Le programme de surveillance des mammifères marins

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Le programme de surveillance des mammifères marins Benjamin GUICHARD Chargé de mission « Mammifères marins - tortues marines » Agence française pour la biodiversité, Brest UE Mammifères marins UBO, 24 octobre 2017

Transcript of Le programme de surveillance des mammifères marins

Le programme de surveillance des

mammifères marins

Benjamin GUICHARD Chargé de mission « Mammifères marins - tortues marines »

Agence française pour la biodiversité, Brest

UE Mammifères marins

UBO, 24 octobre 2017

Introduction

France = 2ème plus grande surface d’eaux marines sous juridiction (10 millions de km²), dans tous les océans, de 51°N à 51°S.

71 des 120 espèces de mammifères marins fréquentent les eaux françaises : 42 odontocètes, 11 mysticètes, 16 pinnipèdes et 2 siréniens.

Introduction

Convention sur la Diversité Biologique Objectifs d’Aïchi (2010) = 10% d’Aires Marines Protégées (AMP) d’ici 2020.

Agence française pour la biodiversité chargée de la stratégie de création d’AMP + du programme de surveillance des mammifères marins de la Directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » (DCSMM).

2016… 5,1 %

1- L’Agence française pour la biodiversité & les aires marines protégées

2- La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

3- Le programme de surveillance des mammifères marins

SP1 - Populations côtières de cétacés SP2 - Populations côtières de phoques

SP3 - Mammifères marins au large SP4 - Échouages de mammifères marins

SP5 - Interactions avec les activités humaines

Plan de la présentation

1. L’Agence française pour la biodiversité

Créée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, l'Agence française pour la biodiversité regroupe depuis le 1er janvier 2017 les compétences de :

• l'Agence des aires marines protégées

• l'Atelier technique des espaces naturels

• l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques

• Parcs nationaux de France

• + 75 agents du Muséum national d’histoire naturelle et 6 agents de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux

• les 10 parcs nationaux sont rattachés

par décret à l’Agence

Soit environ 1300 agents et un champ d'intervention couvrant les milieux marins, aquatiques et terrestres.

Organisation des services centraux

Organisation territoriale

(hors parcs nationaux)

• Apporter un appui à la mise en œuvre des programmes du 1er cycle de la Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin, à la révision de l’évaluation des eaux marines et des objectifs environ-nementaux ;

(…)

Feuille de route 2017

• Intensifier l’effort de surveillance du milieu marin, notamment dans le cadre de la DCSMM (en bonne articulation avec la surveillance des aires marines protégées) et au titre des autres actions de recueil de données (ex. : programme de recensement des mammifères marins et autre mégafaune pélagique par observation aérienne) sur la base d’une stratégie d’acquisition élaborée conjointement avec le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

• Parc naturel marin • Parc national ayant une partie maritime • Réserve naturelle ayant une partie maritime • Site Natura 2000 en mer : - Directive Oiseaux (DO) - Directive Habitats-Faune-Flore (DHFF) • Partie maritime du domaine relevant du

Conservatoire du Littoral • Arrêté de protection de biotope ayant une

partie maritime

AMP = espace délimité en mer au sein duquel un objectif de protection de

la nature à long terme a été défini.

Loi du 14 avril 2006 6 catégories d’AMP :

Grenelle de la mer (2009) : objectif de 10 parcs naturels marins et 20 %

d’AMP dans les eaux françaises d’ici 2020.

Les aires marines protégées (AMP)

Parcs Naturels Marins (PNM) :

= outil de protection du milieu

marin créé par la loi de 2006,

visant des secteurs riches en

biodiversité où les activités

humaines sont nombreuses.

Décisions concertées à travers

un conseil de gestion.

9 PNM créés par l’AAMP/AFB entre 2007 (Iroise) et 2017 (Martinique),

avec des enjeux sur les mammifères marins dans chacun d’entre eux.

Les aires marines protégées

Natura 2000 :

4 espèces de mammifères marins à l’annexe 2 de la DHFF : grand dauphin, marsouin, phoques gris et veau-marin.

