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SOMMAIRE INTRODUCTION

QU’EST-CE  QU’UN  CENTRE  SOCIAL  ? 8 QU’EST-CE  QU’UN  PROJET  SOCIAL ? 11

PRESENTATION DU CENTRE SOCIOCULTUREL YANNICK NOAH 15

1- LA  FICHE  D’IDENTIFICATION 16 2- LE PROJET 2013-2015 17

2-1 RAPPEL HISTORIQUE 17 2-2 AXES STRATEGIQUES ET OBJECTIFS GENERAUX 2013-2015 18

3- LE FONCTIONNEMENT INTERNE 21 3-1 UNE EQUIPE 21 3-2 UN LIEU 26 3-3 UN PUBLIC 28 3-4 LES FINANCES 30

BILAN & EVALUATION DU PROJET SOCIAL 2013-2015 39

1- LA QUINZAINE DU BILAN 40 2- BILAN ET EVALUATION PAR AXE STRATEGIQUE

L’ACCUEIL, L’INFORMATION, L’ORIENTATION 47 LA SOCIALISATION  ET  L’EXPRESSION 51 LA PARENTALITE & L’INCLUSION SOCIALE DES FAMILLES 56 L’INTEGRATION 65 LA CITOYENNETE, LA PREVENTION & L’EDUCATION 71

L’ENVIRONNEMENT  DU  CENTRE  SOCIAL 83

1- LA  ZONE  D’INFLUENCE  DU  CENTRE  SOCIOCULTUREL   84 2- LE CONTEXTE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE 86 3- LA VIE LOCALE/ ANIMATION DE QUARTIER 87 4- LES RESSOURCES 88 5- LES EQUIPEMENTS DU QUARTIER SUD-EST D’ASNIERES 90

LE DIAGNOSTIC PARTAGÉ DE TERRITOIRE 91

1- LA DEMARCHE 92 2- LA RENCONTRE HABITANTS 94 3- LA RENCONTRE PARTENAIRES 98 4- LA SYNTHESE DU DIAGNOSTIC 103

LE PROJET SOCIAL 2016-2019 105

1- L’ELABORATION DES ORIENTATIONS PRIORITAIRES 107 2- L’ARBRE  A  OBJECTIFS 109

OBJECTIFS GENERAUX ET OPERATIONNELS PAR ORIENTATION & RESULTATS ATTENDUS / INDICATEURS  D’EVALUATION 111

3- LE  PLAN  D’ACTION 123 4- LE PROJET FAMILLES & PARENTALITE 127 5- LA MISE EN  ŒUVRE  ET  EVALUATION DU PROJET 137

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QU’EST-CE  QU’UN  CENTRE  SOCIAL  ? Le  centre  social  ou  socioculturel,  c’est  d’abord  un  projet. Un centre social et socioculturel entend être « un  foyer  d’initiatives  portées  par  des  habitants  associés  appuyés par des  professionnels,  capables  de  définir  et  de  mettre  en  œuvre  un  projet  de  développement  social  pour  l’ensemble  de  la  population  d’un  territoire »1. � UN PROJET PLURIANNUEL AGREMENTE PAR LA CAF

Les  centres  sociaux  se  sont  structurés  en  France  d’abord  à  partir des années 1910, puis dans les années 1950/1960. Différentes circulaires ministérielles et/ou de la Caisse Nationale des Allocations Familiales élaborées en concertation avec la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France ont successivement  défini  leurs  missions  notamment  depuis  1960.  En  1971,  la  CNAF  institue  l’agrément  des  Centres Sociaux pour accompagner le bénéfice de la prestation de service sur une fonction de coordination  et  d’animation.  Progressivement,  cette  fonction  sera  précisée ainsi que les missions des centres sociaux. Depuis   1985,   chaque   Caisse   d’Allocations   Familiales   a   la   responsabilité   de   l’attribution   ou   du  renouvellement  de  l’agrément  dans  le  cadre  d’un  dispositif  contractuel  établi  sur  la  base  d’un  projet  d’animation globale. � UN PROJET REPOSANT SUR 4 MISSIONS

Selon la CNAF, quatre missions caractérisent le projet du centre social2 : x Un  équipement  de  quartier  à  vocation  sociale  globale,  ouvert  à  l’ensemble  de  la  population  habitant  

à proximité, offrant accueil, animation, activités et services à finalité sociale. Il assure une fonction d’animation   à   la   fois   globale   et   locale.   La   fonction   d’animation   du   centre   social   exclut   la   seule  juxtaposition  d’activités  et  de  services.  Ces  derniers  doivent  être  en  cohérence  avec le projet de la structure. Le projet social implique la participation des habitants et la concertation avec les partenaires.

x Un équipement à vocation familiale et pluri générationnelle.  Lieu  de  rencontre  et  d’échange  entre  les générations, il favorise le développement des liens familiaux et sociaux et contribue à dynamiser le tissu social.

x Un  lieu  d’animation  de  la  vie  sociale.  Il  doit  susciter  la  participation  des  usagers  et  des  habitants  à  

la  définition  des  besoins,  à   l’animation   locale,  aux prises de décisions le concernant. Prenant en compte  l’expression  des  demandes  et  des  initiatives  des  usagers  et  des  habitants,   il  a  vocation  à  favoriser le développement de la vie associative.

x Un  lieu  d’interventions  sociales  concertées  et  novatrices.  Compte tenu de son action généraliste et

innovante, concertée et négociée avec les différents acteurs locaux, il contribue au développement du partenariat.

1 Cf Annexe 1 :  Charte  fédérale  des  centres  sociaux  et  socioculturels  de  France  adoptée  par  l’Assemblée Générale de la FCSF – Angers juin 2000 2 Cf Annexe 2 : Circulaire N°56 CNAF -31 octobre 1995

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� UN  PROJET  D’ANIMATION  GLOBALE  ET  DE  COORDINATION

La  fonction  d’animation  globale  et  coordination  se définit à partir de 9 repères indicatifs : x Un  territoire  d’intervention x Une approche généraliste x Un lien, un fil conducteur x Une dimension collective x L’implication  des  habitants x L’exercice  de  la  citoyenneté x Un dynamisme, un mouvement x Une équipe de professionnels qualifiés x Une fonction qualitative et partenariale L’animation  globale,  condition  de  l’autonomie  du  centre  social,  est  une  fonction  transversale  de  soutien  à  l’animation  de  la  vie  locale  et  au  développement  social. � UN  PROJET  ANIME  PAR  UN  RESEAU  D’ACTEURS  AUTOUR  DE  VALEURS  FONDATRICES �Les  projets  des  centres  socioculturels  sont  animés  par  des  réseaux  d’acteurs :

x Des habitants engagés : bénévoles  d’activités,  militants  engagés  pour  un  mieux  vivre  ensemble…  Les habitants sont acteurs de la vie, de la gestion du centre social ; son fonctionnement même en  dépend.  Engagés  dans   l’élaboration,   l’évaluation,   la  vie  du  projet  du  centre…  les  habitants  sont moteurs dans un espace où la démocratie locale prend tout son sens.

x Des salariés qualifiés, des administrateurs formés : La qualification des acteurs est une des

conditions essentielles de la réussite de tout projet centre social. Elle passe notamment par la mise  en  œuvre  de  formations  qui  s’adressent  aussi  bien  aux  professionnels  qu’aux  bénévoles  impliqués dans la gestion ou la vie du centre.

x Des partenaires associatifs, institutionnels : Fédérateur, le centre social invite partenaires

associatifs et institutionnels à prendre part à toutes les étapes du projet : à la base, lors de l’élaboration   du   diagnostic   partagé,   lors   de   sa  mise   en  œuvre et   de   l’évaluation   du   projet.  Négociation  et  contractualisation  sont  au  cœur  du  partenariat.

�Se  plaçant  dans  le  mouvement  de  l’éducation  populaire,  les  centres  sociaux  réfèrent  leur action et leur expression publique à trois valeurs fondatrices :

x La dignité humaine : Reconnaître la dignité et la liberté de tout homme et de toute femme est l’attitude  première  des  acteurs  des  centres  sociaux  et  socioculturels.

x La solidarité : Considérer  les  hommes  et  les  femmes  comme  solidaires,  c’est-à-dire comme étant capables de vivre ensemble en société, est une conviction constante des centres sociaux et socioculturels depuis leurs origines.

x La démocratie :   Opter   pour   la   démocratie,   c’est,   pour les centres sociaux et socioculturels,

vouloir une société ouverte au débat et au partage du pouvoir.

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�Un projet de développement social local, participatif et partagé :

Les  façons  d’agir  des  centres  sociaux  et  socioculturels  tendent  à :

x Contribuer au développement social local du territoire : Les centres sociaux placent le social au centre des stratégies de développement. Co-construit avec les habitants et les partenaires, le projet centre social est façonné à partir des particularités du territoire et de sa population.

x Privilégier la participation des habitants :  Prendre  sa  vie  en  main,  échanger,  participer,  décider…  Les habitants sont invités à le faire au centre social. Véritable foyer de démocratie locale, le centre social place la participation  des  habitants  au  cœur  de  son  projet.

x Développer une approche généraliste et collective : Soutenir les initiatives des habitants, les projets  des  jeunes,  soutenir  les  parents  dans  leur  rôle  d’éducateur,  être  garant  de  l’animation  de la vie locale et du lien  social  (…)  le  centre  social  s’intéresse  à  tout  ce  qui  fait  la  globalité  de  l’individu  et  de   la  famille.  C’est  par   le  dialogue  et   la  participation  à  des  activités,  des  projets  collectifs, que les personnes apprennent à mieux maîtriser leur vie et deviennent citoyens actifs.

Le centre social repose sur un projet social développé à partir des besoins et des potentialités du territoire de proximité. Créé   à   partir   d’un   diagnostic   des   besoins  exprimés par la population et à la disposition de tous les habitants, le centre social doit favoriser et susciter la participation de tous en tant   qu’acteurs   de   leur   projet.   Espace   de  coordination contribuant au développement social local, le centre social fonctionne selon sa propre dynamique, en adéquation avec les réalités et les ressources locales. �Un  projet  d’animation  collective  familles Partie  intégrante  de  la  fonction  d’animation  globale  et  de  coordination,  l’animation  collective  familles  fait  l’objet  d’un  projet  spécifique  et  différencié3.

3 Cf. annexe 3 : Circulaire N°186 CNAF – 27 juillet 1998

•Décideurs•Dispositifs•Procédures

•Contexte local (géographie, histoire, culture, patrimoine, économie,...)

• Sens et valeurs•But et objectifs•Diagnostic

partagé• Références

d'évaluation

•Habitants•Professionnels•Associations• Institutionnels• Elus politiques

ActeursFinalités et modes d'actions

Politiques publiquesTerritoire

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QU’EST-CE  QU’UN  PROJET  SOCIAL ?

A QUOI IL SERT ?

Chaque centre social et socioculturel élabore pour une durée maximum de quatre ans un projet correspondant  au  principe  d’une  action  sociale  globale  autour  des  habitants  de  son  territoire.  C’est  le  Projet Social. Il  fait  l’objet  d’un  agrément  « centre social »  délivré  par  la  Caisse  d’Allocations  familiales qui valide ainsi l’action   projetée   avec   les   habitants   du   territoire,   et   ouvre   droit   à   un   financement   spécifique : la prestation de service « d’animation globale et de coordination ». L’agrément   est   renouvelable   sur   présentation   d’un   diagnostic   de   territoire   réévalué,   d’un   bilan  d’évaluation  de  l’action  effectuée  et  de  la  présentation  d’un  nouveau  projet  social. Au-delà   du   formalisme   de   la   procédure   d’agrément, le projet sert surtout à préciser les axes d’animations  collectives  susceptibles  de  faire  évoluer  les  liens  sociaux.  En  ce  sens,  il  doit  tendre  à  être  connu de tous, acteurs internes et externes au centre. COMMENT, AVEC QUI ET QUAND PREPARE-T-ON LE PROJET ?

Cette  démarche  s’inscrit  dans  la  durée.  Elle  nécessite  par  conséquent  de  mettre  en  place  un  calendrier,  d’avertir   et   d’associer   à   cette   démarche   les   différents   acteurs   concernés : les habitants, les administrateurs, les bénévoles, les salariés et les partenaires (associations, institutions et collectivités). CE  QUI  EST  EN  JEU  DANS  L’ELABORATION  DU  PROJET :

L’élaboration  du  projet  social  par  le  centre,  c’est : > Un  temps  privilégié  pour  savoir  d’où  l’on  vient  et  où  on  va. > Une  démarche  à  construire  avec  de  nombreux  interlocuteurs  qui  peuvent  avoir  des  centres  d’intérêts  différents. > Un  outil  au  service  du  sens  général  qu’il  souhaite  impulser  à  son  action  et  de  la  prise  en  compte  des  problématiques des habitants mais aussi de leurs ressources et potentiels. Une  démarche  à  respecter…LA  PARTICIPATION  DES  HABITANTS Tout  le  processus  de  renouvellement  du  Projet  Social  s’élabore  AVEC  et  POUR  les  Habitants.  C’est  une  démarche Concertée, Partagée, qui doit faire émerger les VERITABLES attentes/besoins/souhaits des Habitants.

Toute la démarche autour du renouvellement du Projet Social est donc le « MOMENT DE FAIRE CENTRE SOCIAL ». Le  processus  est  une  PORTE  d’ENTREE,  un  prétexte  pour  aller  chercher  les  habitants.  Pour  les  mettre  en dynamique, pour les faire prendre conscience des possibilités offertes par le Centre Social. Pour susciter l’envie  d’AGIR,  de  s’impliquer  davantage…

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Le  processus  d’élaboration  ou  de  renouvellement  du  Projet  Social  est  en  cela  une  véritable  expérience  démocratique   qui   s’inscrit   dans   l’exercice   d’une   citoyenneté   de   proximité   de   celles   et   ceux   qui   y  prennent part. En outre, le Centre Social se saisit de cette opportunité pour déployer et expérimenter des méthodes participatives et incitatives facilitant les   prises   de   parole,   l’écoute,   les échanges, la confrontation constructive des différentes positions, la résolution de conflits, etc. Lors de chaque rencontre, les participants sont en relation avec un ou plusieurs autres individus du groupe. Les méthodes et les outils contribuent à ce que chaque individu trouve un bénéfice à collaborer et sa propre performance au sein du groupe est meilleure que s'il était isolé. Ces phénomènes répétés contribuent à produire de « l’intelligence  collective ». LES ETAPES DU PROCESSUS DE RENOUVELLEMENT DU PROJET SOCIAL ?

Le processus de renouvellement du Projet Social se déroule en cinq étapes :

x Le Bilan des actions. x L’évaluation  du  projet  social  précédent :

a-t-on atteint les objectifs fixés ? Sinon pourquoi ?

x Le diagnostic partagé et participatif, basé à la fois sur des données « froides » (statistiques) et « chaudes » (ressentis des   membres   de   l’équipe,   des  bénévoles, des habitants et des partenaires).

x La définition des grandes orientations prioritaires du nouveau projet.

x Le   choix   d’activités   et/ou   de  méthodes  pour répondre à ces priorités.

ECHEANCIER prévisionnel produit par le « groupe moteur » lors de la première rencontre Nov-20 décembre 2014 : Bilan des Actions et restitution publique (QUINZAINE DU BILAN) D’ici  mi-janvier 15 :  Evaluation  globale  du  projet  (via  l’arbre  à  objectifs et  l’analyse  du  bilan  des  actions) Mi-janvier- fin février 2015 : diagnostic partagé du territoire Mars-fin mai 2015 : élaboration du nouveau projet Juin-juillet 2015 : rédaction du nouveau projet Septembre 2015  :  validation  par  le  Conseil  d’Administration  et  envoi  du  document  à  la  CAF Octobre à décembre 2015 : Instruction par les services de la CAF et passage en commission Janvier 2016 : ré-agrément pour 4 ans 2016-2019 : évaluation  continue…

Bilan des actions

Evaluation du Projet

Diagnosticdu térritoire

Elaboration du Projet Social

Redaction du Projet Social

Mise en oeuvredu PS via le plan

d'actions

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PRESENTATION DU

CENTRE SOCIOCULTUREL YANNICK NOAH

1 – LA  FICHE  D’IDENTIFICATION

2- LE PROJET

RAPPEL HISTORIQUE AXES STRATEGIQUES ET OBJECTIFS GENERAUX

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3 - LE FONCTIONNEMENT INTERNE

UNE EQUIPE UN LIEU

UN PUBLIC UN BUDGET

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1 – LA  FICHE  D’IDENTIFICATION

Nom du Centre Centre Socioculturel Yannick Noah Coordonnées 46 avenue des Grésillons

92600 Asnières-sur-Seine 01 41 11 02 22 [email protected]

Identité du président du centre Michel Pelé Identité du responsable du centre Françoise Leménager Identité du gestionnaire Association (loi 1901) du Centre Socioculturel Yannick Noah Composition  du  Conseil  d’Administration4 6 membres de droits

Membres actifs : 3 représentants des associations adhérentes Membres actifs : 9 représentants des adhérents

Buts statutaires Association de gestion Condition  d’occupation  des  locaux Mise  à  disposition  de  la  ville  d’Asnières-sur-seine avec convention 2013-2023 Identité des propriétaires des locaux Ville  d’Asnières-sur-Seine Horaires  d’ouverture Accueil 9h30-12h30 / 14h-18h30 du lundi au vendredi

Activités 9h00-21h00 du lundi au jeudi – vendredi 19h durant les périodes scolaires Accueil et activités 10h-12h / 14h-18h durant les vacances scolaires Programmation régulière  de  réunions,  d’animations  et  d’évènements  en  soirée  et  le  week-end

Effectif du personnel 16 salariés soit 8.65 ETP au total dont : x 1 Directrice (1ETP) - CDI x 1 Directeur Adjoint (1ETP) –CDI x 1  Agent  d’accueil  (1ETP)  – CDI x 1  Agent  d’accueil  (0.50  ETP) – CDD  Emploi  d’avenir x 1 Référent Familles (1ETP) – CDI – Emploi Tremplin x 1 référent accompagnement social et linguistique (1 ETP)–CDI– Adulte Relais x 1 référent enfance jeunesse (1 ETP) – CDI – Adulte relais x 1 référent intergénérationnel / séniors (0.75 ETP) – CDI - FONJEP x 2  animateurs  d’ateliers  (0.2  ETP)  – CDI annualisé x 2 animateurs atelier (0.2 ETP) - CDD x 3 animateurs accueils loisirs (0.50ETP) – CDD x 1 animatrice socioculturelle polyvalente (0.50 ETP) – CDD  Emploi  d’avenir

+ 3 associations partenaires  prestataires  d’activité + 1 psychologue (travailleur indépendant – note  d’honoraires)

Année de la 1ère mise  en  service  de  l’équipement 1998 Rappel de la date du 1er agrément 1998 Rappel  de  la  date  d’effet  du  projet  social  en  cours 1er janvier 2013 – 31 décembre 2015 Nombre  d’habitants  de  la  Commune 84 600 (Source INSEE Recensement de la population 2012- Limites territoriales au 1er

janvier 2014) Territoire  d’intervention  et  aire  d’influence  du  Centre Social

Quartier Métro Sud-Est  d’Asnières-sur-Seine (Voltaire, Grésillons, Aulagnier)

Inclusion à des dispositifs particuliers Contrat de Ville Programme de Réussite Educative Contrat  Local  d’Accompagnement  à  la  Scolarité Atelier Santé Ville Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance Contrat Educatif Local

Autres informations Adhésion  à  la  Fédération  des  Centres  Sociaux  reconnue  d’utilité  publique Agrément Jeunesse et Education Populaire N° 92JEP096 Agrément Accueil de Loisirs Sans Hébergement Point Info Familles

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2 – LE PROJET 2013-2015

1- RAPPEL HISTORIQUE En 1994, le cabinet « Passion »  est  mandaté  par  la  Ville  d’Asnières  afin  d’effectuer  un  diagnostic  social  et urbain du quartier Sud-Est   d’Asnières-sur-Seine après que celle-ci ait été interpellée par les associations  d’habitants  (VAGUES  et  APELA)  soucieuses  du  devenir  de  ce  quartier. Les résultats de ce diagnostic amène le cabinet à préconiser la  création  d’une  association  susceptible  de  gérer  un  équipement  de  proximité  pour  l’ensemble  de  la  population  à  vocation sociale et culturelle. Les   deux   associations   d’habitants   soutenus   par   les   services   municipaux   – contrat de ville et vie associative – et  par  la  Caisse  d’Allocations  Familiales  se  sont  alors  mobilisées  pour  créer  en  juillet  1997,    l’association  du  centre socioculturel Voltaire. Le 1er avril  1998,  le  premier  projet  social  était  signé  avec  la  Caisse  d’Allocations  Familiales  et  en  juin  de  la même année, la structure ouvrait ses portes au 24 avenue des Grésillons sur 250m2 de locaux privés. En 2000, après une consultation des habitants, le centre socioculturel Voltaire devient le centre socioculturel  Yannick  Noah  qui  a  accepté  de  prêter  son  nom  à  l’association. En 2001, après 3 années de fonctionnement, on pouvait considérer que la phase de « lancement » était terminée et que le Centre Socioculturel reposait sur des bases de développement saines. La seule inquiétude  résidait  dans  une  capacité  d’accueil  très  réduite,  les  locaux  étant  trop  exigus. En 2002, après avoir établi un cahier des charges relatant les missions et définitions des besoins des utilisateurs, nous avons participé activement avec les services municipaux et nos partenaires institutionnels  à  l’élaboration  du  projet  « de la nouvelle structure centre socioculturel ». Cette structure associative devenait attenante à une plate-forme de services publics et donc totalement en adéquation avec les orientations du centre en terme de services de proximité. En juin 2003, nous aménagions dans les nouveaux locaux au 46 avenue des Grésillons. Douze ans après, la structure est connue et reconnue par les habitants du quartier comme par l’ensemble  des  Asniérois,  même  si  le  public  prioritaire  reste  la  population  du  quartier  Sud-Est  d’Asnières.

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2 – AXES STRATEGIQUES ET OBJECTIFS GENERAUX 2013-2015 « UN LIEU DE VIE POUR MIEUX VIVRE ENSEMBLE » Lieu de rencontre et de convivialité, le Centre s’adresse  en  priorité  à  tous  les  habitants  des  quartiers  Grésillons-Voltaire  d’Asnières-sur-Seine, quelques soit leur âge ou leur origine, à partir des activités encadrées ou proposées par le centre, par ses membres autorisés et par des prestations à vocation sociale hébergées en son sein. L’axe  familial  n’est  pas  exclusif,  tous  les  habitants  du  quartier  doivent  se  sentir  accueillis  et  bienvenus  au Centre,  mais  il  constitue  depuis  le  début  le  point  d’ancrage prioritaire.

C’est  un  lieu :

x Où il fait bon venir, participer à des activités, à la vie du Centre, se rencontrer x Où  on  sait  ce  qui  s’y  passe x Où on sera écouté, aidé si besoin, pris en compte x Où les valeurs de respect, tolérance, ouverture, dynamisme, solidarité sont mises en pratique x Où  chacun  peut  être  acteur  de  ce  qui  s’y  passe  (participation  des  adhérents  à  la  vie  du  Centre,  à  son  

projet, à son devenir). En  conséquence,  c’est  un  lieu  de  proximité,  d’animation  du  lien  social  digne  d’être  respecté  par  tous. Au titre de Centre Social, il développe des actions en direction de toutes les catégories socioprofessionnelles   et   des   personnes   de   tous   âges   avec   la   volonté   d’accueillir   tout   le   monde   et  d’impliquer chacun. La participation des habitants est au  cœur  du  projet  social qui  s’est  déclinée  ces  dernières  années  autour  de 5 axes stratégiques :

x L’accueil,  l’information  et  l’orientation

- Offrir à la population un accueil de qualité constant. - Permettre   à   la   population   d’identifier   le   centre   comme   un   lieu   ressource   où   chacun   est   pris   en  

considération   par   une   prise   en   charge   globale   de   la   personne   lui   permettant   d’être   valorisée   et  accompagnée.

- Répondre précisément aux demandes de la population et  l’orienter  correctement.                                                             - Offrir à la population des services de proximité.

Actions : Un  agent  d’accueil  formé  à  la  médiation  sociale  à  plein  temps  présente  en  journée  de  10h  à  19h  – Un  deuxième  agent  d’accueil  de  18h30  à  21h – 1 bureau de permanence – Lignes téléphoniques et outils informatiques – documentations diverses des différents partenaires. Accueil de la population pour les deux autres bureaux de permanence gérés par la Ville (Mairie Annexe – Mission Locale – EDAS– CAF).

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x La  socialisation  et  l’expression

- Contribuer  à  l’apprentissage  de  la  vie  en  société  par  l’intériorisation  des normes et des valeurs de cette société  dont  nous  sommes  membres.  Il  ne  s’agit  pas  seulement  de  se  conformer  aux  attentes  sociales  mais  aussi  de  prendre  une  part  active  dans  ce  processus  d’inscription  dans  les  pratiques  des  relations  sociales.

- Donner les moyens à chaque individu de conduire en pleine responsabilité sa vie personnelle, civique et  professionnelle  et  en  le  rendant  capable  d’adaptation  et  de  créativité.  

- Développer  le  sens  de  la  solidarité,  l’imaginaire,  la  créativité,  l’autonomie  et  l’investissement. - Permettre aux individus de percevoir les relations entre les disciplines, de découvrir les liens qui unissent

les   différents   arts   et   d’affiner   une   approche   sensible   et   sociale   du   monde.   Cela   contribue  nécessairement à une meilleure intégration dans  l’environnement. Actions : Organisation  et  proposition  d’activités  artistiques,  culturelles  et  sportives  pour  tous   les  âges  (enfants – adultes)  pour  une  pratique  régulière  hebdomadaire.  Organisation  et  animation  d’évènements  culturels,   festifs,   d’information avec et pour la population. Accompagnement des habitants dans la construction  de  leur  projet  en  direction  du  quartier  ou  d’une  cause  de  solidarité.  Animations  régulières  en  pied  d’immeubles  « hors les murs ».

x La parentalité – l’inclusion  sociale  des familles

- Favoriser  l’écoute  et  le  dialogue  avec  les  parents  et  les  renforcer  dans  leur  rôle  parental. - Permettre  aux  parents  d’enrichir   leurs   repères  et  de  profiter  des  apports  des  autres  parents  et  des  

professionnels  de   l’enfance  afin  qu’ils   prennent   confiance  en  eux  et  qu’ils   se   sentent   investis   d’une  mission  d’éducation  valorisante  et  primordiale.

- Développer  l’engagement  des  parents  dans  la  scolarité  et  le  temps  libre  de  leurs  enfants. - Favoriser   le  lien  social  entre  les  familles  et  s’appuyer  notamment  sur la prévention précoce qui peut

jouer un rôle décisif en termes de réduction des inégalités et de prévention des différentes formes d’exclusion.

- Accompagner individuellement les familles les plus fragilisées en les mettant en lien avec les ressources locales  d’une  part  et  en   les  aidant  dans   l’organisation  concrète  de   leur   foyer  afin  de  permettre  aux  parents  d’être  un  tant  soit  peu  libérés  de  soucis  pratiques  leur  permettant  de  mieux  se  concentrer  sur  leur rôle de parents. Actions : Suivi individualisé des familles les plus en difficultés en lien avec le réseau partenarial. Animation du Point Info Familles. Organisation et Animation collective avec et en direction des familles. Mise à disposition  d’un  espace  familles  pouvant  accueillir  des  enfants  dès  l’âge  de  trois  mois  (espace  nurserie,  espace jeux symboliques, espace parents). Organisation et animation de temps de rencontres et de discussions  dans  cet  espace  familles  par  le  Référent  familles  et  le  réseau  partenarial.  Animation  d’un café des  parents  par  le  référent  familles  et  une  psychologue.  Animation  d’un  atelier  cuisine.  

x L’intégration

- Permettre à chaque personne de trouver, au sein du centre socioculturel, un accompagnement individuel pour leurs démarches administratives et l’accès  à  leurs  droits  sociaux.    Assurer  un  travail  de  médiation avec les institutions et/ou associations.

- Faciliter   l’intégration   sociale   par   l’acquisition   de   la   langue   en   passant   par   le   développement   d'une  compétence sociale en communication.

- Développer la mobilité et la compréhension des espaces et de la culture française afin de favoriser l’autonomie   sociale,  professionnelle  et  citoyenne   indispensables  à   toute  personne  qui   souhaite  être  acteur  dans  la  société  d’accueil.  

- Lutter contre la fracture numérique.

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Actions : Accompagnement   et   suivi   individuel   des   personnes   issues   d’une   immigration   récente   ou  ancienne  ayant  des  difficultés  d’interprétation  des  codes  sociaux  français  sur  des  questions  d’accès  aux  droits,  de  santé,  de  logement.  Mise  en  place  d’ASL collectifs en journée et des cours de Français Langue Etrangère en soirée visant à répondre à des besoins et des manques, détectés, formulés et recensés lors de ces accompagnements individuels : la connaissance des lois, des codes sociaux, des institutions afin d’être  en  mesure  d’assumer  ses  responsabilités  sociales  en  toute  connaissance  du  système  dans  lequel  on   est.  Mise   à   disposition   pour   les   usagers   d’un   espace   numérique   connecté.   Organisation   par   des  bénévoles de cours multimédia en fonction des demandes et besoins des usagers.

x La  citoyenneté,  la  prévention  et  l’éducation Le projet éducatif du centre socioculturel Yannick Noah énonce les principes éducatifs et les valeurs générales qui guident son action sur le secteur Enfance-Jeunesse. Aider  à  la  construction  de  l’individu :

o Contribuer  à   la   construction  de   la  personnalité  de   l’enfant   en   lui  permettant  notamment  d’être  plus  autonome.

o Accompagner  l’enfant  ou  le  jeune  dans  la  découverte  de  soi  et  de  ses  ressources  afin  qu’il  puisse  découvrir  son potentiel de manière progressive.

o Valoriser ce potentiel afin de développer chez chaque enfant ou jeune sa confiance en ses propres capacités. Permettre une ouverture sur le monde :

o Elargir  les  centres  d’intérêts  des  enfants  et  des  jeunes.   o Les  inciter  à  s’ouvrir  intellectuellement  et    susciter  leur  curiosité.   o S’ouvrir   sur   les   ressources   culturelles,   sociales   et   économiques   de   leur   environnement proche puis,

progressivement,   plus   lointain,   afin   qu’ils   acquièrent   des   repères   et   aiguisent   leur   esprit   critique   de  manière constructive.

Favoriser  l’appréhension  de  la  notion  de  citoyenneté : o Permettre  aux  enfants  et  aux  jeunes  d’accéder  à  plus  de  tolérance et de solidarité par une meilleure

connaissance  de  l’autre,  des  différentes  cultures  et  des  différents  milieux  sociaux. o Amener  les  jeunes  vers  l’acquisition  d’un  sens  civique,  c’est  à  dire  le  respect  des  règles  de  la  vie  sociale  

dans la courtoisie et dans  la  conscience  d’avoir,  vis-à-vis de la société en général, des droits et des devoirs.

o Favoriser  la  prise  de  responsabilité  et  l’engagement  altruiste  auprès  des  autres. o Viser  la  maturité  sociale  par  l’éducation  à  la  citoyenneté. Permettre aux enfants et aux adolescents de

devenir  citoyen.  C’est-à-dire auteurs de leur vie, vigilant sur les évolutions économiques, écologiques, sociales, culturelles et éthiques ;  capable  de  réfléchir,  de  proposer,  de  s’impliquer. Actions : 3 accueils de loisirs (3-5 ans / 6-10 ans / 11-17 ans) mercredis et vacances scolaires. Accompagnement   à   la   scolarité   élémentaire   et   collège.   Coordination   de   l’initiative   départementale  « Jeunesse et Citoyenneté »  sur  la  Ville  d’Asnières.  Participation au Programme de Réussite Educative de la  Ville  d’Asnières. Participation  au  projet  DEMOS  (Dispositif  d’Education  Musicale  à  vOcation  Sociale).  Accompagnement des jeunes dans leurs projets de toute nature.

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3 - LE FONCTIONNEMENT INTERNE

1- UNE EQUIPE

¾ ORGANISATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les  statuts  de  l’Association5 organisent  le  Conseil  d’Administration  de  la  manière  suivante :

x 2 catégories de membres, les membres de droits et les membres actifs

x Les membres de droits sont au nombre de 6 (4 représentants  de  la  Ville  d’Asnières  et  2  représentants  de  l’Education Nationale)

x Les membres actifs sont au nombre de 12 (3 représentants des associations adhérentes et 9 représentants des adhérents)

x Seuls les membres actifs peuvent être éligibles au Bureau

x Les membres sont élus pour une durée de 3 ans et  le  Conseil  d’Administration  se  renouvelle  par  tiers  tous les ans.

5Annexe Statuts  de  l’association

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Le Conseil  d’Administration  se  réunit  5  fois  dans  l’année en séance plénière (en octobre au début de la saison, en décembre essentiellement pour le vote du budget prévisionnel, en mars en amont et en aval de  l’Assemblée  Générale  Ordinaire  et  en  juin). La  Directrice,   le  Directeur  Adjoint,   l’Expert-Comptable et le Commissaire aux Comptes, les directeurs des services Politique de la Ville et Vie associative y sont invités. Des réunions de travail sur  des  thèmes  précis  sont  impulsées  et  ouvertes  à  l’ensemble  des  usagers  de  la  structure. Le  Conseil  d’Administration  décide  des  grandes  orientations  de  l’Association  et  détermine  la  politique budgétaire et financière. Le Bureau se réunit en moyenne une fois par mois. La Directrice et le Directeur Adjoint y sont le plus souvent invités. Au-delà   de   la   préparation   des   réunions   de   Conseil   d’Administration,   ces   réunions  permettent un réel échange entre les membres du Bureau et la Direction sur les choix stratégiques, les orientations  de  l’association  et  les  problèmes  ou  les  « victoires » rencontrées au quotidien. Ces  temps  permettent  à  chaque  administrateur  de  s’approprier  le  projet  social,  d’en  comprendre les enjeux  et  les  rouages,  d’être  en  mesure  de  se  positionner.

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¾ ORGANISATION DE  L’EQUIPE  OPERATIONNELLE Le personnel actuel est qualifié et chacun est placé en responsabilité de son secteur. Tout le personnel permanent est en Contrat   à   Durée   Indéterminée   à   l’exception   d’une   animatrice   polyvalente/agent d’accueil dont  le  Contrat  d’Avenir  se  terminera  en octobre 2016.

En octobre 2015,  l’équipe  opérationnelle  se  compose  de  16  salariés  soit 8.64 ETP au total dont :

x 1 Directrice (1ETP) - CDI x 1 Directeur Adjoint (1ETP) –CDI x 1  Agent  d’accueil  (1ETP)  – CDI x 1  Agent  d’accueil  (0.50  ETP)  – CDD  Emploi  d’avenir x 1 Référent Familles (1ETP) – CDI – Emploi Tremplin x 1 référent accompagnement social et linguistique (1 ETP) – CDI – Adulte Relais x 1 référent enfance jeunesse (1 ETP) – CDI – Adulte relais x 1 référent intergénérationnel / séniors (0.75 ETP) – CDI - FONJEP x 2  animateurs  d’ateliers  (0.2  ETP)  – CDI annualisé x 2 animateur atelier (0.2 ETP) - CDD x 3 animateurs accueils loisirs (0.50ETP) – CDD x 1 animatrice socioculturelle polyvalente – (0.50 ETP) - CDD - Emploi  d’avenir

+  3  associations  partenaires  prestataires  d’activité + 1 psychologue (travailleur indépendant – note  d’honoraires)

x 17 personnes bénévoles en accompagnement à la scolarité x 30  personnes  bénévoles  sur  les  autres  actions  notamment  sur  l’espace  familles  et  sur  l’organisation  des  

évènements.

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L’équipe permanente se réunit tous les lundis après-midi. Ces réunions ont comme objectifs :

x L’information  à  l’ensemble  de  l’équipe  (ces  informations ne sont pas descendantes. Chaque membre de l’équipe  informe  les  autres  membres  de  l’équipe…)

x L’organisation  de  l’équipe  face  à  un  projet,  un  évènement,  un  imprévu,  des  réunions  extérieures… x La  réflexion,  l’échange,  le  débat  sur  un  point  particulier amenant parfois à la prise de décision.

D’autres  réunions  sont  organisées  dans   l’année  sur  des  thèmes  de  réflexion  précis  (exemple : Projet Pédagogique du secteur enfance/jeunesse ; positionnement stratégique de la structure ; organisation de  l’accompagnement  à  la  scolarité…). Les mois de septembre-octobre permettent à la direction de faire une évaluation avec chaque salarié et  de  déterminer  ensemble  les  missions  de  l’année  à  venir.  Une  fiche  de  mission  est  alors  élaborée  pour  la saison.

