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Le père Noël fut bien présent à notre party en Valais > page 13 On recherce des bénévoles pour notre cabane à sucre, page 7 LE PLACOTEUX Journal de l'association des Québécois(es) en Suisse N° 37, février 2014

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Le père Noël fut bien présentà notre party en Valais

­­> page 13On recherce des bénévolespour notre cabane à sucre,

page 7

LE PLACOTEUXJournal de l 'associat ion des Québécois(es) en SuisseN ° 3 7 , f é v r i e r 2 0 1 4

SommaireLe mot de la Présidente Page 3Portrait Pages 4 à 6Cabane à sucre / Bénévoles Page 7La conduite automobile Pages 8 à 11Publicité Page 12Noël en Valais Pages 13 et 14Assemblée générale Page 15Jura ­ Québec Pages 16 à 19Au pays de la matière grise Pages 20 à 22Eugenie Bouchard Page 23Guy Boucher en pompier Page 24Petite annonce Page 25La recette du mois Page 26La radio analogique/numérique Pages 27 et 28Jonathan Collin Page 29L'agenda des sorties Pages 30 à 32

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S o m m a i r ew w w. t o i l e a q s . c o m

L’édito

En regardant dimanche soir dernier(avant d’écrire ces quelques lignes) unfilm (téléfilm?) québécois à l’antenne deTV5MONDE, je me suis un peu gratté latête... car, contrairement à la diffusiond'Unité 9, ce programme n'était passous­titré (en version incrustée).Finalement normal, et je vous transmetsquelques informations au sujet de cettechaîne. Juste avant, signaler que leCRTC a donné son feu vert pour le projetNouveau TV5, la chaîne UNIS www.nou­veautv5.ca.Contrairement à TV5 au Canada, le nomde la station s'écrit avec le suffixeMONDE dans le reste du monde, auquelon rajoute écrit sous le logo lors de la dif­fusion la version géographique du signal.Pour l’Europe, il existe deux versions deTV5MONDE: l'une pour les zones géo­graphiques majoritairement franco­phones d'un point de vue français(France, Belgique et Suisse) et l'autrepour... le reste du continent (Europe).

Suite en page 28

Les nouveaux membresChantal Umbriaco et Daniel Dorsaz (Pailly, VD)Patsy Savard et Nicolas Balague (Haute­Nendaz, VS)Katy Lemay et Patrick Ducharme (Lausanne, VD)Steve Gauthier (Nendaz, VS)Nathalie Genest et Olivier Weber (Lausanne, VD)Gabrielle Rodrigue (Lausanne, VD)Nancy Houle (Vétroz, VS)Martin Dionne et Alexandra Dionne (Lausanne, VD)Marie­Pier Corbin (Morges, VD)Phiippe Sauser et Véronique Boulanger (Yvonnand, VD)France Guillermin et Guillaume Lederrey (Lausanne, VD)Vincent et Katrin Daigle (Lausanne,Floriane Piguet (Lausanne, VD)Stéphane Lessard (Lausanne, VD)Pierre­Olivier Pelchat (Lausanne, VD)Nancy Bergeron (Lausanne, VD)Marie­Claude Ally (Les­Posses­sur­Bex, VD)Michel Fumeaux (Les­Posses­sur­Bex, VD)

Prochaines activités15 mars 2014 Cabane à sucreResponsable: Comité [email protected] avril 2014 Assemblée générale et Train Lavaux ExpressResponsable: Comité21 juin 2014 St­Jean BaptisteResponsable: Comité [email protected]éros de téléphone et adresse postale indiqués en dernière page.

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L e m o t d e l a P r é s i d e n t ew w w. t o i l e a q s . c o m

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Mot de la présidente

Chers membres,L’année 2014 s’an­nonce belle pour l’As­sociation. Quantité denouveaux membresnous ont rejoints etj’espère que la partici­pation aux activitéssera en hausse. Je

profite également de cette tribune pour re­mercier tous les membres qui sont fidèles, an­née après année, à l’AQS.Votre comité 2013 a su trouver ses marques etespère consolider son expérience en 2014. Ce­pendant, un membre de longue date et tréso­rier, André Normandin, rentre au pays après 17ans en terre helvétique. Nous recherchonsdonc activement une personne de confiancepour le remplacer. Ce poste est très important.André laisse une comptabilité en ordre et je leremercie pour la rigueur de son travail. Pour­quoi ce ne serait pas vous? Donnez un peu devotre temps pour l’Association et rejoigneznotre sympathique comité. Il serait bien quevous vous annonciez auprès de moi avant l’as­semblée générale.

L’inscription prioritaire aux membres pour la ca­bane à sucre a porté fruit: il restait 15 places au1er décembre qui ont été rapidement combléesla journée même. Merci de votre participation,de votre enthousiasme. Cependant, noussommes toujours à la recherche de quelquesbénévoles supplémentaires. Le comité lui­même ne peut tout accomplir et a besoin qu’onlui prête main­forte.L’assemblée générale approche à grands pas.C’est le moment de venir nous faire part de vossuggestions, de partager vos idées… et devous présenter comme trésorier! Nous aime­rions savoir ce que l’AQS peut faire afind’améliorer expérience avec l’Association. Jevous dis donc à très bientôt.

Amicalement,Ariane Bernier

Présidente AQS

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J’avais l’envie d’aller à la rencontre d’entrepre­neurs québécois qui ont bâti leur entreprise enSuisse. J’avais envie de connaître leurs difficul­tés, leurs bons coups, leurs parcours. Et enmême temps, je trouvais que c’était une bonneoccasion de faire connaître leur entreprise auxgens de notre communauté.

Connaissez­vous le scrapbooking1 ou collimage(mot inventé au Québec)? Cet art permet deconserver et mettre en scène une ou plusieursphotos sur une page en créant un cadre, untitre et différents embellissements2. Celapermet d’immortaliser tous les événementsimportants en y ajoutant des commentaires.Dès 1825, le terme «scrapbook» était utilisé enGrande­Bretagne. Durant les années 1880,l’engouement pour les recherches généalo­giques marqua un renouveau dans la composi­tion des albums de souvenirs3. Ce loisir créatif,très développé aux États­Unis, y existe depuis1800. En 1999, des ateliers sont offerts enFrance. Une série d’articles dans différents mé­dias de France fera connaître ce loisir en Eu­rope.À Cuarnens, j’ai rencontré Geneviève Bisaillondans sa boutique de matériel de scrapbookingScrapdeco. J’ai eu affaire à une femme dyna­mique, jasant facilement et racontant le Québecavec nostalgie.En septembre 2000, Geneviève est arrivée enSuisse avec un billet d’avion ouvert pour faireune année sabbatique. Elle venait voir si leSuisse rencontré lors de vacances au Québec