78 sites Natura 2000 désignés en 2008-2009, mais pas tous pertinents…

+ déficit de sites au large pour protéger les populations pélagiques.

Les AMP

Natura 2000 au large : 1 site proposé en Manche ouest (marsouin), 1 dans le golfe de Gascogne (GD/marsouin), 2 en Méditerranée (GD).

Ces 4 sites devraient être désignés prochainement et leur gestion confiée à l’AFB.

Les aires marines protégées

B. Guichard/AFB

B. Guichard/AFB

Les sanctuaires pour mammifères marins :

PELAGOS en Méditerranée (AMP convention de Barcelone), France-Italie-Monaco, partie française animée par le Parc National de Port-Cros.

AGOA aux Antilles (AMP convention de Carthagène), géré par l’AFB.

Les aires marines protégées

Les aires marines protégées

Objectif de 20 % atteint en 2016 avec l’extension des réserves des TAAF

et après la création du parc naturel de la Mer de Corail.

Nouvelle-Calédonie

Kerguelen

Cap Corse

Mammifères marins aussi en dehors des AMP

approche écosystémique de la DCSMM.

B. Guichard/AFB

2. La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

La Directive 2008/56/CE (DCSMM) vise à rétablir le bon état écologique des eaux marines de l’UE, à travers la mise en place de Plans d’Action pour le Milieu Marin (PAMM).

11 descripteurs : D1- Biodiversité D2- Espèces invasives D3- Espèces exploitées D4- Réseaux trophiques D5- Eutrophisation D6- Intégrité des fonds marins D7- Conditions hydrographiques D8- Contaminants D9- Questions sanitaires D10- Déchets marins D11- Bruit sous-marin

4 sous-régions marines : Manche-Mer du Nord, Mers Celtiques, Golfe de Gascogne et Méditerranée Occidentale

Évaluation initiale

BEE

Objectifs environne-mentaux

2012 Adoption du programme

de surveillance

2014 Adoption du programme de mesures

2015 Lancement

du programme de mesures

2020

2. La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

Pilotage national par le MTES et les préfets coordonnateurs de chaque sous-région marine, coordination nationale par l’AFB et l’Ifremer.

2018 : fin du 1er cycle nouvelle évaluation du BEE, nouveaux objectifs environnementaux.

Nouveau cycle 2018-2024, puis 2024-2030… jusqu’à atteinte du BEE pour tous les descripteurs.

2016

Fonctionnement par cycles de 6 ans, constitué de plusieurs étapes :

Programme de surveillance

du milieu marin

Évaluer l’état du milieu (biodiversité/qualité de l’eau)

au regard des pressions d’origine humaine

le BEE est-il atteint ?

(11 descripteurs)

Évaluer l’atteinte des objectifs

environnementaux

Évaluer l’efficacité

des mesures

2. La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

Rôles du programme de surveillance :

Les mesures sont-elles efficaces, suffisantes?

Ex.: inciter les ports à assurer des services adéquats de

gestion des déchets

Ex: Les objectifs de réduction des déchets en mer ont-il été atteints ?

La diversité biologique est-elle conservée (espèces, habitats) ?

Les pressions anthropiques ne nuisent-elles pas au bon fonctionnement des

écosystèmes (ex. quel est l’impact des déchets sur la faune marine)?

Quelles lacunes de connaissances (développement d’indicateurs) ?

2. La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

Élaboration du programme de surveillance :

Un par sous-région marine, co-construit avec

services de l’Etat, socio-pro, ONGs… et en

cohérence avec autres Directives (DCE, DHFF,

DO, PCP…) et CMR (OSPAR, Barcelone).

Forte assise scientifique : CNRS, Ifremer,

Universités, MNHN, BRGM, SHOM, etc.

Large couverture géographique : ZEE

métropolitaine/4 sous-régions marines.

Large champ thématique pluri-disciplinaire : 13

programmes thématiques

2015-2021 : mise en œuvre opérationnelle de la surveillance

Création ou adaptation de dispositifs de suivi avec les experts scientifiques, maîtres d’ouvrages, opérateurs et financeurs.