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2 - UN LIEU Le Centre Socioculturel Yannick Noah est hébergé depuis juin 2003 dans des locaux de 650m2. La mise à disposition des  locaux  d’une  durée  de  10  ans a été renouvelée par  la  Ville  d’Asnières  en 2013 et la convention  court  donc  jusqu’en  2023. Ces locaux ont une valorisation budgétaire de 90 000  €  par  an.  L’Association  prend  en  charge  les  frais  d’électricité et  d’eau  et  la  prestation  de  nettoyage  des  locaux. Ces locaux spacieux, de plain-pied, comportent : x Un hall  d’accueil permettant  les  expos  et  les  rencontres  mais  aussi   l’attente  confortable  pour  les  

permanences. (3 bureaux de permanence dont 1 dédié au Centre  Social).  Le  hall  d’accueil  est  équipé  d’une  borne  d’accueil  occupée par  l’hôtesse  d’accueil  du  centre  social,  de  fauteuils,  de  présentoirs  et  d’une  vitrine  donnant  sur  la  rue.

x Un bureau accueillant 6 salariés permanents et le bureau de la directrice. Cet espace, séparé du hall par une baie vitrée, présente  l’avantage  de  réunir  l’ensemble  de  l’équipe  permanente  et  de  créer  ainsi plus facilement des synergies entre les secteurs.

x Une salle multimédia de 8 postes avec ADSL et logiciels éducatifs.

x Une salle   d’expressions (danses,   yoga,   …)   avec   des   vestiaires   et   des   douches   accessibles   aux  handicapés.

x 2 salles polyvalentes séparées par une cloison amovible où se déroulent les activités sur tables (accompagnement  scolaire,  anglais,  ASL,  FLE…)  mais  aussi  le  Club  enfants.

x 1 studio mis à disposition à une association adhérente « You Rock » proposant des cours de rock enfants, jeunes et adultes le week end.

x 1 salle  d’arts  plastiques (dessin,  peinture,  terre  et  modelage,  aquarelle…)

x 1 espace parents-enfants comprenant un espace jeux, une salle plus polyvalente, un dortoir et des sanitaires appropriés à la petite enfance et un salon  où  se  retrouvent  les  parents  à  l’occasion  des  cafés  des  parents,  du  Point  Info  Familles.  L’espace  est  habilité  par  le  Conseil  Général  et  la  PMI  pour  recevoir les enfants de moins de trois ans.

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¾ PLAN DES LOCAUX DU 46 AVENUE DES GRESILLONS

Les locaux sont utilisés en priorité pour le déroulement des ateliers en journée et en début de soirée. Certains jours ou à certains moments de la journée, comme le mercredi ou à partir de 16h tous les soirs, toutes les salles sont alors occupées par des ateliers précis. Lorsque les locaux ne sont pas attribués à une activité précise, certains espaces sont alors mis en accès libre   et   chaque   adhérent  peut   alors   venir   en   profiter   librement.   C’est   le   cas  notamment   de   la   salle  multimédia  et  de  l’espace  parents-enfants. Le  centre  est  juxtaposé  à  des  locaux  actuellement  utilisés  par  une  association  d’assistantes  maternelles.  La Mairie Annexe des Grésillons est ouverte tous les lundis et vendredis de 8h30 à 12h et de 13h à 17h dans un des bureaux de permanence du hall  d’accueil. La ville possède aussi la grande salle donnant sur la rue Pierre Boudou et pouvant accueillir des manifestations ponctuelles et des réunions. Depuis septembre 2012, le centre gère le planning de cette salle aux associations et aux services municipaux en lien avec le service de la Vie Associative.

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3 - UN PUBLIC

Les usagers et des adhérents du centre entre 2012 et 2014 La  fonction  d’accueil  reste  un  pilier  central  de  l’organisation  du  centre  social.    De  par  la  configuration  des locaux, l’accueil  est  le  passage  obligé  des  adhérents  et  des  usagers.  D’autant  plus  que  c’est  dans  le  hall  d’accueil  que  se  situent  les  bureaux  des  permanences  des  partenaires  associatifs  et  institutionnels. Les adhérents du centre sont très majoritairement du quartier Grésillons-Voltaire notamment les enfants et les jeunes (moyenne 94%), mais aussi les adultes (80%). Le  centre  socioculturel  est  fréquenté  par  toutes  les  catégories  d’âge  de  la  population,  d’origines socio-économiques et culturelles très diverses. Nous souhaitons atteindre ainsi un objectif de mixité sociale et  décloisonner  un  tant  soit  peu  les  quartiers  Grésillons  et  Voltaire  du  reste  d’Asnières  et  notamment  du quartier « Centre ». Cependant, nous accueillons de plus en plus de personnes en demande de soutien  de  toute  nature  alors  que  l’offre  d’activités  culturelles  et  artistiques  stagne,  voire  régresse  pour  les adultes. Cela peut donc amener moins de mixité sociale et plus de cloisonnement. Le  nombre  d’adhérents  est  constant  depuis  2010  (697  en 2010, 705 en 2011, 708 en 2012, 702 en 2013, 705 en 2014). Nous pouvons ainsi estimer que cela représente 11% de la population totale du quartier. L’adhésion   est   obligatoire   pour   qui   pratique   une   activité.   Son   montant   a   été   revu   à   la   baisse   à  l’Assemblée Générale ordinaire du 4 avril 2013 et est  maintenant  de  10€  par  saison   (au   lieu  de  15€  précédemment).   En   effet,   nous   ne   voulions   pas   que   l’adhésion   soit   un   frein   empêchant certaines personnes d’accéder aux  services  de  l’association. Cette adhésion est dégressive  pour  les  familles  à  la  condition  qu’un  parent  soit  adhérent  (10€,  8€,  6€).  Cette adhésion famille apparaît comme attractive et concerne sur 2014, 191 familles, 69% des adhérents. L’adhésion  est  présentée  par  l’équipe  aux  habitants  comme  un  moyen  de  soutenir   l’association  dans  son  existence  même  et  dans   les  valeurs  qu’elle  souhaite  véhiculer : Respect, Tolérance, Solidarité et Dynamisme. Elle   permet,   en   outre,   à   chaque   adhérent   d’avoir   la   possibilité   de   se   présenter   au   Conseil  d’Administration. Au-delà  des  adhérents,  les  usagers  fréquentent  la  structure  soit  de  manière  ponctuelle  à  l’occasion  d’un  évènement,   d’une   rencontre,   soit   de   manière   plus   régulière   parce   que   suivis par les services institutionnels (CAF, EDAS) ou associatifs (aide administrative ou juridique) présents dans nos murs à l’occasion   de   permanences   ou   encore   par   nous-mêmes. Nous retrouvons ces usagers lors des manifestations  organisées  par  la  structure  (expositions,  fêtes,  rencontres,  débats,  spectacles…).  Ils  sont  environ 2000, chaque semaine, à pousser la porte du Centre.

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Répartition du public en fonction des actions,  activités  et  services  de  l’association  et  des  quatre grandes missions du Centre Social.

MISSION CNAF Intervention Sociales globales

Animation de la vie sociale

Pluri-générationnelle

Sociale Innovante Concertées

Nombre de participants

S1 S2 S3 NB adhérents 705 702 705

Nb adhérents mineurs 378 362 381

Nb adhérents majeurs 327 340 324

Espace Familles X X X X 182 103 114

Café des parents X X X X 84 53 44

Animation familles X X X X 152 192 178

Atelier cuisine X X X X / 32 54 Atelier « on  n’est  pas  que  des  parents »

X X X X / 55 98

Point Info Familles X X X X 95 55 43

Suivi individualisé familles X X X 142 142 121 Accompagnement à la scolarité X X X 70 70 71

Programme Réussite Educative

X X 143 163 165

Ateliers de savoirs sociolinguistiques

X X X 80 88 64

Français Langue Etrangère X X X 38 63 54

Atelier à visée professionnelle X X / / 15 Accompagnement social des migrants

X X X 90 86 42

Initiation multimédia X X X X / 22 45

Accès libre informatique X X X X 92 83 75 Activités loisirs éducatifs (enfants – adolescents)

X X X 315 324 355

Activités loisirs (adultes et retraités)

X X 98 128 144

Activités vacances scolaires X X X X 311 325 364 Manifestations culturelles et éducatives

X X X X 3000

1788

7000

Actions « hors les murs » X X X X 292 192 222 Accompagnement juridique et administratif Nouvelles Voies

X X X 268 260 260

Permanence AS CAF X X X 452 276 276

Permanence ESF CAF X X X 68 138 138

Permanence AS EDAS X X X 135 90 276

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4 – LES FINANCES

Le  Conseil  d’Administration  a  toujours  été  très  prudent  concernant  les  finances  et  a  essayé  de  maintenir  l’équilibre   afin   de   ne   pas   plonger   l’association   dans   des   difficultés   qui   l’amèneraient   à   prendre   de  lourdes  décisions  concernant  le  personnel  (donc  l’activité).

Les  budgets  oscillent,  entre  2012  et  2014,  entre  460  et  500  K€  en  fonction  des  projets  menés  et  des  subventions allouées.

Une année a été déficitaire : 2012. Cette année-là, nous avons été contraints de supprimer un poste de permanent  afin  de  ne  pas  plonger  dans  un  déficit  structurel  tant  nous  étions  conscients  d’être  dans  une  période de restriction budgétaire pour quasiment  l’ensemble  de  nos  partenaires  financiers.

Maintenant,  c’est  en  reprenant  les  rapports  du  trésorier  sur  les  comptes  annuels  de  2012  à  2014,  que  nous  pouvons  mesurer  l’incertitude  budgétaire  dans  laquelle  est  plongé  chaque  année  le  centre.

Année 2012 – Extrait du rapport du Trésorier

« Le  total  des  produits  d’exploitation  s’élèvent  à  456  637  €  (-8.11% par rapport à 2011)

Le  total  des  charges    d’exploitation  s’élèvent  à  493  843  €  (-0.50% par rapport à 2011).

Ainsi le résultat  d’exploitation  est  déficitaire de 37 206€.

Cependant, la reprise des ressources non utilisées, pour une grande part constituée de financements perçus  d’avance  en  2011  pour  l’exécution  du  projet  de  la  fresque  monumentale  vient  atténuer  ce  déficit  important pour le ramener à -14 729€

Même  si  nos  partenaires  financiers  continuent  à  soutenir  l’action  de  l’association,  nous  avons  subi  des  coupes plus ou moins grandes dans un peu près tous les budgets alloués. Le financement du Conseil Général des Hauts-de-Seine dans le cadre du Contrat Urbain   de   Cohésion   Sociale,   bien   qu’en  augmentation par rapport à 2011, reste éloigné de notre demande initiale.

Ceci nous a amené, dès le 1er janvier 2013, à suspendre un poste de permanent responsable de secteur afin de ne pas continuer à creuser le déficit sans assurance des financements sur 2013.

En fonction de ces financements, nous déciderons en juin 2013 si nous procédons à une nouvelle embauche ou non et dans quel cadre.

Toujours est-il   que  cela   impact   l’activité  même  de   la  structure  et  que  certaines  actions  ont  donc  été  suspendues,  notamment   lorsqu’il  s’agit  de  participer  à  des  actions  partenariales  sans   lien  direct  avec  notre public.

C’est  donc  de  la  sécurisation  des  financements  dont  il  s’agit.  

Actuellement,   seule   la   Caisse   d’Allocations   Familiales   apporte   une   certaine   sécurité   financière   par  l’agrément  « centre social »  sur  une  durée  de  3  à  4  ans.  Si  une  convention  d’objectifs  a  bien été signée entre   la   Ville   d’Asnières   et   l’association,   il   n’est   pas   question   dans   cette   convention   de   sécurisation  financière au-delà  d’une  année.

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La  remise  en  question  de  près  de  80%  de  notre  budget  chaque  année  est  une  source  d’incertitude  et  d’inquiétude.  Cela  nécessite  un  déploiement  d’énergie  considérable  de  la  part  de  l’équipe  qui,  chaque  année, consacre un temps non négligeable à la recherche de ces financements au détriment, bien entendu,  de  l’action  en  direction  de  la  population  des  quartiers  Grésillons et Voltaire.

L’association  est  plus  que  jamais  preneuse  de  toute  discussion  et  conclusion  de  conventions  d’objectifs  avec nos partenaires financiers principaux afin de sortir de la difficulté. »

Année 2013 – Extrait du rapport du Trésorier

« Le total  des  produits    s’élèvent  à  456  438  €  (-1.68 % par rapport à 2012)

Le  total  des  charges      s’élèvent  à  444  357€  (-10.04% par rapport à 2012).

Ainsi nous affichons un résultat excédentaire de 8 542€

Après  une  année  2012  où  la  baisse  des  produits  d’exploitation a été significative (-8.11% par rapport à 2011)   et   a   entrainé   un   résultat  d’exploitation  déficitaire   de     37 206  €,   nous   avons   pris   des  mesures  drastiques   pour   rééquilibrer   les   comptes   afin   de   ne   pas   mettre   en   danger   l’association   dans   son  ensemble.

Cela  s’est  traduit  par  la  suppression  d’un  poste  de  permanent  responsable  de  secteur  dès  le  1er janvier 2013.

Même  si  nous  avons  alors  été  obligés  de  faire  des  choix  dans  l’activité  même  de  la  structure  (diminution  des actions en direction de la jeunesse par   exemple),   une   réorganisation   de   l’équipe   a   permis   de  continuer  l’activité  presque  dans  son  intégralité.  

Cela  n’a  été  rendu  possible  que  grâce  à  l’engagement  et  au  professionnalisme  de  l’équipe  permanente  en place qui ne pouvait se résoudre à laisser une tranche de public sur le côté. Il va sans dire qu’actuellement  l’équipe  est  à  flux  tendu  toute  l’année  et  que  l’absence  d’un  permanent  qualifié  peut  amener,  à  moyen  terme,  un  sentiment  de  découragement  et  donc  une  baisse  dans  la  qualité  d’accueil  et  de prise  en  charge.  C’est  pour  cela  que  nous  espérons  que  cette  mesure  de  suppression  d’un  poste  n’est  que transitoire.

Cette  suppression  de  poste  a  dû  être  compensée  par  l’embauche  de  3  salariés  à  un  coût  bien  moindre :

Deux étudiants vacataires ont été recrutés  afin  de  renforcer  l’équipe  bénévole  de  l’accompagnement  à  la  scolarité  collégiens.  Puis,  le  15  octobre  2013,  nous  avons  recruté  une  jeune  femme  en  emploi  d’avenir  sur le public enfance (Accueils de Loisirs / DEMOS / accompagnement à la scolarité) et  sur  l’accueil  du  public  en  soirée  et  la  fermeture  de  la  structure  tous  les  soirs  de  la  semaine  à  21h.  Le  reste  de  l’équipe  déchargé de cette fonction, mais néanmoins chargé du tutorat de cette salariée, a ainsi pu se centrer sur ces missions déclinées dans  le  rapport  d’activité.

Les  subventions  représentent  91%  du  budget  total  de  l’association.  Celles-ci sont en baisse constante depuis  2006  alors  que  l’activité  de  la  structure  n’a  pas  cessé  de  croître.  

L’enjeu   d’obtention   de   subventions   pluriannuelles   est donc de taille pour la sécurisation de nos financements.

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Actuellement,   seule   la   Caisse   d’Allocations   Familiales   apporte   une   certaine   sécurité   financière   par  l’agrément   « centre social » sur une durée de 3 ans (renouvellement au 1er janvier 2013). Si une convention  d’objectifs  a  bien  été  signée  entre  la  Ville  d’Asnières  et  l’association,  il  n’est  pas  question  dans  cette convention de sécurisation financière au-delà  d’une  année.

Chaque année, la remise en question de près de 80% de notre budget est une source  d’incertitude  et  d’inquiétude.  Cela  nécessite  un  déploiement  d’énergie  considérable  de  la  part  de  l’équipe  qui,  chaque  année, consacre un temps non négligeable à la recherche de ces financements au détriment, bien entendu,  de  l’action  en  direction  de  la population des quartiers Grésillons et Voltaire.

Cette  inquiétude  est  encore  plus  prégnante  cette  année  avec  l’annonce  (prévue  pour  mai  2014  avec  un  effet au 1er janvier 2015), par le gouvernement, de la redistribution des territoires prioritaires et donc des enveloppes budgétaires liées à la Politique de la Ville.

Nous  restons  persuadés  que  l’action  du  centre  socioculturel  Yannick  Noah  répond  à  un  besoin  d’utilité  publique   indéniable   et   qu’une   restriction   budgétaire   importante   ramènerait   le   quartier   Grésillons-Voltaire  au  temps  où  l’association  n’existait  pas.  Cela  pourrait  réellement  modifier  la  prise  en  charge  de  la population la plus démunie et engendrer une absence de lien social.

Sans vouloir foncièrement nous accrocher aux financements «politique de la Ville », nous espérons que nos  partenaires  financiers,  qui  nous  soutiennent  depuis  l’origine,  continueront  ce  soutien  en  trouvant  les  solutions dans les subventions dites de « droit commun ». »

Année 2014 - Extrait du rapport du Trésorier

« Le total des  produits    s’élèvent  à  474 905  €  (+4.05  %  par  rapport  à  2013)

Le  total  des  charges      s’élèvent  à  450 517  €  (+1.39  %  par  rapport  à  2013).

Ainsi nous affichons un solde intermédiaire de 24 388€

Les   reports   des   ressources   non   utilisées   de   l’exercice   2013   (notamment sur des projets portant sur l’année  scolaire  et  non  civile)  ont  été  utilisés  dans  leur  totalité  en  2014,  soit  19 106€  alors  que  38 847  €  sont portés sur les engagements à réaliser sur ressources affectées et seront utilisés, en fonction des projets, en 2015 ou 2016.

Aussi, nous affichons un excédent sur cette année 2014 de 4 647€

Nous noterons que nous affichons un excédent grâce à la taxe sur les salaires qui est inexistante cette année.  Le  montant  de  l’abattement  applicable  aux  associations  est en  effet  passé  de  6  002  €  en  2013  à  20 161€  en  2014.    La  taxe  sur  les  salaires  représentait  19 166€  et  le  fait  de  profiter  de  cet  abattement  nous  permet  de  faire  une  économie  substantielle  et  d’afficher  un  résultat  excédentaire. Au-delà de ce dégrèvement de la taxe sur les salaires, les comptes 2014 ne représentent pas de fait notable. Nous  avons  par  contre  passé  l’année  entière  à  s’interroger  sur  le  devenir  de  notre  budget,  et  donc  de  nos  actions,  pour  l’année  2015  et  les  suivantes.  

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En effet, le centre  socioculturel  Yannick  Noah  est  au  cœur  d’un  quartier  classé  « Politique de la Ville » depuis  son  origine  et  ce  classement  a  largement  contribué  au  lancement  de  l’association  et  lui  permet  encore de proposer des actions aux populations les plus fragilisées du quartier. La part des financements « politique de la Ville », aides aux postes compris, représentaient en 2013, 37% des produits de l’association.  

L’annonce  d’une  redistribution  des  cartes  de  la  géographie  prioritaire  par  l’Etat,  et  donc  des  enveloppes budgétaires   liées   à   la   Politique   de   la   Ville,   a   été   source   d’inquiétudes   pour   le   devenir   du   centre  socioculturel Yannick Noah.

En juin 2014, il était annoncé que les quartiers Grésillons Voltaire sortaient de la carte de la géographie prioritaire. Nous avons alors alerté le Préfet des Hauts-de-Seine sur la situation de certaines populations du   quartier.   La   Ville   d’Asnières   a   elle   aussi   œuvré   pour   que   ces   quartiers   soient   maintenus   sur   la  géographie prioritaire. Nos efforts conjugués ont porté et  c’est  en  toute  fin  d’année  2014  que  nous  avons  appris que le quartier entrait sur le nouveau contrat de ville 2015-2020.

Cet   épisode   doit   nous   conforter   dans   la   nécessité   d’ouvrir   plus   largement   les   financements   de   droit  commun  à  l’association  si  nous  voulons  maintenir,  voire  accroître  son  niveau  d’activité.  Les  financements  « Politique de la Ville » finiront par se tarir et il est encore plus nécessaire maintenant de trouver des sources de financements plus stables et pérennes.

Comme   noté   l’an   passé,   il   s’agit   ainsi   de   sécuriser   nos   financements   par   l’obtention   de   subventions  pluriannuelles   portant   sur   l’adéquation   de  notre projet associatif avec les objectifs de nos partenaires institutionnels.

En  fin  d’année  2014,  Le  Préfet  des  Hauts-de-Seine nous proposait un poste adulte-relais supplémentaire (soit 17 500€  d’aide  sur  un  poste  nouveau),  preuve  que  l’action  du  Centre  Socioculturel Yannick Noah est reconnue  et  répond  à  un  besoin  d’utilité  publique.  

Ce  geste  fort  nous  permet  d’envisager  pour  2015  un  accroissement  de  l’activité  notamment  en  direction  des séniors du quartier. Un partenariat avec la CNAV par le biais de la Fédération des Centres Sociaux des Hauts-de-Seine  est  sollicité  pour  les  années  2015  et  2016.  La  création  d’un  appel  à  projet  en  2014  sur  la  Jeunesse  par  la  CAF  nous  permet  aussi  d’envisager  l’avenir  autrement  que  sur  un  repli  de  l’activité.  Nous avons donc décidé  d’aller  de  l’avant  et  de  prendre  quelques  risques  financiers,  persuadés  que  nous  serons  suivis  par  nos  partenaires  institutionnels,  tant  cela  se  justifiera  par  l’action  et  son  impact  sur  le  « mieux vivre ensemble » dans les quartiers Grésillons-Voltaire.

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¾ Les budgets de 2012 à 2014

Il  apparait  nettement  que  les  charges  de  l’année  2012  ont  été  plus  importantes  que  les  produits.  

Une année déficitaire :  2012.  La  suppression  d’un  poste  de  permanent  dès  le  1er janvier 2013 a permis à  l’association  de  retrouver  l’équilibre.

410 000 420 000 430 000 440 000 450 000 460 000 470 000 480 000 490 000 500 000

PRODUITS CHARGES

Produits et charges - 2012/2014

2012

2013

2014

-30 000

-20 000

-10 000

-

10 000

20 000

30 000

RESULTATD'EXPLOITATION

RESULTAT NET

Résultat d'exploitation et résultat net 2012/2014

2012

2013

2014

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Notons  une  baisse  des  financements  de  droit  commun  entre  2012  et  2014,  alors  que  l’objectif  est  de  diminuer  la  part  de  la  politique  de  la  ville  (CUCS)  au  profit  du  droit  commun…

Sans surprise, plus de 80% du budget annuel est consacré aux salaires.

- 20 000 40 000 60 000 80 000

100 000 120 000 140 000 160 000 180 000

Répartition des produits - 2012/2014

2012

2013

2014

- 50 000

100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000 400 000

répartition des charges - 2012/2014

2012

2013

2014

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Focus  sur  l’année  2014  – Répartition budgétaire analytique

Avec  un  budget  de  490  K€  en  2014 :

x 112K€   est   consacré   au   pilotage   de   l’association   (gestion   des   ressources   humaines,   gestion  budgétaire, recherche de financements, production des bilans, administration générale), soit 23% du budget

x 42K€  aux  frais  généraux  (électricité,  fournitures  administratives,  entretien  des  locaux,  locations  photocopieuse et téléphonie, frais postaux et de communication), soit 8% du budget

x 336K€  sont  donc  destinés  directement  à  l’activité  proprement  dite,  soit  69%  du  budget

Avec  la  valorisation  des  contributions  volontaires  en  nature,  le  budget  total  est  de  719  K€  en  2014 :

x 125K€   est   consacré   au   pilotage   (+   bénévolat des membres du Bureau et du Conseil d’Administration,  soit  17%)

x 133k€  aux  frais  généraux  (+  mise  à  disposition  des  locaux  par  la  Ville),  soit  19% x 460k€  sont  donc  destinés  directement  à  l’activité  proprement  dite,  soit    64%

23%

8%

69%

Répartition des grandes masses budgétaires 2014

DIRECTION/ADMINISTRATION

FRAIS GENERAUX

ACTIVITES

17%

19%64%

Répartition des grandes masses budgétaires avec contributions volontaires en nature

DIRECTION/ADMINISTRATION

FRAIS GENERAUX

ACTIVITES

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Au niveau des activités, sans les contributions volontaires en nature :

x L’axe  1 - L’Accueil, l’  Orientation, Services – représente    45K€,  soit  13%  du  budget  activités  (salaires accueil)

x L’axe  2  – Socialisation et expression – 73K€,  soit  22%  (salaires  professeurs  d’ateliers, matériel pour les activités culturelles et artistiques, 40% du salaire du directeur adjoint mandaté spécifiquement sur la participation des habitants, fête de quartier, salon des artistes amateurs…)

x L’axe  3  – Parentalité et inclusion sociale des familles – 50K€,  soit  14%  (salaire  référent  familles,  matériel espace familles, frais de psychologue café des parents, alimentation atelier cuisine)

x L’axe  4  – Intégration – 43K€,  soit  13%  (salaire  adulte  relais,  matériel  et  transports) x L’axe  5  – Citoyenneté Prévention Education – (salaires permanents + animateurs vacataires +

matériel  +  prestations  de  services  +  sorties  et  transports  d’activités)  120  K€  soit  38%  du  budget  activités.

La part des subventions (aides aux postes comprises) représente 91% des produits,  soit  l’essentiel  du  budget de la structure.

La  part  de  la  politique  de  la  Ville  est  encore  très  importante  puisqu’elle  représente  39%  dans  le  cadre  du  CUCS    +  Programme  de  Réussite  Educative  et  12%  dans  le  cadre  des  aides  à  l’emploi  dont  3  postes (2  adultes  relais  et  1  emploi  tremplin)  dépendent  de  la  reconnaissance  de  notre  territoire  d’influence  en géographie prioritaire.

13%

22%

14%13%

38%

Répartition budgétaire des activités selon les 5 axes stratégiques

Axe 1 : Accueil, Orientation et Services

Axe 2 : Socialisation et expression

Axe 3 : Parentalité - Inclusion Sociale desFamillesAxe 4 : Intégration

Axe 5 : Citoyenneté, Prévention, Education

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La  Ville  d’Asnières  et  l’Etat  sont  les  premiers  financeurs  de  la  structure  (Rappelons  que  la  Ville  met  les  locaux à disposition   gratuitement),   suivi   par   la   Caisse   d’Allocations   Familiales.   La   part   des   Conseils  Général et Régional reste très faible.

¾ Les enjeux :

Aussi, si le Centre Socioculturel Yannick Noah a toujours plus ou moins réussi à maintenir son budget annuel en équilibre, les enjeux budgétaires restent les suivants :

x Une part trop importante des financements liés à la Politique de la Ville. La nouvelle carte de la géographie  prioritaire  démontre  bien  que  le  quartier  risque  réellement  d’en  sortir  au  terme  de  ce contrat de ville 2015-2020. Cela laisse 6 années pour consolider nos financements dans les subventions de droit commun.

x La nécessité de conventionner avec nos principaux partenaires financiers sur 3 ou 4 années par le  biais  d’un  pacte  de  coopération. Cela permettrait  à  l’association  de  sécuriser  ses  financements  et  de  ne  pas  être  dans  l’incertitude  chaque  année.  Cela  permettrait  aussi  à  l’équipe  entière  de  se   focaliser  sur   l’action  au  profit  des  usagers  et  à  perdre  moins  de   temps  et  d’énergie  dans  l’écriture  d’un  nombre  de  plus  en  plus  impressionnant  de  projets  et  de  bilans  d’action.

39%

22%

24%

3%12%

Répartitions des subventions selon leur nature

Contrat Urbain de Cohésion Sociale + PRE

Ville d'Asnières - Droit commun

Caisse d'Allocations familiales

Projets spécifiques droit commun

Aides à l'emploi ASP FONJEP

31%

34%

24%

8% 3%

Répartition des subventions selon les financeurs

Ville d'Asnières

Etat

CAF

Conseil Général

Conseil Régional

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BILAN DES ACTIONS ET DES ACTIVITES

1 – QUINZAINE DU BILAN

2- SYNTHESE DES  RAPPORTS  D’ACTIVITES  DES  TROIS  DERNIERES  ANNEES

&

EVALUATION DES AXES STRATEGIQUES

DU CENTRE SOCIAL

ANALYSE  PARTAGEE  PAR  L’EQUIPE  DE  SALARIES  PERMANENTS   LORS DE DEUX REUNIONS DE TRAVAIL LES 2 ET 9 FEVRIER 2015

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1- LA QUINZAINE DU BILAN Rappel des objectifs détaillés de la quinzaine :

x Recueillir des éléments de bilan quantitatifs et qualitatifs auprès de tout le public fréquentant le Centre. x Permettre  à  tous  de  s’exprimer  sur  la  façon  dont  ils  vivent  leur  activité,  et  plus  globalement  dont  ils  vivent  

le  Centre  Social,  savoir  et  comprendre  ce  qu’ils  en  comprennent/attendent, etc. x Susciter,  grâce  à   la  méthode  choisie,   l’envie  et   la  curiosité  d’aller  voir  au-delà de son activité, donner

envie  de…  (décloisonner  les  activités,  créer  du  lien,  favoriser  la  participation  des  habitants,  etc.)

¾ Retour sur la démarche :

Toujours soucieux de faciliter la participation de tous et la réflexion collective, nous avons souhaité expérimenter pour la première fois cette Quinzaine du Bilan pour mesurer très concrètement comment adhérents et usagers « vivent » le Centre au quotidien. Pendant   deux   semaines,   14   enquêteurs   (Administrateurs,   membres   de   l’équipe   permanente   et  bénévoles) se sont relayés dans toutes les activités, adultes et enfants, pour proposer aux participants de se positionner sur une liste de 10 affirmations. Pour  chacune  d’entre-elles, les participants devaient « voter »,  par  l’intermédiaire  d’Abaque  de  Regnier,  en  indiquant  s’ils  étaient  « tout  à  fait  d’accord,  moyennement  d’accord,  ou  pas  du  tout  d’accord », avant d’être  invités à prendre la parole pour préciser leur position. Au-delà de permettre de recueillir très facilement de nombreux éléments quantitatifs et qualitatifs, l’utilisation   des   Abaques   facilite   l’expression   de   tous   et   contourne   les   phénomènes   leader-suiveur puisque tout le monde vote en même temps.

Retrouvez ici un petit clip vidéo réalisé pendant la Quinzaine du Bilan : https://www.youtube.com/watch?v=mdV29GYoF7o

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Lors de la restitution de la Quinzaine du Bilan : A la proposition « vous avez aimé participer à toute cette démarche », les 24 personnes présentes indiquent par un carton vert leur satisfaction :

x On  a  pu  s’exprimer  sur  les  points  positifs  mais  aussi  négatifs,  ce  qui  est assez rare. x On a participé à la vie du Centre. x J’ai  découvert  ce  qu’était  un Projet Social. x Le  système  d’affirmation  déclenche  les  réactions  et  le  débat. x La méthode « pousse à penser ».  On  n’a  pas  l’habitude  et  du  coup  on  s’intéresse. x J’ai  pu  découvrir  les  autres  activités du Centre que je ne connaissais pas. x J’ai  rencontré  le  public  et  les  animateurs. x Au début le public a pu être un peu frustré de ne pas pouvoir assurer son cours normalement

mais très vite il se prend au jeu (un enquêteur). x Les affirmations permettent de dépasser  l’intimidation  de  certains  au  départ. x J’ai  été  interviewée  4  fois  (l’adhérente  est  inscrite  sur  4  ateliers  de  gym  différents)  mais  je  n’ai  

pas du tout trouvé cela répétitif ni frustrant. x Les   retours   sur   l’atelier   ou   l’association   en   général   sont   très intéressants (Une professeure

d’atelier). x J’ai  découvert  les  autres  entités,  l’existant.  

¾ Analyse quantitative

x 14 « enquêteurs » :  membres  permanents  de  l’équipe,  membres  du  Bureau  et  autres  bénévoles. x 22 ateliers visités : 16 ateliers adultes, 6 ateliers enfants. x 135 adultes interrogés. x 72 enfants interrogés.

Le  groupe  remarque  d’abord  que  les affirmations sur l’accueil  (88  %  d’opinions  positives),  sur l’écoute  (92 %), sur les horaires (85 %) et sur le contenu des ateliers (94 %) font consensus et sont très appréciés des adhérents. Les  affirmations  sur  l’intérêt  porté  à  l’association  (70%),  le  fait  de  savoir  que  l’on  peut  y  agir  (62%),  ou  que  l’on  y  rencontre  des  gens  de  tous  âges  et  de  toutes  conditions (76%), recueillent elles aussi un bon accueil. Les réponses sont plus nuancées sur :

x L’information :   seulement  57%  des  personnes   interrogées   s’estiment  bien   informées.   Il   faut  cependant remarquer dans le même temps que la part de ceux qui estiment ne  pas  l’être  du  tout  n’est  que  de  7  %.

x L’équipement :  à  peine  47%  des  gens  trouvent  leur  salle  adaptée  à  l’activité.

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Enfin  sur  l’affirmation  « Qui fait quoi ? », les retours sont les plus interpelants : Si 43% des interrogés apportent une réponse mitigée (orange)  qui  signifie  qu’ils  connaissent  certains  membres  de  l‘équipe  mais   pas   d’autres,   ce   qui   peut   sembler   logique,   la   part   de   ceux   qui   ont   voté   rouge   (28  %)   est  plus  importante que celle ayant voté vert :   plus   d’un   quart   des   adhérents   interrogés   estiment très mal connaître  les  membres  de  l’association.  

¾ Analyse qualitative partagée :

Le public est réparti en quatre groupes de travail. Pour garantir un regard croisé et contradictoire, chacun  d’entre  eux  est  composé  à  la  fois  d’adhérents,  de  membres  du  Bureau et de salariés permanents. Ils  ont  la  consigne  d’analyser  le  retour  des  adhérents  sur  deux  ou  trois  affirmations  et  d’en  synthétiser  sur une feuille de paper-board les idées fortes et redondantes, positives comme négatives, ainsi que les propositions. Chacun des groupes désigne ensuite un rapporteur qui restitue au public cette synthèse pour que nous en  débattions  ensemble.  Il  s’agit  de  permettre  à  tout  le  monde  de  bien  s’approprier  les  points  de  vues  des  adhérents  sur  l’ensemble  des  affirmations,  d’apporter des premières réponses sur la faisabilité ou non  de  certaines  propositions,  de  repérer  les  pistes  d’améliorations  très  concrètes  que  nous  pouvons  rapidement  mettre  en  place,  et  d’identifier  les  points  importants  qui  peuvent  être  mis  en  perspective  dans le cadre de la dynamique de renouvellement du Projet Social.

¾ Synthèse des retours et de la discussion pour chaque affirmation :

Sur  l’accueil : Les adhérents sont unanimes, Karima est « parfaite » ! Elle est douce, souriante, agréable, toujours avenante et ouverte.  Alors  même  qu’elle  doit  comme  tout  le  monde  avoir son lot de soucis personnels, on ne le devine jamais tant elle reste professionnelle et accueillante. Le   reste   de   l’équipe   est   également   perçu   comme  agréable et sympathique, avec une petite réserve cependant en la personne de la directrice. Celle-ci explique   que   si   l’équipe   se   doit   d’être   à   l’écoute   de  

toutes les demandes du public, son rôle à elle consiste parfois à dire non au regard des contingences de l’association (manque de moyens, manque de disponibilités, etc.). Autre petite nuance identifiée, l’accueil  du  soir  n’est  pas  toujours  aussi  performant  et  chaleureux.   Sur  l’écoute  et  la  prise  en  considération :

Là encore Karima est souvent citée, tout comme Sandrine et Maryse. Toutes les trois sont bien identifiées par le public comme des personnes ressources vers qui se   tourner   lorsqu’on  a  un   souci,   lorsque   l’on  a  besoin  d’être  orienté  vers  un  partenaire,  ou   tout  simplement  quand on a besoin de se livrer un peu. Certains adhérents remarquent avec humour que parler à Karima, Sandrine ou Maryse fait économiser une séance chez un psychologue. Ces mêmes adhérentes et

d’autres  précisent  que  cette  qualité  d’écoute  et  de  prise  en  considération  passe  d’abord  par  la  confiance et  l’ouverture  d’esprit  de  l’équipe  qui  est  dès  lors  perçue  comme  « une deuxième famille ». Il faut remarquer que les adultes adhérents de 7 ateliers sur les 16 visités ne se sont pas sentis concernés par   cette   question   estimant   qu’elle   se   destinait   d’abord à un public aux prises avec des difficultés sociales.

