Le Réchauffement Climatique

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Le réchauffement climatique Travail présenté à Monsieur Mario Lefèvre MOD-504 Par Foan Song Gr.51 « De concentré »

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Travail de recherche sur le réchauffement climatique.

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Le réchauffement climatique

Travail présenté àMonsieur Mario Lefèvre

MOD-504

ParFoan Song

Gr.51 « De concentré »

École secondaire de La SeigneurieLe 25 Octobre 2013

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« Alerte de niveau modérée. » affiche un panneau situé en face de ma maison. « La température extérieure est présentement de 28,4 °C. Il est recommandé de rester chez soi et de se préparer contre une éventuelle vague de canicule. » Je jette un coup d’œil dans la rue : elle est déserte. Nous sommes en plein été 2034 ; il fait tellement chaud à l’extérieur que la plupart des gens se sont barricadés dans leur maisons afin de lutter contre la chaleur étouffante. De nos jours, l’air climatisé est considéré comme un élément essentiel, tel que lorsqu’on magasine une nouvelle propriété, les maisons sans climatisation ne se vendent plus! Perdus dans mes pensées, je quitte le rebord de ma fenêtre et me dirige vers le salon. Derrière moi, un rideau blanc se referme doucement, jusqu’à ce que la surface de la fenêtre soit entièrement recouverte.

Fiction? Plus ou moins! La vie dans une vingtaine d’années pourrait très bien ressembler à cela, selon un article de SVJ1! L’augmentation radicale de la température globale terrestre est attribuée à un facteur que l’on considérait encore sans importance il y a une trentaine d’années (!) : l’effet de serre.

1 – L’EFFET DE SERRE

Depuis une trentaine d’années, on entend beaucoup parler de l’effet de serre et ses impacts sur le réchauffement climatique dans les médias. Qu’est-ce que c’est exactement? Je suis sûr que vous bavez déjà de savoir la réponse à cette question mais figurez-vous que ce n’est pas ce que vous pensez. Au contraire, l’effet de serre est indispensable à la survie de l’humanité, et ce, depuis ses tout débuts!

Fig.1 : La formation de la Terre, il y a environ 4,56 milliards d'années

1 http://www.labosvj.fr/

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Plutôt apocalyptique comme paysage, n’est-ce pas? Mais ne nous emballons pas tout de suite. Lentement, notre planète bleue se refroidit. Durant ce refroidissement, une énorme quantité de gaz fut expulsée du centre de la Terre verre l’extérieur. Entre autres, une quantité phénoménale de vapeur d'eau, de méthane, d'ammoniac et de gaz carbonique se sont retrouvés à la surface de la Terre, retenus par la gravité. Cela constitua la première atmosphère de la Terre. Environ 60 millions d’années plus tard, la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère se condensa pour former les océans, qui vont absorber une partie du CO2. Pour finir, les premières plantes sont nées il y a 2 milliards d’années et transforment une grande partie du gaz carbonique en oxygène, processus se poursuivant toujours aujourd’hui. L’atmosphère se stabilise et devient telle qu’on la voit (littéralement) aujourd’hui.

Et la question revient : Quel rôle l’effet de serre vient jouer dans tout cela?L’effet de serre, c’est un processus naturel de réchauffement du climat qui est dû aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère, c’est-à-dire principalement la vapeur d’eau, suivi du CO2 (gaz carbonique). D’autres gaz moins abondants tels que le gaz hilarant (N2O) et l'ozone (O3) contribuent aussi à l’effet de serre. Ce phénomène se produit depuis que l’atmosphère existe.

Refroidissment de la Terre et formation de la première atmosphère  (4,56M avant J.C.) 

Condensation liquide de la vapeur d'eau 

(4,5M avant J.C.)

Naissance des premières plantes (2M avant J.C.)

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Comment ça marche?1. Le soleil émet des rayons lumineux dans toutes les directions.2. La Terre reçoit une partie de ces rayons, qui sont filtrés en

pénétrant dans l’atmosphère. 3. Les rayons réchauffent la surface du sol de la Terre.4. La chaleur émise (produite) par le sol est renvoyée dans

l'atmosphère en direction de l’espace.5. Une partie de cette chaleur est réfléchie par certains gaz de

l'atmosphère (gaz à effet de serre) et réchauffe le sol à son tour. C'est ce qu'on appelle l'effet de serre.