Programmes de surveillance

thématiques

Coordination / Animation

nationale

Pilotage scientifique

Oiseaux AFB MNHN-AFB

Mammifères marins et tortues AFB UMS Pelagis/MNHN-AFB

Habitats benthiques

et intégrité des fonds AFB/BRGM RESOMAR/BRGM

Déchets AFB Ifremer/CEDRE

Espèces non indigènes MNHN MNHN-AFB

Poissons / céphalopodes Ifremer Ifremer/MNHN-AFB

Espèces commerciales Ifremer Ifremer

Changements hydrographiques SHOM SHOM

Habitats pélagiques AFB CNRS/IFREMER

Eutrophisation AFB Ifremer

Contaminants Ifremer Ifremer

Questions sanitaires ANSES ANSES

Perturbations sonores SHOM SHOM

2. La Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin

Chaque programme de surveillance est animé par un binôme pilote

scientifique/coordonnateur thématique.

B. Guichard/AFB

Programme de surveillance divisé en 5 sous-programmes : SP1 = populations côtières de cétacés SP2 = populations côtières de phoques SP3 = mammifères marins au large SP4 = échouages de mammifères marins SP5 = interactions avec les activités humaines

Adopté en 2015 par les préfets coordonnateurs des quatre sous-régions marines, mise en œuvre jusqu’en 2021.

Pilote scientifique : Observatoire PELAGIS (J. Spitz) Coordonnateur thématique : AFB (B. Guichard).

3. Le programme de surveillance des mammifères marins

SP1: populations côtières de cétacés

Cible principalement les groupes côtiers de grands dauphins et les marsouins.

Pour le 1er cycle de surveillance, le principal objectif est de pérenniser le suivi des groupes de grands dauphins en Atlantique, et de définir une stratégie de suivi des grands dauphins en Méditerranée.

Marsouins : connaissances insuffisantes pour définir une stratégie de

surveillance au 1er cycle continuer à expérimenter l’utilisation de l’acoustique passive (hydrophones) et définir une stratégie pour le 2ème cycle.

SP1: populations côtières de cétacés

Louis et al., 2017

Molène

Île de Sein

Golfe normand-breton

En Atlantique :

Golfe normand-breton = 400-500 grands dauphins se déplaçant du nord du

Cotentin au cap Fréhel, répartis en trois sous-groupes. Suivis par des associations : GECC (Cherbourg) et Al Lark (Saint-Malo).

2 groupes en mer d’Iroise : dans l’archipel de Molène (environ 70 individus)

et sur la chaussée de Sein (30 individus), suivis par le PNMI.

Aucun échange entre les deux groupes !

SP1: populations côtières de cétacés

M.Dumontier/PNM Golfe du Lion

En Méditerranée :

Projet en cours avec le GIS3M pour déterminer les différents groupes

côtiers et définir une stratégie de suivi.

Plateau continental étroit difficile de distinguer les dauphins côtiers des

dauphins pélagiques + pas de séparation génétique.

Probablement trois groupes côtiers : Golfe du Lion, Provence et Corse.

Pourraient être suivis par les grandes AMP (PNM Golfe du Lion, parc marin

de la Côte Bleue, PN des Calanques et de Port Cros, PNM Cap Corse-

Agriate et RNN des bouches de Bonifaccio) + par des associations.

SP1: populations côtières de cétacés

Méthodes de suivi :

Transects en bateau et photo-identification des individus au moyen de la nageoire dorsale.

+ éventuellement biopsies pour analyses génétiques, isotopes stables (réseaux trophiques) et contaminants.

B. Guichard/AFB

L. Schweyer/PNMI

Y. Turpin/PNMI

Acoustique passive : hydrophones posés au fond ou fixés à des bouées pour enregistrer les clics. Permet de mieux connaître l’utilisation d’un site mais pas de quantifier sa fréquentation.