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Sur le contenu des ateliers : Les ateliers sont très appréciés des adhérents. Pour la grande  majorité  d’entre  eux,  le  contenu  correspond  à  leurs attentes et/ou leurs besoins. Une petite nuance est pointée dans les ateliers d’anglais   et  de  gym :   il   n’y   a  pas   assez  de   créneaux  pour repartir les adhérents par niveaux ce qui peut engendrer une frustration des plus « avancés » (CF point sur les horaires). Les participants des ateliers « Aquarelle et Peinture »

(atelier autonome animé par des bénévoles) et du Café des Parents témoignent de leur satisfaction de pouvoir  décider  directement  entre  eux  du  contenu  de  l’atelier.   Sur les horaires des ateliers et activités :

Dans   l’ensemble, les horaires des ateliers conviennent à la majorité du public. Certains  adhérents  des  ateliers  de  gym  et  d’anglais  souhaiteraient que certains cours puissent être rajoutés pour répondre notamment aux problématiques  d’écarts  de  niveaux  ou  parce  qu’ils  regrettent de ne pouvoir participer à une autre activité qui a lieu pendant leur atelier. Nous expliquons là-dessus  que  l’association  n’étant  pas soutenue financièrement sur les activités

d’expressions,  les  cotisations  des  adhérents  doivent  impérativement  couvrir  le  coût  de  l’intervenant.  Le  Centre  doit  donc  être  certain  de  pouvoir  avoir  un  nombre  minimum  d’inscrits  (le  seuil  moyen  se  situe  à  10  participants)  pour  qu’un  atelier  soit  viable  et  mis  en  place.  Une  autre  contrainte  se  situe  au  niveau  du manque de disponibilité des salles. Sur  les  salles  d’activités :

L’équipement   est   globalement   adapté   à   l’activité  mais les adhérents apportent des nuances ou nous font remonter de véritables critiques selon le type d’activités  et  les  différentes  salles  utilisées.   Ainsi si les salles dites polyvalentes (salles bleues et roses)   et   l’espace   petite   enfance semblent appréciés de tous. Il   n’en   va   pas   de  même   pour  l’espace  multimédia,   la   salle   de   danse   et   la   salle  

d’arts  plastiques.  Ces  deux  dernières  concentrent  l’essentiel  des  critiques et sont jugées mal rangées, pas propres, avec un espace mal organisé, etc. Nous rappelons que les salariés permanents du Centre travaillent tous à flux tendu toute la saison. Si chacun veille à ranger les espaces au fur et à mesure, il nous est très difficile de trouver du temps réservé à un rangement plus important. Nous le faisons en début et en fin de  saison  quand  nous  n’avons  pas  de  public  mais  cela  n’est  pas  suffisant  pour  supporter  les  effets  du  passage  de  l’ensemble  des  usagers  toute  l’année. Nous   incitons   donc   les   utilisateurs   des   salles   à   s’approprier   une   partie   du   rangement   quand   ils   le  peuvent. Nous sommes là dans un exemple de participation qui fait sens au regard de notre spécificité de Centre Social : les adhérents constatent un dysfonctionnement  et  prennent  d’eux-mêmes  l’initiative  d’y  répondre.   De   manière   générale,   il   ressort   de   l’analyse   de   cette   affirmation   sur   l’équipement   que   le   Centre  Socioculturel Yannick Noah devient trop petit pour permettre la tenue de toutes les activités dans les meilleures  conditions.  Nous  ferons  remonter  ce  constat  à  nos  partenaires  pour  qu’ils  entendent  que  

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l’association  a  besoin  de  plus  d’espace  pour  continuer  à  se  développer  en  adéquation  avec  les  besoins  de la population. Dans le même temps nous pourrions également réfléchir avec les adhérents qui le souhaitent sur les façons dont nous pourrions mieux organiser les espaces et dont ils pourraient mieux se les approprier. Sur qui fait quoi dans le Centre :

L’interprétation   de   cet   item   fait   débat   dans   le  groupe. De qui parle-t-on ? Des membres de l’équipe  permanente ?  De  l’équipe  et  du  Bureau,  du  Conseil   d’Administration ? Des professeurs d’activités,   des   bénévoles,   des   animateurs  vacataires ? Nombreux sont ceux  qui  œuvrent  dans  l’association,  qu’ils  soient  salariés  ou  bénévoles  et  il  est difficile pour le public de pouvoir identifier tout le monde. Il   semble   au   moins   important   que   l’équipe  

permanente  soit  bien  identifiée,  ce  qui  n’est  pas  le  cas  pour  beaucoup  d’adhérents  qui  relèvent  que :

x Certaines activités sont cloisonnées, notamment celles qui ont lieues le soir (les adhérents ne croisent donc pas la majeure partie  de  l’équipe).

x L’équipe  ne  s’est  pas  présentée  directement  dans  les  activités. x Ils peuvent identifier  certains  membres  de  l’équipe  mais  connaissent  mal  leurs  fonctions. x Ils connaissent très bien les salariés avec qui ils sont en relation au sein des ateliers mais mal les

autres. x C’est   aussi   à   eux   d’ « aller vers »   et   qu’ils   ont   aussi   une   responsabilité dans cette

méconnaissance  de  l’équipe.

Il  est  intéressant  de  remarquer  qu’après  avoir  dit  cela,  la  plupart  des  adhérents  interrogés  ont  manifesté  leur  intérêt  d’en  savoir  plus  et  ont  fait  part  de  plusieurs  propositions :

x Faire une porte ouverte en début de saison. x Que  l’équipe  se  présente  directement  au  sein  des  activités. x Faire  une  réunion  d’information  à  mi-saison  pour  présenter  l’équipe. x Que  l’équipe  porte  des  badges. x Qu’un  trombinoscope  de  l’organigramme  soit  mis  à  l’accueil.

Sur  l’information  sur  le  reste  des  activités  et  sur  l’actualité  du  Centre :

Le  niveau  d’information  des  adhérents  diffère  selon  les  ateliers.   Plus   de   la   moitié   s’estime   bien   informée, notamment par mail, ou via la plaquette que tous jugent très bien faite, claire et complète. Là encore, les adhérents qui sont en contact avec un salarié  permanent  de  l’équipe  dans  leur  atelier  sont  très  bien   informés   de   l’actualité   qui   leur   est  systématiquement rappelée.

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Les autres adhérents apportent des nuances :

x Il manque un site internet  pour  beaucoup  d’entre  eux.  C’est  un  outil  moderne  qui  est  utilisé  naturellement  et  de  plus  en  plus  exclusivement  par  la  population,  l’association  aurait  donc  tout  intérêt à communiquer par ce biais.

x Si les affiches sont jugées belles et attractives   par   bon   nombre   d’adhérents,   le   système  d’affichage  semble  lui  poser  problème.  A  l’accueil, il  y  a  tellement  d’informations  que  l’on  ne  distingue  pas  la  communication  du  Centre  et  que  l’on  est  « un peu perdu ». Des adhérents nous proposent  d’aménager  un  espace  spécifiquement  alloué  à  l’actualité  du  Centre.  Certains nous engagent même à subdiviser cet affichage en zone enfants, zone adultes, zone évènements, etc.

x Il  n’y  a  pas  ou  peu  d’informations  dans  les  couloirs  ou  dans  les  salles  d’activités. Pourquoi ne pas  afficher  l’actualité  directement  dans  les  salles ?

Toutes les idées proposées sont très pertinentes et seront mises en place. Nous rappelons au passage que   nous   avons   le   projet   de   réaménager   complètement   notre   hall   d’accueil.   Notre   système d’information  fera  partie  intégrante  de  notre  réflexion  à  cette  occasion.  Tous  les  adhérents,  usagers  ou  habitants qui le souhaitent sont invités à participer à ce projet de réaménagement. Nous constatons enfin que les adhérents du soir semblent moins bien informés que les autres sur l’actualité   du   Centre.   Dans   la   mesure   où   nous   ne   pouvons   pas   demander   à   tous   les   professeurs d’activités  de  relayer  cette  information,  nous  réfléchissons  à  la  manière  dont  un  membre  de  l’équipe  permanente pourrait passer le soir dans les ateliers pour le faire rapidement en début ou en fin de cours. Sur  l’intérêt  des  adhérents  à  ce  que  propose  le  Centre :

Les retours sur cette affirmation doivent  s’apprécier  au  regard  de  la  précédente.  Il  s’agissait  en  effet  pour  nous de comprendre la corrélation entre le niveau d’intérêt  et  le  niveau  d’information,  notamment  au  sein des activités qui pouvaient nous paraître un peu cloisonnées par rapport au  reste  de  l’association.     De fait, même si les adhérents se disent majoritairement intéressés par ce que propose le Centre  (seuls  8  %  d’entre  eux  ne  le  sont  pas),  certains  nous   expliquent   qu’ils   pourraient   l’être   davantage  

s’ils  étaient  mieux  informés  de notre actualité, de nos actions et de notre projet associatif. Au-delà de ce constat, les adhérents nous font remonter que le principal obstacle pour eux reste le manque  de  temps.  Ils  pourraient  s’intéresser  aux  autres  activités  et  actions  mais  celles-ci ne sont pas toujours organisées quand ils sont disponibles. Certains  évoquent  par  ailleurs  un  manque  de  moyen  qui  pourrait  être  d’ordre  à  limiter  la  participation.   Nous ne vérifions pas cette hypothèse auprès de ce public moins favorisé dans les retours du bilan. Au-delà  de  la  question  financière,  il  semble  bien  que  c’est  encore  le  manque  de  disponibilité  (s’occuper  des  enfants, de la maison, etc.) qui empêche certains habitants de participer aux activités du soir notamment. Nous rappelons au passage que nous veillons à ce que les tarifs de nos activités restent très abordables par rapport à « la concurrence »   et   que   des   facilités   de   paiement   et   d’accès   sont  proposées  quand  c’est  nécessaire.  Nous  n’éludons  cependant  pas  cette  question  de  la  mixité  qui  reste pour nous un objectif important que nous évoquerons plus longuement dans la suite de notre réflexion sur le renouvellement de notre Projet Social.

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Sur  le  Pouvoir  d’Agir : L’analyse  de  cette  affirmation  nous  amène  à  faire  le  constat  qu’il  y  a  un  grand écart entre les adhérents impliqués sur plusieurs activités qui connaissent bien le Centre et ses possibilités et les autres qui nous font   là   encore   remonter  un  manque  d’information  sur  cette  spécificité  de  l’association.   Les premiers s’appuient  sur  leur expérience : « nous sommes   bénévoles   de   l’accompagnement   à   la  scolarité ; nous avons monté un atelier autonome ; j’ai   eu   envie   de   monter   un   projet   et   j’ai   été  

soutenue ; nous nous impliquons dans les événements du Centre ; nous avons organisé nous mêmes une fête, etc. ». Les  seconds  en  revanche  nous  disent  ignorer  cette  dimension  du  pouvoir  d’agir  et  nous  invitent  à  mieux  communiquer là-dessus. Plusieurs pistes sont évoquées :

- Communiquer régulièrement les projets et actions en cours de réalisation (affichage). - Afficher des exemples concrets de projets ayant été amorcés directement par les habitants. - Mettre  un  affichage  spécifique  sur  le  pouvoir  d’agir  (ce  que  ça  veut  dire)  et  donner  envie  aux  

habitants de mener des projets en diffusant des affiches en ce sens. - Favoriser  l’échange  entre  équipe  et  adhérents  sur  cette  question  pour  « donner envie ». - Mieux  communiquer  autour  de  l’Assemblée  Générale  de  l’association : à quoi ça sert, quels sont

les enjeux, comment mieux mobiliser autour de cet événement important. - Mieux communiquer autour du Projet Social, des missions prioritaires. - Réfléchir  au   sens  de   l’Adhésion  qui  n’est  pas  qu’une  simple   formalité  administrative   lors  de  

l’inscription.  Comment  pouvons-nous  nous  servir  de  l’Adhésion  pour  communiquer  autour de notre  projet  associatif,  des  spécificités  du  Centre  Social,  de  cette  question  du  pouvoir  d’agir ?

Toutes ces suggestions sont autant de pistes que nous explorerons plus avant cette saison. Sur la rencontre au Centre Socioculturel Yannick Noah :

Si certains adhérents nous font remonter le relatif cloisonnement de leur activité qui limite la rencontre avec une autre catégorie de la population,  l’essentiel  des personnes interrogées remarquent que le Centre Socioculturel Yannick Noah est un lieu de vie ouvert à tous qui favorise le brassage social et culturel et contribue en cela au « vivre ensemble » dans le quartier. La mixité et le lien social sont ainsi les deux idées fortes qui émergent du traitement de cette

affirmation et nombreux sont ceux qui comptent  sur  l’association  pour  continuer  de  garantir  ces  deux  aspects dans ses activités mais aussi au-delà, dans tout le quartier. Pour certains, cette ouverture du Centre  permet  très  concrètement  de  lutter  contre  les  préjugés  raciaux.  C’est  un  lieu  de  rencontres où l’on   se   (re)découvre   et   qui   permet   dès-lors de lutter contre les idées reçues, le racisme ou les discriminations conscientes ou inconscientes. De nombreux adhérents nous parlent par  ailleurs  du  plaisir  qu’ils  prennent  à  se  retrouver  dans  leurs activités ou lors des moments festifs : « on se sent chez soi, en famille, sans frontière ».  C’est  un  temps  d’échanges agréables qui est parfois vécu comme une parenthèse dans un quotidien qui peut être chargé.

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2- BILAN PAR AXE STRATEGIQUE / TABLEAUX SYNTHESE 1  /  AXE  D’INTERVENTION : L’ACCUEIL, L’INFORMATION, L’ORIENTATION

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels selon

le  type  d’action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Accueillir, informer et orienter toute personne ayant une

demande explicite voire implicite

Etre en capacité de recevoir le public  sur  toute  l’amplitude  

d’ouverture (lundi au vendredi 9h-

12h30/13h30-21h)

Agent  d’accueil  qualifié  (BTS secrétariat direction + DU

médiation) à plein temps.

Un salarié en contrat aidé pour assurer l’accueil  en  soirée.

Le  reste  de  l’équipe  en  l’absence  de  ces  deux  

salariés dédiés.

Lundi au vendredi 9h-12h30

13h30-21h (vendredi 19h)

périodes scolaires Lundi au vendredi 10h-12h 14h-18h vacances scolaires

Tous Publics

Environ 2000 personnes par semaine dont 700 réguliers (adhérents du

centre)

Services hébergés

- CAF - EDAS

- Nouvelles Voies

- Mission Locale

- Mairie Annexe

+ Partenaires extérieurs

A Un accueil

reconnu comme étant de qualité. A améliorer sur la question du

partage de l’accueil  par tous les membres de

l’équipe

Manque de bureaux de

permanences

L’aménagement  du  hall  d’accueil  doit  

être amélioré pour une meilleure circulation de

l’information  et  un  meilleur confort

des usagers.

Recueillir les adhésions Procéder aux inscriptions

Prendre les paiements

Elaborer des fiches d’inscriptions  /  avoir  une  base  

de données permettant le contrôle / adapter les

paiements en fonction des situations

Expliquer la notion d’adhésion

Fiches  d’inscription Base de données

Echelonnement des paiements sur 10 mois

Idem ci-dessus Adhérents

Moyenne de 700 adhérents sur les

3 dernières années

A Que chaque

personne sache pourquoi elle est

adhérente et comprenne le montant de la participation demandée

Certaines familles sont dans un tel dénuement  qu’il  n’est  pas possible de leur réclamer une participation

entière aux activités

Accueil  des  partenaires  à  l’occasion  de permanences régulières ou

d’actions  plus  ponctuelles  (services  de proximité)

Accueil de partenaires sur des permanences régulières

Accueil de partenaires sur des

informations collectives en lien avec les attentes des

habitants

Permanences hebdo - 4 1/2j CAF

- 4 1/2j EDAS - 1 1/2j Nouvelles Voies

- 2 j mairie annexe - 1j mission locale

- Maison Municipale de la santé

Hebdomadaire

1 information collective 1 fois

par mois en moyenne

Tous publics adultes

Environ 1300 usagers hebdo

durant les périodes scolaires

800 durant les vacances scolaires

CAF / EDAS / Nouvelles

Voies/ Mairie / Mission

locale

Nouvelles voies/ MMS

PA

Les habitants souhaitent plus de

permanences notamment

d’accès  aux  droits  mais manque de

bureau

*  Qualification  du  niveau  d’atteinte  des  objectifs  en  fonction  des  indicateurs  retenus  (NA  =  non  atteints,  PA  =  partiellement atteints, A = atteints, D = dépassés)

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EVALUATION AXE :  L’ACCUEIL, L’INFORMATION, L’ORIENTATION Rappel des objectifs

x Offrir à la population un accueil de qualité constant. x Permettre  à   la  population  d’identifier   le  centre  comme  un   lieu  ressource  où  chacun  est  pris  en  

considération  par  une  prise  en  charge  globale  de   la  personne   lui  permettant  d’être  valorisée  et  accompagnée.

x Répondre précisément aux demandes de la population et  l’orienter  correctement.                                                             x Offrir à la population des services de proximité.

Objectifs opérationnels

x Accueillir, informer et orienter toute personne ayant une demande explicite voire implicite. x Recueillir les adhésions, procéder aux inscriptions.

x Accueil  des  partenaires  sur  le  centre  à  l’occasion  de  permanences  régulières  ou  d’actions  plus  ponctuelles (services de proximité)

Actions Un  agent  d’accueil   formé  à   la  médiation  sociale  à  plein  temps  présente  en   journée  de  10h  à 19h – Un deuxième  agent  d’accueil  de  18h30  à  21h  – 1 bureau de permanence – Lignes téléphoniques et outils informatiques – documentations diverses des différents partenaires. Accueil de la population pour les deux autres bureaux de permanence gérés par la Ville (Mairie Annexe – Mission Locale – EDAS).

Page 49: le projet 2013-2015

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Un accueil très apprécié Les  usagers  ont  exprimé  massivement  la  qualité  de  l’Accueil  à  l’occasion  de  la  Quinzaine  du  Bilan.  Qu’il  s’agisse  de  renseigner,  de  procéder  à  une  inscription,  ou  de  prendre  le  temps  d’écouter  puis  d’orienter  le  public,  Karima,  l’agent  d’accueil,    est  estimée  particulièrement  compétente,  ouverte  et  agréable.   De manière générale, l’ensemble  de  l’équipe  est  perçue  comme  disponible  et  à  l’écoute  des  demandes  ou des préoccupations des usagers ou des habitants qui se présentent au Centre. Karima (Accueil), Sandrine (Intégration-Linguistique) et Maryse (Référent Famille) sont particulièrement bien  identifiées  comme  des  personnes  ressources  vers  qui  se  tourner  lorsqu’on  a  un  souci,  lorsque  l’on  a  besoin  d’être  orienté  vers  un  partenaire,  ou  tout  simplement  quand  on  a  besoin  de  se  livrer  un  peu.  Cette   qualité   d’écoute   et   de   prise   en   considération   passe   d’abord,   selon   le   public   interrogé,   par   la  confiance  et  l’ouverture  d’esprit  de  l’équipe perçue par certain comme « une deuxième famille ». En ce sens, même si Karima garde certaines prérogatives la   fonction   accueil   est   aujourd’hui   bien  partagée  par  l’ensemble  de  l’équipe. L’accueil  comme  observatoire  des  besoins  du  quartier La place centrale du Centre Socioculturel Yannick Noah dans le quartier, et la présence de plusieurs permanences   partenaires   au   sein   même   de   notre   hall   d’accueil,   nous   permettent   d’être   identifiés comme un lieu ressource pour la population habitante sur cette partie du territoire  asniérois.  C’est  ainsi  que  près  de  2000  personnes  se  présentent  à  l’accueil  du  centre    chaque  semaine.  Les  demandes  sont  variées  et  nous  renseignent  chaque  jour  très  concrètement  sur  l’évolution  des  besoins  et  les  problèmes  rencontrés au quotidien  par  la  population.  Ces  observations  nous  permettent  d’ajuster  régulièrement  notre positionnement et notre action pour rester au plus près des attentes des habitants. L’accueil  porte  d’entrée  du  centre  social L’accueil  est  aussi   la  porte  d’entrée  du  « Centre Social ».  C’est  à   travers   les  premiers  mots  qui   sont  adressés au nouveau venu que celui-ci  doit  comprendre  la  spécificité  de  notre  association.  Qu’elle  est  un  endroit  où  il  peut  être  écouté,  entendu  et  prise  en  considération,  que  c’est  un  lieu  où  il peut pratiquer une  activité  mais  aussi  où  il  peut  s’engager,  échanger,  expérimenter  dans  un  lieu  où  les  initiatives  sont  encouragées  et  accompagnées.  Dès  l’accueil  doit  « vivre »  l’esprit  du  Projet  Social.   Pour  l’observer  tous  les  jours,  nous  considérons que les difficultés, même très importantes, rencontrées par certaines personnes, ne les empêchent pas  de  s’impliquer  dans  des  actions  ou    des  projets  collectifs.  Bien au contraire ces opportunités de nouvelles  rencontres  et  d’échanges permettent de renouer des liens particulièrement nécessaires pour ces personnes aux prises avec des préoccupations qui ont tendance à les isoler et à les couper de la vie sociale. Pour  ces  personnes,  plus  encore  que  pour  les  autres,  la  qualité  de  l’accueil  est  primordiale. C’est  grâce  à   l’écoute   particulièrement   bienveillante,   dont   font   preuve   Karima   et   le   reste   de   l’équipe,   et   la  pertinence   de   l’accompagnement   proposé,   que   nous   allons   pouvoir   progressivement   amener   ces  personnes  à  découvrir  les  activités  de  l’association.  Mis en confiance par cet accueil et cette véritable prise  en  considération  qui  se  poursuit  à  travers  des  discussions  formelles  ou  informelles  avec  l’équipe,  des  bénévoles  ou  d’autres  usagers,  que  les  habitants  sont  encouragés  naturellement  à  « aller plus loin » et  à  s’engager  davantage  dans  la  vie  du  Centre. La symbolique du Centre Social « maison des 3 maisons » expose bien à ce titre cette manière dont nous considérons que  la  Participation  des  Habitants  se  joue  d’abord  au  quotidien. De fait, nous  constatons  que  depuis  trois  ans,  les  personnes  qui  s’impliquent  le  plus  dans  l’association  justifient  souvent  leur  engagement  par  l’accueil  qu’elles  ont  reçu  en  arrivant.  « Je me suis sentis bien ici,  ça  m’a  donné  envie… ».

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Une communication renforcée Conscient  que   l’information  passe  également  par   l’image  et   internet,  nous avons renforcé depuis trois ans notre communication interne et externe. Nombreux sont les retours de nos adhérents, des habitants ou de nos partenaires qui soulignent régulièrement la qualité et la visibilité de notre plaquette, de nos affiches, de nos messages en général. L’animation  de  la  page  Facebook  du  Centre  porte  aussi  ses  fruits  et  nous  permet de relayer efficacement notre communication auprès de nos 320 « amis ». Cette page est  ainsi  aujourd’hui   le  principal  vecteur  de  mobilisation des jeunes sur nos actions. L’ensemble de ces outils nous permet de communiquer autour de nos activités et notre Projet et contribue à  renforcer  l’efficacité  de  notre  accueil.   Conscient de cette réalité et  éclairé  par  les  nombreux  retours  des  usagers  à  ce  sujet,  nous  avons  d’ores  et déjà de nombreuses pistes pour renforcer notre communication et améliorer la visibilité du Projet Social :

¾ LES ENJEUX

x Diversifier les permanences vers un réel accès aux droits : continuer à se positionner comme étant un relais vers la ville et autres partenaires institutionnels des besoins exprimés et ressentis des habitants. Rechercher  avec   la  ville  des  solutions  d’accueil  des  permanences  dans  de bonnes conditions et à un rythme  permettant  d’absorber  la  demande  (permanences  d’écrivains  publics,  d’accès  aux  droits,  santé,  aide  à  l’emploi…)

x Aménager  le  hall  d’accueil : un  accueil  adapté  à  l’ensemble  de  la  population  et  permettant  plus  de  mixité,  plus  de  liens,  plus  de  lisibilité  et  une  zone  d’attente  plus confortable pour les permanences.

x Travailler au Projet Accueil pour un meilleur partage de la  fonction  d’accueil par toute l’équipe  de  salariés  permanents et certains bénévoles, notamment lorsque Karima, la Responsable, est absente.

x Mieux   communiquer   autour   du   Projet   Social   /   axes   prioritaires   /   Pouvoir   d’Agir   et   Participation   des  Habitants : La quinzaine du bilan nous a permis de faire le constat de devoir poursuivre nos efforts pour rendre notre communication encore plus lisible et accessible pour permettre à tous de bien comprendre la  nature  de  l’association  et  les  opportunités  offertes à la population.

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2  /  AXE  D’INTERVENTION : LA  SOCIALISATION  ET  L’EXPRESSION  (1/3)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels selon action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Donner aux habitants du quartier la possibilité de

pratiquer une activité artistique, culturelle

ou sportive de qualité, dans la convivialité et

de proximité

Mise  en  place  d’activités  hebdomadaires culturelles, artistiques,

sportives, encadrées par des intervenants qualifiés en direction des

enfants et des adultes du quartier.

Embauche  d’intervenants  et  conventionnement avec des

associations ciblées pour l’animation  des  ateliers  

danse modern’jazz,  hip-hop, théâtre, arts plastiques, anglais, arabe littéraire,

gymnastique, pilates, yoga, sophrologie, relaxation

De septembre à

juin, 1 séance hebdo  d’1  heure  ou  

d’1h30. 33 séances pour les

enfants 36 séances pour les

adultes Du lundi au

vendredi en journée ou en soirée.

Enfants

de 4 à 15 ans

Adultes (à partir

de 16 ans)

Réguliers

2012 = 116 enfants / 121

adultes 2013 = 112

enfants / 110 adultes

2014 = 131 enfants / 95

adultes

Cie de la tortue (asso de théâtre)

AFRECC (asso de Yoga)

PA Cette action est

soumise  à  l’équilibre  budgétaire  par  l’entrée  des participations des adhérents. Cela limite le  panel  d’activités  proposées. Nous

observons une baisse des participants adultes

au profit des enfants due principalement au coût financier pour les

familles.

Difficulté d’atteindre  la  mixité sociale

entre les cours en journée et

ceux en soirée. Les activités

adultes en soirée accueillent

principalement des personnes

qui travaillent et ont les moyens de financer leur

pratique

Soutien à la mise en place  d’activités  autonomes proposées soit par des

adhérents  bénévoles,  soit  par  d’autres  associations  à  l’ensemble  de  la  

population.

Mise  en  place  d’un  atelier  dessin-aquarelle  et  d’un  atelier  peinture  à  l’huile.

Mise  en  place  d’un  café  littéraire.

1 soirée par mois de 18h30 à 21h –10

séances par saison Adultes

10 participants réguliers

PA Activité en démarrage donc demande encore à être développée et à créer des partenariats

Accueil et mise à disposition d’un  local  dédié  à  

l’association  « You Rock »

Mardi et vendredi de 18h30 à 22h Samedi de 10h à

22h

Enfants et adultes

130 adhérents gérés

directement par l’association  « You Rock »

Association « You Rock »

(adhérente au CSC YN)

D Bien  qu’à  l’étroit,  cette association a très vite

grandi depuis que nous l’accueillons.

Insertion  dans  un  dispositif  d’envergure  visant  à  réunir  des  enfants  au  sein  d’un  orchestre de musique classique sur le

département des Hauts-de-Seine

Participation durant 6 ans à DEMOS « Dispositif

d’Education  Musicale  à  vOcation Sociale ». Pratique de violon et du violoncelle

2  cours  d’1h30  hebdomadaires sur

33 semaines + 3 jours de stage

durant les vacances + concerts

Enfants de 9 à 15

ans

15 enfants Les parents

participant au concert en

chant (Pleyel ou Philharmonie)

Cité de la Musique

Conservatoire d’Asnières

Conseil Départemental

92

A 8 enfants rejoignent le conservatoire pour la

prochaine saison

Essoufflement des enfants.

Dérive  d’élitisme Déconnexion de

cet atelier du reste du centre. Sortie juin 2015.

Page 52: le projet 2013-2015

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AXE  D’INTERVENTION : LA  SOCIALISATION  ET  L’EXPRESSION  (2/3) Rappel des

objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels selon le  type  d’action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Multiplier les évènements culturels et festifs où

chacun peut y trouver sa place.

Prévaloir la participation des

habitants au travers

d’évènements

Mise en valeur des artistes amateurs du quartier  pour  qui  c’est  

parfois la 1ère exposition

Organisation  d’un  salon  des  artistes  amateurs du quartier (installation,

vernissage, organisation des visites). 10 artistes exposés

10 jours annuels soit en

octobre, soit en avril

Tous publics

Environ 150 adultes par salon venus

spécifiquement pour cela + 2 ou 3 classes

des écoles du quartier + adhérents

Service de la culture et ateliers de la ville

d’Asnières artistes

A

Matériel (panneaux d’exposition,  éclairage…)

Proposition, coordination et

animation  d’une  fête  intercommunale de

quartier

Création des « Grésillons en Fête ». Fermeture  de  l’avenue  des  

Grésillons un dimanche pour rassembler les habitants des

Grésillons Gennevilliers / Asnières

1 journée tous les deux ans en

mai 6 mois de

préparation en amont

Tous publics

3000 visiteurs en 2012 entre 7000 et 10000

en 2014. Entre 100 et 200

bénévoles sur les 2 éditions de 12 à 82 ans

sur la préparation et l’animation

Les villes de Gennevilliers

d’Asnières  (tous  les  services)

L’espace  Grésillons  de  Gennevilliers

associations des 2 villes protection civile….

D De plus en plus d’habitants  

bénévoles de tous âges

s’impliquent  dans

l’organisation  et  l’animation

Les difficultés liées à  l’organisation  d’une  grosse  

manifestation.

Organisation de soirées à thème

Soirée orientale Soirée « crêpe party »

Fêtes  de  fin  d’année  et  de  fin  de  saison

Idéalement 3 soirées par

saison Familles

Capacité  d’accueil  de  la grande salle : 100

personnes. Une vingtaine

d’adhérents  bénévoles  à chaque soirée

Les adhérents Associations locales selon le thème de la

soirée

PA

Un manque de temps  de  l’équipe  pour impulser ces soirées. Une salle

trop petite

Organisation  d’une  bourse aux jouets

Organisation  d’une  bourse  aux  jouets en 2012 et 2013

1 journée par an

en novembre Familles

Entre 15 et 25 exposants – 150 à 200

visiteurs Les écoles du quartier NA

Inadéquation entre les tarifs proposés et les finances des visiteurs Abandon

Accueil de spectacles tout public

6 à 8 spectacles proposés par an. Initiative impulsée par le Centre

Culturel Max Juclier pour les structures en territoire politique de

la ville. Spectacles professionnels

2 à 3 spectacles par trimestre en

après-midi ou en soirée

Tous publics

Entre 30 et 70 personnes à chaque

spectacle. Entrée libre

Centre Culturel Max Juclier Villeneuve la

Garenne

A

Projets d’embellissement  du  

quartier avec les habitants

Réalisation  d’une  fresque  monumentale  sur  le  site  de  l’ERDF  

retraçant l’histoire  du  quartier  (220m)

6 mois de prépa avec les habitants + 2

mois de réalisation

Tous publics

450 habitants du quartier de 6 à 80 ans ont participé sur les 2 années  qu’a duré le

projet

ERDF Ville  d’Asnières

DDCS Conseil Général

CAF

D

Page 53: le projet 2013-2015

53

AXE  D’INTERVENTION : LA  SOCIALISATION  ET  L’EXPRESSION  (3/3)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels selon

le  type  d’action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Accompagner les habitants dans la construction et la

réalisation de leurs projets

Mettre en relation ces habitants avec le Fonds d’Initiative  Local

des Habitants (FILH). Les accompagner ensuite dans la

réalisation

Mise en relation des habitants avec  le  Fonds  d’Initiative  Local

des Habitants (FILH). accompagnement ensuite dans la

réalisation

2 à 3 projets Jeunes Adultes

3

Service Politique de la

Ville d’Asnières

A Aide à la création de

2 associations de jeunes

Se faire connaitre des publics les plus éloignés

des systèmes institutionnels et

associatifs et les informer du champ des possibles

Actions hors les murs Animations en pied d’immeubles Sur les vacances scolaires

Chaque été

Enfants Jeunes Parents Seniors

A Chaque année une

trentaine de personnes rejoint

le centre pour  s’inscrire

*  Qualification  du  niveau  d’atteinte  des  objectifs  en  fonction  des  indicateurs  retenus  (NA  =  non atteints, PA = partiellement atteints, A = atteints, D = dépassés)

Page 54: le projet 2013-2015

54

EVALUATION AXE : LA SOCIALISATION  ET  L’EXPRESSION Rappel des objectifs

x Contribuer  à  l’apprentissage  de  la  vie  en  société  par  l’intériorisation  des  normes  et des valeurs de  cette  société  dont  nous  sommes  membres.  Il  ne  s’agit  pas  seulement  de  se  conformer  aux  attentes  sociales  mais  aussi  de  prendre  une  part  active  dans  ce  processus  d’inscription  dans  les  pratiques des relations sociales.

x Donner les moyens à chaque individu de conduire en pleine responsabilité sa vie personnelle, civique  et  professionnelle  et  en  le  rendant  capable  d’adaptation  et  de  créativité.  

x Développer  le  sens  de  la  solidarité,  l’imaginaire,  la  créativité,  l’autonomie  et  l’investissement.   x Permettre aux individus de percevoir les relations entre les disciplines, de découvrir les liens qui

unissent   les   différents   arts   et   d’affiner   une   approche   sensible   et   sociale   du   monde.   Cela  contribue  nécessairement  à  une  meilleure  intégration  dans  l’environnement.

Objectifs opérationnels

x Donner aux habitants du quartier la possibilité de pratiquer une activité artistique, culturelle ou sportive de qualité, dans la convivialité et de proximité.

x Multiplier les évènements culturels et festifs où chacun peut y trouver sa place. Prévaloir la participation  des  habitants  au  travers  d’évènements.

x Accompagner les habitants dans la construction et la réalisation de leurs projets. x Se faire connaître des publics les plus éloignés des systèmes institutionnels et associatifs et les

informer du champ des possibles.

Actions

Organisation  et  proposition  d’activités  artistiques,  culturelles  et  sportives  pour  tous  les  âges  (enfants  – adultes) pour une pratique régulière hebdomadaire. Organisation et animation d’évènements  culturels,  festifs,  d’information  avec  et  pour  la  population.  Accompagnement  des  habitants  dans  la  construction  de   leur   projet   en   direction   du   quartier   ou  d’une   cause   de   solidarité.  Animations   régulières   en   pied  d’immeubles  « hors les murs ».

Des activités et des évènements au service de la mixité sociale Seul secteur en « autofinancement », les activités culturelles, artistiques et sportives proposées aux habitants du quartier répondent à une demande constante. On observe toutefois une baisse du nombre d’adultes  inscrits  due  principalement  à  une  baisse  des  revenus  des  ménages  du  quartier  suite  à  la  crise  de  2008.  Cependant,   le  nombre  d’enfants   et  d’adolescents,   lui   reste   constant   ce  qui   démontre  une  volonté  parentale  d’exercice  d’une  activité extra-scolaire pour leurs enfants au-delà des problématiques

Page 55: le projet 2013-2015

55

financières. Les tickets loisirs CAF et le PASS 92 permettent aux familles à bas revenus, dans une certaine mesure, de prendre le relais financier.

Les activités adultes proposées en soirée permettent  à  la  structure  d’accueillir  des  adhérents  de  toutes  origines sociales et économiques. Ceci apporte donc une certaine mixité sociale sur le centre. Cependant,  ces  ateliers  restent  relativement  isolés  du  reste  de  l’activité  du  centre  social.  Ces  adultes viennent  pratiquer  leur  activité,  souvent  après  le  travail,  et  n’expriment  pas  nécessairement  le  besoin  ou   l’envie   de   s’investir   autrement   dans   l’association.   Soucieux   de   respecter   cet   état   de   fait   et   de  continuer de proposer des ateliers de proximité aux habitants du quartier, nous notons néanmoins qu’une  insuffisance  de  communication  interne  sur  l’ensemble  des  actions  peut  faire  parfois  défaut.  La  communication  interne  et  externe  reste  donc  une  piste  d’amélioration  notamment  si  elle  amène  à  une  mixité sociale vécue permettant « un mieux vivre ensemble ». Les évènements sont un vecteur de mixité sociale et de rapprochement des différents publics. Chaque évènement organisé remporte un succès indéniable sur le quartier et amène ainsi autant de satisfaction que de frustration.

Satisfaction  car   l’organisation  et   l’animation  des  évènements  permettent  aux  habitants  de  s’engager  dans une action concrète et valorisante. La participation des habitants est de plus en plus présente dans l’organisation   de   ces   évènements   et   l’équipe   du   centre   revêt   alors   un   rôle   de   facilitateur   et   de  coordinateur.

Frustration  car  les  locaux  s’avèrent  maintenant  trop  étroits  pour  que  les  évènements  puissent  accueillir  l’ensemble  du  public.  L’équipe  du  centre  ressent  aussi  le  poids des situations familiales très précaires de  certains  usagers  qui  demandent  alors  plus  d’attention  et  d’accompagnement  social.  Le  temps  passé  sur   ces   accompagnements   chronophages   se   fait   au   détriment   de   l’impulsion,   l’organisation   et  l’animation  des  évènements.  Pour  finir,  la  pauvreté  d’acteurs  associatifs  ou  institutionnels  sur  le  quartier  nous   amène   à   aller   chercher   plus   loin   et   à   essayer   de   convaincre   d’autres   acteurs   à   proposer   des  évènements culturels ou festifs à une population demandeuse. A   l’occasion du diagnostic partagé, tous les acteurs présents (habitants, partenaires) ont relevé l’accentuation  du  repli  sur  soi  de  la  population,  d’un  sentiment  d’isolement.  

¾ LES ENJEUX

x Faire plus de liens entre les activités, les différents publics par le biais des fêtes et des évènements et par une meilleure communication interne et externe.

x Nécessité  de  travailler  sur  le  sentiment  d’abandon  du  quartier.  Besoin  de  s’épanouir  à  travers  des actions culturelles mais aussi de rapprocher la population, de décloisonner le quartier en le rendant attractif.

x Continuer à travailler avec les populations sur le « mieux vivre ensemble » en utilisant des méthodes  de  participation  favorisant  la  démocratie  et  le  pouvoir  d’agir.

Page 56: le projet 2013-2015

56

3 / AXE  D’INTERVENTION : LA PARENTALITE – L’INCLUSION  SOCIALE  DES  FAMILLES  (1/4)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels selon le  type  d’action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Repérer ou accueillir (lorsqu’elles  nous  sont  dirigées par le réseau

partenarial), les familles les plus fragilisées dans leur fonction parentale

et les accompagner, dans le temps, sur

l’amélioration  de  leurs  conditions de vie

familiale.

Soutien et suivi individuel régulier

des familles repérées ou

orientées par le biais  d’entretiens,  d’accompagnement  vers les partenaires,

d’incitation  à  participer aux

animations collectives et aux

temps de réflexion collectifs.

Soutien et suivi individuel régulier

des familles repérées ou

orientées par le biais d’entretiens,  

d’accompagnement  vers les partenaires,

d’incitation  à  participer aux

animations collectives et aux

temps de réflexion collectifs

(Interaction avec les

autres axes d’intervention :

l’accueil  – l’intégration  –

l’enfance/jeunesse…  dont

l’accompagnement  à  la scolarité et le Programme de

Réussite Educative)

Quotidien Familles

138 familles en 2012 142 en 2013 121 en 2014

Dont en moyenne 60 familles provenant du

PRE

L’Escale Nouvelles Voies

Point  d’accès  aux  droits AS CAF

AS EDAS Maison Municipale de la

Santé Service Logement

Samu social PMI ASE

Resto  du  cœur Resto  du  cœur  bébé

Croix rouge Secours catholique

L’ASSFAM ….