En gros, la Terre est réchauffée par sa surface et pas directement par le Soleil. Sans l’effet de serre, la température moyenne de notre planète serait de -18°C, ce qui est trop froid pour la plupart des espèces vivantes, les humains inclus. Voyez donc l’importance de l’effet de serre !

Cependant, ces dernières années, on pointe ce phénomène extraordinaire d’un doigt accusateur. En effet, la température moyenne de la Terre a augmenté de 0,6 °C depuis les années 50. Cette augmentation est attribuée aux gaz à effet de serre artificiels : depuis le début de l’ère industrielle, les humains ne cessent de polluer et rejettent du gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Des activités humaines telles que :

La combustion des énergies fossiles La déforestation L’élevage de ruminants La culture du riz Les industries de ciment et de papier

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Et bien d’autres...Ces activités humaines rejettent une quantité incroyable de gaz polluants dans l’atmosphère. En comparaison, le taux de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de presque 40% depuis 1750. La teneur mondiale des gaz à effet de serre dans l’atmosphère a augmenté sensiblement en raison des activités humaines. En conséquence, l’atmosphère réflète plus de rayons lumineux vers la Terre et la température globale augmente.

2 – LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Qu’est-ce que le réchauffement climatique?Le réchauffement climatique, aussi appelé réchauffement planétaire ou réchauffement global, est une augmentation durable de la température, pendant plusieurs années, sur toute la surface de la planète et dans les océans.

Depuis sa naissance, la Terre a connu plusieurs changements climatiques importants. Si on parle beaucoup de ce phénomène de nos jours, c’est parce que nous sommes présentement dans une nouvelle période de réchauffement climatique qui a débuté dans les années 50. Cependant, cette nouvelle période de réchauffement planétaire est bien différente des précédentes : c’est la première dû à l’homme et ses activités.

Fig. 2 : Voici la variation de la température durant le millénaire précédent. On voit très bien que depuis le début du 20ème siècle , la température augmente radicalement.

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Comme vous venez de le constater, la planète se réchauffe, et ce, très vite. Et ce qui est ironique dans tout cela , c’est que nous sommes les propres coupables de cette catastrophe. En d’autres mots, les humains sont eux-mêmes responsables du réchauffement climatique qui se produit en ce moment. Certains la considèrent comme « la plus grande crise humanitaire en puissance de notre temps »2.

Les activités humaines qui causent ce réchauffement climatique sont très similaires à ceux mentionnés plus haut. Car, voyez-vous, le réchauffement planéraire possède un lien direct avec l’effet de serre. Plus il y a de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, plus l’effet de serre est élevé, et plus la planète se réchauffe (réfèrez-vous au graphique).

2 http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/05/29/1556105_le-rechauffement-climatique-qui-vient.html

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Cette augmentation massive de la température n’est pas sans conséquences, au contraire. Le réchauffement climatique est responsable de 300.000 morts par an et coûte 125 milliards de dollars chaque année, selon un rapport publié par le Forum humanitaire mondial.

Sur le plan géographique, la première chose qui vient à l’esprit est la fonte des glaces polaires. En effet, à cause du réchauffement de la planète, la banquise de l'océan Arctique a perdu la moitié de son épaisseur depuis trente ans. La situation est encore pire au pôle nord; si la température continue de grimper au rythme actuel, il n’y aura plus de glace permanente au pôle sud dans une vingtaine d’années. De plus, le niveau de la mer va augmenter considérablement, grimpant de 26 à 82 centimètres d’ici 90 ans, selon les prévisions du GIEC3. Des régions habitées seront englouties à cause de cette montée.

C’est sans mentionner les conséquences indirectes du réchauffement climatique. La baisse des capacités de production électriques, le coût exorbitant des assurances, l’effondrement de monuments historiques, et c’est sans mentionner une augmentation de la fréquence de phénomènes climatiques extrêmes (ouragan, sécheresse, etc.) 4 . Plusieurs espèces animales et végétales seront aussi menacées.

Facteur déterminant dans le climat européen, le Gulf Stream est sujet à de différents opinions face au réchauffement climatique.

