et a pour objectif de donner une armature larme franaise en formant des jeunes. Lors de lentre

des Allemands en zone libre (en novembre 1942), il perd lespoir de voir cette arme lemporter sur larme allemande. Il entre en dissidence en ordonnant ses troupes de

sinstaller avec armes et munitions dans les Corbires. Arrt par Vichy, il svade de la prison de Riom et rejoint Londres dans un bombardier anglais (en compagnie du

futur homme politique Eugne Claudius-Petit). Il sera intgr le 11 novembre 1943 dans larme de libration.17Dossier Service historique de la Dfense, chteau de Vincennes

13 - Dl Clermont-Ferrand en juillet 1940, de Lattre de Tassigny passe en revue le bataillon de marche des

sapeur pompiers. B.S.P.P.


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4.

Les prmices de la Rsistance1940-1941 :quelques gures marquantes

4.1 Les caches darmes en 1940

4.1.1 Un trio luvre : le capitaine Lucien Sarniguet, le lieutenantFrdric Curie et le sapeur-pompier Gradelet

4.1.2 1940 le capitaine Beslay et le lieutenant Besson

18Lettre de Frdric Curie son pouse du 15 novembre 1940.19Cf. portrait IIIe partie.

20Paralllement cette action, le capitaine Lucien Sarniguet constitue un noyau de rsistance baptis Arme volontaire, rseau homologu.

21Cette raction est conforme celle spontane de bon nombre de militaires qui, en professionnels , anticipent les vnements avec lobjectif de reprendre la lutte ; ainsi, le service

C.D.M., camouage ou conservation du matriel, mis sur pied par le colonel Mollard, auxquels des ofciers ont particip au lendemain de larmistice et mme la veille. Cf. tome I,

Histoire de la Rsistance, Henri NOGUERES, page 38.


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22Dossier Service historique de la Dfense, chteau de Vincennes. Le capitaine responsable avait t prvenu de la dissimulation darmes et que certains pompiers coutaient la radio

anglaise.

23Ouvrage Prisons tragiques, prisons comiques, prisons grivoises : selon un codtenu, Sarniguet avait t mis au courant des prparatifs dvasion ainsi que sur Josphine, aide

inrmire qui avait tent de dissuader les fuyards et fut convoque au tribunal.24Rapport command par Camus et envoy au ministre de la Guerre Andr Diethelm.

4.1.3 1941 : condamnations de 5 sapeurs-pompiers aprs dlation mort du Sergent Parmiciani

14 - Acte de condamnation en allemand Henri-Lucius Grgoire


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25Voir portrait Frdric Curie (troisime partie).26In Cahier de prisonnier.

27La chronologie des faits, les noms des bnciaires sont connus grce aux notes personnelles de Frdric Curie

4.2 Des actes isols Frdric Curie

4.3 Aide aux prisonniers vads coopration Sarniguet-Curie-DocteurGillet

4.3.1 Des oprations russies

4.3.2 Dnonciation et arrestation de Lucien Sarniguet et Frdric Curie


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15 - Caricature de Sarniguet Caserne Vieux-Colombier BSPP


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28 La mainmise allemande se traduit entre autre par un contrle du courrier Paris par une Briefprstelle puis la Geheinem Feld Polizeiet le SD (Sicherheitsdienst). Cest surtout la

correspondance entre les deux zones qui est contrle, le courrier ne pouvant parvenir en Grande-Bretagne que par la zone non occupe. Cf. Henri MICHEL, Paris allemand, Paris :

Albin Michel, 1981.29Article de Pierre LEFRANC dans la brochure Rsistance de lassociation Amitis de la Rsistance, dit par la Ville de Paris en 2002 - En fait, Sarniguet deviendra colonel.

30 Appellation commune du B.C.R.A., service de renseignement de la France libre dirig par le colonel Passy. 31Fernand de Brinon fut charg sous lautorit du marchal Ptain dtudier toutes les questions intressant la reprise des relations avec lAllemagne et connaissait Otto Abetz, avec

lequel il entretenait des relations de longue date. Fernand de Brinon, en 1933, publie une retentissante interview dHitler et fonde avec Scapini, un comit franco-allemand auquel, en

septembre 1940, succdera un groupe Collaboration . Il sera lambassadeur de la France auprs de lAllemagne avant de suivre Ptain et Laval jusquau chteau de Sigmaringen.

Lors de son procs, il fera valoir pour sa dfense les milliers dinterventions quil avait effectues pour des personnes arrtes, juives ou non. (Henri MICHEL, Le Paris allemand, Paris :

Albin Michel, 1982).

4.3.3 Le sort des deux ofciers emprisonns


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32Lors de cette dtention, il rencontre les sapeurs-pompiers de la 13 e compagnie dont lun avait t condamn cinq ans de prison et le 25 juin 1941, il crit : Jai revu ce matin nos

sapeurs-pompiers. Ils nous ont donn des lettres pour leurs familles.

33Prison de Fresnes, Cahiers de prison , le 19 dcembre 1940 : Non, va, la France nest pas morte et la Rpublique non plus [] notre libert reviendra, nous lavons dj

port travers le monde, elle ne peut mourir. Les tyrans passent, les peuples restent.34 Extrait de motif de proposition pour la mdaille de la Rsistance (avril 1945).

35Mouvement des combattants de la Rsistance.36Andr Brechet a t guillotin en 1941.37Service historique de la Dfense, Chteau de Vincennes.

4.4 Dautres rsistants de la1re heure : caporal Millet, capitaineEtienne, Paul Durin, Andr Brechet et bien dautres

Maurice-Louis Millet

capitaine

Etienne

Paul Durin


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18 - Visite de la 5e Cie par des ofciers allemands le 24 avril 1942. Les inspections des casernes par les ofciers allemands taient rgulires. B.S.P.P.

16 - Aryen dhonneur. Frdric Plancard 17 - Rae du Vl dhiv. Autobus devant lentre du Vl dhiv, 17 juillet 1942.

Mmorial de la Shoah/CDJC/BHVP.


