plan Local d’Urbanisme, les défis pour perpignan

Le Plan Local d'Urbanisme, ou PLU, devra permettre aux villes de se structurer à l'échelle les grands défis du XXIème siècle. L'urbanisme fait désormais bon ménage avec les nécessaires aménagements et développement durables. Quels sont les plus que ce nouvel outil apportera dans les nouveaux quartiers de la cité ? A l’heure de

l’enquête publique, retour sur quelques aspects de ce projet d'ensemble.epuis décembre 2000, et la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, le PLU (Plan Local d'Urbanisme), s'est avantageusement substitué au POS, le

Plan d'Occupation des Sols. Ce nouvel outil au service des politiques urbaines privilégie l'approche globale des enjeux urbains contemporains et des solutions durables au travers notamment du Projet d'Aménagement et de Développement Durable (le PADD). « Le PLU permet une vision plus claire du projet urbain au travers d'orientations générales dans les domaines de l'environnement, de la solidarité et du développement », déclare Arnaud Micoud, responsable des procédures et opérations d'Urbanisme. Lancé par la Ville en 2002, le projet de PLU s'appuie sur des orientations d'aménagement définies par la Ville afin de préciser les conditions d’aménagement de secteurs d'enjeux. Sur des échelles de territoire cohérentes pour la mise en œuvre des politiques de déplacement et d'habitat, ces orientations prévoient notamment de mieux maîtriser le développement urbain en donnant une place plus importante aux espaces publics et de centralité. Elles sont déclinées selon les trois grandes thématiques du PADD : Perpignan Cœur d'agglomération, solidaire et naturelle.Elles inciteront aussi à la construction d’un habitat plus densifié, plus adapté aux nouvelles réalités sociales et qui fera une place plus importante aux logements sociaux. Elles valoriseront les entrées de ville, les espaces verts et les paysages remarquables situés aux alentours de Perpignan.

relever le défi des enJeUx Urbains contemporains et des solUtions dUrables

« Afin de préserver les grandes entités naturelles du territoire dans la continuité du POS, le projet d'urbanisation touche essentiellement des secteurs classés en zones d'urbanisation future depuis 1998 et voués à l'urbanisation, comme Miséricorde (quartier Porte d'Espagne), Pou de Les Colobres (Saint-Gaudérique) ou encore les Arcades », précise Arnaud Micoud.Dans la zone agricole et naturelle du Serrat d'en Vaquer, au Sud-Ouest de Perpignan, cette démarche permet de conforter la coulée verte du Serrat en étendant la zone naturelle existante. Véritable "zone tampon" entre le quartier

Catalunya et la zone viticole maintenue, ce sont plus de 80 hectares d'espaces naturels préservés qui s'étirent désormais du Mas Bresson au secteur des Arcades en limite d'urbanisation. L'ensemble de cette zone demeurera inconstructible et n'interdira pas une exploitation agricole afin d'apporter toutes les garanties de préservation de son caractère paysager. « Par ailleurs, dans les futures opérations, les architectes de la Ville privilégieront des formes urbaines adaptées aux densités recherchées et à la mixité urbaine. Il s'agira aussi de libérer de l'espace public et de mieux l'organiser », explique Arnaud Micoud. Les nouveaux projets urbains intègreront la préservation des sites naturels, de l'environnement et, donc, de la qualité de vie. « Nous verrons le renforcement des espaces publics équipés de pistes cyclables, de couloirs de bus pour améliorer la circulation des modes de transport doux », confirme le maire-adjoint délégué à l'Urbanisme. Le PLU accompagne la mise en œuvre des projets ambitieux de rénovation urbaine et d'éradication de l'habitat insalubre dans les quartiers. Il permettra une densification des zones urbaines et le remplissage des dents creuses. Néanmoins afin de faire face aux besoins en logements, et avec le Nord de son territoire bloqué par les contraintes d'inondations et la zone de bruit de l'aéroport, la Ville doit concentrer l'essentiel des nouvelles urbanisations sur les quartiers au Sud de la Têt. Avec son développement sur l'Est de son promontoire, le quartier Porte d'Espagne va changer de physionomie. Comme sur les principaux secteurs d'extension, le PLU urbain privilégiera une densification et une diversification de l'habitat ainsi que des espaces d'accompagnement mieux dimensionnés. Au Sud-Est, le projet permettra l'achèvement du quartier Saint-Gaudérique jusqu'à la RD 22. L'objectif du Plan Local d'Urbanisme est de maintenir la densité d'occupation avec la construction de moyens collectifs en continuité de ceux existants et d'aérer les îlots d'habitation en privilégiant les espaces libres. « Par un