A

La mise en confiance progressive des familles et la bonne

connaissance du réseau partenarial nous permettent de faire un travail d’accompagnement  pertinent  qui  amène les familles à retrouver des

ressources propres pour faire face à leurs difficultés.

La prise en compte du bien-être des enfants et le plus souvent des

mères leur permet de trouver sur la structure des espaces de

respiration qui amènent à la réflexion, à la compréhension des

modes  d’éducation  mais  aussi  à  une  certaine normalité de vie.

C’est  un  travail  dans  le  temps  où  la  mesure des effets ne peut se

compter que sur plusieurs années d’où  l’importance  aussi  d’avoir  une  équipe et des partenaires stables.

50% de ces familles sont dans une

grande précarité et ne peuvent souvent

bénéficier du soutien des services

sociaux. En qualité de centre

social, nous ne pouvons pas laisser ces familles au bord de la route mais ces

suivis individuels accaparent

beaucoup  l’équipe  permanente qui se

trouve alors contrainte de

diminuer l’organisation  

d’autres  actions.

Page 57: le projet 2013-2015

57

AXE  D’INTERVENTION : LA PARENTALITE – L’INCLUSION  SOCIALE  DES  FAMILLES  (2/4)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels action)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Inciter ces familles à participer aux actions

collectives et partenariales afin de leur redonner confiance dans leur capacité à assumer leur fonction parentale

malgré les difficultés d’ordre  social  ou  

économique.

Les samedis à croquer en famille

Les samedis à croquer en famille

Animations familles organisées le samedi

par  l’équipe  et  certains parents

moteurs dans l’équipement  (jeux,  

crêpes, cinéma…)  ou  à  l’extérieur  (sorties  sur Paris, visites de

lieux culturels, journée  à  la  mer…)

2012 et 2013 : 1

animation familles par

mois

2014 : 1 animation

familles tous les 2

mois

Familles

168 familles en 2012

192 en 2013 178 en 2014

Les familles elles-mêmes dans l’organisation  et  l’animation  de  

certaines animations Associations asniéroises en fonction

des thèmes retenus Théâtre National de Chaillot

Musée Dapper Institut du Monde Arabe

A Une très bonne fréquentation de ces animations avec une bonne prise en charge par les usagers

dans  l’organisation  et  l’animation. Permet de créer du lien, de mieux

connaître son environnement afin  d’y  retourner  de  manière  

autonome. Permet aux enfants de découvrir des lieux, des évènements avec

leurs parents.

Le temps et l’énergie  pour  

impulser régulièrement des animations

collectives au vu des difficultés des

situations individuelles,  d’où  une année 2014

moins productive

Atelier « cuisine » pour cuisiner

équilibré avec un petit budget et pour partager son savoir-

faire

Atelier « cuisine » et repas partagé

Tous les vendredis matins de

9h30 à 14h30

Adultes

7 participants par atelier – 15

aux repas partagés – 40

adhérents réguliers

Diététicienne de la Maison Municipale de la Santé

D Supervisé par la Référente familles, cet atelier arrive

quasiment en autogestion au quotidien même si elle veille à ce que chaque personne y trouve sa

place quel que soit ses compétences culinaires

Contraintes matérielles. La cuisine est trop

petite

Atelier « on  n’est  pas que des

parents »

Atelier « on  n’est  pas  que des parents »

Au moins deux fois par mois

Adultes Entre 10 et 20

participants par séance

Maison Municipale de la Santé CIDFF Escale

A Coach sportif, socio-

esthéticienne, participation aux campagnes nationales « octobre

rose » ou contre les violences intrafamiliales…  Il  s’agit  ici  de  

prendre soin de soi pour mieux repartir dans sa famille

Toujours en recherche de partenariats nouveaux et

pertinents sans que cela ait un

coût pour la structure

Page 58: le projet 2013-2015

58

AXE  D’INTERVENTION : LA PARENTALITE – L’INCLUSION  SOCIALE  DES  FAMILLES  (3/4)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Susciter la réflexion autour de la

parentalité pour toutes les familles afin de privilégier

par ce biais la mixité sociale et le lien entre familles de

toute nature.

Café des parents

Café des parents Thématiques

choisies par le groupe ou

proposées par la Référente familles

1 mardi par mois de 18h30 à 20h30

Parents (gardes d’enfants  prévues)

Entre 10 et 15 à chaque café

30 parents assidus

Présence  d’une  Psychosociologue à

chaque séance avec la Référente Familles.

Orientation de certains parents en fonction des

soucis détectés (voir suivi individuel des

familles)

A Les personnes accueillies trouvent au

sein de café des parents un temps d’échanges,  de  conseils,  de  soutien  et  de questionnement dans le respect de

chacun et dans la confidentialité. Permet  au  fil  du  temps  de  s’ouvrir  à  d’autres  représentations  éducatives, d’accepter  de  ne  pas  toujours  être  de  « bons parents » tout en étant attentif à  l’évolution  positive  de  ses  enfants

Peu ou pour ainsi dire pas de

père.

Informations collectives

Accueil et participation aux

informations collectives

Selon proposition

des partenaires

Adultes Entre 15 et 45

usagers par séance

Maison Municipale de la Santé

Planning familial CPAM

IPC

A Les interventions sont ciblées pour des

publics éloignés des informations notamment en matière de santé (bien-

être et lâcher prise / prévention du saturnisme  et  hygiène  de  l’habitat  /  

estime de soi et santé mentale / information  sur  la  CMU,  l’AME,  l’ACS  /  

bilan santé gratuit par IPC

Temps fort autour  d’une  thématique

Impulsion et participation à une

enquête conscientisante sur

la Parentalité

Tout au long des années

2012 et 2013 Adultes

Groupe moteur de 35 parents réguliers

– 150 parents concernés par l’enquête  sur  le  

territoire sud-est d’Asnières

Les services éducation, petite enfance,

enfance de la ville d’Asnières.  

Associations locales travaillant sur la

parentalité, Accolades, FCS 92, DDCS

D Parents, élus, professionnels sur un pied  d’égalité  pour  bâtir  et  mener  

cette enquête sur toute la ville. Création  suite  à  cela  d’un  collectif  

« parents, élus, professionnels : Agir pour la parentalité »

Epuisement du collectif au terme de 2 années de

rencontres et d’actions  régulières

« l’égalité  Hommes-Femmes. Une

semaine pour en parler »

7 au 11 avril 2014

Tous publics

259 personnes / 98 enfants – 25 jeunes – 136 adultes dont

102 femmes

Cie le fil à mots Contrôle Z

FCS 92 - DDCS Collectif « sang mêlés »

A Réflexion impulsée par les jeunes de

« Jeunesse et Citoyenneté », la semaine de restitution a su mobiliser

les parents autour de cette thématique

Page 59: le projet 2013-2015

59

AXE  D’INTERVENTION : LA PARENTALITE – L’INCLUSION  SOCIALE  DES  FAMILLES  (4/4)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés rencontrées

Permettre aux familles de se

rencontrer et de tisser du lien dans un lieu dédié et adapté à

tous les âges des enfants.

Animation  d’un  espace familles

Animation  d’un  espace Familles  composé  d’une  

salle de jeux (jeux symboliques et jeux  de  société),  d’une  nurserie  et  d’une  salle  

dédiée aux parents (PIF – Documentation

et ouvrages sur la Parentalité et

l’évolution  des  enfants  – café/thé). 2 salariés et

1 psychologue en supervision

2 jours par semaine

durant les périodes scolaires

2 matinées par semaine

durant les vacances scolaires

Parents et enfants à

partir de 3 mois

92 familles en 2012

103 en 2013 114 en 2014

PMI MMS Escale

ASSFAM

A

Ce lieu permet aux petits enfants de se socialiser  avant  l’entrée  en  école  maternelle,  aux enfants de jouer ensemble et aux parents

de se rencontrer et de converser librement avec les professionnels présents. Permet de détecter les familles

les plus fragiles

Libre accès à

l’espace  familles

Libre  accès  à  l’espace  familles afin de

permettre aux familles de  bénéficier  d’un  lieu  adapté  à  l’accueil  de  la  

petite enfance

2 jours ½ par semaine de 9h

à 19h

A En mettant en accès libre cet espace, nous

répondons à une problématique importante du quartier : des logements exigus. Outre le fait de profiter  de  l’espace,  cela  permet  la  création  de  liens  et  de  bâtir  sans  l’aide  de  professionnel  des  projets,  des  sorties…  Ce  lieu  devient  donc  un  

soutien  à  l’autonomie  des  familles

*  Qualification  du  niveau  d’atteinte  des  objectifs  en  fonction  des  indicateurs  retenus  (NA  =  non  atteints,  PA  =  partiellement atteints, A = atteints, D = dépassés)

Page 60: le projet 2013-2015

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EVALUATION AXE PARENTALITE & INCLUSION SOCIALE DES FAMILLES Rappel des objectifs

x Favoriser  l’écoute  et  le  dialogue  avec  les  parents  et  les  renforcer  dans  leur  rôle  parental. x Permettre  aux  parents  d’enrichir  leurs  repères  et  de  profiter  des  apports  des  autres  parents  et  

des  professionnels  de  l’enfance  afin  qu’ils  prennent  confiance  en  eux  et  qu’ils  se  sentent  investis  d’une  mission  d’éducation  valorisante  et  primordiale.

x Développer  l’engagement  des  parents  dans  la  scolarité  et  le  temps  libre  de  leurs  enfants. x Favoriser le lien social entre les familles et s’appuyer  notamment  sur  la  prévention  précoce  qui  

peut jouer un rôle décisif en termes de réduction des inégalités et de prévention des différentes formes  d’exclusion.

x Accompagner individuellement les familles les plus fragilisées en les mettant en lien avec les ressources  locales  d’une  part  et  en  les  aidant  dans  l’organisation  concrète  de  leur  foyer  afin  de  permettre   aux   parents   d’être   un   tant   soit   peu   libérés   de   soucis   pratiques   pour mieux se concentrer sur leur rôle de parents.

Objectifs opérationnels

x Repérer ou  accueillir  (lorsqu’elles  nous  sont  dirigées  par  le  réseau  partenarial),  les  familles  les  plus fragilisées dans leur fonction parentale et les accompagner, dans le temps, sur l’amélioration  de  leurs  conditions  de  vie  familiale.  

x Inciter ces familles à participer aux actions collectives et partenariales afin de leur redonner confiance  dans   leur  capacité  à  assumer   leur  fonction  parentale  malgré   les  difficultés  d’ordre  social ou économique.

x Susciter la réflexion autour de la parentalité pour toutes les familles afin de privilégier par ce biais la mixité sociale et le lien entre familles de toute nature.

Actions Suivi individualisé des familles les plus en difficultés en lien avec le réseau partenarial. Animation du Point Info Familles. Organisation et Animation collective avec et en direction des familles. Mise à disposition  d’un  espace  familles  pouvant  accueillir  des  enfants  dès  l’âge  de  trois  mois  (espace  nurserie,  espace jeux symboliques, espace parents). Organisation et animation de temps de rencontres et de discussions dans cet espace familles par la Référente famille et  le  réseau  partenarial.  Animation  d’un  café des parents par la référente famille  et  une  psychologue.  Animation  d’un  atelier  cuisine.   La famille : une place de choix dans le Projet Social Divorces, séparations, éclatements des modèles familiaux, difficultés socio-économiques, diversité des références  culturelles…  de  multiples  facteurs  ont  bouleversé  le  cadre  de  la  relation  parentale  et  la  façon  d’exercer  l’art  d’être  parent,  ce  qu’on  appelle  aujourd’hui  la  parentalité.   La  redéfinition  des  places  du  père  et  de  la  mère  dans  la  famille,  dans  le  sens  d’une  reconnaissance  de  l’autonomie  de  l’individu,  donne  toute  sa  place  à  la  parole  et  au  partage  au  sein  de  la  famille.  Cependant  ce nouveau modèle   familial,   plus   égalitaire   et   démocratique,   ne   s’installe   pas   sans   difficultés.   Déjà  

Page 61: le projet 2013-2015

61

fragilisés dans la transmission des valeurs auxquelles ils croient, nombre de parents sont trop rapidement montrés du doigt par la société et les médias comme étant « incapables » ou « démissionnaires ».  Ces  accusations  n’incitent  pas  à  coopérer  pour  chercher  des  solutions.   Le  Centre  Socioculturel  Yannick  Noah,  en  qualité  de  centre  social,  place  la  famille  au  cœur  de  son  projet  social  et  considère  qu’elle  est  la  première trame du tissu social. Il importe alors de prendre des initiatives d’appui  à  la  parentalité  dans  l’optique  de  favoriser  l’insertion  et  la  formation  citoyenne.  L’accueil  de  la  famille  et  le  soutien  à  la  parentalité  s’inscrivent  en  première  place  dans  notre  politique  d’animation,  notamment en direction des familles les plus fragilisées (monoparentales, primo arrivants, migrants, socio économiquement faibles). Nos atouts majeurs se placent à deux niveaux :

x La   présence,   au   sein   de   l’équipe,   d’une Référente Famille, qui coordonne et agit en transversalité avec tous les autres secteurs du centre (enfance/jeunesse – ASL & FLE – participation des habitants – accès aux activités artistiques, culturelles et multimédia) et le réseau partenarial. Si sa mission première  est   l’Animation  Collective  Famille,  cette  personne  possède les qualités professionnelles (diplômes de TISF et de Moniteur Educateur) d’accompagner  individuellement  les  parents  repérés  comme  étant  en  grande  difficulté.

x Le concept « d’animation  globale »  qui  vise  à  considérer  l’individu,  ou  l’entité  familiale,  dans  sa  

globalité.  De  plus,  l’inscription  de  l’association  au  sein  de  dispositifs  visant  à  soutenir  les  enfants  et les jeunes qui rencontrent des difficultés de toutes natures (Contrat Local d’Accompagnement  à  la  scolarité,  Programme  de  Réussite  Educative),  l’existence  au  sein  de  la  structure  d’une  offre  d’activités  artistiques  et  culturelles  variées  en  direction  des  enfants  et  d’accueils  de  loisirs  de  3  à  17  ans  nous  permet,  par  le  biais  du  travail effectué avec les enfants, de mobiliser les parents autour de leur rôle éducatif.

Les différentes étapes du travail avec les familles : � Instaurer un lien de confiance entre nous et les familles En effet, les familles les plus en difficultés et/ou les familles nouvellement migrantes, sont parfois en méfiance par rapport aux institutions en général. Grâce au partenariat institué (Programme de Réussite Educative, Etablissements scolaires, PMI, bébés du  cœur,  Epicerie  Solidaire  essentiellement)  sur  le  quartier,  nous  parvenons  progressivement  à  repérer  les  familles  dans  ces  situations  et  à  les  amener  à  fréquenter  le  centre  socioculturel  tout  d’abord  pour  une  proposition  d’accueil  ou  d’action  qui  peut  paraître anodine. C’est  bien  souvent  par   le  biais  des  enfants  que   la  « captation »  s’opère.     Il  nous  est  alors  plus  facile  d’interpeller  les  parents  à  propos  de  leurs  enfants,  de  les  faire  participer  à  des  temps  d’animations  dont  l’apparence  est  ludique  (animations familles, soirées évènementiels mais aussi goûters et valorisation du  travail  des  enfants  au  sein  des  activités  enfance,  fête  de  fin  d’année…).  Progressivement,  les  parents  se  sentent  en  confiance,  les  langues  se  délient  et  les  attentes  s’expriment. Ce  n’est  qu’à  partir  du  moment  où  cette  relation  de  confiance  se  crée  que  nous  expliquons  de  manière  très individuelle, c'est-à-dire  famille  par  famille,  le  but  de  notre  association,  l’objet  de  notre  travail,  le  soutien  que  nous  pouvons  apporter  et  l’accompagnement que nous pouvons faire vers les partenaires institutionnels et associatifs mais aussi nos attentes concernant leur implication auprès de leurs enfants et de notre association. Car, ces familles, même si elles sont en difficultées ont des compétences propres qu’elles   peuvent  mettre   à   profit   pour   les   autres.   Nous   entrons   alors   dans   un   système   d’échanges valorisant leurs qualités et compétences ainsi que notre travail en commun.

Page 62: le projet 2013-2015

62

� La création ou la consolidation du lien social entre familles du quartier

L’animation   socioculturelle   portait   souvent   jusqu’alors   sur   l’organisation   de   temps   d’activités   (ou  d’actions)  par  des  professionnels  en  direction  d’un  public.  La  configuration  des  logements  du  quartier  sud-est (étroitesse des logements), le multiculturalisme ainsi que les locaux spacieux et fonctionnels que la Ville nous mets à disposition nous a amené à proposer aux familles notamment à profiter de cet espace pour se rencontrer et se retrouver.

Les  rencontres  ont  lieu  le  plus  souvent  par  le  biais  d’animations  organisées par nos soins (animations familles, ateliers de loisirs créatifs, soirées évènementiels mais aussi goûters et valorisation du travail des  enfants  au  sein  des  activités  enfance,  fête  de  fin  d’année…)  puis  progressivement  par  le  soin  des  familles elles-mêmes avec notre soutien. Cela leur permet   de   s’approprier   l’espace   d’animation   et  s’apercevoir   qu’elles   peuvent   être   autonomes   dans   l’organisation   de   leurs   loisirs   et   ce   à   plusieurs  familles.

C’est  aussi  sur  proposition  et  avec  le  soutien  des  familles  que  nous  avons  organisé  l’espace  que  nous appelons communément « Espace familles ».   Il  est  composé  d’une  salle   reproduisant  un  petit  salon  nommé « Café des parents »,  d’un  espace  permettant  l’accueil  des  enfants  de  moins  de  trois  ans  (mise  aux normes) et de la ludothèque (aménagement adapté à la petite   enfance   jusqu’à   7/8   ans   avec  essentiellement   des   jeux   symboliques).   Cet   espace   familles   est   bien   entendu   utilisé   par   l’équipe  professionnelle du centre à certains moments de la semaine mais les jours où cet espace est libre les familles peuvent venir  librement  utiliser  l’espace,  se  rencontrer,  partager  et  tisser  du  lien  avec  ou  sans  professionnel.

� Le soutien à la fonction parentale proprement dit :  du  collectif  à  l’individuel

Les actions collectives en direction des familles amènent ainsi la mise en confiance et la mise en lien. Elles  permettent  aussi  d’atteindre  un  objectif  de  mixité  sociale,  mission  principale  de  notre  association,  afin de ne pas stigmatiser une partie de la population la plus en difficulté mais bien de favoriser son insertion  au  sein  de  la  société,  d’être  dans  un  objectif  d’inclusion  sociale.   Cependant,   l’action   collective   entreprise   au   sein   du   centre   conduit   nécessairement   à   l’action  individuelle à partir du moment où chaque famille a une histoire différente et parfois une –ou des – problématique(s)  particulière(s).  Dans  le  cadre  de  l’accompagnement  à  la  scolarité,  par  exemple,  où  les  parents  sont  partis  prenante  de  l’évolution  scolaire  et  comportementale  de leur enfant, nous invitons chaque  famille  à  rencontrer  l’animatrice  responsable  du  secteur  quatre  fois  par  an  (septembre,  fin  du  1er, du 2ème et du 3ème trimestre). Ces rendez-vous formels conditionnent la suite du partenariat entre la famille et nous. C’est  l’occasion  de  discuter  de  l’évolution  de  l’enfant  au  sein  du  centre,  de  l’école  et  de  la famille (veille éducative), de la place de chacun dans la famille et en dehors de la famille.

Page 63: le projet 2013-2015

63

La  mise  en  confiance,  l’action  collective  et  les  rencontres  individuelles permettent de détecter les familles les  plus  fragilisées,  celles  en  situation  d’exclusion  même  si  ce  n’est  pas  toujours  exprimée  si  clairement  et  d’étudier  avec  elle   les   solutions  qui   leur  sont  propres  et   celles  qui  peuvent  être  du  domaine  du  réseau partenarial. � La  prise  en  charge  des  familles  les  plus  en  difficultés  et  l’accompagnement  vers  des  partenaires  qualifiés Grâce à la référente famille,  un  accent  particulier  est  mis  sur  l’accompagnement  individuel  des  familles  qui rencontrent de graves  difficultés.  Technicienne  d’Insertion  Sociale  et  Familiale,  cette  professionnelle  permet  d’effectuer  un  accompagnement  ciblé  notamment  sur  des  soucis  d’organisation  et  de  gestion  du   foyer   (gestion   du   temps,   de   l’espace,   des   courses,   de   l’alimentation,   du   sommeil…)   et  progressivement  elle  amène  ses  familles  à  se  questionner  sur  la  place  de  l’enfant  dans  la  famille  et  leur  rôle éducatif vis-à-vis de ces enfants. Elle accompagne aussi ces familles vers le réseau de partenaires avec leur accord et leur adhésion. Ensemble, partenaires, personnel du centre et parents, nous cherchons les solutions les plus adaptées aux   difficultés   rencontrées.   Le   fait   d’accueillir,   au   sein   même   de   la   structure,   des   partenaires  institutionnels et associatifs diversifiés nous permet de faire perdurer la confiance établie. Nous nous plaçons alors comme facilitateur de lien entre les familles et les institutions ou associations. Cet accompagnement peut prendre plus ou moins de temps en fonction du degré de rupture (ou de méconnaissance) envers le ou les partenaires sollicités. Nous sommes alors dans un travail de médiation officié généralement  par   l’ensemble  de   l’équipe  en  fonction  de   la  « porte  d’entrée » de ces familles (réseau local :  Restos  du  Cœur  Bébés  ou  Epicerie  Solidaire, accompagnement à la scolarité, Programme de  Réussite  Educative…)  mais  toujours  coordonné  par  le  Référent  Familles  de  la  structure.  Les  situations  abordées le sont sous couvert de confidentialité et de secret professionnel. � La prise en compte des différences culturelles face à la conception de la famille et du rôle des parents Bien souvent, un des obstacles majeurs à une inclusion sociale réussie pour les parents, porte sur la difficulté de compréhension des codes culturels  français  notamment  en  matière  d’éducation  et  du  droit  de  la  famille  par  la  population  issue  de  l’immigration. Il  ne  s’agit  pas  ici  de  gommer  la  culture  d’origine  mais  bien  de  faire  des  liens,  des  ponts  entre  les  cultures,  d’opérer  ainsi  des  choix  en  toute conscience et non pas seulement sous la pression sociale ou religieuse, d’être  un  être  humain  conscient  de  ses  responsabilités,  de  ses  droits  et  de  sa  marge  de  manœuvre. Les rencontres entre parents de toutes origines et des professionnels aussi diversifiés que les thèmes abordés permettent lentement un changement des représentations culturelles, une meilleure connaissance  du  système  éducatif   français,  un  changement  d’habitude  dans   l’éducation  quotidienne  des  enfants,  un  rapprochement  vers  l’école.  Un  des outils est le café des parents, petite entité de 10 à 15 familles, qui se réunit chaque  mois  autour  d’un  thème  précis  alors  que  les  enfants  sont  à  l’école  ou  pris en charge par des animateurs. Mais ces thèmes sont aussi des sujets de travail au sein des Ateliers de  Savoirs  Sociolinguistiques  car   il  ne   s’agit  pas  d’isoler   la   famille  dans  un  secteur  alors  que  nous   la  retrouvons  sur  l’ensemble  des  actions  portées  par  le  centre.

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64

¾ LES ENJEUX

x Continuer  le  travail  d’écoute  et  de  mise  en  confiance  des  familles  et  les  aider  à  trouver  en  elles-mêmes   et   entre   elles   les   moyens   de   surmonter   les   obstacles   qu’elles   rencontrent   afin  d’améliorer  leur  qualité  de  vie  et  leur  intégration  dans  le  quartier.  

x Permettre à toutes familles du quartier de trouver au centre des espaces de discussion

permettant de confronter leurs propres représentations de  l’éducation,  de  la  place  de  chacun  dans la famille afin  d’être  à  même  de  la faire évoluer dans le sens souhaité.

x Demander  une  labellisation  de  notre  espace  familles  en  L.A.E.P  (Lieu  d’Accueil Enfants-Parents) et  se  conformer  au  cahier  des  charges  qu’implique  cette  labellisation.

x Inciter les familles à proposer, organiser, animer des temps collectifs conviviaux afin de

renforcer les liens dans la famille et entre familles.

Page 65: le projet 2013-2015

65

AXE  D’INTERVENTION : L’INTEGRATION (1/3)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Permettre à chaque personne de

bénéficier  d’un  accompagnement

social permettant à chacun la

compréhension et la reconnaissance de

ses droits. Se positionner en

qualité de médiateur lorsque  c’est  nécessaire.

Accompagnement social et

médiation

Accompagnement social et médiation (0.50 ETP – adulte

relais)

2 jours ½ par semaine

Essentiellement migrants primo-

arrivants ou plus anciens. Résidents du foyer ADOMA

Français rencontrant des

difficultés d’accès  aux  

droits

95 personnes en 2012

149 personnes en

2013 42 personnes

en 2014 (suivis

réguliers et longs)

Réseau partenarial

institutionnel et associatif

local PAD

ADOMA SAMU Social

A Le changement  d’adulte  relais  permet  un  meilleur accompagnement des personnes sur  du  moyen  terme  jusqu’à  résolution  des  

problématiques. Les personnes accompagnées intègrent

d’autres  actions  du  centre  et  sont  mobilisés  pour  une  acquisition  de  plus  d’autonomie

Manque de permanences

d’écrivains  publics. ½ journée de

Permanence de Nouvelles Voies

(accompagnement juridique et

administrative) insuffisante.

Participer à la coordination

linguistique locale

Recevoir en entretien, évaluer et orienter toute personne ayant une demande

linguistique

Prise de rendez-vous Entretien  d’évaluation  

permettant de déterminer le niveau

de français. Orientation vers la

coordination linguistique si pas possible  d’intégrer  

cette personne au sein de nos ateliers

Tout au long de  l’année  sur

demande. 70% des

entretiens ont lieu en

septembre et octobre  d’une  

saison

Migrants adultes

170 personnes en

2012 202 en 2013 315 en 2014

Maison des femmes

(coordination linguistique

locale) + partenaires

institutionnels et associatifs

de cette coordination

A L’accueil  et  l’évaluation  des  publics  ayant  une  demande  d’apprentissage  en  Français  

permet  d’intégrer  une  partie  de  ces  personnes sur les cours FLE et ASL proposés

par le centre. Les autres sont systématiquement renvoyés sur la

coordinatrice locale qui fait son possible pour trouver des formations en adéquation

avec les besoins. Cette première évaluation permet aussi de repérer les personnes les plus fragilisées et

notamment celles nécessitant un accompagnement social individuel.

60% des évaluations se font

en début de saison. Très

chronophage.

Page 66: le projet 2013-2015

66

AXE  D’INTERVENTION : L’INTEGRATION (2/3)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Faciliter  l’intégration  sociale et professionnelle

par l’acquisition  de  la  langue en passant par le développement d'une compétence sociale en

communication.

Développer la mobilité et la compréhension des

espaces et de la culture française afin de favoriser

l’autonomie  sociale,  professionnelle et

citoyenne indispensables à toute personne qui

souhaite être acteur dans la  société  d’accueil.

Proposer des formations

linguistiques

1 cours de Français Langue Etrangère en soirée 4 heures par

semaine

2 soirs par semaine mardi et jeudi de

19h à 21h

Public migrant Adulte

essentiellement primo arrivant

69 en 2012 63 en 2013 54 en 2014

A Les cours du soir sont peu

nombreux sur Asnières et celui-ci est donc très demandé. Nous faisons appel à un professeur

vacataire sur cet atelier et fonctionnons en entrée et sortie

permanente. Le public est mixte et essentiellement composé de

personnes qui travaillent dans la journée.  L’amélioration  de  leur  

niveau de français permet alors de sécuriser le parcours professionnel.

Manque de soutien

financier pour proposer plus de formations

avec des niveaux

différents

2 ASL (Atelier sociolinguistique) en journée de 6 heures

par semaine avec une thématique précise

et partenariale

2 matinées (9h15-11h15) pour les scripteurs et 2

après-midi (13h30-15h30) par

semaine pour les non scripteurs

83 en 2012 88 en 2013 64 en 2014

Selon les thématiques des ASL, les espaces

sociaux en général dont la Mairie et tous ses services

(administratif, social, loisirs,  cultures…),  la  

CAF, la CPAM, La poste, les écoles

A Coordonnés  et  animés  par  l’adulte  relais de la structure, en entrée et

sortie permanente, la baisse du nombre  d’usagers  est  due  à  une  

meilleure fidélisation du public ce qui permet de travailler plus en

profondeur et donc plus d’efficience.

Page 67: le projet 2013-2015

67

AXE  D’INTERVENTION : L’INTEGRATION (3/3)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Lutter contre la fracture

numérique

Cours  d’initiation Multimédia

Cours  d’initiation Multimédia proposé

et animé par un

bénévole retraité

2 cours de 2 heures par

semaine

Adultes Principalement

retraités

35 personnes en moyenne par

saison

A

Parc informatique

obsolète Difficultés de maintenance

Libre accès multimédia

Libre accès multimédia

15 heures par semaine en journée et en soirée Adultes

70 personnes régulières en moyenne par saison et 100

personnes ponctuelles

A

Amorcer un parcours d’intégration  

professionnelle en amont  de  l’emploi,  via  

une première passerelle, et au regard

des exigences en matière  d’accès  à  

l’emploi

Mise  en  place  d’un  atelier

d’intégration  à  visée

professionnelle

Mise  en  place  d’un  atelier  d’intégration  

à visée professionnelle

5 heures hebdomadaires sur 31

semaines

Public migrant éloigné de

l’emploi  et  en  situation de

précarité

12 en 2014

Maison  de  l’emploi,  le  Pôle emploi, les

associations  (l’ESSOR  92, Intervalle,) et

entreprises

intermédiaires. Fondation Société

Générale

A Sur les 12 participants de départ, 8 ont maintenant un projet professionnel

construit et réalisable. Ils sont maintenant en lien

avec la Maison de l’Emploi  pour  concrétiser  

leur insertion professionnelle.

Page 68: le projet 2013-2015

68

EVALUATION AXE INTEGRATION Rappel des objectifs

x Permettre à chaque personne de trouver, au sein du centre socioculturel, un accompagnement individuel  pour   leurs  démarches  administratives  et   l’accès  à   leurs  droits   sociaux.  Assurer un travail de médiation avec les institutions et/ou associations.

x Faciliter   l’intégration   sociale  par   l’acquisition  de   la   langue  en  passant  par   le  développement  d'une compétence sociale en communication.

x Développer la mobilité et la compréhension des espaces et de la culture française afin de favoriser  l’autonomie  sociale,  professionnelle  et  citoyenne  indispensables  à  toute  personne  qui  souhaite  être  acteur  dans  la  société  d’accueil.  

x Lutter contre la fracture numérique. Objectifs opérationnels

x Permettre  à  chaque  personne  de  bénéficier  d’un  accompagnement  social  permettant  à  chacun  la compréhension et la reconnaissance de ses droits. Se positionner en qualité de médiateur lorsque  c’est  nécessaire.

x Participer à la coordination linguistique locale. x Faciliter  l’intégration  sociale  et  professionnelle  par  l’acquisition  de  la  langue  en  passant  par  le  

développement d'une compétence sociale en communication. x Développer la mobilité et la compréhension des espaces et de la culture française afin de

favoriser  l’autonomie  sociale,  professionnelle  et  citoyenne  indispensables  à  toute  personne  qui  souhaite  être  acteur  dans  la  société  d’accueil.  

x Amorcer   un   parcours   d’intégration   professionnelle   en   amont   de   l’emploi,   via   une   première  passerelle, et au regard des exigences  en  matière  d’accès  à  l’emploi.

x Lutter contre la fracture numérique.

Actions : Accompagnement   et   suivi   individuel   des   personnes   issues   d’une   immigration   récente   ou  ancienne  ayant  des  difficultés  d’interprétation  des  codes  sociaux  français  sur  des questions  d’accès  aux  droits,  de  santé,  de  logement.  Mise  en  place  d’ASL  collectifs en journée et des cours de Français Langue Etrangère en soirée visant à répondre à des besoins et des manques, détectés, formulés et recensés lors de ces accompagnements individuels : la connaissance des lois, des codes sociaux, des institutions afin d’être  en  mesure  d’assumer  ses  responsabilités  sociales  en  toute  connaissance  du  système  dans  lequel  on   est.  Mise   à   disposition   pour   les   usagers   d’un   espace   numérique   connecté. Organisation par des bénévoles de cours multimédia en fonction des demandes et besoins des usagers. Un  axe  en  cohérence  avec  tous  les  secteurs  d’activité Les   personnes   issues   de   l’immigration   ancienne   et   récente   sont   très   présentes   sur   le   quartier   Sud-Est d’Asnières.  Certaines  se  sont  implantées  lorsque  le  quartier  était  encore  ouvrier  (Usine  Chausson,  PSA…),  d’autres  sont  arrivées  plus  récemment,  voir  même  très  récemment.  Le  SAMU  Social  loge,  en  effet,  sur  le  quartier  des  familles  issues  de  l’immigration  des  pays  de  l’Est  (Tchétchénie,  Arménie,  Ukraine…),  du  Moyen-Orient   et   d’Afrique.   Anciennement   installées   ou   primo-arrivantes, ces populations ont un désir d’intégration  prégnant  et  qui  passe,  pour  eux,  par  la  maîtrise de la langue française.

Page 69: le projet 2013-2015

69

C’est  bien souvent  par  cette  porte  d’entrée  qu’elles  viennent  au  centre  demander  « un cours de français ». Un adulte-relais les reçoit alors sur rendez-vous, évalue leur niveau de français, se renseigne sur leurs niveaux  d’études  dans  leur  pays  d’origine  et  les  dirige soit vers une des formations que le centre met en place, soit vers le réseau partenarial symbolisé par la coordination linguistique locale. Pour les personnes qui rejoignent nos formations, le même processus que celui pour les familles commence. Nous satisfaisons  une  demande  explicite,  nous  proposons  d’autres  services,  d’autres  activités  notamment pour les enfants et le deuxième parent et  peu  à  peu  la  confiance  s’installe  et  les  langues  se  délient. Viens alors le dépôt de toutes les problématiques que ces familles rencontrent au quotidien. L’adulte-relais écoute, tri, démêle et entre alors en accompagnement social individuel. Du  dépôt  de  dossier  en  Préfecture  pour  régulariser  des  situations,  à  l’accès  aux  droits  des  personnes  en  situation régulière, chaque famille a son parcours et ses problématiques. Le réseau partenarial est alors activé  mais  l’adulte-relais reste « coordinateur » du parcours effectué par ces familles.

Au fur et à mesure des années – 6 ans déjà que ce secteur est en place sur la structure – la pertinence de l’intervention  de  l’adulte-relais  réside  aussi  dans  sa  capacité  à  mettre  tous  les  secteurs  de  l’association  en  transversalité  au  service  de  ces   familles.  De   la  qualité  de   l’accueil,   à   la  prise  en  charge  des  enfants,  en  passant par les questions liées à la parentalité, ces personnes trouvent au centre du soutien concret et des espaces  de  respiration  leur  permettant  d’avoir  des  vies  les  « plus normales » possibles au vu de situations parfois très complexes et douloureuses. Pour ces personnes  et  ces  familles  qui,  la  plupart  du  temps,  n’ont  pas  choisi  l’exil  mais  y  ont  été  contraintes,  il reste difficile de comprendre dans quel système elles se retrouvent. Il nous parait essentiel de les amener vers   cette   compréhension   afin   qu’elles   puissent reprendre leur vie en main et trouver les ressources nécessaires en elles-mêmes  pour  avancer,  construire  et  s’intégrer  dans  ce  nouveau  pays. Dans un degré moindre, la lutte contre la fracture numérique est aussi importante et concerne toutes les couches de population. Les nouvelles technologies et le numérique sont venus bousculer les pratiques d’une  manière  fulgurante  demandant  maîtrise de la langue, maîtrise des nouveaux codes, compréhension de systèmes et de techniques totalement nouveaux. Au-delà de la communication avec sa famille ou ses amis, de savoir comment traiter et gérer ses photos, les « laisser pour compte » du numérique risque, à brève échéance, être mis à mal dans leurs droits élémentaires. La preuve est la simplification administrative passant quasiment uniquement par Internet pour les prises de rendez-vous ou la consultation de « son compte ».  (CAF,  Pôle  Emploi,  CNAV,  CPAM,  Déclaration  de  revenus…).  Cette  évolution  inéluctable  ne  doit  pas  se  faire  au  détriment  de  l’humain,  de  l’accompagnement  des  personnes  pour  qu’elles  acceptent  ces  changements  et  s’en  emparent.