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38La rvolution nationale dsigne lidologie de Vichy fonde sur la confusion des pouvoirs lgislatif et excutif au prot du marchal Ptain, lantiparlementarisme, le corporatisme,

lantismitisme, la devise Travail, famille, patrie qui vise rompre avec la III me rpublique.39 Marc Ferro, Ptain, Paris : Fayard, 1987, p. 360


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5.

Sapeurs-pompiersde Paris et diffrentes formesde Rsistance

5.1 Des actions en1942 - le capitaine Henri Pierret-Fernand Baudvin

5.1.1 Une mission imprvue. Le Vel dHiv

40 Il faut galement signaler la mainmise du Sicherheitdienst-Sdsur la prfecture de police. Cf. Adam Rayski, LAfche rouge , Mairie de Paris. Par ailleurs, Vichy par les lois

du 7 et 20 aot 1942 rend passible de mort la dtention dexplosif, la constitution de dpt darmes et lusage dun metteur radio clandestin.

41Commandant ARNAUD Pompiers de Paris : des origines nos jours, Paris : France Slection, 1958.42Les faits ont t explicits dans une lettre adresse, en 2007, Madame le Ministre Simone Veil par le sapeur-pompier Baudvin.


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43 Terme en usage chez les sapeurs-pompiers.

19 - Henri Pierret Alain Pierret

20 - Fernand Baudvin 1942. Fernand

Baudvin

21 - Fernand Baudvin - entr en rsistance

en novembre 1942 a fait plus tard parti du

groupement de volontaires de la Rsistance

Scurit parisienne au sein du rgiment

de sapeurs-pompiers de Paris. Numrodinscription 1532, il a particip en 1944

aux combats pour la libration de Paris.

Fernand Baudvin


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5.1.2 Un capitaine courageux et engag : Henri Pierret

5.1.3 Rsistance et fraternit

44 Ajusteur de profession, n Paris le 28 aot 1918, Ruben est incorpor au rgiment le 3 novembre 1938 dans la 6e compagnie. Sapeur de 1re classe, caporal

le 1erdcembre 1940, il est maintenu sous les drapeaux comme rserviste. Dmobilis le 3 juillet 1942 parce quisralite.

45Archives Frdric Plancard.46Archives Frdric Plancard.


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22 - caserne Vieux-Colombier B.S.P.P. - Ds lt 1940, Lucien Sarniguet fait acheter une vache, baptise Charlotte, pour fournir du

lait, notamment des nourrissons n s pendant lexode et rfugis au lyce Fnelon. Il or ganise le soin de la vache laitire en ordonnan t

que les sapeurs, quand ils ne sont pas de garde, aillent discrtement couper de lherbe dans les jardins du Luxembourg.


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47 Et il poursuit : Tous ces critiques feraient mieux de se regarder dans une glace et danalyser un peu. Je ne comprends pas quon se dise bon et quon sestime suprieur quand

on ne fait que har.48 Service historique de la Dfense, chteau de Vincennes.

49 Raoul Caillou, policier, fut reconnu aprs la guerre Juste parmi les Nations pour avoir sauv des Juifs.50 Survivant des camps dont Dora et Auschwitz, Andr ROGERIE tmoigne en 1945 dans un livre intitul Vivre cest vaincre . Il achvera ensuite une carrire militaire comme gnral.

51Cong conditionnel : cf. tome I, p. 27. Suite un accord du 1er octobre entre les autorits franaises et allemandes, 1 000 sapeurs-pompiers rservistes sont mis en cong conditionnel

sans solde mais doivent tre disponibles tout moment.

5.2 Des parcours difciles cerner

5.2.1 Le sapeur Roger Caillou

5.2.2 Certains sapeurs-pompiers en cong conditionnel , tels lex-sapeur Corsart, lex-sapeur Ferard, lex-adjudant Guillaume et IrneBarikovsky sont arrts ds 1941

Corsart

Paul Ferard

Guillaume

Barikovsky


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23 - Certicat de bonne conduite. Annie Caillou 24 - Sapeur Caillou. Comme dautres sapeurs-pompiers de Paris, Roger

Caillou a essay de rejoindre les Forces franaise libres. Annie Caillou

25 - Roger et Raoul Caillou. Annie Caillou


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52De mme, le terme F.F.I. ne donne pas le groupe arm auquel appartenait le sapeur (ou tout autre rsistant). Laccord de la cration des F.F.I. sign le 29 dcembre 1943 par les

reprsentants de lA.S., des F.T.P.F., du dlgu national du Comit franais de libration tablit clairement qu la base les units, qui y sont regroupes, conservent leur indpendance.53Joseph LA PICIRELLA, Tmoignages sur le Vercors, Paris : La Picirella, 1978.54Tmoignage de Marie-Madeleine Fourcade.

5.2.3 Certains sapeurs-pompiers sont aprs 1943 signals dans les F.F.I.tels lex-sapeur Leroy, lex-sapeur Benestere et les sapeurs Boutet et Bou-chet

Marc Leroy

Benestere

Boutet

Bouchet

5.2.4 Enn, dautres, le sergent-chef Millet, lex-sapeur Le Gruiec et

Charles Fredin, comme Roger Caillou, ont t arrts et dports en 1943Millet

Le Gruiec

Charles Fredin

Zissmann

5.2.5 Dsertion lors de linstauration du STO le 16 fvrier 1943 : des sapeurs-pompiers rejoignent le maquis


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6.

Les sapeurs-pompiersde Paris et les rseauxde Rsistance

6.1 Ceux du groupe du muse de lHomme

Paul Durin

55Germaine Tillion dira, dans une tude consacre lhistoire du muse de lHomme, que tous les partis sy trouvaient reprsents depuis les socialistes dextrme gauche jusquaux

monarchistes, lexception du parti communiste.

56Julien BLANC,Au commencement de la Rsistance du ct du Muse de lHomme (1940-1941), Paris : Seuil, 2010, p. 112.57Le journal sappelle Rsistance comme celui du groupe du muse de lHomme.58Dans cette nbuleuse le groupe des sapeurs-pompiers de Paris avait comme responsable le professeur Robert Fawtier (Chemins de mmoire, juillet 2010).