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Le PLU permettra de créer une coulée verte de 44 hectares entre le quartier Catalunya et la zone viticole et naturelle proche de l'aqueduc des Arcades et du Serrat d'en Vaquer.

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zonage adapté notamment en frange des constructions existantes et des hauteurs moyennes autorisées, nous éviterons ici la confrontation directe entre l'habitat pavillonnaire et ces nouveaux secteurs d'habitat plus mixte », annonce Arnaud Micoud.

poUvoir faire face à l'arrivée annUelle de 1 000 noUveaUx habitants

Enfin, à l'Est, un nouveau secteur d'urbanisation entre les chemins de la Roseraie et Charlemagne viendra positionner l'école Claude Simon au cœur d'une zone urbaine occupée par un habitat mixte intégrant là aussi petits collectifs et maisons de ville en bande. Le quartier se développera sur près de cinquante hectares avec comme épine dorsale la coulée verte du ruisseau de Les Llobères. « La continuité de cette liaison verte, douce et naturelle entre Perpignan et la mer, sera assurée. Ses abords préservés et aménagés au droit de la nouvelle extension du quartier », poursuit Arnaud Micoud. Les cyclistes ou les promeneurs y trouveront un nouvel et vaste espace sécurisé.Ainsi, pour le maire-adjoint délégué à l'urbanisme, le PLU ouvre-t-il de nouveaux horizons à la cité et à ses habitants. « Le PLU permet une extension mesurée de la ville avec des axes de préservation des sites naturels et de développement durable », assure-t-il. « De plus, nous verrons la réalisation d'opérations immobilières moins consommatrices de terrain, avec obligation de réserver au moins 20% des surfaces construites au logement social ». Et le maire-adjoint d'avancer un ultime argument en faveur du Plan Local d'Urbanisme : « Le PLU permet de faire face à l'arrivée de 1 000 nouveaux habitants chaque année sur la ville. Une croissance démographique qui perdurera sur quinze ans et qui doit nécessairement être accompagnée par la réalisation de 500 à 600 nouveaux logements annuels », indique t-il en conclusion.

-à Lucie pALISSES-SAvE

RenseignementsDirection De l'AménAgement, De l'UrbAnisme et De l'ArchitectUre 24 rue Rabelais Tél. : 04 68 66 30 89.E-mail : plu@mairie-perpignan.com

Un registre d’enquête à la disposition du publicL'enquête publique relative aux procédures conjointes d'élaboration du PLU dans le secteur des Arcades et de révision du POS en PLU aura lieu du 17 septembre au 19 octobre 2007, de 9h à 12h et de 14h à 17h, à la Direction de l'Aménagement, de l'Urbanisme et de l'Architecture, couvent des Minimes, 24 rue Rabelais. Pendant la durée de l’enquête, chacun pourra prendre connaissance du dossier et consigner ses observations sur le registre d’enquête ouvert à cet effet ou les adresser par écrit au Commissaire enquêteur sur la révision du PLU, qui recevra les 20 et 26 septembre ainsi que les 5, 12 et 19 octobre*. L'exposition itinérante présentée dans les Mairies de Quartiers et certaines annexes-mairies, préalablement au lancement de l'enquête publique, est actuellement visible au couvent des Minimes et le restera pendant toute la durée de l’enquête.* Les 20/09, 5/10 et 19/10 de 14h à 17h ;

Les 26/09 et 12/10 de 9h à 12h.