pouvait être le match parfait. Les débuts ont étédifficiles, elle rapporte que les gens n’étaientpas très accueillants: «Ils aiment bien te cau­ser, entendre l’accent, mais ils ne veulent pastrop que tu prennes leurs jobs.» À son avis, lemarché de l’emploi est très fermé pour lesétrangers. «Avec mon bac en communicationsde l’UQUAM, c’était presque impossible detrouver du travail. Je n’étais même pas convo­quée en entrevue.» L’amour faisant son cheminau fil des mois, elle s’est mariée avec sonconjoint. Avec un permis C, il a été plus faciled’avoir des entrevues. Elle s’est inscrite à uneagence d’intérim dans son domaine de forma­tion. Elle a fait plusieurs remplacements dansdifférents domaines. Un remplacement chezTetra Pak s’est transformé en contrat pour unposte d’assistante de direction. Elle y a fait 3ans. Mais le leader en elle ne pouvait secontenter d’un poste d’assistanat: elle se devaitde relever de nouveaux défis. Alors, lorsqueson chef a été muté, elle a quitté son emploi.Au chômage, elle a dit avoir fait affaire avec unsuper agent qui lui a permis de participer à uneformation sur la gestion d’entreprise.En 2005, elle a commencé à scrapper (faire duscrapbooking dans le jargon) de manière plusrégulière. Une copine l’a initié et c’est devenuune passion. Elle a cherché du matériel, maistrouvait difficilement. À part quelques perfora­trices aux magasins de brico­loisirs, il y avaittrès peu de matériel. Et chaque fois qu’elle al­lait au Québec, 1 à 2 fois par année, elle rap­portait des valises pleines de matériel. Elle adonc réfléchi et suite à la formation de gestiond’entreprise, elle a décidé de partir sa propreentreprise. Une année sans salaire à monterson projet, son 2e pilier investi dans l’entre­prise: le projet prenait forme. À la base, sonidée était de travailler à 50% et de scrapper et

PortraitEntrevue avec Ariane Bernier

Nom: BisaillonPrénom: GenevièveEntreprise: Scrap décoEn Suisse depuis: 1er septembre 2000

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de profiter de la vie le reste du temps. Son maria passé beaucoup de temps à créer le site et legraphisme s’est amélioré au fil des mois avec lacollaboration d’une amie graphiste.Le 1er avril 2006, le forum sur Internet s’est ou­vert. À son grand étonnement, il y a eu 250 ins­criptions le 1er jour. Elle proposait nonseulement un forum et une boutique virtuelle,mais également une nouveauté sous forme dekit mensuel. Chaque personne qui choisit des’inscrire et s’acquitte des frais reçoit chaquemois un kit contenant des papiers coordonnés,des alphabets et différents matériaux pour faireplusieurs pages de scrapbooking. Et afin dedonner des idées aux clientes, elle a réussi àrassembler une bonne «équipe créative» quipropose des exemples de pages ou de projetsà faire avec le kit. Cette mode, venue des USA,a fait fureur en Suisse et en France voisine. Elleavait trouvé le bon créneau et les inscriptionsn’ont pas cessé d’augmenter depuis. Elle penseque l’excellente de son équipe créative a biencontribué au succès de la formule.Elle mentionne que le côté négatif d’avoir uneentreprise ici est le prix de la main d’œuvre etdes loyers. Elle n’arrive pas à payer quelqu’unafin de diminuer un peu son temps de travailEn 2008, la boutique «physique» a ouvert àCuarnens. Pourquoi dans ce village? Car c’estlà qu’ils ont trouvé une maison. La grange, ré­novée et aménagée par son mari dans sontemps libre, est un magnifique cadre pour unmagasin de loisirs créatifs.Lorsque je demande à Geneviève si faire desaffaires avec des Suisses, c’est la même chosequ’avec des Québécois, elle me dit clairementque l’interaction n’est pas la même. À son avis,les Suisses n’interagissent pas de la même

manière. Sa clientèle est composée à 80 % deSuissesses et 20 % de Françaises. Il y a trèspeu de Québécoises, pour le moment!Je lui ai demandé un conseil pour les entrepre­neurs qui veulent se lancer en Suisse. «Ne mé­nagez pas votre temps! Les cinq premièresannées, il ne faut pas compter. » Elle lance uneidée pour un futur entrepreneur: créer un pro­gramme informatique qui relie la boutique enligne au magasin physique afin de gérer l’in­ventaire. Ça existe, mais pas pour les petitesentreprises.Lorsque l’on se met à parler de la vie enSuisse, elle trouve ça moyen. La qualité de vie,l’environnement et la sécurité, c’est génial. Lefait que le temps partiel est valorisé est unebonne chose à son avis. Et ici, les gensacceptent que les entreprises ferment pour desvacances: les gens n’ont pas les attentes desQuébécois qui ont l’habitude que tout soit ou­vert tout le temps. Mais viscéralement, elles’ennuie de l’humain, de la terre et de la culturedu Québec.Elle connaît l’AQS, mais elle n’a jamais partici­pé par faute de temps. Elle regrette de ne pasavoir connu l’Association avant la mise en routede son entreprise. Elle dit que cela lui aurait faitdu bien de trouver des Québécois, tisser desliens et se monter un réseau de contacts lorsde son arrivée. Elle est certaine qu’en étant auchômage, sans occupation, elle aurait pu s’im­pliquer et pourquoi pas, faire partie du comité.Lorsqu’elle se met à me parler de sa passion,le scrapbooking, ses yeux s’illuminent. Elle meparle des différents projets qu’elle a, des idéesqui germent. Des ateliers pour adultes (1 foispar mois) sont déjà offerts, mais elle aimeraiten développer pour les enfants. Elle cherche la

PortraitEntrevue avec Ariane Bernier

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bonne personne pour l’aider. Une activité pourles enterrements de vie de jeune fille ou pourles anniversaires est offerte sur demande.

SCRAPDECORuelle des lavoirs 91148 Cuarnens ­ SuisseTél: +41 (0)79 517 82 24(uniquement durant les heures d'ouverture)Email: [email protected]/magasin/fr/

HorairesMardi: 13h00 ­ 18h00Jeudi: 13h00 ­ 18h00Vendredi: 9h30 ­ 13h00Samedi: 10h00 ­ 13h00

1 Source: Wikipédia2 http://astucescrap.free.fr/index_­fichiers/Page484.htm3 Source: Riddell, Louise, Le Grand livre duscrapbooking. Éditions Fleurus, 112 pages.

PortraitEntrevue avec Ariane Bernier

Le froid c’est…?­ La Suisse!Il fait plus chaud en Suisse ou au Québec?­ Au Québec.La neige c’est…?­ Trop rare ici.Le Québec c’est…?­ L’automne avec ses paysages, l’hiver avecses activités et ses tempêtes de neige, sonprintemps avec les jupes qui raccourcissent etson été avec les festivals.La Suisse c’est…?­ Vraiment différent selon qu’on y voyage ouqu’on y vit.Quelle musique québécoise joue dans toniPod?­ Paul Piché, Ma vie c’est d’la marde de LisaLeblancQue rapportes­tu toujours du Québec?­ De la relish.Qu’apportes­tu toujours au Québec?­ Du fromage.