59Ds janvier 1941, eurent lieu les premires arrestations des membres du mouvement Muse de lHomme .60Le nom rseau du Muse de lHomme nexistait pas lpoque. Ce nom a t donn par Germaine Tillion en 1946 au moment o il a fallu constituer les dossiers pour chaque rsis-

tant.


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6.2 LO.C.M. organisation civile et militaire

6.2.1 Le noyautage du Rgiment 1942-1943 Le lieutenant Gaunay etle capitaine Gros, recruteurs

6.2.2 Michel et le groupement Rsistance de Paris Sollicitations

6.2.3 O.C.M. et renseignement : le lieutenant Pottier, le lieutenant Broyelleet le renseignement des allis

61 Ils veulent que le peuple de France soit matre chez lui - Cf. aussi Guillaume PIKETTY, O.C.M. in Dictionnaire historique de la Rsistance, Franois MARCOT (dir.),

Paris : Robert Laffont, 2006, p.135.62Cf. tmoignage dAndr Deguin.

63Cf. portrait : IIIe partie.

64Parti populaire franais fascisant et collaborationniste cr en 1936 et dirig par Jacques Doriot.65Selon Andr Deguin, en fait, il avait pressenti que cette runion tait un pige (ce qui sest avr) et y a donc renonc.

66Deutsche Waffen und Munitionsfabriken dit D.W.M. tait notamment le fabricant du pistolet Luger Parabellum.


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6.2.4 O.C.M. et faux papiers Andr Deguin - Complicit du service desant du corps. Mdecin commandant Passa. Mdecin capitaine Robbe

6.2.5 Arrestation de Gros et Gaunay : n de laction de lO.C.M. au rgiment

a/ Les conditions de larrestation

b/ Librs mais rapidement exclus du corps

67Ancien du rseau Buckmaster du S.O.E. et prsident de Libre Rsistance .

68Laissez-passer allemands.

69Parmi les sapeurs-pompiers de Paris, Andr Deguin signalera dans une lettre un compagnon, en 1998, le rle important de Le Berre : Je lavais choisi parmi mes camarades

de la 7e compagnie car ctait un remarquable dessinateur qui nous a ralis tous les faux cachets dont nous avions besoin, aussi bien pour les ausweis allemands que pour

faire les fausses permissions et les ordres de mission du rgiment des sapeurs-pompiers de Paris.70Le 15 juin 1943, peu de temps avant son arrestation, Jean Moulin sexprimait sur la situation de ltat-major de lArme secrte Paris, quil juge plus efcace que celui de la zone sud :

Malgr la mauvaise humeur de lO.C.M., [fait-il observer], le colonel Langlois a la situation en main. Cest un militaire de bonne race. 71Le gnral Delestraint, dport au Struthof en mars 1944 puis Dachau, est abattu au camp par les S.S. quelques jours avant larrive des Allis en 1945.

72 Les circonstances ne sont pas banales. Alors que papa partait soigner un asphyxi, il dcouvre sur le pont de lAlma un type allong par terre ct de son vlo. Il sar-

rte, lausculte et constate quil est encore en vie mais que son cur ne va pas trop bien. Alors il lui fait une piqre pour le remonter. Pendant ce temps la police arrive sur les

lieux, prend les coordonnes de papa qui ayant ni son intervention sen va soigner son asphyxi. Prvenue de laccident, Madame Schwartz apprend son arrive lh-

pital que si son mari est encore en vie cest grce lintervention du docteur Gros des Pompiers de Paris. Geza Schwartz tait galement un copain denfance du chirur-

gien en chef des ofciers allemands. Geza, apprenant par sa femme ce qui tait arriv papa, en parle son copain lui disant : Il ma sauv la vie, il faut sauver la sienne .73Daprs le tmoignage de Jacques Gros, De retour Paris papa a appris par Geza Schwartz que son copain chirurgien avait t arrt. Evidemment papa la fait librer rapidement.

Ce chirurgien trs riche rest Paris a dit une fois papa : quand je vous ai fait librer ctait en partie parce que vous aviez sauv la vie de mon copain denfance, mais javais

bien compris que la guerre tait perdue pour les Allemands et que le geste que je faisais pour vous me rendrait service la n de la guerre.


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6.3 Rgiment des sapeurs-pompiers de Paris et SOE - Andr Deguin et lecolonel Buckmaster

6.4 Les sapeurs-pompiers de Paris et la rsistance des francs-maons

74 Selon le ls du docteur Gros, celui-ci conrme galement le retard des participants la runion : Heureusement, tout le rendez-vous tait en retard et quand ils sont

arrivs la caserne ils ont vu quelle tait cerne par les Allemands.75S.O.E. : Special Operation Executive, organisation anglaise regroupant des agents oprant notamment en France.

76Avec le recul du temps, cette annulation a t judicieuseAndr Deguin, novembre 1998, lettre un ami.77Il a dailleurs particip sa renaissance juste aprs la guerre.78 Le journal Au pilori publie, depuis le 28 aot 1941, chaque semaine, 250 noms de francs-maons qui sont reproduits au Journal ofciel, en vertu de la loi du 11 aot 1941 .

Cf. Henri AMOUROUX, La Grande histoire des Franais sous lOccupation, Paris, Robert Laffont.


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6.5 Sapeurs-pompiers et requis de la dfense passive

79On retrouvera les liens entre le docteur Pierre et le rgiment des sapeurs-pompiers de Paris plus loin maintes reprises.

80Andr COMBES, La Franc-maonnerie sous lOccupation, Editions du Rocher, 2001.81Le directeur dpartemental et les directeurs urbains sont nomms par arrt ministriel de la Dfense sur proposition du prfet. Les chefs de secteurs et les chefs dlots sont dsigns

par le directeur urbain et le maire. Le chef dlot, mme si le maire a son mot dire, recrute lui-mme les membres de son quipe ce qui peut faciliter lorganisation de rsistance. Cepen-

dant, il faut savoir que tout le personnel dfense passive doit participer des entranements programms linstigation de la Kommandantur.