Comme les quartiers Jardins Saint-Jacques ou Clos Banet, le Mas Vermeil sera l'objet de nouveaux projets urbains respectueux des sites naturels, de l'environnement et donc de la qualité de vie.

n vaste parvis, pour favoriser le déplacement des piétons et offrir de l’espace aux terrasses, avec, le long du bâtiment, une ombrière en

matériaux contemporains... voilà ce à quoi ressemblera la devanture de la gare SNCF actuelle, telle que l’ont imaginée les services de la Ville. Située en haut de l’avenue du Général de Gaulle, la place Salvador Dalí avait, en effet, bien besoin d’un rafraîchissement. Ce qui est donc en cours dans le cadre de l’arrivée de la ligne à grande vitesse, de la construction du pôle d’échanges et de la gare routière, aménagés de l’autre côté des voies. Une grande partie de la circulation sera alors drainée par le boulevard Saint-Assiscle, laissant suffisamment d’espace pour créer un parvis place Dalí. Financés conjointement par la Société Nationale des Chemins de Fer, la Ville et le Contrat de Projet à hauteur de plus de deux millions d’euros, ces travaux se poursuivront jusqu’à fin 2008. Car auparavant, la SNCF modernisera l’intérieur du bâtiment : « L’explosion du trafic avec l’arrivée du TGV amène à reconfigurer la gare. Les guichets seront remis à neuf. Le nouvel espace de vente sera très ouvert, pour faciliter le contact avec les clients », explique Robert Mathevet, directeur départemental de la SNCF. Dès le début de ce mois d’octobre, les guichets seront donc transférés dans des bungalows installés sur la place Dalí, le temps des travaux.En parallèle, la SNCF se lance dans un chantier en sous-sol : le passage souterrain qui permet d’accéder aux quais sera percé sous deux voies supplémentaires et débouchera au niveau des bâtiments TGV. De leur côté, les services techniques de la Ville s’emploient, d’ores et déjà, au creusement d’un passage souterrain au niveau du boulevard du Conflent, qui permettra de rejoindre le nouveau pôle d’échanges, mais aussi de relier le quartier Saint-Assiscle au centre-ville. La traversée de ce passage public de huit mètres de large sera, par la présence de puits de lumière, agréable et sécurisée. Le coût de ce chantier est estimé à six millions d’euros.

Un changement temporaire des modes de circUlationTous ces travaux impliquent forcément des désagréments pour les riverains et les automobilistes. Des policiers municipaux resteront donc mobilisés jusqu’à la fin du chantier pour assurer la fluidité de la circulation aux abords de la gare et la sécurité devant les écoles. Tout stationnement « ventouse » est, bien sûr, interdit ; il est donc recommandé de ne pas se rendre trop tôt à la gare pour aller chercher des voyageurs. Par ailleurs, l’accès au parvis de la gare est interdit, sauf aux bus de la CTPM, aux cars et aux taxis. Depuis le 25 juin dernier, les automobilistes, qui remontent l’avenue du Général de Gaulle ou la rue Courteline, doivent tourner au niveau de la rue Châteaubriant pour accéder au dépose-minute, matérialisé au croisement avec le boulevard du Conflent. Par ailleurs, la circulation entre la rue Châteaubriant et le parvis de la gare est interdite. En revanche, en venant du boulevard du Conflent, l’automobiliste peut se diriger sans problème vers l’avenue Général de Gaulle ; un deuxième dépose-minute a d’ailleurs été créé aux abords de la place Dalí. Ces travaux s’achèveront dans un an et demi. Car si la date de mise en service de la ligne à grande vitesse Perpignan-Barcelone a été repoussée, en raison de difficultés techniques côté espagnol, les équipes de la Ville, de la SNCF et de Réseau Ferré de France tiennent à respecter le calendrier initial. « Il n’y a aucun retard de notre côté, tout sera prêt pour le 17 février 2009 », assure Daniel Hamelin directeur de l’Aménagement, de l’Urbanisme et de l’Architecture de la Ville de Perpignan.