Page 70: le projet 2013-2015

70

¾ LES ENJEUX

Au  niveau  de  l’accompagnement  social  et  de  la  compréhension  du  système  dans  lequel  on  vit,  il  paraît nécessaire de :

x Consolider le réseau partenarial en mettant  en  place  une  coordination  de  l’accompagnement  

social afin que les institutions et les associations puissent mettre en commun leur travail d’accompagnement  sur  un  même  individu  ou  une  même  famille  en  étant  ainsi  plus  efficient  (éviter les doublons, conjugaison  des  efforts  pour  débloquer  des  situations…). Il  s’agit  aussi  ici  de  replacer  le  centre  social  dans  sa  mission  première :  l’action  collective.  Les  suivis   individuels   répondant   souvent   à   l’urgence   d’une   situation   particulièrement   difficile  s’avèrent  trop  chronophages  et  doivent  rester  alors  une  mise  en  relais  de  l’adulte  relais  avec  les  partenaires  du  réseau  dont  c’est  la  mission  première.

x Travailler avec les partenaires institutionnels et associatifs pour les questions de régularisation et  d’accès aux droits. Continuer à faire du centre social un lieu de respiration pour ces habitants où ils trouveront les outils nécessaires à leur intégration (par le biais des cours de français, des informations  collectives,  de  l’espace  familles,  de  l’accompagnement à la scolarité, des accueils de  loisirs…)  et  à  leur  épanouissement.

x Trouver   la   capacité   d’accompagner   les   publics   les   plus   éloignés   du   numérique   afin   que   la  fracture  ne  se  creuse  pas  plus  d’autant  qu’il  s’agit  maintenant  d’un  enjeu  d’accès  aux  droits et non  pas  seulement  d’un  enjeu  de  communication.  (problématique  de  moyens  pour  la  structure  tant en termes humain que matériel).

Page 71: le projet 2013-2015

71

AXE D’INTERVENTION : CITOYENNETE, PREVENTION & EDUCATION (1/4)

*  Qualification  du  niveau  d’atteinte  des  objectifs  en  fonction  des  indicateurs  retenus  (NA  =  non  atteints,  PA  =  partiellement atteints, A = atteints, D = dépassés)

Rappel des objectifs

Opérationnels poursuivis

Les activités actions prévues

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  

(réguliers / occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Contribuer à la socialisation des

enfants et intégrer leurs parents dans

leur temps de loisirs

Accueil de loisirs

Clubs des petits enfants

Mercredi et vacances scolaires 14h-17h

3-5 ans

Capacité d’accueil : 14

enfants 55 en 2012 63 en 2013 68 en 2014 Les parents

Les structures municipales

(médiathèque, parcs, piscine,

Culture, jeunesse…)

Les commerçants

du quartier Les associations

caritatives (Restos du

Cœur,  Croix Rouge…)

+ selon projets menés

Habilitation

DDCS

D Le club des petits enfants rapportent un franc succès sur  le  quartier  par  sa  qualité  d’accueil,  le  soin  apporté  

à  chaque  enfant  et  l’implication  des  parents.  La  référente  familles  fait  partie  de  l’équipe  d’animation  et  rend cet accueil de loisirs pertinent tant sur le lien avec

les parents que sur  la  transversalité  avec  d’autres  dispositifs comme le Programme de Réussite Educative

Valoriser les initiatives et les

actions des enfants et des

jeunes à travers tous supports pour

renforcer le sentiment de

reconnaissance, d’estime  de  soi,  de  motivation, voire pour susciter des

vocations

Club enfants (2012-2013)

Mercredi et vacances scolaires 14h-17h

6-10 ans

Capacité d’accueil : 24

enfants 84 en 2012 88 en 2013 66 en 2014

PA Le « club enfants »  n’a  jamais  atteint  le  stade  de  

qualité et de pertinence du « Club des petits enfants ». Le manque de personnel permanent sur cet accueil de

loisirs en a fait un accueil de loisirs ni plus ni moins. Nous avons profité de la réforme des rythmes scolaires

pour inciter les enfants à participer aux activités culturelles et artistiques et nous avons repensé cet accueil de loisirs en le recentrant sur une ouverture vers le monde et uniquement durant les vacances

scolaires. Privilégier la qualité à la quantité

Manque de cohérence entre le projet  et  l’intention

éducative. Des animateurs vacataires

trop peu formés à l’action  sociale  d’où  

un recentrage de l’activité  pour  plus  de  

sens.

Open Yours Eyes (2014)

vacances scolaires 14h-17h

Encourager les enfants et les

jeunes  à  s’ouvrir  et à diversifier

leurs références culturelles

Planète Jeunes

Mercredi et vacances scolaires 14h-17h

11-16 ans

Capacité d’accueil : 12

jeunes mercredi / 24

jeunes vacances scolaires

45 en 2012 0 en 2013

(voir difficulté)

38 en 2014

PA Cet accueil demande une régularité que nos moyens parfois  ne  permettent  pas.  Il  s’agit  de  fidéliser  les  

jeunes, de leur laisser un espace de liberté tout en les amenant à réfléchir à leurs projets de toute nature.

C’est  donc  un  travail  de  mise  en  confiance  qui  s’inscrit  dans le temps et qui demande des moyens humains constants.  L’aspect  très  positif  de  cet  accueil  est  la  motivation  des  jeunes  à  s’investir  dans  toutes  les  actions de la structure auprès des autres publics.

Obligation fin 2012 de nous  séparer  d’un  poste  d’animateur  

permanent (problématique

budgétaire) Suspension de

Planète Jeunes les mercredis pendant

une saison.

Page 72: le projet 2013-2015

72

AXE D’INTERVENTION : CITOYENNETE, PREVENTION & EDUCATION (2/4)

Rappel des objectifs Opérationnels

poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel,

Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Permettre à chaque enfant de se réaliser

dans le processus d’apprentissage  à  travers la mise en

place  d’une  pédagogie

favorisant la prise de confiance en soi, en son potentiel et aller ainsi vers plus

d’autonomie

Accompagnement à la scolarité

Accompagnement à la scolarité

2 fois par semaine - pour les

enfants des écoles

élémentaires (lundi-jeudi de

16h à 18h) - pour les collégiens

(mardi-vendredi) de

17h à 19h De septembre

à juin

Enfants et jeunes des

établissements scolaires du

quartier présentant des

signes de fragilité et

motivés pour participer. Enfants et jeunes du

Programme de Réussite

Educative

En moyenne 35 enfants

35 jeunes par saison

Contrat Local d’Accompagnement  à la Scolarité (CAF –

Etat) Ecoles et collèges du

quartier Equipe

pluridisciplinaire de soutien du

Programme de Réussite Educative

Bénévoles (entre 15 et 20 par saison)

Parents

A L’accompagnement  à  la  scolarité  est  organisé  

de manière méthodique et rigoureuse permettant ainsi aux enfants et aux jeunes de

trouver un cadre de travail et d’épanouissement  propice  à  la  réussite  

scolaire, à la prise de confiance en soi et à l’acquisition  d’une  certaine  autonomie  face  

au travail scolaire. La majorité des parents est investie dans la scolarité.

L’AS  est  une  porte  d’entrée  primordiale  pour  travailler avec les enfants, les jeunes et leur

famille sur des projets amenant à la citoyenneté.

Manque de moyens

humains et financier, manque

d’espace pour accueillir plus d’enfants  et  

de jeunes pour

répondre ainsi à la demande

Atelier lecture Atelier lecture

1h30 hebdomadaire

mercredi de 13h30 à 15h

Enfants de 6 à 8 ans

15 enfants par session

d’un  trimestre.

Activité mise en place en

2014. 32 enfants sur l’année

Médiathèques Ecole

Programme de Réussite Educative

A Les enfants découvrent sur cet atelier la

lecture plaisir. Grâce à la méthode des Alphas et la disponibilité de bénévoles, chaque

enfant  progresse  ainsi  dans  l’acquisition  de  la  lecture,  prend  l’habitude  de  fréquenter  les  

médiathèques.

Page 73: le projet 2013-2015

73

AXE D’INTERVENTION : CITOYENNETE, PREVENTION & EDUCATION (3/4)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Former et accompagner les jeunes à la démarche de projet

pour les rendre capable de s’engager  de  manière autonome

et responsable

Susciter la réflexion des enfants et des jeunes sur leur place au sein de la société et la façon

dont ils vont être amenés à se positionner et à exprimer des

choix en tant que citoyen

Donner les moyens aux enfants et  aux  jeunes  d’acquérir  un  libre  

arbitre à travers le développement  d’un esprit

critique et constructif

Jeunesse et citoyenneté

Coordination de l’initiative  

Départementale « Jeunesse et

Citoyenneté » sur la ville  d’Asnières

2012 : « Regards sur la citoyenneté »

2013 : « Regards sur ma République »

2014 : « Filles-Garçons, en route pour  l’égalité »

2015 : « Racisme et antisémitisme »

3 à 4 heures hebdo + la moitié des vacances

scolaires réparties en fonction de la

disponibilité des jeunes et des projets menés

Jeunes de 11 à 17 ans de tous les quartiers d’Asnières

Entre 35 et 40 réguliers par

saison

DDCS / CAF Ville  d’Asnières  et  

notamment les maisons de quartier

et le conseil communal des

collégiens Contrôle Z

+ en fonction de la thématique

abordée

A Une démarche qui permet aux jeunes de se documenter,

de réfléchir, de débattre, de

produire (films vidéo, carnet de

voyage, exposition…)  et  de  partager avec les

adultes leurs réflexions sur la société actuelle.

Une priorité de mobilisation

différente selon les structures jeunesse de la Ville. 2 acteurs

constants : le CSC YN et le Conseil Communal des

Collégiens.

Permettre à chaque enfant de se réaliser dans le processus d’apprentissage  à  travers  la  

mise  en  place  d’une  pédagogie  favorisant la prise de confiance en soi, en son potentiel et aller ainsi  vers  plus  d’autonomie

Encourager les enfants et les

jeunes  à  s’ouvrir  et  à  diversifier  leurs références culturelles

Implication depuis 6 ans

dans le projet DEMOS

Dispositif d’Education  Musicale à vOcation Sociale

Un groupe DEMOS Participation à l’orchestre  

départemental des Hauts-de-Seine et de  l’Orchestre  avancé  d’Ile-de-

France

3 heures de cours de violons et violoncelles

hebdomadaire + 3 jours de stage musical intensif

durant les petites vacances scolaires +

répétitions et représentations

orchestrales à la Salle Pleyel et la Philharmonie

à Paris

jeunes de 9 à 15 ans

uniquement issus des quartiers

prioritaires

15 sur les 6 années du

projet

Association de Prévention du Site

de la Villette Cité de la Musique

Conseil Général des Hauts-de-Seine Conservatoire d’Asnières

Ville  d’Asnières

A Au terme des 6

années, 9 enfants rejoignent le conservatoire d’Asnières  en  

septembre 2015.

Programme lourd pour la

structure et bien que très

valorisant pour les  enfants,  n’a  

concerné que 15 enfants. Frôle un certain élitisme.

Sortie du dispositif en juin

2015.

Page 74: le projet 2013-2015

74

AXE D’INTERVENTION : CITOYENNETE, PREVENTION & EDUCATION (4/4)

Rappel des objectifs Opérationnels poursuivis

Les activités/actions prévues pour y

répondre

Réalisations (activités/actions)

Mises en place

Rythme (hebdo, annuel, Ponctuel…)

Public concerné

Nombre d’usagers  (réguliers

ou occasionnels)

Partenaires d’actions

Résultats obtenus*

Difficultés Rencontrées

Renforcer le travail partenarial en direction des enfants et des

jeunes rencontrant des difficultés  d’ordre  sociale,

économique, scolaire, de santé

Renforcer ainsi le principe d’éducation  partagée  afin  d’amener  ces  enfants  à  

bénéficier  d’un  environnement  favorable à leur réussite

Permettre  aux  parents  d’être  de véritables acteurs de

l’éducation  et  de  l’épanouissement  de  leur  

enfant même si celui-ci présente des signes de fragilité

et / ou si la famille se trouve dans une situation de précarité

De par sa vocation de

prise en charge globale de la

famille, il nous a semblé

pertinent de participer

activement au Programme de

Réussite Educative de la Ville  d’Asnières

Animation de l’Equipe  

Pluridisciplinaire de Soutien du

quartier Sud-Est d’Asnières

1 réunion mensuelle de

septembre à juin avec tous les partenaires

Enfants de 2 à 16 ans présentant des signes de fragilité et

en prenant en compte la globalité

de leur environnement

143 enfants en 2012

163 en 2013 165 en 2014

EPS : ASE

PMI Grésillons CVS CAF

Ecoles maternelles

Ecoles Elémentaires

Collèges Maison des

Femmes APG AFEV CMPP Ville

d’Asnières  Coordinatrice

PRE

A

Le centre est reconnu par tous les partenaires sur cette animation de

l’équipe  pluridisciplinaire de

soutien

Suivi des parcours individuels des

enfants selon les préconisations de

l’Equipe  Pluridisciplinaire

du Soutien

Mise en place et suivis constants

de  l’ensemble  des  parcours. Rythme

fluctuant en fonction des

problématiques et de la typologie du

parcours

A Le centre effectue un suivi  de  l’ensemble  des  parcours en lien étroit avec les partenaires de l’EPS  et  surtout  avec  les  

bénéficiaires et leurs parents. Nous

retrouvons près de 60% des enfants et

45% des parents sur les activités de la

structure. Cela permet un suivi pertinent et global où les parents restent les principaux éducateurs de leurs

enfants

Le manque d’ouverture  du  

PRE sur les associations

sportives de la Ville ainsi que sur

le secteur de la santé

notamment orthophonie, psychologie,

pédopsychiatrie

Page 75: le projet 2013-2015

75

EVALUATION AXE CITOYENNETE, PREVENTION & EDUCATION

Rappel des objectifs

Aider  à  la  construction  de  l’individu :

x Contribuer  à  la  construction  de  la  personnalité  de  l’enfant  en  lui  permettant  notamment  d’être  plus  autonome.

x Accompagner  l’enfant  ou  le  jeune  dans  la  découverte  de  soi  et  de  ses  ressources  afin  qu’il  puisse  découvrir son potentiel de manière progressive.

x Valoriser ce potentiel afin de développer chez chaque enfant ou jeune sa confiance en ses propres capacités.

Permettre une ouverture sur le monde :

x Elargir  les  centres  d’intérêts  des  enfants  et  des  jeunes.   x Les  inciter  à  s’ouvrir  intellectuellement  et    susciter  leur  curiosité.   x S’ouvrir  sur  les  ressources  culturelles,  sociales  et  économiques  de  leur  environnement proche puis,

progressivement,  plus  lointain,  afin  qu’ils  acquièrent  des  repères  et  aiguisent  leur  esprit  critique  de  manière constructive.

Favoriser  l’appréhension  de  la  notion  de  citoyenneté :

x Permettre  aux  enfants  et  aux  jeunes  d’accéder  à plus de tolérance et de solidarité par une meilleure connaissance  de  l’Autre, des différentes cultures et des différents milieux sociaux.

x Amener  les  jeunes  vers  l’acquisition  d’un  sens  civique,  c’est  à  dire  le  respect  des  règles  de  la  vie  sociale dans la courtoisie  et  dans  la  conscience  d’avoir,  vis  à  vis  de  la  société  en  général,  des  droits  et des devoirs.

x Favoriser  la  prise  de  responsabilité  et  l’engagement  altruiste  auprès  des  autres. x Viser  la  maturité  sociale  par  l’éducation  à  la  citoyenneté. Permettre aux enfants et aux adolescents

de   devenir   citoyen.   C’est   à   dire   auteur   de   leur   vie,   vigilant   sur   les   évolutions   économiques,  écologiques, sociales, culturelles et éthiques ;  capable  de  réfléchir,  de  proposer,  de  s’impliquer.

Objectifs opérationnels x Contribuer à la socialisation des enfants et intégrer leurs parents dans leur temps de loisirs. x Valoriser les initiatives et les actions des enfants et des jeunes à travers tous supports pour renforcer

le  sentiment  de  reconnaissance,  d’estime  de  soi,  de  motivation, voire pour susciter des vocations. x Encourager  les  enfants  et  les  jeunes  à  s’ouvrir  et  à  diversifier  leurs  références  culturelles. x Permettre  à  chaque  enfant  de  se  réaliser  dans   le  processus  d’apprentissage  à  travers   la  mise  en  

place  d’une  pédagogie favorisant la prise de confiance en soi, en son potentiel et aller ainsi vers plus d’autonomie.

x Former  et  accompagner  les  jeunes  à  la  démarche  de  projet  pour  les  rendre  capable  de  s’engager  de  manière autonome et responsable.

x Susciter la réflexion des enfants et des jeunes sur leur place au sein de la société et la façon dont ils vont être amenés à se positionner et à exprimer des choix en tant que citoyen.

x Donner  les  moyens  aux  enfants  et  aux  jeunes  d’acquérir  un  libre  arbitre  à  travers  le  développement  d’un  esprit  critique  et  constructif.

Page 76: le projet 2013-2015

76

x Renforcer le travail partenarial en direction des enfants et des jeunes rencontrant des difficultés d’ordre  sociale,  économique,  scolaire,  de  santé.  

x Renforcer   ainsi   le   principe   d’éducation   partagée   afin   d’amener   ces   enfants   à   bénéficier   d’un  environnement favorable à leur réussite.

x Permettre  aux  parents  d’être  de  véritables  acteurs  de  l’éducation  et  de  l’épanouissement  de  leur  enfant même si celui-ci présente des signes de fragilité et / ou si la famille se trouve dans une situation de précarité.

Actions : 3 accueils de loisirs (3-5 ans / 6-10 ans / 11-17 ans) mercredis et vacances scolaires. Accompagnement   à   la   scolarité   élémentaire   et   collège.   Coordination   de   l’initiative   départementale  « Jeunesse et Citoyenneté » sur la  Ville  d’Asnières.  Participation  au  projet  DEMOS  (Dispositif  d’Education  Musicale à vOcation Sociale). Accompagnement des jeunes dans leurs projets de toute nature. Programme de Réussite Educative. L’enfance  et  la  jeunesse,  un  axe  fort  du  Projet  Social Représentant  plus  de  la  moitié  des  adhérents  de  l’association  (en  moyenne  380  mineurs  soit  55%  des  adhérents),   l’enfance   et   la   jeunesse   a   toujours   une   place   prépondérante   dans   l’association.   Il   est   à  retenir  qu’il  existe  peu  d’offre  d’actions  en  direction des enfants et des jeunes du quartier Sud-Est par d’autres  opérateurs,  à  l’exception  des  accueils  de  loisirs  municipaux  (maternels  et  élémentaires)  et  de  la Maison de Quartier Numès (11-15 ans – 2 animateurs). Pourtant, les besoins sont importants, tant au niveau  de  l’accompagnement  que  des  loisirs d’ouverture  sur  le  monde, sur ce public qui est confronté aux problématiques suivantes :

x Recherche identitaire amenant parfois à la colère et aux comportements déviants x Logement   à   l’espace   insuffisant   et   parfois vétuste engendrant promiscuité, difficultés de

concentration et relationnelles dans la famille x Difficulté  de  s’ouvrir  à  des activités autres que scolaires. Difficultés à  s’ouvrir  au  Monde. x Difficultés scolaires. x Grande précarité de certaines familles - de plus en plus de familles logées sur le quartier par le

SAMU Social.

Si   près   de   40%   du   budget   de   l’association   est   consacré   à   cet   axe,   il   ne   faut   pas   oublier   qu’il   reste  néanmoins fragile tant il demande un encadrement  qualifié  et  de  qualité  si  nous  souhaitons  œuvrer  vers  un accompagnement éducatif pertinent, en cohérence avec les parents et les établissements scolaires et  en  accord  avec  la  réglementation  d’accueil  des  mineurs.    Or,  c’est  le  secteur  qui  a  souffert en 2013 d’un  déficit  budgétaire  important  amenant  le  Conseil  d’Administration  à  prendre  la  lourde  décision  de  se   séparer  d’un  poste  de  permanent   à   temps  plein  afin  de  ne  pas   creuser   le  déficit.  Une   réduction  d’actions  en  direction  de   la   jeunesse  fut  alors envisagée  tout  en  ayant   l’assurance  que   la  Maison  de  Quartier Numès prendrait le relais. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et les jeunes revinrent en masse vers le Centre nous obligeant alors à faire face avec les moyens dont nous disposions. L’accueil  des  enfants  n’a  pas  souffert  de  cela  et  nous  avons  continué  à  les  accueillir  en  accompagnement  à la scolarité, en accueil de loisirs, sur les activités culturelles et artistiques et les accompagner individuellement dans le cadre de la Réussite Educative. Si  l’accueil  de  la  petite  enfance  (jusqu’à  6  ans)  a  toujours  été  pertinent  et  de  qualité  sur  la  structure  sur  des  enjeux  de  prévention  précoce  en  lien  avec  la  parentalité,  l’accueil  de  loisirs  des  enfants  (6-11 ans) peinait à trouver du sens et ressemblait trop à un accueil de loisirs classique. Profitant de la réforme des rythmes  scolaires,  nous  avons  décidé,  pour  la  saison  2014/2015,  de  suspendre  l’accueil  de  loisirs  6-10 ans appelé « Club Enfants » les mercredis après-midi.

Page 77: le projet 2013-2015

77

Nous avons alors incité les familles à inscrire leurs enfants sur les activités artistiques et culturelles, placées  soit  juste  après  l’école  à  16h  soit  le  mercredi  après-midi,  afin  qu’ils  puissent  bénéficier  d’une  pratique régulière et de qualité. Par contre, nous avons décidé de maintenir un accueil de loisirs 6/10 ans durant les vacances scolaires en proposant aux enfants des stages incitant à la découverte scientifique, technique ou artistique, les ouvrant vers une solidarité de proximité ou les initiant au montage de projet en fonction de leurs aspirations. Il   s’agit   là   d’assurer   une   continuité   avec   le   Club   des   Petits   Enfants   (3-5 ans) tout en gardant notre spécificité de centre social, à savoir la prise en compte globale des personnes et la participation des habitants,  qu’ils  soient  enfants  ou  adultes.  Il  s’agit,  à  travers  ces  stages,  d’amener  les  enfants  à  s’écouter  malgré   des   avis   divergents,   apprendre   à   respecter   l’autre   et   à   utiliser   la   parole   comme   outil   de  résolution des conflits, à inciter les enfants à ouvrir les yeux sur le monde et réfléchir ensemble à la manière  dont  ils  peuvent  y  interagir.  Ces  stages  sont  l’occasion  d’aller  pas  à  pas  vers  la  compréhension  de la notion de citoyenneté et du vivre ensemble. Notre intention éducative est ainsi que la citoyenneté et « le vivre ensemble » infusent tous les dispositifs, de la petite enfance à la jeunesse, des actions de loisirs aux accompagnements individuels en  passant  par  l’accompagnement  à  la  scolarité.   Focus  sur  l’initiative  «Jeunesse  et  Citoyenneté » action visible de notre intention éducative En 2010,  le  Centre  Socioculturel  Yannick  Noah  se  positionne  sur  l’Initiative  Jeunesse  et  Citoyenneté  que  nous   estimons   en   parfaite   adéquation   avec   nos   valeurs   et   l’esprit   Centre   Social : comprendre les mécanismes de la citoyenneté ;  les  valeurs  Républicaines  de  Liberté,  d’Egalité,  de  Fraternité,  de  Laïcité  ;  amener   les   jeunes  à  s’exprimer  et  à  développer   leur   relation  avec   les  « autres », les habitants, les élus… ;  les  encourager  à  s’engager  dans  la  vie  de  la  société ; favoriser leur implication, leur participation active  et  l’autonomie ; etc. L’enjeux   alors   consistait   à   réunir   autour   de   la   table   l’ensemble   des   structures   jeunesse   de   la   ville,  associatives ou municipales, pour rapprocher et rendre la parole à des jeunes sous tension et souvent stigmatisés à   la  suite  d’un  événement  douloureux  qui  ébranlait   toute   la  ville  et  au-delà, le décès de Samy,  un  adolescent  qui  trouvait  la  mort  à  la  suite  d’une  rixe  entre  bandes  rivales. Grace à une coordination ouverte et partagée, le Centre Socioculturel Yannick Noah prenait donc le pilotage  de   l’Initiative   sur   le   territoire,   et   lançait   avec   ses  partenaires   le  premier  projet   Jeunesse  et  Citoyenneté  partagé,  premier  d’une  longue  série.

2010-2011 : le collectifs de jeunes mobilisé a été invité à réfléchir autour de la notion du vivre ensemble. Les jeunes ont beaucoup voyagé entre les différents quartiers d’Asnières.  Temps  fort  du  projet,  l’organisation  d’un   séminaire  d’une   semaine  dans  une  base  de loisirs pour consolider le groupe.

Page 78: le projet 2013-2015

78

2011-2012 : fort  d’un  noyau  dur  d’une  vingtaine  de  jeunes  et  d’un  partenariat  rassemblant  deux  maisons  de quartier, deux centres sociaux et le Conseil Municipal des Collégiens, nous avons souhaité emmener les jeunes plus loin et nous ouvrir sur les habitants des quartiers.  L’objectif,  aller  interviewer  la  population pour recueillir leur avis sur la citoyenneté et  tenter  ainsi  d’en  décliner  une  définition  accessible  à tous. Nous avons ensuite sollicité l’accompagnement   de   l’association   Contrôle   Z,  structure spécialisée dans   l’accompagnement  

multimédia  de  projets  jeunes  et  citoyen,  pour  animer  le  groupe  lors  d’un  séjour  de  trois  jours,  autour  d’une  initiation  au  montage  vidéo.  Le  premier  film  « Jeunesse et Citoyenneté » voyait le jour, présentant le témoignage des habitants  et  l’avis  des  jeunes.  Le  film  était  présenté  peu  de  temps  après  à  plusieurs  élus, enseignants, parents, habitants et jeunes du quartier. Il sera diffusé par ailleurs dans certaines classes du collège Voltaire et mis à disposition des collégiens dans le  CDI  de  l’établissement.

2012- 2013 : les jeunes ont souhaité poursuivre dans la même voie et recueillir cette fois le point de vue des personnalités engagées dans la vie publique, élus, responsable associatifs, institutionnels, etc. Il s’agissait  également  de  (re)découvrir  les  institutions,  leur rôle et leur fonctionnement. Là encore le soutien de Contrôle Z a permis au groupe de réaliser un film à partir des interviews et des images de leur séjour au parlement européen de Strasbourg.

2013-2014 : Confrontée à leur nouvel emploi du temps et exigences de lycéens, une bonne partie du groupe mobilisé les années précédentes fut contrainte   d’abandonner   le   projet   et   il   s’agissait  donc avant tout de remobiliser. Par ailleurs, le projet 2013, très ambitieux, avait laissé moins de place aux initiatives des jeunes et nous avons souhaité leur redonner la main et ré-insister sur les méthodes participatives. Ce sont donc les jeunes eux-mêmes qui   décidèrent   d’investir   le   champ   de   la  

discrimination,  et  plus  particulièrement  la  problématique  de  l’égalité  entre les femmes et les hommes et  les  rapports  filles/garçons.  Le  groupe  fut  formé  au  théâtre  forum,  à  l’éducation  à  l’image  (détecter  le  sexisme   dans   la   pub,   les   clips,   les   films,   etc.),   et   plus   largement   à   la   question   de   l’égalité  hommes/femmes. En fin de saison,  les  jeunes  ont  été  les  animateurs  d’une  grande  semaine  autour  de  la  thématique  que  nous  avons  décidé  d’aborder  par  ailleurs  auprès  de  tous  les  public  de  l’association  cette année-là. Au programme : représentation de théâtre forum par les jeunes suivi  d’un  débat  avec  les habitants ; dépouillement et traitement du « questionnaire   de   l’égalité   h/f »   suivi   d’un   débat ; projection de film, expositions photos ; intervention du collectif Sang Mêlés, etc

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2014- 2015 : Les jeunes ont souhaité poursuivre sur la question   des   discriminations   en   s’intéressant   plus  particulièrement  au  ressort  de  l’exclusion,  du  racisme  et   de   l’antisémitisme.   L’opportunité   de   réaliser   un  séjour   à   Berlin   accompagné   d’un   professeur  d’Allemand  retraité  féru  d’histoire  a  précisé  davantage encore le projet. Nous avons souhaité que les jeunes comprennent comment la montée progressive de l’antisémitisme   en   Europe   dans   les   années   trente   a  justifié  en  partie   l’arrivée  au  pouvoir  du  nazisme  et  à  

conduit  à  la  Shoah.  Le  séjour  à  Berlin  sera  l’occasion de témoigner de la dimension industrielle de cette politique  d’éradication  des  Juifs.    Il  s’agit  de  permettre  aux  jeunes    de  comprendre  en  quoi  cet  épisode  de  l’histoire  doit  nous  alerter  sur  les  risques  du  racisme  et  de  l’antisémitisme  « du quotidien »  et  qu’il  est  nécessaire  de  toujours  résister  en    prônant  un  discours  de  tolérance  et  d’acceptation  de  l’autre.  Les  jeunes ont réalisé une exposition à leur retour du séjour pour partager avec le plus grand nombre le résultat de leur investigation et de leur réflexion. De  l’accompagnement  à  la  scolarité  à  la  Réussite  Educative   Un   bon   nombre   d’actions   en   direction   des   enfants   et   des   jeunes   prennent   leur   source   au   sein   de  l’accompagnement   à   la   scolarité,   action   transversale   à   tous   les   axes   d’intervention   de   l’association.  Chaque année, 70 enfants et jeunes en moyenne bénéficient d’un  accompagnement  quasi  quotidien  grâce   à   une   équipe  bénévole   et   salariée  motivée   et   soucieuse   d’apporter   rigueur,  méthodes,   envie  d’apprendre  et  confiance  en  soi  à  des  enfants  souvent  en  échec  scolaire.  Ce  travail  se  fait  en  étroite  collaboration avec les parents et les établissements scolaires.

La demande en accompagnement à la scolarité est sans cesse en augmentation sur le quartier et nous ne  sommes  pas  en  mesure  d’y  répondre  totalement  (manque  d’espace,  de  ressources  humaines…).   Cependant, notre inscription au Programme de Réussite Educative, permet de trouver des solutions d’accompagnement  à  certains  de  ces  enfants  et  de  ces  jeunes.  L’AFEV  intervient  au  domicile  des  enfants  dans  le  cadre  du  Programme  de  Réussite  Educative,  l’association  PROXITE  (adhérente depuis 2015 au CSC)  met  en  relation  un  tuteur  bénévole  avec  un  jeune,  l’atelier   lecture  mis  en  place  en  2014  par  la  référente   familles   permet   d’être   très   attentif   au   démarrage   de   la   scolarité   des   plus   jeunes   en   leur  donnant  envie  d’apprendre  à   lire…  L’objectif  est  de  donner  aux  enfants  et  aux   jeunes  suffisamment  d’outils  pour  devenir  progressivement  autonomes   face  au   travail   scolaire,  sous   l’œil  bienveillant  des  adultes qui les entourent (parents, enseignants, bénévoles, professionnels) et de les inciter  à  s’ouvrir  à  « autre chose » :  une  pratique  artistique,  un  comportement  altruiste,  une  ouverture  sur  le  monde…

Page 80: le projet 2013-2015

80

Notre   implication   dans   le   cadre   du   Programme   de   Réussite   Educative   (animation   de   l’équipe  pluridisciplinaire de soutien et suivi de la plupart des 150 parcours individualisés annuels) a permis une connaissance approfondie du réseau partenarial et une reconnaissance de leur part de notre savoir-faire « centre social »,   c’est-à-dire   de   considérer   l’individu   dans   sa   globalité   et   d’interagir   en conséquence. Cela a eu,   néanmoins,   l’effet   d’individualiser   notre   réponse   aux   problématiques  rencontrées  par  les  enfants  et  leurs  familles,  au  détriment  parfois  de  l’action  collective. Toujours est-il que la moitié des enfants et des jeunes fréquentant les accueils de loisirs et l’accompagnement   à   la   scolarité   est dirigée par le Programme de Réussite Educative sans être stigmatisée comme tel, mais bien considérée comme étant des « citoyens en devenir ».

¾ Les enjeux La jeunesse : un défi à relever

Trop  souvent  oubliées,  les  grandes  valeurs  universelles  de  Liberté,  d’Egalité,  de  Fraternité,  de  Laïcité,  celles  sur  lesquelles  reposent  pourtant  les  fondements  de  la  cohésion  nationale,  semblent  aujourd’hui  reléguées  au  second  plan.  La  recherche  de  l’intérêt particulier a  pris  le  pas  sur  l’Intérêt  Général  et  l’on  existe non plus parce que l’on  « appartient à » mais parce que l’on  « possède ». Paradoxalement  le  besoin  de  reconnaissance  et  d’appartenance  semble  plus  que  jamais  indispensable  à la construction  de  l’individu.   Ce  constat  est  d’autant  plus  prégnant  pour  toute  une  partie  de  jeunes français des quartiers populaires issus  de  l’immigration.  L’égalité  des  chances,  pourtant  garantie  par  la  République,  n’a  pas  toujours  été  au rendez-vous   pour   nombre   d’entre   eux   qui   grandissent   dans   des   territoires   qui   concentrent   les  difficultés et souffrent  d’un  déficit  de  mixité  sociale. Ces   jeunes   sont   aujourd’hui   sujets   à  une   injonction  paradoxale.  Alors  même  qu’ils  ont   le   sentiment  d’être   considérés comme des « français de seconde zone »,   nous   leur   demandons   d’embrasser   le  

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concept  d’une  cohésion  nationale,  d’un  Bien  Commun  auquel  ils  ont  pourtant  le  sentiment  de  ne  pas  avoir droit. Sur  quels  fondements  et  sentiment  d’appartenance  à  un  dessein  collectif  peuvent  s’appuyer  ces  jeunes  pour  qui  les  concepts  d’Egalité,  d’Intérêt  Général, sont souvent plus abstraits  que  la  discrimination  qu’ils  peuvent vivre au quotidien ? Souvent mis au ban de la société, « le jeune de banlieue » ne se voit reconnaître aucune utilité sociale et va chercher ailleurs un besoin  de  reconnaissance  et  d’appartenance  essentiel  à  sa  construction.  Chez les  plus   faibles  d’entre  eux,   la tentation du repli identitaire ou communautaire peut être forte pour répondre à cette discrimination conscience ou inconsciente qui leur est renvoyée,  d’autant  plus  forte  qu’elle  est  aujourd’hui  exacerbée  par  les  réseaux  sociaux,  terrain  de  propagande  privilégié  des  gourous  et « complotistes » de toutes sortes. Au lendemain des « événement de janvier », notre responsabilité à tous est plus que jamais engagée. Elle nous  impose  de  comprendre  l’urgence  de  cette  réalité  et  d’y  répondre,  chacun  à  notre  niveau,  pour  retisser  ces liens qui permettront enfin à tous ces jeunes de reprendre la place qui doit être la leur au sein de la communauté nationale. Il est donc plus que nécessaire de :

x Renforcer   le   travail   autour   de   la   citoyenneté,   de   l’engagement, de certaines valeurs de la République. Travailler  sur  le  sentiment  d’appartenance  à  la  France, pays de nationalité ou pays d’accueil ; sur l’idée  de se sentir bien dans son quartier. Développer   l’esprit  critique,   le   libre  arbitre.

x Consolider « OPEN YOUR EYES » - accueil de loisirs 6-11 ans dans ce sens x Relancer un accueil de jeunes plus régulier, grâce  notamment  à   l’arrivée  dans l’équipe  d’un  

adulte-relais jeunesse en mars 2015, afin  d’offrir  un  lieu  qui  parait  informel  mais  qui  permet  l’émergence  et  la  construction  de  projets  avec  les  jeunes.

x Aller « Hors les murs »,  chercher  d’autres  jeunes. x Relancer et de consolider le partenariat « jeunesse » pour plus  de  cohérence  d’action et de

maillage sur le territoire. x Consolider  l’accompagnement  à  la  scolarité  avec  un  fonctionnement  qui  permet  aux  parents  de  

prendre  toute  leur  place,  d’offrir  des  espaces  de  travail  adaptés permettant  l’accompagnement  et  l’autonomie,  d’instaurer  un  climat  de  confiance  et  de  bienveillance.  Accompagner  les  parents  vers  l’école,  en  comprendre  les  codes  et  les  rouages  pour  mieux  s’approprier  l’environnement  des enfants.

L’ensemble   de   ces   actions   en   direction   des   enfants   et   des   jeunes doit nous permettre de les « bousculer »  positivement,  leur  démontrer  de  manière  attractive  mais  éducative  que  les  efforts  qu’ils  engagent  pour  se  surpasser  et  se  découvrir  un  potentiel  jusqu’alors  inconnu,  n’est  rien  à  côté  du  plaisir  et du soulagement d’être  enfin  reconnus  pour  ce  qu’ils  sont  et  non  ce  qu’ils  paraissent  être. Pour  nous  professionnels  de  l’animation  qui  les  accompagnons  quotidiennement  vers  leur  vie  d’adulte,  de citoyen, à côté de leurs parents, enseignants et amis, ces actions collectives nous permettent de repérer  les  enfants  et  les  jeunes  les  plus  abîmés  par  la  vie.  Et  de  croire  encore  en  chacun  d’entre  eux.

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L’ENVIRONNEMENT   DU CENTRE SOCIAL

« LES DONNEES FROIDES »

LA  ZONE  D’INFLUENCE  DU  CENTRE  SOCIOCULTUREL   LE CONTEXTE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

LA VIE LOCALE/ ANIMATION DE QUARTIER LES RESSOURCES

LES EQUIPEMENTS DU QUARTIER SUD-EST  D’ASNIERES

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1- LA  ZONE  D’INFLUENCE  DU  CENTRE  SOCIOCULTUREL  YANNICK  NOAH Rappel du diagnostic social et urbain – Point de départ de la création de la structure

La   zone   d’influence   première   du   Centre   Socioculturel   couvre   deux   quartiers   classés   en   Territoire  Politique de la Ville dont la composition sociale et urbaine est très disparate.

A  l’ouest,   le  quartier  Voltaire  souffre  essentiellement  de  dégradation  de  l’habitat.  Bien  situé  entre  la  station de métro-gare routière et le centre-ville, le quartier Voltaire est animé par la présence de nombreux commerces.