3 Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat4 http://www.journaldunet.com/?id=1127480

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Fig. 3 : Le Gulf Stream

Selon les données recueillies par des chercheurs climatologues, le réchauffement climatique n’aura pas d’impact remarquable sur le Gulf Stream dans les années qui viennent. Ce qui veut dire que les courants marins sont hors de danger pour l’instant. Qu’en est-il de l’avenir? Certaines études prétendent démontrer que la plongée des eaux est en ralentissement, car l’océan se réchauffe5. Encore là, les opinions sont diversifiées et n’arrivent pas sur un point commun. Le problème, c’est que ces idées sont encore au niveau d’hypothèses. Il est présentement trop tôt encore pour prédire les impacts du réchauffement climatique sur le Gulf Stream. Les hypothèses d’aujourd’hui sont encore basées sur des données imprécises et parfois faussées. Cependant, une chose est sûre, c’est que le réchauffement de la planète va avoir un impact à long terme sur le Gulf Stream. Quitte à faire une prédiction erronée, tenons-nous à ce que nous savons jusqu’à présent.

Pour conclure, le réchauffement climatique a de nombreuses conséquences partout dans le monde.

5 http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/oceanographie-rechauffement-va-profondement-modifier-courants-oceaniques-44867/

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-En Europe, cela sera des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. -En Afrique, on va observer une hausse de température massive entre 2 et 4 °C dans les prochaines années. Déjà, la montée des eaux a englouti plusieurs villes côtières et souvent, ce sont les plus pauvres qui écopent des dangers les plus grands, car ils sont rejetés aux confins des zones habitables, et ces zones sont exposés aux tempêtes, à la montée des eaux et aux crues. Le nombre de sécheresses et d’inondations augmente, ainsi que le risque d’une pénurie d’aliments. Par conséquent, nonbreux ont succombés au réchauffement climatique, et ce n’est que le début.

-En Asie, la situation est similaire à celle de l’Afrique en ce qui concerne les villes côtières. En effet, la population est soumise à un stress énorme dû à la montée des eaux. Cette montée pourrait bien atteindre 30 cm en 2040 si la température continue de grimper à cette vitesse, et engloutir plusieurs villes. Dans les pays producteurs de riz comme le vietnam, celai signifirait une baissse de production de 11%, ce qui est énorme. De plus, les phénomènes météorologiques extrêmes augmentent en intensité et certaines régions d’Asie du Sud manquent déjà d’eau, et d’autres régions sont touchés par des inondations. L’agriculture est aussi touchée.

-En Arctique, le climat se réchauffe rapidement. De toute évidence, la glace est en train de fondre au pôle nord. Le méthane contenu sous les glaces est en train de se libérer, et cela va encore plus contribuer à l’effet de serre. Le permafrost est en train de fondre, les glaciers reculent et la banquise est en train de disparaître. Ces conséquences entraînent l’augmentation du niveau des océans.

Fig. 4 : Fonte des glaces arctiques

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-L’Amérique sera fortement touché par le réchauffement climatique. Cyclones, tornades, inondations et sécheresses...les désastres naturels se multiplient en ce moment même. Les catastrophes climatiques coûtent cher en argent et en vies humaines. Les tempêtes et les inondations sont en tête parmi les désastres les plus coûteuses.

-En Océanie, on mesure des canicules records qui frappent plus de la moitié du continent.

3 – LE PROTOCOLE DE KYOTO

Fig. 5 : Le logo du Protocole de Kyoto

Le deuxième Sommet de la Terre, en juin 1992, est le point de départ d’une prise de conscience à l’échelle mondiale des problèmes environnementaux. Suite à cet évènement important, le Protocole de Kyoto naît et il est signé en 1997. C’est un traité international signé par 38 pays originellement qui engage les signataires à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. La loi entre en vigueur le 16 février

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2005 avec l’atteinte du minimum requis soit 55 pays ayant signé et ratifié le protocole (des pays développés avec une émission de CO2 représentant en 1990 au moins 55% des émissions totales de ces pays à la même date devaient avoir aussi déposé leur instruments de raticifation). Aujourd’hui, le Protocole de Kyoto compte 184 États signataires. Parmi ces signataires, on retrouve la France, le Japon, Le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’Irlande.

Les États-Unis d’Amérique sont les seuls à avoir signé mais pas ratifié le protocole.