Qu’est­ce qui te manque le plus du Québec?­ L’air du Québec, les gens.Selon toi, le met typique Suisse?­ La fondue, clairement!Selon toi, le met typique Québécois?­ Le ragoût de pattes de cochon, miam miamÀ quel restaurant vas­tu immanquablementmanger au Québec?­ St­Hubert BBQQuel plat demandes­tu à ta mère de faire?­ Bœuf BourguignonCombien de fois par année vas­tu au Québec?­ Avant, c’était au minimum 2 fois, après 1 foispar année et maintenant, c’est moins, car jesuis trop prise par mon entreprise et surtout, jedéprime pendant 1 mois lors de mon retour!Prévois­tu un retour au Québec?­ J’aimerais ça, mais pour le moment, ce n’estpas possible avec l’entreprise qui fonctionnebien. On reste ouvert aux opportunités etl’avenir nous le dira.

Questionnaire Je me souviens

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Association des Québécois(es) en Suisse, 1000 Lausanne

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La conduite automobile en Amérique du Nordet particulièrement au Québec

Amis européens, si vous louez une voiture pourvisiter la belle province, il faut savoir que la si­gnalisation, les habitudes et les règles deconduite sont parfois différents de l'Europe. Li­sez donc ce qui suit, ça pourra vous servir.La boîte de vitesses automatique.

La majorité des voitures,dont celles à louer, ontune boîte automatique.Le pied gauche ne sertjamais. Vous freinez ouvous accélérez avec lepied droit. A l'arrêt le le­vier de "vitesse" doit êtreen position P (park). Pouravancer il faut être en po­

sition D (drive). Dès que vous lâchez la pédalede frein, la voiture avance, même si vous n'ap­puyez pas sur l'accélérateur. Pour actionner lelevier de "vitesse", il faut maintenir la pédale defrein enfoncée. Pour reculer c'est la position R(reverse). La position N (neutre) permet d'êtreen roue libre (pour vous faire remorquer parexemple). Les positions 1 et 2 servent pour lesdénivelés importants, pour avoir de la puis­sance en montée ou un frein moteur sila descente est raide.DangerLosange jaune. En France, c'est un triangle en­touré de rouge.

AttentionOrange. Travaux en cours, situa­tion temporaires, déviation ("dé­tour" au Québec), route fermée, ...Panneau STOP/ARRÊTLa plupart des intersections ont deux panneauxstop, et souvent quatre. Les croisements sansaucune indication sont quasiment inexistant.Dans le cas de croisement avec quatre pan­neaux stop, un pour chacune des quatre direc­tions, la priorité à droite s'applique.Le plus souvent, c'est "ARRÊT", mais selon laproportion d'anglophones dans le quartier ou lacommune, c'est STOP/ARRÊT, voire STOP(Westmount, Mont­Royal).

Les "lumières" (feux tricolores)Le poteau que vous devez regarder est face àvous mais de l'autre côté du carrefour. Ce feusert aussi aux piétons qui traversent parallèle­ment à vous, s'il n'y a pas de feux pour piétons.Cela signifie que vous êtes arrêté à plusieursmètres du feu qui vous concerne alors qu'enFrance on est arrêté à la hauteur du feu.C'est bon à savoir pour ne pas s'arrêter enplein milieu du carrefour.

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Feu vert clignotantEn France, on sait qu'on peut tourner à gaucheet que les voitures dans l'autre sens sont arrê­tées car il y a un feu avec une croix rouge enface. A Montréal c'est un feu vert clignotant. Lepoteau dans ce cas est en face mais au milieuentre les deux sens de circulation, ou suspenduau milieu du carrefour.Tourner à droite au feu rougeAutorisé en dehors de l'île de Montréal seule­ment si la voie est libre (pas de piétons). Doncvalable surtout en campagne. Ce n'est pas uneobligation.

Interdiction de tourner à gaucheA Montréal, il est interdit de tourner à gaucheaux intersections fréquentées. Mais alors quel'automobiliste français s'attend dans ce cas àvoir ce panneau:

C'est ce panneau que l'on voit àMontréal:Deux panneaux différents pourdire la même chose...

Limitation de vitessePanneau blanc carré avec écrit"maximum", au lieu du rond en­touré en rouge comme en Eu­rope. Souvent la vitesse minimaleest également indiquée. C'estaussi un carré blanc, avec écrit"minimum" (en Europe la vitesseminimale est indiquée sur un rondà fond bleu, mais ce panneau esttrès rare).

Sens uniqueBeaucoup de rues sont à sens unique, bienqu'elles soit larges. Quand vous arrivez à uneintersection, un panneau avec une flèche vousindique le sens de la rue que vous croisez. Decette manière vous n'avez à regarder que d'unseul côté pour voir si unevoiture "s'en vient".Bus scolaire

Il est interdit de doublerun bus scolaire qui s'ar­rête pour déposer les en­fants, ces dernierspouvant être amenés à

traverser. Il faut donc rester derrière, même s'ilest à l'arrêt et n'est pas encore prêt pour se ré­insérer dans le trafic. La police ne tolère au­cune transgression.Bus prioritaireLorsqu'un bus (scolaire ou pas) repart aprèsavoir déposé ou pris des passagers, dès lorsque son clignotant gauche est actionné, il estprioritaire. En France, la loi n'est pas aussiprécise.Priorité à droite: rareIl n'y a quasiment aucune intersection sansfeux tricolore ou sans panneau stop. Si vousn'avez aucun panneau ou aucun feu, la voie quicroise la vôtre en a un. Donc l'autre, il doit s'ar­rêter, et vous, vous continuez votre course, toutsimplement. Il y souvent quatre panneaux stop,

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un pour chacun. Dans ce cas il est rare quedeux voitures arrivent et repartent exactement àla même seconde. Dans ce cas c'est bien lapriorité à droite qui s'applique, mais souvent lacourtoisie également. Si bien que le concept depriorité à droite n'est pas criant.En France, il y a souvent des intersections sansaucune indication. Il existe même des grandesrues, principales, où l'on roule à 50 km/h, quicroisent des petites rues qui sont prioritaires.Mais il est très rare qu'une personne venantd'une petite rue force le passage (même si ellea raison, il faut remplir le constat, c'est uneperte de temps...). Ce n'est pas un raison pourne pas faire attention.Le système métriqueNon les distances et les limites de vitesses nesont plus indiqués en miles, mais en Km, de­puis longtemps. Pourtant les distances entre lesvilles s'expriment souvent en durée.Voie réservéela voie marquée de losanges est réservées auxbus et taxis. Les autres voitures peuvent l'em­prunter s'ils tournent à droite à la prochaineintersection.Trouver sa routeVous devez fonctionner à la boussole. Trèssouvent, les indications ne donnent que le n°de la route et la direction (Nord, Sud, Est,Ouest).Pour aller de Montréal à Québec, prenez la 20EST, ou la 40 EST. Sauf que Québec étant unegrande ville, il est également marqué "Québec"sur le panneau de direction.Ce n'est souvent pas le cas pour les vilesmoins importantes.De plus, il faut savoir que le fleuve Saint­Laurent coule du sud­ouest vers le nord­est,mais on considère qu'il est sur un axe est­ouest, et les routes qui le longent aussi. Ainsi,pour aller de Montréal à Québec, même si vousroulez soit disant vers l'est, vous vous dirigezen réalité vers le nord­est. Et Sherbrooke est en