-à Emilie FOUcHER

Les travaux ont commencé depuis plusieurs mois déjà. Dans la dynamique de la construction des bâtiments de la gare TGV, le long du boulevard Saint-Assiscle, la gare SNCF actuelle se modernise. Une fois le chantier terminé, elle sera plus fonctionnelle, et la place Salvador Dalí totalement relookée.

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Direction de l’Aménagement, de l’Urbanisme et de l’Architecture de la Ville Tél : 04 68 66 30 89 E-mail : dhamelin@mairie-perpignan.comInternet :www.mairie-perpignan.fr

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Selon cette première esquisse, la gare SNCF sera débarrassée de ses ajouts en béton et dotée d’une grande ombrière pour protéger les passants des intempéries.

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éunir les deux rives du fleuve et traiter l'aménagement paysager du fleuve lui-même est,

selon moi, l'un des projets actuels les plus importants de Perpignan », déclare Philippe Pous, architecte du projet. Les travaux en cours, entre les ponts Joffre et Arago, et qui s'achèveront au mois de décembre prochain, permettront, en effet, aux habitants d'engager un nouveau dialogue en se réappropriant les rives droite et gauche de la Têt. « Jusqu'ici la ville était coupée en deux et les connexions inadéquates tant à la circulation automobile qu'aux déplacements des piétons et vélos. Ces travaux permettront la récupération du fleuve », note Philippe Pous. La maîtrise de l'ouvrage et le financement de l'opération sont assurés par la Ville et la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée avec des aides du PNRU.Ce retour de la Têt au coeur de la vie de la cité a été pensé dans un strict respect de la nature. « Il s'agit effectivement de garder au maximum le caractère naturel et un peu sauvage du fleuve », confirme l'architecte. « Nous conservons le côté naturel de la Têt, les habitants y sont très attachés. Le site est une réserve ornithologique, la préservation de l'environnement était, par ailleurs, nécessaire à celle des oiseaux », enchérit le maire-adjoint délégué à l'Environnement. Ainsi, l'éradication de la canne de Provence fut-elle nécessaire à la sauvegarde du milieu naturel. « C'est une espèce exogène au milieu, sa prolifération crée de grandes masses sur le fleuve, de grands obstacles

à l'eau et à la vue. Il fallait l'éradiquer, tout le monde est d'accord là-dessus », explique Philippe Pous. Les travaux dans le lit du fleuve, qui démarreront avant les crues de l'automne, complèteront la végétation existante avec des espèces méditerranéennes et adaptées au milieu. « Il s'agit d'enrichir la biodiversité », insiste le maire-adjoint délégué à l'Environnement.

"oUvrir le fleUve, le donner à voir"

Toujours dans cette optique, une centaine de jeunes arbres (saules blancs, frênes) seront plantés, tout comme une trentaine d'arbustes et plusieurs dizaines de plantes tel l'iris, qui ne nuiront pas au milieu. Et le paysagiste Marti Franck sculptera le paysage végétal en fonction des saisons, plusieurs tontes seront ainsi effectuées dans l'année, pour un paysage sans cesse renouvelé. « L'aménagement des berges de la Têt est aussi un projet social, puisqu'un chantier d'insertion gèrera ce nouvel espace. Dix habitants du quartier, aujourd'hui sans emploi, seront ainsi formés aux métiers de la nature », tient à souligner Patrick Berger, responsable de la direction de l'Environnement.Pour accéder à cet espace naturel réaménagé, une promenade en surplomb du fleuve sera bientôt praticable. « Nous créons cent quatre vingt mètres de baladoir en platelage bois, comme sur le quai Vauban, précisément entre le terrain de pétanque et le jardin de la digue d'Orry. Il sera, à terme, continué en amont et en aval », indique l'architecte auteur du projet. Tout comme sera réalisée une passerelle enjambant la Têt au niveau du futur Théâtre de l'Archipel. Une seconde passerelle est également programmée en face de l'hôtel de Police. « Ouvrir le fleuve, le donner à voir, passe par de nombreux aménagements. Comme celui du boulevard Torcatis qui pourrait devenir un espace ludique, agréable, sorte de ramblas avec des commerces et des restaurants. Il faut ainsi réfléchir à sa mise en valeur en concertation avec les habitants du quartier », conclut insiste Philippe Pous.