26 - Illustrations Jean Hibert. Mdecin gnral inspecteur Louis Cador

27 - Illustrations Jean Hibert. Mdecin gnral inspecteur Louis Cador


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7.

Frdric Curieet le groupement de Rsistance

Scurit parisienne

82Comit national militaire du mouvement Rsistance - Front national - Libration Nord - Honneur de la Police Police et Patrie N.A.P. (noyautage de ladministration publique) et le Groupe

du service de sant de la rgion de Paris. En dcembre 1943, il fut en particulier agent actif n o 1 460 de renseignement du groupe du colonel Eychne alors en liaison avec le C.N.R.83 Jean-Pierre Levy, compagnon de la Libration, fut responsable du mouvement Franc-tireur et un dle soutien de Jean Moulin. 84 Lorganisation Todt est le nom dun groupe de gnie civil de lAllemagne nazie cr par Fritz Todt et qui a bti usines darmement, camps de concentration et lignes

de fortication comme le mur de lAtlantique et la ligne Gustave.85Le capitaine Beltramelli, qui appartient lO.C.M., sera mut la 3e compagnie (Port-Royal) et rejoindra la Scurit parisienne un an plus tard.

86En ce qui concerne la Scurit parisienne , les trois ofciers de 1942 (Curie, Blanc et Charron) passent six la n du premier semestre de 1944. Chacun devait recruter au moins

quatre chefs de section qui devaient leur tour trouver trois chefs de groupe.


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87Tmoignage dAndr Deguin.

88 Lorganisation de ladjudant Pierre rallia par la suite la Scurit parisienne (rapport Blanc).

89Rapport du capitaine Blanc.

90Cf. p. 52.


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LOI n 773 du 7 aot 1942 punissant de la peine De mort la dtentiond'explosifs et les dpts d'armes.


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Deuxime partie :

Vers la librationde Paris

28 - Le 29 aot sur lHtel Crillon BSPP


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30 - Omnibus Bastille-Etoile. Archives de Paris D 38 Z 5Ds lautomne 1940 sur les 3 500 autobus de 1939, il nen reste plus que 500 et on voit rapparatre les

quipages hippomobiles et natre les vlos- taxis (Henri Michel).

29 - Une des prcocupations essentielles des parisiens cet t l est le ravittaillement. On a de plus en plus faim. Les rations sont constamment rduites. Les prix

du march noir ne cessent de monter mesure que le front se rapproche de Paris. Les tickets dapprovisionnement ne sont pas toujours honors. Aprs des heures

dattente, les mnagres rentrent chez elles le panier vide. Roger-Viollet


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32 - Sinistrs au centre daccueil de la Croix-Rouge. Archi -

ves de Paris D 38 Z art. 5

31 - Un garage vlo dans la rue. Cest lautorit militaire allemande qui a rglement minutieusement la cir-

culation dans Paris. Les vlomoteurs et les motocyclistes doivent tre munis dune autorisation dlivre par la

prfecture et il y a priorit des voitures allemandes au croisement (Henri Michel, Paris allemand) Archives de

Paris D38 Z 5.


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34 - Afchette pose sur les murs du lyce Henri-IV. Archives de Paris 1371 W art. 108733 - Lentre dun abri anti-arien. Archives de Paris D 38 Z art. 5/48 20

35 - Destructions causes par les

bombardements ariens. Archives

de Paris D 38 Z art. 3


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gnral de Gaulle

ncessit dune insurrection.

Le G.P.R.F. Alexandre Parodi

Jacques Chaban-Delmas gnral Koe-

nig

Pierre Villon Maurice Kriegel

Jean de Voge

coordonner laction militaire et le mouvement insurrectionnel.

Henry Rol-Tanguy

91Charles de Gaulle, Mmoires de guerre, 1942-1944, p. 289.

92Jean Moulin, missaire de de Gaulle, qui effectua en son nom lunication de lensemble des mouvements de la rsistance, fut arrt Caluire le 21 juin 1943, fut sauvagement tortur

avant de mourir dans le train lamenant en Allemagne.


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36 - Je suis partout , mars 1944. Henri-Lucius Grgoire


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1.

Structurationde scurit parisienne

1.1 Monte en puissance ; cration des compagnies clandestinesdintervention

1.2 Les missions de sapeurs-pompiers de scurit parisienne

93A propos de Scurit parisienne citons encore une fois le rapport du capitaine Blanc rdig la demande du ministre de la Guerre Diethelm : Cette cration, qui venait exactement

au moment opportun () satisfaisait parfaitement aux convenances et la volont daction de chacun et ce, pour deux raisons : parce quil apportait enn la possibi -

lit dune rsistance collective et coordonne, parce quil permettait aux ofciers quil groupait de continuer remplir intgralement leur mission de sapeur-pompier ().

94Aprs avoir rejoint la France libre ds juillet 1940, avec des volontaires de la B.B.L.E. (brigade blinde de la Lgion trangre), le gnral Koenig se distingue Bir Hakeim en juin 1942

et commandera les Force franaises de lintrieur (F.F.I.) en 1944. Le rle le plus important de Koenig fut de faire voluer les relations avec les allis. Eisenhower le reconnat comme

interlocuteur et ce faisant, reconnat aux F.F.I. le statut d arme rgulire sous le contrle direct des Franais. Il sera lev la dignit de marchal titre posthume.


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1.2.1 Le renseignement

1.2.2 Le sabotage dextinction

1.2.3 Le transport darmesLes dtournements de matriel et de combustibles

1.2.4 La lutte contre la milice

1.2.5 La distribution de tracts

95Rapport Charron.