Il est important de savoir que ce n’est pas tous les pays qui ont signé le Protocole de Kyoto qui le respectent. Au contraire, seuls 37 pays industrialisés se sont réellement engagés sur les objectifs de ce dispositif. En exemple, l’émission de gaz à effet de serre des pays signataires et ratifiés comme l’Espagne, la Grèce ou encore l’Irlande à augmenté de plus de 13%, allant jusqu’à plus de 49% de 1990 à 2004. Les pays qui n’ont pas atteint leur objectif fixé doivent se procurer des « crédits de carbone », ce qui est en quelques sorte une amende colossale (voir plus bas)

Le Canada est un cas spécial. Croyez-le ou non, le Canada est devenu, depuis le 12 décembre 2012, le premier pays à se retirer du Protocole de Kyoto. Le gouvernement canadien avait annoncé en 2011 son intention de se retirer du protocole. Le retrait est devenu effectif un an après le préavis, soit la période de temps minimale obligatoire pour un retrait. Les raisons de cet abandon sont évidents : Le Canada ne sera jamais capable de respecter les engagements qu'il avait pris à Kyoto. Cela est grandement dû aux sables bitumineux en Alberta, dont l’extraction du pétrole s’avère extrêmement coûteuse. Pour atteindre son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 6% par rapport à 1990, il faudrait retirer chaque voiture et camion des routes du pays, ce qui est totalement ridicule. En plus de devoir pays 14 milliards de dollars pour ne pas avoir atteint ses objectifs d’émissions, le Canada subit le dénoncement de nombreux écologistes.

Objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serrePays Objectif de réductionUnion Européenne et Suisse 8%Canada (retiré) 6%Allemagne et Denmark 21%États-Unis (retiré) 7%Hongrie, Japon et Pologne 6%Luxembourg 28%

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L’objectif mondial de réduction est de réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de gaz à effet de serre.

Le Marché du carbone Le marché carbone est une politique qui regroupe l’ensemble des mécanismes d’échanges et de transactions des crédits de réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est le pilier central du Protocole de Kyoto. Elle a pour but, tout comme ce dernier, de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Comment ça fonctionne ?On fixe aux émetteurs de gaz à effet de serre une limite d’émission plus basse que leur niveau d’émission actuel. Ces émetteurs obtiennent des « quotas » d’émission (ou crédits de carbone). À la fin d’une certaine période, les émetteurs doivent prouver qu’ils ont réduit leurs émissions en rendant le nombres de quotas alloué. Si il leur en manque, il doivent acheter d’autres quotas ou payer une forte amende. Si par contre ils n’ont pas dépassé leur limite et ont du quota en surplus, ils peuvent le vendre. Un quota équivaut à une tonne de carbone ou de gaz à effet de serre équivalent.

Le futur du Protocole de KyotoAucune entente n’existe présentement pour remplacer le protocole de Kyoto. Ce dernier a été prolongé de justesse jusqu’en 2020. Certains indiquent que l’accord était insuffisant jusqu’à maintenant pour combattre la hausse de tempérautre qui fait monter le niveau des océans. Cependant, des ententes sont en discussion, comme l'accord global et ambitieux discuté à la 18e conférence des Nations unies sur le climat de Doha, qui engagerait tous les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), prévu en 2015, pour entrer en vigueur en 2020.

4 – LES SOLUTIONS POSSIBLES

Il est maintenant évident que le réchauffement climatique doit être stoppé à tous prix. La question est : que pouvons nous faire pour l’arrêter, ou, au mieux, la ralentir ? Voici des idées réalistes et originales.

Solution 1 : Bannir les voitures et autres véhicules motorisés ; privilègier le transport en commun et les moyens de transports écologiques tels que le vélo ou les trains.

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En moyenne, chaque voiture émet annuellement son propre poids en gaz carbonique. Ceci est énorme. Le gaz carbonique qu'émettent les automobiles est le gaz à effet de serre auquel le réchauffement de la planète est principalement imputable.

Une solution qui pourrait s’appliquer dans bien des pays (dont au Canada) est la simple abolition des véhicules automobiles. À première vue, cela semble totalement impossible mais avec du temps et de l’organisation, ce projet pourrait très bien se réaliser.