A  l’est,  le  quartier  Aulagnier-Grésillons présente un habitat plus récent faisant davantage ressortir une ambiance   résidentielle.   C’est   aussi   le   secteur   qui   concentre   tous   les   logements   sociaux   du   Sud-Est d’Asnières-sur-Seine (environ 1300 logements). Ce quartier est relativement dépourvu en matière d’équipements  et  de  commerces.

Des différents entretiens menés auprès des habitants du quartier Aulagnier-Grésillons, il ressort tout d’abord  un  sentiment  d’éloignement  et  d’isolement  par  rapport  aux  autres  quartiers  de  la  Ville.  

On observe toujours une forte proportion de personnes  d’origine  étrangère  notamment  dans  le  quartier  voltaire (45%) et une représentation importante des moins de 15 ans (20%).

L’ancienneté,   l’inconfort   et   l’insalubrité   sont   les   principales   difficultés   liées   au   logement   (63%).   La  petitesse des logements  (54%  ne  comptent  qu’une  ou  deux  pièces)  et  la  sur-occupation des logements accentuent les difficultés.

Présentation du quartier

Le quartier Grésillons- Voltaire, situé au Sud- Est de la commune, compte 11 026 habitants soit 13.51%6 de la population communale. Inscrit dans la géographie prioritaire depuis la signature du CUCS en 2007, il   fait   apparaître,   à   l'instar   des   Hauts   d’Asnières,   des   signes   de   fragilisation   et   des   difficultés   socio-économiques croissantes. A la redéfinition de la géographie prioritaire en 2014, deux poches de « pauvreté » sont identifiées : Cité Jardin et Voltaire Gabriel Péri.

Cette frange de territoire présente un autre point commun avec l'autre quartier prioritaire d'Asnières car il jouxte la ville de Gennevilliers. On parle d'ailleurs du quartier intercommunal des Grésillons.

En bleu, les zones présentant les dysfonctionnements les plus importants et visées en priorité par le nouveau programme nationale de renouvellement urbain (2015-2020).

6 Source INSEE 2009 2 Source CGET – ANRU 2015

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Un profil urbanistique différent de celui des Hauts d'Asnières :

Le quartier est toujours marqué par un habitat ancien. Cette caractéristique constitue d'ailleurs une différence majeure avec le quartier Hauts d'Asnières. En effet, le nombre de résidences principales construites avant 1949 équivaut à 56% du parc total dans le quartier Grésillons Voltaire contre 3% pour les Hauts d'Asnières et 42% sur l'ensemble de la commune.

Cette partie du territoire qui avait pendant plusieurs années, une vocation industrielle, concentre en effet 88% de ses logements sur deux périodes : avant 1949 et 1975-1989. C'est lors de cette dernière période qu'un phénomène de paupérisation s'est développé avec l'arrivée du métro.

70.5% des ménages sont locataires de leur résidence principale7 contre  55.1%  moyenne  de  l’ensemble  de la Ville.

Le quartier a néanmoins connu une hausse importante plus récente de son nombre de logements notamment avec la construction des ZAC Métro et Bords de Seine.

La ZAC Métro concentre un nombre important de logements accessibles à la propriété et devait apporter une   certaine  mixité   sociale   à   l’ensemble   du   quartier.   Cependant,   nous   constatons   que   sa  population se tourne plus aisément vers le centre-ville  et  cela  n’améliore  donc  pas  la  mixité  sociale  du  quartier au quotidien.

La ZAC Bords de Seine, sortie de terre à l’extrême  est  du  quartier  après  le  centre  d’Affaire  de  la  Tour  d’Asnières  a  accueilli  dernièrement  une  partie  des  anciens  locataires  de  la  barre  des  Gentianes  démolie  en   Juillet   2011   dans   le   cadre   du   Projet   de   Rénovation   urbaine   des   Hauts   d'Asnières.   L’autre partie constitue des logements accessibles à la propriété. Ce nouveau quartier, qui continue actuellement à se  construire,  n’est  pas  un  territoire  prioritaire.  Aucun  diagnostic  de  territoire  n’a  encore  été  établi,  mais  nous constatons déjà des oppositions, voire des confrontations, entre les deux populations.

Le reste du quartier Grésillons-Voltaire est marqué par un habitat dégradé voire insalubre. Ainsi on notera qu'en 2006, le parc privé communal potentiellement indigne est essentiellement présent autour de la Place des Bourguignons et dans le quartier Grésillons-Voltaire8.

Les deux quartiers prioritaires sont ceux sur lesquels le parc social et intermédiaire est le plus concentré (2000 logements sur Grésillons Voltaire). Les principaux bailleurs sociaux présents dans le quartier Sud Est sont Paris Habitat OPH (Cité Jardins) soit 718 logements dont environ 600 en cours de conventionnement  et  l’OPDH92  avec  environ  400  logements  conventionnés.

7 Source INSEE 2009 8 Etude EHI, Territoires Sites et Cités

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2- LE CONTEXTE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

Une démographie caractéristique des quartiers prioritaires :

41,7 % des asniérois de moins de 25 ans résident au sein des quartiers Politique de la Ville alors même que ces territoires ne regroupent que 36,7% de la population totale. 33,7% des habitants du quartier Sud Est ont moins de 25 ans contre 32% sur l'ensemble de la ville39. La part des moins de 20 ans est de 29% dans le quartier Grésillons Voltaire contre 26% sur l'ensemble de la ville en 2006.

Les familles avec enfants (moins de 25 ans) sont très nettement majoritaires au sein des deux quartiers prioritaires (72,4% contre 64,6% à l'échelle communale) et les familles nombreuses surreprésentées : 61,5% des familles de plus de 4 enfants de la commune résident au sein d'un quartier en politique de la Ville. En 2006, 50,3% des ménages représentent des couples avec enfants dans le quartier Grésillons Voltaire contre 48,8% sur l'ensemble de la ville10. Par ailleurs, alors que la taille des ménages diminue le plus souvent, on constate, à Asnières entre 1999 et 2006, une augmentation et ce en particulier dans le quartier Grésillons-Voltaire (évolution de 1,61% contre 0,3% sur l'ensemble de la ville et -0,16% dans les Hauts de Seine).

Il est à noter que près de 20% des familles allocataires de la CAF sont des familles monoparentales11 sur ce   territoire   (17%   sur   l’ensemble de la ville). 70% des allocataires du RSA résident en territoires prioritaires dont la moitié sur le quartier Sud-Est.

Les catégories socioprofessionnelles supérieures sont moins présentes dans le quartier Grésillons-Voltaires que sur l'ensemble de la commune (13,7% contre 20,3%). Plus de la moitié des ouvriers et des employés asniérois habite un quartier en Politique de la Ville. Soit 36,1% précisément pour Grésillons Voltaire contre 27,6% de la population communale dans sa totalité.

Il est enfin important  d’ajouter  que  quartier  Grésillons  Voltaire  constitue  un  des   territoires  d'accueil  pour les populations immigrées et étrangères. 20,2% des habitants du Sud Est sont étrangers contre 15,5% sur l'ensemble de la ville.

Des signes de fragilisation socio-économique :

En 2000, le quartier concentrait 22,7% du total des allocataires à bas revenus contre 16,1% pour les Hauts d'Asnières. C'est une des données qui justifiait l'inscription du quartier dans la géographie prioritaire. Cette population a augmenté de 5,5% entre 2000 et 2003. En 2013, le taux de chômage est de 16% dans le quartier Sud-Est contre 12% sur l'ensemble de la ville.

Le revenu fiscal médian dans le quartier Grésillons-Voltaire est un des plus faibles et, comparativement à d'autres quartiers de la commune, il se rapproche de celui des territoires moins favorisés des Hauts de Seine (Nanterre, Gennevilliers, Clichy).

9 Source INSEE 2006 10 Source INSEE 2006 11 Source CAF 2011

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Les éléments relatifs à la sécurité

Une  partie  du  quartier,  représentée  par  le  secteur  Boudou,  constitue  une  zone  d’intervention prioritaire pour la Direction municipale de la Prévention et de la Sécurité. En effet, trois sites sont identifiés comme étant particulièrement sensibles :

x 8/10/12 avenue des Grésillons x 24 rue Pierre Boudou x La Cité Jardin (patrimoine Paris Habitat OPH)

Sur 604 actions sur ce secteur menées depuis septembre 2011, 500 correspondent à des troubles à la tranquillité publique aux actes de petites et moyennes délinquances.

3- VIE LOCALE/ ANIMATION DE QUARTIER Acteurs en présence sur le quartier : Le Centre socio culturel Yannick Noah est implanté au sein du quartier Grésillons-Voltaire depuis 1998. Il développe des liens avec les partenaires institutionnels que sont la  CAF,  l’EDAS  mais aussi l’association  Nouvelles Voies ou la Mission Locale. L’ensemble   de   ces   partenaires   y   tiennent   des   permanences  régulières. La structure est financée à plus de 37% par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale en 2014 pour des projets touchant un public large :

x l’accompagnement  des  enfants x le soutien à la fonction parentale x l’accompagnement  des  migrants x la participation des habitants

C’est  dans  le  cadre  de  cette  dernière  action  que  la  fête  intercommunale  des  Grésillons  est  menée  tous  les 2 ans depuis 2010. Par ailleurs, le centre développe aussi des actions « hors les murs » au sein de plusieurs  ensembles  d’habitation  (cité  jardin,…).  Dans  cette  même  optique,  la  fresque  monumentale  sur  le  mur   Boudou   a   fait   l’objet   d’un   vrai   partenariat   entre   la   ville   (services   jeunesse,   culture,   vie   des  quartiers et Politique de la  Ville),  l’ERDF  et  le  centre  socio  culturel  qui  a  coordonné  cette  action  deux  années durant. Le club de prévention APG est  présent  sur  l’ensemble  du  quartier  c'est-à-dire à la fois sur la commune de  Gennevilliers  et  sur  la  commune  d’Asnières. Le tissu associatif   est  historiquement   faible  dans   le  quartier   et   risque  encore  de   s’appauvrir   avec   la  disparition du site municipal situé à Numès. La Maison de quartier Numès disparait elle aussi au profit d’une  Maison  de  Quartier  à  Voltaire. La présence de la ville  d’Asnières est donc assurée uniquement par la permanence de la Mairie Annexe deux journées par semaine au 46 avenue des Grésillons. L’association  VAGUES (Voltaire  Aulagnier  Grésillons,  un  Elan  Solidaire),  association  d’habitants  continue  à être vigilante  sur   l’évolution  du  quartier  et   interpelle  quand   il   le   faut   la  municipalité.  L’association  APELA  continue  ses  activités  auprès  des  parents  d’élèves  de  l’école  Aulagnier. .

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Les autres acteurs en présence : Néanmoins,   la  Politique  de   la  Ville  a  permis  de  développer  des  actions  conduites  sur   l’ensemble  des  territoires prioritaires. Ainsi les programmations 2012-2014 du CUCS ont notamment conduit des projets dans le domaine de la Santé en direction du quartier Grésillons-Voltaire et du quartier des Hauts d’Asnières : La Direction de la Santé via l’Atelier  Santé  Ville développe  l’action  « Santé Femmes » qui met   notamment   en   relation   plusieurs   partenaires   associatifs   et   institutionnels   sur   l’ensemble   des  quartiers prioritaires. Notons que la Maison Municipale de la Santé a pointé le désert médical que représentait les quartiers Grésillons-Voltaire  (aucun  médecin  généraliste  côté  Asnières)  et  qu’elle  est  très présente dans le quartier et notamment au centre socioculturel Yannick Noah dans des actions de prévention  (saturnisme,  bilan  de  santé,  équilibre  alimentaire,  socioesthétisme…).

4- LES RESSOURCES

Outre  le  Contrat  Urbain  de  Cohésion  Sociale,  il  existe  d’autres  dispositifs  et  projets  conduits  au  bénéfice  du quartier. La Réussite Educative : Elle  fait  l’objet  du  Programme  de  Réussite  Educative  depuis  2006.  Le  dispositif  est  déployé  sur  les  deux  quartiers en Politique de la Ville : Hauts  d’Asnières  et  Grésillons-Voltaire. Les réponses apportées par le PRE se sont récemment étendues au nouveau quartier Bords de Seine. Une  hausse  constante  du  nombre  d’enfants  soutenus  en  PRE :

Une augmentation des difficultés des familles : En 2014, les parcours dis « complexes » et « famille » (avec  de  multiples  difficultés  pour  l’enfant  et/ou  la famille) ont représenté 46% des parcours des enfants en réussite éducative. (Contre 37% en 2010). Ces parcours sont plus spécifiquement liés aux problématiques « complexes », « famille » et « multithématiques ». Le   PRE   fonctionne   de   façon   pluridisciplinaire   (Animateur   de   centre   socioculturel,   directeur   d’école,  assistante sociale de collège, éducateur spécialisé, médiatrice socioculturelle…)   et   accompagne   les  enfants et les familles à la fois dans  des  situations  de  prévention,  mais  aussi  dans  l’accompagnement  de  difficultés plus avancées. Le maintien de ce dispositif est essentiel à la vie partenariale sur le quartier pour accompagner au mieux les familles. Il a permis un décloisonnement des institutions, une prise en charge sur mesure et globale des   difficultés,   une  meilleure   connaissance   des   acteurs   locaux   entre   eux,   la   création   d’un  maillage  institutionnel. L’aggravation  générale  des  difficultés  ne  fait  que  souligner  le  besoin  de  maintenir  ce service aux enfants et aux familles, en essayant de maintenir également un travail de prévention.

Nombre de parcours

individualisés

2006 (3 mois) 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Bénéficiaires dans  l’année NR NR NR NR 100 121 143 163 165

File Active au 31 décembre 13 12 35 31 84 114 91 125 146

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Les opérations urbaines : Nous  l’avons  souligné,  le  quartier  présente  certaines  poches  d’habitats insalubres ou tout simplement anciens. Ainsi en décembre 2003, une convention OPAH RU est signée pour le quartier Voltaire qui cumulait   d’importants   problèmes   de   dégradations   des   logements   avec   de   très   faibles   revenus   des  occupants. Ce dispositif devait permettre de réhabiliter et d’améliorer 250 logements, de plafonner le loyer de 50 logements et de produire 70 logements sociaux en acquisition- amélioration. Cependant il existe  encore  aujourd’hui  de  très  nombreux  immeubles  dégradés. Actuellement,   le   quartier   Voltaire   est   investi   par   l’EPF 92 qui intervient entre autre en faveur des copropriétés  dégradées  autour  d’un  projet de renouvellement urbain sur une partie de ce secteur. Une convention régionale de renouvellement urbain signée entre la ville et la Région soutient certains projets réalisés dans le cadre du  PRU  pour   le  quartier  des  Hauts  d’Asnières  et  permet  également  de  financer  jusqu’en  2013,  des  projets  de  réhabilitation,  extension  ou  construction  dans  le  périmètre CUCS du quartier Grésillons-Voltaire. Ö Le quartier Grésillons-Voltaire présente des signes  de  fragilisation  d’ordre  à  la  fois  social  et  urbain  qui  pourraient  s’étendre  au-delà  du  périmètre  actuel.  Ainsi,   les  moyens  et  les  dispositifs  existants  s’avèrent  nécessaires et doivent être réactivés afin de répondre au mieux aux besoins et aux attentes des habitants de cette partie du territoire. Le quartier Sud-Est  d’Asnières  a  vécu  des  bouleversements   importants  sur  ces   trente  dernières  années,  passant  d’un  quartier  ouvrier  à  un  quartier  du  secteur  tertiaire.   Nous observons sur ces dernières années une fracture entre deux tranches de populations :  L’une  plutôt  aisée  réside  dans  la  nouvelle  ZAC  métro  ou  sur  le  quai  Aulagnier,  l’autre  beaucoup plus démunie se trouve sur  l’avenue  des  Grésillons,  la  Place  et  le  Boulevard  Voltaire.   Le centre socioculturel Yannick Noah qui a toujours eu un objectif de mixité sociale constate sur ces quatre dernières années un investissement plus important de la structure par les habitants les plus fragilisés (familles monoparentales, bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi,   familles   logées  par   le  115  sur   le  quartier…),  alors  que  la  population  plus  aisée  se  tourne  vers  le  centre-ville  d’Asnières  et  Paris  grâce  à  la  proximité du métro. Le  quartier  n’a  donc  pas  encore  trouvé  son  équilibre.

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Nouvelle Maison de Quartier

Voltaire

Rue Numès - Services municipaux Local jeunes 12-17 ans - Associations Ville Univers Restos  du  cœur Restos  du  cœur  bébés Croix rouge française France bénévolat Comité Régional de football américain + Associations prestataires d’activités L’ensemble  du  site  fermera  au 31 décembre 2015. Une partie des associations sera relogée mais en dehors du

quartier

Equipements sportifs Stades - Jacques Anquetil - Félix Eboué - Dominique Rocheteau

Petite enfance - Crèche « Les Sansonnets » - Multi-accueil « Le Chat perché » - Jardin  d’enfants  « Les lucioles » - PMI

Etablissements scolaires - Ecole maternelle et élémentaire Aulagnier +  Association  des  Parents  d’Elèves  de  l’Ecole  Aulagnier - Ecole maternelle Sempé, élémentaire et Collège Voltaire - Ecole maternelle Boudou - Ecole maternelle, élémentaire Elisabeth Badinter

46 avenue des Grésillons - CENTRE SOCIOCULTUREL YANNICK NOAH Permanences CAF / EDAS

Nouvelles Voies - Mairie Annexe 2 journées/semaine - Mission Locale 1 journée/semaine

Nouveau Quartier

« Quartier De Seine »

5- EQUIPEMENTS DU QUARTIER SUD-EST  D’ASNIERES

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LE DIAGNOSTIC PARTAGÉ

DE TERRITOIRE « LES DONNEES CHAUDES »

FORCES & FAIBLESSES DU QUARTIER PROBLEMATIQUES, ENJEUX & PERSPECTIVES

LA DEMARCHE LE POINT DE VUE DES HABITANTS

LE POINT DE VUE DES PARTENAIRES LA SYNTHESE

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1- LA DEMARCHE Il   s’agit   ici   des   « données chaudes », des ressentis, des impressions, nécessaires pour apporter un éclairage et mettre en perspective les « données froides », plus factuelles, détaillées précédemment. Ces données   chaudes   sont   importantes   à   prendre   en   compte   puisqu’elles   s’appuient   sur   « l’expertise  d’usage » des habitants, premiers concernés par leur environnement, mais aussi sur la vision de nombreux acteurs intervenants sur le territoire.

L’ensemble   des  données   récoltées,   croisées   et   analysées,   nous   permettent de dégager la réalité des problématiques du territoire et la manière dont il est vécu et perçu.

OBJECTIFS DU DIAGNOSTIC PARTAGÉ DE TERRITOIRE

x Identifier les forces et les faiblesses du territoire. x Identifier les opportunités et les risques pour le Centre Socioculturel Yannick Noah. x Identifier les enjeux posés et les perspectives. x Croiser   l’analyse   de   l’ensemble   des   acteurs   du   territoire   (habitants,   associations,   services  

municipaux, institutions, etc.) pour parvenir à une lecture partagée la plus proche possible de la réalité.

3 Rencontres :

¾ Rencontre habitants le 14 mars 2015 48 participants

¾ Rencontre partenaires le 19 mars 2015 39 participants

¾ Restitution du diagnostic le 4 avril 2015 37 participants

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1 – Territoire  d’intervention  du  Centre  Socioculturel  Yannick  Noah

Nous avons débuté les rencontres en demandant à chacun des participants de se positionner sur une   carte   d’Asnières   avec   une   gommette   de  couleur.

Si   ce   temps   d’inclusion   concourt à lancer une dynamique basée sur la convivialité et la coopération dans le groupe de participants, il nous  permet  aussi  d’en  profiter  pour  préciser  le  territoire   d’intervention   du   Centre   (contour  noir).

Gommettes bleues = adhérents du Centre Gommettes rouges = habitants non adhérents ; Gommettes jaune = partenaires L’essentiel   des   adhérents   et   non   adhérents  participants sont habitants du quartier. Très peu d’acteurs  sont  implantés  dans  le  quartier.    

2- Identifier les forces et faiblesses du quartier et les enjeux et perspectives pour le Centre Socioculturel Yannick Noah

Après  une  introduction  visant  à  présenter  rapidement  l’association  et  le  processus  de  renouvellement du Projet Social, nous entrons dans le vif du sujet en invitant les participants à identifier les forces et faiblesses du quartier, et, les enjeux et perspectives pour le Centre Socioculturel Yannick Noah.

Plusieurs thématiques sont proposées pour balayer le quartier dans son ensemble :

x Jeunesse, éducation et citoyenneté x Familles et liens intergénérationnels x Cohésion sociale, vivre ensemble et lien social x Cadre de vie, emploi et développement économique x Accès aux droits, à la santé et à la culture.

DÉROULÉ  DES  RENCONTRES

• Identifier  le  territoire  d’intervention  du  Centre  Socioculturel • Identifier  les  forces  et  les  faiblesses  du  quartier • Identifier  les  opportunités  et  les  risques  pour  le  CSC  Y.NOAH • Préciser,  réfléchir  et  débattre  des  enjeux  et  des  perspectives

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2 – LA RENCONTRE HABITANTS

¾ Mobilisation en amont

Au-delà des techniques classiques de communication (affichage, tractage, mailing, bouche à oreille), nous avons souhaité utiliser la technique du « porteur de parole » que nous avons adaptée pour parvenir à  mobiliser  un  maximum  d’habitants  non  adhérents  du  Centre.    

Il  s’agissait  ici  d’utiliser  cet outil comme une sorte de « teasing » visant à donner envie aux habitants interrogés  de  venir  participer  à  la  rencontre  organisée  par  l’association  quelques jours plus tard.

Le porteur de parole est un dispositif de rue visant à recueillir des témoignages sur une question donnée. A partir d'une question rendue publique et affichée sur un panneau, les porteurs de parole suscitent les questionnements parmi les passants, les interrogent, débattent et recueillent leurs propos qu'ils valorisent en les affichant à côté de la question.

L’intérêt   est   d’aller   chercher   les   gens   là   où   ils   sont,   de les écouter, de débattre avec eux et de « porter » leurs paroles. C'est tout l'intérêt de ce dispositif qui remet l'individu à sa place au sein de la société en lui montrant l'intérêt public de son opinion. En lui accordant du temps, l'individu se sent valorisé et s'intéresse plus largement aux débats ou controverses actuels : C'est une première étape à l'engagement citoyen de chacun !

Deux actions « porteur de parole » ont été organisées. Une première, deux semaines avant la rencontre, à la sortie de  l’école  élémentaire  Aulagnier ; la  seconde,  une  semaine  plus  tard,  devant  l’association.  L’affirmation  choisie  pour  interpeler  la  population  était  simple : « mon quartier je le trouve, génial !, nul !, pas si mal ! ».

L’impact   des   deux   actions   sur   la  mobilisation   est   relatif   dans   la  mesure où « seule » une douzaine d’habitants  touchée à cette occasion a finalement participé à la rencontre Diagnostic. Nous estimons cependant  que  l’initiative  est  une  réussite  dans  la  mesure  où  elle  a  été  accueillie  très  favorablement  par  les habitants, particulièrement  réceptifs  à   la  méthode,  et  qu’elle  a  permis  de  recueillir  de  nombreux  témoignages.  Une  centaine  d’habitants  environ  a  été  consultée.

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¾ Présentation de la méthode de travail :

1 - LES FAIBLESSES IDENTIFIÉES Logement : Problèmes   de   logements:   trop   petits,   vétustes,   mal   entretenus.   Pas   d’accession   à   la  propriété. Trop grande concentration de faibles revenus. Cadre de vie : Manque  de  couleurs  /  manque  d’espaces  verts  /  trop  de  béton:  «triste».  Une  propreté  qui  laisse à désirer.  Nuisances  sonores  (bars  /  avenue…).  Problème  de  stationnement  /  Manque  de  parking.  Pas  d’accessibilité  pour  les  personnes  à  mobilité  réduite. Quartier «délaissé» ? : Quartier moins bien «servi» que les quartiers Sud-Ouest: qualité de vie / écoles collèges  /culture   loisirs.  Manque  de  collège  et  d’équipements  sportifs.  Difficultés  d’accès  aux  droits.  Manque de forces de  l’ordre.  Pas  de  Maison  Municipale de  Santé.  Manque  d’événements  qui  renforcent  le lien social. Quartier isolé et stigmatisé ? : Isolement du quartier par rapport à la ville. Quartier isolé, excentré, stigmatisé. Place Voltaire «abandonnée». La place Voltaire et le pont RATP sont des frontières invisibles entre le quartier et le reste de la ville. Peut engendrer du communautarisme. « Différences culturelles trop importantes ? ». Manque de commerces «traditionnels». Autres : « Où sont les jeunes 18-25 ans ? ». Difficulté à faire bouger les habitants sur des projets.

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2 - LES FORCES IDENTIFIÉES

¾ Diversité culturelle. Population métissée. Mixité. ¾ Centre Socioculturel Yannick Noah: lieu de rencontre et de contact. ¾ Beaucoup de commerces. La proximité des commerces. ¾ Diversité et accessibilité grâce aux transports en commun. ¾ Théâtre de Gennevilliers = «touche culturelle». ¾ Sentiment d’une  bonne  sécurité  dans  le  quartier. ¾ La  solidarité  /  l’entraide. ¾ Les bords de la Seine qui peuvent être aménagés. ¾ Population jeune.

3 - DEUX GRANDES IDEES FORTES : le sentiment  d’isolement  et  d’abandon  /  la forte mixité sociale et culturelle jugée comme bénéfique mais aussi comme potentiellement problématique. ¾ Le sentiment  d’isolement  et  d’abandon :

« Quartier   isolé  du  reste  de   la  ville  /  Manque  de  services  et  d’équipements  /  Difficultés  d’accès  aux  droits  /  Absence  d’événements  culturels  /  Quartier  sale,  gris,  trop  bétonné  /  Habitat  mal  entretenu… »

Les  habitants  s’estiment  délaissés,  abandonnés,  voire  même  stigmatisés.  Le  quartier  serait  mis  de  côté  depuis   des   années,   parce  que   trop  excentré  ou   trop  populaire   par   rapport   à   l’image   «bourgeoise» du centre-ville. La place Voltaire et le «pont de la RATP» sont vécus comme des frontières invisibles entre ce quartier et les autres. Le  schéma  suivant  résume  le  sentiment  d’abandon exprimé par la population :

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¾ La mixité sociale et culturelle :

« Une population métissée / Des commerces nombreux mais peu diversifiés / Un seul lieu de rencontre : Le  Centre  Socioculturel  Yannick  Noah… » « Les commerces peuvent renvoyer  l’image  d’un  quartier  communautarisé». « Il y peu de délinquance dans le quartier, la sécurité est bonne ». « Les jeunes ne posent pas de problèmes particuliers ». « La population est solidaire. Le quartier est «vivant». « Pourtant on sait que des habitants  d’Asnières  «ont  peur»  de  franchir  la  place  Voltaire  ou  le  pont  du  métro ». « L’IMAGE  DU  QUARTIER  est mauvaise et contraire à la réalité ». Pour résumer les échanges, le groupe estime que la diversité de la population du quartier est une richesse SI elle permet de se découvrir, de se comprendre, de se connaître = Lutte contre certains stéréotypes, préjugés ou autres représentations. MAIS  SI  les  conditions  de  la  rencontre,  de  l’échange,  de  la  découverte  de  l’Autre,  ne  sont  pas  au  rendez-vous  =  risque  de  repli  sur  soi,  de  part  et  d’autre.

4- ENJEUX, PROBLEMATIQUES ET PRECONISATIONS

¾ Les questions que se posent le groupe (enjeux et problématiques) :

x Comment créer les conditions de la rencontre, du VIVRE (et faire) ENSEMBLE ? x Comment mieux faire entendre les préoccupations ? x Comment  valoriser  l’image  du  quartier,  dans  le  quartier  mais  aussi  dans  le  reste  de  la  ville  ?

¾ Ce  qu’il  pense  qu’il  faudrait  faire ? (préconisations et pistes d’actions) :

x Multiplier les événements culturels et festifs qui favorisent la rencontre des habitants (Type

Fête de quartier «les Grésillons en fêtes!»).

x Mettre  en  avant  le  patrimoine  (les  Bords  de  Seine),  l’histoire,  et  les  possibilités   (ex : créer un

marché bio dans le parc de Lattre de Tassigny ?).

x Embellir le pont du métro et la place Voltaire (frontières symboliques).

x Faire  remonter  à  la  Mairie  ce  sentiment  d’isolement  et  d’abandon.

x Trouver  les  moyens  de  favoriser  l’implantation  de  commerces  plus  diversifiés.

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3- LA RENCONTRE PARTENAIRES

¾ Présentation de la méthode de travail :

Nous cherchons à ce que les acteurs présents se positionnent sur cinq thématiques : accès aux droits, à la culture et à la santé ; cadre de vie et emploi et développement économique ; familles et liens intergénérationnels ; cohésion sociale et vivre ensemble ; jeunesse, éducation et citoyenneté. ETAPE 1 : Sur les murs sont affichées cinq feuilles de paperboard, une par thématique. Les feuilles sont divisées en 4 : forces / faiblesses / opportunités / risques. Les participants sont invités à écrire leurs idées sur des post-it et à les coller dans les zones adéquates.

ETAPE 2 : Les participants sont repartis au hasard sur 5 groupes de tables. Chacun  d’entre  eux  récupère  une feuille thématique et réalise une synthèse des forces, faiblesses, risques et opportunités.

ETAPE 3 : Un membre de chaque groupe restitue cette synthèse en plenière. Les participants échangent sur les idées fortes.

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1- FORCES / FAIBLESSES, OPPORTUNITES / RISQUES

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2- DEUX GRANDES IDEES FORTES : L’enclavement  du  quartier  &  la  mixité  sociale                                                                                                                                  

¾ Il est intéressant de remarquer à  ce  stade  la  convergence  entre  l’analyse  des  partenaires  et  celle  

produite par les habitants quelques jours plus tôt. Quand  les  premiers  parlent  d’enclavement  du  quartier,  les  seconds  font  remonter  un  sentiment  d’abandon.  Les  deux  parties  pointent,  de  la  même  manière,  la  forte  mixité  sociale  et  culturelle  de  la population du quartier comme une force mais aussi comme potentiellement problématique en cas de phénomènes de repli sur soi.

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3- ENJEUX ET PRECONISATIONS SUR LE MANQUE DE SERVICES PUBLICS :

¾ Constats : Il  y  a  trois  ans,  la  Ville  d’Asnières  a  ouvert  un  Point  d’Accès  au  Droit  pour  regrouper  un certain nombre de services et offrir à la population un large éventail d’accompagnements   et   de   réponses   sur  un seul et même lieu. Problème pour les habitants des quartiers Grésillons-Voltaire, ce PAD est situé dans les quartiers Nord et est excentré par rapport  à   leur   lieu  d’habitation  ce  qui  ne  leur facilite pas les démarches. Les habitants du quartier ont par ailleurs constaté la fermeture de plusieurs permanences de services publics dans le quartier, délocalisées pour rejoindre ce Pad : CRAMIF, la Banque de France, CPAM, service hygiène. Dans le même esprit, les habitants regrettent aussi que la permanence de la Mairie Annexe ne soit pas plus largement ouverte. Enfin,  ce  sentiment  d’abandon  souvent  exprimé  par  les  habitants,  s’explique  aussi  par  leur  difficulté  à  pouvoir  bénéficier  désormais  de  l’accompagnement  d’une  Assistante  Sociale : les assistants de services sociaux sont beaucoup moins accessibles depuis qu’elles  doivent  gérer  prioritairement  le  RSA. Les  partenaires  nous  expliquent  que  leur  manque  de  présence  sur  le  quartier  ne  relève  pas  d’un  manque  de   volonté   mais   bien   d’un   manque   de   moyens : comment peuvent-ils se déployer davantage sur l’ensemble  du  territoire à moyens constants ? Les services dépendent des décisionnaires et de leurs choix, la question est donc Politique.

¾ Préconisations : Il semble dès lors important de faire remonter « aux décideurs »  le  sentiment  d’abandon  exprimé  par  la   population,   ou,   tout   du  moins,   de   témoigner   de   l’apparent   déficit   de   permanences   des   services  publics sur le quartier. Si  cette  prérogative  revient  d’abord aux habitants eux-mêmes,  il  faut  s’interroger  sur  les  moyens  dont  ils  disposent  pour  se  concerter,  s’organiser  et  pour  réfléchir  ensemble  à  ce  qu’ils  souhaitent  pour   le  quartier.   Nous   sommes   bien   ici   dans   le   cadre   d’une   implication   citoyenne,   dans   un   exercice démocratique légitime et non pas dans une revendication « politicienne » stérile qui chercherait des responsabilités  dans  un  camp  ou  dans  l’autre.

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Les participants font remarquer que des espaces et des organes, dans lesquels la population peut organiser la concertation et se faire entendre, existent déjà et doivent être davantage mobilisés : Le   Conseil   Consultatif   de   Quartier,   l’association   VAGUES   (Voltaire,   Aulagnier,   Grésillons   Un   Elan  Solidaire), le Centre Socioculturel Yannick Noah. SUR LA QUESTION DE LA MIXITÉ :

¾ Constats : Les participants constatent la grande mixité socioéconomique et culturelle de la population quartier, composée  notamment  d’une  part  importante  d’habitants  originaires  des  pays  du  Maghreb. Cette diversité est considérée comme une richesse, si elle conduit à une mixité réelle, mais aussi comme une source de tension potentielle si les différentes populations coexistent sans se rencontrer véritablement. Car  c’est  en  se  rencontrant,  en  partageant,  en  « faisant ensemble »  que  l’on  se  découvre  et  que  l’on  apprend  de  l’Autre.  Et  c’est  en  se  découvrant  que  l’on  apprend  à  se  comprendre  et  que  les  préjugés,  les  idées reçues et les fantasmes périclitent naturellement. Par  opposition,  si  rien  n’est  fait  pour  que  les  populations se mélangent et se comprennent, le risque de repli  sur  soi  existe  de  parts  et  d’autres.  Ce  risque  peut  être  renforcé  par  une  précarisation  de  certains  habitants qui, confrontés à de graves difficultés sociales, et ne trouvant pas forcément les réponses « institutionnelles » sur le territoire, se tournent vers des réseaux de solidarité intra-communautaire.

¾ Préconisations : Tous  les  participants  s’accordent  dès  lors  sur  l’importance  de  créer  les  conditions  du  VIVRE  ET  DU  FAIRE  ENSEMBLE dans le quartier.

x En  aménageant  des  passerelles  entre  les  différentes  populations  du  quartier… x A travers des événements culturels, des espaces de rencontres, des moments ou des projets qui

facilitent  la  confiance,  l’échange,  le  partage…   Les acteurs présents estiment que le Centre Socioculturel Yannick Noah répond en partie à cette problématique en assumant son rôle « d’animateur   de   la   vie   sociale   locale » et en favorisant et consolidant le Lien Social. Ils constatent cependant par ailleurs que le Centre est trop isolé sur cette question  et  qu’il  importe  de  mobiliser  d’autres  acteurs  sur  cette  nécessaire  consolidation  de  la  cohésion  sociale dans le quartier.

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4- SYNTHESE DU DIAGNOSTIC Habitants et Partenaires : une vision globalement identique du quartier Les habitants et les acteurs locaux identifient globalement les mêmes forces, faiblesses et enjeux sur le territoire, notamment les défis posés par les questions de  l’isolement  du  quartier  et  de la mixité de sa population. Les perspectives proposées se rejoignent également globalement. Habitants et acteurs préconisent de :

• Faire  remonter  le  sentiment  d’isolement  et  d’abandon  du  quartier  pour  « convaincre le Politique ».

• Déployer davantage de services publics dans le quartier.

• Proposer  davantage  d’événements  culturels  et  d’espaces  de  rencontres  pour  que  la  population  se  mélange et se redécouvre.

• Créer les conditions du Vivre et du Faire ensemble en favorisant les rencontres  à  travers  l’action.

• Améliorer les conditions de logement

• Revaloriser  l’image  du  quartier.

• Favoriser le développement des espaces de concertation dans lesquels tous les habitants ont la parole.

• Œuvrer  pour  une  politique  de  développement  socioéconomique  du  quartier  pour   répondre  aux  difficultés rencontrées par la population (plus de difficultés demandent plus de moyens).

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LE PROJET SOCIAL 2016-2019

LES ORIENTATIONS PRIORITAIRES

L’ARBRE  A  OBJECTIFS

LES RESULTATS ATTENDUS

LES  INDICATEURS  D’EVALUATION

LE  PLAN  D’ACTIONS

LE PROJET FAMILLES

LA  MISE  EN  ŒUVRE  DU  PROJET

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1- ELABORATION DES ORIENTATIONS PRIORITAIRES

A la suite des deux rencontres portant sur le diagnostic partagé du territoire et de la restitution publique, nous nous sommes réunis en équipe pour faire le point sur les problématiques, les enjeux et les préconisations internes et externes identifiés lors des différentes étapes de la réflexion et déterminer ensuite  quelles  pourraient  être  les  grands  axes  que  nous  pourrions  mobiliser  à  l’avenir  pour  y  répondre.    

Il  s’agissait  aussi  pour  nous  de  préparer  un  dernier  temps  de  travail,  associant  l’ensemble  des acteurs du Centre,  destiné  à  commencer  l’élaboration  de  notre  nouveau  projet  à  partir  de  cette  synthèse  de  tous  les  éléments  que  nous  avions  pu  faire  remonter  lors  de  la  Quinzaine  du  Bilan,  de  l’évaluation  et  du  diagnostic  de territoire, mais aussi au regard des grandes missions du Centre Social et des moyens disponibles.