96Ces maquis rassemblaient en 1944 entre 4 000 et 5 000 hommes. Ils sont commands par Paul Delouvrier. Ce dernier, haut fonctionnaire promis un grand avenir aprs la guerre,

aprs avoir fait lEcole des cadres dUriage et avoir t reu au concours de lInspection gnrale des nances en 1943, avait rapidement rejet le rgime de Vichy et devint

trs vite un agent de renseignement au prot dun rseau anglais. Cest en 1944 quil prend la tte de deux maquis Nemours et Milly, maquis qui ont pour mission demmener

le gnral de Gaulle Paris dans le cas o la 2e D.B. ne pourrait le faire. () Le transport [par le rgiment de sapeurs-pompiers] du commandant D. jusqu Nemours seffectua

le 6 aot travers les formations allemandes qui reuaient. In Rsistance, La Voix de Paris du 6 septembre 1944.

97Rapport du capitaine Blanc. Cest Maurice Lemaire qui a procd cette rcupration.98 Tmoignage crit du capitaine Blanc.

99Organisation paramilitaire franaise de type fasciste cre en janvier 1943 par Vichy. Place sous lautorit de Pierre Laval, elle est, en fait, dirige par son secrtaire gnral, Joseph Darnand.100Organisation de rsistance cre par le P.C.F. le 15 mai 1941 mais qui sest largi ultrieurement des non-communistes.


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2.

Fonctions traditionnelleset actions rsistantes au coursdes journes du mois dAot

2.1 Le contexte

Le 15 aot


102 Ouvrage de George LANGELAAN, Missions spciales, Paris : Robert Laffont. Le 24 aot, lauteur doit rentrer en contact avec un aviateur cach depuis trois semaines et qui ne peut

sortir car il ne parle ni ne comprend le franais. Je peux le joindre au tlphone !!stonne-t-il. Le pompier : cest lautomatique. On a coup toutes leurs lignes. Vous pouvez y aller.


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Antoine Fratacci

2.2 Les 17 aot - 18 aot - 19 aot

Le 17 aot

le 17 aot

Pouysgur

Le 18 aot 1944

Le 19 aot

2.3 La journe du 20 aot 2.3.1 Un nouveau commandement pour le rgiment des sapeurs-pom-piers de Paris

103Gras et Gayet ont t fusills le 19 avril 1944 en Savoie et Legay le 18 septembre 1944 Avignon.

104Service historique de la Dfense Vincennes.

105Service historique de la Dfense Vincennes.

106Rapport du Capitaine Blanc.107La lgion des volontaires franais contre le bolchevisme a t cre en 1941 par des collaborationnistes pour prter main forte larme allemande sur le front de lest.

108Cf. Rmy BROCART, Revue historique des armes, 1994.109Il y a un autre gnral dont la prsence la prfecture de police est signicative, cest le gnral Hary, dont de Gaulle avait dit quil devait se mettre au moment propice la tte de la Garde

rpublicaine (que Vichy appelait garde de Paris) du rgiment de sapeurs-pompiers de Paris, de la garde mobile de la Gendarmerie. Cf. Henri NOGUERES, Histoire de la Rsistance, tome V.

110Ltat-major du rgiment des sapeurs-pompiers de Paris se situe la caserne Champerret.


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37 - Etat-major du RSPP 20 aot 1944: Curie, Camus, Beltramelli. Frdric Plancard

38 - Prise commandement du Colonel Camus ltat-major du R.S.P.P la caserne Champerret le 20 aot 1944. BSPP


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39 - Ordre du rgiment no1, 20 aot 1944. Henri-Lucius Grgoire


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112Cest--dire des six compagnies spciales cites.

113Les F.F.I. ont regroup lensemble des forces de la Rsistance intrieure (Arme secrte, O.R.A., F.T.P.F., etc.) sous le commandement du gnral Koenig compter de mars 1944.

114Il sagit de lensemble des sapeurs-pompiers qui composent les deux groupes distincts par leurs activits opratoires.115En fait, comme le dit Henri-Lucius Grgoire, cela tait explicit ds le recrutement aux nouveaux arrivants : Cest mon sergent instructeur, Germain Marquette, qui, en rponse de

linformation de notre appartenance au groupe, nous a dit que dsormais, nous ne devions recevoir dordres que de lui et me cona ultrieurement la fonction de secrtaire clandestin,

ce qui allait devenir la 3e compagnie de Scurit Parisienne.116 Pourtant, nul nest dupe. Lunit dans le combat ncessite par linsurrection ne peut cacher les enjeux politiques, la perspective des luttes venir. Quant au colonel Camus,

il est dit quil fut un gaulliste de la 1 re heure.116Pourtant, nul nest dupe. Lunit dans le combat ncessite par linsurrection ne peut cacher les enjeux politiques, la perspective des luttes venir. Quant au colonel Camus, il est dit

quil fut un gaulliste de la 1re heure.117On verra dans la 3e partie les difcults affrontes par les anciens pour faire reconnatre Scurit parisienne comme groupe distinct.

2.3.2 Actions des sapeurs-pompiers de Paris le 20 aot


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Breton Namur

Mary Bertaud

118Ds lors, le combat de toutes les forces montrent une cohsion sans faille dans des conditions difciles : selon le gardien de la paix Norbert Fournier, dans la nuit du 19 au 20

lapprovisionnement en armes et munitions de la prfecture de police, mobilisera tous les moyens, les pompiers et mme les voitures bras.119Cf. Article de Rmi Brocard, Revue historique des armes, no 2, 1994, p. 49.

40 - Consignes & ordres du rgiment Henri-Lucius Grgoire


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41 - Attestation de la Scurit parisienne. B.S.P.P. 42 - Linformation ofcielle des armes de la Rpublique. B.S.P.P.

43 - Plaque Bertrand Jean. Mairie de Paris.


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2.4 Les actions du 21 aot

Le 21 aot

Le 21 aot

Le 21 aot Anne

2.5 Les actions du 22 aot - les pompiers et les barricades

120Cest un franc-maon (Pierre Favreau) qui, le soir du 19 aot, t imprimer 180 000 exemplaires de lInformation ofcielle des armes de la Rpublique. Appelant la leve en

masse, cet appel fut distribu tous les quartiers de Paris par les pompiers le 21 aot, o les combats de rue se multiplirent.121Tmoignage du sapeur Henri-Lucius Grgoire.122Cf. article de Rmi BROCARD, Revue historique des armes, n o 2, 1994, p. 49.