L’installation d’un réseau complet de transport en commun couvrant tous les secteurs et recoins qui remplacerait les véhicules automobiles serait idéal. En effet, sans voitures et autres véhicules qui couvrent les routes, les autobus auraient toute la place libre à eux pour circuler. De plus, cela serait une solution saine pour les résidents, qui auraient à marcher quelques minutes à pied chaque jour pour rejoindre leur arrêt! Imaginez un réseau d’arrêts qui couvre toute la ville. Le matin, vous vous levez et marchez quelques minutes pour arriver à votre arrêt. Vous prenez place dans un autobus, qui ne prend qu’au plus une dizaine de minutes pour arriver à votre lieu de travail : les transports sont toujours rapides, car il n’y a que des autubus sur les routes. De plus, les avantages sont énormes pour les résidents qui n’auront pas à acheter de voiture, payer pour de l’essence et des assurances.

Solution 2 : Tout peindre en blanc !

Fou ? Pas du tout ! Le projet de peindre en blanc les toits des villes ou encore les trottoirs a toutes les apparences d'un canular. Et pourtant, un récent rapport affirme que cette technique, si elle était généralisée, pourrait économiser autant d'émissions de gaz à effet de serre que la suppression de toutes les voitures pendant 50 ans !

Plus une surface est claire, moins elle absorbera de rayons et de chaleur. D’où l’idée de peinturer en blanc un maximum de surfaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique. Un bâtiment en plein soleil doté d’un toit

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blanc reflétera les rayons et donc la chaleur, vers l’atmosphère. En réduisant de 10 à 30 % les besoins en climatisation, cette solution pourrait contribuer à limiter les émissions de gaz à effet de serre de façon significative. De plus, cette solution est très versatile : quoi de plus simple qu’appliquer une couche de peinture sur les toits des immeubles et sur les rues ? Un mètre carré de toiture blanchie réfléchirait suffisamment de lumière pour éviter l'émission de 64 kilogrammes de CO2, et 38 kilogrammes pour un mètre carré de trottoir. Malgré ces avantages alléchants, rien n’est parfait : cette solution comporte un inconvénient majeur. Pour que cette démarche ait un impact global dans le réchauffement climatique, il faudrait l’exercer à très grande échelle. Et peindre des villes entières en blanc n’est pas donné.

Solution 3 : Limiter le plus possible l’utilisation de l’énergie

Essayer d’utiliser le moins d’électricité possible n’est pas une tâche facile. Cependant, elle est exercable par n’importe qui, même par vous ! Par exemple, éteindre complètement les appareils électriques sans les laisser en veille, c’est économiser 5% de sa consommation d’électricité. Ou encore, baisser de 1°C le chauffage, c’est économiser 7% d’énergie. De petites actions qui peuvent, à long terme et exercées en grand nombre, avoir une influence visible sur le réchauffement climatique. Morale de cette histoire : économisez le plus d’électricité et d’essence possible !

Solution 4 : Réduire les activités qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre

Au Canada, l’extraction de pétrole des sables bitumineux émet une quantité incroyable de gaz à effet de serre. Chaque jour, 1,3 million de barils de pétrole sont extraits des sables bitumineux en Alberta et la production devrait tripler voire quintupler d’ici 2020. Les sables bitumineux constituant la première source de croissance des émissions de GES du Canada, ils sont l’une des principales raisons pour lesquelles le Canada ne respecte pas ses engagements pris dans le cadre du Protocole de Kyoto de réduire ses émissions de GES d’ici 2012. Cependant, si le Canada continue ses activités d’extraction en Alberta, c’est pour une raison. C’est le principal fournisseur de pétrole des États-Unis et le gouvernement ne peut se passer de cette source de revenu. Mais à quel prix ?

Le mieux à faire, du moins pour l’instant, est de trouver un équilibre juste entre les profits et la pollution. Le Canada peut essayer de

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développer avec le temps d’autres secteurs industriels moins polluants, et diminuer à un rythme constant l’extraction du pétrole en Alberta. Cela conpenserait les pertes financières au niveau économique. Et cela s’applique à beaucoup d’industries, comme celle du bois (déforestation), l’industrie des pâtes et papiers... le Canada devrait s’orienter vers un avenir plus écologique.

Bibliographie

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http://www.davidsuzuki.org/fr/champs-dintervention/changements-climatiques/enjeux-et-recherche/les-solutions-climatiques/solutions-aux-changements-climatiques/

http://www.radioaustralia.net.au/french/radio/onairhighlights/australie-une-canicule-record-due-au-changement-climatique/1080654

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http://www.wmo.int/youth/greenhous_fr.html

http://www.lacaseauxenfants.org/energies/energies-climat.htm