réalité au sud de Québec, mais selon la logiqueindiquée ci­dessus, elle se trouve au sud­ouest.Les routes dont le numéro se termine par unchiffre pair sont parallèle au fleuve et celles quise terminent par un chiffre impair sont perpen­diculaires au fleuve. Ce qui permet de s'orien­ter.Les numéros qui n'ont que un ou deux chiffressont des autoroutes interurbaines (5, 10, 15,20, 25, 30, 35, 40, 50, etc). Les autoroutesavec un chiffre de centaine qui est 4, 6 ou 8sont des autoroutes de contournement et cellesqui ont 5, 7 ou 9 sont des autoroutes qui relientdeux autoroutes.Les routes dont le numéro est entre 100 et 199sont des routes principales.Entre 200 et 299, ce sont des routes secon­daires au sud du St­Laurent et entre 300 et399, au nord du fleuve.Attention aux distances, pour aller des Chutesdu Niagara à la Gaspésie, il faut parcourir plusde 1200 Km.JonctionL'accès à une route depuis une autre routes'appelle jonction (abrégée en JCT).Les numéros des adressesNombres pairs d'un côté, Nombres impairs enface, comme en France, mais la comparaisons'arrête là. En effet, les numéros ne sont pasattribués séquentiellement mais selon ladistance qui sépare une porte d'entrée à l'autre.S'il y a par exemple l'entrée d'un stade au nu­méro 1000 et que l'adresse suivante est à unKm de distance, cette dernière n'aura pas lenuméro 1002 mais le numéro 1038 parexemple.Ainsi, pas de mauvaise surprise quand oncherche une adresse en marchant. On connaîtla distance à parcourir.

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Les villes nord­américaines sont en grande par­tie quadrillées par un groupe de rues toutesparallèles entre elle, et un second groupe derues perpendiculaires au premier.Le boulevard Saint­Laurent à Montréal, axénord­sud, est considéré comme la frontièreentre l'est et l'ouest de la ville.Sur les rues qui traversent le boulevard Saint­Laurent, la numérotation en allant vers l'est est:1Est, 3 Est, 5 Est et ainsi de suite, et la numé­rotation vers l'ouest est 1 ouest, 3 ouest, etc...Pour les rues qui sont soit entièrement à l'estsoit entièrement à l'ouest de la ville, on neprécise pas "est" ou "ouest".Il n'y a pas de séparation nord­sud. Les nu­méros pour les rues orientées nord­sudcommencent au sud, c'est­à­dire en partant dufleuve.Les rues conservent leur nom même si ellessont interminables et même si elles traversentplusieurs communes. Ainsi la rue Sherbrookefait plusieurs dizaines de km. Et donc 8080Sherbrooke Est c'est pas vraiment à côté de2020 Sherbrooke ouest.L'état des routes au QuébecLe mauvais état des chaussées est une des ca­ractéristiques du Québec. Les différences detempératures provoquent des fissures et desdéformations qui nécessitent beaucoup de tra­vail d'entretien. Et on dit que la gestion desroutes de la province n'est pas à la hauteur decette tâche. Il faut donc faire un peu attention,mais cela dit, cette remarque concerne surtoutles propriétaires des voitures qui veulent pré­server leurs amortisseurs.La manière de conduireOn s'attend à ce que les automobilistes duQuébec ait un comportement similaire à tousles Américains du Nord, hérité des Britan­niques, c'est­à­dire basé sur la courtoisie et ladiscipline. Mais en réalité, les conducteurs qué­bécois ont mauvaise réputation auprès de leurs

voisins de l'Ontario ou de l'état de New York. Acroire que le sang "latin" des origines fran­çaises y est pour quelque chose. Qu'en est­ilvraiment?Même si les automobilistes du Québec sontdans leur majorité à peu près raisonnables, ilexiste semble­t­il une minorité assez importantede "chauffards" qui contribue à cette mauvaiseréputation. Il est vrai que certains tournent àdroite sans respecter les piétons qui traversent,ou ne s'arrêtent pas si un piéton veut traversersur un passage protégé.Les piétons sont indisciplinés eux aussi, ils tra­versent même si c'est rouge pour eux, et ilsgênent considérablement les automobilistess'ils sont en position de force, comme dans lesrues achalandées du centre­ville.Sur l'autoroute, je trouve que les distances desécurité ne sont que peu respectées, notam­ment par beaucoup de conducteurs de poids­lourds. Ces derniers peuvent se montrer parti­culièrement odieux, en effrayant les passagersdes voitures avec leur 30 tonnes: ils collent lavoiture qui les précèdent, doublent à gauche,font des queues de poissons. Je n'ai pas l'im­pression que les camions en Europe soit aussiirrespectueux.Les Taxis à Montréal sont mal vus. Souvent leschauffeurs sont originaires de pays où laconduite n'est pas très "propre" non plus, et ilsrépètent les schémas appris dans leur villed'origine.On imagine alors l'appréhension du visiteur on­tarien ou américain car en plus, la signalisationest en français uniquement!

Linda Nadon

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Noël en ValaisEncore une fois, c'est au gîte St­Jean, enValais, chez Fred et Julie Zufferey que le partyde Noël a ouvert les festivités en ce début dedécembre 2013.C'était un air de déjà­vu, un air de retrouvailles,un petit goût de chez soi, car après trois ans deveillée au même endroit (pour ceux qui ont eule bonheur de profiter de ces trois années),c'était une façon de renouer avec nos hôtes.Une façon aussi de prendre le temps de revoirdes anciens membres et de prendre des nou­velles, de faire connaissance avec des nou­veaux ou tout simplement de partager avecchacun le temps d'une soirée. N'est­ce pas celaaprès tout l'esprit de Noël?Il y avait plusieurs familles avec jeunes enfantscette année. La magie de Noël était donc aurendez­vous. Les enfants ont vite pris le pli ettrouvé leurs marques. Les plus jeunes ont in­vesti la classe à l'étage pour jouer. Les plusvieux se sont mis sur leur trente et un (pourcertains) devant un bon verre de vin offert parl'AQS, histoire de briser la glace si besoin était.Les chambres ou dortoirs attendaient les festifsen solo, en duo ou en famille.Comme chaque année, la peur de manquer denourriture est toujours présente. Pourtant, toutle monde a compris le jeu et les portions sontgénéreuses et délicieuses. Le buffet à la cana­dienne a encore fait des heureux cette année,entre les boulettes de viande (miam miam), lestourtes (hummmm), tourtières (waouh), tartesau sucre (régime après les fêtes)... On s'est ré­galé encore une fois. Tout contribuait à mettretout le monde de bonne humeur.