123Dans ces deux cas, il est expressment prcis quil sagit de missions excutes en civil. Par ailleurs, si les ponts en amont et en aval de Paris taient dtruits, contrairement aux

alertes concernant ceux de Paris, von Choltitz a reconnu : Jen avais besoin pour mes propres oprations militaires. Cf. Charles Tillon, Les F.T.P., Paris : Union gnrale dditions, rue

Garancire, 1962-1967


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44 - Barricade rue Saint-Placide Muse Jean Moulin/Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris

45 - Sapeur-pompier prs de lhtel Majestic Muse Jean Moulin/Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris


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2.6 Les 23 et 24 aot : missions en civil et actions en tenue

Le 24 aot,

A 12h15,

Le 24 aot, 15h

124 Henri-Lucius Grgoire, lors de son entre au rgiment des sapeurs-pompiers de Paris, tait dj dans un groupe de rsistants (cf. portrait III e partie).

125 Rapport du capitaine Charron, commandant la 4e compagnie de Scurit parisienne sur lactivit de son unit.

126Rapport du capitaine Charron, commandant la 4e compagnie de Scurit parisienne sur lactivit de son unit.127Le caporal dinstruction dHenri-Lucius Grgoire, Jacques Poisson, deviendra lagent de liaison motocycliste du prfet Luizet.


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46 - Leick Mairie de Paris

47 - Le 25 aot, les vhicules de la division Leclerc (2 e D.B.) entrent dans Paris par le sud et la place Denfert-Rochereau (14e). Muse Jean Moulin / Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris


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2.7 Le 25 aot - on se bat dans tout Paris - participation aux combatsavec la 2e DB

Ladjudant Mouchet

2.7.1 Le nettoyage des toits : reddition de lHtel Majestic

Prochasson

Leick

Lemaire

Birlinger

128Tmoignage dHenry Chauveau.

129 Tmoignage de Roger Sart.130 Tmoignage du sapeur Henri-Lucius Grgoire.131Le 22 aot, le commandant Cocteau-Gallois, chef d tat-major des F.F.I. dIle-de-France, aid du docteur Monod, gagne les lignes amricaines, expose la situation Patton, obtient de rencontrer

Leclerc. Bradley donne lordre Leclerc dans la soire du 22 aot de foncer sur Paris. Cf. Paris libr, Paris retrouv Christine LEVISSE-TOUZE, Paris : Gallimard, Paris Muses, 1994.132Tmoignage dHenri-Lucius Grgoire.133 Henri-Lucius Grgoire a enterr ses restes prs du gymnase de la caserne.


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51 - Plaque du caporal Birlinger, mort 23 ans.

52 - Photo du caporal Robert Birlinger 23 ans. Franois Rousseau in

Ici est tomb de Philippe Castetbon, ditions Tirsias

48, 49, 50 - Quatre plaques 69 rue de Strasbourg, Saint-Denis (93). Mairie de Paris


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53 - Avec ce vhicule de 1ersecours Delahaye modle 1913 quipant les pompiers de Jouy-en-Josas, les sapeurs-pompiers de Paris

ont guid le groupement du colonel Langlade de la 2e D.B. jusqu la porte de Saint-Cloud. B.S.P.P.

55 - Sapeurs-pompiers en tenue de combat devant un char

allemand neutralis au jardin du Luxembourg. B.S.P.P.

56 - Pompier montant la garde sur les toits lors de la libration de Paris. B.S.P.P.54 - Un char Bautzen 2e D.B. franchit une barricade vers le Snat. Muse Jean Moulin / Mmorial Leclerc et

de la Libration de Paris


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57 - Ordre du rgiment. B.S.P.P.

59 - Char 2me DB

60 - Plaque Bel Mairie de Paris

58 - Incendie la Chambre des dputs. Muse Jean Moulin/

Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris


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61 - Char des soldats de Leclerc et un camion GMC devant la fontaine Saint-Michel le 25 aot 1944 Muse

Jean Moulin / Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris

62 - Attaque de lhtel Majestic. Muse Jean Moulin / Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris


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2.7.2 La chambre des dputs

2.7.3 Objectif : lcole militaire

2.7.4 Mobilit des groupes et des hommes Sur tous les fronts

Bel Caupain

Hahn

2.7.5 Les tches traditionnelles et la dportation

134Tmoignage dHenri-Lucius Grgoire.135Rapport du capitaine Charron, commandant de la 4e compagnie de Scurit parisienne sur lactivit de son unit.

136Rapport du capitaine Charron, commandant de la 4e compagnie de Scurit parisienne sur lactivit de son unit.


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Placidet, Wegmann, Creveau, Pannard

2.8 Le 26 aot - les combats se poursuivent

Caporal-chef Evrard

63 - Aprs lArc de Triomphe, ce sera la tour Eiffel. Le 25 aot aprs avoir fait confectionner un drapeau tricolore au moyen de six draps, teints et cousus par les pouses des cadres de la caserne Dupleix, le capitaine Sarniguet

met sur pied un dtachement pour se rendre la Tour Eiffel. Il par t avec cinq hommes, vers le sommet d e la tour, sous les tirs des Allemands bar ricads lEcole militaire. Il est midi et demi qua nd le capitaine Sarniguet commande

: Envoyez les couleurs ! Cest le sergent Duriaux qui tire sur la drisse pour faire monter le drapeau en haut du mt. Muse Jean Moulin / Mmorial Leclerc et de la Libration de Paris


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Le Sapeur Bertel

65 - Deux pompiers en surveillance devant lArc de Triomphe

140Rapport du capitaine Charron, commandant de la 4e compagnie de Scurit parisienne sur lactivit de son unit.141Nous voudrions pouvoir mettre sous les yeux de tous les Franais le rapport des hommes qui, sous le feu allemand, arborrent nos couleurs sur lArc de Triomphe au milieu des

rafales de mitrailleuses et mme des obus qui leur taient adresss par les S.S. en droute. in Rsistance, la Voix de Paris du 6 septembre 1944.