¾ RENCONTRE  DE  L’EQUIPE  LE  18  MAI  2015

Objectifs de la rencontre :

x Synthèse des problématiques / enjeux / préconisations ayant émergés des différentes étapes du processus de renouvellement du Projet Social.

x Confrontation des problématiques avec les missions du Centre Social et des moyens disponibles. x Elaboration  d’une  proposition  de  nouvelles  orientations  pour  le  Projet  2016-2019. x Préparation  de  la  rencontre  du  26  mai  avec  l’ensemble  des  acteurs  du  Centre.  

SYNTHESE DES PROBLEMATIQUES / ENJEUX / PRECONISATIONS

¾ EN INTERNE

x Activités  d’expression  trop  cloisonnées : Pas toujours assez de mixité socioculturelle notamment dans les activités du soir / manque de lien avec le Projet Social (certain adhérents ne connaissent pas le projet, ne sont pas dans « l’esprit »)  /  problème  de  transmission  de  l’information : sur le Projet,   sur   l’actualité,   sur   les   projets…   /   manque   de   liens   entre   les publics des différentes activités.

x Améliorer la communication : Pas assez de  visibilité  sur  le  Projet  Social  du  Centre,  sur  ce  qu’est  un  Centre  Social,  sur  la  possibilité  de  s’impliquer,  de  proposer,  de  « sortir » de son activité (la Participation des Habitants),  sur  l’actualité,  sur  l’équipe,  sur  les  projets.  Manque  de  visibilité  en  ligne :  préconisation  de  création  d’un  site  Internet.  

x Mieux partager la fonction Accueil.  L’accueil  est  très  bien  vécu  mais  repose  essentiellement  sur  une personne et les usagers constatent « un manque » lorsque celle-ci  est  absente.  L’accueil  doit  être  mieux  partagé  par  l’équipe ainsi que par les  membres  du  Conseil  d’Administration  et  certains bénévoles. L’élaboration  partagée  d’un  Projet  d’Accueil, qui était souhaité, se confirme.

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x Réaménager le hall  d’accueil :  Pour  répondre  à  l’augmentation  du  flux  d’usagers ces dernières années  et  favoriser  davantage  le  lien,   la  mixité,   l’intergénérationnel….  Rationnaliser   l’espace,  aménager pour plus de convivialité, plus de lisibilité, etc.

x Valoriser,  consolider  et  développer  notre  action  auprès  de   l’enfance-jeunesse : Si le Centre est bien reconnu pour son action dans le quartier, notamment par son rôle de prévention et sa capacité à les amener sur le chemin de la citoyenneté dès le plus jeune âge, Il nous faut davantage valoriser cet aspect. Auprès de la population d’abord,  pour  contribuer    à  « pacifier » certaines relations entre jeunes et adultes, auprès des financeurs ensuite, pour être plus soutenu et être en capacité de développer nos actions. Il faut relancer notre accueil libre des adolescents le mercredi après-midi (Planète Jeunes) que nous avions été contraints d’abandonner  par  manque  de  moyens les années passées. Il faut accentuer tout notre travail autour de la citoyenneté qui fait encore plus sens depuis les attentats de janvier 2015 : continuer et développer les projets autour  de  l’engagement,  de   la question de l’identité,  des  discriminations, et   amener   les   plus   grands   à   s’interroger   sur   des   sujets   comme   les   valeurs républicaines et notamment la Laïcité.

x Consolider et développer le CLAS : Si   notre   dispositif   d’Accompagnement   à   la   Scolarité   est  reconnu   comme   l’un   des   plus   performants d’Asnières-sur-Seine,   des   pistes   d’amélioration  existent,  notamment  autour  de  la  consolidation  de  l’implication  des  parents,  et  des  liens  avec  les établissements scolaires.

x Trouver des relais à notre Accompagnement Social : Depuis  plusieurs  années,  l’équipe  du Centre doit faire face à un public en grande précarité de plus en plus nombreux.  L’accompagnement  de ces  usagers,  le  plus  souvent  en  situation  d’urgence,  nous  demande  énormément  de  temps  et d’énergie  et nous amène par conséquent à délaisser certaines de nos missions prioritaires. Si nous avons su améliorer fortement notre connaissance du réseau partenarial et nos liens opérationnels avec nos partenaires pour mieux répondre à ces situations, nous sommes aujourd’hui   si  bien identifiés par le public fragilisé que nous ne sommes plus en mesure de répondre à tous. Nous devons alerter nos financeurs pour être davantage soutenus et trouver plus de partenaires relais qui puissent prendre en charge à notre place une partie du traitement de ces situations.

x Développer   notre   accompagnement   sur   l’inclusion   numérique, notamment en proposant au public   le  plus  éloigné  des  Nouvelles  Technologies  de   l’Information  des   formations  adaptées,  notamment pour tout ce qui concerne les démarches administratives en ligne.

x Mieux valoriser et consolider notre Projet Famille : le Centre est reconnu pour la qualité de son projet  famille  mais  ne  communique  pas  assez  sur  l’ensemble  de  son  action.  

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¾ EN EXTERNE

x Fort   sentiment   d’isolement   ressenti   par   la   population   du quartier   qui   s’estime   délaissée   à  

plusieurs égards (accès aux droits, culture, services, conditions de logement, etc.). Il faut faire remonter ce sentiment aux institutions (Etat, Ville, etc.) pour que davantage de services publics soient déployés dans le quartier   et   que   plus   d’événements,   notamment   culturels,   y   soient  organisés pour redynamiser le territoire.

x Grosse préoccupation autour de la mixité : Deux catégories de population coexistent dans le quartier et des tensions se font jour et menacent de s’accentuer   avec   les   crispations   qui  ébranlent  la  société  française  autour  de  la  question  de  l’identité.  Il  faut  créer  les  conditions  du  rapprochement  et  de  la  rencontre.  Le  Centre  semble  le  seul  acteur  présent  capable  d’agir  sur  cette problématique dans le quartier à ce jour. Il faut alerter et développer notre action en ce sens, en développant les espaces et les temps de rencontres et de concertation, les événements conviviaux ouvert à tous, la valorisation de la dimension cosmopolite du quartier et de ses habitants, etc.

2- Elaboration  d’une  proposition  de  nouvelles  orientations  pour  le  Projet  2016-2019

A partir de cette synthèse et de la confrontation des enjeux et des préconisations avec les missions du Centre Social et des moyens disponibles, nous avons ensuite déterminé en équipe les orientations qui pourraient  être  les  nôtres  à  l’avenir.  Ces  orientations  ont  été  validées  quelques  jours  plus  tard  par  le  Bureau  de  l’association :

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¾ RENCONTRE DES ACTEURS DU CENTRE LE 26 MAI 2015 Salariés, Membres  du  Conseil  d’Administration,  Bénévoles

Il  s’agit  maintenant  pour  le  groupe  moteur  de  donner  corps  au  projet.  A  partir  de  l’ensemble  des  enjeux  et des problématiques identifiées, que souhaitons-nous mettre en place avec notre spécificité de Centre Social ? Sur quoi nous souhaitons agir et comment ? Les réponses à ces questions nous permettent d’identifier   les   objectifs   que   nous   souhaitons   poursuivre   pour   les   années   à   venir   et   de   construire  « l’arborescence » de notre nouveau projet social.

Objectifs de la rencontre :

x S’inspirer  des  missions/valeurs  des  Centres  Sociaux  et  de  la  réalité  du  terrain  pour  produire  les  objectifs à poursuivre les 4 prochaines années.

x Identifier les objectifs généraux et les objectifs opérationnels pour chacune des grandes orientations.

x « Vulgariser » chaque orientation par une phrase simple et compréhensible de tous pour mieux partager  l’esprit  du  Projet  Social.

Après  avoir  rappelé  les  valeurs  et  les  grandes  missions  d’un  Centre  Social  et  avoir  refait  un  point  sur  les  problématiques, enjeux et préconisations ayant émergés de nos différents temps de travail, nous avons demandé aux participants de répartir les objectifs existants dans chacune des 6 orientations et de produire  les  objectifs  qui  leur  semblaient  manquer  pour  chacune  d’entre  elle.    

Cette première partie du travail nous a permis de véritablement partager le sens de chacun des objectifs en faisant toujours le lien avec le territoire et les missions du Centre Social.

Nous   avons   ensuite   demandé   au   groupe   de   classer   les   objectifs   selon   qu’ils   leur  paraissaient être généraux ou opérationnels, de manière à être en mesure de construire « l’arborescence » de notre nouveau Projet Social.

Nous avons utilisé ici la métaphore de « l’arbre   à   objectifs » :   les   racines   de   l’arbre  s’ancrent  dans  le  territoire ;  le  tronc  est  porteur  des  valeurs,  de  l’histoire  et  des  textes  de  références des Centre Sociaux ; les branches principales sont les grandes orientations ; chaque branche « orientation »   comporte   d’autres   branches   qui   sont   les   objectifs  généraux ; eux-mêmes se subdivisent en plusieurs objectifs opérationnels. Les feuilles ou les  fruits  de  l’arbre  sont les actions.

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2 - L’ARBRE  A  OBJECTIFS

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ORIENTATION LIEN SOCIAL : objectifs et principales declinaisons

LIEN SOCIAL Se  Rencontrer,  se  connaître,  s’accepter  et  partager.

ELEMENTS DE DIAGNOSTIC OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS OPERATIONNELS DECLINAISONS

Manque de lien entre activités du soir et le reste de l'activité : trop

cloisonnées, pas assez raccrochées aux PS. / manque de mixité sociale :

comment rendre l'activité du soir accessible au public « précaire » ?

GROSSE PROBLEMATIQUE AUTOUR

DU VIVRE ENSEMBLE / LIEN SOCIAL / MIXITE : repli sur soi de la

population,  sentiment  d’isolement,  deux populations qui se tendent,

risque de repli « identitaire » : GROS ENJEU POUR ANNEES A VENIR

LE CSC seule structure présente / lieu de débat de concertation de

rapprochement des habitants Créer les conditions du Vivre et du

Faire ensemble, favoriser la rencontre  à  travers  l’action  :  En  

aménageant des passerelles entre les différentes populations du

quartier…  A  travers  des  événements  culturels, des espaces de rencontres et de concertation, des moments ou

des projets qui facilitent la confiance,  l’échange,  le  partage…   Revaloriser  l’image  du  quartier.

Favoriser la mixité sociale et culturelle dans  toute  l’activité de  l’association.

Privilégier la mixité sociale et culturelle au sein des ateliers d’expression  à  travers  une  accessibilité  plurielle  facilitant  

l’accès  de  tous.

Réflexion sur les horaires, les tarifs, le contenu des activités. Passerelles avec l'espace petite enfance pour libérer les parents le temps de l'atelier.

Travail autour de la communication, etc.

Multiplier les événements interactivités pour permettre la rencontre  des  différents  publics  autour  d’espaces  et  de  

projets communs.

Fêtes interactivités, plus de liens entre activités (organisation d'événements en commun), fête de quartier, rencontres régulières des

professeurs d'ateliers, etc.

Sensibiliser  les  professeurs  d’ateliers  aux  orientations  du  Projet Social afin qu’ils  en  soient  les  relais  et  les  porteurs  

au sein de leur activité.

Réunir et sensibiliser régulièrement les professeurs d'ateliers aux orientations et objectifs du Projet Social, formation sur l'esprit et les

possibilités du Centre Social, formalisation contractuelle de cette implication des professeurs au Projet, etc.

Valoriser la dimension

cosmopolite du quartier et de ses

habitants.

Mettre en place des actions et des événements festifs et conviviaux visant à partager et valoriser les richesses

culturelles de populations aux horizons divers.

Fête de quartier, évènement "culture du monde", atelier cuisine ouvert au public, travail autour de la mémoire, des cultures d'origines, de

l'histoire des habitants, de la question de l'exil, etc. Projets Citoyenneté sur  la  diversité…

Promouvoir une image positive du quartier et de ses habitants.

Fête de quartier, Salon des Artistes Amateurs et fêtes de l'association. Travail autour de l'image et de la communication, réalisation de films

documentaires sur le quartier, son histoire, ses cultures, ce qui marche bien…

Favoriser la rencontre, le

rapprochement et les liens entre les

différentes populations du

quartier.

Impulser et faire vivre une réflexion sur les conditions du mieux vivre ensemble dans le quartier.

Lancement d'une grande enquête conscientisante sur le vivre ensemble dans le quartier et de rencontres régulières, participatives et ouvertes à toute la population du quartier. Libérer la parole et créer les conditions d'un débat franc et serein, lancement d'actions visant à rapprocher les

populations et apaiser les tensions...

Mettre en place des actions partagées centrées sur l’échange  de  savoirs et savoir-faire du public.

Réflexion vers la création d'un réseau d'échanges de savoirs et savoir-faire au sein du quartier, de troc et d'échanges sur le modèle des

Accorderies.

Sensibiliser la population à la lutte contre les discriminations.

Echanges, débat et réflexion autour des discriminations, de la Laïcité, de l'Egalité des chances, sensibilisation de la population aux effets pervers de

la discrimination.

Page 112: le projet 2013-2015

112

ORIENTATION LIEN SOCIAL :  résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation

LIEN SOCIAL Se  Rencontrer,  se  connaître,  s’accepter  &  partager OBJ. GENERAUX OBJ. OPERATIONNELS RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Favoriser la mixité sociale et culturelle dans  toute  l’activité de  l’association.

Privilégier la mixité sociale et culturelle au sein des ateliers à

travers une accessibilité plurielle facilitant  l’accès  de  tous.

Que le public des ateliers soit davantage "mélangé", notamment pour les ateliers adultes du soir.

Répartition des participants aux ateliers en termes de "niveau de vie". Mixité hommes-femmes. Tableaux de bords.

Multiplier les événements interactivités pour permettre la rencontre des différents publics autour  d’espaces  et  de  projets  

communs.

Que les ateliers soient davantage décloisonnés : qu'il y ait plus de liens entre les publics de différents ateliers, des projets menés en commun.

Que les adhérents des activités du soir participent plus aux évènements du Centre. Tendre si possible à une attitude moins "consommatrice" de certains adhérents dans certains ateliers.

Nombre et types de projets réalisés en commun (fête de fin d'année, etc.) implication des participants aux ateliers aux autres actions/projets/événements de l'association

(nombre, fréquence, atelier "d'origine").

Sensibiliser les professeurs d’ateliers  aux  orientations  du  

Projet  Social  afin  qu’ils  en  soient  les relais et les porteurs au sein

de leur activité.

Que tous les intervenants du Centre connaissent le Projet Social et en soient le relais auprès des participants de leur atelier.

Niveau de connaissance du Projet par les intervenants ? Ont-ils la vision globale de l'association ? Connaissent-ils les grandes orientations ? Les objectifs généraux ou certains projets phares ?

Nombre d'adhérents qui manifestent l'intérêt de s'impliquer plus largement dans l'association à la suite d'une discussion avec un professeur d'atelier.

Valoriser la dimension cosmopolite du quartier

et de ses habitants.

Mettre en place des actions et des événements festifs et

conviviaux visant à partager et valoriser les richesses culturelles

de populations aux horizons divers.

Que les habitants "d'origine" soient fiers d'avoir pu partager leur culture. Que les "autres" habitants reconnaissent la richesse de cet

apport culturel. Que ces actions contribuent à promouvoir une image positive de la dimension cosmopolite du quartier et de ses habitants. Que cela contribue à changer les représentations et à lutter contre les

préjugés.

Nombre, type et portée des événements et actions mises en place. Nombre et typologie des participants.  Retour  des  habitants  (niveau  de  satisfaction,  de  valorisation…).

Promouvoir une image positive du quartier et de ses habitants.

Que les habitants soient fiers de leur quartier. Que les habitants du reste d'Asnières aient une image plus positive du quartier et de ses

habitants, qu'ils y viennent davantage et sans a priori négatif.

Nombre et "qualité" des événements et actions mises en place. Nombre et typologie des participants.  Retour  des  habitants  (niveau  de  satisfaction,  valorisation…).  Nombre  d'habitants  

d’autres  quartiers  présents.

Favoriser la rencontre, le rapprochement et les

liens entre les différentes populations

du quartier.

Impulser et faire vivre une réflexion sur les conditions du mieux vivre ensemble dans le

quartier.

Apaiser les tensions "communautaires" dans le quartier. Libérer la parole pour mettre à jour et désamorcer les conflits larvés. Contribuer

à changer les représentations et déconstruire les préjugés. Que les habitants prennent l'habitude de se réunir pour discuter et échanger dans un cadre participatif et démocratique favorisant l'écoute et le

respect des différentes positions. Produire de l'intelligence collective. Trouver des solutions concrète aux conflits de voisinage.

Nombre de participants à l'enquête conscientisante (nombre d'habitants impliqués dans le groupe moteur, nombre d'habitants ayant diffusé l'enquête sur le terrain, nombre de personnes

interrogés, nombre de personnes présentes au dépouillement, nombre de personnes qui s'impliquent dans les groupes de travail post-enquête...),

Nombre et fréquence des rencontres collectives organisées. Effets des rencontres, type de prises de parole. Evolution des représentations sur les préjugés, évolution des conflits de voisinage.

Mettre en place des actions partagées centrées sur  l’échange  

de savoir et savoir-faire du public.

Parvenir à mettre en place un réseau d'échanges de savoirs et savoir-faire au sein du quartier les trois prochaines années.

Nombre de personnes impliquées dans le "réseau". Type de "services" proposés. Fonctionnement du réseau, fréquence des échanges, niveau d'autonomie du réseau.

Sensibiliser la population à la lutte contre les discriminations.

Faire évoluer les mentalités. Comprendre les effets et l'impact des discriminations sur les individus.

Nombre et "qualité" des événements et actions mises en place. Nombre et typologie des participants.  Retour  des  habitants  (niveau  de  satisfaction,  valorisation…).    Evolution  des  

représentations (comparaison n - n+1),

Page 113: le projet 2013-2015

113

ORIENTATION POUVOIR  D’AGIR  ET  PARTICIPATION  DES  HABITANTS : objectifs et principales declinaisons

POUVOIR  D’AGIR  ET  PARTICIPATION  DES  HABITANTS S’engager  dans  et  pour  son  quartier

ELEMENTS DE DIAGNOSTIC OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS OPERATIONNELS DECLINAISONS

Le CSC est l'un des seuls lieux ressource pour s'impliquer, essayer, proposer, se réunir pour

discuter du quartier. La dimension participation et pouvoir d'agir

n'est pas assez visible et lisible pour les usagers. Il faut valoriser l'existant et les projets

d'habitants. La "marche" pour rentrer au CA est parfois

trop haute pour le public. Par ailleurs, même avec 9 membres élus, le processus de

renouvellement du collège adhèrent du CA ne permet pas un grand turn-over. L'opportunité de créer une étape intermédiaire, comme un fonctionnement par commissions ou groupes

de travail, permettrait à tous ceux qui le souhaitent de s'impliquer davantage dans le

CSC. Les nouveaux (et anciens) élus du CA, ont

besoin d'être plus accompagnés sur les prérogatives du Centre Social et leurs missions

d'administrateurs. A la suite du diagnostic, beaucoup d'habitants

souhaitent continuer à se retrouver et se concerter pour faire avancer leur quartier.

Beaucoup expriment un sentiment d'isolement et estiment que le CSC a un rôle à jouer, en tant que médiateur avec la Ville ou l'Etat.

Les publics de l'association VAGUES, du Conseil Municipal de Quartier et du CSC ne se

rencontrent pas assez. Il y a tout intérêt à organiser des passerelles entre ces instances pour mieux se concerter et faire remonter les

doléances aux politiques.

Susciter les initiatives

des habitants,

en particulier celles qui

répondent aux besoins

des habitants et du territoire.

Susciter  les  initiatives  et  donner  envie  de  s’impliquer  à travers une « attitude ouverte, disponible,

attentive et incitative ».

Véhiculer un "savoir-être" des salariés, des élus, des bénévoles et des adhérents favorisant  la  confiance,  la  valorisation  des  potentiels,  et,  à  terme,  le  désir  d’agir.

Accompagner  les  prises  d’initiatives  et  les  projets  d’habitants.

Être à l'écoute, facilitateur, réactif, ouvert, encourageant. Organiser des informations collectives sur les possibilités du CS, sur la subvention FILH, etc.

Valorisation  des  projets  d’habitants  existants. Communiquer plus sur les projets ou l'implication citoyenne des habitants et

adhérentes : via internet, affichage, information collective, "portrait d'habitants" et l'événement "Moi citoyen de mon quartier".

Tendre vers une

gouvernance du Centre partagée avec les

adhérents, les élus et

les membres de  l’équipe.

Favoriser l’implication  des  adhérents  dans  les  instances de consultations et de décisions.

Informations collectives sur l'organisation de l'association et de sa gouvernance. Communication. Accompagnement et formation des habitants intéressés.

Accompagner les élus adhérents dans leur fonction

pour  qu’ils  exercent  pleinement  leur  mission.

Accompagnement et formation des élus adhérents en interne ou via des partenaires qualifiés (Fédération des CS, Scop Accolades), session d'information et travail

dynamique pour mieux se saisir des enjeux et du fonctionnement.

Mettre en place un fonctionnement de travail (groupe de travail ?) entre adhérents, élus et

équipe.

Mise en place et animation des commissions. Elections de représentants et lancement des "projets" commissions.

Mettre en adéquation les besoins prioritaires exprimés

par les habitants et

les politiques publiques.

Lancer  les  bases  d’un  rapprochement  des  publics  des différences instances de démocratie locale.

Information dans les différentes instances. Prise de contact avec personnes ressources. Travail en commun sur les attentes de chacun, les perspectives. Dégager

des objet et projets communs sur lesquels réfléchir ensemble.

Faire  remonter  à  la  Ville  le  sentiment  d’isolement  de  la population  pour  l’inciter  à  favoriser  les  conditions  

du partenariat entre les services municipaux et l’association  et  à  intervenir  davantage  dans  le  

quartier et auprès des habitants.

Consolider nos rapports avec la Ville pour faciliter la communication et les échanges et faire remonter les doléances des habitants. Se positionner comme force de

propositions dans la Coordination Sociale Locale en accord avec la Ville et les autres partenaires.

Favoriser  l’expression  des  habitants  du  quartier  à  travers des démarches incitatives et participatives

innovantes.

Enquête conscientisante, actions « porteur de paroles », projets de proximité « à la rencontre  de…  »,  organisation  partagée  d’événements  culturels,  conviviaux  et  festifs,  

etc.

Page 114: le projet 2013-2015

114

ORIENTATION  POUVOIR  D’AGIR  ET PARTICIPATION DES HABITANTS :  résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation POUVOIR  D’AGIR  ET  PARTICIPATION  DES  HABITANTS S’engager  dans  et  pour  son  quartier

OBJ. GENE. OBJ. OPERATIONNELS RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Susciter les initiatives des habitants, en

particulier celles qui répondent

aux besoins des habitants et du

territoire.

Susciter les initiatives et donner  envie  de  s’impliquer  à  travers une « attitude ouverte,

disponible, attentive et incitative ».

Que tous les acteurs du centre adoptent naturellement une attitude accueillante et bienveillante qui "donne envie" de participer et de s'impliquer davantage dans

l'association. Que cette attitude suscite davantage d'implication des usagers dans l'association.

Qualité et niveau d'accueil des acteurs du Centre. Nombre de bénévoles qui "vont vers" le public spontanément et qui contribuent à promouvoir les possibilités offertes par le Centre Social. Nombre d'usagers prenant

une initiative dans l'association. Qualité des projets proposés.

Accompagner les prises d’initiatives  et  les  projets  

d’habitants.

Que toutes les propositions des habitants puissent être entendues avec bienveillance, encouragées, accompagnées et/ou orientées vers un acteur plus compètent.

Nombre et nature des projets habitants accompagnés. Nature de l'accompagnement. Typologies et impacts des projets. Nombre et montant

des subventions FILH sollicitées par les habitants.

Valorisation des projets d’habitants  existants.

Que les projets habitants soient clairement et facilement identifiables et identifiés par les usagers du Centre. Que ces projets ainsi exposés et valorisés suscitent l'intérêt et

entrainent la prise d'initiative d'autres habitants.

Nature  de  l’exposition  des  projets  habitants.  Retour  des  usagers  (comparaison de l'évolution des résultats du questionnaire de la Quinzaine

du  Bilan  à  n+1,  n+2…).  Nombre  de  prises d'initiatives résultant de l'exposition des projets existants.

Tendre vers une gouvernance du Centre partagée

avec les adhérents, les

élus et les membres de l’équipe.

Favoriser  l’implication  des  adhérents dans les instances de consultations et de décisions.

Que les usagers manifestent leur intérêt de participer à la vie du Centre et aux instances de consultation et de décisions. Que la gouvernance soit plus dynamique et

démocratique.

Nombre de personnes qui intègrent les groupes de travail ou le CA. Niveau d'implication dans l'association.

Accompagner les élus adhérents dans leur fonction

pour  qu’ils  exercent  pleinement leur mission.

Que les élus adhérents, "nouveaux et anciens", soient au fait de leurs prérogatives. Qu'ils comprennent et promeuvent l'esprit du "Centre Social" au quotidien. Qu'ils en

aient la vision globale. Qu'ils maîtrisent et promeuvent le Projet Social.

Nombre et types d'accompagnements des élus. Niveau de "compréhension" du Centre Social et du Projet Social. Niveau et types

d'implications dans la vie de l'association en général.

Mettre en place un fonctionnement de travail (groupe de travail ?) entre adhérents, élus et équipe.

Qu’il  existe  une  espace  intermédiaire  pour  s'impliquer  concrètement  dans  la  vie  du  Centre avant de rentrer au CA. Que les habitants qui le souhaitent puissent investir cet

espace à défaut de pouvoir entrer au CA. Que ces groupes de travail produisent des résultats concrets (actions, projets, événement, expertise...). Que ces groupes de

travail aient des liens concrets avec le Bureau et/ou le CA.

Nombre et types de groupe de travail. Niveau d'implication des adhérents dans les groupes.

"Productions" ou résultat des groupes. Evolution du niveau de "maturité" des groupes. Nature des liens entre

groupes de travail et CA.

Mettre en adéquation les

besoins prioritaires

exprimés par les habitants et les

politiques publiques.

Lancer  les  bases  d’un  rapprochement des publics des

différences instances de démocratie locale.

A terme, que les publics des différentes instances se mélangent, se découvrent, échangent plus régulièrement pour mieux "croiser les regards" et parvenir à une vision

et des préconisations collectives pour le quartier.

Nombre et type de personnes prêtes à s'engager dans une dynamique commune. Nombre et nature des rencontres impulsées par le Centre pour proposer et lancer une dynamique de rapprochement. Nature des freins faisant obstacle ? Evolution de la dynamique de rapprochement sur n+1,

n+2, n+3... Quels en sont les effets ?

Faire remonter à la Ville le sentiment  d’isolement  de  la

population ...

Parvenir à avoir une relation franche et sereine avec la municipalité pour nous faire portes paroles ou relais des habitants du quartier, mieux faire remonter les difficultés

réelles ou ressenties et optimiser l'implication de la Ville dans le quartier.

Efficacité/efficience/impact du partenariat avec les différents services, notamment  culture/vie  des  quartiers/vie  associative…  

Nombre, nature et impact des projets et d'événements menés en commun.

Favoriser  l’expression  des  habitants du quartier à travers des démarches incitatives et

participatives innovantes.

Qu'un maximum d'habitants s'expriment et exercent son rôle de citoyen grâce au déploiement de méthodes innovantes dans l'esprit d'une réelle démocratie

participative favorisant l'émergence "d'intelligence collective" dans laquelle chacun peut participer et s'épanouir.

Types/effets de démarches déployées/expérimentées. Nombre de personnes "touchées". Types de retours. Nombre d'habitants du quartier qui viennent fréquenter le Centre ou proposer des choses à la suite des

démarches.

Page 115: le projet 2013-2015

115

ORIENTATION ACCUEIL & ORIENTATION : objectifs et principales declinaisons

ACCUEIL ET ORIENTATION Accueillir tout le monde et impliquer chacun

ELEMENTS DE DIAGNOSTIC OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS OPERATIONNELS DECLINAISONS

La qualité d'écoute, d'accueil, la bienveillance, la mise en confiance progressive sont les conditions sine qua non d'un accueil de qualité au

Centre Social. Nous devons préserver cette qualité.

Si l'accueil du Centre est très apprécié,

il dépend beaucoup de Karima (chargée d'accueil). Quid de la qualité

de l'accueil quand Karima n'est pas là ? Il faudrait un meilleur partage de

l'accueil par toute l'équipe / élus / bénévoles.

Le hall n'est plus adapté à l'accueil tel

que nous l'imaginons. Il faut le réaménager pour faciliter le lien, la

rencontre, l'échange et la convivialité. Réfléchir  à    l’accessibilité    pour  les  

personnes en situation de handicap.

Il faut améliorer notre communication : sur l'actualité, sur les projets et surtout

sur le Projet Social du CS. Tous les membres de l'équipe, les élus du CA et les bénévoles devraient être capables de communiquer sur le PS à terme. Il

faut le vulgariser, le rendre accessible à tous.

Mieux communiquer au sein même de l’activité  (sur  l’actualité  du  Centre,  sur la dimension « Centre Social », sur le

Projet Social).

Accueillir, informer et orienter toute personne ayant une

demande.

Ecouter et entendre les demandes, renseigner au mieux et expliquer les démarches à accomplir. Poursuivre et consolider notre qualité d'accueil.

Recueillir les adhésions, procéder aux inscriptions. Poursuivre et consolider notre qualité d'accueil.

Orienter et accompagner le public vers les partenaires compétents. Mieux partager notre connaissance des partenaires.

Concevoir, partager et faire vivre  le  Projet  d’Accueil  du  

Centre Socioculturel Yannick Noah.

Permettre  à  chaque  membre  de  l’équipe  d’être  en  capacité  de répondre à toute personne en demande avec une

posture bienveillante et sécurisante fortement basée sur l’écoute  et une mise en confiance progressive.

Concevoir un projet d'accueil partagé pour que tous puisse en saisir les enjeux. Former équipe, élus et bénévoles à la posture de

l'accueillant en Centre Social.

Réaménager  le  hall  d’accueil,  en  accord  avec  les  objectifs du Projet  d’Accueil,  pour  favoriser  l’accessibilité,  la  convivialité,  

les liens et la mixité sociale, culturelle et intergénérationnelle.

Lancer une concertation ouverte à tous les habitants sur leur vision d'un accueil ouvert, vivant et facteur de liens. Démarrer

l'aménagement.

Mieux communiquer sur l’ensemble  des  actions  et  

projet du Centre.

Favoriser  la  visibilité  et  la  lisibilité  de  l’affichage  interne. Affichage par zones thématiques : actu, Projet Social, Partenaires, infos projets, infos activités, infos "citoyenneté locale". Meilleur

partage oral de l'information.

Partager, vulgariser et rendre accessible le Projet Social de l’association.

Rendre lisible à tous les orientations et les objectifs du Projet Social : schématiser (arbre à objectifs, traduction des objectifs en

intentions compréhensibles), expliquer, être pédagogue, informations  collectives…

Permettre  à  chaque  membre  de  l’équipe  et  à  chaque  élu  d’être  en  capacité  de  communiquer  sur  l’actualité  et  le  

Projet Social du Centre.

Former équipe, élus, professeurs d'ateliers et bénévoles aux attendus du Projet Social pour qu'ils en soient les relais auprès du public. Transmettre les informations régulièrement. Partager des

temps d'évaluation dynamiques du Projet.

Améliorer notre communication « en ligne » pour mieux mobiliser et impliquer le public : mailing, réseaux sociaux,

site internet, vidéos.

Consolidation de la diffusion via Facebook. Création et mise en ligne du site internet.

Page 116: le projet 2013-2015

116

ORIENTATION ACCUEIL & ORIENTATION : résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation

ACCUEIL ET ORIENTATION Accueillir tout le monde et impliquer chacun OBJ.GENE. OBJECTIFS OPERATIONNELS RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Accueillir, informer et

orienter toute

personne ayant une demande.

Ecouter et entendre les demandes, renseigner au mieux et expliquer les

démarches à accomplir. Que l'accueil soit toujours aussi bien vécu par les usagers du Centre. Comparaison du niveau de satisfaction via les questions de la Quinzaine

du Bilan.

Recueillir les adhésions, procéder aux inscriptions. Que l'accueil soit toujours aussi bien vécu par les usagers du Centre. Nombre d'adhérents, d'inscriptions, satisfaction des usagers.

Orienter et accompagner le public vers les partenaires compétents.

Que chaque demande qui ne relève pas de notre action puisse trouver une réponse via un partenaire compétent.

Nombre de personnes orientées vers un partenaire. Nature des demandes. Nombre et nature des partenaires. Qualité et efficacité de la

relation partenaire. Tableaux de bord.

Concevoir, partager et

faire vivre le Projet

d’Accueil  du  Centre

Socioculturel Yannick Noah.

Permettre  à  chaque  membre  de  l’équipe  d’être  en  capacité  de  répondre  à  toute  

personne en demande avec une posture bienveillante et sécurisante …

Que la conception partagée du Projet d'Accueil permette à un maximum d'acteurs du Centre d’être en mesure d'adopter la bonne

posture de l'accueillant.

Nombre et fonction des personnes associées à la conception du Projet d'Accueil. Effets du Projet sur la qualité de l'accueil (comparaison du

niveau de satisfaction via le questionnaire Quinzaine du Bilan).

Réaménager  le  hall  d’accueil,  en  accord  avec  les  objectifs  du  Projet  d’Accueil,  

pour  favoriser  l’accessibilité,  la  convivialité, les liens et la mixité sociale,

culturelle et intergénérationnelle.

Que nous parvenions à réaménager notre hall d'accueil de manière à ce que l'ensemble du public y trouve sa place, des plus petits au plus âgés. Que cet espace facilite les échanges, les liens et la mixité socioculturelle. Que ce réaménagement soit une occasion d'impliquer les usagers dans

l'esprit de la Participation des Habitants.

Nombre et nature des personnes associées à la conception du réaménagement. Effets du nouveau hall sur les flux, sur les échanges, etc. : le nouvel aménagement favorise-t-il la rencontre ? Tableaux de

bord.

Mieux communiquer

sur l’ensemble  

des actions et projet du Centre.

Favoriser la visibilité et la lisibilité de l’affichage  interne.

Que notre communication soit plus lisible, mieux visible et plus évidente à déchiffrer par les usagers du Centre et notamment par celles et ceux

qui maîtrisent le moins l'écrit.

Impact du nouvel affichage : les usagers s'estiment-ils mieux informés ? Comparaison via le questionnaire Quinzaine du Bilan. Impact sur la

fréquentation des événements /actions.

Partager, vulgariser et rendre accessible le  Projet  Social  de  l’association.

Que les grandes lignes du Projet Social puissent être mieux partagées, comprises, évidentes pour les usagers et les habitants. Que tous

comprennent bien l'objet et les objectifs du Centre.

Nature de la communication autour du projet : nombre et types de visuels, documents, etc. Effets sur les usagers : qu'en comprennent /

retiennent-t-ils ? Comparaison via le questionnaire Quinzaine du Bilan.

Permettre  à  chaque  membre  de  l’équipe  et  à  chaque  élu  d’être  en  capacité  de  

communiquer  sur  l’actualité  et  le  Projet  Social du Centre.

Que tous les acteurs, et notamment les professeurs d'ateliers, communiquent autour du Projet Social et contribuent ainsi à ce que les usagers comprennent bien l'objet et les objectifs du Centre. Dépasser

une logique de consommation : l'association ne se résume pas à l'activité que je pratique.

Nombre, type et effets des rencontres ou modules de formation destinés à former les acteurs du Centre à la nécessité de partager le

Projet Social. Nombre et fonction des participants. Effets sur le public : les adhérents sont-ils davantage conscients de la réalité de l'association

? Comparaison via le questionnaire Quinzaine du Bilan.

Améliorer notre communication « en ligne » pour mieux mobiliser et impliquer le public : mailing, réseaux sociaux, site

internet, vidéos.

Que l'association, son Projet Social, ses projets et ses actions soient visibles sur Internet. Témoigner de la vitalité du Centre, de l'étendue de notre action. Valoriser les habitants et le quartier et inciter davantage le

public jeune (16-30 ans) ou habitants d'autres quartiers à venir au centre afin de favoriser davantage la mixité intergénérationnelle et

socioculturelle.

Création du site internet ? Si oui, impact du site : nombre de passages, effet sur la compréhension globale de l'association, effets sur la

fréquentation : nombre et type de personnes qui viennent au Centre en l'ayant découvert en ligne ? Idem pour le Facebook. Impact du

Facebook sur la mobilisation des jeunes ados, et de la valorisation de leurs projets en ligne.

Page 117: le projet 2013-2015

117

ORIENTATION INCLUSION SOCIALE : objectifs et principales declinaisons

INCLUSION SOCIALE Accompagner et valoriser

ELEMENTS DE DIAGNOSTIC OBJECTIFS GENERAUX

OBJECTIFS OPERATIONNELS DECLINAISONS

L'accueil et l'accompagnement des personnes en très grande fragilité ou en situation d'urgence se

multiplient ses dernières années. Le Centre est de plus en plus identifié comme

une structure ressource pour ces personnes en très grande précarité.

L'accompagnement de ces personnes demande de plus en plus de temps et une connaissance

très fine de toutes les démarches administratives, du réseau partenarial, de la loi,

etc. La mobilisation d'une partie de l'équipe sur

l'accompagnement individuel de ces personnes prend beaucoup de temps et d'énergie et se fait

nécessairement au détriment des missions "historiques" du Centre Social : plus

d'accompagnement individuel au détriment de l'accompagnement collectif.