Puis, le temps le plus attendu par les plusjeunes est venu. Pendant que Linda racontaitune histoire pour les faire patienter, Robert(pour la seconde année) est allé vêtir son cos­tume de circonstance. Vous savez le manteaurouge, la barbe blanche et la bedaine sans ou­blier d'apporter sa hotte remplie de présents (ànoter qu'il faut absolument revoir le costume duPère Noël: la barbe fait vraiment pitié). Et ouinotre père Noël Robert a remis ça dans labonne humeur. Les enfants, quoiqu’intimidéspour certains, sont repartis ravis du cadeaudistribué. Le Père Noël Robert a même trouvésa mère Noël Danielle. Quelques photos co­quines ont été prises... que l'on ne peut mal­heureusement pas dévoiler! L'histoire ne ditpas s'il est reparti avec elle sur son traineau.Merci à Robert et à Danielle, que la route soitbelle!

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Après l’excitation des enfants, ce fut l’énerve­ment des adultes avec les jeux. Une versionquébécoise du jeu Cranium a permis d’en fairerire plus d’un. Au fur et à mesure que la partieavançait, des joueurs se sont ajoutés attirés parla bonne ambiance festive. Ce fut un duel garscontre filles. Des rumeurs circulent depuis.... lesgars se sont fait planter… royalement! Ils au­raient essayé d’utiliser toutes sortes d’excusespour expliquer leur défaite: sans succès! Bravoles filles!Les marmottes se sont couchées au plus tôtvers 23 h et les plus courageux à point d'heure.Mais dur dur le réveil le matin, car les enfantseux ont toujours la pêche une fois levés.Après un bon petit déjeuner façon continentale,tout le monde est reparti en distribuant maintespoignées de main et becs à profusion avec dessourires et des mercis, un au revoir et au plaisir,des promesses de se revoir soit à la cabane àsucre en mars prochain, soit de l'autre côté del'Atlantique.

Tous nos remerciements vont à Fred et Juliequi nous ont reçus trois ans de suite et ac­cueillis pour la dernière fois dans ce petit coinde montagne. On leur souhaite tout de bonpour la suite et bonne installation au Québec.

Que le temps des fêtes reste toujours dans voscœurs tout au long de cette année tels dessouvenirs d'enfance que l'on chérit.Bonne Année

Véronique Landy

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Au pays de la matière griseAvec une entrevue de Sylvain Poitras, membre de l'AQS

Qu'ont en commun l'aspirine, la souris d'or­dinateur, la mini­trottinette et le chocolat aulait? Ils ont tous été inventés au pays del'innovation, la Suisse. Dépourvu de ma­tières premières, le petit pays coincé au mi­lieu de l'Union européenne a développé uneéconomie de la «matière grise» afin de sedémarquer sur l'échiquier mondial. Et çaréussit.Selon une récente enquête publiée par l'Univer­sité américaine Cornell et l'Organisation mon­diale de la propriété intellectuelle (OMPI), laSuisse arrive au tout premier rang des 142pays les plus innovants sur la planète, devantles États­Unis et la Grande­Bretagne. Des hon­neurs habituels pour la Suisse, qui avait aussiterminé au sommet de cet Indice mondial del'innovation en 2012 et en 2011. Le Canada aterminé au 11e rang mondial en 2013, soit uneplace de mieux que l'année précédente.«L'innovation est fondamentale en Suisse, c'estune spécialisation, explique Marc Surchat, col­laborateur scientifique au Département fédéralde l'économie, de la formation et de la re­cherche, à Berne. L'économie suisse est tour­née vers des produits de haute qualité, à fortevaleur ajoutée. Il faut constamment innover etêtre à la fine pointe, ce qui nous permet de ga­gner de nouveaux marchés et obtenir des prixélevés pour nos produits.»Mathieu Piguet, sous­directeur de la Chambrevaudoise du commerce, dit qu'«il n'y a pas dematières premières, pas de ressources à ex­ploiter [en Suisse]. Nous n'avons pas le choix: ilfaut innover et travailler!»Et l'innovation suisse n'est pas l'apanage dequelques multinationales, comme Nestlé, Adec­

co ou British American Tobacco, qui y ont leursiège social. «Toutes les entreprises, même lesplus petites, sont tournées vers l'innovation, as­sure M. Surchat. C'est une stratégie qui appa­raît rapidement lorsque celles­ci choisissentd'exporter à l'international. Vous savez, il y abeaucoup de petites entreprises qui produisentdes choses qu'elles sont les seules dans lemonde à faire.»Environnement propiceSelon l'OMPI, la Suisse se démarque desautres pays par un accès élargi aux TI et leurforte utilisation, par la haute qualification de sessalariés, par la collaboration dans la rechercheentre les universités et les industries, et par lacréation de savoir, comme l'enregistrement debrevets et la publication d'études. Afin de favo­riser l'innovation dans les entreprises suisses,les différents paliers gouvernementaux et admi­nistratifs ont mis en place des politiques pourfavoriser un environnement propice à la créa­tion de valeur.«Nous devons cette situation privilégiée à plu­sieurs facteurs et principalement aux bonnesconditions­cadres au sein desquelles évoluentnos entreprises», fait valoir Olivier Sandoz, di­recteur général adjoint de la Fédération desentreprises romandes, à Genève.«Un marché du travail assez flexible en fait par­tie. En cas de nécessité, il est plus facile derompre un contrat de travail qu'en France, parexemple. Avec comme corollaire que les entre­prises sont plus promptes à engager du per­sonnel. Nous pouvons aussi citer le partenariatsocial et la paix du travail ainsi que la formationduale [côté pratique en entreprise et côté théo­rique au sein d'une école professionnelle], sans

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oublier des investissements importants en R­D.De plus, nous bénéficions d'une fiscalité quin'est pas confiscatoire [pénalisante], voiremême, dans certains cantons, très compéti­tive», explique­t­il.Moins de bureaucratieSur les plans fiscal et administratif, des effortssont constamment déployés pour s'assurerd'éliminer les irritants. «Le poids administratifest allégé. Depuis des décennies, quand onveut faire des changements législatifs, on posed'abord des questions aux entreprises pouravoir leur avis. Aujourd'hui, c'est même une ob­ligation», ajoute Marc Surchat.«La flexibilité fiscale donne aux entreprises unegrande liberté d'utiliser leurs bénéfices vers uneréallocation de certains de leurs secteurs, pourlimiter leur impôt à payer», dit­il, en ajoutantque les Suisses vivent très bien avec ça. «Çafait partie de la structure économique et lamanière dont les entreprises sont gérées. Lesemployés en profitent aussi, puisque les entre­prises restent dynamiques.»«La politique libérale de la Suisse y attire denombreuses entreprises privées, fait valoirYann Leclerc, directeur du développement desaffaires et de la planification stratégique ausiège international de BRP en Suisse. Ce sontprincipalement des sièges de sociétés quiviennent pour les avantages fiscaux, mais quidoivent fournir du travail sur place pour y avoirdroit. Le coût de la main­d'oeuvre étant très éle­vé en Suisse, tous les emplois de type "produc­tion" ne sont pas avantagés ici. Par contre, lesemplois liés aux sièges sociaux [planification,stratégie, etc.] ainsi qu'à l'innovation et la R­Dont toute leur place.»Selon ce Québécois expatrié en Suisse depuis12 ans, l'État soutient aussi l'innovation grâce àdes «politiques libérales favorisant les investis­sements du privé. Le public soutient les entre­prises en leur laissant les coudées franches, en