è-à Frédérique mIcHALAk

RenseignementsDirection de l'Environnement, Centre technique municipal 437-439 avenue de Broglie Tél : 04 68 66 30 48. E-mail : de-secretariat@mairie-perpignan.com

Les travaux en cours le long des berges de la Têt comptent parmi les plus importants pour Perpignan. Le fleuve s'apprête à (re)prendre toute sa place en milieu urbain et à offrir ses richesses aux habitants de la cité catalane.

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perpignan se fait une nouvelle Têt

Le projet d’aménagement des berges de la Têt a pour vocation de réunir les deux rives du fleuve dans le respect de son environnement.photo : agence Philippe POUS, Architecte.

ille pont » entre la France et l’Espagne, Perpignan tire son principal avantage en matière d’économie de sa position

géographique privilégiée, à égale distance de Barcelone, de Toulouse et de Montpellier. Située en bordure de la mer Méditerranée, Perpignan bénéficie également d’un cadre de vie attractif et des bienfaits du commerce portuaire qui en a fait un carrefour d’échange séculaire. Aujourd’hui, un des principaux bénéficiaires de cette situation géographique idéale est le Marché international Saint-Charles. Ce marché constitue non seulement le premier moteur de l’économie perpignanaise, mais également la première plateforme européenne de fruits et légumes. Un rayonnement international qui ne semble pas près de s’arrêter, puisque, pour faciliter la redistribution des marchandises, un Cluster Logistique devrait, dans les deux années à venir, développer des zones d’activités économiques spécialisée dans le ferroutage. En partenariat avec le port de Barcelone, l’objectif de cette nouvelle zone sera de privilégier le transport des cargaisons par voie ferroviaire afin d’éviter la saturation des réseaux routiers due au trafic des poids lourds. Actuellement, 10 000 camions passent chaque jour la frontière. Une autre extension de soixante-dix hectares est également prévue au Sud du secteur pour l’accueil des entreprises.

Un potentiel de 5 000 emplois

Un des autres grands projets de la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée, qui coordonne l’action économique, est le lancement du pôle Nautique Perpignan Méditerranée (industrie nautique) destiné à devenir l’un des plus dynamiques du bassin méditerranéen. La zone d’activité dédiée aux nouvelles technologies, Tecnosud, est également en train de prendre toute son ampleur avec le lancement sur vingt hectares de Tecnosud 2, qui se spécialisera dans les énergies renouvelables (géothermie, photovoltaïque, solaire, éoliennes). Les premiers permis de construire devraient être délivrés au second semestre 2008. Le site devrait être opérationnel à l’horizon 2009.Au Nord de Perpignan, à proximité de l’aéroport, les lotissements de Torremilla sont également en voie d’extension. D’abord, avec la création d’un pôle Santé, conçu autour des cliniques mutualistes (regroupement de la Roussillonnaise et Saint-Christophe) qui y ouvriront leurs nouveaux locaux dans un an. A proximité de l’aéroport, le lotissement Roussillon accueille, entre autres, un des leaders mondiaux de la fabrication de piscine, Astral. Sans oublier le lotissement Saint-Joseph qui devrait notamment bénéficier de l’implantation d’une nouvelle usine du chocolatier Cémoi. A quelques mètres de là, de l’autre côté de la voie rapide, la zone franche de l’Espace Polygone va s'étendre sur vingt hectares supplémentaires. Sa vocation : attirer les entreprises industrielles à Perpignan en les exonérant de charges pendant cinq ans. Cette zone franche permet également, aux entreprises industrielles locales, de développer plus rapidement leurs activités. En contre