GIS3M

B. Guichard/AFB

SP2: populations côtières de phoques

En limite d’aire de répartition et chassés systématiquement jusqu’à leur

protection totale en 1980, les phoques sont longtemps restés rares sur les

côtes françaises, à part un petit groupe de phoques gris à Molène.

Vincent et al., 2017

2017 : 6 colonies majeures de phoques gris et 4 de veaux marins

+ nombreux petits groupes.

Augmentation des colonies jusqu’à 30%/an !

Phoques gris (Halichoerus grypus)

Phoque veau marin (Phoca vitulina)

SP2: populations côtières de phoques

Phoques gris :

Principales colonies en Baie de Somme

et à Molène, puis au phare de Walde, en

Baie d’Authie et aux Sept-Îles.

Échanges constants avec les popula-

tions des îles britanniques (90 000 !)

Suivi de ces colonies par de nombreux

acteurs différents : associations, ges-

tionnaires d’AMP…

Vincent et al., 2017 B. Guichard/AFB

SP2: populations côtières de phoques

Phoques veaux marins :

Plus grande colonie en baie de Somme

+ baies des Veys, d’Authie, du Mont

Saint-Michel…

Se déplacent moins que les phoques

gris mais échanges avec les populations

de Mer du Nord.

Nombreux acteurs également impliqués

dans le suivi des veaux marins.

K. Dedieu/AFB

Vincent et al., 2017

SP2: populations côtières de phoques

Méthodes de suivi :

Comptages, photo-identification, prélèvement de poils et crottes.

Télémétrie au moyen de balises GPS/GSM, collées au pelage quelques

semaines à quelques mois jusqu’à la mue annuelle

déplacements, utilisation des sites, zones de chasse…

Y. Turpin/PNMI Vincent et al., 2017

B. Guichard/AFB

Deux possibilités pour étudier les populations du large :

- Survols aériens au moyen de petits avions dédiés

- Transects en bateau sur des grands navires, dédiés ou non

Méthode par distance-sampling en relevant la distance et l’angle de

chaque observation évaluation des densités et des abondances.

Ces campagnes permettent également de renseigner les programmes de

surveillance des tortues marines, des oiseaux marins et des déchets en

mer.

SP3: mammifères marins au large

SP3: mammifères marins au large

Survols aérien :

Campagne SAMM (Survol

Aérien de la Mégafaune

Marine) en hiver 2011-

2012 et été 2012.

A. Chevallier/Observatoire PELAGIS

Campagnes coordonnées par PELAGIS, financées par l’AFB.

Programme de surveillance : campagne de survol été/hiver tous les 6 ans

nouveau SAMM en 2017-2018 mais…

SP3: mammifères marins au large

Campagnes régionales (avion + bateau) :

Atlantique : campagnes SCANS (Small

Cetaceans in European Atlantic waters and

the North Sea) organisées par l’Université de

Saint-Andrews en 1994, 2005 et 2016 (été).

Méditerranée : ACCOBAMS Survey

Initiative en juillet 2018

SAMM hiver 2018-2019 dans les eaux

françaises

B. Guichard/AFB

SP3: mammifères marins au large

Observateurs embarqués sur des navires :

Principalement sur les campagnes halieutiques annuelles de l’Ifremer :

- IBTS/Thalassa : mer du Nord, janvier

- PELGAS/Thalassa : golfe de Gascogne, mai

- PELMED/Europe : golfe du Lion, juin

- CGFS/Thalassa : Manche est, octobre

- EVHOE/Thalassa : GdG-mer Celtique, novembre

+ observateurs embarqués sur des ferry (EcoOcéan, ORCA), des navires

des douanes (Musée de la Mer de Biarritz)…

B. Guichard/AFB

Modélisation d’habitat :

Données d’observation + traits de vie + paramètres environnementaux

modélisation de la distribution et estimation de l’abondance des différentes espèces.

Hiver Été

Grand dauphin

Marsouin commun

SP3: mammifères marins au large

B. Guichard/AFB

V. Brétille/Observatoire PELAGIS

Un seul dispositif : le Réseau National Échouages des mammifères marins (RNE).