142 Pour la dernire fois, sur le front de louest, la Luftwaffe mne une action denvergure. Environ 500 appareils de la 3 e otte arienne allemande bombarde Paris. Les plus

touchs sont les IVe, Ve, XIIIe et XVIIIe arrondissements.143Dun tableau comparatif des principales insurrections en Europe, Henri Michel a dduit que seul Paris avait rempli toutes les conditions du succs. Nous pouvons donc afrmer que la

participation des sapeurs-pompiers de Paris tait un apport important pour la victoire.

64 - Plaque Bertel Mairie de Paris


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2.9 Les 27 et 28 aot - des tches diverses

66 - Prisonniers allemands sous la garde de pompiers de Paris la caserne Dupleix. B.S.P.P.

67 - Sapeurs-pompiers lors de la libration de Paris. B.S.P.P., caserne du Vieux-Colombier.


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2.10 Aprs le 28 aot Paris et ailleurs

Le sapeur Bellonger

Le sapeur Tinnes

Le sapeur Villepou

Le sapeur Daligault

Le sapeur Jourdan

Le sergent Silbert

Le caporal Vzian

Grac Gayet

Le sapeur Begin

Le sapeur Origas

Le lieutenant Bornerand

Le sapeur Preuilh

Le sapeur Mlinat

Le sapeur Loisel


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3.

Quelques portraitsde rsistants

parisiens du RSPPHenri-Lucius Grgoire

144Alors que toutes les commmorations ont t interdites par loccupant, prs de 5 000 tudiants et lycens convergent vers les Champs-lyses ce jour-l. Ce premier acte de rsistance

sera un symbole fort pendant lensemble de la Seconde Guerre mondiale.

68 - Henri-Lucius Grgoire. Coll. Henri-Lucius Grgoire


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Capitaine Beltramelli

Lucien Sarniguet

145Dossier Service historique de la Dfense, chteau de Vincennes.

69 - Portrait de Sarniguet, Tour Eiffel BSPP


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70 - Au cours de la promenade Fresnes : pasteur Durrleman, Diamant-Berger, Todesco, Estival, Deredenat, colonel Michel, Sarniguet,

Aladenise, Flon, Coquelet. Prisons tragiques, prisons comiques, prisons grivoises, Lucien Diamant-Berger, Edition Raoul Solar.

71 - Equipe du rgiment de sapeurs-pompiers de Paris aux ordres du capitaine Sarniguet : sapeur Conversy, caporal Rouart,

capitaine Sarniguet, sergent Duriaux, sapeur Taillefer et sergent Nol (1erplan) qui ont hiss les couleurs le 25 aot 1944 sur lArc de Triomphe.

B.S.P.P.


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72 - Le Lieutenant-colonel Camus et le Commandant Curie honoraient Champerret lors dune monte des couleurs. B.S.P.P.

Charles Aim Victor Edouard Camus

146Dossier Service historique de la Dfense, chteau de Vincennes.


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73 - Frdric Curie le 20 aot 1944 en tenue et avec le brassard Scurit parisienne Frdric Plancard

74 - Procs Abetz Frdric Plancard


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Frdric Curie

147Le brevet suprieur est en raison de ses exigences considr comme le baccalaurat des enfants de familles modestes qui lpoque ne frquentaient pas les lyces.

75 - Etat-major de Scurit parisienne : Beltramelli, Curie, Camus, Blanc. 1944. BSPP


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Ren Lon Andr Blanc

Julien Victor CHARRON

148 La Ligue franaise de secours et de sauvetages ariens a notamment explor les possibilits de lhlicoptre en matire de secours.149Dossier Service historique de la Dfense.


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Troisime partie :

Lendemains,Mmoire et histoire

76 - drapeau Henri-Lucius Grgoire


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1.

1.1 Les motifs dun long silence sur la rsistance des sapeurs-pompiersde Paris

Associations des anciensrsistantsReconnaissance descurit parisienne

150En janvier 1943, un communiste, F. Grenier, est en mission Londres et depuis mars 1944, le G.P.R.F. comporte deux ministres communistes. On apprciera la mise au point dHenri

Rol-Tanguy qui sinscrit en faux concernant la volont de prise du pouvoir du parti communiste au lendemain de la victoire : Le parti communiste ntait pas suicidaire la reconstitution

clandestine de lEtat franais avait t faite par les gaullistes ; larme amricaine avait libr Paris. Le parti communiste avait fait le choix de sa participation au gouvernement provisoire.151Au lendemain de la Libration, le gnral De Gaulle afrma de manire prmonitoire : Cette cohsion du sentiment qui stait nalement tablie dans la Rsistance

pourrait-elle se maintenir ds que sloignerait le pril national ?


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77 - brassard Frdric Plancard


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1.2 Dmarches pour lhomologation de scurit parisienne au lendemainde la victoire

158

152Dans un courrier du 3 novembre 2008, les dissensions sont minimises par Henri-Lucius Grgoire : Il faut relativiser, parce que cela servit de prtextes une minorit, dont le but tait

de discrditer le groupement A la limite, avec le recul du temps, nous pouvons comprendre la dcision prise par le chef de corps dalors de celer ce que fut lexistence de la Rsistance

en son sein, an dviter de nuire la discipline, aujourdhui au regard du devoir de mmoire, il y a ncessit que cette situation soit prescrite.153Larticle 10 de la loi du 13 juillet 1972 permet aux militaires en activit de constituer librement une association et dy adhrer sauf si elle a un caractre politique ou synd ical, mais ils doivent

rendre compte lautorit militaire des fonctions de responsabilit quils y exercent.154 Cette appartenance a t mise en valeur par une lettre de vu du gnral Hary au rgiment des sapeurs-pompiers de Paris en janvier 1945. Hary, patron des Forces

gouvernementales, crit : Je noublie pas, aux approches de la nouvelle anne, que jai eu aux heures inoubliables et glorieuses de la Libration de Paris, linsigne honneur davoir sous

mes ordres le rgiment des sapeurs-pompiers de Paris.