favorisant la saine concurrence entre elles et lacollaboration, en encourageant l'implantationde sièges sociaux par des incitatifs fiscaux "fé­déral, cantonal et municipal". Il y a des subven­tions pour financer la recherche, mais toujoursavec une politique libérale en tête.»Sylvain Poitras, un avocat au Barreau du Qué­bec et à celui de New York qui oeuvre enSuisse depuis 20 ans, abonde dans le mêmesens. «La Suisse enfreint le moins possible laliberté d'entreprise et la favorise largement, ex­plique celui qui conseille des entreprises, desinventeurs et des investisseurs sur lesquestions de mise en marché de dispositifs mé­dicaux en Europe. La Suisse est également unpays efficace où, en général, le système fonc­tionne, ce qui attire les inventeurs.»«Il existe des organismes privés et publics dontla mission est de soutenir et de guider les in­venteurs qui ont souvent besoin decompétences qu'ils n'ont souvent pas au mo­ment du développement du produit ou de samise en marché, poursuit le juriste. La Suisseoffre également des conditions fiscales quipeuvent être avantageuses pour les inventeurs.Autre point: les universités et les grandesécoles suisses produisent et attirent des cher­cheurs du monde entier.»LES SUISSES TRAVAILLENT PLUS QUELES QUÉBÉCOIS ET... EN REDEMANDENT!Les Suisses travaillent en moyenne septheures de plus par semaine que leurs cousinsquébécois. Pis encore, la population helvétiques'est prononcée à deux reprises au cours des20 dernières années contre des projets de loiqui visaient soit à réduire la semaine de travailou... à bonifier les vacances!Selon les plus récentes données de l'Organisa­tion de coopération et de développement éco­nomiques, en 2012, les Suisses se situaientdans le peloton de tête quant aux heures tra­vaillées par habitant, tout juste derrière les

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Luxembourgeois, les Coréens et les Russes.C'est dans les secteurs agricoles (43 heures),les industries extractives (42,2 heures) et ma­nufacturières (41,3 heures) que la semaine detravail est la plus longue, selon l'Office fédéralde la statistique suisse.Au Canada, la semaine de travail continue dediminuer. En 2012, les Canadiens travaillaienten moyenne 36,6 heures par semaine, alorsqu'ils en travaillaient 38 en 1976, selon Sta­tistique Canada. Le Québec ferme la marchedes provinces canadiennes, avec 35,4 heurestravaillées par semaine en moyenne, tandis quel'Alberta trône au sommet, avec 39 heures parsemaine.«L'attitude des Suisses, c'est qu'il faut s'enga­ger dans le travail. Il a une grande valeur so­ciale et il est encouragé dans la société»,explique Marc Surchat, collaborateur scienti­fique au Département fédéral de l'économie, dela formation et de la recherche.Même si le nombre élevé d'heures travailléesn'a pas un impact sur le taux de productivité, ilinflue positivement sur le rendement global dela Suisse, dit M. Surchat.«Ça rapporte une certaine productivité,puisque, économiquement, c'est de la valeurajoutée. Ça permet de financer les investisse­ments publics davantage et ça allège le poidsde l'assiette fiscale», dit­il.En 1985, lors d'un vote populaire, le peuplesuisse a rejeté une prolongation générale desvacances annuelles de quatre à cinq semaines,et en 2002, il a voté contre l'introduction de lasemaine de 36 heures. J.­P.P.ET LE QUÉBEC?Robert Gagné, professeur à HEC Montréal etdirecteur du Centre sur la productivité et laprospérité, est d'avis que la Suisse a intégré

une culture de l'innovation. «Ils sontcondamnés à innover. Ils ne perdent pas detemps avec des bébelles pas payantes. Nous,oui.»Le Québec n'est pas en panne de création.Qu'est­ce qui l'empêche alors de développerdavantage une économie de la «matière grise»comme la Suisse? La volonté de l'État de toutcontrôler, répond l'universitaire.«L'appareil étatique est orienté vers la créationd'emplois. On a créé des jobs pas payants,mais ce n'est pas grave. Au Québec, on a lesentreprises les plus taxées, mais aussi les plussubventionnées. L'État surtaxe des entreprisespour en aider d'autres, mais le problème, c'estqu'il se trompe souvent: pour un exemple deréussite, je pourrais vous donner pleind'exemples où ça a fait patate», analyse­t­il.«Tout le monde est là pour obtenir des créditsd'impôt. Ce n'est pas la manière de favoriserl'innovation», affirme M. Gagné.Normand Voyer, vice­président exécutif deSous­traitance industrielle Québec, reconnaîtque le plus grand défi des entreprises de cheznous est d'investir dans la R­D. «Les PME n'ontpas toujours les moyens d'investir. Ce n'est pastoujours palpable pour un dirigeant qui est à larecherche de résultats immédiats. Il y a de lapromotion et de l'éducation à faire.»Ce dernier ajoute que la vision d'innovation estdifficile à tracer pour des entreprises, parcequ'elles n'ont pas de plan stratégique. «UnePME sur deux n'a pas de plan stratégique.C'est un élément assez fondamental pourconnaître ses forces et ses faiblesses, sesconcurrents, les marchés... Ça trace la voiepour la vision et les actions et ça permet àl'entreprise de poser les bons gestes au bonmoment.» J.­P.P.

Jean­Philippe Pineault ­ Les Affaires

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Eugenie Bouchard dans le carré d'asEugenie Bouchard est devenue mardi 21janvier la première Québécoise à accéderaux demi­finales d'un tournoi de tennis duGrand Chelem. La joueuse de 19 ans, 30emondiale, a disposé de la Serbe Ana Ivano­vic (14e) en trois manches disputées de 5­7,7­5, 6­2. Bouchard affrontera jeudi la Chi­noise Na Li.