Les acteurs traditionnels semblent eux-mêmes complètement surchargés et semblent dans

l'incapacité de prendre le relais de ces situations. Il nous faut aujourd'hui consolider et compléter

nos liens et nos rapports avec les acteurs compétents et tenter de nous organiser

ensemble pour imaginer des passerelles et des relais opérationnels et efficaces pour répondre

au public le plus en difficulté. Il nous faut par ailleurs diversifier les

permanences pour parvenir à une réelle plateforme de service public dans les quartiers Sud-Est : poursuivre négociation avec la Mairie,

avec la Caf, etc.

Faciliter  l’inclusion  sociale et

numérique pour renforcer

l’autonomie  des  publics isolés et/ou

fragilisés.

Favoriser  l’apprentissage  du  français,  l’appropriation  des  codes  socioculturels  et  de  l’environnement  pour  permettre  à  un  public  migrant de pouvoir participer pleinement à la société française et

d’acquérir  davantage  d’autonomie.

Consolider les Ateliers Sociolinguistiques et de Français Langue Etrangère. Sorties, informations collectives, etc.

Accompagner le public vers une meilleure connaissance des institutions et de leurs droits fondamentaux (logement, santé,

emploi,  culture,  …). Informations collectives, entretiens individuels, etc.

Aider aux démarches administratives, juridiques, financières en facilitant le repérage des institutions et le lien avec les

administrations et organismes sociaux.

Informations collectives, entretiens et accompagnements individuels, orientations et liens avec

les partenaires relais.

Contribuer  à  réduire  la  fracture  numérique  en  facilitant  l’accès  aux  Technologies de l'Information et de la Communication par une

approche adaptée au contexte socioculturel et aux besoins spécifiques (e-administration, etc.) des personnes exclues.

Formation à l'outil multimédia et aux démarches en ligne : caf.fr ; pôle emploi, Education Nationale, etc.

Mise en place de modules d'initiation en lien avec les difficultés repérées.

Consolider et développer le

réseau partenarial de  l’action  sociale  

locale.

Consolider et développer les liens opérationnels entre le Centre, les partenaires et les institutions locales.

Consolidation du réseau de partenaires. Recherche d'acteurs capables de prendre le relais sur les situations

d'urgence. Consolider le partenariat opérationnel (modalité,  confiance…).

Mieux orienter vers les partenaires relais capables de prendre en charge  le  public  en  situation  d’urgence  ou  en grande difficulté.

Orienter plus rapidement le public fragilisé vers les partenaires compétents pour mieux nous recentrer sur

nos missions.

Impulser  les  bases  d’une  concertation  avec  les  acteurs  locaux  pour  parvenir  à  une  réelle  coordination  de  l’action  sociale  locale.

Prise de contact et proposition de concertation avec nos partenaires. Constitution progressive d'une coordination

sociale locale.

Développer la solidarité et

l’entraide  entre  les  générations

Réaliser un diagnostic partagé sur les questions du vieillissement et de  l’intergénérationnalité pour recenser les besoins, les attentes et

les ressources du territoire.

Enquête conscientisante, questionnaires, état des lieux et rencontres diagnostic avec les habitants et tous les

acteurs concernés.

Impulser de nouvelles actions pour répondre aux besoins identifiés dans le cadre du diagnostic.

Lancement d'ateliers et d'actions en lien avec les préconisations issues du diagnostic.

Page 118: le projet 2013-2015

118

ORIENTATION  INCLUSION  SOCIALE  :  résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation

INCLUSION SOCIALE Accompagner et valoriser OBJ.GENE. OBJECTIFS OPERATIONNELS RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Faciliter l’inclusion  sociale et

numérique pour renforcer l’autonomie  des publics isolés et/ou

fragilisés.

Favoriser  l’apprentissage  du  français,  l’appropriation  des  codes  socioculturels  et  de  l’environnement  pour  permettre  à  un  

public migrant de pouvoir participer pleinement à la société française et d’acquérir  davantage  d’autonomie.

Que le public accueilli en ASL et en FLE soit en capacité de se "débrouiller" seul dans la vie quotidienne en France. Qu'il se sente mieux/bien en France. Qu'il parvienne à

acquérir un meilleur niveau de maîtrise de la langue française.

Degré d'implication et de participation dans les ateliers. Les progrès en maîtrise de la langue Française.

L'autonomie dans les démarches de la vie quotidiennes.

Accompagner le public vers une meilleure connaissance des institutions et de leurs

droits fondamentaux.

Que l'accès aux informations et aux droits aboutisse à prévenir les risques et à sécuriser la vie quotidienne. Que l'identification des lieux ressources et des actions permettent de lever les freins qui font obstacle à la résolution des problématiques.

Nombre de personnes participant aux informations collectives et aux ateliers. Niveau de participation.

Aider aux démarches administratives, juridiques, financières en facilitant le

repérage des institutions et le lien avec les administrations et organismes sociaux.

Qu'une meilleure compréhension du fonctionnement des systèmes favorise l'autonomie des publics. Que les informations collectives apportent des solutions

concrètes aux difficultés des publics isolés et/ou fragilisés.

Nombre de personnes accompagnées et nature des problématiques repérées. Nombre et nature des informations collectives, niveau de participation et effets

sur les problématiques des usagers.

Contribuer à réduire la fracture numérique en  facilitant  l’accès  aux  TIC par une

approche adaptée au contexte socioculturel et aux besoins spécifiques des personnes.

Que les personnes formées soient en capacité de se débrouiller seules dans leurs démarches en ligne. Que ces formations contribuent à l'inclusion numérique des

participants et à l'amélioration de leurs situations.

Nombre, nature et fréquentation de modules de formation. Effets sur le public : amélioration de l'autonomie dans les démarches en ligne (test pour mesurer

l'évolution des capacités).

Consolider et développer le

réseau partenarial de l’action  sociale  

locale.

Consolider et développer les liens opérationnels entre le Centre, les

partenaires et les institutions locales.

Que nous consolidions et développions notre réseau de partenaires pour être mieux à même de répondre aux demandes d'accompagnement social, et notamment aux

demandes d'urgence ou liées à des difficultés que le Centre ne peut résoudre seul.

Nombre et nature des organismes sociaux et institutionnels inscrits dans notre réseau partenarial. Niveau et nature du partenariat.

Mieux orienter vers les partenaires relais capables de prendre en charge le public en situation  d’urgence  ou  de  grande  difficulté.

Que la consolidation, et le développement de nos liens avec nos partenaires permettent de mieux orienter les personnes à qui nous ne pouvons répondre. Que

ces liens améliorés et basés sur la confiance nous "déchargent" d'un accompagnement lourd et difficile qui ne relève pas des prérogatives d'un Centre

Social. Que les orientations soient ciblées en fonction des problématiques pour éviter les déperditions et la multiplicité des interlocuteurs. Que les personnes en détresse

trouvent in fine une réponse adaptée à leurs difficultés.

Nombre et nature des problématiques entrainant une orientation vers un partenaire. Cohérence et niveaux de prise en charge de la personne par le/les partenaire(s) (a-t-elle toujours besoin d'un accompagnement de notre part ?)

Mesure de l'évolution des liens opérationnels avec nos partenaires (démarches plus rapide, plus efficace, plus nombreuses ?)

Impulser  les  bases  d’une  concertation  avec  les acteurs locaux pour parvenir à une réelle

coordination  de  l’action  sociale  locale.

Que nous puissions à terme parvenir à une véritable coordination de l'action sociale locale. De manière à mieux savoir qui fait quoi, à mieux travailler ensemble, à mieux orienter les personnes en fonction de leurs problématiques pour mieux répondre à

leurs besoins et enfin pour mieux mesurer et identifier la réalité des problématiques sociales sur le territoire.

Nombre et type de partenaires prêts à s'engager dans une dynamique commune. Nombre et nature des rencontres impulsées par le Centre pour

proposer et lancer une dynamique de coordination. Nombre et type de partenaires présents aux rencontres. Nature des freins faisant obstacle à une coordination  sociale  locale.  Marges  de  manœuvre  et  moyens  disponibles  ?  

Evolution de la dynamique de rapprochement sur n+1, n+2, n+3...

Développer la solidarité et

l’entraide  entre  les générations.

Réaliser un diagnostic partagé sur les questions du vieillissement et de

l’intergénérationnalité  pour  recenser  besoins, attentes et ressources du territoire.

Parvenir grâce à ce diagnostic à recenser les besoins, les attentes et les ressources du territoire. Associer à l'occasion du diagnostic un maximum d'acteurs, à commencer par les habitants, pour impulser une dynamique partagée autour de cette question

dans le quartier.

Nombre et nature des partenaires rencontrés à l'occasion du diagnostic. Niveau d'implication des partenaires dans le diagnostic. Nature et "niveau" des relations

partenariales créées à l'occasion de ces rencontres. Nombre et âges des habitants interrogés au cours de l'enquête conscientisante, niveau d'implication. Conclusions du diagnostic : problématiques, enjeux et préconisations identifiés.

Impulser de nouvelles actions pour répondre aux besoins identifiés dans le

cadre du diagnostic.

Que le Centre soit en capacité de proposer plusieurs actions et projets qui répondent aux besoins et attentes identifiés lors du diagnostic. Que ces actions apportent des réponses adaptées aux problématiques et lance une dynamique sur la question du

vieillissement et de l'intergénérationnalité.

Nombre et nature des actions créées. Taux de participation. Niveau de satisfaction. Impact sur les problématiques de départ.

Page 119: le projet 2013-2015

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ORIENTATION CITOYENS EN DEVENIR : objectifs et principales declinaisons

CITOYENS EN DEVENIR Grandir et s'épanouir ensemble

ELEMENTS DE DIAGNOSTIC OBJ. GENERAUX

OBJECTIFS OPERATIONNELS DECLINAISONS

L'action du Centre sur l'enfance et la jeunesse est très appréciée des habitants et des différents acteurs. Le Centre est un lieu où les enfants apprennent à vivre ensemble dès leur plus jeune âge et sont amenés à

découvrir le monde. Notre approche de la citoyenneté avec les jeunes est

particulièrement reconnue, notamment via nos projets "Jeunesse et Citoyenneté" et la réalisation de

vidéos sur l'engagement et le vivre ensemble.

L'une des limites de notre action se situe au niveau des adolescents et des jeunes adultes que nous "perdons" souvent lorsqu'ils rentrent au lycée.

S'il faut d'abord considérer cela comme un besoin d'émancipation de leur part, nous nous interrogeons

par ailleurs sur la manière dont nous pourrions davantage capter et toucher le public jeunes qui ne

fréquente pas le Centre.

Autre éléments de diagnostic : Renforcer travail autour de la CITOYENNETE

/engagement / se sentir bien dans son quartier /en France  /  sentiment  d’appartenance  /  esprit  critique  /  

à terme la laïcité Consolider OPEN YOUR EYES, l'accueil des enfants 8 -

11 ans. Relancer Planète Jeunes : dynamique de projet avec

les adolescents 12-16 ans. Sortir des murs pour toucher de nouveaux jeunes. RELANCER / CONCOLIDER PARTENARIAT JEUNESSE renforcer accompagnement parents, développer partenariat établissement scolaires, plus de liens

parents-CSC-école consolider  suivis  des  parents  vers  plus  d’autonomie.

Contribuer à l’épanouissement  et  à  l’autonomie  

des enfants et des jeunes dans toutes

les étapes importantes de

leur vie.

Permettre à chaque enfant de se réaliser dans le processus  d’apprentissage  à  travers  la  mise  en  place  

d’une  pédagogique  favorisant  la  prise  de  confiance en soi et en son potentiel.

Consolidation et développement du Contrat Local d'Accompagnement à la Scolarité : intensification de l'approche pédagogique pour dépasser les

difficultés, renforcement des liens parents-enfants-écoles, etc. (cf. projet CLAS). Infos collectives " les clés pour réussir sa scolarité".

Former et accompagner les jeunes à la « démarche de projet » pour les rendre capables de  s’engager  de  manière  

autonome et responsable.

Sensibiliser et former enfants et jeunes à la démarche projet dans les "accueils" "Open Yours Eyes (8-11ans), Planète Jeunes (12-16 ans), et sur les

projets Jeunesse et Citoyenneté.

Valoriser les initiatives et les actions des enfants et des jeunes à travers tous supports pour renforcer le sentiment de reconnaissance, l’estime  de  soi,  la  

motivation voire pour susciter des vocations.

Formation des animateurs vacataires et des professeurs d'ateliers au Projet Pédagogique Enfance Jeunesse. Adopter une attitude bienveillante,

responsabilisante et valorisante, savoir rappeler les règles de manière apaisée.

Susciter la curiosité  l’esprit  

de solidarité chez les enfants et les

jeunes.

Encourager  les  enfants  et  les  jeunes  à  s’ouvrir  et  à  diversifier leurs références culturelles.

Découverte de nouveaux univers, de nouvelles thématiques, de nouvelles activités,  pratiques...  Expérimentations…  sportives, artistiques, scientifiques,

philosophiques, etc. auprès de tous les enfants et les jeunes.

Promouvoir et valoriser les comportements altruistes dans les actions individuelles et collectives au Centre et à

l’extérieur.

Réalisation  d’actions  collectives  visant  l'entraide  au  sein  du  groupe.  Valorisation "au quotidien" des comportements altruistes. Actions solidaires,

sensibilisation à l'Egalité, à la lutte contre l'exclusion, etc.

Redynamiser le partenariat entre le Centre Socioculturel Yannick Noah et les structures jeunesse, associatives ou

municipales, présentes sur le territoire.

Relancer le partenariat avec les structures jeunesses, notamment sur les projets Jeunesse et Citoyenneté. Lancer les bases d'une concertation avec la

Ville sur la complémentarité de nos interventions.

Favoriser l’appréhension  de  

la notion de citoyenneté.

Susciter la réflexion des enfants et des jeunes sur leur place au sein de la société et la façon dont ils vont être

amenés à se positionner et à exprimer des choix en tant que citoyen.

Développer les projets Jeunesse et Citoyenneté. Travailler sur leur engagement, sur l'identité, sur le sentiment d'appartenance, sur la laïcité, etc.

Donner les moyens aux enfants et aux jeunes d'acquérir un  libre  arbitre  à  travers  le  développement  d’un  esprit  

critique et constructif.

Sensibilisation aux réseaux sociaux, à la désinformation (théories du complot, etc.), lutte contre l'ignorance, discussions/débats philosophiques, etc.

Impliquer les enfants dans la vie du quartier et les projets du Centre.

Réalisation de projets et d'actions dans le quartier par les enfants et les jeunes. Rencontres d'habitants, portraits de parents, de personnalités du

quartier, travail autour du respect de l'environnement, etc.

Page 120: le projet 2013-2015

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ORIENTATION CITOYENS EN DEVENIR :  résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation  (1/2) CITOYENS EN DEVENIR Grandir et s'épanouir ensemble

OBJ. GENE. OBJ. OPE. RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Contribuer à l’épanouissement  et  à  l’autonomie  

des enfants et des jeunes dans

toutes les étapes importantes de

leur vie.

Permettre à chaque enfant de se réaliser

dans le processus d’apprentissage  à  

travers la mise en place d’une  pédagogique  

favorisant la prise de confiance en soi et en

son potentiel.

Que notre dispositif CLAS permette aux enfants que nous recevons de dépasser leur difficultés scolaires et deviennent rapidement autonome dans leur scolarité. Que les parents s'impliquent davantage dans le dispositif. Que nos liens avec les établissements scolaires se consolident encore davantage

pour améliorer notre suivi et notre accompagnement des enfants.

Indicateurs du CLAS : L’efficacité  du  dispositif  d’accompagnement  à  la  scolarité  est  régulièrement évaluée au regard de plusieurs indicateurs : Couverture  de  l’accompagnement  :  Nombre  de  places  /  nombre  d’enfants  en  liste  d’attente  ;  Nombre  d’enfants  concernés  ;  Nombre  d’élèves  en  difficulté scolaire / Evolution  du  nombre  d’élèves  en  difficulté  scolaire.   Encadrement: Nombre et statut des encadrants ; Qualification des encadrants ; Implication des encadrants. Suivi  de  l’enfant  :  Evaluation  qualitative  de  l’évolution  des  enfants  ;  Absentéistes ; Evolution  du  «  rapport  à  l’apprentissage  »  (motivation,  méthodologie,  comportement,  niveau  d’autonomie…)  ;  Nombre  et  raisons des sorties du système ; Nombre/type/niveau d’implication/impact  des  ateliers/actions/projet/activités  suivis  par  l’enfant (« fiche ateliers ») Implication des parents : Nombre / type / impact des entretiens et des rencontres collectives prévues ; Présence aux entretiens individuels, présence aux rencontres collectives  ;  Evolution  du  suivi  de  la  scolarité  de  l’enfant  par  la famille ; Nombre/type/niveau  d’implication/impact  des  ateliers/actions/projet/activités  suivis  par  les familles. Liens avec les écoles: Nombre et types de rencontres avec les enseignants et les Directeurs d’établissements  ;  Nombre  d’enseignants  en  relation avec nous ; Types et impact des échanges,  effets  sur  le  suivi  de  l’enfant  ;  Impact  des  rencontres  collectives  parents/enfants/enseignant/accompagnateurs  sur  «  l’implication  »  des  enseignants  dans  l’accompagnement  à  la  scolarité.

Former et accompagner les jeunes à la «

démarche de projet » pour les rendre capable

de  s’engager  …

Que les jeunes ados identifient le Centre comme un lieu dans lequel ils peuvent s'impliquer, qu'ils prennent l'habitude d'y venir et soient force de propositions. Qu'ils aient envie de mener des actions dont ils seraient les

initiateurs et les porteurs ou en tout cas qu'ils soient moteurs dans les actions que nous pouvons leur proposer.

Nombre de jeunes qui fréquentent régulièrement le Centre notamment le mercredi sur l'accueil libre Planète Jeunes. Nombre et type d'idées/d'actions/de projets à l'initiative des

jeunes. Evolution du niveau d'implication. Nombre de "nouveaux "jeunes touchés. Tableaux de bord, projets réalisés, effets sur les jeunes, effets sur le public et les

habitants, etc.

Valoriser les initiatives et les actions des

enfants et des jeunes à travers  tous  supports…  

Qu'enfants et jeunes s'épanouissent, qu'ils renforcent leur estime de soi, qu'ils soient davantage acteurs de leur devenir, qu'ils renouent avec le goût

de la réussite, qu'ils se sentent bien avec les autres...

Nombre d'expositions, de projets, d'initiatives mis en avant. Types et supports et de diffusions (exposition, publication, site internet). Effets de la valorisation sur les enfants et

les jeunes.

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ORIENTATION CITOYENS EN DEVENIR :  résultats  attendus  et  indicateurs  d’évaluation  (2/2) CITOYENS EN DEVENIR Grandir et s'épanouir ensemble

OBJ. GENE. OBJ. OPE. RESULTATS ATTENDUS INDICATEURS D'EVALUATION

Susciter la curiosité l’esprit  de  

solidarité chez les enfants et les

jeunes.

Encourager les enfants et les  jeunes  à  s’ouvrir  et  à  

diversifier leurs références culturelles.

Que les jeunes s'ouvrent à d'autres univers, d'autres cultures, qu'ils sortent d'une certaine "standardisation" propre à leur âge pour

comprendre toute la diversité du monde et les possibilités qui en découlent. Qu'ils soient curieux, ouverts et non pas septiques et

sectaires.

Nombre  et  type  de  nouvelles  activités/thématiques/cultures/disciplines  …découvertes.  Effets  sur  les  jeunes ? Evolution des points de vue. Les jeunes vont-ils  plus  spontanément  vers…?

Promouvoir et valoriser les comportements

altruistes …

Que les jeunes comprennent l'intérêt de s'épauler, se s'entraider, d'adopter un comportement solidaire. Qu'ils soient davantage

sensibles aux inégalités et aux conditions des personnes vivant dans la précarité. Qu'ils comprennent que l'on peut se réaliser dans un

comportement altruiste.

Nombre et types d'actions/projets "solidaires" réalisés, évolution des comportements chez les jeunes. S'entraident-t-ils, se soutiennent-ils davantage ? Evolution de leur rapport aux autres, à l'inégalité ?

Redynamiser le partenariat entre le Centre Socioculturel Yannick Noah et les

structures jeunesse sur le territoire

Que nous parvenions à travailler de concert avec les structures jeunesse présentes dans le quartier. Chacun avec nos spécificités et

nos objectifs mais en complémentarité et en coordination pour mieux répondre aux besoins et aux attentes de la jeunesse et mieux prévenir

les risques de dérives.

Nombre  et  nature  des  prises  de  contact.  Freins  éventuels,  marge  de  manœuvre  disponible.  Nature  de  l'évolution du partenariat : la communication est-elle facilitée/entravée ? Possibilité de travailler ensemble

? Comment? Résultats concrets ? Nombre et type d'actions/projets menés ensemble, en partenariat, en complémentarité ? Niveau d'implication des partenaires dans les projets Jeunesse et Citoyenneté ? Niveau

de coordination de l'action jeunesse sur le territoire.

Favoriser l’appréhension  de  

la notion de citoyenneté.

Susciter la réflexion des enfants et des jeunes sur leur place au sein de la société et la façon dont

ils vont être amenés à se positionner et à exprimer

des choix en tant que citoyens.

Il s'agit là d'un processus, d'une ambition, mais nous souhaitons ici que les jeunes se sentent bien en France et que la question de l'identité, parfois multiple, soit vécue de manière apaisée. Qu'il

redécouvre que les valeurs et les principes de la République soient pour tout le monde à commencer par eux. Qu'ils comprennent qu'ils

sont les adultes de demain et qu'ils aient envie à ce titre de s'impliquer pleinement dans la société en tant que citoyens à part entière.  Qu’ils  comprennent  le  sens  de  l'Intérêt  Général et de

l'engagement et sortent d'une seule logique de consommateur centré sur le seul plaisir individuel.

Niveau d'implication des jeunes dans les projets Jeunesse et Citoyenneté. Nombre, âge et niveau d'implication dans les rencontres /débats collectifs ou dans les discussions

organisées dans le cadre de l'accompagnement à la scolarité ou au sein de l'accueil Planète Jeunes. Evolution du regard sur la "société". Niveau de compréhension et d'adhésion aux concepts d'égalité des

chances, de République, de Laïcité, d'Intérêt Général,  le  sentiment  d'appartenance…  niveau  d'engagement  dans le Centre, dans les projets et en tant que citoyen. Evolution des positions sur la question de l'identité

"je suis français ? "

Donner les moyens aux enfants et aux jeunes

d'acquérir un libre arbitre, un esprit critique

et constructif.

Que les jeunes deviennent capables de faire leurs propres analyses, leurs propres choix, qu'ils soient en mesure de déconstruire les

messages de propagande. Qu'ils puissent comprendre qu'un fait peut avoir plusieurs interprétations possibles et que les sujets complexes

doivent être appréhendés dans la nuance, etc.

Nombre et nature des méthodes utilisées (discussions, formations, théâtre forum, Meta plan, jeux de rôle, etc.).

Fréquentation et niveau d'implication des participants. Effets et impact. Evolution des représentations, évolution de la capacité à prendre du recul, à analyser, etc.

Impliquer les enfants dans la vie du quartier et

les projets du Centre.

Que les jeunes s'impliquent dans les événements du Centre en étant partie prenante ou en donnant un coup de main. Qu'ils s'impliquent

dans leur quartier à travers des actions ponctuelles ou des projets plus ambitieux. Qu'ils contribuent à faire avancer les choses dans le

quartier, à mettre les habitants en avant...

Nombre et types d'actions / projets réalisés dans le quartier / portant sur le quartier ou ses habitants. Nombre de participants, niveau d'implication. Effets sur les enfants et les jeunes. Satisfaction. Effet sur le

quartier et les habitants. Les actions contribuent elles à donner une image positive du quartier et des habitants ?

Niveau d'implication des enfants et des jeunes dans la vie du Centre. Nombre, fréquence, implication, etc. (Cf. tableaux de bord individuels dossier Accompagnement à la Scolarité.). Résultats, productions, etc.

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LE  PLAN  D’ACTION DES ACTIONS AU SERVICE DU PROJET

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LE PROJET FAMILLES & PARENTALITE

SOUTENIR ET ACCOMPAGNER

PARENTS ET ENFANTS

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1 / LES OBJECTIFS CONTRIBUER AU RENFORCEMENT DE LA COHESION INTRA-FAMILIALE ET A L’EPANOUISSEMENT  DES  PARENTS  ET  DE  LEURS  ENFANTS.

x Valoriser les compétences et les potentiels des parents et de leurs enfants. x Favoriser  les  moments  conviviaux  entre  enfants,  parents  et  équipe  d’animation. x Impliquer davantage les pères.

SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LES PARENTS DANS LEUR RESPONSABILITE PARENTALE.

x Accompagner les parents dans les étapes importantes de la vie des enfants et répondre à leurs questionnements liés à leur responsabilité parentale.

x Renforcer  l’implication  et  le  suivi  des  parents  dans  les  activités  et  la  scolarité  de  leurs  enfants. x Développer  des  actions  et  des  espaces  d’informations  collectives visant au soutien à la

fonction  parentale  quel  que  soit  l’âge  des  enfants. x Libérer la parole et susciter la réflexion autour de la parentalité.

FACILITER LES RELATIONS ET LES SOLIDARITES INTER-FAMILIALES.

x Permettre aux parents du quartier de se  rencontrer,  de  partager  et  d’échanger  leurs  expériences, leurs pratiques et leurs savoir-faire.

x Accueillir et intégrer les parents les plus fragilisés aux groupes et projets existants pour rompre  l’isolement  et  créer  des  liens.

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2 / L’INTENTION Comme  nous  l’avons  vu  lors  de  l’évaluation  du  projet  social  2013-2015,  il  s’agit  d’abord  pour  nous  de  perpétuer   à   l’avenir   un   climat   et   un   savoir-faire. Notre « nouveau » Projet Familles s’inscrit   dans   la  continuité de ce que nous faisons depuis plusieurs années. Aussi, nous souhaitons continuer à nous attacher à :

x Repérer ou  accueillir  (lorsqu’elles  nous  sont  dirigées  par   le  réseau  partenarial),   les  familles   les  plus fragilisées  dans  leur  fonction  parentale  et  les  accompagner,  dans  le  temps,  sur  l’amélioration  de leurs conditions de vie familiale.

) Besoin de prise en charge globale (besoin identifié par les usagers, le réseau partenarial et l’équipe) ) Nécessité de travailler  avec  les  parents  lorsqu’il  est  détecté  des  difficultés  chez  les  enfants  (besoin  identifié  par  le  réseau  partenarial  et  notamment  l’équipe  pluridisciplinaire  de  soutien  du  Programme  de  Réussite  Educative  et  l’équipe).  Il  s’agit  là  de  travailler  avec  les  parents et les partenaires sur les dysfonctionnements  repérés  au  sein  de  la  famille  d’une  part  mais  surtout  de  travailler  sur  la  notion  de parents « partenaires »  de  l’aide  mise en place auprès de leurs enfants. x Inciter ces familles à participer aux actions collectives et partenariales afin de leur redonner

confiance dans leur capacité à assumer leur fonction parentale. ) Besoin  de  sortir  du  silence,  de  se  confronter  à  d’autres  parents  de  tous  milieux  et  origines  qui  rencontrent aussi des difficultés. ) Besoin  de  prendre  du  temps  pour  soi,  d’apprendre  à  rééquilibrer  vie  familiale  et  vie  personnelle. Besoin   de   construire   ensemble   des   stratégies   afin   de  mieux   s’organiser   dans   la   vie   quotidienne,  d’oser  aller  vers  les  institutions  qui  co-éduquent leurs enfants  (l’école  et  institutions/associations  qui  accueillent les enfants durant les temps libres). ) Besoin  d’être  reconnus comme étant des « bons »  parents  malgré  les  difficultés  d’ordre  social  ou  économique. Besoins identifiés par les professionnels et par les parents eux-mêmes. x Susciter la réflexion autour de la parentalité pour toutes les familles afin de privilégier par ce biais

la mixité sociale et le lien entre familles de toute nature. ) Travailler de manière continue avec les parents sur un diagnostic de leurs besoins. Les interpeler et les intégrer à la définition du Projet associatif sur les questions de parentalité. x Créer  avec  les  parents  et  les  professionnels  un  Lieu  d’Accueil  Enfants-Parents  (LAEP)  tel  qu’il  est  

défini  par  la  Caisse  d’Allocations Familiales. ) Besoin  de  reconnaissance  et  donc  d’une  meilleure  communication  sur  un  lieu  qui  existe  déjà  mais  qui  n’est  pas  encore  reconnu  en  tant  que  tel.

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Un  travail  de  concertation  dans  l’accompagnement  individuel  des  familles  les  plus  en  difficultés ) Une connaissance approfondie des partenaires potentiels et des situations des familles. Une identification de la fonction de Référent Familles par les partenaires et par les familles. La Référente Familles est chargée du programme de réussite   éducative   où   elle   anime   l’équipe  pluridisciplinaire du territoire Sud-Est et effectue le suivi des parcours familles. Le  constat  fait  état  d’une  augmentation  des  familles  logées  par  le  SAMU  Social  sur  le  quartier.  Issues  d’une   immigration  récente,  elles sont bien souvent en attente de régularisation (et prises en charge pour  cela  par  notre  adulte  relais  chargée  de  l’accompagnement  social  des  migrants)  et  ne  bénéficient  alors  que  de  très  peu  d’aides  matérielles. Le travail pour la Référente Familles consiste alors à mettre ces familles en relation avec les associations d’utilité  publique  (Restos  du  Cœur  /  Secours Populaire / Secours Catholique / Escale en cas de violences conjugales…),  la  PMI,  les  écoles…   Nous les incitons à fréquenter la structure afin que les enfants puissent avoir un espace où jouer et réintroduire dans la famille des instants de partage.

L’intention  est   alors  de  mettre  en  place  un  état  de   veille   concerté  par   tous   les  partenaires   afin  de  s’assurer   que   les   enfants   ne   sont   pas   dans   des   situations   préoccupantes,   malgré   les   situations  économiques très difficiles des parents. Nous veillons à réintroduire   les   notions   d’éducation,   de   la  régularité  des  enfants  à  l’école  afin  que  les  enfants  aient  une  vie  « la plus normale possible » dans ces conditions.

Grâce  à   la  transversalité  des  axes  d’intervention,   la Référente Familles participe  à   l’organisation, aux rencontres  avec  les  familles  et  au  suivi  quotidien  des  enfants  et  des  jeunes  inscrits  à  l’accompagnement  à la scolarité. Cela se traduit aussi par :

x Une concertation régulière sur le suivi des familles les plus en difficultés avec la responsable du secteur enfance-jeunesse,  la  responsable  des  ASL  et  de  l’accompagnement  du  public  migrant    et la direction – Réunions de synthèse interne à la structure sous le principe de la confidentialité.

x Une  concertation  régulière  avec  les  autres  membres  de  l’équipe aux actions mises en place en pied  d’immeubles  afin  de  repérer  et  de  se  faire  connaître auprès des familles qui paraissent fragilisées.

x Une  participation  ponctuelle  aux  temps  d’accueils  au  sein  des  Restos  du  Cœur  Bébés   x Une liaison constante avec le personnel    de  l’Escale,  de  la  Maison  Municipale  de  la  Santé,  de  la  

Maison   des   Femmes,   de   l’UATA,   le   CIDFF,   de   l’association   Nouvelles Voies et avec les assistantes  sociales  de  l’EDAS    et  de  la  CAF.

) Une attention particulière et individuelle pour chaque famille. Une responsabilisation des familles dans leur cheminement et dans leurs démarches pour se faire aider.

x Rencontres  formelles  et  très  régulières  avec  chaque  famille  où  l’écoute  et  la  bienveillance  sont  

privilégiées  afin  d’établir  un  premier  lien  de  confiance. Mise à plat des difficultés rencontrées avec les parents et différenciation avec eux de la typologie des difficultés. Détermination avec les parents des domaines sur lesquels ils peuvent eux-mêmes  agir  (l’éducation  des  enfants,  les  temps de loisirs, le suivi scolaire, la communication intra-familiale…)  et  mise  en   lien  avec   les  partenaires institutionnels pour les domaines qui dépassent leurs propres capacités à agir (exemple :  le  logement,  l’emploi,  l’accès  à  la  crèche  ou  à  la  cantine  scolaire  mais aussi le soutien sur la communication intra-familiale,  sur  le  rapport  à  l’école…).

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x Explications et discussions avec les parents sur nos attentes les concernant dans le cadre du parcours individualisé du Programme de Réussite Educative mis en place pour leur enfant. Incitation  à  ce  qu’ils  se  considèrent  comme  partenaires  à  part  entière  de  la  réussite  éducative  de leur enfant.

x Accompagnement, parfois physique, vers le réseau partenarial, avec qui il y aura déjà eu une

concertation autour de la situation   avant   l’accompagnement   avec   le   consentement   de   la  famille.  Progressivement,  objectif    d’autonomie  de   la   famille  dans  ses  prises  de   rendez-vous avec les autres partenaires.

x Attention permanente autour de ces familles : appels téléphoniques pour prendre des nouvelles

ou inciter à participer à une animation ; discussions informelles dans le hall, les couloirs, l’espace  famille  ou  dans  la  rue.

x Concertation   avec   ces   familles   sur   ce   qu’elles   souhaiteraient   faire   sur   la   structure   pour  

améliorer la vie quotidienne à la maison et mise en place avec elles des actions collectives répondant à ce besoin.

Un travail de liens et de mixité sociale pour toutes les familles Au-delà de ces familles qui rencontrent des difficultés socio-économiques, il nous paraît essentiel de continuer  d’inciter  toutes  les  familles  à  organiser  ensemble  et  à  participer  aux  animations  collectives  quelques soient leurs natures (temps festifs, culinaires, de réflexions, de débats, de partages, de loisirs, de  voyages…). Il  s’agit ici de donner la possibilité aux familles de créer du lien entre elles et de développer ce lien en dehors de la structure. Il  s’agit  aussi  de  rompre  l’isolement  des  mamans  qui  sont  souvent  contraintes  de  rester  au  foyer  avec  des petits enfants. Il  s’agit  ainsi  de  permettre  à  ces  petits  enfants  de  rencontrer  d’autres  petits  enfants  avant  leur  entrée  à  l’école. Il  s’agit  surtout  de  rester  dans  l’écoute  et  la  bienveillance,  l’observation  et  l’incitation  (à  jouer,  à  parler,  à  rire,  à  s’ouvrir  aux  autres  et à se lier).

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3 / LES ACTIONS Le  Centre  Socioculturel  Yannick  Noah  décline  plusieurs  actions  pour  mettre  en  œuvre  son  Projet  Familles :

x Le Café des Parents x L’accueil, le suivi individuel & l’inclusion des familles x L’animation  d’un  Lieu  d’Accueil  Enfants  Parents x Les Animations Collectives Familles :  l’atelier  cuisine,  les  « Samedis à croquer en

familles »,  l’atelier  « on  n’est  pas  que  des  parents », les informations collectives, les rencontres /débats thématiques, etc.

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ET  MAINTENANT…

PARTAGER, FAIRE VIVRE LE PROJET.

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Partager et faire vivre le projet : Il  s’agit  maintenant  pour  nous  tous  de  partager  et  de  faire  vivre  le  Projet.   Toujours soucieux de favoriser la participation, nous commencerons par nous attacher à le vulgariser et à le rendre accessible à tous les adhérents et les habitants pour  qu’ils  puissent en prendre connaissance et  comprennent  l’esprit  qui  anime  l’association. La grande enquête conscientisante sur le vivre ensemble que nous comptons mener dans le quartier, dès la rentrée, sera à ce titre une bonne occasion de poursuivre la dynamique et de communiquer sur nos orientations, nos objectifs et les nouvelles actions que nous souhaitons mettre en place à partir de janvier 2016. Nous serons attentifs, pendant les quatre années à venir, à ne pas nous écarter de ce que nous prévoyons   aujourd’hui.   Chacune   de   nos   actions   sera   ainsi   interrogée   au   regard   du   projet :   l’action répond-elle   bien   à   l’objectif   prévu ? A-t-elle produit les effets escomptés au regard des résultats attendus ? Les indicateurs que nous avons produit nous permettront de répondre à ces questions et de mesurer  et  comprendre   l’écart  entre   l’ambition  de départ et le réalisé. Nous pourrons à partir de là réajuster si besoin notre action pour toujours rester en phase avec les enjeux du quartier. Evaluer le projet : Après chaque action menée :

ACTION Objectif opérationnel

Résultats attendus

Indicateurs retenus

Indicateurs obtenus

Mesure de l’écart/analyse Préconisations

Analyse  de  l’action  au  regard  de  l’objectif  opérationnel  fixé.   Evaluation continue à n+1, n+2, n+3, n+4

Objectif général 1

Objectif Opérationnel 1

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Objectif Opérationnel 2

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Objectif Opérationnel 3

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Analyse   de   la   réalisation   de   l’objectif   général   au   regard   du   niveau   de   réalisation   des   objectifs  opérationnels.

Orientation 1

Objectif Général 1

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Objectif Général 2

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Objectif Général 3

Résultats attendus

Résultats obtenus

Mesure de l’écart/analyse

Niveau  d’atteinte  de  l’objectif

Analyse  de  l’orientation  au  regard  du  niveau  de  réalisation  des  objectifs  généraux.  

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MERCI !

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POUR EN SAVOIR PLUS

CONSULTEZ NOTRE PLAQUETTE 2015-2016

OU  PRENEZ  CONNAISSANCE  DE  L’ACTUALITE   DU CENTRE SOCIOCULTUREL YANNICK NOAH SUR www.facebook.com/cscynoah.com

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PILOTAGE ET ANIMATION DU PROCESSUS DE RENOUVELLEMENT

DU PROJET SOCIAL

Julien LACOUX [email protected]

Françoise LEMENAGER

[email protected]

Tous  membres  de  l’équipe [email protected]

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