Environ 400 correspondants de 45 structures (associations, collectivités, établissements publics, gestionnaires d’AMP, aquariums…) en métropole et outre-mer.

Coordination nationale par l’Observatoire PELAGIS, qui délivre les “carte vertes”.

Augmentation des échouages depuis les années 1990 record probable en 2017 !

SP4: échouages de mammifères marins

Échouages des cétacés et pinnipèdes en France métropolitaine 1996-2016

SP4: échouages de mammifères marins

Répartition géographique 1996-2016 :

67 % des échouages en Atlantique, 24 % en Manche-Mer du Nord, 9 % en Méditerranée. Rôle des vents dominants.

Très peu d’échouages en outre-mer (quelques individus/an/DOM-COM)

Composition spécifique 1996-2016 :

Échouages des marsouins :

3173 échouages en Atlantique et Manche-Mer du Nord entre 1996 et 2016, pic d’échouage au printemps.

Échouages de marsouins 2006-2016

S. Dromzée/AFB

Forte augmentation depuis 1999, surtout en Manche orientale et au sud du GdG.

Causes : inconnues > captures > autres.

Captures : GdG > Manche-Mer du Nord.

SP4: échouages de mammifères marins

Échouages des grands dauphins :

745 échouages en Atlantique et Méditerranée entre 1996 et 2016, pas de tendance saisonnière.

Causes : inconnues > captures > collisions.

SP4: échouages de mammifères marins

Recherche de contaminants dans le GNB (121 échantillons) PCBs +++ (♂, âge), Hg ++ (âge), phtalates + (âge).

Échouages de grands dauphins

2006-2016

SP4: échouages de mammifères marins

Estimation des mortalités en mer :

40% des animaux échoués présentent des marques de capture accidentelle par des engins de pêche.

Calcul de dérive inverse estima-tion des zones de capture et du nombre d’animaux capturés.

SP5: interactions avec les activités humaines

Dauphin commun : Peltier et al. (2016) 3650-4700 captures/an dans le GdG

Peut-être pas soutenable pour les populations de dauphins communs de l’Atlantique NE.

Février-mars 2017 : 800 dauphins communs échoués dans le GdG (surtout 17 et 85), avec 90 % de marques de capture accidentelles.

Dérive inverse deux zones de captures différentes suivant l’état de conservation au moment de l’échouage.

B. Guichard/AFB

SP5: interactions avec les activités humaines

Captures accidentelles : dispositif ObsMer (Ifremer) = observateurs embarqués sur des navires de pêche volontaires, mais peu d’observations.

nécessité de renforcer les obser-vations sur des secteurs ciblés

+ déclaration des captures et enquêtes auprès des pêcheurs

Développement des énergies marines renouvelables :

Système d’information en cours d’élaboration pour collecter les données d’études d’impact et de suivi des chantiers d’EMR.

Suivant les sites : survols, bateaux, acoustique passive, télémétrie, suivi des échouages…

SP5: interactions avec les activités humaines

Collisions :

Système REPCET pour éviter les collision en Méditerranée (Pélagos), mais encore peu utilisé

extension prochaine à AGOA

À terme : obligation pour tous les grands navires ?

B. Guichard/AFB

Dérangement :

Activité de whale watching insuffi-samment encadrée, dérangement intentionnel mal caractérisé

nécessité d’une évolution réglementaire pour mieux contrôler le développement de ces activités.

B. Guichard/AFB

Conclusion

Programme de surveillance des mammifères marins en cours de

démarrage seulement, rythme de croisière d’ici la fin du 1er cycle de

surveillance (2021).

Nombreux opérateurs pour certains suivis (suivi des phoques, RNE…),

importance de l’Observatoire PELAGIS pour d’autres (survols,

observateurs embarqués).

Déficit de campagnes en mer importance des survols aériens.

2ème cycle : montée en puissance des AMP (PN, PNM, Natura 2000), nouvelles technologies (Photo HD, drones, acoustique, balises), prise en compte de la génétique, des changements globaux ? B. Guichard/AFB

www.agence-française-biodiversite.fr

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