«Mon entraîneur (Nick Saviano) m'avait dit deprofiter de ce match, de ne pas me laisser dé­ranger par l'enjeu, a­t­elle expliqué après savictoire. C'est ce que j'ai fait!»Encore une fois la favorite de la foule, avec no­tamment son «armée» de jeunes partisans quine rataient aucune occasion pour se manifesteret qu'elle est allée saluer, Eugenie est restéed'un calme étonnant tout au long du match. Elleaffrontera jeudi la Chinoise Li Na, quatrième fa­vorite du tournoi, qui s'est aisément imposéeplus tôt mardi en quart de finale devant l'Ita­lienne Flavia Panetta, 6­2, 6­2.«Na est une joueuse redoutable, une anciennechampionne en Grand Chelem, et elle est tou­jours à l'aise ici en Australie, a rappelé la Qué­bécoise. Elle est excellente du fond du court etc'est difficile de la surprendre. Je l'ai déjà af­frontée (il y a deux ans à la Coupe Rogers) et jesais que je serai mieux préparée cette fois­ci.»Ancienne numéro un mondiale et championne à

Roland Garros en 2008, Ivanovic avait surprisla favorite Serena Williams au quatrième tour.Face à Bouchard, c'est elle qui portait le poidsde la rencontre et elle a fini par céder devant lajeunesse et l'enthousiasme de sa rivale.Jouant avec le même aplomb qu'elle affiche de­puis le début du tournoi, Eugenie est bien ent­rée dans le match en gardant son service sansproblème. Les deux joueuses sont restées àégalité jusqu'à 5­5, non sans avoir chacune cé­dé leur service à deux reprises. Mais son enga­gement dans le 11e jeu lui a échappé à la suitede plusieurs fautes directes dues à sa nervosi­té. Ivanovic en a profité pour se sauver avec lapremière manche, 7­5.Eugenie a toutefois retrouvé son aplomb au dé­but de la deuxième manche et s'est vite détac­hée 4­1. Ivanovic a haussé son niveau de jeu etelle a repris ses deux bris, notamment dans untrès long septième jeu.Pause médicaleLa Serbe a alors demandé une pause médicalepour recevoir des traitements à la jambe droitedans les vestiaires. Elle a encore appelé la thé­rapeute un peu plus tard et a visiblement eu dela difficulté à garder sa concentration par lasuite.Bouchard a raté une première chance d'enleverla manche, à 5­4, mais elle ne s'est pas laisséedémonter et a profité d'une baisse de régimede sa rivale pour s'imposer 7­5 et forcer lamanche décisive. Dans la troisième manche,Bouchard s'est encore détachée rapidement etelle a su cette fois garder sa concentration jus­qu'au bout devant une rivale qui semblait àbout de ressources.

Michel Marois ­ La Presse

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Guy Boucher en pompierCP Berne • Le Canadien de 42 ans a sixmatches pour faire passer le champion deSuisse au­dessus de la barre. Il mise sur ladiscipline.

Dès son premier entraînement à la tête du CPBerne, Guy Boucher n’a pas fait de mystèresconcernant ses méthodes pour atteindre lesplay­off. Pour que le club de la capitale quittesa neuvième place et accroche le bon wagon,l’ancien entraîneur du Tampa Bay Lightning, quia également coaché Sidney Crosby en juniors,préconise de la discipline et du rythme. Et si ce­la ne suffit pas, il en rajoute une couche. Lepremier contact de Boucher avec ses nouveauxjoueurs a duré plus longtemps que prévu. Et del’avis de tous, l’impressionnante intensité de lapratique n’avait plus été observée depuis bellelurette. Le Canadien de 42 ans sait qu’il est enmission commando puisqu’il ne reste que sixrencontres aux Bernois pour repasser du boncôté de la barre. Interview.­ Guy Boucher, que pensez­vous de cetteéquipe après le premier entraînement?J’ai vu de bonnes choses. Les joueurs étaientattentifs aux détails comme je leur ai demandé.Mais c’est normal. Ce ne serait pas bon que lesjoueurs ne se donnent pas à 100% lorsqu’unnouvel entraîneur arrive. Je me réjouis de voirs’ils pourront afficher cette intensité pendantplusieurs semaines.

­ Vous avez peu de temps pour mettre leschoses en place avant les matches de ven­dredi et samedi.Exact. Je vais donc chercher à ne changer queles choses les plus urgentes. Les bases sontbonnes dans cette équipe si l’on regarde lesrésultats des deux années précédentes. Mesprédécesseurs ont fait du bon travail.­ Quelle est votre philosophie de jeu?Du rythme, encore et toujours. Je suis obsédépar la vitesse et je veux que les joueurs pa­tinent, passent et comprennent les situations dejeu. Les joueurs n’exécutent jamais les chosesassez vite à mon goût.­ Vous avez la réputation d’être un entraî­neur très exigeant.J’aime l’intensité et je suis certainement impul­sif dans ma manière de coacher. Mais je suisaussi quelqu’un qui parle volontiers avec lesjoueurs (il est bardé de diplômes, dont unemaîtrise en psychologie sportive, ndlr). Pasparce que j’aime les joueurs, mais parce que jeveux savoir ce qu’ils pensent afin de les rendremeilleurs. Normalement, avant une saison, jeparle pendant une heure avec chaque joueuren privé. Là ce n’est pas envisageable, mais jedemeure persuadé que l’on peut améliorercette situation.­ Que connaissez­vous du hockey suisse?Je ne débarque pas dans l’inconnu. J’ai joué enEurope. Ma sœur vit en Italie et je suis venu enseptembre en Suisse où j’ai pu assister à plu­sieurs rencontres. Forcément, je ne connaispas grand­chose d’Ambri­Piotta et de Fribourg­Gottéron, mais l’essentiel est avant tout deconnaître mon équipe. SI ­ La Liberté

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Recette oie rôtie aux pommesPréparation: 20 minCuisson: 2 heuresTemps total: 2h30Portions: 8

Ingrédients1 oie d'environ 3 kg16 pomme Cortand ou Lobo1/2 tasse calvados ou cidre de pomme1 oignon moyen3 oignons verts2 c. à soupe persil frais haché1/4 tasse beurre ramolli2 c. à soupe miel liquidesel et poivre

Préparation1. Préchauffer le four à 350 °F (~175°C).2. Peler les pommes. En garder 8 entières. Retirer le coeur des autres pommeset les couper en morceaux.3. Hacher l'oignon, les échalotes et le persil. Arroser le tout du cidre et farcirl'oie de cette préparation. Coudre l'ouverture avec de la ficelle.4. Déposer l'oie dans une rôtissoire et entourer des pommes entières restantes.5. Mélanger le beurre et le miel, puis en badigeonner l'oie. Bien saler et poivrer.6. Enfourner pour environ 2 heures en arrosant du jus de cuisson de temps entemps.7. Après la cuisson, retirer au besoin le gras du jus de cuisson. Servir commesauce d'accompagnement avec l'oie et les pommes.

Des tonnes d'idées sur www.recettes.qc.caN ° 3 7 , f é v r i e r 2 0 1 4

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La radio: analogique ou numérique?