Avec l’extension de la plupart des pôles économiques de la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée, un potentiel de 5 000 emplois devrait être mis sur le marché dans les dix prochaines années. L’attractivité accrue du centre-ville met également tous les atouts du côté des commerces perpignanais pour aborder cette nouvelle ère, notamment symbolisée par l’arrivée du TGV.

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Communauté d’Agglomération Perpignan MéditerranéeEspace MéditerranéeBP20641 - 66006 Perpignan Cedex,Tél : 04 68 51 64 00 E-mail : accueil@perpignan-mediterranee.orgInternet : www.perpignanmediterranee.com

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Avec le lancement de Tecnosud 2, la zone d’activité dédiée aux nouvelles technologies se spécialisera également dans les énergies renouvelables.

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une décennie d’essor économique pour perspective

partie de ses avantages fiscaux, toutes ces entreprises s’engagent à embaucher en priorité les habitants issus des zones urbaines sensibles situées à proximité. Toujours au niveau de l’Espace Polygone, un nouvel espace commercial est également en projet à côté de Botanic.Dans les dix années à venir, en parallèle avec l’implantation de nouvelles entreprises, toutes ces extensions devraient permettre la création de plus de 5 000 emplois. Pour parvenir à trouver la main d’œuvre nécessaire à cette nouvelle phase de développement industriel, la communication d’agglomération Perpignan Méditerranée travaille en liaison étroite avec la Maison de l’emploi. Une collaboration d’autant plus nécessaire que, pour le directeur du pôle économique de la communauté d'agglomération, « Avec l’arrivée du TGV, la décennie 2008-2018 marquera une nouvelle période de développement. C’est le travail effectué avec les entreprises qui est important. La synergie public/privé fera toute la différence ».

préserver l’âme dU centre-ville

Dans le centre-ville de Perpignan, l’activité principale reste le commerce qui représente près de 30% des emplois. C’est pourquoi, afin d’être encore plus attractive, la Ville met en valeur son patrimoine historique et regorge chaque été d’animations musicales (Jeudis de Perpignan) et de festivals (Les Estivales). Au gré des aménagements

(marché de la République, Théâtre de l'Archipel), Perpignan se met au niveau d’une agglomération qui comptera bientôt 250 000 habitants. Propice au développement du commerce, ce mouvement est suivi par les investisseurs privés qui rénovent ou développent de nouveaux espaces, comme par exemple le passage Doisneau.Afin de préserver l’identité et la convivialité de certains lieux ciblés du centre-ville, le conseil municipal a également voté un arrêté qui permet de préempter sur les ventes de baux commerciaux. Ce droit de préemption donne ainsi la possibilité à la Ville de racheter les locaux et de favoriser l'installation d'un repreneur pour un commerce de même type. Le but du procédé est, par exemple, de conserver les restaurants et bars qui font tout le charme de certains lieux comme le quai Vauban, la rambla de Perpignan. « Si les restaurants disparaissaient au profit de banques ou de commerces de vêtements, Perpignan perdrait du même coup ses lieux de rencontres et sa convivialité », déclare à ce propos le maire-adjoint délégué à l’Economie. Sur fond d’arrivée prochaine du TGV, Perpignan entend bien profiter de toutes les opportunités économiques offertes par sa situation géostratégique et son cadre de vie méditerranéen. Sans pour autant renoncer à une âme et une identité profondément ancrée dans le cœur des Perpignanais.

- Arnaud ANDREU

Le droit de préemption permet d’empêcher que les lieux de rencontre et de convivialité du centre-ville, comme le quai Vauban, ne perdent leur âme.