155On se souvient pourtant que le 20 aot le commandant du dpartement de la Seine pour les F.F.I., Liz, avait certi que Scurit parisienne faisait partie intgrante des F.F.I.156Selon le capitaine Blanc, aprs larrestation du mdecin capitaine Gros et du lieutenant Gaunay, ladjudant Pierre simpliqua dans le maintien du rseau rgimentaire au sein de lO.C.M.

et son organisation rallia par la suite Scurit parisienne de Frdric Curie.157Contrairement aux lments donns par Pierre, Scurit parisienne faisait partie de Forces gouvernementales et le CNHR reconnatra Scurit parisienne comme lun des groupes.

158Comit national dhistoire de la rsistance intrieure franaise.

159Entendu le 30 juin 1947 par le colonel, le lieutenant Pierre justiait ainsi sa dmarche : Ayant t trs bien rcompens, il a voulu prendre son compte la dfense des intrts

du groupe de rsistants an dviter des mcontentements (sans mesurer les consquences de son acte).


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1.3 Cinquante ans aprs : mmoire et reconnaissance des faits

1.3.1 1984-1997 : un long cheminement

1.3.2 La cration dune association - 1997

160Cf. note 125.161In lettre du 13 dcembre 1950.

162In lettre du 13 dcembre 1950.

163In lettre du 13 dcembre 1950.

164Cest--dire de certains sapeurs qui ont combattu dans les rangs F.F.I. dont beaucoup appartenant Scurit parisienne crit Frdric Curie dans cette mme lettre

du 13 dcembre 1950.


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1.3.3 Le drapeau fdrateur - 1998

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1.3.4 Reconnaissance de Scurit Parisienne la brigade des sapeurs-pompiers de Paris - 1998


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78 - Ordre du jour n10 BSPP


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x.x yyyyyyyyyyy

79 - Crmonie avec camion Mairie de Paris

80 - Commmoration : le Maire de paris Bertrand Delano . A sa droite, le prfet de police Proust et le reprsentatn du prfet de rg ion. A sa gauche le gnral Valentin, Gouverneur militaire de Paris et le gnral Prico com-

mandant le BSPP. Mairie de Paris


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2.

Pour lhonneur du rgimentdes sapeurs-pompiers de Pariset de la brigade 1998-2004

2.1 Des anciens combatifs

168

168

169


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81 - drapeaux commmoration Mairie de Paris

82 - Maire de paris avec le chef de la fanfare la Tour Eiffel en 2004. Mairie de Paris


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2.2 laube du 3me millnaire, une anne importante, pour lcriture delHistoire - 2004

170Par ailleurs, le 18 septembre 2007, la mairie de Paris apposera une plaque commmorative rappelant la cration du rgiment des sapeurs-pompiers de Paris, langle des rues Lafayette

et Chausse dAntin. Elle a t dvoile en prsence du gnral Prico, commandant de la B.S.P.P.171 Album Paris insurg, Paris libr, ralis avec Marie-Andre Corcuff et Jean-Louis Goglin, loccasion du 60 me anniversaire de la libration de Paris, rappelant le contenu des 60

colonnes commmoratives dans Paris, co-ditions Nicolas Chaudun-Paris-Muses, 2006.


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x.x yyyyyyyyyyy

83 - Ordre du jour n 8 BSPP

84 - MCR Frdric Plancard


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Prsentation des auteurs

Frdric Plancard

Odette Christienne

Remerciements

Mairie de Paris

Mmorial Leclerc et muse Jean Moulin

Muse Rsistance Nationale de Champigny

Archives de Paris

Ministre de la Dfense

Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris


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Bibliographie

Henri AMOUROUX

Aristide ARNAUD

Jean-Pierre AZEMA Franois BEDARIDA

Julien BLANC

Rmy BROCART

Pascal CHAMBON

Andr COMBES

Charles de GAULLE

Alfred FABRE-LUCE

Marc FERRO

Georges LANGELAAN

Joseph LA PICIRELLA

Christine LEVISSE-TOUZE

Christine LEVISSE-TOUZE Marie-Andre Corcuff

Jean-Louis Goglin

Franois MARCOT Bruno Leroux Christine Levisse-Touz

Henri MICHEL

Henri MICHEL

Henri NOGUERES Marcel DEGLIANE-FOUCHE Jean-Louis VIGIER

Emmanuel RANVOISYAdam RAYSKI

Ren REMOND

Philippe RICHARDOT

Andr ROGERIE

Charles TILLON

Sites Internet


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Table des matires

Prface

Avant-propos

Premire partie :La rsistance des sapeurs-pompiers de Paris : des actes individuels ds 1940 aux actions organises

Chapitre n 1 : La mise en place de loccupation Paris en 1940

Chapitre n 2 : Les sapeurs-pompiers de Paris face linvasion : des choix divers

Chapitre n 3 : Les sapeurs-pompiers de Paris et la poursuite des combats au sein de lArme

Chapitre n 4 : Les prmices de la Rsistance 1940-1941 : quelques fgures marquantes

Chapitre n 5 : Sapeurs-pompiers de Paris et diffrentes formes de Rsistance

Chapitre n 6 : Les sapeurs-pompiers de Paris et les rseaux de Rsistance

Chapitre n 7 : Frdric Curie et le groupement de Rsistance scurit parisienne


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Deuxime partie :Vers la libration de Paris

Chapitre n 1 : Structuration de scurit parisienne

Chapitre n 2 : Fonctions traditionnelles et actions rsistantes au cours des journes du mois dAot

Chapitre n 3 : Quelques portraits de rsistants parisiens du RSPP

Troisime partie :Lendemains, mmoire et histoire

Chapitre n 1 : Associations des anciens rsistantsreconnaissance de scurit parisienne

Chapitre n 2 : Pour lhonneur du rgiment des sapeurs-pompiers de Paris et de la brigade 1998-2004


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Le Regiment de Sapeurs Pompiers de Paris Tome 2

Documents

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