Dans le numéro du Placoteux juste avant que jereprenne les rênes de votre journal, j'ai eu l'oc­casion d'écrire un petit article sur le passage del’analogique vers le numérique pour la diffusiontélévisuelle terrestre, c'est­à­dire, du point devue du téléspectateur, le mode de réceptionconnu depuis le début de la télévision.Aujourd'hui, je vous parlerai d'une autre transi­tion vers le numérique, celle de la radio, telleque reçue et écoutée depuis des décennies. Etcomme pour la télévision, c'est une évolutionnaturelle du mode de diffusion.Toutefois, contrairement aux postes de télévi­sions un peu anciens, il faudra dans une largemajorité des cas acquérir un nouveau récepteurde radio. À l'exception notable des chaînes HiFipossédant une entrée audio: syntoniseurs nu­mériques disponibles dans le commercespécialisé.On pourrait croire que ce passage au numé­rique intervient après celui de la télévision, maisdans les faits, comme les premières émissionsrégulières datent de 1995 en Grande­Bretagneet en Suède, il n'en est rien.Et au Canada? Depuis la toute fin du précédentsiècle, plusieurs villes ont été couvertes... àl'instar de Montréal. Principalement par les sta­tions de CBC – Radio­Canada et une poignéede privées. Durant environ une décennie. Au­jourd'hui, cette diffusion est arrêtée.

En gros, sans rentrer dans les détails (assez"importants"), le Canada fut un exemple typede comment rater la transition de sa radio aunumérique (toujours en parlant de la diffusionterrestre).En Suisse, les premiers émetteurs ont été allu­més en 1999 et durant plusieurs années, leservice a également eu un peu de peine, puisles différents acteurs de cette diffusion ont déci­dé de prendre le taureau par les cornes et d'al­ler de l'avant, notamment grâce à l’évolution dela norme technique de diffusion. Faisant ainside la Confédération un des pays leaders dansce domaine à travers le monde à l'instar del'Australie et de l'Allemagne.Dans cette recette assez complexe, il est à no­ter que l'on reçoit des stations de radios musi­cales inconnues de la bande FM et que tous lespremiers programmes des 4 régions lin­guistiques sont disponibles dans le pays entier.De plus, la diffusion en ondes moyennes (AM)est maintenant arrêtée.Les autres pays du monde avancent, bon anmal an. Avec différentes normes techniques,suivant les situations de chacun. L'appellationdu service, pour un même continent, diffèreégalement: Les Français et les Belges parlerontde RNT (radio numérique terrestre) alors queles Suisses de DAB+. Je préfère l'acronyme denos voisins, parce que le DAB+ peut être utilisésur le câble et la RNT n'est pas forcément enDAB+ (Digital Audio Broadcasting de secondegénération).

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Enfin, un petit mot pour celles et ceux pensantque le remplacement de la diffusion analogiqueterrestre en FM se fera uniquement par IP. LaRNT, c'est une réception: gratuite (hormis Billaget la radio), anonyme, illimitée du nombre depostes dans un lieu donné et technologique­ment neutre (pas de provider internet). Avec unlarge choix de postes de radio sur le marché.Pour les stations, à zone de diffusion égale,une réduction des coûts (avec la norme choisieen Suisse) et une garantie de réception dansles situations d'urgence.

RNT au Canada:www.wohnort.org/dab/canada.htmloffre RNT CH:www.wohnort.org/dab/switzerland.htmlcouverture RNT CH:www.broadcast.ch/map.aspxRNT aux États­Unis:hdradio.com/broadcastersun test de la norme US en Suisse:www.hd­radio.ch/downloads/hdradiofra2007.pdfRNT en Inde:www.drm.org/?page_id=2494test de la RNT à Lyon: www.rntlyon.fr et àNantes: www.rntnantes.frRNT en Allemagne:www.digitalradio.deen page 8, mon article sur les oreilles de lapin:toileaqs.com/Placoteux/Placoteux_avril_2012.pdf

Suite de l'édito

Plusieurs raisons à cela: achat des droits dediffusion des programmes, contre programma­tion face aux chaînes du groupe France Télévi­sions, sous­titrages linguistiques spécifiques etvente d'espaces publicitaires.En Suisse, pays multilingues avec une loi surla radio et télévision assez libérale, les chosesse compliquent un tout petit peu. D'un point devue purement technique, chaque opérateur a ledroit de faire ce qu'il veut concernant le choixde la version de TV5MONDE. Mais sur le télé­réseau, c'est généralement (toujours?) labonne version: FBS pour la Romandie et Eu­rope pour les Suisses alémanique et italo­phone. Avec le satellite, sur Hot Bird (pour laSRG SSR et BIS TV) et Astra (pour Canalsat),vous recevez les deux versions. Concernant laTV sur IP par DSL et fibre optique, bien regar­der la documentation de l'entreprise télécomset l'abonnement choisi.

Je reviens à mon film... le sous­titrage étaitbien disponible, mais «sur demande» en fran­çais et en allemand (autres langues non véri­fiées), car avec la multitude d'idiomesproposés pour cette fonction, il faut quechaque téléspectateur non francophone trouveson bonheur, et ceci, de la Russie à laRoumanie en passant par l'Allemagne, lesPays­Bas et quelques autres. Vous l'aurezpeut­être compris, je me trouvais devant lesimages du signal Europe.

André Mazouer

Opérateur helvétique fournissant sur le Webces deux versions: web.tvonline.swisscom.ch

André Mazouer

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Jonathan CollinCommuniqué de presse

Coiffeur devenu humo­riste, Jonathan Collin faitde la scène depuis plusde 10 ans, il a un par­cours atypique, car il n’apas fait l’Ecole nationalede l’humour, mais estparvenu tout de même àse produire chez lui auQuébec et même à gui­chets fermés … il amême réussi à se pro­duire à Paris il y a de çaquelques années.Il aime l’Europe et c’estla raison pour laquelle ilvient tout exprès de sonlointain continent pourse produire cette annéeà l’Aula du collège St­Michel à Fribourg, levendredi 6 juin à 20 h.

Il a aussi été sélectionné pour participer austage du Swiss comedy club qui se finira sur lascène du rock’oz à Avenches le 17 août aux cô­tés d’ Anthony Kavanagh et de Gad Elmalehparrains de ce show ainsi qu’au théâtre du Ta­

bernacle à Lausannepour représenter le Qué­bec lors de leur festivaldu rire qui a lieu en oc­tobre de cette année.

Il a en lui une chaleur hu­maine et une spontanéitéqui fait que l’on a enviede le connaître et de levoir sur scène et surtoutun charmant accent qué­bécois qui fait de lui unpersonnage très sympa­thique.

Les billets de son spec­tacle se vendent doncdès maintenant et sameilleure pub, reste lebouche – oreille qui fonc­tionne très bien pour lui.

Les Productions JCJ. Collin et Y. Andrey (représentante en Suisse026 660 18 19)

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L'agenda des sorties

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Pour être encore plus proche de l'actualité, consulternotre page Facebook: https://fr­fr.facebook.com/toileaqs

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L ' a s s o c i a t i o nw w w. t o i l e a q s . c o mLe comité de l'AQS

Présidente Ariane Bernier 021 887 62 19 [email protected]­présidente Chantal Cantrel 021 801 22 64 [email protected]ésorerie André Normandin 022 344 87 20 [email protected]étaire Mirella Vogel 021 311 08 29 [email protected] André Mazouer 032 731 38 53 [email protected]és Jessica Crousset [email protected]

Stéphane Cloutier [email protected] Andrew Pywell 026 477 07 87 [email protected]

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